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Fraternité-Travail- Progrès
Exposé : Français
I- Présentation de l’œuvre
II- Le thème de l’œuvre
III- La problématique
IV- Introduction (personnages)
V- Développement
a- Résumé de l’œuvre par chapitre
b- Résolution de la problématique
Conclusion
Biographie de l’auteur
Bibliographie
Introduction
Rien que la note de Senghor peut décidé un lecteur à lire et aimer le livre de
René Maran. Le poète écrit à propos de ce romancier que « son style
témoigne d’une rare connaissance de la langue française et de ses
ressources. Et pourtant il exprime les qualités les plus authentiques de sa
race : force simple des images, sens du rythme et des qualités sensibles,
voire charnelles des mots assemblés ». L’étude de ce roman devient dès lors
intéressante, puisque c’est une réussite, l’une des premières réussites
littéraires noires qui fut couronnée par le prix prestigieux Goncourt en
1921. Le roman expose avec réalisme la vie des Noirs et pose le problème
de la présence des Blancs dans un univers qu’ils empestent de leur
hypocrisie et de leur mensonge afin de le torpiller à volonté à tous les
niveaux, et surtout aux plans économiques, culturelles et même
environnementaux. A travers l’étude qui va suivre, on s’intéressera surtout
à la vie et aux œuvres de l’auteur avant d’aborder le texte en tant que tel.
I- Présentation de l’œuvre
Batouala est le titre d’un roman publié en mai 1921, est le premier écrivain noir
à reçu le prix Goncourt la même année. Son auteur, René Maran, est le premier
écrivain noir à avoir reçu, en France, un prix littéraire important.
Batouala, premier roman de son auteur, écrit dans un style naturaliste, expose
les mœurs et traditions d’une tribu d’Oubangui-Chari (Afrique-Equatoriale
française), dirigée par le chef nommé Batouala.
Ce qui appareil dans ces images, c’est l’Afrique ou il fait bon vivre, une
Afrique de richesse et un espace de paix, une paix bouleversée par la
présence de l’homme blanc. Le souvenir des temps merveilleux tape à la
porte des hommes du village qui le rappel la longévité de la vie heureuse et
tranquille, le long de la grande Niau-Bangui rivière entre Bessoukemo et
Kemo Duadde. Par ailleurs, les noirs ont été soumis à beaucoup de
souffrance, ils ont été forcés d’être porteurs pour faire le caoutchouc et
dégager les routes qui n’étaient jusqu'à lors pas présent avant l’avènement
de l’homme blanc.
En suite, les noirs ne savaient que travailler, boire, manger, dormir, danser
et monter leurs femmes. Encore une fois l’imposition culturelle se trouve
dans le texte comme on peut le voir si dessous : et tout d’abord, pas
heureux d’essayer de supprimé nos coutumes les plus chers, ils ne cessaient
jusqu'à ce qu’ils avaient imposées (page 72).
b- Colonisation
C’est la thématique la plus importante dans « batouala », dans cette
littérature militante, la douloureuse de la race noire est fouillée dans ses
moindres agressivités. Donc il s’agit pour l’auteur de schématiser la violence
qu’ont engendrée le colonialisme et le refus pour le peuple noir d’être le
pneu du récit de la méchanceté du blanc. L’homme qu’il reproche d’avoir
été l’unique acteur de la souffrance de son peuple, par la construction de
route, de ponts, de chemin de fer mais aussi par le travail forcé. Ces
hommes qui les ont poussés à vendre leur caoutchouc à raison de trois
francs le kilo : Sondage fiscale qui a été également soulevé selon batouala
de cinq à même dix francs. Batouala traduit la prise de conscience de
l’auteur des conséquences de la colonisation sur les africains alors qu’il est
lui-même administrateur en Oubangui-Chari (qui deviendra la république
centre Afrique). Apres avoir suivi des études en France. Difficile condition
que d’être un homme noir, chargé d’administrer des noirs dans le contexte
colonial. Tiraillé entre sa fidélité à la France et la défense de l’Afrique,
ressent les contradictions de ce qui sera appelé la double culture.
Cette ambivalence s’exprime dans la préface du livre. Maran annonce sont
projet, à priori non polémique : ce roman est donc tout objectif il ne tache
même pas à expliquer : il constate il ne s’indigène pas ; il enregistre il est
vrai que l’œuvre reste timide sur la critique du colonialisme et en décrit
plutôt les excès.
Mais le fait que René Maran rédige lui-même, la préface sonne déjà comme
une provocation. A l’époque tout ouvrage indigène s’ouvre sur une
introduction rédigée par un fonctionnaire colonial.
c- Amour
Selon Chidi konne, dans sa critique du livre « batouala », le roman est
basé sur un triangle amoureux entre Batouala, Yassigui’ndja, et
Bissibi’ngui. Un amour excessif que porte Batouala pour sa femme
Yassigui’ndja. Dans cette partie l’auteur essaie de nous faire comprendre,
que la femme jouait un rôle de régulateur social mais aussi des fois celui
de perturbateur. Comme cette rivalité et haine constaté entre le chef du
village qui se trouve entre Batouala et le jeune Bissibi’ngui qui est tombé
sous les charmes de la belle.
Par ailleurs, René réactualise l’Afrique ancestrale pour la magnifie, c’est
répondre à une idéologie occidentale.
En effet, les idéologies occidentaux avaient fait de l’Afrique un continent
barbares et des africains des êtres à peine développés. En définitive,
cette thématique romanesque d’une Afrique rendue à elle-même est une
réponse à l’idéologie raciste et colonialiste. Mieux encore, par le thème
de l’amour, le romancier fait de la terre africaine la source profonde de
l’humanité. L’auteur fait une invitation à l’amour car c’est le chemin où
s’équilibre nos rêves, nos doutes, nos souffrances. Dans le roman Maran
atteint le sommet de l’exaltation pour élever la beauté de la femme
africaine au niveau d’une création divine qui peut être source de conflit.
L’image de Yassigui’ndja met en relief la jeunesse et la tendresse de la
jeune femme africaine. L’Afrique devient un continent d’amour et de
paix, en d’autres termes, pour René, il s’agit de faire de l’horizon de
l’amour, la limite essentielle de l’existence humaine. Au-delà des races et
des frontières, il que le cœur de l’humanité batte à l’unisson dans le
même élan exalte.
III- La problématique
Dans quelle mesure la problématique de Batouala peut-elle présenter
généralement sur une lutte contre le racisme des blancs, contre
l’utilisation des tirailleurs sénégalais pendant la première guerre
mondiale. Peut-elle uniquement parlé sur la vie des négre de
l’Oubangui-Chari en général et en particulier sur celle d’un chef négre.
Dans sa correspondance il opère une destruction à ses amis écrivain
blancs et les colons qu’il côtier aux colonies. Maran peut-il nous offrir
une vision de la vie des noirs contre celle des blancs, parvient à nous
faire passer cette critique, à nous faire comprendre le pouvoir
qu’avaient les blancs à l’époque.
IV- Introduction des personnages
Batouala : chef de nombreux villages de l’Afrique équatoriale
française. Vigoureux et fort de ses membres ses prouesses à la
chasse, à l’amour et à la guerre sont une légende dans tout son
domaine. C’est un homme jaloux, violant et vengeur. Il honore
Bissibi’ngui avec une estime particulière jusqu’à ce qu’il prenne
conscience du désir du jeune homme pour sa femme préférée,
Yassigui’ndja. Dés lors, il utilise son amitié comme un manteau pour
sa jalousie et planifie tranquillement sa vengeance sur son rival. Lors
d’une chasse il lance un javelot sur Bissibi’ngui mais rate sa cible
et est lui-même déchire par la Putte d’une panthère. Alors que
Batouala est mourant, Yassigui’ndja cède au désir de Bissibi’ngui, et
les deux s’enfuient dans la nuit.
Yassigui’ndja : favorite de Batouala, intelligente belle et fidele joue un
rôle central dans le récit. Bien qu’elle désire Bissibi’ngui, elle est
consciente de la jalousie et de la violence de Batouala, elle ne se
donnera pas à sa rivale tant qu’elle ne se sentira pas à l’abri de la
découverte. Elle devient finalement celle de Bissibi’ngui alors que
Batouala est entraine de mourir.
Bissibi’ngui : un jeune homme du village de Batouala qui à reçu
l’affection de huit des épouse de Batouala et tente de gagner
l’affection de la neuvième. Il est le principal rival de Batouala.
Les bandas : c’est l’ethnie des habitants des villages sous l’autorité de
Batouala. Ils interviennent à travers le son omniprésent des tams-
tams et autres instruments qui rythment le récit ainsi que dans la
scène palabres entre ceux-ci et Batouala.
Djouma : le chien de Batouala. A priori sans importance, le
développement de ce personnage occupe pourtant de nombreuses
pages dans le roman. De nombreux passages prennent en effet la
perspective de Djouma, véritable témoin clandestin de nombreuses
scènes/ Il bénéficie entre autres d’un traitement comique.
Les administrateurs coloniaux : ils incarnent les maux et la brutalité
que dénoncent René Maran. Ils absents physiquement de la majorité
du récit et n’interviennent que pour disperser les Bandas, refusant
toute aide lorsqu’ils sont sollicités par eux. Leur place dans le récit se
fait essentiellement par l’intermédiaire des réflexions de Batouala
ainsi que par les palabres des bandas. Ils sont donc dépeints comme
des personnes absurdes et cruelles.
Indouvoura : c’était la deuxième femme du chef du village
Batouala .Elle était toujours en conflit avec Yassigui’ndja qu’elle
considère comme son unique et sérieuse rivale pour ce qui concerne
son amour pour Batouala. .
Le commandant : il s’occupait de la coordination et du bon
fonctionnement des affaires de la colonie ;il était l’homme le plus
détesté par les villageois
V- Développement
Batouala décrit la vie d’un chef africain vieillissant qui doit faire face
au désir d’un jeune homme pour sa femme. Le roman est une histoire
d’amour du passage des générations et du visage changeant de
l’Afrique causé par le et les européens. Bien que quelque peu daté
dans son thème de l’anticolonialisme et dans ses images parfois
idéalisés de l’Afrique, le livre de Maran est une belle réalisation de
représentation poétiques des paysages naturels, de mises en acte
mythique et des pouvoirs de narration d’hommes et de femmes dont
la vie est imprégnée d’une spiritualité omniprésent dérivée. De la
terre commune et de toutes les créatures qui y vivent.
Ce pendant, ce qui est inhabituel dans l’utilisation du primitivisme par
Maran et son inclusion des réalités désagréable de vie présent dans le
monde africain et souvent dur et dangereux. Ils mentionnent les
odeurs corporelles, la puanteur nauséabonde des encensements
humains, les rites de circoncision douloureux et vicieux pratiqués sur
les jeunes corps des jeunes hommes et jeunes femmes et le
harcèlement cruel et mortel des hommes et des femmes par les
humains et les animaux.
Maran utilise le dispositif du narrateur omniscient pour entre dans
l’esprit de ses personnages, y compris les états mentaux et
émotionnels des animaux. Le chef parmi les bêtes et Mourou, la
panthère qui apparait dans l’histoire comme la force puissante à
laquelle aucun homme ni aucune femme peut échapper. A un
moment donné, Batouala sauve sa femme de l’attaque de Mourou,
mais plus tard, Batouala lui-même est détruit par la panthère. La
présence réelle et symbolique de Mourou dans la vie des africains fait
même que leurs disputes et haines des maitres coloniaux blancs
semblent subordonnées aux luttes de vie et de mort que les africains
mènent pour suivre, et qui symbolisées par leur bataille avec Mourou.
Ce livre a remporté le prix Goncourt en 1922, et à juste titre. Même à
travers la traduction, le lecteur reçoit une appréciation de Maran
style de prose sensuel et lyrique, en particulier dans les descriptions
du. Pays africain. L’esprit transcendantal qui imprègne le monde de la
nature est évoqué dans le langage des prières et des hymnes.
Il existe de nombreux autres passages remarquables dans le livre. Le
principal d’entre eux est la description des rites d’initiation sauvages
et sanglants de la circoncision. Une autre scène montre Batouala
racontant des histoires qui expliquent les origines des maladies et la
tradition de la vie tribale. Ces mythes que Batouala transmet à son
jeune rival, Bissibi’ngui, se rend compte inconscient qu’il sera celui qui
lui survivra. Il y a aussi la frénésie de la chasse au Mourou menée avec
des feux destructeurs, des danses sauvages et l’odeur enivrante du
sang.
Dans son portrait de l’Afrique, Maran ne glorifie ni ne dégrade là.
Hommes et femmes africains. Il nous livre un roman qui résonne de
toutes les terreurs et plaisir de la vie vécue en intimité avec les forces
spirituelles de la nature. Dans les dernières scènes du roman,
Batouala est montré entrain de tenter de tuer son jeune ennemi
pendant la chasse à Mourou. Le jeune et la panthère s’en sortent
indemnes, mais Batouala est mortellement blesse par Mourou. Maran
n’attache aucun bien ou mal moral à ces actions ; l’homme et la bête
font ce qui est inévitable- la jeune génération et la force de Mourou
réussissent toujours.
a- Résumé de l’œuvre par chapitre
b- Résolution de la problématique
Nous pouvons ainsi dire qu’à propos de la négritude qu’elle est,
l’ensemble de valeur culturelles du monde noir, telles qu’elles
s’expriment dans la vie, les institutions et les œuvre des noirs, fait de
Maran un précurseur de la négritude lorsqu’il rédige l’article « René
Maran précurseur de la négritude » en 1964 à la demande de
présence africaine et de la veuve de l’auteur de batouala Camille
Maran. De plus, on peut, aussi affirmer « après batouala, on ne pourra
plus faire vivre, travailler, aimer, pleurer, rire, parler des négre
comme les blancs. En effet Maran cherche à y décrire la vie africaine
sans exotisme tout en ayant pour personnage principal un chef noir
nous pouvons aussi dire que batouala est exactement que possible, la
reconstitution de la vie d’un négre en général et d’un chef en
particulier.
Conclusion
Biographie de l’auteur
Pour vivre, Maran produit aussi bon nombre de biographie historique : celle de
Félix Eboué- qui s’est rallié au général de Gaulle dés l’appel du 18 juin 1940, et
dont les cendres reposent au panthéon ou elle de Bertrand du Guesclin.
Bibliographie
Paris : Albin Michel, 1921, 1938. Avec des illustrations de lacovleff. Paris :
Editions Mornay, 1928. Editions définitive avec « Youmba, la mangouste » :
Albin Michel, 1985, 1989,1999. Avec une présentation, notes, questions et
après-texte par Josiane Grinfas : Paris : Magnard, 2002.
Sites internet
A propos de la Négritude et de l’histoire de la Négritude