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CHANT D’OMBRE SENGHOR

Cours privés Aïnoumady


excellence
Classe : TL2 professeur : M. Ndiaye

THÉME
TOUT LE LONG DU JOUR DE SENGHOR
PLAN
Situation
I. Lecture
II. Idée générale
III. Plan
IV. Explication détaillée
Conclusion

Exposant

JOSEPHINE HIVER KINE TINE

Année Scolaire : 2017-2018


CHANT D’OMBRE SENGHOR

I. SIITUATION
Ce texte est un poème en prose, il constitue la sixième section poème de Senghor intitulé
Que m’accompagne koras et balafong.
Léopold Sédar Senghor, Co-fondateur du mouvement de la négritude a publié Chant
d’Ombre en 1945, un recueil poétique d’où est extrait ce poème. Senghor fait partie des
intellectuels noirs qui se sont illustrés dans la lutte pour la défense et la restauration de la
dignité de l’homme noirs.

II. LECTURE

III. IDEE GENERALE


Ce texte, Senghor rend hommage à ses frères noirs qui se sont sacrifiées lors de la résistance
face à l’oppression du colonisateur.
IV. PLAN
Ce texte peut être articulé en deux centres d’intérêt .d’une part l’oppression du déchirement
du poète et d’autre part l’hommage rendue au fier guerrier de l’Afrique.

V. EXPLICATION DETAILLEE
dès le début du poème « j’étais moi-même le grand de mon grand-père » on sent
nettement que Senghor évoque un rapport mystique et mythique qui le relie avec ces
ancêtres . A ce niveau, il faut surtout dire que ce qui fait spécificité du négre c’est par
mysticisme. On serait donc tenté de croire que chez le négre, il n’existe pas de rupture entre
le monde des morts et celui des vivants. Senghor lui-même fait initier dans ces coutumes et
les pratiques mystiques par son oncle maternelle Waly Bakhoum « tokko Waly tu écoute
l’inaudible.» Toujours dans. Cette même dynamique, Senghor déclare « j’étais sans âme et
sans ascendance.» dans ce sens que le poète évoque l’idée d’une réincarnation de l’âme. De
même, le poète Senghor évoque les grandes figures historiques qui ont marqués le passé
de l’Afrique. Il s’agit ici de l’Almamy du Fouta Djallong et d’Elisa du Gaabbou. Alors
Senghor rend hommage à ses vaillants guerrier de l’Afrique : « si nous tue, mais on ne nous
déshonore pas »dans ce sens, le poète se glorifie et magnifie sur son appartenance à son
terroir natal. Il en est de même à travers l’exaction du syncrétisme religieux. « « Ma rêve
païenne qui ne s’aigrit pas, le sain de palme d’un jours.» par ailleurs, le poète Senghor
évoque sa déchirement en parlant de « 16ans de guerres, 16ans de battement de bales ». Les
expressions évoquent le désespoir et le tiraillement du poète. Dans ce sens, Senghor chante
les vertus de la civilisation africaine. Il évoque aussi des instruments de musique
traditionnelle telle que le « tabalas ». Pour marquer une certaine appartenance. Le
désespoir du poète prend une tournure incarcelable quand le poète parle « les captifs colores
de ma maison »comme pour symboliser les horreurs de la traite négrière. Enfin Senghor
évoque la femme noire à travers l’évocation des deux filles « mes deux filles au cheville
délicate, les princesses cerclées de lourd bracelets » descendant de la princesse sira Badrale
fondatrice des royaumes notamment sérère dont le poète est issu.

CONCLUSION
UNE VIE DE BOY DE FERDINAND OYONO

Le poème de Senghor est souvent exacteur. Dans cette section, on peut remarquer que le poète
y fait un vas et vient entre le passé et le présent marqué par son écartèlement entre deux
cultures symbolisé par deux jeunes filles et le choix à faire. Il faut noter à ce niveau Que le
poète Senghor cherche à rétablir. L’ordre ancien et traditionnel que l’Europe avait bouleversé
en falsifiant l’histoire réelle de l’Afrique.

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