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VEILLE SECTORIELLE
ROUVIERE CHARLES- Aéronautique & Aérospatial

(4 pages maximum !)

1) Présentation du secteur : Il s’agit d’analyser le portrait actuel du secteur

En guise de présentation de mon secteur, voici une analyse du portrait actuel du secteur. Avec
comme première caractéristique la taille du marché et ses acteurs clés.
Concernant l’aéronautique, son marché se divise en 3 segments, l’imagination, l’assemblage, et la
mise en œuvre. Ce marché de grande taille est en expansion, et connaitra selon Boeing 80% d’avion
en plus d’ici 20 ans. Dans ce secteur il s’agit souvent d’avions destiné au grand public ou pour usage
militaire… Sur le devant de la scène, nous trouvons des compagnies et constructeurs aériens
commeAirbus, Boeing, Northrop Grumman, Lockheed Martin…
En revanche, l’aérospatial connait un marché qui est plus étendu, et particulièrement lorsque cela
touche aux satellites, à du matériel spatial comme des moyens de transports, à des lanceurs… Sa
taille est estimée à plusieurs centaines de milliards de dollars. Les acteurs clés ici sont Blue
Origin, Airbus, Boeing, SpaceX. (Nota bene Boeing et Airbus sont des constructeurs d'aéronefs,
et SpaceX est une entreprise spécialisée dans le lancement de satellites et les vols spatiaux
habités). Il existe également des agences gouvernementales importantes comme la NASA.
Par ailleurs, ce secteur comprend des marchés transverses qui traduisent de véritables connexions
avec d’autres secteurs. Nous pouvons penser directement à l’énergie avec l’utilisation de moteurs et
lanceurs énergivores. Mais aussi aux technologies surtout dans les phases de création et d’utilisation
de matériel digital permettant l’élaboration de projets. La défense constitue également un marché
transverse car les intervenants ne se situent pas tous dans le secteur
civil ; nous en trouvons aussi dans le secteur de la défense. Puis nous pensons à la recherche car
certaines nouveautés peuvent être utilisées dans d’autres industries.
Enfin, ce secteur connait aujourd’hui beaucoup d’évolutions et est parfois contraint d’évoluer, avec
l’apparition de nouvelles tendances et disruptions avec par exemple des phénomènes récents
comme l’électrification pour une aviation plus responsable, une volonté d’accélération et
de légèreté avec l’aviation supersonique, hypersonique, la miniaturisation ou encore l’ouverture à un
nouveau public avec une nouvelle forme de tourisme ou d’acteurs dans les dernières années. Des
automatisations rattachées à l’IA sont également en pleine expansion posant des questions

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éthiques faisant appel à la cyber-sécurité. En outre, l’envie de découverte pour les entreprises est
toujours présente, au vu de la multiplication des missions humaines ou robotisées.

2) Analyse des opportunités et des défis du secteur

Avant de répondre à la question, il est important d’avoir à l’esprit que l’aéronautique, aéronautique
d’armement, aérospatial et aérospatial d’armement doivent être différenciés, quoique nous les
considérions du même « secteur ». Dès lors, les réponses risquent d’être différentes pour les
entreprises de l’aéronautique, aérospatial en lien avec l’armement.
Les entreprises de l’aéronautiques sont amenées à souffrir si elles n’évoluent pas — tant au niveau
de la construction que de la commercialisation de services. En effet, comme le fait remarquer Jean-
Marc Jancovici (ingénieur polytechnicien, président The Shift Project, Carbone 4 et membre du Haut
Conseil pour le climat), les différents enjeux climatiques pourraient nous amener à restreindre
drastiquement nos déplacements en avion — il parle même de 3 à 4 vols par vie. De ce fait, tant les
entreprises qui construisent que celles qui utilisent les engins seraient grandement mises à mal si
elles ne changent pas leurs méthodes de production et d’utilisation. Cela s’explique avec la transition
environnementale qui est un défi majeur pour ces entreprises ; mais qui peut-aussi être une grande
opportunité !
Nous avons aujourd’hui de nombreuses opportunités de croissance et de développement qui se
traduiraient en réalité par une réelle stimulation de l’innovation. Des avions plus « verts » pourraient
changer la donne et redonner du sens à cette industrie. Par exemple, les avions d’ATR, constitués en
majeure partie de matériaux recyclables, équipés d’hélices et de carburant hybrides, atteindraient
une emprunte carbone proche de zéro : il est donc possible d’avoir des avions qui polluent de moins
en moins, et c’est ici tout l’enjeu de croissance de ce secteur. D’autant que cette opportunité de
croissance est en train d’être saisie par certains pays dans le monde, notamment en France où
l’on commence déjà à sensibiliser les consommateurs avec des salons tels que le salon du Bourget,
« l’avion du futur », organisé par le GIFAS (groupement des industries françaises aéronautiques et
spatiales).
En ce qui concerne les entreprises de l’aérospatial et l’aéronautique d’armement, les menaces
peuvent être géopolitiques. En effet, la rivalité sino-américaine amène à ce que la course à l’espace
soit d’autant plus stimulée que la production d’avions de guerre — à caractère dissuasif ou effectif —
n’a jamais été aussi avancée. Par exemple, dans le domaine de l’aérospatial, l’entreprise Starlink, en

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2022, menée par Elon Musk, le PDG américain de SpaceX, a pris la décision de ne pas activer son
réseau de satellites de télécommunications au-dessus de certaines zones, notamment au niveau
de la mer Noire et la péninsule de Crimée, qui est sous occupation russe depuis 2014. Cette décision
a été perçue comme un acte délibéré visant à restreindre les capacités militaires offensives de
l'Ukraine. (Plus précisément, elle a empêché une tentative d'attaque de drones navals ukrainiens
contre les navires de guerre russes stationnés dans le port de Sébastopol, une zone revendiquée par
l'Ukraine.) Cela prouve bien la présence de tensions.
Aujourd’hui nous avons une une croissance qui est donc forte mais stimulée par les différents enjeux
géopolitiques qui animent la scène mondiale et nous comprenons que les opportunités de croissance
sont liées aux rivalités inter-étatiques. Mais il peut aussi exister aussi des pays qui ne bénéficient pas
de cette croissance pour des raisons politiques dans certains cas précis comme vu précédemment.
En matière d’aérospatial les opportunités de croissances sont liées aux avancées technologiques et
scientifiques astronomiques. En effet les principaux défis de ces secteurs sont donc essentiellement
technologiques : dans un monde où l’on appelle de plus en plus à la décélération (à cause de
l’urgence climatique), les états comme le grand public ont un avis tranché. D’un côté la sensation
qu’il vaut mieux pour les consommateurs et producteurs se concentrer à trouver des moyens de
rester sur terre plutôt que de la quitter. De l’autre, une volonté de conquérir de nouveaux horizons
extra-terrestres tels que Mars et d’ouvrir l’espace au grand public à l’aune d’un tourisme aujourd’hui
encore réservé à une clientèle très aisée.
L’arrivée massive de nouvelles innovations technologiques qui impactent ce secteur comme
l’utilisation de l’hydrogène ou de l’électricité dans les avions, se retrouvent cependant toujours
rattachées à des obstacles que sont les questions d’éthiques. Nous pouvons aussi penser à
l’automatisation avec l’IA et les questions de cyber-sécurité souvent évoquées.

3) Implications et recommandations

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Dans le secteur aéronautique, nous pouvons utiliser ces données pour comprendre les
préoccupations des clients, car celles-ci sont similaires en termes de problèmes, d'engagements et
d'obligations. Les consommateurs vont être — et sont déjà amenés — à être bien plus sensible à une
« offre verte », c’est-à-dire, responsable de l’environnement. Selon l'Organisation de l'aviation civile
internationale (OACI), l'aviation représentait environ 2 à 3 % des émissions mondiales de CO2 avant
la pandémie de COVID-19. A l’avenir, avec la prise de conscience du réchauffement climatique, un
consommateur ayant le choix entre un avion polluant et un avion suivant un modèle soutenable et
durable (à prix égal) optera quasiment systématiquement pour la deuxième option ; En terme de
stratégie il s’agit donc de trouver un moyen d’équilibrer les prix et de rendre rentable pour les
entreprises en argent, pour les consommateurs en argent et en « bonne conscience », l’utilisation
d’avions « verts ». Le cœur de la stratégie est donc de s’aligner sur les obligations morales, éthiques
et environnementales des consommateurs en fournissant notamment des services plus respectueux
de l’environnement, sans quoi leur activité est amenée à s’essouffler dans quelques années.

En ce qui concerne l’aérospatial nous pouvons utiliser ces données pour comprendre qu’il s’agit de
trouver aujourd’hui une stratégie pour toucher un plus large panel de consommateurs, de trouver un
réel sens à leur entreprise sans se restreigne à l’usage dissuasif ou effectif lié à la politique et à la
conquête de l’espace. Il ne faut pas toucher qu’une seule partie des états ou population. Et c’est ce
qu’on comprit Space X et Blue Origin. En effet certaines entreprises privées telles que Space X ou
Blue Origin participent à l’élaboration de ce secteur et constitue une part importante du marché
privé. Il s’agit dans leur cas de se servir de l’espace pour répondre au mieux aux attentes du
consommateur. Dans le cas de Space X par exemple, il s’agit de placer des satellites en orbite pour
fournir un accès mondial à internet. Pour Blue Origin, il s’agit par exemple de fournir des services aux
autres entreprises du secteur astronautique (B2B). Avec cette stratégie de diversification, le
consommateur est ici plus concerné par les avancées technologiques qui répondent à ses
problématiques, et donc plus investi.

En ce qui concerne l’aérospatial, l’aéronautique d’armement, il est important d’avoir à l’esprit que
les clients sont rarement des agents économiques classiques ; bien souvent, ce sont des états qui
opèrent dans ce domaine en faisant appel à des entreprises privées. Ainsi, pour ces entreprises,
déceler les problématiques des consommateurs consistent tout bonnement à cerner les objectifs
politiques et/ou territoriaux de leurs différents clients. Il faut donc cerner au mieux leurs objectifs
pour avoir des données de qualité. Et bien analyser ce qu’attendent les différents Etats en
raisonnant en fonction de leurs aspirations afin de leur fournir une offre dite « sur-mesure ». Et ainsi
tirer parti des opportunités tout en répondant aux défis actuels.

Nous pouvons désormais proposer des recommandations spécifiques concernant ESCadrille dans le
secteur de l’aéronautique & aérospatial. Il faut en priorité se méfier concernant les partenariats et
collaborations. Car s’allier avec une grande entreprise trop polluante ou concentré sur une seule
technologie obsolète dans ce secteur est risqué pour l’avenir ; Et pour la conservation de certaines
normes comme la norme ISO 26000. Il ne faut donc pas avoir l’appât du gain venant de grandes
entreprises égoïstes et irrespectueuses de l’environnement. Mais plutôt commencer par rechercher
des TPE /PME/ Startup qui s’engagent à respecter les attentes des consommateurs sur le long terme
avec des innovations technologiques.

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4) Annexes

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Graphique qui justifie aussi l’intérêt de se concentrer sur les nouvelles technologies et optimisations
pour les constructeurs.

-https://www.clubic.com/aeronautique/actualite-430605-le-marche-de-l-aeronautique-va-gonfler-
avec-82-d-avions-en-plus-d-ici-20-ans-previent-boeing.html
-https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/09/elon-musk-un-partenaire-imprevisible-
pour-le-secteur-de-la-defense_6188528_3210.html
-NASA.gov
-https://www.thespacereview.com/article/4650/1
-https://fr.wikipedia.org/wiki/Secteur_aéronautique_et_spatial
- https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/06/18/au-salon-du-bourget-un-avion-du-futur-qui-
se-veut-plus-sobre_6178201_3234.html
-https://fr.wikipedia.org/wiki/Boeing
-https://spacepolicyonline.com/news/whats-happening-in-space-policy-october-1-7-2023/
-https://www.marianne.net/agora/analyses/les-quatre-vols-dans-une-vie-de-jancovici-faut-il-limiter-
lavion-ou-bien-carrement-linterdire
-https://fr.wikipedia.org/wiki/Lanceur_(astronautique)
-https://www2.assemblee-nationale.fr/static/15/presse/DP_Aeronautique.pdf

5) Bibliographie

-Jean-Marc Jancovici Le Monde Sans fin

-L’aéronautique mondiale (Marc-Daniel Seiffert, Med Kechidi)

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