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- Durée en années
- Quantité en paquets-années (PA) = N° de paquets par jour x N° d’années
Evaluer la Attention ! La PA n’est pas un bon évaluateur du risque de cancer
consommation . la quantité de tabac multiplie le risque par un facteur à la puissance 2
. la durée de l’exposition multiplie le risque un facteur à la puissance 4
fumer 10 c/j pdt 20 ans (10 PA) présente un risque plus élevé que 20 c/j pdt 10 ans (10 PA)
- Mesure du taux de CO expiré : ± pour renforcer la motivation (N < 8 ppm)
- Tentatives d’arrêt et/ou de réduction du tabagisme.
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Révision 11/05/21
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Révision 11/05/21
Composée d’une batterie, d’un atomiseur et d’une cartouche remplie d’un e-liquide qui contient :
- Des substances aromatiques variées (tabac, menthe, pomme, etc.)
- Du propylène glycol, de la glycérine végétale, des additifs
- De la nicotine, à différentes concentrations
Traitement de la dépendance
Lors de l’inspiration, le liquide chauffé, mélangé à l’air inspiré, est diffusé sous forme de vapeur,
semblable à la fumée d’une cigarette traditionnelle, puis inhalée par l’utilisateur.
Cigarette Haut conseil de la santé publique 2016 : la cigarette électronique :
électronique Point (+) :
. Une aide pour arrêter ou diminuer la consommation tabagique
. Peut être associée avec les SN pour faciliter le sevrage
Point (-) :
. Porte d’entrée possible dans le tabagisme, surtout pour les plus jeunes
. Risque de normalisation de la consommation du tabac (marketing, visibilité)
Non recommandé chez les femmes enceintes et les non-fumeurs
- Hypnose, acupuncture, auriculothérapie …
Autres
- Aucune donnée scientifique ne permet de recommander leur utilisation.
- Sevrage réussi = sevrage total sur une durée minimale > 1 an
- Suivi régulier = prévention de rechute
- Périodicité à définir avec le patient, sur une durée de 6 à 12 mois
Suivi du sevrage
- Suivi = repérer :
. Les signes de sevrage posologie de substituts nicotiniques
. Les situations à haut risque de récidive TCC
. Une prise de poids (cause fréquente) PEC spécifique
. Mode de vie (stress, habitudes festives…) et environnement tabagique (domestique, professionnel et amical) +++
- Dédramatisation de la rechute : valoriser les efforts réalisés, analyser les circonstances de la rechute, suivi pour
nouvelle tentative
1999 : Convention Cadre pour la Lutte Anti-Tabac (CCLAT) : 191 états signataires
En France, la loi Veil 1976, la loi Evin 1991 et le décret Bertrand 2006 ont mis un frein à l’expansion du tabagisme.
Les principales mesures :
- Interdiction de toute publicité, directe ou indirecte (loi Evin).
Prévention
- Fiscalité : augmentation dissuasive et répétée des prix de tous les produits du tabac, objectif 10 € en 2020
- Protection contre l’exposition au tabagisme passif : Interdiction de fumer dans les lieux publics et de travail (décret
Bertrand).
- Éducation et information : avertissements sanitaires sous forme d’images sur les paquets, paquet neutre (2017), Mois
sans tabac (2017).
Depuis 2014 : Premier PNRT (Plan National de Réduction du Tabagisme)
Actuellement PNLT (Plan National de Lutte contre le Tabagisme) 2018- 2022
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 15/09/2021
B. Deux au moins des critères suivants non expliqués par d’autres facteurs :
SAHOS . Ronflement sévère et quotidien
Critères
. Sensations d’étouffement ou de suffocation pendant le sommeil
diagnostiques
. Eveils répétés pendant le sommeil
. Sommeil non réparateur
. Fatigue diurne
. Difficultés de concentration
. Nycturie (plus d’une miction par nuit)
C. Critère polysomnographique ou polygraphie : IAH ≥ 5
- Légère : 5-14 évènements par heure
- Modérée : 15-29 évènements par heure
Sévérité du
- Sévère : 30 et plus évènements par heure
SAHOS
Nb : prendre en compte l’intensité des symptômes et la présence de comorbidités
cardiovasculaires et respiratoires
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 10/09/2021
- Troubles de la libido
- Céphalées matinales
- Dette chronique de sommeil et problèmes d’hygiène du sommeil
- Somnolence iatrogène (traitements psychotropes et antalgiques)
Diagnostics
- Insomnie chronique
différentiels
- Troubles psychiatriques (syndrome dépressif +++)
- Hypersomnies centrales (narcolepsie, hypersomnie idiopathique)
- Calculer l’IMC, mesure du périmètre abdominal
Examen clinique - Examen ORL : recherche un obstacle ou une réduction de la taille des VAS (rétrognathie,
macroglossie, hypertrophie du palais mou et de ces piliers avec hypertrophie de la luette,
hypertrophie des amygdales, obstruction nasale)
- Confirmation du diagnostic
- Guider la prise en charge thérapeutique
Enregistrements - Lors du courte hospitalisation ou en ambulatoire
nocturnes 2 examens disponibles :
. Polygraphie ventilatoire
. Polysomnographie
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 10/09/2021
- Etablissement des différents stades du sommeil et enregistrement des éveils et micro éveils
PC associés aux apnées et hypopnées
- Spirométrie : en cas de fumeur ou ex-fumeur et/ou chez les sujets obèses (IMC > 30) et/ou
si présence de symptômes respiratoires
Bilan respiratoire - Gazométrie artérielle : BPCO associée et d’une obésité sévère (IMC > 35) et/ou en cas de
SpO2 d’éveil < 94%
- Indication en cas d’obésité abdominale
Bilan métabolique - Bilan biologique métabolique (glycémie, bilan lipidique)
- Surveillance tensionnelle
Bilan Proposée si traitement par orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) envisagée
stomatologique
Stratégie diagnostique chez un patient adulte adressé en consultation pour une suspicion de SAS
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 10/09/2021
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Révision 11/05/21
- Gravité potentielle : 1ère cause de décès par infection dans les pays occidentaux, mortalité globale 2-5%, mortalité chez
PAC
1) Signes fonctionnels respiratoires : toux, expectorations purulentes, dyspnée, douleur thoracique (réaction pleurale)
Clinique
- RTx de face = seul examen systématique (confirmation diagnostique, avec retard radiologique) :
. Pneumonie alvéolaire : opacité systématisée (segmentaire ou lobaire), homogène, bien limitée ±
bronchogramme aérique
. Pneumonie interstitielle : opacités infiltratives mal ou non systématisées, uni- ou bilatérale
Paraclinique
Imagerie ++
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Révision 11/05/21
Bio
- PAC hospitalisée : bilan rénal, hépatique et de coagulation gravité
Non systématique
Permet de réalise des prélèvements microbiologiques profonds et guidés si TDM thoracique préalable (brossage
Endoscopie distal protégé, LBA avec quantification des cellules infectées)
Elle est indiquée en cas :
- D’échec thérapeutique
- De pneumopathie récidivante ou traînante
- Chez l’immunodéprimé
- De tumeur
- A distance de l’épisode aigu : chez un tabagique dans le cadre du dépistage d’un cancer
- Les examens microbiologiques utiles pour le diagnostic étiologique (+ adaptation thérapeutique) :
. Hémocultures
. Antigénuries légionelle et pneumocoque (AgU L/P)
. ECBC ++ : interprétable si critères de qualité respectés (PNN > 25/champ, cellules épithéliales < 10/champ)
. PCR multiplex (écouvillon nasopharyngé) : rechercher les principaux virus respiratoires (influenza,
rhinovirus, VRS, métapneumovirus humain, parainfluenzae, adénovirus…) ± bactéries atypiques
. PCR simplex (réalisables sur prélèvements respiratoires profonds : aspiration bronchique/ trachéale) : pour bactéries
atypiques (Mycoplasma pneumoniae, Chlamydophila pneumoniae, Legionella pneumophila)
. Analyse du liquide pleural
- L’indication de ces examens microbiologiques dépend de la gravité de la PAC
Examens Ambulatoire Hospitalisation USI/ Réa
Hémoculture + +
Microbiologie
- Difficulté prévisible dans la prise orale des ATB (inobservance thérapeutique prévisible, isolement et perte
d’autonomie, intolérance digestive…)
- Echec de PEC au domicile
- Incertitude diagnostique
Dans les cas douteux ou litigieux, une courte hospitalisation doit être proposée, permettant une surveillance
rapprochée de l’évolution et de la réponse au traitement ATB au cours des premières 48-72h.
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Révision 11/05/21
leuconeutropénie
- Echec d’une ATB ambulatoire
- Exposition à AINS
- Pneumonie d’inhalation (trouble de déglutition) ou sur obstacle trachéo-bronchique
Hospitalisation
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Révision 11/05/21
sont actuellement
prédominants
-Paramixovirus
(VRS, parainfluenza
et métapneumo-
virus humain)
- Adénovirus
++++, le plus fréquent ++, le plus fréquents de +, un des 2 germes (avec 1/4 à 1/2 des cas
Fréq
50% PAC hospitalisé PAC non sévère chez pneumocoque) les plus fréquents de de PAC hospitalisés
sujet jeune, PEC en ville PAC graves en réa
- Colonisation oro- - Transmission inter- - Contamination par inhalation Transmission
pharyngée humaine par inhalation d’aérosol d’eau contaminée interhumaine par
PAS de Contexte épidémique (réseaux d’eau chaude collectifs mal inhalation
contamination inter- notamment en entre-tenus, climatisations tours Contexte
Transmission/ contexte
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Révision 11/05/21
au niveau hilaire :
aspect proche d’un
OAP cardiogénique.
ECBC / hémoc au PCR (sécrétion respi) - AgU légionnelle : ne détecte que L. PCR grippale
direct : CG+ en Virage sérologique pneumophila sérogroupe 1 (Se : 90 à (simplex ou
chaînettes (dosage d’Ac sur 2 plvts 95% ), positive à J2/J3 après le début multiplex) sur
(diplocoques) à 2 sem. d’intervalle, des signes cliniques 2 tests écouvillon
AgU pneumocoque + diagnostic rétrospectif) négatifs à 72h d’intervalle excluent nasopharyngé (ou
Diagnostic microbiologique
basale mise à nue par la desquamation de l’épithélium cilié au cours de l’infection grippale PAC bactériennes
post-grippales graves (expectoration hémoptoïque, état de choc, pneumonie nécrosante, thrombopénie,
neutropénie).
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Révision 11/05/21
signes extra-respiratoires
(confusion, ralentissement
idéomoteur, chutes, incontinence
urinaire, douleurs abdominales…).
Facteurs favorisants : Radiologie : Microbiologie :
- Troubles de la déglutition Fréquemment localisée au polymicrobienne ++, flore ORL
- Sujets âgés, atteinte des fonctions lobe inférieur droit et digestive (streptocoques,
Pneumonie supérieures, tumeur ORL, AVC, RGO pneumocoques, anaérobies et
entérobactérie).
d'inhalation
Possibles lésions chimiques
liées à l’inhalation du liquide
gastrique (sd de Mendelson).
Antibiothérapie
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Révision 11/05/21
Sujet sain
Echec à 48-72h : switch macrolide amoxicilline, ou pristinamycine ou FQAP
Hospitalisation si : 2nd échec ou avant si aggravation rapide
Sujet âgé ou Augmentin® ou FQAP ou ceftriaxone
Antibiothérapie
Orientation
- Argument pour la légionellose (antigénurie) : macrolide
- Sujet jeune : amoxicilline (pristinamycine = alternatif)
Choix de molécules
Sans
Echec à 48-72h : ajout macrolide ou switch FQAP (lévofloxacine)
orientation
- Sujet âgé/ en institution/comorbidité : Augmentin ou FQAP ou C3G IV
Traitement PAC
Trithérapie :
FdR P. β-lactamine antipyocyanique : pipéracilline-tazobactam ou céfépime (C4G) ou
aeruginosa carbapénème (méropénème, imipénème-cilastine)
+ Amikacine ou Tobramycine (maximum 3 jours)
+ Macrolide IV ou FQAP IV (lévofloxacine)
PAC le spectre de l’ATB doit comporter S. pneumoniae et S. aureus oxa-S
Cas particuliers
- Pleurésie : auscultation, RP ± écho pleurale ou TDM ponction pleurale (flacons hémoc aérobie/
anaérobie, protéine, pH) si pleurésie purulente : évacuer
Complication
- Obstacle bronchique (pneumonie de rétention) = CE (enfant, jeune adulte, appareil dentaire chez
sujet âgé), cancer bronchique (fumeur) : trouble de ventilation radiologique, pneumonie récidivante du
même territoire confirmation = endoscopie bronchique
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Révision 11/05/21
Tous enfants < 2 ans - Cas général < 2 ans : vaccin conjugué 13-valents à
Enfants entre 2 – 5 ans à risque d’IP 2 mois et 4 mois avec rappel à 11 mois
Enfant Enfants > 5 ans à risque : idem adultes - Enfant à risque :
. < 2 ans : ajout d’une injection de VC13 à 3 mois
. De 2 à 5 ans : vaccin 23-valent à 24 mois
- Immunodéprimé : asplénie, déficit Non vaccinés antérieurement :
Prévention
COVID-19
- Infection au coronavirus SARS-CoV-2 à transmission interhumaine évoluant sur un mode pandémique depuis début 2020
- Tableau d’allure grippale (fièvre, toux sèche, asthénie, courbatures, maux de tête, dyspnée et douleurs thoraciques)
- Symptômes extra-respiratoires incluant des signes ORL (anosmie, dysgueusie) ; digestifs (douleurs abdominales, nausées,
diarrhées) ; cutanés (pseudo-engelures) et oculaires (conjonctivite)
- Sévérité du tableau clinique éminemment variable allant de l’absence de symptômes à la pneumonie sévère hypoxémiante
avec SDRA notamment en cas d’âge avancé, d'obésité, de diabète et d'hypertension
- Présentation radiologique : plages de verre dépoli non systématisées à prédominance sous-pleurale, condensations
alvéolaires
- Diagnostic : PCR pratiqué sur écouvillon nasopharyngé (intégré dans des PCR multiplex) puis, au-delà du 14e jour sur la
sérologie
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Révision 11/05/21
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Révision 12/03/21
GÉNÉRALITÉS
- Tuberculose (TB) = Maladie infectieuse transmissible, due à Mycobacterium tuberculosis hominis (bacille de Koch/BK)
Définition
- Dans les semaines suivantes : développement d’une réponse immune à médiation cellulaire au niveau du
foyer primaire et des foyers secondaires : limiter la multiplication du BK +++
afflux de cellules monocytaires épithélioïdes + nécrose caséeuse au centre = granulomes giganto-cellulaires
Étape 2 : PIT
Tuberculose pulmonaire commune. Nodules, infiltrats et caverne (flèche) lobaires supérieurs droit
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Révision 12/03/21
Tuberculose pulmonaire commune. Nodule de l’apex droit (rx) ; infiltrat lobaire supérieur droit (scanner).
Miliaire tuberculeuse
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Révision 12/03/21
postérieurs +++
Forme disséminée, généralisée, mise en évidence sur l'imagerie Tx. Le poumon et bcp
Définition
d'autres organes peuvent être atteints sévérité
Physio- Dissémination hématogène - lors de la phase de bacillémie initiale
pathologie - ou par érosion vasculaire d’un foyer de nécrose caséeuse
TB miliaire Clinique AEG +++, souvent fébrile, ± dyspnée
Pneumopathie interstitielle diffuse micronodulaire (petits « grains de mil ») touchant
RTx
l'ensemble des deux poumons
Envoyer tout prélèvement réalisé au laboratoire de mycobactériologie (urines, selles,
Microbio
LCR, biopsie d'organe…).
- Physiopathologie : secondaire à l’effraction d’un foyer parenchymateux sous pleural.
- Rx : souvent infra-radiologique
Pleurésie TB - Ponction pleurale : exsudat à liquide clair.
- Diagnostic + Bactério : examen direct, culture du liquide pleural ou d’une biopsie pleurale, PCR
+ Anapath : des biopsies pleurales
Séquelles - Nodule calcifié
des formes - Lésions fibreuses rétractiles
pulmonaires - Dilatations des bronches
de la TM - Aspergillome : greffe d’aspergillus au sein d’une caverne résiduelle
- Moins fréquentes, isolées dans 30% des cas.
Extra-Tx
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Révision 12/03/21
- Evocatrices de la TB :
. Tableau progressif/ chronique : des signes cliniques évoluant depuis plusieurs semaines - mois
. RTx : des infiltrats, nodules, et/ou cavernes au niveau des lobes supérieurs
Circonstances
. Contexte : contage, contexte socio-économique (immigration, vie en communauté),
immunosuppression et infection VIH…
- La TB est la grande trompeuse : peut simuler de multiples pathologies pulmonaires
TB - Le patient crache : recherche de BAAR dans l’expectoration (BK crachat ≠ ECBC !!)
pulmonaire - Il ne crache pas : tubage gastrique le matin à jeun avant tout lever (avant la vidange
Prélèvements Prlvt respi gastrique des sécrétions avalées pdt la nuit) BAAR résistent à l’acidité gastrique
- Si échec (3 prlvt nég à l'examen direct) ou suspicion de miliaire TB : fibroscopie
NB : Les prlvt bronchique avec aspiration, dans un territoire atteint d’après l’imagerie
respi sont
= mise en évidence du BK
TB miliaire Ajout : hémocultures sur milieu spécifique des mycobactéries, ECBU adressé en
systématiques
mycobactériologie ± myéloculture (si leuconeutropénie).
multiples et
Diagnostic TM
- Les ant
icoagulants oraux (INR +++),
Rifampicine
- La pilule oestro-progestative (changer le mode de contraception),
(RMP)
- Certains antirétroviraux (inhibiteurs de protéases),
10 mg/kg/j
- Les corticoïdes, les digitaliques, …
Molécules Effets secondaires : réactions immuno-allergiques
Les anti-TB
de 1ère ligne Coloration en orange des larmes, du sperme, des urines…
prévenir le patient : c’est un phénomène normal
Principal effet secondaire : Névrite optique rétrobulbaire (NORB),
Ethambutol FdR : posologie élevée administrée longtemps, insuffisance rénale,
(EMB) OH chronique NB : non systématique chez l’enfant, réservé aux
20 mg/kg/j formes riches en bacilles, en cas de suspicion de BK résistant à l’INH
ou de tuberculose disséminée
* CI : insuffisance hépatocellulaire, insuffisance rénale
Pyrazinamide * Effets secondaires :
(PZA) - cytolyse hépatique (plus tardif que l’INH, surveillance
25-30 mg/kg/j transaminases ++)
- hyperuricémie (asymptomatique ++)
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Révision 12/03/21
Strepto- - en 2e intention
Agents mycine et - Voie IV/IM
injectables amikacine - La dose cumulée ne doit pas dépasser 120 g
(aminosides) - Toxicité rénale et auditive
Association Rifater® INH, PZA et RMP
fixe des anti-
Les anti-TB Rifinah® INH et RMP
TB 1ère ligne
- Éviter de traiter une infection pulmonaire avec des
Fluoroquinolones FQ si suspicion de TB (risque de négativer les prlvt)
Autres ATB - À utiliser seulement si TB résistante documentée
Ethionamide, cyclosérine, À utiliser seulement sur avis d’expert
capréomycine, PAS, etc.
1) Temps de doublement long (20H) prise unique quotidienne
2) BK persistants dans les foyers TB traitement prolongé
3) Absorption RMP diminuée par repas à jeun (30mn-1h avant /2h après repas)
4) Poly-antibiothérapie obligatoire
Principes du
- Risque d’émergence de mutants résistants si « monothérapie »
ttt
- Nécessité d’assurer une action sur les 3 populations de BK
5) L’observance est capitale pour le risque de rechute et le développement de souches
résistantes Rôle fondamental des Centres de Lutte Anti-Tuberculeuse (CLAT) dans la PEC (en
plus de l’enquête autour du cas index).
- Schéma classique (6 mois): Quadrithérapie INH+RMP+EMB+PZA / 2 mois
puis bithérapie INH+RMP / 4 mois
- Schéma alternatif (si CI au PZA, 9 mois) : Trithérapie INH+RMP+ EMB / 3m
puis bithérapie INH+RMP / 6m
- Adapté aux résultats de l'antibiogramme (présence ou non de résistances avérées).
Traitement TM
- Durée de traitement (schéma classique) : 6 mois pour toutes les formes de TB multi-sensible.
Seulement la TB neuro-méningée : 9-12 mois.
Modalité
Chez l’enfant : au total 6 mois
- Trithérapie : INH+RMP+PZA / 2 mois
- Puis bithérapie INH+RMP / 4 mois
Pas d’EMB systématique les deux premiers mois : forme riche en bacille, tuberculose disséminée,
suspicion de BK résistant à l’INH
± Si réduction calibre bronchique > 50% : ajout d’une corticothérapie
- Créatininémie, estimation du DFG
- Uricémie
Examens - Transaminases
avant - Hémogramme
l’instauration - Sérologie de VIH, VHB, VHC proposer systématiquement
du ttt - Examen ophtalmologique (vision des couleurs et champ visuel) : si ttt par EMB (peut être réalisé
en différé car la mise en route du ttt est une urgence)
- Chez l’enfant : NFS, CRP, ASAT, ALAT, séro VIH chez l’adolescent ou si statut maternel non connu
- Clinique (J15, M1, M2, M4, M6, M9, M12)
- Rx (M1, M2, M6, M12, M18 et 2 ans après la fin de ttt)
- Bactério (J15, M1 (jusqu’à négativation), M2, M6)
- Bio : BH hebdomadaire le 1er mois, puis rythme selon le terrain
. Sensibiliser les patients aux signes fonctionnels d’IHC
Surveillance . Transaminases < 3N : surveillance rapprochée jusqu’à N
- Efficacité . Transaminases 3N à 6N : arrêt du PZA et poursuite d’une trithérapie INH+RMP+EMB 9M (3M
- Tolérance trithérapie + 6M bithérapie)
- Observance . Transaminases > 6N : arrêt INH et PZA jusqu’à N essai de réintroduction de l’INH à demi-
dose + dosages sériques si signe de gravité / cytolyse majeure : arrêt de tous les anti-TB,
déclaration pharmacovigilance, avis spécialisé pour ajout d’anti-TB de 2e ligne
- Ophtalmo : si ttt prolongé par EMB
- Chez l’enfant : transaminases toutes les 2 semaines, suivi clinique et radiologique adapté au
tableau initial.
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Révision 12/03/21
d’un cas
- ITL chez les enfants < 15 ans : dépistage systématique chez l’enfant migrant
- ITL avant mise en place d’un ttt immunosuppresseurs (anti-TNFa, greffe…)
- ITL diagnostiquée lors de la découverte d’une séropositivité pour le VIH
- Toute personne (adultes, enfants) ayant des contacts répétés et rapprochés (même pièce
ou même espace défini par la distance d’une conversation) avec le cas index
L'enquête autour d'un cas
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Révision 12/03/21
- Principe : Production d’interféron d’IFNγ par les lymphocytes du sujet en présence d’Ag
Diagnostic . Enfants migrants < 15 ans provenant d’une zone de forte endémie TB
d’ITL = tests . Infection VIH (dépistage systématique / bilan initial d’un patient VIH)
immuno- . Avant un ttt anti-TNF
logiques (IDR, . Dans un contexte de PEC pluridisciplinaire, aide au diagnostic de TB paucibacillaire
IGRA) (diagnostic difficile chez l’enfant ou de TB extra-pulmonaire). La discussion clinico-
biologique est indispensable chez les enfants < 5 ans.
- D’autres indications justifiées mais non PEC par la Sécu :
. Personnel professionnellement exposé : à l’embauche
. Enquête autour d’un cas d’un adulte > 15 ans (peut remplacer par une IDR)
- Résultat (indéterminé, positif ou négatif) en qq jours. En pratique, ces tests ne sont pas
utilisés pour diagnostiquer une TB active mais comme l'IDR uniquement pour une ITL.
Objectif limiter le risque de passage d’une ITL à une TM
Chimio- Enfant < 2 ans ou tout enfant immunodéprimé ayant été exposé à un sujet porteur d’une T
prophylaxie pulmonaire, avant même le résultat des tests tuberculiniques pendant 8-12 sem jusqu’à un 2e
primaire contrôle on élimine une TM et on traite sans attendre la preuve de l’ITL
Chez les patients les plus à risque de passer d’une ITL (confirmée) à une TM :
Chimio- - ITL chez les sujets < 15 ans
TTT
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Révision 12/03/21
CAS PARTICULIERS
- INH : supplémenter la mère en vitamine B6.
- RMP : risque d’hémorragie maternelle et néonatale précoce si ttt au 3e trimestre vitamine K1.
- PZA : pas de tératogénicité connue, mais toujours déconseillé en France en 2017, contrairement à la
Grossesse
plupart des pays du monde. Allaitement non conseillé.
- Pas de tératogénicité pour INH, RMP et EMB
- En pratique : Trithérapie INH+RMP+EMB en France
- L'INH sera donnée à des doses tenant compte des résultats du test d'acétylation.
Insuffisance
- En fonction de la clairance de la créatinine : > 30 mL/min traitement standard
rénale
≤ 30 mL/min à adapter
Insuffisance Le traitement standard peut être débuté jusqu'à un taux de transaminases < à 3N
hépatique
- La tuberculose est extra-pulmonaire (> 50%), disséminée (1/4), diagnostiquée tardivement, ± associée à
d’autres infections
Immunodéprimé
- Plus l’immunodépression est profonde, moins les symptômes sont prononcés penser à la tuberculose
devant une fièvre prolongée
- Risque de développer une tuberculose x 7 chez le patient VIH+
- Diagnostic TB / VIH stade SIDA
- Manifestation selon le nombre de lymphocytes CD4+ :
. > 350 CD4/mm3 : symptômes classiques de TB pulmonaire
VIH . < 200 CD4/mm3 : haut risque de passage d’une ITL à une TM
pas d’immunité cellulaire = pas de processus granulomateux
souvent fièvre isolée Y PENSER ++
atteintes extra-Tx à rechercher systématiquement
Rx ± quasi normale
L’incidence de la TB +++ Avant toute instauration de ttt par anti TNFα :
. Interrogatoire, examen clinique er radiographie
Anti-TNF . Test IGRA préféré à l'IDR à la tuberculine
- Si TB active : pas d’anti TNFα avant la fin de la phase d’attaque (2 mois de quadrithérapie).
- Si ITL (qq soit le délai) : chimioprophylaxie (INH+RMP 3 mois) à débuter ≥ 3 semaines avant l’anti TNFα
Causes : traitements mal suivis ou inadéquats.
En forte augmentation Problématique menaçante dans le monde
- L’origine géographique : les pays de l'ex-Union soviétique, la Chine et l'Inde +++
FdR - ATCD personnels de TB, surtout si interruption du ttt
- Contacts antérieurs avec des personnes atteintes de TB résistantes
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Révision 12/03/21
But Visée épidémiologique Enquête autour d’un cas - Connaître la proportion de patients
traitement précoce d’une TM ou ayant achevé leur ttt dans les 12M
chimioprophylaxie des ITL suivant sa mise en œuvre
- Les raisons pour lesquelles le ttt n’a
pas été achevé
Destinataire ARS CLAT ARS
Modalité Sur formulaire type Par tout moyen (tel, fax, etc.), pas de 9 à 12 mois après avoir réalisé la DO
CERFA (anonyme) formulaire type. Nominatif.
En même temps que la DO à l’ARS
Suite L’information est relayée Enquête autour du cas :
vers l’InVS (Santé - Dès que possible dépister une TM
Publique France) dans (examen clinique, évaluation des
un but épidémiologique risques, RTx) ttt précoce
- A 8 sem du dernier contact avec le cas
index diagnostic de l’ITL (test IGRA
ou IDR) chimioprophylaxie
VACCINATION
Objectifs - Limiter le risque de TB neuro-méningée, de TB miliaire ou de TB pulmonaire
- L’immunité conférée par la vaccination s'atténue en 10 à 15 ans
Indications - N’est plus obligatoire pour les enfants et les adolescents
- Demeure obligatoire dans la loi (malgré des recommandations contraires du HCSP) pour les
professionnels et étudiants des carrières sanitaires et sociales
- Fortement recommandée pour enfants < 15 ans (dès 1 mois) avec FdR lié à leur environnement ou leurs
proches/ entourage :
. Vivant en Guyane ou à Mayotte
. En lien étroit avec une zone de forte endémie (nés dans un pays de forte endémie, un des parents
originaires d’un de ces pays, ou devant y séjourner de façon prolongée...),
. ATCD familiaux de TB
. Vivant dans des conditions sociales très défavorisées)
Modalités - Le plus tôt possible (si possible à la naissance) sans test tuberculinique préalable
- Peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans après contrôle du test tuberculinique
- Administration intradermique dans le deltoïde
Complications - Réaction inflammatoire locale
possibles - Adénomégalies axillaires inflammatoires associées
- BCGite disséminée (exceptionnelle)
Contre- - Infection VIH : enfant infecté par le VIH ou né d’une mère infectée par le VIH
indications - Déficits immunitaires congénitaux ou acquis
- Traitements immunosuppresseurs
- Dermatoses étendues évolutives
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
ASTHME
Symptômes Gêne respiratoire, dyspnée, sifflements, oppression thoracique et toux
De brève durée (plusieurs minutes ; cédant en général en < 20 min)
d’asthme
Variables et réversibles
Clinique
Après inhalation d’un broncho-dilatateur à courte durée d’action (BDCA) ou après une
corticothérapie systémique de 2 semaines
- Réversiblité : VEMS > 200 ml et VEMS > 12% par rapport à la valeur initiale
Fonctionnelle
Réversibilité du
(VEMS post – VEMS pré)/VEMS pré > 0,12
TVO
- Réversibilité complète: Normalisation du rapport VEMS/CVF (> 0,7)
et Normalisation du VEMS (> 80 % de la norme)
- Attention : une réversibilité partielle peut être observée dans la BPCO. Une réversibilité
complète exclut une BPCO et oriente vers un asthme
Hyperréactivité = du VEMS de > 20% par rapport à sa valeur initiale après inhalation d’une dose standard
bronchique (HRB) d’agoniste cholinergique (métacholine) ou après une stimulation physique comme l’air sec.
≠ inflammation - Valeur du est à la métacholine : VPN 100%, VPP 80% → indication : suspicion d’asthme à
bronchique l’interrogatoire mais absence de TVO à l’état basal (asthme éliminé si test négatif)
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Débit expiratoire
- Avantage : facilité d’utilisation → utile dans certaines situations :
de pointe (DEP)
. Situations d’urgence
. Diagnostic d’asthme professionnel
. Autosurveillance (après modification thérapeutique ou aide décisionnelle dans le plan
d’action) → moyen objectif adapté ++ aux patients percevant peu leurs symptômes
1) Diagnostic suspecté à partir de l’anamnèse : caractère variable et réversible des manifestations:
- symptômes d’asthme (cf. définition) :
Association de plusieurs symptômes
. Aggravation la nuit et au réveil ( le tonus parasympathique broncho-constricteur)
Chez patient asymptomatique
. Déclenchement par les infections virales, l’exercice, l’exposition aux allergènes, les irritants, le rire
. Sibilants à l’auscultation (= obstruction bronchique)
→ anamnèse +++
- Gravité variable
- NB : peuvent survenir chez un patient avec un asthme léger bien contrôlé !!
Chez patient symptomatique = en exacerbation
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Gravité clinique
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Radio Thorax Pour éliminer un diagnostic différentiel +/- remplacée par TDM
Bilan
Spirométrie avec test de réversibilité
EFR
± Test à la métacholine (en l’absence de TVO à l’état de base)
Évaluation du contrôle et de la sévérité, à chaque consultation (Cf plus bas)
Deux - La prise en charge au long cours de la maladie chronique
situations - Les situations d’urgence : exacerbations
Généralités
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
- Rhinite
- Allergies : enquête systématique sur l'environnement domestique et professionnel et sa relation
avec la survenue des symptômes et des exacerbations.
- Sevrage tabagique (encouragement fort et répété)
Traitement
- Eviction des irritants bronchiques domestiques et professionnels
des facteurs
- Médicaments :
favorisants
+ Bêtabloquants (y compris collyre) risque d’aggravation d’asthme → avis du pneumologue
+++
nécessaire, envisageable si asthme léger contrôlé et en fonction du rapport bénéfices/risques
Indispensable
+ Aspirine/AINS : contre indiqué seulement si hypersensibilité à ces produits connue
pour contrôler
- RGO: ttt d’épreuve par IPP si symptômes typiques (pyrosis, régurgitation). Pas de preuve
l’asthme !
d'efficacité sur le contrôle de l'asthme
- Comorbidités cardiovasculaires, SAOS, obésité, stress, anxiété et des comorbidités liées à la CTC
systémique (ostéoporose, diabète, HTA)
- Encourager une activité physique
- Prévention des infections respiratoires :
Prévention + Vaccination antigrippale : tous les asthmatiques
+ Vaccination antipneumococcique : si insuffisance respiratoire chronique, asthme sévère
L’asthme est contrôlé si :
Les symptômes d’asthme sont contrôlés (sur les 4 dernières semaines par le
questionnaire ACT)
Questionnaire ACT : Il évalue le contrôle sur 5 questions chacune étant cotée de 1 à 5
sur les symptômes ressentis par le patient sur les 4 semaines précédentes.
PEC au long cours
Evaluation de
Traitement
l’efficacité du
traitement
1 à 3M
après
l’initiation du
ttt Contrôle de
l’asthme
+ Vérifier la
compréhensio
n et la
possibilité
d'utilisation du
plan d’action
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Quand ?
- Consultation 3 mois après chaque modification de traitement
- Suivi mensuel pendant la grossesse
- Programme d’éducation thérapeutique à planifier
Comment ?
- Réévaluation du traitement
PEC au long cours
systémique (orale)
Durée de 5 à 7 jours puis arrêt sans décroissance
Oxygénothérapie Si hypoxémie, objectif SpO2 = 94-98%
Recherche et traitement d’un facteur favorisant (infection, allergène,
PEC des situations d'urgences : EXACERBATION
médicament)
Réévaluation clinique très rapprochée
Aggravation / non-amélioration après 1 heure → soins intensifs (transport
Exacerbation Futur du médicalisé) et majoration des thérapeutiques
modérée patient
Devenir du patient : Retour à domicile, hospitalisation conventionnelle, soins
intensifs ?
Facteurs décisifs : Absence d'accompagnant à domicile, âge ou comorbidités
Transfert médicalisé dans une unité de soins intensifs
O2 Objectif : SpO2 = 93-95%
Voie inhalée à forte dose, nébulisation avec vecteur = O2, durée de 10 à 15 min,
répétée toutes les 20 min, durant la 1ère heure
- Bêta-2-mimétiques (Salbutamol / terbutaline) : 5 mg
- Anticholinergique (ipratropium) : 0.5 mg
Broncho-
dilatateur En cas d’échec, possibilité d’utiliser les bêta-2-mimétiques par voie injectable :
- À domicile : 0,5 mg de terbutaline (1 ampoule) en sous cutanée
Exacerbation
- En milieu médicalisé (SAMU ou hôpital) : seringue électrique à posologie
sévère
croissante progressivement, début à 0,25-0,5 mg/h salbutamol; scope obligatoire
(effet adrénergique, et risque d’hypokaliémie)
Voie systémique prednisolone/prednisone 0.5 à 1 mg/kg/jour, max 80 mg/j chez
Corticoïdes l’adulte
Immédiate, aucune contre-indication
Ventilation mécanique : si signe de gravité extrême
Recherche et traitement d’un facteur favorisant (infection, allergène, médicament)
Réévaluation clinique très rapprochée
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
clinique
A = caractère allergique (cf. Item 182).
RCA = RC + A - Durée des symptômes : Rhinite intermittente : < 4 semaines consécutives par an
Rhinite persistante : > 4 semaines consécutives par an
Sévérité :
- Sévérité des symptômes = retentissement sur la qualité de vie (sommeil, activité
2 facteurs
sociale, scolaire, sportive, professionnelle) : absent = RCA légère, présent = RCA
modérée à sévère
Différentiel Rhinites chroniques non allergiques Il est indispensable d'argumenter le caractère allergique
Bilan radio Pas de bilan radiologique sauf si recherche de diagnostic différentiel ou associé
Prise en charge du facteur allergique (cf. Item 182)
Lavage nasal au sérum physiologique
1) Antihistaminiques par voie orale (1er chois) ou locale. Effets secondaires : somnolence, orexigène
Traitement
2) Corticoïdes nasaux (pulvérisation) : bénéfice sur les symptômes PAREO. Effet secondaire:
Ttt Sécheresse de la muqueuse nasale
médicamenteux Pas de préférence pour l’un ou l’autre
NB : Les vasoconstricteurs nasaux sont déconseillés au long cours (risque de rhinite iatrogène) et
notamment chez les patients coronariens (risque de coronarospasme).
Ttt non - Sevrage tabagique
médicamenteux - Prise en charge du stress et anxiété car retentissement sur le sommeil fréquent
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 22/06/21
de réactivation
Tuberculose - Contage récent
Prévention
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Révision 22/06/21
Syndrome de = Connectivite mixte : regroupe des signes cliniques rencontrés au cours du lupus, de la sclérodermie
Sharp et des myosites : PID, pleurésie, HTAP
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Révision 22/06/21
= Inflammation des vaisseaux sanguins : atteinte pulmonaire prédominante seulement dans les vascularites à ANCA
- Granulomatose avec polyangéite : - Nodules pulmonaires multiples, excavés
- Infiltrats pulmonaires bilatéraux, parfois excavés
- Syndrome hémorragique alvéolaire
- Granulomatose éosinophilique avec polyangéite : - Asthme
- Pneumopathie à éosinophiles
- Polyangéite microscopique : syndrome hémorragique alvéolaire
= Maladie de Wegener : touche surtout l’adulte entre 40 et 50 ans
- Début progressif par l’atteinte ORL et pulmonaire, parfois associée à une atteinte rénale
- Atteinte pulmonaire isolée dans 10% des cas
- Toux et dyspnée (75%), expectoration purulente (nécrose des foyers pulmonaires) ± fièvre
Manifestations des vascularites
SF - Râles crépitants
- Hémoptysie (30%) de gravité variable : lésion focale ou syndrome hémorragique alvéolaire
Granulomatose
avec - TDM : - Nodules multiples, arrondis, à limites nettes, parfois volumineux (jusqu’à 10 cm),
progressivement en nombre et en taille, tendance à l’excavation
polyangéite
- Opacités en verre dépoli ou alvéolaires diffuses bilatérales, parfois excavées
PC
- Bio : c-ANCA de spécificité protéinase 3
- Confirmation histologique : biopsie bronchique, ponction-biopsie rénale, biopsie de
muqueuse nasale, biopsie pulmonaire
En urgence : - Corticoïdes, cyclophosphamide
TTT
- Echange plasmatique si IR ou hémorragie alvéolaire grave
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Révision 22/06/21
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 22/06/21
DYSPNÉE AIGUË
Urgence : - Apprécier la gravité et pratiquer les gestes en urgence selon l’état clinique
- Diagnostic étiologique et traitement selon la présence d’une anomalie auscultatoire ou non
- 3 examens indispensables : RXT de face, ECG, GDS
- Autres selon le contexte : TDM, échocardiographie, D-dimères, NT-pro-BNP, fibroscopie bronchique…
- Détresse respiratoire aiguë : cyanose, sueurs (choc, hypercapnie), polypnée/bradypnée, tirage, mise en jeu des
muscles respiratoires accessoires (intercostaux, SCM, battement des ailes du nez), respiration abdominale paradoxale
Gravité
- Retentissement hémodynamique : tachycardie > 120 bpm, signes de choc (marbrures, oligurie, extrémités froids),
collapsus (PAS < 90 mmHg), signes d’insuffisance cardiaque droite aiguë (turgescence jugulaire, OMI, signe de Harzer)
- Retentissement neurologique : angoisse, agitation, torpeur, astérixis, voire coma
- Interruption de régime hyposodé ou de traitement : OAP, asthme
- Notion de voyage aérien ou chirurgie récente : EP
Contexte
aiguë avec
respiratoire, traumatisme, pancréatite, inhalation, brûlure…)
râles
- Pneumopathie d’hypersensibilité : poumon de fermier, maladie des éleveurs
crépitants
d’oiseaux
- Pneumopathie médicamenteuse aiguë : rechercher introduction récente d’un mé-
dicament
- Hémorragie intra-alvéolaire : vascularite
Dyspnée Abolition du murmure vésiculaire du côté atteint
aiguë avec - Pneumothorax
asymétrie - Epanchement pleural liquidien (pleurésie) : contexte infectieux, tumoral ou trauma
auscultatoire - Atélectasie aiguë : le plus souvent chez l’enfant par inhalation de CE
Origine - Embolie pulmonaire : rechercher des FdR, examen clinique et RP souvent normaux
cardio- - Trouble du rythme cardiaque aigu : FA, flutter, tachysystolie, TV
vasculaire - Epanchement péricardique abondant de constitution récente (tamponnade)
Anémie = Hémorragie aiguë ou hémolyse aiguë (bactérienne, paludisme, toxique, immuno-
aiguë allergique, auto-immune ou mécanique)
Auscultation Acidose = Acidocétose diabétique, acidose lactique, insuffisance rénale aiguë, perte de
normale métabolique bicarbonates digestive (diarrhée aiguë importante)
- AVC (dyspnée de Cheynes-Stokes)
Origine
- Neuropathie périphérique (notamment syndrome de Guillain-Barré)
neurologique
- Crise aiguë myasthénique
Dyspnée
Diagnostic d’élimination
psychogène
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 22/06/21
DYSPNÉE CHRONIQUE
- Bilan minimal devant une dyspnée chronique isolée :
. NFS
. BNP
. Radiographie thoracique
. ECG
± Echocardiographie
- Autres examens à discuter :
. Epreuve d'effort avec mesure des gaz respiratoires et de la consommation d'oxygène
. TDM Thoracique pour étude du parenchyme pulmonaire
. Cathétérisme cardiaque
- BPCO : fumeur/ancien fumeur, dyspnée progressive ± associé à une bronchite chronique
TVO (toux, expectoration), TVO non réversible, emphysème au TDM
Maladie - Asthme : terrain atopique, non-fumeur, TVO réversible
pulmonaire Atteinte de la pompe ventilatoire ou de la commande centrale :
chronique - Hypoventilation pariétale : cyphoscoliose, grande obésité
TVR
- Pathologie neuromusculaire : lésion spinale, myopathie, SLA, centrale
Pneumopathie interstitielle diffuse
Maladie - Insuffisance cardiaque (toute cause) : ischémique, hypertensive, myocardiopathie restrictive,
cardiaque valvulopathie,
chronique - péricardite constrictive
- Signe d’appel peu spécifique :
. Dyspnée d’effort progressive inexpliquée
. Douleur thoracique
Hypertension . Syncope d’effort
Etiologie
pulmonaire - Examen physique : éclat du B2 au foyer pulmonaire, souffle d’insuffisance tricuspide, signes
d’insuffisance cardiaque droite
- Dépistage : échocardiographie
- Diagnostic de certitude : cathétérisme cardiaque droit
Anomalie de - Anémie chronique : saignement occulte, hémolyse chronique…
- Intoxication à l’oxyde de carbone (CO)
transport de
- Méthémoglobinémie : intoxication aux nitrates/nitrites, engrais azoté, congénitale
l’oxygène - Sulfhémoglobinémie acquise (toxique)
Diagnostic d’élimination
Dyspnée - Souvent jeune femme, se plaignant d’une dyspnée majeure
chronique - Contexte psychologique : anxiété avec attaque panique
psychogène - Pauses et soupirs répétés, alcalose respiratoire
- TTT : rééducation respiratoire par kiné spécialisé
Syndrome de Dyspnée en orthostatisme associée à une désaturation
platypnée- Chercher un shunt droit-gauche (foramen ovale perméable) par une ETO avec test aux bulles
orthodéoxie
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 1 /10/2021
Expulsion brusque et sonore de l’air contenu dans les poumons (réflexe en réponse à toute irritation des voies aériennes)
Diagnostic différentiel : hemmage (raclement de gorge)
‐ Toux aiguë : durée < 3 semaines (toux post‐infectieuses)
‐ Toux chronique : durée > 8 semaines selon les définitions, sans tendance à l’amélioration, native en l’absence de contexte
étiologique connu
‐ Toux subaiguë : > 3 semaines et < 8 semaines
2 types de neurorécepteurs sensoriels à la toux dans les voies respiratoires hautes et basses
‐ Nocicepteurs : détection des irritations chimiques. Récepteurs aux fibres C dans le larynx, la trachée,
les bronches et les parois alvéolaires. Association avec les fibres C non myélinisées conduisant
Physiopathologie
Définir les caractéristiques cliniques de la toux et rechercher une cause fréquente de toux (mise
en place d’un traitement spécifique)
3 causes les plus fréquentes :
5e étape
‐ STOVAS (syndrome de toux d’origine des voies aériennes supérieures)
‐ Asthme
‐ RGO
En cas de persistance de la toux malgré une prise en charge adaptée ou absence de causes
évidentes de toux, nécessité d’explorations complémentaires de la radiographie thoracique et
6e étape de la spirométrie
Aucun examen n’est systématique et leur réalisation dépend du contexte clinique et des
caractéristiques de la toux
Aucune cause n’est retrouvée ou aucun traitement n’a amélioré les causes potentielles de toux
7e étape
(on parle alors de toux chronique réfractaire ou inexpliquée, TOCRI)
‐ Peu de place pour le traitement symptomatique
‐ Privilégier la recherche du ou des facteurs étiologiques
‐ Traitements antitussifs sont rarement utilisés
neurologiques de la toux)
La toux est déclenchée par des stimuli peu tussigènes (hypertussie) ou déclenchement de la toux pour des stimuli non‐
tussigène (allotussie)
Physiopathologie similaire à celle de la douleur neuropathique
Caractéristiques de la toux par excès de sensibilité :
‐ Irritation des voies aériennes supérieures (larynx, pharynx), paresthésies voies aériennes supérieures
‐ Toux déclenchée par des stimuli non tussigène (allotussie) : parole, rire
‐ Augmentation de la sensibilité de la toux à des stimuli inhalés (hypertussie)
‐ Toux paroxystique difficile à contrôler
‐ Eléments déclencheurs : chant, parole, rire, respiration profonde, changement de température, air ou froid, aérosols,
parfum, odeurs, décubitus dorsal, repas, exercice
Traitement : antiépileptiques (prégabaline, ou gabapentine) et la morphine à faible dose
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 15/09/2021
‐ BPCO
‐ Rhino sinusite aiguë
‐ RGO
‐ Insuffisance cardiaque gauche (rare)
‐ Pneumothorax et pleurésies (rare)
‐ Interrogatoire sur les caractéristiques de la toux (symptômes associés, horaires, circonstances déclenchantes…), et le
profil du patient (mode de vie, antécédents personnels et familiaux, traitements)
Diagnostic
‐ Examen clinique :
. Inspection des fosses nasales, des conduites auditifs et de la cavité buccale
. Auscultation cardio‐pulmonaire obligatoire
‐ Pas d’examen complémentaire dans la grande majorité des cas +++ (exception : indication à une radiographie
thoracique en cas d’examen physique anormal)
‐ Pas de bénéfice à une antibiothérapie en dehors d’une infection bactérienne avérée
‐ Pas d’indication à un traitement antitussif
‐ Conseil sur l’arrêt du tabac
‐ Organiser un suivi à 4‐6 semaines pour s’assurer de la disparition de la toux
Traitement
Médicaments antitussifs
‐ Action centrale :
. Opiacés narcotiques : codéine, pholcodine
. Opiacés non narcotiques : dextrométhorphane, noscapine
. Antihistaminiques : alimémazine, prométhazine
. Non opiacé, non antihistaminiques : oxéladine, pentoxyvérine, clobutinol
‐ Action périphérique : chlorhydrate, d’amyléine, l’aconitine, le benzoate de Na+
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 15/09/2021
BRONCHECTASIE
Bronchectasie ou dilatation des bronches = élargissement anormal du diamètre bronchique consécutif à la destruction des
parois bronchiques, localisé ou diffus
‐ Forme variable : cylindriques (parois parallèles), en sac, en kyste, variqueuse
‐ Bronchocèle : bronchectasie pleine de pus ou de sécrétions bronchiques épaisses
! A différencier des bronchectasies par traction (paroi non atteinte) : résulte de la traction exercée par le parenchyme
pulmonaire de compliance diminuée (fibrose pulmonaire), sans conséquence (aucun risque d’infection ou d’hémoptysie)
‐ Stagnation des sécrétions bronchiques, surtout dans les formes kystiques : colonisation bactérienne chronique des
voies aérienne ! risque d’infections respiratoires basses
Physiologie
‐ Déficit immunitaire
‐ Agression pulmonaire non infectieuse : ‐ Poumon radique : bronchectasies localisées
‐ Aspergillose allergique
‐ SDRA
‐ Maladie systémique : PR, lupus, Crohn…
‐ Déficit immunitaire
‐ Toux : productive, quotidienne, abondante, remontant le plus souvent à l’enfance
‐ Expectorations de purulence variable
‐ Infections respiratoires basses à répétition : bronchite ou foyers broncho‐pneumoniques
‐ Colonisation = évolue avec l’ancienneté et la sévérité : ‐ Au début : H. influenza, pneumocoque
C ‐ Puis : S. aureus, P, aeruginosa
‐ Hémoptysie : rupture de néovaisseaux fragiles, notamment en cas de poussée infectieuse
‐ Examen clinique : ‐ Hippocratisme digital
‐ Auscultation : râles bulleux voire « craquements », crépitants secs. Peut‐être normale
‐ Trouble ventilatoire obstructif
Diagnostic
- Hématémèse : sang noir, non aéré, émis lors d’un effort de vomissement fibroscopie œso-gastro-duodénale
= Risque vital par asphyxie : par inondation alvéolaire ou obstruction bronchique
- Volume de l’hémoptysie : - ≥ 200 mL ou récidive de 2 épisodes > 30 mL/h en 24h chez un sujet sain
- > 50 mL chez un sujet insuffisant respiratoire
Pleins au 3/4 : cuillère à dessert = 5 mL, cuillère à soupe = 10 mL, verre/crachoir = 100 mL, haricot/bol = 500 mL
Gravité
- Bilan standard : NFS, bilan de coagulation, groupage sanguin, GDS, ± D-dimères, ± troponine/NT-proBNP, ECG
Un trouble de coagulation est un facteur aggravant mais ne peut pas être l’unique cause d’une hémoptysie
- Recherche de BK sur expectoration (culture + ED) si orientation : possible même en cas d’hémoptysie
- Sérologie et dans certains cas antigénémie aspergillaire
- ECG et Echocardiographie : élément diagnostic en cas de suspicion d ‘OAP à forme hémorragique (recherche des
signes de nécrose myocardique ou de troubles du rythme)
PC
- Localisation : signes directs (verre dépoli, syndrome alvéolaire), indirects (trouble de ventilation)
RP
- Lésion responsable : cavité, tumeur…
= Examen-clé, avec injection au temps artériel bronchique : indispensable
Scanner - Nature de la lésion : bronchectasie, lésion de petite taille non vue à la RP, lésions associées
thoracique - Localisation de la lésion
- Cartographie vasculaire (repère les artères bronchiques oriente la radio-embolisation)
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
HÉMORRAGIE INTRA-ALVEOLAIRE
Hémorragie intra-alvéolaire = irruption de sang dans l’alvéole pulmonaire suite à l’agression de la barrière alvéolo-capillaire
- Complication aiguë rare, engageant le pronostic vital (20 à 100% de mortalité)
- Vascularite : polyangéite microscopique et granulomatose avec polyangéite principalement
Cause
- Maladie de Goodpasture : Ac anti-MBG circulant, touche le sujet jeune et fumeur principalement
auto-
- Collagénose : lupus principalement
immune
Syndrome pneumo-rénal fréquent : protéinurie, hématurie, IR rapidement progressive
- Rétrécissement mitral
Etiologie
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
- Pneumothorax, hémothorax
- Plaies digestives, hémopéritoine
Complications - Douleurs, malaise vagal
- Œdème à vacuo : œdème pulmonaire lésionnel de réexpansion (prévention : clampage
après 1000 cc drainés)
Non - Épanchement bien toléré
Evacuation - Épanchement mal toléré (dyspnée) 1 à 2 L suffit
Oui
- Enquête étiologique : évacuer avant l’étude TDM du parenchyme pulmonaire
Objectif Distinguer les transsudats des exsudats enquête étiologique
- Citrin et clair : transsudats. Si non : a priori exsudatif
- Purulent
Examen
- Hémorragique : Ne signe pas toujours un hémothorax !!
macro-
Ponction Contexte post-traumatique : mesure de l’hématocrite pleural
scopique
pleurale Contexte non traumatique : 1ère hypothèse = néoplasie
Analyse du liquide pleural
- Triglycérides (si liquide lactescent) : taux > 1,1 g/L (1,2 mmol/L) = chylothorax
Transsudats Exsudats
Principales
étiologies
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Néoplasique
(rare) - Imagerie ++ :
= tumeur . Festonnement pleural, épaississement pleural diffus, évocateur si circonférentiel +/-
primitive de la atteinte de la plèvre médiastinale, du péricarde rétraction de l’hémithorax
plèvre . Signes d’exposition à l’amiante associés ± (plaques pleurales calcifiées)
- Liquide : citrin ou sérohématique
- Biopsies sous thoracoscopie +++ : indispensables pour affirmer le diagnostic
- Tableau de pneumopathie bactérienne aiguë (douleur intense de type pleurale)
- La ponction a 2 buts :
Exsudats . Identifier le germe pour orienter l’ATB
associés aux . Orienter le traitement non ATB : abstention vs drainage ± lavage pleural
pneumonies
- Epanchement de faible abondance
bactériennes
Non compliqué - Liquide clair + absence de germe à l’examen direct et en culture
=
Simple antibiothérapie
épanchements
para- Compliqué - Epanchement abondant (dépasse le niveau du hile) ou cloisonné
pneumoniques = empyème = - Liquide purulent + germes à l’examen direct ou culture positive
pleurésie Ttt anti-infectieux + évacuation du liquide pleural (drainage ± lavage
purulente ou fibrinolyse pleurale)
Contemporaines d'une PNP d'allure virale ± péricardite (pleuropéricardite virale)
Pleurésie virale
Infectieux
Exsudats
Typique
- Contexte traumatique ponction immédiate : diagnostic d’hémothorax
- Cancer connu recherche de cellules tumorales dans le liquide pleural : métastase
Moins typique EP à éliminer !
1. Ponction pleurale transsudat / exsudat
2. Si transsudat évaluer la fonction cardiaque, hépatique, rénale
3. Si exsudat LA question est « s’agit-il d’un cancer ? » biopsie pleurale
Absence
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Etiologique
PEC - Insuffisance cardiaque : oxygénothérapie, diurétiques
- Cirrhose, SN : diurétiques
- Tuberculose : traitement antituberculeux
- Cancer : traitement du cancer, soins de supports oncologiques
Comblement du cul de
sac pleural gauche
Épanchement pleural
gauche de faible
abondance
Épanchement pleural
gauche de moyenne
abondance (flèche :
ligne de Damoiseau)
Épanchement pleural
gauche complet
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Tumeurs = 10% des nodules thoraciques : opacité unique, sphérique, de contours réguliers
- Hamartochondrome (tumeur bénigne la plus fréquente) : aspect en « pop-corn », avec
bénignes / à
calcifications et densités graisseuses aspect pathognomonique, ne nécessitant pas de
malignité TEP-scan ou de conformation histologique
atténuée - Tumeur carcinoïde
Abcès du poumon - Contexte aigu fébrile
à pyogène - Excavation rapide avec concomitance d’une vomique
Origine infectieuse
Infection à
= Actinomyces, Nocardia… :
bactérie
- Evolution lente
filamenteuse de - Parfois difficile à différencier d’un cancer au TDM et PET-scan
croissance lente
- Foyers tuberculeux : calcifications concentriques (en « coquille d’œuf »)
Tuberculome - Quiescent, cicatriciel ou possiblement actif : recherche de BAAR en l’absence de
tuberculose antérieurement connue et traitée
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
Origine infectieuse
Aspergillome - Aspect « en grelot » : diagnostic au TDM
- Confirmé par la sérologie aspergillaire (arcs de précipitation spécifique)
- Contenu liquidien ± décollement du kyste (aspect de « membrane flottante » surmontée
Kyste hydatique d’un croissant gazeux)
Etiologie
# Option à considérer en cas de risque élevé, notamment en lien avec les caractéristiques morphologiques (spiculations,
lobes supérieurs)
* Puis pas de suivi si pas d’évolution. En cas d’évolution, un suivi rapproché est nécessaire. Le temps de doublement
volumique peut être calculé.
¥ Un temps de doublement court (<400 jours) est un argument pour déclencher les investigations complémentaires.
Un temps de doublement > 600j semble réduire de manière drastique le risque de cancer
° En cas de nodule multiple, considérer le plus volumineux
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
3 étages
- Moyen = entre l’aorte et la carène
(de haut en bas)
- Inférieur = en dessous de la carène
9 loges
- Antérieur = en avant de l’axe trachéal, des vaisseaux et du péricarde
3 compartiments
- Moyen = au niveau de l’axe trachéo-bronchique
(d’avant en arrière)
- Postérieur = en arrière de l’axe trachéo-bronchique
- Médiastinale : - Limite externe nette, convexe vers le poumon, raccordement en pente douce au médiastin
RP - Limite interne non visible (non discernable des éléments du médiastin), de tonalité hydrique
Peut déformer ou déplacer une ligne médiastinale : valeur localisatrice majeure (signe de la silhouette)
Diagnostic
- Analysée sur les fenêtres permettant la détermination des densités tissulaires, graisseuses ou liquidiennes
(fenêtre médiastinale)
TDM
- Injection de produit de contraste : identification des structures vasculaires, recherche d’une anomalie
(anévrisme), de leur perméabilité (thrombose)
- Opacité intraparenchymateuse bordant le médiastin
DD
- Opacité pariétale : rattachée à la paroi par un angle obtus
= Tumeur généralement bénigne, développée à partir d’un lobe thyroïdien,
plongeant au travers du défilé cervico-thoracique
Supérieur Goitre plongeant - Refoulement de la trachée, voire compression trachéale
- TDM : lésion en continuité avec la thyroïde, souvent calcifié
- Tumeurs épithéliales = thymome, carcinome thymique (majorité) :
parfois associé à une myasthénie (production d’Ac anti-Rac)
Tumeurs - Lymphomes thymiques = lymphome de Hodgkin, lymphome B à grande
thymiques cellule, lymphome T lymphoblastique : adulte jeune, prédominance
féminine
- Kystes et tumeurs bénignes thymiques
= Tumeur germinale bénigne (60-70% des tumeurs des cellules germinales
Médiastin antérieur
Tératome
médiastinales)
Moyen
Sémino- = Tumeur maligne, chez l’homme jeune : souvent
mateuse volumineuse ± nécrose centrale
TGNS : Carcinome embryonnaire, tumeur vitelline,
Non
Tumeur choriocarcinome
sémino-
germinale - Evolution rapide
mateuse
- Marqueur : AFP (tumeur vitelline), β-hCG (choriocarcinome)
Etiologie
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 11/03/21
postérieur
Médiastin
- Souvent située dans la gouttière costo-vertébrale
Etiologie
pleuropéricardiques
= Aspect TDM typique d’une lésion bénigne (topographie et morphologie) : goitre plongeant, kyste
Cas simple bronchogénique et pleuro-péricardique, tumeur thymique encapsulée, tumeur neurogène de l’adulte
Preuve histologique non nécessaire
= Aspect TDM potentiellement malin : lésion thymique mal limitée, tératome, tumeur germinale, ADP,
Cas moins
tumeur neurogène de l’enfant, ou toute tumeur mal limitée
simple
Preuve histologique nécessaire : ponction transpariétale ou médiastinoscopie
= Urgence vitale : compression médiastinale aiguë par une masse volumineuse, chez un homme jeune
suspect de tumeur germinale non séminomateuse
Cas difficile
- Diagnostic possible seulement sur une élévation franche de l’AFP ou des β-hCG
- Si négatif : ponction transpariétale ou médiastinoscopie si négatif
Piège - Elargissement physiologique du médiastin par le thymus chez le nourrisson
Enfant
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Révision 18/06/21
Insuffisance respiratoire = incapacité de l’appareil respiratoire à assurer les échanges gazeux (renouveler l’O2 et éliminer le
CO2) définition = PaO2 < 70 mmHg (ou 9,3 kPa) en air ambiant / au repos / à état stable (quelle que soit la PaCO2)/
mesurée à 2 reprises, à au moins 2 semaines d’intervalle
- Insuffisance respiratoire chronique grave ( ALD 14) : PaO2 < 60 mmHg
- En France : 300 000 patients pris en charge au titre d’insuffisance respiratoire chronique grave
= Présences d’unités pulmonaires perfusées normalement mais mal ventilées
- Causée par une pathologie des voies aériennes distales : BPCO, asthme
- Manifestations : hypoxémie et hypocapnie, puis hypercapnie à un stade
Effet shunt
avancé
Inadéquation L’oxygénothérapie corrige généralement l’hypoxémie (sauf si le
ventilation/ renouvellement de l’air alvéolaire est sévèrement compromis)
perfusion - Shunt anatomique = communication anatomique vasculaire droite-gauche :
foramen ovale perméable, malformation artérioveineuse pulmonaire
Shunt vrai - Shunt fonctionnel (unités perfusées non ventilées) : atélectasie lobaire ou
pulmonaire, OAP, pneumonie, SDRA
L’oxygénothérapie parvient mal ou ne parvient pas à corriger l’hypoxémie
Physiopathologie
Atteinte de
l’échangeur Trouble - TLCO/VA : - Pneumopathie interstitielle
ventilatoire - TLCO/VA normal : - Syndrome obésité-hypoventilation
restrictif - Atteinte anatomique de la paroi thoracique
- Bronchectasies
Trouble - Mucoviscidose
ventilatoire mixte - Séquelles de tuberculose
- Silicose, autres pneumoconioses
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Révision 18/06/21
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Révision 18/06/21
durée - Débit nécessaire pour obtenir une PaO2 > 60 mmHg ou une SaO2 > 90%
- Concentrateur (ou extracteur) : concentration de l’O2 de l’air ambiant à >
90%
O2 gazeux
± Compresseur permettant de remplir des bouteilles d’O2
- Bouteille d’O2 comprimé en complément
- Réservoir : 30-40L, à -183° régulièrement rempli par le prestataire,
Source
O2 liquide permettant de stocker de grandes quantités (1L de liquide = 680L de gaz)
- Réservoir portable de 0,4-0,9 L pour la déambulation
- Efficacité équivalente : choix selon la mobilité, le débit d’O2, le bruit, la facilité d’emploi…
- Mise en place par un prestataire : association, société commerciale ou pharmacie
d’officine
= Substitution des muscles respiratoires : correction de l’hypoventilation alvéolaire
- IRC restrictive : dès que les premiers signes d’hypoventilation alvéolaire diurne
Indication et/ou nocturne apparaissent.
Ventilation - IRC obstructive (BPCO…) : indication hors épisode aigu débattue
à domicile
- Ventilation non invasive (VNI) avec masque nasal ou naso-buccal
Modalité - Utilisé initialement la nuit, parfois de façon prolongée la journée
- Instauration en milieu hospitalier, associée généralement à une OLD
Chirurgical - Transplantation pulmonaire : proposée à un faible nombre de patients (200/an en France)
Processus irréversible et lentement évolutif dans la majorité des cas
Décompensation insuffisance respiratoire aiguë : principal risque évolutif, progressive de la fréquence des
épisodes
Evolution
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 24/3/2022
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ÉPIDÉMIOLOGIE
- BPCO = problème de santé publique majeur
Fréquence - En France : 5-10% de la population des > 45 ans soit 2,5-3,5 million sujets, dont 1 million est symptomatique
- Monde : en augmentation, la 3e ou 4e cause de mortalité d’ici 2030
- Tabac = principal FdR (> 80%) des BPCO
- Exposition professionnelle à des aérocontaminants : ≥ 15% des BPCO
- Pollution domestique (biomasse = fumées de combustion pour le chauffage ou la cuisine
Environnementaux dans des locaux mal ventilés) : ++ dans les pays émergents
FdR - Pollution atmosphérique particulaire : rôle dans le déclenchement d’exacerbations
- Facteurs influençant la croissance pulmonaire in utero ou dans l’enfance (infections
respiratoires) : FdR potentiels.
Déficit en alpha-1 antitrypsine (AT1) = seul FdR génétique identifié de BPCO.
Génétiques
emphysème panlobulaire fréquent, précoce et grave si tabagisme actif associé
HISTOIRE NATURELLE & PRONOSTIC
Trajectoires - Déclin accéléré de la fonction respiratoire (VEMS): seul l’arrêt de l’exposition aux FdR (tabac) peut retarder
de fonction - Croissance pulmonaire insuffisante
respiratoire
- VEMS post BD ++++
Facteur
- Autres : intensité de la dyspnée, dénutrition, comorbidités, exacerbations, capacité à l'exercice
pronostique
- Index BODE : Body mass index (IMC), Obstruction (VEMS), Dyspnea (mMRC), Exercice (test de marche 6mn)
- Déclin accéléré de la fonction respiratoire ++
- Exacerbations : ± mettre en jeu le pronostic vital et majorant le déclin de la fonction respiratoire
- Handicap respiratoire : ↓ des activités quotidiennes et altération de la qualité de vie
Evolution
- Risque d’évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique (IRC) ± d’hypertension pulmonaire
- Comorbidités cardio-vasculaires (cardiopathies ischémiques et rythmiques, IC gauche) ++ : 1ère cause de
mortalité dans la BPCO
DIAGNOSTIC & ÉVALUATION (SÉVÉRITÉ & COMORBIDITÉ)
- Diagnostic :
. Evoqué sur la présentation clinique (FdR, symptômes et signes physiques)
. Confirmé par la spirométrie avec test de réversibilité
- Evaluation de la sévérité et du pronostic : appréciés sur les EFR, les symptômes et les comorbidités.
- A l’effort initialement
Dyspnée - A rechercher chez tout fumeur : fréquemment sous-estimée par le patient
Signes - Evaluée par d’échelles (mMRC)
fonctionnels
Toux ±
expectoration
Au début Absent ou râles bronchiques (ronchi).
Après l’apparition temps expiratoire ± expiration à lèvres pincées
du TVO murmure vésiculaire (distension)
- Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires
Signes . inspiratoires (sterno-cléido-mastoïdiens)
physiques Phase tardive
. expiratoires (expiration abdominale active)
ou lors des EA
- Signe de Hoover = distension sévère
- Cyanose = hypoxie
- Signes d’hypercapnie
Phase terminale
- Signes d’hypertension pulmonaire, de dysfonction cardiaque droite
Intérêts : Diagnostic de certitude et différentiel (asthme). Sévérité. Pronostic. Choix thérapeutique.
Spirométrie (et - Diagnostic : TVO persistant = VEMS/CVF < 70% post-BD
courbe débit - Sévérité : en fonction de la VEMS post BD (cf. classification GOLD)
volume)
Mesurer les volumes pulmonaires non mobilisables, notamment le volume résiduel (VR)
EFR +++ Pléthysmographie et la capacité pulmonaire totale (CPT).
Distension pulmonaire : VR avec un VR/CPT élevé.
Test pharmaco- - Aux bronchodilatateurs d’action rapide (BDCA) : mesures avant et 10 min après BDCA
dynamique = test VEMS pré BD et VEMS post BD
de la réversibilité - Aux corticoïdes (prednisone = 0,5 mg/kg/j, voie systémique, pdt 15j) : en cas de doute
du TVO clinique persistant sur l’asthme (absence de réversibilité complète)
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 24/3/2022
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Fonctionnelle
Obstruction TVO Grade Obstruction bronchique VEMS post BD
bronchique 1 Légère ≥ 80%
(VEMS VEMS/CVF 2 Modérée 50-79%
post BD) < 70% 3 Sévère 30-49%
4 Très sévère < 30%
0 Je suis essoufflé uniquement pour un effort important
1 Je suis essoufflé quand je me dépêche à plat / monte une pente légère
Echelle Je marche moins vite que les gens de monte âge à plat / je dois
2
Dyspnée mMRC : m’arrêter quand je marche à mon pas à plat
5 stades
Sévérité 3 Je m’arrête pour respirer après 90 mètres ou après qq min à plat
Je suis trop essoufflé pour quitter la maison / je suis essoufflé rien qu’à
4
Clinique
m’habiller
Mauvais pronostic si :
Exacerbation
- La fréquence ≥ 2/an = exacerbations fréquentes phénotype exacerbateur fréquent
(EA BPCO)
- La gravité des exacerbations : ≥ 1 exacerbation/an nécessitant une hospitalisation
Classification GOLD de la sévérité clinique de la BPCO : 4 groupes
Exacerbations
≤ 1/ an et 0 hospitalisation ≥ 2/ an ou ≥ 1 hospitalisation
= risque faible = risque élevé
Légère : mMRC stade 0 /1 A C
Dyspnée
Marquée : mMRC ≥ 2 B D
TRAITEMENT DE BPCO
1. Améliorer : 2. Réduire les risques futurs :
- la dyspnée - Déclin de la fonction respiratoire
Objectives - la capacité d’exercice - Evolution vers le handicap et l'IRC
- la qualité de vie - EA et leur gravité (hospitalisations, réanimation)
- Mortalité
- TTT pharmacologique +++ : Bronchodilatateur (BD), CTC
- Sevrage du tabac total et définitif = seule mesure qui modifie l’histoire naturelle de la maladie (interrompre
la progression de l’obstruction bronchique et de retarder l’apparition de l’insuffisance respiratoire)
Les moyens - Vaccination anti-grippe annuelle et anti pneumococcique
- Réhabilitation respiratoire
- Oxygénothérapie de long durée (OLD) et ventilation assistée non invasive (VNI) au long cours
- Chirurgie et endoscopie interventionnelle
- Indication : en fonction principalement des symptômes (dyspnée mMRC ≥ 2) et de la survenue
d’exacerbation (≥ 2 EA/an ou 1 avec hospitalisation), quelle que soit la fonction respiratoire (VEMS) !!
- Rôle de la spirométrie : confirmation du diagnostic et suivi. Si discordance entre l’évolution des symptômes
et celle de la fonction respiratoire → rechercher un diagnostic différentiel et/ou des facteurs extra-
respiratoires (e.g. insuffisance cardiaque).
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Broncho-dilatateurs (BD)
. Efficacité (fonctionnelle et clinique) globalement équivalente
. Efficacité dans la prévention des EA : anticholinergiques BDLA > β2-agoniste BDLA
. Effet bronchodilatateur additif combinaisons fixes
- Deux formes :
. Courte durée d’action (BDCA : β2-agoniste seuls ou associé à anticholinergique) : à la demande (dyspnée)
. Longue durée d’action (BDLA : anticholinergiques seul, β2-agoniste seul, combinaison) 1 ou 2 prises /j
en systématique, moins contraignant, ± meilleure observance, efficaces sur dyspnée, capacité
d’exercice, EA et qualité de vie.
- Seule voie inhalée est recommandée éducation thérapeutique de l’utilisation des dispositifs d’inhalation
et la vérification régulière de sa maîtrise
Corticothérapie systémique (courte durée) :
- A domicile : qu’en seconde intention, en l’absence d’amélioration après 48h de traitement
CTC
- Chez les malades hospitalisés : elle accélère l’amélioration du VEMS, et raccourcit la durée d’hospitalisation.
Prescrite au cas par cas ≤ 0,5 mg/kg/j, (40 mg/j max) pendant une durée courte (5 jours), sans décroissance
Mucomodificateurs / Anti-leucotriènes / Antitussifs aucun intérêt dans la BPCO.
Précautions :
- β bloquants : la BPCO n’est plus une contre-indication (choisir un cardio-sélectif).
- Médicaments susceptibles de provoquer une dépression respiratoire (BZD, neuroleptiques sédatifs, opiacés) :
contre-indiqués en cas d’IRC mais peuvent être utilisés avec prudence (surveillance gazométrique).
= Approche globale et multidisciplinaire :
. Aide à l’arrêt du tabac
. Optimisation du ttt pharmacologique
. Education thérapeutique
. Kinésithérapie de drainage bronchique
. Réentraînement à l’exercice
. PEC psychosociale
Réhabilitation . PEC nutritionnelle.
respiratoire - Efficacité démontrée sur :
. La dyspnée
. La capacité d’exercice
. La qualité de vie
. La consommation de soins.
- Efficacité à long terme (jusqu’à 2 ans) : poursuite des activités physiques
- Indication : handicap (dyspnée) malgré le ttt pharmacologique., quel que soit le stade
- Modes d’organisation multiples : à domicile, en ambulatoire ou dans des centres spécialisés
- OLD (Oxygénothérapie de long durée) : BPCO au stade d’IRC (↓mortalité)
OLD et VNI
- VNI au long cours : SAOS associé, IRC hypercapnique grave
- Transplantation pulmonaire (cf. item 204)
Chirurgie et - Réduction de volume pulmonaire (chirurgicale/endoscopique, centres très spécialisés) : distension
Endoscopie dyspnée
interventionnelle - Chirurgie des bulles : bulles « géantes », compliquées (infections, hémorragie, PNO) ou compressives
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EXACERBATION BPCO
Exacerbation = événement aigu caractérisé par une aggravation des symptômes respiratoires (↑dyspnée, ↑ toux, ↑
Définition
expectoration : volume, purulence) > 24H, conduisant à une modification thérapeutique (↑ BD, CTC systémique, ATB)
Exacerbation sévère = EA nécessitant une hospitalisation. Pronostic vital engagé si hypoxémie profonde et/ou acidose
respiratoire décompensée assistance respiratoire ++ (oxygénothérapie, ventilation assistée)
environnementale
Idiopathique souvent
- OAP (IC gauche induite par IDM, trouble du rythme) : RTx, ECG, BNP, Troponine
- Pneumonie aiguë infectieuse : Rx : syndrome alvéolaire unique ou multiple. Traitement de PAC ±
BD
Diagnostic - EP : diagnostic difficile angioscanner thoracique +++
différentiel - Pneumothorax
- Prise de traitement contre-indiqué / mal encadré : sédatifs, opiacés, oxygène à haut débit …
- Traumatisme thoracique (fracture de côte…) ou fracture-tassement vertébral
- Chirurgie abdominale sus-mésocolique / thoracique
- Exacerbation légère / modérée (majorité, PEC ambulatoire) : aucune exploration paraclinique
- Exacerbation sévère (= signe de gravité → hospitalisation):
Objectif Systématique Orientation clinique/ signe de gravité
- Evaluer la gravité de GDS artériel - TDM ± injecté
l’EA (acidose respi) RTx (F+P) - ETT, troponine, BNP
Examens
- Diagnostic différentiel ECG - ECBC si :
complémentaires
/ pathologie associée NFS, CRP . Echec d’ATB
- Surveiller l’évolution Iono créat . Atcd de colonisation/infection à Pseudomonas
immédiate . Obstruction bronchique sévère hospitalisé
. Hospitalisation en USI/réa
. Immunodépression
Principe Traitement codifié et précoce mortalité
Traitement d'EA BPCO
= Traitement essentiel, à posologie élevée, par voie inhalée exclusivement, vecteur = air et non O2
(risque de hypercapnie)
Broncho-
- BDCA β2-agoniste en 1ère intention ± BDCA anticholinergique
dilatateur
- A domicile : aérosols doseurs pressurisés ± chambre d'inhalation
- A l'hôpital : nébulisation (terbutaline 5 mg x 4-6/j ± ipratropium 0,5 mg x 3-4/j)
- Expectoration franchement purulente
ATB Indications - BPCO très sévère : dyspnée de repos ou VEMS < 30% hors exacerbation
- Signes de gravité clinique
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R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 24/3/2022
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Révision 17/06/21
- Anatomie : atteinte de l’interstitium pulmonaire (tissu conjonctif de soutien des axes broncho-vasculaires, cloisons
(septa) inter et intra lobulaires) ± atteinte de l’espace alvéolaire dans certains cas
Rappel : lobule pulmonaire = unité respiratoire terminale à forme polyédrique de 1-2,5cm de diamètre, à sommet hilaire et à base
pleurale, séparée des lobules voisins par des septa inter lobulaire. Chaque lobule est centré sur une bronchiole terminale accompagné
d’une artère centro-lobulaire. En périphérie du lobule (dans les septas) cheminent le retour veineux et lymphatique
- Anatomo-pathologie : infiltrat interstitiel cellulaire et/ou fibreux (fibrose irréversible)
En fonction du tableau clinique : PID aiguë vs PID subaiguë ou chronique (PID-SC)
PID aiguës (< 3 sem) PID - SC
1. Infectieuse : pneumonies Cause connue (35%) Cause inconnue (65%)
aiguës communautaires
Démarche diagnostic et PEC
PID AIGUË
- Contexte : - ATCD personnels (cancer, hémopathie maligne, facteurs de risque cardio-vasculaires)
- Immunodépression = ID (statut VIH, exposition à des drogues immunosuppressives)
- Exposition à des agents susceptibles d’entraîner un œdème lésionnel (mdct, particule, gaz toxique, drogue)
- Toujours penser à l’OAP (fréquence +++)
- LBA : si réalisable + cause cardiaque éliminée :
. Très performant pour le diagnostic des infections
. Orientation diagnostique dans les autres cas
4 étiologies OAP Pneumonie infectieuse SDRA Acutisation de PID-SC
Démarche diagnostique
Fièvre - + ± ±
IDM PAC (S. pneumoniae) Agression Les plus fréquents :
Agent Valvulopathie mitrale Tuberculose - Exogène - Médicaments
causal / Surcharge Pneumopathies virales (VZV, grippe, CMV) - Endogène - Acutisation de FPI
mécanisme Pneumonies chez ID (pneumocystose)
Pneumopathie à germes atypiques
Terrain/ HTA, Coronaropathie Contage (tuberculose, grippe) Exposition Cf PID-SC
anamnèse/ Valvulopathie Immunodépression (VIH, greffe, cancer)
clinique Expectoration mousseuse
ECG Hémoc, antigénuries GDS Cf PID-SC
Eléments
BNP Écouvillon nasopharyngé (grippe) Hémoc
du
ETT Expectoration (BK) ECG, BNP,
diagnostic
Test aux diurétiques LBA (si immunodéprimé) ETT
Cardiomégalie Nodules, infiltrats, excavation (TB pulm) Cf PID-SC
Radiologie
Flou péri-hilaire Micronodules à contours nets (miliaire TB)
- Transfert en réanimation si détresse respiratoire
TTT sans retard !
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Révision 17/06/21
- Tabagisme : certaines PID s’observent presque exclusivement chez les fumeurs (histiocytose ++)
- Toxicomanie : Les drogues/produits de coupe peuvent induire des PID aiguës / PID-SC (qu’elle que soit la voie
d’utilisation)
- Médicaments (www.pneumotox.com) même si la prise est ancienne
- Expositions environnementale professionnelles et domestiques :
. Pneumoconioses : amiante, silice
. PHS : antigènes organiques d’origine animale (ex. éleveurs d’oiseaux), bactérienne (ex. actinomycètes du foin humide
dans le poumon de fermier), fungique (moisissures domestiques)
- Signes fonctionnel évocateurs de connectivite : arthralgies, myalgies, syndrome sec, syndrome de Raynaud
Signes généraux : non spécifiques et observés dans de nombreuses PID
C
Signes de connectivites : déformation articulaire, sclérodactylie, télangiectasie, faiblesse musculaire, mains de mécanicien
1) Trouble ventilatoire restrictif (TVR) pur : NB : Le TVR et
Capacité pulmonaire totale (CPT < 80%) l’hypoxémie
Homogène des volumes (capacité vitale) et des débits (VEMS) avec un rapport VEMS/CV normal (> 70%) n’ont aucune
EFR
Signe associé
symptomatiques)
Topographie Lobaire supérieur/moyen Sarcoïdose, Histiocytose, silicose…
des lésions Lobaire inférieur FPI, Asbestose, PID des connectivites
Regroupements Patterns : lésions prédominantes, leur topographie et lésions associées
syndromiques = profils Pierre d’angle de l’orientation étiologique.
radiologiques
- Syndrome inflammatoire biologique (NFS, CRP)
- Hyperéosinophilie, lymphopénie (NFS)
Bilan de PID
- Formule cytologique orientation étiologique (N = 80-90% macrophages, 15-20% lymphocytes, 5% PNN, <2% PNEo)
- Diagnostic certain : cellule maligne, agent infectieux pathogène, sidérophage (indice Golde >100 : hémorragie alvéolaire)
<10%
Biopsies d’éperons de division bronchique, Diagnostic des processus lymphophiles diffus atteignant la muqueuse
Histo
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 17/06/21
- PINS idiopathique : âge plus jeune (< 50 ans) et meilleur pronostic que la FPI
- PINS secondaires : connectivites +++ (atteintes respiratoires les plus fréquentes) ou médicamenteuse
- Inhalation répétée d’antigènes organiques domestique (oiseaux de compagnie, moisissures) ou
professionnel (agriculture : moisissures ou actinomycètes dans le foin moisi, ou à des déjections
Contexte
d’oiseaux)
Pneumopathie d'hypersensibilité
3 formes - Aiguë : syndrome pseudogrippal fébrile quelques heures après l’exposition antigénique délétère ;
l’évolution peut être spontanément favorable après éviction
cliniques
- Subaiguë ou chronique : évolution en plusieurs semaines ou mois avec toux, dyspnée d’effort et râles
principales crépitants ± râles piaulants (squeaks)
- Formes aiguës et subaiguës :
. RTx : opacités infiltrantes diffuses bilatérales
Imagerie
. Scanner : plages de verre dépoli et/ou des nodules flous, peu denses
- Formes chroniques : ± aspect de fibrose comparable à celui d’une FPI
LBA Alvéolite lymphocytaire typiquement
Précipitines IgG spécifiquement dirigées contre l’antigène suspecté. Sa détection confirme l’exposition, mais ne
sériques permet pas à elle seule d’affirmer la maladie. L’absence des précipitines n’exclut pas le diagnostic.
Synthèse = Contexte clinique, scanographique, fonctionnel (EFR) et environnemental évocateur ± sérologie positive
diagnostique Biopsie pulmonaire chirurgicale : exceptionnel
CODEX.:, S-ECN.COM
Révision 17/06/21
- Circonstances de découverte : RTx réalisée pour une autre raison/ surveillance systématique d’un sujet exposé
Pneumoconiose
- TDM Tx : profil # FPI, plaques pleurales ± calcifiées (inconstant, élément diagnostique important)
- La présence de particules d’amiante dans le LBA ou le tissu pulmonaire (biopsie), sous forme de corps ferrugineux
ou de corps asbestosiques, permet d’affirmer l’exposition mais pas la maladie
- Diagnostic : contexte clinique, scanographique, fonctionnel et environnemental évocateur
- Aggravation progressive de la fibrose et évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique.
- secondaire à l’inhalation de silice libre cristalline, avec une phase de latence très longue.
- Métiers : mineurs de charbon (rare en France avec la fermeture des mines), tailleurs de pierre /ardoise, employés au
Silicose
décapage au jet de sable, ouvriers des fonderies et du bâtiment, prothésistes dentaires ayant travaillé en milieu non
protégé (cas actuels en France)
- Imagerie : opacités micronodulaires diffuses prédominant dans les lobes supérieurs, pouvant confluer jusqu’à
donner des masses pseudo-tumorales caractéristiques + calcifications ganglionnaire médiastinales en coquille d’œuf
- ATCD tumeur primitive connue : les plus fréquemment cancers bronchique, mammaire, gastrique
plus rarement pancréatique ou prostatique
Prolifération tumorale
CODEX.:, S-ECN.COM
R2C : Rang A en noir - Rang B en bleu - Rang C en brun Révision 30/6/2022
Sarcoïdose : maladie systémique, de cause inconnue, due à l’infiltration des organes atteints par des granulomes
immunitaires épithélioïdes et giganto-cellulaires sans nécrose caséeuse (on parle de granulomatose)
- Atteinte principalement médiastino-pulmonaire : 90% des cas, dont atteinte isolée dans 50% des cas
- Répartition géographique ubiquitaire, maladie rare = prévalence variable selon les régions/ethnies , prévalence en France =
30/100 000 habitants
- 3 fois plus fréquent (chronique et plus sévère) chez les sujets afro-américains/caribéens et Europe du Nord, moins fréquent
dans l’est asiatique et
- Débute entre 25 et 45 ans dans 2/3 des cas, un peu plus fréquent chez la femme (sexe ratio F/M entre 1 et 1.5) , forme
familiale dans 10% des cas
Granulome = processus dynamique, conséquence d’une réaction immunitaire cellulaire spécifique dirigée contre un Ag
inconnu (environnemental ou infectieux), d’élimination lente, chez des sujets prédisposés
- Profil immunitaire Th1 avec mise en jeu de LT et de cellules présentatrices d’Ag (monocytes et macrophages, se
différenciant en cellules épithélioïde et cellules géantes), par production exagérée d’interféron γ, TNFα et IL2
- Association avec pesticide, insecticide, moisissures
Granulome épithélioïde et giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse (≠ tuberculose) = granulome
tuberculoïde :
Physiopathologie
- Follicule central : cellules épithélioïdes (macrophages activés) et cellules géantes (de Langhans)
- Lymphocytes T regroupés en couronne autour du follicule
Histologie - Evolution : résolution sans séquelle, persistance sans altération de l’architecture, ou moins souvent
lésions de fibroses périphériques (valeur pronostique)
- Distribution caractéristique au sein des organes : distribution lymphatique dans le poumon (tissu
conjonctif péri-broncho-vasculaire, scissural, sous-pleural et péri-lobulaire) et au niveau de la muqueuse
bronchique
- Prédisposition génétique : prépondérance ethnique, formes familiales, association entre certaines
formes cliniques et des haplotypes HLA
- Influence environnementale : variations saisonnières (syndrome de Löfgren surtout), cas épidémiques,
Cause
association avec certains facteurs environnementaux
- Environnement (Trigger antigénique) : mycobactéries commensales, bactéries propioniques et
Herperviridae
- ADP hilaire : bilatérale, symétrique, homogène, non compressive (95% des cas)
ADP - ADP médiastinale : latéro-trachéale droite dans > 70% des cas
intrathoracique - Plus rarement asymétriques ou compressives éliminer un diagnostic alternatif
- Calcifications dans les formes très prolongées
CODEX.:, S-ECN.COM
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RP
Manifestations respiratoires
Non indispensable si stade 1 typique sur la RP ; intérêt dans les autres cas et si présentation
atypique / suspicion de complication
Aide pour différenciation lésions inflammatoires actives réversibles des lésions fibreuses
irréversibles
TDM haute - Atteinte parenchymateuse : micronodules, confluents, bilatéraux, prédominant dans les moitiés
résolution supérieures, distribution lymphatique (le long des axes péri-broncho-vasculaires (épaissis) et des
zones sous pleurales et scissures), prédominant en péri-lobulaire ± réticulations septales
- Détection précoce des signes débutant de fibrose : bronchectasie par traction, distorsion des
scissures et des axes broncho-vasculaires, rayon de miel apical-postérieur
- Détection précoce de la greffe aspergillaire (image en grelot déclive avec la position du patient)
- Généralement normale ou peu altéré dans les stades 1 ou atteintes parenchymateuses minimes
- Syndrome restrictif (CPT < 80%) ou mixte, plus rarement syndrome obstructif isolé
EFR
- Diminution précoce de la diffusion alvéolo-capillaire (DLCO)
- GDS longtemps normaux, possible désaturation à l’effort au test de marche de 6 minutes (TM6)
CODEX.:, S-ECN.COM
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= Essentielle, non systématique en cas de prélèvement histologique d’un site plus accessible ou si
syndrome de Lofgren
- Normale dans la majorité des cas
Macroscopie - Muqueuse « en fond d’œil », granulations blanchâtres des bronches proximales
(rare)
= Orientation diagnostique : réalisé en 1ère intention
- Alvéolite lymphocytaire modérée (20-50%) à LT CD4+
Endoscopie LBA
- Ratio CD4/CD8 (> 3,5) : inconstant
bronchique
- Recherche d’agents pathogènes (pour diagnostics différentiels)
1ère - Biopsie bronchique proximale étagée : sensibilité de 50-60% ( en cas
intention d’atteinte macroscopique)
Prélèvement - Ponction échoguidée à l’aiguille des ADP médiastinales en cas d’ADP
histologique 2n accessible : se discute en 1ere intention si stade 1
intention - Biopsie pulmonaire transbronchique : plus sensible, risque
hémorragique ou de pneumothorax
3e intention
Médiastino- = En présence d’une ADP médiastinale, si échec des techniques endoscopiques, sous AG (très
scopie rarement utilisé car supplée par la ponction échoguidée à l’aguille)
- Diagnostic histopathologique dans ≈ 100% des cas
Indications restreintes :
- Recherche d’un site superficiel occulte à biopsier
PET-scan - Confirmation d’une atteinte cardiaque active (protocole dédié TEP-cœur)
- Recherche du mécanisme d’une asthénie profonde inexpliquée
- Evaluation de l’activité de la maladie dans les stades IV radiographiques
Très polymorphe, apport diagnostique important si associé à l’atteinte médiastino-pulmonaire
- Atteintes les plus fréquentes : cutanée, oculaire, ganglionnaire périphérique et hépatique
- Asthénie importante : parfois au 1er plan (même dans les formes limitées)
Signes
- Fièvre : rare en dehors du syndrome de Löfgren, d’Heerfordt ou d’une atteinte hépatique ou rénale
généraux
- Amaigrissement : possible dans un syndrome de Löfgren ou dans les formes multi-viscérales
= Sarcoïdose aiguë : révélatrice dans 5 à 10% des cas, touchant principalement la femme caucasienne
- Erythème noueux + anergie tuberculinique (négativation de l’IDR à la tuberculine) + ADP hilaires et
Syndrome médiastinales bilatérales + arthralgie/arthrite des chevilles + fièvre
de Löfgren - Preuve histologique non nécessaire en cas de présentation typique
Résolution spontanée dans plus de 90% 95% des cas en 12 à 24 mois sous traitement
Manifestations extra-respiratoires
symptomatique
= Dermohypodermite septale aiguë inflammatoire prédominant sur les faces d’extension
des membres, notamment des jambes (en regard des crêtes tibiales près des genoux)
- Inaugural dans 20% des cas de sarcoïdose
- 2e cause la plus fréquente d’érythème noueux après les infections à streptocoques
Erythème - Nouures érythémateuses sous-cutanées : fermes, non fluctuantes, en relief, avec une
noueux surface érythémateuse ou de couleur normale. Douloureuses à la palpation, chaudes,
adhérentes aux plans superficiel et profond, d’apparition aigue, siégeant le plus souvent
de façon bilatérale, symétrique ou non.
Atteinte - Régression spontanée en 2 à3 semaines en passant par les stades de la biligénie.
cutanée - Lésion aspécifique : biopsie inutile (panniculite septale), ne montrant pas de granulome
(15-25%) Préférentiellement au visage (50%), d’aspects multiples et d’évolution chronique
Caractéristiques :
- Violacé ou brunâtre, ferme, non œdémateux, non inflammatoire, brunissant avec le temps
- Indolore et non prurigineux
Lésions
- Grains lupoïdes jaunâtres à la vitropression (infiltrats granulomateux)
cutanées
- Sarcoïde à petit nodule : papule de 3 à 5 mm, évoluant par poussée, souvent
spécifiques
symétriques, préférentiellement cervico-faciales et tronculaires
- Sarcoïde à gros nodule et en plaques : nodules dermiques de 5 à 10 mm infiltrant la
peau, pouvant persister plusieurs années, en plaques (aux membres ++), séquelle
cicatricielle
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- Lupus pernio : plaque violacée infiltrée du nez et des joues (en aile de papillon) ou
parfois des oreilles, mains et doigts
Forme grave de sarcoïdose cutanée, souvent associée à une atteinte pulmonaire et ORL
- Autres :
Atteinte
Lésions . Sarcoïde sur cicatrice ou tatouage
cutanée
cutanées . Forme angiolupoïde
(15-25%)
spécifiques . Nodule sous-cutané
. Alopécie
Consultation dermatologique ± biopsie cutanée : nodules de cellules épithélioïdes
arrondis, bien circonscrits, entourés d’une étroite couronne lymphocytaire, sans nécrose
caséeuse
Tous les segments de l’œil peuvent être atteints : uvéite (antérieure, postérieure et/ou moyenne),
atteinte lacrymale, conjonctivite, kératite, syndrome sec (+/- kératite ponctuée superficielle), névrite
optique, nodule conjonctivale (à biopsier) …
- Forme aiguë : évoquée devant un œil rouge et/ou douloureux avec BAV examen à la
Uvéite lampe à fente
antérieure - Forme chronique = iridocyclite chronique, typiquement chronique, bilatérale et
Atteinte (+fréquent) granulomateuse (précipités rétro-cornéens épais et nodules)
oculaire Peut menacer l’AV par synéchies irido-cristallinienne, cataracte ou glaucome
(15-30%) A rechercher systématiquement
Uvéite - Menace le pronostic visuel : risque d’œdème maculaire cystoïde
postérieure - Souvent associée à une atteinte neurologique centrale
Manifestations extra-respiratoires
- ADP périphérique : ferme, indolore, non inflammatoire, de taille modérée, par ordre de fréquence
aires cervicales > sus-claviculaires > axillaires > épitrochléenne et inguinale biopsie ganglionnaire
ADP extra-
ADP épitrochléenne = valeur sémiologique forte (causes : infections de la main, sarcoïdose, syphilis,
thoracique
lymphome)
(15%)
- ADP profonde plus rarement : abdominale
- Peuvent être localisées par PET-TDM ++
Atteinte hépato- - Atteinte histologique (granulomes hépatiques) sans symptômes : 60 à 80% des cas
splénique - Hépatomégalie, splénomégalie, cholestase anictérique dans 20% des cas
(15%) - Rare : hypertension portale et IHC, compression de la voie biliaire principale par une ADP
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= Consultation tous les 3 à 6 mois jusqu’à guérison : examen clinique, RP, EFR, ECA (si initialement
élevée), NFS, fonction rénale, calcémie, bilan hépatique et ECG ± bilan orienté
Suivi
- Rechute le plus souvent dans les 2 à 6 mois après arrêt de traitement
- Guérison = rémission stable en dehors de tout traitement pendant 3 ans (rechute exceptionnelle)
Evolution favorable dans 80% des cas, séquelles dans 10 à 20% des cas ou décès dans 1 à 5% des
cas
- Atteinte pulmonaire évoluant vers des lésions fibrosantes : insuffisance respiratoire chronique,
Risques
hypertension pulmonaire (HTP du groupe 5), insuffisance cardiaque droite
évolutifs
- Si lésions cavitaires = risque de colonisation : infection à pyogène, aspergillome (hémoptysie grave)
- Atteintes extra pulmonaire : peut engager le pronostic vital (cardiaque, neurologique) ou fonctionnel
(oculaire), morbidité importante (atteinte hépatique, cutanée du visage)
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ÉRYTHÈME NOUEUX
- Nouures = nodules hypodermiques : fermes, non fluctuantes, en relief, avec surface érythémateuse ou de couleur
normale, habituellement douloureuse ou sensible à la palpation, chaude, adhérentes aux plans superficiels et profonds
- D’apparition aiguë
Diagnostic
- Localisation : régions prétibiales et aux genoux ++, généralement bilatérale, ou plus rarement aux mollets, cuisses,
fesses, membres supérieurs
- Nombre variable de quelques-uns à plusieurs dizaines, diamètre de 1 à plusieurs cm
- Régression spontanée en 2 à 3 semaines en passant par les stades de la biligénie (bleu-violet, vert-jaune puis brun)
- A l’exception de la lèpre
- Sarcoïdose
- Infection streptococcique du groupe A
- Tuberculose (primo-infection)
Causes
- Yersiniose (enterocolitica ou pseudotuberculosis)
principales
- MICI : rectocolite hémorragique, maladie de Crohn
- Maladie de Behçet
- Idiopathique dans 50% des cas
Cause
- Grossesse
- Autres infections : Chlamydia psittaci, Mycoplasma, rickettsies, bartonellose, Salmonella, brucellose,
Pasteurella, leptospirose, Campylobacter, tularémie, EBV, CMV, VHB, VHC, parvovirus B19,
Causes histoplasmose, dermatophytose, coccidioïdomycose…
rares - Médicaments : infliximab, certolizumab, vemurafenib, isotrétinoïne, G-CSF
- Autre MAI : - Connectivite : lupus, syndrome de Gougerot-Sjögren
- Vascularite : maladie de Horton, maladie de Takayasu, polychondrite chronique
- Lymphome (Hodgkin ou non hodgkinien)
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ÉPIDÉMIOLOGIE
- Thrombose veineuse profonde (TVP = 2/3 des cas) et Embolie pulmonaire (EP = 1/3 des cas) = 2 manifestations cliniques
Incidence
à 30 jours élevée
FC > 110/min +1
Cancer +1
Insuffisance cardiaque ou respiratoire +1
chronique
Risque de Dysfonction du VD (ETT/TDM) Rapport VD/VG > 0,9, hypokinésie du VD, PAPs
décès (EP) Elévation des biomarqueurs BNP, NT-pro-BNP, Troponine I ou T
Risque faible de mortalité ETT : pas de signes de cœur pulmonaire aigue, troponine et BNP
(<1%) normaux, sPESI = 0
3 stades de sévérité
- Élévation de la troponine T ou I
- Élévation du BNP ou NT-pro-BNP
Risque intermédiaire de - Signes ETT de cœur pulmonaire aigu : dilatation VD, hypokinésie
mortalité (3 à 15%) VD, septum paradoxal, HTAP
- Score sPESI≥1
La présence d’1 seul de ces 4 items = EP en risque intermédiaire
Risque élevé de mortalité Choc hémodynamique = PAS<90mmHg ou hypotension (baisse
(>15%) PAS≥40mmHg pendant >15minutes)
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PHYSIOPATHOLOGIE d’EP
- FdR de thrombose : Triade de Virchow = Stase sanguine + Hypercoagulabilité + Lésion pariétale
Prédisposition
- La plupart des thombi (fibrinocruoriques) proviennent des veines profondes des membres inférieurs et du pelvis.
EP = obstruction brutale de la circulation pulmonaire par des thrombi
Hémodynamiques
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DIAGNOSTIC DE L’EP
Principes : 3 1) Suspicion d’EP Le diagnostic d’EP doit être établi : dans les 24 heures, avec certitude, sur les
grandes 2) Probabilité clinique +++ résultats combinés (probabilité clinique + examens paracliniques).
étapes 3) Examens paracliniques NB : aucun examen isolé ne permet de confirmer ou d’exclure le diagnostic
- Douleur thoracique : brutale, spontanée et prolongée, en cours de poignard, sans position antalgique, pleurale,
± par percussion ou pression des côtes, expectorations hémoptoïques ±
Clinique
. Signes cliniques évocateurs Chirurgie ou immobilisation < 4 sem (+1,5) Atcd personnel EP/ TVP (+1)
d’EP Cancer actif (+1) Chirurgie ou immobilisation (+1)
. ≥ 1 fdr de MTEV Hémoptysie (+1) Cancer actif (+1)
. Absence de diagnostic FC > 100/min (+1,5) Hémoptysie (+1)
alternatif Signes de TVP (+3) Douleur spontanée du mollet (+1)
Diagnostic alternatif moins probable que Signes TVP (œdème, douleur provoquée) (+1)
l’EP (+3) FC 75 – 94/min (+1) et/ou FC ≥ 95/min (+2)
PC Faible = 1 point PC Faible = 0 - 1 point PC faible = 0 - 1 point
PC intermédiaire = 2 PC intermédiaire = 2 - 6 points PC intermédiaire = 2 - 4 points
PC Forte = 3 pt PC forte = ≥ 7 points PC forte = ≥ 5 points
Probabilité clinique faible : Prévalence de l’EP < 10%
intermédiaire : 30 – 40%
forte : > 70%
- Les D-Dimères = produits de dégradation de la fibrine test non interprétable sous anticoagulants
PC non curatifs
forte - Très sensibles (≥ 96%) : un test négatif (< 500 µg/L si âge ≤ 50 ans ou < 10 x âge si > 50 ans) exclut le
diagnostic d’EP si la PC est non forte
Examens paracliniques
D-dimères - Non spécifiques : un test positif n’a aucune valeur : de D-dimères dans de nombreuses situations (cancer,
infections, grossesse…) sans perte de la sensibilité
PC forte ou - Critère diagnostique : présence de lacunes endovasculaires ou absence d’opacification
D-dimères d’une section artérielle pulmonaire sur une artère segmentaire ou plus proximale
(+) avec PC - Très spécifique : confirme le diagnostic quel que soit la PC, en cas d’EP proximale ou sous-
non forte segmentaire
Angioscanner
- Modérément sensible : un examen négatif exclut l’EP sauf en cas de PC forte (exploration
spiralé Tx
Examens ++)
multibarettes
morpho - Inconvénients : irradiant et nécessite l’injection de produit de contraste iodé (PCI)
directement - CI : allergie aux PCI, insuffisance rénale sévère
(pas de D-
Dimères)
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Scintigraphie = Examen non invasif qui comporte une injection iv d’agrégats d’albumine marqués au
poumon de technétium 99m (99mTc) et inhalation de gaz radioactif (le krypton 81m ou 99mTc).
ventilation- - Indication : en cas de CI à l’angioscanner et/ou en fonction de la disponibilité, en cas de
perfusion suspicion d’EP distale non vu à l’angioscanner
planaire - Critère diagnostique : mismatch ventilation (présente)/ perfusion (absent)
PC forte ou
- Critère diagnostique de TVP : absence de compression d’une veine profonde.
D-dimères
- Très spécifique pour les veines proximales (poplitée ou plus proximale): en cas de suspicion
(+) avec PC
Echodoppler d’EP (qq soit la PC), une TVP proximale (+) confirme le diagnostic d’EP (pas besoin d’autre
non forte
veineux des imagerie).
MI - Peu spécifique pour les veines distales : une TVP distale (+) en cas de suspicion d’EP ne
Examens
suffit pas à confirmer le diagnostic d’EP (faire d’autres tests).
morpho
- Non sensible : un échodoppler veineux normal n’exclut pas le diagnostic d’EP
directement
(pas de D- - Indiquée seulement en cas de suspicion d’EP à haut risque de mortalité (patient instable)
Dimères) - Permet les diagnostics alternatifs : tamponnade, dissection aortique, infarctus du VD.
- Confirme le diagnostic d’EP (PC toujours forte dans cette situation) si :
Echographie
. Signes directs : thrombus dans les cavités droites ou dans le tronc de l’artère pulmonaire
cardiaque
(exceptionnel)
. Signes indirects : signes de cœur pulmonaire aigu = dilatation du VD, hypokinésie VD,
septum paradoxal, hypertension pulmonaire
Patient stable + TDM (+) traitement (thrombolyse/ embolectomie ±)
accessible (-) recherche d’une autre cause de choc
Angioscanner
Suspicion d’EP grave (choc, immédiat
hypotension)
Angioscanner non (+) et TDM dispo et patient stable angioscanner
réalisable immédiatement (+) et pas d’autre test dispo / patient instable traitement
ETT/ ETO (-) recherche d’une autre cause de choc
- Devant un état de choc avec signes droits prédominants ou exclusifs : tamponnade, SCA avec extension au VD,
pneumothorax compressif
- Embolie gazeuse, amniotique, graisseuse, septique, tumorale
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DIAGNOSTIC TVP
Même principe : suspicion probabilité clinique examens complémentaires
Signes - Douleur du mollet : spontanée et majoré par la palpation
fonctionnels - Signes de Homans : douleurs du mollet provoqué par la dorsiflexion du pied
- Signes généraux : Fièvre modérée
Signes
- Signes locaux : dilatation des veines superficielles, diminution du ballotement du mollet, érythème avec
cliniques
augmentation de la chaleur locale, œdème de la cheville
- Phlébite bleue : ischémie par compression artérielle dû à l’œdème de la TVP. Jambe froide et bleue, pouls artériels
pas perçus.
Formes - TVP de la veine cave inférieur : signes bilatéraux ou à bascule au niveau des 2 jambes. Rechercher néoplasie
cliniques abdomino-pelvienne sous-jacente
particulières - TVP du membre supérieur : douleurs et/ou œdème post-traumatique ou sur KT veineux central
- TVP veine cave supérieur (syndrome cave supérieur) : dyspnée, œdème en pèlerine, circulation veineuse
collatérale thoracique supérieure, turgescence jugulaire. Rechercher néoplasie thoraciques sous-jacente.
Score de - Cancer actif (dernier traitement ≤ 6 mois, ou palliatif) +1
probabilité - Paralysie, parésie ou plâtre d’un MI +1
clinique TVP - Alitement > 3 jours ou chirurgie majeure < 4 semaines +1
- Douleur sur un trajet veineux +1
Score < 2 - Œdème de tout le MI + 1 +1
PC faible - Circonférence du mollet >3 cm par rapport au mollet controlatéral (10 cm sous la tubérosité tibial anté.) +1
- Œdème prenant le godet du côté symptomatique +1
Score ≥ 2 - Circulation veineuse collatérale superficielle (veines non variqueuses) +1
PC forte - Diagnostic alternatif au moins aussi probable que le diagnostic de TVP -2
Echodoppler veineux des MI : incompressibilité de TVP (+) traitement TVP (-) répéter
la veine ou compressibilité partielle de la veine par dans 7 jours
la sonde d’échographie, caillot veineux visible,
PC forte absence de flux veineux, absence de modification de
la courbe du flux veineux lors des manœuvres de
CAT
- Cellulite ou hypodermite
- Lymphangite / Lymphœdème
- Insuffisance veineuse chronique ou syndrome post-phlébitique
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TRAITEMENT MTEV
Traitement d’EP et TVP par une ANTICOAGULATION A DOSE EFFICACE, dès la suspicion du diagnostic, sans attendre les
proximale résultats des examens complémentaires (URGENCE THÉRAPEUTIQUE)
- Coagulopathie sévère constitutionnelle ou acquise (plq < 30 000/mm3, hémophilie, TP < 30%)
CI au ttt anticoagulant
- Hémorragie intracrânienne spontanée
(risque hémorragique)
Principe
à 2,5) . AVC
. Surveillance plaquettes 2 fois/semaine (risque TIH) . Alcoolisme chronique
. Indication : insuffisance rénale sévère, EP à haut . Diabète
risque . Insuffisance rénale
Outils
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Embolectomie
Indications : - EP à haut risque en échec de la thrombolyse
chirurgicale
- CI absolue à la thrombolyse
Contention - Uniquement si TVP isolée ou EP avec TVP, pendant 2 ans
veineuse - Contre-indication : AOMI avec IPS<0,6, microangiopathie diabétique, phlébite bleue, thrombose septique
1 heure après l’initiation d’un ttt anticoagulant à dose efficace (héparine ou AOD d’emblée) si l’état clinique
Lever précoce
le permet. Alitement en cas de choc ou hypoxie
EP à haut risque Risque intermédiaire Risque faible (mortalité <1%)
(mortalité >15%) (mortalité 3-15%) Pas de choc, TA > 90 mmHg
Hypotension ou choc Pas de choc, TA > 90 mmHg, PESI > II ou sPESI > 0 PESI > I-II ou sPESI = 0
- Urgence ttt+++ Risque intermédiaire fort Risque - Hospitalisation courte (24-
- Hospit : réanimation / Unités Dysfonction VD (ETT/TDM) intermédiaire 48h)
de soins intensif cardiologique et biomarqueurs (BNP,tropo) faible Dysfonction - AC curative : AOD ou
- AC curative : HNF IVSE VD ou HBPM/ fondaparinux + AVK
- Thrombolyse d’emblée biomarqueurs ou précoce
- Embolectomie en cas d’échec aucun - Lever précoce 1H après
ou CI à la thrombolyse l’initiation du ttt
- Mesure symptomatique (O2 - Urgence thérapeutique - Hospitalisation anticoagulant
nasal voire ventilation - Réanimation/ Unité de soins conventionnelle 5- - Avant d’envisager la sortie :
mécanique, correction choc) intensifs (USI) 10j selon . Vérifier le
- Repos strict au lit - Anticoagulation curative : l’évolution diagnostic de l’EP, les
Stratégie . HBPM sc (1ère - AC curative : AOD
thérapeutique modalités du ttt
intention) ou HNF IVSE pdt ou HBPM/ anticoagulant
d'EP 48 à 72H sans relai fondaparinux + . Evaluer : risques
précoce par AVK ; pas AVK précoce de complication, facteurs
d’AOD d’emblée - Lever précoce 1H psycho-sociaux limitant
. Relais AVK ou AOD après l’initiation du la PEC ambulatoire
à 48-72 H après ttt et selon état . Information-
amélioration clinique clinique éducation
- Thrombolyse ± : en 2e - Information- . Organiser la
intention si évolution vers un éducation surveillance du ttt
état de choc thérapeutique . Programmer une
- Mesures symptomatiques consultation rapprochée
(oxygénothérapie) pour évaluer
- Repos au lit l’observance, l’efficacité
et la tolérance du ttt
anticoagulant
- En ambulatoire : la majorité
Stratégie
- Indications d’hospitalisation : CI au traitement anticoagulant, insuffisance rénale,
thérapeutique
Comorbidités (cancer, maladie cardio-respiratoire sévère, âge > 75 ans)
de TVP
TVP sévère (phlegmatia cerulea ou phlébite bleue)
TVP distale (sous-poplité) isolé 6 semaines
TVP proximale ou EP avec FdR 3 mois
transitoire réversible
Durée de ttt
(dose MTEV idiopathique (sans 6 mois au minimum, à réévaluer (TAC au long court si risque hémorragique
curative) facteur déclenchant) faible et bonne compliance au traitement)
identique A vie ou jusqu’à rémission complète du cancer, préférer les HBPM au long cours
pour EP et MTEV et cancer
aux AVK
TVP
proximale MTEV récidivante (≥ 2 Traitement anticoagulant à vie
épisodes)
A discuter au cas par cas, 6 mois minimum, voire au long cours si pas de facteur
Thrombophilie
déclenchant lors du 1er épisode de MTEV
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Sur les 3 à 6 - HBPM en 1ère intention (efficacité HBPM > AVK sur cette période)
premiers mois - AVK en 2e intention selon tolérance ou CI aux HBPM
Durée de ttt de traitement - Les AOD ne doivent pas être utilisés
(dose MTEV et
curative) Au-delà de 6 Le ttt anticoagulant (par HBPM ou AVK ou AOD selon tolérance) est poursuivi
cancer
identique mois tant que le cancer est présent ou traité (chimiothérapie, hormonothérapie).
pour EP et Thrombopénie (< 50 G/L) au décours d’une chimio : Arrêt de HBPM et reprise quand plaquettes
TVP > 50 G/L
proximale
MTEV et - HBPM à dose curative, AVK contre-indiqué pendant 1er trimestre et les 2 dernières semaines.
grossesse AVK pendant 3mois post-partum
- SpO2, dyspnée résiduelle (NYHA)
Bilan -Scintigraphie de référence à 3mois
séquellaire - ETT pour rechercher un cœur pulmonaire chronique séquellaire
- Echo-Doppler des MI
- Faible : Chirurgie brève(<60min) chez un patient jeune (<40ans)
- Modéré : Chirurgie générale – gynécologique – urologique, affections médicales avec alitement
prolongé
Niveau de - Risque élevé : chirurgie orthopédique du bassin ou des MI – cancérologique, autre intervention
risque avec alitement du sujet ayant des antécédents de MTEV, post-IDM (<5j), poussée d’IC, cancer
évolutif, AVC, polyglobulie, syndrome d’hyperviscosité, antécédents MTEV, thrombophilie
connue, décompensation respiratoire aiguë nécessitant une ventilation assistée, infection aiguë,
affection rhumatologique aiguë
- Levers précoces,
Traitement Mesures - Surélévation et mobilisation régulière des membres inférieurs,
préventif physiques - Port d’une contention veineuse élastique des membres inférieurs chez les patients à risque
modéré et élevé
- TAC sous-cutanée :
. Héparine non fractionnée CALCIPARINE 0,2mL 2/j, surveillance pq 2/sem
. HBPM LOVENOX 0,4mL 1/j, à débuter 12h avant chir, surveillance pq 2/sem
. FONDAPARINUX 2,5mg 1/j, à débuter 6h avant chir
Traitement
- AOD : en prévention de la MTEV dans la chir de la hanche et du genou
. Dabigatran 110mg 2cp en 1/j
. Rivaroxaban 10mg 1cp/j
. Apixaban 2,5mg 2/j
BILAN ÉTIOLOGIQUE
Indication : - Examen clinique complet avec touchers pelviens, interrogatoire
Recherche d'un
(infra-clinique)
cancer occulte
MTEV non provoquées - NFS, plaquettes, VS, CRP, RTx (si pas d’angioscanner)
- Mise à jour des dépistage de cancer recommandés dans la population générale
(mammographie et frottis cervico-vaginal pour les femmes > 50 ans, PSA pour
les hommes > 50 ans, coloscopie si cancer colorectaux familiaux connus)
- Pour tout autre examen paraclinique : uniquement sur point d’appel clinique,
jamais systématique (coûteux et sans impact pronostique)
Indications : Dosages réalisés à
Condition
- 1er épisode de MTEV non distance de l’épisode aigu Utilité
d’anticoagulant
provoquée <60 ans (≥ 3 mois après)
- 1er épisode provoqué ou non
de MTEV proximale chez une Antithrombine Sans héparine Durée de ttt et dépistage
Bilan de coagulation
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Révision 18/06/21
(80%)
Carcinome = 30% : préférentiellement proximal (bronche lobaire ou segmentaire)
épidermoïde - Tumeur végétante obstruant la lumière, Immunomarquage p40+
A grandes cellules = 10% : sans différenciation malpighienne ou glandulaire nette
Cancer à = Tumeur généralement volumineuse, préférentiellement des voies aériennes proximales et médiastin
petites - Fréquent : compression bronchique extrinsèque et médiastinale, syndrome paranéoplasique
cellules - Différenciation neuro-endocrine = chromagranine A +, synaptophysine +, CD56+, NSE+
(15%) - Initialement chimiosensible, puis progressivement chimiorésistant
= Scanner thoracique faible dose 1/an : efficacité prouvée, sans recommandations officielles en France
Dépistage
- Sujet à risque : patient de 55 à 74 ans, fumeur actif ou sevré depuis < 15 ans, avec consommation ≥ 30 PA
Révélation à un stade localement avancé ou métastatique (non opérable) dans > 75% des cas
- Poumons et bronches n’ont pas d’innervation nociceptive
Manifestation révélatrice
- Symptômes n’apparaissent que lorsque des organes centraux (bronches ou vaisseaux) ou périphériques (paroi,
plèvre) sont touchés, ou en cas de métastases
- Toux (souvent révélatrice) : sèche, quinteuse, rebelle, survenue ou modification récente < 2 mois
- Expectoration hémoptoïque (< 10% des cas), parfois minime
Symptômes - Infection respiratoire basse (pneumonie, bronchite) : régressant mal sous traitement, récidivant
respiratoires - Bronchorrhée très abondante, propre, fluide : carcinome bronchiolo-alvéolaire
- Dyspnée (rarement révélatrice) ± wheezing en cas d’obstruction d’un gros tronc ou trachéale
- Douleur thoracique : si envahissement pariétal ou pleurésie satellite
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Imagerie
- Absence d’adénopathie = N0
Radio : opacité para-hilaire droite à Masse excavée et à contours irréguliers - Site(s) hilaire(s) envahi(s) = N1
contours irréguliers et spiculés associée à un nodule - Site(s) médiastinal(aux) homolatéral(aux)
périphérique du segment supérieur du ou sous carinaire envahi(s) = N2
lobe inférieur droit et du lobe supérieur - Site(s) médiastinal(aux) controlatéral(aux)
gauche ou sous-claviculaires envahi(s) =N 3
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Révision 18/06/21
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Révision 18/06/21
(stade IV) - Traitement cible (ITK) en cas d’altération moléculaire addictive ciblable
- Immunothérapie seule (si PDL1 > 50%)
- Chimiothérapie conventionnelle (avec sel de platine)
- Combinaison chimiothérapie + immunothérapie (quel que soit l’expression de PDL1)
Traitement local :
Cancer localisé (stade I-II) - Chirurgie +/- chimiothérapie
- Radiothérapie si inopérable
Cancer localement avancé (stade III) - Radiothérapie + traitement systémique
Cancer disséminé (stade IV) - Traitement systémique
Evolution rapide sans traitement : décès en moins de 3 mois, contre 16 à 20 mois si limité ou 8 à 12 mois si M+
- Chimiothérapie : doublet de référence = cisplatine + étoposide
- Chimiosensible mais rechutes fréquentes et rapides avec chimiorésistance
CBPC
symptomatique
= Pleurésie exsudative - Oxygénothérapie
Soins de abondante, - Pleuroscopie avec symphyse par talcage
support récidivante après - En 2nd intention : cathéter pleural tunnélisé pour drainage à demeure
ponction pleurale
Syndrome cave - Position demi-assise, O2, anticoagulation, corticothérapie
supérieur - Discuter la pose d’un stent cave
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- Nodules : bien limités, de tailles différentes, arrondis et réguliers, pleins, non calcifiés, bilatérales, souvent sous
pleurale et du lobe inférieur aspect en « lâcher de ballon » ou plus rarement miliaire diffuse
PC
- Epanchement pleural uni ou bilatéral
- Image interstitielle réticulonodulaire = lymphangite carcinomateuse
- Examen clinique complet et explorations adaptées
1er bilan
- PET-scan recommandé
- Indication : - Aucun cancer primitif connu ou retrouvé
- Antécédent de cancer primitif ancien ou de multiples néoplasies
Recherche du cancer primitif
Cancer Histologie de - Recherche de cible thérapeutique (si non réalisable sur autre site)
primitif la métastase - Cancer épidermoïde : ORL, œsophage, anal, col utérin
inconnu pulmonaire - ADK : - Marqueurs : PSA (prostate), thyroglobuline (thyroïde), récepteurs hormonaux
(sein), cytokératine (digestif : TTF1-, CK7-, CK20+)
- Marqueurs sériques : PSA, ACE, CA125, CA 19-9, CA 15-3
En l’absence - TDM abdomino-pelvienne + mammographie chez la femme + PSA et TR chez l’homme
d’orientation - Coloscopie/gastroscopie en cas de signes cliniques
Cancer extra-thoracique - Preuve biopsique nécessaire seulement après décision de RCP s’il en résulte une
connu modification significative du plan thérapeutique
Certaines métastases peuvent survenir > 10 ans après le traitement initial du primitif
Cancer ancien et guéri (notamment en cas de cancer du sein ++)
(jusqu’à 10 ans) - Enquête diagnostique complète (jusqu’au prélèvement histologique)
- TTT si enquête négative et type histologique concordant : chirurgie ou radiothérapie
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Révision 24/06/21
Insuffisance
= Hypoxie tissulaire, souvent marquée par une hyperlactatémie
Définitions
respiratoire aiguë
= Œdème lésionnel du poumon : insuffisance respiratoire, opacités alvéolaires bilatérales
Syndrome de diffuses, hypoxémie majeure, sans argument pour une cause cardiogénique
détresse - Agression exogène - Infectieuse : bactérienne, virale, parasitaire, fongique
respiratoire aigu - Toxique : inhalation de fumées ou de liquide gastrique, noyade
(SDRA) - Agression endogène = réponse inflammatoire systémique : sepsis, polytraumatisé,
pancréatite, embole amniotique, CEC, transfusion massive, brûlures étendues
= FR associée à une du volume courant : difficulté à parler, inefficacité de la toux
Polypnée
La bradypnée témoigne d’une défaillance neurologique et non respiratoire : signe
superficielle d’extrême gravité (arrêt respiratoire imminent)
faillite Plus tardive en cas d’anémie : pour une saturation à 63% ou PaO2 à 33 mmHg pour une Hb à 9
- Retentissement neurologique: - Astérixis (flapping tremor)
- Trouble du comportement et de la vigilance, jusqu’au coma hypoxique
= HTAP brutale insuffisance cardiaque droite : turgescence jugulaire, reflux
Cœur pulmonaire
hépatojugulaire, hépatomégalie douloureuse, signe de Harzer
aigu - Evoque surtout : EP massive, pneumothorax compressif, asthme aigu grave
Signes circulatoires
- Trouble de conscience
Assistance - Acidose respiratoire (hypercapnie avec pH < 7,35)
ventilatoire - VNI si possible (atteinte respiratoire isolée, patient coopérant) : OAP, exacerbation de BPCO
- CPAP : alternative à la VNI en cas d’OAP
- Intubation : d’emblée si trouble de conscience, état de choc, polytraumatisme, IRA, vomissements
- RP au lit
- ECG
Bilan
- Biologie standard : GDS, NFS, ionogramme, urée/créatinine
complémentaire
- Selon le contexte : - BNP si doute avec un OAP cardiogénique
- PCT si doute avec une pneumonie infectieuse
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Révision 24/06/21
- SDRA
Autre cause
- Exacerbation de PID (généralement connue)
Anomalies - Epanchement pleural
pleurales - Pneumothorax compressif
Selon la gazométrie artérielle :
- Pathologie respiratoire aiguë de novo : capnie normale ou hypocapnie, bicarbonates normaux
- Exacerbation d’une pathologie respiratoire chronique : hypercapnie ± pH anormal, bicarbonates élevés
Radiographie normale
- BPCO
- Pathologie pariétale : obésité morbide, cyphoscoliose
- Pathologie neuromusculaire : traumatique, vasculaire, tumoral, SLA, syndrome de
Décompensation aiguë
Guillain-Barré, myasthénie, myopathie
d’une pathologie
respiratoire chronique Recherche du - 3 principaux : infection, dysfonction cardiaque gauche, EP
facteur de - Autres : pneumothorax, sédatif, opiacés, chirurgie abdominale
décompensation sus-mésocolique ou thoracique, traumatisme thoracique
Pathologie respiratoire - EP
aiguë de novo - Asthme aigu grave
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Révision 24/06/21
- Tableau d’asphyxie aiguë lors de l’inhalation d’un morceau de viande chez un sujet de mauvaise dentition
sujet âgé
- Tableau de pneumonie à répétition ou de suppuration bronchique chronique par enclavement distal
d’un CE de petite taille
- Accident avec traumatisme facial (inhalation de fragments dentaires)
Chez
- Activités de bricolage (inhalation d’objet tenu entre les dents)
l’adulte
- Trouble de conscience (crise convulsive, coma, intoxication éthylique aiguë…)
Les CE s’enclavent plus fréquemment dans la bronche souche droite chez l’adulte (plus verticale, plus gros diamètre)
= Au niveau du larynx, de la trachée ou d’une bronche principale
Obstruction
- Possiblement transitoire, levée par les efforts de toux violents qui mobilisent le CE
aiguë des VAS
- Parfois définitive : asphyxie en cas d’enclavement laryngé ou trachéal
Physiopathologie
Expectoration = Dans > 50% des cas : peut ne pas être constaté par l’entourage (surtout si dégluti)
- Chez l’enfant : le plus souvent au niveau d’une bronche principale
- Chez l’adulte : le plus souvent au niveau d’une bronche lobaire segmentaire ou sous-segmentaire
- Obstruction : - Valve unidirectionnelle : hyperinflation du poumon par piégeage
Enclavement - Infection d’aval : pneumonie obstructive
définitif - Irritation majeure de la muqueuse bronchique en quelques heures avec granulome
(surtout pour les CE huileux : cacahuètes…)
- Peut rester asymptomatique pendant des années
- Lésions bronchiques irréversibles à long terme : sténose bronchique, bronchectasie
= CE mobile dans les voies aériennes : tableau typique, noté dans 80% des cas
Syndrome de - Début brutal : toux quinteuse, accès de suffocation (tirage, cornage, cyanose)
pénétration - Chez un individu sain, à l’occasion d’un repas/jeu
- Habituellement résolutif en quelques secondes à plusieurs heures
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Révision 24/06/21
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Révision 11/03/21
transmission des mouvements diaphragmatiques) et effet shunt (territoires perfusés non ventilés) hypoxémie
- PNO compressif : fuite aérienne ne pouvant s’évacuer vers l’extérieur (fistule à soupape) pression intra-pleurale
positive refoulant le médiastin du côté opposé gêne au retour veineux (tamponnade gazeuse), voire choc
Primaire (PSP) = idiopathique Poumon sain. Anomalie microscopique rendant la plèvre viscérale « poreuse ».
Spontané
Imagerie
- PNO compressif par fistule bronchopleurale → valve unidirectionnelle laissant passer l'air dans la
Situation plèvre à l'inspiration mais empêchant sa sortie à l'expiration
- PNO sur un terrain de pathologie respiratoire préexistante (réserve ventilatoire réduite)
PNO À moyen et long terme, 30% des PNO spontanés et > 50% des PSS récidivent après un 1er épisode
récidivant Homolatérale +++, parfois controlatérale
particulières
Formes
- Mécanisme :
PNO associé à . PNO secondaire à une brèche pleurale située au niveau du hile pulmonaire
un pneumo . PNO en plèvre partiellement cloisonnée, canalisant l’épanchement en direction du hile
médiastin pulmonaire puis vers le médiastin
- Clinique : emphysème sous-cutané de la région cervicale.
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Révision 11/03/21
Diagnostic différentiel
- Traumatisme
Présence d’un - Pneumonie infectieuse ± pleurésie
syndrome - Epanchement pleural
pleural - EP pulmonaire distal (infarctus du poumon)
- Trachéobronchite aiguë
- Tumeurs costales (souvent métastatiques), lésions vertébrales, névralgies cervicobrachiales
Absence de = Tableau d’une dyspnée aiguë sans syndrome pleural typique (cf. Item 203 : Dyspnée).
sd pleural (cas - Décompensation aiguë d’une pathologie respiratoire chronique (BPCO notamment)
difficile) - Bulles géantes d’emphysème chez un patient BPCO sévère : signe du raccordement sur RTx /TDM
Abstention PNO de petite taille + peu ou pas de dyspnée
- Technique : chez un patient en position semi-assise ou en décubitus dorsal
+ Petit cathéter introduit sur la voie thoracique antérieure, dans le 2e ou 3e EIC, juste en dehors de
la ligne médio-claviculaire (pour éviter l’artère mammaire interne)
+ Exsufflation manuelle (en aspirant à la seringue de 50 ml)
Exsufflation + Retrait du cathéter puis contrôle radiologique
- Bonne tolérance, durée d’hospitalisation brève (réalisable en ambulatoire)
- Taux de succès 50 %, indépendant de la taille du PNO
- Seul et unique traitement, uniquement dans les PNO spontanés
- En cas d’échec : drain pleural de petit calibre
- Pas d’avantage des drains de gros calibre
- Voies d’abord : antérieure (2e ou 3e EIC, ligne médico-claviculaire) ou
Evacuation
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