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SESSION 2004

CAPET
CONCOURS EXTERNE
Section GENIE ELECTRIQUE
Option ELECTROTECHNIQUE ET ENERGIE

ETUDE D’UN SYSTEME ET/OU D’UN PROCESSUS TECHNIQUE

Durée : 8 heures – coefficient : 1


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Calculatrice autorisée (conformément à la circulaire n°99-186 du 16 novembre1999)
Convertisseur en euros autorisé
Aucun document n’est autorisé
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SOLUTIONS PLASTIQUES
Composition du sujet :
 Situation et texte du sujet 9 pages
 Présentation de l’entreprise 1 à 3/9
 Partie A : presse hydraulique 4 à 6/9
 Partie B : pont roulant 7 à 9/9
 Dossier technique 20 pages
 Partie A : documents relatifs à la presse hydraulique 2 à 9/20
 Partie B : documents relatifs au pont roulant 10 à 20/20
 Documents ressources 14 pages
 Partie A : ressources relatives à la presse hydraulique 2 à 10/14
 Partie B : ressources relatives au pont roulant 11 à 14/14
 Documents réponses 12 pages
 Relatifs à la partie A 1 à 8/12
 Relatifs à la partie B 9 à 12/12

Conseils aux candidats :


Les différentes parties du sujet sont indépendantes. De nombreuses questions sont elles mêmes
indépendantes. Une lecture attentive de l’ensemble s’avère nécessaire avant de composer.
Les candidats sont donc priés de rédiger sur des feuilles séparées chacune de ces parties. Il est
demandé de répondre aux questions dans l’ordre du sujet, d’utiliser les notations du texte ou des figures, de
repérer chaque réponse et/ou représentation graphique du même repère alphanumérique que la question, de
présenter clairement les calculs, de dégager et d’encadrer les résultats relatifs à chaque question.
Les documents réponses doivent être impérativement utilisés et tous doivent être rendus avec la copie
(même ceux non complétés).
La qualité des réponses (utilisation d’une forme adaptée pour présenter le résultat, justification du
résultat…) sera prise en compte dans l’évaluation.
AVERTISSEMENT
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou
plusieurs hypothèses, il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.

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SOLUTIONS PLASTIQUES

Solutions Plastiques est un groupe d’entreprises dont la principale production est l’injection de pièces en
matières plastiques pour l’industrie, le tertiaire, l’agriculture, etc...

; Sigle : SP (voir ci-dessus)


; Groupe Solutions Plastiques : 3 unités dont deux en Côtes d’Armor et une dans le Rhône.
; Entreprise support de l’étude : située sur le Parc Pégase de la zone industrielle de LANNION
(22) en Bretagne.
; Effectif : 150 personnes,
; Chiffres d’affaires 2001 : 15,3 M€
; Certifications : ISO 9002 et TS 9000
; Matières transformées : 3 000 T/an de polymères (ABS, ASA, PP, PE, PVC, …)
; Principaux clients : Plastic Omnium, Alcatel, Autoliv, Lafarge, …
; Principaux marchés :
o Automobile : 20%
o Bâtiment : 20%
o Bureautique : 20%
o Electronique : 10%
o Produits propres à l’entreprise : 20%
o Autres : 10%
; Autres productions :
o Etude et réalisations de moules,
o Tampographie et sérigraphie.
; Moyens de productions :
o 43 presses à injecter robotisées de 30 à 820 tonnes,
o Stations de travail CAO avec Pro Engineer, Euclid, Catia, …
o FAO (centres d’usinages, machine à électroérosion, etc. )
o GPAO Silog, supervision, …

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Procédé de fabrication d’une pièce injectée
) Une pièce injectée est réalisée grâce à une presse hydraulique.
) La forme de la pièce est donnée par un moule usiné réalisé en 2 coquilles.
) La matière plastique à injecter se présente à l’origine sous forme de granulés qui seront
déshydratés, mélangés, tempérés, puis acheminés par air comprimé dans la trémie doseuse de
la presse.
) Un cycle de production d’une pièce peut démarrer :
• Le moule est fermé sous l’effet de vérins hydrauliques, puis maintenu verrouillé.
• La matière plastique, délivrée par la trémie, est entraînée par une vis sans fin à l’intérieur du
fourreau chauffant maintenu à une température suffisante pour assurer la fusion de la
matière plastique.
• L’injection de la pâte à l’intérieur du moule se fait à très forte pression au travers de la buse.
• Il faut alors refroidir superficiellement le moule, grâce à un groupe réfrigérant, afin que la
pièce injectée soit rigidifiée.
• Le moule s’ouvre alors, la pièce est alors éjectée et saisie par un robot manipulateur qui la
positionne pour ébavurage puis stockage ou évacuation.
) Un nouveau cycle de production peut alors recommencer.

Vue partielle
de l’atelier

Trémie
Robot manipulateur

Fourreau d’injection

Moule

Bloc refroidisseur

Manipulation des moules de presses


) Les moules des presses à injecter sont des pièces lourdes, complexes et chères. Ils sont
achetés ou fabriqués sur place grâce à une petite unité d’étude et de fabrication mécanique,
laquelle utilise notamment des machines à usiner par électroérosion.
) La masse d’un moule atteint plusieurs centaines de kg.
) Pour manipuler un moule, en particulier pour sa mise en place ou sa dépose, un pont roulant de
10 T est utilisé.
) Sur deux rails parallèles fixés aux murs du hall et à environ 8 mètres du sol, se déplace
perpendiculairement le « sommier » sur lequel coulisse le « treuil » ; lequel treuil assurera la
montée descente d’une masse jusqu’à 10 000 kg.
) Les déplacements dans les trois dimensions sont commandés par l’opérateur grâce à une boîte
à boutons pendante.

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Alimentation en énergie électrique
) L’usine est alimentée par un poste HT/BT 20 kV / 400 V avec 1 transformateur de 630 kVA.
) Le contrat de livraison EDF est de type « tarif A5 moyennes utilisations » pour une puissance
souscrite de 480 kW.

OBJET DU SUJET
Nous allons successivement étudier quelques éléments de cette entreprise et plus particulièrement :
A. Une presse à injecter de 440 tonnes.
A.1 - Etude du chauffage du fourreau
A.2 - Etude du moteur de pompe à huile
B. Le pont roulant de manutention des moules de presses
B.1 - Etude du mouvement de translation
B.2 - Etude du mouvement de levage

Ces parties sont totalement indépendantes et pourront être traitées dans un ordre
quelconque.
A chaque partie seront associés des documents techniques et des documents ressources.

DOCUMENTS TECHNIQUES (repérés DT dans le sujet)

Nous retrouverons dans ce dossier, des éléments techniques propres aux 2 parties étudiées :
schémas, éléments de notices, etc.…
A savoir :
A. Presse à injecter de 440 T
B. Pont roulant de 10 T

DOCUMENTS RESSOURCES (repérés DR dans le sujet)

Ce dossier contiendra des éléments de notices, des tables, des graphes, etc. permettant d’effectuer
des choix et de répondre au questionnaire du « Sujet ».
Ils seront également classés en 2 parties relatives à :
A. Presse à injecter de 440 T
B. Pont roulant de 10 T

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PARTIE A : PRESSE HYDRAULIQUE

A-1. CHAUFFAGE DU FOURREAU


A-1.1. ETUDE DE LA PUISSANCE NÉCESSAIRE AU CHAUFFAGE DU
FOURREAU
Nous admettrons en 1ère approximation que le fourreau est constitué par une masse cylindrique
homogène en acier (L = 1 500 mm, Φ = 210 mm).
Données techniques :
\ Densité de l’acier : d = 7,8.103 kg.m-3
\ Capacité calorifique massique acier : Cp = 460 J.K-1.kg-1
\ Température de régulation du fourreau : TR proche de 350°C
\ Température ambiante TA pouvant varier de 0°C à 30°C
\ Une mesure sur la presse a permis de déterminer que pour maintenir la température du
fourreau à environ 350°C (presse au repos), la puissance de maintien nécessaire est PR #
7 kW pour une température ambiante proche de 0°.
\ Mise en température à 350°C à partir de 0°C < 45 minutes.
\ Chauffage réparti linéairement sur le fourreau en 4 zones grâce à 4 colliers chauffants.

Rappel : équation liant les principaux paramètres du système P=M.Cp.dT +kS.(T −TA)
dt
P Puissance en W Cp Capacité calorifique en J.K-1.kg-1
M Masse en kg kS Coef. de dissipation surfacique en W.K-1
T Température en °K TA Température ambiante en °K
A-1.1.1 Exprimer T = f(t) (considérer kS = cte)

A-1.1.2 En déduire la valeur de la résistance thermique du fourreau.

A-1.1.3 Déterminer et calculer la constante de temps du système : exprimer sa valeur en minutes.

A-1.1.4 Sur document réponse 1/12, tracer T = f(t) sachant que le point de fonctionnement {350°C,
45 min} doit se trouver sur cette courbe et en considérant TA = 0°C. Déterminer graphiquement
la température finale.

A-1.1.5 En déduire la puissance à appliquer au système afin d’atteindre les 350°C en 45 minutes.
Préciser les hypothèses et/ou approximations éventuelles à effectuer.

A-1.1.6 Déterminer la puissance nécessaire d’un collier de chauffage.

A-1.2. ETUDE DU SYSTÈME DE CHAUFFAGE DU FOURREAU


A partir des éléments techniques fournis sur la presse de 440 T, on demande
A-1.2.1 Sur le schéma relatif aux éléments chauffants (‘bandes’ ou ‘colliers’ chauffants), justifier
pourquoi le commun des résistances est relié au neutre ? Voir DT 5/20.

A-1.2.2 Le relais statique retenu est de type CELDUC SC 86 4110

Justifier le choix de ce relais.

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A-1.2.3 Les colliers montés sur la presse sont fournis par le constructeur de la presse. SP désire
s’approvisionner de façon indépendante en prenant contact avec des fabricants de
résistances tels que « ACIM-JOUANIN » (voir DR 10/14). De surcroît, afin de réaliser des
économies d’énergie, l’étude de colliers à économie d’énergie sera envisagée.

Après avoir vérifié que les dimensions envisageables sont compatibles avec les densités de
puissance possibles proposées par le fabricant, compléter sur document réponse 2/12 le
modèle permettant d’établir un devis pour la réalisation du collier chauffant.

NOTER : le support de sonde ainsi que le trou de passage du thermocouple (Φ = 10 mm) sont centrés
sur le collier et opposés au connecteur de raccordement du collier. Ils se situent à 90° par
rapport à l’ouverture du collier.

A-1.2.4 Choisir et justifier le choix des protections des relais statiques.

A-1.2.5 Dimensionner le dissipateur qui limiterait la température boîtier d’un relais à 100°C pour une
température intérieure du coffret de 40°C.

NOTER : la photo du dossier technique DT9/20 montre 3 relais vissés sur un même radiateur.

A-1.2.6 Sur document réponse 3/12, tracer les formes d’ondes recueillies aux bornes d’une des
résistances chauffantes ? Justifier.

A-1.2.7 En admettant que la commande de fermeture du relais statique soit périodique (période T0 =
2,56 s) et de durée réglable (0 ≤ Tf ≤ 2,55 s), exprimer la puissance réglée f(Pcol,Tf, T0).

A-1.2.8 Quels avantages et/ou inconvénients présentent ce mode de gradation de la puissance par
rapport à d’autres techniques que vous citerez ?

A-1.2.9 Régulation de température : en se référant au document technique DT9/20, identifier et


encadrer en couleurs sur document réponse 4/12, les fonctions élémentaires constituant la
fonction « commander » du gradateur. Expliquer brièvement son fonctionnement.

A-1.2.10 La mesure de température se fait ici par capteur thermocouple. Sur document réponse 5/12 :
comparer les capteurs proposés et indiquer s’il est envisageable de les utiliser dans cette
application.

A-2 MOTEUR DE POMPES A HUILE


En tenant compte des éléments techniques fournis sur la presse de 440 / 485 Tonnes, et des folios
schéma correspondants (voir DT6/20 à DT8/20), il est demandé :
A-2.1 Sur document réponse 6/12, déterminer les principaux points caractéristiques du moteur
d’entraînement des pompes hydrauliques employé sur cette presse, puis tracer avec la
meilleure précision possible les caractéristiques de couple et d’intensité C = f(n) et I = f(n).
Placer sur les graphes les points caractéristiques importants avec leurs valeurs.

A-2.2 Tracer sur document réponse 7/12, le chronogramme de fonctionnement du démarreur


employé.

Pour les questions suivantes, nous admettrons quelques données supplémentaires. Voir DR page
11 et 12/14 : Extrait documentation ABB.
9 Les pompes entraînées sont à vide lors de la période de démarrage. Le couple résistant,
faible et parabolique, peut être considéré égal à # 20 Nm à faible vitesse et valoir # 50 Nm à
pleine vitesse.
9 Le couple moteur moyen pendant la durée de démarrage pourra être assimilé à un couple
moyen constant Cmm.
9 Le réglage satisfaisant du démarreur implique un courant de commutation étoile-triangle
inférieur à 3 In moteur.
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9 La vitesse de couplage en triangle est proche de 1 400 t.mn-1.
9 Le moment d’inertie de l’ensemble moteur plus pompes entraînées peut être estimé à
2 kg.m².
A-2.3 Justifier la raison pour lesquelles les pompes hydrauliques sont mises « hors pression »
pendant la durée du démarrage.

A-2.4 On veut déterminer la durée de réglage de la temporisation au démarrage.

A-2.4.1 Pour la même tension réseau, déterminer le rapport des couples du moteur : CY/CD
(couplage en étoile par rapport au couplage triangle).

A-2.4.2 Calculer le couple moteur moyen Cmm en étoile (voir DR12/14).

A-2.4.3 Calculer le couple résistant moyen CRm des pompes hydrauliques pendant la période de
démarrage (voir DR12/14).

A-2.4.4 Déterminer la durée du 1er temps de démarrage.

A-2.5 Tracer sur document réponse 8/12, les caractéristiques I(t) et C(t) obtenues avec ce démarreur.
Noter : On s’attachera tout particulièrement à ce que les échelles soient aussi réalistes que
possibles. On admettra que le couple en fin de démarrage reste voisin de 50 Nm.
A-2.6 Justifier le réglage du relais de protection F4F (voir schéma du dossier technique
correspondant).

A-2.7 Rôle et action des circuits placés en parallèle sur les bobines de contacteur.

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PARTIE B : ETUDE DU PONT ROULANT

B-1. ETUDE DU MOUVEMENT DE TRANSLATION


Le mouvement de translation est animé par 2 motoréducteurs (Voir DT 12/20).
On vous demande de :
B-1.1 Comparer les rapports de vitesse moteur et linéaires de translation. Vérifier la validité du rapport
de réduction du moto réducteur.

B-1.2 Particularité(s) et avantages de ce type de moteur.

B-1.3 Le document DT13/20 présente la vue en coupe du moteur de translation.

Indiquer sur document réponse 9/12 la fonction des éléments repérés ainsi que les matériaux
principaux utilisés pour remplir cette fonction. Utiliser avec intérêt les propositions jointes avec le
tableau réponse.

B-1.4 Les documents DT15/20 et DT16/20 présentent le schéma d’alimentation ainsi que le mode
d’alimentation du frein d’un des moteurs de translation.
Note : Le module d’alimentation du frein est similaire à celui du moteur de levage avec
les bornes 5-6 reliées. Voir schémas du dossier technique.

B-1.4.1 On demande de justifier le mode de connexion électrique du moteur pour réaliser la


fonction « frein électromagnétique » ainsi que de quantifier la tension obtenue à
l’entrée du pont redresseur.

B-1.4.2 Quel est l’avantage de ce mode d’alimentation du frein ?

B-1.5 Sur document réponse 10/12, tracer les schémas de puissance et de commande possibles d’un
des moteurs de translation.

On admettra les commandes suivantes :


‰ 2 sens de rotation obtenus par 2 ordres différents : poussoirs « S_AV » pour le sens avant
et « S_AR » pour le sens arrière.
‰ 2 vitesses obtenues grâce à un contact inverseur « K_INV » externe à cette étude et
telles que K_INV = 0 Î petite vitesse, K_INV = 1 Î grande vitesse.
‰ 2 contacts de sécurité de déplacements limites : « s_lav » pour le sens avant et « s_lar »
pour le sens arrière.
Départs : tensions 3~ / 400 V et commande 48 V~ / 50 Hz repérés 48_1 et 48_2.

B-1.6 Pour la sécurité du mouvement de translation du pont, le schéma fait apparaître 2 niveaux de
capteurs (S71 et S73). Le capteur S73 est une option non installée sur ce pont et est remplacé
par 2 détecteurs photo-électriques repérés B74 et B75 montés sur le sommier du pont : voir
DT18/20.

B-1.6.1 Sur document réponse 11/12, compléter le domaine de fonctionnement en petite et


grande vitesse des moteurs.
B-1.6.2 Que se passerait-il si l’une des butées optiques devenait défectueuse ?
B-1.7 Connaissant la masse maximum du pont chargé (≅ 18 T) et à l’aide du DT10/20, calculer à quelle
distance minimum des extrémités devront être placés les butées mécaniques garantissant un
arrêt garanti sans percussion des murs.

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B-1.8 Lors de l’action des détecteurs photo-électriques, le moteur passe de la vitesse ΩGV à ΩPV. Nous
nous intéressons au fonctionnement en petite vitesse pendant cette phase transitoire.

B-1.8.1 Tracer sur document réponse 11/12 l’allure de C = f(Ω) du moteur en petite vitesse
pour Ω variant de 0 à 4*Ωs ( avec Ωs = vitesse de synchronisme).
B-1.8.2 Que devient la valeur du glissement lors du changement de vitesse ?
B-1.8.3 En considérant le moment d’inertie Jtr ramené sur l’arbre moteur, écrire la loi de
ralentissement du système.
B-1.8.4 Placer sur le graphe C = f(Ω) précédemment tracé, le couple de ralentissement pour
Ω = 2 Ωs.
B-1.8.5 Hachurer en couleurs l’aire correspondant à la puissance dissipée pendant la phase de
ralentissement.
B-1.8.6 Où cette puissance est-elle principalement dissipée? Justifier.

B-2 ETUDE DU MOUVEMENT DE LEVAGE


Le moteur utilisé pour le levage a pour référence GM 3000.4 L6 : 1,2/7,4 kW. Voir DT12/20.

B2.1 Etude électromécanique


On vous demande de :
B-2.1.1 Justifier le choix du moteur sachant que le treuil est utilisé pour moins de 300 manœuvres/
heure.

B-2.1.2 Un limiteur de charge « USM-Abus » est associé au treuil de levage. Voir DT15/20 et
DT16/20.

Note : Les bornes R-N du module permettent d’effectuer une remise à zéro de la mémoire de
défaut et inhibe le fonctionnement en descente.
1. Indiquer la fonction relative aux bornes F1-F2 ainsi que H1-H2.
2. Rôle de la mesure de tension réseau ?
3. Comment le limiteur autorise-t-il le passage de petite en grande vitesse ?
4. Donner la référence du limiteur USM pour notre treuil.
B-2.1.3 Dans le plan n = f(C) et pour une charge donnée, tracer sur document réponse 12/12 le
déplacement du point de fonctionnement pour un cycle montée/descente en petite vitesse.
Justifier votre tracé et les hypothèses formulées.
Préciser à quelle vitesse de régime le moteur fonctionnera en montée, puis en descente.

B2.2 Etude électrique


B-2.2.1 Commenter le symbole utilisé pour le moteur de levage. Est-il conforme à la norme
courante? Justifier.

D’après les spécifications techniques, (voir DT12/20), la chute de tension au démarrage doit
rester inférieure à 5 % de la tension nominale. Sachant que le coffret d’alimentation du chariot est
situé en bordure extrême de la poutre, que le coffret de commande des moteurs de levage et de
direction est placé sur le chariot mobile et alimenté par un câble souple cuivre en guirlande de 30
mètres, on demande de :

B-2.2.2 Justifier la formule proposée pour le calcul de la section du câble d’alimentation du


coffret chariot.

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B-2.2.3 Retrouver la valeur de la résistivité du cuivre.

B-2.2.4 Déterminer la section du câble en cuivre adaptée à la chute de tension (le courant de
démarrage sommé des 2 moteurs de direction est de 6,5 A avec un cosφ = 0,42 ; pour le
moteur de levage, voir DT12/20)

B-2.2.5 Le câble installé est de type H07VVH6-F. Voir DR 13.

1. Préciser la signification de la dénomination du câble.

2. Donner la référence complète du câble et justifier le choix de sa section.


B2.3 Choix de l’appareillage
L’appareil Q21 est un disjoncteur moteur de référence GV2ME20.

B-2.3.1 Tracer avec précision sur document réponse 12/12, la caractéristique t = f(I) de l’appareil réglé
pour l’application. Indiquer sur ce document les zones d’actions (magnétique et/ou thermique).

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DOSSIER TECHNIQUE

EXTRAITS DE DOCUMENTS CONTRUCTEURS DES MACHINES

A - PRESSE A INJECTER OTTO 60-440T


A .1 - Caractéristiques techniques de la presse .........................................................52
A .2 - Repérage des composants de la presse............................................................53
A .3 - Symbolique employée dans les schémas électriques........................................54
A .4 - Schéma de commande des bandes chauffantes ...............................................55
A .5 - Schéma de puissance de la pompe hydraulique................................................56
A .6 - Schéma de commande de la pompe hydraulique ..............................................57
A .7 - Plaque signalétique du moteur de pompe et caractéristiques techniques .........58
A .8 - Chauffage du fourreau .......................................................................................59

B- LE PONT ROULANT.............................................................................................. 60
B.1 - Fonctionnalités du pont ................................................................................... 60
B.2 - Descriptif du pont ............................................................................................ 61
B.2.1 - Mouvement de translation ........................................................................... 62
B.2.2 - Mouvement de levage ................................................................................. 64
B.2.3 - Mode d’alimentation de l’électrofrein du moteur de levage.......................... 65
B.2.4 - Limiteur de charge ABUS USM25 ............................................................... 65
B.3 - Schémas du pont roulant ................................................................................ 67

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A - PRESSE A INJECTER OTTO 60-440T
A.1 - CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Etude partie A
1 – Fourreau d’injection

Etude partie A
2 – Moteur Pompes

Presse étudiée

52
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54
55
56
57
A.7 - CARACTERISTIQUES Moteur Pompe à huile (Document ABB)
Caractéristiques techniques ABB ref. no.
Client: Date: 04/02/02
No. Définition Données/ Unités Remarques
1 Produit Moteur fermé, triphasé à cage
2 Code produit 3GAA 252 001-BDA
3 Type/Hauteur d'axe M2AA 250 SMA 4
4 Fixation IM3001, B5(flange)
5 Puissance nominale PN 55 kW
6 Puissance nominale PN 74 HP
7 Service factor 1
8 Service S1(IEC)
9 Tension nominale UN 400 VD ± 5 % (IEC 34-1)
10 Fréquence nominale fN 50 Hz ± 2 % (IEC 34-1)
11 Vitesse nominale nN 1 480 r/min
12 Intensité nominale IN 98 A
13 Intensité à vide 39 A
14 Intensité au démarrage Is/IN 7,5
15 Couple nominal TN 355 Nm
16 Locked rotor torque TS/TN 2,3
17 Couple maximum Tmax/TN 2,8
18 Couple minimum Tmin/TN 1,6
19 Vitesse au couple minimal 495 r/min
20 Temps max autorisé au dém./chaud DOL 15 s
21 Temps max autorisé au dém./froid DOL 27 s
22 Rendement - nominal 100% 94,6 / Eff1 % Suivant IEC 34- 2
23 Rendement - 75% 94,6 %
24 Rendement - 50% 93,5 %
25 Cosinus -nominal 100% 0,86
26 Cosinus - 75% 0,82
27 Cosinus - 50% 0,73
28 Cosinus au démarrage 0,42
29 Classe isolation / Classe de température F B
30 Température ambiante 40 °C
31 Altitude 1000 m.a.s.l.
32 Degré de protection IP55
33 Refroidissement TEFC self ventilated
34 Type de roulement CC/COC 6315/C3 - 6213/C3
35 Système graissage / graisse
36 Pression acoustique (LP dB(A) 1m) 67 dB(A) +3dB(A)
37 Moment d'inertie J = ¼ GD² 0,72 kg-m²
38 Equilibrage
39 Classe de vibration
40 Boite à bornes
41 Connexion boite à bornes; no, dimens.
42 Nombre de bornes
43 Sens de rotation CC ou COC
44 Poids 275 kg

Fac-similé de la plaque signalétique ABB Motors


du moteur d’entraînement des pom- 3~ Motor M2AA 250 SMA 4
pes hydrauliques. IEC 250 S/M 65
No
Ins.cl. F IP 55
V Hz kW t/mn A cosΦ IA/IN IE/S
690 Y 50 55 1480 57 0,86
400 D 50 55 1480 98 0,86
660 Y 50 55 1475 60 0,86
380 D 50 55 1475 103 0,86
415 D 50 55 1480 96 0,84
440 D 60 63 1775 103 0,86
Prod code 3GAA 252 001 – BDA

6315/C3 6213/C3 310 kg


IEC 34-1

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A.8 - FOURREAU D’INJECTION
Caractéristiques techniques

Approvisionnement
350°C 340°C 340°C 345°C 300°C

Zone Buse Zone A Zone B Zone C Zone D


#1 500 mm

Diamètre fourreau : 210 mm Longueur vis : 1 680 mm


Colliers chauffants buse : 150 W et 1 515 W Colliers chauffants zones A + B + C + D : 4 x 7 525 W
Capteurs de température : sondes thermocouple type J, soudure chaude à la masse, Ø 6,35 mm (1/4’’) à baïonnette (support de
sonde sur bande 1 chauffante)
NOTA : Chaque zone est régulée indépendamment.

Coffret électrique : photo de l’« ARMOIRE INJECTION »

Connexions Relais statiques de commande


capteurs T° des colliers chauffants

Carte de contrôle
et de régulation

Connexion commande Raccordements colliers


numérique chauffants

Schéma fonctionnel de la régulation de température d’une zone


230V

Vers commande numérique Gradateur

Générer la + Moduler
consigne Corriger Commander l’énergie
-
Régulateur
Collier chauffant
Conformer et adap- Thermocouple
Informer ter la mesure
Carte de contrôle
et de régulation

1
Les termes « bande chauffante » ou « collier chauffant » sont utilisés indifféremment
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B - LE PONT ROULANT

Les plus grosses presses à injecter le plastique sont installées dans le bâtiment le plus récent
de l’usine. Pour permettre de déplacer les charges de cet atelier (moules, machines etc..), un
pont roulant d’une charge nominale de 10 Tonnes a été installé.
C’est un pont roulant de marque « ABUS-STANDLEV » de type monopoutre.
Force : 10 Tonnes
Portée : 23,5 m
Hauteur de levage : 6 m. (Voir descriptif pages suivantes).

B.1 - FONCTIONNALITÉS DU PONT

Le pont roulant comporte :


) Un mouvement de translation :
Il anime le pont d’avant en arrière grâce à 2 groupes moto-réducteurs (à frein incor-
poré) entraînant des galets en fonte graphitée montés sur des roulements à billes
graissées à vie. Les moteurs d’entraînement permettent 2 vitesses de déplacement
du pont.
L’alimentation électrique se réalise par gaine conductrice isolée à 4 conducteurs.
) Un mouvement de direction :
Il anime le pont de gauche à droite. L’entraînement est réalisé grâce à 2 moteurs
asynchrones à double enroulement.
) Un treuil de levage :
Il est entraîné par un motoréducteur à double enroulement équipé d’un frein à disque
permettant 106 manœuvres.
) Equipement électrique :
Le pont est équipé d’un coffret « Protection générale translation » monté sur le pont
avec ses protections associées. Un coffret « Levage Direction » est monté sur le
chariot et intègre les contacteurs inverseurs, l’alimentation du frein, un sélecteur « fin
de course levage ».
) Commande du pont :
Elle est réalisée à l’aide d’une boite à boutons mobile et indépendante du chariot
treuil. Cette « unité de commande » est alimentée par câble plat en guirlande monté
sur un chariot articulé.
) Sécurités électriques :
Un limiteur de charge est inclus dans l’équipement électrique du treuil.
Des fins de courses à croix sont installés sur tous les mouvements.
En translation, des capteurs optiques de position assurent un ralentissement auto-
matique en limite de déplacement.

60
B.2 - DESCRIPTIF DU PONT

Translation Å---------Æ
Direction
Å--------Æ

61
B.2.1 - MOUVEMENT DE TRANSLATION

Données complémentaires

Rapport du réducteur 62,3


Couple de freinage du frein à disque 4,7 Nm (# 2 x Cn moteur)

62
Coupe d’un moteur de translation du pont roulant

63
B.2.2 - Mouvement de levage

64
B.2.3 - Mode d’alimentation de l’électro frein du moteur de levage
Le schéma de principe est fourni ci-dessous.
1U 2U

1V 1W 2V 2 2W
1

3 4

B.2.4 - Limiteur de charge ABUS USM25


Extraits de notice
I. Généralités
Le limiteur de charge ABUS USM, associé à une commande par contacteurs, permet de protéger les appareils de levage, ponts
roulants et autres systèmes de manutention et d'acheminement contre toute surcharge non autorisée.
La protection contre la surcharge USM ABUS est utilisée pour les appareils de levage et de manutention entraînés par une ma-
chine asynchrone (également avec commutation des pôles). La tension de connexion indispensable dans ce cas de 400 V (+/- 5
%) couvre la plage de puissance des moteurs de 1 kW à 20 kW.
Le limiteur de charge ABUS USM convient particulièrement pour les unités de levage ne comportant pas d'extrémité de ligne fixe
pour la mesure de la traction du ligne, par ex. dans le cas de treuils doubles ; mais il convient également pour les palans à chaîne
et autres dispositifs d'acheminement comme les bandes transporteuses.
La protection contre la surcharge USM ABUS est caractérisée par une détection rapide de la charge de l'ordre de grandeur de
quelques centièmes de secondes seulement.
Si besoin, on peut régler des points supplémentaires de déclenchement d'une précision suffisante dans une plage de réglage
d'environ 60 à 125% du couple moteur nominal, et ce, en combinant plusieurs appareils. Le principe de mesure permet une limita-
tion de charge de l'appareil de levage sans aucune perte de hauteur du crochet.
La suppression de tous les engrenages mécaniques dans la construction des unités de levage limite le montage à la simple instal-
lation électrique. Ceci permet, en outre, d'équiper à peu de frais les treuils à ligne déjà existants.
Tous les treuils à ligne ABUS GM, modèles standard, sont prévus pour être équipés d'un limiteur de charge ABUS USM.
II. Principe de fonctionnement
La protection contre la surcharge USM ABUS exploite les grandeurs électriques que sont le courant, la tension et le facteur de
puissance (cos phi) des moteurs d'entraînement pour former ainsi un signal qui correspond au couple exigé pour l'entraînement. Si
une valeur maxi mal réglée auparavant est dépassée, l'appareil commute sur le mode "surcharge"("Uberlast"). Le témoin de l'état
opérationnel sur la plaque avant de l'appareil n'est donc plus allumé en vert mais en rouge pour signaler cet état de surcharge
("Uberlast"). Simultanément, les contacts de travail des relais de sortie ne sont plus excités et interrompent donc l'opération de le-
vage. Le mécanisme de levage peut être libéré à nouveau après 0,5 secondes environ, après actionnement de la touche «DES-
CENTE" (SIGNAL RESET).
Lors de la mise en marche d'une machine asynchrone un courant de 4 à 8 fois le courant nominal passe pendant 0,1 à 0,3 se-
condes. Lors de cette phase de transition, l'évaluation des grandeurs ne peut avoir lieu. Pour exclure des mouvements relative-
ment importants en mode à-coups dans le cas des moteurs à nombre de pôles commutables, il y a donc seulement autorisation de
la vitesse de précision (vitesse lente) lors du levage. Ce n'est qu'après la mesure de la charge avec cette vitesse de précision ou
petite vitesse qu'il y aura une mesure de la charge pour la grande vitesse de la course principale. L'appareil passe en mode "sur-
charge" dans le cas d'une commande par à-coups rapide à l'instar du dépassement de la charge maximale.

65
III. SCHEMA TYPE

IV. . Données Techniques

66
B.3 - SCHÉMAS DU PONT ROULANT

MOTEURS DE TRANSLATION

67
68
69
70
DOCUMENTS RESSOURCES

ELEMENTS DE NOTICES ET DE CATALOGUES

Relais statiques (documents Celduc) .............................................................................72


Protection des semi-conducteurs ...................................................................................76
Refroidissement des semi-conducteurs..........................................................................79
Colliers chauffants (documents Acim Jouanin)...............................................................80
Choix des moteurs asynchrones (document ABB) .........................................................81
Câbles H07VVH6-F (document câbles industriels de Champagne) ...............................83
Disjoncteurs moteurs magnétothermiques (document Schneider) .................................84

71
Contacteurs statiques

72
Contacteurs statiques

73
Contacteurs statiques

Voir exemple d’application page suivante

74
Contacteurs statiques

Exemple d’application : à commander 18 A / 230 Vac pleine onde, avec TA = 40°C , quel dissipateur choisir ?
Les courbes indiquent : 18 A pleine onde Î pertes Pd = 24 W Î Rth = 2,2 K/W pour TA = 40° ambiant.
En appliquant la formule : Rth =100°−TA Î 100−40 =2,5K / W donc un dissipateur de 2,2 K/W conviendrait.
Pd 24

75
Protection des semi-conducteurs

76
Protection des semi conducteurs

Noter : pour assurer la protection totale, il suffit de vérifier que le I²t du semiconducteur > I²t du fusible dans les conditions du défaut (tension
appliquée, courant présumé)

77
Protection des semi-conducteurs

Noter les coefficients correcteurs permettant d’estimer le calibre IN du protistor


a Pour ambiance > 30°C B1 Pour un refroidissement forcé par air , vitesse < 5 m/s
A2 Pour éviter les phénomènes de fatique quand IRMS varie B2 Pour éviter le phénomène de « fatigue » en cas de
beaucoup surcharge répétitives
Cf3 Pour éviter d’endommager le fusible en cas de surcharge exceptionnelle

78
Refroidissement des semi-conducteurs

DISSIPATEURS THERMIQUES POUR SEMICONDUCTEURS

RTH (K/W)
15

Résistance thermique d’une plaque de tôle carrée en alumi-


10 nium montée verticalement à l’air libre, la source de chaleur
9 se situant en son centre

7
6
RTH = f(surface)
5 Pour épaisseurs de 1,5, 2 et 3 mm
4

2 e = 1,5mm

1,5
e = 2mm

e = 3mm
1 S
0 100 200 300 400 500 600 700 (cm²)

EXTRUDES ALUMINIUM (de Fisher Elektronik)

SK446 SK 198

79
Colliers chauffants Acim Jouanin

Type de connecteur
choisi

80
Extrait de « AC Machines » ABB Drives
Déterminations des caractéristiques d’un moteur asynchrone à partir des seules
données d’un catalogue
1. Caractéristiques du catalogue devant être connues
CD - CM - ID - cosϕ4 / 4 - η4 / 4 - nN – J ou PD²
CN CN IN
2. Vitesse/glissement au couple maxi
g(CM) =gN * CM *2 avec g = nS −n
CN nS
3. Cosinus phi au démarrage
cosϕ(CC) = CD /CN * 1
ID /IN cosϕ4/ 4 *η4/ 4
4. Intensité absorbée au couple nominal
I(CM) =1,42* CM
IN CN
5. Courbe de couple réduit en fonction de la vitesse à 50 Hz
C = CD +β(n)*(CM − CD )
CN CN CN CN
Le coefficient β(n) est variable en fonction de la vitesse et dépend de la conception du moteur. Nous distinguerons 3 cas :
1) Tableau 1 : moteurs monoblocs sans évents de ventilation, toutes polarités
2) Tableau 2 : moteurs avec évents de ventilation, 4 pôles et plus
3) Tableau 3 : moteurs avec évents de ventilation, 2 pôles seulement

Valeurs de β(n)
% nN Tableau 3
Tableau 1 Tableau 2
0 0 0 Cas de moteur 2 pôles avec évents de ventilation.
10 0,02 0,01 On considère un creux de couple dû aux harmoniques à 5% de vitesse et égal à :
20 0,05 0,02
Cmini =0,85* CD
30 0,08 0,05
CN CN
40 0,14 0,08
50 0,19 0,11
La formule à considérer est corrigée et devient alors :
60 0,25 0,14
70 0,31 0,20 C =0,85* CD +β(n)*(CM −0,85* CD )
80 0,42 0,30
CN CN CN CN
90 0,76 0,615 β(n) étant celui du tableau 2

6. Couple minimal
Sauf pour le cas n°3 où l’on travaille directement à partir du couple minimal pour déterminer la courbe de couple en fonction de la vi-
tesse, pour les cas 1 et 2, on considèrera après avoir tracé la courbe de couple réduite, que le couple minimal Cmini se situe entre 5
CN
et 10% de la vitesse nominale et vaut Cmini =0,90* CD
CN CN
7. Temps de démarrage
Les paramètres de la machine entraînée sont indispensables :
\ J (ou PD²/4) ramené à la vitesse du moteur,
\ Couple résistant de la machine entraînée pendant la phase de démarrage : courbe en fonction de la vitesse.

Avertissements : la formule ci-dessous donnera toujours un temps de démarrage. Mais il y a lieu au préalable de vérifier que le couple
du moteur sous la tension de démarrage, reste supérieure au couple résistant de la machine entraînée, sur toute la plage de vitesse
(de 0 à nN). Les deux courbes étant ramenées à la même échelle (celle du moteur de préférence), c’est-à-dire au même CN (celui du
moteur), la marge en tout point devra rester supérieure à 0,15 CN, c’est à dire : C (moteur)≥
C (résistant)+0,15
CN CN

81
Extrait de « Ac Machines » ABB Drives
7.1) Equation du temps de démarrage :
C(moteur) - C(résistant) = Jt * dΩ où Jt = inertie totale moteur + machine entraînée (= PDt ² )
dt 4

Par intégration géométrique, on obtient les intervalles de temps Δt pour des intervalles de vitesse Δn en moyennant les ‘’couples moteurs’’

et ‘’les couples résistants’’. Δt=Jt * π * 1 * Δn


30 CN C moteur− C résistant
CN CN

7.2) Couple moteur moyen : Cmm = CD +β (n)moyen*(CM − CD )


CN CN CN CN
Avec β(n)moyen prenant la valeur suivant l’un des trois cas vu précédemment
1) Cas 1 (relatif au tableau 1) : β(n)moyen = 0,27
2) Cas 2 (relatif au tableau 2) : β(n)moyen = 0,206
3) Cas 3 (relatif au tableau 3) : β(n)moyen = 0,206 adaptée à : Cmm =0,85* CD +β (n)moyen*(CM −0,85* CD )
CN CN CN CN
7.3) Couple résistant moyen : CRm
CN
CR/CN CR/CN CR/CN
K K K

K0 n/nN n/nN K0 n/nN


100% 100% 100%

\ Couple résistant de forme parabolique : CRm =K0 + K


CN 3
\ Couple résistant constant : CRm = CR
CN CN
\ Couple résistant linéaire : CRm = K0 +K
CN 2
7.4) Temps de démarrage td (en secondes)

td=Jt * π * 1 *
2
nN ou encore td = Jt * nN
30 CN Cmm − CRm 91189*PN Cmm − CRm
CN CN CN CN
avec : CN = couple nominal en Nm
nN = vitesse nominale en t/mn
PN = puissance nominale en kW

82
Câbles de Champagne

83
Schneider Electric

84
PARTIE A : DOCUMENTS REPONSES
Question A –1.1.4 Allure de T = f(t)

(min)
t
avec TA = 0°C
Montée en température du fourreau

0 30
150
(°C)
T

85
Question A –1.2.3 Modèle pour devis : compléter la vue et les cotes

86
Question A –1.2.6 Formes d’ondes ucollier ou i = f(t)
u(t)
PH N
Le schéma élémentaire d’alimentation d’un collier
chauffant est donné ci-contre.
I led
Nous considèrerons que le relais statique retenu est
de type SC 864110.
Tracer i(t) dans la résistance de chauffe pour le
courant de contrôle Iled indiqué. La tension
i(t)
d’alimentation étant de 230 V – 50 Hz.
Collier chauffant

u(t)

0 t

i(t)

0 t

I led
1

0 t

Justification de la forme d’onde :


...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
...............................................................................................................................................

87
Régulation Comparaison Interfaçage d’entrée et conversion
Remplir les zones grisées
modulateur Interfaçage de sortie Conformation adaptation de la mesure
Choisir parmi les propositions ci-contre.
Amplification Traitement + correction PI Base de temps (période To)

NA
A
TO

A<B
Consigne A N NB
B
Mesure T° A N

88
Thermocouple
Question A –1.2.9 Régulation : identifier les fonctions

REGULATION DE TEMPERATURE 1 VOIE

Grouper les « cases » constituant la fonction « commander » du gradateur, puis expliquer son fonctionnement.
Utilisa- Grandeur Domaine de
CAPTEURS Principe fonctionnel Particularités
ble ici image de T° température

Thermocouple oui
Question A –1.2.10

Sonde platine

89
Comparaison capteurs de température

Thermistance

Tout corps à T>0°K irradie de l’énergie qui Utilisation de Mesure à distance


est captée via une optique sur une surface 0°K à près de sans contact,
Sonde
non tension de type « corps noir » qui s’échauffe et 10000°K nécessite une
infrarouge
dont l’élévation de température est procédure
mesurée par des capteurs thermocouples. d’étalonnage
Question A -2.1 MOTEUR POMPE A HUILE
PN = kW nN = t/mn UN = 400 / 690 V IN = / A

TN = Nm ηN = cosΦN = gN = IS =

TS = Nm Tmax = Nm I(à vide)= Tmin = n(Tmin) =


indice (Cm) = Couple minimum

Uréseau = 400 V - Couplage en ……………… – Caractéristique I(n)


I
(A)
Placer sur chaque graphe les valeurs caractéristiques

100

n
0 500 1000 1500

C Caractéristique C(n)
(Nm)

500

100
n
0 500 1000 1500

90
Question A –2.2 CHRONOGRAMMES DE DEMARRAGE DU MOTEUR POMPES

K = K17A.K9A.K18A.F4F

t
0

K’ = K25.K26

t
0
Contacts K4A

t
0

K1M = K4A

t
0

K2M

t
0

K3M

0 t

91
Question A – 2.5 CARACTERISTIQUES DE DEMARRAGE POMPE

Caractéristique de démarrage I = f(t) du moteur de pompes


I
(A)
Placer sur chaque graphe les valeurs caractéristiques

t
0

C Caractéristique de démarrage C = f(t) du moteur de pompes


(Nm)

t
0

92
PARTIE B : DOCUMENTS REPONSES
Question B-1-3 Associer aux repères du dessin de moto réducteur (DT 16/23), le nom de la
fonction et le principal matériau constitutif de cette fonction (à choisir dans la liste ci-dessous).

Fonction Matériaux
Collecteur Cuivre
Rotor Alliage aluminium
Palier Carbone
Stator Acier doux
Ventilateur de frein Acier au silicium
Pignon Fonte
Boite à bornes PVC (polychlorure de vinyle).
Roulement Béryllium
Disque frein Argent
Carter du réducteur Platine
Electroaimant du frein Chlorure de sodium
Couronne de court-circuitage de la cage Silicium
Bobinage stator PR (Polyéthylène réticulé)

Repère Fonction Principal matériau


1

52

56

57

71

76

93
Question B-1- 5 Tracer les schémas de puissance et de commande possibles d’un des
moteurs de translation.

W1 W2
M
3~

V V2
1
U1 U2
48V_1
48V 2
PE
L1
L2
L3

94
Question B-1-6.2 Domaine de fonctionnement en PV et GV
Conditions du tracé : Actions sur un des Boutons “S61” ou “S62”.
d : distance de sécurité

Butées mécaniques d’arrêt

Butées optiques de ralentissement

AR AV

d d

GV
1
Distance
parcourue
0

PV
1
Distance
parcourue
0

Question B-1-8 Allure C(Ω) pour 0< Ω < 4.ΩS

Cr : Couple resistant considéré comme constant


Cm : Couple moteur en Petite vitesse

Cm

Cr Ω
0 Ωs 2∗Ωs 3∗Ωs 4∗Ωs

g
0

95
Question B-2.1.3 : Tracé du plan n=f(C) du moteur de levage pour un cycle montée/descente

Question B-2.3 : Caractéristique t = f(I) de Q21

t
(s)

10
8

1
0,8

0,4

0,2

0,1
0,08

0,04

0,02

0,01
I(A)
0,8 1 2 4 6 8 10 20 40 100 200 400 800

96

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