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All content following this page was uploaded by Yamina Tadjeddine on 13 November 2014.
Contribution à l’ouvrage
Les Systèmes Financiers. Mutations, crises et régulation
Sous la direction de Christian de Boissieu et Jézabel Couppey-
Soubeyran
Economica, 4ème édition, février 2013
1
Les HFT ne passent pas des ordres pour le compte d’une clientèle, mais pour
leur compte propre. Leur rémunération ne provient donc pas de commissions,
mais des gains que leurs rapportent leurs stratégies.
3
4 L’instabilité financière
2
Par exemple, l’algorithme de vente utilisé par le fonds mutuel Waddell &
Reed le 6 mai 2010 (cf. section 3) ne relevait en rien d’une stratégie de HFT.
3
Ils utilisent aussi des stratégies de couverture.
4
Le site http://www.nanex.net/aqck/2804.HTML relate l’évolution des ordres
passés sur le marché des actions américaines depuis 2006. L’arrivée des HTF
est saisissante : les volumes explosent et la volatilité aussi.
5
5
L’arbitrage consiste à tirer profit d’anomalies de prix, ce qui contribue à les
faire disparaître et à unifier les prix d’un même actif sur différents marchés.
6
Un teneur de marché affiche en permanence un prix (bid) auquel il achète
l’actif considéré (devise, titre, …) et un prix (ask, supérieur au bid) auquel il le
vend. Il permet donc aux investisseurs d’acheter et de vendre facilement à tout
moment et par là assure la liquidité du marché.
5
6 L’instabilité financière
7
Le NYSE ou New York Stock Exchange (bourse de New York) est le
premier marché d’actions américain.
8
Ordres exécutables immédiatement, sans limite de prix.
9
National Association of Securities Dealers Automated Quotations, c’est le
deuxième marché des actions des États-Unis
10
Ordres avec une condition de prix minimum pour une vente et un prix
maximum pour un achat. Ces ordres restent en attente et viennent alimenter la
profondeur du marché tant que la condition de prix n’est pas respectée.
7
11
Le quote stuffing fausse la perception que les autres opérateurs ont du
marché (prix, profondeur).
7
8 L’instabilité financière
Les ETF sont massivement placés dans les indices actions des pays
développés (Etats-Unis et Europe). Depuis 2007, la hausse des
rendements des obligations et des actions des bourses émergentes (dans
des ETF global ou émergents) ont justifié la création d'ETF dans ces
secteurs.
12
Les ETP sont un peu plus larges que les ETF puisqu’ils comprennent, outre
ces derniers, les ETN ou Exchange Traded Notes qui sont des portefeuilles de
dettes.
9
La croissance aux Etats-Unis des ETF est forte, les principaux clients
sont les Hedge Funds, les clients particuliers et dorénavant les fonds de
retraite. Les principaux acheteurs européens sont les investisseurs
institutionnels qui optent pour une allocation stratégique, avec une part
du portefeuille qui suit un/des indice(s) et une autre plus risquée pouvant
être placée en gestion alternative. Les ETF constituent un placement où
l'aléa humain du choix de titres par le gérant est supprimé, seul reste
l'aléa financier propre au marché.
Les principaux émetteurs d’ETF sont pour les deux tiers localisés aux
Etats-Unis (FMI, 2011) et pour un quart en Europe. Dès 2001 l'autorité
américaine de supervision des marchés de titres (la SEC) a opté une
réglementation assez contraignante des ETF indiciels: 80% des fonds
doivent être effectivement investis en titres et 85% de l’actif du fonds doit
être composé de titres liquides. En mars 2008, la SEC créée une seconde
catégorie les ETF synthétiques "actively managed ETF".
En Europe, à la différence des Etats-Unis, il n’y a pas de
réglementation particulière des ETF et l’on observe qu’une large part des
ETF européens n'est pas des copies de l’indice, mais des imitations de
l’indice mobilisant des produits dérivés, des swaps, voire d’autres ETF. Le
développement des ETF synthétiques a permis de répondre à la demande
pour ce type de produit, jusqu'alors bornée par la disponibilité des titres
de l'indice. En recourant à des réplications mobilisant des produits
dérivés tels que les swaps indiciels, et l'endettement, l'offre d'ETF est
potentiellement illimitée (Bradley, Litan, 2010). Toutefois, ces ETF sont
construits à partir de titres bien moins liquides et sont dépendants
d'intermédiaires (brokers-dealers) qui fournissent les prêts et les titres.
9
10 L’instabilité financière
13
Les swaps indiciels souvent mobilisés par les ETF synthétiques sont en effet
échangés de gré à gré, c’est-à-dire de façon décentralisée, sans passer par une
chambre de compensation, ce qui accroît le risque de défaillance de la
contrepartie (retard ou défaut de paiement).
11
Les ETF apparaissent donc dans les conditions normales comme une
source de liquidités. Les principaux détenteurs des ETF sont des
professionnels. Le marché est donc très concentré (SEC, 2010) et les
teneurs de marché jouent une place très importante dans l'appariement
des ordres et la fixation des prix.
Toutefois, dans des périodes critiques, comme ce fut le cas le 6 mai 2010,
les ETF révèlent leur face cachée, liée à leur nature spécifique et à leur
complexité.
11
12 L’instabilité financière
14
Le VIX est une mesure de la volatilité implicite des options sur l’indice
boursier américain S&P500 publiée par le CBOE, la bourse des options de
Chicago. Cet indice, exprimé en pourcentage annualisé, reflète les
anticipations de volatilité boursière sur le mois à venir.
13
mini, pour l'ETF SPY et pour un portefeuille composé des 500 actions de
l'indice S&P500. La profondeur est l'une des dimensions essentielles de la
liquidité d'un marché. Elle mesure ici la quantité totale demandée à l'achat
dans le carnet d'ordres du marché15. Plus elle est élevée à des prix proches
du prix courant, plus il sera facile d'exécuter des ordres importants avec
un faible impact sur le prix. Or on observe sur ce graphique une chute
brutale de la profondeur à l'achat sur les trois marchés (E-mini, ETF SPY
et S&P500). Elle est plus marquée sur le E-mini, qui, en à peine 15
minutes, entre 14h30 et 14h45, perd plus de 80% de sa profondeur à
l'achat. Les deux autres marchés suivent le mouvement, même si la baisse
est moins prononcée et la récupération plus tardive, en particulier pour
les valeurs même du S&P500, ce qui ne laisse pas d'être inquiétant.
Autrement dit, en un quart d'heure, la liquidité s'est, pour une raison
mystérieuse, quasi-totalement évanouie du marché des actions et de ses
marchés dérivés. Et si elle se rétablit assez rapidement pour les deux
instruments financiers (E-mini et ETF SPY), elle peine à revenir à un
niveau normal sur le marché des actions lui-même.
15
Le carnet d’ordres est constitué de l’ensemble des ordres d’achat et de vente
en attente, faute de contrepartie ou, le plus souvent, parce que des conditions
de prix spécifiées dans ces ordres ne sont pas (encore) satisfaites.
16
Notons que la fermeture des marchés européens à l’heure du krach éclair du
6 mai 2010 les a préservés de la contagion.
17
Cette interruption de cotation de seulement 5 secondes s’est déclenchée
automatiquement du fait du franchissement des seuils limites de variations de
cours autorisés dans le système de cotation.
13
14 L’instabilité financière
Dans le sillage de ce krach éclair, les prix individuels des titres ont
connu des variations erratiques sur les marchés des actions (NYSE,
NASDAQ, etc) et nombre d'investisseurs ont réalisé des pertes
conséquentes. En effet, la disparition brutale des acheteurs n'a laissé
comme contrepartie dans les carnets d'ordres que des ordres d'achats à
des prix ridiculement bas, qui en temps normal n'auraient eu aucune
chance d'être exécutés. L’existence d’ordres d’achat à prix limite
dérisoires (ou d’ordres de vente à prix limite exorbitants) peut sembler
irrationnelle, si l’on songe que dans des conditions de marché normales
ces ordres n’ont aucune chance d’être exécutés. Mais, sur les marchés
d’actions américains, des teneurs de marché sont souvent chargés
d’alimenter la liquidité sur une valeur ou un ensemble de valeurs, en
passant des ordres d’achat et de vente à prix limite. Afin de satisfaire à
leur obligation de façon formelle, ils peuvent passer sciemment des ordres
à des limites de prix totalement en dehors du marché, ce qu'on appelle les
stub quotes. Le fait même que ces ordres n’aient normalement aucune
chance d’être exécutés évite à ces fournisseurs de liquidités d’avoir à
gérer des positions qu’ils ne souhaitent pas prendre.
Le 6 mai 2010, entre 2h40 et 15h, plus de 20 000 transactions,
impliquant plus de 300 titres, furent ainsi réalisées à des prix s'écartant
15
18
Le 6 mai 2010 des titres ont changé de mains à des prix dérisoires, parfois
pour moins d’un centime, tandis que – plus rarement – certaines actions ont
battus tous leurs records et se sont vendues jusqu’à 100000 dollars l’unité.
15
16 L’instabilité financière
3.4. Le débat sur le rôle des HFT dans le Flash Crash du 6 mai 2010
L'étude la plus détaillée du rôle des HFT pendant le krach éclair du 6
mai 2010 est celle de Kirilenko et al. (2011), menée par des économistes
rattachés à la CFTC. Pour réaliser leur étude, ils ont eu accès à une base de
données exceptionnelle sur le marché du contrat juin du E-mini S&P500,
comprenant : l'ensemble des transactions réalisées pendant la journée du
6 mai 2010 et sur les trois jours précédents, l'identité des investisseurs, le
type d'ordre, la quantité, le prix et l'heure d'exécution. Sur la base de leur
identité et des caractéristiques de leurs transactions, Kirilenko et al.
(2011) ont réparti les investisseurs du marché en six groupes : les HFT
(caractérisés par un gros volume global de transactions et la détention
d'un faible stock de contrats), les intermédiaires (faible stock), les
acheteurs fondamentalistes (acheteurs nets), les vendeurs
17
19
Parmi lesquels le fonds mutuel Wadell & Reed.
17
18 L’instabilité financière
Si dans un premier temps les ETF ont parfois été accusés d'avoir
contribué au Flash crash (Bradley et Litan, 201020), des études ultérieures
ont marginalisé leur contribution, les présentant même comme les
premières victimes (Madhavan, 2011). En effet, cet épisode a
principalement révélé la dépendance des ETF vis-à-vis de leur marché
sous-jacent dès lors qu'un choc de prix se produit sur le marché des titres
vifs pour les ETF indiciels (ici les actions américaines) et sur celui des
produits dérivés pour les ETF synthétiques (ici le l'E-Mini). La baisse
simultanée des cours des divers sous-jacents a provoqué une baisse de la
valeur du portefeuille de titres composant les ETF. La suspension de
certains titres, conjuguée à la complexité de certains ETF synthétiques
présents sur le marché américain ont souvent rendu impossible la
cotation des ETF21. Les détenteurs d'ETF, paniqués ou ceux qui avaient
mis en place des seuils automatiques de vente ont vendu leurs titres pour
limiter leurs pertes. Le marché des ETF étant très concentré, il a suffi
qu'un petit volume d'ordres de vente soit passé pour provoquer une chute
des cours des ETF (SEC, 2010). Les prix des ETF sur actions se sont
littéralement "disloqués" à la suite du krach (CFTC et SEC, 2010). Les ETF
sont la classe d'actifs qui a été le plus victime de prix aberrants dans le
sillage du Flash Crash du 6 mai 2010 : plus de la moitié des transactions
sur ces produits a ainsi du être annulée22. La corrélation entre le prix des
ETF et le panier de titres sous-jacents - pourtant théoriquement parfaite -
s'est d'ailleurs effondrée (Borkovec et al, 2010).
Ainsi, le krach boursier du 6 mai 2010 aura révélé la complexité du
marché des ETF. Les ETF s'avèrent fortement exposés à un choc de prix et
de liquidité sur les titres vifs et sur leurs dérivés. Leur évaluation s'avère
alors fort difficile, voire impossible. Leur liquidité devient nulle, faute de
mesure correcte de leur prix par les teneurs de marché qui ont préféré
suspendre leur cotation (SEC, 2010). Le marché des ETF peut d'autant
plus facilement devenir illiquide qu'il s'avère très concentré. Le 31 mars
2011, ce marché a d'ailleurs connu un krach éclair : le prix de dix ETF
émis la veille a chuté de 98%. Des ETF, tels que le Focus Morningstar
Health Care Index le 31 mars 2011, ont pu ouvrir à plus de 25 dollars
avant de tomber brièvement à 6 cents et, en conséquence, ont dû faire
l'objet de mesures de coupe-circuit et d'annulation des transactions23.
20
Par la suite ces auteurs ont modéré leurs critiques d’où les ETF ressortaient
comme à l’origine de tous les maux.
21
Madhavan, 2011 étudie le cas de iShares® Russell 1000 Growth Fund qui a
perdu 80% de sa valeur à 14h45 pour revenir à sa valeur initiale à 15h15 alors
même que la valeur de ses actifs restait constante.
22
70 % des transactions du 6 mai annulées relèvent des ETP (Madhavan,
2011).
23
Ce n’est pas systématiquement le cas : les titres dont la cotation n’est pas
soumise à des coupe-circuits ne voient leurs transactions annulées que si un
19
20 L’instabilité financière
Conclusion
nombre suffisants de valeurs sont concernées (au moins 20), quelle que soit
l’étendue des variations de prix constatées.
24
La FINRA (Financial Industry Regulatory Authority) est une autorité
indépendante de régulation de l’industrie des métiers de titres, chargée
notamment de la supervision des courtiers.
21
telles que les matières premières ou les devises. On peut citer à cet égard
le flash crash du 8 juin 2011, où le prix du contrat à terme sur pétrole
Crude Nymex a chuté de plus de 10% en quelques secondes,
l'effondrement de 13% du contrat à terme sur cacao le 1er mars 2011 sur
la bourse ICE25 ou encore la dépréciation de 5% du dollar contre yen le 16
mars 2011 (Cui et Lauricella, 2011). Ce phénomène touche aussi des
actions isolément avec, parmi de nombreux autres exemples, le krach
éclair de Citigroup le 29 juin 2010 (-20%) ou le dévissage de près de
100% de Ensurer le 13 mai 2011. Des enquêtes approfondies n'ont pas été
menées sur chacun de ces accidents financiers et les mécanismes à
l'œuvre ne sont pas forcément toujours de même nature que ceux qui ont
conduit au krach boursier éclair du 6 mai 2010. Leur multiplication laisse
néanmoins craindre que les krachs éclairs résultent des mutations
structurelles de la liquidité des marchés. La montée en puissance des HFT
et des EFT dans les transactions financières participe de ces mutations et
leur rôle dans l'instabilité de la liquidité des marchés est donc questionné.
Des progrès vont certainement encore être faits dans la
compréhension des mutations structurelles à l'œuvre et les réponses
prudentielles à apporter. En particulier, le rôle des HFT fait l'objet d'une
attention particulière, que ce soit en Europe (Brunsden, 2011) ou aux
Etats-Unis. Ainsi la CFTC a annoncé en mai 2012 la création d'un sous-
comité dédié à la question des HFT. Présidé par Andrei Kirilenko, ce
comité comprendra quatre groupes de travail chargés, respectivement, de
préciser la définition du trading de haute fréquence, de déterminer
différentes classes de transactions à haute fréquence, de surveiller et
analyser les comportements des HFT et, enfin, d'étudier les modifications
de structure apportées par les transactions automatisées, ainsi que les
risques engendrés et les solutions potentielles.
Il reste à voir si ces réponses prudentielles suffiront à prévenir de
nouveaux épisodes de flash crash où la liquidité s'évanouit brutalement
avant de se rétablir. On peut douter qu'elles suffisent. D'abord, elles ne
concernent pas toutes les plateformes d'échanges. De plus, certaines
d'entre elles semblent déjà partiellement inadaptées. Ainsi en est-il pour
Madhavan (2011) des mesures de "coupe-feu", qui peuvent aggraver les
difficultés des ETF, lorsque, par exemple, une des actions du panier suivi
par un ETF voit sa cotation interrompue, alors que la cotation de l'ETF
doit se poursuivre. Mais surtout, la nature même de la liquidité sur les
marchés semble avoir évolué vers des formes plus éphémères et on voit
mal comment une telle mutation pourrait être facilement réversible. Ces
épisodes auront révélé que la liquidité reste une construction sociale
fragile, une réalité que la sophistication croissante des produits et des
stratégies ne doit pas conduire à oublier.
25
La société de bourse américaine ICE (Intercontinental Exchange) est
spécialisée dans les transactions électroniques sur matières premières.
21
22 L’instabilité financière
Références bibliographiques
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23
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