Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
POBLACIÓN ESCOLAR
COMPRENSIÓN DE TEXTOS ORALES – CONVOCATORIA
ORDINARIA. CURSO 2019/20
Transcripción de textos
TAREA 1
NOMOPHOBIE
Comme tous les vendredis, c’est l’heure de Hashtag et dans le cadre de notre semaine
numérique, Hashtag est consacré ce matin aux nomophobes. Catherine.
Nomophobe, un mot valise qui vient de l’anglais, no mobile phone phobia et qui désigne
donc la peur d’être privé de son téléphone portable car les technologies numériques
créent de nouvelles dépendances et de nouveaux manques.
Entre 2 et 3 heures d’heures d’appel par jour, textos, probablement 12 personnes entre 5
à 20 textos par personne. Ça fait quoi ? Ça fait un peu plus d’une centaine probablement.
Non, c’est pas normal mais c’est, mais si c’est normal en 2016.
Nous venons d’entendre Edmée, jeune femme de 25 ans qui appartient à cette génération
connectée et branchée à son téléphone et c’est vous qui l’avez rencontré Maxime Telier.
Oui, mais n’allez pas dire à Edmée qu’elle est Nomophobe, elle vous dira que non. Qu’elle
est à l’image des gens de son âge. Elle préfère dire, elle, qu’elle est accro à son
téléphone. Formulation qui fait sans doute moins pathologique mais, quand même, elle est
bien consciente du problème.
J’ai toujours mon portable dans ma poche de jean, enfin j’ai toujours mon portable à
proximité, c’est-à-dire que, c’est tout bête, mais même quand je vais, je sais pas, en boîte
de nuit par exemple et que je donne mon sac au vestiaire quelque part, à une soirée ou
peu importe, j’ai systématiquement, je garde systématiquement mon téléphone. Il ne me
quitte jamais : je dors avec et il est collé, il est sur ma table de nuit à charger la nuit et
ouais, je me sens en insécurité sans mon téléphone parce que, bah d’abord, aujourd’hui
c’est plus qu’un téléphone, c’est un moyen de se connecter sur Facebook, d’écouter de la
musique, de prendre des photos enfin 20 mille autres trucs. Euh, je sais pas avoir un GPS
etc… oui mon portable il est presque, il est l’extension de ma main, presque. C’est triste à
dire, j’en suis consciente.
Edmée a écrit un blog il a trois ans, pendant ses études en école de journalisme. Pendant
une semaine elle s’est séparée de son portable et a raconté son quotidien sans son objet
fétiche. Le phénomène de manque, les rencontres qu’elle a pu faire et les galères aussi.
Témoignage à lire à la une de France culture.fr.
Autre témoignage sur notre site, celui d’Antoine Lasurel, il est journaliste.
Et la nomophobie le guette. Comme toutes ces professions qui exigent de rester connecté.
En plus de cela, Antoine Lasurel est rédacteur en chef de la revue « oui demain »,
magazine qui observe les évolutions de la société moderne y compris donc, celles
causées par le numérique.
Pour l’instant, on a une panoplie de mots qui révèlent en tout cas qu’il y a un problème
entre notre rythme biologique, notre rythme d’humain, le rythme des algorithmes qui n’est
pas celui-là et la cohabitation entre les deux.
Vous vous y échappez ou pas ?
TAREA 3
ENTRETIEN À LOUANE
Comment vit-on un tel succès à seulement 18 ans ? Découverte dans The Voice, avec le
César du meilleur espoir pour La Famille Bélier, un album qui s’est installé en tête des
ventes en France, l’icône de toute une génération s’appelle Louane Emera. Elle est
l’invitée de 20h30 ce soir.
C’est donc l’histoire d’une petite pépite qui nous vient du nord et, plus précisément du Pas
de Calais, à 18 ans elle a déjà connu le succès d’une émission de télé, les près de de …
de La famille Bélier à la clé un César du meilleur espoir et puis il y a l’album, Chambre 12,
nº1 des ventes pendant plusieurs semaines, bref, qui est cette jeune fille ?
· Bonsoir Louane, merci d’être avec nous ce soir sur ce plateau. Si j’avais un mot, s’il
fallait trouver un mot pour résumer cette année ? que vous venez de vivre, qui est
quand même particulière.
· Je dirais magique
· Magique. Au-delà de vos rêves ?
· Oui, c’est sûr, c’est vrai que tout ce qui s’est passé c’est vraiment complètement
dingue. Je suis tellement heureuse de tout ça et je suis très très reconnaissante.
· Donc il est agréable ce petit nuage sur lequel vous êtes ?
· Ah oui
· Aucun inconvénient à vivre comme ça cette notoriété là, ce changement de vie ?