Introduction

Environnement → terme inventé par des scientifiques inspirés du Darwinisme qui

s'intéressaient à la place de l’homme dans ce qui l’entoure. Les sciences sociales l’on fait évoluer
(60’ - 70’) → interactions entre hommes et son millieux (ce qu’il utilise, ce qu’il modifie, les
conséquences).
Nature → les éléments naturels considérés seuls.
Ecologie → science qui a pour objet les relations entre êtres vivants et milieux / êtres vivants.
Milieu → ensembles de condition naturelles dans un écosystème donné.
Histoire environnementale (70’)→ sous discipline de l’histoire ciblée sur les rapports entre
humains et environnement. (histoire de : climat; catastrophes naturelles; catastrophes
technologiques; exploitation des sols; paysages; eau; animaux; politiques environnementales).
Anthropisation → transformation d’un milieu naturel par l’homme.
Anthropocene → Ère géologique où l’homme devient le principal facteur de bouleversements
naturels (débuts : révolutions industrielle, néolithique, Hiroshima et Nagasaki, 50’ explosion de notre
activité) (théorisé par Paul Josef Crutzen).
Holocene → ère géologique avant anthropocene.

On laisse une marque sur notre environnement : dégagement de gaz à effet de serre,
accumulation de pollution, changement climatique, des conséquences irréversibles selon Bruno
Latour : sixième extinction de masse, perte de biodiversité, montée du niveau de la mer. Impact
mondial et local → Amazonie (impact mondial et impact sur le Brésil).

On commence à débattre de ces sujets dans les 70’ → Pompidou à Chicago en 1970. Premier
ministre de l'environnement (ministre de la culture et de l'environnement 1974; Ministère de
l'aménagement du territoire et de l'environnement 1997; Ministère de l’ecologie, du développement
durable et de l'énergie 2014; ministère de la transition écologique et de la cohésion du territoire
actuellement) en 1973 (Robert Poujade).
Amène → Création de Greenpeace en 1971, premier parti écologiste par René Dumont en
1974 (vente la fin du tout-automobile, désurbanisation, limitation des naissances), puis dans les
années 80, l'environnement devient un enjeu politique. Création de WWF en 1961, le GIEC à partir de
1988, les COP depuis 1995 (COP 21 → 2015 Accords Paris).
Inégalités : Les pays qui polluent ne sont pas ceux qui en souffrent le plus.

Axe 1 - Exploiter, préserver et protéger.

1) Exploiter et protéger une ressource naturelle

A) La forêt, une relation ancienne

L’homme a toujours exploité la nature (transfo de ressources), besoin du charbon + du bois
(chauffage + construct° militaire et quotidienne). Appropriat° des seigneurs → serfs s’en occupent
contre quelques avantages. Au XIIIeme siècle, création “Eaux et forêts” → traduire en justice les
illégalités dans les forêts, en parallèle déforestation pour faire des champs.
Vision sauvage : inhospitalière, fantasmes, jugements, magie, dangers. Images passées dans
l’art du Moyen-Âge – légendes arthuriennes (Brocéliande y représente un piège où l'on meurt) – puis
par la suite dans les contes : Blanche neige, Le petit poucet, Hansel et Gretelle, Le petit chaperon
rouge. Omniprésence de la forêt dans les histoire, entité peu rassurante + abris de créatures. Présence
encore d’actu (Star wars avec endor, Le seigneur des anneaux, Le chêne)

B) Les transformations de la forêt d’après Colbert.

1661 Louis XIV dirige de lui-même, il met beaucoup d’importance sur la forêt et nomme
Colbert ministre des finances “La France périra faute de bois”.
Pourquoi la réforme ?
- Des forêts en mauvais état de par les guerres religieuses + mauvaises gestions et
préservations.
- Besoin de développement → protection de la matière première.-
- Besoins militaires → dépendance en bois des pays étrangers (italie, albanie, europe
du Nord) → Construction de 300 vaisseaux.

Pour ce → Ordonnance de 1669, règles communes à toutes les forêts (commissaires doivent
protéger) → renforcer le pouvoir du roi. Colbert impose des quotas de plantations (1 vénérable 4
étalons) → réflexion sur la gestion des forêts.
Le Code forestier de 1827 → pose les bases de notre législation actuelle, bloqué par les
besoins des populations. Toutes ces initiatives témoignent d’une vision à long terme. Le second
empire plante la forêt des landes pour les dunes et assècher les marécages, à partir de 1830
patrimonialisation des terres.

Nuancer → Sous colbert on utilise beaucoup de bois (ressource principale), avec la révolution
industrielle on a besoin de moins de bois donc moins de pression sur les forêts. Romantisme → mise
en avant de la nature.

C) Préservation de la forêt : Un enjeu qui reste contemporain.

Forêts françaises aujourd’hui → 17 millions d'hectares soit 31% territoire (x2 depuis 1850),
diversité de climats (océanique, continentale, mediterannéen) mais majorité de chênes (longévité,
bois d'œuvre, bon rendement).
Importantes car : absorbent CO2, combat la désertification.
Forêt dans l'économie : 400 000 emplois dédiés à la forêt, importance pour les populations
locales (vente) et pour le tourisme.
Anthropisation : chasse, loisir, culture, production. 75 % des forêts sont privées en France.
Changement climatique : les arbres ne survivent plus aux mêmes conditions (75% des chênes
pédonculés vont disparaître), importance de planter des arbres qui correspondent. Introduction dans
les forêts de champignons et insectes dangereux. Migration des arbres, qui fuient la sécheresse.

Pour gérer → Office national des forêts en 1964 mais pas assez de moyens. Initiatives
citoyennes de protection des forêts. Macron veut planter 1 milliards d'arbres en 10 ans, Paris 170k,
New York 1 millions.
Donc : action à l'échelle européennes (réseau Natura 2000), entreprises (Reforest’Action),
ONG (France Nature Environnement), actions locales (Projet Silva dans le Tarn).
Mais → on continue de déforester notamment l’amazonie qui a perdu 65 millions d’hectares
(6%) en 20 ans.

2) Le rôle des individus / sociétés dans l'évolution des milieux.

 A) La révolution néolithique, une domestication des milieux.
Néolithique → age de pierre, -10 000 à -2 000.
Pourquoi révolution néolithique ? : Fonte des glaciers, réchauffement climatique, raréfaction
des espèces chassées.
Donc : début de l’agriculture (riz, blé) et l’élevage (cochon, mouton) → premiers
déboisements (hache, feu). Proximité avec animaux → nouvelles maladies (carrie, émail dentaire).
Rupture systémique : Sédentarisation, hausse démographique, création des classes sociales vu
par les sépultures (propriété privée), fabrication d’armes. Hiérarchisation des individus (chef de
village), tâches attribuer (femmes → procréer, homme armes).
Cette révolution n’a pas lieu chez tout le monde (sociétés amérindiennes, aborigènes
australiens) de par les traditions locales.

B) La révolution industrielle
Révolution industrielle : une révolution technique (machine a vapeur brevetée en 1768 par
James Watt) → mécanisation du travaille, travaille a la chaine. Nouvelles sources d'énergies
(charbon) → révolution du transport. Système cyclique (Nikolaï Kondratieff). La seconde révolution
industrielle repose sur le pétrole et l'électricité.
Amène une exode rurale, inégalités sociales dues au capitalisme, création des nouvelles
classes, augmentation du niveau de vie → explosion démographique. Création de “pays noirs” →
cités minières (nord de la france → Corons) → artificialisation des terres.
Face à ça : on repense les villes pour la demande grandissante (courant hygiéniste) →
Travaux d'Haussmann à Paris. Augmentation de dégagement de gaz à effet de serre, altération de la
qualité de l’eau et de l’air + augmentation des catastrophes naturelles (Grand Smog de 52 de
Londres).

Notion anthropocène → débat sur le début de la période. Débat sur cette question
d'anthropocène, cache la responsabilité du capitalisme et du monde occidental.

Axe 2 - Le changement climatique : une approche historique et

géopolitique.
1) Les fluctuations climatiques et leur effets
A) Écrire l’histoire du climat, enjeux et méthodes.
Variation permanente du climat terrestre (activité solaire, éruption volcanique), depuis 2,5
millions d’années elle varie entre glaciaire et interglaciaire.
Premiers relevés annuelle de température → 1850 (en France Réaumur fait des relevés depuis
1735), avant on s'intéresse au temoignages, aux écrits, au souvenirs ainsi que le développement de la
faune et de flore. Les périodes de moissons, vendanges, prix indiquent le climat, les calottes
glaciaires, les couches sédimentaires et les croissants d’arbres (dendrochronologie).

B) Optimum Climatique Médiéval au Petit Âge Glaciaire.

OCM → du Xeme siècle au XIVème siècle, correspond à un réchauffement global,
favorisation des récoltes, essor humain, routes maritimes ouvertes entre la Norvège et le Groenland
(quand les Viking l'ont trouvé il y avait de l’herbe, vignes en altitude en Ecosse)
PAG → XVème siècle au XIXe siècle, refroidissement global → hausse des glaces dans les
montages, hivers rigoureux et dangereux.
 Conséquences agricoles : de mauvaises récoltes → crises substantielles et famines (600k mort
en 1709). Conditions de vie difficiles, migrations de populations.
Conséquences sociales et politiques : potentiel lien avec la fronde des princes face à Mazarin
(hiver glaciaire ferait douter du pouvoir du roi), migrations irlandaise aux états unis (famine en
irlande). Les populations voient ces événements comme des punitions divines, populations laissées au
dépourvus. Punition qui se retrouve dans les contes → bête du gévaudan, bête de Sarlaten.
Attention : nuance dans les périodes (PAG → certaines années chaudes).
Adaptation des hommes → on stocke la nourriture par peur, marquage des crues, relevés de
températures. Certains considèrent que la PAG amène l'Europe à évoluer (patin a glace).

2) Le climat enjeu des relations internationales

A) Le changement climatique: un enjeu mondial.

Changement climatique → augmentation des catastrophes naturelles, pression sur les
ressources dont → tensions.
Inégalité des réponses données → pays développés ont les moyens d'investir dans cette
question. Or les décisions prises sont risquées (Syrie compte sur la culture de coton → beaucoup
d’eau). Inégalité dans la pollution : pays pauvres polluent moins mais sont plus touchés . 2050 → 216
millions migrations interterritoriales, 140 millions de migrants. (Mousson, montée des eaux,
réchauffement, fonte des glace, sécheresse, famines)

B) Une régulation difficile : Quelle gouvernance ?

● Les scientifiques.
Les études viennent conseiller les états dans leurs politiques. Depuis 1988 le GIEC (groupe
intergouvernemental d’expert sur l'évolution du climat) fait le bilan du changement climatique (2013
→ preuve du lien entre changement climatique et activité humaine) ainsi que les futures conséquences
de notre activité (2015 → augmentation du niveau de la mer d’1 mètre d’ici 2100).
Cependant → peu/pas écoutés → 6 limites planétaire dépassées.

● Etats
1972 → Première Conférence des Nations-Unies sur l’environnement à Stockholm. 1992 →
Sommet de la Terre à Rio, notion de développement durable avec les 17 ODD (objectifs de
développement durable) ainsi que l’Agenda 21.
Interventions de certains états → Costa Rica (budget de l’armée dédiée au climat), Colombie
(fin des mandats d'extractions + constitution verte), France (discours de Chirac à
Johannesburg en 2002)

● Les COPs
1995 → COPs, acteurs représentants de 198 pays (États, entreprises, ONG).
Protocole de Kyoto (COP 3 en 1997) → réduction du dégagement de gaz à effet de serre.
2015 → COP21 à Paris → Accords de Paris (196 pays), fin du 21eme siècle que 1,5 degrés (pas
respecté).
Mais → pas de sanctions, des pays se retirent de l’accord (USA, Australie), financé
par Total ou Coca (plus grand pollueur plastique).

● Espaces sentinelles et réfugiés climatiques

 Nouveaux acteurs →
- espaces sentinelles (les premières victimes du changement climatique) qui insistent
sur les dangers (forts risques pour les îles : les Maldives, Kiribati et Tuvalu, iles
Marshall et Nauru). Situation nouvelle car risque de disparition totale des Etats.
- Les réfugiés climatiques → Conférence de Montevideo 1933 (importance d'un
territoire pour un état mais terrestre ou maritime ? → Kiribati petit mais grosse ZEE)
→ 600k réfugiés apatrides.
- Maldives Floating CIty (5000 maisons, 20k habitants) → beaucoup trop chère.
- Les acteurs non conventionnels → ONG, Société civile, Lobby, etc…

Axe 3 - Les Etats Unis et la question environnementale

Une vision de l'environnement compliqué → nation américaine construite sur de grands

territoires + conquête territoriale. Variété d’espaces : Alaska, Arizona, Wyoming. Climat renvoyé au
second plan par les guerres mais rapports compliqués entre nature et étasuniens : Dust Bowl (érosion
éolienne favorisée par l’agriculture intensive) dans les années 30 dans le Dusty Thirties; Incendies de
la rivière tordue (Cuyahoga) dut a la concentration de produit chimiques de la rivière (nombreux
incendies et point culmina en 1969).
Création en 1970 de l'agence américaine de protection de l'environnement et en 1972 le Clean
Water Act (vise à surveiller et légiférer la pollution des eaux).

1) L’environnement aux Etats Unis

A) Une vision idéaliste de la nature
19ème →vision romantique de la nature (wilderness), idéalisation de la nature, retrouvé dans
les récits de Lewis et Clark. De 1804 à 1806 → explore le continent (accord du congrès →
exceptionnel), vision importante pour les etats unis encore aujourd’hui (études de Frederick Turner).
Donne une vision pure de la nature (faible impact des sociétés amérindiennes) → on doit dominer la
nature. En // courant trenscendaliste (H.D. Thoreau) → nature comme création divine, ce nouveau
monde est un “paradis sur terre”.

B) Mouvement pour la protection des espaces naturels

Début de protection : beaux paysages + importance culturelle. Deux écoles de protections :
- La préservation : vision radicale → laisser la nature et ne pas s’y rendre. Sierra Club (1892)
fondé par John Muir.
- La conservation : plus modéré → genre de développement durable venue de France, Gilford
Pinchot formé à l'Ecole nationale des eaux et des forêts de Nancy.
1872 → premier parc national de Yellowstone (après sa destruction pendant la ruée vers l’or),
puis 1890 Yosemite. Théodore Roosevelt appuie ca a partir de 1901 → 5 parc nationaux, 150
forêts… → trop de touristes 400 millions/ans.

C) Une nature exploitée

A partir de 1860 → forte exploitation : voies de transport, déforestation, agricultures
industrielles (Corn Belt 1927). Indépendance en pétrole + grands barrages dès 1912. Toutes les
maisons en bois, extraction de charbon. → Destruction des terres et de la nature (60 millions à qlq
centaines de bisons, destruction de 90% des forêts aux USA).
La ruée vers l’or : recherche hydraulique détruit les sols (gaspillage d’eau, intoxication des
 rivières). Abondance crée American Way Of Life (mode de vie opulent).

2) Des acteurs à toutes les échelles

Rachel Carson → dit des 60’ que les pesticides c’est dangereux (Silent Spring 1962). Earth
Day 22 avril 1970 → manif de 20 millions pour le climat.
● A l’echelle fédérale
1963 → Clean Air Act visant à avoir un air sain → assouplie sous Bush.
1971 → Création de EPA (environmental protection agency) → lois de protection Clean
Water Act 1972, Federal Pesticide Act 1977.
1972 → loi littoral appuyé en 1996 loi de gestion côtière.
2005 → loi pour augmenter la part des énergies renouvelables. 7 milliards dans GreenTech.
● A l'échelle des etats fédérés
Massachusetts + Washington → lois pour limiter leur émission de GES.
Californie → 6,5 millions de financement pour les voitures à hydrogène.
2017 → dix états suivent les accords de Paris.
Conflits entre états fédérés et état fédéral → demande de centralisation de ces décisions + bras
de fer entre trump et les etats écologistes.
● A l’echelle locale
172 villes respectent le protocole de Kyoto, beaucoup adhèrent aux villes vertes (New-York
et San Francisco → green politics transport, déchets, consommation énergétique).
Des groupes citoyens agissent (Grassroots).

3) Les états unis et l'environnement à l'échelle mondiale

Les USA - Rôle indispensable Contradictions

- Le 2ème plus gros pollueur au monde derrière la
chine. → Si eux ne font rien pourquoi les autres
feraient un truc.
- Position de leader, economie monde basé sur leur
système + réseau d’influence (Bretton Wood en
1944)
- Accord de 2005 sur le climat avec les États d’Asie-
Pacifique (Chine, Australie, Inde, Japon, Corée Du
Sud) → assurer une sécurité pour la question du
climat.
- Certaines entreprises disent s’améliorer notamment
dans leurs fournisseurs. Walmart en 2008, Tesla,
Google investissent dans les énergies renouvelables,
- ONG environnemental aux usa → profitent d'une
bonne exposition. Surf Rider (1984) → protection des
océans. WWF Greenpeace basé aux USA → lobby
vert (The Nature Conservancy). Poursuite en justice
de Trump pour son inaction + assouplissement de
lois.
- Politique exemptionniste → de plus en plus
de manifestations contre les politiques
écologiques. Trump qui se retire des
accords de Paris + déclarations aberrantes.
Refus de signer les accords de Kyoto.
- Refus de créer une organisation mondiale
de l'environnement afin de centraliser les
lois environnementales.
- Refus américain de sortir de son mode de
vie, prioriser ses intérêts nationaux.
- Politique du tout automobile,
surconsommation (mode de vie à
l'américaine)
- Lobbying : forte influence des lobby qui
s’appuie sur de la désinformation, sur des
populations spécifiques ou bien des
courants religieux conservateurs.
Minimisation du GIEC et des COPs.
- Erin Brockovich lanceuse d’alerte quant à la pollution
de l’eau (Californie) après des cancers. Des citoyens
qui se battent contre les lois dangereuses.