Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
planétaire.
I- L’approche scientifique.
Environnement : mot utilisé en Angl. dès début XIXe s pour désigner tout ce qui « entoure »
l’homme et relève du milieu naturel défini comme la géosphère.
Anthropocène : Définition non-consensuelle, en 1995, d’une nouvelle ère géologique dans l’histoire
de la Terre, par Crutzen marquée par le rôle de l’Homme dans les modifications du géosystème.
* Construction politique et sociale, reflétant les préoccupations, non exclusives les unes des autres,
d’une société à un moment donné (env asservi aux besoins des hommes, env dont les H doivent se
protéger, env à protéger).
*Rapport Meadows= prise de conscience de la fragilité de l’env dans les années 70. Histoire
« écologiste » des préoccupations environnementales.
* Env= nouvel objet d’histoire depuis les années 90. Hist écolo de l’env inscrit dans un temps long.
→ Quelques chiffres
- 17 M d’Ha de forêt
- 30 % de la superficie du territ
- 4e rang euro et 37e rang mondial
Forêt : territoire occupant une superficie d’au moins 50 ares avec des arbres capables d’atteindre
une hauteur sup à 5 m à maturité, un couvert arboré d’au moins 10 % et une largeur d’au moins 20
m.
1669 : Loi de la Grande Ordonnance : Inventaire et délimitation des forêts royales, mise en réserve
de 25 % de la forêt, réglementation de l’abattage…
* Reprise rapide de la construction navale : dès 1973, 26 navires sont construit et en 1685, la marine
française possède + de 300 vaisseaux de combat.
* Reprise en main de l’exploitation des espaces forestiers par le pvr royal pour des motifs éco
(mercantilisme), géopo (rivalité) et polit (contrôle de l’État monarchique).
Intro :
* Pour Claude Lévi-Strauss, deux ruptures majeures se sont produites dans l’hist et l’humanité : la
rév néolithique à la fin de la préhist et la rév indust à partir du XVIIIe s. Chacune, marquée par une
accumulation/ accélération de progrès techniques, s’est traduite par une profonde transfo des
milieux nat et du rapport des sociétés à leur env.
Conclusion :
* Le néolithique ne constitue pas forcément une rév mais marque néanmoins une rupture tant
quantitative que qualitative dans la façon dont l’H, en substituant la production à la prédation
comme mode d’exploration du milieu, commence à le transformer en profondeur. Il conviendrait
sans doute davantage de parler de processus de néolithisation accélérant la transfo d’un env déjà
partiellement pathéoanthropisé.
→ Comment ?
→ Les questions qui fâchent…
* Est-ce une révolution et a-t-elle commencée au XVIIIe s ?
-Pour Fernand Braudel (1902- 1985) : « Il n’y a jamais entre passé et présent de
discontinuité absolue, ou si l’on préfère de non-contamination. Les expériences du passé ne
cessent de se prolonger dans la vie présente. »
-Pour Werner Sombart (1863-1941), la « révolution industrielle » est un phénomène ancien
qui commence à Florence au XIVe s avec l’émergence de la civilisation bourgeoise.
-Pour Franklin Mendels, on peut parler d’une situation de « proto-industrialisation » dans de
nombreuses régions d’Europe avant le XVIIIe s.
° Rév indust commencée au Moyen-Age ?
°Industrialisation ± rapide plutôt que rev indust.
Conclusion :
La « rév indust » est désormais considérée comme un processus dont les origines sont antérieures à
sa naissance officielle à la fin du XVIIIe s en Ang mais dont les multiples implication éco, socio-
démo, polit et environnementales marquent une rupture véritable, remarquable par sa rapidité dans
l’histoire de l’humanité, en contribuant à accélérer, à de multiples échelles, l’anthropisation de
l’env.
Intro :
CNUCC : Convention- Cadre des Nations- Unies sur les Changements climatiques. Elle distingue la
variabilité climatique d’origine naturelle, astronomique et géophysique du changement climatique
d’origine anthropique qui sont à l’origine du forçage naturel et du forçage anthropique.
* XIIe – XIIIe s : « le Beau M.A3 (Jacques Le Goff) marqué par la quasi disparition des famines,
une relative prospérité dans les campagnes et essor des villes.
*Mise en place de politique publique (contrôle des prix, commerce des céréales, pénalisat° de la
spéculat°) pour limiter csq des famines par des monarques investis de fonctions protectrices et
nourricières.
*Lien prouvé entre aug. du CO2 dans atmosphère et aug. de la température mondiale.
* Forçage humain du climat déréglant les mécanismes macro-climatiques atmosphériques et
océaniques.
II- Le climat, enjeu des relations internationales : les accords internationaux (Sommet de la
Terre, COP,…)
* Baisse des prod° agricoles, montée du niveau des océans, risques sanitaires accrus, multiplicat°
des événements météorologiques extrêmes…
* Env. 4 M d’êtres humains impactés.
* Des régions particulièrement menacées en raison d’une forte vulnérabilité et/ou d’un faible niveau
de préparation par manque de moyens : Amérique latine, Afrique sub-saharienne, bassin
méditerranéen, Asie…
*Risques élevés de déstabilisation géopolitique et polit. ( conflit accès aux ressources, migrations,
tensions sociales, disparition d’États)
*Une condition sine qua non : mettre en place, sous l’égide de l’ONU, une gouvernance climatique
mondiale représentative et inclusive en impliquant :
- les acteurs institutionnels (États, regroupement d’États, grandes métropoles)
- Les acteurs non-institutionnels ( FTN, ONG, représentants de la société civile = jeunes, peuples
autochtones…)
- Les instances internationales (ONU, FMI, Banque mondiale)
* A nuancer car :
-1 : l’accord doit être également ratifié par les parlements.
-2 : l’accord n’est pas contraignant, notamment pour les gros émetteurs de CO2
-3 : les USA, climato-sceptiques et 2eme pollueur mondial s’en sont retirés (Trump 2017) puis l’ont
réintégrer (Biden 2021) = retard
-4 : pays émergents, principales victimes du réchauffement climatiques estiment devoir être aidés
pour appliquer les accords.
-5 : objectifs fixés (< 2°C d’ici 2100) ne sont pas réalisables si l’on s’en tient au protocoles indiqués
dans les accords.
Conclusion :
* « C’est notre destinée manifeste de nous déployer sur le continent confié par la Providence pour le
libre développement de notre grandissante multitude » John O’Sullivan, 1845.
* Les USA entretiennent un rapport spécifique à leur espace (9 M de km²) dont la coqnuête rapide
au XIXe s fonde d’un point de vue idéologique à la fois leur hist politique, éco et socio-culturelle.
Rapport marqué par une profonde ambivalence entre :
- Une volonté démiurgique d’exploiter d’immenses ressources dont l’appropriation est
idéologiquement légitimée par convict° d’avoir à accomplir une mission quasi divine dans une
nvelle Terre promise.
- Un souci de protéger l’env et 1 nature sacralisée présentée comme sauvage, hérité d’1 concept°
romantique anglo-saxonne et germanique de l’espace « naturel ».
* Mise en valeur et maîtrise rapide d’un immense territ aux multiples usages.
*Appropriation juridiquement légitimée par le Homestead Act de 1862 accordant gratuitement 65
ha de terre à toute personne installée dans l’Ouest depuis 5 ans et offrant un tarif avantageux pour
les nouveaux venus.
*Expropriation, déportation ( Indian Removal Act de 1830) et parcage dans des réserves des nations
amérindiennes à partir des années 1830.
Intro :
*Nature sauvagement initialement perçue comme menaçante (XVIIe s, XVIIIe s, début XIXe) qu’il
faut tout d’abord savoir dompter pour pouvoir l’exploiter puis assez rapidement perçue comme
menacée et à protéger (2eme moitié XIXe) à l’origine de 2 conceptions protectrices différentes.
*Une question investie par de nombreux acteurs (indiv, asso, lobby) pour + de protection :
-Théodore Roosevelt ; 150 forêts natio, 5 parcs nation, 51 réserves nat.
-Rachel Carson : 1962 → alerte sur les pesticides (faune)
- Albert Gore : 2007 → Prix Nobel de la paix avec GIEC
- Sierra Club (1892)
*Réticence traditionnelle des USA à s’engager dans des accords multilatéraux trop contraignants
*Climato-scepticisme d’une part importante de l’opinion publique mise particulièrement en
évidence sous le mandat de Trump.