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LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Rapport de stage
2018/2019
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REMERCIEMENTS
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Sommaire
Introduction générale
Chapitre I : Présentation de la centrale thermique de cap djinet
1. Introduction
2. Principe de fonctionnement d’une centrale thermique
3. Les compositions
4. Fonctionnement de la chaine de production
5. Production d’hydrogène
partie expérimentale
Conclusion
Bibliographe
Introduction Générale
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Le secteur de l’énergie est l’un des éléments les plus stratégiques pour l’économie.
L’importance de son rôle dans le développement d’un pays est énorme. Pour cela,
aucune nation ne saurait y prétendre sérieusement avant de se doter tout d’abord d’une
source d’énergie aussi importante que celle de l’électricité.
Les centrales thermiques sont des installations qui transforment la chaleur fournie par une
source d’énergie, en énergie électrique. Cette dernière est produite par divers moyens, c’est
ce qui différencie les centrales (centrale hydraulique, diesel, à charbon, à gaz, à vapeur).
La centrale thermique de Cap Djinet est une centrale thermique à vapeur qui fait appel
aux caractéristiques thermodynamiques de l’eau de mer dans un but de transformation
d’énergie.
L’eau de mer, de par sa nature, est très corrosive vis-à-vis des matériaux de construction.
Elle est chargée de sels, de gaz dissous et de solides en suspension.. Par conséquent, si elle
n’est pas traitée, son utilisation pose un certain nombre de problèmes opérationnels qui
limitent l’efficacité des installations. L’objectif de ce traitement est de diminuer ou
d’éliminer totalement ces particules en fonction de l’usage prévu pour l’eau.
Chapitre I :
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Présentation de la centrale thermique de Cap
Djinet
1. introduction
La centrale thermique de Cap Djinet est une centrale de production d’électricité, située au
bord de la mer médétiranienne, à l’est d’Alger, prés de la ville de Boumerdes. Elle occupe
une superficie de 35 hectares.
· Possibilité d’extension.
· Conditions du sous-sol favorable, ne nécessite pas de fondations profondes.
· La centrale est située au bord de la mer pour faciliter l’utilisation de grande
quantité d’eau de refroidissement
· Les centrales thermiques sont capables de fournir rapidement de l’énergie et de
répondre à l’augmentation de la consommation de cette énergie qui n’est pas
stockable.
Les quatre groupes alternateurs sont alimentés par quatre chaudières à haute pression
d’environ 160 Bars et de 530 m3/h de débit. En ce qui concerne l’investissement globale
de la centrale, celui-ci s’élève à deux mille cinq millions de dinars (2 500 000 000,00 DA).
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2. Principe de fonctionnement d’une centrale thermique.
Une centrale thermique produit de l’électricité à partir de la vapeur d’eau produite grâce à la
chaleur dégagé par combustion de gaz, qui met en mouvement une turbine relié à un
alternateur
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energie
chimique
Première chaudière
transformation
energie
calorifique
turbine
Deuxième
Transformation
energie
mécanique
alternateur
Troisième
Transformation
energie
electrique
L'eau froide est aspirée à la bâche alimentaire, alimenter par le condenseur, et par l'eau
d'appoint après distillation, elle est comprimée successivement par les pompes basse pression
et haute pression et réchauffer par les réchauffeurs HP et BP.
Au moyen de vapeur des soutirages, l'eau d'alimentation en sortant des réchauffeurs HP est
évacué dans la chaudière et particulièrement dans l'économiseur. L'eau se réchauffe par
convection par le biais des fumées résultantes de la chambre de combustion, est canalisée
ensuite vers le ballon.
A la sortie de l'économiseur, l'eau est encore à l'état liquide, pour avoir de la vapeur il faut
encore la chauffer. Alors, du ballon, elle descend vers les écrans vaporisateurs.
Au contact de la flamme des brûleurs l'eau devient vapeur et monte naturellement jusqu'au
ballon dû à la différence de densité de l'eau et de la vapeur.
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Dans le ballon s'opère une séparation de l'eau et de la vapeur, puis celle-ci est transmise aux
surchauffeurs par les tubes supports.
A la sortie du surchauffeur final, la vapeur est acheminé vers la turbine pour subir la détente,
la vapeur d'échappement en partie détendue est refroidie dans la partie HP de la turbine, est
ramenée à la chaudière pour une resurchauffe.
A la sortie des resurchauffeurs la vapeur poursuit sa détente dans le corps MP puis dans le corps
BP, la vapeur détendue est conduite au condenseur. La condensation de la vapeur s'effectue
sous vide à la température 33°c et à la pression de 0,05 bar.
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5. Station de production d’hydrogène :
Chapitre II :
Généralité sur les eaux de mer
les eaux de mer sont une source d’eau brute qu’on utilise en cas d’absence d’eau douce.
Les eaux de mer sont caractérisées par leurs concentrations en sel dissous.
La masse totale des sels dissous dans 1 kg d’eau de mer peut varier d’une eau de mer à une
autre. Par contre, les proportions relatives des principaux sels restent constantes. Cette
propriété est évoquée sous l’appellation de loi de « Marcet ou de Dittmar ».
Les éléments principaux, c’est-à-dire ceux qui contribuent d’une façon notable à la masse
de sels dissous dans les océans, représentent 11 éléments différents. Leurs concentrations
sont regroupées dans le tableau suivant
Concentrations Concentrations
Anions Cations
(mg/L) (mg/L)
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2. Autres éléments minéraux
· Le pH moyen des eaux de mer varie entre 7,5 et 8,4 : l'eau de mer est un milieu légèrement
basique.
· la conductivité des eaux de mer qui est d’environ 40µS/cm, subit des variations importantes
suivant la température et la salinité.
Chapitre III :
Dessalement de l’eau de mer
Le procédé de distillation est utilisé depuis très longtemps pour dessaler de l'eau de mer selon
un principe simple: l'eau salée est chauffée jusqu'à sa température d'ébullition. Il y a d'un côté
production de vapeur d'eau (l'eau douce) qu'il faut ensuite condenser et d'un autre côté une eau
fortement concentrée en sels (la saumure)
Les technologies actuelles de dessalement des eaux sont classées en deux catégories, selon le
principe appliqué :
Les procédés thermiques faisant intervenir un changement de phases : la congélation et la
distillation.
Les procédés utilisant des membranes: l'osmose inverse et l'électrodialyse.
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Parmi les procédés précités, la distillation et l'osmose inverse sont des technologies dont les
performances ont été prouvées pour le dessalement d'eau de mer. En effet, ces deux procédés
sont les plus commercialisés dans le marché mondial du dessalement. Les autres techniques
n'ont pas connu un essor important dans le domaine à cause des problèmes liés généralement à
la consommation d'énergie
multistage flash
MFS
Procédés
consommant
effets multiples vertical tube
distillation
MED evaporator VTE la chaleur
procédés de
dessalement osmose inverse horizont tube
RO evaporator HTE
membranes
electro-dialyse
ED Procédés
consommant
l’électricité
2. Procédés de dessalement
Quel que soit le procédé de séparation du sel et de l’eau envisagé, toutes les installations de
dessalement comportent 4 étapes :
· Une prise d’eau de mer avec une pompe et une filtration grossière
· Un prétraitement avec une filtration plus fine, l’addition de composé biocides et de
produits anti-tarte
· Le procédé de dessalement lui-même
· Le post-traitement avec une éventuelle reminéralisation de l’eau produite
A l’issue de ces 4 étapes, l’eau de mer est rendue potable ou utilisable
industriellement, et doit alors contenir moins de 0.5g de sels par litre
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Figure I : le procédé du dessalement de l'eau de mer ou d'eaux saumâtres
La centrale thermique de Cap Djinet utilise la distillation à détentes étagées («MSF » Multi-
Stage Flash distillation) dont le principe est le suivant :
Le Principe : L’eau de mer est chauffée entre 75-85°C dans des conduits. Elle est ensuite
envoyée dans un container à sous pression « sous vide ». L’eau est alors immédiatement
transformée en vapeur selon le nom Flash. La vapeur résultante va entrer au contact des
premiers conduits dans lesquels passe l’eau de mer. Ces conduits, froids, vont alors provoquer
la condensation de cette vapeur qui est alors récupérée à l’état aqueux.
L’eau qui ne se sera pas évaporée dans ce container, sera récupérée puis transférée dans un
deuxième compartiment du même type ayant une pression atmosphérique moindre par rapport
au premier. L'opération est alors répétée plusieurs fois de suite d’où le nom de multi-flash.
Enfin, ce qui reste dans les conduits sont les saumures: une solution aqueuse contenant un sel,
généralement de chlorure de sodium (sel de cuisine) NaCl.
Chapitre III :
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Déminéralisation de l’eau dessalée
1. Définition :
La déminéralisation est un procédé d’épuration de l’eau, destiné à éliminer les sels qui y
sont dissous.
la déminéralisation s’effectue en particulier par échange d’ion.
L’installation de déminéralisation sert au traitement de l’eau d’appoint d’alimentation
pour les chaudières, comme eau brute on utilise le distillat des unités de dessalement
d’eau de mer qui a une teneur en sel maximum 20mg/L et une température de 40°C
Les échangeurs d'ions sont des substances solide, souvent les résines, ils sont capable
d'éliminer par adsorption les ions d'une certaine charge (cation ou anion) d'une
solution. Ceux-ci sont remplacés par une quantité équivalente d'autres ions de même
charge.
Les résines fixent les ions présents dans l'eau ou la solution à traiter, et se saturent ainsi
progressivement.
Quand il ne reste plus de place pour charger les ions de la solution, la phase de
saturation sera interrompue et les résines devront être régénérées.
La déminéralisation au niveau de la centrale thermique de Cap Djinet s’effectue à l’aide
des échangeurs d’ions cationique et anioniques
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Figure IV:Résine cathionique
· Les résines cationique caractérisées par leur formule générale R-H,ces résines peuvent
fixer les cations
· Les résines anionique caractérisées par leur formule générale R-OH,ces résines
peuvent fixer tous les anions
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· L’eau à déminéraliser s’écoule de haute en bas à travers les résines cationique comme
le présente les réactions suivantes :
Considérons tout d'abord une simple chaîne de déminéralisation comprenant un
échangeur de cations fort sous forme H+, et un échangeur d'anions fort sous
forme OH–. La première étape est une décationisation semblable à celle que
nous venons de voir
2R-H + Ca++ R-Ca-R +2H+
Dans la seconde étape, tous les anions sont éliminés par la résine fortement
basique
R-OH + HCO3– R-HCO3– + OH–
Et finalement, les ions H+ ions créés dans la première étape réagissent avec les ions OH – de la
seconde étape, pour produire de nouvelles molécules d'eau. Cette réaction est irréversible :
H+ + OH– H2O
L’eau déminéralisée est envoyée vers les deux réservoirs de stockage de capacité unitaire de
1500m3. On injecte dans la conduite d’arrivée de deux réservoirs de stockage de
l’ammoniaque NH4OH pour relever la valeur du pH de l’eau déminéralisée à environ 9,5.
Une fois que les résines sont saturées il y a lieu de procédé à la régénération.
4. Neutralisation
De nombreux rejets industriels contiennent des matières alcalines ou acides qui nécessitent
une neutralisation avant rejet dans un réseau d’égouts urbain ou dans les cours d’eau
La neutralisation d’un effluent consiste à ramener son pH à une valeur fixée en fonction des
besoins
Partie expérimental
Méthodes d’analyse :
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Paramètres d’analyses Méthodes d’analyses
Ph pH mètre
Conductivité électrique Conductimétrie
TH Complexométrie
Silice, fer, cuivre Spectrophotométrie d’adsorption
Moléculaire (S.A.M)
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Figure VI: Spectrophotomètre
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Conclusion
L’étude que nous avons effectuée à la centrale thermique de Cap Djinet nous a été bénéfique
à plus d’un titre, parce qu’elle nous a permis de mettre en pratique les connaissances
acquises en théorie et de côtoyer la réalité industrielle.
Elle nous a permis de maîtriser les différents traitements utilisables pour les eaux
destinées à l’alimentation des chaudières et de mieux apprécier l’exploitation et la gestion
des installations de traitement des eaux, ainsi que de comprendre les paramètres physico-
chimiques qui influent sur la fiabilité des équipements.
Le lit mélangé assure une meilleure production d’eau de plus grande pureté, celle-ci
reste toujours en phase de production et reste de loin, le plus performant du point de vue
économique et entretien.
D’après les analyses que nous avons effectuées sur l’eau traitée, on a constaté que l’eau
finale est complètement déminéralisée, dégazée et conforme à une eau d’alimentation d’une
chaudière à haute pression.
Les analyses effectuées sur le rejet de saumure nous montrent que ces derniers n’ont pas
d’impacts néfastes pour l’environnement marin.
Enfin, on peut dire que l’utilisation de l’eau comme fluide moteur pour la production
d’énergie électrique présente l’avantage d’exploiter un corps très répondu dans la nature non
polluant.
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Bibliographie
Documentation de l’entreprise
http: // www.Culture Sciences, chimie.Ens.Fr/dossiers chimie-société-article dessalement.
https://www.lenntech.fr/procedes/adoucissement/adoucissement.htm
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