Exercices Transversaux

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Livre du professeur - Mathématiques Tle Expertes - Exercices transversaux

Livre du professeur - Mathématiques expertes


Exercices transversaux

Corrigé exercice 1 :
2ikπ 2ikπ 1
1. Pour tout k ∈ 0 ; . . . ; n − 1, ω k = e n = e− n = .
ωk
n
ω (i−1)(k−1) ×ω (j−1)(k−1) =
P
2. a. Pour tous entiers i et j compris entre 1 et n, bi,j =
k=1
n 1 n
k−1
ω (i−1)(k−1) × (ω i−j )
P P
= .
k=1 ω (j−1)(k−1) k=1

b. D’après la question précédente, bi,j correspond à la somme 1+q +q 2 +. . .+q n−1


avec q = ω i−j . Ainsi, deux cas sont possibles :
n n
k−1
(ω i−j )
P P
• soit i = j et, dans ce cas, bi,j = = 1 = n;
k=1 k=1
n
Pn 1 − (ω i−j )
i−j k−1
• soit i 6= j et, dans ce cas, bi,j = (ω ) = .
k=1 1 − ω i−j
2iπ(i−j) n
Or ω i−j = e n est une racine n-ième de l’unité donc (ω i−j ) = 1, d’où
1−1
bi,j = = 0.
1 − ω i−j
On en déduit que que B = nIn .
1 1
3. On a AA = nIn , d’où A × A = In . Ainsi, A est inversible et A−1 = A.
n n

Corrigé exercice 2 :
    
a b e f ae + bg af + bh
1. a. On a d’une part AB = = donc
c d g h ce + dg cf + dh
det (AB) = (ae + bg)(cf + dh) − (ce + dg)(af + bh) = aedh + bgcf − cebh − dgaf .
D’autre part, det (A) = ad − cb et det (B) = eh − gf donc det (A) × det (B) =
(ad−cb)(eh−gf ) = aedh+bgcf −cebh−dgaf . D’où det (AB) = det (A) det (B).
b. Si A est inversible, alors il existe B d’ordre 2 à coefficients réels tel que AB = I2 .
D’où, d’après la question précédente, det (AB) = det (I2 ), soit det A det B = 1.
Supposons, par l’absurde, que det(A) = ad − bc = 0. Alors on a forcément
det A det B = 0 6= 1. On en déduit alors que ad − bc 6= 0.
     
a b 1 d −b 1 ad − bc 0
Par ailleurs, × = =
  c d ad − bc −c a ad − bc 0 ad − bc
1 0 −1 1 d −b
. On a donc bien A = .
0 1 ad − bc −c a

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2

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2. a. Comme a, b, c et d sont des nombres entiers, alors det (A) = ad − bc est aussi
un nombre entier.
b. D’après la question 1.a., on a det (A) det A−1 = 1. Comme A et A−1 sont à


coefficients entiers, alors det (A) et det A−1 sont entiers. On en déduit alors


que det (A) et det A−1 sont des diviseurs entiers de 1 et donc que det (A) =
det A−1 = ±1.


c. Si det (A)= ±1, alors


 A est bien inversible et, d’après la question 1.b., on a
d −b
A−1 = ± . Comme A est à coefficients entiers, alors a, b, c et d sont
−c a
des entiers et donc A−1 est bien à coefficients entiers.

Corrigé exercice 3 :
 
a + ib c + id
Notons A = avec a, c, c, d, e, f , g et h des nombres réels.
e + if g + ih

Alors, d’une part, det A = (a − ib)(g − ih) − (e − if )(c − id) = (ag − bh − ec + f d) +
i(ed + f c − ha − bg).
Et, d’autre part, det (A) = (a + ib)(g + ih) − (e + if )(c + id) = (ag − bh − ec + f d) −
i(ed + f c − ha − bg). 
D’où det (A) = det A .

Corrigé exercice 4 :
Partie A : Diagonalisation de la matrice A
      
1 1 1 i 2 0 −1 1 1 i
1. On a = . On en déduit que P = .
−i i 1 −i 0 2 2 1 −i
        
−1 1 1 1 i 0 1 i 1 i −i 1 i 1 0 −2
2. On a PDP = = =
2 −i i 0 −i 1 −i 2 1 1 1 −i 2 2 0
= A.

Partie B : Détermination de An

1. Pour tout n ∈ N, posons Pn : « An = PDn P−1 ».


Initialisation : Si n = 0, on a, d’une part, A0 = I2 et, d’autre part, PD0 P−1 =
PP−1 = I2 . Donc P0 est vraie.
Hérédité : Supposons qu’il existe un entier naturel k tel que Pk est vraie. Montrons
que Pk+1 est également vraie.
On a Ak+1 = A × Ak = A × PDk P−1 par hypothèse de récurrence. Or, d’après la
question 2. de la partie A, PDP−1 = A, d’où Ak+1 = PDP−1 PDn P−1 = PDDn P−1
car P−1 P = I2 . Ainsi, Ak+1 = PDk+1 P−1 et Pk+1 est vraie.
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il existait
un entier k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est également vraie. D’après le principe
de récurrence, on en déduit que, pour tout n ∈ N, An = PDn P−1 .

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3

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n 
i n0
2. Pour tout n ∈ N, posons Pn : « D = ».
0 (−i)n
0 
0 i 0
Initialisation : Si n = 0, on a, d’une part, D = I2 et, d’autre part, = I2 .
0 (−i)0
Donc P0 est vraie.
Hérédité : Supposons qu’il existe un entier naturel k tel que Pk est vraie. Montrons
que Pk+1 est aussi vraie.
  k 
k+1 k i 0 i 0
On a D = D×D = par hypothèse de récurrence, d’où
0 −i 0 (−i)k
 n+1 
k+1 i 0
D = .
0 (−i)n+1
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il existait
un entier k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est égalementvraie. D’après
 le principe
n
i 0
de récurrence, on en déduit que, pour tout n ∈ N, Dn = .
0 (−i)n
k
3. a. Si n ≡ 0[4], alors il existe k ∈ Z tel que n= 4k.On a alors i4k = i4 = 1k = 1.
1 0
De même, (−i)4k = 1k = 1. D’où Dn = .
0 1
b. Si n ≡ 1[4], alors il existe k ∈ Z tel
 que n = 4k + 1. On a alors i4k+1 = i. De
i 0
même, (−i)4k+1 = −i. D’où Dn = .
0 −i
4k + 2. On a alors i4k+2 = −1. De
Si n ≡ 2[4], alors il existe k ∈ Z telque n = 
−1 0
même, (−i)4k+2 = −1. D’où Dn = .
0 −1
tel quen = 4k + 3. On a alors i4k+2 = −i. De
Si n ≡ 3[4], alors il existe k ∈ Z 
−i 0
même, (−i)4k+2 = i. D’où Dn = .
0 i
c. On en déduit que :
• si n ≡ 0[4], An = PDn P−1 = PDn P−1 = In ;
 
n 0 −1
• si n ≡ 1[4], A = ;
1 0
• si n ≡ 2[4], An = −In ;
 
n 0 1
• si n ≡ 3[4], A = .
−1 0
 
2019 0 1
d. On a 2019 ≡ 3[4], d’où A = .
−1 0

Corrigé exercice 5 :
1. On a z1 = (9 − 4i) + (−3 + 2i)i = 7 − 7i et z10 = (18 − 12i) + (−6 + 6i)i = 12 − 18i.
   
zn 9 − 4i −3 + 2i
2. En posant, pour tout n ∈ N, Zn = et A = , ce système
zn0 18 − 12i −6 + 6i
s’écrit sous la forme Zn+1 = A × Zn .

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3. Pour tout n ∈ N, posons Pn : « Zn = An × Z0 ».


Initialisation : Si n = 0, on a bien A0 × Z0 = Z0 . Donc P0 est vraie.
Hérédité : Supposons qu’il existe un entier naturel k tel que Pk est vraie. Montrons
que Pk+1 est aussi vraie.
On a Zk+1 = A × Zk = A × Ak × Z0 , par hypothèse de récurrence, d’où Zk+1 =
Ak+1 × Z0 . Pk+1 est donc vraie.
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il existe
un entier k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est également vraie. D’après le principe
de récurrence, on en déduit que, pour tout n ∈ N, Zn = An × Z0 .
−2 1
!
4. a. det (P) = 1 × 4 − 3 × 2 = −2 6= 0 donc P est inversible, et P−1 = 3 1 .

2 2
   −2 1 !   −2 1 !
1 2 2i 0 2i 6
b. On a PDP−1 = 3 1 = 3 1
3 4 0 3 − 6i 12 −
  2 2 2 2
9 − 4i −3 + 2i
= = A.
18 − 12i −6 + 6i
c. Pour tout n ∈ N, posons Pn : « An = PDn P−1 ».
Initialisation : Si n = 0, on a d’une part A0 = I2 et d’autre part PD0 P−1 =
PP−1 = I2 . Donc P0 est vraie.
Hérédité : Supposons qu’il existe un entier naturel k tel que Pk est vraie.
Montrons que Pk+1 est aussi vraie.
On a Ak+1 = A × Ak = A × PDk P−1 par hypothèse de récurrence. Or, d’après
la question précédente, PDP−1 = A, d’où Ak+1 = PDP−1 PDn P−1 = PDDn P−1
car P−1 P = I2 . Ainsi, Ak+1 = PDk+1 P−1 et Pk+1 est vraie.
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il
existe un entier k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est également vraie. D’après
le principe de récurrence, on en déduit que, pour tout n ∈ N, An = PDn P−1 .
 
n (2i)n 0
d. Montrons par récurrence que, pour tout n ∈ N, D = .
0 3n
 
(2i)n 0
Pour tout n ∈ N, posons Pn : « Dn = ».
0 3n
 
0 (2i)0 0
Initialisation : Si n = 0, on a d’une part D = I2 et d’autre part =
0 30
I2 . Donc P0 est vraie.
Hérédité : Supposons qu’il existe un entier naturel k tel que Pk est vraie.
Montrons que Pk+1 est aussi  vraie. 
k+1 k 2i 0 (2i)k 0
On a D = D×D = k , par hypothèse de récurrence,
 0
 3 0 3
k+1 (2i)k+1 0
d’où D = .
0 3k+1
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il
existe un entier k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est également vraie.
 D’après le
n
(2i) 0
principe de récurrence, on en déduit que, pour tout n ∈ N, Dn = .
0 3n

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5

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On en déduit que, pour tout n ∈ N,


  n
 −2 1 !
1 2 (2i) 0
An = PDn P−1 = 3 1
3 4 0 3n −
2 2
−2(2in ) + 3n+1

(2i)n − 3n
= .
−6(2i)n + 2 × 3n+1 3(2i)n − 2 × 3n
e. D’après la question 3., pour tout n ∈ N, Zn = An × Z0 .
Ainsi, d’après la question précédente, pour tout n ∈ N :
 
 1
Zn = −2(2i)n + 3n+1 (2i)n − 3n − 6(2i)n + 2 × 3n+1 3(2i)n − 2 × 3n
  i
n n
(−2 + i)(2i) + 3 (3 − i)
= .
(−6 + 3i)(2i)n + 3n (6 − 2i)

Corrigé exercice 6 :
1. Ce graphe ne peut pas être complet, par exemple il n’existe pas d’arête reliant le
sommet 2 et le sommet 3.

2. On obtient le graphe ci-dessous.

Corrigé exercice 7 :
Partie A : Recherche d’une solution « évidente »

1. On a 4 × 03 − 8 × 02 − 27 × 0 − 20 = −20 6= 0 donc 0 n’est pas solution de (E).


p
2. Soient p et q deux entiers relatifs non nuls premiers entre eux tels que z =
 3  2 q
p p p
soit solution de (E). Alors on a 4 × −8× − 27 × − 20 = 0 d’où
q q q
4p3 − 8p2 q − 27pq 2 − 20q 3 = 0.
D’une part, p(4p2 − 8pq − 27q 2 ) = 20q 3 et comme p et q sont premiers entre eux, on
en déduit, d’après le théorème de Gauss, que p | 20.
D’autre part, on a q(8p2 + 27pq + 20q 2 ) = 4p3 donc q | 4.

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3. On sait que p | 20. |p| appartient donc à {1; 2; 4; 5; 10; 20}.


On sait que q | 4. |q| appartient donc à {1; 2; 4}.
 
p 1 1 5 5
On en déduit que appartient à 1; ; ; 2; 4; 5; ; ; 10; 20 .
q 2 4 2 4
4. En testant toutes les solutions potentielles obtenues à la question précédente, on
obtient que 4 est solution de (E).

Partie B : Résolution de l’équation

1. Comme 4 est solution de (E), une factorisation de 4z 3 − 8z 2 − 27z − 20 est de la


forme 4(z − 4)(z 2 + az + b) avec a et b deux réels.
Or, pour tout z ∈ C, 4(z − 4)(z 2 + az + b) = 4z 3 + 4(a − 4)z 2 + 4(b − 4a)z − 16b. Par
5
comparaison des coefficients, on en déduit que a = 2 et b = d’où une factorisation
  4
5
de 4z 3 − 8z 2 − 27z − 20 est 4(z − 4) z 2 + 2z + .
4
5
2. On résout désormais l’équation z 2 + 2z + = 0. Il s’agit d’une équation polynomiale
4
du second degré de discriminant ∆ = −1, elle admet donc deux solutions complexes
1 1
conjuguées : z1 = −1− i et z1 = −1+ i. D’où l’ensemble des solutions de l’équation
 2  2
1 1
(E) est S = 4; −1 − i; −1 + i .
2 2

Corrigé exercice 8 :
1. La matrice correspondant au nombre complexe z 0 est c −dd c .


Commençons par vérifier que l’addition matricielle est compatible avec l’addition

0 a −b
sur C. On a, d’une part, z + z = (a + c) + i(b + d) et, d’autre part, +
  b a
 a + c −(b + d)
c −dd c = , qui correspond bien à la matrice du nombre
b+d a+c
complexe (a + c) + i(b + d).
Vérifions maintenant que la multiplication matricielle est compatible avec la multi-
0
plication
  surC. On   part, z × z = (ac− bd) + i(ad + bc) et, d’autre part,
a, d’une
a −b c −d ac − bd −(ad + bc)
× = , qui correspond bien à la matrice
b a d c ad + bc ac − bd
du nombre complexe (ac − bd) + i(ad + bc).
 
a b
2. B = .
−b a
    2   2 
a −b a b a + b2 ab − ab a + b2 0
3. AB = = = .
b a −b a ab − ba a2 + b2 0 a2 + b 2
On retrouve que zz =| z |2 .

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Corrigé exercice 9 :
 
cos (θ) − sin (θ)

1. La matrice correspond au nombre complexe e est .
sin (θ) cos (θ)
2. La matrice obtenue est celle d’une rotation de centre O et d’angle θ.
n
3. On peut conjecturer que, pour tout n ∈ Z, la matrice associée à eiθ est :
 
cos (nθ) − sin (nθ)
.
sin (nθ) cos (nθ)

Démontrons-le par des considérations géométriques. La matrice correspondant au


nombre complexe eiθ est celle d’une rotation
n de centre O et d’angle θ. Ainsi la matrice
correspondant au nombre complexe eiθ correspond à la succession de | n | rotation
de centre O, d’angle θ et de même sens,  dans le sens trigonométrique si n > 0 et
iθ n
anti-trigonométrique sinon. Ainsi e correspond à la matrice
 d’une rotation  de
n cos (nθ) − sin (nθ)
centre O et d’angle nθ. D’où, la matrice associée à eiθ est .
sin (nθ) cos (nθ)

4. Ainsi la matrice correspondant au nombre complexe (cos (θ) + i sin (θ))n est égale
à la matrice correspondant au nombre complexe cos (nθ) + i sin (nθ). On retrouve
alors la formule de Moivre.

Corrigé exercice 10 :
1. z0 = e0 = 1 et z6 = e2iπ = 1.

2. On obtient la figure ci-dessous.

3. 2020 ≡ 4[6]

1 3
4. On en déduit que M2020 admet pour affixe − − i .
2 2

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8

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Corrigé exercice 11 :
 
0 2a − b + 2 = −a + b + 20 3a − 2b = 18
1. z = z ⇔ ⇔ .
a + 3b − 1 = 2a + 7b + 7 −a − 4b = 8
     
3 −2 a 18
2. En posant A = ,X= et B = , le système s’écrit AX = B.
−1 −4 b 8
 
3a − 2b = 18 a=4
3. ⇔ .
−a − 4b = 8 b = −3
Ainsi, z = z 0 = 13 − 6i.

Corrigé exercice 12 :
      
4 1 1 −1 8 0 3 0
1. AB = = . Or, 8 ≡ 3[5], d’où AB = .
−4 1 4 4 0 8 0 3
2. On construit un tableau de congruences.

n ≡ . . . [5] 0 1 2 3 4
3n ≡ . . . [5] 0 3 1 4 2

On en déduit qu’un inverse de 3 modulo 5 est 2.



3. Soit C la matrice 2 00 2 . Alors, d’après les question précédentes,
 on a A×BC
  =

−1 2 −2 2 −2
I2 . On en déduit ainsi que A est inversible, et A = BC = =
8 8 3 3
car 8 ≡ 3[5].

Corrigé exercice 13 :
      
a b d −b ad − bc 0 1 0
1. A × B = = = det(A) .
c d −c a 0 ad − bc 0 1

2. Si det(A) admet un inverse modulo n, alors A est bien inversible, d’inverse det(A)−1 B,
d’après la question précédente.
3. On suppose que det(A) n’admet aucun inverse modulo n. Par l’absurde, supposons
que A soit inversible. Alors il existe C tel que AC = I2 . Dans ce cas-là, on doit avoir
det(AC) = det(I2 ), c’est-à-dire det(A) × det(C) = 1. Mais alors, cela signifie que
det(A) admet bien un inverse ( det(C)) modulo n. Ainsi, si det(A) n’admet aucun
inverse modulo n, alors A ne peut pas être inversible.
4. La matrice A est inversible si, et seulement si, det(A) est inversible modulo n si, et
seulement si, det(A) et n sont premiers entre eux.
 
2 1
5. On a det = 2 × 3 − 1 × 1 = 5. Déterminons alors si ce déterminant est
1 3
inversible modulo 8, et, si oui, une valeur possible d’un tel inverse.

n ≡ . . . [8] 0 1 2 3 4 5 6 7
5n ≡ . . . [8] 0 5 2 7 4 1 6 3

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Uninverse
−1modulo 8de 5 est donc
  5. On 
en déduit que la matrice est bien inversible,
2 1 3 −1 7 3
et =5× = .
1 3 −1 2 3 2
 
1 2
6. On a det = 1 × 4 − 1 × 2 = 2. Déterminons alors si ce déterminant est
1 4
inversible modulo 8, et, si oui, une valeur possible d’un tel inverse.

n ≡ . . . [8] 0 1 2 3 4 5 6 7
2n ≡ . . . [8] 0 2 4 6 0 2 4 6

D’après le tableau de congruences précédent, le déterminant de la matrice


 n’est pas
1 2
inversible modulo 8. Ainsi, d’après le résultat de la question 4., n’est pas
1 4
inversible modulo 8.
Remarque : On pouvait remarquer que 2 et 8 ne sont pas premiers entre eux.

Corrigé exercice 14 :
Partie A

1. D’une part, 6, 5, –5 et –4 appartiennent bien à Z. D’autre part, 6×(−4)−(−5)×5 =


1. Ainsi, A appartient bien à l’ensemble S.

2. Si A appartient à S, alors a et d sont des entiers relatifs et ad − 6 = 1 ⇔ ad = 7.


Ainsi a | 7 et d | 7. On en déduit que a et d appartiennent à {−7; −1; 1; 7}.
Il existe donc exactement quatre matrices de cette forme appartenant à S :
       
−7 2 −1 2 7 2 1 2
, , , .
3 −1 3 −7 3 1 3 7

3. a. On a 5 × 1 − 2 × 2 = 1 donc le couple (1; 2) est une solution particulière de de


(E).

5x − 2y = 1
Soit désormais (x; y) un couple solution de (E). On a alors ,
5×1−2×2=1
d’où 5x − 2y = 5 × 1 − 2 × 2 ⇔ 5(x − 1) = 2(y − 2). Ainsi 5 | 2(y − 2) mais 5 et
2 sont premiers entre eux donc, d’après le théorème de Gauss, 5 divise y − 2.
Il existe donc k ∈ Z tel que y − 2 = 5k ⇔ y = 5k + 2. En réinjectant cette
expression dans l’égalité 5(x − 1) = 2(y − 2) on obtient alors que x = 2k + 1.
Ainsi les solutions de (E) sont les couples de la forme (2k + 1; 5k + 2) avec
k ∈ Z.
b. A appartient à S si, et seulement si, a et b sont des nombres entiers, et 5a−2b =
1, c’est-à-dire si (a; b) est solution de (E).
Ainsi, il existe une infinité de matrices
 de cette forme
 appartenant à l’ensemble
2k + 1 5k + 2
S. Ces matrices sont de la forme avec k ∈ Z.
2 5
Partie B

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1. D’après le théorème de Bézout, puisqu’il existe deux entiers relatifs c et d tels que
a × d + b × (−c) = 1, alors a et b sont premiers entre eux.
      
a b d −b ad − bc 0 1 0
2. a. AB = = = (ad − bc) . Or ad −
c d −c a  0 ad − bc 0 1
1 0
bc = 1 donc AB = .
0 1
 
−1 d −b
b. On déduit de la question précédente que A est inversible, et A = .
−c a
c. Puisque a, b, c et d appartiennent à Z alors d, −b, −c et a aussi. De plus
d × a − (−b) × (−c) = da − bc = 1. Donc A−1 appartient bien à S.
 0      0      0
x x x −1 x x d −b x
3. a. =A ⇔ =A ⇔ = , d’où x =
y0 y y y0 y −c a y0
dx0 − by 0 .
 0  
x x
b. Comme 0 =A , alors x0 = ax+by et y 0 = cx+dy. Comme x0 = ax+by
y y
et que a, b, x, y et x0 sont des entiers relatifs, alors, d’après l’identité de Bézout,
D = PGCD(x; y) divise x0 . De même, comme y 0 = cx + dy, D divise y 0 . On en
déduit que D divise D0 = PGCD(x0 ; y 0 ).
Or, d’après la question précédente, on a x = dx0 − by 0 et y = ay 0 − cx0 . On en
déduit alors de la même façon que D = PGCD(x; y).
Ainsi D0 = PGCD(x0 ; y 0 ) et D = PGCD(x; y), donc D = D0 .
   
2 3 xn+1
4. En posant A = , ce système peut se réécrire, pour tout n ∈ N, =
  1 2 yn+1
x
A n . De plus, 2 × 2 − 1 × 3 = 1 donc A ∈ S.
yn
On peut donc utiliser le résultat de la question précédente pour dire que, pour tout
n ∈ N, PGCD(xn+1 ; yn+1 ) = PGCD(xn ; yn ).
On peut alors en déduire, par récurrence, que, pour tout n ∈ N, PGCD(xn ; yn ) =
PGCD(x0 ; y0 ) = PGCD(2019; 673) = 673.

Corrigé exercice 15 :
Partie A : Définition des entiers de Gauss
100 100(3 − 4i)
1. = = 4(3 − 4i) = 12 − 16i, ce nombre complexe est donc bien de
3 + 4i 25
la forme a + ib avec a = 12 ∈ Z et b = −16 ∈ Z. Il s’agit donc bien d’un entier de
Gauss.

2. Soit z = a + ib. Si z ∈ Z[i] alors a ∈ Z et b ∈ Z, et donc z = a + (−b)i ∈ Z[i] car


−b ∈ Z.

3. Soient z = a + ib et z 0 = c + id deux entiers de Gauss. Alors z + z 0 = (a + c) + i(b + d).


z + z 0 est ainsi de la forme A + iB avec A = a + c ∈ Z et B = b + d ∈ Z. Donc z + z 0
est aussi un entier de Gauss.

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4. L’inverse d’un entier de Gauss n’est pas forcément un entier de Gauss. On peut
prendre comme contre-exemple 1 + i, entre autres, qui est bien un entier de Gauss
1 1 1
mais dont l’inverse, = − i, n’en est pas un.
1+i 2 2
Partie B : Norme et application

1. N(z) = (a + ib)(a − ib) = a2 + b2

2. Soient z = a + ib et z 0 = a0 + ib0 deux entiers de Gauss. Alors, d’une part, N(zz 0 ) =


N ((aa0 − bb0 ) + i (ba0 + ab0 )) = (aa0 − bb0 )2 + (ba0 + ab0 )2 = (aa0 )2 + (ab0 )2 + (ba0 )2 +
(bb0 )2 . D’autre part, N(z)N(z 0 ) = (a2 +b2 )×(a02 +b02 ) = (aa0 )2 +(ab0 )2 +(ba0 )2 +(bb0 )2 .
D’où N(zz 0 ) = N(z)N(z 0 ).

3. Première application

a. En posant z = a + ib et z 0 = c + id, cette question revient à prouver que


N(z)N(z 0 ) = N(zz 0 ), ce qui a été fait lors de la question précédente.
b. Soient m et n deux entiers naturels s’écrivant comme la somme de deux carrés
parfaits. Alors il existe a et b des entiers relatifs tels que m = a2 + b2 , et c et d
des entiers relatifs tels que n = c2 + d2 . Ainsi m × n = (a2 + b2 )(c2 + d2 ) donc,
d’après la question précédente, m × n = (ac − bd)2 + (ad + bc)2 = A2 + B 2 , en
posant A = ac − bd ∈ Z et B = ad + bc ∈ Z. Donc m × n s’écrit également
comme la somme de deux carrés parfaits.

4. Seconde application
Soit z un entier de Gauss inversible. Il existe donc z 0 ∈ Z[i] tel que zz 0 = 1. On doit
alors avoir N(zz 0 ) = N(1) ⇔ N(z)N(z 0 ) = 1. Or, pour tout z = a+ib, N(z) = a2 +b2 .
On en déduit que N(z) ∈ N et N(z 0 ) ∈ N, et donc que N(z) et N(z 0 ) sont des diviseurs
de 1. Ainsi, N (z) = 1.
Posons maintenant z = a + ib. On doit donc avoir a2 + b2 = 1.
Supposons par l’absurde que | a |> 1. On aurait aussi a2 > 1 et, puisque b2 > 0, on
devrait avoir a2 + b2 > 1, donc N (z) > 1, ce qui est absurde.
Ainsi, −1 6 a 6 1. Or a est un entier, donc a ∈ {−1; 0; 1}. De même, b ∈ {−1; 0; 1}.
En testant les différentes possibilités, on obtient que z ∈ {1; −1; i; −i}.

Corrigé exercice 16 :
Partie A : Nombres triangulaires et carrés d’entiers
1. On a 36 = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 et 36 = 62 donc 36 est bien un nombre
triangulaire et le carré d’un entier.
n(n + 1)
2. a. On a 1 + 2 + . . . + n = . Ainsi, si 1 + 2 + . . . + n est le carré d’un entier,
2
n(n + 1)
alors il existe p ∈ N tel que = p2 ⇔ n2 + n − 2p2 = 0.
2
b. On a (2n + 1)2 − 8p2 = 1 ⇔ 4n2 + 4n + 1 − 8p2 = 1 ⇔ 4n2 + 4n − 8p2 = 1
⇔ n2 + n − 2p2 = 0. Ainsi, 1 + 2 + . . . + n est le carré d’un entier si, et seulement
si, (2n + 1)2 − 8p2 = 1.

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Partie B : Étude de l’équation diophantienne associée


1. On a 32 − 8 × 12 = 9 − 8 = 1 donc (3; 1) est une solution de (E).
De même, (1; 0) est une solution de (E).

2. Soit (x; y) un couple solution de (E). On a donc x2 − 8y 2 = 1 ⇔ x × x − 8y × y = 1.


Ainsi, en posant u = x et v = −8y. Il existe u et v des entiers relatifs tels que
ux + vy = 1. D’après le théorème de Bézout, on en déduit alors que x et y sont
premiers entre eux.
Partie C : Lien avec le calcul matriciel
 0     0
x 3 8 x x = 3x + 8y
1. = ⇔
y0 1 3 y y 0 = x + 3y

     
 3a + 8c = 1
a b 3 8 a b 3b + 8d = 0

−1
2. Posons A = . On a alors AA−1 = ⇔ ⇔
c d 1 3 c d 
 a + 3c = 0
b + 3d = 1



 a=3
x = 3x0 − 8y 0
  
b = −8 3 −8

−1
d’où A = . On en déduit que .

 c = −1 −1 3 y = −x0 + 3y 0
d=3

3. Supposons que (x; y) est solution de (E). Alors x2 − 8y 2 = 1. Or x2 − 8y 2 = 1,


l’égalité précédente peut alors s’écrire (3x0 − 8y 0 )2 − 8(−x0 + 3y 0 )2 = 1 ⇔ 9x02 −
48x0 y 0 + 64y 02 − 8x02 + 48x0 y 0 − 72y 02 = 1 ⇔ x02 − 8y 02 = 1.
Ainsi, (x0 ; y 0 ) est aussi solution de (E).
Réciproquement,
 0 supposons que (x0 ; y 0 ) est solution de (E). Alors x02 − 8y 02 = 1. Or
x = 3x + 8y
. L’égalité précédente peut alors s’écrire (3x + 8y)2 − 8(x + 3y)2 = 1
y 0 = x + 3y
⇔ 9x2 + 48xy + 64y 2 − 8x2 − 48xy − 72y 2 = 1 ⇔ x2 − 8y 2 = 1. Ainsi, (x; y) est aussi
solution de (E).
On en déduit que (x; y) est solution de (E) si, et seulement si, (x0 ; y 0 ) est solution
de (E).

4. Pour tout n ∈ N, posons Pn la proposition : « (xn ; yn ) est solution de (E) ». On va


démontrer par récurrence que, pour tout n ∈ N, Pn est vraie.
Initialisation : Si n = 0, on a (x0 ; y0 ) = (3; 1). D’après la question 1. de la partie B,
ce couple est bien solution de (E). Donc P0 est vraie.
Hérédité : Supposons qu’il existe k ∈ N tel que Pk est vraie. Montrons que Pk+1 est
vraie aussi.
   
xk+1 x
On a = A k . Par hypothèse de récurrence, (xk ; yk ) est solution de (E).
yk+1 yk
Donc, d’après la question précédente, (xk+1 ; yk+1 ) est aussi solution de (E). Donc
Pk+1 est vraie.
Conclusion : On a montré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il existe
un rang k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est vraie également. D’après le principe

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de raisonnement par récurrence, on en déduit que, pour tout n ∈ N, (xn ; yn ) est


solution de (E).
Partie D : Retour au problème initial
Afin de trouver un tel nombre triangulaire, on doit résoudre l’équation (2n + 1)2 − 8p2 = 1
d’après la question 2.b. de la partie A. Grâce à la question 4. de la partie C, on possède
un moyen de créer une infinité de solutions de cette équation.
Calculons les termes successifs de la suite (xn ; yn ) définie dans la question précédente. On
a (x0 ; y0 ) = (3; 1), (x1 ; y1 ) = (17; 6), (x2 ; y2 ) = (99; 35) et (x3 ; y3 ) = (577; 204).
On cherche alors n tel que 2n + 1 = 577 et on obtient n = 288. Le nombre triangulaire
288 × 289
correspondant à cette valeur de n est = 41 616.
2
On vérifie que 41 616 est bien le carré d’un nombre entier : 2042 = 41 616.
En conclusion, un nombre triangulaire supérieur 2015 étant aussi le carré d’un entier est
41 616, par exemple. Il existe, en réalité, une infinité d’autres réponses possibles.

Corrigé exercice 17 :
Partie A : Étude de la matrice A
1. On a det(A) = 7 × 3 − 1 × 2 = 19, qui est bien non nul et premier avec 26, en tant
que nombre premier.
 
−1 1 3 −2
2. A = .
19 −1 7
Partie B : Étude du chiffrement
1. On associe au mot JUIN la suite de nombres  9-20-8-13.
   On  s’intéresse
 donc aux
7 2 9 103
blocs (9; 20) et (8; 13). On a tout d’abord = , ce qui équivaut
       1 3 20  69
25 7 2 8 82 4
à . De plus, = , ce qui équivaut à . Le mot JUIN est
17 1 3 13 47 21
donc codé par la suite de nombres 25-17-4-21, c’est-à-dire par le mot ZREV.

2. On applique le même procédé au mot choisi.

3. On complète le programme comme ci-dessous.

Partie C : Étude du déchiffrement

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y1 7 2 x1 y1 = 7x1 + 2x2
1. On a = d’où . On calcule alors 3y1 − 2y2 =
y2 1 3 x2 y2 = x1 + 3x2
3(7x1 + 2x2 ) − 2(x1 + 3x2 ) = 21x1 + 6x2 − 2x1 − 6x2 = 19x1 et −y1 + 7y2 =
−(7x1 + 2x2 ) + 7(x1 + 3x2 )  = −7x1 − 2x2 + 7x1 + 21x2 = 19x2 . On en déduit que
19x1 = 3y1 − 2y2
(x1 ; x2 ) est bien solution de
19x2 = −y1 + 7y2
2. D’après la question précédente, par définition de r 1 et r2 , par compatibilité de la
19x1 ≡ 3r1 − 2r2 [26]
congruence avec l’addition, (x1 ; x2 ) est solution de .
19x2 ≡ −r1 + 7r2 [26]
3. On construit un tableau de congruences.
n ≡ . . . [26] 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
19n ≡ . . . [26] 0 19 12 5 24 17 10 3 22 15 8 1 20
n ≡ . . . [26] 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
19n ≡ . . . [26] 14 6 25 18 11 4 23 16 9 2 21 14 7
On en déduit qu’un inverse de 19 modulo 26 est 11.

19x1 ≡ 3r1 − 2r2 [26]
4. D’après la question 2., (x1 ; x2 ) est solution de . En multipliant
19x2 ≡ −r1 + 7r2 [26]
x1 ≡ 7r1 + 4r2 [26]
ces égalités à gauche et à droite par 11 on obtient alors .
x2 ≡ 15r1 + 25r2 [26]

5. On applique tout d’abord le résultat de la question 4. à(r1 ; r2 ) = (14; 2). On a ainsi


 x1 ≡ 2[26]
x1 ≡ 7 × 14 + 4 × 2[26]x2 ≡ 15 × 14 + 25 × 2[26] ⇔ .
x2 ≡ 0[26]

x1 ≡ 7 × 17 + 4 × 17[26]
On l’applique ensuite à (r1 ; r2 ) = (17; 17). On a ainsi
 x2 ≡ 15 × 17 + 25 × 17[26]
x1 ≡ 5[26]
⇔ .
x2 ≡ 4[26]
Ainsi, le mot initial correspond à la suite de nombres 2-0-5-4. Il s’agit donc du mot
CAFE.

Corrigé exercice 18 :
Partie A : Ligne de transmission

1. a. On a det(P) = 1 × (−1) − 1 × 1 = −2  6= 0 donc P est inversible. Sa matrice


inverse est P−1 = 0, 5 0, 50, 5 −0, 5 .
      
−1 1 1 1 0 0, 5 0, 5 1 2p − 1 0, 5 0, 5
b. PDP = =
 1 −1
 0 2p − 1 0, 5 −0, 5 1 1 − 2p 0, 5 −0, 5
p 1−p
= = A.
1−p p
c. Pour tout n ∈ N, posons Pn : « An = PDn P−1 ».
Initialisation : Si n = 0, on a d’une part A0 = I2 et d’autre part PD0 P−1 =
PP−1 = I2 . Donc P0 est vraie.
Hérédité : Supposons que Pk est vraie, pour k ∈ N.

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Montrons que Pk+1 est aussi vraie.


On a Ak+1 = A × Ak = A × PDk P−1 par hypothèse de récurrence. Or, d’après
la question précédente, PDP−1 = A d’où Ak+1 = PDP−1 PDn P−1 = PDDn P−1
car P−1 P = I2 . Ainsi Ak+1 = PDk+1 P−1 et Pk+1 est vraie.
Conclusion : On a démontré que la propriété était vraie au rang 0, puis que s’il
existe un entier k tel que Pk est vraie, alors Pk+1 est vraie. D’après le principe
de récurrence, on en déduit alors que, pour tout n ∈ N, An = PDn P−1 .
d. D’après le logiciel de calcul formel, pour tout n ∈ N,
 
1 n
 ((2p − 1) + 1) 
Xn = An X0 = PDn P−1 X0 =  12

n
.
(− (2p − 1) + 1)
2
1
Ainsi, pour tout n ∈ N, qn = (− (2p − 1)n + 1).
2
1
2. Si p = 0, 98 alors, pour tout n ∈ N, qn = (−0, 96n + 1). On résout alors qn 6 0, 25
2
1 ln(0, 5)
⇔ (−0, 96n + 1) 6 0, 25 ⇔ 0, 96n > 0, 5 ⇔ nln(0, 96) > ln(0, 5) ⇔ n 6 .
2 ln(0, 96
ln(0, 5)
Or ≈ 16, 98 donc on peut aligner au maximum 16 lignes de transmission.
ln(0, 96
Partie B : Le code de Hamming (7, 4)

1. Préliminaires

a. Puisque c1 , c2 et c3 sont les restes d’une division euclidienne par 2, c1 , c2 et c3


sont des entiers et 0 6 c1 , c2 , c3 < 2. On en déduit que c1 , c2 et c3 ne peuvent
prendre comme valeurs que 0 ou 1.
b. c1 est le reste de la division euclidienne de 0 + 0 + 1 = 1 donc c1 = 1.
c2 est le reste de la division euclidienne de 1 + 0 + 1 = 2 donc c2 = 0.
c3 est le reste de la division euclidienne de 1 + 0 + 1 = 2 donc c3 = 0.
La clé de contrôle associée au mot 1001 est donc 100.

2. Si b1 = 0, on a c1 ≡ b2 + b3 + b4 [2], c2 ≡ b3 + b4 [2] et c3 ≡ b2 + b4 [2]. Si b1 = 1, on a


c1 ≡ b2 + b3 + b4 [2], c2 ≡ 1 + b3 + b4 [2] et c3 ≡ 1 + b2 + b4 [2]. Ainsi, comme 1 6≡ 0[2],
on en déduit que si la valeur de b1 est modifiée, c1 reste inchangée, c2 est modifiée
et c3 est modifiée.

3. On obtient le tableau ci-dessous.

Bit erroné / Bit de contrôle calculé b1 b2 b3 b4 c1 c2 c3 Aucun


c1 J F F F F J J J
c2 F J F F J F J J
c3 F F J F J J F J

4. En supposant qu’au plus un bit du message est erroné, on peut déterminer lequel
grâce au tableau ci-dessus. En effet, on peut voir qu’il n’y a aucune colonne identique.

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Prenons par exemple un code tel que c1 et c2 reçus ne correspondent pas à ce que le
calcul de c1 et c2 devraient donner, on peut en déduire que b3 est erroné, car c’est la
seule colonne telle que ce cas de figure puisse se produire. Ainsi, si un seul bit reçu
est erroné, on peut déterminer lequel et corriger l’erreur.

5. Soit A = 0100010. Le message transmis est donc 0100 et la clé transmise est 010.
On a c1 = 1 + 0 + 0 = 1 6= 0, c2 = 0 + 0 + 0 = 0 6= 1 et c3 = 0 + 1 + 0 = 2 6= 0.
Les trois valeurs de la clé reçue ne correspondent donc pas à ce qu’elles devraient
valoir, on peut en conclure, grâce au tableau, qu’il y a une erreur sur le quatrième
bit du message reçue. A aurait donc dû être A = 0101010.
Soit B = 1101001. Le message transmis est donc 1101 et la clé transmise est 001.
On a c1 = 1 + 0 + 1 = 2 = 0, c2 = 1 + 0 + 1 = 2 = 0 et c3 = 1 + 1 + 1 = 3 = 1. Ces
trois valeurs correspondent bien aux trois valeurs de la clé reçue, on peut donc en
déduire qu’aucune erreur de transmission n’a eu lieu.

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