Ouvrage D'arts - Pont - Complet - FS Kenitra

OUVRAGES D’ART A.
FNOUNE
Objectif général du cours
• Connaitre les différents types d’ouvrage d’art

particulièrement les ponts;
• Savoir distinguer les différents éléments d’un
ponts;
• Pouvoir définir les contraintes qui conditionnent
la conception des ponts d’un projet routier;
• Savoir les principes de pré-dimensionnement
d’un pont courant;
• Aspects de dimensionnement (Tablier, Appuis,,,,,)
OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Prérequis nécessaires
• Notions sur la statique appliqué et la RDM (Rappel

des lignes d’influence);
• Notions sur les matériaux de construction;
• Notions sur le tracé routier;
• Notions de base sur la géotechnique;
• Notions de base sur l’hydrologie générale.

Objectifs du cours
• Définitions;
• Classification des ponts
• Démarche de conception d’un ouvrage d’art
• Conception et dimensionnement des tabliers
ouvrages courants
• Conception des appuis et dimensionnement des
ouvrages d’art courants
• Conception et dimensionnement des fondations
des ouvrages d’art
• Equipements des ouvrages d’art courants

Organisation du cours
Chapitre 0 : Présentation du cours
Chapitre 1 : Généralités
Conception Chapitre 2 : Démarche de conception
des ouvrages d’art Chapitre 3 : Ouvrages courants
Chapitre 4 : Appuis des OA

COURS
Chapitre 5 : Lignes d’influence
OUVRAGES Chapitre 6 : Chargements routiers et Ferroviaires
D’ART Dimensionnement des Chapitre 7 : Charges permanentes et autres

ouvrages d’art charges d’exploitation
Chapitre 8 : Applications sur ST1/ Robobat
Chapitre 9 : Coefficient de répartition

transversale
Références
Cette liste n’est pas exhaustive
• Bibliothèque SETRA (service d’étude des routes
et autoroute en France) (http://www.infra-
transportsmateriaux. cerema.fr) ;
• Guide du projeteur Ouvrages d’art-Ponts
Courants-SETRA;
• Données hydrologie (http://echo2.epfl.ch/e-
drologie);
• Le site de Wikipédia (https://fr.wikipedia.org), Le
site
• www.structurae.info, et Google pour les photos;

Définition des ouvrages d’arts
 Un ouvrage d'art est soit une construction de grande
importance entrainée par l'établissement d'une voie de
communication (route, voie ferrée, canal, etc).

 soit un dispositif de protection contre l'action de la
terre ou de l'eau

 soit enfin un dispositif de retenue des
eaux (digue, barrage).

Définition des ponts
 Un pont est une construction qui permet de franchir
une dépression ou un obstacle (cours d'eau, voie de
communication, vallée, ravin, canyon) en passant par-
dessus cette séparation.
 Le franchissement supporte le passage d'hommes,
véhicules, trains, eaux, animaux, …
Une voie Une voie
Pont
Obstacle

Eléments principaux d’un pont

 Le tablier : Partie horizontale sur laquelle circule les
charges (piétons, véhicules, …);
 Appuis : éléments verticaux qui supportent le tablier et ses
charges, et qui repose sur le sol;
 Culées : appuis au extrémités du tablier
 Piles : appuis intermédiaires

 La portée : distance maximale entre deux appuis successives
 Tirant d’air : la hauteur libre sous le tablier
 Ouverture libre : l'espace libre entre les piles
 Le gabarit : l'espace libre nécessaire au passage sous ou sur
l'ouvrage
 La travée : une partie du tablier comprise entre 2 appuis
successifs

Classification des ponts
 La classification des ponts peut être différente selon
le critère de classement :
 les matériaux
 la structure
 Mode de construction
 la fonction
 le type des travées (indépendante, continue, cantilever)
 La nature (fixe, mobile, …)
 l'importance de l'ouvrage (courant - non courant)

Classification selon les matériaux
• Pont en bois
• Pont en maçonnerie
• Pont en béton (armé ou précontraint)
• Pont en acier (métallique)
• Pont mixte

• Pont en bois


Pont Tensift Marrakech 1170 Pont Sebou Fès 1668

Pont Moulay Ismail Kasba Tadla XVIIème

• Pont en béton armé
L’histoire de l’utilisation du « béton » est marquée par une succession
d’inventions, d’innovations et de brevets. C’est qu’au début de XXe
siècle que le béton va connaitre un grand développement avec le
développement d’armatures en acier (béton armé) puis les armatures
de hautes performances (béton précontraint)




Les Pont en béton armé sont, actuellement, les ouvrages les
plus répondu au Maroc (pont à poutre, pont dalle, dalots,
portiques, …).

• Pont en béton
Quelques ouvrages au Maroc
Pont à poutres BA sur Oued Aknoul 2016
Pont bowstring Taounate 1939

• Pont en béton précontraint


Les ponts en béton précontraint (tablier)

Quelques ouvrages précontraints au Maroc
Pont Moulay El hassan Rabat 2011
Pont caisson précontraint Settat 1991

ce sont des ouvrage dont le tablier est entièrement métallique. A la
différence du béton, l’acier est un matériau, à base de fer et de carbone,
qui a une grande résistance à la compression comme à la traction.

Quelques ouvrages métalliques au Maroc.
Pont en treillis métallique Settat vers 1930 Viaduc KIFANE à caisson métallique près de
Fès 1982
• Pont mixte
Ce sont des ouvrage dont le tablier constitué à la fois du béton et des tôles
métallique. Il s’agit en général d’une dalle en béton sur des poutres ou
caisson métallique

Classification selon la structure
 De l’analyse de l'anatomie de l'ensemble des structures
réalisées jusqu’à présent, il ressort qu’il y a
fondamentalement trois manière de transmettre la charge,
due au tablier, aux appuis :
La poutre L’arc et voûte La suspension

 La poutre
 réactions verticales sur leurs appuis
 Travaille généralement en flexion
C’est la cas des ponts à poutres, ponts dalles, ponts caisson, …

 L’arc et voûte
 Réactions obliques sur les appuis
 Travaille en compression
C’est la cas des ponts en maçonnerie en voûte, ponts en arc, …

 La suspension
 Réactions obliques sur les appuis
 Les câbles qui maintiennent l’ossature
travaillent en traction
C’est la cas des ponts suspendus, ponts à haubans

 Plage de portée selon le type du pont

 Les ponts à voûtes n'acceptent que des portées courtes.
 Le record en terme de portée est une voute en maçonnerie
de 45 m pour le pont de Vieille-Brioude
Construit en 1883
en France
portée de l'arc = 45m

 Le pont à poutres est le mode de construction le plus
répandu pour la plage allant de 5 à 200 mètres de portée.
 Le record de portée de 300 m pour le Pont Rio-Niterói au
Brésil, construit en 1974
Un pont caisson métallique
portée de 300m
 Le pont en arc est le mode qui associe la compression à la
flexion.
 Le record de portée est de 552 m pour le Pont de
Chaotianmen en chine, construit en 2009
Un pont en arc en acier en

treillis avec tablier
inferieur
portée de 552m
 Les ponts à haubans sont particulièrement adaptés aux
très grandes portées mais il n’est pas pour autant absent
du champ des autres portées.
 Le record de portée est de 1104 m pour le Pont de l’île de
Rousski en Russie, construit en 2012
Un pont avec
tablier en acier
OUVRAGES D’ART portée de 1104 m A.FNOUNE

 Les ponts suspendus sont les plus adaptés aux très
grandes portées mais ils sont également utilisés pour des
portées plus courtes.
 Le record de portée est de 1991 m pour le Pont du détroit
d’Akashi au Japon, construit en 1998
Un pont avec
tablier en acier

portée de 1991 m
Mode de construction des
ponts
 Le mode de construction des tabliers des ponts diffère
d’un pont à l’autre selon les matériaux qui le constituent,
la géométrie de sa section transversale, l’obstacle à
franchir, …. Parmi les techniques les plus connues, on
peut citer :
 Construction sur échafaudage;
 Par préfabrication;
 Par poussage et lançage ;
 Par encorbellement successif;

ponts
 Construction sur échafaudage
Il s’agit de la technique la plus courante et la plus
économique (quand elle est possible).
Elle consiste à supporter le tablier en phase de
construction sur des cintres maintenus par des
échafaudages jusqu’à la fin de son construction.
C’est le cas des voûtes, pont dalle en béton, portique,
dalots, …

ponts
 Construction sur échafaudage

ponts
 Construction par préfabrication est une technique qui
consiste à fabriquer le tablier ou une partie du tablier sur
sol avant de le mettre à son emplacement définitif.
 Elle concerne principalement les pont à poutre en béton

ponts
 Construction par préfabrication

ponts
 Construction par poussage ou lançage
Cette technique consiste à construite le tablier derrière
l’une ou les deux culées et de le pousser depuis les culées
pour le mettre sur les piles au fur et à mesure de sa
construction. Elle offre une grande rapidité d’exécution.

ponts
 Construction par poussage ou lançage

ponts
 Construction par lançage : viaduc de millau

ponts
 Construction par encorbellement successif
Il s’agit de la construction du tablier sans échafaudage à
partir des piles jusqu’au clavage au droit des mi-travées.
Elle concerne principalement les pont caisson
précontraint, les ponts à haubans, …

ponts

ponts

Classification selon la fonction
 Pont-route
 Pont-rail
 Pont-canal
 Aqueduc
 Passerelle
 Eco-duc

Etapes de conception
 La conception d’un pont est une démarche itérative
dont l’objectif est l’optimisation technique et
économique de l’ouvrage projeté vis-à-vis de
l’ensemble des contraintes.
 Elle est menée par une équipe multidisciplinaire
regroupant : hydrologue, hydraulicien, géotechnicien,
géologue, ingénieur structures, architecte, etc...
OUVRAGES D’ART-Chapitre 2 A.FNOUNE

La démarche du concepteur se décompose en général en
trois phases :
 1ère phase
 Reconnaissance du site
 et recueil de toutes les données du projet,
 puis proposition les ouvrages possibles pour le
franchissement avec une estimation des coûts.
On appelle cette phase :
=> Avant projet sommaire (APS)

 Avant projet sommaire (APS)
Cette phase consiste essentiellement à déterminer :
 Les caractéristiques fonctionnelles de l'ouvrage :
définition transversale des chaussées, gabarit;
 Les conditions d'exploitation : convois exceptionnels,
réseaux divers, …
 Les données liées au site : hydrauliques, géologiques,
géotechniques, …
 Les contraintes particulières à respecter : emprises,
bruit, …
 Les objectifs architecturaux; … etc
 Avant projet sommaire (APS)
À l’issu de cette phase, le MOE ou le BET doit fournir:
 Les types d'ouvrages envisagés;
 L'estimation du coût d'objectif sur la base de ratios
appropriés

 La 2ème phase
Elle consiste au choix et à l’étude de la solution
répondant au mieux aux différentes contraintes
=> Avant projet détaillé (APD)

 Avant projet détaillé (APD)
Durant cette phase :
 On définit avec précision le dimensionnement de
l'ouvrage (coffrage);
 On justifie l’ouvrage par le calcul;
Ce projet sert de base à la consultation des Entreprises
pour lequel il est complété par les pièces écrites,
administratives et techniques du futur marché (DCE).

 La 3ème phase (la dernière)
C’est l’étude détaillée de la solution choisie
=> Phase d’Exécution
le projet d'exécution a pour but la mise au point des
notes de calculs des ouvrages définitifs et provisoires
ainsi que des plans d'exécution : coffrage, ferraillage,
câblage de l’ouvrage définitif mais aussi plans des
ouvrages provisoires (documents méthodes)

 Récapitulatif
Projet
ouvrage
d’art
Avant projet Avant projet Projet

sommaire détaillé d’Exécution
(APS) (APD) (PE)
Justification
Définition Variantes + Choix de la Ajustement Plans de
de la
Contraintes Estimation solution des calculs détails
solution

Définition des contraintes
 Les principales données ou contraintes du projet définies à
l’APS peuvent être regroupées ainsi:
 Données fonctionnelles;
 Données naturelles;
 Données climatiques;

 Données fonctionnelles
Ce sont les contraintes imposées par les caractéristiques
géométriques, d’une part de la voie portée, et d’autre part
de l’obstacle franchi.
 Pour la voie portée, elle est définie par un tracé en plan, un

profil en long et un profil en travers que le futur ouvrage doit
assurer leur continuité au dessus de l’obstacle.

Exemple pour le tracé en plan et profil en long

Exemple de profil en travers d’une route 2x2 voie

 Pour l’obstacle franchi, l’ouvrage projeté doit offrir un
gabarit assez suffisant selon la nature de l’obstacle
franchi.
 Le gabarit est la hauteur et la largeur qui définissent la
zone à dégager sous l’ouvrage pour assurer le passage :
 Des véhicules, on parle de gabarit routier;
 Des trains, c’est le gabarit ferroviaire;
 Des crues et embâcles, c’est le gabarit hydraulique;
 Des bateaux, c’est le gabarit fluvial

Le gabarit routier et ferroviaire
 La largeur L est fixée par le profil en travers de
la voie franchie ou par le maitre d’ouvrage;
 La hauteur H dépend du statut de la voie
franchie (fixée par l’exploitant de la voie)
Voie projetée
L gabarit
H gabarit
Voie existante Chemin de fer

 Les gabarits routiers courants en hauteur H (indicatif ) :
 Les gabarits ferroviaire courants en hauteur H

(indicatif ) :

Le gabarit routier et ferroviaire
La détermination du gabarit doit tenir compte de :
 La pente et le devers du tablier de l’ouvrage projeté;
 La pente et le devers de la voie franchie;
 D’un éventuel rechargement de la chaussée de la voie franchie
CHOC pente
devers
pente devers
OUVRAGES D’ART-Chapitre 2
Coupe transversale A.FNOUNE Coupe longitudinale
 Dans le cas où l’ouvrage franchit un cours d’eau
 Si le fleuve est navigable  voir le gabarit à respecter
avec les services concernés;
 Si il n’est pas navigable, il faut placer le tablier au dessus
du niveau des plus hautes eaux avec une distance
minimale; le PHE est défini par une étude hydraulique;
Voie projetée
H min

 Données naturelles
Elles comprennent l'ensemble des données et actions

naturelles à prendre en compte pour la mise au point du
projet d'ouvrage, à savoir :
 Le levé ou la topographie du terrain naturel;

 La géologie et la géotechnique du site de construction;
 Les données hydrauliques

 la topographie du terrain naturel (TN);
Dans le cas d’un franchissement d’une vallée ou d’un ravin, cette
contrainte va influencer la position des appuis de l’ouvrage.
Pour connaitre la topographie du TN, il faut :
 se procurer les cartes topographiques de la région
concernée par l’ouvrage (cartes topographiques au 1/100000
ou 1/50000),
 établir les plans côtés (1/200 ou 1/500) selon les cas,
 établir un profil en long du terrain naturel dans l’axe de
l’ouvrage,
 établir plusieurs profils en travers à l’amont et à l’aval de
l’axe de l’ouvrage
OUVRAGES D’ART-Chapitre 2 A.FNOUNE Exemple de carte de 1/50000

Exemple d’un plan coté TN de 1/750

OUVRAGES D’ART-Chapitre 2 Exemple

A.FNOUNE de profil en long TN
 La géologie et la géotechnique du site
 C’est l’ensemble des données concernant la nature du sol et du
sous sol appelé à constituer l’assise des fondations ainsi que le
niveau de la nappe phréatique.
 Cette donnée est matérialisée par des essais au laboratoire
et in-situ réalisés par une compagne géotechnique .
 L’objectif principal de cette compagne est de :
 Identifier les différentes couches du sol ;
 Evaluer la portance et le tassement du sol;
 Evaluer le risque de liquéfaction du sol

 Principaux essais au laboratoire
• Détermination de la répartition des
dimensions moyennes des grains du sol
Granulométrie
• Nécessaire pour le calcul de l’affouillement
et le risque de liquéfaction
• Défini l’angle de frottement interne et la

cohésion du sol (paramètres de résistance)
Essai de cisaillement
• Nécessaire pour le calcul des fondation et
culée
• Défini la compressibilité du sol dans le

temps
Essai Oedométrique
• Nécessaire pour l’estimation des
tassements à long terme
 La granulométrie
Elle se fait par tamisage par voie sèche après lavage pour les sols
dont les éléments sont supérieurs à 80μm, et par
sédimentation pour les éléments inférieurs ou égaux à 80μm

 Essai de cisaillement
L’essai à la boite de cisaillement consiste
à cisailler un échantillon de sol entre
deux boites sous une contrainte de
compression bien définie.
on répète l’opération pour plusieurs

valeur de contrainte de compression.
On trace la courbe cisaillement-

compression. On déduit l’angle de
frottement et la cohésion
 Essai Oedométrique
Il consiste à mesurer l’évolution, dans

le temps, du tassement d’un
échantillon du sol sous des paliers
de chargement bien définis.
A partir de la courbe, on détermine

des paramètres nécessaires au
calcul du tassement des fondations
(indice de compressibilité,
contrainte de préconsolidation, …)
 Principaux essais in situ
• Détermine l’épaisseur des couches du sol et
leurs natures
Carottage ou puits • Défini le niveau de la nappe phréatique
• Nécessaire pour le calcul des fondations
• Détermine la résistance du sol et sa

déformabilité
Essai pressiométrique
• Défini le niveau de la nappe phréatique
• Nécessaire pour le calcul des fondation
Essai pénétromètre • Défini la résistance du sol

statique ou dynamique • Nécessaire pour le calcul des fondation

 Essai Pressiométrique
L’essai consiste à introduire une sonde
dilatable dans un forage exécuté au
préalable;
On injecte de l’eau dans la sonde et on
mesure le volume et la pression de
l’eau injectée;
Cette opération est effectuée pour
plusieurs profondeurs du forage;
Le traitement des résultats permet
d’évaluer la portance et le
tassement du sol
 Exemple de profil géotechnique d’un site

La consistance de la compagne géotechnique à lancer doit
être bien définie et doit contenir, au minimum, les essais
nécessaires pour pouvoir décider le type de fondation à
prévoir.
On peut prévoir une compagne géotechnique
complémentaire à la phase APD si on a besoin de
données supplémentaires pour le calcul.

Les résultats des investigations géotechnique vont définir
le mode de fondation (superficielle ou profonde), ainsi
que les positions des appuis.
Ils peuvent même conditionner le mode de fonction à
adopter pour l’ouvrage

Elles sont valables lorsque l’ouvrage franchi un cours d’eau
et concernent
 le débit de projet
 les plus hautes eaux et plus basses eaux PHE, PBE
 Les hauteurs d’affouillement
 Ces données vont influencer la forme des appuis,
éventuellement leurs emplacement, et le niveau de
l’intrados du tablier.

Le débit du projet (ou débit à l’exutoire) est déterminé par des
formules empiriques qui font intervenir :
 Les caractéristiques du bassin versant;
 L’intensité de pluie considérée (selon la période de retour
retenue pour le projet);
Il intervient pour le calcul du PHE, l’affouillement et des forces
hydrodynamique sur les piles situées sur le cours d’eau

Le bassin versant est une surface ou
l’ensemble des eaux qui y tombent à
l’intérieur converge vers le même
point de sortie appelé exutoire;
Il est caractérisé par sa surface S, sa
longueur L, sa pente I, son coefficient
de ruissèlement Cr et le temps de
Schéma d’un bassin versant
concentration tc;
Le bassin versant est délimité à l’aide des
cartes topographie

Délimitation d’un bassin versant

Coefficient de ruissellement Cr selon la nature du bassin

L’intensité de la pluie est déduite des
courbes IDF (intensité-durée-
fréquence) relatives à la région. Ces
courbes sont fournies par le service I
météorologique.
selon la période de retour adoptée pour tc
le projet et selon le temps de
concentration tc du bassin, on peut
Courbes IDF
déterminer l’intensité a considérer.

 Exemples de formules empiriques d’estimation du débit du projet
et du temps de concentration tc

 Les données climatiques
C’est principalement
 Le vent;
 Les variation uniforme de température et le gradient
thermique;
 Eventuellement la neige
Ces paramètres sont bien définis par la norme et peuvent
être adaptés si nécessaire
Ces données peuvent impacter la géométrie du tablier
(longitudinale et transversale)
 Récapitulatif des contraintes projet
Fonctionnelles Naturelles Climatiques
• Géométrie de • Topographie • Vent

la voie portée TN • Température
• Gabarit de la • Géotechnique • neige
voie franchie du site
• Données
Hydraulique

Démarche de conception
A partir de l’analyse des contraintes déterminées, on fixe les
premiers traits de l’ouvrage par :
 La détermination de l’implantation des appuis;
 Le choix du type de l’ouvrage et sa coupe transversale;
 Le choix des fondations.

 La détermination de l’implantation des appuis
Il s'agit dans un premier temps, et après mise en place du
tracé routier sur le levé de terrain, de localiser les zones
possibles d'implantation des appuis d'extrémité :
CULEES, qui vont conditionner la longueur totale de
l'ouvrage
De même que pour les culées, les conditions
géotechniques, hydrauliques sont à considérer pour la
définition des zones d'implantation des appuis
intermédiaires : PILES.


Cette première étape permet
 d’évaluer la longueur totale du pont ainsi que le nombre
de travées et leur distribution, la répartition et la
longueur des portées.
 d'étudier, en fonction de la longueur d'ouvrage,
l'opportunité d'un découpage longitudinal en tronçons,
séparés les uns des autres par des joints de dilatation.

 Détermination de l’implantation des appuis
Exemple de sélection d’implantation d’appui
L'exemple suivant porte sur un cas très courant de franchissement
d'une plate-forme autoroutière à 2 fois 2 voies en déblai.
50m
TPC=5m
V1=10m V2=10m
Plusieurs solutions d'implantation d'appuis sont envisageables

Solution N°1 => Portée de 15m
10m
10m
15m 15m

Solution N°2 => portée de 30m
10m
10m
30m

25m 25m

50m

A l’issu de cette étape, plusieurs solutions sont
envisageable. On retient celles qui respectent :
 Les proportions des travées;
 Rapport de l’élancement;
Concernant les proportions des travée, on doit respecter le

balancement définie par le rapport de la longueur de la
travée de rive et la travée adjacente et notée α.
en général α ≈ 0.6 à 0.8

α = 10/15 = 0.67  balancement correcte
α = 10/30 = 0.34  balancement non correcte

solution à écarter
Pas de balancement (il faut min 3 travées)
Pas de balancement (il faut min 3 travées)

On reprend le même exemple et on suppose que le gabarit minimal
est 5m et que l’élancement du tablier est h/L=1/15.
z=79.1m
50m
z=72.2m
TPC=5m
V1=10m V2=10m
Déterminons le niveau du gabarit à respecter et examinons les 3

solutions retenues dans le premier exemple.

Zmin gabarit = 72.2+5 = 77.2m  il ne faut pas descendre au dessous de cette cote!
L=15m  H=1m  Ztab = 79.1-1 = 78.1m

Ztab > Zgabarit  solution acceptée
L=25m  H=1.67m  Ztab = 79.1-1.67 = 77.43m

Ztab > Zgabarit  solution acceptée
L=50m  H=3.34m  Ztab = 79.1-3.34 = 75.76m

Ztab < Zgabarit  solution non acceptée
 Une fois l’emplacement des appuis est figé, la répartition
des travées et leurs longueurs sont bien déterminées.
 La portée la plus longue permet d’orienter le choix du
type d’ouvrage le mieux adapté.

 Ce choix s'effectue à partir des caractéristiques
particulières des différents types d'ouvrages et plus
spécifiquement du domaine d'emploi des différents
types de structures porteuses
 A chaque type de structure correspond, en fonction du
nombre de travées envisagées, un domaine de portée et
d'élancement optimal qui conduit à un
dimensionnement correct et économique du tablier.

Les ouvrages courants
 Principaux types de ponts courants ;
Pour les ouvrages courants, on distingue
 Pont cadre et portique ;
 Pont dalle (armée ou précontrainte);
 Pont à poutres (armées ou précontraintes);
 Pont à béquille;
 Pont mixtes;

Pont cadre et portique
 Morphologie :
 Les ponts cadres et portiques sont des ouvrages
monolithiques, destinés à des franchissement de petites
ouvertures en Passage Inférieur (PI).
Pont cadre Pont portique

 Morphologie :
 Un pont cadre ou Passage Inférieur en Cadre Fermé
(PICF) est un cadre en béton armé. Il est associé à des
murs de soutènement retenant les terres qui constituent
la plate-forme de la voie franchie

 Morphologie :

 Morphologie :
Ponts cadres
 Morphologie :

 Morphologie :

 Morphologie :
Ponts Portiques
 Domaine d’emploi

 Domaine d’emploi

 Avantages et inconvénients

 Dimensionnement géométrique
Gousset supérieur
L
Le ratio d’acier est généralement entre
130kg/m3 à 150kg/m3
OUVRAGES D’ART-Chapitre 3 A.FNOUNE Coupe transversale

Le ratio d’acier est généralement prés

de 150kg/m3
L

 Pont cadre ou portique?
Portée Portée

Plot 1 Plot 2 Plot 3
Entre 5m à 15m
Coupe longitudinale

 Exemple 8m
 Considérons une plate forme
autoroutière horizontale de 2x2
de 20m de largeur, qui passe au
dessus d’une voie nationale de 20m
largeur totale de 8m (y compris
trottoir).
 Le gabarit minimal est 5.10m;
 le corps de chaussée de la voie
franchie fait 40cm;
 La portance du sol est 250kPa Vue de dessus
 La densité du remblai 20kN/m3
 Charge d’exploitation en service •Faire le Pré-dimensionnement?
q=30kPa •Quel le type d’ouvrage le plus adapté pour
ce franchissement (PICF ou PIPO)?
 Exemple 20m
Pente
2H/1V 8m
Coupe transversale
8m 8m
Coupe longitudinale
 Exemple 20m
Pente
H/V=2/1
10m
Coupe transversale voie portée

8.8m Gousset de 0.30x0.30m
8.7m
5.5m 8m 6.3m 5.1m 5.85m

8m
8m
0.60m
Coupe transversale voie franchie



ChapitreD’ART-Chapitre
OUVRAGES 3 3 A.FNOUNE
Pont dalle
 Morphologie :

Pont dalle
 Morphologie :
 Profil en long

Pont dalle
 Morphologie :
 Coupe transversale

Pont dalle
 Morphologie :
 Tracé en plan

Pont dalle
 Domaine d’emploi :

Pont dalle
 Domaine d’emploi :

Pont dalle
 Avantages

Pont dalle
 Répartition des longueur de travées
En cas de plus de 3 travées

Pont dalle
 L’ about

Pont dalle
 Portée et élancement
Portée maximal Elancement

Type 2 travées 3 travées ou
1 travée 1 travée 2 travées
ou plus plus
PSIDA 15 18 1/20 1/26 1/28
PSIDP 25 25 1/22 à 1/25 1/28 1/33

PSIDP
25 30 1/22 à 1/25 1/25 1/28
(large encorbellement)

Pont dalle
 Section transversale (avec encorbellement)
Type Emax D/L min
PSIDA 0.2 x l 0.5
PSIDP 0.2 x l 0.5
l est la portée maximale biaise

Pont dalle
 Section transversale (avec encorbellement)

Pont dalle
 Ratio
Type Acier passif Acier actif

PSIDA 130 à 150 kg/m3 -
PSIDP 80 kg/m3 30 kg/m3

Pont dalle
 Exemple 30m
 Considérons une plate forme
autoroutière horizontale de 2x2 de
30m de largeur, qui passe au 10m
dessous d’une voie nationale de
largeur totale de 10m (7+1.5x2).
 Le gabarit minimal est 5.10m;
Vu de dessus
•Quel le type d’ouvrage le plus adapté pour

ce franchissement (PSIDA ou PSIDP)?
•Faire le Pré-dimensionnement du tablier.

Pont dalle
 Exemple
50m
Pente 1/1
Pente 1/1
TPC=5m
V1=10m V2=10m
30m
Coupe transversale de la voie franchie

Pont dalle
 Exemple
Solution PSIDA
10m
10m
15m 15m
10m
0.22m
0.55m
1.37m
Pente 1/10 0.13m 7m

Pente 1/2

Pont dalle
Solution PSIDP
25m 25m
10m
0.22m
1.00m
1.17m
0.33m 7m
Pente 1/20
Pente 1/2

Pont dalle
Pont dalle
Pont dalle
Pont dalle
Pont dalle
Pont à poutres
 Le pont à poutres béton armé : morphologie

Pont à poutres

Pont à poutres
Pont à poutres
Vue de dessus
About = 0.50m
Portée poutres
Largeur hourdis
Entretoises sur appuis

Pont à poutres
 Le pont à poutres béton armé : Domaine d’emploi
Pont à poutres
 Le pont à poutres béton armé :

Pont à poutres

Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
 Le pont a poutres béton précontraint : morphologie

Pont à poutres

Pont à poutres
Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : morphologie
Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : morphologie
Vu de dessus
About = 0.50 à 0.8m
Portée poutres
Largeur hourdis

Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : Domaine
d’emploi

Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : Domaine
d’emploi

Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : Avantage

Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : inconvénient

Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : Elancement
Pont à poutres
 Le pont à poutres béton précontraint : Dimensions
géométrique

Pont à poutres
 Le pont a poutres béton précontraint : Dimensions
géométrique

Pont à poutres
géométrique

Pont à poutres
géométrique

Pont à poutres
 Le pont a poutres : Ratios
Acier passif Acier actif Acier passif

Type
Poutre Poutre hourdis *
PPBA 120 à 150 kg/m3 - 150 à 200kg/m3
VIPP 100 à 120 kg/m3 40 à 50 kg/m3 150 à 200kg/m3
(*) selon l’espacement des poutres

Pont à poutres
 Le pont a poutres béton précontraint :
Pont à poutres

Pont à poutres

Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
Pont à poutres
 Exemple
 On veut rétablir une route de largeur totale 10m (1.5+7+1.5)
 Faire le pré-dimensionnement du pont à poutres qui
conviendra à cette situation
1.50m 7.00m 1.50m
LR=120.20m NGM
120m
PHE=115.7m NGM
Pont à poutres
 Exemple
 Solution Pont à poutres BA (PPBA)
 Coupe longitudinale
24m 24m 24m 24m 24m

Pont à poutres
 Exemple
 Pont à poutres BA (PPBA)
 Vu de dessus
About = 0.50m
Portée poutres = 23.00m
0.40m
0.25m
10m
5.75m 5.75m

Pont à poutres
 Exemple
 Pont à poutres BA (PPBA) : coupe transversale
10.00m
0.20m
2.50m 1.25m
1.00m
0.10m
0.10m
0.3m
1.40m
0.25m
0.125m
0.25m
0.50m
Pont à poutres
 Exemple
 Solution Pont à poutres Précontrainte (VIPP)
 Coupe longitudinale
40m 40m 40m

Pont à poutres
 Exemple
 Solution Pont à poutres Précontrainte (VIPP)
 Vu de dessus
About = 0.80m
Portée poutres = 38.40m
0.40m
0.25m
10m
9.60m 9.60m
OUVRAGES D’ART-Chapitre 3 Entretoises

A.FNOUNE sur appuis
Pont à poutres
 Exemple
 Solution Pont à poutres Précontrainte (VIPP) :
10.00m
0.20m Coupe
transversale
2.80m 0.80m
1.60m
0.10m
0.15m
0.15m
Détail poutre 2.1m
0.25m
0.40m
0.20m
0.65m
Pont à poutres
 Exemple
 Solution Pont à poutres Précontrainte (VIPP) :

Pont à poutres

Pont à poutres

Pont à poutres

Pont à poutres

Pont à béquilles
 Le pont dalle : pont à béquilles :

Pont à béquilles

Pont à béquilles

Bipoutre mixte acier béton
 Le pont bipoutre mixte acier béton:

 Le pont bipoutre mixte acier béton:

 Le pont bipoutre mixte acier béton :

 Elancement :





Les appuis
 Les appuis : ce sont des éléments porteurs
verticaux qui résistent et transmettent les charges,
venant du tablier, au sol.
 Fonctions « primitives » des appuis
• Transfert des charges verticales aux fondations
• Retenue du tablier vis à vis des efforts horizontaux
(Freinage, Forces centrifuges (OA courbes), Dilatations thermiques,
vent latéral,
• Soutènement des terres : culées et parties enterrées des
piles (éventuel)

Les appuis
 Les appuis : ce sont des éléments porteurs
verticaux qui résistent et transmettent les charges,
venant du tablier, au sol.
 Il y a deux types d’appuis
 Les appuis intermédiaires : les piles
 Les appuis de rive : les culées ou piles-culées

Les appuis
 Il y a deux types d’appuis
 Les appuis intermédiaires : les piles
 Les appuis de rive : les culées ou piles-culées
 Les appuis : sont composés généralement de trois
parties
 Organe de liaison avec le tablier : appareils d’appuis
 Partie en élévation : fut avec généralement un chevêtre en tête;
 Fondations : qui transmettent la charge au sol; peuvent être
superficielles ou profondes selon la nature du sol d’assise;

Les appuis
Type de
tablier
Accès et Hauteur
entretien appui
Conception
d’appui Contrainte
Esthétique
du site
Mode de Mode de
fondation construction

Les piles
 Ce sont des éléments porteurs verticaux composés
de deux ou trois parties
 Chevêtre qui constitue la partie sup de la pile;
 Un fût reposant sur une éventuelle nervure qui peut être
sous forme de poteaux ou de voiles
 Une semelle qui répartie la charge sur le sol

Les piles
 Chevêtre
 C’est la partie horizontale supérieure sur laquelle repose
les appareils d’appuis. Son rôle est :
 d’assurer la diffusion des efforts dans la pile;
 Offrir l’espace nécessaire pour la mise en place, le
positionnement et l’entretien des appareils appuis

Les piles
 Chevêtre
 Selon le type du tablier (continue ou isostatique), on
peut avoir un chevêtre avec une ligne ou deux lignes
d’appuis

Les piles
 Chevêtre
Chevêtre
Chevêtre

Les piles
 Chevêtre
Chevêtre
Les piles
 Fût
 Constitue la partie verticale entre le chevêtre et la
semelle. Selon la hauteur de la pile, le fût peut être
 Un ou plusieurs éléments : voiles, colonnes ou poteaux ;
 Un seul élément : pile marteau généralement avec section
creuse

Les piles
 Fut
 Exemple de piles voiles : Bien adapté pour les ponts dalle

Les piles
 Fut
 Exemple de piles voiles : quelques formes utilisées

Les piles
 Fut
 Exemple de piles voiles

Les piles
 Fut
 Exemple de piles colonnes : pour des faibles hauteurs

Les piles
 Fut
 Exemple de piles colonnes : bien adaptée pour les ponts
à poutres

Les piles
 Fut
 piles marteau : adaptées pour les piles de grande
hauteur. Pour les viaducs de tablier large

Les piles
 Fut
 piles marteau

Les piles
 Fut
 piles marteau

Les piles
Les piles

Les piles

Les piles
Les piles et culées
Les culées ou piles culées
 Ce sont les appuis de rives qui assurent deux
fonctions
 Reprendre l’effort exercé par le tablier et le répartir sur le
sol (comme le cas des piles)
 Soutenir le remblai d’accès à l’ouvrage (cas des culées)
 Elles peuvent être apparentes
ou remblayées

Les culées
 La culée compote certains équipement qui participent
à son fonctionnement : se sont les éléments annexes :
 Mur garde grève
 Corbeau
 Chevêtre
 Murs en retour (en ailes)
 Dalle de transition
 Eventuellement des butées
de blocage ou de sécurité

Les culées
 Mur garde grève : mur surmontant la culée d'un pont et
destine à protéger l'about du tablier. Il supporte le joint de
chaussée, éventuellement la dalle de transition par
l'intermédiaire d'un corbeau.

Les culées
 Corbeau : une console courte solidaire au chevêtre qui sert
comme appuis de la dalle de transition

Les culées
 Chevêtre : une poutre horizontale qui relie les fûts de la
culée en tête et transmet à eux les efforts du tablier

Les culées
 Mur en retour : un mur qui soutient le remblai d’accès à
l’ouvrage, il peut être solidaire ou indépendant de la culée

Les culées
• Dalle de transition : une dalle inclinée qui s’appuie d’une
part sur le corbeau et d’autre part sur le remblai dont le
rôle est d’éviter le tassement du remblai aux alentours du
mur garde grève et assurer un passage progressif du
remblai à l’ouvrage

Les culées

Les fondations des appuis
 Les piles et les culées reposent sur les fondations.
Selon la nature du sol, les fondations peuvent être
 Semelles superficielles
 Fondations profondes (pieux)

 Semelle superficielle :
 pour un sol de bonne portance à une
faible profondeur.
 Elle repose alors sur une couche de
béton de propriété non armé (d'une
dizaine de centimètres d’épaisseur),
 Elle doit être suffisamment épaisse
pour résister à tout poinçonnement,
sans que des armatures verticales
(cadres et étriers) soient nécessaires.

Les fondations superficielles
Fondation directement posée sur
le sol à faible profondeur (D)
 mise hors gel
 bonne capacité portante (qsol)
 tassements (s) acceptables

Fondations superficielles
Semelle unique
(cas général)  
Semelles multiples
(cas particulier) 
Fondations superficielles :
définition
Semelle épaisse Semelle armée
peu armée (rigide)

Exécution de la fouille
exécution
 Emprises disponibles  fouille talutée ou blindée
 Fouille blindée  conception et calcul du blindage
 Présence d’eau à faible profondeur  épuisement de fouille,
rabattement de nappe, béton immergé, …
Epuisement Fouille talutée

(sols peu perméables)

exécution
Massif en béton immergé
Fouille talutée
Rabattement de nappe
exécution
Fouille blindée

exécution
Préparation et finition du fond de fouille
 suppression des points durs
 substitution des poches compressibles + compactage
 contrôle du sol d’assise (réception par le MOE)
 finition par des moyens légers
Mise en œuvre d’un béton de propreté

 protection des sols sensibles
 protection des armatures de la semelle
 enrobage mini de 4 cm
Protection contre les eaux de ruissellement

 protection des talus de fouille (géotextiles)
 collecte et évacuation des eaux (rigoles)

exécution
Béton de propreté
Exécution de la fouille :
 blindage d’un côté
 talutage de l’autre
exécution
Ferraillage de la semelle
Coffrage de la semelle

Fondations superficielles : exécution
OUVRAGES D’ART-Chapitre 4
Semelle après bétonnage
A.FNOUNE


 Fondation profonde :
 pour un sol médiocre ou de bonne
portance mais profond;
 Hauteur d’affouillement importante;
 C’est une semelle reposant sur des
éléments élancés (pieux) fichés dans
le sol qui transmettent la charge au
sol par frottement latéral et par leurs
pointes

Fondations profondes : définition
Fondation par éléments interposés
 bon sol en profondeur
Constitution :
 pieux battus
 pieux forés
 barrettes
 fondations spéciales (puits
marocains, micropieux, …)

Fondations profondes : pieux battus
 pieux bois
Pieux béton
 pieux
métalliques

Sections de pieux métalliques
Caractéristiques
 largeur : 30 à 80 cm sauf tubes ( > 2 m)
 longueur : > 50 m
 ouverts ou fermés à la base (2 et 3)
Avantages Inconvénients
• Inclinaison (30°) • Corrosion
• Résistance en flexion • Nuisances sonores
• Recépage, entures • Vibrations
• Manipulations • Fragilité des soudures
• Exécution rapide • Capacité portante
(sections ouvertes)

Fondations profondes : exécution de
pieux battus
Battage de pieux H

pieux battus
Pieux H battus avant
exécution de la semelle
de liaison

Fondations profondes : pieux forés
Exécution du forage
Exécution du pieu
Caractéristiques
 diamètre : 60 cm à plus de 2 m
 longueur : > 60 m
 armés sur toute leur longueur
 verticaux (inclinaison très rare)
• Adaptation diamètre et longueur • Exécution délicate
• Réalisation dans tous types sols • Tenue des parois
• Contrôle coupe géotechnique • Malfaçons assez fréquentes
• Adaptation longueur et ferraillage (pollution, délavage du béton)
• Exécution non agressive • Inclinaison très difficile
• Contrôle possible • Contrôle indispensable

pieux forés
(bucket)
Forage des premiers mètres

(tarrière)
pieux forés
Mise en place de la
cage d’armatures
Ferraillage d’un pieu

(tubes d’auscultation 50/60)
pieux forés
Enlèvement du tube
de travail
Bétonnage d’un pieu

(tube plongeur)
pieux forés
Semelle de liaison des pieux
Recépage des pieux

pieux forés

Fondations profondes : semelle de
liaison

Fondations profondes : barrettes

Fondations profondes : barrettes
• Cf. pieux forés • Cf. pieux forés
+ +
• Forte inertie • Tenue des parois (tubage
• Forme variées impossible)
• Faible emprise au sol • Aléas d’exécution plus
importants

barrettes
(benne preneuse)
Réalisation préalable des

murettes guides
barrettes
Barrette après bétonnage
Insertion de la
cage de ferraillage
Fondations : affouillement
Affouillement général

Affouillement local

Désordres dus à
un affouillement
 Solutions 

Les appuis
 Pour plus de détail sur la conception des appuis
Les équipements
 Il s'agit d’un ensemble des dispositifs de nature, de
conception et de fonctionnement très divers, dont le but
est de rendre un tablier de pont apte à remplir sa fonction
 Les appareils d’appuis
 Joints de dilatation
 Etanchéité et revêtement
 Dispositifs de retenu
 Corniches
 Trottoirs
 Dispositifs d’évacuation
des eaux
Les équipements (rôle)
 Sécurité des personnes et de la circulation: ce sont les
bordures de trottoirs et les dispositifs de retenue (garde-
corps, glissières et barrières)
 Protection et maintien de la pérennité de la structure: ce
sont en particulier l’évacuation des eaux, et l’étanchéité
 Permettre un fonctionnement correct de la structure: ce
sont les appareils d’appui et les joints de chaussée
 Rendre la circulation confortable: participent à cette
fonction la chaussée, les joints de chaussée
 les corniches et les écrans acoustiques participent, quant
à eux, au confort de vie des riverains
Les équipements
 Appareil d’appuis
 Ce sont des éléments en caoutchouc enrobant des
plaques métalliques minces dites frettes
 Ils Permettent :
 la rotation du tablier sur les piles sans transmission de
moments
 La réduction des efforts horizontaux sur les piles en
augmentant leur flexibilité (absorbent une partie des
déplacements et déformations horizontales du tablier dues au
freinages et dilation, retrait, vent, …)

Les équipements
 Les appareils d’appuis

Les équipements

Les équipements
 Efforts supportés par les appareils d’appuis

Les équipements
 Appareils d’appuis : documentations

Les équipements
 Les joints de chaussée
Les matériaux du tablier sont soumises en permanence
aux variations de la température ce qui génère une
dilatation ou un retrait du tablier.
Le rôle des joints est de permettre au tablier de se
dilater librement ainsi d’éviter le développement de
contraintes au sein de la structure
Ces joints sont placés sur les deux extrémités des
tabliers. Pour les tablier long on prévoit des joints
intermédiaires
Les équipements

Les équipements

Les équipements
 Dispositif de retenu
 Ils assurent la sécurité des usagers (piétons, engins à
deux roues, véhicules légers et poids lourds).
 Ils dépendent du niveau de sécurité recherché.
 Le niveau de sécurité dépend de la destination de
l’ouvrage, des conditions de franchissement et
d’autres sources de risque traduits en indice du
danger.
 On distingue trois niveaux, (par ordre croissant) :
garde corps, glissières et barrières.

Les équipements

Les équipements
 Dispositifs de retenu

Les lignes d’influence
 La ligne d’influence d’une poutre est la courbe représentative de
la variation d’un effet en un point donné en fonction de la
position d’une charge unité mobile.
 Les lignes d’influence sont fort utile pour la détermination des
combinaisons d’actions lors des calculs des structures de génie
civil. En effet, elles permettent de déterminer très simplement
quelles sont les zones de chargement favorables (et défavorables)
qui minimisent (maximisent) une action en un point donné.
 La signification des lignes d’influence est opposée à celle des
diagrammes des efforts :

Ligne d’influence d’une réaction d’appui
Nous déterminons l'expression de Ay en

fonction de la position variable de la charge
unitaire x
Ay est une fonction linéaire de x, avec Ay = 1 à

x = 0 et Ay = 0 à x = L.

Lignes d’influence de l’effort tranchant et de moment fléchissant


 Exploitation des lignes d’influence
 Charges localisées :

 Exploitation des lignes d’influence
 Charges réparties :

 Exercices :
 Exercice 1:
Calculer la ligne d’influence du moment fléchissant et le moment

produit au milieu de la poutre de la figure suivante :

 Exercices :
 SOLUTION EXERCICE 1

 Exercices :
 Exercice 2:
Déterminer les lignes d’influence des moments fléchissant aux
sections S1 et S2 ;
Calculer les M.F. aux sections S1 et S2 du chargement extérieur

appliqué


Les
Exercices :
lignes d’influence
 SOLUTION EXERCICE 2:


Les
Exercices :


Les
Exercices :

Démarche de
dimensionnement
 Généralités
 Modélisation
 Chargements
 Combinaisons
 Justifications du tablier
 Justifications des appuis

Généralités
 Le calcul et la vérification des ponts se fait
généralement à l’aide des logiciels spécialisés
 Les étapes globales de calcul se font ainsi :
 Modélisation géométrique global du pont;
 Calcul et application des cas de charges;
 Calcul des efforts et des sollicitations internes globales;
 Vérification de la stabilité externe et interne des
éléments du pont vis-à-vis le règlement en vigueur;
 Modélisation et vérification des éléments locaux ou
particuliers.

Généralités
Modélisation Liaison et Chargement Sollicitations Vérification Modèle

géométrique support & et efforts structure locaux et
• Dimensions • Raideur Sol combinaison • Réactions • Stabilité externe éléments
longitudinal • Raideur appuis • Cas de charges • sollicitations • Fondations annexes
• Position des statiques • Appareils • Elément de
éléments • Charges mobiles d’appuis structure non
• Sections • Charges • Stabilité interne représenté dans
transversales dynamiques • Matériaux le modèle global
• Répartition (BA, BP,…) • Eléments
transversale culées
• Combinaisons • Chevêtres
• Semelles
• Abouts
• Etc..

Modélisation
 Les ponts sont modélisés soit par :
 Eléments barres;
 Eléments coques;
 Eléments barres et coques;
 Rarement par des éléments volumiques.

Modélisation
 Les ponts type cadre ou portique (modèle coque)

Modélisation
 Les ponts type cadre ou portique (modèle barres)

Modélisation
 Les ponts dalles (modèle barres)

Modélisation
 Eléments barres
 Quelques avantages
- Peu d’éléments (modèle léger);
- Charges mobile suivant une direction;
- Charges statiques appliquées sur une ligne (par LM);
- Analyse de résultats plus facile (avec les règle RDM);
- S’adapte à tout type de section transversale tablier;
- Très adapté pour les ponts réguliers sans ou peu biais;

Modélisation
 Eléments barres
 Quelques inconvénients
- Nécessité de faire une répartition transversale des
charges (cas des tabliers en dalle ou plusieurs poutres)
- N’est pas valable pour des pont avec biais prononcé (<65
Grad)

Modélisation
 Eléments coques
 Quelques avantages
- Modélisation plus proche à la réalité;
- Résultats exploitables directement;
- Valable pour des tabliers irréguliers ou avec des biais
trop prononcé;

Modélisation
 Eléments coques
 Quelques inconvenients
- Mise en place plus difficile que le cas de barres;
- Nécessite un maillage (pose des problèmes parfois);
- Charges mobiles suivants deux directions;
- Charges statiques distribuées sur une surface;
- Ne s’adapte pas à tous les types de section transversale
tablier;
- Concentration d’efforts qui complique l’interprétation
des résultats

Actions sur les ponts
 Généralités;
 Réglementations;
 Charges permanentes;
 Charges routières;
 Charges climatiques;
 Charges accidentelles;

Réglementation
 Les règlements de charges sur les ponts sont regroupés
dans le fascicule 61, titre I, II et III du Cahier des
Prescriptions Communes (C.P.C.). Ces titres sont
relatifs respectivement aux ponts-rails, ponts-routes
et ponts-canaux.
 Le titre II du fascicule 61 du CPC intitulé "Conception,
Calcul et Epreuves des Ouvrages d'Art" est approuvé en
1971 et réédité en 1981. A noter que ce texte est
remplacé par les EC, mais il est encore applicable au
Maroc.

Actions sur les ponts
variables variables en cours

Permanente (G) accidentelles (A)
d’exploitation (Q) climatiques (W, T) d’exécution
• Poids propre • Système A • Température • Choc sur piles de • Equipage mobile
• Superstructures • Système B • Vent ponts • Engins travaux
• Action des terres • Système C • Neige • Vent
• Tassement des • Surcharges • …
appuis exceptionnelles
• Retrait béton • Surcharges
• Précontrainte trottoirs
• Surcharges sur
remblais

Actions permanentes (G)
 Poids propre
 Il est évalué sur la base du poids volumique des
matériaux constituant la structure : exemple (DC79)
 Béton armé : 25 kN/m3
 Acier : 78.5 kN/m3
Et le volume des éléments de la structure (section
transversale * longueur)

 Superstructures
 Dépend des équipements de l’ouvrage, on peut les
lister comme ci-dessous
 DBA ou GBA
 Corniche et contre corniche
 Bordure et trottoir
 Chape d’étanchéité
 Revêtement + rechargement

Leurs types dépend du niveau de sécurité recherché

 Leur masse* dépend

du type du dispositif
(masse hors dispositif
d’ancrage)
*d’après SETRA - barrières de

sécurité pour la retenue des
poids lourd – barrières de
niveau H2 ou H3
 DBA et GBA
Des éléments séparateurs généralement au niveau des
TPC. Leurs masses approximatives (d’après SETRA -
dispositif de retenu des véhicule – 3- dispositif latéraux en béton )
GBA : 620 kg/ml

DBA : 700kg/ ml
DBA GBA
 Corniche et contre corniche
corniche Contre
corniche
 Sa charge est considérée linéaire
 Elles sont généralement en béton armé.
Leur poids linéaire est estimé on se
basant sur leurs surfaces transversales et
le poids volumique du béton armé
(25kN/m3)
 Il faut tenir compte aussi tout élément de
fixation dont le poids est non négligeable

 Bordure
La masse de la bordure dépend de son
type. Sa charge est linéaire Bordure
Exemples (Norme NF-EN 340)

 Trottoir
trottoir
Sa charge est considérée linéaire.

Son poids est sa surface transversale
diminuée d’éventuelles
réservations * son poids
volumique

 Etanchéité
 La charge due à la chape
d’étanchéité est une charge
surfacique.
 Son poids est son épaisseur * son
Chape
poids volumique (24 kN/m3) * d’étanchéité
largueur de pose ;
 La largeur doit tenir en compte
des relevés de la chape.
 L’épaisseur de la chape varie
généralement entre 5mm à 3cm
 Revêtement
 La charge due au revêtement est une
charge surfacique.
 Son poids est son épaisseur * son
poids volumique (24 kN/m3) *
largueur d’application;
 Il faut tenir compte d’un éventuel
rechargement du revêtement au cours Revêtement
de la vie de l’ouvrage.
 L’épaisseur du revêtement varie
généralement entre 6cm à 10cm
 Valeur nominale et valeurs extrêmes
 Pour tenir compte de l’incertitude du poids des
équipements, on applique sur sa valeur caractéristique,
des coefficients de minoration et de majoration de la
manière suivante (Directives communes DC79):
 Pour les éléments linéaires on applique une variation de
poids de ±5%;
 Pour l’étanchéité et le revêtement avec rechargement, on
applique une variation de poids de ±20%;
 Revêtement sans rechargement -20% et +40%

 Exemple d’application
•Bordure type T3
•Dispositif de retenu type BN4
•Chape étanchéité de 5mm
•Revêtement total de 9cm
Surfaces :
•Corniche = 0.2183m²
•Contre corniche= 0.1836m²
•Trottoir = 0.1696
•Trottoir en béton maigre
(24kN/m3)
On demande les valeurs extrêmes (max et min) des équipements?

 Exemple d’application
Valeur Valeurs caractéristiques
nominale Valeur minimale Valeur maximale
Elements linéaires kN/mL kN/mL kN/mL
Dispositif de retenu 0.6 x 0.95 0.570 x 1.05 0.630
Corniche 5.4575 x 0.95 5.185 x 1.05 5.730
Contre corniche 4.59 x 0.95 4.361 x 1.05 4.820
Trottoir 4.0704 x 0.95 3.867 x 1.05 4.274
Bordure 0.94 x 0.95 0.893 x 1.05 0.987
TOTAL ELEMENTS LINEAIRES 14.875 16.441
Elements surfaciques
Chape d'etanchéité 0.96 x 0.80 0.768 x 1.20 1.152
Revetement + Rechargement 12.96 x 0.80 10.368 x 1.20 15.552
TOTAL ELEMENTS SURFACIQUES 11.136 16.704
TOTAL SUPERSTRUCTURES 26.011 33.145

VALEURS RETENUES en kN/mL 26.000 33.200

 Action des terres
 Cette action concerne les ouvrages enterrés comme les
ouvrages type cadre et portique, et les culées
 L’action se divise en deux charges
 Charge due au poids propre
 Charge due aux poussées latérales

 Poids propre des terres
 Une charge surfacique de valeur nominale égale à
poids volumique du remblai * hauteur remblai
Avec une incertitude de ±10%
Cette valeur est à majorée par le coeff de Marston qui tient
compte du tassement du sol hors ouvrage
Charge remblai = Cm*γremb*Hremb

 Coeff de marston
M.BELJDID
 Coeff de marston
M.BELJDID
 Poussée des terres
 C’est une charge surfacique triangulaire qui s’applique
sur les piédroits ou voiles en contact avec les terres. C’est
le cas des cadres, portiques, et culées.
 Elle est variable en fonction de la profondeur z depuis le
niveau TN
P=0 TN
P(z)=K*γ*z H
P=K*γ*H
 Poussée des terres
 Le coefficient K est le coefficient de poussée des terres
active ou au repos qui dépend de la nature du remblai
 A défaut de valeur de Ka, on prend deux valeur extrême
Kmin = 0.25
Kmax = 0.50
P=0 TN
P(z)=K*γ*z

 Exemple
 On considère un ouvrage enterré de type cadre ci-
dessous. Déterminer l’action des terres sur cette
structure.
TN
γremb = 20 kN/m3
8m
3m
3m
Sol compressible
 Exemple
 Poids remblai
Qremb = Cm* γremb*Hremb
Hremb= 8-3 = 5m
p = 3/3 = 1
r = 0.7
pr = 0.7
Hremb/D = 5/3 = 1.67

Cm = 1.4
Qremb = 1.4*20*5 = 140 kN/m2

 Exemple
 Poussée maximale remblai
Premb(z)=Kmax*γ*z
Premb=0
5m
Premb=0.5*20*5 = 50kN/m2
8m
Premb=0.5*20*8 = 80kN/m2

 Exemple
 Poussée minimale remblai
Premb(z)=Kmin*γ*z
Premb=0
5m
Premb=0.25*20*5 = 25kN/m2
8m
Premb=0.25*20*8 = 40kN/m2

 Exemple
 Action du remblai sur la structure
140kN/m2
25kN/m2 25kN/m2 50kN/m2

50kN/m2
MAX MIN MIN MAX
80kN/m2 40kN/m2 40kN/m2 80kN/m2

Actions variables d’exploitation
 Actions variables d’exploitation (Q)
Elles sont définies par le fascicule 61 titre II, on cite
- les surcharges sur la chaussée (non cumulables) :
 Système A
 Système B
 Système C
 Surcharges exceptionnelles
- Surcharges sur trottoir et remblais
La valeur et le positionnement des surcharges dépend du
profil en travers de la chaussée portée par le tablier.

 Paramètres relatifs au profil en travers
 Largeur roulable (Lr): largeur de tablier comprise entre
dispositifs de retenue s'il y en a, ou bordures. Elle
comprend donc la chaussée proprement dite et les
surlargeurs;
 Largeur chargeable (Lch): Lch = Lr – n*0,5;
n : Nombre de dispositifs de retenue ; n ≤ 2




 Nombre de voies (Nv): Par convention, le nombre de
voies de circulation des chaussées Nv est tel que:

 Nombre de voies (Nv)
Exceptions: Les chaussées comprises entre 5 m (inclus)
et 6 m sont considérées comme ayant 2 voies.

 Largeur d'une voie (V): La largeur d'une voie de
circulation , V, est donné par

 Classe des ponts : Les ponts sont rangés en 3 classes
suivant leur largeur roulable, Lr, et leur destination:
 1ère classe : tous les ponts supportant une largeur

roulable supérieure ou égale à 7 m et ceux portant des
bretelles d'accès à de telles chaussées
c.à.d. Lr ≥ 7

 2ème classe: tous les ponts autres que ceux de la 1ère

classe supportant des chaussées de largeur roulable
comprise strictement entre 5,50 m et 7 m,

 3ème classe: les ponts autres que ci-dessus portant des

chaussées de 1 ou 2 voies de
 largeur roulable inférieure ou égale à 5,5 m.
c.à.d. Lr ≤ 5,5 m.

 Classe des ponts : Les ponts sont rangés en 3 classes
suivant leur largeur roulable, Lr, et leur destination:

 Système de charge "A"
 Ce système se compose des charges uniformément
réparties d'intensité variable suivant la longueur
surchargée et qui correspondent à une ou plusieurs files
de véhicules sur le pont.
 La valeur de AL est donnée par la formule
(pour L<200m) :

 La valeur de AL est à multiplier par des coefficients de
correction a1 et a2
 Les valeurs du coefficient a1 sont données dans le
tableau ci-dessous

 Si la valeur de A1 = a1 x AL est inférieur à (3,92 – 0,002 L)
c'est cette dernière valeur qu'il faut prendre en compte
Soit

 la charge A1 est multipliée par le coefficient a2 qui est
donné par :
 On rappelle que V étant la largeur d'une voie
 Vo ayant pour valeur

 Donc en général on a :
 A appliquer uniformément sur toute la largeur de

chaussée des voies considérées. Cette valeur tient
compte des effets dynamiques et donc elle n'est pas à
multiplier par un coefficient de majoration dynamique.

 Les charges AL doivent être disposées sur le tablier de
manière à produire l'effet le plus défavorable pour
l'élément considéré.
 Transversalement, la largeur de la zone surchargée
comprend un nombre entier de voies de circulation.
 Longitudinalement, les zones chargées sont déterminées
par la considération de la ligne d'influence de l'effort
considéré (M, T, N): Les limites de ces zones
coïncideront avec le zéro de la ligne d'influence, de
manière à trouver l'effet le plus défavorable.
 Exemple : on considère un tablier de pont de 4 travées
avec le profil en travers ci-dessous

 Exemple : on considère la ligne d’influence suivante du
moment au niveau de la section mi-travée 2
w1 -2.953kN.m
w2 20.249kN.m
w3 -5.288kN.m
w4 0.771kN.m
L1 12.0m
L2 17.0m
L3 17.0m
L4 12.0m

 Exemple :
Déterminer l’enveloppe du moment au niveau de cette
section (mi-travée 2)

 Exemple :
Etapes
1-Largeur roulable Lr et chargeable Lch
2-Classe du pont
3-Nombre de voies Nv et largeur de voie Lv
4-Coefficient a1 et a2
5-Longueurs chargées : cas possibles
6-Calcul des moments pour les différentes cas
7-Calcul des moments défavorables par voies

 Exemple :
Etapes
0.5m
0.5m Lr = Lch = 10.50m

 Exemple :
Etapes
2-Classe du pont Lr = 10.5m > 7m

 Exemple :
Etapes
3-Nombre de voies Nv et largeur de voie Lv
= E(10.5/3) = E(3.5) = 3
Lv = Lch/Nv = 10.5/3 = 3.5m

 Exemple :
Etapes
4-Coefficient a1 et a2
a2 = V0/V = 3.5/3.5 = 1.00

 Exemple :
Etapes
5- Longueurs chargées : cas possibles moment maximal
Cas 1
Cas 2
Cas 3

w2 20.249 kN.m
 Système de charge "A" w4 0.771 kN.m
Somme Aire
 Exemple : positive
21.02 kN.m
Etapes
6- Calcul des moments pour les différentes cas : Moment Max
Mom AL = AL * Aire Ligne influence
AL =
N° de Longueur Aire ligne Moment Max
2.3+360/(L+12)
Cas chargée influence kN.m/ml
kN/m²
1 17m 14.71 20.249 297.86
2 12m 17.3 0.771 13.33
3 17+12=29m 11.08 21.02 232.90

 Exemple :
Etapes
5- Longueurs chargées : cas possibles moment minimal
Cas 1
Cas 2
Cas 3

w1 -2.953 kN.m
 Système de charge "A" w3 -5.288 kN.m
Somme
 Exemple : Aire négative
-8.241 kN.m
Etapes
6- Calcul des moments pour les différentes cas : Moment Min
Mom AL = AL * Aire Ligne influence
AL =
N° de Longueur Aire ligne Moment Max
2.3+360/(L+12)
Cas chargée influence kN.m/ml
kN/m²
1 12m 17.3 -2.953 -51.09
2 17m 14.71 -5.288 -77.79
3 12+17=29m 11.08 -8.241 -91.31

 Système de charge "A" Mom max (pour 1ml) = 297.86
 Exemple :
Mom min (pour 1ml) = -91.31
Etapes
7-Calcul des moments enveloppes
Nombre de voie
Une voie 2 voies 3 voies
chargée
a1 1.00 1.00 0.90
a2 1.00 1.00 1.00
Largeur chargée 3.50m 7.00m 10.50m
Mom AL (+) 1042.51 kN.m 2085.02 kN.m 2814.78 kN.m
Mom AL (-) -319.58 kN.m -639.17 kN.m -862.87 kN/m

 Système de charge « B »
Les charges de type B sont composées de 3 systèmes
distincts:
 le système Bc se composant de camions types.
 le système Bt composé de groupes de 2 essieux (essieux-
tandems).
 le système Br qui est une roue isolée.
 Ces convois sont mobiles et leurs valeurs de charges
sont multipliées par un coefficient de majoration
dynamique, δ.

Système Bc
Longitudinalement

Système Bc
Transversalement
En Plan

Système Bc
 Suivant la classe du pont et le nombre de files de
camions considérées, les valeurs des charges du système
Bc sont multipliée par un coefficient bc

Règles d'application
 On choisit le nombre et la disposition des convois de
manière à produire l'effet le plus défavorable
 Dans le sens longitudinal, le nombre de camions est
limité à 2 par file, orientés dans le même sens.
 Dans le sens transversal, le nombre de files de camions,
Nf, ne doit pas dépasser le nombre de voies, Nv, (c.à.d.
Nf ≤ Nv)

 Exemple : on considère un tablier de pont de 4 travées 12-
17-17-12 avec le profil en travers ci-dessous

 Exemple : Ligne influence M mi-travee 2
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
Ligne influence mi-travée 2
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
3,25
3,00
2,75
2,50
2,25
2,00
1,75
1,50
1,25 Ligne influence mi-travée 2
1,00
0,75
0,50
0,25
0,00
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
-0,25
-0,50
-0,75

 Exemple Bc:
section (mi-travée 2)

 Exemple Bc:
Etapes
2-Classe du pont
3-Nombre de voies Nv
4-Coefficient bc
5-Positions camions pour Moment positif max
6-Positions camions pour Moment negatif min
7-Calcul des moments

 Exemple Bc:
Etapes (exemple précédant)
1-Largeur Lr=Lch=10.50m
2- Lr = 10.5m > 7m  1ere classe
3- Nv = 3 voies

 Exemple Bc:
4- coefficient Bc

 Exemple Bc:
5- Positions essieux pour Mmax

 Exemple Bc:
Camion bc1
Ess 120 = 19.0m  M= 2.14*120 = 256.8kN.m
Ess 120 = 20.5m  M= 2.85*120 = 342 kN.m
Ess 60 = 25.0m  M= 1*60 = 60 kN.m M bc1 = 658.8 kN.m
M bc2 = 25.8 kN.m
Camion bc2
Ess 120 = 48.5m  M= 0.08*120 = 9.6kN.m
Ess 120 = 50.0m  M= 0.10*120 = 12 kN.m
Mmax bc = 684.6 kN.m
Ess 60 = 54.5m  M= 0.07*60 = 4.2 kN.m

 Exemple Bc:
6- Positions essieux pour Mmin

 Exemple :
Camion bc1
Ess 120 = 4.5m  M= -0.32*120 = -38.4 kN.m
Ess 120 = 6.0m  M= -0.37*120 = -44.4 kN.m
Ess 60 = 10.5m M= -0.20*60 = -12.0 kN.m M bc1 = -94.8 kN.m
M bc2 = -139.2 kN.m
Camion bc2
Ess 120 = 33.5m  M= -0.47*120 = -56.4 kN.m
Ess 120 = 35.0m  M= -0.50*120 = -60.0 kN.m
Mmin bc = -234 kN.m
Ess 60 = 39.5m  M= -0.38*60 = -22.8 kN.m

 Système de charge « B » Mmax bc = 684.6 kN.m
 Exemple Bc: Mmin bc = -234 kN.m
7-Calcul des moments du au surcharge Bc
Nombre de voie
Une voie 2 voies 3 voies
chargée
bc 1.2 1.1 0.95
Nbre files 1 2 3
BC (+) 821.52 1506.12 1951.11
BC (-) -280.8 -514.8 -666.9

Système Bt
Longitudinalement

Système Bt
Transversalement
En Plan

Système Bt
 Suivant la classe du pont et le nombre de files de
camions considérées, les valeurs des charges du système
Bt sont multipliée par un coefficient bt

Système Bt Règles d'application
 On choisit le nombre et la disposition des convois de
manière à produire l'effet le plus défavorable
 Dans le sens longitudinal, un seul tandem est disposé
par file.
 Dans le sens transversal, un seul tandem est supposé
circuler sur les ponts à une voie. et pour les ponts
supportant deux voies ou plus, on ne peut placer que 2
tandems au plus sur la chaussée, côte à côte ou non, de
manière à obtenir l'effet le plus défavorable.
Système Bt Règles d'application
 Une distance minimale de 0,50 m est exigée entre l'axe
de la file de roues la plus excentrée et le bord de la
largeur roulable

 Exemple Bt : on considère un tablier de pont de 4 travées
12-17-17-12 avec le profil en travers ci-dessous

 Exemple Bt : Ligne influence M mi-travee 2
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00

 Exemple :
section (mi-travée 2) due au BT

 Exemple Bt :
Etapes
2-Classe du pont
3-Nombre de voies Nv
4-Coefficient bt
5-Positions camions pour Moment positif max
6-Positions camions pour Moment negatif min

 Exemple Bt :
2- Lr = 10.5m > 7m  1ere classe
3- Nv = 3 voies

 Exemple Bt :
4- coefficient Bt

 Exemple Bt :

 Exemple Bt :
Tandem Bt
Ess1 160 = 20.45m  M= 2.85*160 = 456.0 kN.m
Ess2 160 = 21.80m  M= 2.24*160 = 358.4 kN.m
Mmax bt = 814.4 kN.m

 Exemple Bt :

 Exemple Bt :
Tandem Bt
Ess1 160 = 34.45m  M= -0.5*160 = -80 kN.m
Ess2 160 = 35.80m  M= -0.5*160 = -80 kN.m
Mmin bt = -160 kN.m

 Système de charge « B » Mmax bt = 806.4 kN.m
 Exemple Bt : Mmin bt = -160 kN.m
7-Calcul des moments du au surcharge Bt
Nombre de voie
Une voie 2 voies
chargée
bt 1.0 1.0
Nbre files 1 2
Bt (+) 814.4 1628.8
Bt (-) -160 -320

Système Br
 C'est une roue isolée disposé normalement à l'axe
longitudinal de la chaussée. Les caractéristiques de cette
roue sont présentées ci-dessous

Majoration dynamique δ
 Les charges du système B sont des surcharges roulantes
et par conséquent doivent être multipliées par un
coefficient de majoration pour effets dynamiques, δ, sera
noté δB pour la charge B (δB ≥1). Ce coefficient,
applicable aux trois systèmes Bc, Bt et Br est le même
pour chaque élément du pont.

Majoration dynamique δ
 Ce coefficient est déterminé à partir de la formule:
 L: Longueur de l'élément considéré (en m)

 G: Poids propre de l'élément considéré
 S: Charge B maximale susceptible d'être placé sur
l'élément considéré (en tenant compte des coefficient bc
ou bt).
 Exemple :
Déterminer le coefficient de majoration dynamique pour
les surcharges Bc, Bt et Br des exemples précédents.
 Surface tablier = 9.75m²
 Poids superstructure = 26kN/m

Majoration dynamique δb
 L’élément considéré est la travée n°2
 L= 17m
 G = poids travée 2 + superstructures
 G = (9.75*25 + 26)*17 = 4585.75 kN

Majoration dynamique δbc
Nbre voie Une voie 2 voies 3 voies

Coeff bc 1.2 1.1 0.95
Charge travée 600 1200 1800
S 720 1320 1710
δbc 1.114 1.131 1.142
δbc = 1.142

Majoration dynamique δbt
Nbre voie Une voie 2 voies

Coeff bt 1.0 1.0
Charge travée 320 640
S 320 640
δbt 1.101 1.111
δbt = 1.111

Majoration dynamique δbr
 S = 100 kN
δbr = 1.094

 Charges routières à caractère particulier
 Système M
 Les charges militaires ne sont à prendre en compte que
pour les itinéraires classés par l'armé. Elle sont de deux
classes: M 80 et M 120. Chaque classe se compose de 2
systèmes distincts:
 Mc: véhicule type à chenilles
 Me: groupe de 2 essieux.

 Système Mc80

 Système Mc80

 Système Mc120
Longitudinalement transversalement

 Système Mc120

 Système Me80

 Système Me120

 Système M : Règles d’application
 Chaque système est exclusif de toute autre charge
routière, c.à.d., on ne lui ajoute pas l'effet de la charge de
trottoir, par exemple.
 Le rectangle d'impact de chaque chenille est
uniformément chargé.
 Dans le sens transversal, un seul convoi est supposé
circuler quelle que soit la largeur défavorable.

 Système Mc : Règles d’application
 Dans le sens longitudinal, la distance entre deux
véhicules successifs d'un convoi est au moins égale à
30,50 m entre les points de contact avec la chaussée

 Système M :
 Exemple Mc120: on considère le tablier de pont des
exemples précédents de 4 travées 12-17-17-12 avec le profil
en travers ci-dessous

 Système M : Exemple Mc120 :
Ligne influence M mi-travee 2
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
 Système M :
 Exemple Mc120 et Me120:
 Déterminer l’enveloppe du moment au niveau de cette
section (mi-travée 2) due au Mc120

 Système M :
 Exemple Mc120 et Me120:
Etapes
2-Positions Char pour Moment positif max
3-Positions Char pour Moment négatif min
4-Majoration dynamique

 Système M :
 Exemple Mc120:

 Système M :
 Exemple Mc120: 2- Positions essieux pour Mmax
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
 Système M :
2- Positions Chenille pour Mmax
Mc120
dep chenille = 17.5m  M = 2388.26 kN.m
Fin chenille = 23.6m
Mmax Mc120 = 2388.26 kN.m

 Système M :
 Exemple Mc120: 3- Positions essieux pour Mmin
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
 Système M :
3- Positions Chenille pour Mmin
Mc120
dep chenille = 32.6m  M = -529.80 kN.m
Fin chenille = 38.7m
Mmin Mc120 = -529.80 kN.m

 Système M :
4- Majoration dynamique
 L= 17m
 G = 4585.75 kN
 S = 1100 kN
δ Mc = 1.125

 Système M :
 Exemple Me120: 2- Positions essieux pour Mmax
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
 Système M :
2- Positions Essieux pour Mmax
Me120
Essieu 1= 20.5m  M = 1607.10 kN.m
Essieu 2= 22.3m
Mmax Mc120 = 1607.10 kN.m

 Système M :
 Exemple Me120: 3- Positions essieux pour Mmin
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
 Système M :
Me120
Essieu 1= 34.5 m  M = -330.00 kN.m
Essieu 2= 36.3 m
Mmin Me120 = -330.00 kN.m

 Système M :
4- Majoration dynamique
 L= 17m
 G = 4585.75 kN
 S = 660 kN
δ Me = 1.112

 Convoi exceptionnel
 Les charges exceptionnelles ne sont à prendre en compte
que pour les itinéraires classés à cet effet. Les charges
exceptionnelles les plus utilisées sont de type D et E.
 Les convois-types D et E comportent 2 remorques dont
les caractéristiques sont représentées respectivement
comme ce qui suit

 Convoi D

 Convoi E

 Convoi exceptionnel: Règles d’application
 Le convoi est supposé circuler seul quelles que soient la
largeur et la longueur du pont.
 Dans le sens transversal, l'axe longitudinal doit être situé
au moins à 3,50 m du bord de la largeur chargeable.
 Les charges exceptionnelles ne sont pas majorées pour
les effets dynamiques. De plus, elles sont supposées ne
développer aucune réaction de freinage, ni de force
centrifuge.

 Convoi exceptionnel :
 Exemple convoi D: on considère le tablier de pont des
exemples précédents de 4 travées 12-17-17-12 avec le profil
en travers ci-dessous

 Exemple convoi D: Ligne influence M mi-travee 2
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00

 Exemple convoi D: Déterminer l’enveloppe du moment au
niveau de cette section (mi-travée 2) due au convoi D et E

 Exemple convoi D:
Etapes
2-Positions convoi pour Moment positif max
3-Positions convoi pour Moment négatif min
4-Majoration dynamique

 Exemple convoi D:

 Exemple convoi D: 2- Positions essieux pour Mmax
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
Convoi D
dep essieu 1= -4.50 m  M = 2172.55 kN.m
dep essieu 2 = 14.5 m
Mmax convoi D = 2172.55 kN.m

 Exemple convoi D: 2- Positions essieux pour Mmin
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
Convoi D
dep essieu 1 = 31.50 m  M = -524.36 kN.m
Mmin convoi D = -524.36 kN.m

 Exemple convoi E: 1- Positions essieux pour Mmax
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
Convoi E
dep essieu 1 = 13.50 m  M = 2794.66 kN.m
Mmax convoi E = 2794.66 kN.m

 Exemple convoi E: 2- Positions essieux pour Mmin
3,50
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
Convoi E
dep essieu 1 = -3.50 m  M = -1090.66 kN.m
Mmin convoi E = -1090.66 kN.m

 Charges sur trottoirs et sur remblais
 Surcharge sur trottoirs
 Le règlement prévoit deux systèmes de charges:
 un système local destiné à la justification des éléments de
couverture du tablier (hourdis, entretoises)
 un système général pour le calcul des poutres principales. Les
diverses charges de trottoir ne sont pas majorées pour les
effets dynamiques.

 Le système local comprend une charge uniformément
répartie d'intensité qtr de valeur
 Cette charge est placée pour produire l'effet le plus

défavorable. Ses effets peuvent éventuellement se
cumuler avec les charges de B et de Mc.

 Le système général comprend une charge uniformément
répartie d'intensité qtr de valeur
 Cette charge est cumulable avec la charge routière à

caractère normal et particulier.

 Surcharge général sur trottoirs
 Dans le sens longitudinal, on dispose cette charge pour
qu'elle produise l'effet le plus défavorable (soit de la
même façon que la charge AL des tabliers de ponts
routiers).
 Dans le sens transversal, toute la largeur du trottoir est
chargée, ou un seul trottoir est chargé, de manière à
obtenir l'effet le plus défavorable.

 Exemple : Déterminer l’enveloppe du moment au niveau de
cette section (mi-travée 2) due au surcharge trottoir

 Exemple :
w2 20.249 kN.m
w4 0.771 kN.m
Somme Aire
21.02 kN.m
positive
L_pos = 29m
17m
12m

 Exemple :
w1 -2.953 kN.m
w3 -5.288 kN.m
Somme 17m
-8.241 kN.m 12m
Aire négative
L_neg = 29m

 Exemple :
M trott = 1.5*Aire Li*largeur trott
Nbre de trottoir
un deux
chargé
largeur 1.50 3.00
M Trott (+) 47.30 kN.m 94.6 kN.m
M Trott (-) -18.54 kN/m² -37.1 kN/m²

 Surcharge sur remblai
 Sur les remblais d'accès aux ouvrages, on dispose une
charge uniforme répartie sur toute la largeur de la plate-
forme et d'intensité égale à

 Enveloppe moment total des charges verticales
maj dyn M total (kN.m)
max 1.000 2 815
AL 3 voies
min 1.000 - 863
max 1.142 2 345
BC 3 files
min 1.142 - 802
max 1.111 1 810
BT 2 files
min 1.111 - 356
max 1.125 2 687
MC120
min 1.125 - 596
max 1.112 1 787
ME120
min 1.112 - 367
max 1.133 2 461
Convoi D
min 1.133 - 594
max 1.150 3 214
Convoi E
min 1.150 - 1 254
max 1.000 95
2 Trottoirs
min 1.000 - 37
 Enveloppe des charges verticales : Exemple de AL
Surcharge AL
-4000,0
-3000,0
-2000,0
-1000,0
AL Max
0 10 20 30 40 50 60
AL min
0,0
1000,0
2000,0
3000,0

 Charges horizontales
 Effort de Freinage AL et Bc
 Les charges de type A et Bc sont susceptibles de
développer des réactions de freinage.
 Dans l'étude du tablier, les efforts de freinage ne sont pas
à considérer. Ces efforts n'intéressent que la résistance
des appareils d'appui et la stabilité des appuis.

 Effort de Freinage AL
 l'effort de freinage correspondant est donné par
Lch*Lc : représente la surface chargée S en m²

 Effort de Freinage Bc
 un seul camion est supposé freiner. L'effet développé est
égal à son poids, c.à.d.

Actions climatiques
 Vent
 A défaut de valeurs, le fascicule 61 titre II propose une
pression de vent uniforme de 2kN/m² sur tous les
éléments de l’ouvrage
 Température
 A défaut de valeurs, pour les ouvrage en béton, le
BAEL91 mod99 propose une variation uniforme de
+30°C/-40°C
 Un gradient thermique de +/-10°C

Combinaison des actions
 Combinaisons suivants les règles BAEL91
 Notations

 Combinaisons à l'ELU (Etat Limite Ultime)

 Combinaisons à l'ELS (Etat Limite de Service)

 Tableau des coefficients de pondération charge de base

 Annexe D BAEL91

 Exemple : déterminer à l’ELU et à l’ELS le moment au
niveau de la section mi-travée 2 des exemples
précédents. Aire positive 21.02 kN.m
3,50
Aire négative -8.241 kN.m
3,00
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
0 10 20 30 40 50 60 70
-0,50
-1,00
 Exemple :
 Charge permanente
Poids propre = 9.75*25 = 243.75 kN/m

Superstructure max = 33.20 kN/m
Superstructure min = 26 kN/m

 Exemple :
 Moment permanent
M Poids propre = 243.75 *12.8 = 3119.36 kN.m

M Superstructure max = 33.20*12.8 = 424.96 kN.m
M Superstructure min = 26*12.8 = 332.8 kN.m
M Gmax = 3544.32 kN.m

M Gmin = 3452.16 kN.m

M total Coeff CRT M corrigé
 Exemple : AL 3 voies
max 2 815 1.037 2 920
min - 863 1.037 - 895
 Moment max 2 228 1.152 2 567
BC 3 files
min - 762 1.152 - 877
surcharge max 1 810 1.237 2 239
BT 2 files
min - 356 1.237 - 440
max 2 687 1.429 3 839
MC120
min - 596 1.429 - 852
max 1 787 1.434 2 563
ME120
min - 367 1.434 - 526
max 2 461 1.150 2 832
D
min - 594 1.150 - 683
max 3 214 1.150 3 697
E
min - 1 254 1.150 - 1 443
max 95 1.180 112
2 trottoirs
min - 37 1.180 - 44
 Exemple : surcharges au états limites
M corrigé Coeff ELU Coeff ELS Mu Ms
max 2 920 1.605 1.20 4 687 3 504
AL 3 voies
min - 895 1.605 1.20 - 1 437 - 1 074
max 2 567 1.605 1.20 4 120 3 080
BC 3 files
min - 877 1.605 1.20 - 1 408 - 1 053
max 2 239 1.605 1.20 3 594 2 687
BT 2 files
min - 440 1.605 1.20 - 706 - 528
max 3 839 1.350 1.00 5 183 3 839
MC120
min - 852 1.350 1.00 - 1 150 - 852
max 2 563 1.350 1.00 3 461 2 563
ME120
min - 526 1.350 1.00 - 711 - 526
max 2 832 1.350 1.00 3 823 2 832
D
min - 683 1.350 1.00 - 923 - 683
max 3 697 1.350 1.00 4 991 3 697
E
min - 1 443 1.350 1.00 - 1 948 - 1 443
max 112 1.605 1.00 179 112
2 trottoirs
min - 44 1.605 1.00 - 70 - 44
 Exemple : combinaison des charges
max 4 785
G ELU
min 3 452 max 5 362
Q ELU
max 3 544 min - 1 948
G ELS
min 3 452 max 3 951
Q ELS
min - 1 443
ELU env(A,B,M) ELS env(A,B, M)
max 5362 3951 max 10 147
min -1507 -570 M ELU
min 1 504
max 7 495
M ELS
min 2 009

Application sur St1

Présentation
 Le logiciel ST1 est un calculateur de structures à barres
tridimensionnelles ou planes, basé essentiellement sur
une analyse linéaire élastique au 1er ordre et disposant
de nombreuses fonctionnalités spécifiques au domaine
des Ouvrages d'Art.

Présentation
Principales caractéristiques sont les suivantes :
 la description de structures (2D ou 3D) à l'aide de barres
de caractéristiques constantes ou variables, ainsi qu'une
modélisation des fondations à l'aide de poutres sur sol
élastique
 la prise en compte automatique des charges
d'exploitation routières
 l'évaluation des combinaisons et des enveloppes d'efforts
nécessaires à l'application des règlements relatifs au
béton ou au métal
 l'édition et la visualisation de l'ensemble des résultats
obtenus
Présentation
 Toutes les fonctionnalités de ST1 sont gérées à l'aide
d'un langage de programmation de données
permettant un paramétrage éventuel des structures.
 ST1 possède aussi une interface graphique comportant
des menus déroulants et des barres d'outils.

Syntaxe des commandes
 Structure de la programmation
 Etape 1 : définition des nœud
 Etape 2 : définition des appuis
 Etape 3 : définition des barre
 Etape 4 : caractéristiques section transversale
 Etape 5 : caractéristiques matériau
 Etape 6: définition des charges
 Etape 7: combinaison et enveloppe
 Etape 8 : impression des résultats

 Option de calcul : option PLANE

 Etape 1 : définition des nœud
Exemple

 Etape 2 : définition des appuis
Exemple

Langage de programmation
 Etape 3 : définition des barre
Exemple


CARA
sx 7 iz 0.286 vy 0.35 wy 0.35

 Etape 5 : caractéristiques matériau
Exemple
cons
1 E 34e6 NU 0.2 RO 25 G_DYN 9.81 TEMP 1e-5

 Domaine d’étude : Par défaut, toutes les barres
contiennent une section d'étude des efforts à chaque
extrémité.


 Début et fin
CHARG (i) (‘Titre de la charge’)

« Donnée de la charge »
FIN
Exemple
CHARG 3 ‘charge paremente n°3’
« Donnée de la charge »
FIN

 Poids propre

 Charge au nœuds

 Charges concentrées sur les barres

 Charges concentrées sur les barres

 Charges uniformément réparties sur les barres

 Exécution des charges

 Etape 6: définition des Surcharges routières
St1 distingue trois types de charges d'exploitation :
 les charges réparties entre zéros de ligne d'influence (Al,
…, Trottoir)
 les charges roulantes (Bc, Bt, …, Mc120, Excep, …)
 les charges Eurocodes (LM1, LM2, LM3, LM4)
Les charges prédéfinies du règlement français (Bc, Al, …) sont
exprimées en tonnes. Pour obtenir des résultats en kilo-
Newtons (kN), il faut pondérer les charges par un facteur de
9.81

L'étude des charges d'exploitation nécessite dans ST1
 la définition d'un tablier
 la définition d'une surcharge
 l'exécution de l'étude

 définition d'un tablier
TABLIER
Liste des barres qui forment le tablier
FIN
Exemple

 Surcharge AL
Etude de l'effet de la charge a(l) (fasc. 61 titre II) sur une largeur de
1.00 m centrée sur l'axe des barres
Exemple
SURCH 1 'effet de A(l), 1.00 m de largeur, pondération : 9.81'

AL
POND 9.81
FIN

 Surcharge Bc
Enveloppe sans concomitance sous la charge Bc (fasc. 61 titre II)

pour une file sans pondération transversale
Exemple
SURCH 1 'effet d’une file Bc'

BC
POND 9.81
FIN

 Surcharge Bt
Enveloppe sans concomitance sous la charge Bt (fasc. 61 titre II) pour

une file sans pondération transversale
Exemple
surch 1 'effet du convoi bt en kN'

bt
pond 9.81
fin

 Surcharge Mc120
Enveloppe sans concomitance sous la charge Mc120 (fasc. 61 titre II)

Exemple
surch 1 'effet du convoi militaire mc120 en kN'

mc120
pond 9.81
fin

 Surcharge Me120
Enveloppe sans concomitance sous la charge Me120 (fasc. 61 titre ii)

Exemple
surch 1 'effet du convoi militaire me120 en kN'

me120
pond 9.81
fin

 Surcharge trottoir
Enveloppe sans concomitance sous la charge générale trottoir (fasc.

61 titre II) sur une largeur de 1.00 m sans pondération transversale
Exemple
surch 1 'effet du trottoir pour 1m en kN'

trot
pond 9.81
fin

 Etape 7: Combinaison et enveloppe
COMB i ('Titre de la combinaison')

CHARG liste1 (coef1)
COMB liste2 (coef2)
…
FIN

ENV i ('Titre de l''enveloppe')

CHARG liste1 (coef1)
SURCH liste2 (coef2)
COMB liste3 (coef3)
ENV liste4 (coef4)
…
FIN

ENV i COMB (‘Titre de la combinaison d''enveloppe ')

CHARG liste1 (cfmin1) (cfmax1)
SURCH liste2 (cfmin2) (cfmax2)
COMB liste3 (cfmin3) (cfmax3)
ENV liste4 (cfmin8) (cfmax4)
FIN

 Exemples
ENV 1 COMB 'pas de concomitance'
CHARG 10 1.35 1
CHARG 9
COMB 3 2.77
FIN

 Sortie texte : résultats de calcul
Sortie ‘Nom du fichier de résultat’
RESU
(CHARG (liste)) (COMB (liste)) (ENV (liste)) (SURCH (liste))
(ETAT (liste)) (PHASAGE (liste))
(NOEUD (liste))(APPUI (LOC)(liste))
(BARRE (liste))
(EFFORT) (DEPLA) (CONTR) (CONTRG (liste))
FIN

 Sortie texte : rappel des données d’entrées
LISTER GEOM
LISTER NOEUD (liste)
LISTER BARRE (liste)
LISTER CARA (liste)
LISTER MAT (liste)
LISTER APPUI (liste)

 Sortie graphique

 Exemple 1
 Etude d’une poutre isostatique
Portée 10m chargement
caracteristique section q 150kN/m

b 10m
h 0.7m Combinaison
Iz 0.286m4 Pp + q 1 2
vy 0.35m
v'y 0.35m
Materiau
E 34000000Kpa Y
nu 0.2
Ro 25kN/m3
G 9.81m/s² Z
coeff
dilatation 0.00001/C

 Exemples
 Etude d’une poutre isostatique
 Etude d’une poutre à deux travées
 Etude du pont dalle du chapitre 6

Coefficient de répartition
transversal CRT
 Généralités
 Méthode des entretoise rigide
 Méthode Guyon-Massonet

Généralités

Généralités

Généralités

Méthode de Courbon

Méthode de Courbon

Méthode de Courbon
M.BELJDID
Méthode de Courbon

Méthode de Courbon

Méthode de Courbon

Méthode de Courbon

Méthode de Courbon

Méthode de Courbon
Exemple
Sens transversal q=60kN/m
Z
4m
O Y
2m
Déterminer les coefficients de répartition transversale

Méthode de Courbon
Exemple
Sens longitudinal
q=60kN/m
20m
Déterminer le moment dans chaque poutre a mi-travée

Méthode de Courbon
Exemple
Paramètres
Excentrement d 4
Nombre poutre n 6
Espacement b 2
n° poutre delta
1 2.714
2 2.029
3 1.343
4 0.657
5 -0.029
6 -0.714

Méthode de Courbon
Exemple
Moment global 3000 kN.m

Moment moyen 500 kN.m /poutre
n° poutre delta Moment

1 -0.714 -357.143
2 -0.029 -14.286
3 0.657 328.571
4 1.343 671.429
5 2.029 1014.286
6 2.714 1357.143

Méthode de Courbon
OU

Méthode de Courbon
M.BELJDID
Méthode de Courbon

Méthode de Courbon

Méthode de Courbon
Sens longitudinal
200kN
2m 4m
20m

Méthode de Courbon
200kN
Z
Sens transversal 4m
O Y
n°6 n°2 n°1
2m
Déterminer l’effort tranchant dans la poutre n°2 au niveau de la section

située à 2m de l’appui gauche

Méthode de Courbon
L 20 m alfa 0.5
Q 200 kN beta 0.5
D 4 m Delta n°2 0.338
Tablier
V (x=2m) 180 kN
Poutre n°2
V(appui) 90 kN
V(entretoise) 60.9 kN
V poutre 75.4 kN

Méthode de Courbon
avec

Méthode de Courbon
Déterminer le moment longitudinal appliqué sur la poutre 1 et

3 dans la section mi-travée du pont
Etapes
1-caractéristiques du pont,
(Lr, Lch, Nv, V, Classe)
2-Moment longitudinal global
3-Coefficient CRT
4-Moment par poutre

Méthode de Courbon

Méthode Gyon-Massonet

Méthode Guyon-Massonnet


Avec




Détermination de CRT
Le coefficient CRT note K est déterminer a partir des tables numériques en fonction de
-paramètres d’entretoisement θ et de torsion α
-l’ordonnée y de la poutre étudiée / centre tablier
-l’excentrement e de la charge / centre tablier P
e
y
Y
Poutre °i 2b
M.BELJDID
Les tables numériques donnent les valeurs de K pour α=0 et α=1


Exemple
Considérons un tablier ci-dessous, dont les paramètres d’entretoisement θ
et de torsion α sont
3.75m e P
θ = 1.10 Y
α = 0.37
Poutre rive 10m
Déterminer les valeurs de K(e) relative à la poutre de rive gauche
M.BELJDID
Exemple
Tableau de Kα pour α = 0.37

Kalfa -1.00 -0.75 -0.50 -0.25 0.00 0.25 0.50 0.75 1.00
Y/e -5 -3.75 -2.5 -1.25 0 1.25 2.5 3.75 5
0 0.00 -0.018 0.390 0.929 1.621 2.080 1.621 0.929 0.390 -0.018
0.25 1.25 -0.067 0.127 0.422 0.922 1.621 2.105 1.664 0.954 0.321
0.50 2.50 -0.027 0.033 0.153 0.422 0.929 1.664 2.219 1.891 1.313
0.75 3.75 0.028 0.017 0.033 0.127 0.390 0.954 1.891 2.916 3.395
1.00 5.00 0.085 0.028 -0.027 -0.067 -0.018 0.321 1.313 3.395 6.633
4,000
3,500 Li K
3,000
2,500
2,000
1,500
1,000
0,500
0,000
-6 -4 -2 0 2 4 6

Li K

4,000
Li K
3,000
2,000
1,000
0,000
-6 -4 -2 0 2 4 6

4,000
Li K
3,000
2,000
1,000
0,000
-6 -4 -2 0 2 4 6

Application de la méthode
1- Définition des paramètres géométrique du tablier
2- calcul des rigidités flexionnelles des poutres ρP et des entretoises ρE
3- calcul des rigidités torsionnelles des poutres γP et des entretoises γE
4- calcul des paramètres d’entretoisement θ et de torsion α
5- déterminer le coefficient CRT depuis les tables en fonction de l’ordonnée
y de la poutre étudiée et l’excentrement e de la charge

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OUVRAGES D’ART A.

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OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

• Notions sur la statique appliqué et la RDM (Rappel

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Chapitre 0 : Présentation du cours

Conception Chapitre 2 : Démarche de conception

des ouvrages d’art Chapitre 3 : Ouvrages courants

Chapitre 4 : Appuis des OA

OUVRAGES Chapitre 6 : Chargements routiers et Ferroviaires

D’ART Dimensionnement des Chapitre 7 : Charges permanentes et autres

Chapitre 9 : Coefficient de répartition

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Eléments principaux d’un pont

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Pont Tensift Marrakech 1170 Pont Sebou Fès 1668

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Pont Moulay Ismail Kasba Tadla XVIIème

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Pont à poutres BA sur Oued Aknoul 2016

Pont bowstring Taounate 1939

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Les ponts en béton précontraint (tablier)

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

Pont Moulay El hassan Rabat 2011

Pont caisson précontraint Settat 1991

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

La poutre L’arc et voûte La suspension

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

C’est la cas des ponts à poutres, ponts dalles, ponts caisson, …

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

C’est la cas des ponts en maçonnerie en voûte, ponts en arc, …

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

C’est la cas des ponts suspendus, ponts à haubans

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

OUVRAGES D’ART A.FNOUNE

portée de l'arc = 45m

Un pont caisson métallique

Un pont en arc en acier en

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