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I-L’EAU DANS LE MONDE

L’eau, ressource naturelle de plus en plus rare, est une partie du patrimoine d’une nation
et aussi un patrimoine de l’Humanité. Sa protection, la mise en valeur et le développement
des ressources utilisables dans le cadre des équilibres naturels sont d’un intérêt général
pour le monde. Nous devons veiller au respect de ce noble principe et considérer que l’eau
est un bien économique et social et que son accès est un droit pour
chaque individu.
L’eau est essentielle pour l’Homme; elle a toujours joué un rôle important dans l’histoire
de l’humanité. Source de vie, elle est aussi source de conflits dans de nombreuses régions
du monde. Dans ce début du XXIe siècle, l’eau est devenue un enjeu de taille et seules les
nations qui auront su préserver leur capital hydrique pourront survivre. À titre d’exemple,
il faut dire qu’il y a environ 220 fleuves internationaux qui sont partagés par au moins deux
pays (le Nil, le Jourdain, l’Amazone, etc.).
Par conséquent, la gestion de l’eau doit avant tout tenir compte des questions sécuritaires,
et pour cela un certain nombre d’accords et conventions sont indispensables.
Si de gros progrès ont été faits dans l’industrie, la figure 1 nous donne un portrait actuel de
la répartition de l’eau dans le monde.
L’Europe dispose de 8 % des ressources mondiales en eau douce, mais sa part atteint 15 %
de la consommation mondiale. De ce fait, la consommation d’eau en Europe varie
entre 200 et 1 000 m3 par habitant, en fonction du niveau de développement
économique; ce ne sont pas les pays d’Europe du nord dont les ressources en eau sont les
plus importantes qui consomment le plus.
Au vu du développement industriel et de la demande de plus en plus croissante, tous les
pays auront, à plus ou moins brève échéance, à faire face au problème du manque d’eau.
La mobilisation des eaux superficielles a été, de tous temps, une préoccupation pour
l’homme.
C’est un élément de la vie quotidienne, et elle est si familière qu’on oublie souvent son
rôle, son importance, son originalité, ainsi que sa nécessité absolue.

Figure 1. Répartition de l’eau par secteur d’activités dans le monde.


Devant les besoins croissants en eau douce, et l’impossibilité de se contenter des
ressources naturelles, l’humanité est conduite à étudier et développer divers procédés
permettant d’obtenir de l’eau douce à partir des eaux de mer, des eaux saumâtres, et des
eaux usées, dans des conditions admissibles techniquement et économiquement.
Le volume d’eau terrestre sous formes solide, liquide et gazeuse est estimé à
1 384 120 000 km3, dont 2,6 % d’eau douce, soit 36 020 000 km3. Dans ces 2,6 %, seul 0,26
% est directement exploitable.
De ce fait, on estime qu’il y a théoriquement de l’eau douce suffisante pour alimenter
quelque 20 milliards d’habitants.
Malheureusement, elle n’est pas répartie de façon égale, comme en témoignent les vastes
régions arides et semi-arides existantes.
Le monde a soif, car plus D’UN MILLIARD DE PERSONNES ONT SOIF; 1,5 milliard
manquaient d’assainissement adéquat en 2002.
Le nombre des grands barrages (mur de plus de 15 mètres de hauteur) a augmenté
vertigineusement dans le monde, passant d’un peu plus de 5 000 en 1950 à près de 38 000
actuellement. Plus de 85 % des grands barrages ont été construits pendant
les 35 dernières années. Le génie hydraulique et le génie civil modernes ont permis de
garantir l’approvisionnement de zones urbaines et rurales mais, d’après les écologistes, ils
ont favorisé la disparition de certaines espèces animales.
Il est à noter qu’en 1990, 20 pays souffraient du manque d’eau, en 1996 ils étaient déjà 26
(230 millions de personnes).
D’après l’Organisation des Nations-Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), le
nombre de pays qui auront des problèmes d’eau pourrait s’élever à 41 en l’an 2020.
Le manque et la mauvaise qualité de l’eau mettent en danger la santé et le bien-être social
et économique, la sécurité alimentaire et la diversité biologique. Le manque d’eau pourrait
être, en plus, dans l’avenir, la limitation la plus importante pour pouvoir assurer une
agriculture durable.
L’Afrique dispose actuellement seulement d’un tiers de l’eau par personne dont elle
disposait en 1960. Ce continent est, avec l’Asie, celui où l’eau manque le plus et où la
qualité est la plus mauvaise. En l’an 2000, les cinq pays méditerranéens du nord de
l’Afrique (l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc et la Tunisie) avaient des problèmes d’eau,
ainsi que les pays sub-sahariens comme la Mauritanie, le Kenya, le Burundi, le
Rwanda, le Botswana, le Malawi, le Soudan et la Somalie.
Au manque d’eau, il faut ajouter comme problème supplémentaire, la pollution.
LE RECOURS AU DESSALEMENT DES EAUX de mer deviendra, (malheureusement), un jour,
certainement une nécessité, particulièrement pour les pays arides. La demande en eau
douce croît chaque année de 4 à 5 %, tandis que les ressources naturelles restent
invariables pour ne pas dire qu’elles diminuent (problème de pollution de plus en plus
grand). Cette équation montre que bientôt la demande sera supérieure aux ressources.

Si l’on veut assurer la durabilité de la ressource sur le long terme, il faut lever la confusion
entre valeur et prix de l’eau, et promouvoir « une éthique de l’eau ».
Sur le plan international, il existe un certain consensus quant aux principes fondamentaux
qui doivent régir la gestion de l’eau. Parmi ceux-ci figurent les suivants :
• L’eau est une ressource limitée et doit être traitée comme un bien social et à la fois
économique;
• Les citoyens devront utiliser l’eau de manière plus efficace et compter sur le fait de payer
le coût réel de cette ressource précieuse. D’après des études faites, de façon générale, on
ne paye que les 15 % du prix réel de l’eau, circonstance qui décourage l’épargne.

L’eau doit être gérée dans un ensemble général, en tenant compte des considérations
intersectorielles.
La prévention des conflits provoqués par l’eau exigerait, d’autre part, l’exécution et le
développement réel des recommandations approuvées en 1991 par la Commission du
Droit International des Nations-Unies :
• Informer les pays voisins qui partagent les ressources d’eau et les consulter avant
d’entreprendre des actions qui pourraient les toucher;
• Échanger périodiquement les données hydrologiques;
• Éviter de causer des préjudices substantiels à d’autres usagers;
• Distribuer de façon raisonnable et équitable l’eau d’un bassin fluvial partagé.
La prévention et la réduction de la pollution industrielle peuvent être amplement
réceptives à des politiques stimulantes bien structurées, d’après les experts qui plaident en
faveur de l’encouragement de mesures qui incitent à la prévention, comme la mise en
place d’une technologie efficiente, la réduction des déchets, le recyclage et la récupération
des ressources.

II-Développement Durable
Définition courte et simple du développement durable

Le développement durable est l’idée que les sociétés humaines doivent vivre et
répondre à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs propres besoins.

Concrètement, le développement durable est une façon d’organiser la société de manière


à lui permettre d’exister sur le long terme. Cela implique de prendre en compte à la fois les
impératifs présents mais aussi ceux du futur, comme la préservation de l’environnement et
des ressources naturelles ou l’équité sociale et économique.

La définition “officielle” du développement durable a été élaborée pour la première fois


dans le Rapport Bruntland en 1987. Ce rapport était la synthèse issue de la première
commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU.

Contrairement au développement économique, le développement durable est un


développement qui prend en compte trois dimensions : économique, environnementale et
sociale. Les trois piliers du développement durable qui sont traditionnellement utilisés
pour le définir sont donc : l’économie, le social et l’environnement. La particularité du
développement durable est de se situer au carrefour de ces 3 piliers.

-Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde.


-Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir
l’agriculture durable.
-Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout
âge.
-Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir
les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
- Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
- Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des
ressources en eau.
- Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à
un coût abordable.
- Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein
emploi productif et un travail décent pour tous.
-Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite
à tous et encourager l’innovation

- Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre.


- Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs,
résilients et durables
-Établir des modes de consommation et de production durables.
- Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et
leurs répercussions.
- Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources
marines aux fins du développement durable.
- Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres.
- Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du
développement durable.
- Renforcer les moyens de mettre en oeuvre le Partenariat mondial pour le
développement durable et le revitaliser

-Objectif 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde.

Malgré les succès considérables obtenus depuis 1990 dans la lutte contre la pauvreté, plus
de 800 millions de personnes, dont environ 70% sont des femmes, vivent toujours dans
une pauvreté extrême. Le nouvel agenda de développement durable a pour
ambition d'éradiquer la pauvreté extrême d’ici à 2030.
Afin d’aborder la problématique de la pauvreté dans sa globalité, l’objectif 1, qui s'attache
à éliminer la pauvreté extrême, comprend une cible liée à la pauvreté relative, telle que
définie par chaque pays.
Les personnes en situation de pauvreté sont particulièrement touchées par les crises
économiques et politiques, les catastrophes naturelles et la violence, la perte de la
biodiversité et des services écosystémiques. Pour garantir que les populations ayant pu
sortir de la pauvreté n’y retombent pas, l'objectif 1 est associé à la mise en place de
mesures visant à renforcer la résilience, comme par exemple la mise en place de systèmes
de sécurité sociale.
Objectif 1: Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde
1.1: D’ici à 2030, éliminer complètement l’extrême pauvreté dans le monde entier
(s’entend actuellement du fait de vivre avec moins de 1,25dollar par jour)
1.2: D’ici à 2030, réduire de moitié au moins la proportion d’hommes, de femmes et
d’enfants de tout âge qui vivent dans la pauvreté sous tous ses aspects, telle que définie
par chaque pays et quelles qu’en soient les formes
1.3: Mettre en place des systèmes et mesures de protection sociale pour tous, adaptés au
contexte national, y compris des socles de protection sociale, et faire en sorte que, d’ici à
2030, une part importante des pauvres et des personnes vulnérables en bénéficient
1.4: D’ici à 2030, faire en sorte que tous les hommes et les femmes, en particulier les
pauvres et les personnes vulnérables, aient les mêmes droits aux ressources économiques
et qu’ils aient accès aux services de base, à la propriété et au contrôle des terres et à
d’autres formes de propriété, à l’héritage et aux ressources naturelles et à des nouvelles
technologies et des services financiers adéquats, y compris la microfinance
1.5: D’ici à 2030, renforcer la résilience des pauvres et des personnes en situation
vulnérable et réduire leur exposition et leur vulnérabilité aux phénomènes climatiques
extrêmes et à d’autres chocs et catastrophes d’ordre économique, social ou
environnemental
1.a: Garantir une mobilisation importante de ressources provenant de sources multiples, y
compris par le renforcement de la coopération pour le développement, afin de doter les
pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, de moyens adéquats et
prévisibles de mettre en œuvre des programmes et politiques visant à mettre fin à la
pauvreté sous toutes ses formes
1.b: Mettre en place aux niveaux national, régional et international des principes de
politique générale viables, qui se fondent sur des stratégies de développement favorables
aux pauvres et soucieuses de la problématique hommes-femmes, d’accélérer
l’investissement dans des mesures d’élimination de la pauvreté.

Objectif 2: Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et


promouvoir l’agriculture durable

Bien que la situation se soit améliorée dans de nombreux pays, la faim et la malnutrition
continuent de faire des ravages. On estime à 795 millions le nombre de personnes
chroniquement sous-alimentées en 2014, pour la plupart des femmes et des enfants.
L'objectif 2 vise à éliminer la faim et à la malnutrition sous toutes leurs formes d’ici 2030.
La demande mondiale de denrées alimentaires ne cesse de croître. On estime qu'elle devra
être plus que doublée d’ici à 2050 pour répondre aux besoins de la population humaine.
70% des personnes sous-alimentées dépendent directement ou indirectement de
l’agriculture pour subvenir à leurs besoins. L'objectif 2 vise à encourager les pratiques
agricoles durables afin que la croissance de la production alimentaire ne se fasse pas aux
dépens de l’environnement.
La qualité des denrées étant aussi importante que leur quantité, l’objectif intègre encore
des aspects économiques. Il est notamment question de doubler la productivité agricole et
les revenus des petits paysans d’ici à 2030.
Objectif 2: Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et
promouvoir l’agriculture durable
2.1: D’ici à 2030, éliminer la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et
les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons, ait accès tout au long de
l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante
2.2: D’ici à 2030, mettre fin à toutes les formes de malnutrition, y compris en réalisant d’ici
à 2025 les objectifs arrêtés à l’échelle internationale relatifs aux retards de croissance et à
l’émaciation parmi les enfants de moins de 5 ans, et répondre aux besoins nutritionnels
des adolescentes, des femmes enceintes ou allaitantes et des personnes âgées
2.3: D’ici à 2030, doubler la productivité agricole et les revenus des petits producteurs
alimentaires, en particulier les femmes, les autochtones, les exploitants familiaux, les
éleveurs et les pêcheurs, y compris en assurant l’égalité d’accès aux terres, aux autres
ressources productives et intrants, au savoir, aux services financiers, aux marchés et aux
possibilités d’ajout de valeur et d’emploi autres qu’agricoles
2.4: D’ici à 2030, assurer la viabilité des systèmes de production alimentaire et mettre en
oeuvre des pratiques agricoles résilientes qui permettent d’accroître la productivité et la
production, contribuent à la préservation des écosystèmes, renforcent les capacités
d’adaptation aux changements climatiques, aux phénomènes météorologiques extrêmes, à
la sécheresse, aux inondations et à d’autres catastrophes et améliorent progressivement la
qualité des terres et des sols
2.5: D’ici à 2020, préserver la diversité génétique des semences, des cultures et des
animaux d’élevage ou domestiqués et des espèces sauvages apparentées, y compris au
moyen de banques de semences et de plantes bien gérées et diversifiées aux niveaux
national, régional et international, et favoriser l’accès aux avantages que présentent
l’utilisation des ressources génétiques et du savoir traditionnel associé etle partage juste et
équitable de ces avantages, ainsi que cela a été décidé à l’échelle internationale
2.a: Accroître, notamment dans le cadre du renforcement de la coopération internationale,
l’investissement en faveur de l’infrastructure rurale, des services de recherche et de
vulgarisation agricoles et de la mise au point de technologies et de banques de gènes de
plantes et d’animaux d’élevage, afin de renforcer les capacités productives agricoles des
pays en développement, en particulier des pays les moins avancés
2.b: Corriger et prévenir les restrictions et distorsions commerciales sur les marchés
agricoles mondiaux, y compris par l’élimination parallèle de toutes les formes de
subventions aux exportations agricoles et de toutes les mesures relatives aux exportations
aux effets similaires, conformément au mandat du Cycle de développement de Doha
2.c: Adopter des mesures visant à assurer le bon fonctionnement des marchés de denrées
alimentaires et des produits dérivés et faciliter l’accès rapide aux informations relatives
aux marchés, y compris les réserves alimentaires, afin de contribuer à limiter l’extrême
volatilité du prix des denrées alimentaires.

Objectif 3: Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de


tous à tout âge

Les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont contribué de façon


essentielle à l’amélioration de la santé de la population humaine. Des avancées historiques
ont notamment été réalisées dans la lutte contre des maladies telles que le sida, la
tuberculose ou le paludisme. Mais les résultats demeurent en deçà des besoins des
populations, notamment en ce qui concerne la réduction de la mortalité infantile
et maternelle.

Selon l'objectif 3, tous les êtres humains doivent avoir accès à des services de santé et des
médicaments sûrs et efficaces. Enfin, d’ici à 2030, tout un chacun devra avoir accès à des
services de soins de santé sexuelle et procréative, y compris à des services de planification
familiale, d’information et d’éducation.
L’expérience des OMD nous apprend que les problèmes de santé ne doivent pas être
abordés individuellement, mais selon une approche globale. Il est prouvé que l’éducation
et la sécurité alimentaire participent au succès des programmes de santé. L’objectif 3
prolonge les efforts initiés dans ce cadre, notamment contre la mortalité maternelle et
infantile et contre des maladies transmissibles telles que le sida, la tuberculose et le
paludisme. Toutefois, il comprend en plus des directives relatives à la lutte contre des
maladies non transmissibles telles que le diabète, ou encore à la prévention des accidents
de la route et de la consommation de stupéfiants.
Objectif 3: Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à
tout âge
3.1: D’ici à 2030, faire passer le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de 70
pour 100 000 naissances vivantes
3.2: D’ici à 2030, éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5
ans, tous les pays devant chercher à ramener la mortalité néonatale à 12 pour 1 000
naissances vivantes au plus et la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 25 pour 1 000
naissances vivantes au plus
3.3: D’ici à 2030, mettre fin à l’épidémie de sida, à la tuberculose, au paludisme et aux
maladies tropicales négligées et combattre l’hépatite, les maladies transmises par l’eau et
autres maladies transmissibles
3.4: D’ici à 2030, réduire d’un tiers, par la prévention et le traitement, le taux de mortalité
prématurée due à des maladies non transmissibles et promouvoir la santé mentale et le
bien-être
3.5: Renforcer la prévention et le traitement de l’abus de substances psychoactives,
notamment de stupéfiants et d’alcool
3.6: D’ici à 2020, diminuer de moitié à l’échelle mondiale le nombre de décès et de
blessures dus à des accidents de la route
3.7: D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à des services de soins de santé sexuelle et
procréative, y compris à des fins de planification familiale, d’information et d’éducation, et
la prise en compte de la santé procréative dans les stratégies et programmes nationaux
3.8: Faire en sorte que chacun bénéficie d’une assurance-santé, comprenant une
protection contre les risques financiers et donnant accès à des services de santé essentiels
de qualité et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et d’un
coût abordable
3.9: D’ici à 2030, réduire nettement le nombre de décès et de maladies dus à des
substances chimiques dangereuses et à la pollution et à la contamination de l’air, de l’eau
et du sol
3.a: Renforcer dans tous les pays, selon qu’il convient, l’application de la Convention-cadre
de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac
3.b: Appuyer la recherche et la mise au point de vaccins et de médicaments contre les
maladies, transmissibles ou non, qui touchent principalement les habitants des pays en
développement, donner accès, à un coût abordable, à des médicaments et vaccins
essentiels, conformément à la Déclaration de Doha sur l’Accord sur les ADPIC et la santé
publique, qui réaffirme le droit qu’ont les pays en développement, pour protéger la santé
publique et, en particulier, assurer l’accès universel aux médicaments, de recourir
pleinement aux dispositions de l’Accord sur les ADPIC qui ménagent une flexibilité à cet
effet
3.c: Accroître considérablement le budget de la santé et le recrutement, le
perfectionnement, la formation et le maintien en poste du personnel de santé dans les
pays en développement, notamment dans les pays les moins avancés et les petits États
insulaires en développement
3.d: Renforcer les moyens dont disposent tous les pays, en particulier les pays en
développement, en matière d’alerte rapide, de réduction des risques et de gestion des
risques sanitaires nationaux et mondiaux
Objectif 4: Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et
promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie

La communauté internationale a rappelé l’importance d’une éducation et d’une formation


de qualité pour l’amélioration des conditions de vie des individus, des communautés et des
sociétés. Riche des enseignements tirés des Objectifs du Millénaire pour le développement
(OMD), l’objectif 4 va au-delà de l’enseignement primaire des enfants en mettant
notamment en lumière l’articulation entre éducation de base et formation professionnelle.
En outre, il met l’accent sur l’équité et la qualité de l’éducation dans une approche
d’apprentissage tout au long de la vie; deux dimensions négligées par les OMDs.
L’objectif 4 vise à ce que chaque enfant, jeune et adulte, principalement les plus
marginalisés et vulnérables, accède à une éducation et une formation qui répondent à ses
besoins et au contexte dans lequel il vit. Ainsi, l’éducation contribue à un monde plus sûr,
durable et interdépendant.

La Suisse dispose d’avantages comparatifs par rapport à son système tant de formation
professionnelle (formation de type dual) que d’éducation de base (gouvernance
décentralisée, passerelles, bilinguisme). À travers ses appuis, la Suisse renforce l’accès à
une éducation de qualité pour tous, ainsi que l’articulation entre éducation de base,
formation professionnelle et intégration socioprofessionnelle dans l’optique d’améliorer le
développement économique et social.
Objectif 4: Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et
promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
4.1: D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied
d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité,
qui débouche sur un apprentissage véritablement utile
4.2: D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons aient accès à des
activités de développement et de soins de la petite enfance et à une éducation préscolaire
de qualité qui les préparent à suivre un enseignement primaire
4.3: D’ici à 2030, faire en sorte que les femmes et les hommes aient tous accès dans des
conditions d’égalité à un enseignement technique, professionnel ou tertiaire, y compris
universitaire, de qualité et d’un coût abordable
4.4: D’ici à 2030, augmenter considérablement le nombre de jeunes et d’adultes disposant
des compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à
l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat
4.5: D’ici à 2030, éliminer les inégalités entre les sexes dans le domaine de l’éducation et
assurer l’égalité d’accès des personnes vulnérables, y compris les personnes handicapées,
les autochtones et les enfants en situation vulnérable, à tous les niveaux d’enseignement
et de formation professionnelle
4.6: D’ici à 2030, veiller à ce que tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes,
hommes et femmes, sachent lire, écrire et compter
4.7: D’ici à 2030, faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et
compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par
l’éducation en faveur du développement et de modes de vie durables, des droits de
l’homme, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence,
de la citoyenneté mondiale et de l’appréciation de la diversité culturelle et de la
contribution de la culture au développement durable
4.a: Faire construire des établissements scolaires qui soient adaptés aux enfants, aux
personnes handicapées et aux deux sexes ou adapter les établissements existants à cette
fin et fournir un cadre d’apprentissage effectif qui soit sûr, exempt de violence et
accessible à tous
4.b: D’ici à 2020, augmenter considérablement à l’échelle mondiale le nombre de bourses
d’études offertes aux pays en développement, en particulier aux pays les moins avancés,
aux petits États insulaires en développement et aux pays d’Afrique, pour financer le suivi
d’études supérieures, y compris la formation professionnelle, les cursus informatiques,
techniques et scientifiques et les études d’ingénieur, dans des pays développés et d’autres
pays en développement
4.c: D’ici à 2030, accroître considérablement le nombre d’enseignants qualifiés,
notamment au moyen de la coopération internationale pour la formation d’enseignants
dans les pays en développement, surtout dans les pays les moins avancés et les petits États
insulaires en développement.

Objectif 5: Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
L’inégalité des sexes constitue l’un des principaux obstacles développement
durable, à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Grâce à l’OMD 3, qui
consistait à assurer l’égalité des sexes et à renforcer le rôle des femmes, des progrès
notables ont été accomplis en matière de scolarisation des filles et d’intégration des
femmes sur le marché du travail. La thématique de l’égalité des sexes a ainsi acquis une
grande visibilité. Toutefois, en raison de l’étroitesse de cet objectif, des thèmes importants
comme la violence faite aux femmes, les inégalités économiques et la faible participation
des femmes dans les structures décisionnelles politiques n’ont pas été abordés.

L’objectif 5 vise à encourager l’égalité des chances entre les hommes et les femmes dans le
développement économique, à éliminer toutes les formes de violence faites aux femmes
et aux filles, y compris le mariage précoce et le mariage forcé, ainsi qu’à promouvoir des
possibilités de participation équitables à tous les niveaux.
Objectif 5: Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
5.1: Mettre fin, dans le monde entier, à toutes les formes de discrimination à l’égard des
femmes et des filles
5.2: Éliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violence faite aux
femmes et aux filles, y compris la traite et l’exploitation sexuelle et d’autres types
d’exploitation
5.3: Éliminer toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le
mariage précoce ou forcé et la mutilation génitale féminine
5.4: Faire une place aux soins et travaux domestiques non rémunérés et les valoriser, par
l’apport de services publics, d’infrastructures et de politiques de protection sociale et la
promotion du partage des responsabilités dans le ménage et la famille, en fonction du
contexte national
5.5: Garantir la participation entière et effective des femmes et leur accès en toute égalité
aux fonctions de direction à tous les niveaux de décision, dans la vie politique, économique
et publique
5.6: Assurer l’accès de tous aux soins de santé sexuelle et procréative et faire en sorte que
chacun puisse exercer ses droits en matière de procréation, ainsi qu’il a été décidé dans le
Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le
développement et le Programme d’action de Beijing et les documents finals des
conférences d’examen qui ont suivi
5.a: Entreprendre des réformes visant à donner aux femmes les mêmes droits aux
ressources économiques, ainsi qu’à l’accès à la propriété et au contrôle des terres et
d’autres formes de propriété, aux services financiers, à l’héritage et aux ressources
naturelles, dans le respect du droit interne
5.b: Renforcer l’utilisation des technologies clefs, en particulier l’informatique et les
communications, pour promouvoir l’autonomisation des femmes
5.c: Adopter des politiques bien conçues et des dispositions législatives applicables en
faveur de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes
et de toutes les filles à tous les niveaux et renforcer celles qui existent.

Objectif 6: Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion


durable des ressources en eau

L'accès à l'eau potable et à des installations sanitaires est un droit de l'homme. Associé à la
ressource de l'eau, il est un facteur déterminant pour tous les aspects du développement
social, économique et environnemental. Si les OMD incluaient des cibles relatives à l'eau
potable et aux installations sanitaires, d'autres aspects cruciaux pour le développement
durable n'ont pas été abordés dans ce cadre, comme la gestion des ressources hydriques,
l'élimination des eaux usées, la qualité de l'eau et la réduction de la vulnérabilité face aux
catastrophes liées à l'eau.
L'objectif 6 consiste à garantir l'accès à l'eau potable et à des services d'assainissement et
d'hygiène. Il comprend notamment des cibles relatives à la protection et à la restauration
des écosystèmes liés à l'eau (notamment les montagnes, les forêts, les zones humides, les
rivières et les lacs). Il est également prévu d'améliorer la qualité de l'eau et de réduire la
pollution des eaux, notamment la pollution induite par des produits chimiques dangereux.
Enfin, il s’agit de développer la coopération internationale pour aboutir à une gestion
intégrée des ressources hydriques à tous les niveaux.
6.1: D’ici à 2030, assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable
6.2: D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services
d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en
accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes
en situation vulnérable
6.3: D’ici à 2030, améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution, en éliminant
l’immersion de déchets et en réduisant au minimum les émissions de produits chimiques
et de matières dangereuses, en diminuant de moitié la proportion d’eaux usées non
traitées et en augmentant considérablementà l’échelle mondiale le recyclage et la
réutilisation sans danger de l’eau
6.4: D’ici à 2030, augmenter considérablement l’utilisation rationnelle des ressources en
eau dans tous les secteurs et garantir la viabilité des retraits et de l’approvisionnement en
eau douce afin de tenir compte de la pénurie d’eau et de réduire nettement le nombre de
personnes qui souffrent du manque d’eau
6.5: D’ici à 2030, mettre en oeuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les
niveaux, y compris au moyen de la coopération transfrontière selon qu’il convient
6.6: D’ici à 2020, protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau, notamment les
montagnes, les forêts, les zones humides, les rivières, les aquifères et les lacs
6.a: D’ici à 2030, développer la coopération internationale et l’appui au renforcement des
capacités des pays en développement en ce qui concerne les activités et programmes
relatifs à l’eau et à l’assainissement, y compris la collecte de l’eau, la désalinisation,
l’utilisation rationnelle de l’eau, le traitement des eaux usées, le recyclage et les
techniques de réutilisation
6.b: Appuyer et renforcer la participation de la population locale à l’amélioration de la
gestion de l’eau et de l’assainissement

Objectif 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et


modernes, à un coût abordable

L’énergie est au centre de presque tous les défis majeurs, mais aussi des perspectives
prometteuses, qui se présentent au monde aujourd’hui. Qu’il s’agisse d’emplois, de
sécurité, de changement climatique, de production de nourriture ou d’accroissement des
revenus, l’accès de tous à l’énergie est essentiel. Travailler dans ce sens est
particulièrement important car cela a un effet direct sur la capacité à atteindre d’autres
objectifs de développement durable. Mettre l’accent sur l’accès universel à l’énergie,
l’efficacité énergétique accrue et l’utilisation accrue des énergies renouvelables grâce à de
nouvelles opportunités économiques et professionnelles est crucial pour créer des
communautés plus durables et inclusives et une résilience aux problèmes
environnementaux tels que le changement climatique.

À l’heure actuelle, environ 3 milliards de personnes n’ont pas accès à des solutions de
cuisson propres et sont exposées à des niveaux dangereux de pollution atmosphérique. En
outre, un peu moins d’un milliard de personnes fonctionnent sans électricité et 50%
d’entre elles se trouvent en Afrique subsaharienne. Heureusement, des progrès ont été
réalisés au cours de la dernière décennie en ce qui concerne l’utilisation de l’électricité
renouvelable à partir de l’eau, de l’énergie solaire et éolienne et le ratio de l’énergie
consommée par unité de PIB est également en baisse.

Cependant, le problème est loin d’être résolu et il faut améliorer l’accès à des technologies
et à des carburants propres, et il faut progresser vers l’intégration des énergies
renouvelables dans les applications finales dans les bâtiments, les transports et l’industrie.
Il faut également accroître les investissements publics et privés dans l’énergie et mettre
davantage l’accent sur les cadres réglementaires et les modèles d’entreprise innovants
pour transformer les systèmes énergétiques mondiaux.

QQ STATISTIQUES

 Une personne sur cinq n’a pas accès à l’électricité moderne.

 3 milliards de personnes dépendent du bois, du charbon ou des déchets animaux


pour la cuisson et le chauffage.

 L’énergie est le principal facteur contribuant au changement climatique, ce qui


représente environ 60 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre

 La part en 2015.des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie a


atteint 17,5%

Objectif 8 : promouvoir une croissance économique soutenue, partagé et durable, le


plein emploi productif et un travail décent pour tous.

8.1 : Maintenir un taux de croissance économique par habitant adapté au contexte


national et, en particulier, un taux de croissance annuelle du produit intérieur brut d’au
moins 7 % dans les pays les moins avancés.
8.2 : Parvenir à un niveau élevé de productivité économique par la diversification, la
modernisation technologique et l’innovation, notamment en mettant l’accent sur les
secteurs à forte valeur ajoutée et à forte intensité de main-d’œuvre
8.3 : Promouvoir des politiques axées sur le développement qui favorisent des activités
productives, la création d’emplois décents, l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation et
stimulent la croissance des micro-entreprises et des petites et moyennes entreprises et
facilitent leur intégration dans le secteur formel, y compris par l’accès aux services
financiers
8.4 : Améliorer progressivement, jusqu’en 2030, l’efficience de l’utilisation des ressources
mondiales du point de vue de la consommation comme de la production et s’attacher à ce
que la croissance économique n’entraîne plus la dégradation de l’environnement, comme
prévu dans le cadre décennal de programmation relatif à la consommation et à la
production durables, les pays développés montrant l’exemple en la matière
8.5 : D’ici à 2030, parvenir au plein emploi productif et garantir à toutes les femmes et à
tous les hommes, y compris les jeunes et les personnes handicapées, un travail décent et
un salaire égal pour un travail de valeur égale
8.6 : D’ici à 2030, réduire considérablement la proportion de jeunes non scolarisés et sans
emploi ni formation.
8.7 : Prendre des mesures immédiates et efficaces pour supprimer le travail forcé, mettre
fin à l’esclavage moderne et à la traite d’êtres humains, interdire et éliminer les pires
formes de travail des enfants, y compris le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats et,
d’ici à 2025, mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes.
8.8 : Défendre les droits des travailleurs, promouvoir la sécurité sur le lieu de travail et
assurer la protection de tous les travailleurs, y compris les migrants, en particulier les
femmes, et ceux qui ont un emploi précaire.
8.9 : D’ici à 2030, élaborer et mettre en œuvre des politiques visant à développer un
tourisme durable qui crée des emplois et mette en valeur la culture et les produits locaux.
8.10 : Renforcer la capacité des institutions financières nationales de favoriser et
généraliser l’accès de tous aux services bancaires et financiers et aux services d’assurance.

Objectif 09 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation


durable qui profite à tous et encourager l’innovation

9.1 : Mettre en place une infrastructure de qualité, fiable, durable et résiliente, y compris
une infrastructure régionale et transfrontière, pour favoriser le développement
économique et le bien-être de l’être humain, en mettant l’accent sur un accès
universel, à un coût abordable et dans des conditions d’équité
9.2 : Promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et, d’ici à 2030, augmenter
nettement la contribution de l’industrie à l’emploi et au produit intérieur brut, en
fonction du contexte national, et la multiplier par deux dans les pays les moins avancés

9.3 :Accroître, en particulier dans les pays en développement, l’accès des entreprises,
notamment des petites entreprises industrielles, aux services financiers, y compris aux
prêts consentis à des conditions abordables, et leur intégration dans les chaînes de valeur
et sur les marchés

9.4 : D’ici à 2030, moderniser l’infrastructure et adapter les industries afin de les rendre
durables, par une utilisation plus rationnelle des ressources et un recours accru aux
technologies et procédés industriels propres et respectueux de l’environnement,
chaque pays agissant dans la mesure de ses moyens
9.5 :Renforcer la recherche scientifique, perfectionner les capacités technologiques des
secteurs industriels de tous les pays, en particulier des pays en développement,
notamment en encourageant l’innovation et en augmentant nettement le nombre de
personnes travaillant dans le secteur de la recherche et du développement pour 1
million d’habitants et en accroissant les dépenses publiques et privées consacrées à la
recherche et au développement d’ici à 2030
9.6 : Faciliter la mise en place d’une infrastructure durable et résiliente dans les pays en
développement en renforçant l’appui financier, technologique et technique apporté
aux pays d’Afrique, aux pays les moins avancés, aux pays en développement sans
littoral et aux petits États insulaires en développement
9.7 : Soutenir la recherche-développement et l’innovation technologique nationale dans les
pays en développement, notamment en instaurant des conditions propices, entre
autres, à la diversification industrielle et à l’ajout de valeur aux marchandises
9.8 : Accroître nettement l’accès aux technologies de l’information et des communications
et faire en sorte que tous les habitants des pays les moins avancés aient accès à
Internet à un coût abordable d’ici à 2020

Objectif 10 :Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre.

10 .1 : D’ici à 2030, faire en sorte, au moyen d’améliorations progressives, que les revenus
des 40 pour cent les plus pauvres de la population augmentent plus rapidement que le
revenu moyen national, et ce de manière durable

10.2: D’ici à 2030, autonomiser toutes les personnes et favoriser leur intégration sociale,
économique et politique, indépendamment de leur âge, de leur sexe, de leur
handicap, de leur race, de leur appartenance ethnique, de leurs origines, de leur
religion ou de leur statut économique ou autre
10.3: Assurer l’égalité des chances et réduire l’inégalité des résultats, notamment en
éliminant les lois, politiques et pratiques discriminatoires et en promouvant l’adoption
de lois, politiques et mesures adéquates en la matière
10.4: Adopter des politiques, notamment sur les plans budgétaire, salarial et dans le
domaine de la protection sociale, et parvenir progressivement à une plus grande
égalité
11 Améliorer la réglementation et la surveillance des institutions et marchés financiers
mondiaux et renforcer l’application des règles
12 Faire en sorte que les pays en développement soient davantage représentés et
entendus lors de la prise de décisions dans les institutions économiques et financières
internationales, afin que celles-ci soient plus efficaces, crédibles, transparentes et
légitimes
13 Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et
responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et
bien gérées
14 Mettre en œuvre le principe d’un traitement spécial et différencié pour les pays en
développement, en particulier les pays les moins avancés, conformément aux accords
de l’Organisation mondiale du commerce
15 Stimuler l’aide publique au développement et les flux financiers, y compris les
investissements étrangers directs, pour les États qui en ont le plus besoin, en
particulier les pays les moins avancés, les pays d’Afrique, les petits États insulaires en
développement et les pays en développement sans littoral, conformément à leurs
plans et programmes nationaux
16 D’ici à 2030, faire baisser au-dessous de 3 pour cent les coûts de transaction des
envois de fonds effectués par les migrants et éliminer les couloirs de transfert de
fonds dont les coûts sont supérieurs à 5 pour cent
III-Energies Renouvelables
Energie : est le moteur de tous les phénomènes naturels ;le croissance des plantes, le vent,
les courants des rivières, les vagues , le chute des objets….en physique on la définit comme
la capacité d’un système à produire un travail. Elle sous présent sous de multiples formes
(électrique ; cinétique ; thermique ;…..) .et l’une de ses propriétés est de pouvoir être
convertie d’une forme en une autre. Elle utilise au transport ; l’industrie ; agriculture ; vie
journalière de l’homme…
Elle se devise en :
1- Energie non renouvelable.
2- Energie renouvelable.
1- Energie non renouvelable : si elle est produite à un rythme trop lent pour que son
stock puisse être renouvelé à l’échelle d’une vie humaine.

Les énergies non renouvelables engendrent de nombreux déchets et émettent des gaz
à effet de serre. Elles sont encore très utilisées car elles fournissent un très bon
rendement énergétique.

Ils se forment principalement à partir de la matière organique fossile piégée dans des
strates sédimentaires et qui sous l’effet de la pression et de la température se transforme
lentement (plusieurs millions d’années) en charbon, en pétrole et en gaz naturel.

Ces combustibles fossiles sont utilisés pour fournir de l’énergie thermique exploitée dans
les moteurs des véhicules (essence provenant du pétrole), pour le chauffage domestique
(gaz naturel), mais aussi pour la production d’électricité dans les centrales dites
thermiques.

Le principal inconvénient de ces combustibles fossiles est l’émission, lors de leur


combustion, de dioxyde de carbone qui est l’un des gaz à effet de serre responsable du
réchauffement climatique actuel.

L'énergie nucléaire est aussi une énergie non renouvelable car elle repose essentiellement
sur la fission nucléaire de l’isotope 235 de l’uranium qui représente environ 0,70% de
l’uranium naturel. (L’uranium est un élément radioactif présent dans le sous sol de la
Terre).

L’intérêt de l’énergie nucléaire est de produire de grandes quantités d’énergie sans


émettre de gaz à effet de Serre.

Les principaux inconvénients de la fission nucléaire de l’uranium est la production de


déchets radioactifs ayant une longue durée de vie qu’il faut stocker de manière sécurisée
sans compter le risque lié à une fuite de substance radioactive lors d’une catastrophe
naturelle.

La fusion nucléaire est susceptible de constituer une source d’énergie plus propre et avec
des réserves quasiment inépuisables mais les technologies nécessaires pour la mettre en
œuvre ne sont pas encore maîtrisées.

Épuisement des stocks


L’épuisement des stocks de combustibles fossiles et d’uranium est inéluctable et les
réserves disponibles seront entièrement utilisées dans une période de l’ordre du siècle, ce
qui rend indispensable le développement des énergies renouvelables qui sont pourtant
encore largement minoritaire à l’heure actuelle.

Une énergie est dite renouvelable si elle est d’origine naturelle et disponible de manière
quasiment continue. Ses réserves ne diminuent pas ou se reconstituent à une échelle de
temps humaine.

Les énergies renouvelables sont issues de deux grandes sources d’énergies : le Soleil et la
Terre. Ces énergies sont des énergies propres car elles engendrent très peu de déchets.

Cependant, le principal frein au développement des énergies renouvelables est que ces
énergies n’ont pas, pour l’instant, un fort rendement.

Energie solaire

Il s’agit de l’énergie qui nous est transmise par le Soleil sous forme de rayonnements. C’est
elle qui permet la vie sur Terre puisque les végétaux, à base de toutes les chaines
alimentaires, utilisent cette énergie grâce au phénomène de la photosynthèse afin de
produire les composés organiques élémentaires.
Elle peut être transformée en énergie électrique par les cellules photovoltaïques qui
constituent les panneaux solaires ou au sein de centrales thermiques solaires (qui restent
cependant assez rare mais qui commencent à se développer en Europe).
Il s’agit d’une source d’énergie particulièrement utile pour alimenter des habitations
éloignées des grands réseaux de distribution électrique. On peut donc trouver différentes
utilisations de l’énergie solaire : via des panneaux solaires thermiques qui chauffent
directement un réservoir d’eau, via des centrales thermiques solaires permettant de
stocker de l’énergie ou via des panneaux photovoltaïques.
L'énergie hydraulique
L’énergie hydraulique correspond à l’énergie que peut apporter les mouvements de l’eau,
que ce soit sous forme d’énergie cinétique (par le biais de son mouvement lorsqu’elle
s’écoule dans un fleuve ou lors de marées) ou que ce soit sous forme d’énergie potentielle
(exploitée en montagne dans les chutes d’eau).

Les centrales hydrauliques peuvent donc fournir de l’énergie en utilisant les cascades d’eau
naturelles, les chutes d’eau artificielles sous forme de barrage hydroélectrique mais aussi
le débit de différents cours d’eau (eau douce ou eau de mer). Cette énergie ne produit pas
ou très peu de gaz à effet de serre.

Il s’agit de l’énergie renouvelable la plus exploitée à l’heure actuelle. En France près de


13% de l’énergie est produite par l’énergie hydraulique.

L'énergie éolienne
Il s’agit de l’énergie cinétique lié au vent et donc aux mouvements de l’air. Le vent fait
tourner les pâles de l’éolienne (au nombre de trois en général).
Ce mouvement mécanique est transformé en énergie électrique. Il s’agit d’une énergie en
plein essor exploitée par le biais d’éoliennes qui a été mise en service des 1990 dans notre
pays. La France compte actuellement près de 4500 aérogénérateurs.
Le saviez vous ? Il existe deux types d’éoliennes : les éoliennes terrestres dites « onshore »
et les éoliennes marines ou « offshore ».
Les éoliennes terrestres sont implantées dans de grands sites ou parfois dans le cadre de
petites exploitations. Les éoliennes marines fonctionnent de la même façon que les
éoliennes terrestres mais sont construites de façons plus robustes pour pouvoir supporter
les conditions climatiques difficiles maritimes.
La biomasse
La biomasse comprend toutes les substances issues de la végétation utilisables
directement comme combustible (comme le bois) ou pour produire du biogaz ou des
biocarburants.
Les déchets végétaux peuvent être directement brûlés pour produire de la chaleur ou de
l’électricité ou les deux (on parle alors de cogénération): on appelle ce processus la
biomasse par combustion.
Un autre type de production d’énergie liée à la biomasse existe : la biomasse par
méthanisation ou les déchets sont transformés par fermentation grâce à des micro-
organismes. Le biogaz obtenu est composé majoritairement de méthane.
Les ressources végétales ne peuvent cependant être considérées comme renouvelables
que si leur gestion permet le remplacement des espèces exploitées.
Le saviez vous ? Certaines villes commencent à se doter de réseaux de chaleur urbaine qui
permettent de chauffer des bâtiments municipaux des lycées ou collèges ou des piscines
mais aussi des habitations par exemple grâce à la biomasse.
L'énergie géothermique
Cette énergie n’est exploitable que dans des zones où le magma terrestre chauffe des eaux
souterraines.

En effet, la température des roches augmente à mesure que l’on se déplace en


profondeur. Les territoires comprenant des roches volcaniques sont particulièrement
intéressants car ils permettent d’obtenir de fortes températures.

Deux sites français sont actuellement utilisés ou en cours d’utilisation : un site se trouvant
en Guadeloupe et un site en Alsace (qui est encore à l'essai). Cette énergie ne produit
aucun gaz à effet de serre.

Les avantages des énergies renouvelables

Sur le plan environnemental :

Les énergies renouvelables :

*Contribuent à la réduction les émissions des gaz à l’effet de serre.

*Réduisent la pollution de l’eau, de sol, de la biosphère.

*Ne génèrent pas de déchets dangereux

*Préserver le stock des ressources naturelles et énergétiques.

*Ne nécessitent pas d’extraction, de transport, limitent les risques d’accèdent.

Sur le plan social

Les installations utilisant les énergies renouvelables réduisent généralement la création


d’emplois durables et difficilement délocalisables. En plus la vie devient confort a la
présence de cette source d’énergie.

L’énergie renouvelable donne l’autonomie énergétique pour un ou plusieurs foyers.


Sur le plan économique

Le prix.

L’énergie renouvelable diminuer les charges des produits. Donc est une source
énergétique rentable a long terme
IV-L’EAU EN ALGÉRIE

En Algérie, les ressources en eau sont réparties comme suit :


• 100 milliards de m3 de précipitations totales dans le nord de l’Algérie, dont 85 %
s’évapore et 15 % constitue l’écoulement superficiel;
• 12,4 milliards de m3 d’écoulement superficiels;
• 1,8 milliard de m3 d’eaux souterraines mobilisables dans le nord et sont exploités à près
de 90 %;
• 6 milliards de m3 mobilisables en tenant compte des sites favorables techniquement
(hydrologie, topographie, géologie, etc.);
• 4,8 milliards de m3 mobilisables actuellement;
• 2 milliards de m3 mobilisés pour une centaine de barrages;
• 29 barrages en construction actuellement et devient 130 barrage dans l’horizon de 2030

LES ENJEUX
La disponibilité de l’eau, sa qualité et sa gestion rationnelle ainsi que la préservation de
l’environnement sont les principaux enjeux de la nouvelle politique de l’eau.
a) La disponibilité de l’eau.
L’Algérie se situe comme le montre le tableau suivant parmi les pays les plus pauvres en
matière de potentialités hydriques et se trouve loin de la consommation théorique fixée
par habitant et par an par la Banque Mondiale et qui est de 1000 m3(1).

Il faut rappeler que la consommation par habitant et par an en Algérie a été divisée par 3
en l’espace de 40 ans. Selon le CNES, Elle est passée de 1500 m3 en 1962 à 500 m3 en
2003 et 361m3 en 2004(2), elle sera selon les prévisions de l’ANRH de 430m3 en 2030.
L’Algérie avec 90% de son territoire désertique et un climat méditerranéen au nord, a
connu au cours des 25 dernières années, une sècheresse intense et persistante qui a
affecté les régimes des rivières, l’alimentation des nappes aquifères et le niveau de
remplissage des réservoirs et des barrages perturbant ainsi l’ensemble des activités
socioéconomiques et l’environnement .

La mobilisation des ressources conventionnelles et non conventionnelles.

° Les ressources conventionnelles.


En matière de ressources conventionnelles, c'est-à-dire eaux superficielles et eaux
souterraines , les statistiques révèlent une grande insuffisance ainsi qu’une faible
mobilisation et une mauvaise gestion des ressources hydriques dont la répartition est
fortement liée à la variation de la pluviométrie entre le nord et le sud .
Les potentialités globales selon l’ ANRH ont évolué comme suit :
1986 : 20,4 Mds m3 (8 Eau souterraine et 12,4 eau surface)
1993 : 13,5 Mds m3 (11,10 Eau souterraine et 2,4 eau surface)
1998 : 9,78 Mds m3 (8,82 Eau souterraine et 0,91 eau surface
2004 : 18,6 Mds m3 (12,67 Eau souterraine et 6,004 eau surface
° Les ressources non conventionnelles

Pour pallier aux déficits régionaux en eaux conventionnelles et équilibrer le bilan hydrique,
l’Algérie s’est engagé dans la mobilisation et la valorisation des eaux non conventionnelles.
Par eaux non conventionnelles on désigne (article 4 de la loi du 4 aout 2005) les eaux de
mer , les eaux usées urbaines , les eaux saumâtres du sud et des hauts plateaux et les eaux
de toute origine injectées dans les systèmes aquifères par la technique de la recharge
artificielle .
Face à l’insuffisance des ressources conventionnelles ( eaux souterraines et superficielles )
par rapport aux besoins ,le recours aux eaux non conventionnelles , notamment le
dessalement de l’eau de mer et le recyclage des eaux usées, s’avérait une nécessité
incontournable

--Le dessalement de l’eau de mer.

Il faut rappeler que les projets de dessalement remontent au début des années 1980 avec
l’installation des premières unités de dessalement sur la cote (Skikda et Arzew) afin de
répondre aux besoins en eau pour les zones industrielles. Mais ce n’est qu’en 2003, que la
conjoncture a été favorable au lancement des projets grâce à la réunion de 3 facteurs : la
mobilisation d’excédents financiers, les choix optimaux en matière de technologie.
Il existe 13 unités de dessalement avec une capacité de traitement de 100 000 m3 /an

--Les eaux usées.

Il faut noter que la plupart des stations d’épuration existantes ou projetées(464) sont
situées en amont des barrages .Elles représentent 70% du total prévu pour 2030 et
concernent 23% du volume total d’eaux usées.

--Les eaux saumâtres.

Concernant la mobilisation des eaux saumâtres par la déminéralisation, il faut noter que la
seule station de déminéralisation en exploitation (celle de Brédéah) fonctionne avec un
débit insuffisant par manque de mobilisation dans le champ captant.

Compte tenu du niveau d’épuration envisagé, la technique de recharge des nappes ne peut
qu’intégrer des procédés d’épuration par le sol complémentaires appelés techniques de
surface et qui sont :
--L’infiltration percolation qui permet d’optimiser le traitement en raison de son emprise
au sol restreinte.
-- la recharge de nappe. L’injection directe avec des eaux usées même traitées ne peut être
que déconseillée. Le stockage dans le sous sol présente plusieurs avantages :
* le cout de la recharge artificielle est inférieur à celui des réservoirs de surface de capacité
équivalente, du fait qu’il ne nécessite pas de construction
* L’aquifère fait office de système de distribution à la place des réseaux de surface (canaux
ou canalisations).
* Le stockage souterrain évite les inconvénients des réservoirs de surface tels que les
pertes par évaporation ou l’apparition de gouts et d’odeurs provoqués par le
développement d’algues.
b) Une eau de qualité
La qualité de l’eau, principe universellement admis est retenu par la loi relative à l’eau.

c) - La gestion de l’eau
La nouvelle politique de l’eau s’est fixé comme objectifs outre la mobilisation de toutes les
ressources potentielles pour satisfaire l’ensemble des besoins sectoriels , une gestion
rationnelle de ces ressources c’est à dire une gestion économique , organisée à
l’échelle des bassins et écologique .
En effet, la gestion de ressources hydriques nettement insuffisantes, faiblement
mobilisées et mal exploitées a conduit au gaspillage de ces dernières. Les diverses
pollutions et les pertes dans les réseaux de distribution d’eau potable et d’irrigation ont
aggravé la situation en matière de disponibilité d’eau. On estime les pertes totales à
50% sur les volumes prélevés dans les réseaux d’eau potable et à 40% pour l’irrigation.
Cette gestion englobe les aspects suivants : la gestion régionale, économique et écologique
de cette ressource rare.

c1) -- La gestion régionale

La gestion de l’eau est très complexe et implique la participation des tous les agents
concernés : usagers, collectivités locales, structures du ministère des ressources en eaux.

c2) --La gestion économique.


La gestion économique renvoie au cout de l’eau .Les gaspillages mettent en péril cette
ressource indispensable .
Pour Loic Fauchon, président du conseil mondial de l’eau, le temps de « l’eau facile » est
terminé. La gestion économique .est contenue dans la loi relative à l’eau de 2005.

c3) -- La gestion écologique

La gestion écologique renvoie à la préservation de l’environnement.


La gestion des ressources en eaux doit veiller au maintien des écosystèmes indispensables
ainsi qu’à la réduction des effets nuisibles sur les autres ressources naturelles. La gestion
écologique c’est aussi la maitrise de la valorisation agronomique des eaux usées traitées et
du risque sanitaire global chimique et microbiologique.
La préservation des réserves d’eau, notamment celles non renouvelables, devient un
préalable pour assurer aux générations futures leur part de cette ressource.
BIBLIOGRAPHIE

1- De l’eau pour un développement durable : enjeux et stratégies-


Ahmed Kettab, Ratiba Mitiche et Naoual Bennaçar
2- LA POLITIQUE DE L’EAU EN ALGERIE : VALORISATION ET DEVELOPPEMENT
DURABLE
SOUAK Fatma Zohra

3- La part des énergies renouvelables dans le bilan énergétique national


à l’horizon 2030.
CHABANI ZEYEB
4- Internet

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