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Comment Se Fixer Des Objectifs
Comment Se Fixer Des Objectifs
Comment Se Fixer Des Objectifs
Objectifs ?
Succeed
Heidi Grant Halvorson
5 idées du livre💡
Idée n°1 – L’art de définir le bon
objectif : difficile mais possible, et
intrinsèque !
Les psychologues Edwin Locke et Gary Latham ont découvert que celui qui se
fixe un objectif en mettant volontairement la barre très haute, mais sans que
ce soit impossible, est plus motivé et a plus de chance de l’accomplir que celui
qui sait que l’objectif fixé est largement dans ses cordes. Heidi nous dit
également que tous les objectifs ne sont pas égaux et n’apporte pas le même
niveau de satisfaction durable. En effet, ses recherches montrent que les
personnes majoritairement focalisées sur des objectifs extrinsèques (fortune,
célébrité, pouvoir) seront moins stables (psychologiquement parlant) que
celles focalisées sur des buts intrinsèques (implication dans une communauté,
développement personnel, épanouissement de sa famille…). N’ai donc jamais
peur de fixer un objectif trop élevé, sois juste certain qu’il reste réalisable, et
que ta motivation soit la bonne !
Idée n°2 – Une question de précision
Lorsqu’on ne sait pas où on va, on ne va nulle part. Se fixer un objectif trop
vague est l’une des erreurs les plus fréquentes. Dans réfléchissez et devenez
riche (voir notes), Napoleon Hill disait : « Henri Ford a réussi, parce qu’il
comprenait et appliquait les principes du succès : l’un deux consiste à désirer
quelque chose de précis : en sachant exactement ce que l’on veut ». Clarifie
donc au maximum tes objectifs en définissant une cible très précise !
Idée n°3 – « Être bon », ou «
progresser » ?
Nous avons deux types de mentalité différentes : la première est une mentalité
fixe, elle vise la validation, la seconde est une mentalité de croissance, elle
vise le progrès. Lorsqu’on a une mentalité fixe, notre estime de soi est
déterminée par ce que l’on réalise. On a donc a automatiquement tendance à
se fixer des objectifs plutôt simples (on réussit, donc on est bon, et on est
content). Malheureusement, cet état d’esprit ne permet pas le progrès. Il est
donc important d’avoir une mentalité de croissance : penser que n’importe
quelle capacité (physique, émotionnelle ou intelligente) peut être acquise
grâce à l’effort. Ceux qui adoptent cette mentalité sont beaucoup plus
susceptibles de se fixer des objectifs plus compliqués, de se dépasser et donc
de progresser pour les atteindre.
Idée n°4 – Reconnaître la difficulté
Cela semble évident, mais l’une des forces principales communes à ceux qui
atteignent leurs objectifs, est qu’ils savent tous à quel point le challenge sera
difficile à relever. Reconnaître les obstacles et établir des stratégies pour les
contrer est essentiel. Heidi nous parle d’une étude très intéressante : « les
femmes qui visualisent les difficultés de leur challenge de perte de poids
(résister à la tentation, grignoter, etc…) perdent en moyenne 10,8 kg de plus
que celles qui s’imaginent que ça sera facile » !!
Idée n°5 – Les trois besoins
fondamentaux
Selon les psychologues Edward Deci et Richard Ryan, nous avons trois
besoins clés qui déterminent notre motivation intérieure : le besoin de
compétence (le sentiment d’être compétent, de progresser), le besoin
d’affiliation sociale (appartenir à une communauté, être en lien avec les
autres), et le besoin d’autonomie (être libre, pouvoir agir directement sur notre
quotidien). Lorsque nous recherchons une motivation extérieure (extrinsèque)
pour atteindre nos objectifs, c’est souvent que l’un de ses trois besoins n’est
pas comblé. En d’autres termes, si l’on veut réellement être heureux (sur le
long terme), il faut réussir à accomplir des objectifs qui rejoignent
simultanément ces trois besoins. Et toi alors, est-ce le cas de tes objectifs ? Si
non, comment pourrais-tu les modifier ?
The Procrastination
Equation
Piers Steel
5 idées du livre💡
Idée n°1 – L’équation de la motivation /
procrastination
Voici le coeur de ce super livre, l’équation de la motivation : Motivation =
(Attentes x Valeur) divisé par (Impulsivité x Délai). On analyse rapidement
chacune des variables avant d’aller un peu plus dans le détail dans cette note.
L’idée est d’avoir un numérateur le plus élevé possible : c’est-à-dire de fortes
valeurs pour les attentes (est-ce que je m’attends vraiment à réussir ?) et pour
la valeur (est-ce que cela compte vraiment pour moi ?), et un dénominateur le
plus bas possible : c’est-à-dire de faibles valeurs pour l’impulsivité (le facteur
numéro 1 de la procrastination, on se laisse trop souvent distraire pour
succomber à la gratification immédiate d’une autre tâche), et pour le délai
(plus on a de temps pour le faire, plus on aura tendance à le repousser).
L’objectif du livre est évidemment de nous aider à optimiser chacune de ces
variables !
Idée n°2 – Optimiser son optimisme par
des petites victoires
Le premier point important pour ne pas procrastiner est de savoir que l’on va
réussir dans notre tâche, d’avoir des attentes de succès élevées : « quand on
établit des séries de petits objectifs qui nous challengent mais largement
atteignables, on maximise notre motivation et donne plus de sens à notre
accomplissement. Pour ceux qui perdent souvent leur motivation au fil du
temps, réaliser des spirales positives de petites victoires peut être une
solution. » J’aime cette idée : des babystep et des petites victoires. Pour moi,
chaque lecture en est une, chaque note en est une, et la motivation reste
intacte 🙂
Idée n°3 – Rendre une corvée plus
agréable
Accorde t-on suffisamment de valeur à ce que l’on doit faire ? Lorsque ce n’est
pas le cas (la vaisselle, les tâches administratives, qui sont d’ailleurs celles les
plus repoussées), il peut être important de les rendre bien plus agréables :
« établissez une liste de récompenses que vous pouvez vous attribuer lorsque
vous faîtes votre corvée, considérez des moyens de rendre l’action plus
agréable (comme de la faire en écoutant de la musique) ». Et si c’est le
quotidien entier qui semble peu supportable (un boulot dont on a déjà fait le
maximum pour essayer de le rendre plus sympa au quotidien), on pourra
commencer à se poser de sérieuses questions sur potentiellement, un avenir
professionnel différent !
Idée n°4 – Gérer / supprimer sa
kryptonite
Troisième aspect, le plus critique : les distractions. Notre impulsivité est notre
pire ennemi. Quel est ta kryptonite ? Ce type d’activités, souvent de distraction
pure, qui nous barrent la route de la productivité ? On veut mieux les gérer,
sinon les supprimer. Je parle par exemple de choses comme regarder sans
cesse les notifications de son smartphone, les news ou les applications d’info
sportives, mais aussi les jeux vidéo ou les tv shows le soir. Si nous voulons
baisser notre niveau de procrastination, nous devons prendre conscience de
notre kryptonite, et potentiellement la retirer de notre quotidien !
Idée n°5 – L’écriture du pire scénario
possible
Qu’arriverait-il si on repoussait sans arrêt ce que nous devons faire ? On
prend un stylo (ou un clavier), et on écrit le pire des scenarii possibles. On
raconte comment on a finit par perdre son boulot et comment on s’est retrouvé
à la rue après avoir manqué une présentation importante dont on avait sans
cesse repousser la préparation. Ou comment on s’est retrouvé avec 50 kilos
de plus après avoir toujours remis au lendemain le début de sa remise en
forme. Ou bien comment, dix ans plus tard, on a fini par devoir 50000 euros à
l’Etat après avoir repoussé le paiement de ses impôts d’années en années.
Bref, on raconte le pire, avec du détail. Ça peut être une idée pour enfin s’y
mettre ! Les recherches montrent que ça fonctionne !
Réfléchissez et devenez
riche
Napoleon Hill
Idée n°1 – La psychologie de la
précision
« Henry Ford a réussi, parce qu’il comprenait et appliquait les principes du
succès. L’un d’eux consiste à désirer quelque chose de précis : en sachant
exactement ce que l’on veut. » La première étape vers le succès consiste à
définir un objectif précis. Quelqu’un « qui avance à l’aveuglette, sans plan
concret et défini, est comparable à un bateau sans gouvernail. Tôt ou tard, il
s’échouera. » Tu l’as bien compris, l’idée est TRÈS simple : savoir
précisément ce que l’on veut. Il y’aura toujours une différence colossale entre
« je veux gagner plus d’argent », et « je veux gagner précisément telle somme
d’argent à exactement telle date ». Alors clarifie au maximum tes objectifs. Tu
ne pourras jamais viser correctement si ta cible est trop mouvante …
Idée n°2 – Cultiver l’autosuggestion
« On appelle autosuggestion toute suggestion que l’on s’adresse à soi-même
et qui, par l’intermédiaire des cinq sens, atteint notre cerveau. Elle fait
communiquer le conscient et l’inconscient. » Lorsqu’on se répète une phrase
sans arrêt, on finit simplement par y croire. Ton désir doit devenir une
obsession. Écris tes objectifs sur papier, et lis-les à voix haute au moins deux
fois par jour (au réveil, et au coucher). « La concrétisation du désir nécessite
l’autosuggestion. »
Idée n°3 – Ne jamais abandonner /
Apprendre à échouer
« Si le premier plan que vous adoptez échoue, imaginez-en un second ; si
celui-ci ne réussit pas mieux, élaborez-en encore un et ainsi de suite jusqu’à
ce que vous trouviez celui qui convient. Trop de gens se découragent et c’est
alors l’échec. […] N’oubliez pas, si votre plan échoue, qu’une défaite
temporaire n’est pas un échec permanent. » On a déjà vu avec Tony Robbins
(ici) que l’échec n’existe pas sur le long terme, il est temporaire. Et Nelson
Mandela nous disait également : « Je n’échoue jamais, soit je gagne, soit
j’apprends. » Alors, qu’as-tu appris récemment ? La défaite est essentielle
pour te mener vers le succès, alors même dans les moments difficiles, ne
lâche rien ! « Un lâcheur ne gagne jamais et un vainqueur n’abandonne
jamais. »
Idée n°4 – Le master-mind imaginaire
« Le culte du héros est une habitude dont je ne me suis jamais défait. […]
Toutes les nuits, durant de longues années, je tins un conseil d’administration
imaginaire avec les neuf hommes que j’appelais mes conseillers invisibles. »
Haha, voici une idée bien marrante que j’adore mettre en pratique ! Qui sont
tes héros ou tes mentors dans la vie ? Des gens que tu admires et qui
t’inspirent ? Crée un conseil d’administration imaginaire avec ces personnes !
Organise des petites réunions (toujours imaginaires) et profites-en pour
t’imprégner de leurs caractères et écouter leurs meilleurs conseils…
#HaveFun !! 😛
Idée n°5 – Trois ennemis / No Excuses
Napoleon Hill nous dit que pour mettre sa philosophie en pratique, nous
devons commencer par étudier, analyser et comprendre trois ennemis qu’il
faut chasser de notre esprit : « l’indécision, le doute et la peur. » Ces trois
ennemis sont particulièrement dangereux car ils germent et croissent sans
qu’on se rende compte de leur présence. Réalise bien que la peur n’est qu’un
état d’esprit (que tu peux contrôler !). Tu ne dois en aucun cas avoir recours
aux excuses… « Les gens qui ne réussissent pas ont un trait commun : ils
connaissent les raisons de leurs échecs et les expliquent en les excusant
irréfutablement. Justifier un échec par des excuses est un passetemps
national ! Cette habitude, aussi ancienne que la race humaine, est fatale au
succès. »
Comment vaincre le
perfectionnisme ?
L’apprentissage de
l’imperfection
Tal Ben-Shahar
5 idées du livre💡
Idée n°1 – Deux types de
perfectionnisme
« Je considère deux types comme radicalement différents, à la fois par leur
nature et leurs effets. À tel point que je préfère employer deux termes bien
distincts : je parlerai, pour le perfectionnisme négatif, de perfectionnisme tout
court, réservant au perfectionnisme positif le terme d’optimalisme. Optimum, et
sa variante optimal signifient le meilleur, le plus favorable pour atteindre un but
déterminé. » Optimalisme !! Le perfectionniste a une vision bornée de la vie.
Tout est blanc ou tout est noir. Nous voulons devenir des optimalistes. Adieu
la vision idéale ou le chemin de vie parfait. Rien ne peut être parfait.
L’optimaliste le sait et vit en conséquence. Il sait qu’il échouera, donc il
accepte l’échec. Il sait qu’il aura des émotions négatives, donc il les accepte…
Idée n°2 – Envier l’échec et la critique
« La propriété principale du perfectionnisme est la peur de l’échec. C’est sa
force motrice. Personne n’aime manquer son coup, mais l’optimaliste lui, a
compris que c’est le seul moyen d’apprendre, et en fin de compte, de réussir. »
On parle beaucoup des vertus de l’échec en ce moment. N’aie plus jamais
peur d’échouer. La peur de l’échec entraîne la peur de réussir. Donc au
contraire, recherche l’échec ! Puis tire les conclusions nécessaires, et avance.
Et ne rejète jamais la critique : « reconnaître la valeur de ce feed-back, c’est le
rechercher activement et remercier les gens disposés à nous désigner nos
manquements et nos qualités ».
Idée n°3 – Accepter ses émotions
« Pour le perfectionniste, la vie affective doit être une sorte d’extase
perpétuelle ; l’optimaliste, lui, sait qu’elle est faite de hauts et de bas… et de
tous les degrés intermédiaires. Le premier refuse les émotions négatives qui
ne correspondent pas à son idéal ; le second s’autorise à ressentir toute la
gamme des émotions humaines. » L’optimaliste accepte les sentiments
négatifs. Il accepte de coexister pacifiquement avec eux. Abraham Maslow
disait : « en se protégeant contre l’enfer qui est en soi, on se coupe du paradis
qui s’y trouve aussi ». Et Jon Kabat-Zinn ajoute : « l’acceptation du moment
présent n’a rien à voir avec la résignation devant le fait accompli. Elle est pure
observation : les évènements sont ce qu’ils sont. » Nous devons accepter tout
l’éventail d’émotions que nous pouvons ressentir. Avoir des émotions ou
sentiments négatifs, c’est ok !!
Idée n°4 – Règle d’or 2.0
« La règle d’or qui nous rappelle de ne pas faire aux autres ce que nous ne
voudrions pas qu’ils nous fasse se retrouve dans la plupart des morales
organisées en systèmes, qu’elles soient religieuses ou séculières. C’est de
notre prochain qu’elle se préoccupe. Je propose d’ajouter une loi à notre code
éthique : ne pas se faire à soi-même ce qu’on ne ferait pas aux autres. » Dans
une époque où l’on hisse l’altruisme sur un piédestal, l’amour de soi devient
un ennemi. Or pour aimer les autres, il faut d’abord s’aimer soi-même. Le
philosophe Ayn Rand disait : « pour dire je t’aime, il faut d’abord savoir dire
Je ». <3
Idée n°5 – Trois situations « P » par
jour
Le perfectionnisme est toxique dans une relation de couple. Soit une relation
est parfaite, soit elle est irrécupérable. « L’optimaliste sait considéré les
défauts des gens comme naturels. Il sait ménager des espaces où puissent
exister les nuances, les complexités inhérentes à toutes les relations
amoureuses. » Peter Fraenckel, de l’institut Ackerman pour la famille,
recommande la pratique des situations de plaisir. Qu’est-ce ?? : « un baiser
passionné, un mail gentil ou drôle, un sms enamouré, un simple mot doux…
tout cela peut nous aider énormément à nourrir et entretenir l’amour ». L’idée
est cool plutôt non ? Défi de la semaine : au moins 3 situations « P » par jour
de minimum 60 secondes dans ton couple !!!
Comment vaincre la
procrastination ?
17 Anti Procrastination
Hacks
Dominic Mann
5 idées du livre💡
Idée n°1 – L’habitude de la prochaine
action / Construire un momentum
Mark Twain, écrivain du 19ème, disait : « Le secret pour avancer, c’est de
commencer, de découper les tâches complexes et trop importantes en petites
actions facilement réalisables. Puis d’entreprendre la première. » On a
tendance à procrastiner lorsque l’action à effectuer nous dépasse. L’idée est
donc de porter toute son attention (et toute sa concentration) sur la prochaine
petite étape à réaliser, le prochain petit domino à faire tomber. On en parle en
profondeur dans The One Thing (notes ici). En faisant tomber ce petit domino
suivant, on construit un momentum de productivité qui nous aidera à
poursuivre nos actions. Les recherches montrent d’ailleurs qu’un des premiers
bon réflexe à adopter pour générer ce genre de momentum est de … faire son
lit le matin ! 🙂
Idée n°2 – Le pouvoir des Deadlines
« D’une manière ou d’une autre, les étudiants peuvent réaliser le travail d’un
semestre entier en l’espace d’une seule nuit. Comment font-ils ? Comment
résistent-ils à toute forme de tergiversation et buchent intensément en bloc de
temps ? Ils ont une deadline et n’ont tout simplement aucune autre issue.
Lorsque nous sortons du système éducatif, ces deadlines disparaissent et
nous n’avons plus la capacité de nous mettre ce genre de pression. » Les
deadlines sont puissantes, essaye de t’en imposer ! C’est l’une des quatre
composantes majeures de la procrastination selon l’un des plus grands
leaders sur le sujet, Piers Steel (The Procrastination Equation, voir notes ici).
Idée n°3 – AirPlane Mode / Blocs de
temps / « Le cul sur la chaise »
« Un nombre surprenant de personnes a remarqué qu’elles sont plus
productives lorsqu’elles sont à 10000 mètres d’altitude. Y a-t-il quelque chose
de spécial à traverser le ciel dans un tube en aluminium qui permet aux gens
d’être plus productifs ? Non, il n’y a simplement pas de réseau dans les
avions. » Haha ! Et devine quoi, on peut aussi passer une journée au sol sans
connexion ! L’idée à retenir ? Se créer des blocs de temps de Deep Work (voir
notes), sans aucune distraction possible. L’auteur nous parle également de
l’excellente méthode du « cul sur la chaise » (désolé…) : on se force à poser
ses fesses sur la chaise de son bureau, par exemple pendant 10/15 minutes,
en mode avion, et zéro distraction. Éventuellement, on se mettra au boulot
pour passer le temps ! 🙂
Idée n°4 – Le contraste mental /
Visualiser le process
On visualise souvent le succès même si nous n’y croyons pas.
Malheureusement, ce genre de pratique mène à la procrastination. La
visualisation créatrice (ou positive) est prouvée pour être inefficace,
contrairement à la visualisation réaliste : on imagine notre succès mais
surtout, on le confronte à la réalité et aux obstacles qui peuvent se trouver sur
notre route. L’idée est toujours de visualiser le process plutôt que le résultat. À
la manière d’un sportif qui visualise ses gestes ou le tracé de sa course (le
process qui mène à la victoire) plutôt que sa position sur la plus haute marche
du podium (la victoire en elle-même).
Idée n°5 – La procrastination existera
toujours
Tout d’abord, sachons que procrastiner n’est pas forcément négatif. Si cela
nous arrive, c’est déjà que nous sommes conscients des potentiels
inconvénients d’une tâche à réaliser (difficulté, ennui, danger), ce qui est une
bonne chose. Ceux qui procrastinent le plus sont d’ailleurs, en général, des
gens plus intelligents que la moyenne. Parfois, procrastiner paraît inévitable.
Cal Newport (notes ici) disait : « on ne peut pas combattre la procrastination,
on peut juste essayer de la réduire ». Lorsque c’est le cas, on essayera de
pratiquer la procrastination productive. L’idée est de rester en action, en
faisant d’autres tâches, peut-être plus faciles à réaliser, mais qui sont
nécessaires et nous permettent malgré tout d’avancer (email, planning, édition
de base, …)
How to Become a
Straight-A Student
Cal Newport
5 idées du livre💡
Idée n°1 – Notre cerveau préfère le
court-terme
« En évoluant en tant qu’êtres humains, notre cerveau a développé une
préférence pour les actions à courtterme, telles que le fait de s’enfuir face à un
danger, ou simplement de manger un repas. De fait, lorsqu’on arrive à la
bibliothèque le matin avec l’idée de travailler toute la journée, notre cerveau
n’est pas forcément très heureux. » Sans mentionner le fait que plus on
essaye de travailler longtemps, plus notre capacité de concentration diminue.
La fatigue s’installe et on succombe plus facilement aux distractions multiples.
Vouloir réviser toute une journée, c’est faire du « pseudo-travail » (référence
au travail superficiel dans la note de Deep Work, du même auteur, ici). La
solution ? Créer des plus petites périodes de travail mais être concentré au
maximum (-> idée n°2).
Idée n°2 – Travail produit = Temps
passé * Intensité de concentration
Le travail produit est égal au temps passé, multiplié par l’intensité de
concentration. J’adore cette formule ! =) Elle nous dit simplement que l’on
produit un travail final identique en bossant pendant dix heures avec une
intensité de concentration très faible (disons 2/10, avec Facebook en tâche de
fond, le smartphone sur la table ou la télévision allumée) qu’en travaillant
seulement deux heures mais avec une intensité de concentration maximale (à
10/10, sans aucune distraction). C’est un des secrets de ceux qui ont de
meilleurs résultats en travaillant moins. Ils utilisent parfaitement les petites
périodes disponibles dans leur journée pour s’éviter des journées entières de
révision.
Idée n°3 – Quand, où et combien de
temps étudier ?
Quand étudier ? Le plus tôt possible. Notre énergie décline tout au long de la
journée. Il faut à tout prix garder les dernières heures pour se détendre, pas
pour travailler. Où ? Dans des spots isolés. Essaye d’identifier, sur ton campus
ou dans ton université, des endroits pour travailler en isolation, sans
distractions. Pendant combien de temps ? Maximum une heure sans faire de
pause. Même si tu penses être bien lancé, continue de faire des pauses
régulières. Différents échantillons sont possibles. J’aime bien la méthode
pomodoro (25min/5min), ou celle du 45/15 (vue dans cette note ici). Quoiqu’il
en soit, toujours faire un gros break après 90 minutes de travail !
Idée n°4 – La gestion du temps
« Bien gérer son temps est crucial. C’est une capacité que vous devez
absolument développer lors de vos études. » Voici une méthode simple qui ne
nécessite qu’un calendrier, un bout de papier que l’on garde toujours sur soi
(pour nos listes) et ne prend que cinq minutes par jour : « Écrivez vos choses
à faire ainsi que leurs dates limites sur une liste dés qu’ils se présentent.
Transférez-les dans votre calendrier chaque matin. Préparez et planifiez vos
journées le matin en vidant vos listes. Soyez raisonnables et réalistes, et
reportez ce que vous n’avez pas eu le temps de faire. » #ApprovedByExperts
Idée n°5 – La meilleure méthode pour
apprendre : essayer d’expliquer
« Que ce soit de la philosophie ou du calcul, le meilleur moyen d’imprimer un
concept est premièrement de le revoir, puis ensuite d’essayer de l’expliquer,
avec vos propres mots. Il y a une grande différence entre revoir passivement
et produire activement. » #Genius. Lorsque l’on revoit ses notes, on
expérimente souvent ce que l’on appelle l’ « illusion de fluidité » (ah oui ok,
c’est bon, j’ai bien compris). Cette illusion nous fait penser que le concept est
imprimé dans le cerveau, alors qu’en réalité, il ne sera disponible qu’à très
court-terme. Pour réellement retenir une idée, il faut faire un effort
supplémentaire, et être capable de l’expliquer. Et toi alors, tu peux m’expliquer
les 5 idées de cette note ? 😀
Solving the
Procrastination Puzzle
Timothy Pychyl
5 idées du livre💡
Idée n°1 – Habitude / Prise de
conscience / Engagement
« La procrastination est le retard volontaire d’une action intentionnelle, tout en
sachant que ce retard peut nuire, que ce soit à l’exécution de l’action
concernée ou à l’individu en lui-même. Pour la plupart des gens, la
procrastination est une habitude. » Une bien mauvaise habitude, qui engendre
très souvent du regret, du stress et de la culpabilité. Pychyl nous dit que les
deux premières étapes (triviales mais essentielles) pour guérir de ce fardeau
sont : 1) prendre conscience de tout ce que nous procrastinons, 2) s’engager
profondément à changer en réalisant le coût de notre procrastination. Que
reportes-tu sans cesse ? À quel point cela impacte négativement ta vie, ta
santé ou ta carrière ?
Idée n°2 – On peut agir sans envie
« Le faire tout de suite ne me dit pas grand chose », « j’aurais plus d’envie et
de motivation demain ». Ça te dit quelque chose ? Nous devons absolument
réaliser que nous sommes capables de faire quelque chose même si nous
n’en avons pas envie. C’est ce que nos parents nous forcent à faire toute
notre enfance, et que l’on finit par oublier. Notre motivation n’a pas à
correspondre à notre action. On peut agir sans envie.
Nous devons nous entraîner à agir même si l’envie n’y est pas. C’est une
simple question de volonté. Car quelque soit la tâche reportée : « non, nous
n’aurons pas plus envie de le faire demain. »
Idée n°3 – Le pouvoir de juste
commencer / Si…Alors
« Lorsque je ressens l’envie de reporter une tâche, c’est un signal pour moi. Le
signal de devoir identifier ce que je veux reporter, et ensuite de m’y mettre
immédiatement. » Top stratégie. Tu n’as pas envie de le faire, force-toi à
simplement commencer à le faire. « Lorsqu’on commence quelque chose, on
se rend rapidement compte que ce n’est pas aussi aversif que cela en a l’air.
Les recherches montrent que le simple fait de commencer modifie la
perception que nous avons de la tâche. » L’idée du signal est aussi très
intéressante. « Lorsque vous vous dites : je préfère le faire demain, je travaille
mieux sous la pression, il me reste beaucoup de temps pour le faire ou
simplement je le ferais plus tard, faîtes-en un signal, un stimulus vous
indiquant que vous devez simplement commencer à le faire. » SI je n’ai pas
envie de le faire maintenant, ALORS je m’y mets simplement quelques
secondes !
Idée n°4 – S’y mettre n’est pas
suffisant / Minimiser les distractions
Une fois que nous avons démarré, le point crucial sera de minimiser toutes les
distractions possibles. Comme nous l’avons vu dans l’équation de la
procrastination de Peers (notes ici), les distractions sont critiques dans le fait
de reporter nos actions. « La clé est d’être proactif. Avant de vous y mettre,
soyez certains d’avoir déjà supprimer les potentielles distractions. On ferme la
porte, on coupe les notifications, on passe en mode avion. » Et on utilise le si-
alors en amont. Par exemple, si après dix minutes j’ai envie d’aller sur
Facebook au lieu de travailler, alors je … (stratégie à compléter !)
Idée n°5 – Le voyage périlleux du
changement
« Le chemin du changement s’emprunte quotidiennement, et je vais
persévérer avec patience, sachant que je ferais régulièrement deux pas en
avant, et un pas en arrière. » Remplacer une mauvaise habitude installée
depuis longtemps est très difficile. Nous devons prendre conscience que si
combattre la procrastination est possible, c’est surtout un voyage long et
périlleux qu’il faut apprendre à apprécier. « La clé est d’être le plus stratégique
possible, en prenant un maximum de décision à l’avance pour contrer tous les
obstacles qui se dresseront sur le chemin : l’envie de succomber à la
gratification immédiate, de se distraire, etc… » Rappelle-toi que faire quelque
chose uniquement lorsque nous en avons envie est une mauvaise habitude
que nous avons prise. Envie ou non, on prend l’habitude de simplement s’y
mettre !
La méthode Tools
Phil Stutz & Barry Michels
5 idées du livre💡
Idée n°1 – L’inversion du désir / Le
mouvement en avant
Le premier outil se nomme l’inversion du désir et sert à affronter ses peurs
pour les dépasser. Nous avons l’habitude de rester bien au chaud dans notre
zone de confort et d’éviter toute forme de risque, ce qui limite fortement ce que
nous obtenons dans la vie. Cela nous retient devant chaque occasion de
grandir. Le seul moyen d’y faire face est d’avoir suffisamment d’autodiscipline
pour affronter la douleur et apprendre à l’aimer. Lorsque l’occasion de sortir de
cette zone se présente (un rendez-vous, une prise de parole en public,…), une
idée peut-être d’essayer de visualiser la douleur sous la forme d’un nuage, de
le traverser, de le sentir nous expulser et se refermer derrière nous. Pour cela,
on utilise la force oubliée du « mouvement en avant », que l’on a pourtant en
nous depuis la naissance (celle qui nous pousse à se relever des centaines de
fois lorsqu’on apprend à marcher…).
Idée n°2 – L’amour actif / Le
déferlement
Le deuxième outil est l’amour actif. Il nous aide à rompre avec le désir de
vengeance. Lorsqu’on se retrouve coincé dans une sorte de tourbillon mental
négatif (ressasser sans cesse la même chose, penser à la même personne,
etc), nous sommes bloqués dans un “labyrinthe”. L’outil consiste à user de
l’amour actif lorsque quelqu’un nous met en colère ou que l’on ressent une
injustice. Plutôt que d’essayer de la combattre mentalement, envoie-lui tout
l’amour possible. Cela crée du Déferlement, une force qui accepte toutes les
choses telles qu’elles sont dont on est le premier bénéficiaire.
Idée n°3 – L’autorité intérieure /
L’expression de soi
Le troisième outil est celui de l’autorité intérieure, qui permet de faire face à
des situations intimidantes, sortir de nos angoisses et retrouver notre
assurance. Nous faisons parfois un blocage et sommes incapables de nous
exprimer pleinement. Cela est dû à notre ombre : la figure incarnée de tous
nos défauts. L’idée qu’elle apparaisse à la vue des autres nous terrifie et nous
essayons donc de la cacher. L’outil propose au contraire d’apprendre à
cohabiter avec cette ombre : de la visualiser sur le côté, de la faire rentrer en
nous. En faisant cela, nous utilisons la force de l’expression de soi, qui
« permet de se relever avec sincérité et authenticité sans se soucier de
l’approbation des autres. »
Idée n°4 – Le flux de gratitude / La
source
Le quatrième est celui du flux de gratitude. Il s’applique lorsque nous avons un
nuage noir au dessus de la tête (entends dépression, déprime, anxiété
profonde, pensées négatives, etc…). Avec ce nuage, la vie devient une sorte
de lutte pour la survie. Pour le transpercer et le faire disparaître, nous devons
nous reconnecter à la gratitude (j’en parle énormément, par exemple
dans cette note ici). Énumère les aspects de ta vie qui mérite ta
reconnaissance (des choses simples qui semblent acquises, voire même des
événements négatifs qui ne t’arrivent pas…). Connecte-toi à cette énergie, et
essaye de la ressentir !
Idée n°5 – La mise en danger / La
volonté
Le cinquième et dernier outil est celui qui stimulera les quatre premiers. C’est
la mise en danger, technique qui nous remet très rapidement face à ce qui est
le plus important pour nous afin de vaincre la procrastination. La réalité est
que ces outils sont difficiles à mettre en place. Et la tendance à l’abandon ne
se surmonte pas par la seule pensée. Nous devons avoir de la volonté (la
reine des vertus !), seule force que nous pouvons créer nous-même. Cet outil
est puissant. Devant chaque situation où tu as besoin de volonté, imagine-toi
(profondément) sur ton lit de mort. Ta vie est terminée. It’s over. Rideau. Cette
version de toi-même en fin de vie, pleine de regrets, sait parfaitement ce qui
est bon pour toi. Imagine-la soudainement en train de se lever, et de te crier
exactement ce que tu dois faire…
Avalez le Crapaud !
Brian Tracy
5 idées du livre💡
Idée n°1 – Un mètre à la fois, c’est tout
un défi, un centimètre à la fois, c’est
du tout cuit !
On va faire simple. Disons que tu as une tâche immense devant toi (dans le
livre, un énorme crapaud que tu n’as absolument pas envie de manger). Cela
fait des mois que tu dois t’y mettre mais tu la repousses sans cesse. Voici une
solution : arrête de penser à l’immensité de la tâche, réfléchis plutôt à une
action concrète à entreprendre pour faire un petit pas pour avancer
(#babystep). Rien que le fait de s’y mettre te lancera. Même si c’est juste 5
minutes ! Dés l’instant où l’on se met au travail, on a le sentiment d’accomplir
quelque chose. Alors avale une première jambe de ton crapaud en faisant une
micro-action ! Puis répète le process !
Idée n°2 – Avoir des projets, des
objectifs, une vision
On procrastine souvent sur des tâches qui n’ont pas beaucoup de valeur à nos
yeux. Lorsqu’on sait ce que l’on veut, pourquoi on le veut, et lorsqu’on a un
plan d’action pour le réaliser, on est plus productif, on abat plus de travail en
moins de temps, bref, on procrastine moins. Mets de la clarté dans tes
objectifs. Qu’est ce que tu veux vraiment réaliser ? Essaye d’avoir une vision
long-terme dans tes projets. La réflexion à long terme améliore la prise de
décision à court terme. Quelle personne veux-tu être dans 1 an, 2 ans, 5 ans,
20 ans ? Prends du temps pour répondre à ces questions et n’hésite pas à les
poser les sur papier !
Idée n°3 – Productivité ->
Accomplissement -> Endorphine ->
Bonheur
Ça va te plaire !! Nous sommes mentalement et émotionnellement crée de
sorte que l’accomplissement d’une tâche nous rend heureux. L’être humain
est un être d’action. Chaque action terminée procure de l’énergie, de
l’enthousiasme et rehausse l’estime de soi. Pourquoi ? Tout simplement car
accomplir une tâche qui nous est importante déclenche, dans notre cerveau,
une sécrétion d’endorphine (hormone du bien-être). Je sais pas toi, mais
perso, ça suffit à me motiver ! Tu veux être plus heureux ? Tu sais ce qu’il te
reste à faire !! Au boulot !! 🙂
Idée n°4 – La procrastination créative
Accomplir tous les objectifs que l’on se fixe dans une journée est souvent
impossible. Procrastiner est donc, en un sens, nécessaire. La procrastination
créative, c’est la procrastination consciente : c’est-à-dire «déterminer de
manière réfléchie et délibérée les choses exactes qu’on ne fera pas dans
l’immédiat, ni même peut-être jamais». Passe donc en revue les tâches
prévues dans la journée, et détermine en amont lesquelles sont importantes
ou non. Veille à toujours avaler ton crapaud le plus gros en premier, dés le
matin (une avancée sur ton projet principal par exemple, pas un épisode sur
Netflix !).
Idée n°5 – Santé et Énergie, base d’une
productivité efficace
Je ne t’apprends rien, ce n’est pas évident de sortir de son lit et de se mettre
efficacement au boulot lorsqu’on est malade ou fatigué. Bien manger, bien
bouger et bien dormir, c’est la base. Dans l’idéal, il faut essayer d’avoir une vie
aussi saine qu’un athlète de haut niveau, car l’une des grandes principales
causes de procrastination est la fatigue. Veille à prendre une journée par
semaine de repos complet. Zéro travail. Et profites-en pour sortir, te promener,
faire du sport ou te relaxer. Une excellente santé, et une énergie optimisée
doit être ton objectif numéro 1 non négociable. Ton corps est une voiture qui te
transportera durant toute ta vie, c’est contre-nature de ne pas en prendre le
plus grand soin.
Vivre le Stoïcisme
au 21ème siècle
Manuel
Épictète
5 idées du livre💡
Idée n°1 – La sphère de contrôle
« Partage des choses : ce qui est à notre portée, ce qui est hors de notre
portée. À notre portée, le jugement, l’impulsion, le désir, l’aversion : en un mot,
tout ce qui est notre oeuvre propre ; hors de notre portée le corps, l’avoir, la
réputation, le pouvoir : en un mot, tout ce qui n’est pas notre oeuvre propre. »
La BASE de la philosophie stoïcienne : distinguer ce qui est sous notre
contrôle de ce qui ne l’est pas. Et se soucier uniquement de ce qui est dans
notre sphère de contrôle. La suite est plutôt simple. Tu contrôles : tes
pensées, ton comportement. Tu ne contrôles pas : tout le reste … Et tu ne
dois en aucun cas te laisser atteindre par quelque chose qui n’est pas sous
ton contrôle … (pour aller plus loin, consulte les notes de Viktor Frankl ici !)
Idée n°2 – Et le cours de ta vie sera
heureuse…
« Ne cherche pas à faire que les évènements arrivent comme tu veux, mais
veuille les évènements comme ils arrivent, et le cours de ta vie sera heureux. »
Pense comme si ce qui t’arrive dans la vie est ce que tu avais toujours voulu,
et non l’inverse. On retrouve ici une idée d’Eckart Tolle dans le pouvoir du
moment présent (notes ici), qui nous disait d’accepter ce qui nous arrive
comme si nous l’avions choisi. Car en l’acceptant, nous orientons plus
facilement notre esprit vers la solution plutôt que le problème…
Idée n°3 – Jouer le rôle de sa vie
« Rappelle toi : tu es acteur dans un drame, un drame tel que le veut l’auteur :
court, s’il le veut court ; long, s’il le veut long ; s’il veut que tu joues un
mendiant, c’est pour que, celui-là aussi, tu le joues avec talent, de même s’il
s’agit d’un boiteux, d’un magistrat, d’un simple particulier. Ce qui te revient en
effet, c’est de bien jouer le rôle qui t’a été donné ; mais le choisir, c’est l’affaire
d’un autre. » On retrouve ici l’idée générale que nous sommes tous sur cette
planète pour accomplir une mission, un rôle, et une fois qu’on l’a identifié, que
ce soit à 10 ou 70 ans, il faut bien « jouer » ce rôle (entends accomplir cette
mission) qui nous a été donné.
Idée n°4 – Rendre Vs. Perdre
«Ne dis jamais de rien : “Je l’ai perdu” mais : “Je l’ai rendu”. Ton enfant est
mort ? Il a été rendu. Ta femme est morte ? Elle a été rendue. “On m’a pris
mon domaine.” Alors lui aussi a été rendu. Tant qu’il te le permet, prends-en
soin comme d’un domaine étranger, comme ceux qui y passent font d’une
hôtellerie. » Puissante idée. Nous sommes tous de passage. Quand est-ce
que tu peux essayer d’utiliser un peu plus le verbe rendre en lieu et place du
verbe perdre ?
Idée n°5 – Incarner le changement que
nous voulons voir
« Nulle part ne te dis toi-même philosophe, et ne discute pas constamment
des thèses philosophiques devant des profanes mais fais ce qui suit des
thèses ; ainsi dans un banquet, ne dis pas comment il faut manger, mais
mange comme il faut. » Une belle leçon … pour les donneurs de leçon qui
n’appliquent pas ce qu’ils « enseignent ». Les actes comptent plus que les
paroles. Incarnons le changement que nous voulons voir sur cette planète.
Elle a bien plus besoin de modèles que de discours.
Lettres à Lucilius
Sénèque
5 idées du livre💡
Idée n°1 – Sais-tu pourquoi tu es là ?
« L’homme est être doué de raison ; et le souverain bien est pour lui d’avoir
atteint le but auquel il était destiné à sa venue au monde ». Souverain bien =
Atteindre le but auquel tu es destiné. On est tous sur cette terre pour une
raison bien particulière. Quelle est ta mission ? Est-ce que tu sais « pourquoi »
tu es là ? Si oui, est-ce que tu vis cette mission ? Si non, qu’est ce que
t’attends pour la trouver ?? 😀 Au boulot !! (petit écho de Montaigne, dans les
notes de Happier, idée n°2)
Idée n°2 – Prendre soin de soi
« Il est contre-nature de s’imposer des tortures physiques, de négliger son
hygiène, d’aimer la saleté ou de se nourrir de mets infects et répugnants . »
Sénèque nous conseille de vivre « conformément à la nature », donc de
prendre soin de nous dans tous les sens du terme => Engagement 100% sur
les bases « santé » : nutrition, mouvement, et sommeil ! (plusieurs idées
peuvent t’aider dans les catégories correspondantes ici). Et pratique la
« prévention » ! Le philosophe nous dit : « Rien n’entrave une guérison comme
de changer sans cesse de remède ; on ne fortifie pas un arbuste par de
fréquentes transplantations ». On en revient à la nutrition… Mange sainement,
c’est la meilleure des préventions.
Idée n°3 – Ne pas vivre selon l’opinion
Tout simplement car « la nature désire bien peu, l’opinion voudrait toujours
plus ». Quelques siècles plus tôt (du coup, on repasse avant JC !), Épicure
disait quelque chose de semblable : « Si tu vis selon la Nature, tu ne seras
jamais pauvre ; si tu vis selon l’opinion, tu ne seras jamais riche ». Deux
choses principales à retenir de tout ça : Tu ES déjà riche (peu importe ta
richesse, tu ne te sentiras « pauvre » uniquement si tu vis « selon l’opinion »),
et TES désirs « naturels » seront toujours plus facilement assouvis que tes
désirs « égoïstes ». Un exemple … Imaginons simplement que tu sois affamé :
tu vas complètement assouvir ton désir « naturel » de nourriture en te
rassasiant. Alors que tu ne combleras jamais un désir de possession (ou de
consommation), tout simplement car au fil des acquisitions, celui-ci ne cessera
de grandir …
Idée n°4 – S’éparpiller = mauvaise idée
«C’est n’être nulle part que d’être partout » (j’espère que tu ne fais rien d’autre
en lisant cette note !). 😉 Cette phrase est GÉNIALE. Est-ce que cela t’arrive
de commencer tout un tas de choses que tu ne finis jamais ? Est-ce que tu
essayes toujours de faire plusieurs choses à la fois ? Est-ce que ton
smartphone est posé sur la table quand tu manges ou quand tu discutes ?
C’est n’être nulle part que d’être partout ! Le bon vieux « une seule chose à la
fois » de nos parents. Toujours valable, quelque soit le domaine. =>
Concentration & Pleine Attention. (Et par pitié, plus de téléphone sur la table !!!
:P)
Idée n°5 – Un jour, nous mourrons
« La mort est la destination que nous partageons tous » (Steve Jobs, rip).
Utilise cette certitude pour accueillir chaque nouvelle journée comme un
cadeau (pratique la gratitude dés le réveil !). Vivre est un cadeau, vieillir est un
cadeau. Célèbre tes anniversaires, apprends à aimer vieillir, « les fruits ont
plus de saveur une fois bien mûrs ». Sénèque nous explique également que
« notre erreur est de voir la mort devant nous alors qu’elle est en grande partie
derrière ». Chaque journée passée est morte (#NeverRegret !). Vis, apprends
à estimer le temps, sors chaque jour de ta zone de confort et optimise ta vie !!
(avec moi ! :D)
Sleep Smarter
Shawn Stevenson
5 idées du livre💡
Idée n°1 – La valeur du sommeil
J’apporte une mauvaise nouvelle dans une société où dormir « beaucoup »
est presque synonyme de faiblesse : bien dormir n’est pas un luxe, mais une
nécessité. Le sommeil, c’est IMPORTANT. C’est un des trois grands piliers de
notre santé. À la fin de ta vie, tu auras probablement dormi plus de trente ans,
alors autant le faire correctement. Dors plus, dors mieux, et tu seras en
meilleur santé. Tu seras aussi (beaucoup) plus efficace, plus concentré, tu
travailleras mieux et prendra de meilleurs décisions. Mais par dessus tout, tu
auras plus d’énergie. Il ne me reste plus qu’à passer la main devant ton visage
(#obiwanstyle), et à te répéter : le sommeil, c’est important. Le sommeil, c’est
important. Le sommeil, c’est important…
Idée n°2 – Prendre plus de lumière le
jour / Le money-time du sommeil
Nous sommes tous liés à nos rythmes circadiens (rythmes veille-sommeil).
Celui-ci est principalement impacté par la lumière du jour et va directement
influencer nos hormones. Pour optimiser notre sommeil la nuit, il est important
de profiter en journée, d’un maximum de lumière du soleil, surtout le matin. Le
soir, nos rythmes hormonaux sont réglés de sorte que notre sommeil est le
plus réparateur entre 22h et 02h du matin (ce n’est pas moi qui le dit, c’est la
science :D). C’est une des principales raisons pour lesquelles se coucher tôt
permet une bien meilleure récupération
Idée n°3 – Faire de sa chambre un
sanctuaire, sombre et frais
Une chambre doit être utilisée pour deux activités : pour dormir, et … pour
#humhum. Point. Rien d’autre. C’est très important que le cerveau associe la
chambre et le lit avec le sommeil. Pas la lecture, ni la télé, surtout pas le
travail. Fais-en sorte que ta chambre soit fraîche (entre 16 et 20 °C, et habille
toi léger …), et sombre. Là encore, une histoire de cycle circadien. Comme
l’oeil, notre peau peut « voir » la lumière. C’est toujours plus sympa si ton
corps peut savoir … s’il fait réellement nuit. Enfin, n’apporte rien d’électronique
dans ta chambre. Tout d’abord, nous n’avons pas « besoin » de s’endormir
avec snapchat, facebook ou instagram, mais surtout, la lumière bleue des
appareils perturbent fortement la mélatonine (hormone sécrétée le soir,
responsable de l’endormissement) : pas idéal si tu veux améliorer ton sommeil
…
Idée n°4 – Couvre-feux : caféine et
alcool
Le café et l’alcool ne sont pas de très bons alliés lorsqu’on parle de sommeil
optimal. Lorsque tu prends un café, 50% de la caféine sera toujours présente
dans ton organisme 8h après : mets en place des couvres-feux : pas de café
ni d’alcool après 14h. Lorsqu’on ingère de la caféine, les signaux de fatigue
que nous envoie notre cerveau sont complètement bloqués. Du coup, la
caféine ne va pas réellement t’apporter un surplus d’énergie, mais va masquer
la fatigue que tu peux ressentir (#scoop ?). Si tu veux en savoir plus, google
ceci : « Adenosine + caféine » !
Idée n°5 – Les fondamentaux de notre
santé : sommeil / nutrition / activité
physique
Bien manger, bien bouger, bien dormir, c’est vraiment la base de notre santé
et de notre énergie. Les trois sont liés. Si tu en négliges un, tu mets
directement en péril les deux autres. Deux règles très simples et très
efficaces. Fais un peu d’exercice au réveil : 10 minutes de sport chaque matin
suffisent à améliorer ton sommeil le soir. Et mange peu le soir : digestion et
sommeil profond sont incompatibles. Si tu as très faim en rentrant du travail,
essaye quand même de manger le plus léger possible : pas de nourritures
industrielles ni de céréales raffinés. Si tu es curieux à propos des
fondamentaux, je te conseille la lecture de Eat Move Sleep.
Power Sleep
James Maas
Idée n°1 – 10h de sommeil -> 7h de
sommeil
Avant l’invention de la lumière électrique par Thomas Edison en 1879, la
plupart des gens dormaient 10 heures par nuit. 10h !!! Après 1879, la nuit
n’étant plus un facteur limitant les activités tardives, nous sommes passés à
8h de sommeil. Puis la télévision, les ordinateurs, et les smartphones sont
arrivés, et aujourd’hui, nous dormons en moyenne un peu moins de 7h par
nuit. C’est incroyable… Sur plusieurs centaines de milliers d’années
d’existence, 30% de notre sommeil quotidien a disparu en moins de 150 ans.
D’ailleurs, outre les aspects naturels d’une mauvaise santé générale, la «
dette de sommeil » américaine, est estimée (coûts indirects, en terme de
productivité et d’accidents), à plus de 150 milliards de dollars chaque année …
Idée n°2 – Es-tu en manque de sommeil
?
Combien d’heures dors-tu chaque nuit durant la semaine ? As-tu besoin de
dormir un peu plus le weekend ? Est-ce que tu t’endors en cinq minutes le soir
? As-tu besoin d’un réveil pour te réveiller le matin ? => Si tu dors moins de 8h
par nuit, ou si tu réponds oui à l’une des trois autres questions, tu es
probablement, comme la majorité de la population, en manque de sommeil.
Des études montrent que la durée d’un sommeil optimal se situerait autour
des 10 heures par nuit, que nous avions autrefois. Mais elles montrent aussi
(et surtout) qu’ajouter une seule heure de sommeil peut réduire quasiment
tous les risques que nous encourons actuellement en ne dormant pas assez !
Idée n°3 – Rythme circadien +
Synchronisation du sommeil
Pour optimiser notre vie, nous devons avoir des rythmes réguliers ; et aucun
rythme n’est plus important que notre rythme circadien. J’en ai déjà parlé (ici),
mais je me répète car tous les grands scientifiques ou spécialistes sur le
sommeil sont à l’unisson sur ces propos : la meilleure manière d’avoir ce
rythme régulier est de se coucher et se réveiller aux mêmes horaires tous les
jours. 7 jours par semaine. 365 jours par an. Oui, à l’unisson, malgré la
difficulté de mettre en place un tel challenge dans notre vie d’aujourd’hui…
Commence peut-être par mettre une alarme le soir pour aller te coucher ! Et
surtout, essaye de t’y tenir 🙂
Idée n°4 – Les 4 règles d’or
Tu veux plus d’attention, de concentration, être plus dynamique et avoir plus
d’énergie ? Être de meilleur humeur, plus productif, et en meilleur santé ?
#HellYeah !!!! Alors voici les quatre règles d’or du sommeil : 1- Dors autant
que nécessaire chaque nuit (probablement une heure de plus
qu’actuellement). 2- Tiens un « planning » de sommeil (idée précédente). 3-
Dors en un seul block de temps la nuit. 4- Rattrape un manque de sommeil le
plus vite possible (idée suivante).
Idée n°5 – Une gestion bancaire
L’idée est très simple, mais remarquable. Chacun d’entre nous devrait suivre
un « compte en banque » de sommeil (analogie heure de sommeil <-> argent).
Chaque nuit, nous devons déposer une certaine somme d’argent dessus
(minimum 8h, pour la plupart des gens). Lorsque nous ne dormons pas
suffisamment, nous avons donc une dette de sommeil. Cette dette doit être
remboursée le plus vite possible, sans attendre le weekend. Et l’on rembourse
cette dette, soit avec une « petite » sieste autour du midi, soit (c’est mieux !) en
se couchant plus tôt le lendemain soir. Pas en dormant plus tard le matin.
C’est primordiale pour notre santé et notre énergie. Il faut donc en faire une
priorité et prendre les décisions adéquates … (du style : « pour ce soir, tant pis
pour cette soirée, cette série ou ce film à la télé, rembourser ma dette de
sommeil est plus important… »).
La révolution du sommeil
Arianna Huffington
5 idées du livre💡
Idée n°1 – La révolution industrielle
coupable / Les femmes, premières
victimes
« La Révolution industrielle a été le véritable moteur de l’évolution radicale de
notre rapport au sommeil. Si la lumière artificielle a permis de coloniser la nuit,
c’est la mécanisation qui a permis de la monétiser. Le capitalisme n’avait que
faire du sommeil. […] Pour être encore plus efficaces, les usines se sont
mises à tourner jour et nuit, multipliant les équipes pour assurer un
fonctionnement 24h sur 24. Les femmes en ont particulièrement souffert, car
alors même que leurs journées de travail s’allongeaient, leurs tâches
ménagères et familiales demeuraient identiques. » Nous traversons une crise
du sommeil très grave, dont les effets sont terribles pour notre santé physique
et mentale, ainsi que tous les autres aspects de notre vie. Reconsidérer son
sommeil est aujourd’hui indispensable.
Idée n°2 – 1% de la population capable
de moins dormir
« Les vrais petits-dormeurs – les rares individus à pouvoir se contenter de peu
de sommeil sans conséquences négatives – représentent moins de 1% de la
population. » Inutile de t’entraîner à vivre avec moins de sommeil, car cette
particularité est la conséquence d’une mutation génétique rare. Pour résumé,
1% des gens peuvent se contenter de moins de 7h de sommeil, et cela est
inscrit dans leurs gènes. Alors on arrête d’associer le burn-out à la réussite
professionnelle, on arrête de se vanter de bosser 15h et de dormir 6h par jour,
et redonne la priorité à notre sommeil ! Voir notes de Sleep Smarter ici.
Idée n°3 – Un monde de zombie :
manque de sommeil et ivresse
Comment te sens-tu après une nuit blanche ? Je parle en terme de capacité
de concentration, de productivité, ou même d’humeur. Huffington nous parle
de recherches qui montrent que : « Si pendant deux semaines seulement, on
se contente de six heures de sommeil par nuit, le déclin des performances
équivaut à celui de quelqu’un qui aurait passé 24h sans dormir ». Si on refait
l’expérience avec une durée de 4h de sommeil pendant deux semaines, on
passe à 48h sans sommeil. Et pour aller encore plus loin : dix sept heures
sans sommeil représente l’équivalent d’un niveau d’alcool de 0,5 gramme
d’alcool dans le sang. Et on passe à un gramme après 24h. Deux fois plus que
la limite légale autorisée au volant. Pas forcément une excellente idée de le
prendre après tant de temps sans dormir …
Idée n°4 – La nature pour favoriser le
sommeil
« Une des plantes les plus connues pour ses effets sur le sommeil est la
lavande, employée depuis la nuit des temps pour ses vertus curatives et
relaxantes. » Des études montrent que l’odeur de la lavande facilite la détente
en ralentissant le rythme cardiaque, en diminuant la pression sanguine et en
abaissant la température corporelle (souviens-toi d’ailleurs que la température
idéale pour ta chambre se situe entre 16 et 20°C). Tu peux profiter des vertus
de la lavande en buvant une tisane, parfumant ta chambre ou en pulvérisant
un peu d’essence (de lavande) sur tes draps et oreillers !
Idée n°5 – Terminer sa journée /
Éteindre son cerveau
Ralph Waldo Emerson a dit : « Achève chaque journée et tourne la page. Tu
as fais ce que tu pouvais – si des erreurs ou des maladresses s’y sont
glissées, oublie-les aussi vite que tu peux. Demain est un jour nouveau.
Commence-le bien et dans la sérénité, dans une humeur si optimiste que tes
sottises passées ne pourront pas l’encombrer. » Emerson <3 … Si nous ne
sommes pas capables de ralentir le flot de nos pensées, nous aurons
beaucoup de mal à trouver le sommeil. Ceci demande de l’entraînement. Nous
devons absolument nous « entraîner » à calmer et libérer notre esprit avant de
dormir. L’idée de « terminer sa journée » prend alors tout son sens. Mettre en
place une routine de nuit (même très simple, par exemple : douche / tisane /
lecture et dodo…) est un excellent moyen de finir sa journée et de préparer sa
nuit pour optimiser son sommeil !