Intro À l'HEG - Mona Rieux (Basé Sur Notes de Charlotte Langel)

Introduction à l’histoire économique générale (HEG)
HEG analyse l’évolution de l’économie sur le long terme (histoire analytique). Entre histoire et économie —>
interdisciplinaire —> approches conceptuelles et méthodologies empiriques.
But: Caractériser, contextualiser et expliquer les événements du passé —> forte orientation analytique
- N’importe quel phénomène historique peut être étudié d’une perspective économique. Approche de l’histoire nécessaire
pour comprendre l’importance du dév. des conditions matérielles des sociétés.
- Concepts et arguments économiques = marqués par le contexte historique des faits économiques (≠intemporels).
Histoire activité économique pour comprendre des tendances + dynamiques économiques. Etude de l’histoire pour
comprendre le fonctionnement de l’économie comme « système ».
- Pourquoi certains « pays » ou régions sont-ils riches et d’autres pauvres? —> réflexion sur les causes de la richesse et
de la pauvreté économiques —> Etude des interaction entre dynamiques endogènes + exogènes des différentes
régions.
Comprendre l’histoire de l’économie sur le long terme :

• Contexte : institutions sociales et politiques qui encadrent l’activité économique
• Caractéristiques et changements : structures et dynamiques de l’activité économique
• Conséquences: économiques, sociales et politiques de l’activité économique
Exam
• Examen écrit sur la matière traitée dans le cours
• 5 questions à choisir parmi 6
• Durée totale : 2 heures
• Aucun document autorisé
Deux pbs communs aux exams

1) Les gens « vomissent sur la page de tout ce qu’il ont appris ». Bien bien lire la question. Faire attention aux hors-
sujets. Ne pas réagit d’un terme / une phrase. C’est pas une mise en contexte, une réponse est demandée. Être
le plus analytique (= systématique, qui procède par analyse, chez Aristote, partie de la logique qui traite de la démonstration..)
possible, science sociale et historique. Maitrise du matériel !
2) Pas besoin de faire des réponses 100% complètes. C’est
pas la longueur des questions qui compte mais la qualité et
le fait de répondre un min à chaque question => faire
attention à la répartition du temps. Au moins répondre un
minimum à chaque question, NE PAS pas répondre à une
ou deux questions, toujours mettre des éléments de
réponse pour chaque question !!
+ Quand accès aux notes : attention la tendance d’utiliser les
mêmes mots du cours.
2 questions type :
• En Europe, de 1500 à 1750, deux territoires se
distinguent par leurs performances économiques.
Identifiez un de ces cas exceptionnels et décrivez son
développement économique pendant l’époque
moderne.
• Caractérisez et expliquez le rythme général de

développement du secteur agricole en Europe pendant
l’époque moderne. S’efforcer dans une ou deux 1ères
phrases de réponse à la question : ici, le rythme général :
plutôt lent (trop lent même). Pourquoi ? => le cercle vicieux
ou c’est difficile de faire augmenter la productivité de la
terre, combat contre le fumier.
Toutes les questions de l’année dernière :
Mona Rieux (basé sur notes de Charlotte Langel) 1 sur 89 HEG - Automne 2021
A. Structures et dynamiques des économies européennes (1500-1750)
1. L’Europe dans le monde au 15e et 18e (époque moderne) - 27/09/2021
Dans quelle mesure observe-t-on une transformation structurelle de l'économie européenne pendant l'époque
moderne?
Epoque moderne en Europe = Bouleversements + Ruptures (Fin de la Reconquista (722 – 1492), découverte de
l'Amérique en 1492, Révolution française en 1789).
- Phénomène sociaux importants touchent l’EU: sécularisation progressive des sociétés,
développement du protestantisme et de l’humanisme, montée de la bourgeoisie d’affaires.
- Temps Moderne prépare les mutations radicales (révolutions, capitalisme, nationalisme,
rationalisation…) qui s'opéreront à l'Époque contemporaine (dès 19e)..
- Transformations politiques et sociales en EU —> Transformation structurelle de l’économie EU
lente, rempli de doutes, mais en fin de compte décisif.
- Changement fondamental = Transformation de la place économique de l’EU dans le monde. En
1750, le caractère transformateur des changements économiques de l’époque moderne en EU =
indéniable.
Fernand Braudel (historien français, voir cartes): Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15e-
18e. Avant 1500 : existence des routes de la soie !! 1) 1500: EU ne domine pas reste du monde. Mais qd
même existence de réseaux commerciaux terrestre : route de la soie (Asie-Europe). 2) 1775: Changement
radical. Voies maritimes dominantes (réseau maritime). Multiplication des liens directs entre régions
(connectivité). Monde entier.
« L’économie européenne en voie d’expansion est représentée d’après ses trafics majeurs à l’échelle du monde entier.
En 1500, à partir de Venise, sont exploités, en prise directe, la Mediterannée et l’Occident; des relais prolongent cette
exploitation vers la Baltique, la Norvège et, au-délà des Echelles du Levant, vers l’océan indien.” (…) En 1775, (…)
trafics européens s’étend au monde entier: ou distinguera (…) les trafics anglais, néerlandais, espagnols, portugais et
français. » — « En 1775, la pieuvre des trafics européens s’étend au monde entier: ou distinguera, d’après leurs points
de départ, les trafics anglais, néerlandais, espagnols, portugais et français. »
• En regardant les cartes de Braudel, nous devons être très prudents dans l'interprétation de
ce qu'il nous montre.
• À première vue, les cartes de Braudel semblent suggérer un changement radical pour
l'Europe par rapport à une période antérieure où il n'y avait pratiquement pas de connexions
commerciales au-delà de son propre périmètre.
• Mais ce ne serait pas vrai du tout, comme Braudel le savait mieux que personne.
I. L'Europe dans le commerce médiéval à longue distance.

Connexions avec d’autres régions (1500-1750): Activité avec l’extérieur pour comprendre
évolution des relations éco entre les pays EU + autres régions du monde
- Evolution importante du développement + Contrôle commerce intercontinentale des EU.
- Processus violent et exploitant —> Augmentation richesse certains pays EU.
- Leadership: Portugal, Espagne (pays ibériques) (+ Italie avec Venise) > P-B > Angleterre >
France.
- Jusqu’à la fin du 15e, réseaux commerces intercontinentaux => terrestres. Epices (poivre)
d’Asie vers l’EU. Nouvelles routes maritimes grâce au portugais à cause des taxes de douanes de
l’empire Ottoman. Augmentation importante de l’importation du poivre dès 1500 avec les voies
maritimes.
II. La précocité ibérique dans le développement des routes océaniques.

Initiatives précoces des Portugais:
- Motivations religieuses (expansion christianisme) + économiques (esclaves achetés en Afrique pour
les plantations de sucre —> 1er exploits: or, esclave, sucre) + circumnavigation du Cap de Bonne
Espérance (ambition principale dès 1460, acquis en 1497).
- Objectif de l’Empire Portugais : le contrôle commerce intercontinental des épices —> 1ère route
navale vers l’Inde. Visent le Monopole + Réglementation du commerce des mers de l’Est (mer
indienne). Régime: l’Estado da India qui dépend du contrôle des mers + font payer des tarifs pour
bateaux dans les ports stratégiques (carte). Bénéficie de l’écart énorme entre prix d’achat + prix de
vente.
- Mais : Limitation des capacités physiques du Portugal à contrôler les mers de l’Est. Musulmans
tracent d’autres routes, donc Portugal ≠ monopole —> Concurrence = Baisse prix en EU +
Augmente prix en Asie (poivre : produit le + importé, qui permet de doucement réduire son prix à sa
vente).
Portugal – Le rôle maudit de l’Afrique: Commerce triangulaire

(esclaves). Portugal s’intéresse aux esclaves en Afrique (besoins
domestiques + plantations sucre). Colonisation îles Atlantiques + Brésil
pour plantation de sucre dès 1534 (voir tableau : Volume de la traite
transatlantique des esclaves) Afrique —> USA —> EU.
 Rôle précoce de l’esclavagisme au Portugal.
 Le commerce triangulaire.
Explorations Espagnol: Importances voyages de découvertes ; les « « Grandes Découvertes » ».

ESP devient + riche que le Portugal.
- Début : Christophe Colomb & les Caraïbes (1492) qui voyage pour le roi d’ESP. Nouvelle Espagne
au Mexique + Pérou. Succès des conquistadores et la pénétration des Amériques (violences pour
la conquête + vulnérabilité autochtones).
- L’échange colombien & Les métaux précieux : Trésors ESP => Extraction de métaux précieux (par
esclaves) dans les mines (or en Colombie et aux Antilles , argent au Mexique, mines au Pérou,
argent en Bolivie). Exploitation et vol des Amériques —> Importation EU. 1594: or + argent = 95%
exportation « légales » des colonies ESP, ce qui a des effets économiques mondiaux. Quinto et taxe
royale = impôts sur les exportations afin d’en profiter directement —> Enrichissement de l’ESP.
- Mais, un succès limité à l’Est. Découverte du Détroit de Magellan (1519) => ouverture nouvelle route
par l’Est. Succès seulement aux Philippines. Base pour l’échange d’argent d’Amérique contre de la
soie de Chine.
- Puis années 1600-1750: Nouveau concurrents dans le marché des épices —> Innovation des
Compagnies des Indes (commerce entre métropole et colonies contrôlé par une compagnie à qui
l’État conférait un monopole) + Succès de la RPU en Orient :
III. La montée des empires océaniques dans le nord de l’Europe.

République des Provinces Unies (RPU)
o jusqu'à la fin des années 1560 : les Pays-Bas font partie de l’Espagne Habsbourg.
o 1565 à 1569 : la « révolte des gueux » contre le contrôle de Philippe II
o 1579 : l’Union d’Utrecht : l’unification des sept provinces septentrionales, dont la
Hollande est la plus importante. Oligarchie des marchands (maritimes) (Oligarchie =
Régime politique dans lequel la souveraineté appartient à une classe restreinte et privilégiée ;
ce groupe).
o 1581 : déclaration d'Indépendance ; nouvelle république
o 1580-1640 : L’Union ibérique ; La République des Provinces Unies devient à la fois
l’ennemi de l’Espagne et du Portugal (=> des terres de la Belgique reste entre les
mains des ESP).
- Aptitude fulgurante pour la navigation (pêche hareng, commerce Mer Baltique du Nord).
- La chute d’Anvers, centre du commerce d’épices en Europe, et la réaction néerlandaise.
- Voyages RPU en Asie dès 1594 —> Concurrence entre aventuriers —> Augmentation prix épices
à la source (nuisance au profit).
- Empire privé NL, mélange d’impérialisme et d’entreprise privée : Stratégie domination basée
sur le contrôle des sources des épices de grandes valeurs et précieuses (ex: clous de girofle).
Contrôle production = Réduction offre + Augmentation prix en EU. Nouveau modèle pour les
empires EU :
 La Vereenigde Oost-Indische Compagnie (VOC) = la Compagnie néerlandaise
des Indes orientales est établie en 1602 avec un soutien financier important (surtout
Amsterdam).
 Création à cause de la concurrence avec Empire Ibérique pour contrôler commerce
des épices en Orient : stratégie de domination basée sur le contrôle des sources des
épices, surtout celles de grande valeur, ex : clous de girofle (≠ le poivre est alors déjà
trop monopolisé.
 Conseil d’administration (avec 17 directeurs, sous Heeren XVII) répartis entres
représentants de différentes provinces (8 pour Amsterdam).
 Une compagnie qui détient : 1) Monopole à l’est Cap de Bonne Espérance + à l’ouest du détroit
Magellan, 2) Du pouvoir de faire la guerre, de construire des bastions et de conclure des traités
et alliances. Slogan => “We cannot make war without trade nor trade without war”. Jan
Pieterszoon Coen (4e gouverneur général de la VOC).
 Prise des bases portugaises à l’Est. Contrat avec les indigènes pour les empêcher à négocier
avec d’autres marchands —> Monopole et domination physique des NL à la source.
Domination îles des épices, capitale à Batavia (Jakarta actuel) en Indonésie (après avoir détruit
la ville). La RPU va dans l’Atlantique aussi mais c’est en Asie que leur domination est écrasante.
 La Compagnie néerlandaise des Indes orientales est pendant 2 siècles l’un des piliers de la puissance du capitalisme et
de l’impérialisme néerlandais. Dissoute en 1799, la compagnie est connue pour avoir été l’une des entreprises capitalistes
les plus puissantes qui aient jamais existé, contribuant fortement à l'histoire des bourses de valeurs. Créée alors que le
capitalisme n'était encore qu'en gestation dans un monde féodal, elle a inspiré plusieurs grandes caractéristiques des
entreprises modernes : le modèle de la société anonyme émettant des actions et obligations ainsi que le modèle de la
multinationale implantée dans des pays à l’autre bout du monde. Elle est la plus influente des compagnies européennes
fondées au 17e siècle pour exploiter les richesses d’Asie. Sur le plan politique, les conquêtes de la compagnie permettent
aux Provinces-Unies puis aux P-B de disposer d’un empire colonial significatif en Asie jusque dans la 2e moitié du 20e
siècle.
- Rivalités commerciales entre NL et Anglais, qui prennent du pouvoir dans le commerce. Même
mélange d’impérialisme et d’entreprise privée, la :
English East India Company (EEIC) = La Compagnie Britannique des Indes Orientales est établie
en 1600 (par une charte royale de la reine Élisabeth Iʳᵉ d'Angleterre lui conférant pour 20 ans le monopole du
commerce dans l'océan Indien). 1647: 23 avant-postes en Inde.
- Les difficultés des Anglais et leur stratégie de compromis en Asie, MAIS importance stratégique des
Amériques : Amérique du nord (1ères colonies entre 1607 et 1630), Caraïbes (1620-1630),
Jamaïque (dès 1655 => dvp plantations de sucre surtout) + dvp de la traite des esclaves qui ne fait
que d’augmenter avec le temps, Anglais de + en + centraux ds le commerce des esclaves.
- Malgré efforts, difficultés des Anglais de concurrencer avec RPU/NL pour contrôle commerce des
épices. Stratégie de compromis en Asie. Plus grande importance des textiles pour les ANG, des
épices pour RPU/NL.
- Ainsi, concentration sur l’Inde (après avoir défait les Portugais à Surat en 1612). Indes = entrepôts
(textiles y sont exploités).
IV. L’empire océanique d’un géant européen.

Français :
- Un géant européen, le dominants p/r aux estimations de la population totale de quelques territoires
européens, en millions, basées sur les définitions actuelles des territoires.
- Arrivée tardive dans les mers de l’Est (raisons économiques). Succès limité en Asie et Amérique
(expliqué par contraintes démographiques).
- Ainsi, concentration sur une stratégie de colonisation aux Amériques. Exploitation sucrière aux
Caraïbes => source principale de leurs exportations coloniales (Saint Domingue).
Points essentiels à retenir

Dans quelle mesure voit-on une transformation des structures économiques pendant l’époque
moderne? => Le rôle économique de l’Europe dans le monde change considérablement, voire
radicalement, pendant l’époque moderne :
- Anglais + RPU/NL = les plus puissants d’un point de vue économique et marchands. NL =
Asie. ANG = Inde et Amérique. Importance des 2 parties du monde dans le commerce
intercontinental (importations coloniales > Equilibre presque parfait entre Asie et Amérique).
- Une évolution importante en termes du développement et du contrôle du commerce
intercontinental de la part des Européens.
- Un processus qui est marqué par un haut niveau de violence et d’exploitations, conduisant
à une augmentation très importante de la richesse de certains Européens.
- Le leadership dans ce processus passe des pays ibériques aux Néerlandais et Anglais et
dans une moindre mesure aux Français.
2. Développement économique de l’Europe – 27/09/2021
Qu’est ce qu’on voit quand on se concentre sur l’activité économique à l’intérieur de l’espace européenne?
- Nous verrons ici les tendances économiques au sein de l’EU dans son ensemble => Activité intérieure EU pour
comprendre évolution agriculture + industrie + commerce en EU ; => Transformation structures économiques 1500-
1750. Rôle économique EU dans le monde change radicalement.
- Cependant, les tendances spécifiques que nous observons dans certains territoires sont importants à saisir si l'on veut
comprendre la dynamique économique de l’époque moderne en Europe.
- Donc dans la prochaine session sur "la petite divergence" nous accorderons une plus grande attention à certains
territoires spécifiques.
1. L’agriculture reste partout majoritaire, voire prédominante, en Europe.

>> Afin de comprendre l’économie, il faut comprendre la dynamique économique au sein de l’agriculture car elle est
prédominante.
a) Compte tenu de son poids économique, le secteur agricole a un impact très significatif sur le niveau de vie et
le potentiel de son amélioration.
- On voit que l’agriculture domine (graphe, en % de la pop).
- La population augmente bcp sûrement grâce à l’augmentation de la production
agricole (chute en 1347 à cause de la peste noire, conséquence : manque de main
d’oeuvre, terres abandonnées, la forêt se développe > recul de la cultivation).
- Mais au début de l’époque moderne, on voit une croissance de la population car les
individus utilisent certaines terres qui deviennent pleinement exploités. Renouveau dès
1650. Optimisation.
b) Toute diversification de l’activité économique vers l’industrie ou le commerce

dépend d’un excédent agricole suffisamment productif pour nourrir les ouvriers
non-agricoles (et qu’ils puissent travailler dans d’autres secteurs).
- Dans les économies plus diversifiées, on voit que pour les Provinces Unies, le niveau
d’urbanisation et occupations NON-agricoles sont déjà très importantes, et la tendance
continue.
- Même chose en Angleterre où le secteur agricole devient même moins important > nécessité
des territoires pour avoir un excédent agricole pour soutenir l’urbanisation.
- Pour comprendre dynamique économique européenne, il faut se concentrer sur les
dynamiques de l’agricultures.
 il faut un excédent agricole qui est suffisant pour nourrir les ouvriers non-agricoles.
Productivité agricole en Europe, 1500-1750 :

- L’agriculture européenne pendant l’époque moderne continue d’être marquée par un bas
niveau de productivité.
- De fortes différences régionales en terme du niveau et de la croissance de la productivité agricole.
- Il y a quelques réussites importantes en termes de productivité agricole mais ces réussites restent exceptionnelles.
- Estimations de la productivité agricole : assez peu de mouvement, parfois même aucuns mouvements. La capaité d’un
ouvrier agricole de produire est plafonnée. Il y a qq exceptions comme pour la RPU et l’Angleterre.
Agriculture européenne, 1500-1750 :

- Prédominance céréalière : régime alimentaire et recherche d’une efficacité dans la production => + grand nb de calorie
(pain) pour une production + faible (cela est + économique que de cultiver de la viande par (demande plus de place).
- Càd faiblesse des rendements céréaliers. Rapport entre quantité récolté et semé.
- Limites d’une agriculture qui reste peu changée. Secteur stable. La qualité des sols est un facteur qui limite la
production. Fumier pour fertiliser les sols, un an de pause afin que le sol se renouvelle (tous les 3 ans). Donc avoir des
animaux et d’autres terrains (ce qui coûte cher) déterminent l’augmentation d’une production ou non. Cercle vicieux de
l’agriculture traditionnelle : concurrence entre céréales et bétails, on a de la place que pour l’un ou l’autre car le bétail
a besoin de céréales aussi.
- Quelques exceptions à ces règles (de l’aplatissement de la production), comme la RPU et l’Angleterre. Les Provinces
Unies créent une nouvelle agriculture > évolution technologique (ex: cultiver des navets qui bonifient les sols). Régions
donc + urbanisées grâce à leur augmentation de la productivité agricole. Diversification de l’économie !
2. L’activité industrielle est principalement dispersée et locale mais il y a quelques centres importants
qui se développent
a) Industrie en Europe, 1500-1750
Les limites de :
• la main d’œuvre à la disposition de l’industrie qui manque => frein au dvp de l’activité industrielle pendant l’époque
moderne. En effet, pr travailler, les artisans ont besoin d’utiliser les matières 1ères de l’agriculture (colorant,
textile…). Aussi, y’aurait un besoin de main d’oeuvre (agricole). Les ateliers sont à la maison). Mais nécessité de
faire de l’agriculture (≠ travail en ville impossible donc).
• les facteurs techniques => des outils et machines rudimentaires + limites des sources d'énergie + difficultés des
communications et des transports (réseaux transports se dvp lentement en EU).
• la demande : la composition de la production industrielle étant étroitement liée à la capacité des ménages de
dépenser et les produits voulus.
b) L’importance du textile
• Le textile = branche dominante pendant époque moderne (même si d’autres activités industrielles se dvp).
• Les familles paysannes produisent le peu d’étoffes dont elles ont besoin.
• Minorité de riches consommateurs (clientèle habituelle des artisans et manufacturiers).
• Organisation industrie textile => dispersée avec une production pour des marchés locaux.
c) L’industrie de la laine
Mais, existence de grands centres d’activités de laine au Moyen-Age qui fabriquent pour exporter :
Flandres + Italie (exportation de draps fins à partir de laine brute d’ANG) :
• L’organisation de l’industrie reste dispersée avec une production pour des marchés locaux
• Angleterre = création d’une industrie drapière ~1350 et devient 1er producteur de drap de laine de qualité en EU.
Création concurrence avec les vieux centres.
• Flandres + Lille créent des étoffes plus légères avec laine d’ESP (mérinos), dominantes en ~1550, puis adopté
par RPU/NL et ANG à cause de l’afflux des réfugiés des colonies RPU.
• En somme : peu de changements > domaine statique (texte de laine). Plutôt des changements de QUI domine
le marché de cette industrie.
d) Industrie de la soie
Une migration de l’industrie de la soie vers l’Europe.
• La migration du savoir-faire technologique vers l'Europe a entraîné une explosion de l'utilisation de la soie sur
tout le continent européen à partir du 15ème s.
• L'aristocratie et les classes marchandes en Europe ont remplacé les lainages de haute qualité par des soies.
• L’Italie de la Renaissance - en raison du dvp de ses réseaux bancaires et commerciaux internationaux - était le
principal producteur européen à cette époque.
En effet, une mécanisation italienne précoce :

• Italiens, 1ers leaders EU dans la prod de grandes pièces textiles en soie.
• Etaient impliqués dans : le tissage de la soie + la matière première : la soie brute => mécanisation précoce dans
la préparation de cette soie grège comme fil de soie (les fabriques de soie du nord de l'Italie utilisaient des machines
hydrauliques à deux ou trois étages pour tordre des fils de chaîne solides destinés à la vente à l'industrie de la soie à Lyon).
• Ainsi, le fil de soie est devenu une exportation importante pour la péninsule italienne.
• A terme, ces exportations sont devenus un levier important pour le dvp du tissage de la soie dans d'autres pays
EU, dont la France.
e) Industrie du coton
- Le travail du coton est tardif en EU surtout (mais non seulement) p/r à la Chine et l’Inde
- A la fin du 17ème siècle : arrivée sur les marchés européens des cotonnades des Indes, les « indiennes » => elles sont
vendues à travers l'Europe (mais surtout en Angleterre) dans la 2nd moitié du 17ème siècle.
- Néanmoins, dans la plupart des pays européens, l’arrivée des indiennes provoque une réaction politique parce qu’elles
sont considérées comme une menace pour les industries indigènes de la soie, de la laine et du lin.
- Nous allons raconter la suite de cette histoire dans quelques séances quand on abordera la question de la révolution
industrielle.
3. Le commerce international est caractérisé par des bouleversements importants, mais le commerce
local reste prédominant
Commerce local = la où y’a la + grande part des échanges (valeur et poids), mais dvp lent. Commerce longue distance
devient un secteur dynamique pendant les Temps Modernes. >> Changement principal dans le commerce international
au début de la période moderne : le basculement du centre de gravité du commerce EU => de la Méditerranée (Sud)
(1) vers les mers du Nord (2) puis du commerce intercontinental.
(1) Commerce de la Méditerranée
• Domination des cités-Etats italiens du commerce durant la période médiévale (fin du Vᵉ - la fin du XVᵉ siècle)
• Un réseau terrestre et fluvial (= par les fleuves) pour transporter des produits jusqu'au nord de l'Europe (foires et
marchés médiévaux).
=> Composition du commerce continental
> Commerce international du Moyen Age de plus en plus concentré sur les produits de luxe.
> Déjà au 16e siècle, on voit l’importance des denrées de base (grains, bois, poisson, vin, sel, métaux, laine
brute, tissu).
> L’acheminement de ces produits encombrants facilité par des améliorations de la construction navale.
• Mais, les risques de guerres, de maladies, de mauvaises condition des routes conduisent à une + grande
concentration du commerce des produits de luxe.
• Ainsi, efforts de la part des Italiens pour établir une route maritime au nord de l'Europe. Avec Venise la ville
majeure. Puis :
(2) Commerce des mers du nord, de la mer Baltique

- Bruges = Venise du Nord (âge d’or pour la ville). On y trouve toutes les denrées en provenance d’EU.
- Commerce mer Baltique du Nord = produits lourds (harengs, métaux, vin…). Marchands de Hansestadt,
Lübeck jusqu’à fin 15e, puis remplacé par RPU —> Essor d’Amsterdam = Centre commercial. Nord impliqué
dans ce nouveau commerce.
- Emergence entrepôt principal en EU du Nord (mais la localisation change : Bruges > Anvers > Amsterdam
> Londres). Organisation ville très développée pour fournir services, surtout financiers (développement
secteur tertiaire).
(3) Commerce intercontinental

- Intégration commerce intercontinental aux réseaux commerciaux existants (portuguais et Anvers).
- Impact initial des Grandes Découvertes => Afflux d’argents + métaux des Amériques = Levier pour la demande EU.
(L’offre des produits qui arrivent de loin devient + variée et + importante. L’augmentation de l’importance de ces produits coloniaux
s’explique en raison de la diminution de leurs coûts de production qui rend possible une augmentation de leur demande).
- Monopole nationaux (VOC + EEIC) renforcent importance entrepôts (Amsterdam + Londres). Produits coloniaux =
augmentation offre produits plus variée et importante (sucre + tabac) + importance car diminution des coûts de production.
- Des produits comme du sucre et du tabac deviennent de + en + important en tant que base du commerce EU.
Points essentiels à retenir

- L’agriculture reste partout majoritaire, voire prédominante.
- L’activité industrielle est principalement dispersée et locale mais il y a quelques centres importants qui se
développent.
- Le commerce international est caractérisé par des bouleversements importants mais le commerce local reste
prédominant.
3. La « petite divergence » en Europe : RPU (la République des Provinces Unies) & l’Angleterre (ANG) –
04/10/21
Vue d’ensemble : i) Evolution économique intérieure dans les pays EU (plutôt qu’une rupture). ii)
Changements plus dramatiques dans l’activité économique externe des territoires qui ont construit
empires mondiaux (mais, pas d’association entre empire + dév économique). iii) Bond en avant de qq
cas exceptionnels en EU où l'on y observe un chgmt significatif tant dans leurs dynamiques économiques
internes qu'externes : (1) la RPU et (2) l’Angleterre => c’est la « petite divergence » en EU
(augmentation population + augmenter standard de vie au Moyen-Âge (AVANT révolution industrielle !)).
(1) République des Provinces Unies (RPU)

Le 17ème siècle, « siècle d’or » de la RPU.
(Johannes Vermeer, « La jeune fille à la perle » et « Le Soldat et la jeune fille riant » vers 1665 – 1660. Echo dans peinture de l’histoire
RPU => Symbole de la gloire et de la richesse = image dominante de leur époque).
« The Golden Age occupies an important place in Western historiography that is strongly linked to national pride.
But positive associations with the term such as prosperity, peace, opulence and innocence do not cover the charge
of historical reality in this period. The term ignores the many negative sides of the 17th century such as poverty,
war, forced labour and human trafficking.” — Tom van der Molen, musée d’Amsterdam, critique de l’âge d’or.
 Il faut nuancer vision glorieuse RPU, creuser dans l’histoire économique de la RPU pour comprendre
l'origine du succès du pays, pas que positive.
I. Tant la violence que la tolérance ont joué des rôles essentiels dans la dynamique de son
développement économique.
• La répression brutale des provinces méridionales par les Espagnols et la chute d'Anvers en 1585 provoquent une
forte émigration vers les provinces septentrionales (et en Angleterre).
• Les immigrants des Pays-Bas du sud renforcent l'élément calviniste au Nord mais ils ne sont pas les seuls
réfugiés que les Provinces-Unies reçoivent.
• Les huguenots et les juifs y trouvent asile, y exercent leurs métiers et expriment leurs opinions dans la presse
éclairée (des catholiques aussi même si…).
• Les réfugiés religieux apportent leurs connaissances, techniques, capitaux et réseaux commerciaux au grand
bénéfice de villes au Nord comme Amsterdam.
Violente histoire (contre ESP et en Indonésie: massacre Banda en 1621 pour la noix de muscade) - guerre
casi permanente.
Tolérance religieuse considérable (protestantisme, calvinisme = au centre de la révolte NL). Explication et
implications pour l’immigration.
Culture réputée pour réalisations intellectuelles + artistiques (siècle d’or au 17e —> image belle et embellie
de cette époque).
Aujourd’hui: Remise en question de la réputation de la RPU. Supprimer image de l’âge d’or qui
rend les Néerlandais fiers.
II. Un empire mondial dont le développement a été étroitement lié à la transformation de ses
fondements locaux.
1) Entre terre et mer
a) Prouesse précoces de l’agriculture.
- « Symbiose urbaine-agraire » à la fin du Moyen-Âge, qui repose sur une transformation de la
production dans le secteur agricole. Ne se produit pas uniformément partout, elle est concentrée
dans les provinces Ouest et Nord. Villes des 7 provinces dépendent du succès d’apprivoisement
des ressources (villes = marchés). Importance des villes afin que les paysans puissent faire
d’autres occupations. Forte organisation. Centre urbain = Centre de production. => Résultat :
Progression forte par rapport aux autres villes Européennes.
- Défis environnementaux (ex: Hollande): Nouvelles subdivisions parcelles après époque féodale
—> Subsistance agriculteurs difficile (pression démographique sur la terre). Pressions
écologiques: Affaissement surface + Inondations constantes (les sols ne sont plus propices).
- Réponse créative (14-16e) (≠ dépeuplement) : Techniques sophistiquées gestion de l’eau
(moulin à vent pour drainage eau). Exploitation agricole orientées vers une agriculture
commerciale (surfaces cultivée et vendue).
o Des techniques sophistiquées de gestion de l’eau.
o L’exploitation agricole de la terre est de plus en plus orientée vers une agriculture
commerciale.
o Une dépendance croissante à l'égard des importations de produits alimentaires de base.
o Les paysans combinent le travail agricole à leur propre compte avec le travail salarié.
- Concentration sur élevage et produit industriel (ex: fromage, beurre, chanvre, houblons). Donc
dépendance croissante des importations de produits alimentaires de base. Stratégie des villes
comme centres commercial pour l’importation des grains —> Liens entre Hollande et région
productrice de céréales se construisent. Paysans NL combinent travail agricole + travail salarié.
- Tension RPU/NL (fin 16e): Révolte et effets secondaires qui stimule la transformation du secteur
agricole. Possession de terre = Investissement citadins riches (≠ petites propriétés paysannes —
> exploitation commerciale grande échelle). Projets remise en état des terre et contrôle des eaux
(risques inondations) —> Sophistication technologiques des moulins (image).
- 17e: Recul jachère pour une rotation continue des cultures (bétail-céréale). Fumier utilisé pour
nourrir terre. Amélioration fertilité sol + nourrir le bétail —> Cercle vertueux.
- Système agriculture capitaliste —> Production augmente dans communauté rurale. Création
population travailleur salarié.
 Importance des villes dépend du succès agriculture (et vice versa).
b) La grande pêche et la navigation

- Braudel: « Revendus à travers l’Europe, harengs fumés et
salés, sont la mine d’or de la Hollande ». Dominance NL de la
pêche d’hareng dès 15e —> « Grande pêche » des provinces
maritimes.
- Succès NL grâce au navire spécialisé: le buyssen = Usine
flottante (250 déjà en 1476 ; gros bateau spacieux pour rester
longtemps en mer (préparation poisson sur navire)).
c) Le vent et la tourbe : les ressources énergétiques principales

Comment expliquer les sources énergétiques qui permettent un dvp de technique et ainsi un dvp économique. La tourbe :
chose que tu prend de la terre pour bruler : source d’énergie. Tourbe = Matière combustible spongieuse et légère, qui
résulte de la décomposition de végétaux à l'abri de l'air. => Un feu de tourbe.
2) Une république marchande

Le commerce du hareng comme porte d’entrée des Néerlandais en Baltique. Ils transportent du sel également (en
provenance du Portugal et de la France): le “commerce du hareng met en cause celui du sel; hareng et sel ont en
quelque sorte grossi le commerce hollandais en Baltique” (Sir George Downing, 1661, cité par Braudel, p. 218).
Ainsi que des textiles en laine en provenance de l’Angleterre (en passant par Bruges, ensuite Anvers).
Les importations néerlandaises depuis la Baltique

• Pour le retour, leurs bateaux sont remplis des produits en provenance de la Baltique.
• À partir du milieu du 15ème siècle, les grains sont transportés des territoires allemands et polonais dans des
quantités croissantes.
• Des importations du bois (fabrication des navires) en provenance de la Baltique sont très importantes également.
Le contrôle du commerce en mer Baltique

• Le succès des Néerlandais basé sur la grande capacité de leurs buyssens (hors-saison).
• Leur accès à une main-d’œuvre (mi-agricole, mi-maritime) les aide également à proposer de transporter des
grandes quantités à bas coût.
• Ils réussissent à dominer d’autres concurrents, et surtout les marchands hanséatiques, pour établir leur
dominance du commerce en mer Baltique (le commerce mère) au milieu du 16ème siècle.
Importance d’Amsterdam: Centre principal du commerce en mer

Baltique. Prospérité (16e) basée sur commerce harengs, grains, sel,
textiles. Jusqu’à la Méditerranée (blé). Néanmoins, Amsterdam ≠
Anvers —> Pas même type d’entrepôt. AMS: minorité de l’activité.
ANV: concentration activités => Capital commercial RPU + EU.
Commerce entre AMS et ANV.
3) Une relative faiblesse industrielle
Le secteur industriel des Pays-Bas septentrionaux
• Avant la création de la République des PU, l’industrie est traditionnellement
considérée comme le point faible des provinces septentrionales.
• Certes, si l’on regarde le textile, l’industrie qui est partout la plus importante de
l’époque, on voit que les centres traditionnels du textile se concentrent aux Pays-
Bas méridionaux.
• Cependant, il y a des exceptions à la faiblesse relative de l’industrie des provinces
septentrionales et un fort développement du secteur industriel suite à
l'établissement de la république.
• Néanmoins, l'expansion industrielle a tourné au déclin à partir du milieu du 17ème
siècle.
Cas à part. En RPU = Production navire (alors que le textile est industrie la plus importante des
temps modernes).
- Industrie de la RPU: Traditionnellement le point faible des Provinces
Unies, avant création RPU, malgré que le centre traditionnel textile = P-B méridionaux
(sud), mais moins important aux P-B septentrionaux (nord) jusqu’à mi-16e.
- Exception importante (avant mi-16e): Construction navale. Importance après création
RPU: « Bijou » industrie du Nord. Profite + promeut développement commerce maritime
de la RPU.
- Fluyt (~bijou) (fin 16e): Navire pour commerce longue distance. Optimisé pour transport
grosses marchandises sur toutes les mers. Peu coûteuse à produire + Main d’oeuvre
minimale + Pièces interchangeables —> Très exploité par NL aux 17e et 18e.
- Basculement textile en faveur des centres textile au Nord (Leyde et Haarlem). Centre
textile Sud détruit (révolte NL) en faveur du Nord du pays.
III. Une alliance entre un État de plus en plus puissant et une liberté d'entreprise.
(2) L’ Angleterre (ANG) (Grande-Bretagne (GB) dès 18e) ≠ exemplaire prouesse économique au début 15e (basket
case). Monarchie absolutiste repliée sur elle-même après Guerre 100 ans (1347-1453). Turbulences politiques internes:
Guerres des Deux-Roses (1455-1485).
- Le 16ème : naissance état protestant : Conflits résolus en faveur de la dynastie Tudor.
Conflits externes. Henry VIII (1509-1547) rompt avec Église catholique —> Etat
protestant. Problèmes financiers: Limitation capacité de développer défense nationale.
Parvient pas à mettre impôts hauts avant 17e (graphe) (alors que la capacité fiscale est
haute dans autres pays).
 Un âge d’or anglais. Elizabeth I (1533-1603) et William Shakespeare (1564-1616).
Un royaume entre l’Angleterre et l’Ecosse
• Elizabeth I était la dernière de la famille Tudor et elle a été succédé par la famille
Stuart.
• Lorsque Jacques devint roi Jacques Ier d'Angleterre en 1603, il était déjà roi
Jacques VI d'Écosse.
• Il a été le premier monarque à régner à la fois sur l'Écosse et l'Angleterre (qui
avait annexé le pays de Galles) et il s'est appelé «roi de Grande-Bretagne et
Irlande», bien que ce n'est qu'en 1707 qu'un acte du Parlement a formellement
créé la Grande-Bretagne.
• Entre-temps, l’’Angleterre et l’Ecosse ont été secoués par un siècle de troubles
culturels et religieux (avec des répercussions majeures pour l’Irlande).
- Un 17ème siècle perturbé : Actions d’Union (1707) crée le Royaume de G-B
(Angleterre, pays de Galles, Ecosse). Guerre civile/1ère guerre révolutionnaire (1642-
1651) + exécution Charles I (1649). Restauration de la monarchie (1660). Tension entre
parlement et la monarchie. Glorieuse Révolution/2e guerre révolutionnaire (1688) +
accession de Guillaume III d’Orange au trône (protestant) (inattendu).
+ Tension religieuse catholicisme + protestantisme
+ Tension parlementarisme + absolutisme: Contraintes imposées par élites —>
relations financières entre le roi et les élites-marchandes. Elites marchandes réussissent
à limiter l’autonomie des chefs d’Etat (comme pour RPU) —> Résistance des rois.
Le développement économique de la Grande-Bretagne

1) Opportunités économiques et défis d'un âge d’or
Agriculture et laine brute
• Tout au long de la période médiévale et jusqu'au milieu du XVIe siècle, la laine
brute domine l'économie anglaise.
• L'élevage et l'engraissement des moutons sont cruciaux pour le secteur agricole
britannique.
• La laine produite par les moutons d'Angleterre est considérée comme supérieure,
fournissant la matière première pour fabriquer des draps de laine de haute qualité.
• La laine brute anglaise domine les exportations du pays et elle est exportée vers
d'autres territoires européens pour être fabriquée et finie.
De la laine brute aux tissus en laines (lainages)

• Il y a un changement majeur à partir du milieu du XVIe siècle lorsque le gouvernement anglaise impose des droits
de douane importants sur la laine brute exportée (expliquez) tandis que l'exportation de draps de laine n’est
pratiquement pas taxée.
• Ce changement encourage les Merchant Adventurers, la corporation (the guild) qui est principalement
responsable du commerce international, de concentrer son attention sur l'exportation de draps de laine non finis.
• Dès le milieu du XVIe siècle, on assiste donc à une augmentation rapide de la production des draps de laine,
tissée en gros morceaux, et exportés non teints et non finies.
Succès et vulnérabilité de l’économie anglaise

• La transition au milieu du XVIe siècle à la production des lainages conduit à un âge de prospérité pour l’industrie
de la laine anglaise jusqu’au milieu du 16 e siècle, ouvrant une étape cruciale dans l'émergence du royaume en
tant qu'acteur sur la scène mondiale.
• Les lainages anglais sont exportés aux entrepôts néerlandais, notamment Anvers, pour être teints et finis et
ensuite distribués aux marchés de l’Europe continentale.
• Toutefois, l’industrie de la laine anglaise subit un grave revers lorsque la guerre de quatre-vingts ans entre les
17 provinces néerlandaises et l'Espagne a interrompu le commerce.
Du commerce local au commerce global

• Après la fermeture du marché d'Anvers, l'Angleterre peine à réorganiser son commerce d'exportation.
• Elle lance toute une série d'initiatives pour rechercher de nouveaux marchés pour son drap de laine.
• Les compagnies d'aventuriers se voient octroyer des monopoles par la couronne anglaise pour rechercher des
liens directs avec les marchés qu'elles servent indirectement jusqu'alors ou sur lesquels elles ne vendent pas du
tout.
• Cette impulsion défensive se combine à une autre, qui est la menace perçue de l’Espagne, et d’autres territoires
catholiques, pour l'Angleterre.
• Par conséquent, l'Angleterre, dont le commerce est jusqu'alors cantonné aux courtes distances, se lance dans le
commerce à longue distance.
Prospérité et polarisation
• La prospérité croissante de l'Angleterre favorise une période de croissance urbaine très importante (Londres, 70
000 en 1550, 200 000 en 1600, 400 000 en 1650 et toujours en croissance).
• Cela ne veut pas dire pour autant que la prospérité était générale. Au contraire, cet âge d'or est considéré comme
une période de polarisation sociale marquée en Angleterre.
• Certaines personnes – les propriétaires terriens ainsi que la classe croissante des marchands – peuvent gagner
beaucoup d'argent.
• D'autres, notamment ceux qui filent et tissent ou qui travaillent la terre comme ouvriers salariés, voient leur niveau
de vie baisser.
2) Un opportuniste défensif devient un géant agressif

Un petit acteur avec des capacités limitées
• Nonobstant son âge d’or, l'Angleterre reste un petit acteur à l'échelle mondiale et même à l’échelle européenne.
• L’Etat anglais souffre de gros problèmes financiers qui limitent sa capacité de développer une défense nationale
plus puissante.
• Si l’on regarde sa capacité fiscale par tête, par rapport à ses principaux concurrents, ses limites deviennent même
plus claires.
a) Une révolution fiscale
Les nerfs du pouvoir

« From its modest beginnings as a peripheral power - a minor, infrequent almost inconsequential participant in the great
wars that ravaged sixteenth and seventeenth-century Europe - Britain emerged in the late seventeenth and early eighteenth
centuries as the military Wunderkind of the age. » J. Brewer, The Sinews of Power: War, Money and the English State
1688-1783 (1989), xiii.
b) Une politique industrielle plus agressive
c) Le développement d’une marine marchande

➔ graph
d) Les Actes de Navigation, 1651

Les Actes de Navigation, 1651
Ces actes rendent obligatoire le transport des marchandises destinées à la GB par des navires britanniques ou ceux des
pays originaires de ces produits.
De plus, ils rendent obligatoire le transport des produits qui viennent des colonies britanniques ou qui sont exportés à ces
colonies par des navires britanniques
Les britanniques insistent soit sur des trajets directs entre pays exportateur et pays importateur soit sur un passage par
un port britannique.
Ces actes visent principalement les Néerlandais qui transportent beaucoup de marchandises pour des pays tiers.
3) Croissance et diversification industrielle et commerciale

Les Anglais à l’Est
Etablie en 1600, la English East India Company (EEIC) représente le même mélange d’impérialisme et d’entreprise privée
qu’on voit pour la VOC
Malgré leurs efforts, les Anglais ont du mal à concurrencer les Néerlandais pour le contrôle du commerce des épices
Ils se concentrent plutôt sur l’Inde après avoir défait les Portugais à Surat en 1612
En 1647 l’EEIC a 23 avant-postes en Inde.
Les Anglais aux Amériques

• L’Amérique du Nord: Jamestown, Virginia en 1607; Plymouth Colony en 1620; Massachusetts Colony en 1630)
• Les îles des Caraïbes aux années 1620 et 1630
• Le développement des plantations de sucre, surtout en Jamaïque à partir de 1655, et des plantations de tabac
en Virginie.
• Le rôle de plus en plus central des Anglais dans. le commerce des esclaves
4) L’exploitation des fruits de la terre

Une « révolution agricole » britannique
Cette « révolution » a consisté en deux transformations importantes qui étaient liées l'une à l'autre mais se sont produites
à des moments quelque peu différents.
• Une transformation des relations de propriété et des relations sociales qui commencé à la fin du Moyen
Âge et se poursuit pendant l’époque moderne (concentration et clôture (enclosure)).
• Une transformation de la production agricole provoquée par un changement des pratiques agricoles
dont les origines remontent au XVIIe siècle mais qui ne prend un rythme rapide qu'au XVIIIe siècle.
Le mouvement des enclosures

• Ce mouvement fait référence aux changements qui marquent la fin des droits d’usage dont un nombre important
de paysans dépendent.
• Des champs ouverts et pâturages communs cultivés par la communauté sont convertis par de riches propriétaires
fonciers en système de propriété privée des terres.
• Ce mouvement commence au Moyen Âge mais il est particulièrement important à partir de la fin du 16 ème siècle
et au 17ème siècle.
• Au 18ème siècle, la Chambre des Communes vote l’Enclosure Act qui met fin aux droits d’usage et une nouvelle
vague d’enclosures parlementaires se produit.
Production et productivité agricoles

• Une transformation de l’agriculture anglaise à partir du 17 ème siècle.
• Une augmentation des rendements agricoles avec l’adoption des innovations comme « l’assolement de Norfolk ».
• Le « système de Norfolk » est développé au 17ème siècle à partir de précédents flamands.
• Il fait alterner d’une année sur l’autre des plantes fourragères et des froments.
• L’objectif est que la culture intensive de plantes fourragères offre aux troupeaux des ressources en
pâture et apporte aux sols les compléments (déjections animales et nitrogène) nécessaires à leur
reconstitution.
• L’introduction de plantes fourragères conduit à l’abandon des jachères (augmentation de productivité
agricole).
Manière simplifiée de voir le (2) Angleterre :

1. Industrie: Haute qualité laine brute dès le Moyen-Âge (14e) —> Force industrielle. Lainage
anglais exportés vers entrepôts NL (Bruges, puis Anvers), puis distribué dans les marchés EU.
Age d’or industrie laine anglaise jusqu’à mi-16e.
- Transformation laine anglaise (1550-1650, siècle transformateur):
Apports immigrations des RPU et FR (nouvelle draperie et soie).
- Politique commerciale plus agressive: 1) projet d’Alderman Cockayne, 1614-1617: Détourner dernières étapes
travail des tissus (teinture) des NL en ANG. But de la grande agressivité dans la politique extérieure = faire
diminuer la dominance économique NL. 2) Développement marine marchande. 3) Actes de Navigation (1651)
pour que d’autres navires ne peuvent pas ramener marchandises des colonies ANG. —> Evolution rapide en 100
ans (tableau).
2. Commerce: Vise à être concurrent principale de la RPU. Stratégie de construction

d’une marine marchande (puissance fiscale). Succès commerciale = Villes deviennent
importantes. Explosion population à Londres. Besoin de nourrir pop —> Révolution
agricole.
3. Agriculture: « Révolution agricole » en 2 transformations liées, mais temporalités

différentes:
1) Transformation relations propriété + relations sociales (commence à la fin
Moyen-Âge jusqu’à dans les Temps Modernes). Mouvement de concentration et clôture:
enclosure.
- Transformation droit d’usage pour ceux qui n’ont pas de terres mais les utilisent pour les animaux. Fin
des droits d’usage. Champs ouverts + Pâturages communs cultivés par la communauté convertis par
riches propriétaires fonciers en système de propriété privée des terres —> Mouvement enclosures.
- 18e: Chambre des Communes vote l’Enclosure Act qui met fin aux droits d’usage et une nouvelle
vague d’enclosures parlementaires se produit.
2) Transformation production agricole causée par changement pratiques agricoles
(origine 17e —> rythme rapide au 18e). Basée sur RPU. Augmentation productivité agricole et
rendements avec innovations comme « l’assolement de Norfolk »
- « Système de Norfolk » (des RPU): Alterner une année sur autres des plantes fourragères et froments. Ressources en pâture
pour troupeaux + compléments pour le sol (caca et nitrogène). Abandon des jachères (donc augmentation de la productivité).
Conclusion :
Spécificités des cas exceptionnels
• Les deux cas exceptionnels ne se développent pas sur les mêmes bases.
• De plus, il n’avancent pas en rythme.
• Une fois amorcée, leur croissance n'est pas forcément maintenue.
Similarités des cas exceptionnels

• Un débat depuis longtemps sur les facteurs qui
distinguent ces cas exceptionnels des autres.
• Ce débat nous amène à notre prochaine et
dernière séance sur l’Europe pendant l’époque
moderne.
• Penser et repenser « l’économie »
4. Penser et repenser « l’économie » - 11/05/2021 Pas dans l’exam.

3 phases d’aperçu de l’importance du changement du cadre interprétatif dans le temps.
Intro.
- Sphère des idées économiques: Changement dans la vie matérielle ont influencé les manières d’appréhender et comprendre activité
économique. Mais le caractère de l’activité éco ne détermine pas comment les individus pensaient l’activité éco (≠ façon de penser
activité éco). Représentations de l’activité éco peuvent accompagner, précéder ou suivre des transformations fondamentales de
l’activité éco. Idées peuvent aussi déformer la réalité éco (intentionnellement ou pas) —> Construction réalité parallèle et
complémentaire qui doit être étudiée.
- Histoire des idées économiques: En étudiant les discours anciens (longévité des discours des pratiques et structures éco), les
économistes recherchent les origines de concepts (et mots) éco contemporains dans un passé lointain —> Approche trompeuse.
Historiens mettent plus l’accent sur la compréhension des idées activité éco en termes de ce qu'elles signifiaient pour les personnes
qui les ont formulées. A la place: Comprendre contextes de l’époque pour les mettre dans nos cadres de compréhension.
- Voltaire, l’économiste ?
- Steve Kaplan (historien du blé français) + Sophus Reinert (historien des idées) montre existence d’un tournant économique
dans une citation de Voltaire
(description économie). Le grain doit être compris «comme l'objet massivement présent et palpable qui était une préoccupation
quotidienne cruciale pour l'État français et la grande majorité de la population, mais aussi comme un métaphore pour la pléthore de
questions de politique et de théorie qui sont de plus en plus appelées économie politique ».
- Attraits aux questions économiques. Tournant économique 18e. Emergence discipline spécialisée en économie politique.
Néanmoins, avant 1600, on parlait déjà d’économie, Voltaire n’est pas le premier.
(Qqe bestsellers sur l’économie et l’activité économique avant 1600: Aristotle, Oeconomica, Strasbourg, 1469 — Xenophon,
Oeconomicus, Paris, 1506. — Luther, Martin, Von Kauffshandlung und Wucher, Wittenberg, 1524. — Xenophon, Poroi, Basle, 1551. —
Botero, Giovanni, Della Ragion di Stato: Libri dieci, con Tre Libri delle Cause della Grandezza « Magnificenza delle Città, Venise, 1591).
Evolution de (re)penser l’économie dans le temps. La nature des préoccupations de l'activité économique change avec le temps.
- Antiquité: Trace de débats sur pratiques et structures économiques.
- Moyen-Âge: Nouveau types d’activités économique, donc une attention renouvelée sur le sujet. Remise en question des
enseignements de l’Eglise.
- Temps Modernes: Débats activités économiques continuent, mais nature des préoccupations changent.
Quelle histoire des idées économiques?

• Les économistes sont de plus en plus conscients de la longévité des discours sur les pratiques et les structures économiques.
• En étudiant des discours plus anciens, cependant, les économistes ont tendance à rechercher les origines des concepts
économiques contemporains dans un passé lointain.
• Si nous supposons que ces concepts signifiaient la même chose qu'actuellement, cette approche peut être très trompeuse.
• Pour cette raison, les historiens mettent davantage l'accent sur la compréhension des idées sur l'activité économique en termes
de ce qu'elles signifiaient pour les personnes qui les ont formulées.
A. Moralité de l’activité économique au Moyen-Âge:

« Le moyen Âge chrétien, ennemi de l’argent, n'a pas connu de pensée économique, car celle-ci ne pouvait émerger que dans le
monde sécularisé que permit la Réforme. Et si cette conviction si largement diffusée était fausse? Et si les processus économiques
avaient été au coeur de la pensée médiévale? Parcourant, à l'écoute des moines, évêques, frères mendiants et universitaires, les
voies de la pensée européenne entre Antiquité et Epoque moderne, Giacomo Todeschini fait émerger un monde intellectuel
passionné par les problèmes spirituels, moraux et politiques que posent la circulation de la richesse, sa création, sa distribution, son
usage, son contrôle. »
 Implication + priorité morale de l’activité éco (rendre l’activité éco moralement correct avec l’activité religieuse). Forte
augmentation éco dans les villes italiennes —> questionnements (qui perdurent au Temps Modernes).
- Développement de l’école de Salamanca (16e) = discussion morale des pratiques économiques: Essor activités éco
dans un contexte médiéval où la propriété est donnée à la morale. Au 16e, ESP = Empire vaste et lucratif. Est-ce possible de rendre
l’activité économique moral? « Prix juste » qui évite destruction des âmes par avarice (≠ efficience éco). Ecriture de manuels pour
prêtres pour distinguer activités éco morales et immorales des repentants: Diego de Covarrubias y Leivo: Variarum (1554) — Luis
Saravia de la Calle Veroñese: Instrucción de mercardes (1554) — Martin de Azpilcueta Navarrus: Comentario Resolutorio de Usuras
(1556) — Tomás de Mercado: Tratos y contratos de mercadores (1569) — Francisco Garcia: Tratado utilismo (1583) — Domingo de
Bañez de Mondragon: De Justitia et Jure (1594) — Luis de Molina: De Justitia et Jure (1593, 1597, 1600 and 3 posthumous volumes)
— Francisco Suarez: De Legibus ac Deo Legislatore (1612) — Juan de Lugo: De Justitia et Jure (1642).
B. Raison d’état et richesse économique:

Manuel pour un prince par Machiavel : Le Prince. 1513. Chapitre XV: « Bcp se sont imaginés des républiques et des principautés que
jamais on n'a véritablement ni vues ni connues, car il y a un tel écart entre la façon dont on vit et celle dont on devrait vivre, que celui
qui délaisse ce qui se fait pour ce qui devrait se faire apprend plutôt à se perdre qu'à se sauver. En effet, l'homme qui en toutes choses
veut faire profession de bonté se ruine inéluctablement parmi tant d'hommes qui n'ont aucune bonté. De là il est nécessaire à un prince,
s'il veut se maintenir au pouvoir, d'apprendre à pouvoir ne pas être bon, et d'en user et n'en pas user selon la nécessité […] ».
Une raison d’Etat: Nouvelle vision de la société se répand à la fin du Moyen-Âge. Autorité politique ≠ Obéissance de l’autorité morale
de Dieu. Vie politique devrait s’opérer selon des principes qui se divise de la morale —> Etat s’autorise à agir. La raison d’état peut être
interprétée de façon politique, culturelle, religieuse. Aspects et principes éco de la raison d’Etat attirent l’attention (fin 16e), qui apporte
un nouvel essor et une nouvelle orientation à l’analyse de l’activité éco.
Giovanni Botero (1 591 ): « État est une forme domination sur les peuples ; et raison d’État est la connaissance des moyens propres
à fonder, conserver et agrandir une telle domination et seigneurie ». Il place la question éco au coeur de la pensée politique et de la
théorie de l’Etat (originalité). Etat = Dépendant de la puissance économique. Territoire = Dépendant de la puissance de l’Etat —>
Symbiose entre pouvoir de l’Etat + Activité économique.
« Botero est l’un des tout premiers auteurs mercantilistes. Il lie étroitement le développement économique et la puissance de l’Etat ». -
Descendre, 2003.
Le mercantilisme = Ancienne doctrine économique (16-17e) fondant la richesse économique des États sur l'accumulation des réserves
en or et argent. Richesse économique = essentielle pour l’acquisition et le maintien du pouvoir de l’Etat = Essentielle pour la
défense, maintien et augmentation de la richesse économique
 Relation symbiotique entre puissance politique et richesse économique. Terme utilisé plus par les critiques, inventé après-coup.
Tendance politique dans les réactions pragmatiques des politiques (≠ théorie économique).
 Terme pour décrire type de pensée économique de + en + répandue en EU au 16e-18e. Désaccords entre mercantilistes de
différents pays en ce qui concerne les meilleures politiques à suivre.
 Une tendance politique plutôt qu’une théorie économique.
Expansionnisme militaire: Cause principale dépenses grandissantes des Etats EU pendant l’époque moderne (16e-18e). Motivations
diverses, mais surtout le dév éco. Objectif militaire et économique sont liés (ex: guerre entre ANG + NL = éco). Changement dans la
conceptualisation de l’activité éco en EU à cause de l’augmentation de l’importance des objectifs éco.
Argent et guerre
« L’argent est le nerf de la guerre » Antoine de Montchrestien (1615).
Trois possibilités pour financer l’Etat pendant les Temps Modernes:

1. Pillage = Semble être la voie la plus simple au début. Métaux précieux = Base principale de la richesse des nations (surtout de l’Empire
Ibérique), acquisition par le pillage.
- Sir Walter Raleigh, The Discovery of Guiana, 1596: « from the trades of sacks and Seville oranges, nor from aught else that either
Spain, Portugal, or any of his other provinces produce; it is his Indian gold that endangereth and disturbeth all the nations of Europe »
« Where there is store of gold it is in effect needless to remember other commodities for trade. » « Those princes that abound in treasure
have great advantages over the rest ». Essaie de comprendre la logique éco derrière la puissance éco et militaire de l’ESP.
- William Petty & l’arithmétique politique (the « Down Survey ») : Veut rendre le pillage plus scientifique. Pendant guerre civile
anglaise, troupes en Irlande pour réoccuper le pays. Armée financée par argent avancée par des prêteurs privés que le parlement
remboursera avec les terres confisquées aux Irlandais. Afin d’étudier l’étendue + valeur des terres irlandaises à confisquer, William
Petty effectue un recensement cadastral (Down Survey). Enquête Petty = Novatrice (car méthodologique). Estime valeur différentes
parcelle
- Le pillage comme science. Petty devient un des plus grands propriétaires terriens d’Irlande. Irlandais perdent terre les mieux « notés
» grâce au classement.
2. Fiscalité.
- Fiscalité comme science. Innovations de Petty = Implications plus larges —> Transfert de son approche au domaine de la fiscalité (qui
était considéré comme un art plutôt qu’une science en EU).
- La fiscalité comme art ? Jean-Baptiste Colbert (contrôleur général des finances de Louis XIV, 1665-1683): « L’art de l'imposition
consiste à plumer l'oie pour obtenir le plus possible de plumes avant d'obtenir le moins possible de cris. »
88
 Il devient donc plus facile de taxer les terres de manière scientifique avec la possibilité d’enquêtes systématiques sur la valeur
des terres. Diffusion partout en EU (références cadastraux un peu partout).
3. Commerce:
- Intérêt grandissant. Reconnaissance de l’importance du commerce. Devient clair que les métaux précieux peuvent être acquis par
commerce international (≠ pillage), essentielle pour remplir les coffres de l’Etat. Etat est conçu comme l’incarnation de l’intérêt national
avec le droit de promouvoir + défendre intérêts commerciaux (protection des marchands). Défendre intérêts contre d’autres Etats.
- Mercantilisme et commerce : Benjamin Worsley (conseiller au gouvernement ANG, 1651): « it is by Trade, and the due ordering and
governing of it, and by no other means, that Wealth and Shipping can either bee increased, or upheld; and consequently by… no other,
that the power of any Nation can bee susteined. » Par le commerce international, possibilité d’augmenter + maintenir le pouvoir de
l’Etat.
- Différents pays = Différents mercantilisme(s) = Différentes pratiques + opinions du « bon mercantilisme » (ex: pillage en Espagne, ou
commerce international autre part…).
- La base similaire du mercantilisme: Etat = essentiel pour le dév de la richesse éco du pays, et éco = base d’un Etat puissant. Le
comment diffère d’un pays à l’autre.
- Glorification du commerce au service de l’Etat. Thomas Mun, 1664, p. 95: « Behold then, the true form and
work of foreign Trade, which is, The great Revenue of the King, the honour of the Kingdom, The Noble profession of the Merchant, The
school of our Arts, The supply of our wants, The employment of our poor, The improvement of our Lands, The Nursery of our Mariners,
The walls [i.e. ships] of the Kingdom, The means of our Treasure, The Sinews of our Wars, The terror of our Enemies. For all which
great and weighty reasons, do so many well governed States highly countenance the profession, and carefully cherish the action, not
only with Policy to increase it, but also with power to protect it from all foreign injuries: because they know it’s a Principle in Reason of
State to maintain and defend that which doth Support them and their estates. »
 Echange intellectuel. Gloire de l’Etat mis en lumière.
Commerce international + richesse d’ANG. Davenant (1696): « Can a nation be safe without strength? And is power
to be compared and secured but by riches? And can a country become rich any way, but by the help of a well-managed and extended
traffic? What has enable England to support this expensive war so long, but the great wealth which for 30 years has been flowing into
us from our commerce abroad? »
- Critique ANG du mercantilisme ESP: Vision ANG tournée contre le mercantilisme ESP (trop
dépassé). « It is not the taking in a great deal of food, but it is good digestion and distribution that nourishes the body and keeps it
healthy ». « The same thing in the body politic; so that gold and silver are often a surfeiting diet to a nation; and there may be as well
too much as too little of this kind of treasure, if it not be turned to proper uses ».
 Pic mouvement mercantilisme fin 17e.
Mercantilisme RPU: limitée face à la concurrence d’autres empires. RPU se voit comme une République libérale sans mercantilisme.
Fausse image de RPU par NL.
- John de Witt (165 4): « navigation and commerce (are) the soul and sheer subsistence of the state ».
- Bernard de Mandeville, T he Fable of the Bees (1705/1714): « The Dutch may ascribe their
present grandeur to the virtue and frugality of their ancestors as they please, but what made that contemptible
spot of the earth so considerable among the powers of Europe has been their political wisdom in postponing
everything to merchandise and navigation [and] the unlimited liberty of conscience enjoyed among them. »
 
Les contemporains cherchent à comprendre la richesse éco des pays. Evolution des interprétations des
pays et des richesses.
- RPU fait face à des défis extraordinaires pour assurer sa survie face aux ESP. Etat non capable de financer ses activités sans les
revenus du commerce (navigation, industrie). Besoin d’une grosse base économique, car Etat = rôle essentiel pour soutenir ces
branches éco. Relation étroite s’établit entre Etat et principaux acteurs de l’éco NL. Contributions plus grande que dans d’autres Etats.
- Conflits internes et débats sur les politique économiques: Quel moyen éco pour défendre les intérêt de la RPU? Rôle d’entrepôt.
RPU impliqués dans le commerce de transit —> Coûts bas sont prioritaires —> Polémique des taxes sur importations et exportations
(risque de faire augmenter les coûts avec taxes). Conflits: Opposition des taxes (trop hauts) VS. Défense des taxes (pour protéger
route maritime). Tension au sein de la société. Néanmoins, général accord avec le mercantilisme.
- Nouveaux prétendants: RPU comme cible. Samuel Pepys (haut fonctionnaire de l'Amirauté anglaise, 12 février 1664): « the trade of
the world is too little for us two therefore one must down ». Concurrence à la domination du marché mondial. Forte jalousie des autres
Etats (ANG, FR) contre RPU. Conflits armés pour acquérir et protéger routes commerciales. Promulgation règlements + lois
mercantilistes de + en + agressives (ex: Navigation Act, 1651). Lois pour éviter concurrences directs avec d’autres Etats (ex: création
de contraintes dans le transport de produit pour les autres Etats). Guerre économique. Protectionnisme.
- Mercantilisme RPU critiquée // échec ? (mercantilisme limitée face à la concurrence). RPU pas très ambitieux et restreint. Réticence
(qui fait sens jusqu’à mi-17e) de promouvoir développement éco par mesure protectionnistes. Importance commerce de transit pour
NL, mais moins efficace que la concurrence ANG qui est agressive. ANG = Gagne en importance (≠ RPU —> échec).
- Etat, empire, richesse: 1) Importance du soutient de l’Etat pour l’expansionnisme économique pendant Temps Modernes. 2) Aspect
important de l’analyse de la vitalité des capitalismes EU émergents (capitalisme pré-industriel). Construction + Protection des empires
= Base essentielle de la richesse des Etats (pour le succès commercial des marchands). 3) Etat soutient un empire de différentes
manières et l’analyse de différentes modalité de son soutient est au centre de l’analyse actuelle de l’influence des différents empires.
C.Fonctionnement d’un « système économique »:

Tournant économique au 18e. Changement dans la façon de parler de l’activité économique. 1) Importance des enjeux économiques
augmentent. 2) Emergence des critiques acharnées du mercantilisme. Changement de vision (Smith, Physiocrates, Montesquieu…). 3)
Activité éco conçue comme un « système économique » qui suit sa propre logique. Pas soumis à une morale politique ou autre.
Changement de paradigme —> Emergence d’une discipline —> Economie politique.
Les Physiocrates: Ecole de pensée de l’activité économique en France (mi-18e). Prédominance des questions agricoles (qui fait 80%
de l’activité économique du pays). S’intéresse à l’éco agricole comme système économique (seule éco qui peut créer un produit
net/excédent/plusvalue). Rupture avec le mercantilisme sur la base de leurs analyses économiques (commerce ≠ important).
Concentration sur des mesures pour augmenter le produit net de la terre (ex: libéraliser le commerce des grains, ≠ mercantilisme). Pensée
systématique.
>> Adam Smith (1723 -1 79 0) (inspiré des Physiocrates) critique le mercantilisme (idée hétérodoxe en 1776). But: Comprendre
comment le bien-être de la Nation peut être amélioré (« Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations »). Système
économique à étudier et comprendre dans son ∑ (nouveauté). Consommateur mis au centre de sa pensée. Consommateur = unique
objectif de la production éco.
- Critique du système mercantiliste en G-B qui empêche le développement de la richesse de la
nation.
« …suivant le cours naturel des choses, la majeure partie du capital d'une société naissante se dirige d'abord vers l'agriculture, ensuite
vers les manufactures, et en dernier lieu vers le commerce étranger. Cet ordre de choses est si naturel, que dans toute société qui a
quelque territoire, il a toujours, à ce que je crois, été observé à un certain point. » Mercantilisme ≠ sens du cours naturel des choses.
Oublie de l’agriculture (trop occupé par commerce étranger). Mercantilisme = Crée un retard des progrès société (paradoxe du
mercantilisme qui vise à augmenter la richesse des nations):
Critique smithienne du mercantilisme :
« C’est ainsi que tout système qui cherche ou, par des encouragements extraordinaires, à attirer vers une espèce particulière
d’industrie une plus forte portion du capital de la société que celle qui s’y porterait naturellement, ou, par des entraves
extraordinaires, à détourner forcément une partie de ce capital d’une espèce particulière d’industrie vers laquelle elle irait sans
cela chercher un emploi, est un système réellement subversif de l’objet même qu’il se propose comme son principal et dernier
terme. Bien loin de les accélérer, il retarde les progrès de la société vers l’opulence et l’agrandissement réels ; bien loin de
l’accroître, il diminue la valeur réelle du produit annuel des terres et du travail de la société ».
- Alternative de Smith au mercantilisme: Libéralisme économique (vraie richesse) dans La Richesse des Nations, livre IV, chapitre
IX: « Ainsi, en écartant entièrement tous ces systèmes ou de préférence ou d’entraves, le système simple et facile de la liberté naturelle
vient se présenter de lui-même et se trouve tout établi. Tout homme, tant qu’il n’enfreint pas les lois de la justice, demeure en pleine
liberté de suivre la route que lui montre son intérêt, et de porter où il lui plaît son industrie et son capital, concurremment avec ceux de
toute autre classe d’hommes ».
- Les 5 livres de La Richesse des Nations:
I. Des causes qui ont perfectionné les facultés productives du travail, et de l’ordre suivant lequel ses produits se distribuent
naturellement dans les différentes classes du peuple;
II. De la nature des fonds ou capitaux de leur accumulation et de leur emploi;
III. De la marche différente et des progrès de l’opulence chez différentes nations;
IV. Des systèmes d’économie politique ;
V. Du revenu du souverain ou de la république.
- Division du travail de Smith: Fondement principal de la richesse des nations. Penchant naturel. Met en valeur le secteur manufacturier
et industriel (≠ Physiocrates —> Agriculture): « Cette division du travail, de laquelle découlent tant d'avantages (…) est la conséquence
nécessaire, quoique lente et graduelle, d'un
certain penchant naturel à tous les hommes (…): c'est le penchant qui les porte à trafiquer, à faire des trocs et des échanges d'une
chose pour une autre. »
B. Développement économique des pays riches (1750-1914)
5. Racines et conséquences de l’industrialisation – 11/10/2021
Ouvriers avant 1760 existent (mais rares, car agriculture = dominante) dans des petits ateliers, à la maison (≠ usines).
Progrès technologique limité. PRI (première révolution industrielle) en G-B se développe et trouvent ses racines aux
Temps Modernes. Le processus d’instrualisation. Le capitalisme = accumulation du capital pour le profit c’est les
marchants.
La révolution industrielle ne sort pas de nulle part, issu de l’époque moderne, surtout 18è et 19è.
1) Commerce, consommation, production:

Consommation EU influencée par l’Asie (surtout 17-18e). Cette influence stimule les efforts des manufacturiers EU
d’imiter les produits asiatiques (influence porcelaine chinoise, importé par les Portugais, en provenance de
Jingdezhen). Prise navire portugais (Santa Caterina) par VOC en 1603 avec cargaison de porcelaine, puis vendue à
Amsterdam et attire bcp d’attention.
—> Engouement pour la porcelaine chinoise / le Kraakporselein (caracca + porcelaine). D’abord, importations
par les portugais. Dès 17e, VOC fait importer quantités grandissantes de porcelaines (50-100k par an, puis 200k)
(jusqu’à des représentations dans l’art), vendue Amsterdam, véritable
engouement. Difficulté transport, pour justifier cela, vente chère.
Mais : créateurs poterie en EU menacés. Concurrence pour la poterie
(décorative) de Delft. Solution: Delft reproduit vernis bleu (qui rappelle
porcelaine chinoise) mais ce n’est pas même processus de fabrication (≠
même qualité) (terre cuite vs. porcelaine). Poterie de Delft se spécialise donc
dans carrelages (≠ articles de table), pour éviter la concurrence.
- Conflits internes en Chine (1644-1647) (consolidation dans le nord et
conquête du Sichuan). Offre chinoise diminue (importation à 15k) —>
Amélioration techniques + Imitation des articles de tables chinois par artisans
de Delft. Période d’expansion et prospérité jusqu’au début 18e pour la poterie
de Delft (apogée vers 1700 du dév artistique et éco des poteries de Delft).
- Limite de l’imitation (déclin 1700): Manque d’innovation (peu de
changement de dessins et pas de connaissance de la véritable technique de
la porcelaine chinoise) + Concurrence d’autres centres de poterie EU (donc
moins de demande) + reprise des importations de la chine.
- Développement industrie EU de la porcelaine : les rois et princes EU soutiennent leur industrie pour les
promouvoir, comment imiter le processus de production de porcelaine. Aussi soutiens subtils de la part de l’Etat,
britannique notamment (voir 2)).
« The cessation of Delft’s technical and artistic development stands as a proximate cause of its decline, but standing
behind this important source of vulnerability was the rise after 1710 of a European porcelain industry, and once again (it
is a recurring refrain), the protectionist support given to those foreign competitors ». Jan de Vries & Ad van der Woude,
The First Modern Economy: Success, Failure, and Perseverance of the Dutch Economy, 1500-1815.
2) Empire et industrie britanniques (ANG/G-B):

- Porcelaine chinoise et protectionisme ANG. Interdiction importations céramiques NL en 1670 (conflits entre VOC et
ANG). Défense de son marché intérieur, marge de manoeuvre pour producteurs locaux pour développer leur propre
technique. Prohibition enlevée quand Guillaume III (= NL) accède au trône anglais. Il influence engouement +
augmentation utilisation de la porcelaine chinoise en ANG. Mais début 18e: Tarifs élevés (1/3 ou ½ du prix du produit)
par G-B sur les importations de tarif de céramique asiatique (protection ouvriers). Pour que ce soit rentable. Avantages
pour producteurs poteries décoratives G-B (marché intérieur florissant, plus consommateurs + gouvernement crée
environnement favorable pour marché (coûts supplémentaires aux poteries chinoises).
 Développement industrie dynamique qui répond à une demande ANG.
- Innovations Wedgwood (potier pionnier connu), ainsi que d’autres potiers, inspirés par l’Antiquité,
marquent rupture esthétique pour l’industrie EU (≠ dessins chinois). Convient à un plus grand marché !
dominance coïncide avec la décision de la EEIC de cesser les importations Asie dès le 18ème s. Son
propre processus fabrication d’un produit de qualité propre à lui. Pionnier en organisation de
production + sa mécanisation. Division + Contrôle du travail (perfectionnement et organisation de
travail). Objectif = « to make such machines of the Men as cannot err ». => Adoption moulins à vent
et la machine à vapeur.
- Problème de l’augmentation importations d’Asie (17e), qui va faire : soucis pour ANG au 17e face
à l’augmentation des importations d’Asie (tableau). Potentiel de remplacer importation produits
manufacturés par une production ANG. Donc, restrictions sur importations de produits manufacturés,
dont le textile, tel que le coton. Succès des ANG de substituer les marchandises: Producteurs locaux
fabriquent et vendent produit en EU (cela attire l’attention) (mercantilisme ANG).
Industrie cotonnière en G-B: Domine le monde de la production de coton. Grande
transformation industrielle révolutionnaire (fin 18e-début 19e) (mécanisation) qui rend
possible l’augmentation de la qualité + coût de production des produits coton.
Croissance rapide.
- Mercantilisme GB et origine de l’industrie cotonnière en G-B: Encore insignifiante

au 17e. Augmentation importations calicots/cotennade au 17e depuis l’Inde. Prix bas
et qualité haute. Mesures protectionnistes: Restriction par le parlement ANG sur
importations des calicots imprimés (sous pression fabrication laine et soie, 1690)
(privilégie calicots non imprimés) —> Actes de Calicots (1721) qui prohibent
importations et les consommations de tous les calicots d’Inde. Bénéficiaires des
mesures: Industrie « futaine » (mélange lin + coton = plus robuste). contrôle inédit de
cette industrie. Mais, cette industrie n’arrive pas à être fleurissante car sont plus chers
et pourtant moins bonne qualité. C’est seulement avec la mécanisation de l’industrie
cotonnière en une industrie compétitive ANG qu’elle réussit à se développer
beaucoup : l’augmentation de la qualité des fils de coton. Important dvp du marché
intérieur et permet une exportation même. Raison : Liverpool comme port, navires et structures
financières, proximité des industries est déjà dvp (des produits des caraïbes (sucre), traite des
esclaves). Donc la matière 1ère arrive au port de Liverpool et après le processus de production des fils
de coton y sont exportés.
 Commerce impérial: Stimulant au dév des marchés intérieurs et coloniaux. Protections pour les
producteurs nationaux pour remplacer importations. Possibilité du commerce international grâce
aux infrastructures sophistiquées (navires, crédit, assurance). Augmentation importance port de
Liverpool (Jamaïque <—> Liverpool) et importance traite négrière grandissante.
3) Une industrie cotonnière en Grande-Bretagne

Mécanisation industrie cotonnière (1ères machines):
Préparation > filature > tissage > finissage.
a) Filature (1770-1800): 1ères machines textiles mises au point pour filer le coton. Forte
augmentation de la production des fils de cotons grâce à la mécanisation. Différentes étapes
de production avec différents rythmes. Machines différentes (fil fin // fil robuste : chaine et
trame).
1779: the spinning mule. Hybride entre deux machines. Avantage : fil plus robuste et fin.
Problématique: Source d’énergie d’abord à la main, puis énergie d’eau, puis énergie de la rév
industrielle —> Transition dans les sources d’énergie. Jonction machine/textile et
machine/énergie (vapeur). On passe d’une énergie « naturelle » à la machine à la vapeur, qui
dépend du charbon.
1800: Avoir machines = Nécessaire —> Amélioration en production. Rapide diminution des
prix => fils de meilleurs qualités. La filature est entièrement mécanisée.
b) Tissage (dès 1820): Capacité tissage augmente grâce à une augmentation du nbr des tisserands à bras. 1795:
prédominance tissage à bras —> Augmentation en mécanisation de filature = Augmentation de personnes qui font tissage
à la main, qui est plus dur à mécaniser. Mécanisation dès 1820 (≠ en même temps que filature), et évolue lentement.
Invention de nouvelles pièces, perfectionnisme de la performance de la machine à filature (avec des techniques de la
machine à filature, les capitalistes (pour faire monter la productivité et faciliter la production) regroupent leurs savoir-faire
pour réussir à mécaniser la machine à tissage).
Métier à tisser mécanique de Cartwright (powerloom, 1785) (trop cher) —> Semiautomatique (Lancashire
loom, 1842) —> Automatique (Northrop loom, 1895).
L’aspect géographique de cette industrie cotonnière :

o Industrie très locale: Fin 18e, Lancashire possède 70% industrie coton. En
1835: 90% production. Concentré à Lancashire parce que: 1) Bassin de charbon
important à Lancashire dans l’industrie des machines à vapeur. 2) Proximité
Liverpool: Facilite transport marchandises. 3) Proximité avec Manchester :
matières 1ères internationales (coton brut) importées des Caraïbes (puis
Amérique du Sud = Importateur principale + Marché esclaves) . Importance
marché d’esclave pour augmenter quantité de coton et production ANG. 4) climat
humide favorable coton. Avancées techniques dans les champs aussi:
L’égreneuse (le Cotton Gin) d’Eli Whitney (1793), qui augmente vitesse culture
du coton.
o Industrie mondiale et grande exportation en EU! Approvisation et
commercialisation étapes => culture, récolte, traitement du coton brut >
production du coton > marchés.
Mais production locale et concentrée à Lancashire. S’explique par (1)
l’exploitation brutale des esclaves est incroyable derrière la production de coton.
Création d’une population au service de l’exploitation des matières 1ères =>
production cotonnière ANG.
La production par tête augmente aussi : (2) innovations techniques : l’égreneuse d’Eli Whitney en
1793. Séparer la graine du coton de sa fibre.
Efforts protectionnistes ANG face à la forte augmentation des exportations. Peur face à la concurrence.
Importations Inde aussi. Changement important ; désindustrialisation. Moment de l’industrialisation de l’Inde qui
passe industriel à un producteur de matière 1ère ??
6. Bouleversements des économies industrialisées – 11/10/2021
• I. Première révolution industrielle (PRI): révolution en terme technique. Développement usage de
machines et de nouveaux procédés. Mécanisation conduit à une réorganisation profonde du travail dans le
secteur industriel, et permet d’accroitre et accélérer la production industrielle et une diminution des coûts. Cela
affecte la vie des employeurs, ouvriers et des communautés. Mécanisation = machines qui accroient la production
et donc diminution des coûts. En g-b, qui est est concentrée dans trois industries phares, qui bouleverse le secteur
industriel britannique et qui en fait « l’usine du monde ».
PRI concentrée dans 3 industries phares —> G-B devient « l’usine du monde » :
1. Industrie cotonnière: Mécanisation la plus précoce (la mécanisation est adoptée à rythmes différents!). Berceau de la
PRI. Voir séance 5.
Cette industrie joue un rôle important sur les deux autres car elle rend possible la construction mécanique du fer : la
technique, les possibilités pour la mécanisation de ces autres industries.
2. Industrie du fer: Nécessaire pour nourrir en énergie la machine à vapeur, qui va contribuer à la PRI —> Industries
interagissantes. Plus en plus de fer consommer dans le domestique (graphe).
- Nouveau combustible pour l’industrie du fer: Charbon de bois est le
combustible principal dans l’industrie du fer (pour le rendre manipulable). 18e: Manque de
charbon de bois (déboisement trop intensif) —> Augmentation prix du bois (graphe). Idée
de remplacer par la houille (charbon), mais crée un fer / fonte est de mauvaise qualité
(cassant). Problème résolu par Abraham Darby dès 1706: Nouveau combustible à haut
pouvoir calorifique, le « coke » (pyrolyse (haute température) du charbon minéral) (≠ fer
cassant). Donc après 1750: Usage du coke est généralisé en G-B.
- Nouveaux problèmes : goulots d’étranglement – le processus d’affinage, étapes dans la
fabrication du fer : Innovations dans une étape de production créent problèmes dans d’autres
étapes :
1) Montée en production, mais une ancienne technique/ procédé bloque l’augmentation de la
production. Fonte = Trop de carbone —> Nécessité de décarbonisé fonte pour avoir un métal
forgeable. Nécessité d’une nouvelle techniques pour l’affinages de l’alliage.
2) Procédé Puddlage par Henry Cort résout problème. MAIS nouveau problème le
forgeage du fer : ancienne technique des marteaux hydrauliques = Insuffisant pour
la demande (impossibilité de forgé tout le métal produit).
3) Donc : utilisation laminoir (1780) par Cort résout problème. Machines adaptés à
ce moment aux besoins de l’industrie du fer (tjrs pb bois
cher) (aide par James Watt).
Utilisation /demande du fer augmente = forte augmentation
de la production de fer. Pourquoi forte demande ? à quoi
sert le fer à la fin du 17ème et début 18ème (avant diffusion des machines) :
a) guerre, usage militaire : les canons, les armes, b) l’agriculture : les
sabots, les outils, c) outils pour l’esclavagisme, d) les conquêtes navales
pour l’expansion maritimes.
 Amélioration de la production de fer afin de soutenir la puissance
maritime qui joue un rôle important dans l’industrialisation (armes à
feu, menottes pour esclaves, fers à cheval…). Consommation +
Demande augmentent avant la production (graphe, flèches). Similaire
à l’industrie cotonnière et porcelaine. Demande crée offre.
Graphe : on voit que la consommation augmente bien avant l’augmentation
de la production. Explication : importations pour répondre à cette demande.
3. Construction mécanique, les machines et l’énergie: Bouleversement

construction mécanique caractérisée par l’invention et l’application de la
machine à vapeur (= symbole PRI). Avant: source énergie =
humaine/naturelle (la main, l’eau, le vent). VS Machine à vapeur => énergie
thermique de la vapeur d’eau qui est transformée en énergie mécanique :
motrice indépendante des circonstances naturelles. Pas trop de dépendance
(vent) ; liberté de ces circonstances.
- Antécédents de la machine à vapeur: Otto von Guericke (1645), Denis
Papin (Français, 1690), Thomas Savery (Anglais, 1689). Thomas
Newcomen (Anglais, machine atmosphérique en 1712). Contributions qui
permettent à par James Watt (Ecossais, 1765-1769), d’élaborer la 1ère
machine à vapeur pratique utilisable, en apportant des améliorations
importantes à la machine Newcomen, un condenseur séparé : 1) éviter le
gaspillage de la valeur 2) être moins dépendant des ressources (charbon,
eau), 3) double acting piston ; aller plus vite.
 Amélioration technique et diminution de la consommation du
charbon d’un 1/3, donc le rendement est meilleur (économie).
- Mais impact économique de la machine à vapeur limitée au 18e.
o 1870: Devient important et majoritaire par rapport à
d’autres sources d’énergie. Application surtout dans les
mines de charbon (machine Newcomen) et des mines
de cuivres (machines Boulton & Watt). Machine utilise
beaucoup trop de charbon, donc rentable seulement
dans les mines. Adoption lente dans d’autres industries.
o La diffusion de la machine à vapeur prend du temps,
c’est lent, difficile de l’adapter à d’autres activités (comme coton);
il faut attendre 1830.
o Conséquences profondes incontestables un siècle après, on la
voit partout.
o Un décalage qu'on voit également pour d'autres technologies «universelles»
(general-purpose technologies ou GPT) : ordinateur, automobile… Il est normal que
ça prenne 40-50 ans pour être utilisé.
II. « Révolution industrielle » dans quel sens?

Terme inventé plus tard, par des spécialiste de l’économie politique (comme Engels). Terme
courant et controversé en 1884 en G-B, car la croissance économique n’est pas encore
visible. Néanmoins, PIB change (tableau). Complexité de comprendre et expliquer la PRI (≠
discontinuité avec le passé, ≠ mutation brutale en un bref laps de temps, ≠ rupture généralisée
dans l’économie).
- La PRI c’est: Industrie phares (minoritaires) qui montrent la voie à la mécanisation, une
réorganisation du travail et la croissance de la production (effet non visible). Développement par
imitation des industries. Amorce de changements structurels au sien de l’économie (aspect
qualitatif, mais pas quantitatif). Il faut un siècle pour voir ampleur des conséquences. Profondeur
des changements (qualitatifs) qui compte (≠ soudaineté).
- Terme « révolution » est controversée. Importance de comprendre que les changements dans l’éco
ANG dès 1750 ≠ rapide —> « Révolution » = Transformation fondamentale des structures et
dynamiques éco à long terme.
- Changements principaux économiques associés à la PRI:
1. Organisation et contenu du travail (factory system). Travail regroupé en usine et zone urbaine (≠ dispersé dans
la campagne). Diffusion usine progressive. Main d’œuvre : augmentation rôle
des femmes et enfants (en 1835, respectivement 54% et 43% de l’E de la
main d’œuvre) dans les usines (bon marché, salaires bas). Hommes : dirigent
les différents groupes de travailleurs au sein de l’usine, sont formés car
machines nécessitent de nombreuses interventions. Émergence de grandes
usines centralisées vs le travail à domicile.
De plus, l’usine permet de surveiller le travail, décider et manager les gens
avec leurs tâches qui doivent faire. Système hiérarchique (aristocraties des
ouvriers).
o L’alinéation du travail par Marx = le processus par lequel un sujet (un
individu, un produit ou une relation sociale) se transforme en un autre,
voire en quelque chose d'hostile à lui-même.
2. Augmentation importance industries phares (industrie cotonnière surtout : le
taux annuel de croissance de production du coton est explosif).
3. Rôle grandissant du secteur industriel au sein de l'économie britannique.
Changement dans secteur industriel mais aussi dans l’économie ANG
(graphe = explosions industries en 1800-1840). Grâce à l’augmentation de la
productivité en agriculteur. Permet de nourrir plus de gens qui n’ont pas
besoin d’être agriculteur.
4. Une augmentation du niveau du dvp économique en même temps qu’une
forte expansion de la population. Idée augmenter production économique /
prospérité = en même temps que la pop augmente. Quid de la stagnation de
la croissance économique ?
5. Conséquences sociales profondes :
III. Les conséquences sociales de l’industrialisation ANG (5.) :
- Un asile de la misère: description de la vie à Manchester en 1835 par Alexis de

Tocqueville :
« Tout autour de cet asile de la misère, l'un des ruisseaux dont j'ai décrit plus haut le cours,
traîne lentement ses eaux fétides et bourbeuses, que les travaux de l'industrie ont teintées de
mille couleurs. Elles ne sont point renfermées dans des quais ; les maisons se sont élevées
au hasard sur ses bords. Souvent du haut de ses rives escarpées, on l'aperçoit qui semble
s'ouvrir péniblement un chemin au milieu des débris du sol, de demeures ébauchées ou de
ruines récentes. C'est le Styx de ce nouvel enfer. »
Engels :
- La situation de la classe laborieuse,
« Dans les maisons, presque jamais de plancher ou de carrelage ; par contre presque toujours des
fenêtres et des portes cassées, mal ajustées, et quelle saleté (…). Devant les portes, partout des
décombres et des ordures (...) et des immondices, l'atmosphère est empestée par leurs émanations,
assombrie et alourdie par les fumées d'usine. Une foule d'enfants et de femmes en haillons rôde en
ces lieux, aussi sale que les porcs qui se prélassent sur les tas de cendres et dans les flaques (...).».
- Manchester pour les pauvres,
« Il est impossible d'imaginer l'amoncellement désordonné des maisons, entassées littéralement les
unes sur les autres, véritable défi à toute architecture rationnelle. On a rebâti et rafistolé jusqu'à ce
qu'enfin il ne reste plus entre les maisons un pouce de libre. Les rues, même les meilleures, sont
étroites et tortueuses. A droite et à gauche, une foule de passages couverts mènent de la rue
principale aux nombreuses cours, et lorsqu'on y pénètre, on arrive dans une saleté et une
malpropreté écœurante. Dans une de ces cours, il y a juste à l'entrée des cabinets sans porte et si
sales que les habitants ne peuvent entrer ou sortir de la cour qu'en traversant une mare d'urine
pestilentielle et d'excréments qui entourent les cabinets. »
- Manchester pour les riches:
« Et le plus beau, c'est que ces riches aristocrates peuvent, en traversant tous les quartiers ouvriers
par le plus court chemin, se rendre à leurs bureaux d'affaires au centre de la ville sans seulement
remarquer qu'ils côtoient la plus sordide misère. En effet, les grandes artères sont flanquées d'une
rangée presque ininterrompue de magasins [qui] suffisent à dissimuler aux yeux des riches messieurs
et dames la misère et la saleté, complément de leur richesse et de leur luxe. » « Je sais fort bien que
cette disposition hypocrite des constructions est plus ou moins commune à toutes les grandes villes
(...). Mais nulle part ailleurs qu'à Manchester je n'ai constaté d'isolement aussi systématique de la
classe ouvrière, un art aussi délicat de masquer tout ce qui pourrait blesser la vue ou les nerfs de la
bourgeoisie. »
Distinction entre riches et pauvres. Observation et critiques de la part de contemporains (Engels).

Inégalité des sorts: « Des tas d'ordures, des débris d'édifices, des flaques d'eau dormantes et croupies se montrent ça et là le long
de la demeure des habitants ou sur la surface bosselée et trouée des places publiques... Parmi ce labyrinthe infect, du milieu de cette
vaste et sombre carrière de briques, s'élancent, de temps en temps, de beaux édifices de pierre dont les colonnes corinthiennes
surprennent les regards de l'étranger. On dirait une ville du moyen-âge, au milieu de laquelle se
déploient les merveilles du XIXème siècle».
 La misère devant les yeux de cette révolution industrielle.
Le danger d’une révolution lié à ces conditions misérables en ANG (~1848:

révolution en France).
Daniel O’Connell — lettre de Londres à Edmond Smithwick (juin 1842):
“there is a danger of a convulsion. You have no idea of the total and hopeless destitution of the
English working classes in the great manufacturing towns. It is really awful… Toryism is likely to get
a vital blow. Heaven protect us from seeing it go out in blood”.
>> Evaluer les conséquences (sociales) de la PRI: Débats depuis toujours entre
optimistes et pessimistes jusqu’à nos jours. Débat difficile à résoudre à cause de la
complexité du sujet.
La complexité du sujet – Observation chiffres et phénomènes : Salaires réels comme

mesure / indicateur du bien-être est le plus répandue. 1760-1830 (période classique PRI):
platitude, pas d’évolution, pas d’augmentation standards de vie, seulement en 1840. Difficulté
de comprendre implications sociales et économique de la PRI.
Mais les salaires (comme mesure / indicateur) ne prennent pas en compte:

1) Coût de travail pour l’ouvrier (peu de données). Intensification des heures ou
diminution des heures? On ne sait pas. Blessures, violences au travail sont aussi méconnus
2) Distribution des revenus: Graphe « la pause d’Engels »montre le salaire moyen
(aristocrate = bien payé, ouvriers = mal payés).
o Changement dans la distributions des revenus: « hitherto [1848] it is questionable if all the
mechanical inventions yet made have lightened the day's toil of any human being. They have
enabled a greater population to live the same life of drudgery and imprisonment, and an increased
number of manufacturers and others to make fortunes. They have increased the comforts of the
middle classes. But they have not yet begun to effect those great changes in human destiny, which
it is in their nature and in their futurity to accomplish. » — John Stuart Mill (économie libérale)
sur le travail et inégalité (évaluation négative pour la classe ouvrière. Peu de progrès pour eux).
o Augmentation du capitalisme et inégalités: « La dynamique de l'accumulation
du capital privé conduit-elle inévitablement à une concentration toujours plus forte de la
richesse et du pouvoir entre quelques mains, comme l'a cru Marx au XIX siècle? Ou bien
les forces équilibrantes de la croissance, de la concurrence et du progrès technique
conduisent-elles spontanément à une réduction des inégalités et à une harmonieuse
stabilisation dans les phases avancées du développement…? ».
3) Retombées négatives sur la société. Comme les conséquences
environnementales: pollutions usines visibles par les contemporains, mais aussi
maladies => niveau de santé et niveau de vie en baisse (graphe) à cause de la
pollution. Diminution de la pop en 1860.
Ccl – la complexité du sujet

• Des salaires réels comme la mesure du bien-être des ouvriers qui est la plus répandue.
• Une mesure agrégée qui ne capte pas les coûts du travail pour l'ouvrier.
• Une mesure qui ne prend pas en compte la distribution des revenus.
• Une mesure qui ne capte pas les retombées négatives de l’industrialisation pour la société
 Croissance extraordinaire de l’économie ET difficultés pour les gens.
7. Un monde plus petit –

Diffusion de l’industrialisation: Début du 19e, diffusion de la
PRI dans d’autres pays.
- Dominance écrasante de la G-B dans le secteur
industriel mondial: surtout dans les industries motrices.
Autres pays ne parviennent pas à combler l’avance de
la G-B au 19e (tableau). Suiveur précoce: Belgique, CH,
France, USA + retardataires.
- Approches et rythmes différentes (autre voie, levier) pour la mécanisation et révolution industrielle! Rythme lent car:
1) Transformation de sources d’énergie (machine à vapeur en G-B: charbon à proximité, mais par ex moulin à eau en
CH. Adaptation pays à leur environnement. 2) Polarisation secteur industriel sur qqe industries « modernes ». 3)
Polarisation régionale activités industrielles (ex: concentration industrie cotonnière à Lancashire).
- G-B comme modèle de développement pour les retardataires: G-B est coureur
en tête et le 1er pays industrialisé (n’avait pas de concurrence). Etats allemands
et USA voient émerger des stratégies explicites de développement industriels pour
les suiveurs.
- Industrialisation aux Etats-Unis: Economie agricole à son indépendance (1776)
(tableau: 3/4 main d’oeuvre travaille dans secteur agricole). Question sur voie de
développement à suivre, conseils d’Adam Smith: modèle conseillé n’est pas
industrialisation.
Mais USA va à l’encontre de ces conseils: « La terre y est toujours à si bon marché
et, par conséquent, la main d’œuvre si chère, qu’elles peuvent importer de la mère
patrie presque tous les produits manufacturés les plus raffinés et les plus nouveaux
à meilleur compte qu’ils ne pourraient les produire par eux-mêmes » - « La principale cause des progrès rapides de nos
colonies d’Amérique vers la richesse et la grandeur, c’est que jusques à présent presque tous leurs capitaux ont été
employés à l’agriculture. Elles n’ont point de manufactures, si ce n’est ces fabriques domestiques et grossières qui
accompagnent nécessairement les progrès de l’agriculture, et qui sont
l’ouvrage des femmes et des enfants dans chaque famille ».
- USA amorce processus d’industrialisation sur l’initiative de Samuel

Slater et les marchands de Rhode Island. Etablissement de la 1ère
usine industrielle (cotonnière, basée sur la technologie du water-frame
de Richard Arkwright) à Pawtucket, Rhode Island (1793).
- Samuel Slater (1768-1835): travaille dans la filature en GB (J. Strutt à
Belper) dès 10 ans, devient apprenti en 1782, apprend à faire
fonctionner le water-frame d’Arkwright, part aux USA en 1789 déguisé
en agriculteur. Personne controversé, considéré comme un traitre par
ANG. Loi ANG: les ouvriers spécialisés sont interdits d’émigrer. Slater
contourne cette loi pour donner ses services en Amérique. Même en parallèle avec l’industrialisation, les principes
mercantiliste existent encore. Pour les ANG, Slater aide l’industrialisation en USA, au lieu d’aider son pays. Slater à
Moses Brown (1789): "If I do not make as good yarn, as they do in England, I will have nothing for my services, but will
throw the whole of what I have attempted over the bridge”.
- Vision différente du développement USA (Alexandre Hamilton en réponse à Adam Smith): Smith = système de liberté
de l’industrie = avantages. Il revendique un monde de liberté parfaite. Pour Hamilton, un monde pareil n’existe pas.
Critiques des ANG par les USA, car les ANG imposent leur idéologie qu’ils ne suivent même pas (USA doit donc se
lancer): “If the system of perfect liberty to industry and commerce were the prevailing system of nations – the arguments
which dissuade a country in the predicament of the United States, from the zealous pursuits of manufactures would
doubtless have great force.” “But the system which has been mentioned, is far from characterising the general policy of
Nations. The prevalent one has been regulated by an opposite spirit”. “In such a position of things, the United States
cannot exchange with Europe on equal terms.”
- Système actuel ≠ système idéal de liberté. USA ne peut pas échanger avec ANG de façon égal.
- Stratégies et défis d’Hamilton: Faire appel au gouvernement qui doit soutenir processus d’industrialisation (pas que
privé) (≠ Smith): “To maintain between the recent establishments of one country and the long matured establishments
of another country, a competition upon equal terms, both as to quality and price, is in most cases impracticable. The
disparity in the one, or in the other, or in both, must necessarily be so considerable as to forbid a successful rivalship,
without the extraordinary aid and protection of government.”
- « Système américain » pour le développement industriel:

1. Intégration du marché intérieur: Suppression entraves au commerce intérieur + développement réseaux de
transports. Il faut aider/pousser marché domestique.
2. Protection marché USA des concurrents étrangers: Tarifs douaniers élevés pour que les producteurs nationaux
puissent en profiter (protectionnisme).
3. Développement système bancaire: Stabiliser la monnaie + augmenter offre du crédit.
- Friedrich List (Allemagne, 1789-1846): Condamnée à la prison suite aux critiques de la bureaucratie de son pays. CH,
puis asile aux USA en 1825. Il voit la mise en pratique des idées d’Hamilton, et est convaincu des idées USA. Fortement
influencé par sa politique, il abandonne les principes d’Adam Smith.
Scepticisme de l’idéologie ANG par rapport à une nouvelle île libérale par List. Hypocrisie de la G-B, qui a pu développer
leur économie avec le mercantilisme, et qui maintenant disent de suivre voie libérale. G-B cache leur voie vers
industrialisation en disant de faire différemment. Conflits. G-B veut donner leçons aux autres. List se méfie de G-B: “Any
nation which by means of protective duties and restrictions on navigation has raised her manufacturing power and her
navigation to such a degree of development that no other nation can sustain free competition with her, can do nothing
wiser than to throw away these ladders of her greatness, to preach to other nations the benefits of free trade, and to
declare in penitent tones that she has hitherto wandered in the paths of error, and has now for the first time succeeded
in discovering the truth”.
- Protectionnisme éducateur de List: Protège marché intérieur pour permettre développement entreprises nationales,
qui ne peuvent pas se développer si le marché est dominé par entreprises de pays plus avancés (besoin de protection).
Sur le long terme, protectionnisme doit céder de la place au libre-échangisme.
- Eléments pour une politique d’industrialisation pour les pays retardataires:

1. Création marché intérieur intégré: Supprimer tarifs douaniers internes + Promouvoir développement transports.
2. Utilisation tarifs douaniers pour protéger industrie nationale naissante de la concurrence étrangère (ANG):
Eviter concurrence avec grande entreprise.
3. Développement système bancaire: Stabilisation monétaire + financement des
entreprises.
4. Développement éducation de masse. Importance d’avoir une stratégie éducative.
Une nouvelle île libérale en Europe:

- Loi sur les grains (1815): Pour protéger agriculture ANG contre importation céréales
étrangères (prix blé augmente pendant guerre napoléoniennes). Aristocratie terrienne
(gentry) vote en 1815 la 1ère loi du 19e sur les grains (Corn Law). Néanmoins, il y a des
voix en opposition à l’implication d’une politique qui veut garder prix céréales élevés (Blé
trop cher, donc privilégier importations afin que prix baissent).
- Efforts propagandes contre loi sur les grains pour encourager un changement de politique (seul obstacle
= oligarchie):
- David Ricardo (1772-1823): Héritier intellectuel d’Adam Smith. Cherche à le rendre plus convaincant et
scientifique. Critique loi des grains et s’oppose au protectionnisme. Insiste que les droits de douanes sur produits
agricoles permettaient de maintenir les récoltes même sur terres domestiques peu productives —> Rente = Trop
élevé pour la réalité de la terre qui n’est pas féconde. Entraine une augmentation du loyer au profit de l’aristocratie
terrienne, au détriment des capitalistes industriels émergents. Donc, distribution du revenu biaisée en faveur de
la gentry ANG tendait à réduire niveau d’investissement et nuir au dév éco ANG. Solution: libéraliser
importations céréales (diminuer prix blé, donc les rentes).
- Richard Cobden (1804-1865): Même vision que Ricardo (supprimer frais de douanes sur grains). Arguments
libre-échangisme, pour: 1) Garantir prospérité industriel en l’aidant à trouver débouchés pour ses produits
(amener produits aux USA). 2) Amélioration conditions de vie ANG en réduisant prix denrées alimentaires. 3)
Augmentation productivité agriculture (meilleure concurrence). 4) Contribution dév nouvelle ère de coopération
et paix. Echange entre nation encourage compréhension entre territoires (—> paix).
- Emergence du libéral: Jusqu’à fin 18e, G-B construit sa politique étrangère à travers le protectionnisme. Début
19e: Montée en popularité des partisans du libre-échange VS. protectionnisme. Changement structurel.
Importance d’avoir de la nourritures pour le secteur industriel grandissant. Mouvement qui facilite nécessité de
répondre à la famine irlandaise. Abrogation lois sur les grains (1846) + Diminution coût transports —> Début
importance dépendance de nourriture importée (graphe) (explosion de l’importation). 1846: Début libre-
échangisme en G-B.
Spécialisation dans le commerce internationale: Importance industries
extractives (matière 1ères) pour les économies « en voie de développement » (un
secteur à faible innovation technique). Investissements dans l’infrastructures
(transport et communication) pour faire fructifier le potentiel des ressources
naturelles
- G-B: profit produits manufacturé, ≠ déficit produit brut —> Achète produit brut avec revenus produits
manufacturés).
- USA + Canada: Exceptions à la règle dans le commerce international (pendant industrialisation). Bcp produit
brut donc équilibre, non dépendant d’un produit brut.
- Hiérarchisation de l’économie mondiale en terme de niveau d’industrialisation par pays.
- Inde + Chine: Problème avec économie p e n d a n t i n d u s t r i a l i s a t i o n — > Désindustrialisation (Japon
= seule exception en Asie).
- Niveau d’industrialisation = Prédit niveau de richesse (tableau).
8. Clivages émergents de l’économie politique
(MO’S)
Tournant économique (mi-18e): Changement dans
la façon de parler de l’activité économique. Deux
aspects: 1) Importance enjeux économiques dans
sociétés EU augmente. 2) Activité économique est de
+ en + conçue comme un « système économique »
avec sa propre logique et dynamique.
- Changement de perspective (plus que une critique
du mercantilisme). Monde préoccupé par
l’industrialisation (plus que agriculture et
commerce).
- Nouveau clivage qui se développe: relation entre
capital et travail (dans économie de + en +
industrielle). Clivage définit ce qui est considéré
comme une pensée orthodoxe et hétérodoxe dans
la discipline de l’économie.
Economie agricole des Physiocrates: Perçus

comme les 1ers vrais économiste avec vision d’un
système économique à analyser (France, 1750).
Economie agricole comme système avec ses propres
dynamiques. Concentration sur des mesures pour
augmenter produit net de la terre.
- Théorie de Quesnay (fondateur) fondée sur production agricole et répartition. Décompose société économie en 3
classes (agriculteurs - propriétaire fonciers - artisans et commerçants) et s’intéresse aux deux 1ers (car les artisans sont
stériles et ne peuvent pas créer de la richesse sans terres): Propriétaires font les avances pour que les agriculteurs
puissent travailler en attendant la récolte. Argent de la production = rente pour les propriétaires —> Circuit économique
doit être respectée pour que l’économie fonctionne.
- Physiocrates s’opposent au mercantilisme: Nécessité d’augmenter production en ayant des prix abordables.
Une nouvelle orthodoxie se développe: Smith est aussi contre le mercantilisme et s’inspire des physiocrates. Partisan
majeur de la politiques économique de laissez-faire. 1er livre: «The Theory of Moral Sentiments». Idée d'une main invisible
(tendance des marchés libres à s’autoréguler au moyen de la concurrence, offre et demande et de l'intérêt personnel).
Créé concept de produit intérieur brut (PIB) + Théorie compensation écarts de salaire.
- « Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations »: Pour comprendre comment le bien-être de la
nation peut être amélioré. Critique système mercantilisme pour avoir empêché le développement de la richesse de la
nation et entraver le fonctionnement de « l’ordre naturel des choses ». Réclame une alternative: Nouveau système de
la liberté naturelle. Libéralisation des échanges (= possibilité de tous de suivre sa route et porter son industrie et capital
où il le désire).
- La Richesse des Nations, livre IV, chapitre IX: « Ainsi, en écartant entièrement tous ces systèmes ou de préférence ou
d’entraves, le système simple et facile de la liberté naturelle vient se présenter de lui-même et se trouve tout établi. Tout
homme, tant qu’il n’enfreint pas les lois de la justice, demeure en pleine liberté de suivre la route que lui montre son
intérêt, et de porter où il lui plaît son industrie et son capital, concurremment avec ceux de toute autre classe d’hommes
».
- Différence d’opinions avec les Physiocrates: l’économie n’est pas seulement dépendant de l’agriculture, mais plutôt
diversifié. Demande au gouvernement de se retirer un peu du système
(qui interfère dans l’ordre naturel, par le mercantilisme): « …suivant le cours naturel des choses, la majeure partie du
capital d'une société naissante se dirige d'abord vers l'agriculture, ensuite vers les manufactures, et en dernier lieu vers
le commerce étranger. Cet ordre de choses est si naturel, que dans toute société qui a quelque territoire, il a toujours, à
ce que je crois, été observé à un certain point. ».
- Critique mercantiles: la richesse des nations provient du commerce (échanges extérieurs), qui est favorables à
l'intervention de l'Etat pour mettre en œuvre une politique protectionniste
(favorisent exportations). Mais Smith prône le libre échange: « C’est ainsi que tout système qui cherche ou, par des
encouragements extraordinaires, à attirer vers une espèce particulière d’industrie une plus forte portion du capital de la
société que celle qui s’y porterait naturellement, ou, par des entraves extraordinaires, à détourner forcément une partie
de ce capital d’une espèce particulière d’industrie vers laquelle elle irait sans cela chercher un emploi, est un système
réellement subversif de l’objet même qu’il se propose comme son principal et dernier terme. Bien loin de les accélérer,
il retarde les progrès de la société vers l’opulence et l’agrandissement réels ; bien loin de l’accroître, il diminue la valeur
réelle du produit annuel des terres et du travail de la société ».
- Les 5 livres de La Richesse des Nations (1776):
I. Des causes qui ont perfectionné les facultés productives du travail, et de l'ordre suivant lequel ses produits se
distribuent naturelle-ment dans les différentes classes du peuple: sur la nature humaine, travail et « l'habileté, la
dextérité et l'intelligence qu'on y apporte ». - Division du travail comme point de départ: « Les plus grandes améliorations
dans la puissance productive du travail, et la plus grande partie de l'habileté, de l'adresse et de l'intelligence avec laquelle
il est dirigé ou appliqué, sont dues, à ce qu'il semble, à la division du travail. ». La division travail (la conséquence de la
propension naturelle à changer —> instinct d’échanger) est le fondement principal de la richesse des nations. Secteur
manufacturiers = Manifestation la plus saillante de cette échange. « La division du travail, par laquelle chaque individu
se consacre à une branche particulière d’activité, explique à elle seule l’opulence qui se réalise dans les sociétés
civilisées et qui, en dépit des inégalités de richesse, s’étend jusqu’aux membres les plus modestes de la communauté
».
- 3 avantages de la division du travail: 1) Augmentation dextérité (meilleure maîtrise d’une tâche qu’on fait). 2) Gain de
temps lié au poste fixe de travail. 3) Invention nouvelle machines par les
ouvriers. « La division du travail, dont on tire tant de bénéfices, n’est pas au départ due à la sagesse des hommes… Elle
est la conséquence nécessaire, quoique lente et graduelle, d'un certain penchant naturel à tous les hommes qui n’a pas
comme objectif une telle conséquence remarquable, c’est la propension à troquer, et à échanger une chose contre une
autre. Personne n’a jamais vu un chien échanger courtoisement un os avec un autre chien ».
- Rien ne limite l’extension de la spécialisation du travail (sauf volume production pouvait être écoulé). « Division du
travail est limitée par l’étendue du marché » (Smith). Chapitre 3: Seule une grande ville a assez de consommateurs pour
une forte spécialisation des tâches.
- Importance du commerce entre villes qui stimule leur activité économique. - Interaction entre commerce et
industrie (≠ Physiocrates).
- Exemple de la fabrique d’épingles (pin factory): un homme seul, non formé, ne pourrait guère fabriquer plus d’une épingle
par jour, la fabrique emploie les ouvriers à plusieurs tâches distinctes (tirer le fil de métal, couper, empointer, émoudre…),
et parvient ainsi à produire près de 5 000 épingles par ouvrier employé. Smith écrit son ouvrage en 1776, AVANT les
événements révolutionnaires économiques. Utilise l'exemple de l’usine à épingles grâce aux encyclopédies. Smith =
Apôtre du capitalisme industriel?
II. De la nature des fonds ou capitaux, de leur accumulation et de leur emploi:  
Description des marchands et du capital. « Mais, quand une fois la division du travail est généralement établie, un
homme ne peut plus appliquer son travail personnel qu'à une bien petite partie des besoins qui lui surviennent. Il
pourvoit à la plus grande partie de ces besoins par les produits du travail d'autrui achetés avec le produit de son travail,
ou, ce qui revient au même, avec le prix de ce produit. Or, cet achat ne peut se faire à moins qu'il n'ait eu le temps,
non seulement d'achever tout à fait, mais encore de vendre le produit de son travail. Il faut donc qu'en attendant il
existe quelque part un fonds de denrées de différentes espèces, amassé d'avance pour le faire subsister et lui fournir,
en outre, la matière et les instruments nécessaires à son ouvrage »
- Importance d’un fonds (« stock »): Le travail est la « mesure réelle de la valeur en échange de toute marchandise ».
Avance de « stock » (capital) nécessaire à la division du travail. Augmentation du « stock » = Production d’une
spécialisation minutieuse du travail (besoin d’accumulation de capital). Pour capitalistes, le profit est la
récompense pour les avances (~rentes chez Physiocrates). Capitalistes touchent profit car ils contribuent à
la production et opulence (richesse) de sa société. « Quand l’ouvrage fini est échangé, ou contre de l’argent,
ou contre du travail, ou contre d’autres marchandises, il faut bien qu’en outre de ce qui pourrait suffire à
payer le prix des matériaux et les salaires des ouvriers, il y ait encore quelque chose de donné pour les
profits de l’entrepreneur de l’ouvrage, qui hasarde ses capitaux dans cette affaire. ».
Concurrence entre capitalistes: Si on demande trop de profit, on peut être remplacé. Concurrence limite
possibilités en taux de profit qu’on peut tirer de son capital (création plafond).
« À mesure que les capitaux se multiplient dans un pays, le profit qu’on peut faire en les employant
diminue nécessairement … En conséquence, il s’élève une concurrence entre les différents capitaux,
le possesseur d’un capital faisant tous ses efforts pour s’emparer de l’emploi qui se trouve occupé par
un autre. Mais le plus souvent, il ne peut espérer d’obtenir l’emploi de cet autre capital, à moins d’offrir
à de meilleures conditions. … lorsque le bénéfice qu’on peut retirer de l’usage d’un capital se trouve,
pour ainsi dire, rogné à la fois par les deux bouts, il faut bien nécessairement que le prix qu’on peut
payer pour l’usage de ce capital diminue en même temps que ce bénéfice ».
- Capital = possibilité d’investir n’importe où, et conduit au progrès économique. Il faut donc laisser les
capitalistes choisir où investir librement (si non: entraves au système libérale de l’économie —>
Mercantilisme). « Par conséquent, puisque chaque individu tâche, le plus qu’il peut, d’employer son capital à faire valoir
l’industrie nationale, et de diriger cette industrie de manière à lui faire produire la plus grande valeur possible, chaque
individu travaille nécessairement à rendre aussi grand que possible le revenu annuel de la société. À la vérité, son
intention, en général, n’est pas en cela de servir l’intérêt public… il ne pense qu’à se donner personnellement une plus
grande sûreté ; et en dirigeant cette industrie de manière à ce que son produit ait le plus de valeur possible, il ne pense
qu’à son propre gain ; en cela, comme dans beaucoup d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une
fin qui n’entre nullement dans ses intentions ».
- Smith défend la liberté dans l’emploi du capital (≠ mercantilisme). Bénéfices économiques de cette liberté justifier
par la théorie du capital (« stock »), comme pilier de l’analyse smithienne de la richesse des nations. Capital = Substance
physique (the part of a man’s stock that he invests in the purchase of ‘things’ employed in ‘raising, manufacturing, or
purchasing goods’ to yield a profit). MAIS théorie floue par rapport à la véritable fonction économique du capital (risque?)
et la détermination du taux de profit (peu de repères). Valeur basée sur la travail, néanmoins une partie du travail est
donné aux
capitalistes. « la valeur que les ouvriers ajoutent à la matière se résout alors en deux parties, dont l’une paye leurs
salaires, et l’autre les profits que fait l’entrepreneur sur la somme des fonds qui lui ont servi à avancer ces salaires et la
matière à travailler » (RN, I, VI).
- Smith reconnaît qu’il y a une situation de pouvoir entre ouvriers et capitalistes (qui veulent le plus d’argent possible).
Capitaliste reçoit argent mériter ou ce qu’il peut extraire? Capitalistes
peuvent toucher plus que ce qu’ils méritent . « C’est par la convention qui se fait habituellement entre ces deux
personnes, dont l’intérêt n’est nullement le même, que se détermine le taux commun des salaires. Les ouvriers désirent
gagner le plus possible ; les maîtres, donner le moins qu’ils peuvent ; les premiers sont disposés à se concerter pour
élever les salaires, les seconds pour les abaisser. Il n’est pas difficile de prévoir lequel des deux partis, dans toutes les
circonstances ordinaires, doit avoir l’avantage dans le débat, et imposer forcément à l’autre toutes ses conditions » (RN,
I.VIII).
III.De la marche différente des progrès de l'opulence chez différentes nations: histoire du développement
économique et politique économique. Livre qui compare « l’évolution différente du progrès de la richesse dans
différentes nations ». Chute empire romain jusqu’à l’avénement de « la société commerciale » (analyse comparative).
Accent sur la croissance des villes et interdépendances entre villes et compagne. Tout tourne autour des ville:
Besoin de villes de + en + grandes pour promouvoir son activité économique (+ une ville est grande, + le marché des
produits agricoles est important).
- La « révolution » qui conduit à la société commerciale: Développement commerce fait disparaître système féodale
dans lequel pouvoir politique et économique sont liés. Commerce fait avancer le monde. « Le commerce et les
manufactures introduisent l’ordre et un bon gouvernement, et avec eux, la liberté et la sécurité des habitants du pays »
« Cette révolution de la plus grande importance pour le bien-être du public a été réalisée par des groupes de personnes
qui n’avaient pas la moindre intention de servir les intérêts du public ». Révolution ≠ Rupture. Smith propose une analyse
des origines de la société commerciale (évolution naturelle, non une transformation/rupture).
- « Modèle de commercialisation »: Commerce englobe de + en + de marchandises et génère une + grande richesse
(opulence) qui facilite investissements supplémentaires. Etendu du marché qui tend vers la division du travail et donc
plus de spécialisation et donc plus de marchandises, et donc plus de richesses… Cercle vertueux qui fait avancer
l’économie. Accumulation primitive du capital permet l’exploitation de tout le potentiel de la commercialisation dans une
société commerciale.
IV. Des systèmes d'économie politique: en particulier, le système du commerce international V. Du revenu du souverain
ou de la République: revenus, dépenses, objectifs du gouvernement.
Torrent d’hésitations et critiques:
- David Ricardo: Suiveur de Smith, il veut rendre sa pensée plus scientifique et précise. « Political
Economy’, Ricardo dit à Malthus ‘you think is an enquiry into the nature and causes of wealth – I think it should rather
be called an enquiry into the laws which determine the division of the produce of industry amongst the classes who
concur in its formation. No law can be laid down respecting quantity but a tolerably correct one can be laid down
respecting proportions. Every day I am more satisfied that the former enquiry is vain and delusive and the latter only the
true objects of the science »
- Théorie ricardienne de la répartition des revenus: Développe théorie scientifique de la rente foncière basée sur le
principe de la « loi » des rendements décroissants.
- Hypothèse: Salaire des ouvriers = Salaire de subsistance. Donc taux de profit sur le capital est résiduel (qui varie
en fonction des rentes foncières). 3 classes (propriétaires terriens — capitalistes — ouvriers) qui concourent à la création
de la richesse. Rentes augmentent donc les profits diminuent (au détriment du progrès éco).
- Hypothèse: Capitalistes motivés par le profit et accumulation du capital, qui est essentielle pour l’avancement du
bien-être économique (~Smith).
- « Machinery » de Ricardo (1821): chapitre sur les machines à On the Principles of Political Economy and Taxation qui
évoque la possibilité d’un élément dérangeant pour un défendeur du libéralisme économique. Investissement dans
machines = Augmentation richesse pour tous.
- MAIS vers la fin de sa vie, il pense que remplacer individus par machines est problématique et catastrophique pour
l’économie classique (ouverture d’un débat). Investir dans machines est bon
ou pas? « I am convinced, that the substitution of machinery for human labour, is often very injurious to the interests of
the class of labourers. » « the opinion entertained by the labouring class, that the employment of machinery is frequently
detrimental to their interests, is not founded on prejudice and error, but is conformable to the correct principles of political
economy ».
- Ricardo est célébré par les économistes pour sa contribution à la création d’un état d’esprit scientifique en économie
politique. Sa pensée encourage une approche systématique et précise, et il démasque des limites au raisonnement de
l’économie classique (capital et profit) (incohérence de l’éco). Création de discussion intenses entre économistes
libéraux. Critique de la distribution des revenus entre salaires et profit notamment (graphe: capitalistes = riche, ouvriers
= pauvres).
- J.S. Mill dans Essays on Some Unsettled Questions of Political Economy (1874): Désir de croire à la valeur productive
du capital. Habitude de penser le capital comme productif (alors que le capital ne fait rien). Nécessité d’analyser le rôle
du capital sans lui attribuer de fonction. Capital est productif seulement quand c’est combiné avec le travail. Révèle la
profondeur des problèmes au sein de l’éco classique de capital, salaire, profit… « There is a popular mode of speaking
on the
subject of profits; but it has only the semblance, not the reality, of an explanation. The "productive power of capital,"
though a common, and, for some purposes, a convenient expression, is a delusive one. Capital, strictly speaking, has
no productive power. The only productive power is that of labour; assisted, no doubt, by tools, and acting upon materials.
That portion of capital which consists of tools and materials, may be said, perhaps, without any great impropriety, to
have a productive power, because they contribute, along with labour, to the accomplishment of
production.».
Un clivage de l’économie politique qui s’ouvre
- Karl Marx (1867): Critique de l’économie classique ANG. Contribue à l’économie politique. Conception
matérialiste de l’évolution de l’histoire (féodalisme au capitalisme). Conditions matérielles et l’évolution
des modes de production qui sont prédominantes (≠ idées). Mode de production VS. Relation des produits
(contact).
- Histoire dynamique des modes de productions: 1) Rapports de production d’un mode de production facilitent le
développement de ses forces productives. 2) Puis le freinent en provoquant des crises graves. 3) Rapports se
disloquent pour laisser surgir un nouveau mode de production.
- Origine capitalisme (modèle de commercialisation classique) (initialement par Adam Smith): Processus
d’accumulation préalable basée sur la division du travail qui génère productivité et frugalité et qui permet
l’investissement. Existence de variante du modèle, qui explique l’origine du capitalisme => résultat de l’accumulation du
capital (y compris accumulation par exploitation coloniale et échange inégal). Société commerciale (ou capitalisme)
= Expansion quantitative du commerce et richesse + Conception d’une « transition » (changement qualitatif) dans le
caractère de l’activité éco.
- Marx et sa critique de la « prétendue accumulation primitive »: s’est écarté du modèle de commercialisation de

Smith et des économistes qui l’ont adopté. Simple accumulation de richesse ≠ Facteur décisif de l’origine du capitalisme.
Marx propose alors une analyse de l’accumulation primitive (esclavage et pillage). Capital ≠ Physique. Capital =
Relation sociale. Accumulation = Condition nécessaire pour le capitalisme, mais aucune quantité d’accumulation est
suffisante pour créer le capitalisme. Selon Marx, la richesse ≠ capital, car capital = relation
sociale (capitaliste et ouvrier). Naissance capitalisme = Transformation des rapports sociaux de production qui créer
travailleurs et capitalistes. Conditions historiques de l’apparition de la force de travaille comme marchandise (destruction
ancienne forme de servitude).
- « Double libération » de l’ouvrier: 1) Ouvrier n’est plus lié à un processus de travail particulier (ancienne forme de
servitude). 2) Ouvrier vend sa force de travail à qqn d’autre que si elle ne peut pas exercer le travail pour son propre
compte, donc « libérée », dans le sens où elle est dépourvu d’accès à des moyens de production. Ouvrier n’a pas
d’alternative (pas d’outils propres) et doit vendre sa force de travail car il ne peut pas exercer pour soi.
- Marx critique l’économie politique dans la continuité d’Adam Smith, David Ricardo et John Stuart Mill. Dans Das
Kapital, il cherche à exposer les incohérences de la pensée économique existante (surtout salaires et profits). Nouvelle
interprétation des origines et répartition de la richesse économique, basée sur une analyse de l’exploitation des ouvriers
(qui sont la source principale des profits).
- Adam Smith (et autres économistes classiques): tous les biens sont produit du travail (travail requis pour production
qui donne valeur). Si chaque produit est échangé à la valeur définie par le travail requis pour sa production, comment il
est possible qu’il y a du profit?
- Capital = Travail accumulé: « Le capital se compose de matières premières, d'instruments de travail et de moyens de
subsistance de toutes sortes qui sont employés à produire de nouvelles matières premières, de nouveaux instruments
de travail et de nouveaux moyens de subsistance. Toutes ces parties constitutives sont des créations du travail, des
produits du travail, du travail accumulé. »
- Force de travail = Marchandise unique dans système capitaliste: que l’ouvrier vend à sa juste valeur (comme autre
marchandise). Valeur = quantité de travail nécessaire pour la produire (argent nécessaire pour la subsistance d’un
ouvrier). MAIS, ouvrier est censé travailler toute la journée, pas que les heures nécessaires pour assurer sa survie
physique et sociale. Travaille non rémunérée = Plus-value => Possibilité d’un profit pour capitaliste. Capital = « Travail
mort »
« Le capital est du travail mort, qui ne s'anime qu'en suçant tel un vampire du travail vivant, et qui est d'autant plus vivant
qu'il en suce davantage. »
- Capitalistes augmentent profits en allongeant journée de travail, et lorsque c’est plus possible, capitaliste trouve autre
moyen pour avoir plus-value. Recherche profit => Accroissement productivité du travail par progrès technologiques OU
organisation du travail plus productive. Capitalistes luttent pour leur profit avec les ouvriers + Autres capitalistes.
C. Creusement d’une grande divergence (1750-1914)

9. La« grande divergence » (JF)
- Vision globale pour comprendre les différences dans le dév éco des pays dans la longue durée. Ce n’est plus la
G-B comparée à un autre pays EU, mais G-B et la Chine. De plus, unité d’analyse n’est pas toujours l’Etat-Nation
(en Chine: dynamismes régionaux).
- Divergence (graphe): Ecart entre PIB de la Chine et EU occidentale.
- Explications sur l’échec de pays Hors-EU: 1) Eléments culturels
(société, religion…). 2) Problèmes politiques (gouvernements prédateurs (innovations, expansions par la violence, la
base de la croissance éco) VS. gouvernement non générateurs de richesse). 3) Démographie (organisation sociale non
individualiste, ex: clans, lignées, tribus qui n’encouragent pas initiative personnelle). NEANMOINS, pendant longtemps,
la Chine est perçu comme centre mondial de la créativité (inventions et innovations, ex: boussole, poudre à canon,
papier, imprimerie…).Chine serait un exemple à suivre.
- Adam Smith: « La Chine est un pays bien plus riche qu’aucune contrée de l’Europe, et la différence du prix des
subsistances est très grande entre la Chine et l’Europe. Le riz est bcp meilleur marché en Chine que ne l’est le blé
en
aucun lieu en Europe », Richesse des nations, Livre I – Chapitre XI, 1776. Théorie statiques du sousdéveloppement
chinois n’expliquent pas tout… Explications par l’histoire qui n’est pas linéaire: Il y a des périodes de prospérité ou
de stagnation partout (graphe).
- Ambiguïtés persistantes: Smith dit que la Chine est plus riche, pourtant l’EU
progresse et la Chine stagne. De plus, il y a des différences en salaires (salaires EU
plus haut). Bien que la Chine soit plus « riche », il ne se passe pas la même chose
en EU que en Chine. EU:
Progression au niveau économique (≠ Chine). Adam Smith: «La différence du prix
du travail en argent entre la Chine et l’Europe est encore bien plus forte que celle du
prix des subsistances en argent, parce que la récompense réelle du travail est plus
élevée en Europe qu’à la Chine, la plus grande partie de l’Europe étant dans un état
de progrès, pendant que la Chine semble rester toujours au même point ».
—> Comment expliquer que EU ait pris, au 19e, un ascendant sur les autres
parties du monde, au point de jouir pendant plus d’un siècle d’une suprématie
indiscutable dans l’arène économique mondiale?
Théorie de Kenneth Pomeranz: Bien avant PRI, l’EU diverge de la Chine, en termes de richesse amassée, de niveau de
vie, d'espérance de vie, de démographie et de technologie. Jusqu’au début 19e, EU ne possédait aucun avantage décisif
sur la Chine, grande puissance économique de l’époque.
- Région la plus avancée du Vieux Continent (ANG) devrait son décollage industriel qu’à 2 avantages fortuits:
1) Existence de gisements de charbon proches de ses centres industriels. 2) Réserve de terre des colonies dans
le Nouveau Monde (Amériques).
- Retard chinois remit en question + Nouveautés de l’étude de Pomeranz: Consensus général parmi les
historiens sur un avantage technologique en Chine au moins jusqu’en 1350 (agriculture: améliorations techniques
pour les charrues —> productivité plus élevée + autres sous la dynastie Song (960-1279): poudre, boussole (1000),
odométrie (1027), compas magnétique, papier, impression (1041), clepsydre (1088)…).
- Rôle de l’Etat comme facteur explicatif en terme économique du dév de la Chine. Un empire depuis la
dynastie Qin (-221), mais les rivalités existaient entre régions. Soutien public pour l’augmentation de la production
agricole. Unification sous la domination Mongole (1279).
- Graphe: montre dispersion prix sur riz entre différentes villes/ régions en Chine. Les marchés sont lointains (≠
concurrences), donc ils choisissent leur prix de vente indépendamment des autres. Vers 18e: Indicateur de
réunification. Marché intégré des grains —> Développement d’un marché (= prix convergent). Puis 19e: Guerre
opium (effet contraire et néfaste).
- Carte extension territoriale: Expansion territoriale chinoise avec les 2 plus grandes dynasties Ming
(moteur de renaissance culturelle et économique au 14e. Chine est alors le pays le plus avancé au monde) et
dynastie Quing (dernière dynastie au 20e, origine mandchoue. Politique économique est d’enrichir paysans —>
prospérité milieux ruraux).
- Guerre de l’opium en 1839 – 1860: motivés par des raisons commerciales entre Chine (dynastie Qing:
interdire commerce opium sur son territoire) VS. EU, et une longue descente aux enfers de l’empire. Construction
de la Chine comme un système. Précurseurs du paroxysme économique et culturel.
- Graphe comparaison avec EU (intégration marché grains): Années 1840 jusqu’à mi-19e (intégration du marché
en Asie), performances Chine décline (vert), et progrès économiques importants en EU.
- Ouverture commerciale (1368-1644). Entre 1405-1433: Augmentation relations maritimes de la Chine vers mers
du Sud (pour augmenter commerce). Avant Colomb, Chine est
le maître maritime
mondial (relation avec
Asie et Afrique).
Expéditions Cheng Ho:
« les plus importantes
jamais vues jusque-là
sur la planète » (taille
navire > Colomb,
image) (≠ établissement
bases commerciales, ni domination). Dès 1490, Chine voit
qu’il y a peu d’avantages dans l’expédition, donc ferme
commerce navale (cause: émigration peuple).
- Kenneth Pomeranz: historien américain, écrit La grande

divergence (2000): Nouvelle théorie. « Ecole californienne
de l'histoire chinoise » (année 1990). Il réévalue niveau dév
éco de la Chine des Temps Modernes, car pour lui, jusqu’à
fin 18e, Chine était autant développé que EU. Propose de 1)
regarder la Chine par régions (≠ Pays entier) (dynamique
d’«économie monde»), 2) regarder tout le continent Euro-
asiatique et retrouver des régions centrepériphérie (entre
1750-1800) (P-B, delta du Yangzi, plaine de Kanto au Japon
ou Gujerat en Inde), 3) innovation méthodologique
(comparaisons globale, ≠ euro-centrée).
- Nouveautés de Pomeranz: Certaines régions en Chine
avaient le même dév que l’ANG à la fin du 18e (≠
Historiographie existante). Technologie et économie
avancées. Divergence expliquée par pressions écologiques
(résolue par ANG par l’accès charbon et commerce avec
colonies). Activité économique chinoise freinée par son
environnement.
- Croissance de la population et la question écologique:

Région-centre spécifique étudiée: Delta de Yangzi (rivière)
à comparée avec ANG. Augmentation population ANG
(1700-1850: 5 à 17 millions). Expansion démographique +
Economique (production s'élève, ex: textile) —> Pression
sur ressources sur place + Besoin d’un marché pour
découler augmentation production (pour acheter matières
premières). Pareil en Chine (mais différences régionales).
Donc ANG + Chine cherchent ressources périphéries de
matières 1ères et marchés pour produits manufacturés.
- Conditions initiales similaire avant PRI: 1) Croissance
population (pression sur salaire) qui cause la chute du
salaire réel (mais augmentation consommation) (pression
sur salaire car plus de mains d’oeuvres). 2) Salariés
travaillent plus d’heures et achètent d’autres produits (et ont cessé de les produire eux-mêmes) et se sont
spécialisés (gains d’efficience) qui conduit à l’augmentation de la productivité (selon Adam Smith). Augmentation
prix biens + Consommation plus diversifié = Dév d’un marché. 3) Consommation + production par habitant
similaires en ANG et Chine. 4) Insuffisance nourriture et pression écologique causent la divergence entre
ANG et Chine (paysans deviennent des salariés —> moins de ressources).
- Réaction ANG à la pression écologique —> Raisons « décollage » et PRI en ANG:
- 1) Recherche ressources en EU Est (faible productivité agricole, condition géo différente, pas de marchés pour
produits manufacturés), puis Amériques, le Nouveau Monde (bonnes conditions géo, importation céréales) —>
Diminution terres en G-B. Augmentation exportations agricoles, permettant la spécialisation en G-B dans le
secteur manufacturier. Spécialisation = moteur de production = hausse de production. Régler les problèmes des
ressources agricoles accélère spécialisation et offre un nouveau marché pour produits manufacturés. Existence
colonies soulage ANG, plus de contraintes: Ressources naturelles disponibles. Comme ANG, Chine manque aussi
des ressources, mais n’a pas de colonie où aller en cherche. « Impérialisme écologique ».
- 2) Charbon accessible en ANG (image: mines nombreuses) (quand charbon remplace bois car pénurie de bois)
(≠ Chine).
→ Rôle double des périphéries: importer biens d'usage intensif du sol + fournir des
nouveaux marchés aux exportations (déboucher pour le surplus de la production, ex:
textile).
- En Chine: 1) Gisement charbon très loin et dur à extraire (≠ accessible). Temps moyen de marche au Delta Yangzi
= 266h (ANG
= 76h). 2) Ressources ont été recherchées en Mandchourie (blé, soja) et dans le Nord (coton brut) (~ANG), mais avec
moins de succès.
- Exemple bois: Manque de ressources supplémentaires en Chine: les sols = forêts qui sont coupés pour terrain
cultivables + ressource bois (constructions, combustibles). Population augmente, industrie augmente. Utilisation
accrue des forêts —> Pression sur ressource limitée (déforestation se produit) (tableau) (~EU).
- Manque d’un mercantilisme chinois? Périphérie Chine est différente de celle d’ANG. Inexistence d'un nouveau
monde chinois. Périphérie chinsoise faisait partie de l’empire (travailleurs libres vivant en subsistance —>
exportation impossible) (peu d’échanges entre centres et périphéries). Néanmoins il y a manque de denrées au
centre seulement (≠ terres agricoles) et la périphérie est autosuffisante —> Deux marchés isolés —> Division entre
périphérie et centre (pas de partage, comme en ANG).
- Effets en périphéries: 1) Croissance pop (pas d’excédents alimentaires). 2) Augmentation production
manufacturière (car prix transports élevés et la division de travail se fait au sein des familles, chacun est spécialisé
dans qqch —> autosuffisance).
- Effets au centres: 1) Augmentation prix biens agricoles. 2) Pression écologique persistante.
- Différence entre Chine et ANG:
- Chine: Dév intensif en travail (salaire bas, donc moins de pouvoir d’achat, donc pas d’innovations).
- ANG: Modèle intensif en capital (salaire augmente, donc pouvoir d’achat, donc nouveaux produits). Autres
avantages: 1) charbon, 2) suprématie maritime et coloniale. De plus, des terres du nouveau monde. Ressources
dispo => baisse de la pression sur l'agriculture anglaise.
—> Début de la divergence entre Chine et ANG, malgré similarités. Tableaux montrent
comparaison entre production et consommations du textiles (Delta Yangzi = ANG =>
Similaire) + Pouvoir d’achat comparé (consommation chinoise plutôt élevé comparée avec
l’EU). Même niveau approximative de production et consommation avant l’industrialisation.
Critiques de la théorie de Kenneth Pomeranz:

- Importance charbon pour l’industrialisation mise en doute. Autres pays se sont industrialisés avec un accès
autant moins favorable au charbon (France, P-B). Besoin énergétiques ANG (1860): 22 millions de tonnes charbon
par an (chauffage, cuisine, éclairage). Bois nécessaire aurait pu venir de EU de l’Est (pays Baltes = 4x la demande
anglaise). The Economist, 15 Juin 2017: Echo aux critiques, les indicateurs disent que Pomeranz s’est trompé: XI
JINPING, China’s president, likes to talk of his “Chinese dream”. He says it involves “the great rejuvenation of the
Chinese nation”. To him this means that under the Communist Party, China will again be the world’s richest, most
powerful country as it was before the “100 years of humiliation”— the economic disasters and territorial grabs by
foreigners during the century after the first opium war of 1839-42. By extension the party’s legitimacy will rest on
this rejuvenation. But what if China was not the world’s richest country before 1839? What if it has lagged behind
EU not for 175 years but for 675? Would Mr Xi’s Chinese dream be so compelling?
- Timing de la divergence? Elle semble s’être produite bien avant. Mise en doute de la temporalité de Pomeranz.
Dans le tableau, on voit que en EU, l’estimation du revenu moyen est bien plus élevé qu’en Chine. Sujet de débats.
Dans les graphes, on voit les estimations de salaires réelles en nombre de fois que les salaires remplissent les
besoins de vie de l’individu (Welfare ratio (bonheur)
in general and in Asia). On voit que les salaires
réelles sont bien plus élevés en EU à l’époque.
9. Expansion du commerce international et

colonialisme (JF)
1ère mondialisation (commerces, immigrations,
exportations…) dès 1914 (division politique mondiale
en carte). Monde se rapproche. Métropoles et
étirement des pays dans d'autres parties du monde
(monde partagé en grand empire). Rivalités
impériales. Chine n’est pas une colonie, mais voit voit
une intervention des pays EU.
 
En 19e, on voit une augmentation PIB et exportations
(graphe). Augmentation commerce, qui occupe une
grande place, surtout dans pays colonisés.
Augmentation commerce + division du travail, avec un
centre industriel et une périphérie agricole (colonies).
Division mondiale entre les richesses et l’industrie

(tableau). Bouleversement: Tiers-Monde détenait
73% production industrielle au début, 7,5% à la fin.
Périodisation et instruments de colonisation EU:

- Deux périodes de colonisation EU: Différences en
termes d’identité des pays coloniaux, ampleur et 16e à mi-18e Mi-18e à mi-20e
impact économique et social.
- Facteurs de changement de cycle.
Événements entre fin 18e et début 19e:  1)
Révolution industrielle (augmentation moyens,
pour gérer les domaines coloniaux). 2) Centre de
gravité de la colonisation commence à se déplacer
d’Amérique (guerres, décolonisations,
indépendance 1776) en Asie (plus tard vers
Afrique).
- Episodes individuelles importants:
- Bataille de Plassey (1757): Victoire de la
compagnie britannique des Indes orientales (EEIC)
contre Siraj-ud-daulah (début contrôle territoire et de
la colonisation en Asie).
- Guerre de Sept ans (1756-1763): PGM (victoire
ANG, Prusse, Portugal en rouge). Traité de Paris:
redistribution coloniale 18e. ANG est le successeur
de l’ESP (présence dominatrice en Amérique du
Nord et sous-continent indien).
- Indépendance des Amériques: Révolte des 13
colonies anglaises (1775). Soulèvement des
esclaves de Saint-Domingue ou Haiti (1791).
Bataille d’Ayacucho: fin de l’empire ESP (1824).
Américain du sud contre l’armée royale des
espagnoles.
- Modalités communes de la colonisation EU: 1)

Îles plus faciles à coloniser (marchepieds de la
colonisation des continents, ex: Canaries). Elles
constituent des centres de gravités de la
colonisation économique (ex: Carte de l’Empire
Français: différentes périodes des colonies
françaises, d’abord île puis pénétration dans
continent). 2) Déportation de pop marginalisés. Participation des prisonniers dans colonisation et peuplement colonies
(ex: Australie, Algérie, Angola).
- Instruments de la colonisation:
- Instruments institutionnels et sociaux: Les protagonistes sont les compagnies privées commerciales coloniales.
Missions religieuses (ouvrent voix à la colonisation en Asie notamment) (protestantisme en Afrique). Sociétés de
géographie financent voyages explorations (très présentes en Afrique au 19e pour connaître territoire et pop). Faible
présence d’Europpéens dans les colonies (sauf dans pays de « peuplement EU » comme Australie, Canada…).
- Instruments techniques: Navires (rapides et maniables) et canaux (Suez et Panama). Chemins de fer (ouverture
marchés et débouchés des périphéries). Télécommunications (1870: câbles télégraphiques intercontinentaux qui
relient le monde, des métropoles aux colonies).
- Instruments militaires: Recours massif à des soldats autochtones. Supériorité dans l’armement (ex: arquebuse au
fusil, revolver à la mitrailleuse, canons).
Les grandes étapes géographiques de la colonisation:  

1) 1510-1530: Amérique latine. 2) 1750: Asie. 3) 1860: Afrique noire (victime indirecte de la colonisation américaine, puis
découverte or, diamants, oléagineux au 19e). 4) 1830: Afrique du Nord (colonies EU). 5) 1880: Moyen-Orient.
Construction d’un marché global: (au long du 19e).

- Début avec le commerce transocéanique ESP : Présence ESP
aux Philippines (colonisés en même temps que les Amériques).
Création d'opportunités aux commerçants. Demande élevée de
produits asiatiques/chinois ( ex: soie, porcelaine, épices ) dans les
colonies américaines, en échange contre des minéraux (or, argent)
américain. Certains produits continuaient leur voyages jusqu’en
ESP (car Amérique est le milieu de la route commerciale) —>
Grand échanges entre les 3 continents (USA-EU-ASIE) . Cette route
commerciale, « Galleon de Manille » (carte), s’est développée entre
16 e et 18e, et d’autres routes se développent entre temps. Avantages
d’échanges pour des innovations ( ex: techniques : Mercure espagnol
utilisé dans les mines en Amériques pour extraire plus de minéraux,
graphe). Production or et argent dans les
colonies américaines (fromage). Voie de
l’argent qui va partout dans le monde ( ex:
pièce de monnaie produite en Amérique,
utilisé en Chine ) . Carte : EU comme
intermédiaire dans le commerce avec l’Asie
(1725-1750 ) . 1ères étape des commerces.
- Après l’indépendance des Amériques (1776) : USA émerge
comme nouvel intermédiaire de l’argent du continent américain
(1780s-1850s) ( graphe: dernière colonne). USA: Exportateur
principal argent vers Asie. Diminution production argent dans les
nouveaux pays indépendants d’Amériques (car plus de mercure
d’ESP et les mines sont détruites) —> Rareté de l’argent. Conséquences sur
commerce avec Asie: Nouvelles routes, nouveaux produits, avec présence EU (il faut
trouver d’autres biens).
- Tableau: Transition entre 2 période de colonisation. Jusqu’à la fin du 18e (colonisation
ESP), ANG présent dans l’intermédiaires de l’argent (exportation en Chine) (commerce
triangulaire G-B— Chine). Une fois que ce marché est interrompu (nouveau marché
USA), ANG cherche d’autres biens à exporter. Dans la 3e colonnes on aperçoit qu’un
bien indien se fait exporter en masse vers la Chine.
La colonisation de l’Inde: Continent Asie est colonisée par EU (carte).

- Colonisation britannique en Inde:
- Economie indienne avant la colonisation: Inde a eu bcp d’évolution politique,
économique et commercial avant l'arrivée des Européens. Histoire politique (avant
19e): expansion, unification et fragmentation des royaumes qui forment ajd le pays.
Âge d’or de l’histoire économique et sociale indienne: Akbar (règne 1556-1605):
Réformes pour améliorer transports (infrastructures publiques), réorganise système
fiscal, améliore condition paysans. Régimes Shah Jahan (1628-58) et Aurangzeb
(1658-1707): Empire en Afghanistan et tout le sud. Déclin sous le règne d’Auranzeb.
- Faits marquants (16e-18e): Empire moghol (1526), présence active de l’Etat (contrôle
et charge fiscale: 30% produits agricoles des ménages). Résultats économique:
Augmentation production agricole
persistante, secteur textile performant (qualité coton), autres
secteurs controversés (mines).
- Emergence de faiblesses: 1) Ressources disponibles insuffisantes pour administrer
le territoire (Inde trop dense): « surextension impériale ». 2) Emergence rivaux
intérieurs (confédération de Maratha à l’ouest). 3) Provinces deviennent
indépendantes, et en en pouvoir fiscal (transferts vers centre diminuent), ce que les
ANG vont utiliser pour avoir pouvoir.
- Economie de l’Inde complexe: 1) Commerce longue distance en coton, teintures,
textiles (moins cher, meilleure qualité du coton au lieu de la laine). Textiles indiens sont
les plus compétitifs au monde (tableau). 2) Droits de propriétés et contrats définis (taux
d’intérêts,
plus bas qu’en EU en 1600). 3) Systèmes comptabilité commerciale sophistiqués. 4) Bonne
agriculture: malgré stagnation techniques, la production est en hausse grâce aux 4.1) conditions
naturelles favorables (terres abondantes, régime de moussons) et 4.2) indigence paysanne
(masse rurale, pauvreté des paysans).
- Colonisation et politique commerciale ANG: ANG arrive par le Nord (carte). Logique
mercantiliste: Raisonnement privé, de recherches de profits, et les conserver, face aux
indiens qui gardaient du pouvoir financier et militaire. Politique systématique
d’annexion de territoires des ANG (carte), par accords ou combats militaires.
Territoires commencent à avoir certains accords avec territoires.
(EEIC): Bases commerciales (administrations) dirigées depuis

Londres(jusqu’à1947).
Gouvernement effectif se met en place par
EEIC (avec un système monétaire
complexe).
- Mise en place d’une politique commerciale ANG: producteurs
ANG de + en + important en Inde (lobbying). Importation de certains types de vêtements indiens en coton interdites en
1701-1774. Puis, politique de substitution d’importations (ANG produisent sur place des produits importés). Salaires et
productivité plus élevés qu’en ANG, mais cela ne rend pas industrie ANG assez compétitive (malgré hausse productivité
en ANG car moins cher de produire grâce au progrès techniques). Biens indiens restent plus compétitif.
ANG. Gouvernance limitée (nord): se fait lentement, différemment selon les
- Industrie textile en Inde : Concurrence entre ANG et Inde dans le marché

mondiale des textiles. Inde exporte textiles en coton en G-B (à travers EEIC), et
ANG devient importatrice de textile indien. Tableau : intensification des échanges
extérieurs: échanges Inde et ANG qui augmentent vite. Tableau : Importations
EEIC en EU).
- Gouvernance de la Compagnie
- Bouleversement du commerce bilatéral (ANG-Inde): Interdiction d’importer textiles indiens, donc la taille du marché
pour producteurs ANG augmente (≠ concurrence indienne). ANG deviennent plus compétitif. Changement de
leadership (leader du marché) retardé par hausse des prix de coton (car il faut l’importer d’Inde), ce qui change quand
il est importé d’Amériques (aide des colonies). Textile ANG devient alors plus compétitif.
Graphe: ANG ont réussit à être moins cher que les textiles indiens, et les ANG sont même
plus compétitif en Inde.
Commerce international et les guerres de l’opium:

En Chine, presque toutes les importations sont l’opium (tableau: plus d’échange entre G-
B/Inde et Chine).
- Première guerre opium (G-B — Empire Quing)
(1839-1842): Conflit militaire motivé par des raisons commerciales. Considéré comme la
1ère manifestation du déclin de l’empire de Chine, incapable de résister à l'Occident. Déclin
entraîne la Chine, soumise à l'impérialisme tant occidental que nipponne, dans une longue
période d’instabilité et d'affaiblissement croissant de sa souveraineté. Manque de
technologies militaire pour s’opposer à l’impérialisme occidentale (car la Chine était isolée
du monde). Beaucoup de pays EU montre intérêt en Chine: Grande population => Marché
potentiel pour produits manufacturés EU + Matières 1ères et biens locaux recherchés par EU. Ainsi, G-B commence à
vendre de l’opium (nouveau produit, produit en Chine, à la place
d’utiliser l’argent en Amériques) en Chine (1800) pour obtenir argent
pour acheter du thé. Gouvernement Chine essaie d’arrêter pratique
(dealers opiums chinois condamnés à mort). Réaction ANG par la
guerre en novembre 1839 (avec technologie militaires supérieures)
—> Chine vaincue et contrainte de poursuivre vente opium (août
1842). Commerce forcé qui endommage économie chinoise et crée
chaos et instabilité politique. Chine contraint d’ouvrir des « traités
portuaires » (donnant nouveaux privilèges commerciaux aux ANG)
—> Contrôle exclusif ANG dans des « sphères d’influence » (contrôle partielle de la GB). Arrivée massive de textiles
ANG bon marché qui détruit l’industrie chinoise. D’autres pays EU suivent l’exemple ANG et exigent leurs propres
sphères d’influence.
- Conséquences guerre d’opium: Traité de Nankin (août 1842) (désavantage pour Chine): 1) Ouverture commerciale
(accès des navires britanniques à 5 ports). 2) Cession de l’île de HongKong. 3) Droits d’entrée (5-9% maximum: tarifs
douaniers entre importation et exportation. Mesures protectionnistes, pour éviter concurrences). 4) Droits de transit et
navigation en Chine. 5) Paiement d’indemnités.
- Deuxième Guerre de l’Opium (1856-1860): Suite à l’assassinat d’un missionnaire français en Chine. Expédition
militaire franco-britannique. Défaite Chine: Nouveau traité, ouverture de 11 ports pour EU (droit d’installation et
commerce (droits légales) des EU à l’intérieur du pays + faire naviguer canonnières sur rivières du pays, pour développer
et défendre les commerces EU qui se développent dans la Chine).
10.Esclavage et colonisationen Afrique (JF)

Esclavage = Phénomène de longue date. C’est une institution pérenne (perpétuel). EU est
soumise au problème de l’esclavage depuis toujours. “Adam Smith cautioned his Scottish students not to mistake their
society as exemplary in the matter of slavery. Their own small corner of the world was the only area from which slavery
had slowly disappeared. Less than a millennium earlier, Europe itself had been a major supplier of slaves to the Muslim
World. The men, women and children who were led as captives across the Alps and the Mediterranean were the most
valuable commodities underdeveloped Europe could offer to the Islamic Africa and Asia” — Drescher, Seymour (2009),
Abolition: A history of slavery and antislavery.
L’esclavage dans l’histoire:

- Marchés d’esclaves: périodes, régions, ampleur:
- 3 grands marchés d’esclaves à différencier: Occidental, Africain, Oriental qui se développent différemment (chacun
à son propre cycle et dynamique). Début, apogée, fin de chaque marché ont des différents facteurs d’offre et demande.
- Sur les cartes: Ouest de l’Afrique = Origine des voyages d’esclaves (ports vers Atlantique, Amériques) principalement.
Nord Afrique = Autre marché (au sein de l’Afrique). Afrique Est = Autre point de départ (côté oriental, marché islamique).
- Tableau 1: importance relative des différents marchés (un lien entre les 3 marchés?). Augmentation des marchés
d’esclaves jusqu’au déclin.
- Tableau 2: prix réels (en considérant prix des autres biens) des esclaves dans le marché occidental qui augmentent
jusqu’au 18e. Prise en compte des différents ports et différents prix (moyenne). Marché/commerce non indépendant.
- Tableau 3: prix différents entre Ouest (chute prix au 18e, car moins de demande) et Angola. Possibilité que le marché
se déplace vers le bas de l’Afrique.
- Type d’esclavage et abolition:

- Esclavage « occidental »: Début demande portugaise au 15e.
1650-1850. Apogée: fin 18e.
- Abolition: depuis 1772 (ANG) jusqu’à 1888 (Brésil), dans les
colonies: Britanniques (1834), Françaises (1848), USA (1865).
- Esclavage « oriental »: 1750-1900. Apogée: 1850.
- Abolition: Lorsque territoires sont colonisés (Egypte, 1882;
Maroc, 1912). Moyen orient (accès à Société des Nations): Iran,
Arabie saoudite.
- Esclavage « africain »: jusqu’à 1914. Apogée après 1850. -
Abolition: Depuis 1835, mais jusqu’à 1914.
En partie, leur ampleur suit le commerce global.

Effets socio-économiques et conséquences en Afrique:
- Choix de l’Afrique à travers la perspective de l’offre: 1) Coûts
transport plus bas (et captures et maintiens) que pour EU. 2)
Fragmentation politique et sècheresses. 3) Débats sur un surplus
de population africaine (trop de gens par rapport aux ressources
naturelles). Productivité agricole basse diminue le coût de «
l’émigration » à cause de l’isolement géographique par le
Sahara, irrégularité pluies et pauvreté sols en éléments
organiques (ex: Éthiopie bien peuplé car bonne agriculture et
avancée techniques).
- Tableau: Densité et croissance de la pop comme indicateurs de

dév. Surplus de population inexistant! Mais comment
comprendre et expliquer ce qui se passe en Afrique?
- Continent fragmenté (carte: couleurs des différents empires

africains): Problèmes politiques et économique. Guerres et
problèmes récurrents de sècheresse qui favorisent
l’institutionnalisation de l’esclavagisme. Condition en Afrique
expliquent déjà l’émergence de l’esclavagisme (avant arrivée
EU). 1591: Invasion marocaine sur Songhay (état de confusion
et instabilité politique). En même temps, Borno exporte esclaves
pour financer son commerce avec empire Ottoman. Petites
principautés musulmans émergent car le jihad éthiopien n’arrive
pas à générer un Etat large (au niveau territorial). Des Etats à petite échelle
dominent aux côtes Atlantique —> Demande d’esclaves très demandée (or
et matières 1ères).
- Effets divers:
- 1) Effets démographiques esclavagisme: 1) Perte pour la taille de la
population. Dès 1440: 100’000 captifs vers EU. Dès 1498: 9,6 millions [7,7-
11,5 mill.] vers les Amériques. 7e-19e: 9,4 millions vers Afrique du Nord et
l’Empire Ottoman, traite « arabe ». 2) Impact taux de croissance population.
Débats entre: Minimalistes: apogée au 8e, 60’000 départs par an, soit 0,3%
de la pop totale, alors que croissance pop = 1,3% VS. Maximalistes: impact
qualitatif sur ressources humaines, car les plus jeunes et vigoureux partent
—> Impact sur dév de l’Afrique. 3) Conséquences sur structure
démographique (non systémique): quantification débattue. Traite
déséquilibre répartition par sexe; H = 60% des captifs embarqués pour
Amériques (secteur agricole, industriel); F = 65% traites musulmanes
(domestique).
- 2) Effets socio-économiques esclavagisme: 1) Effets sociaux:

augmentation du désordre social. Opposition générale à l’esclavage, mais
résistance publique insuffisante. Effets augmentent ampleur du marché (car
toutes les conditions étaient déjà là pour avoir ce genre de marché).
Alphonse 1er (roi Congo) écrit au autorités Portugaise (1526) pour dire que
pays = guerre civile (1660s) à cause des tensions entre populations et
familles. « il y a de nombreux commerçants dans tous les coins du pays. Ils
apportent la ruine du pays. Chaque jour des gens sont enlevés et réduits en
esclavage, même des nobles, même des membres de la propre famille du
roi » 2) Conséquence économique et sociales: Appauvrissement
générale de la pop. Limite au développement des marchés (revenus se
concentrent dans qqe minorités). Créations nouvelles sociétés et
gouvernements —> Compétition entre individus, tribus et gouvernements (fragmentation ethnique). Esclave = principal
produits d’exportations.
- 3) Effet politiques esclavagisme: Fragmentation politique accrue (qui facilite exportation esclaves). Rivalités facilitent
marché esclaves. Gouvernements plus forts se manifestent contraire au marché )Congo, Benin, Djolof). 1650-1750:
Nouveaux (petits) Etats se forment (carte: Oyo, 1650 - Asante, 1700 - Dahomey, 1724). Rivalité émergente qui favorise
et a été favorisé par esclavagisme.
Esclavage et structure productive dans les Amériques:

Découverte Amériques et colonisation espagnole (puis portugaise, NL…) qui fait augmenter le recours à la main d’oeuvre
(pour exploiter ressources
naturelles sur place). Utilisation d’Indiens (interdiction esclavage indiens en 1542 à cause du déclin de leur pop), puis
Africains (substitutions esclaves autochtones par esclaves africains). 1533: Gouverneur Nicaragua communique à
ESP mort de 6000 indiens (épidémie rougeole, déclin pop) + Indiens libres s’enfuient dans navires illégaux (dépeuplement)
—> Interdiction commerce esclaves indiens en 1536. Recherche d’une alternative, en Afrique.
- Pourquoi l’Afrique? Perspective de la demande: Africains = 1) Résistance épidémique plus importants. 2) Avantages
économiques dans mines et plantations (sucre). 3) Développement facile du marché (augmentation rapide utilisation
esclaves avec expansion du commerce internationale), esclaves = marché précieux (car il y a une demande).
- Résultat : Utilisation d'esclave de + en + important et divergent

suivant la population.
- Tableau : Structures démographiques différentes dans les
colonies Amérique latine, Brésil, USA.
- Secteurs avec une main d’oeuvre esclavagiste dans les
Amériques : Amériques = Economies en construction —>
Expansion productive accompagné et possible avec marché esclave
africain. Besoin de mains d’oeuvres dans tous les secteurs, surtout
l’agriculture ( plantations de sucre, café et coton ) et mines ( argent et
or ) , mais aussi élevage bétails, communications et infrastructures,
travaux urbains ( forge, vêtements, construction, artisanat ).
- Carte : A Cuba, on voit une expansion de la production du sucre
(1837-1959) de l’ouest vers l’est. Territoires capturés + Plus grandes
mains d’oeuvres d’Afrique et de Chine.
- Graphe : exportation sucre et prix des esclaves (Cuba = un des derniers pays à
interdire esclavagisme).
- Production de sucre à Pernambuco (Brésil), 18e : Utilisation esclaves dans
production de sucre et de café.
- Mines et l’utilisation diverse de travail forcé (nonafricain) : Secteur minier
= Principal destin pour importation esclaves. Participation production or au
Brésil, argent au Pérou.
- Graphe : Revenus provenant de la production de sucre. Dépendant du marché
- G-B : 1808, mais vente d’esclaves permises dans les colonies jusqu’à
- Afrique : Commerce permis jusqu’au années 1930.

- Etats-Unis : abolition en 1808, mais émancipation en 1865.
- France : Abolition et émancipation en 1794, révoquées en 1802, émancipation
11. Consolidation d’une économie-monde (JF)

Rôle de la mondialisation et de la spécialisation .
- Facteurs à la spécialisation de la prod industrielle : 1) Expansion de colonialisme
et gouvernance coloniale (EU). 2) Investissement (dans les colonies) favorisant
certains secteurs (agricole, transports) —> Production matières 1ères. 3) Forces
d’esclave. Augmentation revenus et
production sucre. Déclin à la fin de
l’esclavagisme.
- Graphe: Exportation du sucre à Cuba et prix d’esclaves Cuba est un des derniers pays à interdire l’esclavagisme.
- Fin de l’esclavagisme (carte): Abolition VS. Emancipation. l’émancipation en 1838. définitive en 1848.
des marchés (demande de certains types de biens
conduisent à la spécialisation). Comportement prix relatifs
et volume du commerce.
- Tableau: Division de travail mondial (% production industrielle mondiale). Poids production industriel dans pays
développé.
Expansion coloniale et structure productive:

- La colonisation de l’Afrique
- Périodes de la colonisation Africaine: 1880-1935 (surtout 1890-1910). Colonisation après le marché d’esclaves. 1914:
Afrique entière sous régime colonial EU (exceptions: Ethiopie et Liberia). 1880: Pas encore de présence coloniale
(carte). C’est un processus progressif expliqué par différents facteurs, qui conditionnent performance économique. Petits
Etats formés par marché esclaves.
- Afrique et économie mondiale: Fin de l’esclavagisme (dès 1833) (surtout à l’Ouest du continent). Le commerce
commence àse développer dans d'autres secteurs (agricole) (régions commencent à produire et à se développer). Lien
avec marchés et économie mondiale. Economie basée sur exportation de cultures commerciales (huile de palme de
Nigeria, arachide au Sénégal et Gambie —> Spécialisation de la production agricole). Passage qui s’établit avant
l'époque coloniale dans certaines régions (Afrique Occidentale Britannique). Cela leur permet de s’intégrer dans
l’économie mondiale avant la colonisation.
- Facteurs de la progression de la colonisation en Afrique: 1) Nouvelles ambitions politiques EU (rivalités et
globalité entre puissances EU qui se traduisent sur le continent Africain). 2) Besoin économiques (recherche matières
1ères + secteur agricole qui s’écroule en EU). 3) Progrès technologique EU (produit de la PRI, ex: mitraillette =
symbole de répression).
- Attitude des gouvernements EU: Intérêt manifesté par le roi belge Léopold I. Idée de partager connaissances du
continent et mettre des règles pour la colonisation Africaine (1876: conférence géo de Brussels, établissement de
l’Association Internationale Africaine). Portugal intensifie sa présence en Afrique (Mozambique). Politique coloniale
expansionniste Française, et contrôle (avec ANG) de l’Egypte (1879) —> Début possession Afrique.
- Conférence de Berlin (1884-1885) et la partition de l'Afrique: Organisation + collaboration EU pour le partage/division
de l’Afrique. Règle navigation, contrôle du territoire et reconnaissance des territoires déjà sous contrôle d’une puissance.
Nouvelles frontières et structures sociales, économiques…
- Passage vers une économie coloniale (pour l’intérêt du pays EU): 1) Construction d’infrastructure et communication
entre point de production et le marché (ports, chemins de fer, télégraphe, route —> Facilite transports, exportations…).
2) Politique d’auto-suffisance financières (construction base fiscale financer par les impôts. Infrastructures financées par
des revenues dans les colonies même). 3) Résistance locale contre imposition fiscale (qui impose travail forcé et
production pour EU) (guerre sur la taxe sur la case (Sierra Leone, 1898), révolte du Bailundo en Angola (1902-1904),
rébellion des Maji-Maji dans l’Afrique Orientale Allemande (1905-1907), entre autres). 4) Structures de production
agricole et plus tard, minière, ont renforcé les rapports entre une minorité européenne sur place et une force de travail
africaine.
- Le cas de l’Egypte (colonisation): Egypte est dans l’empire Ottoman (1517-1882) —> Problèmes d’endettement.
Capitaux ANG et Français investis principalement en infrastructure (chemins de fer: Alexandrie-Caire entre 1852-54.
Réseau double entre 1860-70). Augmentation de l'endettement public, en partie pour financer participation de l’Etat dans
la construction du canal de Suez (carte) (réduit temps de transport entre ANG et Asie —> importance
géo-politique) (et 112 autres canaux: transportation maritime facilitée). Egypte acquiert importance
géopolitique (position géographique: lien entre EU et Asie) et produits agricoles (coton). Egypte =
Sous protectorat ANG imposé (1882, 1914-1922) (pour contrer Empire Ottoman). Nouveaux colons
s'installent sur ces terres —> devient plaque tournante du commerce ANG (canal suez).
- Compagnie universelle du canal maritime de Suez: construite par compagnie privée, actions
privées acheté par gouvernement égyptien (117’642 sur 400k actions (500.- x 117’642) achetés par
Mohammed-Saïd pour qu’il soit propriétaire (en partie) du canal.
- Difficultés financières de l’Etat égyptien: Dettes difficile à repayer —> Difficultés financières de l’Etat égyptien
(emprunt de longue durée, 10 ans, 7% intérêts, avec banques Françaises en 1862). Nouveaux emprunts, car finance
royale mélangée avec finance Etat —> Endettement famille royale + Etat.
- Tableau: Coton et les effets de la guerre civile américaine (1861-1865). Endettement était possible car Egypte vendait
bcp de coton, donc ANG veut garder l’Egypte. Augmentation exportation coton = Augmentation revenu à l’Etat égyptien
(taxes douanes).
- Graphe: Raison des emprunts et de l’investissement étranger? Prix à Liverpool du coton de différents lieux. On voit
augmentation valeur des revenus pour Etat égyptien, baisse des prix à la fin des conflits en Amériques. Cela explique
les difficultés financières.
- Problèmes immédiats de remboursement de la dette:
Gouvernement égyptien vend ses actions pour continuer
à payer dettes (1875: 7 millions £ alors que revenu public
= 10 millions £) —> Plus propriétaire canal.
Restructuration de la dette nécessaire (payé moins par
année, et avoir échéance plus large). ANG acceptent,
mais demande contrôle finances locales. Contrôle partiel
sur économie: Banque Nationale (qui gère paiement dette)
sous surveillance EU.
- Liens commerciaux entre Egypte et G-B: Coton
égyptien exporté en ANG (1859: 65%, 1869: 75%). Puis
autres exportations (blé) pour consolider le commerce
bilatéral. Importations augmente (produits manufacturiers
ANG). ANG de + en + présent en Egypte. Investissement
direct des compagnies ANG dans l’agriculture égyptienne.
1876: Contrôle international sur finances publiques
Egypte. 1878: Deux Européens participent dans
gouvernement Egypte.
- Mouvements nationalistes (1881-1882): Intervention
étrangère cause réactions nationalistes. Crise d’Urabi
Résistance des Egyptiens face aux EU. 20 juillet 1882:
Bombardement Alexandrie, défaites finales de rebelles
égyptiens. Début du régime coloniale en Egypte par les
ANG.
- Investissement ANG en Inde: Investissements concentrés en qqe secteurs (chemin de fer (carte progression),
plantations thé et café, banques, charbon, maisons commerciales et manufactures de jute) (≠ secteur textiles de coton,
pour éviter concurrence, production acier et fer).
- Raisons évoquées par ANG: 1) Taille marché. 2) Taux rentabilité basses. Mais ces raisons ne justifient pas évidence
empirique. C'est le lobbying des ANG qui expliquent pourquoi investissement se concentrent sur agriculture.
- Investissement dans l’irrigation: Investissement et construction de canaux et autres système d’irrigations (par
gouvernement et entités privées). Pour augmenter production (pour commerce mondiale) —> Développement grand
réseau Hors-EU pour intégré production en Inde. Surface irriguée de 30% de la surface cultivée (1886) à 46% (1936)
—> Augmentation production et commerce.
Régions indépendantes: Effet désindustrialisation au 19e (Inde, Chine, Empire Ottoman et autres pays en
périphéries…) (≠ EU, Amérique, Japon). Secteur manufactures qui diminuent dans un pays donné.
- Causes: 1) Chemins de fer et amélioration moyens de transports à l’intérieur des pays (facilite
concurrence des importations + coûts de moins en moins chers pour vendre produits importés. Concurrence
étrangère fait disparaître produits locaux). 2) Diminution barrières au commerce (coûts transports
maritimes, libéralisation politique commerciale. Pas de droits douaniers ou taxes d’importation). 3)
Comportement des prix relatifs (prix d'un bien comparé à celui d'un autre bien). Définit pouvoir d’achat
des biens importés. Mieux d’investir dans matières 1ères que dans produits manufacturés. 4) Hausse écart
de productivité industrielle entre EU et périphérie (divergence, compétition, pression concurrences
étrangères. Effets négatifs sur production locale, qui n’a pas les mêmes technologies).
- L’Empire Ottoman et le contrôle externe: Fondation fin 13e, croissance territoriale jusqu’au royaume de
Suleiman I (1520-1566). 30 millions hab entre 17e-18e. Début déclin politique 18e (carte: apogée empire): perte pouvoir
de l’Etat vis-àvis d’autres acteurs (commerçants, grands propriétaires des terres pouvoirs régionaux) et crises fiscales
récurrentes. Revenus insuffisants pour faire face aux coûts de l’Etat. Menaces extérieures et intérieures.
- Périodes histoire économique au 19e: 1) 1820-1853:
Intervention G-B (en faveur de l’intégration du pays). Traités commerciaux (1838)
qui ouvre économie au commerce international (fin de la guerre de Crimée).
Soutient financier des ANG pour Empire Ottoman (privilèges commerciaux,
soutient militaire). 2) 1854-1876: Hausse investissement étranger. Nouveau
système monétaire sous Banque Ottoman (propriété étranger). Période Tanzimat:
réorganisation sociale et économique de l’Empire. 3) 1880-1896: Stagnation et
contrôle financier de EU (peu de croissance dans le niveau économique).
Néanmoins, comme pour l’Egypte, peu de décisions sont faites par EU.
- Désindustrialisation non totale dans l’Empire Ottoman: car coûts de transport à l’intérieur des pays encore présent
+ Préférence de produits locaux. Seulement une diminution de la taille du secteur textile. Issawi, Middle East and North
Africa:
« Les guerres napoléoniennes ont donné à la région un répit,
mais dans les années 1820 et 1830s, elle a été frappé par
toute la force de la concurrence européenne. Depuis les
usines [européennes] affluaient des produits bon marché. La
paix et une sécurité accrue dans la mer Méditerranée, ainsi
que l'amélioration dans la transportation maritime ont permis
de les exporter (les biens européens) à faible coût. À cela il
faut ajouter les effets des divers traités commerciaux, qui ont
gelé les droits d'importation à des niveaux faibles et ouvert
les marchés de la région ». Dans les graphes on voit la
stabilisation vers 1850 (révolution EU) des pris relatifs
(rapports entre prix biens matières 1ères et prix biens
manufacturés). Il est plus logique de mettre argent dans
matières 1ères —> DONC désindustrialisation favorable.
- Graphe:Termes de l’échange de l’Empire Ottoman et du

Moyen Orient. Stabilisation à partir d’env. 1850.
- Graphe: Différences entre régions

- Tableau: Distribution sectorielle: chemins de fer (commerce
entre lieux de productions) et banque (1888). Domination de
l’investissement ANG et Français
- Tableau: Effondrement de l’industrie textile dans la

périphérie. Pourcentage marché domestique occupé par
importations étrangères. Inde:
Domestique seul fournisseur de textile. Changement de
rapport, minorité au 19e. Pareil dans l’Empire Ottoman,
Indonésie et Mexique —> Protectionnisme ANG, suppression
concurrences. - Commerce international de l’Amérique
latine: Ouverture des économies latino-
américaines: Commerce colonial régulé jusqu’en 1765. Le
port de Cadiz (Espagne) était le seul endroit autorisé de faire
du commerce avec les Amériques (avec Cartagena,
Portobelo, La Habana et Veracruz). Dès 1765: Décret libre-
commerce —> Restrictions enlevée —> Région commence
une ouverture rapide de l’économie latino-américaines. 1796-
1820: Mexique a un ratio de commerce/PIB de 12.5%. En
France PIB est de 8.4 (1815). Mexique est déjà plus ouvert
que la France. Intégration rapide latinoaméricaine.
Instabilité politique (et formation d’Etat) est un facteur pour la
performance du commerce mondiale. Conséquences
diverses sur croissance économique et industrialisation.
- Tableau: Chemin de fers est le plus grands investissements

dans la région.
- Exportations produits primaires avaient un impact direct
sur la croissance économique: Développement néanmoins
basé sur l’extérieur (pour colonies). Mais performance
économique des pays est basé sur comportement des prix de
qqe biens seulement (Carlos Díaz-Alejandro l'appela «
loterie des commodities »): Guano (Pérou), nitrate (Chile),
caoutchouc (Brésil et Pérou), quinquina (Colombie). Loterie
de la performance économiques des pays par rapport à seulement 3 produits —> Spécialisation (causé par facteurs
externes — le commerce). Selon la demande des biens, celui-là à un impact direct sur l’économie du pays (instabilité).
- Tableau: On voit par ex que le Cuba exporte seulement du sucre (un produit par pays qui fait toute l’exportation).
- Tableau: Même aujourd’hui c'est problématique.
Performance économique devenue fortement dépendante
du comportement (volatile) des prix des qqe biens exportés.
12.Tentatives d’industrialisation dans la périphérie (JF)

- Grande divergence: Différenciation entre pays qui ont une
grande expansion, avec un secteur industriel plus grand.
Dichotomie. Continuité du secteur industriel, même si l’EU
prend une grande part du commerce industriel. Certains
pays parviennent à garder une industrie du textile.
Implication de la mondialisation: restructuration des
l’économies au 19e.
- Réactions face à la mondialisation. Besoins d’une

politique commerciale active:
- Débats autour de la mondialisation dès le 19e (intégration
des marchés au niveau mondial —> nouveau système).
Place pour que l’Etat intervienne. Expansion
commercialisation mondiale.
- Conséquences et risques de la mondialisation:

- 1) Producteurs dans secteur industriel des pays «
périphériques » (en voie de dév) ont perdu des parts de
marchés domestique constamment (faillite, difficulté à faire
face à la concurrence internationale).
- 2) Performance éco de ces pays souvent dépendant des
conjoncture internationale et des prix d'un nbr réduit des
biens (économie d’un pays dépend de ce qui se passe dans
le monde, tout le monde est exposé aux chocs des crises
par ex).
- Tableau: Les risques de la mondialisation au Chile et la
crise de 1873-76. Dès la crise éco de 1873, on voit que les
exportations du Chili vers ANG chutent.
- 3) Raisons politiques qui dictent l’importance du dév de
l’industrie, comme les incitations militaires en Russie:
Guerre de Crimée (1853-1856): Russie VS France, GB,
Turquie, Sardaigne. Défaite de la Russie. Traité de Paris (1856) marque la fin du rôle dominant de la Russie dans le
sud-est de EU —> Résultat du conflit a fourni une incitation majeure pour l’industrialisation de la Russie, et comprend
qu’elle doit développer son secteur industriel pour pouvoir être en compétition avec autres forces EU (débats en fonction
du besoin d’industrialiser les pays).
- 4) Politique commerciale (protectionniste contre la mondialisation —> dév marché intérieur, moins dépendre de
l'extérieur) est le 1er effort pour protéger secteur face à la concurrence étrangère (avec résultats divers). Bien que le
commerce fonctionne pour EU, ce n'est pas un bon modèle pour le monde entier. « If all apples fall towards the ground
in England, we can presume that all apples will fall towards the ground in every country of the world. But in case of
politics, law or economics, what is suitable for England may not be applicable to France, for nations may be old or new,
large or small, strong or weak, and their position, climate, customs and etiquette are also interconnected… » — Oshima
Sadamasu (1854-1914).
- 4.1) Effort d’industrialisation (en Amérique latine): a) Débats parlementaires sur les besoins
d’industrialisation (se concentrer sur besoins industriels des pays). b) Formation d’associations
(lobbying) pour la défense des intérêts industriels (ex: Société de Promotion
Industrielle Chilienne en 1883; Union Industrielle Argentine, 1887). c) Investissement
étranger dans la production locale (ex: United Shoe Manufacturing Company au
Brésil (1907) qui contribue à l’industrialisation du pays).
- Tableau: Protectionniste dans le monde. Au 19e, on ne voit pas le meilleur cycle de libre-échangisme
qu’on pensait voir. Mesures protectionnistes (tarifs douaniers, privilégier commerce interne, limiter la
concurrence) différents suivant les pays. Certains niveau de protectionnisme monte (ex: Amérique latine
à un taux élevé). Bloquage commerce international pendant PGM —> Nouvelle ère de protectionisme.
- Tableau: Expérience des pays riches: tarifs et croissance, 1870-1913. Rapport entre protectionisme et croissance des
pays riches: Pays avec prix douaniers élevés ont une croissance industrielle plus grande (ligne rouge: corrélation positive
—> causalité).
- Tableau: Sans les mêmes résultats… Effets contraires dans les pays en périphérie. Lobbying mais pas en lien avec
stratégie de dév du pays. Protectionnisme n’a pas toujours un effet positif.
- Cas du Japon: Protectionnisme n’est pas toujours une option. Invasion au Japon pour qu’ils ouvrent leur frontières
(Arrivée du commodore états-unien Matthew Perry à Tokyo, 14.7.1853). Politique protectionniste pas une option pour le
Japon. Politique commerciale pas suffisante pour encourager industrialisation du pays.
- Conséquences pour le Japon: 1) Traités commerciaux « inégaux » avec USA, P-B, Russie, GB, France, qui profitent
de l’ouverture du Japon pour signer des traités. 2) Extraterritorialité (lois extérieurs
qui donnent raisons si conflits), limites imposés aux tarifs douaniers, inclusion de la
clause de la nation la plus favorisée (donner privilège au 1er traité si nouveau traité).
3) Ouverture plusieurs ports pour le commerce international.
- Japon: un cas de désespoir? (après la défaite avec USA): Après avoir visité usines
dans ce pays en dév, un consultant australien en gestion a dit aux représentants du
gouvernement
japonais: « Mon attente de votre travail bon marché (salaire bas) fut bientôt déçue
lorsque j’ai vu vos gens au travail. Sans doute, ils sont payés très peu, mais le retour
est à la même hauteur; voir vos hommes au travail me fait conclure que vous êtes
une race très satisfaite et décontractée qui estime que le temps n’a pas de valeur.
Lorsque j'ai parlé à certains gestionnaires, ils m’ont informé qu'il était impossible de
changer les habitudes d’héritage national . […] Le pays en question, cependant, était
le Japon en 1915.» —
Ha-Joon Chang (2007): Bad Samaritans: Rich Nations, Poor Policies, and the Threat
to the Developing World.
- Rôle de l’Etat: production et transfert technologique.

- Exemples du Japon et de la Russie: Industrialisation différente qu’en EU. Etats
très présents, participent à l’industrialisation du pays.
- Actions de l'Etat pour la promotion du secteur industriel: 1) Construction
d’infrastructures. 2) Acquisition des ressources nécessaires à l’industrie (humaine,
financière…). 3) Transfert technologique de l’Eu vers le pays.
- Transformation économique en Russie (situation en 1800): Loin derrière

concurrent EU. Russie = Zone géographique vaste, mais peu peuplée (30 millions
hab). Société de « frontières » (terres abondantes, donc rentes très basses —>
encore bcp de ressources). Travail forcé sous forme de servage (structures productives du pays, noblesse paie pas
salaires aux paysans, mais les obligent à travailler).
- L’Etat à l’origine de l’industrialisation: D’après les politiques du Tsar Alexandre II (1856-1881). Changements après
Guerre de Crimée (1853-1856). 1) Abolition servage (1860s) pour permettre mobilité de la main d’oeuvre de l’agriculture
vers l’industrie. 2) Politiques publiques (fiscales, monétaires; diplomatie) pour attirer entreprises (étrangères), capitaux
(étranger) et «savoir-faire». Importation de la technologie (industrie militaire). 3) Etat entrepreneur qui participe dans la
construction d’infrastructure et du commerce (création marché intérieur: politique commerciale protectionniste). 4) Effort
de modernisation, mais change epu la structure économique du pays. Russie reste très agricole.
- Origine du Japon: plutôt stable
- Gouvernement, société et économie sous le shogunat
Tokugawa (1603-1867): Société des castes (samurais,
paysans, artisans, commerçants: groupes sociaux
différenciés, peu de mobilité sociale —> effets sur production du pays). Droits
de propriété incertains (risque de confiscation de terre). Taux
d’alphabétisation élevé. Restrictions au commerce international.
- Nouvel régime politique sous l’ Empereur Meiji (1867-1912):
Protectionnisme impossible (5% au max à cause des traités). Développement
bancaire limité —> Etat doit intervenir dans les systèmes bancaires et
l’industrie pour promouvoir nouvelles industries. Fin des domaines féodaux
et du système de castes.
- Actions de cet Etat visant le développement économique: Réforme
agraire (taxes proportionnelles à la production remplacées par taxe à la
propriété de la terre —> incitation à l’innovation et production plus élevée) +
Autres changements institutionnelles (émancipation et liberté des paysans, qui n’avaient pas accès à la propriété de la
terre). Politiques visant l’industrialisation (création d’entreprises public, qui appartiennent à l’Etat + favoriser
formation des zaïbatsus). Etat intervient quand le démarrage dans un domaine est dur. Entreprises publics
vendus aux privés dans le temps. Transformation de l’enseignement (adoption modèle occidental et prof itinérants
pour former des artisans). Spécialisation pour les connaissances techniques d’EU.
- Résultats des actions: 1er chemin de fer et début système télégraphes (1873). Principe d’éducation universelle.
Importations et adaptations technologiques occidentales (ex: garabô).
- Tableau: Exportations: changement structurel: Soie, thé et charbon sont les principaux produits d’exportations. Coton
industriel = Secteur émergent dans l’industrie japonaise (mis en place par l’Etat). Facteur de chance: verres de soie =
Innovation technique.
- Graphe: Termes de l’échange favorables: Commerce
international du Japon pour les matières 1ères. Evolution du prix
en importations et exportations, plutôt positif. Termes de
l’échange favorable, donc le pouvoir d’achat des biens qu’on
vend est important (condition de commerce favorable). Meilleure
export.
- Tableau: Réussite commerciale. Commerce international du
Japon pour les matières 1ères. Japon devient une puissance
commerciale en Asie.
- Transferts technologiques: Transferts de techniques par EU
au Japonais pour des raisons commerciales. Exemple: Industrie
horlogère japonaise (1880-1890). Suisse participe au transfert
—> Japon passe du stade de marché horloger (1880) à celui de
concurrent industriel (1930).
- Tableau: Marché horloger au Japon, un échec des pays
industrialisés: Importation (nbr de pièces) horlogère (moyennes
annuelles décennales). Années 20: Inflation (coûte plus cher).
Chute importation gros volume en 1910, début fabrication.
- Transfert des connaissances techniques relatives à la montre. Deux phases: 1) Echanges au niveau individuel
(négociants CH établis au Japon + jeunes négociants japonais qui se forment dans écoles
d’horlogerie CH). 2) Transfert technologie se fait par des maisons de commerce japonaise:
maison reçoit produits CH, puis les revendait au Japon, puis ils les fabriquent elles-mêmes, et
envoie apprentis en CH.
- Rôle de l'État: finances publiques et investissement:

- Finances publiques et investissement en Russie: Fiscalité forte pour établir le rôle d’un
Etat producteur et régulateur. Crédibilité dans la monnaie locale (qui doit être forte, car si déficit,
besoin d’imprimer billet, donc perte de valeur de la monnaie) (favorise le secteur financier et
permet d’augmenter la capacité d’endettement) (monnaie forte = investissement dans le
gouvernement). Création d’incitations pour l’investissement étranger (ex: chemins de fer) —>
Russie tire des investisseurs étrangers.
- Tableau: Rentabilité des chemins de fer dans les Amériques (avec et sans subventions):
Chemin de fers importants pour communiquer entre point de production et point de commerce.
Chaque colonne est une compagnie de chemin de fer dans un pays différents. Parti foncée =
Subvention par l’Etat. Etat doit donc pouvoir investir pour faire évoluer un secteur.
- Industrialisation de la Russie. Réformes sous Sergueï Witte (ministre de Finances, 1893-1903): Instauration du rouble-
or (stabilité monétaire). Facilitation de l’investissement étranger. Développement des marchés extérieurs pour produits
russes (traités commerciaux pour agrandir le marché).
- En même temps, même chose au Japon: 1) Création d’une banque centrale (1882)
(institution forte avec un système monétaire unique) et banques spécialisés (pour encourager marché de crédits) dans
secteurs différents (industrie, agriculture) mais aussi unions de crédit urbains,
rurales, assurances… Mobilisation de l’épargne dans les marchés financiers
(gouvernement emprunte grandes quantités de capitaux dans le marché interne).
Investissement étranger ne joua qu’un rôle limité. Différence avec la Russie:
Au Japon, recherche fond dans les crédits locaux chez les particuliers au Jpon.
En Russie, recherche capital à l’étranger. - Événements au Japon en résumé:
Juin 1873: réforme agraire. Décembre 1877: suppression de la rébellion
Satsuma. Novembre 1880: privatisation des entreprises publiques. Octobre
1882: Etablissement de la Banque Centrale. Février 1889: Constitution de Meiji.
Juillet 1890: 1ères élections parlementaires. Juillet 1894-Avril 1895: Guerre sino-
japonaise. Juin 1897: adoption de l’étalon-or. Juin 1902: Traité Britannique-
Japonais. Février 1902: déclaration de guerre contre la Russie. Janvier 1905:
Capitulation russe à Port Arthur. Octobre 1910: Annexion de la Corée. Juillet
1912: Mort de l’Empereur Meiji.
- Résultat Japon: devient une puissance industrielle et locale importante, mais
aussi une puissance impériale et coloniale émergeante (expansion
territoriale).
- Résultat pour la Russie: Rattrapage difficile, mais avec une croissance
économique plus importante que les pays les plus avancés. Industrialisation
limitée, car les prix des biens agricoles favorables. Au niveau social, ni
salaires, ni conditions de vie n'ont pas connu une amélioration majeure (bien
au contraire) —> révolution russe qui indique que les conditions sociales sont
tendus.
- Grâce aux investissements étrangers, le secteur industriel voit une
expansion absolue.
- Exemples: Filature mécanique de coton: évolution exponentielle: 1830:
100’000 broches mécaniques à filer le coton (1% de l’EU). 1860: 1.8 millions
(4% de l’EU). 1910: 8.4 millions (9% de l’EU). Sidérurgie: évolution aussi
impressionnante: 1840: 180 tonnes. 1880: 450’000 tonnes. Modernisation
dans les années 1890 (capitaux français et belges). 1880-1913: production de
fer x10 —> Russie devient le 5e producteur mondial.
- Ce qui se passe dans l’économie Russe plus largement:
- Tableau: Croissance russe après 1896: 1er secteur est l’agriculture, mais
l’industrie lourde est encouragée par le pays (chemin de fer).
- Graphe: Augmentation prix du blé et produits industriels. Prix agricole par
rapport aux prix des biens industriels: secteur agricole plus bénéfique.
Investisseurs investissent plutôt dans l’agriculture. Situation favorable
d’exportation d’agriculture, mais donc famine en Russie —> Tension sociale
importante en Russie.
- Production générale de l’agriculture sont basses, mais demande de + en +
importante, donc prix de + en + élevé, donc prix à l’intérieur du pays
augmentent aussi.
- Ce modèle n’aurait pas pu persister dans la longue durée: Chute des prix
des céréales dans les années 1920s (donc diminution de la production). Fin
de la période de construction des chemins de fer. Salaires réels (en prenant
copte des pouvoirs achat) constants; revenu accru pour le capital et la rente
des terres, ce qui a augmenté les tensions sociales à cause des inégalités
générées.
- Graphe: Croissance éco faible pour faire profiter toute la pop: Salaire dans
différents secteurs (chemin de fer, usine, construction). Malgré une
productivité qui double (graphe), salaires restent constants. Conséquence
sociale. Révolte classe ouvrière.
- Dans le secteur agricole: (Graphe): Productivité et salaires en augmentation
jusqu’en 1913 (bien qu'avec des taux des croissance inégaux). Travailleur
pour les tierces, non propriétaire: légère augmentation (mais défavorable avec
les propriétaires de terres, peasants). Augmentation de la valeur de la terre (rente). Inégalité de + en + aiguë.
- Développement en Russie: Boom unique d’utilisation de ressources naturelles avec une industrialisation (limitée, non
complète, car agriculture est favorisée, donc désindustrialisation) encouragée par une politique commerciale
protectionniste. Croissance insuffisante pour faire augmenter les salaires. Concentration des revenues et disputes
autour de la propriété de la terre.
- Révolution russe de 1905: tension de + en + importante, qui génère changement dans les droits des paysans dans les
politiques sociales. Paysans qui manifestent contre les régimes en place.
- Au Japon:
- Graphe: Conditions des travailleurs au Japon: Comportement des salaires milieu rural (bleu) et urbain (rouge), pas
meilleur qu’en Russie. Travailleur urbain reçoit en moyenne 60% de plus.
Mais diminution avec le temps. Industrialisation ne va pas avec l’augmentation d’un salaire.
- Besoins de politiques sociales (Japon): Enquêtes sur les conditions de travail (travailleuses sous des régimes de 12
heures de travail par jour dans des endroits mal aérés). Sous le gouvernement de Meiji l’amélioration des conditions de
travail était nécessaire pour encourager l’emploi dans l’industrie, mais certains groupes socioéconomiques étaient
contraires à l’introduction de politiques sociales (—> conflit d’intérêt entre différents groupes). Similitudes avec le Verein
für Sozialpolitik allemand: les promoteurs des politiques sociales étaient aussi favorables à l’expansion impériale
(acquisition de colonies) (—> ouverture de la question des colonies).
D. Bouleversements de l’économie mondiale (1914-1945)

13.Affrontement des empires (MO’S)
Nouvelle étape du capitalisme: Jusqu’en 1860, G-B domine marché mondial.
Dès 1860, changement de dynamique industriel. 1870-1914: Croissance
économique plus rapide, et généralisée à cause des avancées technologiques et
concurrence. Bouleversements technologiques si importants —> Deuxième
révolution industrielle (DRI): Distincte de la PRI. Transformations de
l'organisation de la production (prod à plus grande échelle, et interchangeabilité
des pièces) et des interactions augmentées entre la « science » et la technologie.
Transformation anciennes industries (sidérurgie, chimie) et naissance des nouvelles industries (électricité, automobile,
radio, aviation…).
- Tableau: Production de fonte. Exemple le plus frappant de cette nouvelle étape du capitalisme. Croissance. Expansion
de l’industrie causée par une série d’innovations.
- Révolution de l’acier: Acier = Matériel supérieur par rapport au fer, mais utilisé que spécifiquement car trop cher.
Nouveaux procédés émergent (1856-1879) pour produire acier en masse à coût plus bas —> Bouleversement sidérurgie
en EU et USA.
- Nouvelle étape du capitalisme: Bouleversements technologiques que des historiens associent à une DRI. Emergence
de grandes entreprises (les seules capables de récolter assez d’argent pour financer le prix nouvelles technologies, et
organiser la prod sur une plus grande échelle) dans le secteur des transports (ex: secteur ferroviaire) et le secteur
industriel (ex: Robber Barons, ou Alfred Krupp en Allemagne —> personnalités connues). Accent mis sur importance de
contrôler la main d'oeuvre par le biais de la répression et de l’incitation (nouvelle façon de gérer ouvriers) (ex:
augmentation brutalité de la main d’oeuvre: The Homestead Strike (1892): grève violente d’ouvriers). Importance
contrôle de la concurrence à l’intérieur (entreprises individuelles incités à produire et vendre même si les prix et la
demande pas assez élevés, car investissements fixes et élevés —> entreprises
s’arrangent/fusionnent en cartel avec accord pour partager marché intérieur) et à
l’extérieur (problème de la concurrence) de leurs pays.
- Tableau: Production industrielle mondiale: G-B producteur le plus important en 1870,
mais plus tard, changement —> USA et ALL voient leur production s’élevé.
Bouleversements classements des économies industrialisés. Bon en avant capitalisme
(surtout pour USA et ALL). G-B: libre-échangisme jusqu’en 1930 (crise). USA et ALL:
politique commerciale plus agressive.
- Implication de la DRI et nouvelle étape du capitalisme => prospérité des économies les
plus industrialisées du monde + Plus grande rivalité entre pays EU.
- Prospérité économique des puissances industrielles: Origine du dynamisme
économique des pays les plus riches du monde se trouve dans leurs processus
d’industrialisation. Pays les plus riches du monde en 1914 = pays avec secteurs
industriels les plus dynamiques, en EU mais USA deviennent aussi une puissance
industrielle majeure.
- Graphe: PIB puissant en EU, augmentation standard de vie au même. Mais en 1870,
défaite de la France contre ALL. Succès économique des ALL, qui était 2x plus bas que
G-B. Industrie lourde = Industrie importante en ALL.
- Une rivalité entre puissances industrielles: particulièrement forte en EU et qui s’exprime:
- en termes économiques:
- Tableau et graphe: Industrie sidérurgique = Moteur
économique en ALL. Autres industries (chemin de fers,
locomotives, rails) dépendantes de cette industrie.
Explique explosion de cette industrie.
- Tableau: Consommation de fonte par tête: Différences
entre les 3 leaders: ALL, G-B et USA. USA devient le plus
grand consommateur, notamment à cause de la
construction de chemins de fer.
- Tableau: Longueur des lignes de chemins de fers
exploités: Réseau ferroviaire déjà construit en G-B en
1860. Puis entre 1870-1914, USA et ALL construisent leur
chemin de fers —> Grandes demandes aciers et fonte.
- Nouveaux usages? Autres usages pour acier, comme
pour bâtiments. Tour Eiffel, 1889. Rand McNally Building,
Chicago, 1889. Wainwright Building, St Louis, 1891.
- dans une course aux armements: ALL s’inquiète de la
situation international, notamment puissance G-B —>
Fabrication armements. ALL se tourne vers fournisseurs
étrangers pour nourrir pop.
- Graphe: Avantages G-B: force navale. ALL construit donc
une puissance navale. Politique d’expansion dès 1898.
ALL: 7 navires (1898) à 33 navires (1913). Mais dév d’un
nouveau navire en G-B: Dreadnought = 1er grands
bateaux avec turbines à vapeurs (électricité avec acier).
Vitesse, blindé, armé… Dépasse tous les bateaux.
- par le biais d’un nouvel expansionnisme: Concurrence
territoriale entre empires EU depuis début Temps
Moderne. Nouvelle étape de l’impérialisme EU = Partage
de l’Afrique. G-B considéré sans pair jusqu’a mi-19e (le
plus
puissant grâce à l’industrialisation précoce). Plus grandes
ambitions en Afrique et en Asie. D'autres prétendants à la
(nouvelle) puissance impériale (FR, BEL, ALL…) à la fin
du 19e. Forte nouvelle concurrence entre empires qui
s'ouvre entre 1860 et 1914.
- Cartes: implications continent en Afrique: 1870: EU sont
présents mais plutôt sur les côtes, se limitent a ses zones.
1914: colonisation intensive de l’Afrique, EU sont partout
en Afrique, surtout à l’intérieur du continent.
- Partage de l’Afrique = Symbole de la ruée impérialiste.
- Impérialisme total: EU va au-delà de l’Afrique. 1800:
EU a 37% surface de la terre. 1878: 67%. 1914: 84%.
- Capitalisme, impérialisme et guerre? Impérialisme =

Prolongement de l’industrialisation. Nouveaux territoires
riches en matières 1ères pour alimenter industries des
métropoles (caoutchouc, fuel…) + Acquisition de
territoires = accéder nouveaux marchés pour y écouler la
production industriel et nouveau investissements pour
capitaux EU —> Impérialisme = conséquence prévisible de la dynamique éco du capitalisme industriel.
- Une défense de l’impérialisme de la part d’un impérialiste (Rhodes): Manifestation des ouvriers à Londres en 1895:
Rhodes constate que l’impérialisme = « solution for the social problem, i.e.
in order to save the 40 million inhabitants of the United Kingdom from a bloody civil war, we colonial statesmen must
acquire new lands to settle the surplus population, to provide new markets for the goods produced in the factories and
mines ». Dit aux manifestants que « if you want to avoid civil war, you must become imperialists ». Pour sauver habitants
G-B d’une guerre civil, il faut acquérir des nouveaux territoires pour donner une alternative à la G-B —> Devenir
impérialiste.
- J. A. Hobson, Imperialism: A Study, 1902: Economiste qui propose théorie pour assurer lien entre impérialisme et
capitalisme. Argument principal: capitalisme industriel devient la force motrice de l’impérialisme. Constate que les
limites du pouvoir d’achat de la pop G-B (distribution inégale des revenus) contraignent le dév du marché intérieur.
Politiques impérialistes sont au service des capitalistes G-B dans leur recherche de nouveaux marchés et de nouvelles
opportunités d’investissement. « it is not industrial progress that demands the opening up of new markets and areas of
investment, but mal-distribution of consuming power which prevents the absorption of commodities and capital within
the country » (Hobson, 1902, 85).
- Graphe: Ajd on peut tracer tendance de la mauvaise répartition des richesses dont il parlait. Changement important dans
le temps.
- Livre controversé: Livre de Hobson est caractérisé par des contradictions majeures de notre point de vue.
Il condamne la répartition inégale des bénéfices du capitalisme industriel en G-B, et attaque l'empire G-B
pour son exploitation des pop coloniales. De plus, il condamne la guerre des Boers comme un « conflict
orchestrated by and fought for the preservation of finance capitalism at the expense of the working class »
(conflit orchestré pour protéger le capitalisme industriel au détriment des ouvriers). En même temps, sa
critique du capitalisme financier est liée à un antisémitisme profond et explicite.
- Rosa Luxembourg, marxiste peu orthodoxe: propose une critique des idées de Marx. Luxemburg donne
une « démonstration strictement économique » de l'impérialisme dans un cadre Marxiste, en le présentant
comme conséquence nécessaire de la production capitaliste. Critique: constate que si nous prenons le schéma de Marx
de la reproduction du capital « il apparaît que la prod capitaliste réaliserait elle-même toute sa plus-value et qu'elle
utiliserait la plus-value capitalisée exclusivement pour ses propres besoins ». Mais cela peut s'avérer plus compliqué
que cela… Argument de Luxemburg: Où est-ce que les capitalistes trouveront les acheteurs qui leur permettront de
réaliser leur plus-value? Réponse n’est pas simple dès lors que l’on reconnaît une inégalité croissante des revenus dans
le capitalisme (~Hobson). Réponse se trouve « dans la contradiction dialectique selon laquelle l'accumulation capitaliste
a besoin de formations sociales non capitalistes pour soutenir son dév ». À mesure que le capitalisme mûrit, il devient
donc de + en + dépendant de l'absorption des économies non capitalistes ou précapitalistes, qui se réalise par le biais
de l'expansion impérialiste des puissances capitalistes (~Hobson).
- V. I. Lenin, L’impérialisme: dernière étape du capitalisme, 1917: Va plus loin. Lien entre capitalisme et impérialisme.
Notion de concentration et centration du capital chez Marx, en une théorie d’une nouvelle phase du capitalisme —>
capitalisme financier. Nouveauté de Lenin: les capitales capitalisme entrent inévitablement en conflits et se détruisent
les uns des autres dans la guerre. Pas de stabilité entre empires pour acquisition des territoires —> La concurrence
entre
empire industriel conduit à une guerre mondiale « L'impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement
où s'est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l'exportation des capitaux a acquis une
importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s'est achevé le
partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes »
- Eclatement de la Première Guerre mondiale (PGM): Assassinat politique: 28 juin 1914. Engrenage des alliances
politiques. Décisions de tous les empires EU d’entrer en guerre.
- Origines de la guerre en débat (pour expliquer guerre): Interprétation différente des origines PGM, comme
l’expression des tensions impérialistes. Origine de ces interprétations dans les travaux de Hobson, Luxemburg et Lénine.
Mais des nouvelles interprétations des origines structurelles de la guerre sont proposées ajd.
- 1) Avner Offer, The First World War, 1991: explication économique, différente de Lénine. Abolition des Corn Laws qui
permet le déplacement de la force de travail G-B vers l’industrie (émanciper mains d’oeuvres) mais au dépens d’une
plus forte dépendance des marchés internationaux pour nourrir sa pop. G-B dépend de + en + de sa puissante marine
pour garantir la sécurité de sa nourriture. ALL suit la même voie plus tard et pour s’assurer de la sécurité de sa nourriture
et son approvisionnement en matières 1ère, et construit une marine et exerce un contrôle plus strict sur ses voisins
agricoles. Division internationale du travail + Organisation des échanges internationaux conduisent à = une préparation
militaire qui est propice à la guerre.
- 2) Branko Milanovic, Global Inequality, 2016: Cherche à faire revivre l’argument de Hobson, Luxembourg et Lenin, en
ajoutant des nouvelles preuves et rendant plus subtiles des aspects de l’argument. Lien entre inégalités de + en +
importante en terme de revenu, et les recherche des pays en terme de colonie des empire EU. « I argue that the outbreak
of World War I and thus the reduction of inequality subsequent to that war are to be “endogenized” in the economic
conditions predating the war, by which I mean that domestic inequalities played an important role in the run-up to the
war. In making this argument I go back to an older, and in my opinion, most persuasive, interpretation of the outbreak of
World War I. According to this interpretation the war was caused by imperialist competition, embedded in the domestic
economic conditions of the time: very high income and wealth inequality, high savings of the upper classes, insufficient
domestic aggregate demand, and the need of capitalists to find profitable uses for surplus savings outside their own
country ». Approche structurelle pas accepté par tous.
- 3) Christopher Clark, The Sleepwalkers, 2012: Jusqu’à récemment, l’interprétation la plus influente de la GM, était celle
de Clark. Il propose une alternative, une histoire évènementielle, qui met en valeur le rôle des contingences dans
l’éclatement de la guerre. Argument: il insiste que certains évènements ont des conséquences irrévocables. Constate
que 9/11 « exemplified the way in which a single, symbolic event – however deeply it may be enmeshed in larger
historical processes – can change politics irrevocably ». —> Certains évènement ont des conséquences importantes:
9/11 crée des changements extrêmement importants et non prévisibles dans la politique. Assassinat de l'archiduc
d’Autriche à Sarajevo joue le même genre de rôle en 1914 (prétexte pour une politique belliciste déjà établie) —> «
transformative event, charged with real and symbolic menace ». Perçue comme une vraie menace symbolique pour
l’empire austro-hongrois. Le fait que d’autres hommes politiques EU décident comme des « somnambules » d’entrer en
guerre s’expliquent par la complexité et l’instabilité du contexte international qui se développe en très peu de temps
avant l’éclatement de la guerre. L’action est concentré entre cette période d’assassinat et l’éclatement de la guerre (≠
structures passées, enracinés dans le passé).
- Une réorganisation de l’échiquier mondial:

Implications les plus importantes de la PGM pour les empires et son organisation? Nouvel échiquier mondiale.
- 4 empires détruits par la guerre: Empire ottoman- Empire austro-hongrois. Empire russe. Empire allemand.
- Carte: nouvelles frontières après destructions des empires —> Impact de la guerre sur l’impérialisme.
- Un empire (USA) est amplement renforcé par la guerre: Etats-Unie (USA), qui déclarent la neutralité politique le 19
août 1914. Campagne présidentielle de Wilson en 1916: « Keep us out of the war » (slogan). Nécessité d’être neutre
car USA a des habitants du monde entier. Critique de la 1ere GM: « guerre entre empires ». Appel à « une paix sans
victoire », le 22 janvier 1917 par Wilson. Suscite réponses négatives en G-B (expression d’une neutralité pas acceptable)
—> pression sur USA de reconnaitre qu’il y a des « bons » et « mauvais » dans la guerre, jusqu’à janvier 1917. « Every
man who really loves America will act and speak in the true spirit of neutrality, which is the spirit of impartiality and
fairness and friendliness to all concerned. The people of the United States are drawn from many nations, and chiefly
from the nations now at war. (…) The United States must be neutral in fact, as well as in name, during these days that
are to try men's souls. We must be impartial in thought, as well as action, must put a curb upon our sentiments, as well
as upon every transaction that might be construed as a preference of one party to the struggle before another. » —
Woodrow Wilson, Président des Etats-Unis, 19 août 1914.
- Décisions lourdes de conséquences pour la guerre: 1er fév 1917, ALL relance la guerre sous-marine sans
restrictions (qu’elle avait arrêtée en 1915). 2 jours après, USA mettent fin à ses relations diplomatiques avec l’ALL. Puis,
découverte du « télégramme Zimmerman » (https:// www.youtube.com/watch?v=KKhgrCDkm0s) en fév 1917 et la
confirmation de son authenticité le 3 mars 1917 fait tout basculé —> 6 avril 1917, USA entrent formellement en guerre.
Télégramme envoyé par le ministre des affaires étrangères des
ALL à l’ambassadeur des ALL au Mexique, qui donne instructions
de se mettre en contact avec gouvernement mexicain, et faire une
alliance par USA. Mais intercepté par GB. Contenu qui accélère
entrée en guerre des USA, surtout auprès de la pop —>
Perception d’une menace proche des USA qui justifient la
décision d’un point de vue politique et domestique d’entrer en
guerre.
- Tableau: Neutralité commerciale? USA était déjà impliqué dans
la guerre de façon économique (exportation USA vers EU).
Questions sur la réelle neutralité USA avant son entrée en guerre.
1914: augmentation rôle USA en tant que fournisseurs pour pays
alliés, et diminution pour pays centraux (ALL).
- Rôle économique des Etats-Unis pendant la guerre: Même
pendant la période de neutralité politique, USA = rôle important
en tant que fournisseurs pour les puissances alliées. De plus,
biais très fort dans l’attribution des crédits en faveur des Alliés
pendant cette période de neutralité politique. Néanmoins, avec
l’entrée en guerre des USA, leur contribution financière aux efforts des Alliés atteignit un niveau sans précédent, le
gouvernement USA recueillant des fonds chez lui et les redirigeant sous forme de prêts aux puissances alliées.
- Changement d’hégémonie économique pendant/après PGM:

Plusieurs changements: financiers, industriels, agricoles. Diminution importance économique EU. Pas de changement
brusque. —> Rivalités dans les années 20 dans différents domaines entre USA et pays EU. PGM = événement charnier
pour économie internationale.
- Tableau: dettes interalliées (…): 1919: prêteur le plus important (à FR, Russie, ITA, pays alliés) est la G-B. USA prête
aussi autant. Créances privées qui sont impliqués avant l’entrée en guerre en 1917, puis possibilité de créance publique
avec l’entrée formelle en guerre des USA.
- Industrie mondiale suite à la PGM: Effet principal PGM pour l’industrie
EU = réduction de son importance mondiale. D'autres pays deviennent plus
importants dans la distribution géographique de la production mondiale —>
Cas des USA: s’établissent définitivement comme le nouveau hégémonie
économique du monde. Japon gagne du poids également dans l’industrie
mondiale.
- Tableau: production manufacturière mondiale: tendances USA et Japon.
- Agriculture mondiale suite à la PGM: Rôle important dans la crise des

années 30. Agriculteurs hors EU profitent de la PGM pour accroître leur
capacité de production et d’exportation. Avec pays EU en guerre —> forte
difficulté pour répondre aux besoins de la pop en EU. Crise de restructuration (1920-1921), marquée par une forte chute
des prix agricoles (au USA), mais ne débouche pas sur une résolution du problème de surproduction mondiale. A part
l’augmentation de la production mondiale dans le secteur agricole, il y a une réorganisation spatiale profonde de l’offre
des produits agricoles.
- Tableau: superficies blé: augmentation en Amérique. Forte surproduction au USA,
surtout quand EU reprend production agricole chez eux —> Crise —> Réduction
superficie cultivée de blé en E-U. Chiffres reflètent augmentation production pendant
PGM mais aussi le recul pendant crise.
14.Révolution ouréforme? (MO’S)

Révolution socialiste en Russie: Révolution d’octobre 1917 —> Expérience
économique inédite, de plusieurs points de vues: Contrairement au système capitaliste, le
système économique socialiste s'est inspiré directement de théories économiques,
théories d’origines marxiste mais remaniées pour tenir compte des dév dans le capitalisme
que Marx n'avait pas envisagés. - Le Manifeste Communiste, 1848, Engels et Marx:
Vision claire de la révolution socialiste:
« Le 1er pas dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe
dominante, la conquête de la démocratie. Le prolétariat se servira de sa suprématie
politique pour arracher peu à peu à la bourgeoisie tout capital, pour centraliser tous les
instruments de production entre les mains de l’État, c’est-à-dire du prolétariat organisé en
classe dominante, et pour augmenter au plus vite la masse des forces productives. » —
chapitre 1. Classes ouvrières VS. Capitalistes.
- Quid des autres classes? Notamment la paysannerie: Réponse de Marx et Engels:
Paysannerie va disparaitre à cause des dynamiques du capitalisme. « On nous a
reproché… de vouloir abolir la propriété personnellement acquise, fruit du travail de
l'individu, propriété que l'on déclare être la base de toute liberté, de toute activité, de toute
indépendance individuelle. La propriété personnelle, fruit du travail et du mérite ! Veut-on
parler de cette forme de propriété antérieure à la propriété bourgeoise qu'est la propriété du
petit bourgeois du petit paysan ? Nous n'avons que faire de l'abolir, le progrès de l'industrie
l'a abolie et continue à l'abolir chaque jour. » — chapitre 2. Propriété des petits bourgeois
et paysans va être détruit par le capitalisme.
- G-B comme exemple: « J'étudie dans cet ouvrage le mode de production capitaliste et les
rapports de production et d'échange qui lui correspondent. L'Angleterre est le lieu classique
de cette production. Voilà pourquoi j'emprunte à ce pays les faits et les exemples principaux
qui servent d'illustration au développement de mes théories. Si le lecteur allemand se
permettait un mouvement d'épaules pharisaïque à propos de l'état des ouvriers anglais,
industriels et agricoles, ou se berçait de l'idée optimiste que les choses sont loin d'aller aussi
mal en Allemagne, je serais obligé de lui crier : De te fabula narratur!” [C’est de vous que
parle la fable – Horace]. » — Karl Marx, préface allemande à la 1ère édition.
- Tableau: Diminution importance de l’agriculture en EU entre 1870 et 1913 (et en G-B).
Niveau très réduit à la veille de la PGM. Mais pas en Russie —> Augmentation. Agriculture reste importante pour
l’économie. On voit en EU en général, 50% des gens travaillent dans l’agriculture.
- Comment intégrer la paysannerie dans le socialisme? Malgré les prévisions de Marx, la paysannerie reste une
couche sociale importante sur le continent EU. Mouvement socialiste est donc obligé d’adresser « la question paysanne
». Karl Kautsky, théoriste du Parti social-démocrate d’Allemagne, propose la réorganisation coopérative de l’agriculture.
Idée reprise par Engels —> Livre.
- Friedrich Engels, La question paysanne en France et en Allemagne, 1894: « quand nous serons en possession du
pouvoir étatique, nous ne penserons même pas à exproprier de force les petits paysans (avec ou sans compensation),
comme nous devrons le faire dans le cas des grands propriétaires. Notre tâche relative au petit paysan consiste, en
premier lieu, à faire passer son entreprise privée et sa propriété privée à des coopératives, non par la force mais à force
d'exemple et par l'offre d'assistance sociale à cet effet. Et puis, bien sûr, nous aurons amplement des moyens de montrer
au petit paysan des avantages potentiels qui doivent être évidents pour lui-même aujourd'hui. » Paysans devraient
comprendre par eux-mêmes que c'est plus avantageux d’être dans un système coopératif.
- Révolution dans les économies capitalistes avancées? Dans Le Manifeste Communiste

(1848), la motivation pour la révolution ouvrière est claire: « Que les classes dirigeantes tremblent à l'idée
d'une révolution communiste ! Les prolétaires n'y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. »
Ouvriers souffriraient tellement dans le système capitaliste, que la révolution
est une évidence. Pourtant, l’amélioration des conditions économiques et
sociales des ouvriers dans les économies avancées EU (G-B et FR) commence
à mettre en question leur motivation révolutionnaire (remise en questions des
ouvriers).
- Développement d’une scission de la pensée socialiste: 1) Révisionnistes
de « droite » qui rejettent la révolution pour se concentrer sur un programme
de réforme du capitalisme.  
2) Révisionnistes de « gauche » qui insistent que la seule voie à suivre pour l’amélioration des conditions du prolétariat
est une voie révolutionnaire.
- Pensée de la révolution socialiste en Russie: Léon Trotski constate en 1906 que la Russie, avec son économie
arriérée et paysanne, pourrait être à l’origine de la révolution. Passe de 6.6% vers 15% en industrie entre 1885 et 1913.
Agriculture est encore majoritaire pour l’économie russe en 1913. Russie pensée comme une économie en arrière par
rapport à ALL et G-B (économie paysanne). Augmentation des salaires des paysans russes, mais lentement, pendant
la période d’industrialisation, contrairement aux pays EU pendant la même période + Système politique autocratique —
> Révolution possible. Révolution russe de 1905: paysans, ouvriers industriels, libéraux, contre le régime tsariste. Trostki
et autres qu’en Russie —> Berceau révolution sociale. Pour Lénine également, la révolution prolétarienne n'est possible
que dans les pays arriérés ou semi-développés qui représentent « les maillons les plus faibles de la chaîne de
l’impérialisme ». Pourtant, Trotski et Lénine insistent sur l’importance de la propagation du socialisme aux sociétés
capitalistes avancées: l’ALL est ciblée comme candidat le plus probable à une transition vers le socialisme (G-B trop
instable pour diffusion socialisme).
- Réalité révolution socialiste en Russie. Vers l’utopie ou le chaos?: Bolcheviks prennent le pouvoir en 1917 sous le
slogan « paix, terre et pain ». C'est dans un contexte politique chaotique de guerre civile (et invasions étrangères) que
les défis économiques de la Russie soviétique doivent être surmontés —> La mise en œuvre de politiques économiques
permettant d'atteindre les objectifs du slogan (« paix, terre et pain ») s’avère très difficile. Nouvelle Russie Soviétique
doit donner bcp de terres à ALL pour avoir la paix). Difficultés économiques et sociales de plus en plus évidentes.
Situations catastrophiques économiquement. Diminution production et commerce international —> Manque des revenus
des viles —> Paysans refusent de commercer avec zones urbaines (pas d’argent) —> Paysans accumulent excédents.
Inflation. accès denrées agricoles difficiles.
- Tableau: Pertes humaines en Russie.
- Lénine décret des mesures radicales du « communisme de guerre » (1918-1921). Opposition grandissante aux
conditions économiques et sociales et à la « dictature des commissaires bolcheviques ». Villes sont sauvés malgré les
pertes. Mais gouvernement est pas aimé par paysans, donc taxe alimentaire se voit baissé. Opposition grandissante
des paysans.
- Révolte de Kronstadt en mars 1921: Importance. Fort noyau prolétaire. Révolte contre privatisation constante. Révolte
réprimé par Bolcheviks. Gouvernement soviétique comprend qu’il ne peut pas construire le socialisme tout de suite.
Expression du mécontentement avec le nouveau
gouvernement soviétique: « Après la Révolution d’octobre, les classes ouvrières espéraient la liberté. Mais le résultat a
été une plus grande esclavage. Les baïonnettes, les balles et les ordres durs de la Tcheka, voilà ce que l'ouvrier de la
société russe a gagné. L’emblème glorieux de l'Etat ouvrier - le marteau et la faucille - a été remplacé par les autorités
communistes avec la baïonnette et la fenêtre barrée. Ici, à
Kronstadt, nous faisons une troisième révolution qui libérera les ouvriers et les soviets des communistes. » — participant
à la révolte de Kronstadt.
- Pragmatisme de Lénine —> Changement de politique en 1921: Novaya economicheskaya politika (NEP) (nouvelle
politique économique) est présentée au Congrès du Parti communiste. Pourquoi il faut passer à cette nouvelle politique
soviétique: « Notre pauvreté et notre ruine sont si grandes que nous ne pouvons d'un coup restaurer une production
socialiste à grande échelle. Nous devons essayer de satisfaire les exigences des paysans qui sont insatisfaits et
mécontents. Il doit y avoir une certaine liberté de commerce et de liberté
pour le petit propriétaire privé. Nous sommes en train de battre en retraite,
mais nous le faisons pour que nous puissions courir et avancer plus
vigoureusement. » — Lénine.
- La Novaya economicheskaya politika (NEP), 1921: Mettre fin à l'hostilité
paysanne généralisée au régime et à la situation économique chaotique
en URSS. Taxe alimentaire plus légère/équitable introduite, et bcp de
contrôles économiques ont été levés afin de permettre l'initiative privée.
Rôle plus important pour la propriété privée et le libre échange dans
l'agriculture
et le commerce. —> NEP connait un succès instantané, ramenant la
production agricole et industrielle à ses niveaux de 1913 en 5 ans. Loin du
socialisme comme il était imaginé par Lénine avant la révolution d’octobre
1917. Nouvelle politique fonctionne sur des bases capitalistes pour rétablir
l’économie et freiné la révolte paysannes —> Succès.
- Graphe: Remise a niveau. Remontée depuis cette nouvelle politique.
- MAIS, au milieu des années 1920, la NEP fait face aux problèmes
grandissants tels que la hausse des prix par rapport au revenu («effet
ciseaux») et le chômage. NEP fait aussi face à l’opposition de Stalin qui
cherche à créer une société prolétarienne sans entreprise «bourgeoise»
et à poursuivre une politique d’industrialisation accélérée. —> NEP
politique est renversée en 1928 par Stalin afin de poursuivre un
programme radical de collectivisation et d’industrialisation avec la mise en place de plans successifs de 5 ans.
- Défis économiques des belligérants européens: Situation chaotique après la PGM.

- Tableau: Destruction dues à la Grande guerre: perte humaine. USA les moins touché. Perte d’une génération d’individus
pour certain pays.
En plus des conséquences de la guerre, une pandémie dévastatrice: « Grippe
espagnole » (1918-1919): Epidémie mondiale avec entre 50 et 100 millions de morts.
Plus de personnes sont mortes de la pandémie, que de la guerre (17 millions).
Conditions de la guerre avaient considérablement contribué à la propagation de la
maladie (soldats qui sont dans de la saleté). Cours de la guerre (et du traité de paix qui
a suivi) a aussi été influencé par la pandémie. Surtout pour l’ALL.
- Graphe: 3 vagues de la pandémie pour le monde entier.
- Guerre entraîne aussi des difficultés économiques: Coûts économiques de la guerre: Coûts économique extrêmement
lourd. Voir dépenses gouvernementales pour comprendre l’ampleur.
- Tableau: Dépenses de l’Etat: 1913: gouvernement réduit en taille. Puis, explosion en terme de l'importance économique
des gouvernements pour les pays belligérants. Augmentations dépenses gouvernementales, notamment à cause de la
PGM.
- Implications des Etats dans une forte augmentation des dépenses gouvernementales pour les pays belligérants,
notamment en EU. Menu d’options différentes pour payer les coûts. Exemple de la G-B.
- Graphe: Dépense Etat G-B: Augmentation importance des dépenses au % du PIB.
- Tableau: Dépenses et revenus du gouvernement G-B: pour comprendre comment ils ont payés la dette. Forte
augmentation impôts pendant la guerre (de 163 en 1913 à 800 millions en 1918). Impôts = revenus gouvernement.
Différence entre revenus/dépenses =
Déficit encore à payer malgré l’augmentation des impôts
(donc des revenus du gouvernement). Dépenses trop
importante par rapport au revenu.
- Tableau: Dernières colonnes remplacées par excédent et déficit. 1913: excédent, revenu plus important que les
dépenses. Mais pendant la guerre: Déficit augmente à presque 50% de toute la production économique du pays.
- 3 possibilités pour l'augmentation des dépenses: 1) Impôts. 2) Inflation (augmentation de la masse monétaire,
imprimer plus de monnaie, mais perte de valeur). 3) Dette (intérieure ou étrangère).
- Tableau: sources du financement du déficit budgétaire en G-B: Différents types de dettes. Inflation (2) utilisé au début
de la guerre (augmentation stock de monnaies), mais peur d'explosion des prix à cause de la durée de la guerre. Donc
utilise autre source de financement, la dette (3).
- Trois possibilités de dettes: a) Dette intérieur à long terme (taux d’intérêts moindre que dette court terme —> G-B
utilise celle-ci). b) Dette intérieur court terme. c) Dette extérieur (autre sources financières) (recours de cette dette en
fin de guerre). Tous les pays ont des difficultés pour rembourser les coûts de la guerre. Même options pour les autres
pays.
- G-B: Impôt (1) et dette intérieur (3a) (et (3c) à la fin).
- France: Situation plus difficile. Citoyens ont moins l’habitude de payer des impôts —> Opposition. Recours à la dette
intérieur et extérieur (3 a et c). Marché financier moins développé, donc recours à la dette extérieur. De plus, création
de monnaie en France pour soutenir la guerre (2).
- Allemagne: Situation la plus difficile. Dettes extérieur à long terme difficile à avoir, car les pays avec des marchés
financiers les plus développés sont des pays ennemis (USA, G-B, France…). Impossibilité de demander de l’argent pour
couvrir les dépenses de la guerre. ALL a donc
recours à une augmentation des impôts, mais forte opposition en ALL. Donc, recours à la dette à court terme à l’intérieur
du pays (3b) qui est instable. De plus, création de monnaie (2).
- Tableau: Hausse des prix de gros: Conséquences économique à cause de l’imprimerie de nouvelle monnaie. Risque:
Augmentation inflation (surtout après la guerre). 1919: prix denrée alimentaire augmente. Différences entre pays. G-B
et USA: maglré inflation importante, elle est contrôlée en 1921. France et ALL: situation plus compliquée. FRA: prix est
5x plus important qu’avant la guerre (1913) et perdure longtemps. ALL: situation pire, hyperinflation, valeur de la monnaie
réduite à rien, car prix trop élevé.
- Graphe: Dette nationale G-B: Autres conséquences des paiements est l’augmentation de la dette. Dettes avec citoyens
du pays qui ont prêtés + autres pays.
- Tableau: Dettes interalliés. Forte volatilité en terme d’échange.
- Conséquences économiques de la guerre en EU: 1) Monétaire: inflation (plus importantes dans certains pays —> si
inflation dans un pays et pas dans un autre —> changement relation entre monnaie) et instabilité des changes. 2)
Financières: fardeau de la dette (surtout la dette extérieure) et des réparations pour les vaincus (réparations = fardeau
financier qui perdure). 3) Budgétaires: déficits qui perdurent même après la guerre (car nouvelles dépenses: pensions
aux blessés, aux veuves, dépenses sociales…)
HEG - Automne 2020 56 sur 89 Charlotte Langel

-
- Après-Guerre troublé en EU: Recours aux différentes options pour payer les coûts de la guerre suscite de fortes
tensions dans l’après-guerre (difficultés sociales dans tous les pays, relation entre pays tendues). De plus, les coûts
économiques liés à la guerre sont devenus encore plus lourds dans l’après-guerre —> période d’après-guerre troublée
dans tous les pays belligérants, surtout en EU.
- Quel avenir pour l’Allemagne? Possibilités en ALL pour la poursuite d’une

révolution socialiste? Création d’une situation révolutionnaire.
- Chaos de la fin de la guerre: Situation révolutionnaire. Radicalisation politique
en ALL.
Victoire de la gauche. Style soviétique au gouvernement en ALL.
https://www.youtube.com/ watch?v=Ob8B5YNG2VE.
- Tableau: Nbr de grèves: Situation de forte mobilisation sociale.
- Traité de Versailles et les réparations: Responsabilité à l’ALL. Réparations =

indemnité des dettes et des destructions physiques —> Acceptées par tout le
monde (GB, FRA, USA, ITA), sauf par l’ALL —> Réaction furieuse/hostile.
Montant n’est pas décidé de suite, seulement en 1921. Somme de 132 milliards
de mark (3x PIB ALL).
- Débats sur l’ampleur des réparations: critique de John Maynard Keynes
dans Conséquence économique de la paix: pense qu’il y aura une vengeance.
Désaccords des montants à payés, encore ajd. D’un coté, des historiens qui
affirment (suivant Keynes) que les réparations imposées excèdent la capacité de
payer de l’ALL—> rôle néfaste que les réparations jouent dans l'évolution de
l'économie ALL dans l'après-guerre ainsi que dans la vie politique du pays. De
l’autre coté, certains spécialistes considèrent que, vu son produit national et ses
capacités d'exportations, l’ALL est capable de payer les réparations exigées, et
les faiblesses de l'économie FRA justifient les demandes imposées sur ALL.
Tableau: Comparaison des réparations demandés par différents pays. Pendant
les années 20, demande d’un gros niveaux de répartitions.
- Fléau de l’hyperinflation (situation en ALL): Ampleur des problèmes économiques en ALL. Réduire déficit budgétaire
du gouvernement est difficile. Impossibilité de payer toutes les dépenses. Débuts des paiements des réparations dès
août 1919. Cessation des paiements en 1922 et chute du mark (ALL annonce qu’ils ne peuvent plus payé) —> perte
confiance du mark. FRA n’accepte pas cette décision.
- Invasion de la Ruhr, 1922: opération politico-militaire menée par les gouvernements FRA et BEL en ALL entre janvier
1923 et août 1925.
Occupation militaire entend s'opposer par la force au défaut de
paiement des indemnités de guerre du traité de Versailles. Le
bilan économique et politique de l'opération fut largement
contesté. https://www.youtube.com/watch?v=AK3X4Luq2L0.
- En janvier 1923, face à l'occupation de la Ruhr par les FRA, le
gouvernement ALL imprime de l’argent. Situation militaire
dangereuse. —> ALL imprime plus de billet —> Mark vaut encore moins (inflation).
- Tableau: Evolution valeur des mark. Hyperinflation transforme totalement le tissu social de l’ALL (ex: classes moyennes
perdent leur économie). Réduction à la pauvreté d’une grand nbr d’Allemands. Reprise économique par l’ALL.

- Régime de Weimar remis en question. En 1923, Hitler fait son putsch. Alors que
la crise s’aggrave, effort de favorisé une majoritaire parlementaire —> Coalition
pour remettre ALL sur des basses plus stables —> République de Weimar sauvé
—> Stabilité monétaire. Mark est remplacé par la Rentenmark. Prêt pour financer
la nouvelle monnaie, soutient d’une commission d’un banquier USA. Stabilisation
monétaire qui permet à l’ALL de continuer à payer dette en 1924.
- Reprise économique et sa vulnérabilité:

- Tableau: reprise vulnérable car ALL sauvé par USA. Revenue nationale de l’ALL.
Rebondissement du PIB. Mais aussi paiement des réparations jusqu’à fin 1929.
Réparations qui dépendants d’une augmentation d’une dette extérieur des USA.
- Voie hésitante à la réforme en EU:

- Défis des économies avancées en EU: 1) séquelles économiques de la guerre. 2) Fortes tensions sociales et
politiques. 3) Nouvelles réformes et leurs limites.
- EU dans les années 1920: Retour à la "normale" comme slogan (par ex., l’étalon-or). Démantèlement des
gouvernements de guerre (mais le poids des dépenses étatiques reste élevé). Revendications sociales et réformes
limitées.
- Tableau: grève, turbulence sociale. Situation non stable en G-B. Mais moins grave
qu’en ALL (G-B: retour à la normale plus vite —> Réforme limitée).
- Tableau: évolution dépense de l’Etat. FRA et G-B voient une augmentation
dépenses du gouvernement dans les services sociales, pour calmer la pop dans un
environnement turbulent.
15.La mise en cause de la colonisation (JF)

- Évènement marquant: premiers pas vers la décolonisation: Guerre Japon-Russie (1904-1905): Nouvelle Puissance
Asiatique, le Japon, pays industrialisé, avec un expansionnisme territoriale, contre un autre pays qui commence à peine
à être industrialisé, la Russie. Guerre pour les terres de la Corée, Japon (sud)
gagne. 1ère fois qu'une civilisation non
EU gagne contre une puissance de l’EU: « For the first time since the Middle
Ages, a non-European country had vanquished a European power in a major
war » (Pankaj Mishra, 2012). Monde déjà globalisé (communication globale,
télégraphe, transports maritimes). —> Guerre a plus de conséquences sur
l'esprit des gens, notamment dans les colonies. Défaite russe a eu des échos
dans tout le monde colonial, y compris parmi ceux qui deviendraient des
acteurs principaux dans les mouvements indépendantistes en Asie et en
Afrique. Protagonistes de mouvement d’indépendance: Mohandas Gandhi
(35 ans); Jawahharlal Nehru (15 ans); Mustafa Kemal (23 ans); Sun Yat-sen
(Chine, 38 ans); Mao Zedong (Chine, 12 ans).
- La mise en cause de la colonisation:

- Tensions politiques accrues après la PGM (Nouveau rapports entre
colonies et métropoles): PGM change le rapport entre colonies et
métropoles
- Changement d'appartenance coloniale: Perte de colonies pour les
perdants —> Gagnants (GB, France) gagnent colonies de l’ALL.
- Nouveaux pays après le démembrement de l’Empire Ottoman: Empire
Ottoman divisé en régions sous contrôle FRA ou G-B. Ottoman doit payé de
sa défaite —> Indépendances pour des pays de l’empire ottoman. Après des
révoltes et guerres contre G-B, une certaine reconnaissance
d’indépendance (certain degré d’autonomie) fut garantie: 1) Irak (1921). 2)
Transjordanie (1923, d’abord mandat de la SdN jusqu’à 1932). 3) Turquie
(1923). 4) Pour l’Egypte en 1922 (mais le contrôle du canal de Suez est resté
ANG, jusqu’aux années 50).
- Solution aux rivalités impériales: les Mandats de la Société des Nations
(SdN; puis ONU): Opinion publique de + en + divisée par rapport au
colonialisme.

-
- Carte: Verts = Pays de SdN. Orange = Membres 1920. Bleu = Mandats SDN —> Mandat A (territoires assez
indépendants, le pays peut s’occuper se soi-même): pas vers indépendance, changement du rapport précédent, OU
Mandats B (ancienne colonies ALL; pays ne peuvent pas se débrouiller seul): Territoires incapables de se diriger soi-
même —> Colonisation justifiée.
- Participation directe dans la guerre: cas de la Chine (statut particulier): Chine déclare la guerre à l’ALL en 1917.
Japon avait attaqué le protectorat ALL Tsintau (proche Corée) au début de la PGM. Lors du traité de Versailles, Japon
qui « reçoit » ce territoire (et le colonise jusqu’à 1922) (ALL perd ce territoire —> Chine écarté de tout —> futur
émergence du parti communiste chinois). Mouvements nationalistes en Chine à partir de 1919 contre le gouvernement;
formation du parti communiste sous la direction de Mao Zedong. 1938: Chine récupère eux-même le territoire des
japonais.
- Nouveaux rapports métropoles-colonies: 1) Changement d'appartenance coloniale (ALL perd colonie). 2)

Opportunité de redéfinir le régime politique. Participation dans la guerre est accepté par les colonies en échange d'une
promesse de reconnaissance d'indépendance ou de plus d’autonomie (cas en Afrique, la Chine et en Inde) (promesses
d’autonomie des métropoles aux colonies). Malgré des réactions initiales adverses, certains pays colonisés ont obtenu
plus d’autonomie et même, dans qqe cas, leur indépendance. Malgré des réactions initiales adverses, certains pays
colonisés ont obtenu plus d’autonomie / indépendance. 3) Revalorisation des colonies dans les métropoles: Importance
des colonies reconnue dans les gouvernements impériaux + Motivation pour l’introduction de nouvelles politiques!
- Exemple avec l’empire colonial français: « Cette guerre a enseigné à la France qu’elle a des colonies. Elle l’ignorait
complètement » (Andrew et Kanya-Forstner). Colonies avaient participé aux efforts de guerre par l’apport de soldats et
travailleurs (force de travail du pays, remplacé par colonisé). Source importante des matières 1ères et produits agricoles.
Marché pour les produits FRA qui devait être développé (nouveau marché pour les produits des métropoles).
Exemples de pays qui demandent plus d’autonomie / indépendances:
- Volksraad ("Conseil du Peuple") en Indonésie, 1916: Mesures pour faire face aux conditions de vie (agriculture,
hygiène, école). Entre 1916-1925: rôle plus accru des autochtones dans le
gouvernement (Volksraad). Capacité de décisions plus grandes —> profondes
implications sur l’administration coloniale. En 1925: Volksraad accrut le rôle des
autochtones.
- Demande d’indépendance en 1919; 1er congrès Pan-Africain à Paris:
Revendication des intérêts des colonisés. Discussion sur les droits des minorités,
des africains et des descendants, de manière international —> reconnaissance d’un
problème international.
- Egypte, devient un protectorat entre 1914 et 1922: Fu'ad Ier reçoit le titre de roi
d’Egypte. Révolution égyptienne contre la présence G-B —> Manifestation en mars
1919. Protectorat G-B: Pays a tous les pouvoirs décisionnels publics sauf dans les
aspects des relations extérieur et la défense du pays. Egyptiens pas contents,
veulent l’indépendance total, sans la présence de l’armée G-B.
- En Inde: Demande d’une plus grande autonomie au début du 20e. Prise des
décisions par Inde, mais en coordination avec le gouvernement G-B (cadre légal
britannique). Annonce par Edwin
Montagu, 1917: « The British Government and the Government of India, in whom
the responsibility lies for the welfare and advancement of the Indian peoples, must
be the judges of the time and measure of each advance, and they must be guided
by cooperation received from those on whom new opportunities of service will thus
be conferred, and by the extent to which it is found that confidence can be reposed in their sense of responsibility. » —
> Gain d'autonomie en Inde: The Government Act, 1919: Reconnaissance des
efforts des indiens pendant la guerre. Cet acte permis des élections et l'ouverture en
février 1921 d'un Parlement. L’autorité du parlement concernait l'essentiel des
domaines de l'économie, de l'éducation et de la santé; mais ceci a été jugé
insuffisant par les partisans de l’ indépendance
- Demande d’autonomie et répression coloniale: Anglais refusent —> indiens se
révoltent. Massacre de Jallianwalla Bagh, 1919: Anglais tirent sur les foules —> 400
morts, 1200 blessés. Pression sur le gouvernement ANG.
- Nouvelles opportunités et production de manufacture:

- Développement commerce international:
- Recomposition du commerce mondial: Pendant PGM, la demande internationale de biens dépendait des besoins liés
au conflit (certains biens plus importants, donc soutient de la production). Accès à certains pays (marchés) devient
difficile pendant la PGM —> crée des incitations à trouver des nouveaux marchés. En Asie: forte augmentation des

exportations Japonaises, expliquée également par le retrait des produits EU des marchés asiatiques —> surplus
commercial investi (Japon ont bcp de capitaux) dans ses « colonies » (Chine et Corée principalement) —> Colonisation
japonaise ≠ Colonisation EU (industrie en EU, agriculture en colonie) —> Japonais délocalisent une partie de la
production en Corée —> Processus d’industrialisation en Corée. PGM = Difficile pour le commerce, mais Japon s’en
sort bien.
- Opportunités pour l’industrie locale des colonies: Chute du commerce international crée des nouvelles opportunités
pour les producteurs locaux —> Substitution d’importations s’est produit dans des pays avec une base industrielle
(manufacturière) déjà développée (produire sur place ce qui était importé avant) —> Augmentation du secteur industriel
(dont les matières 1ères sont aussi dans le pays).
- Tableau: Cas de l’Inde et la production/commerce de tissus en coton: Augmentation de la production locale.
Industrialisation d’un secteur. Malgré l’augmentation de la demande, il y a diminution de l’investissement en terme réel.
1913: importations en milliard. 1916: retour à la moitié —> réduction brutal des importations. Importations entre 1917-
1918: diminution importation. Cause: Mesures protectionnistes. Gouvernements protègent de + en + les
productions locaux —> augmentation tarifs douaniers (doublée).
- Recomposition du commerce international et de l’investissement étranger dans les pays plus

pauvres: Conséquences de la Guerre sur la politique impériale: Guerre avait montré aux pays
colonisateurs les fragilités de leurs pays aux tensions géopolitiques (montre importance des colonies pour
les métropoles). Ceci a eu comme effet l’introduction de 3 objectifs principaux: 1) Production suffisante de nourriture et
l’existence adéquate de moyens de transport sous toute circonstance. 2) Contrôle des ressources naturels disponibles
dans l’Empire (métropole contrôle direct ressources des colonies). 3) Utilisation économique de ces ressources naturels
par un processus de manufacture mis en place dans l’Empire.
- Article de Nouvelle-Zelande: « Empire Ressources Development Committee »: Octobre 1916, groupe de pression
parlementaire s’est formé pour proposer que certains actifs de l’Empire devraient être gérés et exploités par le
gouvernement G-B et utilisés pour financer les dettes de la Guerre —> Etat devient un agent de + en + important dans
la gestion des biens pour l’Empire. Guerre financée par les dettes —> Payées avec
ce qui était produit dans les colonies —> Bénéfices colonies pour rembourser dettes
de la guerre.
- Nouvelle « Politique coloniale du développement »? (nouveau genre de
réunion): Conséquences dans l’après-guerre: structure tarifaire douanière
commune avec tous les territoires et concentration des ressources de l’Empire pour
l’ensemble. Tarifs doit bénéficier tout le monde: Imperial War Conference, Juin
1918: Traitement commercial favorable aux produits de l’Empire. Encouragement
de l’émigration des G-B vers le reste de l’Empire. Contrôle des matières 1ères
commencent par différentes mesures entre 1916 et 1917. Exemple (mai 1917):
Propriété de l’industrie du caoutchouc a été restreint aux citoyens GB en Malaisie
—> empêcher que la production des matières 1ères dans le pays puissent bénéficier qqn d’autres —> Accord
commercial, pour éviter dév commerce autre part. En 1919, diminution des tarifs entre les pays appartenant à l’Empire
est généralisée.
- Rôle de l’Inde: Pour G-B, Inde était devenu un territoire clé comme un exportateur de matières
1ères (redéfinition de l’Empire). Rôle des autorités coloniales = encourager son secteur externe (que l’Inde puisse
exporter toutes les ressources dont G-B a besoin). Inde était perçu comme endroit sûr pour les investissements ANG.
Risques: changement (politique, interventions externes) qui pourrait avoir effets négatifs sur la G-B.
- Tableau: part des exportations de la G-B par produit (%): Part pour G-B diminue dans
le temps. Tendance vers la baisse. Cela préoccupe autorité G-B, donc pousse l’Inde
a avoir des politiques impériales —> font arrêtés cette tendance à la baisse.
- Réactions des gouvernements coloniaux à la Grande Dépression. Crise

économique et réactions adverses: Choc sur pays des sociétés qui ont vécu la crise.
Réactions ont encouragé les mouvements nationalistes.
- Difficultés des années 1920s: Interruption des commerces pendant la guerre.
Certains prix de biens augmentent (nourriture, biens essentiels). Incite plus de
production (investissement dans le secteur) —> 1) Diminution des prix agricoles. 2)
Protectionnisme généralisé dans le monde (valeurs commerce diminue). 3) Chute
des revenues (gouvernements et producteurs).
- Grande partie des revenus publiques viennent des taux externes (taxes douaniers). Si commerce diminue, moins de
revenu des taxes —> Crises fiscal. Gouvernement ne peut plus financer les dépense (car chute de revenu).
- Tableau: Diminution des prix des biens agricoles exporté: Comportement défavorable. Prix diminue —> Situation - et -
favorable, jusqu’au années 50. Conséquence: augmentation protectionnisme.

-
- Interdiction à l’immigration japonaise aux USA (26 mai 1924): Augmentation restriction des migrants pour entrer
dans certains territoires (à cause de l’augmentation du protectionisme). Japon va aussi mettre mesure de restriction
mais sur le commerce. —> Pour les colonies il est donc difficile d’augmenter leur dépense (problématique récurrente):
Impact sur
prospérité des colonies, car sources de revenu volatiles. « The Colony’s revenue system depends to a very large degree
on customs’ revenue. This is necessarily an uncertain form of revenue. It is liable to fluctuate seriously, not only with the
prosperity of the Colony itself, but with world-wide factors entirely beyond our control » (Sir Edward Grigg, 28 octobre
1925, quoted in Leigh Gardner, Taxing colonial Africal, 2012).
- Impact de la Grande Dépression:

- Impact de a Grande Dépression dans les colonies et en Amérique latine: Chute du PIB variable: forte en Amérique
latine (13.7%) (1929-1932) (EU: 9.1%). 6% en Asie de l’Est (6% au Japon, Corée du Sud et Taiwan) et à peine chuté
en Asie du Sud-Est (Inde, Indonésie, Sri Lanka et Malaisie). Force de l’impact largement dépendante du secteur
d’exportations (concentration dans qqe biens primaires = source d’argent étrangère). Diminution des prix/volumes des
exportations = effets négatifs sur les revenus des gouvernements coloniaux. Plus important, les coûts sociaux ont été
plus élevés dans le secteur agricole (pop principalement agricole dans les périphéries, donc chute des biens agricoles
=> lourdes conséquences).
- Conséquence: Monté du protectionnisme: Diminution des prix agricoles compensée d’abord par des dévaluations
de la monnaie (Australie) (dévaluation = baisse de la valeur de la monnaie nationale par rapport aux autres monnaies
décidée par un Etat) —> Ce qui est exporter, aura une plus grande valeur (gain du pouvoir d’achat). Dans des pays où
ceci n’était pas possible (colonies anglaises), introduction des mesures protectionnistes (producteur locaux
augmentent leur prix, sont plus concurrent que les producteurs étrangers).
- Comme en Inde: nouveaux tarifs introduits pour éviter révoltes dans régions productrices de blé (principal produit
importé depuis l’Australie) et de coton (concurrence Japonaise; 20% 1930, 50% en 1932 et 75% en 1933). G-B n’ont
pas laissé les Indiens à dévaluer leur monnaie (garder la monnaie locale).
- Japon cherche à constituer un bloc économique avec ses possessions —> cherche un a créer un bloc avec ses colonies.
- Fiscalité et traitement différencié entre colons / autochtones:

- Réactions des gouvernements: Réactions des pays pauvres, mais indépendants (Amériques Latine): 1) Politiques
économiques contre-cycliques: abandon de l’étalon-or (dévaluations); défauts de dette publique et augmentation de
dépenses publiques (pays ne payent plus les dettes, cet argent peut donc être utilisé pour autre chose). 2) Augmentation
de crédit interne (public) pour l’industrie et l’agriculture. 3) Politiques commerciales protectionnistes. MAIS dans les
colonies, ces politiques ont été restreintes par les intérêts des métropoles. Politique métropole allait souvent à l’encontre
des périphéries. Donc mécontentement générale
- Coûts sociaux et imposition fiscale dans les colonies: Révoltes sociales suite à la diminution du prix du riz et une
forte charge fiscale en Birmanie (Myanmar) (déc 1930).
- Mécontentement dans les colonies: 1) Réaction des autorités fut diverse. Parfois même une augmentation des
charges fiscales (Cote d’Ivoire, Congo Belge) (car diminution du commerce = source d’argent principale —> diminution
du revenu publique —> coûts pour le gouvernement donc seule alternative est d'augmenter les charges fiscales, comme
les impôts). 2) Traitement inégal par rapport aux producteurs EU (avec des politiques visant à soutenir les prix de leurs
biens). 3) Révoltes paysannes (Birmanie, Vietnam, Nigéria, Togo) à cause des lourdes charges fiscales des
gouvernements coloniaux (fragilité des gouvernements). Ces tensions allaient devenir les bases pour les mouvements
d’indépendance après 1945.
16.Etat et industrie en Amérique latine (JF)

Amérique latine au début du 20 siècle: les débuts de l’industrialisation: Processus d'industrialisation JAMAIS le
même (ex: rôle ou non de l’Etat). En Amérique Latine, l’Etat est présent, ainsi que le secteur agricole (≠ G-B, FRA…).
1ères vague d'industrialisation entre fin 19e et les années 1920. Périphérie avait gardé une certaine production malgré
qu’elle s’occupe bcp de l’agriculture pour les métropoles. 3 facteurs ont contribué à l’industrialisation: 1) Performance
du secteur d’exportations était liée à certains besoins industriels (secteurs industriels en lien direct avec secteur primaires
—> possibilité d’ajouter étape de production). 2) Augmentation revenues de la pop = augmentation de la demande des
manufactures. 3) Protectionnisme et conséquences de la PGM.
Boom d’exportations de blé en Argentine (fin 19e): Utilisation machine pour la production de blé —> augmentation
capacité, donc exportations. Grand pays exportateur de blé.
- Frigorifiques en Argentine et l’exportation de viande: Producteur et exportateur. Besoin de mécanique de
conservation —> mise en place d’industrie frigorifique —> émergence d’usine pour mettre en place technologie de
stockage de froid pour exporter viande.

- Urbanisation en Amérique latine: Tableau: Argentine = Pays le plus avancé pour
l’époque en Amérique latine. La Havane, 1930: décret d’urbanisation. Capital de Cuba
en 1930: capitaux investis dans la ville et surtout le port. Devient une ville importance.
654’000 habitants.
- Les relations économiques avec l’EU et les USA: Pour la plupart des pays, les USA =
1er partenaire commercial de la région. Cependant, la G-B est resté comme principal
pays en termes d'investissement étranger et commerce bilatéral pour d’autres (politiques
politiques visent plutôt dév commerce avec USA —> changement rapport privilégié avec
EU, nécessaire à cause de la guerre notamment). Ceci a eu des conséquences diverses
sur les économies des pays. Nouveau cycle d'investissement et des nouvelles politiques
économiques.
- Tableau: Amérique latine: recomposition commerciale (1913-1927): Importation et
exportation avec USA. Croissance nette. Changement de structures de partenaires
commerciaux.
- Tableau: Amérique latine: investissement étranger (USA et G-B, en millions de dollars): similarité avec investissements.
G-B reste présente en Argentine, mais pour le reste, c’est plutôt USA qui est le principal investisseur étranger —>
conséquence par rapport aux politiques économiques dans ces pays.
- Exemple: Theodore Roosevelt et le Canal de Panama (1904-1914): Panama = Colombie (19e). USA convainc la
Colombie de donner l'indépendance au Panama pour que le canal
puisse être construit. Soutient pour le canal —> système
économique, monétaire et fiscal (monnaie = dollars) basée sur la
construction du canal. Panama n’a
toujours pas de banque central —> Rapport étroit avec USA.
Augmentation investissements des USA sur place, intérêt
géopolitique.
- « Danse des millions » en Amérique latine: arrivées des capitaux
dans les années 1920s: USA découvre opportunités pour investir
dans différents secteurs en Amérique Latine (ex: achat d’actions pour
développer entreprise). Capitaux pour développer le secteur
primaire.
- Missions Kemmerer en Colombie: Organisations international qui
prêtent aux gouvernements plus pauvres, et conseillent aussi par
rapport aux politiques économiques qui doivent être posé sur place
(ex: Grèce pendant crise 2010, Colombie, Mexique…). Donne des
conseils des types de politiques économiques à utiliser sur place.
But: stabilité monnaie, politique commercial avec USA, créer banque
central… Mission importante car construction d’un système.
- Opportunités pour l’industrie locale: le cas de l'Amérique latine: Comme dans tous les pays périphériques, la chute
du commerce international crée nouvelles opportunités pour les producteurs locaux (car biens importés sont trop cher
—> protectionnisme) Processus de substitution d’importations accentué dans les années 1930s. Comme ailleurs,
industrialisation basée sur l’utilisation des matières 1ères locales. Ce qui était différent par rapport à d'autres cas
d'industrialisation, c'est le soutien actif de l’Etat. Par contre, l’industrie concurrente avec les produits EU n’est pas
devenu compétitive (pas le même niveau de compétitivité avec industrie en EU car besoin de biens capital pour produire,
ex: machines, technologies… Production limitée).
Exemple de la production de chaussures au Chili: cuire, qui évolue vers une production d’autres bien. Limites: besoin
d’importation de machines.
- Tableau: Protectionnisme et composition des importations (dollars à des prix constants de 1900) en millions: Brésil et
Mexique sont plus avancé dans le secteur industriel. Brésil: importation machine et textiles doublent (machines pour la
production de différents biens dans d’autres secteurs). 1915-1919: importations plus faibles, problème importation de
machine à cause de la PGM. Mexique: Importation de machines exclusivement pour le secteur de textiles (transports et
équipements pour l’électricité et pour créer le textiles).
- Réactions des gouvernements à la Grande Dépression:

- Impact de la Grande Dépression en Amérique Latine: 1) Chute du commerce: volume des exportations et diminution
des prix (car chute de la demande). 2) Déclin de l'investissement étranger (suite au choc dans le secteur financier dans
les pays développés). 3) Tensions politiques propre aux réalités sociales du continent d’Amérique du sud (régime
politique, tensions sociales, crise de 29 touche aussi les pop latino-américaines)
- Tableau: Termes de l’échange de l’Amérique Latine: détérioration constante: Terme de l’échange = rapport des prix des
biens à l’exportation par rapport au prix des biens de l’importations. 19e: amélioration des prix d’échanges. Trajectoire

-
positive pour pays périphérie. MAIS dès PGM: tendance opposée et violente —> Chutes de prix qui affectent les prix
dans les pays des périphéries —> Conséquences sur économie, conditions de vie,
gouvernement (revenus touchés car plus d’exportation et argent des tarifs douaniers)
- Premières mesures monétaires et fiscales:

- Réactions des gouvernements (différentes dans les colonies): Politiques
économiques contre-cycliques: abandon de l’étalon-or (dévaluations de la monnaie:
redéfinition de la valeur par rapport à l’or). Défauts de dette publique (gouvernements ne
paient plus les dettes, donc permet d’augmenter les dépenses publiques pour encourager
la production et soutenir pop face à la crise) et augmentation de dépenses publiques: 1)
Efforts de soutien aux prix agricoles. 2) Augmentation de crédit interne (public) pour
l’industrie et l’agriculture (banque publique avec capital de l’Etat pour encourager un
secteur particulier) —> émergence secteur financier publique. 3) Politiques commerciales
protectionnistes.
- Gestion du prix des produits agricoles par l'Etat (plan pour stabilisé chute de prix):
- Brésil et le café depuis 1907: problème de stabilisation, déjà avant la PGM. Programme dirigé par l'Etat de Sao-Paolo
entre 1924-1929 ("défense du prix"). Etat intervient à partir de 1931 à travers du brûlage des récoltes. Utilisation des
capitaux USA pour ce programme (Etat achète ou vend pour stabiliser le prix —> lorsque prix baissent, en achetant des
biens (café) les prix augmentent à nouveau).
- Cuba et le sucre: programme similaire qu’en Brésil. Prix commence à chuter en 1925. Plan
Chadbourne signé à Bruxelles en 1931 et dure jusqu'à 1935 (car pays producteurs avaient
déjà perdu 20% de part de marché, car + en + de pays produisent du sucre). Pays
signataires perdent bcp de part du marché —> échec malgré les efforts.
- Société et crise économique (transition de modèle à partir des années 1930s): Crise
économique = très dure. 1) Tensions sociales suite à la crise économique des années
1930s. 2) Réactions diverses et arrivée de régimes politiques nationalistes et autoritaires.
3) Débats autour du modèle économique; demande d’une participation accrue de l’Etat dans
l’économie (présence de l’Etat change dans l’augmentation de programme de stabilisation, banque spéciale…).
- Chili: conflit des classes et mouvements populaires: Mouvements ouvriers actifs pour l’acquisition droits + promotion
d’un Etat Providence, sous l’impulsion du Frente Popular (demande élargissement droit de vote, démocratisation du
régime, soutient de l’Etat pour en pas subir les conséquences de la crise). Augmentation de la pop dans le régime
politique.
Brésil (1930): Arrivée de Getúlio Vargas. Figure emblématique, avec un Etat présent, une économie plus nationaliste
—> lutte contre pauvreté et industrialisation du pays.
- Pérou: l’exception: Pays agro-exportateur. Niveau d’industrialisation plus bas que dans la plupart des pays de
l’Amérique Latine. Exportation encore assez grande (comparé aux autres pays). Mais tensions sociales qui émergent.
Coup d’Etat: Pays devient dictature en 1933 (Oscar Benavides). Arrivée de régie autoritaire, avec l’idée d’avoir un
secteur industriel plus important. - Réactions par rapport aux dépenses publics: Défauts de dette souveraine:
D’abord la Bolivie en janvier 1931: incapable de continuer à pays dette, notamment car ils sont en guerre.
- Exceptions: Argentine. Négociations et accord avec G-B —> condition pour continuer
à payer dette, traitement préférentielle. Venezuela: avait payé toute sa dette externe
en 1930, car ils ont commencés à produire du pétrole.
- Politique soutenue par la « Good neighbour policy » des USA: ne réagissent pas
de manière négative/violente par rapport à ces politiques. Amérique latine = collège
commercial. Dette non importante. Permet d’utiliser les ressources d’Amérique Latine.
- Non-paiement de la dette: utilisation de ressources pour d’autres fins. Suspension des
paiements a permis la récupération des importations. Mobilisation de soldats au
Paraguay, guerre de Chaco 1932-1935.
- Réactions: autres politiques économiques (visant ajustement et restructuration de

l’économie): 1) Introduction de mesures protectionnistes. 2) Dévaluation et introduction
des régimes de taux de change multiples (outils monétaires pour diriger l’économie
vers le secteur important pour l’évolution de l’économie —> stratégie pour favorisé un
secteur par rapport à un autre). 3) Nouvelles agences de dév (banques surtout). 4)
Nationalisations de certains secteurs stratégiques.
- Exemple: Nationalisation du pétrole au Mexique (1938): Mouvements sociaux
importants dans les années 1930 (Etat présent, Etat-providence). Contrôle de l'Etat sur
tous les aspects de l’économie. Politiques de Lázaro Cárdenas au Mexique: Ejidos
(millions d'hectares de terres redistribués sous la forme des fermes communales,

entièrement nationalisées). Production de pétrole pris en charge par un monopole contrôlé par l'État sans influence
étrangère.
- Exemple: Les politiques de Getúlio Vargas au Brésil: «Estado Novo» (1930-1937), industrialisation devient une
priorité nationale (importation machinerie pour production, nationalisation). Centralisation et intégration du pays. L’Etat
devait devenir producteur et non seulement régulateur pour l’économie du pays (Etat = agent important dans
l’économie).
- Résultats immédiats:
- Premières conséquences: 1) Croissance majeure que dans le reste du monde, mais plus bas que dans les années
1920s (2.1% entre 1929-1939 VS. 4.9% entre 1921-1929 —> Années 30 et année 20: moins favorable en Amérique
latine, mais dans l’ensemble du monde, plutôt positif). 2) Diversification de la base manufacturière (textiles,
agroalimentaire, cément, raffinage du pétrole, médicaments, fer et acier). Petits secteurs émergent, et se développent.
3) Réorientation de l'infrastructure des transports vers le marché intérieur et donc, intégration du marché
domestique (contraste avec les colonies, qui favorisent encore le marché extérieur avec les métropoles).
- Tableau: Croissance économique (Indices de production, 1929=100): 1937: La production reprend. 1942: Bonne
récupération.
- Tableau: Sources de la croissance économique: Demandes interne (très importante, surtout pour expliquer croissance
économique pendant l’entre-deux guerre), exportation et substitution d’importation.
- Tableau: Production industrielle: Production industrielle occupe une place très importante. Grosse augmentation.
17.Pays riches à l’épreuve des crises (MO’S)
- Capitalisme USA au visage de Janus: USA est l’exemple phare du capitalisme de pointe, mais avec un double
visage. En 1920, USA montre un nouvel avenir pour le capitalisme (grande prospérité), avec un standard de vie
élevé, que même Hitler mentionne (EU mesure leur standard de vie en prenant compte du standard aux USA).
Zweites Buch d'Adolf Hitler, 1928:
« The European today dreams of a standard of living, which he derives as much from Europe's possibilities as from the
real conditions of America. Due to modern technology and the communication it makes possible, the international
relations amongst peoples have become so close that the European, even without being fully conscious of it, applies as
the yardstick for his life, the conditions of American life… » — p. 58, quoted in Adam Tooze, 2006, The Wages of
Destruction, p. 10.
- Capitalisme de pointe aux Etats-Unis: Tendance importante de la consommation de masse aux USA pendant les
années 20: http://www.youtube.com/watch?v=K828LrGcbKg. Augmentation de la demande de biens quotidiennes
(radios, voiture, phonographe, cuisinière, lave linge…).
voiture, pour le plaisir (≠utilité). Evolution de la consommation de masse (plaisir de consommer).

- Tableau: Essor de l'industrie automobile: nbr d'habitants/nbrde véhicules enregistrés: G-B en 1913: 200 personnes
par véhicule (≠consommation de masse). USA: changement radical de consommation. Passe de 77 personnes pour
une voiture à 4,6 (en moyenne, 1 voiture par famille). Emergence de la consommation de masse soutenu par
évolution technologique (invention moteur à combustion interne) (invention EU, mais USA crée système de chaîne
de montage: Fordisme). Industrie automobile n’est pas le seul exemple de la consommation de masse.
- Graphe: Production de l’électricité: Touche un grd nbr de nouveaux objets. Généralisation de l’électrification rend la
possibilité d’acheter bcp de produits (radio, frigo…).

-
- Graphe: Production et diffusion des radios
- Faiblesses structurelles du capitalisme USA: Malgré

l’incontestable succès du capitalisme, émergence faiblesses structurelles. Craintes pour la
stabilité du système capitaliste USA (avant même le krach boursier de 1929). Faiblesses:
secteur agricole, problème financier du boom de crédit (qui donne une spéculation et un
surendettement), augmentation des inégalités dans les années 20.
- Vulnérabilité du secteur agricole: Instabilité des produits agricoles après la PGM. Secteur agricole aux USA après
PGM: Surproduction chronique (denrée primaires: beurre, sucre, blé) qui pèse sur les prix de certaines denrées
(pression vers le bas du prix). Phénomène qui est aggravé par l'augmentation de la productivité agricole.
Conséquences néfastes pour des agriculteurs qui sont fortement endettés (PGM = Chute production blé en EU ->
augmentation de la production en USA (et Australie, Argentine…) (et surendettement agriculteurs pour produire
plus), mais lorsque les économies se rétablissent en EU -> Surproduction -> Difficultés).
- Graphe: Revenu moyen par ferme: en termes réels, 1920-1930: instabilité du revenu moyen. 1920: première crise.
Problème perdure pendant années 20. Variabilité prix et revenu + problèmes de gestion de dettes.
- Graphe: Taux de saisies agricoles: Problème. Difficulté pour agriculteurs les plus endettés de rembourser prêts et
dettes. Augmentation de la dette hypothécaire, donc chute de prix, ce qui rend les
agriculteurs vulnérables. Bcp de fermier dans les années 20 font faillites —> saisit des
terres par les banques.
- Boom du crédit, spéculation, surendettement: Autre vulnérabilité des USA dans les
années 20. Boom crédit dans plusieurs secteurs. - Crédit à la construction:
Graphe: Boom de la construction: Activité des dépense
sur l’immobilier et construction. Différents types de
construction aux USA: habitations, usine, route
(investissement privé)… Diminution de l'activité de
construction pendant PGM. Boom construction après
1923. Niveau qui dépasse le niveau de construction
d’avant guerre.
- Graphe: financement du boom: Importance de la dette hypothécaire pour financer
construction. On voit le début d’une diminution avant le Krach d’octobre 1929 (avant
coureur de la crise).
- Crédit aux consommateurs: Montée du crédit de la consommation des ménages.
Considérer comme un recours pour que les plus pauvres survivent (honte d'avoir un crédit
avant les années 20). Ménages s'endettent pour acheter produit de consommation non
nécessaire pour vivre. —> Classe moyenne s’endette pour acheter des produits
quotidiens. Rôle important pour doper le rôle de la consommation de masse.
- Buy Now, Pay Later (années 20): Convaincre consommateurs de s’endetter (ex: payé
mensuellement). Listes de produits phares de la consommation de masse aux USA dans
les années 20. Majorité des produits durables représentatifs de la tendance vers la
consommation de masse vendu grâce au crédit de la consommation —> augmentation
de la dette non hypothécaire des ménages au USA.
- Graphe: Crédit à la consommation: dette des ménages non-hypothécaire, % du revenu:
Implication de l'augmentation plus tard.
- Crédit à la bourse:
- Graphe: Spéculation financière sur la bourse de New York: Deux courbes: index de la
bourse + dividendes (= part des bénéfices attribuée à chaque actionnaire). Pour identifier
l’augmentation des actions (et se séprare avec tendance réel), comparer avec qqch de
réel: dividendes payés par entreprises aux actionnaires, pour voir écarts entre actions et
dividendes payés (valeurs financières et rendement réel de l’économie). Courts des
actions pas basé sur tendance réel. Hausse indice bourse, rien à voir avec dividendes
des entreprises. Période de spéculation. Comment l’expliquer?
- Graphe: Crédit à la bourse: Encouragement des ménages d'acheter des actions.
Possibilité d’acheter une action à 25%, et emprunter le restes de l’argent pour payer
action. Relation entre les deux courbes: problème. Courbe augmente car argents investis
—> Crainte de la chute des actions. Compare augmentation crédit attribué au ménage et
l’index pour évoquer l’augmentation des actions (relations parfaites). Court des actions
montent car ressources financières est investis —> possibilité d’un krach.
- Opinions et débats avant le Krach (ce que les contemporains disent à l’époque): Krach à
venir ou un nouveau plateau? En septembre 1929, Roger

Babson dit que: « sooner or later a crash is coming which will take in the leading
stocks and cause a decline from 60 to 80 points in the Dow-Jones barometer… Some
day the time is coming when the market will begin to slide off, sellers will exceed
buyers and paper profits will begin to disappear. Then there will immediately be a
stampede to save what paper profits then exist. » Juste avant le Krach, il pense que
la spéculation n'est pas justifier. S’inquiète surtout que des actions viennent des
crédits. Irving Fisher (économiste), réagit en octobre 1929 en déclarant que les cours
des actions avaient atteint « what looks like a permanently high plateau. » - Crédit à
l’international:
- Tableau des réparations de l’ALL: possibilité des ALL d'emprunter de l’argent.
Augmentation émissions étrangères. Possible pour d’autres pays d’émettre leurs
actions sur la bourse de NY. Ménages américains qui achètent titres: ménages
prêtent de l'argent aux étrangers. Durabilité de ce cercle? Vertueux ou vicieux?
Danger de la fragilisation économie des pays étrangers —> Peut être
catastrophique.
- Graphe: Emissions Etrangères aux USA, 1919-1929 en millions de dollars 1929.
- Inégalités croissantes:
- Tableau: Revenu réel par tête: taux de croissance, annuels moyens: Périodes
récession et expansion. Moyenne pour la pop USA est assez trompeuse. % des
revenus les plus élevé: Forte différence entre prospérité de ces ménages pendant
les années 20, et autres ménages avec revenus plus bas. Inégalités suivant les
revenus. Pour les agriculteurs: années 20 = forte crise, puis prospérité —> à
l’inverse pour plus riche. Pour 93% des revenus les plus bas, les années 20 ne sont
pas prospères. Pour les plus riches, les années 20 sont superbes. « And consider
this. Between 1923 and 1929 real consumption expenditures per capita increased
14%. Concurrently,… the lower 93% of the nonfarm population experienced a 4%
decline. The inference is clear. Consumption increased markedly during the New
Era in the face of little or no improvement in the consumption habits of the bulk of
the nonfarm population. » (Holt, 1977, p. 286)
- Graphe: Inégalités croissantes: Autre façon d’évaluer inégalités croisantes pendant
les années 20
- La Grande Dépression aux USA: Centre de la dépression est concentré dans les
USA. Crise qui éclate au centre de l’économie
mondiale. « It is clear that the centre of the depression was the United States of America,
in the sense that most of what happened elsewhere has to be explained in terms of the
American contraction, while that contraction is hardly explicable in any but internal terms
» —Arthur Lewis, 1949, Economic Survey, 1919-1939, p. 52. Mais la crise n'est pas
localisé qu’aux USA —> Crise mondiale. Crise financière, et au coeur de la crise, l'activité
agricole et la construction, et les aspects économiques et sociaux (chômage)
- Déstabilisation du système financier:
- Krach boursier d’octobre 1929: Krach qui déclenche la crise est du jamais vu. Début le 3
octobre 1929, et s’accélère jusqu’à la fin du mois.
Décembre 1929: perte 1/3 de la valeurs. Reprise en 1930, mais chute continue. Juin 1932:
Index est seulement à 10% de son niveau au bic du boom —> Chute extraordinaire, bourse
perd
presque touts sa valeur. Pour les historiens, c’est la fin d’une ère: Perte de confiance des
ménages, banque… Mais avec des conséquences indirectes plus importantes.
- Perte de confiance dans l’avenir:
- Graphe: Crédit à la bourse: Attribution prêts dépend de la confiance des prêteurs. Krach va de
pair avec prêts. Relation presque parfaite entre les deux.
- Graphe: Crédit à la consommation: dette des ménages non-hypothécaire, % du revenu ou
$000: Rouge = en terme absolu (dollars). Chute immédiate du crédit à la consommation qui
capte une diminution des prêteurs à attribuer ressources financière à ce type de crédit + volonté
des consommateurs d’acheter. Offre et demande diminue.
- Pourquoi voit-on une diminution de la confiance en l’avenir? Krach joue une rôle important entre
autres dans la diminution des banques et des consommations.
Généralisation du problèmes dans toutes l’économie (ex: banques).
- Chute de prêts et dépôts bancaires:

-
- Graphe: Prêts et dépôts des banques commerciales aux USA en termes nominaux: Dépôts (rouge) des prêts (en
bleu). Depots: individus ne retirent pas leur argent tout de suite des banques. Mais à la 2e moitié des années 30,
les individus retirent leur argent —> Prêts de banques s'arrêtent tout de suite. Perte de confiance dans l’avenir.
Diminution qui commence avec décision des banques.
- Vagues des crises bancaires: Fragilisation du système économique en USA,

et notamment des activité économique (financement investissements…) .
- Graphe: Suspensions des banques USA: nbr, 1921-1933: A cause de la suspension,
fragilisation des banques, surtout dans le secteur agricole. Augmentation du problème.
Diminution des attributions des crédits est généralisé. Toutes banques voient qu'il y a un
problèmes et diminuent les prêts attribués aux investisseurs, entreprises... Vague de crise
bancaire qui ajoutent aux problèmes.
- Conséquences néfastes des crises bancaires: « Qui dit disparition des banques dit recul
du crédit, d’où difficultés des entreprises pour financer tant leurs fonds de roulement que leurs
investissements, donc baisse accrue des prix (pour obtenir des liquidités à tout prix),
licenciements (pour éviter de payer les salaires), chute de la production et du pouvoir d'achat, et donc aggravation de la
crise (p. 44). » — Pierre-Cyrille Hautcoeur, La crise de 1929, 2009, p. 44
- Secousse brutale de l’activité industrielle, agricole et de la construction:

- Tableau: Revenu national par secteur d’activité: en termes de $ millions nominaux:
Variétés des conséquences suivant le secteur qui est concerné. Comparaison revenus
(1929-1933) par secteur: en prenant toutes les industries du marché, diminution de 55%
des revenus de l'économie. Entreprises gouvernementales (1ère ligne): diminution très
minimal pour certains secteurs. Construction (dernière ligne): diminution de 80% de
l’activité. Secteur n'est pas touché de la même façon. Complexité du phénomène de
crise, et le défis à combler pour expliquer la plus grande dépression du capitalisme.
- Graphe: Production industrielle mensuelle aux Etats-Unis, en termes réels, 1927-1937:
Diminution est générale. Secteur industriel s’étendait pendant les années 20, secteur
central. Forte variété, qui s'explique par les effets subtils du changements du
comportements des consommateurs.
- Tableau: Comportement des consommateurs USA: Changement comportement autour
de la crise. Certains types de ventes plus frappés que d’autres. Automobile frappé tout
de suite, et chute de + en + importante. Alimentation: Augmentation jusqu'à fin 1929.
Produits comme les frigos qui souffrent le plus pendant le début de crise. Les secteurs
qui se développait rapidement pendant les années 20 qui souffrent le plus
- Tableau: Changements de la production industrielle réelle aux USA, en termes de $
millions nominaux: Comparaisons des secteurs industriel. 1933-1929: Production des
automobiles changent (changement comportements consommateurs). En regardant
d'autres secteurs, plus touchés par la crise (ex: wagons ferroviaires, cuivre,
locomotives), pas que l’impact du changements comportements des consommateurs
joue un rôle. Complexité de la crise: il n'y pas qu’une raison de l'éclatement de la crise
économique.
- Diminution de l’emploi et une augmentation du chômage:

- Tableau: Emploi et chômage: nbr de personne avec un emploi + taux de chômage. Pas
collecté au niveau fédéral à l’époque. Impact claire: 25% Mains d’oeuvre au chômage
en 1933. 1938: Chômage reste très élevé (20% main d’oeuvre) —> Pas de soutien
social à l’époque.
- Graphe: Choc spectaculaire et tenace: Choc qui perdure jusqu’à la fin des années 30,
jusqu’à l’entrée en guerre des USA (DGM). Chômage dure une décennies pour la mains
d’oeuvre USA.
- Tableau: Distribution inégale de l’emploi et du chômage: Pour la pop noire, la situation
est plus catastrophique et radicale.
- 2e tableau: Distribution inégale de l’emploi et du chômage: Taux de chômages pour les
femmes blanches et noires: inégalités entre blancs et noirs. Comparaison population
masculine et féminine dans population blanche: F en souffre plus que les H. —>
Inégalité répartition chômage dans la pop américaine.

- Crise de l’ordre économique mondial: USA = source de la crise, origines du
problèmes, mais conséquences mondiales.
- Graphe: Production industrielle annuelle, 1927-1937: Crise mondiale qui ne
touche pas chaque pays de la même façon. Très profond aux USA, similarité en
ALL. France: touché plus lentement par la crise, tout en étant aussi grave. Japon:
parait aussi moins touché (mais pour la production agriculture, Japon va très mal
aussi).
- Tableau: Taux de chômage: renforcement de la gravités aux USA. Niveau de
chômage très élevé —> Similarité avec ALL. Autres payés touchés plus lentement
en EU (France: niveau chômage jamais atteint) (P-B: taux de chômage monte
aussi énormément mais pas autant).
18.L’économie politique en débat (MO’S)

- Grande Dépression comme crise mondiale: Trois aspects:
- 1) Crise des échanges internationaux:
- Tableau: Evolution des importations (100 = 1926-1929): Importation pour Amérique du Nord (Canada et Mexique inclus).
Effondrement des importations, principalement aux USA. Lié à la diminution
général de l’activité économique. Début de la crise au niveau mondiale.
Effondrement caractérisé en chute des prix des importations —> Demandes
faibles, diminution prix —> Impact sur pays qui vendent produits aux USA.
- Tableau: Importations USA en millions de dollars: Pays qui vendent produits
aux USA. Cuba + Brésil = exportent matières 1ères. USA = 1/3 demandes
matières 1ère —> effet dépressif, impact direct sur Cuba et Brésil, car chute
de la demande USA. Tous les exportateurs de matières 1ères souffrent de la
chute de la demande.
- Autres pays affectés: G-B, France et ALL qui exportent des produits
industriels aux USA. Tous les producteurs du monde sont touchés (production
agricole + industriels) —> Spirale contractante du commerce international:
Diminution importations aux USA = Impact sur tous les pays qui exportent. Cas
de l’ALL: perte d’une partie de revenus exporté aux USA, alors chaine de
réaction, car ALL ne peut plus acheter produits qu’ils importent —> effets sur
autres produits —> Crise pour tout le monde. Janvier 1930: commerce
international très affecté. 1933: centre de la spirale. Commerce international
est diminué par cette chaine de réaction.
- Tableau: Echanges internationaux pour de différentes régions, valeur en
dollars or: Amérique du Nord, exportations et importations: en terme d’index,
chute de presque 70%. D’autres régions impliqués dans la crise en 1932.
Certaines régions plus épargnés que d'autres, mais généralement tout le
monde est touché.
- Tableau: Crise des échanges internationaux: Crise se répands très vite. En
1931: diminution spectaculaire du commerce international.
- Tableau: Commerce internationale dans la Grande Dépression, 1929-1932:
Production industriel: diminution constatée plus importante —> Crise de la
mondialisation. Crise production. Crise d’échanges.
- 2) Crise des systèmes bancaires et financiers: Crise du commerce

international provoque la 1ère étape des crises système bancaires et financiers (lien entre commerce international et
crises des systèmes banquiers).
- Diminution des exportations des capitaux: Importance des prêts internationaux en provenance des USA. Prêts
accordés à différentes entreprises des ménages américains vers des entreprises étrangères. Rôle important pendant
années 20. Forte chute de ces exportations des capitaux américains en 1928 et 1929. Cela pèse lourd sur les pays
débiteurs qui sont les plus dépendants des capitaux extérieurs.
- Graphe: Emissions Etrangères aux USA, 1919-1929 en millions de dollars 1929: Diminution des exportations du capital
en 1928-29. Diminution se produit avant le Krach de 1929. Pourquoi une telle diminution? Bulle spéculaire/financière, et
les investisseurs USA ne s’intéressent plus à investir l’étranger, car plus rentables d’investir dans la bourse de NY.
Changement de sentiments des investisseurs USA, qui contribue à la spéculation financière. Mais étrangers sont de +
en + dépendants des fonds des USA.
- Tableau: Importations nettes de capitaux à court et à long termes, en millions de dollars: Débiteurs les plus importants
fin des années 20. Conséquences de ce changements. ALL coupée en deux entre 1928-1929. Diminution se passe
avant le Krach. Souffrance des pays débiteurs. Pays de l’Est souffrent même plus. Australie et Argentine sont aussi des

débiteurs importants (exportateurs de matières 1ères), et soufrent au niveau mondiale (car surproduction et demande
en baisse). Pays sont fortement touchés par le changements de sentiments des investisseurs USA. Signaux précoces
des problèmes économique.
- Tableau: Taux de chômage: Pays précoces en terme de l’augmentation du chômage. ALL fortement touché directement
après 1929. Pareil Australie et Canada. Développement expliqué par les conséquence du changement des flux financier
en 1928-29.
- Pourquoi s’intéresser aux crises bancaires et financières?
- Pays producteurs de matières 1ères: Pays déjà affaiblis face aux déclins des prix des matières 1ères. Davantage
affaiblie par l'arrêt soudain des prêts américains rend impossible de nouvelles emprunts —> Puis chute de l’économie
(Krach). Chute des importations américaines crée une grande difficulté même pour rembourser les dettes existantes.
Répit limité et temporaire en 1930, suivi par des défauts de paiement en série dès janvier 1931, qui se répand à tous
les pays d’exportateurs de matières 1ères (ex: Australie, très dépendant des exportations de matière 1ères).
- Crises bancaires européennes: Pays d’EU centrale, et surtout leurs banques, sortent affaiblis de la PGM (et endetté
envers USA). Sont fortement touchés par l'arrêt subit des flux des capitaux provenant des USA. Ce qui explique leur
recours à la dette à court-terme (dette dangereuse, car renouvelable à chaque fois, et a chaque échéance, le taux
d’intérêt augmente) venant de l’étranger. Dépendance qui leur rendre vulnérable à la perte de confiance des marchés
financiers internationaux —> Problème structurelles —> Pays vulnérables en crise.
- Crise du Crédit Anstalt, la plus grande banque en Autriche, en mai 1931: Crise bancaire (difficulté des débiteurs de
rembourser les prêts). Tentative de sauvetage par la banque centrale. Sorties de capitaux (retirement investissement).
Prêt international controversé et insuffisant. Contrôle des changes (fermer frontières, impossible de changer argent
autrichien avec autre argent —> Echec de la part de l'Autriche car le pays doit se retirer de l’échange mondial). Crise
hongroise en juin 1931 (même séquence d’événements). Crise bancaire allemande en juillet 1931 (et la même séquence
qui se répète).
- Contagion de l'Autriche à la Hongrie (car lien entre les banques), puis contagion avec ALL, mais on ne sait pas pourquoi
(manque d’infos). Différentes étapes pour comprendre comment la crise d’échanges se transforme en crise financière,
puis crise monétaire (car crise d’échanges, les monnaies ne sont plus convertibles, donc crises monétaires).
- 3) Crise du système monétaire: Contrôle de changes en ALL, Autriche et Hongrie. Système monétaire international
mis en danger. Explication par G-B et USA qui sont les plus grandes puissances à l’époque.
- Crise monétaire en G-B: Crises financières EU centrale se transforment très vite en crises monétaires. Turbulences
financières se déplacent ensuite à Londres ou les problèmes bancaires touchent surtout aux banques d’affaires (qui
financent commerces internationales de l’EU —> Souffre du non remboursement de leur prêts). Difficultés financières
contribuent aux inquiétudes quant à la capacité de la G-B à maintenir la valeur de sa monnaie en or et au
déclenchement d'une crise monétaire. Septembre 1931: gouvernement G-B suspend la convertibilité en or de la livre
sterling (car valeur sterling n’est plus garantie —> contribution à une situation déjà fragile).
- USA sous pression monétaire: Suite à la crise monétaire G-B, USA commencent aussi à perdre de l’or (transmission
possible des problèmes à cause des liens financiers entre les deux pays). Hausse des taux d'intérêt en Octobre 1931
(en pleine dépression —> danger) pour défendre le dollar. Cependant les pressions sur le dollar restent élevées et les
crises bancaires américaines s’aggravent. En 1933: Franklin Roosevelt (1er acte comme président) déclare un "bank
holiday" (fermeture provisoire des banques) pour identifier les banques les plus soldables (stratégies pour donner
confiance de la pop au système bancaire USA) + Suspension de la convertibilité du dollar en or. Très bonne capacité
d’agir de Roosevelt.
- Economie politique face à la Grande Dépression: Dirigeants politiques doivent décider quoi faire tout en
diagnostiquant la crise.
- Interprétations diverses des causes de la grande dépression: Friedrich Hayek, Prices & Production,
1931. Irving Fisher, The Debt-Deflation Theory of Great Depressions, 1933. Lionel Robbins, The Great Depression,
1934. John Maynard Keynes, The General Theory of Employment, Interest, and Money, 1936. Lewis Corey, The Decline
of American Capitalism, 1934. Joseph Schumpeter, Business Cycles, 1939. Paul Sweezy, The Theory of Capitalist
Development, 1942.
- Lignes conceptuelles d’explication: 1) Dynamiques des profits et salaires (sur-investissement et sous-
consommation). 2) Incertitude, prévisions et sentiments (Keynes). 3) Rigidités et frictions structurelles (trop de
monopole). 4) Problèmes monétaire et financier (fragilité du système bancaire)…
- Attitudes différentes de certains économistes:
- Joseph Schumpeter, Business Cycles, 1939: « I recommend no policy and propose no plan » (tome 1, vi). Décision
de rester à l’écart du monde politique et s’occupe plus du diagnostic.
- John Maynard Keynes: Diagnostic plausible et prescription pour surmonter la crise. Théorie générale de l'emploi, de
l'intérêt et de la monnaie (1936): Pour Keynes, un équilibre entre l’offre et la demande ne s’établit pas forcément par
le biais d’un ajustement des prix (rupture avec analyse des économistes libéraux). Ajustement peut se faire par les
quantités (ex: marché de travail), créant la possibilité d’un équilibre où il n'y a pas de plein-emploi, faute d’une demande

effective suffisante. Insuffisance d’emploi pour utiliser toute la main d’oeuvre. Keynes souligne
le potentiel d’’une politique budgétaire de l'Etat en tant qu'instrument qui permet une gestion
de la demande afin de régler la conjoncture (demander à l’Etat d’injecter de l’argent pour
donner confiance et augmenter l’investissement publique). Rejet du libéralisme économique
et la justification de l'intervention de l'Etat dans le cadre d'une économie mixte. Capitalisme
rationnel.
- Visions différentes des politiques économiques pour faire face à la crise: Visions
partagées ou refusées. Conflits qui se développent entre Keynes et Hayek.
- Keynes VS. Hayek: ARTE. Série documentaire « Capitalisme ». Episode 5: Keynes/Hayek,
un combat truqué? https://www.dailymotion.com/video/ x3rp7q9. Les deux économistes
interprètent les causes de la Grande Dépression différemment.
- Hayek: Dépression = récession provoqué par sur investissement —> excès de crédit —>
temporaire. Solution: Nettoyer le système économique par une forte austérité (= gestion stricte
de l'économie d'un pays, avec des mesures restreignant la consommation). Imposer
austérité de la politique économique
- Keynes: Spéculation financière existante, mais cache une tendance de la part du secteur
privé à sous-investir. Quand le marché financier s’effondre, il y a un pessimisme qui s’installe
et qui se répand. Sans actions de la part du gouvernement, le pessimisme peut perdurer. Ne
pas imposer l’austérité, mais le contraire: gouvernement est la clé pour relancer la
demande, par le biais de projet d’investissement.
- Politiques économiques pour confronter la crise:

- Austérité comme réponse instinctive à la crise (influence d’Hayek): Tendance parmi les élites politiques à attribuer
la crise à un excès de crédit + monnaie dans le système (se tourner vers le gouvernement pour qu’il joue son rôle —>
processus de liquidation pour purger cet excès par la poursuite des politiques déflationnistes). Seulement en éliminant
les excès qu’il sera possible de relancer l’économie (par le biais des initiatives privées).
- Réponse qui s’avère de plus en plus décevante: Réponse initiale à la crise dans les pays riches = forte discipline
exercée sur l’économie intérieure (taux d’intérêts élevé pour essayer de supprimer spéculation financière). Objectif des
politiques: rétablir équilibre fiscale + stabilité monétaire. MAIS, politiques décevantes + coûts sociaux élevés —>
abandon politiques déflationnistes (peu de succès le la politique d’austérité). Autre solution de la part des politique dans
le début des années 30.
- Revirement des politiques économiques: Abandon des politiques déflationnistes basées sur la stabilité budgétaire et
monétaire et orientées vers l’international. Accent mis plutôt sur l'économie intérieure, la réduction du chômage (qui
suscite des troubles sociaux), et la relance de l'activité économique. Etat plus fortement impliqué dans la régulation de
l’économie (rôle de l’Etat = changement le plus important).
- Expériences des grandes économies du monde: Points communs du revirement

(Etat assume rôle important, interventionniste), mais avec diverses expériences
nationales et résultats variés de la relance économique dans différents pays.
- Allemagne et Hitler: Début d’une politique expansionniste (travaux publics) en 1932
mais avec peu d’impact sur le chômage.
- Graphe: Chômage et la montée au pouvoir des Nazis: Succès pour beaucoup de
gens. Hitler profite du chaos économique et le chômage élevé. Son objectif: Réduire
chômage (qu’il réussit par le biais de différentes politiques, comme le réarmement
militaire qui devient un poste important dans les dépenses de l’Etat). Redressement
économique impressionnant notamment en ce qui concerne le chômage
- Graphe: Reprise économique allemande: Politiques de Hitler fonctionnent. Mais ce
succès est un danger pour le reste du monde. En comparaison, le succès de ALL
est impressionnant.
- Tableau: Dépenses militaires (% du PNB): Réarmement en ALL.
- USA et Roosevelt: Même revirement que l’ALL. Equilibre entre dépenses et
revenus. Pas de déficit sur le budget fédéral des USA pendant les années 30.
Roosevelt = conservateur dans le gérance du budget. Roosevelt au pouvoir: 1)
Mesures significatives, mais insuffisantes, de Hoover. 2) Premiers 100 jours
d’activité frénétique. 3) Importance de sa volonté d’agir.
- Des “Hoovervilles”: « the only thing we have to fear is fear itself— nameless,
unreasoning, unjustified terror which paralyzes needed efforts to convert retreat into
advance. » Source: Franklin D. Roosevelt,
- « New Deal » de Roosevelt: « Soupe à l’alphabet». Mesures visant directement le
chômage. Mesures visant la structure du capitalisme américain. Roosevelt en tant

que pragmatique sans idéologie claire. Succès politique de Roosevelt est indéniable mais son succès économique est
plus débattu.
- Tableau: Reprise USA
- Graphe Reprise économique USA
- Tableau: Peu de trace de politiques vraiment keynésiennes aux USA avant 1939
- Nouveau capitalisme des pays riches:

- Graphe: Etat providence dans les pays de l’OCDE: Victoire politique
Keynesienne. Emergence de pays Etat-Providence —> Augmentation des dépenses gouvernementales
qui explosent après
DGM.
- Tableau: évolution des dépenses publiques: Augmentation des dépenses gouvernementales pendant les années 30.
Plutôt après la DGM pour les USA. —> Influence Keynes après la DGM.
- Néanmoins, Hayek continue à écrire des textes, et s’approche plus des idées de Keynes. Mais il a peur des
conséquences des politiques de Keynes, des risques des augmentations des dépenses des gouvernementaux —>
Néolibéralisme —> Rôle
important du gouvernement qui encadre économie
- Graphe: Taux supérieur de l’impôt sur le revenu, 1900-2010
- The Mont Pèlerin Society: Reunion annuel de groupes de néolibéraux dès 1946, pour développer base du
néolibéralisme. Groupe implique des intellectuels et vont jouer un rôle important dès les années 70 —> Montée du
néolibéralisme qui deviendra donc mondialement importante.
E. Victoires et déboires économiques (1945-1990) 19.Développement

économique enquestion (JF) - Conséquences globales de la DGM (2e guerre
mondiale):
- Recomposition du commerce international: 1)
Interruptions sur le commerce mondial à cause du conflit (impact sur le flux et
volumes du marché). 2) Montée du protectionnisme depuis les années 30
(conséquences au sein de chaque pays). 3) Nouvelles structures productives
à l'intérieur de chaque pays (nouveau bloc, nouveau partenaire commerciaux —>
Guerre Froide). 4) Décolonisation.
- Blocs régionaux pendant le conflit: A partir de 1939, le commerce entre les pays belligérants est arrêté (déjà ralenti
avant, mais s’arrête complètement en 1939). Pas forcement de chute du commerce —> blocs commencent à émerger:
EU contrôlée par l’ALL et des pays neutres (Suisse, Suède, Turquie, et les pays ibériques), l'Asie contrôlée par le Japon,
et le reste du monde. Malgré les attaques sur les transports des marchandises, le commerce au sein de chaque bloc
a augmenté (augmentation des exportations pour USA, Canada, Argentine) (nourritures, matières 1ères).
- Commerce et guerre. Conséquences: En 1942: 1570 navires marchandes furent coulés par les sous-marins ALL. En
1944: sous-marins USA coulent
549 navires marchands japonais.  
—> Destruction produits + risque du commerce (besoin d’une assurance) —> commerce trop cher —> recherche d’autre
partenaire plus sur —> bloc.
- Développement économique en question:

- Antécédents: l’exemple de l’Union Soviétique (URSS): URSS =
Exemple à suivre et à imiter après la DGM. Conséquences de la Grand Dépression —> Motivation de voir URSS comme
exemple. Changement de paradigme. Flux des idées et le rôle de l’Etat dans l’industrialisation. Plusieurs pays vont
s'inspirer de l’URSS sur comment l’Etat s’occupe du commerce, notamment en s’inspirnt de leur planification centrale.
- Contextes différents mais idées partagées: Eléments comparables.
- Mihail Manoilescu (1891-1950): économiste roumain. Développement économique des pays EU de l’Est ne dépend
pas des théories d’économies classiques. Propose politique protectionniste qui soutient industries industriels de son
pays.
- Getulio Vargas (1882-1954): ancien président brésilien, conduit une politique de grands travaux, nationalise ressources
pétrolières, instaure mesures protectionnistes et favorise réformes sociales. Protectionnisme peut être justifiée.

- Modèle à suivre: Novaya
economicheskaya politika (NEP)
(1921-1928): 1) Taxe fixe non
proportionnel à la production pour les
agricoles (paysans = propriétaire mais
doivent payer). 2) Milieu des années
1920, NEP fait face aux problèmes
grandissants (ex: hausse des prix par
rapport au revenu («effet ciseaux») et le
chômage). NEP fait face à l’opposition de
Stalin qui cherchait à créer une société
prolétarienne sans entreprise
«bourgeoise» et à poursuivre une
politique d’industrialisation accélérée. —
> NEP politique renversée en 1928 par
Stalin afin de poursuivre son programme de collectivisation et
d’industrialisation avec la mise en place de plans
successifs de 5 ans (plans quinquennaux).
- 1929: début de la planification intégrale de
l’économie: (= planifier un certain volume de production de biens industriels, matière premiere, agricoles…). Mis en
place d’un système de planification (plans quinquennaux: 1928-32; 1933-37; 1938-42…). But: industrialisation du pays
(augmenter productivité agricole, basé sur les exportation collectif). Stratégie de «Big Push»: mise en place, par l’Etat,
des éléments nécessaires pour encourager l’industrialisation de l’économie (Etat décide quels biens sont produit).
- 4 bases de la planification: 1) Augmentation de la capacité de production dans des grandes usines (investissement).
2) Objectifs définis par les quantités de production ciblées (volume de production = objectif). 3) Collectivisation de
l’agriculture (production collective, Etat est propriétaire). 4) Education en masse.
- Production industrielle: priorité à l’industrie lourd d’abord (mines, métallurgie, papeterie, chimie de première
transformations, construction navale, production électricité). Industries prioritaires.
- Collectivisation de l’agriculture: A partir de 1929, la collectivisation se fait essentiellement à travers la création de
kolkhozes (exploitations collectives dont la terre appartient à l’Etat, mais avec des petits lopins de terre laissées aux
paysans). En 1933: 83% des terres est collectivisée. En 1936: disparition total de la propriété privée des terres est
réalisée —> But final: collectivisation absolue dans le secteur agricole.
- Tableau: Croissance économique en EU: l'exceptionnalité soviétique: Différents chiffres, moyennes. URSS: croissance
1,76%, plus large qu’aux USA. Dernière colonne (1929-1938): URSS: 4,87% => chiffre le plus élevé. URSS est une
exemple, un cas de réussite à suivre.
- Carte: Augmentation du PIB par habitant: changement du PIB dans différent pays (+ c’est sombre, + c’est changeant).
Augmentation le plus important en URSS. Champion en terme de croissance économique. Il est donc rationnel de suivre
l‘exemple soviétique, et pas l’exemple capitaliste.
- Planification dans le monde: Europe de l’Est et la Chine:

- Création de l'empire soviétique:
- Carte: Partage mondial en lien avec le système monétaire: Rouge: fixe monnaie en lien avec la valeur du dollar. Vert:
livre sterling. Orange: rouble russe. Noir: moins clair. Chine et Argentine: conflictualité, partage, rivalité politique et
économique (valeur monnaie ≠ fixe par rapport à l’or dès les années 30). Pour
faciliter commerce, pays doivent décidé valeurs monnaies par rapport à une autre
monnaie. URSS = en pleine expansion, et avait intérêt que ces pays qui imitent ait
plus de connexion avec d’autres pays —> échange avec d’autres zone/pays se fait.
- EU de l’Est et l’industrialisation par la planification économique: Conditions

initiales: Retard face aux autres pays en EU (occidental). Guerre a affecté
structures, infrastructures et capitaux physiques des pays. Après DGM,
Yougoslavie et Pologne sont à 50% de revenus par habitants, par rapport à avant.
PIB très bas. 1950: encore à 1/4 de celui des USA. Problèmes sociaux: forts
inégalités, niveaux de pauvreté élevés. Mauvais fonctionnement des institutions
politiques, économiques et financières. Economie de marché (très agricole, pas de
base industrielle —> exportation de produit agricole) critiquée par la Grande
Dépression et les effets du NationalSocialisme (soutenu par les élites locales).
- Objectif et stratégie: Industrialisation et modernisation des pays. Préoccupation à

cause de la situation (ALL nazi). Sentiment aggravé par la division géopolitique,
après 1945, entre l’Union Soviétique et les forces militaires de l’OTAN (—> suivre

l’un ou l’autre). Communistes actifs pendant la période de la résistance en faveur de l’autosuffisance nationale et pour
surmonter les obstacles à l’industrialisation (communistes sont vus d’un bon oeil en EU de l’Est).
- Stratégie de la planification centrale est décrété: Exemple à suivre de l’URSS, cela veut dire: 1) Propriété par l’Etat
des différentes branches de l’industrie. 2) Collectivisation de l’agriculture
(terres et bétail) (difficile car pop est hostile face à cette mesure, mais par la
force 90% terres sont collectivisé en 1965). 3) Plans quinquennaux
(Yougoslavie: 1er plan en 1947). 3) Banques commerciales devenues «
monobanques » (mobilisation de l’épargne, canalisation vers
l’investissement, et financement du commerce international).
- Investissement et production industrielle, clarification: Contraste avec
une économique de marche —> normalement, on se base sur offre et
demande pour mettre le prix, mais ici, le planificateur définit la quantité suivant
le besoin de la population. Objectifs déterminés en termes de croissance de la
production: Planification centrale basé sur un modèle input-output (quelles
seront les inputs / ressources pour arriver vers un bon output/production?)
(ratio fixe entre l’investissement et la production). Structure des prix
ambiguë, mais favorable aux produits industriels. Favorisation de l’industrie
lourde (grands projets métallurgiques, chimiques, et secteurs qui ont besoin
de large quantités de capital).
- Croissance économique basée sur la mobilisation de ressources:
Utilisation de main d’oeuvre et investissement dirigée par l’Etat. Source
principale de main d’oeuvre: restructuration secteurs en faveur de l’industrie
(extraire (ex: agriculteur) le nécessaire pour nourrir pop).
- Limites du modèle: 1) Equipement obsolète —> limite à la croissance

économique dans le moyen terme (pas de moyens pour acheter machines et
équipements depuis l’étranger, pas facile à cause de la conversion de
monnaie). Ressources énergétiques limités, mais soulagés par l’importation
du pétrole soviétique. 1970s: amélioration technologique dans la production
avec le financement des banques commerciales occidentales (capitaux venant
de l’Occident —> changement de rapport avec EU Occidental —> commerce).
- 2) Manque d’investissement dans l’agriculture, logement, et électricité
pour la consommation des ménages (prendre des agriculteurs affecte sa
production —> exode rural mais urbanisation et électricité ne suit pas —>
besoin de gérer correctement les ressources). Mauvaises incitations des
gestionnaires des usines avec la stratégie « minimax » —> planificateurs
prennent décisions, donc besoin d’info transparente, info générée des
entreprises elles-mêmes, qui avaient de mauvaises incitations (demande de
plus de ressources que nécessaire, et une minimisation des objectifs de
production, pour éviter pénalités). Objectifs basés sur le volume de production,
et non sur la diversification des produits. Production standard, pas de variétés.
- Performance et réformes graduelles:

- Tableaux: Performance économique comparée: Pays avec un niveau
plus bas de PIB par habitants et d'autres avec un niveau plus haut. Ici on voit
évolution de croissance entre période de 1950-1973, pour comprendre
grandeur du taux de croissance. CH: faible croissance. Pour les pays qui ont
commencés plus bas (Bulgarie, Yougoslavie…): taux de croissance plus
important —> convergence économique.
- Tableau: Mais hausse de la productivité limitée: Volume de production par
rapport au nbr d’heure travaillé. Productivité est plutôt basse en EU de l'Est. Performance augmente car plus de
ressources sont utilisés (agriculteurs vont travailler dans les usines —> augmentation de la production).
- Tableau: Production des biens de consommation: Quantité de biens produits (voitures, frigo, machine à laver, TV).
Augmentation de la taille de cette production. ALL Est est où ça se passe
le mieux (ex: frigo, niveau initiale de production de 0,7% —> puis
augmentation rapide de la production des frigo). Mais problème de
procuration de biens capitales, augmentation du niveau technologique —
> dès 1964, diminution de la taille de production (ex: des frigos).
Diminution dans plusieurs biens (pas assez de biens capital + gaspillage
de ressources à cause du système minimax).

- Choix pour la consommation: «Trabi» et ses variations: peu de variations de bien. Un seul type de voiture en ALL de
l’Est. Pour en acheter une, demande en avance. Années 50 en Hongrie: production de chaussures limités à 16 types.
Objectifs = quantités (≠ variétés).
- Réformes graduelles divers: Décentralisation dans la prise de décision des entreprises à partir de 1956 (≠ planificateur
central, mais plus proche de l’usine). Incitations économiques en termes de performance, et amélioration dans le flux
d’info (≠ info tordue pour le planificateur). Mais pas de limitations claires sur le niveau d’investissement. Ceci a causé
des mauvais choix et généré de l’inflation (augmentation du crédit) (capital disponible qui doit être utilisé, donc incitation
à investir et continuer à construire nouvelle usine au lieu d’achever projet terminer —> Maturité d’un projet —> capital
gaspiller —> rareté de certains types de bien, ex: frigo, papier toilette…).
- Chine: Rattrapage surtout lors de la 2e moitié du 20e siècle, en particulier, après 1978: Succès de la Chine commence
en 1945: changement dans les régimes politique et économiques.
- Graphe: PIB Chine et USA: Chine n'a pas une croissance
plus importante jusqu’à 1978. Puis, réformes et changement, processus de rattrapages. Décollage économique qui
commence en 1978, bien que le modèle à été imposé dès 1945.
- Historique de la Chine après 1945 (et avant 1978): République Populaire de la Chine établie en 1949: modèle
économique basé sur la planification du gouvernement (inspiré de l’URSS). Processus d’industrialisation par
l’investissement dans des industries lourdes (acier, béton, machinerie lourde). Financement: limitation à la
consommation des ménages, fixation aux prix agricoles (production agricole vend produit à l’Etat (taxe proportionnel ou
prix fixe) —> extraction surplus (utilisé pour financer industrialisation) de la production agricole et revente dans marché
extérieur). Rupture avec l'URSS en 1960 (—> mise en place d’un programme): résultats lents en termes
d'industrialisation et revenu par habitant. Modèle URSS ne convenait pas à la réalité chinoise.
- Mise en place d’un programme: Le Grand Bond en avant (1958-1960): Programme de dév simultané de l’agriculture
et de l’industrie: 1) Mobilisation de masse pour développer les systèmes d’irrigation et de contrôle des crues pour
étendre le domaine cultivable (augmenter surface et meilleure infrastructure). 2) Accroître productivité agricole par unité
de terre en y affectant plus de travailleurs. 3) Favoriser dév petites industries locales (chaque individu a une petite usine),
en leur fournissant matériaux et équipements, pour leur faire produire des biens de consommation et des équipements
agricoles. 4) Entre temps, l’économie industrielle moderne produirait biens exportables pour les échanger contre des
moyens de production étrangers.
- Résultat: ⼤跃进 (échec): 1) Production d’acier dans des petites fonderies « d’arrière-cour »: chaque commune a des
fonderies, des petits fours, mais pas de savoir-faire, méthode standard, équipements… —> Echec, production d’acier
n’aura pas une bonne qualité pour être utilisé. 2) Travail déployé pour construction de digues, canaux d’irrigation,
barrages pour maîtriser l’énergie hydraulique et pour gagner de nouvelles terres: n'a pas contribué à l’amélioration des
techniques, ressources disponibles et l’équipement, qui auraient pu accroître la productivité individuelle (pas
d’augmentation de la productivité). 3) Collectivisation de l’agriculture a des effets négatifs sur la production (petit paysans
et producteurs peuvent ni vendre, ni acheter —> diminution production agricole) —> Grave famine a suivi (15 millions
de morts, ou le double).
- La suite: 1) Introduire réformes dans le programme. 2) Continuation de régulation des prix aux biens agricoles
(augmentation urbanisation, pas de surplus agricole et chômage dans centre urbain —> retour aux villages). Houku:
système de registres des personnes pour leur interdire de quitter l’activité agricole. 1970s: 70% de la pop dans le secteur
agricole (importations (de nourriture) sont devenues nécessaires).
- Autres secteurs: Entreprises publiques dont les ressources et leurs activités étaient déterminées par des plans
gouvernementaux (et non par le marché). Entreprises peu efficientes et leur production ne correspondait pas avec une
demande de marché (~EU Est). Peu d’entreprises dans des secteurs industriels légers (biens de consommation) —>
conduit à une manque d’offre persistante (rareté bien de consommation).
- En résumé (avant la réforme de 1978): Croissance économique (PIB par habitant) de 2.97% par an par une
augmentation de l’investissement (capital) et non par une augmentation de la productivité. Mauvaise attribution des
ressources et incitations adverses pour générer une croissance de la productivité.
- Amérique latine et l’industrialisation par la substitution d’importations:

- Politiques de substitution d’importations: Héritage de la Grande Dépression et le problème des pays producteurs
des matières 1ères (mise en place d'une politique d'Etat qui vise industrialisation du pays). Politique d’industrialisation
par substitution d’importations: Produire sur place ce qui était importer auparavant. Résultats et critiques.
- « Import-Substitution Industrialization » (ISI) (1945-1970s): Intervention accrue de l'Etat pour industrialiser le pays
(«state-led industrialization») (Etat définit les 1ers secteurs être encourager et soutenu). Mesures protectionnistes (déjà
présentes depuis les années 30) visant à favoriser le secteur industriel par phases (stratégies ont un but, alors qu’avant:
raison fiscale, revenu). Mesures par phases: exportations comme source des revenus publics et devises étrangères
(exportation donc encore nécessaire pour acheter ce qui ne peut pas être fabriqué sur place). Il ne s’agit pas d’isoler le
pays! Programmes publics visaient à moderniser l’agriculture. Source principale de la croissance fut la demande interne.

- Stratégie ISI: 1) Combinaison politiques commerciales et macroéconomiques. Barrières commerciales et le contrôle
des taux de change, la taxation des activités d’exportation (pour apport revenus supplémentaires à l’Etat). 2) Mécanisme
complexe des préférences (subventions, taux d'échanges, prêts…) pour les importations stratégiques (ex: biens
d'équipement et de
matières 1ères industrielles pas produits sur place). 3) Participation directe de l'Etat
dans l'économie (via entreprises publiques, secteur publique plus important
before it was policy, and policy before it was theory » (Love, 1994). Choc de
la Grande Dépression et GM qui a fournit incitations suffisantes de
commencer industrialisation (plus de concurrence étrangère —>
opportunité de prendre place). Selon Raul Prebisch , objectif de
l’ISI = redéfinir la division du travail pour que la région se bénéficie
des changements technologiques, très liés à l’industrie ( ≠ isoler
l'Amérique Latine de l'économie mondiale ).
- Critiques par rapport à cette période : 1) Performance
économique de la région plutôt décevante. 2) Politique
économique qui conduit à des déséquilibres macroéconomiques
( augmentation de la taille des Etats, soutenable? Car
augmentation d’un déséquilibre: plus d’importation qu’exportation).
3) Secteur agricole abandonné, alors que le marché extérieur se
comportait de manière favorable .
- Graphe: Performance économique : Années 20: augmentation
croissance (effet grande dépression). Fin années 30 jusqu'à fin
années 70: grandes croissances économique (période ISI).
Meilleure performance de la région.
- Tableau: Croissance économique relativement… décevante :
Croissance correct, mais en regardant processus de rattrapage,
moyenne arythmique est la même que pour Amérique Latine. EU
plus grande que Amérique.
- Graphe: Prix des exportations stables : Comportement bon, voir
stable.
- Graphe: Décision trop coûteuse? Part du commerce après la
DGM : Diminution taille marché, de l'exportation dans le monde.
Diminution achats mondiaux
de biens agricoles
d’Amérique Latine —> perte
de machine car perd de
l’importance de ce secteur.
- Augmentation, mais aussi
bcp de problèmes: perte de
la taille de marché des
produits agricoles, et donc ne
rattrape pas le retard crée
qu'avant) et du crédit pour secteurs «stratégiques» (où le pays peut être compétitif).
4) Capital étranger important comme investissement et pour le transfert
technologique.
- Chronologie à l’envers: « Industrialisation in Latin America was fact

avec EU.
20.Les « Trente Glorieuses » (JF)
- Conséquences de la DGM en EU (1945-1975):
- Conséquences sur la population:
- Tableau: Conséquences sur la population: Perte de vie très importante par rapport à la
PGM. Décès en chiffres.
- Berlin, une ville dévastée: Ville détruite, bombardée. Image de Berlin. Destruction des
logements. Bien que certaine industrie sont vite reconstruite notamment pour les besoins
des guerres.
- Changements territoriaux (frontières):

- Changements territoriaux: EU. Différentes effets. Perte territoire ALL —> partage. Pologne
perd 19%.
- Bouleversement du rapport des forces: URSS devient 1ère puissance économique en

EU vu sa masse relative. USA = 1ère puissance économique mondiale après l’expansion
économique rapide durant la guerre (EU = perte et chute production total, ≠ USA = boom
production et exportation durant et après le conflit). Entre ces deux pays, USA représentent
54% du PNB des pays développés (contre 42% en 1938)
- Nouvelles tensions politiques: guerre froide: Nouvelle émergence géopolitique —>
Guerre froide. Tension commence pendant la DGM
(soviétique VS pays alliés). Division politique, économique et commerciale.
- Nouveau système de relations économiques: charte de l’Atlantique, août 1941: Traité
qui illustre le mieux le nouveau système. Rencontre entre Roosevelt) et Churchill pour faire
connaitre les principes communs de leur pays —> avenir meilleur pour le monde —>
décolonisation. Pays ne cherchent plus d'expansion territoriale, et les pays ne peuvent pas
modifier leur territoire. But: situation économique plus équilibré.
- Nouvelles institutions internationales: Maintien de l’ordre économique libéral pour soutenir le commerce. Accords de
la conférence de Bretton Woods de 1944 (fondations d’institution): Fonds Monétaire International (soutien aux pays en
difficultés des bilans des paiements). Banque Mondiale (soutien aux pays pour la reconstruction après la guerre).
Annonce de la formation de l’Organisation Internationale du Commerce (définir et faire respecter les règles du commerce
international). Echec dans la rédaction de la charte, mais accord sur la réduction généralisée des droits de douane:
General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) en 1947. Idée de tout mettre en place pour éviter le retour
protectionnisme, et avoir une expansion commerce international, sans discrimination entre pays.
- Efforts et défis de la reconstruction: Plan spécifique pour la reconstruction de l’EU après la DGM. Juin 1947: Annonce
de la part du secrétaire USA George Marshall, pour aider EU a reconstruire villes et économie. Mars 1948: congrès USA
adopte la Foreign Assistance Act (Plan Marshall) (qui à l’origine s’appelait le European Recovery Program) (similaire
au Traité de Versailles —> faire payer ALL). Aide sous la forme de dons à utiliser pour les importations (et des crédits).
Destiné aux pays alliés et aux anciens « ennemis » (EU).
- Annonce du Plan Marshall: « The truth of the matter is that Europe’s requirements for the next three or four years of
foreign food and other essential products–principally from America–are so much greater than her present ability to pay
that she must have substantial additional help, or face economic, social and political deterioration of a very grave
character. The remedy lies in breaking the vicious circle and restoring the confidence of the European people in the
economic future of their own countries and of Europe as a whole. The manufacturer and the farmer throughout wide
areas must be able and willing to exchange their products for currencies the continuing value of which is not open to
question. » — George Marshall, Secrétaire de USA, 5 juin 1947. Conditions: libéralisation des économies pour favoriser
intégration économique EU. URSS est invité, mais n’accepte pas de se coordonoé avec les pays récepteurs.
- Graphe: Principaux destinataires des fonds du plan Marshall total US$ 11 780,5 million.
- Vers l’intégration européenne: En plus de l’aide économique et
financière: un processus d’intégration EU. Union européenne des paiements en 1950
(diminution et libéralisation du commerce pour quelques produits). Organisation
Européenne pour la Coopération Economique (soutien aux pays et surveillance des
compromis). Communauté Européenne du charbon et d’acier (garantie aux membres
pour avoir accès au charbon, le fer et l’acier) —> Organisation de coopération

- Annulation des dettes: l’accord de Londres du 27 février 1953: ALL très endettée, ce qui affecte la récupération du
pays après la DGM. Annulation de la dette (publique ou privé). Afin que le gouvernement puisse se consacrer à la
reconstruction du pays.
- Performance économique dans les pays

développés: pays EU pendant cette période : Rythme
de croissance économique d’une ampleur sans
précédent historiquement. Croissance surtout important
en EU, qui a réduit l’écart avec USA. Seul pays qui aura
une croissance encore plus rapide: Japon . En EU, la
croissance économique sera plus importante pour les
pays qui, au départ, étaient le moins développés .
- Graphe: L’ âge d’or et son intérêt historique. Processus
de rattrapage vers le pays «leader» : Evolution du PIB
réel par habitant,
1950-1998 . USA =
représentation du niveau
de richesse maximale
chaque année. Canada =
stable. EU entre 1950-1990
= rattrapage, arrive
pour les pays qui ont commencé à un niveau moins important

( marge plus important: opportunité de croissance plus
importante que dans les pays déjà mûre en
économiquement).
- Graphe: Croissance économique et position initiale:
Rattrapage ( convergence ) : Graphe typique qui explique
convergence économique. Rattrapage des pays plus pauvre
vers les plus riches. Croissance moyenne par pays. Quelques
variétés entre pays. Mais en général, convergence se produit.
Investissement important en ALL.
- Graphe: Récessions isolées et atténuées : Blanc: années
dans lequel le pays a un taux de croissance au-delà de 0,5%.
Noir: Croissance économique négative. 1950-73 : quasiment
aucun pays n'a de zones noires. Grande croissance positive.
- Facteurs derrière l’âge d’or de la croissance économique : 1)

Croissance du commerce international comme moteur de la croissance
économique mondiale. 2) Croissance de l’investissement (étranger ou
national) + consommation accompagné par une augmentation de la
productivité industrielle et agricole. 3) Rôle actif de l’Etat dans
l’économie .
- Graphe: Augmentation du commerce en EU : Exportations entre pays

presque à 70%. Japon = rattrapage fou.
- Tableau: Croissance économique en EU (dollars internationaux de 1990):
Niveau de croissance économique plus important EU ont le taux de
croissance le plus important (en comparant avec exportation vers d’autres
pays). Cercle vertueux: plus de revenus, plus de croissance économique et
de pouvoir d’achat.
- Tableau: Diminution persistante des tarifs: Sous la forme de tarifs douanière.
Tarifs moyens en baisse. Réduction claire et simple.
- Troisième révolution agricole: Augmentation de la

productivité agricole très forte (4.6% par année) expliquée par 2 ensembles de facteurs: 1) Usage massif de pesticides
(servis à lutter contre maladie des plantes) —> Forte progression de la consommation d’engrais + Sélection de semences
et des animaux. 2) Utilisation massive de machines agricoles (tracteur agricole: innovation, plus efficient + moissonneuse
batteuse pour récolter plantes à graines) —> accélère récolte agricole.
- Utilisation de pesticides et sélection de semences: dangereux pour l’équilibre environnemental
- Côté lumineux des 30 glorieuses: Augmentation de la richesse des ménages —> augmentation de la consommation.
Diminution du chômage accompagne cette augmentation de la productivité. Tentatives et succès pour la coopération
internationale. Élévation du niveau de vie et consommation de masse. —> Contraste par rapport à la période post-PGM.
- Tableau: Indices des salaires horaires réels (par heure, prend en
compte pouvoir d'achat), secteur manufacturier: Double
presque. Salaire + pouvoir d'achat augmente.
- Tableau: Diminution des taux de chômage (et la fin): 0% de
chômage a une certaine période. Taux de chômage très faible
historiquement.
- Graphe: Croissance économique accompagnée par une
diminution des inégalités: 10% plus riches en EU et USA.
Diminution des inégalités.
- Rapport de Meadows: effets négatifs de la croissance rapide,

1972: Utilisation pesticide. Remise en question. Rapport
Meadows décrit les résultats d'un modèle algorithmique
stochastique programmé sur ordinateur dans un monde fini. 1ère
étude importante qui souligne les dangers écologiques d'une
croissance économique et démographique.
Références des débats et critiques qui portent sur les liens entre
conséquences écologiques de la croissance économique,
limitation des ressources et évolution démographique.
- Rôle actif de l’Etat: Nécessité d’un soutient de l’Etat.

- Moment du keynesianisme: nécessité de garder un plein
d’emploi —> mise en place de projet pour nouvelle sécurité
sociale.
- Graphe: L’Etat providence dans l’OCDE: Taille des dépenses
sociales par rapport au produit après DGM. Croissance de la
dépense des dépenses publiques pour le social.
- Multiples rôles de l’Etat: 1) Fournir facteurs de production à
l’économique: 1a) Education publique (capital humain). 1b)
Système financier, entreprises étatiques, voire planification
(capital financier) (banque publique, entreprise publique,
planification). 1c) Science et technologie (capital savoir). 2)
Augmenter le niveau de vie et la consommation: 2a) Etat
providence (sécurité sociale, retraite). 2b) Heures de travail et
vacances (réglementation sur niveau de vie). 2c) Impôts sur
revenu et richesse (redistribution dans la société). 3)
Réglementations des marchés: Intérieurs (travail, financier,
produits et services) et extérieurs (échanges monétaires,
financiers, des biens et services).

- Encouragement de l’investissement: Pas de planification, mais dirigisme par l’Etat de différents secteurs. Economie
dirigiste.
- Plan Monnet de 1948 (France): direction du crédit, par le contrôle public du système bancaire à des secteurs
stratégiques (charbon, acier, électricité, ciment, et transports) —> nécessité de coordonner les industries afin qu’elles
puissent mieux fonctionner ou surgir.
- Encourager activité de manière stratégique: Investissements par des agences publiques en ESP, ITA ou au Portugal.
- Graphe: Diminution du nombre d’heures travaillées: Réduction. Tendance vers la basse avec les réglementations.
- Encouragement des accords nationaux: « mécanismes de coordination »: Vers
une économie globale (commerce international = moteur croissance économique).
Nécessite néanmoins à se sentir rassuré en tant que citoyens —> commerce
implique des risques par rapport au comportement de l’économie mondial.
Nécessaire d’un certain protectionnisme (protection sociales) car peur du risque du
chômage (assurance, soutien général d’augm enter la dépense sociale). De plus,
besoin d’investissement (capital qui provient du commerce).
- Accords entre groupes sociaux pour encourager la croissance. Dividendes des
entreprises ont été réinvestis. Demandes de hausse de salaires modérées.
- Structure institutionnelle (domestique) a permis de faire respecter ces accords
(participation des salariés au capital des entreprises) et de fournir des incitations
cohérentes avec ces accords
(avantages fiscaux aux entreprises; assurance chômage aux travailleurs)  
—> En respectant compromis, avantages fiscaux et aussi assurance chômage pour les employé.
- Quelques cas: des institutions qui veillent à ce que les compromis soient respectés:
Belgique: « Projet d’accord de Solidarité Sociale », depuis 1944. Norvège: « Travail
pour tous ». Autres cas en ALL, P-B ou l’Autriche. Mécanismes de coordination de
négociations avec les syndicats qui ont permis la modération dans l’augmentation
des salaires.
- Tableau: cas des Pays-Bas: Différentes évaluation monnaie en 44, gain de compétitivité. 1951: détérioration terme
d’échange —> crise. Salaire baisse. Donc fort taux croissance d’exportation. Nécessité de modérer taux de croissances
des salaires.
- Graphes: Résultats: productivité et salaires: 1950-1970: Augmentation
salaire suivent augmentation productivité. Mais fin années 60: Augmentation
salaire > Augmentation productivité. Amélioration conditions de vie, du
pouvoir d’achat —> changement comportement entre salaire et productivité.
Années 70: stabilisation légère de la production. Pourquoi on arrive à la fin
de cette période?
21.La décolonisation et ses effets (JF)

- Antécédents: Processus. PGM: Colonies = importantes/ stratégiques pour
les Métropoles. Nouvelle perception des colonies de leur
potentialité/importance, donc Métropoles mise en doute. Grande
Dépression: 1ères révoltes. Choc important pour économie/société des
colonies (révoltes te répressions). DGM: Tension/effets sur les colonies,
promesse des Métropoles d'avoir plus d’autonomie en faisant parti à l'efforts
de guerre.
- Grande Dépression (1929) et la gestion de la crise dans les colonies:

Chute des prix matières 1ères = Effets négatifs sur producteurs/exportateurs
de ces biens dans les colonies. But des métropoles: que l’exportation soit
possible (économie d’export). Mais avec chute des prix, au lieu de soutenir
les colonies, charges fiscales sont restées élevées, surtout impôts locaux
imposés par les autorités coloniales. Résultat: conflits sociaux et rébellions.
- Mouvements indépendantistes en Asie et Afrique avant 1945: Mécontentement social contre le régime colonial qui
commencent à émerger dans des organisations, et pour la 1ère fois, elles ont un appui externes (ex: Nationalistes en
Asie soutenus par l’Union Soviétique et le Japon depuis 1931). Politiques déflationnistes (ex: baisse investissements,
dévaluation de la monnaie et compression salaires —> effets négatifs sur producteurs/exportateurs/commerces) en Inde
ont encouragé le soutien au parti politique de Gandhi, gagnant élections de 1937. Politique économique des autorité
coloniales n'ont pas favorisé la récupération lors de conflits ou dépressions économiques —> Mécontentement.

- DGM: Contexte globale plus favorable à l’indépendance après DGM qu’après PGM. Puissances qui émergent après
DGM (URSS et USA) vont être opposés aux colonies (et colonisation). Années 1930s: congrès USA se prononce contre
la continuation de leur présence en Philippines —> Politique anti-coloniale USA (Charte de l’Atlantique en 1942). De +
en +, opinion public = avoir des colonies n’apportent pas forcement de bénéfices: Perception d’un « fardeau colonial »
au sein des métropoles (combien ça coute?) —> Presses et opinions négatifs qui se manifestent dans la politique de
certains pays.
- Différences par rapport aux années d’après la PGM: Après PGM = volonté accru d’intégrer colonies dans économie
mondiale (fournisseurs matières 1ère, soldats, ressources…). Traités de paix contraires aux mandats par les traités de
Versailles (PGM) et de Sèvres (PGM), où les colonies ottomanes et ALL ont été divisées en mandats Français et G-B.
Après PGM: pays n’avaient eu une obligation légale de traiter ces pays sous mandat différemment à ses propres
colonies. Après DGM = acteurs émergeants favorables à l’indépendance des pays. Contexte différent: cas des colonies
Italiennes, elles devaient être administrées par la G-B, mais l’indépendance été prévue en 1952: Somalie a été gérée
par une commission internationale. On peut plus continuer colonisation, car idées contraires en politiques.
- Facteurs qui ont conduit à l’indépendance:

- Décolonisation au 20e = Processus par lequel les pays colonisés ont accédé à leur Independence et ont acquis le droit
à choisir leurs gouvernements (discours différents qu’après PGM, où on pensait que pays pouvaient pas gouvernés).
- 1ère vague (1946-1951): années de reconnaissance indépendance (Vietnam, Inde, Afghanistan, Malaisie…).
- 2e vague (1956-1963): Afrique un peu plus tardivement, après qu’en Asie des pays deviennent indépendants, et après
que les colonies italienne soient indépendantes.
- 3 facteurs qui ont conduit à l’indépendance de ces pays:

- 1) Facteurs internes aux métropoles: Partie financière. Concernant la mauvaise situation économique. DGM avait
affaibli finances des métropoles (pour mener les guerres nécessaires pour le maintien du contrôle des colonies) (ex:
déployer force navale et soldats coûtent cher, et sans soutien économique, c’est compliqué). Pendant DGM, colonies
en Asie sont occupées par les japonais, et en Afrique du Nord par les ALL et USA —> Cela affecte la réputation des
métropoles. Japonais avaient encouragé mouvements anti-EU en Asie. Réaction initiales: « I have not become
the King’s First Minister in order to preside over the liquidation of the British Empire. » —Winston Churchill, nov 1942
(qui défend intérêt de la G-B et du colonialisme). En France: « Sans son empire, la France ne serait qu’un pays libéré.
Avec son empire, la France est un pays vainqueur » —Gaston Monnerville, mai
1945.
- 2) Facteurs locaux aux colonies: Situation économique et sociale. Concernant
surtout menaces internes et externes (autres acteurs), résistance et contestation
au régime colonial.
Dépendance des colonies intensifiées: conditions favorables pour la reprise du
commerce internationale (fin des conflits, possibilité d'expandre le commerce
bilatéral et avec le reste du monde). Fort investissement des gouvernements des
métropoles dans colonies (G-B, FRA, Belgique), pour essayer de réprimer volonté
d'indépendance (effet positif: changement du comportement des métropoles dans
les colonies). Forte demande de biens (matières 1ères et produits agricoles)
provenant de l'Afrique (ex: Guerre de Corée en 1950: répercussion mondial —>
Augmentation des prix des biens agricoles). Cependant, vers la fin de la décennie
des années 50 les conditions se sont détériorées (dépression économique
mondiale et chute des prix des produits tropicaux). Transition: indépendance
africaine se produit (soutenu de façon interne et externe).
- Nouvelles politiques coloniales (exemples): Abandon de la politique de
l’autosuffisance des colonies vers une politique de colonialisme responsable —>
Initiatives G-B et FRA d’accélérer investissements dans les colonies et fournir des
ressources nécessaires pour dév les pays (investissements dans infrastructures,
équipements, mais pour par la suite prendre des ressources): British Colonial
Development and Welfare Act de 1945. Fonds d’Investissement et de
Développement Economique et Social (FIDES) en 1946 (G-B) et Accompagné la
politique d’assimilation des coloniales à la France métropolitaine (FRA).
- 3) Contexte international défavorable aux régimes coloniaux: USA opposé à
l’impérialisme EU. Charte de l’Atlantique signée le 14 août 1941, mis en pratique.
USA et URSS vont se positionner en faveur de l’indépendance quand ces processus sont accompagnés par un conflit.
- Conditions du soutien USA: Tout changement territoriale doit prendre en compte les autres,
respecter les pays. « First, their countries seek no aggrandizement, territorial or other; Second, they desire to see no
territorial changes that do not accord with the freely expressed wishes of the peoples concerned; Third, they respect
the right of all peoples to choose the form of government under which they will live; and they wish to see sovereign rights

and self government restored to those who have been forcibly deprived of them; Fourth, they will endeavor, with due
respect for their existing obligations, to further the enjoyment by all States, great or small, victor or vanquished, of access,
on equal terms, to the trade and to the raw materials of the world which are needed for their economic prosperity ».
- Visite Roosevelt au Maroc: « Why does Morocco, inhabited by Moroccans, belong to France ? … Anything must be
better, than to live under French colonial rule. Should a land belong to France ? By what logic and what custom and by
what historical rule?
» —Franklin D. Roosevelt, 22 janvier 1943
- Canal de Suez: Nationalisation du canal en 1956 (G-B et FR veulent défendre leur intérêt). Guerre entre l’Egypte et la
FRA, la G-B et Israel —> valeurs géo-stratégiques. Intervention de l’URSS puis USA pour éviter un conflit majeur (qui
sont du côté des égyptiens).
- Tendances géopolitiques: Consolidation du bloc communiste en EU et Asie (Guerre Froide), grande partie de ces
régions devient protectionniste. Fin de la guerre civile en Chine en 1949, avec l’arrivée de Mao Zedong et le parti
communiste au pouvoir (bcp de pays choisit la planification socialiste pour leur politique: se base sur modèle URSS
quand les pays deviennent indépendant) (comparaison: Pays Latino-américain s’intègre à l’économie mondiale. Pays
africains se dé-globalisent et se désintégrisent) —> Début de la guerre froide a accéléré la désintégration économique
entre les nouveaux rivaux, avec de résultats adverses sur le commerce international, mais favorables à la décolonisation
(≠ Pays Latino-Américains).
- Processus de décolonisation: Mosaïque de plusieurs types de décolonisation: Rien à voir avec le pays
colonisateurs, dépend de la situation dans le pays colonisé: 1) Pragmatisme politique: Inde Britannique. Déjà un fait
accompli, donc on essaie d’éviter les débats. 2) Négociations: Afrique noire, Maroc, Tunisie. 3) Consenties sous la
pression internationale: Namibie, et en partie Indonésie et Zimbabwe (finir par accepter car pas de choix à cause de
la pression international). 4) Guerres de libération: Indochine (1945-54), Algérie (1954-1962) et Angola, Mozambique
et Guinée (1961-1974).
- Colonies Britanniques: EU avec un contrôle disproportionné de terres (politiques agricoles jusqu’à là en place
favorisaient leurs intérêts) —> Mouvements nationalistes (nouvelles organisations politiques) revendiquaient leurs droits
sur ces terres (pour que ça favorise le pays). Décolonisation britannique devait protéger intérêts de ces communautés
par des structures légales et institutions politiques. Durée moyenne du processus: 7 ans. Exemple: Kenya: 1ère élections
pour les kenyans au Conseil Législatif a eu lieu en 1957; 1ère discussion officielle en 1960 et indépendance en 1963.
- 1ères réussites indépendantistes après la DGM: Indonésie (1945-49) de NL (pression et efforts diplomatiques direct
des USA pour que la métropole accepte indépendance). Indochine Française (1946-1954), 4 pays successeurs: Laos,
Cambodge, les deux Vietnam. Exception la Malaisie (répression G-B réussite). Malgré ceci, le pays devient indépendant
en 1957.
- Indonésie et Pays-Bas: Opinion public = colonie importante, donc il faut les garder. MAIS indépendance envisageable.
Changement de perception depuis le 19 e siècle: « Indië verloren, rampspoed geboren » (« Indes perdues, début de
l’infortune »). Indonésie devient indépendante en 1949, sans catastrophes —> Opinion public comprend et accepte que
l’indépendance ne les affecte pas (soutient pour indépendance des anciennes colonies). Décollage de la croissance
économique de l’Hollande.
- Cas de l’Inde: Guerre a précipité une trajectoire vers l’indépendance qui datait depuis le 19e. Rébellion de 1857. 1919:
Gouvernement of India Act (gouvernements provinciaux pouvaient décider sur qqe politiques locales, ex: agriculture
santé, éducation…). 1920: Début boycotts contre produits G-B (ex: sel, produits manufacturiers). 1935: gouvernance
provinciale totale —> fort pouvoir de décision de l'Inde, mais G-B collecte encore les taxes (gouvernement central).
- Indian Independence Act, 14 August 1947: Durant la DGM, Indien propose à G-B leur aide pour la guerre en échange
de l’indépendance s’ils aident à la guerre, ce qu’ils acceptent.
- Indépendance en Afrique: Début avec colonies italiennes: Ethiopie, Érythrée, Libye, Somalie. Conflits car certains ne
vont pas être d'accord de laisser leur colonies être indépendant. 1954: guerre entre la France et le Front de Libération
National algérien (FLN) fini par l’indépendance du pays. Le FLN aura le soutien de l’URSS et des USA (rôle du contexte
externe).
- Perte des colonies en Afrique de l’Italie: Traité de paix avec l’Italie prévoyait la perte de ses colonies en Afrique. Puis,
des demandes d’indépendance ont surgi ailleurs: dans les protectorats FRA (Tunisie et Maroc) —> indépendance en
1956
- Colonies FRA: Refus d’indépendance (Algérie), négociations (Maroc et Tunisie en 1956) et puis votations (référendum).
Suite aux votations au Guinée, la réaction française est «punitive» (boycott exportation du pays…). Fin des années
1950s — début des années 1960s: reste des colonies demandent l’indépendance. Gouvernement accepte ces
demandes: décolonisation dure en moyenne 2 ans (plus court que pour le cas G-B: 7 ans)
- Modèle économique suivi: industrialisation et planification: Quel modèle suivre après l’indépendance? Modèle
économique basé sur industrialisation et planification (URSS; EU Est). Défis nouveaux pays indépendants liés aux
conflits sociaux et politiques. Performance économique était décevante (période post-indépendance pauvre, difficulté
politique et social).

- Construction de l’économie post-coloniale, une rupture avec le passé: Economie de l’Afrique, vers 1940 devait
consolider la formation d’une société traditionnelle et dépendante de l’extérieure (colons ont construit une économie en
fonction besoins métropoles). Augmentation de la demande de biens 1ères après la prise de la région du sud-est
asiatique par les japonais en 1942 (mais le mode d’organisation et production est affecté par la guerre). Existence des
« economic control boards » qui empêchaient producteurs de bénéficier des augmentations des prix (entités qui
achètent, à prix bas, aux producteurs des biens à un prix unique, pour éviter les fluctuations nuisant aux producteurs).
Questionnement sur quel modèle utiliser.
- Décolonisation: nouvelles structures sociales? Terme unique, mais implications diverses.
- Colonies de peuplement: sans destruction des structures coloniales —> pyramide/hiérarchie continue d’exister dans
ces nouveaux pays. Structures sociales se reproduisent même après époque coloniale (~Amérique latine). Auparavant,
pour des pays de l’Amérique latine, Européens étaient restés au sommet de la hiérarchie politique et sociale.
- Colonies d’exploitation: renversement de l’ordre colonial complexe et violent (locaux en charge de la production) —>
violence.
- Choix économique: vers l’industrialisation: Choix en commun des différentes colonies. Décolonisation d’après-
guerre accompagnée de désintégration économique (avoir politique protectionniste pour protéger économie) (≠
Independence de l’Amérique Latine). Idées dépendantistes (= reconnaitre que le cycle économique dépendant du cycle
économique des métropoles —> But: ne plus dépendre du rapport avec le centre —> dév économique doit se base sur
l’industrialisation du pays) ont dominé l’idée de développement. Succès apparent de la planification mise en place par
l’URSS pourrait permettre de bénéficier des externalités de

l’industrialisation (différents secteurs qui pouvaient s’industrialiser —> effet positif dans d’autre secteur).
Début d’un nouveau régime économique, social et politique: But: répondre aux besoins des sociétés locales —>
nouvelle ère de dév économique. Exemple du Ghana: préconise d'avoir une industrialisation, une économie
indépendante face aux économies extérieures. De l’euphorie de l'Independence au désespoir
- Gouvernement et développement: Economies de planification pour une grd partie de ces pays. Pour faire face à ces
conditions adverses, accélérer la croissance économique et la transformation sociale et économique à partir de
l’industrie. Planification (qui avait commencé pdt la guerre) dans une économie de guerre (URSS et autres économies
socialistes).
- Inde: industrialisation et socialisme: Désir d'industrialisation pays. Contrôle sur le commerce extérieur – continuation
des politiques introduites pendant la guerre (ex: contrôle des prix, entités de contrôle). 1952: plans de 5 ans sur l’objectif
d’une industrialisation par substitution d’importation dirigée par l’Etat. Diminution de la part indienne dans les
exportations mondiales (lors de l’indépendance): 2.6% en 1948, 1.5% en 1953 et 0.7% en 1970.
- Raisons de ces politiques: Difficultés macroéconomiques majeurs (monétaires et fiscales) à cause des problèmes
dans le bilan des paiements (déséquilibre, trop d'importation —> dévaluation de la monnaie, manque revenu publique).
Gains de certains groupes économiques de mener des politiques protectionnistes, mais protectionnisme pas clair, donc
ne fonctionne pas, ne devient pas plus concurrentiel. Lien pervers entre gouvernements et groupes qui bénéficient des
tarifs douaniers. Régime commercial africain des années 1960s: « one of hasty introduction, difficult implementation,
frequent change, organized corruption, serious shortages, and finally an attempted liberalization » (Clark Leith, 1974).
- Graphe: Mauvais choix de politique économique? Pays se retirent du commerce international, alors que le terme
d'échange était bon. On aurait pu continuer à avoir un bon rythme, mais ne se fait pas à cause de la politique.
- Afrique: Independence, instabilité et échec économique: Coup d’Etat à Ghana, février 24, 1966 (Kwame Nkrumah):
crise économique, fuis le pays pour la Hongrie. Fin de l’idée de diversification économique, et unification de l'Afrique.
Conflits et guerres dans bcp de pays en Afrique.
- Nigeria: Independence, pétrole et guerre civile: Pétrole trouvé en 1956, 2 ans avant indépendance des G-B.
Dépendance. Règles de territoires 1967-1970. Au lieu d’une croissance économique basé sur exportation de cette
ressources —> confits, crise, instabilité.
- Tableau: Problèmes de gouvernance dans l’Afrique indépendante: 1950 (début décolonisation): problème de
gouvernance qui émergent en Afrique.
- Tableau: Performance économique en Afrique
(estimations récentes): Pas d ’ a u
g m e n t a t i o n d e croissance
économique, plutôt stable ou
négatif —> é c h e c é c o n o m i
q u e . plusieurs raisons. Régions
avec le plus de succès:
Nord, Sud.
- Graphe: Décollage tardif.
22.Vers un nouveau départ (JF)

Fin des « 30 Glorieuses »: Faiblesses économiques et sociales accumulées à la fin de la
période (1960s). Chocs externes (début années 1970s). Réactions des gouvernements
après l'entrée en crise pour faire face à la crise. Fin d'une forte expansion économique.
- Problèmes économiques et sociaux dans les années 1960s: Affaiblissement des hausses de productivité. Conflits
dans le partage entre salaires et profits. Fragilités persistantes économique dans certains pays (G-B et Italie) —>
Tensions s’aggravent avec chocs des années 1970s —> Fin 30 glorieuses (combinaison de facteur).
- Graphe: Affaiblissement des hausses de productivité et salaires, changement de régime: Comportement entre 1955-
1980: rythme croissance production et salaire dans certains secteurs. 1955-1968: croissance parallèle entre salaire et
production (augmentation gain de la production grâce à une hausse production, donc hausse salaire).
- Conflits dans le partage entre salaires et profits:

Demande d’augmentation des salaires et amélioration des conditions de travail —> Mai 1968, sous les accords de
Grenelle, salaire minimum augmente de 35% en France. Autres pays
suivent (début conflits pour conditions de travail et vie en EU). Chômage bas à ce moment-là,
donc la demande était concentré sur conditions.
- Graphe: Changement de régime: cas de la France: Résultat. Productivité en bleu. 1970s: Salaire va au dessus
productivité. 1986: L’inverse qui se produit, production plus haut que salaire —> Mauvaise distribution des revenus.
- Fragilités persistantes dans certains pays: Dans qqe pays, des déséquilibres macroéconomiques (= déficit en produit
courant, augmentation importation par rapport au exportations, déficit publique, problème de compétitivité) ont émergé

-
et persisté. Italie: problèmes de manque de main d’oeuvre et la chute des profits. G-B: affecté par le manque
d’intégration avec l’EU et par la décolonisation.
- Graphe: L’Italie: chute des profits et augmentation des salaires: Foncé: croissance salaire. Clair: part de profit, en chute
permanente. Augmentation des salaires générales, souvent au-delà
hausse production, donc diminution part de profit dans le revenue —>
génère trop d’incertitude, et rareté ressources financières pour les
entreprises (problèmes pour entreprises privés). Moins de profit, donc
moins de ressources pour augmenter investissements.
- Tableau: Grande Bretagne: intégration limitée en Europe: croissance
exportation en EU. Comparaison performance en EU et total: G-B a les taux
d’export les plus faible de ces pays. G-B n’a pas la même période de forte
croissance économique que EU, car G-B a tout misé sur les colonies —>
Transition pour trouver d’autre marché après décolonisation a été lente. G-
B était un des pays avec le moins de croissance economique parmi ce
groupe de pays.
- Chocs des années 1970s: Tensions géopolitiques + guerres = effets sur finances
publiques du gouvernement USA et sur la confiance du dollar. USA = centre puissance
economique mondiale + impliqué dans la Guerre Froide —> Impact sur finance publique.
USA commence a avoir un besoin d’augmenter les dépenses publics. A ce moment, US
dollar = unique monnaie convertible en or (besoin de réserves en or). En entrant en conflit
—> politique expansionniste —> or diminue dans le temps + perte de confiance de la
monnaie US dollar. Réaction du gouvernement USA multiple, mais principalement la fin
de la convertibilité du dollar en 1971. Conflits au Moyen-Orient affectent prix du pétrole
+ prix des matières 1ères (position de faiblesses des USA).
- Conflits politiques: Guerres en Asie vont affecter bilan externe des USA et la confiance
sur le dollar. 1ère guerre a lieu en Corée entre 1950-1953:
USA occupe le sud, Chine et URSS le nord—> impact, conséquence monétaire.
Dépense pour faire la guerre = effet négatif sur la confiance du dollar. Guerre du
Vietnam, 1955-1975 (intervention directe USA 1965-1968) affecte fortement les
dépenses militaires.
Fin de la stabilité monétaire: 16 août 1971 (crise économique aux USA): Président
Richard Nixon annonce nouvelle politique économique du pays (New Economic
Program). Abandon convertibilité en or du dollar, mesures protectionnistes et contrôles
salaires et prix (début d'une inflation). But: augmentation emploi et faire émerger
producteurs locaux + tarifs douaniers.
- Conflits et tensions dans le Moyen-Orient: Guerre du Kippour en oct 1973. Révolution
en Iran, déc 1978. Début de la guerre Irak-Iran, sept 1980.
- 6 oct 1973: Attaque de Egypte et Syrie contre Israël (USA soutient Israel). Conflit militaire
arrive à sa fin qqe semaines après, mais continuation des tensions politiques et
économiques. Organisation des Pays Producteurs du Pétrole (OPEP) commence à fixer
prix du pétrole et déclare un embargo aux exportations aux USA + EU occidentale
(enlevé 5 mois plus tard).
- Conséquences économiques des guerres: 1) Augmentation des prix des matières
1ère (ex: pétrole). 2) Incertitude et nouvelles tensions dans le processus
d’internationalisation et des Etats
et des entreprises (émergence importance entreprise international —> globalisation —>
problèmes). 3) Aggravation des crises nationales.
- Graphe: Prix du pétrole: Prix de l’or VS. prix pétrole. A la fin de la convertibilité or/dollar,
prix de l’or augmente. Prix du pétrole augmente pas, car il est fixé en dollar. Durant conflit
en Moyen-Orient, augmentation se produit (punition à cause du soutient USA vers Israël).
Par rapport à l’or, le pétrole perd de la valeur (cause politique + motivation économique
qui veut vendre plus).
- Conséquences des chocs des années 1970s sur l’économie

l’échange des pays développés. Chute de la
mondiale
croissance économique etdesaugmentation
: Détérioration termes de du
chômage. Effets sur les finances publiques et
augmentation de la dette publique (à cause de la
chute des revenus publics et de l’augmentation

des dépenses sociales). Augmentation
généralisée de l’inflation (tous les prix des biens
augmentent: pétrole, matières 1ères).
- Tableau: Récessions plus nombreuses et généralisées: 30 Glorieuses e n b l a n c , c r o i s s
a n c e économique positive. Noir = taux de croissance négatif. Dès 1973-75, retour des crises
économique.
- Graphe: Augmentation de la volatilité dans les années
1 9 7 0 s : A u g m e n t a t i o n fluctuation croissance
qui continue auj.

profit et salaire, donc chute revenu public (à cause PGM et DGM). Combien les dépenses depassent les revenus. Besoin
d’augmenter dépenses publiques pour soutenir les gens, —> tensions.

- Graphe: Cas des Etats Unis: années 60- 80, déficits diminuent encore plus.
- Tableau: Augmentation des dépenses sociales: Différentes catégories de dépenses publics des USA, du début 20e
jusqu’aux années 1990s. Augmentation. Effet immédiat par rapport à la crise (payé plus pour chômage, retraite…).
Demande qui augmente, mais crise qui devient de + en + grave à côté.
- Tableau: Augmentation des programmes contre le chômage: % des derniers salaires que vous aurez comme chômeur
la 1ères années après la perte du chômage. Chômage = problème du passé. 1970: augmentation demande chômage,
Etat doit intervenir et être plus généreux dans ces dépenses publiques.
- Tableau: Augmentation de l’inflation: Début 1970, augmentation prix matières 1ères + augmentation inflation. Années
60-70: Augmentation du taux inflation. 11% en moyenne d’augmentation dans les prix.

-
- Nouvelles réactions des gouvernements: Situation dans les années 1970s: A cause de la situation de « stagflation
» (augmentation du chômage et de l’inflation), des nouvelles idées sont débattues —> idées monétaristes + libéralisation
économique (Etats sont très présents, donc idée de savoir à quelle point il faut libéraliser ou privatisé des secteurs).
Parmi ces débats, lien entre le chômage et l’inflation est mis en question. Questionnements affectent également la
convenance de l’Etat providence (soutenable?) —> nouvelles politiques économiques. Nouvelles mesures
protectionnistes introduites (augmentation libéralisation commerciale pour nourrir croissance économique, augmentation
du commerce international).
- Fin du Keynésianisme? Années 30: Etat doit intervenir dans l'économie. Dès DGM: montée du
keynésianisme —> rôle important de l’Etat. « Il existe de sérieux arguments en faveur du succès des politiques
keynésiennes. Après la Seconde Guerre mondiale, pratiquement toute les sociétés démocratiques de capitalisme
développé ont adopté, à des degrés divers, des stratégies keynésiennes de gestion de la demande. Cette période sans
précèdent, surtout jusqu’à 1973, connut prospérité, croissance, expansion du commerce international et stabilité. Le
chômage était bas, et les fluctuations apprivoisées » (James Tobin, 1987). Idée que le keynésianisme avait fonctionné
dans le passé... Ajd remis en doute.
- Débat des idées:
- William Phillips: économiste néo-zélandais. Courbe de Phillips (1958): courbe illustrant une relation empirique négative
(décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation ou taux de croissance des salaires nominaux. Au-delà d'un certain
niveau de chômage, salariés ne sont plus en position de force pour exiger une hausse de salaire ; le partage des gains
de productivité s'effectue alors en faveur de l'entreprise. Donc, les salariés ont plus de pouvoir quand il y a un faible taux
de chômage.
Impossible de concilier économie de pleine emploi et aucune inflation.
- Milton Friedman: économiste. Existe un taux de chômage naturel. Sur le long terme, la courbe inflation-chômage est
verticale, et le chômage est égal à ce taux « naturel ». Rationalité pour l’appliquer à l’inflation. Courbe de Phillips est
valide sur le court terme. Lorsque les individus se rendent compte qu'ils sont victimes d'illusion, ils corrigent leurs
anticipations (anticipation adaptative), et « sautent » à une courbe plus haute, qui prend en compte le fait que l'inflation
est supérieure à leurs prévisions —> Phénomène de « stagflation » ou de « slumpflation ». Sur le long terme, la relation
est verticale, et correspond au NAIRU. Ce modèle est en contradiction avec la politique

keynésienne, car une intervention monétaire ou bien conjoncturelle ne
modifie pas sur le long terme le niveau de chômage.
Graphe: Inflation et chômage en EU : Horizontale: niveau de
chômage. Verticale: taux inflation. Années 60: moins de chômage,
plus d’inflation. Ce que Philipps avaient prédis. Années 70: plus de
corrélation entre inflation et chômage (Friedman) —> au contraire,
niveau de chômage élevé et inflation persiste en EU.
- Graphe: Inflation et chômage aux Etats Unis : Bilan similaire. Plus de
chômage et plus d’inflation dans les années 70. Trouver autre chose pour
faire face au problème du chômage?
- L’Etat providence mis en question : Coût de ce système considéré

trop élevé et lourd pour les finance publiques. Favorise une inactivité
volontaire de certains des bénéficiaires. Augmentation des dépenses
sociales peut voir des effets sur la compétitivité internationale (plus
d’impôt, donc compétition international).
- Nouvelles politiques économiques : G-B : 1979: Arrivée au pouvoir de
Margaret Thatcher (convainc public à diminuer les dépenses sociale, et
privatisé l’économie et la taille du secteur publique —> retiré Etat —>
Ouverture, privatisation et libéralisation). 600’000 emplois du secteur
public vers le privé. Privatisation ne prenait pas en compte bénéfice
sociaux. Ronald Reagan aux USA : 1981: introduit diminution des
taxes et libéralisation généralisée de l’économie («Reaganomics»).
Ce type de politiques économiques sont aussi introduites par
Helmut Kohl en ALL en 1982 .
- Graphe: L’Etat providence dans l’OCDE : Importance des dépenses
sociales par rapport au PIB. Fin années 70: stabilisation de la
croissance des dépenses.
- Graphe: Retour au protectionnisme? Les tarifs ont continué de
diminuer : Croissance économique des USA (augmentation PIB)
mais aussi évolution tarifs douanières (mesure protectionisme).
Années 30-40: Diminution tarifs douanières. Libéralisation qui
continu et se stabilise jusqu’au années 70.
- Tableau: Mais autres barrières au commerce... (non-tarifaires) :
libéralisation commerciale au niveau mondiale, mais on voit des
conflits car politique protectionnisme ne peut être mis en place si
des règles ne sont pas respectés avec commerçants. Justification
protectionnisme: si partenaire commerciale n’est pas éthique,
possibilité de mise en place politique protectionniste. Années
80-90: augmentation de ce type de conflits.

-
Exemples questions d’examen:
1. Défendez l’utilisation du terme controversé « révolution industrielle » pour parler des changements qu'on constate au
sein de l'économie britannique entre 1760 et 1840. Identifiez les principales étapes de la mécanisation de la production
cotonnière en Grande-Bretagne pendant cette période (MO’S).
2. L'état a joué un rôle important dans l'industrialisation de la Russie et du Japon. Quels ont été les différences principales
en termes de politique commerciale et financement de l'industrie?
(JF)
3. Comparaison entre décolonisation post-DGM (désintégration, Guerre Froide, protectionnisme) et post-indépendances

des pays Latino-Américains (intégration accrue au commerce international) (JF).

Intro À l'HEG - Mona Rieux (Basé Sur Notes de Charlotte Langel)

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Introduction à l’histoire économique générale (HEG)

Comprendre l’histoire de l’économie sur le long terme :

Deux pbs communs aux exams

• Caractérisez et expliquez le rythme général de

Toutes les questions de l’année dernière :

I. L'Europe dans le commerce médiéval à longue distance.

II. La précocité ibérique dans le développement des routes océaniques.

Portugal – Le rôle maudit de l’Afrique: Commerce triangulaire

Explorations Espagnol: Importances voyages de découvertes ; les « « Grandes Découvertes » ».

III. La montée des empires océaniques dans le nord de l’Europe.

IV. L’empire océanique d’un géant européen.

Points essentiels à retenir

1. L’agriculture reste partout majoritaire, voire prédominante, en Europe.

b) Toute diversification de l’activité économique vers l’industrie ou le commerce

Productivité agricole en Europe, 1500-1750 :

Agriculture européenne, 1500-1750 :

En effet, une mécanisation italienne précoce :

(2) Commerce des mers du nord, de la mer Baltique

(3) Commerce intercontinental

Points essentiels à retenir

(1) République des Provinces Unies (RPU)

b) La grande pêche et la navigation

c) Le vent et la tourbe : les ressources énergétiques principales

2) Une république marchande

Les importations néerlandaises depuis la Baltique

Le contrôle du commerce en mer Baltique

Importance d’Amsterdam: Centre principal du commerce en mer

Le développement économique de la Grande-Bretagne

De la laine brute aux tissus en laines (lainages)

Succès et vulnérabilité de l’économie anglaise

Du commerce local au commerce global

2) Un opportuniste défensif devient un géant agressif

a) Une révolution fiscale

Les nerfs du pouvoir

b) Une politique industrielle plus agressive

c) Le développement d’une marine marchande

d) Les Actes de Navigation, 1651

3) Croissance et diversification industrielle et commerciale

Les Anglais aux Amériques

4) L’exploitation des fruits de la terre

Le mouvement des enclosures

Production et productivité agricoles

Manière simplifiée de voir le (2) Angleterre :

2. Commerce: Vise à être concurrent principale de la RPU. Stratégie de construction

3. Agriculture: « Révolution agricole » en 2 transformations liées, mais temporalités

Similarités des cas exceptionnels

4. Penser et repenser « l’économie » - 11/05/2021 Pas dans l’exam.

Quelle histoire des idées économiques?

A. Moralité de l’activité économique au Moyen-Âge:

B. Raison d’état et richesse économique:

Trois possibilités pour financer l’Etat pendant les Temps Modernes:

 Pic mouvement mercantilisme fin 17e.

C.Fonctionnement d’un « système économique »:

1) Commerce, consommation, production:

2) Empire et industrie britanniques (ANG/G-B):

- Mercantilisme GB et origine de l’industrie cotonnière en G-B: Encore insignifiante

3) Une industrie cotonnière en Grande-Bretagne

L’aspect géographique de cette industrie cotonnière :

3. Construction mécanique, les machines et l’énergie: Bouleversement

II. « Révolution industrielle » dans quel sens?

III. Les conséquences sociales de l’industrialisation ANG (5.) :

- Un asile de la misère: description de la vie à Manchester en 1835 par Alexis de

Distinction entre riches et pauvres. Observation et critiques de la part de contemporains (Engels).

Les grandes étapes géographiques de la colonisation:  