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Résumé CGNC
Résumé CGNC
Pour que les comptabilités normalisées puissent produire les informations requises, dans des conditions de
délai et de fiabilité déterminées, le CGNC prévoit un dispositif général qui peut être présenté sous deux
aspects : celui du fond et celui de la forme.
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même si elle apparaît comme temporaire à la date d'établissement des états de synthèse.
5 - Tous les risques et les charges nés en cours de l'exercice ou au cours d'un exercice
antérieur doivent être inscrits dans les charges de l'exercice même s'ils ne sont connus
qu'entre la date de la clôture de l'exercice et la date d'établissement des états de synthèse
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L'évaluation des éléments patrimoniaux de l'entreprise doit se faire sur la base de 3 principes généraux à
savoir :
Des dérogations aux principes d'évaluation précédents sont admises dans des cas
Dérogations exceptionnels ; lorsqu'il est fait usage de ces dérogations, celles-ci doivent être signalées
dans l'ETIC et dûment motivées avec indication de leur influence sur le patrimoine, la
situation financière et les résultats.
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1 - La valeur d'entrée des éléments est intangible sauf exceptions prévues par le CGNC
notamment en matière de créances, dettes et disponibilités libellées en monnaies étrangères
ou indexées
2 - Cependant, la valeur d'entrée des éléments de l'actif immobilisé dans l'utilisation est
limitée dans le temps doit faire l'objet de corrections de valeur sous forme d'amortissement.
L'amortissement consiste à étaler le montant amortissable d'une immobilisation sur sa durée
prévisionnelle d'utilisation par l'entreprise selon un plan d'amortissement. La valeur d'entrée
Les diminuée du montant cumulé des amortissements forme la "valeur nette d'amortissements"
corrections de de l'immobilisation.
valeur 3 - A la date d'inventaire, la valeur actuelle est comparée à la valeur d'entrée des éléments
ou pour les immobilisations amortissables à leur valeur nette d'amortissements, après
amortissement de l'exercice
4 - Seules les moins-values dégagées de cette comparaison sont inscrites en comptabilité : -
sous forme d'amortissements exceptionnels, si elles ont un caractère définitif ; - sous forme
de provisions pour dépréciation si elles n'ont pas un caractère définitif
5 - La valeur comptable nette des éléments d'actif est :
- soit la valeur d'entrée ou la "valeur nette d'amortissements " si la valeur actuelle leur est
supérieure ou égale ;
- soit la valeur actuelle si elle leur est inférieure
6 - Toutefois, en ce qui concerne les immobilisations autres que financières, et pour autant
que leur valeur actuelle n'est jugée ni notablement ni durablement inférieure à leur valeur
d'entrée ou à leur valeur nette d'amortissements, celle-ci n'est pas corrigée
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Pour des raisons de tradition juridique et de textes, la Norme reste fidèle au " périmètre
patrimonial " du bilan, à peu d'exceptions près : les biens inscrits à l'actif sont limités à ceux
Analyse de qui sont la propriété de l'entreprise, à l' exclusion de biens en location ou en crédit-bail.
la situation En revanche des novations marquantes ont été introduites dans la structure de bilan, dans les "
: le bilan emplois " de l'actif comme dans les " ressources " (ou origines) du passif, afin de donner une
(BL) plus grande homogénéité et une meilleure signification économique à chaque rubrique.
C'est ainsi que les " non-valeurs " ont été isolées dans une rubrique placée en tête de l' actif,
que les " capitaux propres "incluent le résultat net de l' exercice, et que la trésorerie positive et
négative a été mise en évidence.
En outre, et conformément à la logique de l'analyse financière, le classement des créances et
des dettes a été fait selon leur fonction économique et financière et non selon leur échéance
(indiquée par ailleurs).
proposé dans les normes internationales les plus récentes, présente un caractère
largement cyclique et se prête aisément à la prévision ;
- le niveau " non-courant " qui enregistre charges et produits ne se rattachant
pas à des opérations courantes.
Mise en évidence de soldes économiques : valeur ajoutée ; excèdent ou
insuffisance brut (e) d'exploitation Le découpage des charges et des produits
au niveau de l'état des soldes de gestion (ESG) permet
d'obtenir directement :
- La marge brute (MB) essentielle dans les activités de " négoce " ;
- La valeur ajoutée (VA) produite par l'entreprise
L'état des Central dans l'analyse macro-économique, ce concept est également intéressant
soldes de pour l'entreprise notamment au niveau de l'analyse. La valeur ajoutée apparaît
gestion comme une différence entre la production brute de l'entreprise et sa
(ESG) consommation de biens et de services extérieurs : elle mesure la véritable
production économique de la firme, son apport dans le circuit économique
-l' excédent brut d'exploitation (EBE), principale étape vers la formation du
résultat (valeur ajoutée moins charges de personnel et impôts courants nets des
subventions d'exploitation) et qui représente la véritable performance
économique de l'entreprise, avant dotation, et charges financières.
Ces trois soldes économiques sont extrêmement utiles aux gestionnaires et
privilégient le " cycle d'exploitation " de l'entreprise dont la fonction première
est bien la production économique
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C'est dans l' état des informations complémentaires (ETIC), document joint de façon
indissociable au bilan et aux autres états, que l' on trouve le tableau de ces échéances,
Les états des comme nombre d'autres informations indispensables à la compréhension du bilan et
informations à l' obtention d'une image fidèle de la situation patrimoniale et financière de l'
complémentaires entreprise (tableau des immobilisations, des amortissements, des provisions,
(ETIC) informations sur tous les postes " sensibles " du bilan tels que non-valeurs, titres, etc...).
Par la structure retenue, par la typologie des postes choisis, par l'information
complémentaire donnée dans l'ETIC, le lecteur dispose de données pertinentes en vue
d'une analyse du patrimoine de l'entreprise et de son évolution, analyse coordonnée à
celle de la gestion.
I. L’ORGANISATION COMPTABLE
L'organisation de la comptabilité normalisée est destinée à garantir la fiabilité des informations fournies et
leur disponibilité en temps opportun
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1 - Les états de synthèse établis au moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci, sont
l’expression quasi exclusive de l'information comptable destinée aux tiers, et
constituent le moyen privilégié d'information des dirigeants eux-mêmes sur la situation et
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la gestion de l'entreprise.
Finalités et 2 - Etablis selon les principes et règles du Code Général de la Normalisation Comptable,
nature des ils doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des
états de résultats de l' entreprise, même au moyen - dans des cas exceptionnels à justifier - de
synthèse dérogations à ces principes et règles, dans l' hypothèse où l' application de ces règles et
principes ne permet pas l' obtenir cette image fidèle.
3 - La représentation fidèle du patrimoine, de la situation - financière et de la formation
des résultats de l'entreprise est assurée par cinq documents formant un tout indissociable
- le Bilan (BL) ; - le Compte de Produits et Charges (CPC) ; - l'Etat des Soldes de Gestion
(ESG) ; - le Tableau de Financement (TF) ; - L’Etat des Informations Complémentaires
(ETIC)
1 - Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables
fondamentaux qui ont précisément pour but d'en assurer la pertinence, la fiabilité et la
comparabilité dans le temps et dans l'
espace.
2 - Parmi ces principes comptables fondamentaux, la continuité d'exploitation, la
permanence des méthodes, la spécialisation des exercices, la clarté, l'importance
significative joue un rôle prépondérant dans la préparation comme dans la présentation des
Etablissement états de synthèse.
des états de 3 - Dans l'intérêt de l'entreprise, pour sa propre information notamment, les états de
synthèse synthèse peuvent être établis avec une périodicité semestrielle, trimestrielle ou
mensuelle ; en tout état de cause ils doivent être établis au moins une fois par exercice, à
la fin de celui-ci.
4 - Leur présentation, identique d'un exercice à l'autre, doit être faite selon l'un des deux
"modèles" proposés par le Code Général de la Normalisation Comptable :
- "Modèle Normal", appliqué plus spécialement aux moyennes et grandes entreprises
- "Modèle Simplifie", réservé aux petites entreprises ne dépassant pas certains seuils de
taille fixés par les textes ; ces petites entreprises peuvent, à leur convenance, ne pas user
de cette possibilité et utiliser le modèle Normal.
5 - Le BL, le CPC, l'ESG et le TF sont détaillés en autant de "postes" que l'exigent les
besoins de l'information, dans le cadre des principes de "clarté" et "d'importance
significative". Ces postes sont regroupés en "rubriques", elles-mêmes regroupées en
"masses".
Même si leur montant est nul, les masses et les rubriques doivent distinctement apparaître
dans les états de synthèse.
6 - Le BL, le CPC, l'ESG et le TF font systématiquement mention, pour chaque poste, du
montant net correspondant de l'exercice précédent.
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