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Dr Serigne Ousmane BEYE

Exercices de Travaux Dirigés de l’Introduction : Vrai ou


Faux
Cas1 :

1. Questions de cours
1) Selon vous, quelle sont les avancés du SYSCOA par rapport au plan
comptable français de 1982.
2) Citer deux normes reprise par le SYSCOA.
3) Y a-t- une différence entre le principe de la prudence et le principe du cout
historique ?

2. Principes et évaluations
Identifier les principes comptables qui sont à la base de chacune des propositions
suivantes et indiquez dans quelle mesure leur interprétation a été adéquate :

1) Ne pas anticiper le profit et constater toutes pertes éventuelles.


2) Le bénéfice net comptable est évalué par exercice.
3) La valeur d’un élément immobilisé est son prix à sa date d’entrée dans le
patrimoine.
4) La valeur la plus faible du prix de revient ou du marché doit être utilisée
pour évaluer tout titre de placement.
5) En cas de doute, avoir une appréciation pessimiste des faits et maintenir
la méthode d’évaluation déjà utilisée.

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CAS 2 :
En fonction des principes comptables retenus par le SYSCAO, il vous est
demandé de justifier la comptabilisation des évènements suivants :

N° Evénements Principes comptables et


commentaires

1 Evaluation de la sortie des stocks de


matière selon la méthode premier
entré, premier sorti (PEPS) alors qu’au
cours de l’exercice précédent, cette
évaluation avait été effectuée au coût
moyen pondéré.

2 L’entreprise a signé un contrat de


contrat de prestations de services avec
une société de gardiennage pour assurer
sa sécurité.

3 Sur une opération certaine,


partiellement exécuté et acceptée par le
client, on constate la réalisation d’un
bénéfice.

4 Un bâtiment acquis en début d’année


pour une valeur de 60 millions et
amortissables sur 30ans, a une valeur
actuelle à l’inventaire de 55 millions
suite à une expertise.

5 Le compte collectifs « fournisseurs »


laisse apparaitre un solde global

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créditeur ; cependant certains


fournisseurs ont un solde débiteur dû
aux avoir relatifs à des ristourne
accordés en fin de période.

6 Un emprunt contracté auprès d’une


banque étrangère en devises a un cours
de remboursement supérieur.

7 L’entreprise acquis des matières


premières auprès d’un fournisseur et en
échange lui a adressé un lot de produit
finis.

8 L’entreprise a obtenu par le biais


d’escompte d’effets de commerce tirés
sur les clients, un crédit bancaire.

Corrigé des cas :

Cas1 :

1. Le Syscoa repose également sur un cadre comptable conceptuel, trait


caractéristique
commun des modèles comptables anglo-saxons. Suivant en cela l’ouverture
opérée par le plan comptable français de 1982 et la loi comptable française du
30 avril 1983, en précisant les principes comptables nécessaires à l’obtention de
« l’image fidèle », le Syscoa propose un dépassement du formalisme rigoureux
du traitement des événements inhérent au plan. En effet le système comptable
en vigueur dans nos Etats a donc été avant tout une continuation des ex

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puissance tutrices, il en était ainsi en Afrique francophone où les plans


comptables français de 1947, 1957 et 1982 étaient la règle. La première tentative
était l’uniformisation du plan d’organisation commune. Ce qui donne naissance
à 9 principes.

2. Pour autant ce référentiel amorce une rupture très marquée dans la mesure
où il a adopté des proches caractéristiques de l’école anglo-saxonne, notamment
par l’adoption du principe de la prééminence de la réalité économique sur
l’apparence juridique. C’est ainsi on distingue IAS et IFRS.

Dès leurs origines, les normes IAS et IFRS ont été préparées en tenant compte
de toutes ces divergences. Cependant, la culture anglo-saxonne est largement
présentée dans les organisations et les instances comptables et financières
internationales (bourse, cabinet d'audit, agence de notation, ..) et naturellement
le cadre conceptuel des normes IFRS.

Les normes IFRS, international financial reporting standart (anciennement


appelées normes IAS, International Accouting Standart) sont des normes
comptables élaborées par le bureau des standart comptables internationaux
(International Accouting Standart Board). Pour étudier cette section, il est
opportun de parler de la transition de l'IASC à l'IASB (comme historique), de la
structure de l'IASB en ce jour et de sa manière d'adoption des normes.

3. Le principe de prudence consiste à prendre en compte tout évènement qui pourrait réduire
la valeur du patrimoine de la société. Ainsi, on provisionnera ce qui est incertain et qui peut
diminuer la valeur du patrimoine de l’entité mais on ne prendra pas en compte d’éventuelles
appréciations (on attendra qu’elles se réalisent).
Le principe des coûts historiques est défini par le Code de commerce de la
manière suivante : A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les
biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d’acquisition, les biens
acquis à titre gratuit à leur valeur estimée et les biens produits à leur coût de
production.

2. Principes et évaluations

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Identifier les principes comptables qui sont à la base de chacune des propositions
suivantes et indiquez dans quelle mesure leur interprétation a été adéquate :

1. Ne pas anticiper le profit et constater toutes pertes éventuelles.

Le principe comptable de prudence :

Le principe de prudence s'applique aux enregistrements comptables réalisés par


une entreprise. Ce principe, en comptabilité consiste à anticiper toute perte
probable, dès que cette perte est envisagée, et ne pas tenir compte des profits,
même s'ils sont probables, avant qu'ils ne soient actualisés. Autrement
dit, l'entreprise doit enregistrer à la clôture de l'exercice toutes les pertes
probables ou certaines qui la concernent, et ce, même si elles apparaissent après
la date de clôture de l'exercice.
2. Le bénéfice net comptable est évalué par exercice.

Principe de la séparation ou indépendance ou de spécialisation des exercices :

Ce principe met l’accent, que les charges et les produits d’un exercice donné ne
doivent pas être transférés sur d’autres exercices.

3. La valeur d’un élément immobilisé est son prix à sa date d’entrée dans le
patrimoine.

Principe du coût historique :

Ce principe évoque que toute immobilisation doit être enregistré au coût


historique d’acquisition.
4. La valeur la plus faible du prix de revient ou du marché doit être utilisée
pour évaluer tout titre de placement.

Principe de prudence :

Elle évoque du fait que les pertes probable doivent être portés en provision
(titres) lors de l’enregistrement.

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5. En cas de doute, avoir une appréciation pessimiste des faits et maintenir


la méthode d’évaluation déjà utilisée.

Principe de la permanence des méthodes :

Cette permet une évaluation du patrimoine et de présentation de


l’information doivent être identique d’un exercice à l’autre pour avoir la
certitude de l’exercice. L’information doit être comparable dans le temps.

CAS 2 :
En fonction des principes comptables retenus par le SYSCOA, il vous est
demandé de justifier la comptabilisation des évènements suivants :

N° Evénements Principes comptables et


commentaires

1 Pour assurer la comparabilité des


états financiers, l’on doit
Evaluation de la sortie des stocks de appliquer les mêmes règles
matière selon la méthode premier d’évaluation et de présentation
entré, premier sorti (PEPS) alors qu’au des états financiers. Des
changements dans la législation
cours de l’exercice précédent, cette
ou la réglementation comptable
évaluation avait été effectuée au coût
qui sont d’origine externe
moyen pondéré. s’imposent à toutes les
entreprises et seront permis.

2 Le principe de prudence

La comptabilité doit
satisfaire, dans le respect de
la règle de prudence, aux
L’entreprise a signé un contrat de obligations de régularité, de
contrat de prestations de services sincérité et de transparence
avec une société de gardiennage pour inhérente à la tenue, au
assurer sa sécurité. contrôle, à la présentation et
à la communication des
informations traitées. La

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prudence, s'illustre plus


facilement qu'elle se définit ;
sa finalité est d'éviter de
transférer sur des exercices
ultérieurs des risques nés
dans l'exercice et
susceptibles d'entraîner des
pertes futures.

3 Sur une opération certaine, La spécialisation des exercices


partiellement exécuté et acceptée par le résultat de chaque exercice est
le client, on constate la réalisation indépendant de celui qui le
d’un bénéfice. précède et de celui qui le suit ;
pour sa détermination, il convient
de lui rattacher et de lui imputer
les opérations et événements lui
sont propres et ceux-là seulement

4 Le coût historique

C’est le coût constaté auquel sont


enregistrés en unités monétaires
courantes, les biens, les créances
et les dettes, à leur date d’entrée
Un bâtiment acquis en début d’année dans le patrimoine de l’Entreprise.
pour une valeur de 60 millions et Le coût historique est représenté
amortissables sur 30ans, a une valeur par le coût réel d’acquisition pour
actuelle à l’inventaire de 55 millions les biens achetés, le coût de
production pour les biens
suite à une expertise.
fabriqués par l’Entreprise, la
valeur actuelle pour les biens
acquis à titre gratuit ou par la
valeur de celui des clients dont
l’estimation est la plus sûre en cas
d’échange.

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5 Le compte collectifs « fournisseurs » Le principe de la


laisse apparaitre un solde global transparence
créditeur ; cependant certains
fournisseurs ont un solde débiteur dû Ce principe est capital pour
aux avoir relatifs à des ristourne l'obtention d'une
accordés en fin de période. information loyale.
L'information fournie par les
états financiers doit être
compréhensible, conforme
aux règles et conventions du
SYSCOA, suffisante et claire.
On peut rattacher à ce
principe les deux « règles
»suivantes :

- La règle de non-
compensation

Une compensation entre


certaines pertes et certains
produits fausserait la
comptabilité. Dans le bilan,
une compensation entre des
actifs et des passifs, et
notamment des créances et
des dettes, fausserait
l'analyse de la situation
financière.

- La règle d'exhaustivité

Elle prohibe toute omission


d'information d'importance
significative de

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telles omissions pouvant


porter atteinte à la
pertinence et à la fiabilité
des informations

6 Le principe du coût
historique

Les états financiers sont


établis selon le principe du
coût historique. Les biens
acquis sont enregistrés à leur
coût d'acquisition à la date
Un emprunt contracté auprès d’une d'entrée dans le patrimoine.
banque étrangère en devises a un
cours de remboursement supérieur. Les exceptions au principe du
coût historique ont pour
origine :

- soit la recherche d'une


meilleure information
financière ;

- soit la loi ou les décisions


d'une autorité compétente
en

matière de normes
comptables.

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7 L’entreprise acquis des matières Le principe de la continuité


premières auprès d’un fournisseur et de l'exploitation
en échange lui a adressé un lot de
produit finis. Ce principe est énoncé dans
l'article 34 du règlement.
Tout utilisateur des états
financiers doit intégrer ce
principe dans son
raisonnement. Cela veut dire
que l'entreprise doit
continuer à fonctionner dans
un avenir raisonnablement
prévisible car étant en
activité.

8 La prééminence de la réalité sur


l’apparence

Ce principe donne la priorité à la


réalité économique sur
l’apparence juridique dans les
états financiers. Son application
est limitée aux cas suivants :
L’entreprise a obtenu par le biais
d’escompte d’effets de commerce - Biens acquis dans un contrat de
tirés sur les clients, un crédit bancaire. crédit-bail
- Effets remis à l’escompte et non
échus.

- Charges de personnel facturées


par d’autres entreprises

- Biens détenus avec réserve de


propriété

- Biens mis à la disposition du


concessionnaire par le concédant.

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