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INFCOM-2 Progress Report FR
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INFCOM-2
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1 Ordre du jour et
questions
d’organisation
2 Rapports
3 Projets de résolution,
de décision et de
recommandation
faisant l’objet d’un
consensus à approuver
sans débat
5 Programme de travail
actuel et futur de la
Commission
6 Règlement technique et
autres décisions
techniques
6.7 Recommandation du
Groupe d’étude mixte
OMM/INFCOM – COI –
Conseil international
des sciences– PNUE du
Système mondial
d’observation du climat
(JSG-GCOS)
6.8 Recommandations
formulées par d’autres
organes
7 Aspects relatifs à la
réglementation et à la
coordination
8 Développement des
capacités (y compris les
recommandations du
Groupe d’experts pour le
développement des
capacités)
9 Questions relatives à la
problématique
hommes-femmes
10 Date et lieu de la
prochaine session
11 Clôture de la session
__________________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 2(2)
COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:
TEMPS CLIMAT EAU
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Introduction
La Veille mondiale de la cryosphère (VMC) est le domaine d’activité transsectoriel de l’OMM qui
répond aux besoins de ses Membres et de leurs partenaires en scientifiques fiables,
exploitables et accessibles matière d’informations sur l’état de la cryosphère en tant
que composante essentielle des observations du système terrestre . La VMC est chargée
d’aider les Membres à renforcer durablement leurs capacités d’observation de toutes les
composantes de la cryosphère, d’accéder aux données sur la cryosphère et d’en utiliser et
d’élaborer à valeur ajoutée des analyses et des indicateurs fondés sur des observations in
situ, spatiales et aériennes de la cryosphère, ainsi que des modèles, afin de répondre aux
besoins définis en matière d’informations au cœur de la mission Le Plan stratégique de l’OMM
1
pour la période 2020-2023 et les ambitions de l’Organisation relatives à l’eau.
Les Membres ont besoin d’informations sur la cryosphère pour représenter les processus
dynamiques du système Terre et pour mettre en œuvre le couplage des systèmes océan-
cryosphère-atmosphère-terres émergées à toutes les latitudes et altitudes pour la surveillance,
la prévision et la prévision du temps, de la glace de mer, du climat et de l’hydrologie, en
mettant l’accent sur la surveillance opérationnelle à l’appui de la sécurité sur les terres
émergées et les glaces de mer.
1 Dans le contexte du Plan stratégique de l’OMM, la Terre est considérée comme un système intégré de
l’atmosphère, de l’océan, de la cryosphère, de l’hydrosphère, de la biosphère et de la géosphère, qui éclaire
les politiques et les décisions fondées sur une meilleure compréhension des interactions physiques,
chimiques, biologiques et humaines qui déterminent les états passés, présents et futurs de la Terre.
INFCOM-2/INF. 2(2), p. 2
b) Des textes réglementaires et d’orientation spécifiques à la cryosphère ont été publiés par
l’OMM, notamment en tant que contributions au Plan de mise en œuvre du Système
mondial d’observation du climat (SMOC) (2016):
• Règlement technique, Volume I – Pratiques météorologiques générales normalisées
et recommandées (OMM-N° 49), partie I, chapitre 8, Attributs propres à la
composante Observation de la VMC;
• Manuel du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM, Annexe
VIII du Règlement technique de l’OMM (OMM-N° 1160), chapitre 8, Attributs
propres à la composante Observation de la VMC;
• Guide des instruments et des méthodes d’observation (OMM-N° 8), Volume II –
Mesure des variables de la cryosphère;
• Les métadonnées propres à la cryosphère ont été incluses dans les éléments
suivants Norme relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192);
c) Le Portail de données de la VMC a été créé par l’Institut météorologique norvégien;
d) Tableau BUFR pour l’échange international des données sur l’épaisseur de la neige et
l’équivalent en eau de la couverture neigeuse, publié dans la publication Manuel des codes
(OMM-N° 306); Cela a favorisé une augmentation de 60 % de l’échange de données sur la
neige entre 2017 et 2020;
e) Évaluations Et Trackers Sur l’état de la cryosphère sont publiés régulièrement sur le site
Web de la VMC, par exemple sur les indices relatifs à la neige et les évaluations
saisonnières de l’enneigement;
f) Cadre de surveillance de la neige d’activités, y compris Inventaires des produits n
enneigés;
a) Mises à jour pertinentes de la VMC Guide du Système mondial intégré des systèmes
d’observation de l’OMM(OMM-N° 1165):
• La section 10.2 — Orientations pour l’enregistrement des stations de la VMC,
publiée en 2021;
• Jeux de stations – mise en œuvre des grappes CryoNet (OMM-N° 1160, appendice
8) – INFCOM-2;
• La VMC est une autorité désignée pour l’attribution des identifiants de stations du
WIGOS (WSI) code 21000 pour les stations de la VMC lorsque les Membres ne sont
pas en mesure d’émettre un identifiant du WIGOS — Guide du Système mondial
intégré des systèmes d’observation de l’OMM (OMM-N° 1165);
• Collaboration du Secrétariat de la VMC avec l’Outil d’analyse et d’examen de la
capacité des systèmes d’observation (OSCAR)/Surface pour transférer les stations de
la VMC déjà approuvées et enregistrer des observations supplémentaires de la
cryosphère exploitées par les Membres dans OSCAR/Surface;
(d) Guide des instruments et des méthodes d’observation (OMM-N° 8), Volume II, Mesure des
variables de la cryosphère:
• Deux projets pilotes seront lancés, l’un sur la surveillance de la cryosphère terrestre et le
deuxième sur la prévision des glaces de mer, dans le cadre de la mise en œuvre du
nouveau processus d’étude continue des besoins.
Le portail de données de la VMC est le lien entre les cadres de gestion des données de l’OMM et
ceux qui ne sont pas de l’OMM et les fournisseurs de données, dont certains disposent de
capacités de gestion des données limitées.
INFCOM-2/INF. 2(2), p. 4
a) Le Portail de données de la VMC — proposé dans le cadre d’un projet pilote pour le SIO
2.0, Projet de recommandation 6.3(1)/1 (INFCOM-2) sous la direction de la Norvège,
d’établir un centre de collecte et de traitement des données. Activités:
• « De continuer à consulter librement les données des stations de la VMC (en temps
réel et archivés) et de promouvoir la forme commune de données du réseau
(NetCDF) conformément à la convention relative au climat et à la prévision (CF)
comme format privilégié pour les données cryosphériques; »
• Aider les exploitants de stations de la VMC, en particulier ceux dont les capacités de
gestion des données sont limitées, en ayant accès à la pile logicielle mise au point
de la VMC, en s’appuyant sur MétéoIOde transformer leurs données en format
structuré NetCDF/CF (conforme aux règles FAIR);
• Publier les données des stations de la VMC et fournir des données prêtes à
l’analyse, progressivement à compter de 2023;
Partenariats
Gouvernance de la VMC
Par sa résolution 7 (INFCOM-1), l’INFCOM a créé le Groupe consultatif pour la VMC chargé de
coordonner les activités de la VMC en tant qu’évolution de l’EC-PHORS.
(INFCOM-2) ainsi que le mandat actualisé du GCW-AG, le projet de résolution 5.2(1) (INFCOM-
2).
Communication et sensibilisation
Le site Web de la VMC (globalcryospherewatch.org) et les pages Web de l’OMM sur la cryosphère
continueront de publier les liens très appréciés vers les évaluations et les nouvelles relatives à la
cryosphère sous la rubrique « Cryosphere Now » et « Cryosphere in the News ».
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 2(3)
TEMPS CLIMAT EAU
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Annexe : Plan pour la campagne de démonstration des systèmes d’aéronefs sans équipage de
l’OMM
Contexte
INFCOM :
Depuis la session INFCOM-1, de nombreux progrès ont été réalisés dans l’élaboration de la
portée et des plans de la campagne de démonstration UAS (UAS-DC), y compris, mais sans s’y
limiter, les activités et les points indiqués ci-dessous. Pour plus de détails sur le statut de
l’UAS-DC, voir le site de la plate-forme communautaire de l’OMM :
https://community.wmo.int/uas-demonstration.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 2
Progrès de l’UAS-DC
• Un sous-groupe sur les SAMU a été formé dans le cadre du JET-ABO et s’est vu confier la
responsabilité de superviser la formation et les activités du comité de cadrage, de
planification et d’organisation, ainsi que l’élaboration du plan de campagne de
démonstration des SAMU.
• Le comité de cadrage, de planification et d’organisation a également été créé dans le cadre
du JET-ABO, initialement formé d’un groupe de 16 experts du secrétariat et de l’INFCOM,
et s’est réuni huit fois pour travailler à l’élaboration du plan UAS-DC.
• Un site web de l’UAS-DC a été créé.
• Une version initiale du plan UAS-DC a été élaborée sous la coordination du comité de
cadrage, de planification et d’organisation (SPOC).
• Une équipe de travail informelle conjointe SC-ON, SC-IMT a été formée pour développer un
format de représentation des données UAS avec un modèle de données initial et un format
CF-NetCDF en voie d’achèvement.
• Deux enquêtes ont été menées en septembre et octobre 2021 afin de sonder l’intérêt
potentiel pour la participation à la campagne 1) des SMHN membres de l’OMM, et 2) des
opérateurs et utilisateurs de données de la recherche et des agences privées. Il en est
résulté une indication d’intérêt pour la participation de :
o 14 SMHN membres de l’OMM
o 48 agences internationales de recherche ou d’opérateurs privés
• Des groupes de communication par courriel ont été formés sur la base des contacts soumis
par les enquêtes et une première communication a été faite aux participants potentiels.
• Une première réunion de lancement en ligne avec les participants potentiels de la SAMU a
eu lieu le 19 janvier 2022, avec plus de 80 participants, et des réunions de suivi avec les
participants ont eu lieu en mai et septembre 2022.
• Des rapports d’avancement ont été présentés au SC-ON et au SC-MINT, le plus récemment
en novembre et décembre 2021, et en mars 2022, et le plan de développement proposé a
reçu un fort soutien.
• Suite à l’approbation du plan UAS-DC par le groupe de gestion en mars 2022, les membres
ont, en septembre 2022, reçu une lettre du Secrétariat les informant de la décision du
groupe de gestion INFCOM et leur demandant de répondre à une deuxième enquête sur
leur contribution proposée à la campagne.
La version actuelle 1.2 de la campagne de démonstration UAS est fournie dans l’annexe de ce
document.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 3
Plan pour le
Systèmes d’aéronefs sans
équipage de l’OMM,
campagne de
démonstration
Version 1.2, septembre 2022
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 4
SOMMAIRE
Contexte ................................................................................. 5
Objectifs de l’UAS-DC .................................................................................... 5
Contexte
La campagne de démonstration des systèmes d’aéronefs sans équipage (UAS) de l’OMM (UAS-
DC) vise à démontrer la capacité potentielle des UAS à jouer un rôle en tant que composante
opérationnelle du Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS) dans le cadre du
Réseau mondial d’observation de base (GBON).
Objectifs de l’UAS-DC
1. Démontrer les capacités actuelles d’une gamme de UAS et évaluer leur capacité à
contribuer à la satisfaction des besoins opérationnels en matière d’observations en
altitude et à combler les lacunes en matière d’observation du WIGOS GBON ;
3. Mesurer, analyser et rendre compte des impacts et des avantages des observations
des SAMU sur les domaines d’application pertinents de l’OMM et sur les performances
du système de prévision ;
Le projet de démonstration comprendra les aspects suivants relatifs aux opérations des SAMU,
à la livraison des données et à leur utilisation :
• Transmission en temps quasi réel des données à un dépôt central dans les formats
communs interopérationnels prescrits ;
• Utilisation des données de la SAMU par les utilisateurs de données et les applications
des parties prenantes et mise en œuvre et fonctionnement des pratiques d’évaluation
des données pendant la ou les périodes d’observation
Coordination et planification
L’UAS-DC sera planifié, coordonné et entrepris sous les auspices de la Commission de l’OMM
pour l’observation, l’infrastructure et les systèmes d’information (Commission de l’infrastructure
- INFCOM)1. INFCOM, l’équipe d’experts interarmées sur les systèmes d’observation basés sur
des aéronefs (JET-ABO) aura la responsabilité principale déléguée de la coordination des
activités de planification et de coordination connexes au sein de l’INFCOM.
• Coordonner les approbations externes requises, par exemple, avec les régulateurs,
pour le UAS-DC ;
La campagne UAS-DC devrait débuter au début du mois de mars 2024 et se poursuivre jusqu’à
la fin du mois d’août 2024, de sorte qu’elle coïncide avec les Jeux olympiques de Paris 2024 3, qui
se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024.
La campagne comprendra deux groupes de participation principaux : (1) les opérateurs de SAMU
participants et (2) les utilisateurs de données participants. En outre, la campagne nécessitera la
contribution d’une série de parties prenantes et de collaborateurs, notamment des représentants
des autorités réglementaires.
Les UAS utilisés pendant la campagne comprendront des avions et des hélicoptères autonomes
et téléguidés, opérant de la surface à la haute troposphère. La réglementation de l’espace aérien
peut limiter l’accès au-dessus de la couche limite planétaire par l’espace aérien atmosphérique
utilisé par les aéronefs pilotés, mais il est prévu que le SPOC travaille avec les régulateurs pour
1 https://community.wmo.int/governance/commission-membership/commission-observation-
infrastructures-and-information-systems-infcom
2 Le mandat et la composition du SPOC.
3 https://www.paris2024.org/en/the-olympic-games-paris-2024/
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 7
obtenir des autorisations spéciales pour l’utilisation de l’espace aérien dans certains domaines et
endroits. C’est pourquoi il sera essentiel de collaborer avec les régulateurs et les exploitants de
l’espace aérien aux niveaux national et international.
Comme la campagne vise à démontrer la capacité des UAS à répondre aux exigences de collecte
opérationnelle et de fourniture d’observations en soutien au GBON, la campagne se concentrera
sur la fourniture en temps quasi réel de mesures de variables atmosphériques nécessaires à
l’assimilation dans les systèmes de prévision numérique du temps (NWP) et à l’amélioration des
prévisions météorologiques à court terme. En plus des métadonnées d’observation et des
métadonnées de systèmes requises, cela comprendra, sans nécessairement s’y limiter, les
éléments suivants :
• la température de l’air
• pression de l’air
• humidité relative
• vitesse du vent
• direction du vent
• couverture neigeuse
• profondeur de la neige
• humidité du sol
• albédo
• longueur de rugosité
• aérosols ou particules
• cendre volcanique
• turbulence
La campagne aura des exigences définies en ce qui concerne la qualité et l’incertitude des
variables atmosphériques mesurées et la fourniture en temps voulu de ces données. Des
formats normalisés de représentation des données seront donc spécifiquement développés et
définis pour être utilisés pendant la campagne par les opérateurs participants afin de relayer les
données vers un dépôt central de données à partir duquel les utilisateurs pourront accéder aux
données en temps quasi réel.
Les opérateurs de SAMU participants seront invités à fournir des observations provenant d’une
gamme relativement illimitée de domaines géographiques, avec l’obligation de les soumettre de
manière régulière et continue tout au long de la campagne. Les opérateurs devront contribuer à
la campagne en fournissant au moins un mois d’observations, mais ils seront encouragés à
s’engager à fournir des observations tout au long de la campagne et surtout pendant le SOP.
Les utilisateurs de données participants seront engagés à utiliser les données, tant pendant
qu’après la campagne, dans le cadre d’applications opérationnelles et d’essais, afin de pouvoir
évaluer l’impact des données SAMU et de contribuer à l’analyse et à l’amélioration des aspects
opérationnels des systèmes SAMU et de la qualité des données produites.
• Mesurer, évaluer et rendre compte de l’impact des observations des SAMU par les
utilisateurs de données ;
• Contribuer aux rapports finaux qui seront produits par l’INFCOM de l’OMM une fois la
campagne terminée ;
• Analyser les capacités des UAS à contribuer aux observations du WIGOS et du GBON
et faire des recommandations connexes pour les actions futures.
Résultats escomptés
1. Évaluation des capacités des UAS à contribuer au WIGOS et au GBON en tant que
système d’observation opérationnel ;
Comité de cadrage, de Organisation et coordination de Nommé par les INFCOM/SC sous Voir l’annexe 1
planification et d’organisation l’UAS-DC la direction du JET-ABO et de son
sous-groupe sur les UAS.
INFCOM, Comité exécutif, Fourniture d’une expertise pour Organisme de parrainage de Le SPOC, le SG-UAS et le JET-
Comités permanents, groupes la formulation et la mise en l’UAS-DC. ABO faciliteront les interactions
de travail et équipes de l’OMM œuvre du plan ; et la coordination avec l’INFCOM
Voir la plate-forme Coordination avec les et ses différents organes, selon
communautaire de l’OMM communautés participantes ; les besoins.
Approbations et
recommandations aux OC ;
Membre Opérateur de SAMU Participant Opérateur de SAMU Accord écrit de participation Les membres seront invités à
fourni à l’OMM (SPOC) participer par lettre aux
représentants permanents auprès
de l’OMM ;
Possibilité de réponse formalisée
par le biais d’un formulaire
d’enquête
Opérateur de SAMU de Participant opérateur de SAMU. Accord écrit de participation Les membres doivent être invités
recherche fourni à l’OMM (SPOC), à communiquer avec leurs
éventuellement formalisé par un agences de recherche nationales
protocole d’accord. ;
Le WRP de l’OMM doit être
consulté au sujet des processus
de communication de l’OMM ;
Possibilité d’une réponse initiale
formalisée par un formulaire
d’enquête.
Opérateur privé de SAMU Participant opérateur de SAMU. Accord écrit de participation Conseil initial du DC à faire avec
fourni à l’OMM (SPOC), HMEI.
éventuellement formalisé par un Obtenir une première indication
protocole d’accord. de l’intention de participer via un
formulaire d’enquête en ligne.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 10
Membre utilisateur de Participant Utilisateur des Invités à participer et à utiliser Premières communications moins
données NWP (Centres données les données UAS dans le cadre formelles par courriel aux
météorologiques mondiaux de des applications NWP. contacts du CFM ;
GDPFS) Accord écrit de participation Être officiellement invité à
fourni à l’OMM (SPOC) participer par une lettre adressée
aux RP de l’OMM.
Membre Données Utilisateur Utilisateur des données du Invités à participer et à utiliser Être officiellement invité à
participant. les données de l’UAS générées participer par le biais d’une lettre
pour des applications de adressée aux RP de l’OMM sur la
prévision. base des résultats d’une enquête.
Utilisateur de données de Utilisateur des données du Invités à participer et à utiliser Obtenir une première indication
recherche participant. les données de l’UAS générées de l’intention de participer via un
pour des applications de formulaire d’enquête en ligne.
prévision.
Accord de participation avec
l’OMM (SPOC), éventuellement
formalisé par un protocole
d’accord.
OACI Conseiller et facilitateur en Invité à collaborer en tant que Processus et stratégies à
matière de réglementation membre ou conseiller du SPOC. développer dans la phase de pré-
Initialement par l’intermédiaire campagne
de M. Jun Ryuzaki, représentant
de l’OACI auprès de JET-ABO ;
Autorité nationale de Conseiller et animateur en Invités à participer en tant que L’OMM et les experts de l’OMM
l’aviation civile matière de réglementation. membres ou collaborateurs du doivent établir des contacts et
SPOC. participer au besoin.
Conseiller juridique de l’OMM Établissement du cadre juridique Secrétariat interne. Secrétariat interne et au SPOC.
de l’UAS-DC, y compris
l’élaboration des exigences
juridiques des participants et le
contenu des accords.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 11
Le tableau ci-dessous présente la portée de l’UAS-DC, ainsi que les décisions nécessaires pour finaliser la portée et les exigences de la
campagne. Le reste du plan sera adapté et ajusté en fonction de l’évolution de cette portée et des exigences connexes des différents éléments de
la campagne.
Le plan UAS-DC et les éléments de la campagne n’auront un statut confirmé que lorsque la décision de l’INFCOM (ou du SC-ON s’il est délégué)
aura donné son approbation.
1. Formation du SPOC
2. Période de pré-campagne
4. Période post-campagne
Notez que le calendrier sera ajusté en fonction de la décision finale relative aux périodes
d’observation de la campagne.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 20
Période de la 1. Activités de gestion et de maintenance des référentiels • SG-UAS • Rapports de routine sur l’état du Août 2023-Août
campagne de de données • SPOC dépôt de données 2024
démonstration 2. Suivi des processus et activités de démonstration • Consultancy • Rapports de routine des
3. Suivi de la quantité et de la qualité des données de • Participants participants
l’UAS • Rapports sur la quantité et la
4. Réunions régulières avec les participants qualité des données
5. Communications régulières avec les participants • Réunions avec les participants
6. Communications avec les régulateurs de l’espace aérien • Ajustements des processus selon
7. Fourniture d’une assistance aux utilisateurs de données les besoins
8. Fourniture et examen des rapports par les participants
Période post- Analyse par l’utilisateur des données de l’impact des 1. Utilisateurs 1. Rapports des utilisateurs de Septembre 2024
campagne données et compilation des rapports d’évaluation. des données données -
Analyse des opérateurs et compilation des rapports des 2. Rapports de l’opérateur Septembre 2025
d’évaluation des performances. participants comprenant les performances
Fourniture de rapports d’évaluation par les utilisateurs de 2. Opérateurs du système, l’impact
données contribuant, les opérateurs de SAMU et les participants environnemental, l’impact de la
organismes de réglementation de l’espace aérien des 3. JET-ABO/SG- réglementation, etc.
parties prenantes. UAS, SPOC, 3. Rapport de l’UAS-DC, y compris
Analyse complète de l’impact et des résultats de la SAMU- SC-ON les résultats, les impacts, les
DC basée sur le rapport des participants. recommandations, etc.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 23
Communications
Étant donné que la fourniture de données en temps quasi réel à un dépôt central est un aspect
essentiel de la campagne, le plan doit donner la priorité à un travail de collaboration précoce sur
le développement d’une représentation normalisée, largement acceptée et facilement utilisable
des données des SAMU. Idéalement, cette représentation des données devrait être développée
assez rapidement pour pouvoir être mise à disposition au moins 6 mois avant le début de la
campagne (c’est-à-dire au début de 2023) pour être testée et validée.
Bien que l’on s’attende à ce qu’un certain nombre de SMHN membres de l’OMM participent en
tant qu’opérateurs de SAMU pendant la campagne, la majorité de l’intérêt pour la participation
devrait provenir du secteur de la recherche et du secteur privé. Dans presque tous les cas, il
serait préférable que les opérateurs de recherche et les participants privés consultent le SMHN
membre de l’OMM de leur pays, voire s’associent à lui. La nature de ce partenariat peut varier
mais on peut s’attendre à ce qu’il englobe des aspects tels que :
• Fournir un soutien pour l’accès aux bancs d’essai et/ou à d’autres lieux à partir
desquels des opérations de SAMU pourraient être menées.
Les objectifs 1 et 2 de la campagne sont très liés aux communautés d’utilisateurs de données et
sont donc associés aux exigences définies (voir la révision continue des exigences de l’OMM,
base de données des exigences) pour les observations dans le cadre du GBON, qui soutient les
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 24
domaines d’application de la PNT de l’OMM. Parmi les nombreux domaines d’application plus
larges, beaucoup utilisent directement les résultats de la PNT, ainsi que les observations qu’ils
assimilent, dans le cadre des processus et systèmes de prévision. C’est pourquoi cette
communauté d’utilisateurs de données sera essentielle à la campagne, tant pendant qu’après,
pour aider à mesurer, analyser et rendre compte de l’impact des observations produites par la
campagne. En tant que bénéficiaire potentiel de la fourniture future d’observations
opérationnelles par les SAMU, l’engagement de ces communautés dans la campagne devrait être
facile, mais dépendra :
• L’OMM exigera probablement une forme d’accord avec les participants pour s’assurer
qu’ils font tout leur possible pour être conformes et qu’ils indemnisent l’OMM.
• L’OMM peut être en mesure de travailler avec les régulateurs de l’espace aérien pour
obtenir des autorisations spéciales au nom des opérateurs afin d’améliorer les
capacités d’observation et la couverture pendant la campagne.
• Travailler avec les opérateurs de SAMU participants pour identifier les contraintes
opérationnelles et les procédures de dérogation.
• Détermination des contraintes liées au véhicule et de leur impact sur la collecte des
données.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 25
Plan de communication
La plupart, sinon toutes les réunions avec les participants et les parties prenantes se dérouleront par téléconférence. Une ou deux
réunions en face à face pourraient s’avérer nécessaires, mais elles ne sont pas encore envisagées ni planifiées.
Ressourcement
• Les partenariats entre les services météorologiques nationaux et les opérateurs tiers
peuvent impliquer des accords ou des arrangements en matière de ressources, mais
ils ne seront pas facilités par l’OMM et ne feront pas intervenir cette dernière ;
• L’OMM peut rechercher et/ou allouer des fonds pour le financement de certains
aspects de la campagne, mais ceux-ci seront limités :
Participant Participant privé USA Collins Jeannine Collins Membre du SPOC jeannine.hendricks@collins.com
Aerospace
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 33
Mandat du SPOC
Le SPOC :
(3) Élaborer et faciliter les approbations requises par l’OMM du plan de la campagne de
démonstration des systèmes d’aéronefs sans équipage de l’OMM ;
(4) Faire des recommandations aux Comités permanents de gestion sur l’extension de la
composition du SPOC, si nécessaire, afin de garantir que les objectifs et la portée de l’UAS-
DC soient développés et atteints ;
(6) Coordonner l’obtention des approbations et/ou des partenariats requis pour s’assurer que
le projet UAS-DC peut être mené conformément au plan ;
(7) Par l’intermédiaire du Secrétariat de l’OMM, faciliter l’emploi de consultants, selon les
besoins et conformément au plan, pour entreprendre les activités et les tâches requises à
l’appui de l’UAS-DC ;
(8) Évaluer les données, rédiger le rapport final et le faire approuver par l’INFCOM ; et
Cette politique s’applique à tous les Participants (tels que définis ci-dessous) à l’UAS-DC et
sera appliquée par l’établissement d’un accord entre l’OMM et l’entité participante, avant le
début de l’UAS-DC, qui devrait commencer en mars 2024.
Définitions
Participants
Les participants sont les personnes ou entités qui appartiennent au groupe suivant :
Le dépôt de données de l’UAS est la plate-forme numérique établie par l’OMM ou ses entités
Membres désignées, pour recevoir, stocker et mettre à la disposition des utilisateurs de
données des participants à l’UAS, les données générées par les opérateurs des participants à
l’UAS dans l’UAS-DC.
Données
(a) Les fichiers de données et leur contenu soumis par les participants au dépôt de
données de l’UAS-DC ;
(c) Rapports numériques et imprimés sur l’UAS-DC, rédigés par l’OMM, ses organes
constitutifs et leurs groupes de travail.
OMM
(1) Les données peuvent être utilisées par les utilisateurs de données des participants à
la SAMU dans le cadre d’applications météorologiques et hydrologiques,
conformément à leur accord établi avec l’OMM ;
(2) Les données peuvent être utilisées par l’OMM pour compiler, publier et diffuser des
rapports relatifs à l’UAS-DC ;
(3) Les participants peuvent utiliser les données pour compiler des rapports numériques
et écrits qui sont soumis à l’OMM et qui deviennent alors des données ;
(4) À l’exception des rapports associés à l’UAS-DC et rédigés ou approuvés par l’OMM,
l’OMM ne mettra pas les données à la disposition de parties extérieures au groupe
des participants à l’UAS-DC.
(5) Dans le respect de ces principes, l’OMM peut conserver une copie et faire usage des
données sans limitation de durée.
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 4.1
TEMPS CLIMAT EAU
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juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Introduction
Suite donnée aux résolutions et décisions de la session extraordinaire 2021 du Congrès concernant la Commission
des infrastructures (INFCOM)
Résolution 1 Politique unifiée de Demande au président de la Commission des 1), 2) Des règlements techniques sont en
(Cg-Ext.(2021)) l’OMM pour l’échange observations, des infrastructures et des systèmes cours d'élaboration selon une approche
international de d’information, en coordination avec le président de la progressive afin de soutenir la mise en
données sur le Commission des services et applications se rapportant au œuvre de cette résolution. Voir le
système Terre temps, au climat, à l’eau et à l’environnement et le document INF 6.1(2) pour l'examen des
président du Conseil de la recherche: besoins en matière d'échange de données
des données satellitaires de base, et le
1) De fournir un projet de règlement technique pour
projet de recommandation 6.4(2)/1 pour
soutenir la mise en œuvre de la présente résolution, qui
l'introduction du concept de produits de
sera soumis au Congrès météorologique mondial en
prévision numérique du temps (PNT) à
2023;
partir de données de base dans le Manuel
2) De lancer, compte tenu de l'engagement pris en faveur sur le système mondial de traitement des
de l'échange libre et gratuit de données et des besoins données et de prévision (SMTD).
des Membres en matière d'accès à des produits de
3) Une enquête en ligne sur les besoins en
prévision et d'analyse numériques du temps de haute
données et produits de PNT et le colloque
qualité, un processus d'amendement du Manuel du
du SMTDP contribue au processus
Système mondial de traitement des données et de
d'examen.
prévision (OMM-N° 485), dont les résultats lui seront
soumis à sa session de 2023; 4) Des ateliers régionaux sont organisés
avec des groupes d'experts régionaux.
3) D’élaborer un processus de révision systématique et
régulière des types ou domaines de données qui relèvent 5) La version 2.0 du système
de la pratique et des catégories établies relatives aux d'information de l'OMM (SIO) est en cours
données du système Terre, telles que décrites dans d'élaboration pour permettre l'échange et
l’annexe 1, afin de répondre à la fois aux besoins l'interopérabilité des données du système
changeants des Membres, aux variations de disponibilité Terre envisagés dans cette politique.
des données et au développement continu des capacités
de modélisation;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 3
Résolution 2 Modifications à Prie la Commission des observations, des 1) L'INFCOM a créé une Équipe spéciale
(Cg-Ext.(2021)) apporter au infrastructures et des systèmes d'information: pour la mise en œuvre du RBOM pour
Règlement technique répondre à la demande du Congrès. Plan
1) D’élaborer les processus, procédures et directives opérationnel comprenant 11 domaines
concernant la
techniques nécessaires pour assurer la rapidité et d'activité et une série de résultats
création du Réseau
l'efficacité de la mise en œuvre du ROBM, et de prévoir attendus pour 2022, adopté par l'Équipe
d’observation de
un contrôle performant des résultats et de la conformité spéciale pour la mise en œuvre du RBOM.
base mondial (ROBM)
de ce réseau; De nouveaux changements au manuel du
Système mondial intégré des systèmes
2) De promouvoir la conception et l'adoption de stratégies
d'observation de l'OMM (WIGOS) et des
et de technologies rentables et respectueuses de documents d'orientation supplémentaires
l'environnement pour soutenir la mise en œuvre du ROBM pour le guide WIGOS ont été proposés et
et son fonctionnement pérenne, notamment dans les soumis à l'INFCOM à l'occasion de sa
pays en développement, s'agissant en particulier des deuxième session.
observations de surface en altitude et des stations
2) Mesures prises pour traiter la question
météorologiques automatiques;
de la durabilité environnementale des
3) De fournir aux Membres, en collaboration avec la observations et des enquêtes en cours;
SERCOM et le Conseil de la recherche, des documents enquête en cours, qui sera suivie d'un
scientifiques et techniques et des supports de atelier.
communication démontrant les avantages spécifiques que 3) En attendant la mise en œuvre du
les différents composants du ROBM devraient offrir aux RBOM, dans le but de réaliser des études
Membres; d'impact.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 4
Résolution 4 Perspectives et Demande aux présidents des commissions Le bureau de l’INFCOM a travaillé avec les
(Cg-Ext.(2021)) stratégie de l’OMM en techniques et au président du Conseil de la recherche de représentants du Groupe de coordination
matière d’hydrologie passer en revue les activités proposées afin d’harmoniser hydrologique pour identifier les actions et
et plan d’action le plan d’action avec les plans de travail des commissions les étapes charnières concernant
associé techniques et du Conseil de la recherche ; l’INFCOM.
Demande au président de l’INFCOM d’élaborer un
document de réflexion en consultation avec le Groupe de
coordination hydrologique s’agissant de l’intégration des
données hydrologiques et cryosphériques dans le ROBM.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 5
Résolution 6 Déclaration de l’OMM Demande aux présidents de la Commission des Des réunions de coordination avec le
(Cg-Ext.(2021)) sur l’eau et Coalition services, de la Commission des infrastructures, du président du Groupe de coordination
sur l’eau et le climat Conseil de la recherche et des conseils régionaux, de tenir hydrologique ont été organisées et une
compte, en collaboration avec le président du Groupe de contribution à la cartographie a été
coordination hydrologique, des recommandations du ajoutée dans le plan de travail de
Conseil exécutif liées à la Coalition sur l’eau et le climat l'INFCOM.
lors de la mise au point de leurs plans de travail et
activités;
__________________
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 6
Suite donnée aux résolutions et décisions de la soixante-quinzième session du Conseil exécutif concernant l'INFCOM
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Résolution 1 Stratégie et mesures Demande au Conseil de la recherche, à l'INFCOM et à Le troisième atelier sur la prévision
(EC-75) visant à améliorer la la Commission des services d’intensifier leur opérationnelle du climat (OCP-3)
visibilité, l’efficacité et collaboration sur tous les aspects de la mise en œuvre de sera organisé conjointement avec
la mise en œuvre du la présente résolution, notamment: l'INFCOM, la SERCOM et le Conseil
Cadre mondial pour les 1) En collaborant à la conception des mises à jour des de la recherche du 20 au 22
services climatologiques piliers techniques pour la période suivante du plan de mise septembre 2022 à Lisbonne, au
en œuvre du CMSC et en formulant des recommandations Portugal. L'objectif de cet atelier est
à l’intention du Congrès; d'identifier les tâches à accomplir
pour améliorer les prévisions
2) En s’engageant dans des activités de recherche et
opérationnelles en matière de climat
développement, de concert avec les parties prenantes
à l'échelle infrasaisonnière à
utilisatrices, afin de soutenir l’articulation des
décennale, qui seront intégrées dans
connaissances et des services relatifs aux mesures
le Système d'information sur les
d’atténuation et d’adaptation;
services climatologiques (SISC), et
3) En développant des modèles pour les composantes des d'élaborer un plan de travail
systèmes et la fourniture des services qui puissent être approprié.
adaptés en vue de leur intégration aux projets
d’investissement pour le climat;
Résolution 3 Initiative mondiale de Prie: Piloté par la SERCOM, et l'INFCOM a
(EC-75) l’ONU relative aux 1) La Commission des services et applications se répondu aux demandes au cas par
systèmes d’alerte rapportant au temps, au climat, à l’eau et à cas.
précoce et à l’environnement (SERCOM) de superviser, d’entente avec
l’adaptation la Commission des observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (INFCOM), le Conseil de la
recherche, le Groupe d’experts pour le développement des
capacités, et avec le soutien du Secrétariat, l’élaboration
d’un plan d’action initial, en adéquation avec le prochain
Plan stratégique et fondé sur les besoins des Membres les
plus vulnérables qui ont besoin d’aide pour mettre en place
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 7
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
des services d’alerte précoce de bout en bout efficaces, en
réponse à l’«Initiative mondiale de l’ONU pour les systèmes
d’alerte précoce et l’adaptation», ce plan d’action incluant
des cadres d’orientation et de soutien pour remédier au
manque d’homogénéité de la couverture des risques,
étendre la portée des Centres météorologiques régionaux
spécialisés existants et mettre en place des partenariats
avec les parties prenantes incluant le secteur privé afin de
diffuser des alertes pour tous les citoyens de la planète de
manière durable;
2) Les conseils régionaux, avec le soutien des bureaux
régionaux, de travailler avec la SERCOM, l’INFCOM, le
Conseil de la recherche et le Groupe d’experts pour le
développement des capacités à l’élaboration du plan
d’action initial, d’encourager un retour d’informations sur
les besoins des Membres et des régions dans les trois
domaines d’intervention et sur les éléments fondamentaux
étayant l’«Initiative mondiale de l’ONU pour les systèmes
d’alerte précoce et l’adaptation», et de recommander
l’intégration de mesures prioritaires dans le Plan
stratégique 2024-2027, en établissant des liens avec le
cycle de valeur relatif à la gestion, notamment pour les
composantes infrastructure, données et prestation de
services, en veillant à traiter en priorité les pays les plus
vulnérables;
Résolution 4 Développement d’une Décide de créer un groupe d’étude mixte comprenant des Voir le projet de résolution 5.2/1
(EC-75) infrastructure mondiale membres de l'INFCOM, de la SERCOM et du Conseil de la pour le groupe d'étude mixte et le
de surveillance des gaz recherche, et faisant intervenir des parties prenantes projet de recommandation 4.2/1
à effet de serre extérieures au besoin: pour la proposition d'architecture.
coordonnée par l’OMM 1) D’élaborer le concept, notamment en définissant la
vision future des activités relatives aux GES coordonnées
par l'OMM, ses résultats, les contributions escomptées des
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 8
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Membres et les avantages attendus pour ces derniers, en
tirant parti des synergies avec les cadres existants, tels
que la Veille de l'atmosphère globale (VAG) et le Système
mondial intégré d'information sur les gaz à effet de serre
(IG3IS);
2) De soumettre une proposition finale du concept relative
à son architecture, précisant les principaux écarts entre les
besoins opérationnels des Membres et les activités
pertinentes en cours menées par l'OMM au Dix-neuvième
Congrès météorologique mondial, en 2023;
Décide en outre de déléguer le pouvoir d'élaborer et
d'approuver le mandat de ce groupe d'étude au Président
de l'INFCOM, au Président de la SERCOM et au Président
du Conseil de la recherche;
Résolution 8 Examen des résolutions Prie également: Adopter le projet de
(EC-75) et décisions antérieures 1) Les conseils régionaux et les commissions techniques: recommandation 7.7/1.
du Conseil exécutif a) d’examiner et de synthétiser leurs résolutions et
décisions en vigueur (y compris celles adoptées par les
anciennes commissions techniques) conformément à leur
règlement intérieur, c’est-à-dire, respectivement, à la règle
6.11.1 g) (Règlement intérieur des conseils régionaux
(OMM-N° 1241)) et à la règle 6.10.1 h) (Règlement
intérieur des commissions techniques (OMM-N° 1240)); et
b) de faire un compte rendu sur les progrès réalisés à la
soixante-seizième session du Conseil exécutif;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 9
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Décision 4 Approches proposées en 2) De demander au Groupe d’experts du Conseil exécutif Piloté par la SERCOM, et l'INFCOM a
(EC-75) matière de continuité pour le développement des capacités de collaborer, selon répondu aux demandes au cas par
des activités et de qu’il conviendra, avec les commissions techniques, les cas.
planification d’urgence conseils régionaux, le Conseil de la recherche, les autres
organes de l’OMM et les partenaires de cette dernière afin
de formuler des conseils concernant le type de
développement des capacités nécessaire pour améliorer la
continuité des activités des Membres et de les intégrer
dans la stratégie du Groupe d’experts du Conseil exécutif
pour le développement des capacités;
3) De demander aux commissions techniques de
collaborer, selon qu’il conviendra, avec le Groupe d’experts
du Conseil exécutif pour le développement des capacités,
les conseils régionaux, le Conseil de la recherche, les
autres organes de l’OMM et les partenaires de cette
dernière afin de recueillir des exemples des différents
niveaux de capacité des Membres pouvant servir de
référence aux autres Membres dans le but d’élaborer des
textes d’orientation, notamment à l’intention des Membres
qui ont besoin d’aide pour ce qui concerne la continuité des
activités et la planification d’urgence, en s’appuyant sur les
approches initiales énoncées dans l’annexe de la présente
décision;
Décision 5 Examen des Le Conseil exécutif, notant qu’à ce jour 128 Membres ont Piloté par la SERCOM, et l'INFCOM a
(EC-75) orientations proposées adhéré à la Coalition sur l’eau et le climat et que les répondu aux demandes au cas par
par la Coalition sur l’eau actions de cette dernière sont conçues et menées à bien cas.
et le climat conjointement grâce à une plate-forme d’activités
collaboratives accessible sur le site Web de la Coalition, et
ayant pris en compte l’avis du Groupe de coordination
hydrologique, prie:
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 10
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
1) Les commissions techniques, en coopération avec le
Groupe de coordination hydrologique, le Conseil de la
recherche et d’autres organes pertinents, de déterminer la
position des activités proposées pour la Coalition par
rapport au Plan d’action de l’OMM pour l’hydrologie, et
dans les cas où elles sont alignées sur le Plan d’action,
d’accélérer les activités en cours des commissions
techniques qui appuient les objectifs de la Coalition, et de
soumettre en outre au Conseil exécutif, lors de sa
soixante-seizième session, des propositions décrivant la
manière dont l’OMM devrait répondre à d’autres exigences
découlant de l’appel des chefs de file de la Coalition sur
l’eau et le climat sur la base du Plan d’action de l’OMM pour
l’hydrologie;
Décision 6 Étude sur l’intégration Le Conseil exécutif décide: Un groupe de travail composé de
(EC-75) potentielle de variables 2) De demander au président de l’INFCOM de mener à représentants du SC-ON et du
hydrologiques et bien cette étude, en se fondant sur le document de Groupe de coordination hydrologique
cryosphériques réflexion, dans le cadre du programme de travail de la a été créé en août et l'étude a été
supplémentaires dans le Commission. ajoutée au plan de travail d'INFCOM.
ROBM
Décision 7 Accélération du recueil Le Conseil exécutif décide: Voir INF. 6.8(4) pour l'état de la
(EC-75) des normales 4) De demander aux présidents des commissions collecte des normales
climatologiques techniques de: climatologiques standard pour la
standard pour la période 1991-2020.
(a) Promouvoir le concept des normales climatologiques
période 1991-2020
standard et de souligner l’urgence du recueil de ces
données auprès des Membres pour la période 1991-2020,
en s’appuyant sur leurs réseaux d’experts, et de fournir
l’expertise nécessaire aux Membres pour calculer et
communiquer les normales climatologiques standard pour
la période 1991-2020;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 11
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
(b) Contribuer, par l'intermédiaire de leurs équipes
d'experts compétentes, à une évaluation des activités de
recueil des normales climatologiques standard de l'OMM
pour la période 1991-2020, s’accompagnant de la création
d'un répertoire des enseignements tirés à ce jour et de
l'élaboration de recommandations supplémentaires pour
tirer le meilleur parti des évolutions en cours dans les
domaines du WIGOS et du SIO, afin de produire des
données quotidiennes haute qualité de séries
chronologiques à l'appui des activités futures de calcul et
de recueil des normales climatologiques standard de
l'OMM;
__________________
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 12
Mesures prises concernant les résolutions et décisions de la soixante-treizième session du Conseil exécutif relatives
à l'INFCOM et maintenues en vigueur conformément à la Résolution 8 (EC-75)
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
Résolution 9 Plan relatif au début de Prie les Membres, les conseils régionaux et les Les résultats du Plan sont inclus dans
(EC-73) la phase opérationnelle commissions techniques d’organiser leurs activités de les programmes de travail du SC-ON et
du WIGOS (2020–2023) façon à atteindre les objectifs du WIGOS et les résultats du SC-MINT. Progrès satisfaisants dans
associés qui sont présentés dans le Plan; la mise en œuvre des six priorités du
Demande à l'INFCOM d’assurer la direction technique Plan:
des activités opérationnelles du WIGOS; 1. Mise en œuvre au niveau national:
Demande en outre à l’INFCOM d’examiner ( – terminée)
régulièrement le Plan, de suivre son exécution, de lui Le projet de mise à jour du Guide du
communiquer les progrès accomplis à cet égard et de WIGOS en cours d'élaboration sera
présenter un rapport au Dix-neuvième Congrès soumis à l'INFCOM lors de sa
météorologique mondial; deuxième session; Développement
des outils WIGOS à utiliser par les
Membres; l'assistance nécessaire et
le soutien du Secrétariat aux
Membres fournis sur demande.
2. Encourager le respect des normes:
des progrès ont été réalisés avec le
système de contrôle de la qualité des
données du WIGOS, le système de
gestion des incidents et l'utilisation
du réseau des centres régionaux du
WIGOS (RWC) pour contrôler et faire
respecter la conformité aux normes.
Des progrès notables ont également
été accomplis dans l'élaboration de
processus et d'orientations visant à
faire respecter la conformité aux
normes du RBOM.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 13
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
3. RBOM: Les règlements techniques
pour le RBOM ont été approuvés et
inclus dans le manuel du WIGOS.
L'équipe spéciale pour le RBOM a été
établie et s'occupe de la mise en
œuvre du RBOM avec un plan
opérationnel complet.
4. Fourniture de métadonnées WIGOS à
l'aide d'OSCAR/Surface: De nouvelles
spécifications fonctionnelles mises en
œuvre dans OSCAR/Surface, telles
que des modèles pour faciliter la
transmission de métadonnées, ont
été élaborées (par exemple pour les
stations météorologiques
automatiques).
5. Système de contrôle de la qualité des
données du WIGOS: de nouvelles
fonctionnalités ont été ajoutées, par
exemple pour le Système mondial
d'observation du climat (SMOC).
D'autres seront ajoutées pour
soutenir la mise en œuvre du RBOM,
y compris des directives.
6. Mise en œuvre des centres régionaux
du WIGOS (voir le rapport du
président de l'INFCOM à la soixante-
quinzième session du Conseil exécutif
pour le rapport d'activité).
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 14
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
Résolution 14 Collaboration de l'OMM Demande au président de l’INFCOM de lui rendre Politique de données WICAP élaborée
(EC-73) avec l'Association compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre du et signée par l'OMM et l'IATA.
internationale du WICAP; Chaque conseil régional a décidé de la
transport aérien (IATA) mise en place du programme régional
sur l'élaboration du AMDAR dans le cadre du WICAP et des
Programme global de groupes de travail régionaux ont été
retransmission des créés à cette occasion.
données
Création d'un sous-groupe OMM-IATA
météorologiques
chargé d'étudier la possibilité d'une
d'aéronefs (AMDAR)
approche centralisée pour l'échange de
(WICAP)
données IATA tirées de son programme
Turbulence Aware. Il a été convenu de
ne pas adopter une approche au niveau
de l'organisation pour l'échange de
données de Turbulence Aware.
Publication du rapport d'analyse des
compagnies aériennes cibles du
WICAP, déterminant l'état de
préparation technique des compagnies
aériennes cibles à rejoindre l'AMDAR et
une recommandation sur la stratégie et
les plans pour la poursuite de la mise
en œuvre du programme.
Deux vidéos promotionnelles WICAP
ont été publiées et d'autres documents
d'orientation seront publiés en temps
voulu.
En ce qui concerne les nouvelles
compagnies aériennes participantes,
les progrès sont limités en raison de la
pandémie de COVID-19 et de son
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 15
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
impact sur le secteur aérien. La mise
en œuvre du WICAP est fortement
tributaire du rythme de la reprise de
l'industrie aéronautique.
Résolution 17 RENFORCEMENT DES Prie l’INFCOM, en collaboration avec les conseils Le processus d'audit des CRI est déjà
(EC-73) CENTRES RÉGIONAUX régionaux, de continuer à développer le processus d’audit en place pour l'évaluation de leur
D’INSTRUMENTS (CRI) relatif aux CRI en tant que pratique et procédure performance de cette année. Dans le
normalisées et recommandées du Règlement technique même temps, le processus fait l'objet
(OMM N° 49), Volume I – Pratiques météorologiques de discussions, de même que les
générales normalisées et recommandées. processus similaires utilisés pour
d'autres centres régionaux, en vue de
leur harmonisation et de leur
normalisation, au sein de plusieurs
comités permanents.
Résolution 18 TRANSITION ET PLAN Prie les Membres, les conseils régionaux et les Manuel et Guide du WIGOS : Réseau
(EC-73) PRÉOPÉRATIONNEL DE commissions techniques d’organiser leurs activités de d'observation de la Veille mondiale de
LA VEILLE MONDIALE façon à atteindre les objectifs et les résultats associés qui la cryosphère – représenté
DE LA CRYOSPHÈRE sont décrits dans le Plan; (enregistrement des stations dans
Demande à l'INFCOM d’assurer la direction technique OSCAR/Surface, allocation SIO,
des activités relevant de la Veille mondiale de la ensembles de stations);
cryosphère, de même que la liaison avec les organes et 2. Épaisseur de la neige – observation
partenaires compétents; requise par le RBOM;
Demande en outre à l’INFCOM d’examiner 3. Besoins d'observation de la
régulièrement le Plan, de suivre son exécution, de cryosphère – mis en place; projet
communiquer au Conseil exécutif les progrès accomplis à pilote dans le processus d'étude
cet égard et de présenter un rapport au Dix-neuvième continue des besoins révisé;
Congrès météorologique mondial; achèvement en 2024;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 16
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
4. Projet pilote du SIO 2.0 de la Veille
mondiale de la cryosphère – lancé en
2022;
5. Comparaison des produits
d'épaisseur de la glace de mer –
concept préparé en 2019-2021:
réussite – financé par l'ESA (2022-
2024);
6. Observations de la neige en
montagne, données, harmonisation:
6,1 Organe commun avec l'Association
internationale des sciences
cryosphériques (AISC) et l'Initiative de
recherche sur la montagne (MRI):
2022-24;
6,2 Comparaison des produits
satellitaires de la neige de montagne –
concept développé avec EUMETSAT:
2022;
6,3 soutien à la mise en œuvre du
réseau du centre climatique régional
pour le troisième pôle (réseau TPRCC);
7. Meilleures pratiques (mesures,
métadonnées, données): Glaciers
(publié en 2022); Permafrost et glace
de mer – en cours d'élaboration
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 17
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
Résolution 21 MODERNISATION DES Demande à l'INFCOM, en étroite collaboration avec la Poursuite de la mise en œuvre de
(EC-73) DONNÉES SERCOM, de: 1) Diriger le développement et la mise en l'architecture d'OpenCDMS; L'équipe
CLIMATOLOGIQUES – œuvre de l'OpenCDMS conformément aux Climate Data spéciale pour la gestion des données
PROJET DE SYSTÈME DE Management System Specifications (Spécifications des climatologiques a été établie et le
GESTION DES Systèmes de gestion des données climatologiques) modèle de données climatiques est en
DONNÉES (WMO-No. 1131); cours d'élaboration; Mise à jour des
CLIMATOLOGIQUES 2) S’assurer que les principes de conception de spécifications du CDMS de l'OMM en
LIBRE (OpenCDMS) l'OpenCDMS sont compatibles avec la stratégie afférente cours (projet de mise à jour prêt en
à la version 2.0 du Système d'information de l'OMM; 3) octobre 2022); Harmonisation des
Mettre à jour les Climate Data Management System spécifications du CDMS de l'OMM avec
Specifications (Spécifications des Systèmes de gestion les règlements techniques du SIO.
des données climatologiques) (WMO-No. 1131) en ce qui Approuvé au niveau du Comité
concerne la gestion de l’information; permanent.
Résolution 28 STRATÉGIE DE Prie la SERCOM, l’INFCOM, le Conseil de la recherche, L'OceanOPS fait approuver sa stratégie
(EC-73) COLLABORATION OMM- les conseils régionaux, le Groupe d’experts pour le pour la période 2021-2025; Le Groupe
COI développement des capacités et tout autre organe d’étude des systèmes d’observation de
subsidiaire compétent de définir les mesures prioritaires à l’océan et des infrastructures
mener à bien en vue de l’élaboration d’un projet de plan océaniques (SG-OOIS) a fait des
de mise en œuvre des activités de l’OMM concernant les recommandations à l'INFCOM (voir
océans; document 6.5) et le bureau de
l'INFCOM a participé à la réunion du
Conseil de collaboration OMM-COI.
Résolution 30 GROUPE D’EXPERTS DU Demande à l’INFCOM, à la SERCOM et au Conseil de la L'INFCOM a créé, à l'issue de sa
(EC-73) CONSEIL EXÉCUTIF recherche d’intégrer dans leurs programmes de travail première session, le Groupe consultatif
POUR LES respectifs les priorités et les activités techniques, sur la surveillance mondiale de la
OBSERVATIONS, LA opérationnelles et scientifiques qui relevaient jusque-là de cryosphère (GCW-AG), qui rend
RECHERCHE ET LES la compétence de l’EC-PHORS; compte au Groupe de gestion, et qui
SERVICES RELATIFS Demande également à l’INFCOM, à la SERCOM et au entretient des relations étroites avec
AUX RÉGIONS Conseil de la recherche d’élaborer conjointement une toutes les structures de l'INFCOM, les
POLAIRES ET DE HAUTE feuille de route pour la transition entre la recherche structures pertinentes du SERCOM et
scientifique et la fourniture de services, prévoyant le des conseils régionaux;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 19
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
MONTAGNE (EC- passage de la mise en œuvre du Projet de prévision Le GCW-AG se consacre aux
PHORS) polaire du PMRPT (Programme mondial de recherche sur observations et aux données sur
la prévision du temps) à l’intégration de ses résultats l'Antarctique.
dans le cadre du SMTDP, de même que de définir de Groupe des activités spatiales pour les
nouvelles priorités de recherche, notamment en régions polaires: le GCW-AG et le SC-
contribuant aux perspectives que doit élaborer le Groupe ON fourniront des recommandations
consultatif scientifique; sur un alignement raisonnable pour le
mandat du Groupe des activités
spatiales pour les régions polaires,
officiellement sous l'égide de l'EC-
PHORS.
Groupe d’étude des fonctions
interdisciplinaires relatives à la
cryosphère – faire une
recommandation à l'INFCOM lors de sa
deuxième session sur les principales
lacunes en matière de fourniture
d'informations dans les régions polaires
et de haute montagne, afin d'élaborer
de nouveaux mandats pour le GCW-
AG.
Le Conseil régional II, lors de sa dix-
septième session, a demandé au GCW-
AG de l'INFCOM de soutenir l'accès à la
cryosphère et aux données auxiliaires
des hautes montagnes de sa région –
mise en œuvre du réseau TPRCC.
Feuille de route pour la transition entre
la recherche scientifique et la
fourniture de services dans le cadre du
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 20
Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
Projet de prévision polaire/de l'Année
de la prévision polaire: 2023
Décision 7 INDICATEURS DE Prie l’INFCOM de continuer à développer les indicateurs En termes de mise en œuvre
(EC-73) L’ÉTAT DE WIGOS, et d’intégrer des critères supplémentaires afin de technique, le Secrétariat (Bureau du
PRÉPARATION À LA permettre de mieux évaluer le respect par les Membres WIGOS avec le soutien du Bureau du
MISE EN ŒUVRE DU de la mise en œuvre du WIGOS et des normes et SIO) est en train de développer les
WIGOS recommandations du WIGOS, parallèlement à la mise en indicateurs du WIGOS, afin que sa
œuvre du Plan relatif au début de la phase opérationnelle mise en œuvre soit fondée sur un
du WIGOS (2020-2023); référentiel de données qui sera
automatiquement mis à jour avec les
données des outils du WIGOS.
En termes d'amélioration de
l'évaluation, il est nécessaire de revoir
les indicateurs qui se réfèrent au
RBOM, dans le contexte du processus
de mise en œuvre du RBOM qui est en
cours, sous la direction de l'Équipe
spéciale pour le RBOM qui relève de
l'INFCOM.
__________________
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 21
Suite donnée aux Résolutions et Décisions prises lors de la soixante-douzième session du Conseil exécutif
concernant l'INFCOM et maintenues en vigueur conformément à la Résolution 8 (EC-75)
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Résolution 4 RENFORCEMENT DES Prie 2) […] les commissions techniques, le Conseil de Ce thème concerne essentiellement la
(EC-72) SERVICES DE la recherche, le Groupe d’experts pour le développement SERCOM. L’INFCOM donne des
MÉTÉOROLOGIE des capacités et le Conseil collaboratif mixte OMM-COI: a) conseils d’experts en fonction des
MARITIME De fournir, sur demande, des conseils ou des avis besoins pour les questions
d’experts sur les questions abordées lors du Colloque qui d’infrastructure.
relèvent de leur mandat, y compris des explications et
Ce colloque devrait avoir lieu en 2022.
des recommandations au sujet de toute information
Les activités menées actuellement par
demandée; b) D’assurer une coordination efficace de
et pour le SC-MMO sont en cours
l’information pour répondre aux besoins au niveau
d’examen.
régional et veiller à ce que des réponses techniques
appropriées soient apportées par l’Organisation; et c) De Le cours sera offert dans toutes les
fournir les services d’experts, les conseils techniques Régions au cours des quatre
(guidés en cela par le SC-MMO) et l’assistance régionale prochaines années.
qui sont nécessaires pour aider à combler les lacunes en
matière de sensibilisation et de formation des parties
prenantes, ce qui inclut la mise à disposition d’experts
techniques pour contribuer au cours de l’OMM portant sur
l’amélioration des services de prévisions météorologiques
maritimes, et renforcer ainsi les compétences des
Membres dans le domaine de la météorologie maritime;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 22
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Résolution 6 PHASE EXPÉRIMENTALE Prie l'INFCOM, en étroite collaboration avec la SERCOM: L’Équipe d’experts pour les normes
(EC-72) DU PROJET D’ÉCHANGE relatives aux données, relevant du
1) De superviser les préparatifs et la coordination de la
INTERNATIONAL DE Comité permanent des technologies et
phase préopérationnelle du projet d'échange international
DONNÉES de la gestion de l’information de
de données climatologiques quotidiennes;
CLIMATOLOGIQUES l’INFCOM, a commencé l’examen
QUOTIDIENNES et 2) De faire rapport au Conseil exécutif sur l’état d’une séquence BUFR pour les
d’avancement de la phase préopérationnelle en vue de la messages DAYCLI selon les critères
mise en œuvre opérationnelle complète du projet au fournis par le SC-CLI de la SERCOM, à
moment opportun; finaliser dans le cadre de la procédure
accélérée 2021-2022. L’échange de
données à titre expérimental a
commencé et est en cours d’examen.
Des outils de suivi sont en cours
d’élaboration dans la perspective de la
phase préopérationnelle.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 23
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Résolution 9 REPORT DE LA Prie l’INFCOM d’examiner les évaluations intermédiaires Les membres de l'Équipe d’experts
(EC-72) TREIZIÈME du Groupe étalon mondial et du Groupe étalon mondial pour les références radiométriques de
COMPARAISON pour l’infrarouge qui seront effectuées par le Centre l'Observatoire physico-météorologique
INTERNATIONALE DE radiométrique mondial; de Davos/Centre radiométrique
PYRHÉLIOMÈTRES mondial ont présenté le statut du
Groupe étalon mondial et des
instruments du Groupe étalon mondial
pour l’infrarouge lors de la
téléconférence SC-MINT du 4 juin
2021.
L’IPC-XIII, l’IPgC-III et la FRC-V se
sont déroulés à Davos, en Suisse, en
septembre/octobre 2021. Les rapports
finaux de l'IPC-XIII et de l'IPgC-III
devraient être soumis à l'INFCOM
pour approbation et publication d'ici la
fin de 2022.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 24
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Décision 9 MISE EN EXPLOITATION Prie d) l’INFCOM et la SERCOM de coordonner la mise La publication intitulée Pratiques
(EC-72) DE PRÉVISIONS en œuvre de cette proposition sur le plan technique. opérationnelles recommandées pour
SAISONNIÈRES une prévision saisonnière objective
OBJECTIVES ET DE (OMM-N° 1246, édition 2020) décrit
PRODUITS ADAPTÉS À les étapes nécessaires pour passer
L’ÉCHELLE SOUS- des perspectives saisonnières
RÉGIONALE subjectives aux prévisions
saisonnières objectives. L'INFCOM a
collaboré avec la SERCOM pour
déterminer les apports techniques et
les besoins en matière d’échange de
données/produits ainsi que les
normes et pratiques à intégrer au
Règlement technique, par l'entremise
des centres du WIGOS, du Système
d'information de l'OMM et du Système
mondial de traitement des données et
de prévision, afin de faciliter le
passage aux prévisions saisonnières
objectives.
La SERCOM a également adopté la
résolution 5 à sa première session.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 25
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Décision 12 RECOMMANDATIONS Décide de demander à son Groupe d’experts pour le Le président de l’INFCOM a nommé à
(EC-72) RELATIVES À LA développement des capacités: a) De passer en revue la titre provisoire Mme Jennifer Milton
RÉVISION DE LA publication intitulée Stratégie de l’OMM pour le pour représenter l’INFCOM au sein du
STRATÉGIE DE L’OMM développement des capacités et Plan de mise en œuvre Groupe d’experts pour le
POUR LE (OMM N° 1133, édition 2015), en collaboration avec les développement des capacités. Mme
DÉVELOPPEMENT DES commissions techniques, le Conseil de la recherche, le Milton apporte à ce groupe d’experts
CAPACITÉS Conseil collaboratif mixte OMM-COI, les conseils des contributions au nom de
régionaux et d’autres organes compétents, à la lumière l’INFCOM.
de la réforme de l’OMM, des priorités régionales, de
l’évolution des besoins et des tendances en matière de
prestation de services et d’appui;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 26
Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Décision 13 DÉVELOPPER ET Décide 2) De prier les conseils régionaux, les Voir le projet de décision 6.8(6)/1
(EC-72) MAINTENIR LES commissions techniques et le Conseil de la recherche: pour l'examen du PEB-M et du PEM-
COMPÉTENCES a) De contribuer à parachever l’examen du Programme TM.
ESSENTIELLES d'enseignement de base pour les météorologistes (PEB-
M) et du Programme d’enseignement de base pour
techniciens en météorologie (PEM-TM) en faisant analyser
les propositions de révision par des experts et en
communiquant des observations et recommandations
relatives à ces propositions; b) D’exiger des
établissements régionaux de formation professionnelle, y
compris les centres régionaux de formation
professionnelle de l’OMM, qu’ils attestent la conformité de
leurs programmes avec les normes de l’OMM, telles
qu’elles sont définies dans le Règlement technique (OMM-
N° 49), pour ce qui concerne la mise en œuvre des
programmes d’enseignement de base et des cadres de
compétences de l’OMM; et c) D’apporter l’expertise, les
conseils techniques (sous la houlette du Comité
permanent des services de météorologie marine et
d’océanographie) et l’assistance régionale qui sont
nécessaires pour faciliter le cours de formation portant
sur l’amélioration des services de prévisions
météorologiques maritimes, de façon à renforcer les
possibilités d’apprentissage des participants.
____________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 4.2
TEMPS CLIMAT EAU
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post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Note de synthèse
Groupe d’étude mixte de l’OMM sur la surveillance des gaz à effet de serre
Fond
Les trois principaux gaz à effet de serre influencés par les activités humaines sont le dioxyde
de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). L’abondance croissante de
ces gaz dans l’environnement est la cause des changements climatiques observés et d’autres
impacts selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, réf.
AR6, WG1). L’augmentation récente (post-industrialisation-) des concentrations de CO2, de
CH4 et de N2O a été démontrée par les activités humaines. L’Accord de Paris, adopté par 196
Parties à la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (CCNUCC) en 2015, fixe des objectifs spécifiques en matière
d’élévation maximale de la température moyenne mondiale et indique les moyens d’atteindre
cet objectif par la réduction des émissions de GES.
Lors de la 26e Conférence des Parties (Glasgow, novembre 2021), les Parties ont reconnu que
« {...} La limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C d’ici à 2100 nécessite une réduction
rapide, profonde et soutenue des émissions mondiales de gaz à effet de serre, y compris la
réduction des émissions mondiales de dioxyde de carbone de 45 % d’ici à 2030 par rapport au
niveau de 2010, et une réduction nette de zéro aux alentours du milieu du siècle, ainsi que des
réductions importantes d’autres gaz à effet de serre {...} » (Décision 1/CMA3). La disponibilité
d’informations sur les niveaux et les budgets des gaz à effet de serre est essentielle pour aider
les pays à guider leurs engagements et à suivre les progrès accomplis en matière de réduction
des émissions.
effet de serre, préparé à l’aide de bonnes pratiques acceptées par le GIEC et convenu par la
Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à cet accord; » b) Informations
nécessaires pour suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre et la réalisation de sa
contribution déterminée au niveau national au titre de l’article 4.
En application de l’article 14 de l’Accord de Paris, les Parties utiliseront ces données pour
dresser un bilan mondial tous les cinq ans afin de suivre les progrès quantitatifs accomplis
dans la réalisation des objectifs et de l’objectif de l’Accord, et ils le feront « à la lumière de
{...} la meilleure science disponible ». Le premier bilan mondial doit être achevé d’ici
novembre 2023. Les émissions anthropiques signalées seront fondées sur les lignes directrices
du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, incluant des méthodes de
complexité et de sophistication diverses (actuellement classées par le GIEC comme méthodes
de niveau 1, 2 et 3).
Comme mentionné ci-dessus, la plus grande partie du forçage anthropique induit par le
système climatique est causée par l’évolution de la concentration atmosphérique des gaz à
effet de serre persistants. La surveillance de ces gaz à l’échelle mondiale revêt donc une
importance primordiale. Toutefois, ces concentrations ne sont pas déterminées uniquement par
les émissions anthropiques. Les concentrations de GES sont fortement influencées par les
cycles naturels, qui sont ensuite influencés par le climat et d’autres changements
environnementaux. Les variations des émissions naturelles et de l’absorption des gaz à effet
de serre peuvent interagir avec les efforts d’atténuation visant à accroître ou à diminuer leur
efficacité. Notre connaissance quantitative de certaines sources et puits de GAZ À EFFET DE
SERRE présente de grandes incertitudes, tant elles opèrent actuellement que la mesure dans
laquelle elles évolueront à l’avenir en réponse par exemple au changement climatique.
À l’heure actuelle, la plupart des mesures de gaz à effet de serre (GES) dans l’environnement
et le traitement de ces données d’observation nécessaires aux mesures d’atténuation, reposent
principalement sur les activités de recherche et le financement. Le caractère limité dans le
temps du financement de la recherche et l’incertitude de son attribution conduisent à une
fragilité inhérente du système de surveillance des GES, qui est difficile à concilier avec son
importance critique et croissante en tant que facteur politique.
Une infrastructure de surveillance régulière et soutenue des concentrations et des flux de GES,
à l’aide de protocoles et de méthodes normalisés, semblable à celles utilisées pour la
surveillance du temps et du climat, fournira une foule de données quantitatives pour améliorer
notre compréhension des cycles de GES. Il fournira des champs mondiaux continus dans le
temps de l’abondance des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui fournira un aperçu
sans précédent des distributions géographiques et saisonnières des gaz à effet de serre, ce qui
favorisera la fourniture d’estimations des flux nets mensuels, par exemple sur une résolution
de 1x1° (environ 100 km d’environ 100 km). Ces quantités constitueront le principal résultat
de la surveillance opérationnelle proposée des gaz à effet de serre. De plus, des efforts sont
actuellement déployés pour développer des capacités de séparation de ces flux nets en
émissions de sources d’émission, ce qui pourrait conduire à d’autres produits opérationnels à
l’avenir. Conformément à la politique de l’OMM en matière de données, les données seront
mises à la disposition de tous les utilisateurs intéressés gratuitement et sans restriction.
Les produits de données seront élaborés à l’aide de méthodes déjà élaborées par les
chercheurs et les spécialistes de l’exploitation, la Veille de l’atmosphère globale (VAG) de
l’OMM a par exemple 50 ans d’expérience dans l’élaboration des directives de mesure des gaz
à effet de serre qui sont appliquées, par exemple, dans les réseaux opérationnels d’Europe
(ICOS) et aux États-Unis d’Amérique (Administration américaine pour les océans et
l’atmosphère (NOAA)). Le produit de flux fondé sur les observations complétera les estimations
actuelles des émissions anthropiques. Ces produits peuvent aider les Parties à évaluer leurs
efforts individuels de réduction des émissions et les progrès mondiaux accomplis en vue
d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris en matière d’atténuation.
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 3
Dans sa configuration initiale, un système mondial régulier de surveillance des gaz à effet de
serre se composerait de quatre éléments principaux:
(3) Ensemble de modèles mondiaux haute résolution représentant les concentrations, les
sources et les puits de GES;
(4) Associés à ces modèles, les systèmes d’assimilation des données qui combinent de
manière optimale les observations avec le contexte du modèle pour générer des produits
d’une plus grande précision.
L’abondance du CO2, du CH4 et du N2O peut être mesurée in situ dans l’atmosphère et les
milieux aquatiques avec une grande précision (0,1 % et mieux), ce qui permet de déterminer
les flux. Les mesures in situ effectuées à la surface et à partir de plates-formes aériennes ont
été largement utilisées depuis de nombreuses décennies, fournissant des données de grande
précision à de nombreux endroits du monde entier. Au cours de la dernière décennie ou deux,
les capacités de mesure depuis l’espace, en particulier pour le CO2 et le CH4, ont
considérablement progressé, bien que la précision de ces observations soit inférieure à celle
des observations in situ, mais les plates-formes satellitaires permettent une couverture
mondiale.
Les connaissances actuelles sur les émissions anthropiques sont documentées sous forme
d’inventaires élaborés à des échelles allant d’une échelle locale à mondiale. Les inventaires
sont fondés sur les données d’entrée de diverses données socio-économiques, telles que la
consommation des combustibles fossiles, et sur les facteurs d’émission pour différents types de
sources. Ces inventaires sont produits à la fois par le secteur universitaire (par exemple, la
base de données sur les émissions pour la recherche atmosphérique mondiale (EDGAR) et les
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 4
inventaires odIAC) et par les autorités publiques pour leur obligation de communication
nationale et infranationale. Les inventaires resteront essentiels dans le cadre de l’infrastructure
de surveillance des GAZ À EFFET DE SERRE, car il est nécessaire pour les systèmes de
modélisation et d’assimilation des données.
Les principales données de sortie proposées par l’infrastructure de surveillance des GAZ À
EFFET DE SERRE seront les suivants
Des produits supplémentaires de données seront possibles, en fonction des besoins des
utilisateurs et de l’évolution des besoins en matière de services liés aux GES (par exemple les
estimations des émissions anthropiques et des flux terrestres et océaniques naturels). On
trouvera dans la section 5 des exemples de produits et d’applications potentiels en aval qui
peuvent être fondés sur les résultats du système.
Comme c’est le cas pour la prévision numérique opérationnelle du temps, une solide
composante de recherche parallèlement aux opérations sera nécessaire afin d’améliorer en
permanence les techniques de mesure, la compréhension des processus de GES et les
systèmes d’assimilation des données. Sans un tel effort de recherche soutenu, il est peu
probable que l’infrastructure puisse fournir des informations qui répondent à l’évolution des
besoins des utilisateurs.
Depuis de nombreuses années, divers efforts ont été déployés pour surveiller quantitativement
les gaz à effet de serre sur la base d’une ou de plusieurs des composantes du système décrites
ci-dessus.
Du côté des satellites, le Jet Propulsion Lab de la NASA a ouvert la voie à la mesure du premier
CO2 et, plus tard, du CH4 depuis l’espace. À commencer par le satellite d’observation des gaz
à effet de serre (GOSAT) en 2009, par le biais du GOSAT-2, qui sera suivi par GOSAT-GW, le
Japon a continué de développer et d’affiner ses capacités spatiales de surveillance du CO2 et
du CH4. La Chine dispose de capacités de surveillance du CO2 et du CH4 sur son orbite polaire
FY-3D, sur sa mission dédiée TanSat et sur GaoFen-5, avec d’autres capacités spatiales dans le
pipeline. L’observation pionnière du CH4 à l’aide d’instruments SCIAMACHY exploite
actuellement Sentinel-5/Tropomi et compte un ensemble de missions de CO2 prévues, à
commencer par Microcarb et suivie de la mission Copernicus CO2M (CO2M) de l’UNION
européenne pour son lancement en 2026. La coordination internationale de ces activités
s’effectue principalement par l’intermédiaire du Comité sur les satellites d’observation de la
Terre (constellations virtuelles, du Groupe de travail sur cal/Val du CSO) et, dans une certaine
mesure, par le biais du CGMS.
Du côté de la modélisation et de l’assimilation, l’un des efforts les plus avancés fait partie du
programme Copernicus de la Commission européenne. Le Service Copernicus de surveillance
de l’atmosphère (CAMS) partage un grand nombre des objectifs énumérés dans la section
précédente concernant le suivi quantitatif du CO2 et du CH4. Il est prévu d’élargir encore le
système et d’élaborer une nouvelle capacité mondiale de surveillance et de vérification des
émissions anthropiques de CO2 et de CH4, en utilisant la complémentarité des observations et
des modèles informatiques. Des efforts similaires ont été déployés pour modéliser et assimiler
les observations du CO2 aux États-Unis d’Amérique, tant l’Administration américaine pour
l’aéronautique et l’espace (NASA) que la NOAA ayant des capacités dans ce domaine,
notamment avec le CarbonTracker, tandis que le Japon a progressé ses efforts, notamment les
observations, les observations, les navires et les mesures d’aéronefs, et la Chine prévoit
également de développer ses propres capacités au cours des années à venir. Les efforts de
modélisation s’appuient sur une longue expérience et sur des travaux pionniers de la
communauté TRANSCOM, dont de nombreux contributeurs participent toujours aux initiatives
de modélisation mentionnées.
Outre les efforts recensés ici, plusieurs autres initiatives liées aux GAZ À effet de serre sont en
cours d’élaboration, ce qui témoigne d’une large reconnaissance de la nécessité d’améliorer
l’information sur les GAZ À EFFET DE SERRE. Compte tenu des vastes implications politiques et
économiques de la surveillance des GAZ À EFFET DE SERRE, d’autres efforts seront
probablement déployés au cours des années à venir. Pour maintenir une base d’information
crédible sur les mesures d’atténuation des effets du changement climatique, il est essentiel de
renforcer la coordination de ces efforts en toute transparence auprès de toutes les Parties.
Les résultats de l’infrastructure proposée pour la surveillance des gaz à effet de serre seront
accessibles au public, les observations des gaz à effet de serre (en surface et depuis l’espace),
les champs mondiaux de concentration de GES modélisés à une résolution de 1 x 1° et les flux
de surface modélisés avec une résolution de 1x1° à l’échelle mondiale. La liste initiale de
l’application potentielle comprend:
o Pour l’évaluation des flux océaniques qui ne figurent pas dans les inventaires
nationaux et qui sont actuellement manqués dans le bilan mondial. Il est à noter
que ces données apporteront également une valeur ajoutée à la déclaration sur
l’acidité marine par rapport à l’objectif de développement durable (ODD 14.3.1).
o Pour l’évaluation des flux de carbone terrestres à l’échelle régionale, qui sont
partiellement inclus dans les inventaires nationaux. Le suivi de la variabilité
interannuelle (par exemple en réponse à la sécheresse) sera essentiel.
o Orientations sur la façon dont ces efforts de réduction d’échelle devraient être
déployés (en utilisant d’autres mécanismes tels que les bonnes pratiques du
Système.
Rôle de l’OMM
Il existe deux raisons principales pour lesquelles l’OMM est bien placée pour jouer un rôle
central dans la coordination d’une infrastructure mondiale de surveillance des gaz à effet de
serre.
Premièrement, l’OMM dispose d’activités et d’expériences dans trois des quatre grands
domaines énumérés dans la section 3: Les observations en surface et à partir de l’espace
portant à la fois sur les variables météorologiques de base et les constituants atmosphériques
mineurs, l’échange international de données, les activités de modélisation et d’assimilation des
données pertinentes, et la recherche. Par l’intermédiaire du Système mondial d’observation du
climat (SMOC) et de sa collaboration avec le Programme des Nations Unies pour
l’environnement (PNUE), l’OMM dispose de certaines activités d’observation à la surface des
terres émergées, ainsi que du GOOS et de la collaboration avec la Commission
océanographique intergouvernementale (COI), d’importantes activités d’observation de l’océan
et de modélisation des océans.
En outre, la Veille météorologique mondiale (VMM) est un modèle utile pour l’infrastructure
envisagée ici, puisqu’elle englobe les observations, l’échange de données, la modélisation et
l’assimilation des données et les méthodes de vérification courantes. Il s’agit des Membres de
l’OMM qui réalisent des observations, exploitent des modèles et fournissent des données aux
utilisateurs. La VMM établit un cadre de collaboration pour ces pays (« infrastructure » dans la
terminologie de l’OMM), au sein duquel ses Membres exploitent les différentes composantes du
système de manière à les compléter et à les exploiter mutuellement pour en tirer le meilleur
parti possible. Sous les auspices de la Convention de l’OMM, les Membres de l’OMM (pays et
territoires) ont défini les besoins en matière de systèmes d’observation, d’échange
international de données, de modélisation mondiale et d’assimilation, ainsi que de diffusion et
de vérification des champs de modèles mondiaux. Les systèmes eux-mêmes sont exploités par
les Membres de l’OMM, soit individuellement, soit en tant que groupes de Membres. Ce
paradigme doit être élargi pour englober de nombreuses autres institutions et parties
prenantes au sein des pays Membres et à l’échelle internationale afin de permettre la mise en
œuvre complète de l’infrastructure envisagée.
Par analogie avec le rôle joué par la VMM dans la prévision numérique du temps, le rôle d’une
infrastructure commune de surveillance des gaz à effet de serre serait de mettre en place:
Prochaines étapes
À ce stade (septembre 2022), le Conseil exécutif de l’OMM a lancé une étude approfondie pour
faire progresser cette infrastructure mondiale coordonnée par l’OMM pour la surveillance des
gaz à effet de serre. Un vaste Groupe d’étude mixte a été chargé d’élaborer son concept et de
soumettre une architecture proposée au Dix-neuvième Congrès météorologique mondial en
mai 2023.
Parallèlement, l’OMM collabore avec l’ensemble des acteurs de la surveillance des gaz à effet
de serre pour veiller à ce que ce développement soit pris en compte par les diverses entités
qui développent déjà activement ses principales composantes (voir la section 4).
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 8
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 4.3
TEMPS CLIMAT EAU
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fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
[note: Le présent document inf. est le même que le document SERCOM-2/INF. 9.2]
Introduction
3. Le Secrétaire général de l’OMM et les chefs de secrétariat neuf entités des Nations
Unies1 et le Partenariat mondial pour l’eau a pris l’initiative de coorganisation de la Coalition
sur l’eau en réponse à l’appel lancé par le Secrétaire général des Nations Unies pour accélérer
la mise en œuvre de l’ODD 6, initiative multipartite relevant du programme Cadre
d’accélération de l’ODD 6qui a été lancé le 9 juillet 2020 lors du Forum politique de haut
niveau de l’ONU par M. Guterres et le Président d’ONU-Eau (référence de l’OMM: lettre
15534/2020/WATER/CC).
1) Orientations pour l’élaboration de politiques de haut niveau par le biais de son groupe de
responsables de l’eau et du climat;
8. Les chefs de file du domaine de l’eau et du climat ont été invités par le Secrétaire
général de l’OMM et le Président d’ONU-Eau à donner des orientations pour l’élaboration de
politiques de haut niveau. Lla Groupe Se compose de 16 chefs d’État, de premiers ministres et
de ministres, ainsi que de représentants d’organisations intergouvernementales, du secteur
privé, d’instituts de recherche et d’organisations de jeunesse. Conformément aux résultats A.1
du Plan d’action hydrologique de l’OMM et à leur appui, les responsables visent à améliorer la
présentation/communication et la compréhension de la proposition de valeur, de l’analyse des
avantages et des risques et de la valeur des services hydrologiques, afin de mieux comprendre
les ministères et les gouvernements.
10. En juin 2022, an Plan d’action pour un programme d’action intégré sur l’eau et le
climat a été approuvé par les dirigeants. Il propose six « solutions axées sur les données » :
• Services mondiaux d’information sur l’eau (hydroSOS, Portail mondial des données
sur l’eau et rapport annuel sur l’eau, à savoir les principales contributions de l’OMM)
• Bilan hydrologique et climatologique
• Système d’information sur la préservation des glaciers et la cryosphère
• Principes de financement
• Participation locale
• Renforcement de la coopération régionale
11. Les chefs de file du domaine de l’eau et du climat préconisent l’intégration de ces
solutions dans le cadre du processus de mise en œuvre du programme de lutte contre le
changement climatique et fournissent ce plan d’action en tant que contribution à la Conférence
des Nations Unies sur l’eau de 2023.
12. Le Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie a été adopté par le Congrès à sa
session extraordinaire de 2021 (2021)Résolution 4 (Cg-Ext (2021)). Le Plan d’action, qui sert de
document d’orientation pour la contribution de l’OMM à l’ensemble des perspectives d’avenir et
des objectifs stratégiques de l’OMM, comprend 134 activités prévues pour réaliser huit ambitions
à long terme en matière d’hydrologie:
13. Chaque activité est décrite, y compris la définition des étapes, des réalisations
attendues et le recensement des principaux organes de mise en œuvre au sein de la structure
de l’OMM, conformément aux plans de travail actuels de ces organes. Le Groupe de coordination
hydrologique surveille et évalue les progrès accomplis et fait rapport au Congrès et à son
Assemblée hydrologique. Actuellement, un Version en ligne du Plan d’action, assorti des étapes
correspondant à chacune de ses activités, est en cours de finalisation pour servir de document
évolutif à l’appui des décisions, des recommandations et de la planification des travaux de tous
les organes concernés.
14. Il est essentiel de noter que toute activité de l’OMM au sein de l’OrganisationLa Cc
est fondée sur le Plan d’action pour l’hydrologie et sur les programmes, systèmes et activités de
l’OMM existants et sur leur développement par le biais de plans de travail des commissions
techniques intergouvernementales et d’autres organes compétents de l’OMM, afin d’apporter un
soutien aux Membres. Comme l’a précisé le Congrès météorologique mondial (rés. 6 Cg-Ext
(2021)), la Coalition devrait être considérée comme un moyen de contribuer à la mise en œuvre
des perspectives et de la stratégie de l’OMM en matière d’hydrologie et du plan d’action associé
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 5
et, par conséquent, d’accroître ses incidences et de contribuer à mobiliser les ressources
nécessaires.
15. Par conséquent, les activités de la CMC dont l’OMM a proposé d’être un organe de
mise en œuvre de premier plan ont été cartographiées par rapport aux activités du Plan d’action
pour l’hydrologie. Le résultat de la cartographie est fourni dans la Annexe.
Marche à suivre
ANNEXE
Disponibilité future en eau B.7.1: Système mondial de 2024: SC-ESMP Toute livraison
Description: traitement des données et Premier de la CMC doit
de prévision (SMTDP) – centre du être conforme
Permettre aux Membres de développement de centres SMTDP au SMTDP et
l’OMM de quantifier et de hydrologiques, y compris des hydrologique HydroSOS
communiquer les incidences centres/systèmes de coordonné
des changements climatiques prévision régionaux
sur les ressources en eau
disponibles à différentes B.7.2: Création d’un 2025: SC-HYD
échelles (bassin fluvial, pays, inventaire des données et Lancement
régions, etc.) produits gratuits et publics à du PROJET de
« - Créer une communauté l’échelle mondiale et prévision des
de personnes et régionale pour la prévision crues avec
d’organisations pour des crues et d’un inventaire mise à jour
élaborer, améliorer et des modèles et plates- de
appliquer des modèles formes interopérables l’inventaire
hydrologiques mondiaux et internationaux des données,
régionaux en mode produits,
opérationnel; » modèles et
plates-formes
- Améliorer les connaissances
librement
sur l’état et la prévision des
disponibles
ressources en eau
pour la
disponibles (en tenant
prévision des
compte de l’eau de surface et
crues
sous la surface, ainsi que de
la neige et de la glace) dans C.2.1: i) Recensement des 2023 SC-ESMP
le contexte du changement besoins en matière
climatique. d’informations produites à
-Soutenir les capacités l’échelle mondiale ou
opérationnelles des pays, des régionale aux fins
régions et étayer les d’évaluation, de modélisation
fondements de l’élaboration et de prévision des
des politiques à l’échelle sécheresses à l’échelle
mondiale. nationale par les SHN, et ii)
élaboration d’une interface
Résultats des activités
permettant aux SHN de
1) Relier toutes les initiatives rechercher, d’utiliser et
actuelles de modélisation d’interpréter les produits
hydrologique à l’échelle
mondiale (création d’un C.2.2: Création de centres 2025 SC-ESMP
réseau mondial et régional de mondiaux sur la sécheresse
modélisation hydrologique) au sein du SMTDP et
formation des SMHN pour
2) Créer un système de
traiter et appliquer les
modélisation hydrologique et
informations au contexte
climatique qui couvre la
local
validation, l’interprétation et
la communication des C.2.3: Orientations et outils 2025 SC-ESMP
modèles de liaison à l’échelle opérationnels pour la
du globe 3) vérification des produits
4) Appliquer et améliorer les disponibles
modèles, outils et plates-
F.4.1: Mise au point d’outils 2030 Rb
formes opérationnels à
et de modules permettant
d’évaluer et d’analyser
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 7
Échéances estimées de
l’activité
1. Intégration des
perspectives
relatives à l’eau et
au climat dans
toutes les régions de
l’OMM d’ici à 2023
2. Phases: après le
lancement, on
s’attend à ce que la
phase d’essai et
d’étude passe à une
phase opérationnelle
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 8
Échéances estimées de
l’activité
1. Version finale du
rapport de la phase
pilote d’HydroSOS
(2021)
Portail mondial des données H.2.2: Création d’un 2023 Un Hcp Alignement
relatives à l’eau partenariat avec la FAO portail de sur les
(AquaStat) et l’UNESCO données présentations
en vue d’élaborer un plan hydrologiques Web
Description: visant à définir les note de actuelles de
Développer, avec les partenaires, données, informations et synthèse l’OMM
le portail des données sur l’ODD6 produits produits produits
plus avant dans le « Portail par les Membres dans les
mondial des données relatives à bases de données
l’eau » – une interface fournissant mondiales à l’appui des
un accès unifié à tous les fonds de ODD
données physiques des Nations
Unies et des données physiques H.2.3: Définir un 2023 Un SC-HYD et JET-
nationales relatives à l’eau. Cela ensemble de paramètres portail de HYDMON
renforcera considérablement les permettant de suivre et données
capacités des Membres pour de soutenir le hydrologiques
garantir une meilleure planification développement durable à note de
et une meilleure prise de décisions. long terme, en synthèse
coopération avec les
Résultats des activités
organisations concernées
1) Afficher une liste de tous
les portails d’information H.3.4: Logiciel 2026 SC-IMT
et de données (éventuellement une
hydrologiques pertinents solution nuageuse) pour
le calcul du paramètre
2) Concevoir un point
défini dans H.2.3
d’entrée intégré pour les
différents portails H.3.5: Présentation des 2027 SC-IMT
3) Relier les données par le jeux de données aux fins
biais d’API (sous réserve d’évaluation –
de l’autorisation des présentation sur le Web
propriétaires de données) des jeux de données pour
les ODD
4) Décrire et soutenir la
prestation de services à
partir d’un portail unifié
de données et mettre en
évidence les avantages
qu’ils procurent
Échéances estimées de
l’activité
Échange de données et
d’informations
Échéances estimées de
l’activité
Lancement prévu en 2022
Rapports de phase pilote attendus
en 2024 I Progrès quantifiables de
l’ODD 6.5.1 des indices des pays
pilotes dans le domaine des
données de 2024.
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 11
Appel aux partenaires: Plate- G.1.1: Mise en œuvre Mise au point SC-HYD et JET- HydroSOS
forme mondiale OMM-PNUE d’HydroSOS à l’échelle d’un portail HYDMON conforme
pour l’exploitation mondiale pilote (2023) aux normes
hydrologique
Portail mondial
avec
Description: ensembles de
Les Services météorologiques et modèles
hydrologiques nationaux (SMHN) (2024)
sont confrontés à une multitude de
2030 (nombre
défis pour améliorer la qualité et la
de Membres
pertinence de leurs services pour
qui contribuent
répondre aux besoins croissants
à HydroSOS)
de la société, en particulier ceux
liés aux inondations, aux
sécheresses et aux risques liés à la
disponibilité en eau ou à la
sécurité de l’eau en raison du
changement climatique. Ces défis
peuvent être les suivants:
- Manque de produits et de jeux
de données d’information pour
aider à comprendre et à gérer les
ressources en eau
- Manque de produits
d’information et de jeux de
données pour mieux gérer les
phénomènes météorologiques
extrêmes de plus en plus
fréquents, tels que les inondations
et les sécheresses, provoqués par
le changement climatique
- Manque de capacité de prévoir
les tendances et les régimes
hydroclimatiques futurs pour
mieux planifier et s’adapter au
changement climatique L’objectif
principal des travaux proposés est
de piloter une plate-forme
hydrologique mondiale
opérationnelle afin d’évaluer l’état
des ressources en eau mondiales
et de diffuser des alertes en cas
d’inondation et de sécheresse. La
plate-forme s’occupera de certains
des défis posés par le changement
climatique, dont la liste figure ci-
dessus.
Échéances estimées de
l’activité
1. Portail régional mis au
point pour le bassin pilote
en prenant d’autres
modèles disponibles dans
la région dans l’ensemble
(2023)
2. Étendre à une plate-
forme mondiale à l’appui
de la modélisation
d’ensemble. (plate-forme
mondiale HydroSOS
potentielle)
[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
1. INTRODUCTION
Le présent document a pour objet de décrire les travaux de l’INFCOM au cours des cinq
prochaines années (2022-2027) et la façon dont elle appuiera la mission et les objectifs de
l’OMM. Il déterminera les éléments moteurs de ses travaux, les objectifs souhaités, l’approche
stratégique et les principes directeurs de ces travaux. Il recensera les principales priorités à
moyen et à long terme, ainsi que les activités prévues par l’INFCOM pour les traiter. Il est
destiné à être lu et compris par l’expert et le non-expert.
2. FOND
L’OMM a été créée lors de la ratification de la Convention de l’OMM en 1950. Tous les quatre
ans, le Congrès météorologique mondial se réunit pour approuver le Plan stratégique et le Plan
opérationnel de l’OMM et les budgets pour les quatre prochaines années. Le Plan stratégique
de l’OMM énonce les perspectives d’avenir, la mission, les valeurs fondamentales, les grandes
priorités et les objectifs à long terme de l’Organisation et oriente le Plan opérationnel de l’OMM
qui définit des actions et des résultats spécifiques à atteindre et des étapes annuelles à
atteindre. Le budget indique les ressources disponibles, la façon dont ils seront dépensés et
indique les indicateurs de performance destinés à mesurer les progrès accomplis dans la
réalisation des objectifs à long terme. Ces plans sont élaborés et mis en œuvre par
l’intermédiaire des organes subsidiaires du Secrétariat et de l’OMM et des organisations d’appui
(commissions techniques, Conseil de la recherche), programmes, projets et conseils régionaux
et bureaux) ainsi que par le biais de partenariats public-privé synergiques.
L’INFCOM est un organe subsidiaire relativement nouveau de l’OMM et a été le résultat d’une
restructuration et d’une rationalisation de la gouvernance de l’OMM, conformément à la
résolution 7 (Cg-18)), qui a entraîné une réduction du nombre de commissions de huit à
aujourd’hui, et l’ajout du Conseil de la recherche . Indépendamment, les deux nouvelles
commissions prennent leur direction de la même manière que les huit précédentes , par le
biais des résolutions et décisions du Congrès. Des orientations supplémentaires sur
l’application de ces résolutions et décisions peuvent provenir des réunions annuelles du Conseil
exécutif. Les travaux de l’INFCOM sont guidés par le président de la Commission et son Groupe
de gestion.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 4
Le présent Plan stratégique de mise en œuvre est le résultat d’un examen de tous les plans,
résolutions, décisions et orientations pertinents de la structure de gouvernance de l’OMM, y
compris les travaux effectués pour élaborer le prochain projet de Plan stratégique de l’OMM
pour la période 2024-2027, organisé en une stratégie intégrée cohérente pour les activités de
l’INFCOM pour les cinq prochaines années.
3. MOTEURS ET OBJECTIFS
En réponse à ces facteurs mondiaux, le Plan stratégique de l’OMM pour la période 2020-2023
définit les objectifs à long terme suivants:
But à long terme 1: Mieux répondre aux besoins de la société: Fournir des
informations et des services fiables, accessibles, axés sur les utilisateurs et adaptés à
l’usage prévu.
But à long terme 2: Améliorer les observations et les prévisions relatives au système
terrestre: affermir les bases techniques pour l’avenir.
But à long terme 3: Promouvoir la recherche ciblée: Stimuler l’initiative scientifique
afin d’améliorer la compréhension du système terrestre afin d’améliorer les services.
But à long terme 4: Combler l’écart de capacité sur le plan des services
météorologiques, climatologiques, hydrologiques et environnementaux: renforcer la
capacité des pays en développement à fournir les informations et les services essentiels
dont ont besoin les gouvernements, les secteurs économiques et les citoyens.
But à long terme 5: Procéder au réalignement stratégique de la structure et des
programmes de l’OMM en vue d’une prise de décision et d’une mise en œuvre efficaces.
Chaque objectif est soutenu par un certain nombre d’objectifs stratégiques. La section ci-après
illustre comment les travaux de l’INFCOM répondent à ces moteurs et s’alignent sur ces buts et
objectifs.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 5
4. MANDAT DE L’INFCOM
Les activités de la Commission sont guidées par le Plan stratégique de l’OMM. L’INFCOM
répond directement aux objectifs stratégiques suivants:
Objectif 2.1 Optimiser l’acquisition des données d’observation du système Terre par le
biais du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM (WIGOS).
Objectif 2.2 Améliorer et élargir l’accès à l’échange et à la gestion des données
d’observation du système terrestre présentes et passées et des produits dérivés par le
biais du Système d’information de l’OMM (SIO).
Objectif 2.3 Assurer l’accès aux produits numériques d’analyse et de prévision du
système Terre à toutes les échelles spatio-temporelles issus du Système mondial de
traitement des données et de prévision (SMTDP) sans discontinuité de l’OMM.
L’INFCOM soutient également les autres objectifs à long terme, parfois de manière plus
indirecte et stratégique, compte tenu de l’importance de l’infrastructure de base du WIGOS, du
SIO et du SMTDP pour toutes les activités:
Le but à long terme 1 dépend d’un SIO solide et d’une politique de données inclusive
pour que tous les Membres mettent à la disposition de tous les Membres les produits et
services qui découlent du WIGOS et du SMTDP. L’INFCOM mettra l’accent ici sur
l’infrastructure nécessaire aux services hydrologiques aux fins d’une gestion durable
des ressources en eau et de l’adaptation.
Le but à long terme 3 est financé directement par le Conseil de la recherche, qui met à
son tour les besoins de l’INFCOM pour s’assurer que les besoins de la recherche sont
satisfaits et fournit des orientations sur le renforcement de l’infrastructure, notamment
en ce qui concerne les observations de la Terre normalisées, accessibles (WIGOS) et les
infrastructures de modélisation (SMTDP).
Le but à long terme 4 est favorisé par des orientations et une formation visant à
renforcer les capacités des pays en développement afin qu’ils puissent contribuer à
l’accès au WIGOS, au SIO et au SMTDP et en tirer un usage efficace.
Le but à long terme 5 est soutenu par les travaux de l’INFCOM (ainsi que de la SERCOM
et du Conseil de la recherche) pour s’assurer qu’aucun des huit commissions
précédentes n’est laissé de côté, que leurs structures de travail d’appui concordent bien
avec l’ensemble de l’Organisation et ses partenaires, et que les objectifs liés à une
gouvernance efficace et inclusive et la durabilité environnementale sont satisfaites.
5. APPROCHE STRATÉGIQUE
• Maintenir l’élan nécessaire aux systèmes opérationnels et veiller à ce que les activités
« nouvelles » qui découlent du processus des organes constituants soient correctement
intégrées dans les travaux de la Commission;
• Accélérer les activités liées à la mise en œuvre actuelle conformément aux résolutions et
demandes récentes du Congrès et du Conseil exécutif (par exemple, le Réseau
d’observation de base mondial (ROBM)/Mécanisme de financement des observations
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 6
Pour ce faire, les comités permanents, les groupes d’étude et les groupes consultatifs ont été
constitués comme suit:
e) Groupe d’étude mixte sur la surveillance des gaz à effet de serre (JSG-GHG);
Les travaux des comités permanents peuvent également être soutenus par un certain nombre
d’équipes d’experts et d’équipes spéciales, dont certaines sont des équipes « mixtes » qui
transsectoriels. Cette sous-structure-qui soutient les travaux de l’INFCOM est régulièrement
revue lors des réunions de l’INFCOM et évolue constamment pour répondre aux besoins de
l’Organisation.
(iii) D’apporter un soutien approprié aux niveaux régional et national et d’aider les
Membres de l’OMM, en particulier les pays les moins avancés (PMA) et les petits
États insulaires en développement (PEID), en collaboration avec les conseils
régionaux et avec le soutien du Groupe d’experts pour le développement
des capacités relevant du Conseil exécutif de l’OMM;
(iv) Assurer une coordination efficace dans tous les domaines du système Terre en
collaborant avec le Groupe de coordination hydrologique et d’autres
organisations concernées (par exemple le Système mondial d’observation de
l’océan (GOOS), le Système mondial d’observation du climat (SMOC), etc.); et
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 7
6. PRINCIPES FONDAMENTAUX
La Commission favorise la mise au point de systèmes intégrés couvrant autant que possible
tous les domaines d’application et veille à ce que ces systèmes respectent les principes
fondamentaux suivants:
a) Sont axés sur les besoins des utilisateurs et fournissent à tous les Membres des
observations du système Terre, des données traitées et des services, produits et
informations pertinents;
b) Reposent sur les besoins des utilisateurs tels qu’ils ont été établis en coordination avec la
SERCOM, le Conseil de la recherche et les conseils régionaux;
f) Établir des partenariats avec les principaux acteurs (PNUD, PNUE, FAO, UNESCO,
organisations satellitaires, etc.);
g) Élargir les partenariats avec des organisations pour d’autres domaines tels que le GOOS
et le SMOC afin d’améliorer la coordination avec ces autres domaines nécessaires à
l’approche du système Terre;
h) Mettre à profit et promouvoir des partenariats public-privé si cela peut se faire dans
l’intérêt;
j) S’appuient sur les partenariats et réseaux existants entre les communautés de pratique
dans les domaines d’application, qui sont bénéfiques pour les Membres de l’OMM;
7. PRIORITÉS DE L’INFCOM
Le Plan stratégique de l’OMM oriente l’établissement des priorités pour les travaux de l’INFCOM
au cours des cinq prochaines années. Le Plan stratégique de l’OMM sera renouvelé lors du
prochain Congrès en 2024, de sorte que les activités à long terme prévues par l’INFCOM
tiennent compte des préparatifs du prochain Plan (la décision 10 (EC-75) – Approche du Plan
stratégique 2024-2027 récemment approuvée) et, dans une certaine mesure, anticipe de
nouvelles orientations dans lesquelles les circonstances mondiales pourraient pousser l’OMM.
Toutefois, dans un sens réciproque, il convient de reconnaître que les futurs plans stratégiques
de l’OMM peuvent également être informés par les travaux de ses organes constituants (y
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 8
compris l’INFCOM), notamment par le biais de l’évolution du processus d’étude continue des
besoins.
WIGOS
• Accélérer la mise en place du WIGOS dans tous les domaines du système Terre, en vue
de concrétiser les perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040;
• Mettre en place et envisager d’élargir le ROBM dans d’autres domaines (hydrologie,
cryosphère, océans, surveillance des gaz à effet de serre) et apporter un appui technique
au SOFF sur les questions d’infrastructure; Et
• Mettre en œuvre l’évolution du processus d’étude continue des besoins afin de mieux
combler les lacunes recensées du WIGOS et l’évolution des systèmes mondiaux
d’observation dans tous les domaines du système terrestre.
Wis
• Poursuivre la mise en œuvre du SIO 2.0 et améliorer la recherche et l’accessibilité pour
tous les Membres;
• Améliorer l’interopérabilité des données échangées sous les auspices de l’OMM avec des
normes élargies en matière de données pour d’autres domaines (océans, composition de
l’atmosphère, hydrologie, cryosphère et météorologie de l’espace); Et
• Améliorer l’intendance des données et la gestion du cycle de vie.
SMTDP
• Poursuivre la mise en œuvre de l’approche du SMTDP sans discontinuité axée sur les
systèmes terrestres;
• Promouvoir l’utilisation de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle et
l’apprentissage machine-machine dans les systèmes opérationnels afin d’améliorer la
qualité des prévisions;
• Améliorer la disponibilité des produits à l’appui des interventions, de l’adaptation et de
l’atténuation des phénomènes dangereux se rapportant au temps, à l’eau, au climat, à
l’environnement et à la météorologie de l’espace; Et
• Mieux connaître les besoins des utilisateurs grâce à un processus d’étude continue des
besoins en matière de produits et de services du SMTDP, en s’tirant des enseignements
de l’expérience acquise par le WIGOS en matière d’étude continue des besoins en
matière d’observations, y compris l’élargissement à d’autres domaines (hydrologie,
océans, selon les besoins).
Priorités transsectorielles
• Préserver l’intégrité des systèmes opérationnels;
• Passage des travaux des commissions précédentes à la nouvelle structure (INFCOM,
SERCOM, RB) et veiller à ce que la structure de travail de l’INFCOM soutienne au mieux
l’Organisation et ses objectifs;
• Mettre en œuvre la politique unifiée de l’OMM en matière de données et s’assurer de leur
conformité;
• Contribuer au développement des capacités;
• Intégrer le Plan d’action pour l’hydrologie dans les plans de l’INFCOM;
• Intégrer les recommandations du Groupe d’étude de la cryosphère dans les plans de
l’INFCOM; Et
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 9
• Contribuer aux activités relatives aux océans (GOOS, Décennie des Nations Unies pour
les sciences océaniques au service du développement durable 2021-20301).
Tout en respectant ces priorités de l’INFCOM, tous les travaux comprendront le respect des
principes fondamentaux énoncés dans la section précédente.
La présente section recense les objectifs et les activités de l’INFCOM pour la période 2022-23,
qui concernent les priorités du WIGOS/SIO/SMTDP et des activités transsectorielles. La
majeure partie de ce travail est nécessaire pour maintenir les systèmes opérationnels,
maintenir l’élan des initiatives déjà en cours et préparer les bases des orientations plus
récentes du Congrès pour de nouvelles initiatives à long terme.
WIGOS
Poursuite de la mise en œuvre des perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040 (SC-
ON et SC-MINT):
- Adopter des orientations de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux
d’observation en réponse aux perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040 et élaborer
les textes réglementaires;
- Collaborer avec les conseils régionaux pour accélérer la mise en œuvre du WIGOS;
- Collaborer avec les centres régionaux et maritimes d’instruments pour examiner et
améliorer leurs processus de gouvernance et d’évaluation;
- Harmoniser la terminologie et les définitions au sein de l’OMM;
- Harmoniser les procédures d’assurance et de contrôle de la qualité, tirer des
enseignements de la communauté de la Veille de l’atmosphère globale (VAG) et
d’autres; »
- Protéger les fréquences radioélectriques, notamment en ce qui concerne les
technologies nouvelles et concurrentes et la météorologie de l’espace;
- Suivre l’avancement de la composante spatiale du WIGOS à l’horizon 2040;
- Élargir les modules d’enseignement et de formation dans le domaine des satellites
météorologiques (VLab) sur l’utilisation des données satellitaires;
- D’étudier la création d’un centre régional du WIGOS pour l’Antarctique, dont le rôle
serait essentiellement de faciliter la collecte des métadonnées du WIGOS dans
2
OSCAR-Surface, de surveiller la qualité des stations d’observation de l’Antarctique, de
leurs incidences sur les prévisions relatives au système Terre et de fournir des
informations en retour aux Membres selon qu’il conviendra;
- Intégrer davantage d’observations du système terrestre dans tous les domaines du
WIGOS (VAG, océans, hydrologie, cryosphère, etc.);
- Faciliter la mise en place d’une infrastructure de surveillance des gaz à effet de serre
;»
- Élaborer une stratégie et des orientations pour les observations urbaines;
- D’intégrer davantage les réseaux du SMOC dans le WIGOS;
- Élaborer une approche évolutive des réseaux à plusieurs niveaux (définie comme un
système à plusieurs niveaux composé de réseaux de référence, de référence et de
réseaux complets), y compris le Règlement technique et les directives;
- Mettre à profit les nouvelles technologies et techniques telles que les données de
source commerciale, les données issues de la production participative et les données
sur les médias sociaux, les capteurs et les systèmes imprimés 3D à faible coût, les
systèmes d’aéronefs sans équipage, etc.
- Entretien de la Référence radiométrique mondiale;
1 https://www.oceandecade.org/
2 OSCAR, l'outil d'analyse de la capacité des systèmes d'observation, est une plate-forme En ligne qui
donne un aperçu de tous les éléments d'observation disponibles dans le cadre du WIGOS
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 10
- Collaborer avec le Bureau international des poids et mesures (BIPM) sur les
orientations relatives à l’incertitude et à la traçabilité des mesures;
- Collaborer avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO) à l’examen et à
l’établissement de nouvelles normes communes, selon les besoins.
Mise en œuvre et élargissement du ROBM dans d’autres domaines (Groupe de gestion
de l’INFCOM): création d’une équipe spéciale relevant de l’INFCOM et proposition de la
conception initiale du ROBM. Mettre l’accent sur les activités suivantes au cours des deux
prochaines années:
- Mettre en œuvre le ROBM conformément aux dispositions actuelles du Règlement
technique
- Élargir le ROBM dans d’autres domaines (SC-ON);
- Élaborer les concepts de la prochaine étape du ROBM et le mettre en place en mode
opérationnel continu;
- D’apporter un soutien technique au SOFF (Équipe spéciale pour le ROBM) en s’appuyant
sur les exigences du ROBM et de fournir des orientations et des formations aux PMA et
aux PEID sur la façon d’utiliser le SOFF;
- Fournir des outils au SOFF pour effectuer des analyses des lacunes.
Mise en œuvre de l’étude continue des ressources pour le WIGOS (SC-ON):
- Poursuivre l’examen du processus d’étude continue des besoins compte tenu de
l’approche de l’OMM axée sur le système terrestre;
- Poursuivre la mise en œuvre du nouveau processus d’étude continue des besoins, tel
qu’il est décrit dans le cadre de l’étude continue des besoins dans le cadre de
l’approche de l’OMM axée sur le système Terre: l’étude continue des besoins.
Wis
Mettre en œuvre le SIO 2.0 (SC-IMT):
- Mettre au point des outils et une structure organisationnelle pour suivre le passage du
SMT au SIO 2.0;
- Parachever l’architecture et les spécifications techniques du SIO 2.0;
- Clôture des projets de démonstration du SIO 2.0;
- Mettre en place et suivre les projets pilotes du SIO 2.0 pour:
• Infrastructure mondiale du SIO 2.0
• Centres nationaux et centres de production et de collecte de données
• Domaines et domaines de discipline de l’OMM requis par la politique unifiée de
l’OMM en matière de données
- Diffuser la version 1.0 du SIO dans une version 1.0 et établir une gouvernance pour
l’élaboration du projet en accès libre, conformément à l’architecture et aux
spécifications techniques du SIO 2.0;
- Organiser des ateliers et des formations sur le SIO 2.0 dans les Régions de l’OMM, en
coordination avec les conseils régionaux.
Améliorer l’interopérabilité des données et appliquer des normes relatives aux
données dans d’autres domaines
- Intégrer les données hydrologiques du Système d’observation hydrologique de l’OMM
(SOHO);
- Intégrer les données relatives à la cryosphère dans le SIO 2.0.
Améliorer la gestion des données et la gestion du cycle de vie
- Harmoniser le Manuel sur le Cadre mondial pour la gestion de données climatologiques
de qualité (OMM-N° 1238) et les spécifications du Système de gestion des données
climatologiques (CDMS) (WMO-No. 1131) dans le Règlement technique et les directives
du SIO;
- Diriger l’élaboration et la mise en œuvre de systèmes libres de gestion des données
climatologiques conformément à l’architecture et au plan de mise en œuvre du SIO 2.0.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 11
SMTDP
Poursuite de la mise en œuvre du SMTDP sans discontinuité (SC-ESMP):
- Parachever la feuille de route pour le SMTDP sans discontinuité; »
- Renouveler le Guide du SMTDP;
- Engager les conseils régionaux à mettre en œuvre le SMTDP sans discontinuité;
- Mieux comprendre les problèmes que rencontrent les Membres pour accéder aux
produits du SMTDP et déterminer les besoins en matière de modification des produits
obligatoires existants (Colloque 2022 du SMTDP) et mettre à jour le Manuel du SMTDP;
- Engager un processus de modification du Manuel du Système mondial de traitement
des données et de prévision (OMM-N° 485), qui sera soumis au Congrès
météorologique mondial en 2023;
- Poursuite du développement du portail Web du SMTDP;
- Parachever l’élaboration des Directives sur la prévision numérique du temps à haute
résolution; »
- Achever l’élaboration du processus d’examen de la conformité des centres
météorologiques régionaux spécialisés (CMRS), finaliser le calendrier d’examen de la
conformité et lancer l’examen de la conformité des CMRS; »
- Recenser les problèmes d’accessibilité et d’exploitabilité des produits du SMTDP et
élaborer des directives pour résoudre ces problèmes tels que la qualité des
métadonnées;
- Associer les CMRS au contrôle des observations pour le Système de gestion de la
qualité des données du WIGOS (WDQMS);
- Examiner le contenu et les méthodes de compte rendu des progrès techniques de l’OMM
en matière de recherche sur le SMTDP et la prévision numérique du temps, en
collaboration avec le Programme mondial de recherche sur la prévision du temps
(PMRPT) et le Groupe de travail de l’expérimentation numérique (WGNE);
Intégrer de nouvelles technologies innovantes
- Évaluer les avantages potentiels de l’apprentissage automatique/intelligence artificielle
pour améliorer les capacités de prévision du SMTDP.
Améliorer la disponibilité des produits à l’appui des interventions, de l’adaptation et
de l’atténuation face aux phénomènes dangereux se rapportant au temps, à l’eau, au
climat, à l’environnement et à la météorologie de l’espace
- Collaborer avec les chercheurs à l’élaboration de projets pilotes du SMTDP sans
discontinuité (par exemple le projet de produits de prévision probabiliste des cyclones
tropicaux relevant du PMRPT);
- Améliorer la structure de travail du SC-ESMP pour couvrir tous les domaines du
système Terre;
- Contribuer à l’élaboration d’un guide technique sur la mesure, la surveillance et la
modélisation de l’effet des îlots de chaleur urbains;
- Soutenir la mise en œuvre du Système mondial d’évaluation et de prévision
hydrologiques (HydroSOS);
- Intégrer les fonctions propres à la cryosphère dans les systèmes du SMTDP sans
discontinuité;
- Créer une équipe d’experts pour les activités relatives à la météorologie de l’espace.
Mettre en œuvre un processus d’étude continue des besoins pour le SMTDP
- Accroître la satisfaction des utilisateurs vis-à-vis des produits et services du SMTDP en
prenant des mesures pour mettre en place un processus d’étude continue des besoins
pour le SMTDP, en s’inspirant de l’expérience du WIGOS (SC-ESMP).
Priorités transsectorielles
Mise en œuvre de la politique unifiée de l’OMM en matière de données et contrôle de
la conformité
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 12
Normaliser les processus d’audit des centres régionaux et mondiaux, des systèmes
d’observation et des mesures de la Terre (SC-ESMP, SC-MINT, SC-ON).
La présente section recense les objectifs et les activités de l’INFCOM pour la période 2024-27,
organisés selon les priorités du WIGOS/SIO/SMTDP et des activités transsectorielles. Il faut
que l’on envisage plus longtemps les travaux, anticiper et étayer les priorités, les objectifs et
les buts d’un nouveau Plan stratégique de l’OMM qui sera adopté lors du Dix-neuvième
Congrès météorologique mondial en 2023.
WIGOS
- Poursuivre l’élaboration de textes d’orientation et de textes réglementaires de haut
niveau en réponse aux perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040;
- Poursuivre l’expansion du ROBM dans d’autres domaines;
- Passage du ROBM en mode opérationnel dirigé par le SC-ON;
- Veiller à ce que le WIGOS soutient l’adaptation au climat et l’atténuation de ses effets;
- Collaborer avec le BIPM pour ce qui est de l’incertitude et de la traçabilité des mesures;
- Recenser les nouvelles technologies à faible coût et élaborer des orientations
appropriées;
- Intégrer différents types d’observations dans le WIGOS (entre les domaines, les
observations in situ et les observations spatiales, etc.) afin d’accroître leur utilisation;
- Élaborer des directives et des règles techniques sur les grappes de réseaux
d’observation et les réseaux à plusieurs niveaux;
- Élaborer des orientations faciles à comprendre sur la meilleure façon de concevoir et
d’exploiter un réseau d’observation à des fins de prévision et d’annonce des crues
(emplacement des pluviomètres, fréquence de transmission, etc.);
- Accroître la visibilité de l’OMM auprès de l’Union internationale des télécommunications
(UIT) et les besoins de sa communauté mondiale en vue d’établir un meilleur moyen de
protéger à long terme les fréquences radioélectriques utilisées par les systèmes actuels
et pour les technologies émergentes.
Wis
- Passage du SMT au SIO 2.0 à l’appui de tous les domaines et domaines d’application;
- Mettre à jour les orientations existantes et élaborer de nouvelles orientations sur la
gestion de l’information pour les programmes de l’OMM.
- Promouvoir l’accès aux données et métadonnées sans discontinuité et l’échange de ces
données aux prestataires de services (météorologiques, hydrologiques, cryosphériques,
climatologiques et océanographiques) par le biais du SIO;
- Parachever les projets pilotes du SIO 2.0:
• Début de la phase préopérationnelle
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 14
SMTDP
- Mettre davantage de données du SMTDP à la disposition des Membres, conformément à
l’approche de l’OMM axée sur le système Terre;
- Élargir les activités du SMTDP pour introduire les données fondamentales manquantes
définies dans la politique unifiée de l’OMM en matière de données dans le Manuel du
SMTDP;
- Promouvoir la modélisation du système Terre pour intégrer les composantes du
système terrestre dans le SMTDP afin de produire des produits de prévision sans
discontinuité;
- Intégrer la modélisation hydrologique dans le SMTDP conformément à son concept et
soutenir la mise en œuvre régionale d’HydroSOS;
- Développer les activités du SMTDP dans les domaines du système Terre (par exemple,
la cryosphère) par le biais de projets pilotes du SMTDP sans discontinuité;
- Continuer d’évaluer les avantages potentiels de l’intelligence artificielle et du ml pour
améliorer la qualité des prévisions du SMTDP;
- Promouvoir et faciliter l’intégration de la VAG dans le SMTDP;
- Soutenir des activités soutenues de projection climatique;
- Soutenir les activités de réanalyse;
- Favoriser la réduction d’échelle des scénarios climatiques.
Priorités transsectorielles
- La durabilité de l’environnement dans toutes les activités opérationnelles dans tous les
domaines, élaborer et fournir des orientations aux Membres et à la formation aux pays
en développement;
- Un cadre mondial pour la modélisation des gaz à effet de serre fondé sur les meilleures
données satellitaires et in situ disponibles;
- Harmoniser les activités relatives à l’hydrologie avec de vastes thèmes au titre du Plan
d’action pour l’hydrologie élaboré par le Groupe de coordination hydrologique;
- Appliquer les recommandations du SG-Cryo;
- Collaborer avec le secteur de la recherche pour évaluer l’impact des données sur la
modélisation à toutes les échelles temporelles allant de quelques minutes à plusieurs
décennies;
- Contribuer à la Conférence scientifique de l’OMM 2025;
- « Déterminer la meilleure façon d’intégrer le mécanisme de coordination de l’OMM pour
soutenir les activités humanitaires des organismes des Nations Unies et d’autres
organisations dans les cadres et documents normatifs pertinents de l’OMM; »
- Collaborer avec le Conseil de la recherche sur les nouveaux éléments pour contribuer à
l’étude continue des besoins (par exemple des outils pour l’impact des études
d’observation, l’utilisation de technologies émergentes, y compris l’intelligence
artificielle et l’exa-échelle).
Le présent document décrit les travaux de la Commission des observations, des infrastructures
et des systèmes d’information (INFCOM) pour les cinq prochaines années. Il s’agit d’un
document sans cesse vert, qui va exiger des mises à jour tous les ans pour refléter les
orientations données par le Congrès de l’OMM et le processus de planification stratégique en
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 15
cours, le Conseil exécutif de l’OMM et les travaux du Groupe de gestion. En particulier, des
mises à jour régulières seront fournies au plan de travail détaillé de l’INFCOM, tel qu’il figure
dans l’annexe 3, par les différentes structures de travail de l’INFCOM (commissions techniques,
groupes d’experts, groupes d’experts, etc.).
__________
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 16
Note: Les attributions générales des commissions techniques figurant dans l’annexe III du
Règlement général restent inchangées.
Mandat général
Les travaux de la Commission englobent tous les domaines d’application approuvés de l’OMM,
tels qu’ils sont énumérés dans l’étude continue des besoins, ainsi que les besoins en matière
d’observation, d’information et d’infrastructure actualisés et émergents.
La Commission favorisera la mise au point de systèmes intégrés couvrant autant que possible
tous les domaines d’application et veillera à ce que ces systèmes:
a) Sont axés sur les besoins des utilisateurs et fournissent aux Membres des observations
du système Terre, des données traitées et des services, produits et informations
pertinents;
b) Soient applicables, accessibles et gérés sur le cycle de vie dans l’ensemble des Membres
de l’OMM;
d) À tirer pleinement parti des normes et règlements existants de l’OMM et d’autres normes
et règlements pertinents;
e) Mettre à profit et promouvoir des partenariats public-privé si cela peut se faire dans
l’intérêt;
g) Reposent sur les besoins des utilisateurs établis en coordination avec la Commission des
services et le Conseil de la recherche;
h) Reposent sur les partenariats et réseaux existants entre les communautés de praticiens
dans les zones desservies, qui sont bénéfiques pour les Membres de l’OMM.
Attributions spécifiques
(iii) Tenir à jour les textes réglementaires par le biais d’amendements réguliers, selon
les besoins;
(iv) Veiller à la cohérence des textes réglementaires nouveaux et modifiés dans tous les
domaines d’application;
(ii) « Promouvoir le respect des normes et des textes réglementaires pertinents parmi
tous les Membres; »
(iv) Élaborer et promouvoir une approche unifiée de la gestion des données dans toutes
les disciplines et tous les domaines d’application de l’OMM;
c) Assistance aux Membres pour renforcer les capacités des systèmes et faciliter la mise en
œuvre et le respect des dispositions – La Commission
(i) Consulter les conseils régionaux et les Membres pour recenser les besoins en
matière d’amélioration des capacités d’observation, de mesure, de transmission et
de gestion des données et élaborer les stratégies de mise en œuvre requises;
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 18
(ii) Consultera les conseils régionaux afin de recenser les experts susceptibles de
participer aux équipes des commissions techniques, afin de faciliter la mise en
œuvre et l’utilisation effective des systèmes techniques, des normes et des
réglementations en pleine évolution à l’échelle nationale et régionale;
(iv) En consultation avec les conseils régionaux, déterminer les besoins des Membres en
matière d’assistance pour améliorer leurs capacités et fournir des orientations et un
renforcement des capacités pertinents, y compris la formation;
(vii) Établir des normes et des règles pour les mesures élémentaires des variables
caractérisant la quantité d’eau, la qualité de l’eau et les sédiments;
(ii) Établira et maintiendra une collaboration et une coordination étroites avec les
systèmes et programmes coparrainés par l’OMM et d’autres grands programmes et
initiatives d’observation internationaux;
(iv) Rechercher des possibilités d’optimiser les ressources en établissant des organes et
projets conjoints, y compris des initiatives interinstitutions qui aborderont des
aspects communs du développement des systèmes.
Composition
Les partenaires de l’OMM au sein du système des Nations Unies, des organisations
internationales et du secteur privé pourront être invités à désigner des experts techniques
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 19
Procédures de travail
La Commission élit un président et, au maximum, trois co-vice-présidents parmi les experts de
la Commission et détermine lequel des co-vice-présidents devrait assumer les fonctions de
président par intérim conformément à la règle 12 du Règlement général.
a) Établir des mécanismes de travail efficaces et efficaces par le biais d’un nombre adéquat
d’organes subsidiaires;
b) Faire un usage efficace d’une vaste communauté de pratique englobant les compétences
collectives des Membres, y compris les secteurs privé et universitaire;
e) Établira une coordination efficace avec les autres commissions techniques, le Conseil de
la recherche, le Conseil collaboratif mixte OMM-COI et d’autres organes pertinents, en
particulier par l’intermédiaire du Comité de coordination technique du Conseil exécutif, le
cas échéant;
Notes:
1
Chaque domaine d’application examine ses besoins en matière d’observations, non seulement
pour les activités opérationnelles, mais aussi pour la recherche qui permettra de mener à bien
ses activités futures et de faire évoluer l’utilisation des observations. Dans le domaine
d’application « 6.2 Compréhension des processus du système Terre », il est tenu compte des
besoins en matière d’observations de toutes les activités de recherche de l’OMM qui ne sont
pas couvertes par d’autres domaines d’application;
2
La liste des domaines d’application vise à inclure toutes les utilisations des observations par
l’OMM, il convient de vérifier périodiquement l’exhaustivité et la mise à jour en conséquence;
3
Les domaines d’application de la composition de l’atmosphère et de la météorologie agricole ,
numérotés 2.6, 2.7 et 2.9, comportent certaines activités qui peuvent présenter une certaine
proximité avec d’autres catégories. Chaque domaine d’application peut envisager de diviser en
éléments des différentes catégories, de la manière dont la réduction des risques de
catastrophes et la surveillance du climat sont réparties en différentes catégories.
4 Le
domaine d’application 5.1 « Prévision et surveillance de la cryosphère terrestre » comprend
la neige, les glaciers et le pergélisol;
5
Le domaine d’application 6.1 traite du système terrestre intégré, y compris l’interface de tous
les domaines entre les composantes du système terrestre intégré.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 21
_____________
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 22
ANNEXE 4 – GLOSSAIRE
AG – Groupe consultatif
AG-GCW – Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère
AG-Ocean – Groupe consultatif sur les océans
IA – Intelligence artificielle
BIPM – Bureau international des poids et mesures
CDMS – Système de gestion des données climatologiques
Cg – Congrès de l’OMM
Cg-EXT – Congrès extraordinaire
RCE – Recherche, consultation et extraction de données
FAO – Organisation des Services alimentaires et agricoles
VAG – Veille de l’atmosphère globale
ROBM – Réseau d’observation de base mondial
SMOC – Système mondial d’observation du climat
SMTDP – Système mondial de traitement des données et de prévision
GES – Gaz à effet de serre
CMSI – Centre mondial du système d’information
PNT – Prévision numérique du temps à l’échelle mondiale
GOOS – Système mondial d’observation des océans
SMT – Système mondial de télécommunications
Groupe de coordination hydrologique
HMEI – Fabricant d’équipements hydrométéorologiques
HydroSOS – Système mondial d’évaluation et de prévision hydrologiques
INFCOM – La Commission des observations, des infrastructures et des systèmes d’information
ISO – Organisation internationale de normalisation
UIT – Union internationale des télécommunications
JSG-GHG – Groupe d’étude mixte sur la surveillance des gaz à effet de serre
PMA – Pays les moins avancés
ML – Apprentissage automatique
PNT – Prévision numérique du temps
CDMS – Système de gestion des données climatologiques
OSCAR – Outil d’analyse de la capacité des systèmes d’observation
QA/CQ – Assurance et contrôle de la qualité
CR – Conseil régional
RSB – Conseil de la recherche
Étude continue des besoins
CMRS – Centre météorologique régional spécialisé
Sc – Comité directeur
SC-ESMP – Comité permanent du traitement des données pour la modélisation et la prévision
appliquées au système Terre
SC-IMT – Comité permanent des technologies et de la gestion de l’information
SC-MINT – Comité permanent des mesures, des instruments et de la traçabilité
SC-ON – Comité permanent des systèmes d’observation et des réseaux de surveillance de la
Terre
SG – Groupe d’étude
SMTDP sans discontinuité
SERCOM – La Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat, à
l’eau et à l’environnement
PEID – Petits États insulaires en développement
SOFF – Mécanisme de financement des observations systématiques
TT – Équipe spéciale
TT-ROBM – Équipe spéciale pour le ROBM
UAS – Systèmes d’aéronefs sans équipage
PNUD – Programme des Nations Unies pour le développement
PNUE – Programme des Nations Unies pour l’environnement
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 23
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.1(1)
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son
exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter
de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute
autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits
en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document.]
(Projet de document compilé par le Groupe de travail JET-EOSDE, avec l'appui d'un
consultant et d'experts du Secrétariat de l'OMM et du SMOC, du SC-MINT, de la VAG, du
SG-GBON et de l'Équipe spéciale pour l'évaluation des données océanographiques)
Contenu
___________________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 4
Le présent document fournit aux Membres de l'OMM des orientations sur l'évolution
envisagée des systèmes d'observation, à l'échelle nationale et régionale, en tant que
composantes du Système mondial intégré des systèmes d'observation de l'OMM
(WIGOS) jusqu'en 2040. Ces directives se composent principalement de principes de
nature générale qui devraient être pris en compte pour l'élaboration de plans de mise en
œuvre par les Membres et d'autres exploitants de réseaux d'observation. En outre, les
directives recensent des mesures spécifiques urgentes qui découlent des priorités du
WIGOS, des programmes de l'OMM et de notre connaissance des lacunes actuelles en
matière de données. Le document donne un aperçu structuré des documents relatifs aux
Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 (AR, EN, ES, FR, RU, ZH) et fixe des
priorités pour les cinq prochaines années (2023-2027) afin de mettre en œuvre le
scénario des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040. On part du principe que le
lecteur de ce document est conscient du contenu des Perspectives pour le WIGOS à
l'horizon 2040.
Les progrès accomplis dans la mise en œuvre du WIGOS appellent à une mise à jour des
Perspectives pour tenir compte des défis et des opportunités actuels. Grâce à ces
informations, les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN), les
agences spatiales et d'autres concepteurs de systèmes d'observation pourront adapter
leurs efforts de planification de manière à optimiser les synergies et à optimiser le
rapport qualité-prix. Si l'on s'étend jusqu'à l'horizon 2040, les Perspectives pour le
WIGOS ont une vision à long terme. Dans une large mesure, cet horizon temporel est
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 5
1Le Plan stratégique de l'OMM pour la période 2020-2023 introduit l'approche de l'OMM axée sur
le système Terre, qui est le principal facteur déterminant de la mise en œuvre des politiques et
des actions nationales et internationales telles que le Programme de développement durable à
l'horizon 2030, l'Accord de Paris sur les changements climatiques et le Cadre de Sendai pour la
réduction des risques de catastrophe exigera de plus en plus d'informations et de services
exploitables, accessibles et officiels sur l'évolution de l'état dans son ensemble Système
terrestre. Dans ce contexte, la Terre est considérée comme un système intégré de l'atmosphère,
de l'océan, de la cryosphère, de l'hydrosphère, de la biosphère et de la géosphère, qui éclaire les
politiques et les décisions fondées sur une meilleure compréhension des interactions physiques,
chimiques, biologiques et humaines qui déterminent les états passés, présents et futurs de la
Terre.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 6
de les satisfaire. Grâce à ces informations, les SMHN, les agences spatiales et d'autres
concepteurs de systèmes d'observation pourront adapter leurs efforts de planification en
conséquence et pourront prendre les décisions nécessaires pour mettre en œuvre ce
système intégré. Il informe également les utilisateurs des observations météorologiques,
climatologiques, hydrologiques, de la composition de l'atmosphère et d'autres
observations connexes sur ce que l'on attend de cette période et donne des orientations
concernant la planification des systèmes de technologies de l'information et de
communication, les activités de recherche-développement, les effectifs et l'enseignement
et la formation professionnelle.
Il s'agit de l'objectif du présent document: il fournit des orientations de haut niveau pour
aider les Membres à faire évoluer leurs systèmes d'observation au cours des cinq
prochaines années (2023-2027) d'une manière simple et facile à utiliser par tous les
acteurs, en mettant l'accent sur les pays les moins avancés, les pays en développement
sans littoral et les petits États insulaires en développement. Le document d'orientation
actuel définit plusieurs domaines hautement prioritaires où des améliorations concrètes
et efficaces des capacités des systèmes d'observation peuvent être réalisées et des
progrès peuvent être démontrés au cours des cinq prochaines années. Les mesures
recommandées sont écrites de manière à éclairer les décideurs et les planificateurs
stratégiques de haut niveau.
Le document met l'accent sur certaines priorités clés, tout en adoptant une approche
plus dynamique que celle adoptée par l'ancien Plan d'action pour le SMO à l'horizon
2025, le Plan d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation (EGOS-IP)
et ses 115 actions ciblées. Cette nouvelle approche permettra d'ajuster les mesures de
mise en œuvre en fonction de l'évolution des besoins, des technologies et des
possibilités. Dans le chapitre 2, un résumé des conclusions et des recommandations
issues d'une série d'ateliers internationaux sur l'impact de divers systèmes d'observation
sur la prévision numérique du temps, ainsi qu'une synthèse des principales lacunes en
matière d'observation découlant de l'étude continue des déclarations d'orientation sur les
besoins, et quelques recommandations sur la combinaison de technologies utilisées pour
combler ces lacunes. Ainsi, les priorités seront définies selon l'approche axée sur le
système Terre, la PNT à l'échelle mondiale et la surveillance du climat considérées
comme des applications fondamentales2 , ainsi que dans les domaines dans lesquels des
avantages socio-économiques considérables peuvent être tirés, y compris la réduction
des risques de catastrophes.
2 fondé sur la signification de la PNT à l'échelle mondiale fournissant des résultats à d'autres applications de l'OMM, ce qui permet aux Membres de
l'OMM de prendre en compte un large éventail d'avantages socio-économiques.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 7
Le WIGOS fournit le cadre mondial et les outils de gestion et de conception de tous les
systèmes d'observation participants, afin d'optimiser les investissements axés sur les
utilisateurs pour les développements durables afin de fournir les services
environnementaux liés au temps, à l'eau, à la composition de l'atmosphère et au climat.
Les principales composantes du WIGOS comprennent les réseaux du Système mondial
d'observation (SMO), la composante Observation de la Veille de l'atmosphère globale
(VAG), les composantes d'observation de la Veille mondiale de la cryosphère (VMC) et le
Système d'observation hydrologique de l'OMM (SOHO). En outre, l'OMM collabore avec
des organisations partenaires pour compléter ces réseaux dans le cadre du WIGOS pour
la surveillance du climat et l'observation de l'océan par le biais du Système mondial
d'observation du climat (SMOC) et du Système mondial d'observation de l'océan
(GOOS), respectivement.
Les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 sont un scénario de la façon dont les
systèmes d'observation en surface et à partir de l'espace pourraient évoluer au cours des
deux prochaines décennies afin de répondre à l'évolution des besoins des utilisateurs en
matière d'observations. En outre, il répond à l'évolution des besoins des utilisateurs et à
l'évolution attendue des technologies d'observation à partir de l'espace et en surface. Il
s'agit d'un plan ambitieux, mais techniquement et économiquement réalisable. Selon les
perspectives d'avenir, les futurs systèmes d'observation s'appuieront sur les sous-
systèmes existants, tant au sol qu'à partir de l'espace, tout en exploitant les techniques
d'observation existantes, nouvelles et émergentes qui ne sont pas encore incorporées ou
pleinement exploitées. Le Projet intègre les observations recueillies par des exploitants
commerciaux et d'autres tiers et considère leur importance ainsi que les défis à relever
pour garantir l'échange libre et gratuit de ces données entre les SMHN et d'autres
partenaires nationaux et internationaux.
Les orientations de haut niveau figurant dans le présent document résument les lacunes
recensées dans les réseaux d'observation actuels, énumèrent des priorités précises pour
les actions à mener au cours des cinq prochaines années (2023-2027) et formulent des
recommandations sur les faits nouveaux à prendre en compte lors de la mise en œuvre
des Perspectives pour 2040.
Certains sujets seront abordés dans le présent chapitre, comme l'analyse des lacunes de
la section 2.1, les recommandations issues des études d'impact de la prévision
numérique du temps (section 2.2), les informations sur l'état et les procédures à suivre
pour élargir le ROBM (section 2.4.1) et les nouvelles activités relatives à la politique en
matière de données (sections 2.4.1 et 2.6). ), donner lieu à des actions spécifiques
destinées aux Membres d'élaborer une stratégie pour mettre en œuvre les Perspectives
pour le WIGOS à l'horizon 2040. D'autres sujets abordés dans le présent chapitre,
comme les informations sur le rapport coût-efficacité des systèmes d'observation et les
possibilités de combiner des activités à l'échelle mondiale et régionale, aideront les
gestionnaires de réseaux à exploiter plus efficacement leurs réseaux.
Pour parvenir à un consensus sur les besoins des utilisateurs en matière de données
d'observation et sur la conception et la mise en œuvre des systèmes d'observation
intégrés de l'OMM, l'OMM exécute le processus d'étude continue des besoins.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 8
(a) Examen sans technologie des besoins des Membres en matière d'observations
dans un domaine d'application couvert par les programmes de l'OMM et les
programmes coparrainés;
Ce processus est répété sur un cycle d'environ deux ans. Ces groupes de travail
constituent également une ressource utile pour dialoguer avec les organismes chargés
des systèmes d'observation pour déterminer si les systèmes existants devraient être
maintenus, modifiés ou interrompus, si de nouveaux systèmes devraient être planifiés et
mis en œuvre, et si la recherche-développement est nécessaire pour répondre aux
besoins des utilisateurs non satisfaits.
Un domaine d'application de l'OMM décrit une activité homogène pour laquelle il est
possible de compiler un ensemble cohérent de besoins des utilisateurs en matière
d'observations convenus par des experts de la communauté qui travaillent sur le plan
opérationnel dans ce domaine. Les domaines d'application actuellement recensés sont
les suivantsSoG, domaines d'application):
(l) Hydrologie;
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 9
L'état des besoins des utilisateurs en matière d'observations est consigné dans
OSCAR/Requirements et l'état des groupes de travail pour les domaines d'application de
l'OMM est présenté sous le lien suivant: SoG, Domaines d'application. Il existe une
certaine variabilité quant au niveau de maturité des groupes d'observation des divers
domaines d'application. Les groupes de travail de la PNT à l'échelle mondiale, de la PNT
à haute résolution, de la prévision immédiate et de la prévision à très courte échéance,
des prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance, de la météorologie
aéronautique et de la météorologie de l'espace sont à jour. Le SoG pour les applications
océaniques a quelques années, mais des dispositions ont été prises pour obtenir des
mises à jour. La VMC, la VAG, le SMOC et le SOHO s'efforcent d'inclure dans le présent
document des déclarations de haut niveau dès qu'elles seront disponibles.
Dans le cadre de l'approche de l'OMM axée sur le système terre, la Terre est considérée
comme un système intégré de l'atmosphère, de l'océan, de la cryosphère, de l'hydrologie
intérieure, de la biosphère et de la géosphère. Cela éclaire les politiques et les décideurs
en s'appuyant sur une meilleure compréhension des interactions physiques, chimiques,
biologiques et humaines qui déterminent les états passés, présents et futurs de la Terre.
À cet égard, le domaine d'application de la PNT à l'échelle mondiale est considéré comme
fondamental, ses modèles nécessitant des données issues de diverses composantes du
système Terre. Il est donc prioritaire. Ainsi, des interfaces entre les domaines du
système Terre ont été intégrées. L'amélioration des activités de surveillance et de
prévision contribue à réduire les impacts des catastrophes par rapport aux conditions
météorologiques à haut risque et à accroître les avantages socio-économiques de la
société.
Principaux moteurs3:
(a) Améliorer la protection des personnes et des biens, les risques de catastrophe
et la réduction des impacts
3 Ces principaux facteurs ont été identifiés comme clés pour ce document lors d'une réunion JET-
EOSDE, ce n'est pas une liste exhaustive.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 10
(d) « Surveillance et services d'information sur les gaz à effet de serre pour la
gestion des émissions de gaz à effet de serre; »
Les domaines d'application ont été sélectionnés en raison des priorités actuelles du Plan
stratégique de l'OMM et des domaines du système Terre, dans lesquels les programmes
de l'OMM ont fixé des priorités au cours des cinq prochaines années. D'autres
applications, y compris les applications océaniques et urbaines, vont gagner en
importance à l'avenir.
Dans le reste du présent chapitre, une synthèse des principales lacunes en matière
d'observation sera donnée avec des recommandations sur la manière de les combler, en
tenant compte des priorités indiquées ci-dessus. Pour les groupes de travail complets du
domaine d'application correspondant, voir le lien ci-dessus.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 11
Les modèles de prévision numérique du temps ont montré un fort impact positif des
instruments perfectionnés de sondage hyperfréquences tels que l'AMSU-A4, le MHS et
l'ATMS, ainsi que par des sondeurs haute résolution spectrale avec une meilleure
résolution verticale (AIRS, IASI et CrIS). Les mesures d'occultation radio sans biais
complètent désormais d'autres systèmes grâce à une grande précision et à une
résolution verticale élevée, avec des incidences significatives de la PNT. Les données de
recherche du lidar Doppler Aeolus ont démontré leur utilité dans les systèmes
opérationnels, confirmant la nécessité d'une mission opérationnelle fournissant des
informations sur le vent à haute résolution verticale.
4 On trouvera des informations détaillées sur les programmes et les instruments satellitaires dans
https://space.oscar.wmo.int/spacecapabilities
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 12
Les responsables de la PNT ont défini les priorités ci-après en matière d'amélioration des
systèmes d'observation et de leur transmission à l'échelle mondiale:
(a) Profils verticaux du vecteur vent horizontal (u,v) à tous les niveaux situés à
l'extérieur des zones peuplées principales, en particulier dans les régions
tropicales, pour les régions océaniques et la stratosphère;
Les capacités d'observation dans les régions polaires et de montagne sont nécessaires
pour améliorer la paramétrisation des processus relatifs aux régions polaires et
montagneuses, par exemple les nouvelles techniques d'observation, les produits de
télédétection pour les applications et les nouvelles stratégies de conception des réseaux
et d'assimilation des données en terrain complexe, afin de répondre aux besoins des
systèmes couplés de prévision des glaces de terre, de l'atmosphère, de l'océan et de la
glace de mer, y compris l'initialisation des prévisions couplées entre les interfaces. Par
exemple, l'assimilation des données d'observation des glaces de mer et des océans dans
les systèmes d'initialisation des données est remise en cause par les grandes
incertitudes des modèles et des observations (telles que l'épaisseur des glaces de mer)
et les interactions complexes entre les variables relatives aux glaces de mer.
Voici les principales possibilités résumées dans les déclarations d'orientation relatives à
l'amélioration des modèles DEPD
(a) Les produits de haute qualité sur la température de la mer en surface sont
très importants pour les prévisions infrasaisonnières à saisonnières.
Actuellement, l'exactitude et l'échelle spatiale de ces produits diurnes de la
mer ne sont que légèrement suffisantes. Les navires et les bouées ancrées et
dérivantes fournissent des observations de surface avec une exactitude
acceptable, mais leur couverture et leur fréquence sont médiocres ou
marginales dans de vastes zones.
(c) Estimation précise des conditions initiales de surface des terres, telles que
l'humidité du sol et les caractéristiques de la neige, pour les prévisions à
l'échelle infrasaisonnière.
Les modèles de prévision numérique du temps à haute résolution (HR) produisent des
prévisions de phénomènes météorologiques avec une résolution horizontale de 1 à 5 km.
Ces prévisions sont plus détaillées en raison d'une description plus réaliste des
phénomènes atmosphériques tels que les nuages et les précipitations. L'ajout de détails
est rendu possible par une grille de calcul plus fine, une spécification plus détaillée du
terrain et une prescription plus précise des processus physiques. Les modèles ont besoin
d'observations plus fréquentes et plus denses pour préciser les conditions initiales
adéquates. Les schémas d'assimilation des données pour les systèmes de prévision
numérique du temps des RESSOURCES HUMAINES nécessitent souvent des analyses
fréquentes, toutes les 6, 3 ou 1 heure, et, par conséquent, des observations plus courtes
avec un délai de transmission plus court.
Les modèles de prévision numérique du temps à haute résolution utilisent les mêmes
observations que la PNT à l'échelle mondiale, ainsi que certains systèmes locaux
d'observation en surface, principalement situés au-dessus des terres émergées, comme
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 14
(a) Une meilleure utilisation des observations des nuages et des précipitations
par radar météorologique Doppler, y compris les types de précipitations
déduits des mesures polarimétriques;
Les prévisions pour les 0 à 2 heures à venir sont appelées prévision immédiate (NWC),
de 2 à 12 heures – Prévision à très courte échéance (VSRF) et prévision à courte
échéance au-delà de ce point. Les techniques de prévision immédiate utilisent
l'extrapolation des observations, en appliquant des règles heuristiques pour modifier ces
observations à l'avenir, comme la déplacement des cellules orageuses en suivant les
vecteurs dérivés. Avec l'augmentation des règles synoptiques en temps d'échéance et la
prise en charge des données de prévision numérique du temps. Selon les phénomènes,
les prévisions immédiates et les prévisions à très courte échéance couvrent des échelles
spatiales allant de la micro-alpha (centaines de mètres à 2 km) à la méso-alpha (200-
2000 km). Les échelles temporelles sont de quelques minutes à 12 heures ou plus.
observations destinées à prévoir ces phénomènes est acceptable dans certaines zones
peuplées, mais marginale à absente dans les zones peu peuplées et au-dessus de la
mer. Seul un sous-ensemble de toutes les observations de surface disponibles arrive à
temps utile pour les SMHN. Les données provenant des réseaux de radars
météorologiques ont des résolutions spatio-temporelles élevées et fournissent des
informations importantes sur la structure interne et le déplacement des orages violents
et sont essentielles pour la détection des phénomènes météorologiques à fort impact en
temps réel, mais les sites radar ne se trouvent que dans des zones peuplées et l'échange
transfrontalier de données doit être amélioré.
Les principales lacunes en matière d'observation abordées ici se concentrent sur les
utilisations autres que par l'assimilation des données et la PNT, qui sont déjà abordées
dans les sections précédentes. Les propositions visant à combler les lacunes en matière
de prévision immédiate et de prévision à très courte échéance sont les suivantes
(c) Les radars profileurs de vent qui fournissent des profils à haute résolution
verticale à intervalles infra-horaires – leur couverture géographique se limite
à quelques régions du monde.
(e) Les réseaux de détection des éclairs au sol dotés d'une bonne efficacité de
détection sont le plus souvent disponibles dans les pays développés. Les
instruments de détection de la foudre embarqués à partir de l'espace
pourraient combler les lacunes en matière de fonctionnement sur des
satellites GEO récemment lancés tels que GOES et FY (et bientôt AUSSI
MTG), mais ne disposant pas encore d'une couverture mondiale complète de
la détection de la foudre sur le GEO;
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 16
Pour les prévisions et les avis en région terminale, les mesures en surface et les
techniques de télédétection au sol sont susceptibles de répondre aux besoins. Il s'agit de
grands centres des pays développés, mais ses coûts élevés entravent la disponibilité
générale à l'échelle mondiale. Les mécanismes de développement des capacités exposés
au chapitre 4 du présent document pourraient améliorer la situation dans les pays en
développement.
Dans les grands aéroports internationaux, les usagers ont besoin de nouvelles prévisions
et avis d'aérodrome pour les grandes zones d'approche et de départ. Les problèmes que
posent les observations et, par conséquent, la prévision et l'alerte propres à l'aviation
comprennent l'observation des cisaillements/microrafales, des turbulences, des cendres
volcaniques et de la concentration de SO2 et de la faible visibilité. Des réseaux de méso,
y compris la détection des éclairs, les lidars et les radars Doppler dotés de fonctions de
double polarisation couplées à des algorithmes de prévision immédiate, seront demandés
pour ces aéroports.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 17
Les services de météorologie de l'espace sont fournis en tant qu'efforts nationaux et par
des consortiums et organisations multinationaux. Le Service international de
l'environnement spatial assure la coordination des centres de météorologie de l'espace
situés dans différents pays. Aujourd'hui, les services de météorologie de l'espace
reposent à la fois sur les installations d'exploitation et de recherche, terrestres et
spatiales, qui ne sont pas pleinement intégrés dans les réseaux d'observation
coordonnés capables de fournir des données en temps quasi réel à des fins
opérationnelles. L'analyse des lacunes contenue dans les déclarations d'orientation pour
les services de météorologie de l'espace décrit les besoins opérationnels en six
catégories, à savoir le vent solaire, le vent solaire et l'héliosphère, les particules
énergétiques dans l'environnement proche de la Terre, l'ionosphère, la thermosphère et
le champ géomagnétique. On trouvera dans la section 2 de la Déclaration d'orientation
relative aux observations solaires des recommandations sur la manière de combler les
lacunes recensées.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 18
Ces recommandations ont été tirées d'une version préliminaire du document élaboré en
2016 et mis à jour en 2021 par l'Équipe spéciale pour l'évaluation des systèmes
d'observation de l'océan. Les principaux défis sont l'observation de la biogéochimie
océanique à l'échelle mondiale, des observations spatiales haute résolution et des
observations côtières.
(a) Les satellites fournissent des informations essentielles sur l'état de la mer en
surface pour limiter les modèles de prévision océanique de l'océan bleu et, en
particulier, la physique de l'océan, y compris les vagues. Informations sur la
hauteur significative des vagues, les courants géostrophiques, la hauteur du
niveau de la mer, la température et depuis peu salinité. Les caractéristiques
de moyenne échelle sont dérivées de satellites à l'échelle mondiale avec une
résolution toujours plus grande. Pour l'altimétrie satellitaire, il est nécessaire
d'obtenir une résolution spatiale satisfaisante (c'est-à-dire <100 km et encore
moins pour les zones côtières), une combinaison de plusieurs instruments. La
résolution des produits altimétriques dans les régions côtières reste trop
grossière. L'altimétrie de nouvelle génération basée sur des observations à
large fauchée (par exemple, la topographie des eaux de surface et de l'océan
(SWOT) est prometteuse pour ces fins et fournira des observations à une
résolution plus élevée (<50 km).
(c) La dynamique de l'océan côtier est fortement régie par ses limites latérales.
La qualité des prévisions océaniques peut être affectée par un forçage trop
grosseur. Une information haute résolution sur les flux de chaleur, d'eau, de
nutriments provenant de l'atmosphère et des terres émergées permettrait
d'améliorer les performances des systèmes de prévision côtière. Pour le calcul
des vagues océaniques, la précision des données satellitaires sur le vent de
surface est insuffisante, en particulier dans la plage de vitesse des vents
orageux. La dynamique côtière peut être observée par un radar haute
fréquence mesurant les courants de surface.
(e) Échantillonnage sur 6 heures des mesures par diffusiomètre pour le vent de
surface.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 19
(c) La gestion, l'archivage et l'accès aux données: il est essentiel de préserver les
relevés climatologiques fondamentaux, d'assurer une bonne gestion,
d'archiver et d'accéder aux données. Le sauvetage des données à partir de
copies papier ou de formats numériques archaïques est essentiel pour
garantir la plus longue série chronologique possible de données de base;
Le Rapport d'activité 2021 du SMOC sera publié en octobre 2021 et fournira des
informations plus précises sur les lacunes existantes. Les principales conclusions de ce
rapport sont les suivantes:
(a) Il existe encore des lacunes dans la couverture mondiale des observations in
situ: les observations en surface pour presque toutes les VCE sont
systématiquement déficientes sur certaines régions, notamment certaines
parties de l'Afrique, de l'Amérique du Sud, de l'Asie du Sud-Est, de l'océan
Austral et des régions recouvertes de glace.
(b) Les observations in situ sur glace restent problématiques en raison des
difficultés logistiques.
(d) Parmi les lacunes des observations par satellite figurent l'ozone
troposphérique plus bas pour compléter la couverture limitée des
observations en surface et déterminer les tendances, et un instrument qui
mesure les profils stratosphériques CH4 à l'échelle mondiale.
Les groupes d'experts du SMOC, les groupes d'experts des observations atmosphériques
pour l'étude du climat, l'OOPC et le TOPC commenceront à discuter des mesures à
prendre pour améliorer le Système mondial d'observation du climat et combler les
lacunes recensées dans le Rapport d'activité. Les mesures définies seront intégrées dans
la prochaine version du plan de mise en œuvre du SMOC, qui sera publiée en octobre
2022.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 21
5 Y compris les obligations énoncées dans l'Accord de Paris avec la Convention-cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques (2015) et la Convention de Vienne pour la protection de la
couche d'ozone (1985).
6 OMM (Organisation météorologique mondiale), Évaluation scientifique de l'appauvrissement de la
couche d'ozone: 2018, Global Ozone Research and Monitoring Project–Report No. 58, 588 pp.,
Genève, Suisse, 2018.
7 Shaddick, G.; Salter, J.M.; Peuch, V.-H.; Ruggeri, G.; Thomas, M.L.; Mudu, P.; Tarasova, O.;
Baklanov, A.; Gumy, S. Global Air Quality: Une approche interdisciplinaire de l'évaluation de
l'exposition au fardeau de l'analyse des maladies. Atmosphère 2021, 12, 48
https://doi.org/10.3390/atmos12010048
8 Maas, R., P. Grennfelt (éds), 2016. Vers un air plus propre. Rapport d'évaluation scientifique
2016. Organe directeur et Groupe de travail de l'EMEP sur les effets de la Convention sur la
pollution atmosphérique transfrontière à longue distance, Oslo. xx+50pp.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 22
Bien que le réseau d'observations de la VAG ne cesse de croître, des lacunes importantes
subsistent (Laj et al., Bulletin de l'OMM , Volume 68 (2) – 2019). Il n'existe pas
d'infrastructure d'observation dans de vastes régions du globe. En outre, certaines
observations ne sont pas partagées et, par conséquent, elles ne sont pas mises à la
disposition de la communauté internationale, soit par le biais de la VAG, soit par d'autres
mécanismes.
La surveillance mondiale des gaz à effet de serre atmosphériques, telles que le CO2 et le
CH4, à l'appui de la surveillance du climat, a été élaborée en tirant parti des ressources
issues de la PNT et des données satellitaires sur les GAZ À EFFET DE SERRE recueillies à
partir de satellites d'observation récents de GES (par exemple GOSAT, OCO-2,
TROPOMI). Les grands centres de modélisation et d'assimilation des données, tels que le
Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CAMS) et le
Global Modelling and Assimilation Office (GEOS) de la NASA, produisent des produits de
plus en plus perfectionnés.
La mise en œuvre de l'Accord de Paris exigera des pays et des entités infranationales
(mégapoles, par exemple) de prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à
effet de serre de manière optimale. Pour les aider à respecter leurs engagements, l'OMM
a lancé la mise en place d'un Système mondial intégré d'information sur les gaz à effet
de serre (IG3IS). Ig3IS combine des mesures atmosphériques exactes avec des
données d'activité socio-économique améliorées et des analyses de modèles afin de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 23
La prévision numérique des propriétés des particules d'aérosols est devenue une activité
importante dans de nombreux centres de recherche et de météorologie opérationnelle.
Cela est dû à l'intérêt croissant d'un ensemble divers d'acteurs tels que les organismes
de réglementation de la qualité de l'air, les autorités aéronautiques et militaires, les
gestionnaires des centrales solaires, les prestataires de services climatologiques et les
professionnels de la santé. Benedetti et al. (2018) ont décrit les lacunes exceptionnelles
en matière d'observation des aérosols, notamment la nécessité d'améliorer la speciation
des aérosols et la répartition granulométrique des aérosols pour la modélisation et
l'assimilation et la vérification des données.
L'une des principales exigences en matière d'observation est de déterminer les émissions
anthropiques dans les grandes villes urbaines. Pour tenir compte de sources réalistes, il
est également nécessaire d'établir des inventaires d'émissions sur les activités humaines
avec une résolution relativement élevée. La mise en place de stations locales pour
favoriser et améliorer la recherche et les services dans les zones touchées par les
sources d'émissions voisines contribuera à combler ces lacunes. Les stations locales
complètent les données de pollution de l'air recueillies par les autorités réglementaires
locales et/ou peuvent constituer un noyau pour la constitution de tels réseaux dans des
régions qui n'ont pas de surveillance opérationnelle de la qualité de l'air en place.
Ig3IS fournit en temps voulu aux grandes régions urbaines des informations quantifiées
sur les quantités, tendances et attributions par secteur des émissions de gaz à effet de
serre (GES) afin d'évaluer et d'orienter les progrès vers les objectifs de réduction des
émissions. Ig3IS détermine les attentes et les besoins des parties prenantes en lien
direct avec les autorités municipales et en créant un groupe consultatif composé de
parties prenantes intéressées et de villes pilotes. Grâce à un certain nombre de projets
de démonstration, ces interactions facilitent la conception des réseaux de mesure et
soutiennent l'amélioration de l'inventaire et de l'identité des anomalies d'émission.
Dans les régions polaires et montagneuses qui produisent des prévisions précises et
fiables allant des heures à la saison à l'avance, il est plus difficile que dans d'autres
régions en raison des difficultés liées à la compréhension des processus, de la
modélisation et des lacunes en matière d'observation de la cryosphère. Dans les saisons
et les zones où la neige et les glaces de mer sont présentes, il n'existe pas d'utilisation
optimale des observations de surface et par satellite disponibles pour la prévision
météorologique et hydrologique et la surveillance du climat. La plupart des observations
de la cryosphère, par exemple les glaces de mer, les glaciers, le pergélisol, la neige, sont
fragmentées par de multiples institutions, parfois dans le cadre de programmes de
recherche, et ne font souvent pas l'objet de normes et de règlements, d'où une grande
variabilité des résultats. L'utilisation de normes convenues d'un commun accord
permettrait aux centres et organismes de données d'accroître la confiance dans la
fourniture régulière d'informations. De nombreuses régions de montagne sont restées
insuffisamment surveillées, car les stations d'observation sont rares à haute altitude, ce
qui entraîne un biais altitudinal, par exemple sur les précipitations. Les stations
hydrométriques sont de façon disproportionnée à basse altitude et ont tendance à
mesurer les rivières de montagne plus importantes que les cours d'eau supérieurs plutôt
que les cours d'eau supérieurs à haute altitude. En outre, la surveillance de la neige, des
glaciers, du pergélisol et des écosystèmes critiques des hautes terres tropicales est peu
coordonnée, essentiellement peu coordonnée, principalement dans le cadre de projets de
recherche limités dans le temps, leurs données n'étant pas toujours accessibles.
9 Hock Regine, Hutchings Jennifer K., Lehning Michael: Grands défis dans les sciences
cryosphériques: vers une meilleure prévisibilité des glaciers, de la neige et des glaces de mer;
Frontiers in Earth Science, Vol. 5, 2017, 64 pages, https://doi.org/10.3389/feart.2017.00064
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 26
des informations plus précises et plus précises sur les zones et les caractéristiques des
glaces de mer et sur leurs caractéristiques et leur prévision des glaces.
Les services hydrologiques sont nécessaires à tous les aspects de la gestion de l'eau:
évaluation et atténuation des risques d'inondation et de sécheresse, approvisionnement
en eau potable, agriculture, industrie, hydroélectricité, navigation, loisirs/tourisme et
écosystèmes, avec un impact direct sur le bien-être des populations. L'objectif de
développement durable 6 des Nations Unies relatif à l'eau, le Cadre de Sendai pour la
réduction des risques de catastrophe et l'Accord de Paris sur le climat appellent à une
meilleure gestion de l'eau.
Les mesures terrestres types sont, par exemple, pour le niveau des cours d'eau, des
lacs, des réservoirs et du niveau des eaux souterraines, le débit, la vitesse de
l'écoulement, les sédiments, la température de l'eau et d'autres paramètres chimiques,
physiques et biologiques. L'humidité du sol dans différentes couches de sol est
également essentielle. Les paramètres de la cryosphère sont énumérés ci-dessous. Les
variables atmosphériques sont par exemple les précipitations, la vitesse du vent,
l'humidité, la température de l'air, le rayonnement, l'évapotranspiration. Les paramètres
océaniques pertinents pour l'hydrologie sont ceux mesurés dans les zones côtières et les
estuaires, généralement le niveau d'eau des deltas et des estuaires, les courbes des
remontées d'eau et la dynamique des marées, les algues, les paramètres biologiques et
la salinisation des cours d'eau et des eaux souterraines.
embâcles, etc. Le manteau neigeux saisonnier influe sur l'humidité du sol, l'épaisseur de
la couche active et le débit fluvial (printemps).
L'eau de mer est une variable cruciale pour les conditions de fonte nivale et la
modélisation correcte du ruissellement. Il est bien connu qu'il est difficile d'extraire avec
précision l'information de la SWE dans les régions montagneuses et doit être améliorée.
Par ailleurs, l'estimation des quantités d'eau est influencée par la canopée et reste
difficile lors de la fonte des neiges, qui revêtent une grande importance pour la gestion
des ressources en eau, la production d'énergie hydroélectrique, etc.
Les régimes hydrologiques et le cycle hydrologique sont influencés par les activités
humaines, telles que les barrages hydroélectriques, le pompage pour l'irrigation,
l'industrie et l'eau potable, etc. Il sera donc important d'obtenir des données sur
l'utilisation de l'eau (débits et volumes de prélèvements, recharges, exploitation de
réservoirs d'eau, etc.). Il convient de noter que ce type de données est rarement
partagé, lié à des stratégies privées et nationales, et qu'il n'entre pas souvent dans les
attributions des SMHN. Néanmoins, la coordination avec d'autres organismes des Nations
Unies chargés de tels sujets, en général la FAO pour l'irrigation, pourrait être bénéfique.
La série d'ateliers est un élément clé du processus d'étude continue des besoins. Les
résultats informent l'OMM et ses Membres, ainsi que les travaux d'élaboration
d'assimilation des données dans les centres de prévision numérique du temps et les
instituts de recherche, sur les recommandations visant à améliorer et à développer le
système d'observation à partir de l'espace et en surface. Les recommandations issues
des ateliers ont une grande influence sur les activités nationales de mise en œuvre des
Membres. Les recommandations issues des ateliers donnent des conseils sur la
combinaison la plus efficace possible des observations effectuées depuis l'espace et en
surface pour l'assimilation des données des systèmes de prévision numérique du temps
et guident les Membres de l'OMM sur la façon d'exploiter leurs réseaux d'observation de
façon économique.
Avec l'approche axée sur le système Terre adoptée par l'OMM pour la période 2020–
2023, les modèles exploités dans le domaine d'application de la PNT à l'échelle mondiale
ont besoin de données d'observation provenant de diverses composantes du système
Terre. L'approche axée sur le système Terre offre donc l'occasion de coopérer dans
différents domaines (océans, atmosphère, terres émergées, neige et glace, hydrologie,
...).
Pour l'essentiel, il existe trois raisons de réaliser des études d'impact des observations:
Afin de mener à bien ces études, il y a un effort constant pour améliorer ces études.
Dans les sections ci-après, un résumé des principales activités à mener pour le maintien
et l'évolution du WIGOS, ainsi que les conclusions et les recommandations issues des
ateliers d'impact seront donnés. Les réseaux d'observation évoluent rapidement avec les
nouvelles technologies et, parallèlement, les services se développent rapidement, y
compris dans le secteur privé. L'évaluation de l'impact des observations a été utilisée
depuis longtemps dans les domaines de la prévision numérique du temps, de l'océan et
de l'atmosphère et évolue dans d'autres domaines. Certaines méthodes sont
polyvalentes dans tous les domaines. Par conséquent, les résultats seront présentés
séparément pour la PNT d'autres domaines.
La série d'ateliers internationaux sur l'impact des divers systèmes d'observation sur la
prévision numérique du temps a été lancée en 1997, avec la participation active des
grands centres de prévision numérique du temps dès le début. Des ateliers ont été
organisés tous les quatre ans par l'ancienne Commission des systèmes de base (CSB).
Ils recensent les questions scientifiques à examiner et recommandent des études
d'impact spécifiques. Les ateliers analysent leurs résultats et formulent des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 29
Les résultats des expériences sur les systèmes d'observation (OSE), tant à l'échelle
mondiale que régionale, ont été présentés. Des conclusions ont été tirées concernant la
contribution des diverses composantes du système d'observation à la qualité des
prévisions à courte et moyenne échéance. Depuis le début de ces ateliers, des
changements et des développements importants ont eu des répercussions sur le
Système mondial d'observation et des efforts supplémentaires ont été consacrés aux
systèmes d'assimilation des données à méso-échelle. Il existe aussi une tendance
soutenue à l'utilisation de techniques autres que les expériences d'observation de
l'ensemble pour documenter l'impact des données, telles que les impacts des prévisions
adjointes et les prévisions d'ensemble axées sur la sensibilité des prévisions (FSOI et
EFSOI) et les estimations de l'incertitude de l'analyse.
Le rapport final présentant des présentations sur le sixième atelier a été publié sur le site
Web de l'OMM10. Le septième événement s'est tenu en ligne en décembre 2020. Au
nombre des participants figuraient des experts de l'assimilation des données et des
incidences des observations, des spécialistes des changements climatiques et des
prévisions saisonnières, des représentants des agences spatiales et du secteur privé,
ainsi que des gestionnaires des réseaux d'observation.
On trouvera ci-après une synthèse des recommandations de cet atelier sur l'évolution du
système d'observation compte tenu des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040.
Il importe d'échanger à l'échelle internationale toutes les observations qui ont un impact
positif sur la PNT à l'échelle mondiale. L'échange libre et gratuit de toutes les données
d'observation pertinentes a été adopté par le Congrès à sa session extraordinaire de
2021 via la résolution 1 (Cg-Ext(2021)) en tant que principe fondamental de la nouvelle
Politique unifiée de l'OMM pour l'échange international de données sur le système Terre.
Dans ce contexte, le concept du ROBM, qui joue un rôle essentiel dans tous les produits
et services fournis par les SMHN, est important. Le concept, qui vise à répondre aux
besoins fondamentaux de la PNT à l'échelle mondiale et de la réanalyse du climat,
contribuera à réduire l'inhomogénéité des pratiques de densité et de transmission des
réseaux. Parallèlement au développement du ROBM, l'OMM collabore avec un groupe
d'environ 30 partenaires internationaux pour le développement et le financement de
l'action climatique en vue de mettre en place le Mécanisme de financement des
observations systématiques (SOFF), afin de fournir des ressources destinées à faciliter la
mise en place et l'exploitation du ROBM dans les régions du monde où les ressources
locales ont besoin d'aide. L'élaboration du SOFF est un mécanisme important pour
combler les lacunes existantes dans le ROBM. Pour , voir les sections 2.4.1 et 4 ci-
dessous. plus de détails sur le ROBM et le SOFF
Les échanges internationaux sont importants non seulement pour les observations
nécessaires à la PNT à l'échelle mondiale, mais aussi pour ceux qui sont principalement
https://old.wmo.int/extranet/pages/prog/www/WIGOS-
10
WIS/reports/6NWP_Shanghai2016/WMO6-Impact-workshop_Shanghai-May2016.html
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 30
axés sur la PNT à l'échelle régionale et les applications locales. Les incidences sur la
qualité des prévisions régionales (à aire limitée) découlent d'une combinaison
d'assimilation directe des observations dans le domaine limité et de l'influence des
conditions aux limites latérales fournies par le modèle mondial.
Les nouvelles technologies d'observation qui entrent en service ont eu des répercussions
positives sur la prévision numérique du temps, notamment la mission lidar Aeolus de
l'ESA. De nombreuses techniques d'observation font également état d'améliorations de
l'exactitude des modèles par rapport à celles qui ont été démontrées lors d'ateliers
précédents.
(c) Occultation radio (R). Les effets positifs sur les champs de PNT d'humidité, en
plus des champs de température et de vent, ont été relevés. L'amélioration
de la qualité des données COSMIC-2 et l'augmentation des volumes de
données RO en général, sans signe quelconque de saturation, ont eu des
impacts améliorés. La capacité de toutes les conditions météorologiques a
réduit les erreurs dans les modèles de PNT. On a également pris note de
l'impact accru des progrès des méthodes de traitement et d'assimilation.
(d) Observations d'aéronefs. Des avantages ont été obtenus en assimilant les
observations à plus haute résolution spatiale, notamment pour les prévisions
relatives aux cyclones tropicaux. Des impacts positifs ont été relevés dans les
nouveaux types d'observation disponibles: TAMDAR, MODE-S et HUMIDITÉ
AMDAR.
(f) GNSS au sol. L'assimilant les observations à une plus haute résolution
temporelle a permis d'observer de meilleurs impacts.
(b) Observations d'aéronefs. Dans certaines régions, ces éléments fournissent les
données les plus importantes pour la PNT à l'échelle régionale. L'importance
et le potentiel croissants du mode S ont été relevés, notamment sur les vents
et les températures en altitude.
(c) GNSS au sol. Les avantages ont été signalés par un nombre croissant de
centres: sur les prévisions à courte échéance des précipitations
(emplacement et intensité des fortes pluies) et sur l'humidité et les nuages.
Également:
(a) Les observations océaniques ont été signalées comme ayant une incidence
déterminante sur la qualité des réanalyses de la température de surface de la
mer et de la quantité et l'épaisseur des glaces de mer. Les observations
comprennent les profils in situ de la température et de la salinité sous la
surface (en particulier Argo), la température de surface de la mer, la
concentration des glaces de mer (SIC), l'épaisseur de la glace de mer (SIT) et
les anomalies du niveau de la mer (SLA). Ces observations sont également
importantes pour la prévision à moyenne, mensuelle et saisonnière.
(b) Impacts dans les régions polaires. De fortes dépendances saisonnières ont
été relevées, les observations en surface ayant un impact plus important en
hiver et en hyperfréquences satellitaires en été. On a constaté que des
radiosondes supplémentaires fournies pendant la période d'observation de
l'Année de la prévision atmosphérique et de l'année de la prévision
atmosphérique étaient bénéfiques. Les observations effectuées dans
l'Arctique ont été démontrées, tant au sein de l'Arctique qu'aux latitudes
moyennes de l'hémisphère Nord.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 32
Composition de l'atmosphère
La VAG de l'OMM a créé une équipe spéciale sur les besoins en matière d'observation et
les mesures par satellite en ce qui concerne la composition de l'atmosphère et les
paramètres physiques connexes afin de passer en revue les besoins des utilisateurs en
matière de composition de l'atmosphère. L'Équipe spéciale a également analysé le rôle
des observations de la composition de l'atmosphère dans différents domaines
d'application de l'OMM (rapport N° 221 de la VAG). Après le deuxième atelier de la TT-
ObsReq (12-13 août 2014, Zürich), le Comité a recensé les principaux paramètres
nécessaires à la surveillance et à la prévision de la composition de l'atmosphère. Cette
équipe spéciale a été transformée en équipe d'experts pour l'évolution et la conception
des réseaux de composition de l'atmosphère en 2019 et a continué de remplir la base de
données OSCAR en fonction des besoins en matière d'observation des variables de la
composition de l'atmosphère à l'appui des applications de surveillance et de prévision
décrites ci-dessus.
Les prévisions océaniques sont effectuées par les centres opérationnels nationaux, les
instituts de recherche et les organismes et les universités. La coordination et
l'amélioration des systèmes mondiaux et régionaux d'analyse et de prévision océaniques
sont organisées dans le cadre du programme OceanPredict Science. OceanPredict offre
une plate-forme pour l'échange de connaissances et de communication géré par les
scientifiques et les experts de l'océanographie opérationnelle du monde entier, ce qui
leur permet d'accélérer, de renforcer et d'accroître l'impact de la prévision océanique.
Les systèmes d'assimilation des données océaniques (SADO) sont utilisés dans les
prévisions saisonnières et, récemment, météorologiques à infrasaisonnières. Ils peuvent
fournir des conditions initiales pour le modèle de circulation générale couplé atmosphère-
océan (CGCM) initialisé qui fournissent des prévisions saisonnières décennales. Une
approche axée sur le système Terre est déjà très bénéfique pour la prévision océanique.
Par exemple, un état des océans fiable est nécessaire pour établir des prévisions
couplées, car les interactions air-mer devraient avoir une forte incidence sur la
convection tropicale. Le couplage avec l'hydrologie est également nécessaire pour la
zone côtière, par exemple la modélisation hydrodynamique et biogéochimique côtière.
Le secteur de l'observation de l'océan est composé d'un éventail beaucoup plus large de
bailleurs de fonds et de responsables de la mise en œuvre que ce n'est le cas pour les
observations météorologiques, y compris les agences satellitaires, les services
météorologiques opérationnels, les instituts de recherche et les instituts de recherche,
les universités et les fondations scientifiques, et le secteur privé. Il est principalement
coordonné par le biais de réseaux qui collaborent bénévolement à l'échelle mondiale,
régionale et nationale. La Stratégie du GOOS à l'horizon 2030 prévoit la mise en place
d'un système pleinement intégré d'observation de l'océan à l'horizon 2030 fournissant
les informations océaniques essentielles nécessaires pour faire face au changement
climatique, produire des prévisions, protéger la santé des océans et soutenir une
croissance durable, avec la participation de toutes les nations.
Les activités d'évaluation des observations ne sont pas, en général, aussi matures pour
les océans que pour les observations météorologiques. Bien qu'il y ait des efforts dans
les groupes de recherche et d'exploitation, il n'existe pas d'activité coordonnée
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Le ROBM met actuellement l'accent sur les observations effectuées à la surface des
terres émergées pour répondre aux besoins de la PNT et de la réanalyse du climat à
l'échelle du globe. Le ROBM pourrait être élargi aux observations effectuées au-dessus et
à l'intérieur des océans, même si les principes actuels du ROBM devraient être revus afin
de traiter les zones océaniques du globe où il n'existe pas de juridiction nationale.
(a) Une grande partie des systèmes d'observation maritime et océanique est
actuellement assurée par des fonds alloués à la recherche pour une durée
limitée. Les milieux de l'observation des océans devraient assurer un
financement durable des principaux systèmes d'observation.
(b) Les déclarations d'impact sur les observations de l'OMM aideraient les
océanographiques à faire progresser les activités d'évaluation des
observations.
La composante spatiale des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 repose sur un
système de satellites héliosynchrones en orbite basse dans trois plans orbitaux et un
anneau de satellites géostationnaires fournissant une couverture complète en dehors des
régions polaires, complété par des satellites dans d'autres plans orbitaux et des satellites
dérivants. Avec l'avènement de l'assimilation variationnelle de 4 d, l'ancien concept
d'observations strictement colocalisées, par exemple les sondages hyperfréquences et
infrarouges, ne fonctionne pas nécessairement bien à l'avenir. Les différences
temporelles peuvent désormais être bien ajustées par assimilation des données, ce qui
compense, au moins dans une certaine mesure, les différences de géométrie de visée.
Compte tenu de la nécessité d'accroître la couverture temporelle et spatiale, les orbites
supplémentaires des perspectives pour le WIGOS seront de plus en plus importantes, en
particulier parce que la technologie de sondage hyperfréquences mature offre des
possibilités d'hébergement sur de petites plates-formes satellitaires, par exemple des
constellations de CubeSats.
Le CGMS est un forum pour l'échange d'informations techniques sur les systèmes de
satellites météorologiques et environnementaux ainsi que sur les missions de recherche-
développement à l'appui de l'étude continue des besoins de l'OMM, de la COI de
l'UNESCO et d'autres utilisateurs. Les activités du CGMS soutiennent la surveillance et la
prévision opérationnelles du temps, de la météorologie de l'espace et du climat.
L'examen 2020 du Plan de référence du CGMS a conclu que le Plan de référence était
encore une réponse complète aux Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040, en
abordant les principaux domaines d'application. Toutefois, au cours des années à venir,
les membres du CGMS lanceront plusieurs satellites dotés de nouvelles capacités
élargissant la réponse au projet d'avenir, et le CGMS a donc décidé d'inclure les
capacités de mesure suivantes dans le Plan de référence du CGMS:
Afin de tenir compte de la dernière position de l'OMM sur les besoins en données
satellitaires de référence exprimés par les milieux de la prévision numérique du temps à
l'échelle mondiale et de recenser les données centrales et supplémentaires et les besoins
des utilisateurs qui s'y associent pour compléter le ROBM, l'INFCOM a adopté une
décision sur les « besoins en matière de données satellitaires pour la PNT à l'échelle
mondiale ». Ce document rend compte des besoins établis en matière d'échange de
données satellitaires pour la PNT à l'échelle mondiale, en vue des cinq à dix prochaines
années, et s'aligne sur le processus d'étude continue des besoins et sur les Perspectives
pour le WIGOS à l'horizon 2040. Comme la modélisation du système Terre avec un
couplage plus étroit entre différents domaines du système Terre continuera d'évoluer, il
faudra ajouter des données issues de capteurs existants ou nouveaux au système
central. Ce document servira de base à d'éventuelles améliorations à l'avenir et à leur
inclusion dans le document de référence du CGMS. D'autres domaines d'application
suivront en 2022.
À l'appui des objectifs du Groupe sur l'observation de la Terre (GEO) et en tant que
composante spatiale du Système mondial des systèmes d'observation de la Terre
(GEOSS), le CSO a élaboré le concept de constellations virtuelles à partir de l'espace.
Une constellation virtuelle est un ensemble coordonné de capacités du segment spatial
et/ou du segment terrien émanant de différents partenaires qui se concentrent sur
l'observation d'un paramètre ou d'un ensemble particulier de paramètres du système
Terre.
Un exemple clé de réussite des constellations virtuelles est la coordination des cv-TSO
du traitement d'une grande précision des données altimétriques pour la variable
climatologique essentielle du niveau moyen de la mer.
Aujourd'hui, les données satellitaires commerciales ont déjà démontré leur qualité et leur
impact précieux sur les modèles de prévision numérique du temps, en particulier dans le
domaine des mesures par occultation radio. En outre, il existe des missions
commerciales prometteuses pour la cryosphère et de nouvelles observations spatiales
prévues, par exemple en ce qui concerne les radars de sondage à hyperfréquences et les
radars de mesure des précipitations. En outre, l'étude 2018 de la NOAA sur l'architecture
du système d'observation par satellite a conclu que l'agence devrait s'appuyer à l'avenir
sur une architecture hybride englobant à la fois les satellites gouvernementaux et les
données commerciales. Le projet pilote de données météorologiques commerciales lancé
par la NOAA en 2020 servira de projet de démonstration, dans lequel la NOAA évaluera
les données commerciales pour démontrer la qualité des données et leur impact sur les
modèles de prévision météorologique, et informera la NOAA du processus d'ingérer,
d'évaluer et d'utiliser les données commerciales à l'avenir. De même, EUMETSAT a
approuvé l'acquisition de données commerciales d'occultation radio et le traite
actuellement et le diffuse pour la modélisation de la prévision numérique du temps.
Ainsi, nous espérons que de plus en plus d'agences spatiales utilisent des missions
satellitaires du secteur privé et des missions gouvernementales. Lorsque les missions
satellitaires commerciales offrent de nouvelles capacités d'observation spatiale, elles
constituent également une nouvelle façon de contribuer à la mise en œuvre des
Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040, où les jeux de données dépendent en
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 36
Depuis l'adoption des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040, plusieurs faits
nouveaux importants ont permis de proposer aux Membres des mesures plus précises à
prendre au cours des cinq prochaines années. D'autres développements abordés dans la
présente section sont moins mûrs et deviendront plus importants à l'avenir, lorsqu'ils
seront plus approfondis.
Les systèmes mondiaux qui fournissent ces produits dépendent de l'accès à des jeux de
données cohérents à l'échelle mondiale émanant de systèmes d'observation en surface
et dans l'espace. L'OMM facilite, coordonne et surveille la collecte et l'échange
international de telles observations.
Afin de garantir une meilleure efficacité des besoins en matière d'observation de la PNT
et de la réanalyse du climat à l'échelle mondiale, une nouvelle approche a été proposée,
dans laquelle le réseau d'observation de surface de base essentiel à l'appui de ces
applications est conçu et défini à l'échelle mondiale. Ce réseau est le Réseau
d'observation de base mondial (ROBM).
11Au moment de la rédaction du présent rapport, les dispositions relatives au ROBM ne sont pas
encore en vigueur, bien que les Membres soient déjà encouragés à faire respecter les stations
d'observation existantes conformément au Règlement technique du ROBM, en particulier en ce
qui concerne la disponibilité des données et la transmission plus fréquente des données. Les
dispositions relatives au ROBM devraient entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2023.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 37
(b) Le ROBM est fondé sur une conception globale et la mise en œuvre est
surveillée à l'échelle mondiale.
(c) Les spécifications relatives au ROBM sont fournies sous forme de tableau
dans l'annexe 4 (à partir de l'atelier sur le ROBM, février 2020). Celles-ci sont
tirées des besoins en matière d'observation de la PNT à l'échelle mondiale qui
figurent dans la base de données OSCAR/Besoins, ainsi que d'une analyse
des technologies opérationnelles utilisées pour la collecte de ces observations
et de la disponibilité des observations provenant d'autres sources.
Le ROBM impose à tous les Membres de l'OMM d'acquérir et d'échanger sur le plan
international les données d'observation de surface les plus essentielles. Alors que
certaines régions fournissent une bonne offre d'observations en surface et robustes,
certaines régions du monde, notamment les petits États insulaires en développement
(PEID) et les pays les moins avancés (PMA), manquent considérablement
d'infrastructures et de capacités pour répondre aux besoins du ROBM. En 2020, l'OMM a
entrepris une analyse des lacunes du ROBM, qui a fourni une estimation quantitative du
nombre de stations d'observation en surface qui devront être installées, réhabilitées ou
modernisées et échanger des données pour répondre aux besoins du ROBM. Le SOFF
aidera les PMA et les PEID à produire et échanger des données d'observation essentielles
pour le ROBM, c'est-à-dire améliorer les prévisions météorologiques et les services
climatologiques. Il fournira une assistance technique et financière pour laquelle le suivi
du ROBM orientera les investissements. La section 4 du présent document fournira
davantage d'informations sur l'initiative du SOFF.
L'approche axée sur le système Terre et d'autres grandes priorités du Plan stratégique
de l'OMM exigent que de nouvelles options de mise en œuvre pour l'évolution du ROBM
soient examinées. Cet examen devrait porter notamment sur les incidences sur les
programmes de l'OMM relatifs à diverses techniques d'observation, la nécessité de
stimuler le développement des nouvelles technologies d'observation à partir de l'espace
et en surface, et le renforcement de la collaboration avec le secteur de la recherche et sa
participation au processus d'étude continue des besoins.
(c) GES, ozone, aérosols (pour plus de détails, voir la section 2.1);
(e) Hydrologie (pour plus de détails, voir les groupes d'opérations de la section
2.1).
ROBR, finalement décidée par le conseil régional. Les Membres sont priés instamment de
contribuer à la composition des réseaux régionaux du ROBR.
L'un des aspects importants de la conception d'un système d'observation est son rapport
coût-efficacité. En raison des pressions exercées sur les fonds publics, de nombreux
SMHN ont été contraints de démontrer clairement l'importance de leur infrastructure
d'observation et de traitement des données et de la recherche pour fournir des services
essentiels d'information, de prévision et d'alerte au public à leurs communautés
nationales.
L'ancien CSB a encouragé les Membres à évaluer le rapport coût-efficacité des systèmes
d'observation. Un calcul complet coûts-avantages permettrait d'évaluer les coûts annuels
des systèmes d'observation, l'impact des observations sur chaque domaine d'application
du processus d'étude continue des besoins, les répercussions sur les services et les
avantages pour les utilisateurs imputables à l'impact sur les services. À titre d'exemple,
le Met Office (Royaume-Uni) a étudié l'impact par rapport aux observations effectuées
dans le cadre de la PNT à l'échelle mondiale en utilisant une technique adjointe, appelée
FSOI, pour évaluer l'impact pour chaque type de système d'observation. Pour de plus
amples renseignements, voir l'étude complète du Met Office. Il est nécessaire
d'intensifier ce travail, notamment dans d'autres domaines, et les Membres sont
encouragés à participer à de nouvelles études.
Une étude récente12 menée par la Banque mondiale, l'OMM et le Met Office a estimé que
l'amélioration de la couverture et de l'échange d'observations de surface pour répondre
aux spécifications du ROBM pourrait procurer des avantages socio-économiques
mondiaux supplémentaires de plus de cinq milliards de dollars É.-U. par an. En
conclusion, les observations en surface devraient être considérées comme un bien public
essentiel, sous la supervision du public et l'échange libre au sein des communautés
météorologique et climatologique.
12Étude de la Banque mondiale et de l'OMM sur l'utilité des données d'observation météorologique
en surface (voir le lien)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 40
Observations d'aéronefs
Les données recueillies sont utilisées pour toute une série d'applications
météorologiques, notamment la prévision numérique du temps, les prévisions
météorologiques destinées au public, la surveillance et la prévision du climat, les
systèmes d'alerte précoce pour les dangers météorologiques et, surtout, la surveillance
et la prévision météorologiques à l'appui de l'industrie aéronautique.
Pour la prévision numérique du temps, le système AMDAR fournit des profils précis (en
cours de montée/descente) à partir du voisinage des aéroports avec une bonne
couverture spatiale et temporelle au-dessus des États-Unis, de l'Europe, de
l'Australie/Nouvelle-Zélande, de la Chine orientale et de grandes parties de l'Amérique
du Sud. Les observations AMDAR au niveau de vol sont disponibles sur les grandes
routes de vol. Les observations AMDAR sont de plus en plus complétées par des données
d'aéronefs provenant de systèmes réglementés par l'OACI et la gestion du transport
aérien (ADS-C et ADS-B/Mode-S).
Reconnaissant les avantages des données AMDAR, l'IATA et l'OMM proposent d'étendre
conjointement le Programme à de nouvelles zones géographiques tout en permettant
aux compagnies aériennes participantes de mieux contrôler et d'accéder aux données
qu'ils fournissent. Le Programme de collaboration AMDAR OMM-IATA (WICAP) permettra
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 41
d'élaborer et de mettre en place la coopération voulue pour atteindre ces objectifs. Entre
autres choses, le WICAP vise à mettre en œuvre un processus plus efficace et simplifié
pour que les compagnies aériennes rejoignent et contribuent au Programme, et de
mettre en place des processus de financement durable et une structure régionale à
l'appui des activités et de l'expansion du programme AMDAR. Cela facilitera également la
participation des PMA et des PEID. Grâce à l'établissement de relations commerciales
plus efficaces entre les opérateurs du programme AMDAR( SMHN), les utilisateurs de
données, les fournisseurs de données et d'autres parties prenantes, une meilleure
couverture mondiale des données d'observation d'aéronefs sera assurée, notamment en
mettant l'accent sur l'élargissement des mesures de la vapeur d'eau et des turbulences à
l'échelle mondiale.
Les conseils régionaux de l'OMM et leurs Membres sont encouragés à poursuivre la mise
en place de programmes AMDAR régionaux dans le cadre du WICAP, conformément au
plan de mise en œuvre du WICAP. La participation à ces programmes régionaux du
WICAP ne remplacera pas dans un premier temps les programmes AMDAR nationaux et
régionaux existants, même si l'on s'attend à ce que la migration vers le WICAP soit
offerte.
EUMETNET
(c) Cadre de collaboration entre les Membres sur d'autres sujets d'intérêt
commun, notamment le contrôle de la qualité des données, les instruments
de surface, la production participative et les opérations de radiosondage;
(g) compensation des exploitants nationaux dans lesquels les SMN réalisent
davantage d'observations dans l'intérêt de tous.
Selon la Stratégie d'EUMETNET pour les observations 2020-2025, les SMHN européens
seraient disposés à élargir l'idée d'EUCOS à d'autres régions. L'expérience acquise en
matière de collaboration avec EUMETNET, en particulier dans le cadre d'EUCOS, offre un
modèle potentiel de collaboration dans l'intérêt d'autres régions et pourrait contribuer à
combler les lacunes des réseaux mondiaux d'observation. Les activités ci-après menées
dans le domaine des capacités d'observation d'EUMETNET présentent un intérêt
particulier pour combler les lacunes actuelles du système d'observation:
(b) D'autres (peuvent être ajoutés lors de mises à jour ultérieures du document)
SMHN sont les mieux placés pour fournir des SIU en raison de leur expertise, de leur
infrastructure et du rôle historique d'alerte précoce. On trouvera à l'annexe 5 un exposé
détaillé des lacunes des SIU pour le WIGOS.
D'ici à 2050, 80 % de la population mondiale se trouvera dans des centres urbains dotés
d'une protection et d'une sécurité de la population, de l'environnement, des
infrastructures essentielles et de l'économie. Un phénomène dangereux donné peut
entraîner un processus en cascade qui peut avoir des impacts multiformes (par exemple,
les inondations entraînent des interruptions de transport ou des pannes d'électricité et
perturbent les opérations de sauvetage et de récupération), nécessitant des alertes
précoces multidangers cohérentes et précises pour la prise de décisions. Les questions
liées au temps, au climat, à l'environnement et à l'eau dominent la conception urbaine et
les opérations de gestion des situations d'urgence. Il est donc nécessaire de mettre en
place une approche intégrée, sans discontinuité et sans discontinuité du système Terre
et de la chaîne de valeur de la prestation de services urbains. L'intégration peut se
produire tout au long de la chaîne de valeur, de l'observation à l'étape de la prise de
décision.
Les observations urbaines et les produits dérivés sont directement nécessaires pour
comprendre les processus et les sciences urbaines, développer des relations statistiques
et des paramétrages de modèles ruraux, élaborer des climatologies, pour des alertes
précoces, pour une vérification en temps réel, pour maintenir la vigilance des situations,
pour les systèmes d'aide à la décision automatisés en aval utilisés pour la gestion des
situations d'urgence ou dans d'autres processus décisionnels multidangers.
Les orientations existantes dans tous les domaines d'application du WIGOS sont
pertinentes, car les SIU sont multiéchelles et vont de l'échelle mondiale, régionale,
régionale, locale (voisine), à la microéchelle spatiale (bâtiment). En outre, la couche
limite urbaine est tridimensionnelle et se compose des sous-couches inertielles, rugosité
et sous-couches du couvert végétal (~100 m à 2 km). Les processus chimiques de
l'atmosphère varient à des échelles spatiales et temporelles encore plus fines
(~secondes). Toutefois, les observations et les réseaux urbains diffèrent sensiblement
en raison des méthodes d'observation, de l'hétérogénéité des capteurs et des
technologies, de l'installation de capteurs multiples, de l'environnement urbain
(couverture de surface, bâtis, perméabilité), de la hauteur de mesure multiple due aux
problèmes locaux d'obstruction ainsi qu'à l'ensemble des variables.
Une information détaillée sur l'environnement urbain et une classification normalisée est
fondamentale pour comprendre la représentativité des observations, définir les
exigences en matière de mesure et de site et comparer et transmettre efficacement les
résultats scientifiques. Une action internationale fondée sur la communauté
internationale pour acquérir et diffuser des informations sur les zones climatiques locales
et les micro-milieux urbains a été lancée (Outils de portail de données mondiales sur les
zones urbaines et d'accès). Ces informations sur l'environnement, ainsi que les
informations sur l'instrument et le site, et peut-être les données sur le vent, doivent être
incluses et fréquemment mises à jour dans les métadonnées.
Une partie de la stratégie du SC-MINT pour l'avenir des mesures environnementales est
de fournir des orientations sur la mise en œuvre de nouvelles techniques de mesure et
de déterminer les possibilités des nouvelles techniques et techniques de mesure. Les
centres principaux, les équipes d'experts et les centres régionaux d'instruments ainsi que
les chercheurs continueront de jouer un rôle crucial dans le passage des nouvelles
technologies à l'exploitation.
Un concept de réseau à plusieurs niveaux, créé à l'origine par le SMOC, est désormais
envisagé également pour d'autres réseaux par l'INFCOM. Le développement de cette
architecture, s'il est adopté, constituera un élément important pour l'évolution du
WIGOS. Les centres principaux de mesure pourraient jouer un rôle dans l'examen et
l'expérimentation de technologies et de systèmes nouveaux et émergents et élaborer
des orientations sur leur utilisation.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 46
Voir aussi la section 2.1 pour l'analyse des lacunes et la section 2.5 sur les besoins les
plus pressants en matière de développement de la technologie des capteurs.
Des propositions ont déjà été faites en ce qui concerne l'emploi d'un réseau d'aéronefs
d'aéronefs multi-copters autonomes pour établir des systèmes d'observation 3D
Mésonets, mais il reste encore à répondre à un certain nombre de questions pratiques,
telles que les règlements d'exploitation de l'espace aérien et les limites des conditions
météorologiques défavorables. Le bulletin d'information N° 21 de l'ABO contient un
résumé des systèmes d'aéronefs aériens en météorologie opérationnelle.
Les systèmes d'aéronefs télé uas à haute altitude et à longue endurance sont
particulièrement intéressants en ce qui concerne leur capacité à combler les lacunes
dans les zones reculées, notamment en ce qui concerne les phénomènes
météorologiques à fort impact.
Les flotteurs Argo, les saildrones, les bouées ancrées et dérivantes, les limnimètres, les
radars haute fréquence (HF) et les capteurs embarqués sur des animaux sont des
exemples de plates-formes non dévissées pour les applications océaniques. D'autres
exemples de véhicules sans équipage sont des flotteurs de type Argo et d'autres
véhicules semblables pour évaluer l'épaisseur de la glace de mer.
Du point de vue des bonnes pratiques de gestion, il est toujours nécessaire d'examiner
les performances des instruments individuels avant d'être mis en œuvre de manière
opérationnelle. L'identification claire du principe de la mesure – télédétection directe ou
télédétection et la méthode de transducteur physique elle-même sont importantes pour
déceler rapidement les problèmes de conception technique qui peuvent être résolus.
L'aptitude d'un instrument donné à une utilisation opérationnelle peut être classée à
l'aide de l'outil de gestion du niveau de préparation technologique (TRL). L'attribution
d'instruments dans le TRL peut présenter des défis et devrait être effectuée sous la
forme d'un ensemble clair de critères clairement définis qui soient dépourvus d'ambiguïté
et objectifs, le plus possible:
Toute analyse réussie doit montrer une disponibilité suffisante des instruments
techniques (par exemple > 95 % au cours d'une année), une exploitabilité à l'extérieur
du tout temps, ainsi qu'une disponibilité et une qualité suffisantes des données qui sont
« adaptées à l'usage » - liées aux critères énoncés dans OSCAR/Besoins.
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Ces dernières années, l'exploitation de méthodes modernes axées sur les données
(intelligence artificielle, apprentissage approfondi) et l'utilisation des données issues de
la production participative ont attiré l'attention sur les applications de prévision
immédiate. Bien que la disponibilité des données traditionnelles de surface et de
télédétection reste d'une importance majeure, ces données supplémentaires peuvent
ajouter des informations, notamment à des échelles géographiques et temporelles plus
fines. L'utilisation de ces données dépend généralement des exigences et des priorités
nationales du SMHN et repose sur des contrats individuels. Voici quelques exemples de
sources de données provenant du secteur public et du secteur privé, de données non
conventionnelles et de production participative:
(i) Petits systèmes d'aéronefs sans équipage pour la livraison des paquets et des
envois de colis;
(l) et d'autres.
Aux États-Unis d'Amérique, les exemples ci-dessus peuvent être élargis pour inclure des
observations environnementales qui sont de nature conventionnelle, mais qui ne
proviennent pas de réseaux exploités par le gouvernement national, qui fournit l'épine
dorsale des capacités d'observation. Un exemple est celui des mésonets exploités par les
gouvernements publics ou le secteur privé. Il s'agit de systèmes d'observation de qualité
supérieure qui entretiennent une infrastructure de qualité et fournissent des
observations de qualité et des métadonnées correspondantes. En règle générale, le coût
de l'acquisition des données fournies par ces systèmes offre un avantage économique
par rapport au bâtiment du gouvernement fédéral et à l'entretien des réseaux fédéraux.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 49
Les parties prenantes de tous les secteurs et de toutes les parties de la communauté
mondiale dépendent des sorties des modèles mondiaux pour l'élaboration et la prestation
de services essentiels. Cela ne peut fonctionner que si les données, tant les observations
que les sorties de modèles, sont échangées à l'échelle mondiale. Il importe de combler
les lacunes en matière d'observation du système terrestre en renforçant la collaboration
entre les SMHN et les communautés partenaires. Les partenariats public-privé et la
coopération avec les universités sont importants et ouvriront de nouvelles perspectives
tout au long de la chaîne de valeur de la surveillance et de la prévision du système
Terre. Afin de tirer le meilleur parti de ces politiques, politiques, lois et modèles
commerciaux doivent encore être développés et s'adapter mutuellement.
Au cours des dernières années, l'OMM, en coopération avec divers partenaires, a élaboré
une nouvelle approche visant à renforcer la collaboration entre les secteurs public, privé
et universitaire qui opèrent dans le cadre de l'entreprise météorologique mondiale. En
2018 et 2019 – lors de la soixante-dixième session de son Conseil exécutif et de la dix-
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 50
Les exemples ci-après pourraient aider les Membres à établir des partenariats avec le
secteur privé, le cas échéant.
Dans d'autres cas, les données considérées comme d'utilité limitée pour la PNT à
l'échelle mondiale sont achetées avec des droits de redistribution limités à divers
niveaux. Les données du Programme National Mesonet sont principalement limitées à
l'utilisation de la NOAA, ce qui permet à ces réseaux d'accéder à un marché privé
d'utilisateurs de données et d'autres organismes gouvernementaux et à divers niveaux,
de l'administration fédérale à l'échelon local. Comme on peut s'y attendre, cela présente
le plus grand avantage économique pour la NOAA. Les données sur la foudre, GPS-Met
et certaines observations de navires/bouées fonctionnent selon ce modèle limité de
droits de données.
Un des particularités des États-Unis par rapport aux autres SMHN est qu'ils ne
fournissent pas de produits et de services commerciaux. Ils se réservent le droit, dans
les arrangements contractuels, de distribuer librement et ouvertement tous les produits
et services de prévision qui intègrent des données de tiers, même s'ils ne conviennent
pas de redistribuer eux-mêmes les données d'observation brutes. Cela peut représenter
un défi pour d'autres SMHN qui commercialisent des produits et services. Souvent, un
fournisseur privé de données d'observation est également sur le marché de la fourniture
de produits et de services utilisant leurs propres données, et tout accord avec les SMHN
concernant l'utilisation de leurs données d'observation serait peut-être le fait que le
SMHN ne crée pas de produits et de services commerciaux dans leur espace commercial.
Dans le cas des radiosondes, le Guide des instruments et des méthodes d'observation
(OMM-N° 8) donne également des suggestions sur la manière dont la pollution de
l'environnement pourrait être réduite.
Comme l'atténuation de leurs effets, certains Membres ont réagi à ces lacunes en
matière d'observations en augmentant par exemple la fréquence des lâchers de
radiosondes afin d'atténuer les effets de la réduction des observations d'aéronefs. En
outre, au moins deux entreprises privées ont mis gratuitement à la disposition de
certains centres de prévision numérique du temps des données supplémentaires pendant
le pic de crise. Compte tenu des contraintes commerciales et opérationnelles imposées
par la dépendance à des données de tiers telles que celles dont ils disposent, les
Membres ont besoin d'investir dans des observations essentielles qui sont effectuées
uniquement pour répondre aux besoins des services météorologiques, climatologiques,
hydrologiques et environnementaux. La crise de la COVID-19 met également en
évidence l'intérêt d'une redondance dans les systèmes de mesure, où la même variable
peut être mesurée par plus d'une technologie ou d'un instrument, et l'importance de la
conception et de la mise en œuvre de stratégies d'observation adaptatives. L'expérience
acquise collectivement pendant cette pandémie peut être utilisée pour renforcer la
résilience dans le système d'observation. À cet égard, le Conseil exécutif de l'OMM
élabore des orientations et des orientations préliminaires sur le fonctionnement et
l'entretien des systèmes des Membres touchés par la COVID-19 sont disponibles dans
l'annexe 2 du projet de décision 3.1/1 (EC-74).
La présente section présente des recommandations aux Membres afin d'aider les
Membres à hiérarchiser leurs mesures visant à faire évoluer les systèmes d'observation
afin d'atteindre les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040. Nous rappelons qu'en
2018, un sous-ensemble de 10 mesures de ce type a été adopté par le Dix-huitième
Congrès météorologique mondial (résolution 40 (Cg-18)) (voir l'annexe 3) comme points
prioritaires issus du Plan d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation.
Compte tenu des derniers développements tels que la nouvelle structure de l'OMM, le
plan de travail des comités permanents de l'INFCOM, récemment lors de sa session
extraordinaire de 2021, a adopté le Règlement technique (robM, Politique unifiée de
l'OMM pour l'échange international de données sur le système Terre), les listes d'action
egoS-IP ont été examinées par l'Équipe d'experts conjointe de la Commission des
infrastructures pour la conception et l'évolution des systèmes d'observation de la Terre
(JET-EOSDE) et celles qui restent pertinentes et urgentes ont été incluses dans les
recommandations ci-dessous.
L'approche axée sur le système Terre est un aspect essentiel de la Stratégie de l'OMM.
Un éventail croissant de systèmes d'observation intéressent les domaines d'application
de l'OMM. Au cours des dix dernières années, les progrès scientifiques et techniques ont
fait progresser la physique des modèles et la capacité de calcul disponibles, de telle sorte
que la capacité actuelle d'améliorer la qualité, la résolution et l'horizon temporel des
prévisions météorologiques et climatiques est la disponibilité des données. Cela inclut les
données des domaines du système Terre traditionnellement exclus en raison des limites
des modèles et des capacités. Les modèles mondiaux actuels de prévision numérique du
temps ont besoin de données issues de diverses composantes du modèle du système
Terre, ce qui nécessite davantage d'observations de l'atmosphère, des profondeurs
océaniques, des océans et des terres émergées, des cours d'eau et des lacs, de la
composition de l'atmosphère, des glaces de mer et de la cryosphère en général.
Compte tenu de ces priorités et des nouvelles orientations stratégiques claires de l'OMM,
et considérant que la PNT à l'échelle mondiale est considérée comme un domaine
d'application fondamental pour l'approche du système Terre, les mesures ci-après, qui
reposent sur les connaissances d'experts des domaines d'application et du Groupe de
travail sur le HLG du JET-EOSDE, sont recommandées lors de la mise en œuvre du
WIGOS au cours des cinq prochaines années (la numérotation des tableaux est destinée
à suivre les objectifs, il ne s'agit pas d'une indication de la priorité relative).
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 54
N° de
Suivi des performances
l'action
1.1 Mettre en œuvre le concept du ROBM – Tous les Par le biais du contrôle du
Membres doivent mettre pleinement en œuvre SCQDW au centre et au
le ROBM dans leurs pays respectifs. Grâce à niveau des CENTRES
l'appui des partenaires pour le développement RÉGIONAUX DU WIGOS.
et des mécanismes financiers tels que le SOFF,
les PMA et les PEID contribuent à l'expansion
des réseaux du ROBM sur leur territoire et à
des sites d'observation classés par ordre de
priorité.
1.2 Mettre en œuvre la nouvelle politique unifiée de En surveillant les centres
l'OMM pour l'échange international de données mondiaux de prévision
sur le système Terre. numérique du temps et le
SCQDW.
1.3 Les Membres (et les agences spatiales) de faire Évaluer l'état des perspectives
progresser la mise en œuvre des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon
pour le WIGOS à l'horizon 2040, par exemple le 2040 grâce à une analyse des
lidar éolien et un système complet de lacunes de l'OMM sur les
surveillance du carbone depuis l'espace, ainsi capacités actuelles et futures
que d'autres problèmes recensés dans le cadre engagées par rapport aux
de l'analyse annuelle des lacunes de l'OMM, exigences du WIGOS à
grâce à la mise en place de capacités l'horizon 2040 et présentée
supplémentaires d'observation depuis l'espace. aux agences spatiales par le
biais du CGMS et du CSO pour
examen et inclusion dans le
Plan de référence du CGMS et
dans les initiatives futures du
CSO.
1.4 Les Membres (et les agences spatiales) de Mesurer la disponibilité et
répondre aux besoins en données satellitaires l'échange des données
tels qu'ils sont exprimés dans les documents de satellitaires essentielles et
position de l'OMM, comme l'INFCOM, a recommandées
approuvé les « Besoins en données satellitaires (conformément à la résolution
pour la PNT à l'échelle mondiale », pour les 1/2021), comme indiqué dans
domaines d'application pertinents, via la les documents de position par
coordination, principalement par le biais du rapport à la mise en œuvre
CGMS, mais aussi du CS CEOS. réelle de la composante
spatiale, telle qu'elle est saisie
dans OSCAR/Espace.
1.5 Veiller à ce que tous les exploitants qui Surveillance opérationnelle du
produisent des observations le fassent SIO, centralisée et dans les
conformément aux règles et normes du SIO et centres mondiaux et
du WIGOS. régionaux de prévision
numérique du temps.
1.6 Pour appuyer la mise en place d'un concept de Disponibilité accrue des
réseau à plusieurs niveaux par l'INFCOM – LE stations du GRUAN et du
SMOC et le WIGOS, les deux ont recommandé GSRN, suivies par les
que les réseaux fassent partie d'un système à réanalyses climatologiques,
plusieurs niveaux de réseaux, afin d'inclure de les centres de prévision
nouvelles sources de données en partenariat numérique du temps et le
avec le secteur privé et des tiers. Les travaux SCQDW. Délégation nationale
relatifs au GRUAN, au GSRN, au ROBM et au des capacités d'observation à
ROBR seront essentiels pour que les niveaux des niveaux (nombre de
supérieurs (référence et référence) soient stations).
remplis.
1.7 Les Membres de prendre des mesures continues Bandes de fréquences
pour protéger les fréquences radioélectriques d'observation disponibles /non
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 55
N° de
Suivi des performances
l'action
N° de
Suivi des performances
l'action
N° de
Suivi des performances
l'action
N° de
Suivi des performances
l'action
N° de Indicateur de performance
l'action
N° de Indicateur de performance
l'action
N° de Indicateur de performance
l'action
N° de Indicateur de performance
l'action
N° de Indicateur de performance
l'action
Les concepts, les orientations et les exigences en matière d'observation sont en cours
d'officialisation, mais il existe un consensus général sur les lacunes, priorités et actions
de premier ordre. On trouvera à l'annexe 5 un exposé détaillé des priorités.
Intégré dans le Règlement technique et les orientations de l'OMM pour les systèmes
d'observation régionaux et mondiaux, le réseau national d'observation doit répondre à
des besoins particuliers au niveau national. Ces éléments couvrent les besoins des
processus d'alerte et de prévision pour le grand public, les services à l'aviation, la
surveillance et la prévision du climat et seront fournis par le biais d'applications de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 62
(c) Fournir des services améliorés pour la sécurité du trafic aérien et la gestion
globale des aéroports;
Sur la base des exigences nationales énoncées dans la section 3.1, un résumé des
besoins sans technologie a été établi (semblable à OSCAR/Besoins) et, en outre, des
combinaisons pertinentes de techniques in situ et de télédétection, y compris des
programmes satellitaires susceptibles de répondre à ces besoins.
Les principes régissant la conception d'un réseau d'observation du WIGOS donnent des
indications sur différents aspects à prendre en compte lors de la conception et/ou de
l'amélioration du système d'observation. En tenant compte de ces besoins, les besoins
détaillés du système d'observation ont été définis, tels que le suivi de la disponibilité des
données, les exigences en matière de qualité, l'exactitude, la rapidité d'acheminement,
l'homogénéité et la durabilité.
Sur la base des informations fournies dans les sections précédentes, une vision d'avenir
a été élaborée pour la vision à long terme de l'élaboration du système national intégré
d'observation.
La stratégie nationale de mise en œuvre, élaborée sur la base du projet d'avenir, a été
divisée en trois axes de développement:
Enfin, dans le cadre des lignes de développement, des plans détaillés de projet pour les
activités pilotes ont été élaborés, avec des réalisations attendues, des lignes
budgétaires, des calendriers, etc.
Les installations et initiatives telles que le SOFF et l'ISP sont conçues pour évaluer
systématiquement les lacunes en matière de capacités et prendre des mesures actives
pour renforcer les capacités, en particulier pour les PMA et les PEID. Ces mécanismes
sont destinés à être bénéfiques à la fois à court et à long terme. Le SOFF aidera en
particulier les pays à produire et échanger des données d'observation de base
indispensables à l'amélioration des prévisions météorologiques et des services
climatologiques. Il apportera une assistance technique et financière de nouvelles façons
– en appliquant des critères convenus à l'échelle internationale et aux exigences du
ROBM – afin d'orienter les investissements, d'utiliser l'échange de données pour mesurer
le succès et de générer des avantages locaux tout en offrant un bien public mondial. Le
SOFF contribuera à renforcer l'adaptation au climat et la résilience dans le monde entier,
au profit notamment des plus vulnérables.
La création du SOFF est dirigée par l'OMM, en collaboration avec un large éventail
d'organisations internationales, y compris les membres de l'Alliance pour le
développement hydrométéorologique. L'Alliance rassemble les efforts de grands
partenaires pour le développement et le financement de l'action climatique afin de
combler le déficit de capacités en matière de prévisions météorologiques, de systèmes
d'alerte précoce et d'informations climatologiques de qualité. Les Membres de l'Alliance
s'engagent à renforcer la capacité des SMHN à exploiter durablement les systèmes
d'observation et l'échange de données qui répondent aux normes de l'OMM en matière
de couverture minimale de surveillance et de fréquence de transmission.
Alors que certaines régions fournissent une bonne quantité d'observations de surface,
certaines régions du monde, notamment les PEID et les PMA, ne disposent pas
d'infrastructures et de capacités importantes pour répondre aux besoins du ROBM. Pour
combler ces lacunes, il faut disposer d'un nouveau mode de financement. Le SOFF est en
cours d'établissement pour fournir une assistance technique et financière de nouvelles
façons. Le SOFF utilisera l'échange de données comme critère de réussite. Dans sa
phase initiale, le SOFF a pour objectif d'aider 68 PEID et PMA à se conformer
durablement au ROBM.
Le SOFF apportera son soutien au pays en trois phases. Lors de la phase de préparation,
on évaluera l'état hydrométéorologique du pays, les lacunes définies pour le ROBM et un
plan élaboré pour combler ces lacunes. La phase d'investissement permet aux pays de
combler les lacunes en matière d'investissement et de capacité du ROBM. La phase de
conformité soutient une conformité soutenue au ROBM et permet l'accès à des prévisions
météorologiques et à des produits d'analyse du climat améliorés.
Ces dernières années, les inégalités et les disparités entre pays développés et pays en
développement ont augmenté en ce qui concerne la disponibilité et la capacité de tirer
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 65
Une telle validation du concept et d'autres expériences similaires peut être élaborée et
étendue à l'application mondiale, au profit de tous les Membres de l'OMM. Ces stratégies
techniques peuvent donc être très utiles pour le partage des données et le
développement des capacités.
Offres de formation
Certains pays disposent de stations de réception par satellite ou reçoivent des données
satellitaires par le biais du SIO, mais ils n'ont pas les compétences voulues pour tirer
parti des informations dont ils ont besoin. Le Laboratoire virtuel pour l'enseignement et
la formation dans le domaine de la météorologie sa satellite (en)VLab) peut aider; Il
s'agit d'un réseau mondial de centres de formation spécialisés et d'exploitants de
satellites météorologiques qui collaborent pour améliorer l'utilisation des données et des
produits des satellites météorologiques et environnementaux. Le VLab peut continuer de
coordonner son action avec le CS CEOS Groupe de travail pour le renforcement des
capacités et la démocratie des données « Groupe de travail pour le renforcement des
compétences des utilisateurs des pays en développement, en proposant un large
éventail de formations sur l'observation de la Terre et leurs applications; » Calendrier de
formation du CS CEOS. Le calendrier de formation peut être utilisé pour trouver ou
promouvoir des formations relatives à un large éventail de thèmes et de contextes
géographiques offerts par les membres du CSO et les associés, les membres du Groupe
sur l'observation de la Terre (GEO) et d'autres organisations participant à des formations
sur l'observation de la Terre. Poursuite de la participation à la Formation, enseignement
et développement des capacités dans le domaine de l'observation de la Terre (EOTEC-
DevNet), initiative conjointe du CSOT, du CGMS, du GEO, de l'OMM et de l'UNOOSA, est
encouragée à répondre à un besoin important de coordonner diverses activités de
renforcement des capacités, de sensibilisation et de formation tout au long de la chaîne
de valeur, depuis les observations spatiales jusqu'aux services en aval et aux utilisateurs
finals.
Recommandations
(a) Les pays développés sont encouragés à mettre leurs résultats de prévision
numérique du temps à la disposition des pays en développement
conformément à la politique unifiée de l'OMM en matière de données pour
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 67
(b) Les PMA et les PEID sont encouragés à faire des applications pour renforcer
ou poursuivre la mise en place de leur infrastructure d'observation du ROBM
au moyen du SOFF, selon les besoins.
(c) Il est particulièrement difficile de maintenir les capacités une fois qu'elle est
développée, lorsque des efforts ciblés sont déployés sous la forme de projets
assortis de ressources associées, de transition vers des programmes
d'organisation réguliers qui peuvent ne pas être dotés de ressources
adéquates. Il faudrait donc s'efforcer au niveau national d'assurer la viabilité
de l'infrastructure du ROBM mise en œuvre.
En outre, les directives suivantes sont proposées pour l'attribution des priorités pour les
activités de coopération technique relatives aux systèmes d'observation météorologique
(par ordre de priorité):
(b) Étendre la couverture AMDAR aux pays en développement, aux pays les
moins avancés et aux PEID afin de compléter les rares observations
aérologiques ou d'offrir une alternative rentable aux pays qui ne peuvent se
permettre des systèmes coûteux de sondage en altitude, en tirant parti du
WICAP (voir la section 2.4.3).
Enfin, les recommandations suivantes devraient être prises en compte lors de l'évolution
des systèmes d'observation dans les pays en développement:
(a) Définir les zones géographiques auxquelles il faudrait affecter la priorité aux
observations supplémentaires, si des fonds supplémentaires sont disponibles.
17Les stations du Réseau d'observation en surface pour le SMOC (GSN) et du GUAN font partie du
ROBR (Réseau d'observation de base régional)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 68
(c) Mettre à profit des activités de sauvetage des données pour préserver les
relevés d'observation historiques dans les pays en développement et ceux
des stations d'observation anciennes et mettre à disposition des jeux de
données portant sur de longues périodes pour des activités telles que la
réanalyse, la recherche, l'adaptation, la surveillance et d'autres services
climatologiques.
(e) Étudier la mesure dans laquelle les stations automatiques pourraient devenir
viables et rentables une alternative rentable aux stations manuelles du
réseau d'observation en surface et étudier la possibilité d'améliorer la
configuration des stations automatiques et manuelles.
(f) Suivre les principes régissant la conception d'un réseau d'observation (voir la
section 2.2.2.1 et l'appendice 2.1 de la publication OMM-N° 1160) et les
pratiques appropriées de gestion des changements lorsqu'elles sont
apportées aux systèmes d'observation du climat grâce à une étroite
collaboration entre les responsables des observations et les climatologues19.
(g) Pour la prévision immédiate et l'atténuation des risques dans les zones
vulnérables, la disponibilité d'une infrastructure de télécommunication
robuste (contre les conditions météorologiques extrêmes) pose problème.
Utiliser des réseaux de télécommunications robustes.
(h) Utiliser le concept de centre régional pour donner accès à des spécialistes qui
pourraient assurer la formation et la maintenance de systèmes plus
complexes, y compris les SMA.
18 Voir http://amma-international.org/
19Voir le numéro 1378 de la publication WMO-TD-No 1378 sur:
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=4545
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 69
Favoriser le respect des dispositions du Règlement technique du WIGOS est une priorité
essentielle lors de la phase opérationnelle initiale du WIGOS. Grâce aux indicateurs
wigos adoptés par le Conseil exécutif (voir la décision 4.2(4)/1 (EC-73)), les progrès de
la mise en œuvre du WIGOS à l'échelle nationale peuvent être suivis. Ces indicateurs
permettent d'évaluer plus réalistement le respect par les Membres de la mise en œuvre
du WIGOS et de l'évolution des systèmes d'observation. Le plan relatif au début de la
phase opérationnelle du WIGOS, approuvé par le Conseil exécutif (voir ici), comprend
une section sur la culture du respect des règles en tant que l'une des priorités du plan.
(d) Présentation des résultats des orientations de haut niveau, lorsque des
occasions existent, lors d'événements parallèles organisés par des
partenaires et d'autres parties prenantes.
Les activités seront régulièrement examinées et mises à jour, en tenant compte des
progrès de la mise en œuvre et des retours d'information de toutes les parties
prenantes.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 70
ANNEXE 1
On trouvera de plus amples détails sur les plans de mise en œuvre des composantes du
WIGOS dans les points suivants:
(d) Plan de mise en œuvre du Cadre mondial pour les services climatologiques
(CMSC). OMM, 2014,
Une priorité élevée sera accordée aux activités qui aideront les Membres à élaborer et à
mettre en œuvre leurs plans nationaux de mise en œuvre du WIGOS, en mettant
l'accent sur les PMA, les pays en développement sans littoral et les PEID dont les besoins
sont les plus élevés.
L'étude continue des besoins réunit des informations sur l'évolution des besoins des
Membres en matière d'observations dans 14 domaines d'application qui répondent aux
besoins de tous les programmes de l'OMM. La comparaison des besoins des utilisateurs
et des capacités des systèmes d'observation pour un domaine d'application donné est
appelée examen critique. Cet objectif est d'attirer l'attention sur les lacunes les plus
importantes entre les besoins des utilisateurs et les capacités des systèmes
d'observation dans le contexte de l'application (voir aussi la section 2.1). Compte tenu
de l'approche de l'OMM axée sur le système Terre et de l'évolution des besoins des
utilisateurs et du rôle accru du secteur privé, l'étude continue des besoins et ses
processus sont examinés par l'INFCOM au cours de l'intersession 2020-2023.
Une compilation détaillée de toutes les variables et exigences pour les différents
domaines d'application est présentée dans la base de données OSCAR (Outil d'analyse
de la capacité des systèmes d'observation et d'examen de la capacité des systèmes
d'observation). De nouvelles versions d'OSCAR/Espace et d'OSCAR-Surface ont été
mises en service au cours du second semestre 2020.
La version mise à jour du Guide en 2018 présente des éléments pertinents pour
certaines des nouvelles règles relatives au WIGOS. Parmi les sujets abordés figurent le
nouveau système d'indicatifs de stations du WIGOS, les nouvelles exigences pour
consigner et diffuser les métadonnées conformément à la Norme relative aux
métadonnées du WIGOS, le nouvel outil OSCAR qui sera utilisé par les Membres pour
présenter des métadonnées pour la compilation mondiale de l'OMM et les nouveaux
principes relatifs à la conception des réseaux d'observation. Ces principes donnent des
orientations aux SMHN sur la façon de concevoir et de faire évoluer leurs réseaux
d'observation. Les Membres sont encouragés à suivre les principes de l'OND. Pour
l'évolution du Système mondial d'observation entre 2020 et 2023, il est important
d'adopter une approche par réseaux à plusieurs niveaux, grâce à laquelle les
informations provenant d'observations de référence de grande qualité peuvent être
transférées à d'autres observations et utilisées pour améliorer leur qualité et leur utilité.
Pour plus de détails, voir le Guide du Système mondial intégré des systèmes
d'observation de l'OMM (OMM-N° 1165), édition 2017 mise à jour en 2018.
Le WIGOS fournit un certain nombre d'outils qui peuvent être utiles pour la mise en
œuvre du SYSTÈME à l'échelle mondiale, régionale et nationale. OSCAR est une
ressource développée par l'OMM à l'appui des applications d'observation de la Terre, des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 74
(b) OSCAR-Requirements contient les besoins des utilisateurs dans tous les
domaines d'application à l'appui des programmes de l'OMM, et
(c) OSCAR-Analyse servira à comparer ces besoins avec les capacités des
systèmes d'observation (étude continue des besoins, examen critique). L'outil
est en cours de développement et de nouvelles fonctionnalités et des
informations seront ajoutées selon les besoins.
OSCAR-Surface a été élaboré conjointement par l'OMM et MétéoSuisse depuis 2014 pour
les composantes surface, besoins et analyse. Des améliorations sont régulièrement
apportées par le biais de versions régulières d'OSCAR/Surface, par exemple, la version
d'octobre 2021 a ajouté une fonction permettant d'intégrer automatiquement les
informations de surveillance du Système de contrôle de la qualité des données de l'OMM
afin de rendre compte du statut opérationnel réel des stations d'observation dans
OSCAR/Surface.
Pour en savoir plus sur OSCAR et d'autres outils du WIGOS, consultez le portail
d'apprentissage du WIGOS, qui contient un certain nombre de tutoriels et de cours de
formation. Il contient du matériel didactique pour OSCAR/Surface, pour le SCQDW et
d'autres sujets liés au WIGOS, tels que des vidéos, des présentations, des documents,
des liens, etc., ainsi que des ressources fournies lors d'ateliers régionaux de formation.
L'outil Web du SCQDW, étroitement lié à OSCAR, est une ressource mise au point par
l'OMM et hébergée par le CEPMMT pour suivre les performances de toutes les WIGOS.
composantes d'observation du
site Web de préparation du WIGOS, les progrès accomplis peuvent être suivis (à compter
du 1er juin 2019).
____________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 76
ANNEXE 2
Le tableau 1 ci-dessous donne un aperçu des lacunes en matière d'observation extraites des déclarations d'orientation des domaines
d'application de l'OMM, avec indication des priorités pour les traiter, des technologies disponibles et émergentes, ainsi que des observations
ou recommandations à examiner.
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Radiosondes, Mode S Mode S: Données libres, capacité de
• Couverture marginale ou médiocre au-dessus de l'océan ballons-pilotes, (assimilation profilage près de l'aéroport, bonne
et terres peu habitées Vents opérationnelle couverture au niveau de croisière
• Très peu d'observations du vent in situ effectuées dans d'aéronefs au Met Office
les régions polaires. Dans la basse stratosphère, seules Radars depuis 2020, Aeolus a été conçu dans les années
les radiosondes fournissent des informations sur le vent profileurs de PNT à l'échelle 1990, et censé durer au moins trois
vent, radars mondiale et PNT ans, de sorte qu'il existe de
• Avec la mise à disposition de sondeurs hyperspectraux
météorologique haute nombreux aspects de la technologie
dans l'infrarouge sur des satellites géostationnaires, cela
s, vent, VAD résolution, Li qui pourraient être améliorés dans
pourrait permettre d'améliorer encore le champ de vent
2021) une éventuelle mission
3D analysé Mesures du
vous et v-comp vent Doppler Lidar Doppler opérationnelle.
du vent dans le multistatique, (mission Aeolus
domaine 3D. PNT haute résolution: assimilée sur le
• Dans de nombreuses régions cependant, l'absence Mesures UAV: Altitude limitée (en fonction de
plan
d'observations fiables est évidente. La qualité des indirectes du la réglementation nationale)
opérationnel au
données obtenues à partir de profileurs de vent bien vent: imagerie MeteoSuisse fait des expériences
CEPMMT depuis
entretenus est bonne, alors que la qualité des vents à multispectrale avec un drone entièrement
2020 à l'échelle
partir de la technique vaD (Affichage vitesse-azimut) peut dans le visible automatisé allant jusqu'à 2 km.
mondiale)
être douteuse. et l'infrarouge (Leuenberger et al. 2020)
avec cycles de
• En outre, les données issues de satellites géostationnaires Véhicules
répétition En 2022-2023, l'équipe jet-ABO de
sur le vent donnent des informations acceptables en aériens sans
rapides. l'OMM s'attend à organiser un projet
raison de la fréquence d'observation élevée et de la haute pilote (UAV)
résolution horizontale, bien qu'en général limitée à un de démonstration mondial axé sur la
pour un modèle
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 77
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
seul niveau de vent à peu de niveaux déterminés avec Sondeurs haute qualité des données, les normes et
une précision médiocre. hyperspectraux résolution. les formats des données
infrarouges météorologiques, ainsi qu'une
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: hyperspectraux évaluation de l'impact de
satellitaires l'assimilation des données sur la
• La couverture éolienne dans les régions polaires est
PNT à l'échelle régionale.
essentiellement absente.
Collaboration possible avec des tiers
• La résolution temporelle des profils de vent par les Lidar Doppler utilisant un drone (10 ans)
radiosondes est marginale. basé au sol, La technologie laser à diode permet
• Les vents par satellite sont acceptables pour une précision dans la couche une technique lidar moins coûteuse
marginale et la couverture verticale est marginale limite et dans qu'auparavant. Ne souffre pas
les nuages comme les radars des échos de sol,
Météorologie aéronautique: optiquement de l'attribution des fréquences. Utile
minces pour les aéroports, la météorologie
• Il est possible d'obtenir une plus grande précision dans
les prévisions de vent en améliorant la collecte des urbaine (Barlow, 2011).
données d'observation d'aéronefs (par exemple, celles qui Mesures par Le lidar Doppler de vent sera équipé
proviennent du système AMDAR, ADS-B (surveillance radiosondage d'autres instruments utilisés pour le
dépendante automatique) et des systèmes mode-S) et par descente. Projet de démonstration de la
observées dans les régions terminales. recherche (RECHERCHE-
• En outre, les radars météorologiques à balayage sont Système de développement) Jeux olympiques de
souvent confrontés à des problèmes de mesure près de la sondage Paris 2024.
surface en raison de la présence de nombreux artéfacts dérivant à
non météorologiques qui contaminent fortement le signal. retour. [Chine] Une technique novatrice et peu
coûteuse de profilage, le système
de sondage dérivant à trois niveaux
basé sur le système chinois de
navigation par satellite Beidou, qui
permet d'obtenir des données de
sondages étendues et rentables est
prête à être utilisée en exploitation.
En libérant un ballon-sonde, il
fournit successivement le profil
vertical ascendant, le profil
horizontal flottant et le profil vertical
descendant des données de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 78
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
sondage haute résolution. La
technique spéciale de profilage est
prête à être utilisée en exploitation
après plus de 3 000 essais réussis
en cinq ans. [Chine]
PNT à l'échelle mondiale: Navires, bouées Voiles au- Les études de sensibilité à l'aide de
• Couverture marginale ou absente dans certaines régions dérivants, dessus de systèmes d'assimilation des
tropicales et dans l'Arctique bouées ancrées, l'océan données atmosphériques indiquent
• La pression en surface n'est pas observée par les stations les données sur la pression en
systèmes satellitaires actuels ou prévus, à l'exception de d'observation surface de la mer aux latitudes
quelques données d'occultation radio et des mesures de en surface moyennes et élevées , ce qui a des
soG pour la PNT - 4 – épaisseur optique différentielle de Spectromètre répercussions considérables sur les
l'atmosphère pour un gaz dont la composition est connue, NIR capacités de prévision
comme l'oxygène (par exemple, la mission OCO-2 de la météorologique. Mais l'impact des
NASA) données sur la pression en surface
Pression en de la mer dans les tropiques n'est
surface pas évident.
Réanalyses à long terme pour les études climatologiques
Les capteurs de pression sont
• Comme il existe de longues données d'observation in situ relativement chers par rapport aux
de la pression en surface, les données sont capteurs d'autres éléments
principalement utilisées comme données d'observation atmosphériques de surface standard
primaires dans les réanalyses à long terme pour les tels que la température, l'humidité
études climatologiques, et elles aideront ces applications et les vents. Il devient l'obstacle
à poursuivre les observations in situ de la pression en pour l'installer sur des bouées
surface. ancrées.
Applications océaniques:
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 79
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les navires et les bouées dérivants effectuent
des observations standard en surface de
plusieurs variables atmosphériques, y compris
la pression en surface de la mer. Seuls
quelques bouées ancrées mesurent la pression
à la surface de la mer. Dans les eaux
relativement peu profondes, les plates-formes
pétrolières font de même, mais la fréquence et
la couverture spatiale sont marginales pour les
applications des services maritimes.
• La résolution des observations de la pression
en surface devrait être accrue afin d'améliorer
la précision des prévisions du niveau total de la
mer dans les régions côtières et estuaires, en
particulier lors de phénomènes
météorologiques extrêmes.
PNT à l'échelle mondiale: Diffusiomètres à Missions de On se reportera à la section
• Couverture marginale ou absente dans certaines régions orbite polaire réflectométrie « tension du vent océanique » pour
tropicales et dans l'Arctique Navires, GNSS (GNSS- utiliser les données sur le vent de
• Les altimètres embarqués sur des satellites polaires ne bouées, R); MW passif; surface pour forcer les modèles de
donnent des informations sur la vitesse du vent qu'avec Radiomètres Sar la circulation générale de l'océan.
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
d'aérodrome,
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: profileurs de
• L'interprétation des données locales sur le vent est vent dans la
compliquée en terrain montagneux, où les circulations couche limite,
diurnes locales sont courantes Sondeurs
• La mesure du vent peut être bonne localement, mais hyperspectraux
dans de nombreuses régions, il suffit d'accepter ou même dans
de marginaler les applications de prévision immédiate. l'infrarouge,
imagerie dans
• Au-dessus de l'océan, les navires et les bouées
le visible et
fournissent des observations du vent d'une fréquence et
l'infrarouge,
d'une exactitude acceptables/marginales
réalisation
d'une bande
Météorologie aéronautique: jour/nuit,
• Les profileurs de vent dans la couche limite fournissent missions de
des informations utiles sur le cisaillement vertical et la réflectométrie
turbulence, mais sont limités dans l'échantillonnage des GNSS (GNSS-
variations horizontales du vent au-dessus des trajectoires R); » MW
de vol pour alerter le cisaillement du vent. passif; Radar à
• Les vents du mouvement des nuages sont rarement synthèse
capables de fournir des données continues dans la couche d'ouverture
limite planétaire au-dessus des terres émergées. (RSO)
Applications océaniques:
• Pour le calcul des vagues océaniques, la couverture des
données n'est pas suffisante et la précision des données
satellitaires sur le vent de surface est insuffisante, en
particulier dans la plage de vitesse des vents orageux.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 81
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Radiosondes, Raman-Lidar Raman-lidar: disponible sur le plan
• Au-dessus de la plupart des terres émergées – aéronefs, HSRL-DIAL commercial, des mesures très
océaniques et peu habitées – la couverture des données satellites détaillées des 3 premiers km
in situ est marginale ou inexistante polaires, répondent aux exigences décisives
Lidar à
occultation en matière de prévision immédiate.
absorption
radio, Peut coûter cher pour le
PNT haute résolution: différentielle
Imagerie déploiement d'un réseau. (Lange
• En ce qui concerne les besoins de la PNT haute résolution 2019). Limitée par les nuages.
multispectrale
dans la couche limite, la résolution verticale des sondeurs Radiomètre
dans le visible RHL: non disponible sur le plan
satellitaires reste marginale.
et l'infrarouge commercial, élaboré par le Centre
avec cycles de Mesures par national de recherche
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: répétition radiosondage atmosphérique (NCAR) et
• Les systèmes actuels, à l'exception des radiosondes et du rapides, par descente. l'Université d'État du Montana
système AMDAR/MODE-S, ne disposent pas de la sondeurs (MSU). (Stillwell et al. 2020).
résolution verticale requise pour résoudre le sommet de hyperspectraux Système de Limitée par les nuages.
la sonde de pression, et leur capacité est donc médiocre ir, sondage Radiomètre. Disponible sur le plan
Température de pour des applications telles que la prévision du lancement Imagerie dans dérivant à commercial. Résolution verticale
l'air dans le de la convection (c'est-à-dire des satellites le visible et retour. [Chine] médiocre, mais détection de
domaine 3D géostationnaires ou des radiomètres au sol). l'infrarouge, l'inversion de température en km
réalisation inférieur. Améliorer les capacités
d'une bande verticales dans les conditions
jour/nuit, arctiques. MétéoSuisse teste
imagerie actuellement l'impact sur leur
hyperfréquence modèle haute résolution par
s, sondeurs assimilation directe des données de
aérologiques température de luminance.
stratosphérique
s et
mésosphériques
en
hyperfréquence
s
Mission
VIS/NIR/SWIR/I
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 82
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
R pour une
couverture
polaire continue
(Arctique et
Antarctique)
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La couverture des radars météorologiques Doppler est dérivant à d'eau presque intégrée, comme
marginale car elle repose sur des cibles d'échos de sol retour. [Chine] pour la température Météo suisse
(disponibles uniquement près du radar). évalue actuellement leur impact.
(disponible sur le plan commercial)
Météorologie aéronautique: Radiomètre azimutal à balayage –
• Les systèmes de sondage par satellite (sondeurs Scanning azimut radiomètre
hyperfréquences) commencent à avoir un impact positif Themens 2014 (stade de projet)
sur les zones océaniques lorsque de telles données sont avec un canal supplémentaire dans
utilisées pour l'assimilation des données pour la prévision la région fenêtre peut donner plus
numérique du temps, mais la résolution verticale et la de liberté spatiale qu'un radiomètre
disponibilité régulière des données sont encore jugées pointant verticalement, toujours
insuffisantes pour les besoins de la météorologie presque intégré
aéronautique. DAR; Radar à absorption
• C'est pourquoi les capteurs d'humidité des aéronefs différentielle, donne le profil de la
AMDAR deviendront très importants si le problème de vapeur d'eau dans les nuages, en
sensibilité et d'exactitude à très faible humidité aux cours de développement au
niveaux de la haute troposphère et de la stratosphère Laboratoire de propulsion jet (JPL),
peut être résolu. (Roy et al. 2020)
Angle de courbure mode-S: stade
de projet.
https://www.meteorologicaltechnolo
gyinternational.com/news/aviation/t
echnique-for-tracking-humidity-
through-aircraft-signals-wins-top-
european-award.html
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 84
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Navires, CIMR – un Il convient de souligner la nécessité
• La couverture est marginale ou inexistante dans certaines bouées, nouveau de compléter les mesures IR-MN. Il
régions de la Terre, mais les améliorations apportées instruments capteur à est nécessaire de mener des
récemment au réseau in situ ont considérablement infrarouges et hyperfréquence activités d'étalonnage vicariant
amélioré leur couverture. hyperfréquence s embarqué à (radiomètres ir à bord de navires,
s embarqués bord d'un tels que le M-AERI).
sur des satellite ayant Le CIMR offrira une SST de haute
PNT haute résolution:
satellites une résolution qualité et une précision sans
• En raison de l'importante couverture nuageuse, les polaires spatiale précédent des estimations du SIC,
informations sur la température de la mer fournies par les améliorée (par
Imageurs ce qui réduira cette source
imageurs IR satellitaires sont très limitées. L'extension de rapport au
géostationnaire d'incertitude dans les régions
la couverture des bouées et des navires, souvent SSM/I-SSMIS et
s à mesurages polaires.
marginale, peut donc apporter des informations à l'AMSR-E –
fenêtres
précieuses. AMSR-E)
dédoublées,
imagerie
Température de Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: multispectrale
l'eau juste au-
• Mêmes exigences que la PNT à haute résolution du SoG dans le visible
dessous de la
et l'infrarouge
surface. (pas la
avec cycles de
température Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance:
répétition
radiative de la • Les navires et les bouées ancrées et dérivantes rapides
peau) fournissent des observations in situ avec une exactitude
Sondeurs
acceptable, mais leur couverture et leur fréquence sont
hyperspectraux
médiocres ou marginales sur de vastes étendues de la
infrarouges,
Terre.
imagerie dans
• Les satellites géostationnaires fournissent des données le visible et
horaires sur la SST avec une résolution de 1 à 4 km. Bien l'infrarouge,
que les données soient absentes dans la zone couverte de réalisation
nuages, la résolution horizontale et temporelle est d'une bande
acceptable pour résoudre le cycle diurne, mais sa jour/nuit,
couverture ne s'étend pas aux latitudes plus élevées. imagerie
hyperfréquence
Réanalyses à long terme pour les études climatologiques s, imagerie
hyperfréquence
s, imageurs
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 85
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La température de surface de la mer est une variable hyperfréquence
essentielle pour les réanalyses à long terme pour les s en altitude
études climatologiques, ainsi que pour les données sur la stratosphérique
pression en surface, car il existe de longues bases de et
données historiques et qu'elle a des incidences cruciales mésosphérique,
sur l'état du climat. La poursuite des observations de la Mission
SST est également nécessaire pour ces applications. VIS/NIR/SWIR/I
R pour une
Applications océaniques: couverture
• L'objectif de haute qualité en haute mer est d'obtenir une polaire continue
échelle spatiale de 5 km avec une précision de 0,5 K et (Arctique et
une livraison rapide (disponibilité dans un délai d'une Antarctique)
heure). Dans les régions côtières, l'objectif est de 1 km
avec une précision de 0,5 K et un délai de livraison de 1
heure.
• La couverture des navires, des bouées ancrées et
dérivantes est marginale ou médiocre dans certaines
zones de l'océan mondial pour l'étalonnage des données
satellitaires et la validation des produits satellitaires et
des champs de modèles.
• La couverture des navires, des bouées ancrées et
dérivantes est marginale ou médiocre dans certaines
zones de l'océan mondial pour l'étalonnage des données
satellitaires et la validation des produits satellitaires et
des champs de modèles.
• Une combinaison de données infrarouges et
hyperfréquences est nécessaire, car chacune d'elles
présente des propriétés différentes de la couverture et
des erreurs.
• En outre, les radiomètres hyperfréquences ne peuvent
pas être utilisés pour les applications côtières en raison
de a) la résolution spatiale relativement grossière et b) la
contamination par les signaux terrestres.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 86
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• L'amélioration de la précision des températures de
surface de la mer par satellite dans les zones d'eau peu
profonde et à proximité des lisières des glaces de mer
contribuera à améliorer les performances des prévisions
océaniques.
PNT haute résolution: Orbite polaire, Utilisation Arctique: Potentiel des stations
• L'interprétation des données peut être difficile lorsque la satellites à forte accrue de côtières à proximité de la banquise
glace est partiellement recouverte d'étangs de fonte. La inclinaison radars à bande côtière et de la dérive des glaces de
surveillance opérationnelle de l'épaisseur de la glace sera équipés X à bord de mer.
nécessaire à plus long terme, mais elle n'est pas prévue d'instruments navires pour Antarctique: Sites du Réseau pour
actuellement. passifs à l'observation les glaces côtières de l'Antarctique
hyperfréquence des vagues et (AFIN) en tant que complément
s (SSMIS, les crêtes de potentiel d'une infrastructure déjà
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance:
MWRI, AMSR2, glace de mer. en place.
• Mêmes exigences que la PNT à haute résolution du SoG SMAP, SMOS) Bouées plus petites, moins
pour le SIC, Avec la nouvelle coûteuses et respectueuses de
Couverture et Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: l'épaisseur de
épaisseur des génération de l'environnement équipées
• L'assimilation du SIC observée par des radiomètres neige, brise-glace, il d'instruments perfectionnés, à
glaces de mer. épaisseur, âge
hyperfréquences embarqués à bord de satellites tels que est possible de moindre coût de télécommunication
SSMI/SSMIS ou AMSRE/AMSR2, etc. est souvent et dérive, ii) disposer d'un par satellite, déploiement en vol.
effectuée dans des systèmes de prévision infrasaisonnière diffusiomètres système Des radars côtiers haute fréquence,
à plus longue et a confirmé qu'il a un impact crucial pour (ASCAT, automatisé des observations plus systématiques
reproduire les états initiaux précis des glaces de mer. La OSCAT) pour (semi-) lors d'expéditions sur le terrain ou à
capacité d'observation actuelle pendant la saison de gel l'âge et la normalisé pour partir de navires utilisant des
est suffisante si la qualité actuelle des systèmes de dérive des l'observation capteurs VIS/NIR/IR et MW pour
prévision infrasaisonnière à plus longue est considérée. glaces de mer, des glaces de l'évaluation des produits
Les erreurs systématiques d'observation en été sont iii) RSO mer et de la satellitaires.
devenues plus mesurables pendant l'été, mais elles (Sentinel-1, neige.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 87
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
entravent encore l'assimilation utile de ces données RADARSAT-2, Une meilleure Améliorer la couverture
pendant les mois d'été. TerraSAR-X, compréhension spatiotempororale, la maturité et la
• Certains chercheurs indiquent que l'assimilation de al.) pour les du GNSS-R portée des données sur les glaces
l'épaisseur de la glace de mer est efficace pour améliorer données SIC fournit d'autres de mer et les données auxiliaires
la prévision de l'étendue des glaces de mer pendant les haute observations. (paramètres météorologiques et
saisons de fonte des glaces. résolution, la Radiomètre océanographiques) recueillies par
• L'épaisseur de la glace de mer in situ est plutôt limitée. dérive et l'âge, imageur les navires de recherche, les navires
iv) altimètres hyperfréquence de tourisme et les navires
• Les évaluations de l'épaisseur des glaces de mer
laser ou radar copernicus occasionnels.
réalisées à l'aide d'observations satellitaires telles que
(ICESat-2, (CIMR) Renforcer le chevauchement entre
ICESat (Satellite sur la glace, les nuages et l'élévation des
CryoSat-2, les besoins des spécialistes de
terres) ont une haute résolution spatiale mais une largeur
Saral/AltiKa, l'exploitation et du climat en
étroite de fauchée. CryoSat et CryoSat-2, à l'aide d'un Instruments
Sentinel-3) matière d'observation des glaces de
satellite en orbite basse, surveillent les variations de passifs à
pour l'épaisseur mer et leur compréhension.
l'étendue et de l'épaisseur de la glace polaire. Les hyperfréquence
de la glace de Protocoles normalisés sur les glaces
données SMOS sur l'épaisseur des glaces de mer sont s,
mer et de mer, de l'exploitation à la
limitées à la détection des glaces de mer minces (< 1 m) diffusiomètres
l'épaisseur de la recherche sur les glaces de mer.
et présentent des erreurs complexes. Ces produits embarqués à
neige, iv) « v)
satellitaires sur l'épaisseur des glaces de mer sont bord de Il est nécessaire de disposer d'un
Capteurs
globalement peu précis. Les observations continues sont satellites plus grand nombre d'observations
VIS/NIR/IR
souhaitables pour être utilisées en exploitation dans les polaires, provenant de capteurs embarqués
(AVHRR,
prévisions infrasaisonnières et à plus longue échéance. aéronefs au sol et sous-marins ancrées et de
MODIS, VIIRS,
• L'assimilation de la température de surface de la glace est traditionnels et capteurs aéroportés pour
Landsat,
également testée. Il pourrait avoir des répercussions sur radars côtiers, l'élaboration d'algorithmes et
Sentinel-2/-3)
la prévision de l'état de l'atmosphère dans les régions imagerie l'évaluation des produits, en
pour la
polaires et subpolaires. aéroportée dans particulier pour les glaces de mer
température en
• L'épaisseur de la neige sur les glaces de mer est le visible et saisonnières de l'Arctique et
surface, l'albédo
importante pour le climat de la région polaire et un l'infrarouge, l'Antarctique dans son ensemble.
et la couverture
paramètre clé pour l'extraction des données sur profilomètres
des étangs de
l'épaisseur de la glace de mer à l'aide de l'altimétrie. Il aéroportés,
fonte; »
existe plusieurs efforts pour estimer l'épaisseur de la diffusiomètres,
Capteurs radars à visée
neige à partir de données satellitaires (capteurs passifs à aéroportés des
hyperfréquences, combinaison d'altimètres radar et latérale (SLAR/
types énumérés SLR) ou SAR,
laser). ci-dessus satellites ou
aéroportés,
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 88
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Applications océaniques: Autres observations
• Bien que les messages d'observation en surface puissent observations visuelles
fournir d'excellentes précisions sur la glace, en particulier d'aéronefs/reco provenant des
son épaisseur et sa topographie de surface, il est nnaissance établissements
généralement admis que, pour la plupart des régions, les classiques côtiers, des
messages d'observation en surface ne sont pas vraiment Radar côtier et phares et des
adéquats pour décrire parfaitement l'état des glaces. embarqué navires, SSMR
• Les conditions météorologiques défavorables – brouillard, Mission à orbite (concentration
précipitations et nuages bas – limiteront ou interrompront elliptique élevée de glace),
les observations et les problèmes habituels de restrictions dans le visible SSMIS
de vol à la base de l'aéronef peuvent également être un et l'infrarouge (concentration
facteur même si le temps au-dessus de la glace est pour une de glace),
suffisant pour l'observation. couverture VIIRS
polaire continue (température
• La couverture satellitaire peut être large à faible
(Arctique et de la glace)
résolution ou couvrir une fauchée étroite à haute
résolution. Dans ce dernier cas, les données d'un lieu Antarctique),
donné ne peuvent être obtenues qu'à des intervalles de altimètres radar
plusieurs jours. à large fauchée,
• Des observations précises relatives à la glace, telles que altimétrie par
l'épaisseur, la concentration de glace, l'âge de la glace, radar
l'épaisseur de la neige sur les glaces de mer, l'albédo de interférométriqu
la glace et la couverture d'étangs de fonte, la e (longueur
température de surface de la glace et la vitesse de la d'onde unique),
glace, sont nécessaires pour la validation des modèles et hyperspectrale
les applications d'assimilation des données. dans le visible
• L'assimilation de la vitesse des glaces de mer est testée Observations
dans certains systèmes. Les champs de visuelles
convergence/divergence des glaces de mer présentent un provenant des
intérêt pour les modéliseurs en raison de l'ouverture des établissements
conduits et/ou des polynyas et de la déformation des humains
glaces de mer. côtiers, des
phares et des
• Des observations in situ de la SIC, de l'épaisseur, de
navires
l'âge, de l'albédo de surface et de la température, de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 89
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
l'épaisseur et du type de neige et de la dérive sont Stations
nécessaires pour valider les mesures satellitaires. d'observation
au sol en
mer/pendant
des expéditions,
y compris des
radars sur
glace, des
bouées sur
glace, des
observations
sur plates-
formes captées
sur des glaces,
des véhicules
ancrées et
sous-marins
basées sur des
sonars à vision
ascendante
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
formes
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: animales
• Les flotteurs profilants Argo fournissent une couverture
quasi mondiale des profils de température et de salinité
jusqu'à ~2 000 m, principalement avec une bonne
résolution verticale (toutes les ~5 m) et des résolutions
spatiales (environ 3 degrés); Toutefois, il n'y a pas de
flotteurs dans les zones couvertes de glaces de mer et
dans les mers peu profondes. Le nombre est relativement
faible près de l'équateur en raison de la divergence
équatoriale, de sorte que les bouées ancrées à proximité
de l'équateur sont un complément important.
• Le réseau de bouées ancrées tropicales (TAO/TRITON,
PIRATA, RAMA) a une résolution spatiale plus faible que la
résolution spatiale marginale, mais le nombre de bouées
TRITON dans l'ouest du Pacifique tropical est fortement
réduit en raison de pénuries dans le budget de
maintenance de son service de gestion. Il est préférable
d'accroître la résolution verticale des observations de la
température et de la salinité à proximité de la surface afin
de limiter les variations de la couche mixte océanique. Le
réseau de bouées ancrées du Pacifique est actuellement
en train de passer à une nouvelle conception proposée
par le projet TPOS2020, avec une résolution verticale plus
élevée dans la couche mixte et un plus petit nombre de
bouées dans les régions situées au large de l'équatorial.
Le manque de financement durable du réseau de bouées
ancrées tropicales est une question de préoccupation.
• Il n'existe pas de système d'observation de la
température et de la salinité sous la surface sur les
plateaux continentaux qui entourent les calottes glaciaires
du Groenland et de l'Antarctique, même si les conditions
océaniques ont joué un rôle majeur dans la perte de glace
à ces deux endroits.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 91
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Applications océaniques:
• Les mesures de la température sous la surface des
thermographes bathy extensibles (XBT) sont coordonnées
par le Programme de navires occasionnels (SOOP). Les
profils de température et de salinité des CTD et des
profils de température XBT sont également fournis par
des navires de recherche sur de nombreuses lignes de
densité ciblées, fréquemment répétées et à haute
résolution horizontale. Cependant, l'échantillonnage
d'environ la moitié des lignes ciblées reste insuffisant. La
résolution temporelle de ces observations est
généralement marginale, mais acceptable dans certaines
lignes de navires, pour la surveillance des variations du
volume océanique et du transport thermique à des
échelles de temps infrasaisonnières à saisonnières et la
validation des prévisions océaniques dans des sections
verticales spécifiques. Elle est insuffisante pour d'autres
applications océaniques, en particulier pour les
applications côtières. Les CTD et les XBT fournissent des
données avec une bonne résolution verticale
(généralement 1 m) en différé, mais les données en
temps réel sont limitées par les limites des codes
traditionnels de caractères du SMT actuellement utilisés.
• Un grand nombre de profils de température et de salinité
observés par les flotteurs Argo sont également utiles pour
les applications océaniques, mais leur résolution
temporelle est marginale pour les services maritimes.
• Le nombre d'observations de la température et de la
salinité des océans est insuffisant dans les mers côtières,
ce qui limite les applications de validation des modèles et
d'assimilation des données dans les régions côtières.
• Des planeurs sous-marins sont déployés par diverses
institutions pour un large éventail d'applications. Les
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 92
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
déploiements sont le plus souvent à proximité des côtes
en raison de contraintes logistiques. Des efforts sont
déployés aux États-Unis pour déployer des planeurs pour
les applications des ouragans pendant la saison des
ouragans dans l'Atlantique.
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
ou moins si l'instrument doit aussi être utilisé pour la
prévision et l'annonce des tsunamis, des ondes de
tempête et des inondations côtières.
• Le temps de l'instrument est compatible avec une
précision de niveau, ce qui signifie une exactitude
supérieure à une minute (et, dans la pratique, à des
secondes ou mieux avec des pluviomètres électroniques)
– une précision marginale.
• Les mesures doivent être effectuées par rapport à un
point de repère fixe et permanent de marégraphes locaux
(TGBM). Cela devrait être relié à plusieurs repères
auxiliaires afin de protéger son déplacement ou sa
destruction. Les connexions entre le TGBM et le zéro de
l'échelle devraient être faites avec une précision de
quelques millimètres à intervalles réguliers (par exemple
annuelles) – exactitude acceptable.
• Les marégraphes GLOSS à utiliser pour l'étude des
tendances à long terme, de la circulation océanique et de
l'étalonnage/validation des altimètres par satellite doivent
être équipés de récepteurs GPS (et contrôlés par d'autres
techniques géodésiques) situés aussi près que possible de
l'instrument.
• Les valeurs relevées pour chaque niveau de la mer
devraient être faites avec une précision de 10 mm, ce qui
est acceptable.
• Les sites de mesure devraient, si possible, être équipés
pour enregistrer les signaux émis par les tsunamis et les
ondes de tempête, ce qui suppose que le site soit équipé
d'un capteur de pression capable de mesurer la fréquence
d'échantillonnage de 15 secondes ou sur une minute, et
éventuellement pour enregistrer les conditions de vagues,
ce qui implique une fréquence d'échantillonnage d'une
seconde , avec une précision médiocre.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 94
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les sites de jaugeage devraient également être équipés
pour la transmission automatique des données aux
centres de données par satellite, Par Internet, etc., en
plus d'enregistrer localement les données sur place.
• Les bassins exposés aux tsunamis et aux ondes de
tempête (par exemple le golfe du Bengale, le golfe du
Mexique et les îles du Pacifique) nécessitent une densité
accrue d'observations du niveau de la mer. Les mesures
du niveau de la mer devraient être accompagnées
d'observations de la pression atmosphérique et, si
possible, des vents et d'autres paramètres
environnementaux, qui présentent un intérêt direct pour
l'analyse des données sur le niveau de la mer.
• Pour couvrir l'ensemble du domaine méso-échelle et du
littoral, il est nécessaire d'accroître l'échantillonnage
spatial en fusionnant (de manière optimale avec des jeux
de données d'étalonnage transversal) différents jeux de
données altimétriques. La mission SWOT en cours pour
l'altimètre à large fauchée de la NASA contribuera à
relever ce défi, le lancement étant prévu vers février
2022.
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Aquarius, SMOS Bouées La télédétection par satellite du SSS
• Certains navires de recherche prennent des séries et SMAP, TSG, dérivantes dans les régions polaires souffre
chronologiques de salinité de surface de la mer le long de bouées TRITON, CIMR d'une faible sensibilité du signal
leur trajectoire par thermosalinographes. Bien que la télédétection, mesuré aux variations de salinité.
couverture et la fréquence soient insuffisantes, elles imagerie En outre, les glaces de mer donnent
Salinité de peuvent servir à valider les champs océaniques initialisés hyperfréquence lieu à des estimations biaisées. Il
surface et prévus. s à basse convient d'améliorer l'exactitude de
• Des données précieuses proviennent également de fréquence l'extraction des données SSS dans
certains bouées ancrées tropicales, en particulier des les régions polaires, par exemple en
bouées TRITON, bien que la couverture des données soit révisant des algorithmes, en
plutôt limitée. fusionnant des observations
différentes (par satellite), en
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 95
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La salinité de surface est également mesurée par des fournissant un nombre accru
satellites comme Aquarius, SMOS et SMAP avec une d'observations in situ plus matures.
bonne couverture, acceptable pour une bonne résolution Améliorer les systèmes
spatiale et temporelle, mais avec une précision marginale. d'observation de la salinité depuis
Il faut établir des moyennes temporelles pour obtenir l'espace afin d'accroître
l'exactitude acceptable. l'échantillonnage et de réduire
• La limitation de la salinité de l'assimilation des données l'incertitude, en particulier dans les
océaniques reste problématique, car les flux d'eau douce océans polaires.
(précipitations, évaporation et ruissellement des cours
d'eau) sont très incertains, ce qui a une incidence sur la
salinité de surface et les propriétés des couches mixtes.
• Les observations SSS peuvent compléter le manque de
pluviomètres dans les zones océaniques. Dans ce sens, il
est préférable d'ajouter un capteur de salinité aux bouées
dérivants. Cela peut fournir des informations à couverture
mondiale sur les précipitations, ainsi que des informations
sur la SST et la SLP.
• Les mesures de la salinité par satellite peuvent également
faire obstacle aux estimations de l'évaporation moins des
précipitations et éventuellement du ruissellement des
grandes rivières.
Applications océaniques:
• La couverture est marginale ou médiocre dans certaines
zones de l'océan mondial. Il est nécessaire de disposer
d'un SSS de haute qualité en haute mer, si possible avec
une précision < 0,1 SA sur une échelle spatiale de 10 km,
et une diffusion rapide (disponibilité dans un délai d'une
heure). Dans les régions côtières, une densité plus élevée
est requise (précision < 0,1 SA sur une échelle spatiale
de 1 km).
• Les instruments de télédétection passent actuellement de
l'expérimentation à l'exploitation. Il est nécessaire de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 96
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
limiter cette variable d'état à la surface où la variabilité
est la plus grande, et les flux de masse sont connus pour
avoir de grandes erreurs.
• L'amélioration de la précision du SSS (ainsi que de la
température de surface de la mer en surface) dans les
régions d'eau peu profonde contribuera à améliorer les
performances des prévisions océaniques.
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La couverture neigeuse au-dessus des glaces de mer pose répétition interférométriqu La cartographie de l'étendue de la
également des problèmes d'interprétation des données. rapide, imagerie es dans la neige et des glaciers dépend encore
Les futures missions satellitaires capables de mesurer dans le visible bande L de largement de la résistance optique
l'équivalent en eau de la neige seraient extrêmement et l'infrarouge, SAOCOM-1 A et d'environ 10 mètres. Jeux de
utiles pour les progrès de l'assimilation couplée, ce qui réalisation des données données mondiaux, décennals et
profiterait systématiquement à la surface et à d'une bande combinées en librement accessibles provenant de
l'assimilation des données atmosphériques dans les jour/nuit, bande L et en Landsat, ASTER et Sentinel-2,
systèmes de prévision numérique du temps imagerie bande S complétés par des rés. (<10 m),
hyperfréquence fournies par des images optiques de couverture
PNT haute résolution: s, et NISAR (en limitée (et données stéréo) fournies
Diffusiomètres, cours par SPOT, Pléiades, Cartosat-I, etc.
• Les stations d'observation en surface mesurent la
altimètres d'élaboration Coordination multiorganisations ou
couverture neigeuse avec une bonne résolution
radars à large par la constellations de satellites
temporelle, mais une résolution horizontale et une
fauchée et NASA/ISRO) nécessaires pour revoir la fréquence
exactitude marginales (principalement en raison de
problèmes d'échantillonnage spatial) altimètres Altimétrie laser afin de répondre aux besoins des
inclinés à haute future / services opérationnels de fonte
• Les images satellites dans le visible et l'infrarouge proche
précision, Altimétrie nivale
infrarouge fournissent des informations d'une bonne
imageurs interférométriqu À l'heure actuelle, il n'est pas
résolution horizontale et temporelle et d'une précision
hyperfréquence e de fauchée possible de mesurer avec précision
correctes sur la couverture neigeuse (mais pas sur son
s à basse pour les précipitations solides, l'épaisseur
équivalent en eau) dans la journée dans les zones sans
fréquence l'enregistrement de la neige ou l'eau de surface dans
nuages
Missions de vertical des les montagnes. Manque de produits
• L'imagerie hyperfréquence offre le potentiel images des
réflectométrie opérationnels permettant de
d'informations supplémentaires sur la teneur en eau de la glaciers, pour
GNSS(GNSS-R), recueillir de façon satisfaisante les
neige (à une résolution inférieure mais toujours bonne) les estimations
mw passives; données sur l'eau et l'eau à des
mais l'interprétation des données est difficile. du bilan de
Imagerie sar et échelles spatiales appropriées
• La couverture neigeuse au-dessus des glaces de mer pose altimètres masse
également des problèmes d'interprétation des données, (laser et radar),
mais cela est moins crucial pour la PNT haute résolution lidar (longueur Projet de
que pour la PNT à l'échelle mondiale en raison du très peu d'onde unique) mission
de modèles couvrant ces zones. – pouvant être canadienne sur
montés sur des la masse
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: aéronefs télé neigeuse en
• Mêmes exigences que la PNT à haute résolution du SoG uav, des bande Ku
altimètres (TSMM) pour
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 98
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
radars à large obtenir une
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: fauchée et des estimation de la
• Les observations relatives à l'épaisseur de la neige et à altimètres température de
l'eau sont insuffisantes (mauvaises) pour initialiser les haute précision surface de la
prévisions infrasaisonnières à saisonnières. Bien que les inclinés à haute neige à haute
stations SYNOP d'observation en surface transmettent des altitude résolution
mesures de l'épaisseur de neige locale avec une précision Mission
élevée, la couverture des stations SYNOP signalant VIS/NIR/SWIR/I
l'épaisseur de la neige n'est pas suffisante (voir aussi soG R pour une
pour la PNT à l'échelle mondiale). L'imagerie couverture
hyperfréquence peut également améliorer l'évaluation de polaire continue
la masse neigeuse dans l'analyse des terres. (Arctique et
Antarctique),
Hydrologie: Missions
gravimétriques,
• L'accès aux données du SWE par le SMHN peut être
difficile, car ces dernières sont souvent mesurées par des Instruments
organismes régionaux chargés de la prévision montés sur la
hydrologique ou de la gestion de l'eau ou par des glace,
entreprises hydroélectriques. Les données de la SWE observations in
peuvent également consister en des relevés nigements situ des glaces
manuels qui ne sont pas nécessairement disponibles en dérivantes,
temps quasi réel. L'équivalent en eau des stations observations de
automatiques est également affecté par une couverture bouées de glace
spatiale limitée représentative (identique à l'épaisseur de Cartographie de
neige, voir SoG Haute résolution PNT). la fonte nivale
• Les images satellitaires dans le visible et le proche en mettant au
infrarouge fournissent des informations d'une bonne point des
résolution horizontale et temporelle et d'une bonne données
précision sur la couverture neigeuse et l'albédo de la d'images RSO à
surface dans la journée dans les zones sans nuages. plusieurs jours.
Aucun des instruments actuels embarqués à bord des Terrain aplati
satellites ne peut fournir une estimation fiable de l'effet nécessaire pour
SWE depuis l'espace. Les extractions actuelles de éliminer les
données de la SWE à partir de capteurs hyperfréquences effets d'ombre
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 99
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
sont disponibles à basse résolution et ne peuvent fournir des montagnes
une estimation précise de l'eau de fond en montagne. (selon les
• Les observatoires aéroportés utilisant un lidar à balayage modèles
et un spectromètre imageur peuvent fournir des mesures altimétriques
précises de l'épaisseur de la neige et de l'albédo. Ces numériques)
informations peuvent être combinées avec des
informations issues de modèles pour obtenir une
estimation de la température de surface de la neige et de
la fonte des neiges. Toutefois, cette méthode se limite
aux bassins hydrographiques de petite échelle.
• Modification du cycle hydrologique et des régimes
hydrologiques et apports pour la gestion de l'eau, les
crues et la sécheresse par le biais d'HydroSOS, entre
autres outils.
PNT à l'échelle mondiale: Imageurs Capteurs
• Certaines stations terrestres d'observation en surface hyperfréquence d'humidité du
transmettent régulièrement l'humidité du sol (par s passifs en sol dans les
exemple le réseau d'analyse du climat (SCAN) aux États- bande L (par rayons
Unis d'Amérique, mais leur couverture est limitée, et les exemple SMOS, cosmiques –
données nécessitent un réétalonnage régulier SMAP) échelle de
Diffusiomètres terrain: essd-
actifs à 12-2289‒
PNT haute résolution:
hyperfréquence 2020.pdf
• La précision des mesures des radiomètres (copernicus.org
s, ASCAT
Humidité du sol hyperfréquences et de la résolution temporelle est )
généralement bonne, tandis que les résolutions Imagerie
horizontales restent, au mieux, marginales. hyperfréquence
s, imagerie
hyperfréquence
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: s
• La précision des mesures des diffusiomètres (ASCAT) et hyperfréquence
la résolution temporelle sont acceptables, tandis que les s, sondeur
résolutions horizontales restent, au mieux, marginales. hyperfréquence
s et imagerie en
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance:
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 100
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• À l'heure actuelle, seul le SCAN fournit un réseau de orbites
profils verticaux en temps réel de l'humidité du sol et de inclinées,
la couverture du sol est limité à l'ensemble de la zone des Imageurs SAR
États-Unis. Un réseau de mesures semblables couvrant le et altimètres,
domaine mondial serait très utile. Le produit opérationnel Missions de
actuel de mesure de l'humidité du sol provenant de réflectométrie
l'ASCAT a une résolution spatiale acceptable, mais une GNSS (GNSS-
précision marginale. Les imageurs hyperfréquences R); MW passif;
passifs en bande L comme le SMOS et le SMAP présentent Sar
un grand potentiel.
Météorologie agricole:
• La surveillance optimale de l'humidité du sol exige des
mesures in situ à des profondeurs de 20, 50 et 100 cm
toutes les 5 à 7 ou 10 jours, avec une résolution
horizontale supérieure à 100 m.
Hydrologie:
• La plupart des instruments hyperfréquences actifs et
passifs fournissent des informations sur l'humidité du sol
pour les régions de couverture végétale limitée. Toutefois,
dans de nombreuses conditions, les données de
télédétection sont insuffisantes et les informations
relatives à la profondeur de l'humidité restent
insaisissables. Malheureusement, aucun des instruments
ne fournit une combinaison satisfaisante de la résolution
spatiale et de l'heure du cycle de répétition (2 à 3 jours).
Les données AMSR sont proches de fournir des
informations sur l'humidité du sol ou l'humidité des terres
émergées qui peuvent être légèrement utiles pour les
modèles méso-échelle, mais le délai de transmission de
ces données reste difficile.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 101
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Navires,
• La couverture est marginale ou absente sur de vastes bouées, stations
étendues de la Terre. Sur les terres émergées, les d'observation
stations d'observation en surface mesurent avec une en surface,
résolution horizontale et temporelle bonne dans certaines Imagerie
régions et marginales dans d'autres multispectrale
dans le visible
PNT haute résolution: et l'infrarouge
avec cycles de
• La précision des mesures est généralement bonne, même
répétition
si cela peut être difficile à utiliser lorsque le terrain de
rapides,
surface n'est pas plat, en raison de la sensibilité des
sondeurs
mesures à la variabilité locale que les modèles de PNT à
hyperspectraux
haute résolution continuent de résoudre plus précisément
ir, imagerie
que les modèles mondiaux.
dans le visible
Température de et l'infrarouge,
l'air près de la Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: réalisation
surface, • Couverture marginale ou inexistante sur de vastes d'une bande
généralement à étendues de la Terre jour/nuit,
2m • Les instruments satellitaires n'observent pas directement imagerie
ces variables à proximité de la surface hyperfréquence
s, sondeurs
hyperfréquence
s en altitude
stratosphérique
et
mésosphérique
Mission
VIS/NIR/SWIR/I
R pour une
couverture
polaire continue
(Arctique et
Antarctique)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 102
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Navires,
• La couverture est marginale ou absente sur de vastes bouées, stations
étendues de la Terre. Sur les terres émergées, les d'observation
stations d'observation en surface mesurent avec une en surface,
résolution horizontale et temporelle bonne dans certaines sondeurs
régions et marginales dans d'autres hyperspectraux
dans
l'infrarouge,
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance:
sondeurs
Près de la • Couverture marginale ou inexistante sur de vastes UV/VIS/NIR,
surface, étendues de la Terre occultation
généralement à • Les instruments satellitaires n'observent pas directement radio GNSS
2 m. ces variables à proximité de la surface (constellation
de base),
Constellation de
sondages
hyperfréquence
s haute
fréquence,
UV/VIS/NIR/IR/
MW
PNT à l'échelle mondiale: Imageurs et
• L'exactitude est affectée par les problèmes de détection sondeurs
des nuages et les incertitudes liées à l'émissivité en infrarouges et
surface, et l'interprétation est difficile en raison de la hyperfréquence
Température nature hétérogène de la surface d'émission pour de s satellitaires
pelliculaire à la nombreux types de surface
surface des • Le cycle diurne de la température en surface n'est
glaces généralement pas bien échantillonné, sauf pour les
terrestres capteurs embarqués à bord de satellites géostationnaires
(par exemple SEVERI sur MSG) qui ne peuvent assurer
une couverture mondiale
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s (coûts, complémentarité des
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Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Des questions similaires s'appliquent à la PNT à l'échelle
mondiale
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Imagerie
• La limitation de l'utilisation efficace des données satellite à partir
disponibles est que les modèles couplés doivent être de canaux dans
réétalonné (interactions en surface – couche limite) le visible et le
lorsque le type ou les caractéristiques de la végétation proche
(par exemple la LAI) évoluent infrarouge,
MODIS,
imagerie
Hydrologie:
multispectrale
• Dans certains cas, les produits du type NDVI et du type de dans le visible
végétation ne peuvent pas être interchangeables en raison et l'infrarouge
de bandes spectrales légèrement différentes. avec cycles de
répétition
rapide, imagerie
dans le visible
Type de
et l'infrarouge,
végétation,
réalisation
couverture et
d'une bande
NDVI
jour/nuit,
d'imageurs
hyperspectraux
ou à bande
étroite,
vis/NIR/SWIR/I
R pour une
couverture
polaire continue
(Arctique et
Antarctique),
radar et lidar
pour la
cartographie de
la végétation
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 105
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s (coûts, complémentarité des
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Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Stations Radars de
• Les stations d'observation en surface estiment la d'observation nuages spatiaux
nébulosité et la base des nuages avec une résolution en surface, (Baggatalia et
temporelle et une précision acceptables, mais une imageurs et al., 2020)
résolution horizontale marginale dans certaines régions et sondeurs
qui manque au-dessus de la majeure partie de la Terre. infrarouges, Radar sol-sol
• À l'heure actuelle, le problème principal n'est pas Imagerie DE détection
l'observation des nuages proprement dit, mais avec leur optique active des nuages
assimilation, en raison de problèmes de représentativité (lidar) et
et de faiblesses des méthodes d'assimilation des données hyperfréquence
et de la paramétrisation des hydrométéores nuageux et s (radar),
Nuages Radar de détection des nuages au
d'autres aspects du cycle hydrologique dans les modèles satellites
géostationnaire sol. Cette technique permet une
de prévision numérique du temps. grande sensibilité avec moins
Nébulosité, s, satellites à
hauteur des orbite polaire, d'énergie que les radars à
nuages, base PNT haute résolution: imagerie impulsions. Disponible sur le plan
des nuages et • Les mesures satellitaires dans le spectre visible et multispectrale commercial. (Delanoë 2016)
température du l'infrarouge ne donnent que peu d'exactitude en raison dans le visible
sommet des des mauvaises relations entre la température au sommet et l'infrarouge
nuages. des nuages et la physique des précipitations sous- avec cycles
jacentes rapides de
Paramètres • Les mesures hyperfréquences sont influencées par la répétition,
relatifs aux sensibilité à l'émissivité de la surface des terres émergées sondeurs
nuages et par des propriétés optiques similaires de l'eau des hyperspectraux
nuages et de la faible pluie. Par conséquent, et pour les ir, sondeurs
modèles de prévision numérique du temps à haute UV/VIS/NIR,
résolution, les imageurs et les sondeurs hyperfréquences imagerie dans
fournissent des informations sur les nuages de faible le visible et
exactitude, de résolution horizontale et temporelle. l'infrarouge,
réalisation
d'une bande
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance:
jour/nuit,
• Les données des satellites géostationnaires sont imagerie
manquantes pour les hautes latitudes où les satellites en hyperfréquence
orbite polaire fournissent des observations précieuses s, imageurs
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 106
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
avec une fréquence acceptable en raison de la hyperfréquence
convergence des trajectoires orbitales. s, radars de
nuages,
Météorologie aéronautique: imageurs
submistrés,
• Les informations sur la taille des gouttelettes de nuages
UV/VIS/NIR/IR/
pour les prévisions de givrage ne sont actuellement pas
MW Mission
directement observées.
VIS/NIR/SWIR/I
• Les observations effectuées par satellite se situent au R pour une
sommet d'une couche nuageuse, et ce n'est que lorsque couverture
cette couche est visible depuis l'espace. Seules les polaire continue
données de radiosondage et les données d'aéronefs (Arctique et
peuvent fournir une résolution verticale acceptable de ces Antarctique),
paramètres, mais les heures du cycle et la résolution spectromètre
horizontale sont marginales à faible. La doublepolarisation INFRAROUGE,
des radars météorologiques, en particulier si elles sont capteurs
exploitées dans la bande X, promet encore une fois hyperspectraux
d'obtenir une exactitude acceptable pour déterminer la hyperspectraux
quantité et la répartition des gouttelettes de type SLW, MW
mais même si les données sont encore bien trop rares
dans certains pays, leur impact mondial est considérable.
• La détermination automatique de la nébulosité et de la
hauteur de la base des nuages à partir de mesures
effectuées à partir d'un seul célomètre pourrait être
difficile aux endroits où la topographie est complexe
(vallées, stations côtières et grandes villes à forte charge
d'aérosols, par exemple).
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 107
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Station Atténuation du Cela nécessite une collaboration
• La résolution horizontale est médiocre dans de vastes d'observation signal du avec les opérateurs de téléphonie
régions du monde, et où la couverture est bonne, les en surface, téléphone mobile, peut s'avérer très utile dans
données ne sont souvent pas disponibles pour les radars au sol, mobile par le pays doté d'un réseau de radars
échanges internationaux. imageurs et pluie. météorologiques de secours. (Turko
• Les radars au sol mesurent les précipitations instantanées sondeurs Les radars 2020)
avec une bonne résolution horizontale et temporelle et hyperfréquence adaptatifs à Élargissement des radars
une précision acceptable, mais sur quelques terres s, imageurs balayage météorologiques Doppler et
émergées uniquement géostationnaire électronique polarimétriques aux pays en
s infrarouges, (réseau à développement, y compris la
• Les imageurs infrarouges géostationnaires donnent des
polarimétrie commande formation sur le traitement et
informations à une résolution temporelle beaucoup plus
radar, imagerie progressive) l'interprétation, et le renforcement
élevée grâce à la corrélation des précipitations de surface
multispectrale acquerront des des capacités de traitement et de
avec les propriétés du sommet des nuages, mais la
dans le visible données de gestion des données extrêmement
Précipitations précision est marginale en raison de la nature indirecte de
et l'infrarouge manière non importantes.
cette relation.
avec cycles de conventionnelle, Élargissement des réseaux qui ne
Type et quantité répétition ce qui nécessite font pas partie des SMHN, y compris
(sur une PNT haute résolution: rapide, imagerie l'adaptation par les réseaux bénévoles et privés,
période donnée, • Le radar météorologique dont la précision dépend de sa hyperspectrale l'infrastructure avec diffusion/collecte automatique
généralement fréquence et de l'intensité de la pluie. ir, imagerie d'échange et de aux centres nationaux d'archivage.
24 heures) • Il est difficile d'exploiter au-dessus de la mer les échos de dans le visible traitement des
mer à l'au-dessus de la mer grâce à des balayages et l'infrarouge, données.
effectués à basse altitude. réalisation
d'une bande
• L'obstruction du faisceau est aussi souvent un problème
jour/nuit,
dans les régions montagneuses et les zones peuplées en
imagerie
raison des bâtiments.
hyperfréquence
s, sondeur
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: hyperfréquence
• L'imagerie rapide (de l'ordre des minutes) est cruciale s et imagerie en
pour la prévision immédiate, mais elle n'est pas encore orbites
fournie par tous les satellites géostationnaires inclinées,
• La détection des précipitations est marginale pour les mission
imageurs hyperfréquences et, selon la longueur d'onde de VIS/NIR/SWIR/I
l'instrument, bonne à médiocre pour les diffusiomètres R pour une
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 108
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s (coûts, complémentarité des
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Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
couverture
Hydrologie: polaire continue
• Les observations terrestres sont effectuées, mais l'accès (Arctique et
global aux données sur les eaux souterraines (vitesse de Antarctique),
recharge et de prélèvement en particulier) est très limité. occultation
L'IGRAC a compilé des informations mondiales sur les radio GNSS;
ressources en eau souterraine. Des techniques « Constellation
d'observation gravimétrique (telles que grace) pour les supplémentaire
masses d'eaux souterraines de très grande taille sont de satellites de
disponibles, mais elles ne sont pas encore pleinement sondages
éprouvées en conditions opérationnelles. L'utilisation des atmosphériques
données du GOCE est en cours d'exploration. /ionosphériques
améliorés (y
• Pour ce qui est de l'estimation quantitative des
compris
précipitations par satellite, il est nécessaire de mettre au
polarimétriques
point des produits de front et d'intégrer des produits sur
), y compris
les précipitations destinés à une utilisation quotidienne
l'occultation
sur le long terme dans les Services hydrologiques
radio LEO-LEO
nationaux.
pour des
fréquences
supplémentaire
s optimisées
pour les
sondages
atmosphériques
, les radars de
détection des
précipitations
par satellite et
les radars de
détection des
nuages; »
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 109
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Sondeurs
• Toutefois, pour maintenir des distributions verticales infrarouges
réalistes de l'ozone dans les modèles de PNT, des haute résolution
informations sur l'ozone résolues verticalement sont et instruments
nécessaires. de
• Les résultats des sondes d'ozone ont du mal à fournir des rétrodiffusion
informations statistiquement significatives en raison du solaire plus
nombre limité de profils disponibles, car certaines de ces précis,
données ne sont pas diffusées à l'échelle internationale. limbosondeurs
(tels que MLS),
sondeurs
hyperfréquence
Ozone s à balayage à
hyperfréquence
s (SMLS),
Concentration sondeurs
dans le domaine hyperspectraux
3D dans
l'infrarouge,
sondeurs
UV/VIS/NIR,
Constellation de
sondeurs
hyperfréquence
s haute
fréquence,
UV/NIR/IR/MW,
capteurs
hyperspectraux
hyperspectral
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les altimètres embarqués sur des satellites polaires à polaires,
couverture horizontale et temporelle sont limités. Des instruments
informations sur le spectre des vagues 2D sont fournies RSO, bouées
par les instruments RSO avec une exactitude acceptable, non spectrales
mais avec une résolution horizontale et temporelle et spectrales in
marginale. situ, altimètres
radars à large
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: fauchée et
altimètres
• Des questions similaires s'appliquent à la PNT à l'échelle
inclinés à haute
mondiale
altitude, inclinés
• Des informations sur le spectre des vagues 2D sont et haute
fournies par les instruments RSO dont la précision est précision
bonne, mais avec une résolution horizontale et temporelle
marginale.
Applications océaniques:
• La couverture géographique des données sur les vagues
in situ est encore très limitée et la plupart des mesures
sont effectuées dans l'hémisphère Nord (principalement
au large des côtes nord-américaines et occidentales).
• Des différences ont été relevées en ce qui a trait aux
vagues mesurées à partir de différentes plates-formes,
capteurs, traitement et amarrage. En particulier, un biais
systématique de 10 % a été constaté entre les bouées
américaines et canadiennes, les deux plus grands réseaux
de bouées ancrées.
• Les altimètres satellitaires fournissent des informations
sur la hauteur significative des vagues avec une
couverture mondiale et une bonne précision. Toutefois, la
couverture horizontale/temporelle est marginale. La
mission SWOT en cours pour l'altimètre à large fauchée
de la NASA contribuera à relever ce défi, le lancement
étant prévu vers février 2022.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 111
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les altimètres multiples sont nécessaires pour assurer un
échantillonnage transsectoriel adéquat.
• Les instruments RSO fournissent des informations sur la
densité énergétique spectrale des vagues à 2 D avec une
précision médiocre, mais avec une résolution
horizontale/temporelle marginale. La résolution
horizontale de 100 km est nécessaire pour être utilisée
dans les modèles régionaux, avec une livraison rapide
(dans les six heures). Les capacités des radars à
ouverture réelle devraient être disponibles dans les cinq
ans à venir.
PNT à l'échelle mondiale: Imagerie Raman-lidar L'utilisation de la technologie de
• L'imagerie satellite dans le visible et le proche infrarouge satellite dans le diode laser a réduit le coût et le
a une précision marginale visible et le Accord HSRL coût de fonctionnement de tous les
proche lidars.
infrarouge,
imageurs Poignée de
perfectionnés multiwavelengt
tels que MODIS, h
Concentration stations au sol
des aérosols en qui utilisent des Lidar polarisé
3D photomètres
solaires tels que
Lidar (Doppler
le Réseau
Paramètres et rétrodiffusion
robotisé
relatifs aux double/triple
d'aérosols
aérosols fréquence),
(AERONET), des
céilometres
radiomètres,
des
spectromètres
optiques, des
imageurs
géostationnaire
s, Aeolus
Doppler lidar,
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 112
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
des images
multispectrales
dans le visible
et l'infrarouge
avec des cycles
de répétition
rapides, des
sondeurs
hyperspectraux
ir, des sondeurs
UV/VIS/NIR,
des imageurs
hyperspectraux
à bande étroite
ou
hyperspectrale
SAR
multipolarisatio
n;
Spectromètre
hyperspectral
VIS, NIR
PNT à l'échelle mondiale: Imagerie Radar à double
• Il n'existe actuellement aucune capacité actuelle ou infrarouge longueur d'onde
prévue géostationnaire (Radenz 2018)
ou radar
Doppler permis
w-comp du vent PNT haute résolution:
de capteurs
dans le domaine • Une augmentation considérable de la résolution spatiale hyperfréquence
3D des modèles de prévision numérique du temps haute s, lidar (Doppler
résolution est nécessaire avant que ces modèles puissent et rétrodiffusion
résoudre les nuages et produire un certain mouvement double/triple
vertical qui peut être comparé à (par exemple) les fréquence)
observations de la vitesse verticale Doppler.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 113
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Radar Doppler,
lidar Doppler
Météorologie aéronautique:
• Pour déterminer automatiquement la visibilité dominante,
il faudrait généralement installer un ensemble de mètres
de visibilité dans des endroits appropriés situés à
l'intérieur ou à proximité de l'aéroport. Bien que la
transmission des portées visuelles Slant Path (SVR) ait un
impact positif sur la sécurité et l'efficacité, aucune
technologie opérationnelle n'est recommandée à ce jour.
Pour les prévisions en route des vols VFR, la résolution
horizontale et l'heure du cycle des stations d'observation
existantes qui signalent des informations météorologiques
aéronautiques en code METAR ne peuvent être
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 114
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
acceptables que dans les zones densément peuplées et
dans la majeure partie du globe. Il est recommandé
d'utiliser d'autres observations provenant de stations
météorologiques synoptiques.
Applications océaniques:
• Ce paramètre peut varier sensiblement sur de courtes
distances. L'exactitude est acceptable dans les zones
côtières et marginale en haute mer. La résolution
horizontale/temporelle est médiocre sur la majeure partie
de l'océan mondial. En règle générale, la visibilité est
déduite des résultats des modèles atmosphériques
régionaux (voir la prévision numérique du temps à
l'échelle régionale).
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: Détection des
• Faible efficacité de détection des éclairs intra-nuages. éclairs en
Détection de la • Sur la plupart des océans, les terres émergées et les temps réel
foudre hautes latitudes habitées sont faiblement habitées, mais (total ou
la couverture est marginale à acceptable par les réseaux distinct entre
(Emplacement les nuages et le
du flux terrestres, au moins pour toute l'information sur les
éclairs. Dans ces zones, l'efficacité de détection et sol, instruments
magnétique des d'imagerie de la
éclairs) l'exactitude de la localisation sont souvent insuffisantes
pour les éclairs intra-nuages (IC), de sorte que le TL se foudre,
compose principalement d'éclairs nuage-sol. imageurs de la
foudre)
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: Radiomètres à
Éclairement • En général, la résolution horizontale est marginale, mais large bande
énergétique lorsqu'on combine des informations satellitaires sur la absolument
descendant de couverture nuageuse, il est possible d'obtenir une qualité étalonnés et
courte longueur acceptable. radiomètres de
d'onde à la l'éclairement
surface énergétique
terrestre solaire total et
de l'éclairement
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 115
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
spectral solaire
total
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Diffusiomètres, Voir « vent de surface » dans le but
• Les bouées fixes et dérivantes et les navires en dehors du bouées fixes et autre que pour forçage des modèles
Pacifique tropical fournissent des observations avec une dérivantes, de circulation générale de l'océan
couverture et une fréquence marginales; Exactitude imagerie
acceptable pour le même but. Bien que la couverture et la hyperfréquence
fréquence des données sur le vent à la surface des océans s, imagerie
in situ ne soient pas suffisantes (ou insuffisantes) pour les hyperfréquence
systèmes d'assimilation des données atmosphériques, s basse
l'assimilation de ces données a une incidence prononcée fréquence,
sur la vitesse du vent analysée, et donc sur les champs sondeur
de stress du vent, contribuant à améliorer les conditions hyperfréquence
initiales océaniques. Les données in situ sur le vent de s et imagerie en
surface sont également nécessaires pour étalonner les orbites
données sur la tension du vent par satellite. inclinées,
• Dans l'ensemble, les diffusiomètres fournissent une bonne missions de
Tension du vent couverture et une fréquence et une exactitude réflectométrie
dans l'océan acceptables, et les données des diffusiomètres complètent GNSS (GNSS-
les observations océaniques. Les données de R); MW passif;
diffusiomètres de grande qualité sont les meilleurs SAR, verticale
produits disponibles pour le moment et doivent être
maintenus en exploitation.
Applications océaniques:
• Des observations haute résolution pour la prévision des
modèles de vents près de la surface sont nécessaires
pour améliorer la précision des prévisions du niveau total
de l'eau dans les régions côtières et estuaires, en
particulier pendant les phénomènes météorologiques
extrêmes. Les champs de vent de surface issus des
systèmes actuels d'assimilation des données
atmosphériques n'ont pas suffisamment d'exactitude pour
les applications côtières et il est préférable d'améliorer
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 116
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
l'exactitude grâce à une assimilation supplémentaire des
données sur le vent de surface.
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Altimètres Voir aussi le niveau de la mer pour
• Les données relatives à la topographie de l'océan satellitaires les observations du niveau de la
recueillies par satellite sont utiles pour surveiller le (nadir et radar mer pour surveiller lui-même le
contenu thermique de l'océan et les courants océaniques, à fauchée), niveau de la mer.
et essentielles pour l'initialisation des océans dans les mission
prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance gravimétrique
• Des engagements à long terme pour l'observation de du satellite,
l'altimétrie par satellite sont nécessaires
• La fourniture d'une couverture mondiale est un élément
important pour les modèles couplés à plus haute
résolution (résolution océanique d'environ 30 km), dans
lesquels il existe une représentation partielle des
tourbillons d'océan.
• Les données altimétriques satellitaires nécessitent une
Topographie de
l'océan validation avec des mesures in situ du niveau de la mer
ou des profils de température et de salinité.
Applications océaniques:
• La topographie de l'océan à partir de l'altimétrie
satellitaire est l'observation la plus importante pour
limiter la dynamique des systèmes de prévision
océanique.
• L'altimétrie satellitaire permet d'estimer les courants
géostrophiques (voir « courants océaniques 3D »). La
résolution actuelle permet de résoudre les
caractéristiques de grande échelle à moyenne échelle
(>150 km). La couverture actuelle n'est pas suffisante
pour les zones côtières. Une meilleure résolution
permettra d'améliorer la résolution des méso-échelles
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 117
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
océaniques et des processus côtiers. L'altimètre de
nouvelle génération (SWOT) est prometteur à ces fins.
• Des informations géoïdes haute résolution sont
nécessaires pour estimer la topographie océanique
précise et les champs de courants géostrophiques. Les
données actuelles du géoïde fournies par la mission de
géoïde satellitaire sont marginales pour résoudre les
tourbillons océaniques de méso-échelle et les données
océaniques observées par les bouées dérivantes et les
profils hydrologiques sont utilisées pour affiner les
données.
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance:
• Les données satellitaires donnent des perspectives pour
plusieurs composantes des flux de chaleur et de
rayonnement radiatif, en particulier le rayonnement de
courte longueur d'onde, mais à l'heure actuelle, aucune
n'est utilisée régulièrement pour les prévisions
infrasaisonnières à saisonnières, en raison de certaines
difficultés techniques dans les zones où se trouve la glace
de mer.
Chaleur de • Des incertitudes importantes subsistent quant aux
surface, flux estimations des précipitations au-dessus des océans. En
radiatifs et outre, les informations sur l'écoulement d'eau douce
d'eau douce provenant des rivières (larges estuaires) deviendront
importantes dans certaines régions océaniques (par
exemple dans le golfe du Bengale). Il serait toujours utile
de disposer de données supplémentaires, par exemple
pour permettre une meilleure estimation des flux de
chaleur et P−E (précipitations moins l'évaporation), ce qui
permettrait de mieux définir la structure de la couche
mixte et de reproduire la couche barrière.
• Plusieurs composantes des flux de chaleur ne peuvent
être observées par des satellites. En outre, les
observations par satellite nécessitent un étalonnage avec
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 118
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
des observations in situ. Par conséquent, les stations de
météorologie maritime de haute qualité, qui fournissent
toutes les données requises pour l'estimation des flux de
l'air et de la mer (c'est-à-dire la température et l'humidité
de l'air en surface, la pression au niveau de la mer, la
vitesse du vent de surface, les rayonnements de grandes
et courtes longueurs d'onde et la température de surface
de la mer) sont nécessaires pour fournir des données sur
le flux de l'air en mer avec une précision suffisante. La
couverture actuelle de ces stations métrologiques est
médiocre. Le déploiement de stations météorologiques
aux latitudes moyennes et élevées renforcera encore
cette évolution sur toute la gamme des conditions qui se
produisent à l'interface air-mer.
Applications océaniques:
• Des données haute résolution sur les flux de chaleur et
d'eau douce en surface sont nécessaires pour forcer les
modèles océaniques à prévoir les zones côtières. Les
informations sur l'écoulement d'eau douce provenant des
rivières (grands estuaires) ont un effet significatif sur les
systèmes de prévision côtière, en particulier pour les
prévisions du niveau total de l'eau dans les régions
côtières et dans les estuaires pendant les phénomènes
météorologiques extrêmes.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 119
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Bouées SKIM EN MER
• Les courants de surface mesurés par des bouées dérivantes,
dérivantes sont acceptables en termes d'exactitude et de bouées ancrées,
résolution temporelle, mais marginales dans la couverture PCA, altimétrie
spatiale. satellitaire,
• Les observations effectuées par les bouées ancrées ont radars HF
une bonne précision et une fréquence médiocres à faible
couverture spatiale.
• Il est nécessaire d'obtenir des informations sur les
courants océaniques de surface pour estimer un champ
précis de tension du vent.
Applications océaniques:
• Le ciblage des bouées dérivantes dans des régions à forte
variabilité, telles que les courants limites et la turbulence
Courants
géostrophique en aval, contribuerait à accroître leur
océaniques
impact sur les systèmes de prévision océanique. Les
bouées ancrées sont de bonne qualité en résolution
temporelle et en exactitude, mais marginales ou
médiocres.
• Le profileur de courant à effet Doppler (ADCP) fournit des
observations des courants océaniques sur une gamme de
profondeurs, avec une précision acceptable. La
couverture est marginale ou médiocre dans la plupart des
zones océaniques, avec une résolution verticale marginale
pour les applications de services maritimes, qui
nécessitent des données haute résolution verticale dans la
couche mixte.
• La surveillance multiéchelle multiéchelle de la mer à la
surface de la mer est désignée comme mission satellitaire
candidate de l'ESA-E9 et prévoit de fournir des données
sur les courants océaniques de surface. Il devrait
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 120
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
améliorer considérablement la couverture des données
sur les courants océaniques de surface.
• Le réseau terrestre de radars haute fréquence (HF) peut
fournir des données haute résolution sur les courants de
surface. Cependant, la distance d'observation efficace est
limitée à proximité des côtes et la couverture régionale
est très limitée en raison des hautes fréquences de ces
systèmes.
Applications océaniques:
Mer profonde
• OceanSITES est conçu pour recueillir, diffuser et
promouvoir des observations à long terme haute
fréquence de la colonne d'eau de toute la profondeur (y
compris les données en mer profonde) à des
emplacements fixes.
• Les mesures en haute mer permettent d'estimer
l'évolution des propriétés des eaux profondes, en lien
avec le changement climatique. Ces mesures sont
actuellement très rares.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 121
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Sondeurs
• Les instruments satellitaires tels que les sondeurs infrarouges
infrarouges à haute résolution et les rétrodiffusions solaires haute
fournissent des mesures précises de la colonne totale résolution,
d'ozone. Toutefois, il faut disposer d'informations sur rétrodiffusions
Aérosols et gaz solaires,
l'ozone résolues verticalement. Les limbosondeurs
à effet de serre limbosondeurs
hyperfréquences sont susceptibles d'offrir une bonne
résolution verticale et une précision correctes. hyperfréquence
s
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
large bande et
radiomètres de
l'éclairement
énergétique
solaire total et
radiomètres à
spectre solaire,
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Météorologie aéronautique: Satellites,
• De nombreux volcans se trouvent dans des régions instruments de
reculées et peu peuplées, où la détection et la télédétection
détermination fiables de la nature de l'éruption ne des aérosols,
peuvent être fondées que sur des méthodes de LIDAR,
télédétection. célomètres,
• Les produits satellitaires sont particulièrement utiles localisation des
lorsqu'il y a de fortes concentrations de cendres éclairs, sondes
volcaniques, bien que, pour certaines phases de l'épisode d'aérosols
actuel, des signaux clairs à grande distance dans le vent embarquées sur
aient également été facilement détectés. des aéronefs
téléguidés,
• De plus amples recherches sur les applications
sondes
satellitaires sont nécessaires pour déterminer des
d'aérosols,
évaluations quantitatives plus précises de la concentration
imagerie
des panaches de cendres volcaniques.
multispectrale
Aérosols de • Les produits satellitaires peuvent être affectés par la dans le visible
cendres présence de nuages sous-jacents, qui recouvrent ou et l'infrarouge
volcaniques enveloppent les nuages, en particulier les nuages de avec cycles de
glace. répétition
• Les techniques de « modélisation inverse » satellitaires rapide, imagerie
pour mieux limiter le terme source en éruption ne sont dans le visible
actuellement disponibles qu'en mode de recherche post- et l'infrarouge,
événement. réalisation
d'une bande
jour/nuit,
radars
pluviométriques
et radars
nuageux,
mission
VIS/NIR/SWIR/I
R pour une
couverture
polaire continue
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 124
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
(Arctique et
Antarctique)
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Imageurs
• Les composantes optiques actives de l'océan (chlorophylle satellitaires (par
« a », matières particulaires en suspension, matière exemple, SGLI,
organique dissoute couleur) déterminent la pénétration GOCI, VIIRS),
des vagues courtes à l'intérieur de l'océan et peuvent spectromètres
donc affecter le réchauffement et la stabilité à proximité satellitaires
de la surface, ce qui crée une rétroaction biophysique (MODIS, OLCI,
vers l'atmosphère qui peut affecter les prévisions du cycle bouées ancrées,
de l'eau, du phénomène ENSO et d'autres signaux analyseurs
climatiques. La résolution et la fréquence sont automatiques
probablement suffisantes pour les prévisions, mais le de qualité de
développement du modèle et de l'assimilation des l'eau, etc.)
données sont nécessaires pour utiliser les données.
Couleur de
Applications océaniques:
l'océan,
chlorophylle, • Des mesures in situ sont nécessaires pour compléter les
nitrate, silice et observations satellitaires de la concentration de la
concentration chlorophylle océanique. Ces mesures devraient
en phosphate s'accompagner d'observations quotidiennes en temps réel
de la température de l'océan, du vent de surface et des
nutriments (phosphate, nitrate, nitrite, ammonium,
silicate).
• L'oxygène dissous est un traceur important de processus
physiques (par exemple la ventilation) et biogéochimiques
(photosynthèse, respiration, etc.). Il est maintenant
mesuré régulièrement par des capteurs automatiques
déployés sur des plates-formes eulériens et lagrangiennes
avec une qualité accrue. L'oxygène peut être assimilé
dans les modèles pour améliorer les prévisions
biogéochimiques et les réanalyses.
• Pour les océans oligotrophiques, la concentration de
nitrates ne peut être obtenue qu'à l'aide d'essais
chimiques en laboratoire.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 126
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les mesures satellitaires fournissent des données haute
résolution sur la chlorophylle. Il est nécessaire de limiter
cette variable d'état à la surface où la variabilité est la
plus importante. L'exactitude en haute mer est acceptable
pour l'assimilation par les modèles des écosystèmes
océaniques et par les services maritimes. Toutefois, les
données sur la chlorophylle le long des côtes sont
insuffisantes et doivent être limitées par des données in
situ de grande qualité (par exemple, les données HPLC).
• Les navires fournissent des données sur la chlorophylle,
les nitrates, la silice et la concentration en phosphates
d'une faible résolution spatio-temporelle dans de
nombreuses régions. Ces produits sont peu adaptés à la
rapidité d'acheminement des services maritimes.
• Les observations des satellites en bande L peuvent être
utilisées pour estimer la salinité océanique près de la
surface et fournir des informations précieuses pour la
validation des systèmes de prévision.
Météorologie agricole: Stations
• Toutes les catégories de stations de météorologie agricole d'observation
devraient également porter sur les mesures de la en surface
température du sol. Les niveaux auxquels la température
du sol est observée devraient comprendre les profondeurs
suivantes: 5, 10, 20, 50 et 100 cm. À des niveaux plus
profonds (50 et 100 cm), où les variations de
Température du température sont lentes, les relevés quotidiens sont
sol généralement suffisants. Lorsque la température du sol
est mesurée dans une forêt, le niveau de référence pour
la mesure de la profondeur devrait être clairement
indiqué: la surface supérieure des débris, l'humus ou la
couche de masse est considérée comme étant à 0 cm; ou
si l'interface terre-litière est considérée comme zéro de
référence. Chaque fois que le sol est gelé ou recouvert de
neige, il est particulièrement intéressant de connaître la
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 127
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
température du sol sous la neige non perturbée,
l'épaisseur de la neige et l'épaisseur de gelée dans le sol.
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
problématiques. Cela s'explique d'une part par le manque infrarouge, sorte qu'elles doivent être
de financement national durable et d'autre part par le radars, capteurs considérées comme une extension,
manque de professionnels. hyperspectraux, et non comme un remplacement
• Les informations satellitaires émergentes nécessitent des vélocimétrie des réseaux hydrométriques.
observations in situ pour l'étalonnage et la acoustique Dans de nombreux programmes et
validation/vérification. Plusieurs méthodes satellitaires Doppler, réseaux, l'équipement moderne
sont disponibles sur demande pour cartographier stations de (profileurs hydroacoustiques,
l'étendue des inondations dans les plaines inondables ou surveillance communications par satellite, etc.)
les grands systèmes fluviaux ainsi que la durée des conventionnelle peut poser problème en raison de
inondations, y compris les capteurs visuels, infrarouges et s avec cadences leur complexité, de leur coût
radar. Cependant, en général, les observations d'échantillonnag d'entretien et de leur robustesse.
hydrologiques effectuées par les véhicules spatiaux ne e infra- Dans de tels cas, il faudrait
sont pas disponibles quotidiennement en raison de la journalières envisager davantage de techniques
géométrie des orbites des véhicules spatiaux. Dans la (méthodes de de base, y compris des solutions à
plupart des cas, il n'est possible d'obtenir des données mesure de la faible coût, mécanique et à base
qu'une fois tous les deux à trois semaines à un endroit hauteur d'eau d'exploitants.
donné, ce qui constitue une contrainte sérieuse. Il et de l'indice de
n'existe pas de mesure par satellite de la vitesse de vitesse)
surface et du débit appliqué en exploitation. Cela peut In situ: stations
être réalisé au moyen de méthodes de mesure de la hydrométriques
vitesse de surface (basées sur l'image, par radar) ou par qui surveillent
assimilation de l'élévation de la surface de l'eau et de la le niveau d'eau
pente dans les modèles hydrodynamiques. Les deux (parfois la
approches ne sont encore qu'à la phase de validation du pente et l'indice
concept et se limitent à de très grandes rivières de vitesse), les
uniquement en raison des limites de résolution. courbes de
tarage de
hauteur-débit
étalonnées au
moyen de
mesures
occasionnelles
de hauteur-
débit
(jaugeages)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 129
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Hydrologie: Observations
• Il existe un problème assez similaire de stockage de l'eau terrestres et
dans les cours d'eau, les plaines inondables et les grands altimétriques,
estuaires, ce qui représente plus un défi de mesurer en capteurs
permanence. hyperspectraux
• En général, les observations ne sont pas encore hyperspectraux
Stockage d'eau disponibles pour les zones humides, les grandes plaines hyperspectraux
de surface inondables et les estuaires. Cela peut changer avec
l'amélioration des données altimétriques numériques.
• De nombreuses incertitudes subsistent en ce qui concerne
la rétention d'écoulement dans les barrages, les
réservoirs, les lacs et les zones humides; la perte par
évaporation de l'eau à partir des surfaces de stockage; et
infiltration dans les réserves d'eaux souterraines.
Hydrologie: IGRAC, GRACE,
• Les observations terrestres sont effectuées, mais l'accès GOCE, missions
global aux données sur les eaux souterraines (vitesse de gravimétriques
recharge et de prélèvement en particulier) est très limité.
Stockage des L'IGRAC a compilé des informations mondiales sur les
eaux ressources en eau souterraine. Des techniques
souterraines d'observation gravimétrique (telles que grace) pour les
masses d'eaux souterraines de très grande taille sont
disponibles, mais elles ne sont pas encore pleinement
éprouvées en conditions opérationnelles. L'utilisation des
données du GOCE est en cours d'exploration.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 130
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s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Hydrologie: Bacs
• Les observations directes sont clairsemées et la plupart d'évaporation et
des valeurs de l'évaporation sont en fait des estimations lysimètres,
dérivées. L'évaporation dans le contexte de la SOG fait tours de flux,
référence à des mesures « directes » de l'évaporation corrélation des
réelle. En raison des méthodes d'observation, même les tourbillons et
mesures directes sont des estimations. Les mesures techniques du
terrestres à l'échelle mondiale diminuent en termes de rapport de
Évaporation et Bowen,
couverture spatiale à une époque où les observations
évapotranspirati
traditionnelles in situ telles que les bacs d'évaporation et
on
les lysimètres sont en grande partie interrompues.
• L'accès à l'évapotranspiration spatiale augmente, mais la
disponibilité de données de réalité de terrain a
considérablement diminué au fil du temps. En termes de
résolution spatiale, les sources actuelles de données ne
sont pas toujours adéquates pour les analyses de petits
bassins, en particulier pour ce qui est du calcul des pertes
par évaporation à partir de grands réservoirs.
Surveillance du climat: Surveillance de la cryosphère. Observations Capacité d'imagerie actuelle
• Surveillance du pergélisol plus systématique en tant que par satellite: inadaptée à la surveillance des
partenariat entre les organismes de recherche et imageurs glaciers rocheux dans le pergélisol
d'exploitation, à l'échelle nationale et régionale, les multispectral à de montagne
Pergélisol
données normalisées et échangées à l'échelle haute résolution Il est extrêmement difficile d'obtenir
(épaisseur de la
internationale dans le visible des hautes rés de haute altitude
couche active, et l'infrarouge;
température du • La viabilité à long terme des stations de recherche est contiguës, saisonnières et sans
nécessaire pour faciliter la disponibilité des relevés Imagerie RSO nuages. Images optiques du littoral
sol, vitesse de et altimètres
fluage des climatologiques. (du pergélisol côtier) – pour
(laser) et radar; permettre la mosaïque du recul du
glaciers • Écart – Acquisitions systématiques inSAR en modes haute
Missions de rivage
rocheux, etc.) résolution pour le changement de terrain
réflectométrie Rés. saisonnières de fortes rés.
GNSS (GNSS- données nécessaires à la
Hydrologie: R), compréhension des phénomènes
hyperfréquemét suivants: bidonvilles de Thaw;
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 131
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
rie passive, Glaciers rocheux; Déversoirs
RSO glaçons (petits étangs)
Observations en Aucun outil approprié pour la
surface surveillance des glaciers rocheux
(augmentation dans le pergélisol – futur essai de la
du nombre de bande L DansSAR prévu (jaxa
stations, long PALSAR-2 non disponible)
terme, partage Difficulté d'obtenir des séries
des données) chronologiques continues et multi-
sat sur tous les points froids
Images hyperspectrales
(phénologie) des avantages
potentiels, par exemple PRISMA
Surveillance du climat: Surveillance de la cryosphère. Observations Drones La viabilité à long terme des
• Un suivi des glaciers plus systématique sera établi en tant par satellite: Radar de stations de recherche est nécessaire
que partenariat entre les organismes de recherche et altimètres pénétration au pour faciliter la disponibilité des
d'exploitation, à l'échelle nationale et régionale, et les radars à large sol (GPR) relevés climatologiques.
données seront normalisées et échangées à l'échelle fauchée et Sondage par La cartographie de l'étendue de la
internationale altimètres radio-écho neige et des glaciers dépend encore
Glaciers (par inclinés à haute (RES) – volume largement de la résistance optique
exemple bilan altitude, inclinés des glaciers d'environ 10 mètres. Jeux de
de masse, et haute données mondiaux, décennals et
Hydrologie: précision; SAR
altitude de la librement accessibles provenant de
ligne d'équilibre, multipolaire, Landsat, ASTER et Sentinel-2,
débit et hyperspectral complétés par des rés. (<10 m),
épaisseur) VIS; Missions des images optiques de couverture
gravimétriques limitée (et données stéréo) fournies
Observations par SPOT, Pléiades, Cartosat-I, etc.
aériennes: Lidar
Observations et
relevés en
surface
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 132
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Surveillance du climat: Surveillance de la cryosphère. Occultation Nécessité d'une couverture inSAR à
• L'opération qui succède à CryoSat-2 a été recherchée radio GNSS gauche dans le centre de
dans le cadre de l'évolution de la mission Copernicus (constellation l'Antarctique – projeté d'être
(mission sur la glace et la topographie de la neige) pour de base), satisfaite par la NASA/ISRO NISAR
l'élévation de la surface de la glace à > 82° Imagerie RSO (bande L) à l'avenir
• Calcul consolidé du vêlage/flux des icebergs sur le plateau et altimètres Lacune dans la continuité des séries
de glace (laser) et radar chronologiques du bilan de masse
• Nécessité d'un suivi continu de la migration des câbles Missions de de l'inlandsis gravimétrique –
réflectométrie maintenant continué par GRACE-FO
Inlandsis • La source résiduelle la plus importante d'incertitude dans
l'élévation du niveau de la mer est la péninsule GNSS (GNSS- Nécessité d'un rafraîchissement
antarctique R), régulier des MNT des inlandsis dans
hyperfréquemét les régions dynamiques (intervalle à
rie passive, déterminer)
Applications océaniques: RSO
Observations de
la cryosphère –
observations en
surface
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: Observations à Images ASAR Données de grande résolution et
proximité de la d'ENVISAT d'exactitude élevée provenant de
Prévision océanique: surface au- RSO extra navires de recherche à distribuer en
dessus de large; » Swatch temps réel.
Berges de glace • L'augmentation du transit dans les régions polaires, y
l'océan: large Mesures plus systématiques des
(position, taille, compris les navires de tourisme, les navires de SMA
observations de interféromètre radiomètres infrarouges à bord de
concentration, autonomes permettront d'effectuer des observations sur
navire (IWS) navires pour validation par satellite.
prélèvement, la glace en temps utile (régions polaires, océan Austral,
etc.). Altimétrie
etc.)
satellitaire
(CryoSat2),
imagerie
(MODIS)
PNT haute résolution: Observations Mesure automatique des chutes de
Glace de lac et hydrologiques neige et de l'épaisseur de la neige.
Hydrologie:
de rivière
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 133
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
et Expansion des mesures
cryosphériques automatiques de l'humidité et de la
Observations température du sol
bénévoles des Observations bénévoles des dates
dates de de gel et de dégel des lacs et des
gel/dégel des cours d'eau – diffusées à l'échelle
lacs et des internationale et archivées.
cours d'eau –
Hydrologie: AQUASTAT
• À l'heure actuelle, seules des informations limitées sont
disponibles sur cette variable qui est également très
hétérogène en matière de qualité et de disponibilité
(administratives, spatiales et temporelles). Alors que les
informations sectorielles (principalement les estimations)
Utilisation de sont disponibles sur le plan national et local, les
l'eau informations globales sur l'utilisation de l'eau, tant sur la
consommation d'eau que sur la consommation d'eau, ne
sont pas disponibles et la plupart des informations
existantes sont extrapolées ou dérivées d'un nombre
relativement restreint de sources de données accessibles.
• Les pays devraient fournir les informations sur l'utilisation
de l'eau à l'échelle internationale.
Météorologie de l'espace: Satellites
• Pour surveiller la variabilité solaire à long terme et pour NOAA/GOES,
Mesures du flux alimenter les modèles numériques de l'environnement Observatoire
électromagnétiq spatial et de l'atmosphère, on utilise des mesures du flux dynamique
ue: flux solaire à 2800 MHz (10,7 cm). Ces données ne sont actuellement solaire (SDO),
de l'EUV, flux de fournies que par le radiotélescope de Penticton. Il y a lieu PROBA2/LYRA,
rayons X, de garantir la continuité et la cohérence à long terme de Radio Télescope
émissions ces séries de données. radio de
radioélectriques • Pour obtenir une couverture de 24h, ces mesures Penticton,
effectuées grâce à l'infrastructure au sol nécessitent la RSTN, eCallisto,
contribution des observatoires du monde entier. Il existe spectrographe à
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 134
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
des réseaux qui recueillent de telles données dans le rayons X au
monde entier, mais qui ne garantissent pas la GEO
disponibilité publique des données qui respectent les
critères ci-dessus. Le Réseau de télescopes solaires
radioélectriques (RSTN) exploité par l'Armée de l'air
américaine couvre le monde entier en temps réel, mais
pas tous les spectres en temps réel sont publics. Les
données du réseau eCallisto sont publiques mais peu de
stations contribuent en temps réel.
• La fourniture des flux de rayonnementS SOLAIRES, des
rayons X et des données sur les émissions
radioélectriques devrait être évaluée comme marginale à
acceptable.
• Les principaux systèmes au sol conçus pour la science
devraient mettre au point un mode en temps réel pour les
applications relatives à la météorologie de l'espace et être
coordonnés à l'échelle mondiale afin d'assurer la
continuité des observations et un bon interétalonnage.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 135
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Météorologie de l'espace: GONG,
• Nombre d'observations solaires au sol sont prises en BIENTÔT,
charge semi-opérationnelles, avec un certain niveau de SOHO, le SDO,
continuité à long terme, bien qu'il n'y ait pas de services l'Observatoire
en temps réel, tandis que les observations spatiales, des relations
telles que l'Observatoire SOlar et l'Observatoire terrestres
héliosphérique (SOHO) (les plus largement utilisés dans solaires
les services opérationnels de météorologie de l'espace), (STEREO),
Images SDO et STEREO PROBA-2, sont des missions de PRoject pour
solaires: rayons recherche. Étant des missions de recherche, elles ne sont l'autonomie
X, EUV, H- généralement pas conçues pour répondre aux exigences embarquée-2
Alpha, Calcium- (PROBA-2), et
opérationnelles en matière de rapidité d'acheminement,
K, Lumière al.,
et surtout il n'est pas clair si et comment leurs capacités
blanche, Champ seront remplacées. spectrographe à
magnétique rayons X au
• Fourniture d'images solaires: rayons X, EUV, H-Alpha,
Calcium-K, lumière blanche, données sur le champ GEO
magnétique devraient être estimées comme marginales.
• Les principaux systèmes au sol conçus pour la science
devraient mettre au point un mode en temps réel pour les
applications relatives à la météorologie de l'espace et être
coordonnés à l'échelle mondiale afin d'assurer la
continuité des observations et un bon interétalonnage.
Météorologie de l'espace: COronagraphe à
• La fourniture d'images de couronnes solaires devrait être grand angle et
estimée comme médiocre. spectrométrique
• Une préoccupation particulière dans ce domaine est (LASCO)
Images des d'assurer la continuité des données sur les coronagraphes embarqué à
coronagraphes pour l'estimation des paramètres d'initiation de la CME, bord du satellite
solaires qui ont des répercussions profondes sur les capacités de SOlar
prévision de la météorologie de l'espace. Heliosphere
Orbiter,
• Les principaux systèmes au sol conçus pour la science
Satellite
devraient mettre au point un mode en temps réel pour les
Coronal et
applications relatives à la météorologie de l'espace et être
Étude
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 136
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
coordonnés à l'échelle mondiale afin d'assurer la héliosphérique
continuité des observations et un bon interétalonnage. du Soleil
(SECCHI)
embarqué sur
l'instrument
STÉRÉO,
coronagraphe
solaire et
spectrographe
radio au point
L1
Météorologie de l'espace: ACE (Advanced
• Malheureusement, en raison des différences Composition
d'instruments, les paramètres du vent solaire global Explorer),
fournis par ces deux satellites présentent parfois de DSCOVR
grandes différences. Les paramètres du vent solaire (Observatoire
global (sauf le FMI) sont également disponibles (non en du climat de
Vitesse de
temps réel) par l'SOHO (situé au point L1) et par les l'espace
masse, densité
missions de recherche SUR LE VENT. La situation actuelle lointain, NOAA),
et température
avec la fourniture de données sur les paramètres de la vent solaire,
du vent solaire
masse du vent solaire et le FMI peut être estimée comme plasma in situ,
marginale. particules
énergétiques et
champ
magnétique au
point L1
Météorologie de l'espace: ACE, SOHO
• Malheureusement, DSCOVR, n'a pas d'instruments de (NASA/ESA) et
Flux de particules énergétiques. VENT (NASA),
particules • Les mesures d'électrons de haute énergie au niveau L1 ne position hors
énergétiques sont pas actuellement disponibles. L1, les
solaires particules
• Ainsi, la disponibilité actuelle des données sur les
énergétiques
particules énergétiques solaires à partir des mesures du
sont mesurées
vent solaire devrait être définie comme médiocre.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 137
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
par l'un des
satellites
STÉRÉO, le vent
solaire, le
plasma in situ,
les particules
énergétiques et
le champ
magnétique au
point L1
Météorologie de l'espace: STÉRÉO,
• L'un des satellites a récemment cessé de fournir des Coronagraphe
observations. La fourniture de données devrait être solaire et
estimée comme médiocre. imagerie
Images héliosphérique,
héliosphériques sur et hors de
la ligne Terre-
Soleil (par
exemple, au
point L5)
Météorologie de l'espace:
• La couverture d'électrons à faible énergie (< 100 keV) est
médiocre, tout comme la disponibilité des données. Il faut
augmenter le nombre de sites sur orbite géostationnaire
et sur orbite basse où ces électrons sont mesurés et que
Flux directionnel
les données sont disponibles en temps réel. Il est
différentiel
également nécessaire d'accroître la disponibilité de
d'électrons
(GEO, MEO, mesures d'électrons haute énergie sur orbite
LEO) géostationnaire et de orbite basse, tout comme la
disponibilité accrue d'électrons à haute énergie sur orbite
basse. Des mesures supplémentaires d'électrons sur
orbites HEO amélioreraient la capacité de spécifier les
niveaux de flux d'électrons dans toute la magnétosphère.
Marginal.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 138
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Météorologie de l'espace: Moniteurs de
Flux • Seuls un nombre limité de sites fournissent des données neutrons au sol
neutronique de de haute qualité en temps réel. L'amélioration de la et détecteurs de
rayons qualité des données en temps réel et l'intégration de ces muons,
cosmiques (en données dans les modèles mondiaux pourraient
surface) contribuer à améliorer les estimations des niveaux de
rayonnement à bord des aéronefs. Marginal.
Météorologie de l'espace:
• Les mesures de la dose de rayonnement ne sont pas
Taux de dose de couramment disponibles sur les aéronefs. Il faudrait
rayonnement établir une base de référence pour ces mesures qui
(aéronef) pourraient servir à développer les capacités initiales de
service (y compris la vérification des modèles) puis à
affiner les besoins en matière de mesure. Pauvres.
Météorologie de l'espace: Occultation
• La situation s'aggrave avec la disponibilité des données radio GNSS
au-dessus des océans, pour lesquelles les observations (constellation
satellitaires du GNSS sont un moyen réalisable de de base),
combler les lacunes. Le Service international du GNSS occultation
(IGS) fournit des données au sol GNSS provenant d'un radio GNSS;
réseau de sites répartis à l'échelle mondiale, y compris « constellation
GPS et GLONASS, et pourrait à l'avenir être étendue pour supplémentaire
intégrer BeiDou (anciennement boussole), GALILEO et pour les
Contenu total
d'autres systèmes GNSS. Dans l'ensemble, pour les sondages
d'électrons
(CTE) récepteurs GNSS au sol, la fourniture de données est atmosphériques
acceptable dans certaines régions (états-Unis d'Amérique, /ionosphériques
Japon, Europe, etc.) mais médiocre à l'échelle du globe améliorés (y
(problèmes particulièrement en temps opportun). compris
• La résolution horizontale et la couverture des polarimétriques
observations GNSS-RO seront améliorées avec le ), y compris
lancement de la constellation COSMIC-II GNSS-RO l'occultation
(2017-2020), avec un délai estimé d'environ 45 minutes. radio LEO-LEO
Cette situation se situe dans le seuil, mais elle est encore pour des
fréquences
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 139
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
médiocre par rapport à l'objectif. Ainsi, l'estimation des supplémentaire
observations fournies par le GNSS-RO est médiocre s optimisées
(problèmes particulièrement dans le délai de diffusion). pour les
sondages
atmosphériques
;»
Météorologie de l'espace:
• Pour les mesures de scintillation, il est nécessaire
d'augmenter le nombre de récepteurs de scintillation au
sol du GNSS, en particulier dans les régions polaires et
Scintillation (S4 équatoriales où se produisent le plus souvent les
phénomènes, afin d'obtenir une couverture plus
et ✔φ)
homogène et de répondre aux besoins. Des solutions
novatrices devraient être recherchées pour couvrir les
régions océaniques afin de soutenir les activités au large
des côtes. Jusqu'à présent, la fourniture de données
devrait être définie comme médiocre.
Météorologie de l'espace:
• La fourniture de données pour le suivi des
caractéristiques ci-dessus des régions F et E de
Ennemis l'ionosphère peut être considérée comme acceptable dans
certaines régions (par exemple dans les pays d'Europe
moyenne) mais médiocre à l'échelle mondiale (problèmes
dans le délai de fourniture).
Météorologie de l'espace:
• Dans l'ensemble, les observations d'absorption dans les
régions D sont insuffisantes. La disponibilité et la rapidité
Absorption dans
la région D de transmission des données, en particulier celles
fournies par les riomètres scientifiques, amélioreraient les
caractéristiques de l'iosphérique dans des conditions
extrêmes.
Température Météorologie de l'espace: Satellite
(espace) OSIRIS, FPI
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 140
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Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Évaluation des écarts: Température de la basse
thermosphère: marginale – Les données OSIRIS sont
disponibles, mais elles ne couvrent pas toute la gamme
verticale et présentent peu de délais.
• Évaluation des écarts: Température de la haute
thermosphère: médiocre – Seuls quelques observations
FPI rares sont disponibles. Mauvais délai.
Météorologie de l'espace:
• Évaluation des écarts: Faible densité de la thermosphère
– moins faible / marginale – SSUSI et SSULI peuvent
répondre aux besoins, mais aucune information n'est
disponible sur la précision, le cycle d'observation et le
délai de diffusion.
Densité de • Évaluation des écarts: Densité de la thermosphère
l'atmosphère supérieure – marginale – Essaim répond à la plupart des
besoins, en dehors des délais et de la résolution verticale.
Ces dernières pourraient être prises en compte par
l'introduction de nouvelles missions telles que DANDE et
le grace follow-on SSUSI et SSULI peuvent répondre aux
exigences, mais aucune information n'est disponible sur
la précision, le cycle d'observation et le délai de diffusion.
Météorologie de l'espace:
• Évaluation des écarts: Vent dans la basse thermosphère –
faible – pas d'observations actuelles. En attendant la
mission ICON en 2017.
Vent horizontal
• Évaluation des écarts: Vent dans la haute thermosphère –
médiocre – Seuls quelques observations FPI clairsemées.
Mauvais délai. Les vents des accéléromètres comportent
des erreurs trop importantes pour être utiles.
Météorologie de l'espace:
Observations au
sol du champ • Les besoins en matière de répartition spatiale (100 km)
géomagnétique dans plusieurs zones ne sont pas satisfaits en fonction de
l'uniformité actuelle des sites des observations
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 141
Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
géomagnétiques interMAGNET dans le monde entier. Ils
sont les plus denses en Europe et les moins denses en
Afrique, en Amérique du Sud et dans la partie asiatique
de la Russie. Les autres réseaux collaboratifs des
magnétomètres au sol ne satisfont pas aux exigences
concernant plus de paramètres que interMAGNET.
• Les données INTERMAGNET satisfont aux exigences du
cycle d'observation (1 seconde) et de l'incertitude (0,1
nT). Dans le même temps, la transmission de données
INTERMAGNET se fait dans les 72 heures suivant
l'acquisition, ce qui ne permet pas de respecter un seuil
de 60 minutes.
• En général, la disponibilité, la cadence d'échantillonnage
et la qualité des données géomagnétiques au sol
devraient être considérées comme marginales pour (dans
certains endroits), alors que le délai de transmission est
encore insuffisant.
Météorologie de l'espace:
• Les besoins en matière d'observations des champs
géomagnétiques sur orbites GEO et LEO peuvent être
considérés comme satisfaits au niveau de marginalité
avec l'objectif de résolution horizontale sur orbite
géomagnétique et sur orbite basse ainsi que les délais de
Observations réalisation de ces données. Toutefois, comme cela a été
spatiales (LEO, souligné, ces sites ne représentent pas la situation
GEO) du champ globale de la magnétosphère dynamique, en particulier
géomagnétique aux hautes latitudes de la magnétosphère (qui, à l'avenir,
pourraient être remplies par une mission HEO à forte
inclinaison). Ainsi, la couverture spatiale globale et la
résolution temporelle des données de champ magnétique
magnétosphérique à l'échelle du globe doivent être
améliorées et, dans l'état actuel, elles devraient être
classées comme insuffisantes.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 142
Références:
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de Hong Kong. Météo, 75: 244-251. https://doi.org/10.1002/wea.3663
_____________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 144
ANNEXE 3
Les Membres sont encouragés à se concentrer sur les principales activités du Plan
d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation (voir le document sur le
Plan d'action dans les langues de l'OMM: EN, ES, FR, RU, ZH) énumérées dans le tableau
ci-dessous, et à fournir des informations en retour sur la façon dont elles sont mises en
œuvre à l'échelle nationale. Toutefois, les mesures restantes sont également
importantes et doivent être prises en compte par les acteurs recensés dans le Plan
d'action pour l'évolution des siens.
N° de
Action Indicateur de performance
l'action
C3 Normes du SIO – Veiller à ce que tous les Mesure dans laquelle les
exploitants qui produisent des observations normes du SIO sont
respectent les normes du SIO. appliquées.
N° de
Action Indicateur de performance
l'action
N° de
Action Indicateur de performance
l'action
_____________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 147
ANNEXE 4
(sur la base des dispositions du ROBM contenues dans le Manuel du WIGOS, OMM-N° 1160, édition 2021)
EST DEVRAIT
Type de réseau Variables Résolution Résolution Résolution Échange Résolution Variables20 Résolution Résolutio
horizontale temporelle verticale de horizontale temporelle n verticale
données
Stations • Pression 200 km Horaire - À l'échelle < 100 km • Pression < = horaire -
terrestres atmosphérique mondiale atmosphérique
d'observation en • Température de en temps • Température de
surface l'air réel / quasi l'air
réel
• Humidité • Humidité
• Vent horizontal • Vent horizontal
• Précipitations • Précipitations
• Épaisseur de • Épaisseur de neige
neige (le cas • > observations
échéant) disponibles
Stations • Température Jusqu'à 30 2x/jour ou 100 m Temps Jusqu'à 30 hPa: • Température Jusqu'à 30 100 m
d'observation en • Humidité hPa ou plus: plus réel/quasi 200 km ou plus • Humidité hPa: 2 jours
altitude 500 km fréquemme réel à Sous-série: ou plus
• Vent horizontal nt l'échelle du • Vent horizontal fréquemmen
Au-dessus des jusqu'à 10 hPa
terres émergées globe ou plus: 1 000 • > observations t
km ou plus disponibles Jusqu'à 10
hPa ou plus:
1/d ou plus
20 Sont indiquées entre crochets ces variables qui devraient être transmises chaque fois que les observations sont disponibles.
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EST DEVRAIT
Type de réseau Variables Résolution Résolution Résolution Échange Résolution Variables20 Résolution Résolutio
horizontale temporelle verticale de horizontale temporelle n verticale
données
_____________
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ANNEXE 5
Introduction
D'ici à 2050, 80 % de la population mondiale sera en centres urbains (ICLEI, 2020). Si elle est
bien planifiée et bien gérée, l'urbanisation peut être un outil puissant pour le développement
durable tant pour les pays en développement que pour les pays développés. Les objectifs de
développement durable des Nations Unies (ODD 11) et le nouveau Programme d'action pour
les villes des Nations Unies représentent une vision commune d'un avenir meilleur, résilient,
plus durable et plus sain pour les villes (ONU, 2016; ONU, 2019). L'OMM a répondu en faisant
connaître le concept de services urbains intégrés (résolution 68 (Cg-17); Cg-18, résolution 32
et 61; EC-68, décision 15; EC-69, décision 41; EC-70, décision 7, annexe 1 et 2; Plan
stratégique de l'OMM pour la période 2020-2023.
Le présent document a pour objectif d'énoncer les besoins et les priorités de haut niveau en
matière de surveillance et d'observation dans le cadre du Guide de haut niveau du WIGOS
2040 à l'intention des SMHN, qui doivent être mis en œuvre au cours des cinq prochaines
années (2021-2025).
Comme des activités simultanées donnent des informations détaillées et des orientations sur
les services urbains intégrés, l'IUS (Groupe d'étude des services urbains intégrés (SG-URB),
2021), les perspectives résumées ici utilisent à la fois des documents existants et des projets
de documents et examinés par le Sg-URB et d'autres experts. Les orientations fournies par des
experts sur les SIU évolueront et doivent être formalisées, mais il existe un consensus général
sur les points de vue et les priorités énoncés dans le présent document.
Le SIU n'est pas un domaine d'application du WIGOS existant, bien qu'il soit étroitement lié au
domaine d'application le plus étroit qui consiste à fournir des informations sur la composition
de l'atmosphère à l'appui des services fournis en milieu urbain et peuplé, ce qui se limite à la
prévision de la qualité de l'air. Compte tenu de la nature et des problèmes distinctifs des
observations urbaines (variété, surface variable, hauteur, emplacement virtuel (multi-
emplacement), haute résolution spatiale et temporelle et rapidité d'acheminement, faible
latence, nécessité de partenariats, qualité des données, représentativité, intégration,
intégration et métadonnées importantes) et utilisation directe par les utilisateurs et les
décideurs pour la prise de décisions en matière d'alerte précoce, l'examen d'un nouveau
système d'information sur le WIGOS (AA) pour capturer le suivi des SIU peut s'avérer
nécessaire. Compte tenu de son inclusion dans ce document d'orientation de haut niveau du
WIGOS et sur la base des discussions avec le SG-URB, l'analyse des lacunes et des priorités
est présentée ici en supposant que les observations à l'appui des services urbains intégrés
peuvent être considérées comme distinctes AA et que la formalisation des buts, des objectifs,
de la portée et des exigences suivra dans l'intégralité du temps.
La planification urbaine pour des villes saines (qualité de l'air, écologie, qualité de vie,
résilience), considérant le changement climatique, est multiforme et prend en compte les
aspects de la refonte des villes (espaces verts, bleus ou espaces aquatiques), structures
urbaines (toits verts, matériaux de construction, sources d'eau pour le stockage de chaleur ou
processus de refroidissement), écologie/biodiversité (plantes, espèces, flore, faune) et qualité
de vie (transports efficaces, transports, sources d'eau pour le stockage de chaleur ou de
refroidissement) air pur, eau propre, gaz à effet de serre).
Les zones d'agglomération sont si importantes que les dangers et les alertes/impacts associés
dans un même lieu peuvent ne pas affecter d'autres sites et services d'urgence (déploiement
d'équipes de sauvetage dans les zones inondables et vents violents, admissions à l'hôpital
d'urgence, préparation et personnel approprié) ainsi que des services quotidiens.
Portée du SIU: Le concept de services urbains intégrés a été formulé par l'OMM (OMM, 2019
(G1); OMM, 2020 (G2); Grimmond et al., 2020; Ren et McGregor, 2021; SG-URB, 2021) et
comprend les domaines suivants:
21On notera que dans le présent document, l'«environnement urbain » désigne les caractéristiques
physiques de la ville, la répartition des bâtiments, l'espace vert et bleu, la densité et la hauteur des
bâtiments, la perméabilité des surfaces, etc. tandis que les « services environnementaux » désignent la
qualité de l'air et de l'eau, l'écologie, le biote de la ville.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 151
L'intégration de l'infrastructure d'observation est l'aspect le plus pertinent des services urbains
intégrés pour cette déclaration. En fonction du service et de l'usage en question, les
observations urbaines auront des exigences différentes en matière de traitement,
d'emplacement et de densité qui doivent être prises en compte lors de l'intégration de diverses
sources d'observations, et celles-ci doivent être incluses dans les métadonnées (par exemple,
la moyenne temporelle, la précision et la précision, la couverture; » OMM-WIGOS, 2021). Les
SIU exigent un flux d'informations,données/métadonnées ou être intégrés tout au long de la
chaîne de valeur (Golding, 2021; WMO-HIW, 2021)) pour l'utilisation et l'interprétation par les
systèmes d'aide à la décision (par exemple, les systèmes de visualisation des données et des
produits pouvant inclure le traitement des « mégadonnées » et comprendront également des
experts de domaine) et des décideurs (par exemple des maires des villes). Par conséquent,
des produits intégrés à l'appui de ces services pourraient être créés à l'aide de capteurs
individuels (par exemple des séries chronologiques d'estimations des précipitations
individuelles), ou de divers réseaux de surveillance homogènes (par exemple des cartes de
précipitations à partir de pluviomètres ou de radars) ou hétérogènes (cartes de précipitations à
partir de pluviomètres, de radars et de satellites, par exemple). Le traitement peut être très
complexe et peut inclure l'utilisation de modèles numériques du temps (réanalyse, par
exemple).
Patrimoine
(a) Le Congrès approuve le concept de SIU (résolution 68, Cg-17, 2015; Décision 15,
EC-68, 2016; Décision 41 ( EC-69) – 2017)
(e) Des orientations sur les îlots de chaleur urbains sont en cours d'élaboration
(publication 2022);
(f) Le Groupe d'étude des services urbains intégrés (SG-URB) a été constitué (2020);
(g) Le SG-URB met en place des bonnes pratiques en matière de modélisation haute
résolution pour l'IUS.
(h) Bonnes pratiques pour l'évaluation fondée sur l'observation des émissions de GES
en milieu urbain (OMM-IG3IS, 2021)
(b) Textes d'orientation sur l'aq, l'eau, la PNT, les documents de la CIMO (OMM, 2018)
Autres
Rôle/mandat des villes: Les services et les alertes urbains sont généralement le mandat des
villes qui se sont organisées (avec un soutien national et mondial) pour aborder les questions
locales de durabilité urbaine et jouer un rôle important dans la définition des exigences, des
priorités et des actions.
(a) L'ICLEI – Les gouvernements locaux pour la durabilité, formés en 1990, avec le
soutien des Nations Unies, a été formé en tant qu'ONG pour fournir une assistance
technique aux gouvernements locaux afin de soutenir les objectifs de durabilité.
(b) Le C40, formé en 2005, est un groupe de 97 mégapoles qui se sont engagées à
prendre des mesures audacieuses pour un avenir sain et durable.
Rôle des SMHN: Un message d'orientation clé sur les services urbains intégrés était que les
SMHN sont bien placés et devraient diriger le développement de SIU (Rogers, 2013; C40,
2020) en raison de:
(b) Les capacités existantes, les mandats relatifs à l'air, au climat, à l'environnement et
à l'eau à l'échelle mondiale, nationale et les voies existantes de diffusion des
alertes.
(c) patrimoine, rôle dans les systèmes d'alerte précoce multidangers, la prévention des
catastrophes et le changement climatique
(d) Voix faisant autorité, expert reconnu et chef de file en matière de dispositions
relatives aux alertes et rôle essentiel dans les processus décisionnels
IUS et Observations: Parallèlement, l'OMM fournit des orientations sur l'avenir du système
mondial d'observation par le biais des perspectives d'avenir du WIGOS à l'horizon 2040 du
Système mondial d'observation (PERSPECTIVES POUR L'OMM À L'HORIZON 2040). Les
concepts d'avenir du WIGOS concordent avec ceux des SIU, en particulier:
(f) Partenariats.
(a) « Mettre l'accent sur les sources d'observation non traditionnelles et inclure des
stations de référence dans la conception des réseaux; »
(d) Données non météorologiques pour la vérification des phénomènes à fort impact
(a) Les SIU sont affectés par des systèmes mondiaux et régionaux d'échelle
météorologique et climatique tels que le changement climatique, les systèmes
synoptiques et extratropicaux ainsi que les ouragans/typhons. Les villes sont
influencées par les processus à toutes les échelles et, par conséquent, les
directives relatives aux observations mondiales ou régionales sont
pertinentes pour les observations du SIU.
(c) Alors qu'il existe une association étroite d'échelles spatio-temporelles pour les
conditions météorologiques, il existe des applications de l'IUS (par exemple
l'aménagement urbain) où des informations à des échelles microspatiales sont
nécessaires à des échelles temporelles plus longues (climatologiques). Pour les
applications relatives au temps et à la qualité de l'air, la nature
tridimensionnelle des différentes couches de canopée urbaine (~100 m à ~2 km)
joue un rôle important dans la caractérisation des processus et la modélisation
numérique. Les processus chimiques de l'atmosphère et la répartition des
constituants varient à des échelles verticales encore plus fines (IHI- OMM, 2022;
SG-URB, 2021).
(d) Les services urbains relèvent généralement du mandat des municipalités soutenues
par les autorités régionales (étatiques) et nationales. Il existe déjà des services
urbains, ce qui est le plus souvent le cas au niveau des services, où des
informations et des compétences disparates provenant de diverses sources sont
combinées manuellement pour les décideurs, comme dans les opérations de gestion
des situations d'urgence civile. Un autre exemple de services urbains actuels
consiste à établir des codes de construction ou de construction à partir de données
climatologiques (à partir de longues séries chronologiques d'informations
météorologiques). Parallèlement, il existe une lacune évidente dans l'intégration de
ces services fournis par différentes organisations.
(e) Les services climatologiques traditionnels s'appuient sur les observations d'un site
rural (souvent un aéroport) et sont adaptés ou interprétés pour des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 154
(f) Quel que soit le niveau d'intégration, l'intégration au niveau de service fera
toujours partie du « dernier kilomètre », étant donné la complexité et les
connaissances nécessaires pour interpréter les informations disparates et pour
susciter la confiance des décideurs (par exemple les maires). Les observations sont
directement nécessaires à la vérification des produits produits et à la confiance tout
au long de la chaîne de valeur.
(i) Les capacités à microéchelle à haute résolution des modèles urbains et les
observations attendues définissent les capacités actuelles et futures du SIU. Par
exemple, les concepteurs urbains ont besoin d'une connaissance de
l'environnement urbain à microéchelle pour combiner le vert (arbres, parcs,
jardins) et le bleu (sources d'eau pour le chauffage et le refroidissement, les puits
d'effluents pour les systèmes de gestion des égouts à des fins de durabilité) des
zones propices à des aménagements urbains sains (bâtiments et sites d'usine;
Weston, 2021). L'étude des modèles numériques urbains indique que les modèles à
l'échelle hectorielle (~O(100) m) sont courants dans la recherche et la
préopérationnelle, ainsi que dans les modèles géospatiaux dont la résolution
descend jusqu'à des dizaines de mètres. La conception urbaine pour la ventilation
de l'air est à l'échelle du canyon de la rue (Ng, 2009; Ren et al., 2018).
(l) L'environnement urbain évolue avec le temps avec les autoroutes, les usines
industrielles, les bâtiments construits et les zones inondables de faible altitude
(passages souterrains) et où les voies d'eau et les plaines inondables sont
transformées en zones utilisées. Compte tenu de l'évolution constante de
l'environnement, les métadonnées relatives aux données et à l'environnement
décrivant celles-ci nécessitent des mises à jour et des améliorations fréquentes sur
les pratiques actuelles.
(n) Dans les systèmes d'aide à la décision existants, en particulier à l'ère de l'analyse
des mégadonnées et de l'intelligence artificielle, les produits dérivés des
observations sont nécessaires et traités comme des données pour le
traitement et l'appui des services en aval. Par exemple, les précipitations peuvent
être traitées, dérivées ou soumises à un contrôle qualité à partir de capteurs
multiples (pluviomètres, radar, satellite, production participative ou réanalyse), et
la source d'observation originale n'est pas pertinente.
(a) Une taille ne convient pas à tous. Les besoins en matière d'observation et de
surveillance évolueront en fonction des besoins et des applications des services
urbains intégrés, et ils seront spécifiques à chaque agglomération. La géographie
jouera un rôle important dans la conception des SIU, mais pour la première fois,
cela est déjà couvert par les systèmes mondiaux (et régionaux) d'observation du
climat. Cela dit, il existe des points communs entre les villes pour les services
locaux/micro-échelle pour les aléas météorologiques et de qualité de l'air, pour faire
face aux incidences du changement climatique, aux crues locales et à la
planification urbaine, ce qui nécessite des observations de plus grande résolution.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 156
(b) Variables essentielles des SIU: Il existe une grande variété de variables qu'il
convient de mesurer. Les informations météorologiques de base (température,
vent, précipitations, etc.) sont courantes dans tous les domaines des SIU. Des
observations spécifiques à des domaines tels que les flux, les émissions, les
niveaux d'eau et d'autres paramètres peuvent également être nécessaires par
d'autres domaines, tels que la quantité/le niveau de l'eau dans les bassins urbains
et les égouts, aux fins d'étalonnage, de vérification ou d'estimation des impacts.
Les observations multisectorielles permettront le couplage des modèles, la mise au
point de nouvelles connaissances scientifiques et de nouveaux services et de
meilleurs services. Il peut s'agir de critères de réussite pour les utilisateurs
(admissions à l'hôpital, données épidémiologiques, etc.) afin d'évaluer correctement
l'impact du SIU.
(c) Siting IUS: Il existe des principes existants pour la conception des réseaux et les
directives relatives aux métadonnées (OMM-WIGOS, 2021; WIGOS, 2019).
Toutefois, les observations urbaines diffèrent fondamentalement des observations
en milieu rural du fait: i) les capteurs qui composent une station urbaine peuvent
être déplacés horizontalement et/ou verticalement, ii) la surface sous-jacente est
variable et iii) la hauteur de l'observation, en particulier par rapport à la nature
tridimensionnelle de la canopée urbaine. Des orientations antérieures sur les
observations urbaines axées sur le climat urbain (échelle locale et développement
ultérieur du concept de zone climatique locale) indiquent que les capteurs
composant une « station » peuvent être déplacés physiquement. La température
peut être mesurée en un seul endroit, mais le vent peut être mesuré à plusieurs
bâtiments à l'extérieur pour échapper aux effets de l'écoulement des obstacles. Les
observations sur les toits sont déconseillées pour les services climatologiques
urbains, mais elles sont nécessaires si elles sont considérées comme des
composantes critiques de l'îlot de chaleur ou font partie de la physique de la
modélisation urbaine (SG-URB, PA15). Le vent peut être capté en un lieu et/ou à
différentes hauteurs au-dessus du sol dans la couche limite urbaine (couche de
canopée urbaine, sous-couche de rugosité, sous-couche inertielle, IHI 2021).
(g) Écart entre les stations de référence: Compte tenu de l'ampleur des problèmes
d'hétérogénéité des capteurs, des types d'observation, du traitement et d'autres
problèmes de gestion de la qualité, les stations de référence sont nécessaires pour
étalonner ou contrôler la qualité des données. Les stations rurales et urbaines
situées dans les zones climatiques locales (ou tout autre système de classification)
ou dans les zones d'émission doivent être établies dans le cadre de la conception du
réseau. Il s'agit là d'une lacune importante.
(i) Lacune en matière de gestion des données: Les connaissances relatives aux
données disponibles, aux mécanismes d'échange de données, aux formats de
données, aux algorithmes de traitement des signaux et au traitement des données
et au contrôle de la qualité sont reconnues comme des questions nécessitant
un leadership, des capacités techniques et des avantages mutuels démontrés avant
que les partenariats puissent prospérer. Un échange efficace de données exigerait
que la vie privée et les droits de propriété intellectuelle soient respectés. Le partage
des données entre les fournisseurs des différentes composantes du système
d'observation constitue une lacune majeure. La gestion des métadonnées est
essentielle. Des projets de démonstration, des bancs d'essai et des
échanges de connaissances sont nécessaires. Une nouvelle politique en
matière de données ouvertes de l'OMM pourrait servir de levier pour améliorer
l'échange de données d'observation urbaine et l'harmonisation des formats et
protocoles d'échange de données.
(j) Évaluation des lacunes: Des exemples de services intégrés pleinement mis en
œuvre existent, en particulier dans les petits États-villes (Baklanov et al., 2020),
même s'il existe des lacunes importantes en matière de prestation de SIU dans le
monde entier.
Priorités de l'IUO
(a) La priorité absolue et fondamentale pour toutes les applications de l'IUS est
l'information sur l'environnement urbain (tissu, texture, hauteur des
bâtiments, perméabilité de la surface). Il est particulièrement important: i)
d'interpréter les observations urbaines pour leur représentativité et ii) la conception
des réseaux d'observation. Cela a été conceptualisé pour les services
climatologiques urbains à l'échelle locale comme LCZ. Les services urbains à
microéchelle qui présentent une plus grande variabilité nécessiteront des
informations plus précises sur l'environnement urbain. L'établissement et l'adoption
de normes communes de classification à diverses échelles permettront de
transférer les résultats et d'évaluer avec précision les risques et les impacts, ce qui
réduira les doublons et les coûts.
Références
Smith, L., Q. Liang, P. James et W. Lin, 2015: Assessing the utility of social media as a
data source for flood risk management using a real-time modelling framework, J. of
Flood Risk Management, DOI: 10.1111/jfr3.12154,
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/jfr3.12154. (Consulté le 27
septembre 2021.)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 161
Muller C.L., Chapman L., Grimmond C.S.B., Young D.T., Cai X-M (2013) Vers un
protocole normalisé de métadonnées pour les réseaux météorologiques urbains. Bull
Am Meteorol Soc 94 (8):1161–1185. doi:10.1175/BAMS-D-12-00096.1.
Ng, E., 2009: Policies and technical guidelines for urban planning of high-density cities
- air ventilation assessment (AVA) of Hong Kong. Bâtiment et environnement,
44(7), 1478-1488.
Ren, C., Ng, E., & Katzschner, L. (2011). Études de cartes climatiques urbaines: un
examen. International Journal of Climatology, 31(15), 2213-2233. doi: DOI:
10.1002/joc.2237
Ren, C. et G. McGregor (éditeurs), 2021: Urban Climate Science for Planning Healthy
Cities, Springer Nature, Suisse.
Stewart I., et T. Oke, 2012: Local climate zones for urban temperature studies Bulletin
of the American Meteorological Society 93(12), 1879 - 1900.
https://dx.doi.org/10.1175/bams-d-11-00019.1.
Weston, P., 2021: Green Streets, in The Guardian Weekly, 205 (16), U.K., 22-23.
ANNEXE 6
(b) Aérosols (masse des aérosols, Nombre, taille/distribution en surface (1, 2,5, 10
microns), speciation et composition chimique, ÉPAISSEUR optique des aérosols à de
multiples longueurs d'onde, AAOD, teneur en eau, rapport de la masse à l'épaisseur
optique des aérosols, distribution verticale de l'extinction), coefficient de
rétrodiffusion des aérosols stratosphériques, composition de la CFP, concentration
de métaux, composition chimique du PM (sulfate, nitrate, ammonium, BC, OM, OM,
poussière, sel de mer, BS, SOA) indice des aérosols, indice Indice de réfraction,
composition chimique des précipitations, Hg, polluants organiques persistants
(POP), particules biologiques primaires.
(c) Ozone total, profil de l'ozone, ozone troposphérique, NO, NO2 (surface, colonne,
profil), PAN, HNO3, NH3, CO, VOC (isoprene, terpène, alcools, aldéhydes, cétones,
alkenes, alkenes, alkynes, aromatiques), SO2 (surface, colonne), CH4, CO2, N2O,
N2O5, NO3, HCHO, HOx, Cly, ClO, BrO, OClO, ClONO 2, HDO, CFCS, HFC, HFC, H2O,
H3Br, CH3Cl, BrONO2, Rn, SF6, glyoxal, méthyl chloroforme, H2O, H2O, H2O H2,
rapport O2/N2, sulfure de diméthyle (DMS), acide méthanesulphonique (MSA),
OCS.
(d) Isotopes du CO2, du CH4, du N2O, du CO, (D, 13C, 14C, 17O, 18O, 15N) également pendant la phase
des aérosols.
(e) Flux actinique, énergie radiative des incendies, proxies terrestres, éclairs, dépôts
secs et humides, pollens (espèces clés), couleur de l'océan, chlorophyl-A, indice de
surface foliaire (LAI), fraction du PAR (fPAR), fraction du PAR (fPAR), chlorophylle,
cartes de la végétation, cartes de l'utilisation des terres, zones brûlées, lumière
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 164
Il convient de noter que cette liste de variables représente plutôt une liste de souhaits et des
orientations sont fournies par le Programme de la VAG uniquement sur le nombre limité de
variables énumérées. Les besoins des utilisateurs dans la base de données OSCAR ne sont
décrits que pour le sous-ensemble de ces variables qui ont l'importance première.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 165
ACRONYMES
Mw Micro-ondes
ODES Système d'assimilation des données océanographiques
GASO-IOS Ancien Groupe d'action sectoriel ouvert des systèmes d'observation intégrés
relevant de la Commission des systèmes de base
OSCAR Outil d'analyse de la capacité des systèmes d'observation
OSE Expériences sur les systèmes d'observation
Peu Point de contact
PWPP Plan relatif à la phase préopérationnelle du WIGOS (2016)–2019
Ro Radio Occultation
Rrr Étude continue des besoins
Rwc Centre régional du WIGOS
SC-MINT Comité permanent des mesures, des instruments et de la traçabilité relevant
de l'INFCOM
SC-ON INFCOM Comité permanent des systèmes d'observation et des réseaux de
surveillance de la Terre
Sdg Objectif de développement durable de l'ONU
SERCOM Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat, à
l'eau et à l'environnement
SG-DIP Groupe d'étude des questions et politiques relatives aux données de l'INFCOM
Sic Mer-Concentration de glace
PEID Petits États insulaires en développement
S' asseoir Mer-Épaisseur de la glace
Sla Anomalie du niveau de la mer
BU Mécanisme de financement des observations systématiques
Ressac Déclaration d'orientation
Sop Période d'observation spéciale
Sst Température de surface de la mer
M. PRAP Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance
Leur Équivalent en eau de la neige ()Teneur en eau obtenue à partir de la fonte de
la neige accumulée)
TAMDAR Transmission de données météorologiques troposphériques
Trl Niveau de préparation technique
Uas Système d'aéronef sans équipage
VSRF Prévision à très courte échéance
WAFS Système mondial de prévision de zone
WDQMS Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS
SOHO Système d'observation hydrologique de l'OMM
WICAP Programme de collaboration AMDAR OMM-IATA
WIGOS Système mondial intégré des systèmes d'observation de l'OMM
Nous Ressources du WIGOS consacrées à l'information
Wis Système d'information de l'OMM
WUDAPT Bases de données mondiales sur les zones urbaines et outils de portail d'accès
Www Veille météorologique mondiale
Année de l'année de la prévision Année de la prévision polaire
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.1(2)
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou
implicite, n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les
divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du
document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de
conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les
images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute
sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à
l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Introduction
La politique unifiée de l’OMM pour l’échange international des données du système Terre,
résolution 1 (Cg-Ext 2021), reconnaît clairement l’importance vitale des données satellitaires.
Toutefois, aucun jeu de données satellitaires spécifique n’est répertorié comme n’étant ni
essentiel ni recommandé dans les documents réglementaires mentionnés. Ce document
présente une mise à jour des activités de l’OMM visant à établir des données satellitaires de
base conformément à la Politique unifiée de l’OMM pour l’échange international des données du
système Terre, le processus d’établissement des données satellitaires de base et les types de
données actuellement identifiés.
Les tableaux fournis donnent un aperçu des capacités d’observation de la Terre par longitude
pour les satellites géostationnaires et par heure de passage au-dessus de l’équateur pour les
satellites en orbite terrestre basse. Cela servira de base aux discussions bilatérales avec les
agences spatiales pour l’établissement de «données satellitaires de base» qui seront
documentées dans le Manuel sur le WIGOS. L’OMM a invité les agences spatiales à participer
aux discussions bilatérales, dont certaines ont déjà eu lieu lors de la réunion du Groupe de
coordination pour les satellites météorologiques (CGMS-50). L’objectif est de terminer les
discussions bilatérales dès que possible afin de pouvoir les mettre à jour dans les documents
réglementaires.
Une analyse des capacités de mesure actuelles et futures des programmes de satellites
météorologiques des membres du CGMS pour l’observation de la Terre et la météorologie
spatiale a été réalisée en utilisant la base de données OSCAR/Space de l’OMM comme
référence. Des tableaux ont été compilés sur les capacités de chaque partenaire, qui servent
de base à cette analyse. Les prévisions numériques du temps (PNT) et les prévisions
immédiates sont les principaux besoins des utilisateurs de cette étude, bien que la surveillance
du climat, les études des processus de modélisation, la chimie atmosphérique, la qualité de
l’air et la modélisation des océans soient également envisagées.
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 2
La situation en 2022 et la capacité prévue en 2025 sont documentées dans cette analyse,
étant donné que les plans à court terme devraient être bien définis. L’analyse suppose que les
données de niveau 1 et de niveau 2 de toutes les mesures identifiées dans les tableaux seront
librement accessibles en tant que domaine de données de base pour les utilisateurs et pour les
PNT/prévision immédiates diffusées dans le délai requis pour être utiles. Bien que le climat ne
soit mentionné que pour certaines variables comme application, toutes les mesures peuvent en
principe être utilisées pour la surveillance du climat et l’étude des processus des modèles.
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 3
Roshydro IM
KMA
EUMETS EUMETS met D CM CM JM NOA NAS NOA
Agence KIO
AT AT Roscosmo ISR A A A A A A
ST
s O
168 168
Canaux de sondeur N N N 19 0 0 N N N N N
Détection de la foudre N N N N O O N N O N O
Bilan radiatif O O N N N N N N N N N
Couleur de l’océan* N N N N N N O N N N N
Sondeur ultraviolet/visible N N N N N N N N N N N
Roshydro IM
met D KMA
EUMETS EUMETS Roscosmo ISR CM CM KIO JM NOA NAS NOA
Agence AT AT s O A A ST A A A A
Canaux d’imagerie
visible/infrarouge 16 12 20 6 15 15 16 16 16 N 16
168 168
Canaux de sondeur 1700 N 2528 19 0 0 N N N N N
Détection de la foudre O N O N O O N N O N O
Bilan radiatif N N O N N N N N N N N
Couleur de l’océan* N N N N N N O N N N N
Sondeur ultraviolet/visible O N N N N N N N N O N
Agence Roshydromet
Tableau 2. Analyse des données de base des satellites en orbite basse pour
l’observation de la Terre
Rétrodiffusion radar O O O N O N O N N N
Angle de courbure du
O N N O O N O O N N
GNSS
Sondeur ultraviolet/visible N N N O O N N O N N
SW
Éclairement SW/T
Bilan radiatif N N N N N ERB** N uniquemen
énergétique solaire OT
t
Vents Doppler N Y N N N N N N N N
Couleur de l’océan N N N N Y Y N Y N N
Altimètre radar N Y N N Y N N N N N
Canaux du sondeur
32 N N 20 32 N N 22/28 N N
micro-onde
Rétrodiffusion radar O O O O N N O N N N
Angle de courbure du
O N N O O N O O N N
GNSS
NADIR/LI
Sondeur ultraviolet/visible N N N O N N O N N
MBE
SW
Éclairement
Bilan radiatif N N N N N N ERB BBR uniquemen
énergétique solaire
t
Vents Doppler N N N N N N N N N N
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 5
Couleur de l’océan N N N O N O N O N N
Altimètre radar N O N O N N N N N N
Tableau 3. Analyse des données des satellites de base à orbite flottante pour
l’observation de la Terre
Agence CMA NSOAS ISRO NOAA ESA CNES EUMETSAT NASA JAXA
Imageurs micro-onde N N O N N N N O O
Rétrodiffusion radar N O N N N N N O N
Sondeur ultraviolet/visible N N N N N N N N N
Vents Doppler N N N N O N N N N
Altimètre radar N O N O O O O O N
Agence CMA NSOAS ISRO NOAA ESA CNES EUMETSAT NASA JAXA
Imageurs micro-onde O N N N O N O O O
Rétrodiffusion radar N O N N N N N N N
Sondeur ultraviolet/visible N N N N N N N N N
Vents Doppler N N N N N N N N N
Altimètre radar N O N N O O N O N
Protons N O N O O O O N O N O O
Alpha+Ions lourds,
N N N O N N N N O N O N
etc.
Propriétés du plasma N O N N N N N N N O N O
Champ magnétique N N N O O O N N O O O N
Rayon X N O N N N N N N O N O O
Électrons O O N N O O O O O N O O
Protons O O N N O O O O O N O O
Alpha+Ions lourds,
O N N N N N N N O N O N
etc.
Propriétés du
N O N N N N N O N N N O
plasma
Champ magnétique N O N N O O N O O N O O
Rayon X N O N N N N N O O N O O
Roshydrom
EUMETSA IMD/ISR JMA/JAX NOA
Agence et CMA ESA NASA
T O A A
Roscosmos
Spectromètre/imageur à GEO/LE
GEO LEO GEO SOL
rayons X O
L1/SO
Ultraviolets extrêmes GEO LEO LEO GEO
L
DÉRIVE/LE
Ultraviolets
O
DÉRIVE
Visible LEO L1
/SOL
L1/SO DÉRIVE
Champ magnétique LEO
L /SOL
DÉRIVE
Champ électrique LEO L1
/SOL
L1/SO DÉRIVE
Champ de vitesse LEO
L /SOL
DÉRIVE
Les ondes radio L1
/SOL
DÉRIVE
Électrons SOL
/SOL
DÉRIVE
Protons SOL
/SOL
DÉRIVE
Particules alpha SOL
/SOL
DÉRIVE
Ions lourds SOL
/SOL
DÉRIVE
Énergie solaire et éolienne L1 SOL
/SOL
Imageur coronographique LEO LEO SOL L1/ DÉRIVE
Roshydromet
Agence EUMETSAT IMD/ISRO CMA JMA/JAXA NOAA ESA NASA
Roscosmos
Spectromètre/imageur à rayons X GEO/LEO ?? L1 GEO GEO SOL
Ultraviolets LEO ?? L1
Imageur héliosphérique
CLUS
Électrons MOL HEO CLUSTER
TER
CLUS
Protons MOL HEO CLUSTER
TER
Particules alpha HEO CLUSTER
IM JM
EUMET Roshydromet/Ro D/ KMA/K A/ NO
Agence CMA ESA NASA
SAT scosmos ISR ARI JA AA
O XA
CLUS
Électrons MOL CLUSTER
TER
CLUS
Protons MOL CLUSTER
TER
Particules alpha CLUSTER
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.1(3)
TEMPS CLIMAT EAU
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associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne
créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution ou à
toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en
raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des informations
contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version
officielle du document].
1. Introduction 3
2. Vue d’ensemble du processus d’étude continue des besoins 3
3. Utilisateurs des observations: Domaines d’application 5
4. Correspondants et coordonnateurs des catégories d’application
du système Terre 7
5. Besoins en matière d’observations 7
6. Capacités des systèmes d’observation du WIGOS 10
7. Examen critique 11
8. Déclarations d’orientation 11
9. Directives de haut niveau pour l’évolution des systèmes mondiaux d’observation 12
10. Autres produits et utilisations de l’étude continue des besoins 12
11. Implication des parties prenantes 13
Annexe I. Liste des domaines d’application dans chaque catégorie d’application
du système Terre 15
Annexe II. Aspects régionaux du processus d’étude continue des besoins 21
Annexe III. OSCAR/Requirements 24
Annexe IV. OSCAR/Space et OSCAR/surface 29
Annexe V. Considérations sur le rapport coûts-avantages 30
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 2
1. INTRODUCTION
Les Membres de l’OMM ont besoin d’observations internationales pour remplir leurs mandats,
qui comprennent la surveillance et la fourniture de services. Ils s’efforcent de recueillir et de
partager les observations qui répondent à leurs besoins, en acceptant chacun de se conformer
aux dispositions prescrites pour l’exploitation des systèmes d’observation de l’OMM, dans le
cadre du Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS). Cet aspect fait partie de la
coopération prévue dans la résolution 1 adoptée lors de la session extraordinaire en 2021 du
Congrès météorologique mondial (Cg-Ext(2021)) – Politique de l’Organisation météorologique
mondiale pour l’échange international de données sur le système Terre. Les besoins relatifs aux
observations sont documentés pour chacun d’une série de domaines d’application dans lesquels
les observations sont directement utilisées.
Il n’est guère facile de conjuguer toutes les compétences techniques décrites ci-dessus et de
parvenir à un consensus pour la conception et la mise en œuvre de systèmes d’observation
composites, à plus forte raison lorsque les besoins en données et la mise en œuvre des
systèmes interviennent à l’échelle planétaire ou régionale. L’ancienne Commission des systèmes
de base de l’OMM a encouragé la mise au point d’un processus permettant d’y parvenir, de la
manière la plus objective possible. Ce processus, connu sous le nom d’«Étude continue des
besoins», a évolué sous l’égide de la Commission des observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (INFCOM) relevant de l’OMM afin de prendre en compte l’approche du
système Terre de l’Organisation.
Cette description révisée du processus d’étude continue des besoins inclut la reconnaissance des
catégories d’application du système Terre: l’espace; l’atmosphere, l’océan; l’hydrosphère et
terrestre; et la cryosphère; avec l’ensemble du système terrestre intégré. Les interfaces sont
reconnues comme des zones importantes pour les activités qui ont des besoins significatifs en
matière d’observations. De nouvelles dispositions sont prévues pour la collaboration entre tous
les domaines d’application de chaque catégorie, afin d’identifier les lacunes dans les capacités
des systèmes d’observation et de fournir des conseils sur les priorités les plus importantes et les
plus réalisables pour combler ces lacunes dans cette catégorie d’applications du système Terre.
En bref, le processus d’étude continue des besoins compile des informations sur les besoins en
matière d’observations et sur les capacités des systèmes d’observation, et s’appuie sur des
experts et des études d’impact pour fournir des conseils sur les priorités les plus importantes
pour combler les écarts entre les besoins et les capacités. Les principaux éléments du processus
sont illustrés dans la figure 1. La gestion continue du processus d’étude continue des besoins est
assurée par l’INFCOM par l’intermédiaire de son Équipe d’experts conjointe pour la conception et
l’évolution des systèmes d’observation de la Terre (JET-EOSDE), soutenue par le Secrétariat de
l’OMM au sein de la Division des réseaux d’observation et des mesures du Département des
infrastructures.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 4
c) Un examen critique de la mesure dans laquelle les capacités b) répondent aux besoins a);
d) Une déclaration d’orientation pour chaque catégorie d’applications du système Terre, tirée
de la synthèse indiquée au point c) pour tous les domaines d’application considérés dans la
catégorie. Elle est rédigé conjointement par les correspondants concernés qui travaillent
ensemble sous la direction d’un coordonnateur; et
e) Les Directives de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux d’observation en
réponse à la Perspective d’avenir du WIGOS, qui compile les orientations clés pour les 4 à
5 prochaines années provenant de toutes les déclarations d’orientation en réponse à la
Perspective d’avenir du WIGOS.
a) D’indiquer aux Membres de l’OMM dans quelle mesure les systèmes actuels répondent à
leurs besoins, les systèmes prévus y répondront et les systèmes proposés pourraient y
répondre; La déclaration d’orientation est essentiellement une analyse des lacunes,
assortie de recommandations sur la manière de les combler, sur la base d’un jugement
d’expert et d’études d’impact des observations. Il fournit également les moyens par
1
Hors contrainte technologique signifie que les besoins ne tiennent pas compte de la technologie disponible pour
effectuer les observations, qu’elle soit de surface et/ou spatiale; elles sont indépendantes, dans la mesure du
possible, des capacités du système d’observation.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 5
lesquels les Membres, par l’intermédiaire des Commissions techniques, peuvent vérifier
que leurs besoins ont été correctement interprétés.
Le processus d’étude continue des besoins alimente également en informations deux documents
clés, se fondant sur:
des conseils sont donnés sur les systèmes d’observation des composants auxquels la
communauté de l’OMM devrait aspirer:
b) Les Directives de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux d’observation en
réponse à la Perspective d’avenir du WIGOS dans les 4 à 5 prochaines années.
Ces deux documents sont périodiquement révisés et soumis à la Commission des infrastructures
et au Conseil exécutif pour approbation. En effet, l’ensemble du processus d’étude continue des
besoins est une activité continue à travers laquelle toutes les données et tous les documents
sont périodiquement révisés et mis à jour. De plus amples détails sont inclus dans les sections
suivantes, mais en règle générale, tous les éléments du processus doivent être complétés au
moins une fois dans chaque cycle de planification de l’OMM qui a lieu tous les quatre ans.
Figure 2. Schéma des applications de la chaîne de valeur qui transforment les observations en produits et
services vus par les utilisateurs finaux. Certaines applications ont pour objectif principal de générer des
produits; certaines applications s’intéressent principalement à l’utilité des services pour les utilisateurs
finaux; d’autres intègrent l’ensemble de ces préoccupations dans leurs activités.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 6
Un domaine d’application est une activité impliquant une utilisation primaire des observations du
système terrestre qui permet aux services météorologiques et hydrologiques nationaux ou à
d’autres organisations de fournir des services liés au temps, au climat et à l’eau, ainsi qu’à
d’autres événements environnementaux2, contribuant à la sécurité publique, au bien-être socio-
économique et au développement de leurs pays respectifs. La notion de domaine d’application
de l’OMM est utilisée dans le cadre de l’étude continue des besoins et concerne une activité
homogène pour laquelle il est possible de compiler un ensemble cohérent de besoins en matière
d’observations reconnus par des experts de terrain qui travaillent dans ce domaine.
Chaque domaine d’application est la propriété d’un organisme identifié qui a le pouvoir de a)
désigner un correspondant, et b) de se conformer aux besoins des utilisateurs des observations
dans l’analyse de la capacité des systèmes d’observation (OSCAR)/Requirements, et à l’analyse
des lacunes du domaine d’application fournie dans une déclaration d’orientation. L’annexe I
fournit une liste des domaines d’application et de leurs propriétaires. Cette liste est tenue à jour
en ligne sur le site https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process.
Il existe de nombreuses façons de construire une liste d’applications. Une longue liste pourrait
différencier avec précision plusieurs applications. La liste utilisée dans le processus d’étude
continue des besoins représente un équilibre entre la granularité/le détail et le fait de la garder
suffisamment courte pour la faisabilité pratique du maintien du processus. Des zones
d’application peuvent être proposées pour être ajoutées ou supprimées de la liste, si nécessaire.
Notez cependant qu’un seul domaine d’application peut atteindre une granularité substantielle
dans l’expression de ses besoins en: i) énonçant des besoins différents dans différents
emplacements verticaux et horizontaux, par exemple dans différentes régions ou zones locales;
et ii) en utilisant le champ «Comments» (commentaires) de la base de données
OSCAR/Requirements (voir section 5 ci-dessous) pour indiquer quand un besoin est spécifique à
un sous-ensemble particulier d’activités au sein de l’application globale.
Les aspects régionaux du processus d’étude continue des besoins sont examinés plus en détail à
l’annexe II, où il est noté qu’une Région de l’OMM dans son ensemble n’est pas considérée
comme un domaine d’application car elle comprend une diversité d’activités associées à toute
une série de domaines d’application. Les experts régionaux sont en contact avec leur
correspondant pour chaque domaine d’application pertinent afin de collaborer à la
documentation des beosins, des lacunes et des priorités propres à la région pour l’évolution des
capacités des systèmes d’observation.
2
Dans le contexte du Plan stratégique 2020-2023, le «temps» désigne les fluctuations de courte durée que présente
l’état de l’atmosphère et leurs phénomènes et effets, dont le vent, la nébulosité, la pluie, la neige, le brouillard, les
vagues de froid et de chaleur, la sécheresse, les tempêtes de sable ou de poussière et la composition de
l’atmosphère, ainsi que les cyclones tropicaux et extratropicaux, les tempêtes et coups de vent, l’état de la mer (mer
du vent, par exemple), les glaces de mer, les ondes de tempête, etc. Le terme «climat» se rapporte aux aspects
durables du système que forment l’atmosphère, les océans et la surface des terres. L’«eau» englobe l’eau douce au-
dessus et au-dessous de la surface des terres, notamment sa présence, circulation et distribution dans le temps et
dans l’espace. Les éléments relatifs à l’«environnement» concernent les conditions du milieu qui touchent les êtres
humains et les organismes vivants, telle la qualité de l’air, du sol et de l’eau, ainsi que la «météorologie de l’espace»
– l’état physique et phénoménologique de l’environnement spatial naturel, comprenant le soleil et les
environnements planétaires et interplanétaires.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 7
Les besoins définissant quelles observations géophysiques sont nécessaires pour une certaine
application, et leurs attributs associés, sont destinés à fournir des informations provenant
d’experts (compilées par les correspondants dans chaque domaine d’application) afin de guider
les concepteurs de systèmes d’observation et les architectes de réseaux pour optimiser leurs
conceptions et leurs réseaux. Cependant, ces besoins ne sont pas actuellement classés par
ordre de priorité. Pour fournir ces informations, le concept d’établissement des priorités dans le
processus d’étude continue des besoins a été développé et se trouve à l’annexe XI.
Notez également que, comme l’illustre la figure 2, les domaines d’application ont de nombreuses
relations et flux de données les uns avec les autres. Les besoins relatifs aux observations ne
doivent être exprimés que lorsqu’il y a une utilisation directe de l’observation dans l’activité
d’application, sinon il revient à l’activité en amont d’exprimer le besoin relatif à l’observation.
En outre, dans le cadre de l’approche de l’OMM axée sur le système Terre, une seule déclaration
d’orientation est préparée pour chaque catégorie d’application du Système Terre. Les
correspondants de chaque catégorie d’application du système Terre doivent travailler ensemble
comme une équipe d’experts pour préparer la déclaration d’orientation, sous la direction d’un
coordonnateur de catégorie d’application du système Terre. Le rôle d’un coordonnateur de
catégorie d’application du système Terre est de coordonner avec les correspondants des
domaines d’application pertinents pour développer la déclaration d’orientation (analyse des
lacunes avec des recommandations sur la façon de les combler) d’une catégorie d’application du
système Terre. Les coordonnateurs sont les auteurs principaux de la déclaration d’orientation.
L’un des principaux éléments du processus d’étude continue des besoins, comme le montre la
Figure 1, est la compilation des besoins pour les observations dans le composant
«Requirements» (besoins) de l’outil OSCAR, connu sous le nom de OSCAR/Requirements.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 8
Les besoins de l’utilisateur ne dépendent pas du système; ils sont sans contrainte
technologique. Aucune réflexion n’est menée sur le type de caractéristiques de mesure, de
plates-formes d’observation ou de systèmes de traitement des données qui sont nécessaires (ou
même possibles) pour y répondre. Les besoins visent le calendrier de la Perspective d’avenir du
WIGOS.
La structure de base utilisée pour enregistrer chaque exigence individuelle est présentée dans la
Figure 3. Trois éléments de base sont nécessaires pour exprimer un besoin:
a) Le premier élément consiste à préciser qui veut l’observation, c’est-à-dire l’un des
domaines d’application, ainsi qu’un commentaire qui peut être plus détaillé, par exemple
pour identifier une activité spécifique au sein de l’application globale;
b) Le deuxième élément consiste à spécifier ce qu’est l’observation; cela est important car
elle combine une variable géophysique avec le ou les lieu(x) où elle doit être observée3
dans une liste définie de 31 couches verticales et 8 types de couverture horizontale;
Une illustration supplémentaire de la structure détaillée des besoins, telles qu’ils sont exprimés
dans la base de données OSCAR/Requirements, est fournie avec quelques exemples à l’annexe III.
Figure 3. Schéma de la structure de base utilisée pour exprimer un besoin d’observation dans la base de
données OSCAR/Requirements.
3
Nous ne nous attendons à ce que les besoins soient exprimés que lorsque cela a du sens de le faire.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 9
Les niveaux de performance requis sont exprimés quantitativement en termes de six critères,
lesquels se présentent comme suit:
a) Résolution horizontale
b) Résolution verticale
Pour chaque application, l’utilité d’une observation augmente en règle générale progressivement
avec sa qualité, sans marquer de rupture. Ainsi, une amélioration des observations (du point de
vue de la résolution, de la précision de la fréquence, etc.), se traduit le plus souvent par une
augmentation de leur utilité, tandis que des observations de moindre qualité, bien que moins
utiles, le restent en général tout de même. De plus, le degré d’utilité varie d’une application à
l’autre. Par conséquent, pour chacun de ces critères, un besoin comprend trois valeurs
déterminées par des experts: le «but», le «seuil» et l’«avancée décisive».
Le «seuil» ou «besoin minimal» correspond à la valeur à attendre pour que les données soient
utiles. En dessous de ce minimum, le bénéfice retiré ne compense pas le coût supplémentaire lié
à l’utilisation de l’observation. Les besoins de seuil pour un système d’observation donné ne
peuvent pas être énoncés de manière absolue; Des hypothèses doivent être formulées quant
aux autres systèmes d’observation susceptibles d’être disponibles.
Dans la fourchette entre les besoins de seuil et d’objectif, les observations deviennent
progressivement plus utiles. L’«avancée décisive» est un niveau intermédiaire entre le «seuil» et
4 Dans le contexte du Guide n° 8 de l’OMM – Guide des instruments et des méthodes d’observation, et d’autres
documents de l’INFCOM, le terme «incertitude» est aligné sur le JCGM_200_2012_VIM: Vocabulaire international de
métrologie et le JCGM_100_2008_e_GUM: Guide pour l’estimation de l’incertitude. Ces derniers définissent
l’incertitude accrue comme une quantité définissant un intervalle sur le résultat d’une mesure dont on peut
s’attendre à ce qu’il englobe une grande fraction de la distribution des valeurs qui pourraient raisonnablement être
attribuées au mesurande, à un niveau de confiance type de 95%. Au sein de l’INFCOM, il s’agit de la définition
utilisée lorsque l’on se réfère généralement à l’incertitude, plutôt que la moyenne quadratique (niveau de confiance
de 69%) cité ici. Il est important de tenir compte de cette différence de sens lorsqu’on compare des informations
similaires entre l’outil OSCAR et l’INFCOM. Il est également à noter que la plupart des fabricants d’instruments
réputés respectent également le Guide pour l’estimation de l’incertitude, mais cela doit être vérifié au cas par cas.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 10
le «but» qui, s’il est atteint, se traduit par une nette amélioration de l’application visée. Il
convient également de noter que le concept de niveau d’«avancée décisive» est différent du
concept de niveau optimal de coût-avantage (voir l’annexe V), car il se réfère à une
augmentation significative de la valeur ou du bénéfice d’une observation sans référence aux
coûts impliqués.
Un autre des principaux éléments du processus d’étude continue des besoins, comme le montre
la Figure 1, est la compilation d’informations sur les capacités du système d’observation du
WIGOS. La situation idéale serait d’intégrer les capacités de tous les systèmes composants dans
une seule base de données utilisant la même structure sans contrainte technologique que la
base de données des besoins; en d’autres termes, documenter quelles observations sont faites
par le WIGOS (quelles variables à quels emplacements verticaux et quelle couverture
horizontale) avec quel niveau de performance (huit critères: résolution horizontale, résolution
verticale, fréquence, délai, incertitude5, stabilité, qualité des couches, qualité de la couverture).
C’est un défi très complexe que de dériver ces informations à partir des informations disponibles
sur les diverses technologies d’observation utilisées dans de nombreuses stations, plates-formes
et installations différentes, et sur la manière dont elles sont déployées et exploitées dans de
nombreux réseaux, systèmes, missions, constellations et flottes différents. La situation idéale
reste une aspiration pour l’avenir; pour l’instant, les informations pertinentes se trouvent dans
plusieurs sources et avec des structures de données reflétant les technologies, plateformes
et/ou réseaux spécifiques.
Concernant les capacités des systèmes d’observation par satellite, chacune des agences
spatiales participantes a fourni un résumé des performances potentielles de ses instruments,
exprimées sous la même forme que les besoins des usagers, ainsi qu’une description
suffisamment détaillée de ses instruments et de ses missions, afin de permettre une évaluation
de ses performances. L’évaluation de la continuité du service s’appuie sur les informations
relatives à l’exécution des programmes. On s’est attaché à établir un langage commun, en
s’entendant sur la définition des variables géophysiques pour lesquelles des observations sont
nécessaires ou fournies, et de convenir d’une terminologie pour caractériser les besoins et les
performances.
Pour les capacités des systèmes d’observation en surface, les opérateurs des systèmes
d’observation fournissent des métadonnées station par station conformément à la norme de
métadonnées du WIGOS et aux obligations de rapport. La base de données OSCAR/Surface
obtient également certaines informations sur les stations indirectement à partir d’autres bases
5
Dans le contexte du Guide n° 8 de l’OMM – Guide des instruments et des méthodes d’observation, et d’autres
documents de l’INFCOM, le terme «incertitude» est aligné sur le JCGM_200_2012_VIM: Vocabulaire international de
métrologie et le JCGM_100_2008_e_GUM: Guide pour l’estimation de l’incertitude. Ces derniers définissent
l’incertitude accrue comme une quantité définissant un intervalle sur le résultat d’une mesure dont on peut
s’attendre à ce qu’il englobe une grande fraction de la distribution des valeurs qui pourraient raisonnablement être
attribuées au mesurande, à un niveau de confiance type de 95%. Au sein de l’INFCOM, il s’agit de la définition
utilisée lorsque l’on se réfère généralement à l’incertitude, plutôt que la moyenne quadratique (niveau de confiance
de 69%) cité ici. Il est important de tenir compte de cette différence de sens lorsqu’on compare des informations
similaires entre l’outil OSCAR et l’INFCOM. Il est également à noter que la plupart des fabricants d’instruments
réputés respectent également le Guide pour l’estimation de l’incertitude, mais cela doit être vérifié au cas par cas.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 11
de données telles que la base de données radar de l’OMM et le système d’information des
stations de la Veille de l’atmosphère globale.
Une approche complémentaire pour évaluer les capacités d’observation du WIGOS est fournie
par les composantes de surveillance et d’évaluation du Système de contrôle de la qualité des
données du WIGOS. Cela permet de confirmer en pratique les observations qui sont
effectivement mises à la disposition des centres mondiaux de prévision numérique du temps qui
fournissent des informations de surveillance pour le Système de contrôle de la qualité des
données (connu dans ce contexte sous le nom de «centres de surveillance du WIGOS»), mais
une interprétation particulière est nécessaire car cela reflète également la performance des
voies de communication des données.
7. EXAMEN CRITIQUE
Un autre élément du processus d’étude continue des besoins, comme le montre la Figure 1, est
l’examen critique. Il s’agit de la première étape de la comparaison des capacités d’observation
du WIGOS aux besoins de manière objective afin d’identifier les lacunes. Si les capacités
d’observation étaient documentées de la manière idéale décrite précédemment, cette étape
pourrait être entreprise comme une comparaison simple et directe entre les bases de données.
En pratique, des efforts sont nécessaires pour étudier et comprendre les capacités d’observation
dans une vision intégrée et pour évaluer dans quelle mesure elles répondent aux besoins.
Il existe des outils qui offrent un champ de comparaison plus limité mais néanmoins utile.
OSCAR/Space est complété par un outil d’analyse des lacunes qui évalue les capacités des
divers instruments du satellite par rapport aux besoins. Les composantes de surveillance et
d’évaluation du Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS fournissent des
évaluations continues de la manière dont les observations de surface réelles répondent aux
niveaux de performance prévus.
Actuellement, chaque correspondant entreprend cet effort d’examen critique sous une forme ou
une autre comme une étape initiale dans l’analyse des lacunes et des priorités d’action relatives
à leur domaine d’application avant de rédiger leur contribution à la déclaration d’orientation.
8. DÉCLARATIONS D’ORIENTATION
Un élément clé du processus d’étude continue des besoins, comme le montre la Figure 1, est la
déclaration d’orientation. Chacune des six catégories d’applications du système Terre prépare
une déclaration d’orientation sous la direction de son coordonnateur, qui en est l’auteur
principal. Tous les correspondants pour les domaines d’application dans chaque catégorie
d’application du système Terre contribuent en tant que co-auteurs.
Le rôle d’une déclaration d’orientation est de fournir une synthèse et une interprétation des
résultats des examens critiques en tant qu’analyses des lacunes pour les domaines d’application
pertinents, de tirer des conclusions et d’identifier les priorités d’action. L’élaboration d’une
déclaration est nécessairement un processus plus subjectif que l’examen critique. De plus, si ce
dernier a pour objet de fournir une synthèse exhaustive, la déclaration, plus sélective, relève les
points essentiels. C’est à ce stade que la démarche se fait donc analytique, par exemple pour
établir l’importance relative des observations de variables différentes. Ces jugements peuvent
être renforcés par la prise en compte des résultats des études d’impact de l’observation (voir
annexe VI) et la prise en compte des aspects coûts-avantages (voir annexe V). Le modèle de
déclaration d’orientation fournit des conseils informatifs sur ce qui doit être inclus dans le
document. Le modèle est disponible en ligne à l’adresse suivante: [note de l’éditeur: un
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 12
hyperlien sera fourni une fois le modèle approuvé et disponible en ligne; il est disponible dans le
supplément 1 pour le moment].
a) «Minime» indique que les besoins minimes des utilisateurs sont satisfaits,
b) «Acceptable» indique que les besoins supérieurs au minimum mais inférieurs au maximum
(dans la fourchette utile) sont satisfaits, et
Lorsque vous examinez les versions existantes, gardez à l’esprit que la nouvelle approche par
catégorie d’application du système Terre est sensiblement différente de l’approche précédente
dans laquelle chaque domaine d’application rédigeait sa propre déclaration d’orientation.
Le document intitulé «Directives de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux
d’observation en réponse à la Perspective d’avenir du WIGOS», qui répond à la Perspective
d’avenir du WIGOS (voir l’annexe VII), est un document essentiel qui fournit aux Membres des
directives claires et ciblées ainsi que des actions recommandées, afin de stimuler l’évolution
rentable des systèmes d’observation et de répondre de manière intégrée aux besoins des
programmes de l’OMM et des programmes coparrainés.
Il est produit par la Commission des infrastructures après un large examen par des experts dans
le cadre du processus d’étude continue de sbesoins. Il examine les déclarations d’orientation
pour toutes les catégories d’applications du système Terre et les domaines d’application qui les
composent, en tenant compte du rapport coût-efficacité global ainsi que des priorités de l’OMM.
Les progrès réalisés par rapport aux actions des Directives sont régulièrement examinés et, si
nécessaire, les actions recommandées sont révisées ou de nouvelles sont ajoutées.
La version actuelle des Directives est disponible sur le site web de l’OMM à l’adresse suivante:
[note de l’éditeur: un hyperlien sera fourni une fois approuvé et disponible en ligne; pour
l’instant, il est disponible en tant que INFCOM-2 INF 6.1(1)].
Les principaux résultats du processus d’étude continue des besoins sont les déclarations
d’orientation, les Directives de haut niveau qui s’en inspirent et, moins directement, la
Perspective d’avenir du WIGOS qui tient compte des déclarations d’orientation. Ces résultats
visent à influencer les actions des propriétaires, des opérateurs, des planificateurs et des
commanditaires de systèmes d’observation dans tous les pays membres et d’autres entités de
soutien dans l’évolution de leurs systèmes d’observation vers de plus grandes capacités. Une
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 13
fois qu’une nouvelle capacité est largement mise en œuvre (une fois qu’une forte majorité de
pays membres ont la capacité et sont d’accord) alors elle peut être ajoutée au Règlement
technique, élevant la capacité à une pratique standard que tous les Membres sont tenus
d’adopter ou, si la capacité et l’accord sont moins répandus, alors elle peut être ajoutée en tant
que pratique recommandée que tous les Membres sont invités à adopter, et non pas tenus de le
faire.
D’autres produits de l’étude continue des besoins, à savoir les bases de données
OSCAR/Requirements, OSCAR/Space et OSCAR/Surface, sont également directement
applicables. Par exemple, la base de données OSCAR/Requirements fournit une source directe
d’informations aux planificateurs, concepteurs et opérateurs de systèmes d’observation de
surface concernant leurs contributions aux réseaux d’observation de base mondiaux et
régionaux (RBOM et RBOR). Pour le RBOR, les pratiques standard suivantes font partie des
règlements techniques du WIGOS dans le Manuel sur le Système mondial intégré d’observation
de l’OMM (OMM-N° 1160), édition 2019 dans sa version à jour 2021:
3.2.3.6 Les Membres doivent concevoir les ROBR de façon à répondre aux besoins des
utilisateurs en matière d’observations tels qu’ils sont consignés dans le module
«Requirements» de la base de données OSCAR, compte tenu des besoins régionaux.
OSCAR/Requirements est disponible gratuitement pour tous en accès en lecture seule et il existe
plusieurs tableaux avec des options de filtrage, de tri et d’exportation pour améliorer l’utilisation
des données. Vous pouvez y accéder à l’adresse suivante:
https://space.oscar.wmo.int/observingrequirements.
Le correspondant pour chaque domaine d’application ne peut remplir son rôle efficacement que
si la communauté d’experts (experts en applications et en technologies d’observation, y compris
dans le cadre des programmes de l’OMM et des programmes coparrainés) pour cette application
contribue à la compilation de leurs besoins en matière d’observations et apporte sa contribution
à la rédaction de la déclaration d’orientation. Cela inclut la participation active d’experts
compétents de chacun des conseils régionaux de l’OMM, comme le préconise l’annexe II.
La Commission des infrastructures encourage les Membres, les régions, les autres commissions
techniques et les autres parties prenantes à faire part de leurs commentaires aux
coordonnateurs.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 14
Le processus d’étude continue des besoins se veut complet, couvrant toutes les activités
d’observation des programmes de l’OMM et des programmes coparrainés dans toutes les régions
de l’OMM et dans l’Antarctique. Il devrait couvrir largement toutes les applications, qu’elles
soient mondiales, régionales ou nationales, qui nécessitent des observations internationales. Il
est important que les éventuelles lacunes à cet égard soient signalées à la Commission des
infrastructures afin qu’elles puissent être examinées et corrigées. Plus généralement, toutes les
parties prenantes sont invitées à faire part de leurs commentaires concernant tout aspect du
processus d’étude continue des besoins. L’adresse électronique suivante peut être utilisée à
cette fin:
obs-rrr@wmo.int [note de l’éditeur: cette adresse électronique n’est pas encore fonctionnelle;
elle sera mise en place en temps utile]
Les membres et les régions sont également encouragés à adopter les concepts du processus
d’étude continue des besoins lorsqu’ils envisagent d’élaborer des systèmes d’observation
spécifiques à leur propre pays ou région.
Enfin, on peut noter que la conception, la mise en œuvre et l’évolution du WIGOS en tant que
système intégré total dépendent des efforts combinés de tous les propriétaires, opérateurs,
planificateurs et parrains du système d’observation. Il ne sera pas atteint en s’appuyant
uniquement sur le processus d’étude continue des besoins, comme cela est expliqué plus en
détail à l’annexe VIII.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 15
Le concept de domaine d’application a été expliqué dans la section 3 comme suit: un domaine d’application est une activité impliquant
l’utilisation primaire des observations du système terrestre qui permet aux services météorologiques et hydrologiques nationaux ou à
d’autres organisations de fournir des services liés au temps, au climat et à l’eau, ainsi qu’à d’autres événements environnementaux,
contribuant à la sécurité publique, au bien-être socio-économique et au développement dans leurs pays respectifs. La notion de domaine
d’application de l’OMM est utilisée dans le cadre de l’étude continue des besoins et concerne une activité homogène pour laquelle il est
possible de compiler un ensemble cohérent de besoins en matière d’observations reconnus par des experts de terrain qui travaillent dans
ce domaine.
La liste des domaines d’application ci-dessous représente un équilibre entre la granularité/le détail et la possibilité pratique de maintenir
le processus d’étude continue des besoins. Cependant, il est important de noter que les zones d’application peuvent être proposées par
leurs propriétaires pour être ajoutées ou supprimées de la liste, selon les besoins.
Ce tableau énumère tous les domaines d’application qui font actuellement partie du processus, par rapport aux catégories d’application
du système Terre dans lesquelles ils sont regroupés. Cette liste est tenue à jour en ligne sur le site https://community.wmo.int/rolling-
review-requirements-process.
Surveillance
d’application du Propriété
utilisations7
Prévision
système Terre
Autres
1. Applications à 1.1 Météorologie de l’espace ☒ ☒ ☐ INFCOM/ET-SWx
la météorologie
1.2 Prévision et surveillance des particules énergétiques ☒ ☒ ☐ INFCOM/ET-SWx
de l’espace
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 16
Surveillance
d’application du Propriété
utilisations7
Prévision
système Terre
Autres
2. Applications 2.1 PNT à l’échelle mondiale et surveillance en temps réel ☒ ☒ ☐ INFCOM/SC-ESMP
atmosphériques
2.2 Prévision numérique haute résolution ☒ ☐ ☐ INFCOM/SC-ESMP
3. Applications 3.1 Prévisions océaniques à moyenne échelle et surveillance en temps réel ☒ ☒ ☐ GOOS/ETOOFS
océaniques
3.2 Prévision des vagues ☒ ☐ ☐ SERCOM/SC-
MMO/ET-MOR
Surveillance
d’application du Propriété
utilisations7
Prévision
système Terre
Autres
3.4 Surveillance et détection des tsunamis ☐ ☒ ☒ SERCOM/SC-
MMO/ET-MOR
1
Chaque domaine d’application examine ses besoins en matière d’observations, non seulement pour les activités opérationnelles mais
aussi pour la recherche qui permettra ses activités futures et l’évolution de l’utilisation des observations. Le domaine d’application «6.2
Comprendre les processus du système Terre» prend en compte les besoins en observations de toutes les activités de recherche de l’OMM
qui ne sont pas couvertes par un autre domaine d’application;
2
La liste des domaines d’application vise à inclure toutes les utilisations d’observations de l’OMM pour lesquelles il est possible de
recueillir les besoins des utilisateurs d’observations avec l’appui d’une communauté d’experts; il doit être vérifié périodiquement et mis à
jour en conséquence;
3
Les domaines d’application «Composition de l’atmosphère» et «Météorologie agricole», numérotés 2.6, 2.7 et 2.9, comportent certaines
activités qui peuvent avoir une affinité avec d’autres catégories. Chaque domaine d’application peut envisager de se diviser en
composantes appartenant à des catégories différentes, de la même manière que la réduction des risques de catastrophes et la
surveillance du climat sont divisées en différentes catégories;
4
Domaine d’application 5.1 «Prévision et surveillance de la cryosphère terrestre» comprend la neige, les glaciers et le permafrost, les
calottes glaciaires et les glaciers;
5
La zone d’application 5.2 comprend les glaciers;
6
Le domaine d’application 6.1 concerne le système terrestre intégré, y compris toutes les interfaces de domaine entre les composantes
du système terrestre intégré;
7
La colonne «Autres utilisations» s’applique par exemple aux produits intégrés, à l’utilisation directe des observations pour des services,
au post-traitement pour vérification ou validation.
Notes explicatives:
a) Les catégories d’applications du système Terre sont destinées à fournir des regroupements de domaines d’application de types
similaires dont les disciplines et les communautés professionnelles sont liées. Le concept n’est pas directement fondé sur
l’existence de domaines géographiques communs; il est destiné à fournir une approche pragmatique et réalisable qui permettra
aux groupes d’applications ayant des besoins similaires en matière d’observations de collaborer à la préparation de leur
déclaration d’orientation commune sur les priorités pour l’évolution des capacités des systèmes d’observation du WIGOS;
b) Le système terrestre intégré, conformément au Plan stratégique 2020-2023 de l’OMM, est considéré comme un système intégré
comprenant l’atmosphère, l’océan, la cryosphère, l’hydrosphère, la biosphère et la géosphère;
c) Un domaine d’application ne peut appartenir qu’à une seule catégorie. Si une application comporte deux ou plusieurs composantes
qui sont si différentes les unes des autres qu’il est préférable de les placer dans des catégories différentes et qu’elles ne peuvent
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 19
pas être considérées collectivement comme une application intégrée du système terrestre, elles doivent porter des noms distincts.
Les composantes de la réduction des risques de catastrophes et de la surveillance du climat en sont des exemples;
d) En tout état de cause, la communauté d’applications concernée doit diriger la gestion de son ou ses domaines d’application
(création, dénomination, suppression);
e) Chaque domaine d’application est présenté avec des attributs indiquant s’il utilise des observations pour:
i) La prévision: prévision numérique ou tout autre moyen de projection dans le temps;
ii) La surveillance: description des conditions au moment de l’observation par l’analyse numérique, la modélisation ou
d’autres moyens d’intégration et d’interprétation des données disponibles;
iii) Les produits intégrés et l’utilisation directe des observations pour les services: utilisation directe des données d’observation
seules ou en tant qu’ensemble de données intégrées;
f) La «propriété» de chaque domaine d’application est importante car le propriétaire a l’autorité et la responsabilité de créer,
nommer, supprimer et nommer son correspondant, pour la spécification des besoins d’observation, et pour les contributions à la
déclaration d’orientation.
Abréviations utilisées dans ce tableau (celles qui ne sont pas expliquées ci-dessus ou dans l’annexe XI):
GOOS / ETOOFS Système mondial d’observation de l’océan / Équipe d’experts sur les systèmes opérationnels de prévision
océanique;
SC-MMO / ET-MOR Comité permanent des services de météorologie marine et d’océanographie / Équipe d’experts pour les
besoins relatifs à la météorologie maritime et à l’océanographie;
OOPC Groupe d’experts des observations océaniques pour l’étude du climat;
JET-HYDMON Équipe d’experts conjointe pour la surveillance hydrologique;
TOPC Groupe d’experts des observations terrestres pour l’étude du climat;
GTN-H Réseau terrestre mondial-hydrologie;
GCW-AG Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère relevant de l’OMM
PMRPT Comité directeur scientifique du Programme mondial de recherche sur la prévision du temps.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 21
Notes:
1. Les anciens réseau synoptique de base régional (RSBR) et réseau
climatologique de base régional (RCBR) établis dans chaque Région ont été
remplacés par le ROBR. Alors que l’attention était auparavant focalisée sur
les besoins en matière de météorologie synoptique et de surveillance du
climat, elle porte désormais sur tous les domaines d’application de l’OMM. De
la même façon, le réseau de stations synoptiques et climatologiques est
désormais étendu à d’autres stations/plates-formes telles que les stations
d’aéronef.
2. L’ancien Réseau d’observation de l’Antarctique (AntON) a été remplacé par
le ROBR dans l’Antarctique. Ce dernier sera géré par les Membres qui
fournissent au WIGOS des observations provenant de cette région.
3.2.3.6 Les Membres doivent concevoir les ROBR de façon à répondre aux
besoins des utilisateurs en matière d’observations tels qu’ils sont consignés
dans le module «Requirements» de la base de données OSCAR, compte tenu
des besoins régionaux.
Il est indispensable que les experts régionaux collaborent avec les correspondants
de tous les domaines d’application concernés dans le cadre du processus de
conception du RBOR. Cette collaboration portera sur:
Figure III.1: Schéma de la structure de base et des principaux paramètres utilisés pour
exprimer un besoin pour une observation dans la base de données OSCAR/Requirements.
La figure III.2 montre les paramètres supplémentaires proposés pour être inclus
dans OSCAR/Requirements à l’avenir. Il montre le champ de commentaire divisé
en plusieurs commentaires distincts, ce qui facilite la localisation et
l’interprétation des différents commentaires de chaque besoin. Il montre
également plusieurs paramètres de «priorité», donnant à l’utilisateur la possibilité
d’attribuer différents niveaux de priorité pour le besoin dans son ensemble, et
pour chacun des six critères de performance dans un besoin donné.
Le besoin d’une exigence peut être illustré plus en détail en explorant le contenu
du besoin n° 335 de la base de données OSCAR/Requirements (en date de
janvier 2022, veuillez visiter la base de données pour les besoins mis à jour):
Stabilité/décennie -- -- --
Résolution
2 km 10 km 40 km
horizontale
Résolution
-- -- --
verticale
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 26
Cycle
30 Min 60 Min 3h
d’observation
Délai de
15 Min 30 Min 2h
fourniture
Figure III.2: Schéma de la structure de base et des principaux paramètres utilisés pour
exprimer un besoin pour une observation dans la base de données OSCAR/Requirements,
les changements proposés étant indiqués en rouge.
La figure III.3 présente une partie de l’affichage de l’écran des besoins des utilisateurs en matière d’observation du domaine d’application de prévision
numérique d’échelle mondiale, classés par ordre alphabétique du nom de la variable (en mai 2022).
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 29
a) OSCAR/Space: https://space.oscar.wmo.int/spacecapabilities,
c) OSCAR/Surface: https://space.oscar.wmo.int/surfacecapabilities,
La page web OSCAR fournit également un lien vers une page d’analyse:
https://space.oscar.wmo.int/analysis qui n’a pas encore été mise en œuvre. Comme indiqué
précédemment dans la section «Examen critique», en l’absence d’une comparaison directe et
complète des capacités aux besoins, il existe des outils qui fournissent un champ de
comparaison plus limité mais néanmoins utile.
OSCAR/Space permet de visualiser les données sur les capacités d’observation sous la forme
d’une liste de programmes de satellites (également appelés missions), d’une liste de satellites,
d’une liste d’instruments ou d’une liste de toutes les agences spatiales qui exploitent des
programmes de satellites. En outre, sous la rubrique État des satellites, OSCAR/Space montre
comment ces satellites sont structurés pour fournir le sous-système spatial du WIGOS dans les
catégories suivantes:
OSCAR/Space est complété par un outil d’analyse des lacunes qui évalue les capacités de
divers instruments satellitaires à satisfaire certains aspects des besoins d’observation. De plus
amples informations sont fournies dans le manuel de l’utilisateur et sur le site web à l’adresse
suivante: https://space.oscar.wmo.int/gapanalyses.
OSCAR/Surface permet de visualiser les capacités d’observation sous forme de listes de sous-
ensembles sélectionnés de la base de données complète des stations/plateformes, y compris
toutes les stations fixes et mobiles sur terre, en mer, sur la glace, dans les lacs/rivières, dans
l’air ou sous l’eau, effectuant des observations in-situ ou de télédétection. Une liste des
stations peut également être générée par type de station, catégorie de station ou variable
observée. Il est également possible de spécifier un nom de station ou un identifiant de station
WIGOS (WIGOS ID) pour récupérer/visualiser des informations détaillées sur une station.
Aucune comparaison directe de ces données sur les capacités d’observation de surface par
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 30
Les besoins des utilisateurs sont exprimés sans contrainte technologique, et donc sans coût.
Toutefois, les décisions relatives à la conception et à la mise en œuvre des systèmes
d’observation doivent tenir compte du coût. La relation entre les besoins des utilisateurs, tels
que définis par le processus d’étude continue des besoins, et les décisions relatives à la
conception et à la mise en œuvre des systèmes d’observation fondées sur des considérations
de coûts-avantages est donc importante. La courbe coûts-avantages d’un seul système
d’observation, dans le contexte d’une seule application, est illustrée schématiquement dans la
figure V.1 ci-dessous. On suppose que le «bénéfice» peut être estimé quantitativement et qu’il
peut également être exprimé en termes financiers. La courbe coûts-avantages présente les
caractéristiques suivantes:
a) Un coût important doit être encouru avant que l’on puisse en tirer un avantage
significatif. Au-delà de ce point (B), le coût supplémentaire entraîne alors un avantage
croissant. Cependant, on atteint un point (A) au-delà duquel le coût supplémentaire
n’apporte pas d’avantage significatif.
d) Le point optimal, qui représente le rapport le plus élevé entre les avantages et les
coûts, est également indiqué.
BENEFIT (M €)
A
UR “MA X”
OPTIMAL
COS T-BENE FIT
BREAK-EVEN
B
UR “MIN”
COS T (M€)
Notez que le point de coûts-avantages optimal représente un avantage (et un coût) qui est, en
général, inférieur au point de «besoin maximum». Il s’agit d’un point important, car on
suppose souvent que nous devrions nous efforcer de répondre à l’exigence maximale, alors
que cette analyse montre qu’un système répondant aux besoins «maximum» est susceptible
de fournir un niveau d’avantages dans une région de rendements décroissants. De même, les
performances d’un système doivent dépasser le besoin «minimum» pour qu’il soit susceptible
d’être rentable.
La JET-EOSDE prévoit de temps à autre des ateliers futurs. L’atelier le plus récent était le
suivant:
Atelier de cadrage sur les futures activités visant à évaluer l’impact des divers systèmes
d’observation sur la prévision du système Terre (Genève, 9–11 décembre 2019)
La série de l’Atelier de l’OMM sur les incidences de divers systèmes d’observation sur la
prévision numérique du temps présente également un intérêt particulier:
Dans le cadre de la planification des futurs ateliers, il sera peut-être possible de proposer des
questions scientifiques qui pourraient, par exemple, aider un domaine d’application à mieux
comprendre et décrire ses besoins en matière d’observations.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 32
La Perspective d’avenir du WIGOS présente les objectifs de haut niveau devant guider
l’évolution des systèmes d’observations au cours des décennies à venir. Ces objectifs se
veulent ambitieux mais réalisables. Malgré son nom, la Perspective d’avenir tente de répondre
aux besoins de tous les domaines d’application avec les programmes de l’OMM et les
programmes coparrainés auxquels le WIGOS répond. La Perspective d’avenir considère que les
futurs systèmes d’observation s’appuieront sur les sous-systèmes existants, tant en surface
que dans l’espace, et tireront parti des technologies d’observation existantes, nouvelles et
émergentes qui ne sont pas encore intégrées ou pleinement exploitées. Les ajouts progressifs
aux systèmes d’observation se traduiront par une amélioration des données, produits et
services dispensés par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN),
notamment dans les pays en développement, les pays les moins avancés et les petits États
insulaires en développement.
La Perspective d’avenir est proposée par la Commission des infrastructures après une large
consultation des experts des communautés d’utilisateurs et d’observateurs, en tenant compte
de la déclaration d’orientation et des développements technologiques prévus, à la fois en
termes de besoins des futurs domaines d’application et d’évolution des technologies
d’observation, tant de surface que spatiales.
Il est possible de consulter ces perspectives sur le site Web de l’OMM à l’adresse
https://community.wmo.int/vision2040.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 33
Le processus d’étude continue des besoins fournit un mécanisme de coordination entre toutes
les activités d’observation pertinentes pour l’OMM, c’est-à-dire toutes les composantes du
WIGOS. Il en résulte des orientations intégrées sur les priorités des développements futurs
applicables à tous les systèmes d’observation des composants. Cependant, d’autres activités
au-delà du processus d’étude continue des besoins sont nécessaires pour réaliser un processus
de conception de système total WIGOS et, à cet égard, deux caractéristiques de l’étude
continue des besoins sont notées ci-dessous.
Premièrement, le WIGOS n’est pas un système d’observation monolithique unique, mais plutôt
un cadre qui fournit une vision commune et un ensemble de principes et de normes
permettant le fonctionnement intégré d’une diversité de systèmes d’observation. Alors que les
orientations découlant de l’étude continue des besoins décrivent les priorités pour améliorer
les capacités d’observation du WIGOS, il est laissé aux planificateurs de chaque système
d’observation d’identifier les orientations qui les concernent et d’y donner suite en association
avec les normes spécifiées dans le Règlement technique de l’OMM. Ainsi, un WIGOS cohérent
et efficace dans son ensemble dépend de la planification séparée effectuée pour développer
une multitude de plans de mise en œuvre individuels à tous les niveaux:
f) Divers plans pour des éléments du Système mondial d’observation tels que le
système d’observation mondial de retransmission des données météorologiques
d’aéronefs (AMDAR) de l’OMM, et, plus récemment;
Deuxièmement, le processus d’étude continue des besoins et les orientations qui en découlent
sont orientés vers une approche progressive de l’évolution du WIGOS, en s’attachant à
combler les lacunes les plus importantes là où les capacités des systèmes d’observation
existants ne répondent pas aux besoins, plutôt qu’à reconcevoir des systèmes d’observation
entiers depuis le début. Il existe des situations où il est nécessaire que la planification et la
conception ou la re-conception d’un système d’observation de la composante WIGOS adoptent
une approche de base (ou base zéro), par exemple lorsqu’un nouveau système ou un système
de remplacement doit être financé et mis en œuvre.
Figure VIII.1: Version adaptée du diagramme du processus d’étude continue des besoins montrant un
processus complémentaire pour la conception de base du système d’observation, parallèlement à
l’approche incrémentale des orientations d’étude continue des besoins fondée sur une analyse des
lacunes.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 35
Version 2.0
Historique du document
1 Note: Les parties OSCAR/Requirements ajoutées au document approuvé par l’ET-SAT sont surlignées
en vert. L’Équipe d’experts interprogrammes pour la conception et l’évolution des systèmes
d’observation (IPET-OSDE) a approuvé la partie Space et la partie Requirements.
2 Note: Les parties OSCAR/Requirements ajoutées au document approuvé par l’ET-SAT sont surlignées
en vert. L’Équipe d’experts interprogrammes pour la conception et l’évolution des systèmes
d’observation (IPET-OSDE) a approuvé la partie Space et la partie Requirements.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 36
1. INTRODUCTION
Cette procédure définit les rôles, les responsabilités et les étapes à suivre pour mettre à jour
le contenu, la fonctionnalité et l’interface du module OSCAR/Requirements dans le but de
garantir que le contenu de la base de données est à jour, correct, contrôlé en termes de
qualité, accessible et adapté à l’objectif.
1.4 Définitions
Acronyme Définition
AA Domaine d’application
2. RÔLES
Les processus de mise à jour et de maintenance impliquent les rôles suivants. Dans la pratique,
une même personne peut assumer plusieurs rôles.
Détenteurs des besoins: En outre, les besoins des utilisateurs de l’observation dans
OSCAR/Requirements doivent être détenues par un organisme ou un groupe d’experts identifié
représentant la communauté concernée (par exemple, une commission technique). Les
correspondants pour les domaines d’application sont chargés de s’assurer que le
«propriétaire» du domaine d’application est d’accord avec les besoins proposés dans
OSCAR/Requirements.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 39
3.1 Explications
Les variables enregistrées dans OSCAR sont généralement partagées par plusieurs domaines
d’application. Chaque variable possède les attributs suivants, qui ne peuvent être mis à jour que
par l’administrateur.
Attribut Exemple
Unité de mesure K
Unité d’incertitude K
Unité de résolution km
horizontale
Les étapes suivantes doivent être suivies lors de la saisie d’une nouvelle variable ou de la mise
à jour de tout attribut d’une variable existante:
Les dispositions ci-dessous sont applicables lorsqu’un besoin est mis à jour, ou qu’un nouveau
besoin est introduit, pour une variable qui est enregistrée dans OSCAR, sans changer la
définition, l’unité ou les couches applicables de cette variable.
3 Si des mises à jour sont nécessaires, et que Correspondant Une fois par an
l’accord du propriétaire du domaine
d’application est obtenu, le correspondant se
connecte en tant qu’éditeur, et met à jour les
besoins ou en saisit de nouveaux, le cas
échéant. Si nécessaire, il/elle contacte
l’administrateur pour obtenir de l’aide. Les
informations sur la source du besoin doivent
être ajoutées dans la base de données dans
le champ correspondant.
___________
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 44
1. Contexte
Le processus d’étude continue des besoins de l’OMM saisit les gammes de besoins
d’observation pour une variété de domaines d’application. Les besoins concernant les
variables géophysiques sont exprimés selon six critères: incertitude, résolution
horizontale, résolution verticale, cycle d’observation, délai de fourniture et stabilité (s’il y
a lieu). Pour chacun de ces critères, les besoins sont consignés dans un tableau
contenant trois valeurs déterminées par des experts: il s’agit 1) du «seuil», le besoin
minimum à respecter pour que les données soient utiles, 2) du «but», un besoin idéal
au-dessus duquel il n’est pas nécessaire d’apporter des améliorations supplémentaires,
3) de l’«avancée décisive», un niveau intermédiaire entre le «seuil» et le «but» qui, s’il
était atteint, entraînerait une amélioration significative pour l’application visée.
Ces besoins, qui définissent les observations géophysiques nécessaires pour une certaine
application, ainsi que leurs attributs associés, sont destinés à fournir des informations
provenant d’experts (compilées par les correspondants, dans chaque domaine
d’application) afin de guider les concepteurs de systèmes d’observation et les architectes
de réseaux pour optimiser leurs conceptions et leurs réseaux. Cependant, ces besoins ne
sont pas actuellement classés par ordre de priorité. En l’absence de hiérarchisation des
besoins, l’importance relative des besoins et de leurs attributs n’est pas connue des
concepteurs de capteurs et des planificateurs de réseaux, ce qui laisse un écart
important dans l’orientation de ces architectes et concepteurs pour qu’ils sachent
réellement comment optimiser leurs concepts et leurs réseaux.
Valeur de la Description
priorité
(poids)
1,0 Essentiel (1): Le besoin (ou les critères) est absolument essentiel pour
l’application, donc satisfaire a minima les besoins de base lorsque des
solutions techniques existent doit être la plus haute priorité. Lorsque les
capacités existantes ne permettent pas de répondre aux besoins d’une
avancée décisive, les plans de recherche et de développement doivent
chercher activement à combler cette lacune en priorité.
0,8 Recommandé (0,8): Le besoin (ou les critères) est nécessaire pour
l’application et doit donc répondre au moins aux besoins de l’avancée
décisive lorsque des solutions techniques existent. Lorsque les capacités
existantes ne permettent pas de répondre aux besoins d’une avancée
décisive, les plans de recherche et de développement doivent chercher
activement à combler cette lacune, mais avec une priorité moindre que les
besoins identifiés comme essentiels.
0,6 Utile (0,6): Le besoin (ou le critère) est utile pour l’application, mais pas
entièrement nécessaire. La satisfaction des besoins d’une avancée décisive,
lorsqu’il existe des solutions techniques, devrait être une priorité moyenne,
mais la satisfaction des besoins de seuil devrait être une priorité élevée.
Lorsque les besoins de seuil ne sont pas déjà satisfaits par les capacités
existantes, les plans de recherche et de développement doivent chercher
activement à combler cette lacune, mais avec une priorité moindre que les
besoins identifiés comme recommandées ou essentielles.
0,4 Peu utile (0,4): Le besoin (ou les critères) n’est pas essentiel pour
l’application. Le respect des besoins de seuil, lorsqu’il existe des solutions
techniques, devrait être une priorité faible. Lorsque les capacités existantes
ne permettent pas de répondre aux besoins de seuil, les plans de recherche
et de développement ne doivent pas chercher activement à combler cette
lacune, mais les possibilités qui en découlent doivent être examinées.
0,2 Pas utile actuellement (0,2): Il n’y a pas d’utilisation actuelle identifiée
du besoin (ou du critère), mais une certaine utilisation peut être identifiée à
l’avenir.
0,0 Non utile (0): Il n’y a pas d’utilisation actuelle ou future identifiée de ce
besoin (ou de ce critère).
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 46
Note: Les priorités des besoins et leurs attributs sont parfois scientifiquement interconnectés. En
d’autres termes, le besoin spécifique (et la priorité associée) pour les attributs (de résolution
verticale, d’incertitude, de résolution horizontale, de délai, de cycle d’observation, etc.) varie
parfois en fonction des plages des autres attributs. Il est important de noter que cette
interdépendance s’applique à la fois aux priorités et aux gammes de besoins. Malgré cette mise en
garde, on estime cependant que les gammes de besoins (et les priorités) sont très importantes et
informatives pour les propriétaires des systèmes et réseaux d’observation. Ils doivent être
considérés comme une évaluation de premier degré des gammes de besoins et de leurs priorités,
avec la réserve qu’il existe des nuances liées au fait qu’il y a des variations spatiales, temporelles
et situationnelles des besoins et des priorités.
Les priorités, pour chaque domaine d’application, devraient être traitées de manière
similaire à la manière dont les besoins sont actuellement collectés, examinés et
maintenus. L’entité, ou bien la ou les personnes responsables de la collecte des priorités
doivent être les mêmes que celles chargées du recueil des besoins. De même, la ou les
mêmes entités/personnes chargées de coordonner les besoins au sein d’une catégorie de
domaine d’application doivent également coordonner les priorités au sein de cette même
catégorie.
Dans OSCAR, il est recommandé que 1) une valeur de priorité soit associée à chaque
besoin enregistré (à interpréter verticalement, c’est-à-dire entre les besoins), et 2) une
valeur de priorité soit associée à chacun des attributs de chaque besoin (à interpréter
horizontalement, c’est-à-dire entre les attributs). Par défaut, une valeur de priorité de
1,0 sera attribuée à chaque besoin et aux attributs associés. La ou les personnes en
charge de la mise à jour/maintenance des gammes de besoins doivent donc être en
mesure de mettre à jour les priorités et de modifier les valeurs par défaut.
Il est recommandé que toute la documentation relative aux 1) étude continue des
besoins, 2) déclaration d’orientation, 3) Manuels du WIGOS, 4) guide du correspondant,
etc. soit mise à jour pour refléter la notion d’établissement des priorités décrite dans ce
document.
731 Météor Intensi Proche Point Respect Respect 0,1 30 min 5 min
ologie té des de la (Commentai total des total des mm/h 60 min 10 min
aérona précipi surface re: à normes normes 0,2 2h 30 min
utique tations l’aérodrome) d’implanta d’implan mm/h
à la tion et tation et 1 mm/h
surfac d’expositio d’exposit
e n ion
1,0 (solide 1,0 1,0 1,0
s) Représe
ntatif de
l’aérodo
1,0 me
1,0
Figure XI.1: Ce tableau montre en rouge l’addition des notes de priorité relative. Toutes les
priorités sont fixées par défaut à 1,0 qui est la valeur maximale des valeurs possibles, jusqu’à
ce qu’elles soient modifiées par l’utilisateur. Les valeurs expriment les priorités relatives entre
les attributs au sein d’un besoin (une rangée de cellules bleues) ou, dans le cas de la priorité
générale globale pour le besoin, comme une évaluation des priorités relatives entre les
différents besoins de cet utilisateur / de ce domaine d’application particulier. Notez les deux
colonnes supplémentaires proposées pour représenter l’étendue de la couverture verticale et
l’étendue de la couverture horizontale. Cela permet à l’utilisateur de définir un seuil, un but
et des niveaux d’avancée décisive pour spécifier dans quelle mesure les couches verticales et
la couverture horizontale spécifiées doivent être respectées.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 48
MODÈLE DE
DÉCLARATION D’ORIENTATION
(pour un processus évolué d’étude continue des besoins selon l’approche du système
Terre de l’OMM)
a) Indiquer aux Membres de l’OMM dans quelle mesure les systèmes actuels
répondent à leurs besoins, les systèmes prévus y répondront et les systèmes
proposés pourraient y répondre; La déclaration d’orientation est essentiellement
une analyse des lacunes avec des recommandations sur la manière de les
combler. Il fournit également les moyens par lesquels les Membres, par
l’intermédiaire des Commissions techniques, peuvent vérifier que leurs besoins
ont été correctement interprétés.
c) Applications océaniques;
e) Applications cryosphériques;
______________
8 https://community.wmo.int/vision2040
9 Nouvelle définition d’un domaine d’application
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 52
1. Introduction
2. Domaines d’application
2.1 Les domaines d’application envisagés et leur classement par ordre de priorité
2.2 Résumé des variables clés à observer et des principales lacunes identifiées
pour la catégorie d’application du système Terre considérée
3. Recommandations sur la manière de combler les lacunes
Annexe 1 au Supplément 1. Analyse des lacunes pour les domaines d’application de la
[catégorie d’applications du système Terre].
Annexe 2 au Supplément 1. Références
1. INTRODUCTION
Il fournit également quelques informations générales sur la manière dont les domaines
d’application dépendent des observations.
2. DOMAINES D’APPLICATION
[1/2 page]
[1/2 page]
Cette section fournit un résumé des variables clés, des principales lacunes et des
impacts ou limitations résultant de ces lacunes à traiter pour les domaines d’application
10 Des conseils concernant ces priorités doivent être obtenus auprès du Secrétariat de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 53
[1 page]
Cette section résume les recommandations sur la manière de combler les lacunes
décrites dans la section 2 ci-dessus en fonction de l’ordre de priorité des applications
exprimé dans les Perspectives pour le WIGOS et dans le Plan stratégique de l’OMM. Il
peut comprendre une première section avec quelques recommandations génériques,
suivie d’une deuxième section énumérant les variables essentielles qui ne sont pas
mesurées de manière adéquate par les systèmes actuels ou prévus, ainsi que la
nature/étendue de la limitation (par ordre de priorité).
______________
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 54
Cette annexe prévoit une analyse des lacunes dans des domaines d’application
spécifiques au sein de la catégorie d’applications considérée du système Terre. Chaque
domaine d’application dispose d’un correspondant chargé de fournir des données à cette
annexe.
Les tableaux ci-dessous présentent les résultats de l’examen critique et de l’analyse des
lacunes pour les variables les plus importantes afin de mettre en évidence les principales
lacunes. L’examen critique consiste à comparer les capacités des systèmes d’observation
en surface et dans l’espace avec les besoins quantitatifs des utilisateurs de la base de
données OSCAR/Requirements11.
a) «Minime» indique que les besoins minimum des utilisateurs sont satisfaits;
Note: Chaque domaine d’application comprendra également une réflexion sur les
observations requises pour permettre la recherche sur ses activités futures et l’évolution
de l’utilisation des observations.
11 https://space.oscar.wmo.int/observingrequirements
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 55
Application
appartenant à
(groupe/organism
e)
Date de l’analyse
des lacunes
Cet encadré doit décrire brièvement le domaine d’application et les besoins des utilisateurs en
matière d’observation.
Variable
Description des lacunes, de Commentaires,
obligatoire
Type de leur impact et de la manière clarifications,
N° (et
lacune12 dont elles pourraient être phénomène
domaine/s
comblées observé
vert./horiz.)
1
2
3
4
5
______________
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 57
Les modèles mondiaux de prévision numérique du temps (PNT) sont utilisés pour produire des
prévisions météorologiques à court et moyen terme (jusqu’à 10-15 jours) de l’état de
l’atmosphère, avec une résolution horizontale de 10-25 km et une résolution verticale de 10-30
m près de la surface, qui passe à 500-1000 min dans la stratosphère. Des ensembles
comprenant jusqu’à 50 membres de ces prévisions fournissent des estimations de l’incertitude.
Les prévisionnistes utilisent les sorties du modèle de PNT comme guide pour émettre des
prévisions des variables météorologiques importantes pour leur zone d’intérêt. Les résultats
des modèles d’ensemble sont utilisés pour prévoir le risque d’événements météorologiques
extrêmes ou graves et dommageables en termes de probabilités. De tels ensembles
nécessitent une bonne connaissance de l’incertitude du modèle de PNT et de toutes les
données d’entrée, y compris les observations. Les modèles de PNT à l’échelle du globe sont
également utilisés pour fournir des conditions limites pour les modèles à haute résolution, la
PNT régionale, la qualité de l’air, la composition atmosphérique et l’océanographie
opérationnelle.
2
3
4
5
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 59
1. Introduction
2. Processus d’étude continue des besoins de l’OMM et rôles de correspondant et de
coordonnateur
3. Investissement de temps
4. Représentation d’un domaine d’application
5. Remplir les rôles de correspondant et de coordonnateur
Annexe 1 du supplément 3. Rôle des correspondants pour les domaines d’application et
des coordonnateurs pour les catégories d’applications du système Terre
Annexe 2 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Planification
du travail
Annexe 3 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Communication avec le «propriétaire» de votre domaine d’application
Annexe 4 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Coordination
entre les correspondants
Annexe 5 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Consultation
avec les parties prenantes
Annexe 6 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Évaluation des
études d’impact des observations
Annexe 7 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Compilation et
mise à jour des besoins
Annexe 8 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Remplir la
déclaration d’orientation
Annexe 9 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Remarques
complémentaires
0.2 14 janvier Russell Stringer Révisé sur la base des commentaires de Sid et
2022 Rosemary
0.3 20 avril Russell Stringer Version finale répondant aux commentaires et autres
2022 mises à jour dans d’autres documents connexes
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 60
Ce document est mis à jour par: Secrétariat de l’OMM, Division des réseaux
d’observation et de mesures du Département des infrastructures.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 61
1. INTRODUCTION
Les correspondants et les coordonnateurs jouent des rôles essentiels dans le processus
d’étude continue des besoins. Les rôles sont définis dans le cadre de l’étude continue des
besoins, tel que décrit dans les Besoins en matière de données d’observation dans le
cadre de l’approche de l’OMM axée sur le système Terre: l’étude continue des besoins.
Ce guide de référence est un supplément à ce document et a pour but a) de souligner
davantage les responsabilités et l’importance des rôles de correspondant et de
coordonnateur, et b) de soutenir les correspondants et les coordonnateurs à un niveau
plus pratique en fournissant des descriptions supplémentaires des rôles, des suggestions
et des liens pour des activités et des documents de référence qui peuvent être utiles.
En résumé, le processus d’étude continue des besoins compile des informations sur les
besoins en matière d’observations et sur les capacités des systèmes d’observation, et
s’appuie sur des experts et des études d’impact pour fournir des conseils sur les priorités
les plus importantes et les plus réalisables pour combler les écarts entre les besoins et
les capacités identifiés. Les principaux éléments du processus d’étude continue des
besoins sont illustrés dans la figure 1 du supplément 3. Le rôle proéminent et central
d’un correspondant dans la documentation des besoins pour les observations et dans la
contribution à la rédaction d’une déclaration d’orientation est évident, tout comme le rôle
d’un coordonnateur dans la direction d’une équipe de correspondants dans la rédaction
d’une déclaration d’orientation.
Voir l’annexe 1 du supplément 3 pour plus de détails sur le rôle des correspondants et
des coordonnateurs.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 62
3. INVESTISSEMENT DE TEMPS
L’OMM compte sur les pays Membres pour désigner des experts bénévoles chargés de
mener à bien les travaux des organes constitutifs tels que les commissions techniques et
leurs diverses équipes d’experts et groupes de travail. Pour qu’une telle nomination
puisse avoir lieu, il faut que l’employeur de l’expert l’aide à consacrer le temps
nécessaire à l’exercice de sa fonction. Le rôle de correspondant nécessite un
engagement équivalent à environ dix jours par an. Pour ceux qui assument le rôle
supplémentaire de coordonnateur, le temps consacré à cette tâche peut doubler.
Il est également prévu que les experts nommés travaillent activement dans le domaine
concerné, et qu’ils auront donc l’occasion de recueillir des informations et de développer
leurs idées sur les tâches de l’OMM dans le cadre de leur travail habituel.
prenantes, approuver toutes les mises à jour que vous proposez pour les besoins
d’observation dans la base de données OSCAR/Requirements, et approuver le matériel
que vous incluez dans la déclaration d’orientation pour votre domaine du système Terre.
Vous devez établir un accord mutuel clair avec l’organisme propriétaire sur la manière
d’interagir et le moment où ces interactions auront lieu.
Les activités en cours qui constituent le processus d’étude continue des besoins sont
coordonnées par la Commission de l’OMM des observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (INFCOM) par l’intermédiaire de son Équipe d’experts conjointe
pour la conception et l’évolution des systèmes d’observation de la Terre (JET-EOSDE).
Vos activités contribueront en tant que composante du plan de travail plus étendu de la
JET-EOSDE.
La personne la plus importante avec laquelle vous devez rester en contact concernant
votre contribution au processus d’étude continue des besoins est le président de la JET-
EOSDE. La communication avec le président et la compréhension du travail de la JET-
EOSDE peuvent être facilitées par les personnes du Secrétariat de l’OMM qui soutiennent
la JET-EOSDE. Le point de départ officiel est le chef de la Division des réseaux
d’observation et des mesures du Département des infrastructures.
Il est utile de se familiariser avec les plans de travail et de réunion, ainsi qu’avec les
rapports des réunions précédentes de la JET-EOSDE, car ils permettent d’expliquer où
votre travail s’inscrit dans les autres activités et calendriers du processus d’étude
continue des besoins.
Chaque domaine d’application est regroupé avec les autres domaines d’application dans
sa catégorie d’application du système Terre, comme expliqué dans la description de
l’étude continue des besoins à la section 2 ci-dessus. La tâche principale entreprise par
les correspondants travaillant en équipe est la préparation et la soumission de la
déclaration d’orientation. Un correspondant dans l’équipe, identifié comme étant le
coordonnateur pour cette catégorie d’application du système Terre, est sélectionné pour
coordonner cette activité et prendre la responsabilité en tant qu’auteur principal, tandis
que les autres contribuent en tant que co-auteurs.
Les caractéristiques de chaque domaine d’application sont différentes, mais dans les
grandes lignes, vous pourriez envisager des mécanismes de consultation au sein de
votre communauté d’experts, avec l’organisme propriétaire de ce domaine d’application,
et avec les experts concernés des commissions techniques et des conseils régionaux de
l’OMM ainsi que du Conseil exécutif de l’OMM en ce qui concerne l’Antarctique.
L’annexe 5 du supplément 3 fournit des remarques complémentaires et des espaces
vides pour que vous puissiez ajouter vos propres notes.
Une fois que vous serez familiarisé avec le contenu et les objectifs de ces ateliers, vous
souhaiterez peut-être proposer des questions scientifiques à étudier qui pourraient aider
votre domaine d’application à améliorer sa compréhension et la description de ses
besoins en matière d’observations. L’annexe 6 du supplément 3 fournit des remarques
complémentaires et des espaces vides pour que vous puissiez ajouter vos propres notes.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 65
Un résultat clé de vos activités en tant que correspondant est la tenue à jour d’un recueil
dans la base de données OSCAR/Requirements des besoins de votre domaine
d’application en matière d’observations. Sur la base des contributions de l’ensemble des
parties prenantes de votre domaine d’application, des orientations pertinentes des
études d’impact des observations et de votre propre évaluation d’expert, vous devrez
examiner les besoins actuels exprimés dans la base de données OSCAR/Requirements
pour votre domaine d’application et saisir vos propositions de mise à jour des besoins
existants et/ou d’ajout de nouveaux besoins.
Cela suppose que vous ayez une bonne connaissance des détails des besoins existants
exprimés par votre domaine d’application et une bonne capacité à naviguer dans la base
de données OSCAR pour examiner et mettre à jour les contenus qui vous concernent.
Des remarques supplémentaires à ce sujet sont fournies à l’annexe 7 du supplément 3.
En outre, l’annexe IX (Procédure de mise à jour et de maintenance d’oscar) fournit des
explications supplémentaires et une perspective générale sur les procédures de mise à
jour.
À un niveau très pratique, les instructions pour entrer les mises à jour proposées aux
besoins du domaine d’application sont fournies aux correspondants («Focal Point» en
anglais) dans un Manuel du correspondant: https://www.wmo-
sat.info/oscar/files/OSCAR_Focal_Point_Manual.pdf.
L’autre résultat clé de vos activités est la déclaration d’orientation pour votre catégorie
d’application du système Terre, qui est essentiellement une analyse des lacunes
(identification des besoins d’observations qui ne sont pas satisfaits) avec des
recommandations sur les priorités pour combler ces lacunes. Un modèle de déclaration
d’orientation joint fournit des conseils informatifs sur ce qui doit être inclus dans le
document.
Les correspondants sont désignés par les organismes identifiés comme étant les
propriétaires des domaines d’application.
Le calendrier et les délais des activités des correspondants et des coordonnateurs seront
déterminés pour soutenir les plans de travail de la JET-EOSDE relevant de l’INFCOM.
Toutefois, en règle générale, une fois par cycle de planification quadriennal de l’OMM:
Comme indiqué à la section 5.1, la personne la plus importante avec laquelle vous devez rester
en contact concernant votre contribution à l’étude continue des besoins est le président de la
JET-EOSDE.
Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):
Nom: ………………………….
Courriel: ………………………….
Téléphone: ………………………….
Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):
Nom: ………………………….
Courriel: ………………………….
Téléphone: ………………………….
Il est utile de se familiariser avec les plans de travail et de réunion, ainsi qu’avec les rapports
des réunions précédentes, de la JET-EOSDE car ils permettent d’expliquer où votre travail
s’inscrit dans les autres activités et calendriers du processus d’étude continue des besoins.
Un point d’entrée général vers les informations pertinentes est la page du Système mondial
d’observation à l’adresse suivante:
https://community.wmo.int/activity-areas/global-observing-system-gos
Notez toutefois que les pages Web de l’OMM sont en cours de transition depuis l’ancien site:
https://old.wmo.int/extranet/pages/index_fr.html
Par conséquent, certains documents pertinents peuvent ne pas être faciles à trouver ou à
consulter.
De nouveaux points d’accès à des informations utiles concernant l’INFCOM peuvent être
trouvées sur cette page:
https://community.wmo.int/governance/commission-membership/commission-observation-
infrastructure-and-information-systems-infcom
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 69
Les pages spécifiques pertinentes comprennent la page du Comité permanent des systèmes
d’observation et des réseaux de surveillance de la Terre (SC-ON):
https://community.wmo.int/governance/commission-membership/commission-observation-
infrastructure-and-information-systems-infcom/commission-infrastructure-officers/infcom-
management-group/standing-committee-earth-observing-systems-and-monitoring-networks-sc
Les rapports des réunions précédentes peuvent être consultés en ligne à l’adresse suivante:
[à préciser ....................]
...............................................
Les plans de travail de la JET-EOSDE peuvent être consultés en ligne à l’adresse suivante:
[à préciser ....................]
...............................................
Les plans des futures réunions peuvent être consultés en ligne à l’adresse suivante:
[à préciser ....................]
...............................................
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 70
Comme indiqué dans la section 5.2, en plus d’avoir de bonnes lignes de communication avec la
JET-EOSDE, il est important de maintenir une bonne communication avec l’organisme qui est
responsable de votre domaine d’application. Les détails peuvent varier selon les organismes,
mais en général, il est avantageux d’avoir des contacts avec:
Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):
Nom: ………………………….
Courriel: ………………………….
Téléphone: ………………………….
D’autres experts disposant d’une délégation de pouvoir pour assurer la liaison avec vous au
nom de l’organisme propriétaire:
...............................................
...............................................
Les dispositions relatives aux réunions et/ou aux rapports nécessitant votre participation:
...............................................
...............................................
Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):
Nom: ………………………….
Courriel: ………………………….
Téléphone: ………………………….
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 71
Comme indiqué à la section 5.3, chaque domaine d’application est regroupé avec les autres
domaines d’application qui sont actifs dans la même catégorie d’application du système Terre.
La tâche principale qui est entreprise en équipe avec les autres correspondants est la
préparation et la soumission de la déclaration d’orientation. Un correspondant dans l’équipe,
identifié comme étant le coordonnateur pour cette catégorie d’application du système Terre,
est sélectionné pour coordonner cette activité et prendre la responsabilité en tant qu’auteur
principal, tandis que les autres contribuent en tant que co-auteurs.
Que vous soyez le coordonnateur ou un co-auteur, vous devrez collaborer activement avec les
autres correspondants de votre catégorie d’application du système Terre comme indiqué dans
ce tableau (chaque correspondant peut entrer et maintenir ces détails pour sa propre
référence):
Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):
Nom: ………………………….
Courriel: ………………………….
Téléphone: ………………………….
Chaque groupement est différent par sa taille et ses caractéristiques et est donc susceptible
d’avoir des modalités de travail différentes:
...............................................
...............................................
..............................................
...............................................
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 73
Comme indiqué à la section 5.4, le processus d’étude continue des besoins dépend de la
contribution de chaque domaine d’application concernant ses besoins et ses priorités en
matière d’observations. En tant que correspondant pour votre domaine d’application, vous
jouez un rôle très important en tant qu’intermédiaire entre le processus d’étude continue des
besoins et l’ensemble de votre communauté de parties prenantes. Les caractéristiques de
chaque domaine d’application sont différentes, mais dans les grandes lignes, vous pouvez
envisager:
...............................
...............................
...............................
...............................
...............................
...............................
Les structures de travail et d’autres informations telles que les rapports de réunion, les plans
de travail et les plans de réunion futurs peuvent être trouvés en ligne concernant:
Cette page fournit des liens vers chacun des six conseils régionaux:
a) OMM
b) Conseil régional III (Amérique du Sud) de l’OMM;
c) Conseil régional I (Afrique) de l’OMM;
d) Conseil régional II (Asie) de l’OMM;
e) Conseil régional IV (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes) de l’OMM;
f) Conseil régional V (Pacifique Sud-Ouest) de l’OMM; et
g) Conseil régional VI (Europe) de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 74
Vous devez également tenir compte du Conseil exécutif de l’OMM en ce qui concerne
l’Antarctique.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 75
Vous verrez les plans des futures conférences dans les rapports de réunion et les plans de la
JET-EOSDE. L’atelier le plus récent était le suivant:
Atelier de cadrage sur les futures activités visant à évaluer l’impact des divers systèmes
d’observation sur la prévision du système Terre (Genève, 9–11 décembre 2019)
La série de l’Atelier de l’OMM sur les incidences de divers systèmes d’observation sur la
prévision numérique du temps présente également un intérêt particulier:
Une fois que vous vous serez familiarisé avec le contenu et les objectifs de ces ateliers, vous
souhaiterez peut-être proposer des questions scientifiques qui pourraient aider votre domaine
d’application à améliorer sa compréhension et la description de ses besoins en matière
d’observations.
Remarques complémentaires sur ces ateliers en général ou des études spécifiques pertinentes
pour l’utilisation des observations dans votre domaine d’application:
...............................
...............................
...............................
...............................
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 76
Comme indiqué dans la section 5.6, un résultat clé de vos activités en tant que correspondant
est le maintien à jour d’un recueil dans la base de données OSCAR/Requirements des besoins
en observations de votre domaine d’application. En plus de vous appuyer sur votre
consultation, votre analyse et votre expertise pour développer vos propositions de mise à jour
des besoins, vous devrez également avoir une bonne capacité à naviguer dans la base de
données OSCAR pour étudier et mettre à jour les contenus qui vous concernent.
Le manuel de l’utilisateur se concentre sur les aspects d’accès ouvert d’OSCAR, mais il fournit
également un lien vers un autre document contenant des informations qui vous concernent
spécifiquement en tant que correspondant («Focal Point» en anglais): https://www.wmo-
sat.info/oscar/files/OSCAR_Focal_Point_Manual.pdf.
Comme indiqué à la section 5.7, l’autre résultat clé de vos activités est la déclaration
d’orientation pour votre catégorie d’application du système Terre, qui est essentiellement une
analyse des lacunes (identification des besoins d’observations qui ne sont pas satisfaits) avec
des recommandations sur les priorités pour combler ces lacunes.
Un modèle de déclaration d’orientation joint fournit des conseils informatifs sur ce qui doit être
inclus dans le document. Le modèle est disponible en ligne à l’adresse suivante: [un hyperlien
sera fourni une fois le modèle approuvé et disponible en ligne; il est pour le moment disponible
dans le supplément 1 de ce document].
Les versions existantes des déclarations d’orientations sont disponibles en ligne sur la page
Web du processus d’étude continue des besoins; Faites défiler vers le bas pour trouver le
tableau de la déclaration d’orientation:
https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process
Lorsque vous examinez les versions existantes, gardez à l’esprit que la nouvelle approche de la
catégorie d’application du système Terre est sensiblement différente de l’approche précédente.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 78
Dans votre rôle de correspondant et, le cas échéant, de coordonnateur, vous êtes encouragé à
documenter, pour référence future, vos propres notes complémentaires sur les coordonnées
spécifiques, les sources d’information et les activités que vous avez découvertes et qui vous
sont utiles pour remplir ce rôle.
...............................................
...............................................
...............................................
..............................................
________________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Introduction
But de la TECO-2022
La conférence technique 2022 avait pour objectif général de renforcer les spécialistes des
mesures du WIGOS en améliorant les connaissances sur les techniques de mesure de
l’environnement, les méthodes et les procédures connexes de qualité, et de favoriser la
collaboration entre les parties prenantes du WIGOS, notamment les fabricants, les instituts de
recherche et les universités.
En particulier, la conférence:
• Permettre l’échange d’expériences et de réalisations en matière de pratiques de mesure
opérationnelles et le partage des dernières avancées en matière d’instruments, de
systèmes et de méthodes d’observation et des services connexes;
• Les possibilités d’interaction directe entre la communauté du WIGOS, les fabricants
d’instruments et de systèmes météorologiques et environnementaux, ainsi que les
industries et organisations apparentées;
• « A appuyé le passage des dernières technologies et techniques des projets de recherche
aux pratiques opérationnelles, améliorant ainsi la chaîne de valeur de l’information; »
INFCOM-2/INF. 6.2, p. 2
Format de la TECO-2022
La conférence s’est tenue dans un format hybride. Plus de 400 participants se sont inscrits à la
conférence. La conférence a été très suivie. Environ 130 participants étaient présents en
personne dans la salle de conférence le premier jour de la conférence, tandis que la
participation aux jours suivants a dépassé 200 participants. La conférence n’était pas
seulement diffusée sur le Web, mais elle permettait également d’y présenter des présentations
à distance, des questions et des interactions. La participation à distance variait selon les
thèmes abordés et s’échelondait de 60 à 180 participants à distance, avec une moyenne de 95
participants.
Le SC-MINT de l’INFCOM utilisera les résultats de ces séances de discussion pour recenser les
activités d’appui nécessaires et pour passer en revue et classer par ordre de priorité les
activités des équipes d’experts du SC-MINT.
Enfin, les cérémonies de remise des prix 2020 et 2022 ont été décernées par M. Vilho Väisälä
pour un mémoire de recherche exceptionnel sur les instruments et les méthodes d’observation,
ainsi que le prix Vilho Väisälä pour la mise au point et la mise en œuvre d’instruments et de
méthodes d’observation.
La conférence TECO-2022 a été organisée avec succès en partenariat avec UKi Media and
Events Ltd, l’entreprise organisant le MTWE, comme cela avait été fait pour les éditions
précédentes de cette conférence. Les deux parties se félicitent vivement de ce partenariat
bénéfique tant pour la TECO que pour le MTWE. En outre, les experts qui assistent à la
conférence se félicitent également de ces dispositions qui leur permettent de participer à la
conférence et de rencontrer des fabricants clés pendant la même mission.
Lors de l’ouverture de la TECO, le directeur général de UKi Media and Events Ltd a clairement
indiqué qu’il souhaitait poursuivre ce partenariat pour les années à venir.
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2(1)
TEMPS CLIMAT EAU
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1. Résumé
Les participants à la réunion de TROG ont examiné les avantages et inconvénients de l’emploi
ou de l’emploi de la base de données terminologique des Nations Unies (UNTERM) et ont
conclu que l’UNTERM ne semblait pas être la source unique faisant autorité des définitions
requises par l’OMM, et a recommandé en outre la création d’un groupe de secrétariat de l’OMM
chargé d’étudier les possibilités de procéder de la façon la plus efficace et la plus efficace
possible d’aller de l’avant avec la proposition relative à la VMO La prise en compte des
principes/exigences suivants.
WSV doit:
• Inclure une définition claire et concise des éléments suivants Termes;
• complets, couvrant toutes les activités de l’OMM sur la Terre Domaines du système;
• respecter et se référer aux vocabulaires reconnus internationalement avec des
définitions généralement acceptées et autorisées (par exemple, le Vocabulaire
international de métrologie (VIM; » Comité mixte pour les guides de métrologie
(JCGM), 2012) Glossaire international d’hydrologie (OMM-N° 385);
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 2
• se fonder sur des technologies modernes (base de données dynamiques, etc.) pour
être facilement accessible en ligne et accessible à jour;
3) Phase de l’outil.
2. Introduction
Il est évident que les publications existantes, telles que le Vocabulaire météorologique
international (OMM-N° 182), le Glossaire international d’hydrologie (OMM-N° 385) et la Norme
relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192), ne peuvent être qu’un « point d’entrée
unique » accessible à tous les intéressés au sein et à l’extérieur de l’OMM. Les outils en ligne
prévus dans l’Atlas international des nuages (OMM-N° 407) ou OSCAR-Surface peuvent servir
de point de départ pour examen. Dans un premier temps, le vocabulaire et le glossaire
« faisant autorité » devraient inclure toutes les définitions figurant dans les textes
réglementaires et d’orientation de l’OMM.
Sur cette base, une VMM contiendrait des définitions concises en langage clair des termes
utilisés dans les domaines du système Terre (temps, climat, hydrologie, composition de
l’atmosphère, cryosphère, océans, météorologie de l’espace, royaumes terrestres et autres
domaines connexes). Il convient de veiller à ne pas définir les mesurandes en se fondant sur
une technologie ou une pratique particulière employée pour les mesurer. Les méthodes de
mesure et d’observation devraient rester dans les documents d’orientation correspondants. En
outre, il ne faut pas redéfinir les termes qui sont largement établis en dehors de ces domaines,
par exemple les termes liés à la métrologie définis dans
https://www.bipm.org/en/committees/jc/jcgm.
La VSM est une question de préoccupation pour tous les organes de travail de l’OMM. Pour
garantir et faire respecter son utilisation, la VMO doit faire partie des textes réglementaires de
l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 3
3. Historique
En 1967, une revue « anonyme » de W.S.G. dans le Quarterly Journal of the Royal
Meteorological Society indique:
... L’occasion n’a pas été d’offrir des conseils sur la façon de former de nouveaux termes afin
qu’ils soient compréhensibles sur le plan international.
La section multilingue sera accueillie. Il faut garder à l’esprit ses limites – ce n’est pas un
dictionnaire, mais une liste de termes équivalents standard. ...".
reconnaissant que
notant,
"... qu’il fallait apporter d’autres améliorations aux termes de: ...; ii) la cohérence des
définitions et de l’emploi de la terminologie; ...".
À l’époque, il y avait évidemment un grand soutien pour le MV et les stimulus pour obtenir les
langues chinoise et arabe à bord. Toutefois, malgré ces déclarations, en 2011, les décisions du
Senzième Congrès avaient le résultat contraire. À la suite des observations formulées lors de la
réunion des présidents des commissions techniques, la liste des publications obligatoires a été
réorganisée et restructurée. Malheureusement, au cours de ce processus, la partie
terminologique a été totalement négligée, très probablement parce qu’elle n’était pas
responsable d’un quelconque tc. En outre, il a été indiqué que l’expression « publications
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 4
obligatoires » devrait être écartée, afin d’éviter toute confusion possible. En conséquence, tous
les deux, OMM-N° 182 et le Glossaire international d’hydrologie (OMM-N° 385) ne figurent plus
sur la liste des publications relatives à la gouvernance et aux publications techniques. Au lieu
de cela, les deux publications étaient censées être incluses dans METEOTERM qui a désormais
été transférée à UNTERM.
4. Situation actuelle
À l’heure actuelle, les définitions des termes sont dispersées dans différents types de
publications de l’OMM: Règlement technique, manuels, guides, etc. Il s’agit là d’un obstacle
majeur et l’absence d’un « point d’entrée unique » rend très difficile pour les communautés
situées à l’intérieur et à l’extérieur de l’OMM de déterminer quelles publications doivent être
recherchées lorsqu’on recherche une « définition faisant autorité ». Au sein de l’OMM, il
n’existe actuellement ni mécanisme ni organe chargé de mettre en œuvre un tel « point
d’entrée unique ».
L’expérience et les défis auxquels sont confrontés les experts de la cryosphère au sujet de la
documentation de l’OMM et de la terminologie employée lorsqu’ils ont commencé à élaborer la
Veille mondiale de la cryosphère (VMC) illustrent ce problème. La VMC a d’abord fourni des
définitions de base au Règlement technique (OMM-N° 49, Volume I), deuxièmement pour
fournir des définitions des variables et des descriptions des méthodes d’observation aux
principales publications du WIGOS: Manuel du WIGOS (OMM-N° 1160), Guide du WIGOS
(OMM-N° 1165) et Norme relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192) et troisième
pour assurer la cohérence de ces documents. Cette dernière tâche a été confrontée à un défi
systémique, car tant les propositions et les traductions de la VMC ont été difficilement
discutées avec les experts.
D’autre part, la consultation peut faciliter la cohérence. Par exemple, lors de l’élaboration du
chapitre sur la mesure de la neige du nouveau Volume II du Guide des instruments et des
méthodes d’observation (GIMO, OMM-N° 8), il a été décidé de ne pas inclure de mesurandes et
de méthodes d’observation concernant les précipitations solides, comme il est traité au
chapitre 6 du Volume I du GIMO. Cela a suivi d’un accord avec la communauté en charge de ce
chapitre.
Ces exemples sont pertinents pour de nombreux autres domaines au sein de l’OMM, d’abord
dans la mesure où l’organisation collabore avec d’autres communautés d’observation, telles
que les océanographes et les chercheurs en météorologie maritime, et deuxièmement, car elle
identifie des incohérences dans la documentation actuelle de l’OMM.
Il est évident que le MVV avait deux objectifs: 1) d’avoir un vocabulaire cohérent avec des
définitions de tous les termes météorologiques en quatre langues; 2) de mettre les traductions
à la disposition des traducteurs et des interprètes de l’OMM. Le premier objectif est proche de
l’objectif de la proposition relative à la VSM, de garantir un « point d’entrée unique ».
D’un autre côté, la Stratégie et sa représentation dans le registre des métadonnées du WIGOS
ne peuvent pas être négligées. À l’heure actuelle, la WMDS/WMDR sert de « point d’entrée »
pour tous les termes liés à la Convention, notamment en ce qui concerne les mesurandes et
les méthodes d’observation et de mesure. Il convient également de reconnaître que toutes les
disciplines et tous les domaines du système Terre mentionnés dans l’annexe 1 de la nouvelle
« Politique unifiée de l’OMM pour l’échange international de données sur le système Terre »
renvoient à la publication OMM-N° 1. 1160 lorsqu’il s’agit de définir les données d’observation
fondamentales. Toutefois, les descriptions données dans la version du WMDS/WMDR sont de
nature concise et inclusive. Il faut donc retourner dans d’autres documents, par exemple OMM-
N° 8, pour trouver des définitions plus explicites et plus détaillées. En outre, la terminologie
« réglementaire » de l’OMM n’est pas nécessairement incluse dans la publication
WMDS/WMDR, ce qui n’est certainement pas un « point d’entrée unique ».
5. Pratiques existantes
La CIE publie des rapports et des normes techniques. Il existe un modèle de base et un guide
de style qui suit l’ISO, par exemple pour une marque décimale, 23,4 plutôt que 23.4 (voir
Bureau international des poids et mesures (BIPM), 2019). En ce qui concerne le vocabulaire, le
CIE suit son propre Vocabulaire international de l’éclairage (ILV), dont la dernière version a
pris de nombreuses années et beaucoup de douleurs à produire, étant donné la vaste gamme
de sous-précipitations lumineuses et lumineuses ainsi que leurs préférences ou définitions
individuelles des termes. L’ILV est disponible en ligne (E-ILV), mais vous devez payer pour
télécharger la version PDF. Ceci (et bien d’autres) est policière par le responsable technique de
la CIE et les enquêtes peuvent être dirigées vers helpdesk@cie.co.at.
« Veiller à l’exactitude des noms techniques spécialisés utilisés, y compris les noms
géologiques, géographiques, biologiques et hydrologiques. Cet examen peut être effectué
séparément ou dans le cadre de l’examen collégial ou d’un autre examen.
L’USGS reconnaît certaines sources définitives pour l’examen de certains types de noms. Ces
dernières sont décrites dans la version 8 des « Suggestions to Authors of the Reports of the
U.S. Geological Survey », qui n’est pas encore finalisée pour un usage public. La septième
version accessible au public (Hansen, 1991) est un exemple de la façon dont les USGS traitent
de la nomenclature normalisée. On peut voir que, par exemple, les eaux souterraines sont
devenues un mot dans tous les rapports du USGS, tandis que les gages de cours d’eau sont
sorts sans « u ».
Le BIPM a relevé un défi similaire lié aux définitions des termes liés à la métrologie. Cela a
finalement été résolu en publiant le Vocabulaire international de métrologie (VIM; JCGM, 2012)
développé par le JCGM. Les tâches du JCGM sont de maintenir et de promouvoir l’utilisation du
« Guide de l’expression de l’incertitude de mesure » (appelé GUM) et du « Vocabulaire
international de métrologie » (appelé VIM). Le JCGM a assumé la responsabilité de ces deux
documents de l’ISO TAG 4, qui les ont publiés initialement sous les auspices du BIPM, de la
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 6
CEI, de l’IFCC, de l’ISO, de l’IUPAC, de l’IUPAP et de l’OIML. Le JCGM opère par l’intermédiaire
de deux groupes de travail, le JCGM-WG1, sous la responsabilité de la GUM et du JCGM-WG2,
avec la responsabilité du VIM.
5.4 SOUS
UNTERM est une base de données terminologique multilingue conservée conjointement par le
Secrétariat de l’ONU (y compris les principales stations d’affectation et les commissions
régionales) et certaines institutions spécialisées du système des Nations Unies, y compris
l’Organisation maritime internationale, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la
science et la culture, l’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation météorologique
mondiale.
UNTERM fournit la terminologie et la nomenclature dans des domaines pertinents pour les
travaux du système des Nations Unies. Des informations sont fournies dans les six langues
officielles de l’ONU, ainsi que des entrées en allemand et en portugais.
Aujourd’hui, il comprend également la base de données METEOTERM qui est utilisée pour être
la base de données terminologique de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 7
6. Références
BIPM, 2019: The International System of Units (SI), neuvième éd., Bureau international des
poids et mesures (BIPM), Sèvres, France, 218 pp.,
https://www.bipm.org/documents/20126/41483022/SI-Brochure-9.pdf.
Hansen, W. R., 1991: Suggestions to authors of the reports of the United States Geological
Survey, United States Geological Survey, Reston, VA, https://doi.org/10.3133/7000088.
JCGM (Éd.), 2012: Vocabulaire international de métrologie: Concepts fondamentaux et
généraux et termes associés (VIM), troisième éd., édité par: BIPM, JCGM, Paris, France,
91+xvi pp.,
https://www.bipm.org/documents/20126/2071204/JCGM_200_2012.pdf.
Vandenplas, A., 1966: International Meteorological Vocabulary, WMO Bull., 15(4), 219‒220,
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=6541,.
W.S.G., 1967: International meteorological vocabulary, Q. J. R. Meteorol. Soc., 148‒148,
https://doi.org/10.1002/qj.49709339524.
OMM (Éd.), 2018: Guide des instruments et des méthodes d’observation (OMM-N° 8, Volume
I-V).
OMM (Éd.), 2019: Règlement technique – Recueil des documents fondamentaux N° 2 (OMM-N°
49, Volume I-III).
OMM (Éd.), 1966: Vocabulaire météorologique international, premier éd., (OMM-N° 182),
xvi+276 pp.
OMM (Éd.), 1992: International Meteorological Vocabulary, deuxième éd., (OMM-N° 182), 802
pp..
OMM et UNESCO (Éd.), 2012: International Glossary of Hydrology, (WMO-No. 385), 469 pp.
OMM (Éd.), 2019: Manuel du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM:
Annexe VIII du Règlement technique de l’OMM (OMM-N° 1160), 152 pp.
OMM (Ed.), 2019: Guide du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM
(OMM-N° 1165), 96 pp.
OMM (Éd.), 2019: Norme relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192), 51 pp.
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2(5)
TEMPS CLIMAT EAU
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RÉFÉRENCES RADIOMÉTRIQUES
Résumé
1. Rayonnement solaire
Seul un seul instrument est proposé comme nouvelle référence pour le rayonnement solaire,
qui comporte un risque inhérent. Il est tout d’abord souhaitable qu’un deuxième instrument de
même conception (CSAR) soit disponible pour garantir la disponibilité de la référence principale
en cas de panne. Deuxièmement, il est souhaitable qu’un (ou plusieurs) instruments d’une
conception différente soit disponible pour confirmer la mesure du CSAR/MITRA, car il s’agit
d’une bonne pratique métrologique d’avoir plus d’une réalisation indépendante d’une
référence. Pour obtenir un avantage réel, une telle réalisation devrait être vraiment
indépendante et d’incertitude comparable avec une définition claire des éléments de la
réalisation qui sont testés. Actuellement, la seule technologie capable de fournir une référence
du rayonnement solaire avec une incertitude comparable à celle du CSAR/MITRA est la
radiométrie à cavité cryogénique, pour laquelle il existe des variations limitées qui sont
pratiques et ont une incidence réelle sur l’incertitude. Les premières sont celles qui devraient
être la transmittance fenêtre et l’aire d’ouverture influençant la diffraction et la diffusion.
Toutefois, ces développements impliquent des projets pluriannuels visant à caractériser
pleinement les nouvelles références du rayonnement solaire et à déterminer leur incertitude.
Un tel retard n’est pas acceptable compte tenu de la nécessité établie de mettre à jour la
référence du rayonnement solaire. Étant donné la maturité technologique dans la mise au
point de radiomètres cryogéniques à cavité absolue capables sur le terrain, l’ET-RR considère
comme acceptable le risque de poursuivre le changement de référence du rayonnement solaire
sans attendre l’achèvement de ces projets. De plus, le groupe de radiomètres à cavité
ambiante utilisé comme étalon de transfert constituerait une sauvegarde temporaire en cas de
panne de la référence primaire.
serait plus remplie. Outre l’entretien déjà effectué sur les radiomètres constituant actuellement
le WSG, de nouveaux radiomètres à cavité ambiante devraient être sélectionnés pour être
introduits dans le Groupe mondial pour les radiomètres; Le choix de ces instruments axés sur
la stabilité et la reproductibilité, car leur traçabilité sera déduite de la nouvelle référence du
rayonnement solaire. Un tel groupe de radiomètres devrait également permettre de détecter
toute anomalie imprévue dans le fonctionnement du système primaire et constituer ainsi une
sauvegarde intermédiaire jusqu’à ce qu’un deuxième instrument doté de capacités analogues à
celle du CSAR/MITRA soit disponible.
Recommandations
L’Équipe d’experts recommande donc à l’INFCOM d’introduire une nouvelle référence solaire
fondée sur un artéfact constitué par le CSAR/MITRA et, éventuellement, d’autres radiomètres à
cavité cryogénique, aussi rapidement que possible, à condition que les quatre conditions
suivantes soient satisfaites:
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 4
4) Des procédures doivent être mises à disposition pour corriger les données de mesure
traçables par rapport à la R WRR actuelle afin d’harmoniser 1 les séries de données
historiques à la nouvelle échelle de référence, en particulier pour les grandes séries
chronologiques climatologiques.
• Faire tout son possible pour la mise en place d’un deuxième CSAR/MITRA, y
compris en collaborant avec d’autres institutions et en procédant éventuellement à
un transfert de technologie
1 L’harmonisation est utilisée au lieu de l’homogénéisation pour distinguer le processus d’application des
corrections aux données historiques pour compenser les modifications d’échelle apportées par des
modifications de référence du processus de rendu des séries de données homogénéisantes par
différents moyens (par exemple homogénéisation statistique).
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 5
Autre exigence
2. Rayonnement terrestre
Un changement d’échelle qui pourrait avoir des conséquences importantes sur l’analyse des
tendances de l’éclairement énergétique terrestre et, plus généralement, sur la recherche sur le
climat, est attendu en cas d’adoption de la nouvelle référence proposée pour l’éclairement
énergétique terrestre si le changement n’est pas mis en œuvre avec soin2. L’impact exact sur
les mesures n’est pas encore déterminé précisément puisqu’il dépend de la climatologie
(principalement de la climatologie des nuages, voir le paragraphe suivant) de l’emplacement
de mesure. Même si ce changement est estimé que l’incertitude de l’éclairement énergétique
terrestre est déterminée lors de la réunion de Teddington (15-17 novembre 2017) de l’Équipe
spéciale pour les références radiométriques, les conséquences sont telles que les
2 Wild (2020) a passé en revue la représentation du bilan énergétique dans la dernière génération de
modèles climatiques (CMIP6) utilisée pour le rapport d’évaluation du GIEC. Pour la génération du
CMIP6, le rayonnement moyen de grandes longueurs d’onde descendante à l’échelle mondiale
multimodèle concorde avec l’estimation optimale des observations du BSRN. Pour toutes les conditions
de ciel, la moyenne multimodèle CMIP6 est maintenant supérieure de 2 Wm-2 à la meilleure estimation déduite
des données du BSRN, et 4 Wm-2 plus élevés dans des conditions de ciel clair (figures 5 et 13, Wild,
2020). La moyenne multimodèle CMIP6 est également plus élevée et convient mieux avec les
observations, que la moyenne multimodèle CMIP5 de la génération précédente (par 4 Wm-2 pour tous les
ciels et 3 Wm-2 pour le ciel clair, les spécialistes de la modélisation valident les modèles climatiques par
rapport aux observations en surface pour les flux de ciel clair et tous les ciels). L’hypothèse selon
laquelle la variation des références à grandes longueurs d’onde entraînerait un décalage de la meilleure
estimation du BSRN d’environ 2 Wm-2 pour tous les ciels et environ 5 Wm-2 pour le ciel clair, l’accord entre
la moyenne multimodèle CMIP6 et la référence d’observation serait presque parfaite, tandis que la
moyenne multimodèle CMIP5 serait plus éloignée de la référence. Il n’est pas clair s’il est significatif ou
dû à la probabilité, puisque les modèles individuels ne donnent toujours pas de résultats satisfaisants à
la fois dans tous les ciels et dans le ciel clair et le rayonnement descendant de grandes longueurs
d’onde descendante, qui dépasse 20 Wm-2 même sur une base mondiale (figure 5, Wild, 2020). L’écart
type multimodèle CMIP6 est d’environ 5 Wm-2. En outre, l’impact du changement de référence de
grandes longueurs d’onde peut également être significatif, car les observations de l’éclairement
énergétique en surface sont utilisées pour la validation des produits satellitaires. Par exemple, Kato et
al. (2018) montrent que l’écart moyen de l’éclairement énergétique moyen descendant de grande
longueur d’onde provenant d’un produit satellitaire est de +1,0 Wm-2 au-dessus de l’océan et de 0,0 Wm-2
sur les terres émergées. Les observations sur les terres utilisées dans l’étude proviennent
principalement des sites du BSRN. Le degré d’influence de l’éclairement énergétique descendant de
grande longueur d’onde observé dépend de la variation de référence de la longueur d’onde du ciel (par
exemple, fraction nuageuse ou eau précipitable) à chaque site et de la façon dont chaque pyrgéomètre
a été étalonné. Il est donc difficile d’évaluer l’impact sans plus d’informations. Cependant, jusqu’à 5 Wm-2
est significativement plus grande que le biais moyen de l’éclairement énergétique moyen de grandes
longueurs d’onde mensuelle provenant d’un produit satellitaire.
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 7
• Les résultats du projet ExTrac mené par le PMOD/WRC visant i) à mieux évaluer
l’impact du changement proposé de référence du rayonnement terrestre sur les
mesures pyrgéomètres; « ii) mettre au point des méthodes d’harmonisation des
séries chronologiques historiques de l’éclairement énergétique terrestre; »
Le décalage d’échelle sur les mesures dépend des caractéristiques des nuages, principalement
de la nébulosité, et potentiellement de facteurs tels que la quantité de vapeur d’eau intégrée
dans l’atmosphère. À cause de cela, il est difficile de déterminer avec précision combien
d’influence le décalage d’échelle aura sur les données de mesure de l’éclairement énergétique
terrestre mesurées à l’aide de pyrgéomètres commerciaux. De même, les méthodes
d’harmonisation des séries chronologiques historiques à la nouvelle échelle de référence ne
sont pas bien établies, mais elles ne sont pas encore bien établies. La recherche sur le climat
concernant l’éclairement énergétique terrestre repose essentiellement sur les séries de
données du BSRN. Ainsi, un retraitement central par les archives BSRN à l’aide d’une méthode
uniforme de retraitement serait le plus optimal. Lors de la réunion de 2022, le BSRN devrait
examiner la faisabilité et la meilleure méthode pour harmoniser le rayonnement terrestre
historique du BSRN (à l’échelle de référence). Par la suite, les recommandations définitives de
l’OMM et de l’INFCOM devraient être élaborées concernant l’harmonisation des données
historiques sur le rayonnement terrestre dans la base de données du BSRN.
L’harmonisation des données historiques est susceptible d’être une tâche longue qui ne peut
commencer qu’une fois que le changement de référence du rayonnement terrestre est
effectué. Il est important que le processus de cette entreprise soit défini aussi rapidement que
possible.
Recommandations
l’infrarouge) est nécessaire en tant que norme principale de transfert pour les
étalonnages opérationnels.
(1) La ou les nouvelles références doivent avoir une traçabilité avérée par rapport au
SYSTÈME international d’unités, par exemple établie par un centre d’étalonnage et de
capacités de mesure (CMC) approuvé, et doivent être documentées dans la littérature
scientifique, avec des performances caractérisées par un budget d’incertitude. Dans le
cas où plusieurs nouvelles références sont admissibles, les nouvelles références doivent
convenir dans le cadre de leurs incertitudes déclarées dans les comparaisons
internationales.
(2) Un groupe étalon de pyrgéomètres de référence (comme le Groupe étalon mondial pour
l’infrarouge (WISG) doit continuer d’être exploité en tant qu’étalon principal de transfert
avec une mise à jour de l’étalonnage par rapport aux nouvelles références selon les
dernières méthodes de métrologie.
(3) Des procédures doivent être mises à disposition pour corriger les données de mesure
traçables par rapport au Groupe étalon mondial pour l’harmonisation avec la nouvelle
échelle de référence, en particulier pour les grandes séries chronologiques
climatologiques.
(4) Le BSRN devrait rendre obligatoire l’enregistrement des données brutes du pyrgéomètre
(signal net IR en volts et température) en utilisant le nouveau relevé logique LR4000 et
le BSRN devrait déterminer combien de stations sont en mesure de fournir ce relevé pour
les données historiques.
• Veiller à ce que le Groupe étalon actuel du SIO soit maintenu pour qu’il soit
maintenu en tant que norme principale de transfert opérationnelle (condition 1 ci-
dessus).
Autre exigence
Références
Walter, B., Winkler, R., Graber, F., Finsterle, W., Fox, N., Li, V., et Schmutz, W. (2017).
Mesures de l’éclairement énergétique solaire direct avec radiomètre solaire absolu
cryogénique, AIP Conference Proceedings 1810, 080007, doi:10.1063/1.4975538.
Wild, M., 2020: Le bilan énergétique mondial représenté dans les modèles climatiques CMIP6.
Clim. Dyn. , 55, 553‒577, doi:10.1007/s00382-020-05282-7.
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2(7)
TEMPS CLIMAT EAU
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Aperçu
Introduction
Motivation
La surveillance mondiale des variables relatives à la neige revêt une importance croissante et
exige l’échange de connaissances sur la mesure des variables relatives à la neige, en veillant à
ce que les meilleures pratiques communes soient élaborées et appliquées largement pour
permettre la comparabilité.
La neige fait partie intégrante du système terrestre en ce qui concerne le climat (par exemple,
l’albédo de rétroaction) et joue un rôle dans le stockage de l’eau pour l’irrigation, la
consommation d’eau potable et l’hydroélectricité. La neige étant de plus en plus importante
dans un monde qui est confronté d’une part à des sécheresses plus fréquentes, où la neige et
la glace (qui peuvent être considérées comme de vieilles neiges des années précédentes)
jouent un rôle important en tant que stockage de l’eau et d’autre part par des précipitations
plus extrêmes, où la neige peut amortir le ruissellement immédiat, mais aussi provoquer des
avalanches ou des inondations. La diminution du manteau neigeux dû au réchauffement
climatique et l’augmentation de la charge de poussière et de suie abaisse l’albédo planétaire,
ce qui modifie le bilan énergétique de notre planète.
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 2
L’action COST « HarmoSnow », au cours de laquelle 29 pays européens ont participé, ce qui a
abouti à la compilation de la « Brochure européenne sur la neige » (Haberkorn, 2019) contient
des informations sur les mesures de la neige provenant de 38 pays européens. L’Équipe
d’experts de la VMC pour la Veille nige a préparé le nouveau chapitre intitulé « Mesure de la
neige » dans le Volume II « Mesure des variables cryosphériques » du Guide des instruments
et des méthodes d’observation de l’OMM (OMM-N° 8/Vol. II). Ces tâches démontrent
clairement la nécessité d’un SMCC, en tant que centre de compétences.
Mandat du SMCC
La présente proposition s’appuie sur le cadre mûr des centres principaux de mesure (CPM) de
l’OMM et de l’INFCOM et est proposée en tant que CPM spécialisé, dont les attributions sont
conformes à celles définies dans la résolution 10 (INFCOM-1). Il s’agira d’établir un centre de
compétences fondé sur les connaissances qui assumerait les fonctions de soutien à la qualité
des observations de la neige et des données sur la neige et qui inclurait des activités de
renforcement des capacités. Ce centre relierait le portail de données de la VMC pour faciliter
l’accès aux jeux de données et aux fournisseurs de données.
Le CENTRE climatologique mondial proposé doit fournir des compétences de haut niveau en
matière de télédétection en surface et d’instruments in situ pour la mesure des principales
variables enneigées, avec les fonctions suivantes:
• Collaborer avec d’autres CMM et centres régionaux de l’OMM dans des domaines
d’intérêt commun
Un comité directeur scientifique , sous les auspices de l’Association internationale des sciences
cryosphériques (AISC/UGGI), appuiera et conseillera le CENTRE.
Le CENTRE de Davos proposé fera partie du réseau de centres principaux de mesure OMM-
INFCOM sous la direction du Comité permanent des mesures, des instruments et de la
traçabilité (SC-MINT) et de l’Équipe d’experts pour la Veille mondiale de la cryosphère relevant
du Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère.
La proposition de création d’un CMOC coïncide avec l’Organe mixte sur l’état de la couverture
neigeuse en montagne nouvellement créé, une coentreprise entre l’IACS, l’Initiative de
recherche sur les montagnes (MRI) et la Veille mondiale de la cryosphère( VMC).
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 3
La Suisse est un pays alpin ayant une tradition bien connue en matière de recherche sur la
neige et les avalanches ainsi que d’un réseau dense de stations de surveillance de la neige
dont les relevés portent sur de longues périodes, ainsi que pour les glaciers (GLAMOS) et le
pergélisol (PERMOS). C’est ainsi que la Suisse est un excellent partenaire pour le SMCC
proposé de Davos qui servira la communauté par:
• « Fournir des conseils techniques sur les mesures in situ et à distance des variables
clés telles que l’épaisseur de la neige, la densité de la neige en gros, l’équivalent en
eau de la couverture neigeuse, l’épaisseur de la neige et les mesures des
microstructures de la neige et des propriétés macroscopiques du manteau
neigeux; »
• « - Élaborer des normes et des procédures pour combler les lacunes des séries de
données sur la neige; »
• Démontrer les chances et les limites des mesures de la neige par télédétection en
surface, par exemple avec des drones
• Fourniture d’une infrastructure dans les champs d’investigation à long terme pour
tester de nouveaux capteurs de mesure par rapport aux mesures de référence
L’Institut du WSL pour la recherche sur la neige et les avalanches (WSL/SLF) possède plus de
80 ans d’expérience en matière de surveillance de la couverture neigeuse et de mesure des
propriétés de la neige, non seulement dans l’environnement alpin. Ces dernières années, les
projets de recherche et d’application ont permis d’homogénéiser les séries chronologiques à
long terme d’observations relatives à la neige et de mettre au point des produits
climatologiques aux points de grille de l’épaisseur de la neige et de l’équivalent en eau de la
couverture neigeuse.
Avec une longue tradition en matière de renforcement des capacités, le WSL/SLF est prêt à
soutenir l’installation de réseaux efficaces et durables de surveillance de la neige dans les pays
en développement, par exemple en Asie centrale. Des considérations sont données à
l’organisation de cours et d’ateliers. Enfin, l’infrastructure SSL/SLF convient bien à la mise au
point d’instruments servant à mesurer les propriétés de la neige ainsi qu’à la vérification et à la
validation de nouvelles méthodes d’observation de la neige, y compris la télédétection
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 4
terrestre, aérienne et spatiale. Les connaissances et les ressources disponibles dans le cadre
du WSL/SLF font de l’institution un établissement exceptionnel de créer un centre principal de
mesure OMM-INFCOM pour la surveillance de la neige.
Les satellites WSL/SLF et MétéoSuisse sont chargés d’un vaste réseau d’observations
manuelles et automatiques de la neige in situ, qui sont notamment utilisées pour les alertes
aux avalanches, la climatologie, l’hydrologie et la prévision numérique du temps. Ils s’appuient
sur une longue tradition de mesures in situ de la neige et de la météorologie à Weissfluhjoch
(depuis 1937 et 1947 respectivement) et à Davos (depuis 1945 et 1866 respectivement). La
collaboration étroite entre les deux institutions se traduit également par la mesure des
précipitations solides dans les locaux de la station CryoNet « Weissfluhjoch Versuchsfeld ».
Une référence automatique à double barrière et divers autres instruments d’enregistrement
des précipitations ont été déployés pendant la phase active de la deuxième Expérience de
l’OMM sur les systèmes de mesure des précipitations solides (SPICE). MétéoSuisse continue
aujourd’hui de surveiller une partie de ces instruments, y compris le DFAR, et d’utiliser le site
pour les mesures de référence.
Le SLF/SLF étudie tous les aspects de la neige à l’aide de méthodes de mesure qui se sont
avérées depuis des dizaines d’années ainsi que des instruments de mesure de pointe, dont
beaucoup sont mis au point en interne ou adaptés aux besoins particuliers de la recherche sur
la neige. Divers capteurs automatiques de l’épaisseur de la neige et de l’eau douce sont
également testés par les SLF, analysant le potentiel des drones pour obtenir des informations
sur la variabilité spatiale de l’épaisseur de neige. En outre, un projet actuel étudie le potentiel
des méthodes semi-automatiques pour détecter les ruptures non climatologiques
(inhomogénéités) dans les séries de données sur l’épaisseur de neige.
L’activité de démarrage du CENTRE de Davos est étroitement liée à une proposition soumise à
un appel conjoint du SMOC-CH et de la VAG et sera suivie indépendamment des résultats de
la présente demande. Le projet « Stimuler la quantification des observations spatio-
temporelles des précipitations solides et de l’équivalent en eau de la couverture neigeuse dans
les zones de haute montagne (BOSTOPS-mountain) » vise à favoriser les progrès des
techniques de surveillance de la neige le long d’une transect entre 800 et 3 000 m au-dessus
de l’altitude. S’il est approuvé, le projet traitera de la surveillance des phénomènes
météorologiques et climatiques à haute altitude dans la région du groupe CryoNet intégré de
Davos. Ainsi, les estimations quantitatives des précipitations du radar météorologique
« Weissfluhgipfel » seront comparées aux mesures in situ effectuées à partir de capteurs de
pression de lac, de capteurs de rayons cosmiques, de capteurs du système mondial de
navigation par satellite, d’échelles de neige et d’coussins à neige. WSL/SLF dirigera un
consortium comprenant le Laboratoire d’hydraulique, d’hydrologie et de glaciologie (VAW-
ETHZ), le Glacier Monitoring Switzerland (GLAMOS), l’Institut d’hydrologie et de gestion de
l’eau (HyWa, BOKU Vienne), le Département des géosciences de l’Université de Fribourg
(UNIFR), MétéoSuisse et deux fabricants d’instruments (Hydroinnova LLC, ANavS GmbH).
Une deuxième activité, le projet international « Snowtinel » financé par la Fondation nationale
suisse pour la science, a déjà commencé et se poursuivra jusqu’en 2025. Le projet vise à
améliorer le RSO de la mission Sentinel-1 pour l’hydrologie des bassins versants des régions
alpines. Cela nécessite une meilleure compréhension des interactions physiques du signal
radar avec un manteau neigeux mouillé. Le projet comprend des mesures in situ de l’eau
douce, de la teneur en eau liquide de la couverture neigeuse et de la rugosité de la surface de
la neige dans les stations CryoNet « Laret de Davos » et « Weissfluhjoch Versuchsfeld ».
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 5
En savoir plus
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3.1(1)
TEMPS CLIMAT EAU
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d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle
du document.]
Développement
Le projet WIS2 in a box a été lancé en novembre 2021 pour fournir un système de partage de
données utilisant le cadre du SIO 2.0. Le Secrétariat a mis en place une petite équipe avec le
responsable technique introduit par le Canada. La collaboration avec le Comité permanent des
technologies et de la gestion de l’information a été continue et déterminante pour l’élaboration
du système en conformité avec les spécifications techniques du SIO 2.0. Le développement du
système parallèlement à la définition des règlements techniques a permis de vérifier que les
dispositions étaient adaptées à l’objectif visé et qu’elles pouvaient être mises en œuvre avec
des normes ouvertes et des logiciels libres.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 2
La mise en œuvre du WIS2 in a box s’effectue à l’aide de la technologie en nuage pour offrir la
flexibilité d’être déployée sur un nuage privé/public ou sur place. Il s’agit d’une solution «clés
en main» qui peut être installée sur n’importe quelle plate-forme et configurée pour répondre
aux besoins des centres opérationnels. Le système est fondé sur un logiciel libre existant,
largement utilisé dans les opérations de certains Membres de l’OMM. Il permet aux Membres
de partager des données à l’échelle internationale et nationale en utilisant des protocoles de
mise en file d’attente des messages et des services Web, conformément aux règlements
techniques du SIO 2.0. Le SIO 2.0 clés en main fournit également des API Web conformes aux
normes de l’Open Geospatial Consortium (OGC), ce qui rend l’accès aux données extrêmement
simple à partir de tous les langages courants (Python, R, ...) et de nombreux programmes en
libre accès et propriétaires (Excel).
WIS2 in a box est un projet en accès libre dont la licence Apache 2.0 permet sa libre
utilisation, sa commercialisation et de le modifier. Le logiciel est disponible librement dans son
dépôt https://github.com/wmo-im/wis2box et la documentation est disponible sur
https://docs.wis2box.wis.wmo.int. Un exemple de démonstration du SIO 2.0 clés en main est
consultable à l’adresse http://demo.wis2box.wis.wmo.int.
La figure 1 présente la feuille de route de la mise en œuvre du projet. Le SIO 2.0 clés en main
était prêt à être installé sur Amazon Web Services début avril pour soutenir le projet
expérimental d’échange d’observations au Malawi. L’évolution continue du logiciel a permis la
mise en œuvre des fonctionnalités requises par le SIO 2.0 et une version entièrement
conforme au à la version 2.0 sera disponible d’ici décembre. Le SIO 2.0 clés en main sera un
élément clé de la phase pilote du SIO 2.0.
Les données transmises sur le Système mondial de télécommunications (SMT) et reçues par
les centres du Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTDP) en janvier
2021 peuvent être visualisées sur le Système de surveillance de la qualité des données de
l’OMM (https://wdqms.wmo.int) et sont présentées à la figure 2. Cependant, en janvier 2021,
seules deux stations ont rapporté, en moyenne, deux observations quotidiennes, ce qui
constitue un écart important par rapport aux données horaires requises pour le Réseau
d’observation de base mondial (ROBM). La faible disponibilité spatiale et temporelle des
données de surface a un impact sur la qualité des prévisions fournies par les centres du SMTDP
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 3
et doit être prise en compte afin de fournir de meilleures prévisions et des informations plus
précises pour les systèmes d’alerte précoce.
Le Secrétariat a lancé un projet avec le DCCMS du Malawi, Campbell Scientific et Amazon pour
mettre en œuvre une fourniture continue et fiable de données horaires en temps réel de 44
stations météorologiques automatiques aux centres du SMTDP en format BUFR (Forme
universelle de représentation binaire des données météorologiques) par le biais des protocoles
de mise en file d’attente des messages du SIO 2.0. Le projet a commencé par une mise en
œuvre ad hoc dans le nuage public en utilisant Amazon Web Services et le logiciel fourni par
Campbell. Il a été reconnu que la solution adoptée ne convenait pas pour être déployée dans
d’autres pays et n’était pas conforme aux principes du SIO 2.0. La mise en place du projet
WIS2 in a box a offert l’opportunité de fournir une solution clé en main, et dans le même
temps, le Malawi était un bon cas d’utilisation pour construire le SIO 2.0 clés en main, en
s’assurant qu’il était adapté aux besoins des PMA. Par conséquent, le WIS2 in a box a été
initialement développé autour du projet du Malawi et a commencé à fournir des données via
les canaux du SIO 2.0 en avril 2022.
Le déploiement du SIO 2.0 clés en main pour le Malawi se fait actuellement sur Amazon Web
Services. Néanmoins, il existe un boîtier physique en cours de développement que le DCCMS
pourrait déployer dans ses locaux si le cloud n’est pas considéré comme une solution viable à
long terme. Le système du WIS2 in a box utilise la technologie du cloud et peut être déployé
dans le cloud public ou privé ou sur place.
Les données sont transmises directement depuis les stations, au format CSV (séparation par
des virgules), vers un serveur FTP, puis converties en format BUFR, et publiées via des
protocoles de mise en file d’attente des messages et une API Web.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 4
Le SIO 2.0 clés en main offre deux options différentes pour l’utilisation des données:
1. Protocoles de mise en file d’attente des messages en combinaison avec un serveur Web.
Un utilisateur s’abonne à l’interface de ces protocoles pour recevoir les notifications de
nouvelles données disponibles. Le message de notification comporte une URL pointant
vers un serveur Web à partir duquel l’utilisateur peut télécharger les données au format
BUFR;
2. Les API de l’OGC sont exposées via un serveur Web. Avec un script Python ou R,
l’utilisateur peut interroger l’API et recevoir les données décodées. Le script peut traiter
ou tracer les données sans décoder le message BUFR. D’autres programmes comme
QGIS ou Excel peuvent se connecter à l’API de l’OGC et utiliser les données.
ANNEXE 1
L’atelier sur les projets de démonstration du SIO 2.0 s’est tenu les 13 et 14 septembre 2021,
puis les 20 et 21 septembre 2021. Plus de 120 participants de tous les conseils régionaux et de
nombreux programmes divers de l’OMM ont assisté aux sessions virtuelles.
Des présentations pour 11 projets de démonstration du SIO 2.0 ont été faites pendant l’atelier.
Des copies de ces présentations sont disponibles à l’adresse suivante: Projets de
démonstration de la version 2.0 du SIO
Échange de données
Quatre projets ont été identifiés pour explorer les technologies modernes, les protocoles de
mise en file d’attente des messages, couramment utilisés pour l’échange de données sur
l’Internet des objets (IoT), les applications de messagerie pour les téléphones mobiles et les
applications Web:
- Échange expérimental de données du SIO 2.0 pour les données dans les profils CF-
NetCDF de l’OMM
- Exploration de l’utilisation des protocoles de mise en file d’attente des messages
pour l’échange de données du SMT
- Projet de nuage du Centre mondial du système d’information (CMSI) de Tokyo
- Pôle de données d’observations supplémentaires d’EUMETNET
Recherche de données
Pour permettre une expérience de recherche riche pour chaque utilisateur se servant des
normes de métadonnées, permettant la recherche de données faisant autorité par le biais de
moteurs de recherche commerciaux (Google, Bing, Yahoo, Baidu) et de portails dédiés, deux
projets de démonstration du SIO 2.0 ont été présentés sur ce sujet:
- Échange et collecte de métadonnées de recherche
- Catalogue des services Web du CMSI de Beijing
Trois projets sont présentés dans cette rubrique comme des systèmes conçus pour servir des
communautés spécifiques liées à différents domaines du système Terre:
- Observatoire mondial de la cryosphère
- Accès libre au SMT (OpenGTS)
- Système d’observation hydrologique de l’OMM (SOHO)
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 6
Soutien aux pays les moins avancés (PMA) et aux petits États insulaires en
développement (PEID)
Les projets présentés dans ce thème sont conçus pour réduire la barrière à l’entrée pour les
PMA et les PEID:
- Interconnexion du CMSI de Casablanca avec les centres météorologiques nationaux
situés dans sa zone de responsabilité.
- Échange de données du SIO 2.0 de la Station météorologique automatique du
Malawi.
L’atelier a noté que l’utilisation de normes ouvertes et de logiciels gratuits et libres d’accès
dans les projets était significative. L’adoption de solutions natives de la technologie en nuage
ou compatibles avec cette dernière est un thème récurrent. L’atelier a également souligné
l’efficacité des logiciels prêts à l’emploi et des solutions clés en main pour simplifier l’adoption
des normes du SIO 2.0 et accélérer la transition du SIO/SMT vers la version 2.0 du SIO.
Les projets ont prouvé que le SIO 2.0 est bénéfique tant pour les pays développés que pour les
pays en développement, car il permet de réduire les obstacles au partage des données et de
simplifier l’accès aux données et aux informations.
L’atelier a conclu qu’une composante SIO 2.0 complète pour les PMA et les PEID serait utile
pour la phase de mise en œuvre. Ce composant, «WIS 2.0 in a box», devrait être prêt à être
utilisé avec un minimum de configuration et reposer sur des technologies en nuage pour offrir
la possibilité d’être déployé indifféremment sur des services en nuage ou sur place.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 7
ANNEXE 2
Un atelier visant à présenter le SIO 2.0 aux professionnels du secteur a été organisé en ligne
le 22 juin 2022. Plus de 206 participants du secteur, des services météorologiques et
hydrométéorologiques nationaux et du monde universitaire ont assisté à cet atelier. L’objectif
de l’atelier est de présenter le SIO 2.0, son plan de mise en œuvre et le WIS2 in a box aux
acteurs du secteurs afin de préparer la transition et d’explorer les possibilités de synergies
pour favoriser la mise en œuvre du SIO 2.0 dans un délai court.
Près de 206 participants de 47 pays ont assisté à cet atelier: 55 experts du secteur, 108
représentants des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN), 23
d’organisations internationales, 14 du monde universitaire et six autres.
L’ordre du jour de l’atelier couvrait trois grandes sections, à savoir les défis de l’échange de
données, l’introduction du SIO 2.0, ainsi que la présentation et la démonstration de WIS2 in a
box.
Au cours des cinquante dernières années, le SMT a maintenu un échange continu en temps
réel de données essentielles, en fournissant des observations aux centres du SMTDP et en
diffusant des informations traitées aux SMHN. Malgré une certaine évolution des technologies
utilisées pour l’échange de données, le SMT est resté inchangé dans ses fondements
techniques de base. L’émergence d’une connectivité mondiale de plus en plus rapide et à haut
débit via l’internet offre désormais de nouvelles possibilités pour son évolution future.
La mise en œuvre du SIO, qui a débuté en 2007, signifie que les utilisateurs du monde entier
peuvent, en principe, rechercher et accéder librement aux données ou demander la permission
aux propriétaires des données. Toutefois, bien qu’il ait permis la publication de nombreux
ensembles de données provenant du SMT et d’autres sources, le SIO n’a jamais totalement
rempli son objectif initial, qui consistait à faciliter l’accès aux données de l’OMM.
La variété et le volume croissants des données utilisées par les SMHN font des méthodes
actuelles de découverte et d’accès aux données du SIO une solution inadaptée à la surveillance
et à la prévision du système Terre. L’adoption et l’intégration de normes et de protocoles
ouverts allégés, de technologies en nuage et de l’Internet public permettent de disposer d’une
infrastructure, de données et de services présentant peu d’obstacles, ce qui se traduit par un
partage des données simple et accessible pour l’ensemble de la communauté de l’OMM et au-
delà. Pour tirer parti de ces technologies et résoudre les problèmes de la version actuelle du
SIO, le Comité permanent des technologies et de la gestion de l’information (SM-INT) s’est
concentré sur la conception de l’architecture de la version 2.0 du SIO. Au cours de l’atelier, le
président du SC-IMT a présenté le SIO 2.0. Cette présentation a aidé les participants à
comprendre son concept, ainsi que ses objectifs, ses avantages, son impact et les processus
globaux de mise en œuvre, les exigences de gestion pour le SIO 2.0 et les domaines d’activités
clés pour sa mise en œuvre. Le SIO 2.0 a introduit un nouveau concept d’échange de données
pour répondre à tous les programmes de l’OMM. Ce concept repose sur l’utilisation de services
partagés à l’échelle mondiale afin d’assurer un partage des données à faible latence qui
permette à la communauté de l’OMM de fournir facilement des services à valeur ajoutée à ses
utilisateurs et de fournir des installations permettant à ces derniers de travailler sur place avec
des données volumineuses plutôt que de devoir les télécharger pour les utiliser localement.
L’utilisation de normes ouvertes et de services web permet au SIO 2.0 de devenir un système
interopérable. Avant la migration vers la version 2.0, prévue pour 2024, une phase
expérimentale est prévue pour tester et améliorer les éléments de l’architecture du SIO 2.0 en
2023. L’objectif de cette phase pilote est de tester à petite échelle le nouveau concept du SIO
2.0 dans un contexte moins critique avant de le déployer à grande échelle.
Afin de rendre les données accessibles à tous les SMHN, en particulier ceux des pays moins
développés, aux organisations externes qui encouragent la recherche et soutiennent l’évolution
des programmes de l’OMM, ainsi qu’à la communauté croissante d’autres utilisateurs potentiels
dans le monde, un composant du SIO 2.0 complet, fondé sur la licence en accès libre, a été
conçu. Ce composant appelé «WIS 2.0 in a box» devrait être prêt à être utilisé avec une
configuration minimale (prêt à l’emploi) et fondé sur les technologies de l’informatique en
nuage afin de fournir les options pour être déployé indistinctement sur des services
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 9
Les participants à l’atelier ont pris note de l’architecture du SIO 2.0 et de son plan de mise en
œuvre. Les participants se sont accordés à dire que le SIO 2.0 fournira une infrastructure, des
données et des services présentant peu d’obstacles, ce qui permettra à l’ensemble de la
communauté de l’OMM et au-delà de partager des données de manière simple et accessible.
L’atelier a noté que l’engagement des professionnels du secteur est nécessaire pour favoriser
la réussite de la mise en œuvre du SIO 2.0. Il a été convenu que la transition du SMT vers la
version 2.0 du SIO ne peut être réussie sans la participation des acteurs du secteur pour
apporter des solutions aux divers problèmes techniques rencontrés par les Membres de l’OMM.
De l’avis général, cet atelier a constitué un excellent point de départ pour identifier les sujets
communs susceptibles de soutenir de manière productive l’innovation et d’accélérer l’adoption
de technologies avancées dans les domaines de la météorologie, de l’eau et du climat. Les
participants ont exprimé un fort désir de maintenir la dynamique lancée par cet atelier, qui a
inclus des discussions plus approfondies autour des sujets présentés et a été vu comme un
bon départ pour un engagement à long terme. L’atelier a conclu qu’une série d’ateliers sur le
modèle du SIO 2.0 décrit ci-dessus pourrait être un moyen de maintenir cet élan.
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.2)
COMMISSION DES OBSERVATION, DES
TEMPS CLIMAT EAU
Présenté par:
INFRASTRUCTURE ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
10.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève
[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique suivie
d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n'ont aucun effet juridique en termes de conformité, d'exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n'aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l'exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l'original anglais qui constitue la version officielle
du document.]
Le SOHO fait partie de la phase pilote du SIO 2.0 d’une durée d’un an qui débute à la fin de
l’année 2022. Au cours de cette phase, le système sera mis en conformité avec les spécifications
techniques du SIO 2.0 et du WIGOS, et l’échange de données via le cadre du SIO 2.0 sera mis
en œuvre. À la fin de la phase pilote, un rapport sur l’état de l’interopérabilité et les éventuelles
lacunes sera rédigé par le SC-IMT. Le projet de plan opérationnel de la phase II du SOHO sera
modifié pour tenir compte des résultats de la phase pilote du WIS 2.0. Les activités qui ne sont
pas directement liées au SIO 2.0 seront réalisées en tenant compte du fait que l’intégration
future dans le SIO 2.0 peut nécessiter des modifications des composants du SIO.
Le plan opérationnel du SOHO a pour objectif qu’au moins 50 Membres échangent des données
dans le cadre du SOHO d’ici 2025, d’après les discussions formulées lors de la session
extraordinaire du Congrès 2021. Le système SOHO dans le bassin de La Plata est déjà en phase
d’exploitation, mais n’est pas encore conforme aux spécifications techniques du SIO 2.0. Il est
toutefois en cours d’intégration avec le Delft-FEWS (système de prévision et d’alerte précoce des
crues), PROHMSAT (système de prévision hydrométéorologique et d’alerte précoce dans le
bassin de La Plata), les systèmes de qualité de l’eau parmi d’autres systèmes du bassin.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 2
Les activités du SOHO sont actuellement menées par des experts du JET-HYDMON qui
collaboreront avec diverses équipes d’experts du SC-IMT pour finaliser ce projet de plan
opérationnel de la phase II du SOHO, avec le SOHO en tant que pilote du SIO 2.0 pour la mise
en œuvre de l’échange de données hydrologiques au sein du SIO 2.0.
1.1 Le plan opérationnel du SOHO pour la période 2024-2029 guidera la mise en œuvre
de la phase II du SOHO au sein de la nouvelle structure de l’OMM à partir de la phase pilote
(2018-2022) par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) et les
organisations partenaires à différentes échelles (nationale, régionale et mondiale). Il décrit les
aspects de la mise en œuvre et du fonctionnement du SOHO en abordant trois objectifs
principaux:
• Objectif 2: Établir une connexion efficace avec le WIGOS (et ses outils), le SIO, le
SMTDP, et des développements comme le Système de gestion de bases de données
météorologiques, climatologiques et hydrologiques et le Système de gestion des
données climatologiques OpenCDMS, pour mieux soutenir les produits et services
tels que le système d'indications relatives aux crues éclair et HydroSOS (Système
mondial OMM d'évaluation et de prévision hydrologiques);
1.2 Le plan s’appuie sur le plan initial de mise en œuvre du SOHO (lien) qui a été
approuvé par la résolution 17 de la soixante-dixième session du Conseil exécutif – Plan de mise
en œuvre de la phase II du Système d’observation hydrologique de l’OMM, et le plan d’action de
l’OMM pour l’hydrologie pour la période 2022-2030 (lien), et la résolution 4 de la session
extraordinaire du Congrès 2021 – Perspectives et stratégie de l’OMM en matière d’hydrologie et
plan d’action associé. Le plan d’action encourage la poursuite de la mise en œuvre du SOHO
pour le partage des données opérationnelles et historiques entre les membres. Le SOHO met en
œuvre des outils en accès libre, des services Web et des normes de données comme
WaterML2.0 (une activité conjointe de l’OMM et de l’OGC) pour l’interopérabilité, l’accès et le
partage des données hydrologiques. La partie 1 (séries chronologiques), la partie 2 (cours d’eau,
jaugeages et sections), la partie 3 (hydrologie de surface) et la partie 4 (eaux souterraines) de
la norme WaterML 2.0 ont été adoptées par l’OMM et l’OGC, tandis que la partie 5 sur la qualité
de l’eau est en cours de développement. Le SOHO vise à relever les défis de l’échange de
données hydrologiques en soutenant et en contribuant à la chaîne de valeur des données de
l’OMM et de la production des données à la diffusion auprès des utilisateurs finaux, comme le
montre la figure 1.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 3
Figure 1: Chaîne de valeur des données du SOHO, illustrant le chemin par lequel les activités
de collecte de données conduisent à la valeur des applications qui ont un impact sur les
utilisateurs de données.
1.5 Les projets pilote du SOHO ont été achevés dans les régions et pays suivants, et les
données sont accessibles par le biais de trois pilotes du portail du SOHO utilisant différents
services Web (WHOS Global comme indiqué dans la figure 2, SOHO-Plata, SOHO-Arctique).
d) La United Kingdom National River Flow Archive (UK-NRFA, Archive nationale des débits
fluviaux du Royaume-Uni) partage les données historiques de plusieurs instituts
d’observation par le biais du SOHO.
Les données de la Commission du bassin de la rivière Save (SOHO-SAVE) sont accessibles aux
membres du bassin par le biais du site Sava HIS (https://savahis.org/his).
2.1 Introduction
2.2 Orientation
2.3.1 Au niveau national, les États membres (SMHN) sont responsables de toutes les
activités liées à la mise en œuvre et au fonctionnement du SOHO, tandis qu’à l’échelle régionale,
les conseils régionaux de l’OMM contribuent à la mise en œuvre du SOHO dans le cadre de leur
plan de travail dirigé par les conseillers régionaux en hydrologie.
2.3.2 On s’attend à ce que les centres de l’OMM (SMTDP (en particulier les futurs centres
du SMTFP pour l’hydrologie), le SIO, le WIGOS et les Centres mondiaux de données
hydrologiques) hébergent et maintiennent l’interface de recherche et d'accès du SOHO, les
services Web, les portails SOHO, fournissent des services de centre de données (cubes de
données et cache) et soutiennent l’interopérabilité, l’accès et le partage des données et des
informations hydrologiques en utilisant les ressources disponibles.
étroite collaboration avec les organes compétents établis au sein de l’OMM pour élaborer des
accords consensuels d’échange de données dans leurs régions.
2.4.1 La mise au point du SOHO est actuellement coordonnée par le JET-HYDMON avec le
soutien d’autres experts de l’INFCOM, des fournisseurs de technologie du SOHO (interface de
recherche et d'accès) et Water Data Explorer (WDE)), de collaborateurs, de projets de
développement et d’autres activités liées à l’OMM. La formation de l’équipe chargée de
l’élaboration principale du SOHO, des communautés du Système (technologie, normalisation
(ISO, OGC (WaterML 2.0)), et utilisateur), des experts en politique de données pour soutenir
davantage l’opération de la phase II du SOHO sera essentielle pendant la phase d’opération.
2.5 Contribution
2.5.1 Le WIGOS fournit un certain nombre d’outils tels que l’identifiant de station du
WIGOS, l’outil OSCAR/Surface, le Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS, et
l’étude continue des besoins qui seront nécessaires au fonctionnement du SOHO. Ce dernier
contribue au WIGOS en fournissant un catalogue de métadonnées compatible avec la
représentation des métadonnées du WIGOS pour l’enregistrement des stations d’observation
hydrologique.
2.6 Appui/Facilitation
3.1.1 Les Membres qui fournissent des observations hydrologiques au SOHO doivent
opérer conformément aux procédures et pratiques énoncées dans le Règlement technique
(OMM-N° 49), Volume I, Partie I, et de concert avec les manuels et guides pertinents de
l’OMM. En outre, il est recommandé de partager les normes, les outils et les techniques, les
expériences et les capacités acquises lors de la mise en œuvre du SOHO avec sa communauté.
La mise en œuvre du Système est entreprise avec les ressources existantes au niveau national
et au niveau du bassin.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 7
c) Mise en œuvre (test des terminaux et intégration du SOHO à l’aide de différents outils,
installation de l’interface de recherche et d'accès): Selon le type de service Web
disponible, l’installation peut inclure la configuration d’une nouvelle source de données
pour un accesseur existant, le développement d’un nouvel accesseur, la cartographie du
vocabulaire de métadonnées et le paramétrage des avis des utilisateurs.
d) Test de mise en œuvre: Lorsqu’une solution préliminaire a été élaborée, les fournisseurs
de données et les experts techniques sont invités à effectuer les tests de la nouvelle
connexion et à en fournir les résultats.
La mise en œuvre du SOHO sera guidée par les besoins des Membres et des autres utilisateurs
du Système, qui seront adoptés, le cas échéant, par l’expert ou l’équipe de travail du SOHO. Le
tableau 1 présente un résumé des échéances prévues.
Tableau 1: Activités et résultats attendus
5.1 Introduction
Le SOHO s’appuie sur plusieurs outils en accès libre normalisés, des services Web et des
normes ayant le soutien de la communauté scientifique.
5.2.3 Les technologies SOHO sont également soutenues par des outils en ligne gratuits
qui ont été développés, testés et/ou maintenus par d’importantes communautés scientifiques
et de recherche pour promouvoir l’interopérabilité, l’accès et le partage des données
hydrologiques, comme indiqué ci-dessous:
• Geonetwork
• Bibliothèque WaterML
• 52North Helgoland
• Élargir les métadonnées pour prendre en compte tous les types de données du
cycle hydrologique (par exemple, la qualité de l’eau et l’humidité du sol).
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.3)
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique suivie
d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n'ont aucun effet juridique en termes de conformité, d'exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n'aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l'exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l'original anglais qui constitue la version officielle
du document.]
Introduction
La gestion efficace des données météorologiques, hydrologiques, océanographiques et d’autres
données environnementales (désignées ci-après par l’expression «données du système Terre»)
est essentielle pour la surveillance et l’analyse de l’état actuel du système Terre et pour la
prévision sans discontinuité de son état futur. Cette surveillance, cette analyse et ces
prévisions sont à leur tour essentielles à la fourniture efficace et en temps voulu des services
connexes, y compris les services climatologiques.
La gestion efficace des données du système Terre repose sur l’utilisation de systèmes de
gestion des données climatiques (CDMS) modernes. Dans ce contexte, le terme «données
climatologiques» désigne toutes les données, métadonnées et informations relatives au
système Terre dont la couverture spatiale, la durée, la cohérence et la continuité sont
suffisantes pour déterminer la variabilité et l’évolution du climat. Cela comprend les données
d’observation (in situ et télédétectées), les produits dérivés et les analyses, ainsi que les
résultats des prévisions ou simulations numériques.
Figure 1: Feuille de route pour la mise en œuvre d’un système de référence pour la gestion des
données climatologiques
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 2
Reconnaissant l’importance d’un système de gestion des données climatiques efficace, l’OMM a
publié les spécifications du système de gestion des données climatiques de l’OMM Climate Data
Management System Specifications (WMO-No. 1131) (Spécifications du système de gestion
des données climatiques), établissant un cadre définissant la fonctionnalité requise dans un
système de gestion des données climatologiques à haut niveau. Ce cadre vise à promouvoir la
normalisation et l’interopérabilité entre les systèmes de gestion des données climatologiques, à
améliorer la disponibilité et l’actualité des données et l’adoption des meilleures pratiques par
les Membres, y compris l’utilisation d’un système de gestion des données climatologiques
lorsqu’il n’en existe pas encore.
Architecture
Ce système a été conçu de manière à pouvoir être installé par les Membres qui n’utilisent pas
actuellement un CDMS ou qui ont besoin de passer à un système plus moderne.
La mise en œuvre s’est concentrée sur le développement d’un composant de chaque couche
présentée dans la figure 2. En raison des retards pris par le modèle de données
climatologiques (voir la section 2) et des sources et contraintes de financement, le
développement initial de la couche de données s’est concentré sur la mise en place d’un
support pour un CDMS existant, Climsoft.
Le contrôle d’accès est mis en œuvre dans le cadre de l’application Web de démonstration et
l’accès peut être obtenu par courriel à info@opencdms.org. Des commentaires sur l’application
peuvent également être envoyés à cette adresse et sont les bienvenus.
Parallèlement au travail effectué dans le cadre du projet OpenCDMS, et pour répondre à ses
besoins nationaux, le Service météorologique national du Bélize a développé un système de
gestion des données climatologiques (Surface), en utilisant les spécifications CDMS de l’OMM
(WMO-No. 1131) comme modèle. Ce système est maintenant utilisé de manière opérationnelle
au Bélize et a récemment été partagé avec la communauté internationale, le code source étant
mis à disposition par le biais du dépôt d’archives de code OpenCDMS
(https://github.com/opencdms/surface). Étant donné l’état avancé du CDMS Surface, les
travaux en cours au sein du projet OpenCDMS sont axés sur une convergence entre le CDMS
Surface et le projet OpenCDMS. Le cas échéant, les composants des couches de données et de
logique du projet OpenCDMS seront intégrés dans Surface afin de développer un nouveau
système prêt pour la production, «OpenCDMS Surface». L’intégration d’OpenCDMS Surface
dans la version 2.0 du Système d’information de l’OMM (SIO 2.0) sera également développée
dans le cadre du projet pilote SIO 2.0 (voir section 3). L’OpenCDMS Surface provisoire, ainsi
que l’architecture de mise en œuvre de référence OpenCDMS proposée, seront présentées au
Dix-neuvième Congrès météorologique mondial. Les essais du système commenceront en 2024
et un système installable et prêt pour la production devrait être disponible en 2025.
Comme l’indique l’OMM dans sa publication Climate Data Management System Specifications
(WMO-No. 1131), l’utilisation d’un modèle de données normalisées pour la représentation et
l’échange de données climatologiques facilitera l’interopérabilité entre les applications et les
composantes climatologiques en fournissant une vue des données indépendante du système
de gestion des données climatologiques. Une fois établi, le modèle de données consistera à:
• Contribuer à l’établissement de vocabulaires normalisés pour les données
climatologiques et les informations connexes;
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 5
Compte tenu de cette importance, l’Équipe spéciale pour le modèle de données climatologiques
(TT-CDM) a été créée au début de 2022 dans le cadre de l’Équipe d’experts sur les normes de
métadonnées (ET-Metadata) avec le mandat suivant:
• Développer et maintenir un modèle de données normalisées de l’OMM pour la
représentation, l’échange et l’archivage des données climatologiques à l’appui des
CDMS, conformément à la représentation des métadonnées du WIGOS et aux
exigences fournies par l’ET-DRC;
• Coordonner avec les équipes d’experts de l’OMM concernées, telles que ET-Data,
ET-Metadata et ET-IM, pour aligner le modèle de données sur les normes existantes
de l’OMM;
• Soutenir le projet OpenCDMS dans la mise en œuvre du modèle de données
(Résolution 22 (Cg-18)); Résolution 21 (EC-73).
Une fois mis au point, le modèle de données devrait être adopté comme une norme de l’OMM
qui deviendra le modèle utilisé pour la gestion et l’échange de données climatologiques par les
Membres et les centres de l’OMM, comme l’exige la politique unifiée des données de l’OMM.
Cela s’ajoute à l’utilisation dans les systèmes de gestion des données climatologiques.
L’activité de l’équipe spéciale s’est concentrée sur l’identification des exigences et des normes
fondamentales pour le modèle de données, en s’appuyant sur les travaux antérieurs de
l’équipe d’experts sur les exigences en matière de données pour les services climatologiques
(ET-DRC) et de l’équipe d’experts sur la gestion des données climatologiques (WMO-No. 1131).
Climate Data Management System Specifications (WMO-No. 1131). Dans le cadre de ce travail,
le projet de norme OMS (Observations, Measurements and Samples – Observations, mesures
et échantillons) de l’Open Geospatial Consortium (OGC) a été identifié comme la norme
fondamentale. La norme OMS devrait être publiée dans la seconde moitié de 2022 ou au début
de 2023 en tant que norme ISO 19156:2022, Information géographique – Observations,
mesures et échantillons. Le profil de métadonnées de base de l’OMM
(https://community.wmo.int/WIS2_Technical_Specification_Guidance) et la Norme relative aux
métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192) constitueront les autres éléments fondamentaux du
modèle de données climatologiques. Les travaux en cours comprennent l’identification des
lacunes dans les modèles de données et la définition des extensions requises pour les données
climatologiques et pour une traçabilité complète du traitement appliqué aux données.
Ces questions ont été largement reconnues et sont applicables à d’autres domaines et champs
d’application. Par conséquent, le système d’information de l’OMM est en train de subir une
évolution, le passage vers sa version 2.0, qui vise à résoudre bon nombre de ces problèmes.
Cet objectif sera atteint par la simplification des métadonnées de recherche, l’amélioration de
la granularité des enregistrements de métadonnées et l’utilisation de normes et de services
Web ouverts pour la recherche, l’accès et l’extraction de données et d’informations. Dans le
cadre de l’infrastructure du SIO 2.0, des services à l’échelle mondiale seront fournis:
• Recherche de données par le biais d’un catalogue mondial (catalogue mondial)
• Publication, abonnement et notification de nouvelles données (interface mondiale
de messagerie)
• Accès et extraction des données (cache mondial)
Ces services mondiaux seront fournis sur une infrastructure résiliente et évolutive afin de
garantir la continuité du service et de répondre aux besoins de performance (par exemple,
faible latence, large bande passante). Dans le cadre du SIO 2.0, les antennes individuelles
(antennes du SIO 2.0) se connecteront à ces services pour synchroniser les métadonnées de
recherche, publier et s’abonner aux notifications de nouvelles données, ainsi que pour accéder
et extraire les données correspondant aux besoins locaux. À la réception d’une notification de
nouvelles données provenant d’une antenne du SIO 2.0, l’interface mondiale transmet le
message aux abonnés, y compris au cache mondial. Les données sont ensuite récupérées par
le cache et mises à la disposition des utilisateurs mondiaux. Les services mondiaux,
l’architecture et les fonctions clés sont décrits plus en détail dans le document INFCOM-2/INF
6.3.1(4).
Pour soutenir le développement du SIO 2.0, la mise en œuvre de référence d’une antenne du
SIO 2.0 a été élaborée et est décrite dans le document INFCOM-2/INF 6.3.1(1). Concernant les
données climatologiques, les fonctions clés et les normes sous-jacentes de la mise en œuvre
de référence sont les suivantes:
• Publication des métadonnées de recherche (API OGC – Enregistrements)
• Publication et abonnement à des services de notification et de données (MQTT)
• Fourniture de données par le biais d’API Web libres (API OGC – Caractéristiques)
Bien que le projet pilote se concentre sur les données DAYCLI et CLIMAT, il convient de noter
que les processus et les métadonnées sont également applicables à l’ensemble des données
climatologiques et à toutes les variables climatologiques essentielles et domaines (par
exemple, les archives de données sauvegardées et numérisées, les fonds historiques à long
terme, les prévisions saisonnières, etc.)
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.4)
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document].
La version 2.0 du Système d'information de l'OMM (SIO) sera mis en œuvre selon le calendrier
présenté à la figure 1. Une phase pilote d'un an débutera à la fin de l'année 2022, avec
plusieurs pays collaborant à la construction de l'infrastructure 2.0 du SIO. Chaque pays aura
un rôle différent dans le cadre de cette transition et mettra en œuvre une composante
spécifique.
dans le cadre global. Les règlements techniques fournis dans le Manuel du SIO décrivent ce qui
doit être fait pour y prendre part. Le Guide des spécifications techniques de la version 2.0 du
SIO contient des informations plus détaillées sur la manière de participer au SIO, à savoir,
comment mettre en œuvre et exploiter les composants pour le partage des données dans la
nouvelle version du SIO. Le guide est conçu comme un document évolutif qui sera mis à jour
en fonction des résultats de l'expérimentation de la phase pilote (voir https://community.
wmo.int/WIS2_Technical_Specification_Guidance). Le contenu sera mis à jour et ajouté tout
au long de la phase pilote de la version 2.0 du SIO, à mesure que les spécifications et les
procédures détaillées seront validées par des tests. Le Comité permanent des technologies et
de la gestion de l’information (SC-IMT) consolidera le document d'orientation dans une
nouvelle version du Guide du système d'information de l'OMM (OMM-N° 1061) à l'issue de la
phase pilote.
Selon le plan de mise en œuvre de la version 2.0 du SIO (voir la figure 1), le Système mondial
de télécommunications (SMT) sera mis hors service d'ici 2030 et les Services météorologiques
et hydrologiques nationaux (SMHN) utiliseront la plate-forme 2.0 du SIO pour s'échanger des
données. Pendant la période de transition, plusieurs centres exploiteront le SIO/SMT et le SIO
dans sa version 2.0. Certains d'entre eux utiliseront simultanément les deux cadres de partage
des données, avec les difficultés liées au maintien de deux systèmes opérationnels dans le
même but. Par conséquent, un plan de transition sera élaboré pendant la phase pilote, en
tenant compte du temps nécessaire aux Membres pour migrer vers les nouveaux systèmes et
en réduisant, au minimum, le temps de fonctionnement parallèle des deux systèmes pour un
Membre.
Le guide de transition vers la version 2.0 du SIO sera disponible progressivement sur la page
https://community.wmo.int/GTS_WIS2_Transition_Guidance, et contiendra des informations
concernant les pratiques pour la transition du SMT à la version 2.0 du SIO. Il vise à établir une
procédure de transition cohérente pour tous les membres et à fournir des documents pour
soutenir ce processus.
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.5)
TEMPS CLIMAT EAU
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fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
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système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
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RÉSULTAT
Informations générales
15
10
0
Region IV: Region V:
Region I: Region VI:
Region II: Asia North South-West
Africa Europe
America Pacific
Day1 6 4 3 12 21
Day2 9 8 3 10 20
Day3 5 5 3 4 17
Objectif et résumé
L’objectif de cette manifestation est de réunir les utilisateurs scientifiques des communications
par satellite avec des représentants de l’industrie, y compris les opérateurs de réseaux de
satellites et les fabricants d’instruments connectés par satellite. Les commentaires des
représentants de l’industrie ont été très positifs: ils trouvent qu’il est utile d’entendre les
perspectives des scientifiques, et ils trouvent également utile d’entendre leurs concurrents
présenter leurs offres actuelles et prévues. De même, un certain nombre d’utilisateurs
scientifiques ont laissé leur avis sur le fait que cet événement leur a été utile pour comprendre
quelles technologies particulières pourraient être utilisées pour la collecte de données
provenant de régions éloignées.
Du côté scientifique, des exposés ont été présentés sur les défis et les avantages de la collecte
de données satellitaires du Corps des ingénieurs de l’Armée américaine (qui décrit la gestion
de l’eau dans les principaux systèmes fluviaux) et de trois chercheurs polaires qui parlent de
leur expérience dans les stations météorologiques du Groenland et du Canada, de la poursuite
des icebergs dans l’Arctique canadien et des mesures géodésiques dans l’Antarctique.
Étape suivante
L’intention est de tenir la prochaine réunion en personne ou hybride en 2024, mais avec
possibilité d’une réunion en ligne plus courte en ligne en 2023.
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(2)
TEMPS CLIMAT EAU
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fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Le Système d’information de l’OMM (SIO) assure une fonction de recherche grâce aux
catalogues exploités par les centres mondiaux du système d’information (CMSI). Les Données
échangées sur le Système mondial de télécommunications (SMT) et d’autres jeux de données
mis à disposition par les Membres de l’OMM peuvent être consultées et consultées via les
catalogues des CMSI contenant plusieurs aspects des données (exemples de catalogues de
CMSI https://gisc.dwd.de https://www.wis-jma.go.jp http://gisc.wis.cma.cn/wis
http://gisc.kma.go.kr). Un titre et une description font partie des métadonnées, ainsi que de
l’éditeur, de l’emplacement, de l’heure et de l’URL pour accéder aux données. L’éditeur des
données fournit les fiches de métadonnées stockées dans un catalogue pour permettre une
fonction de recherche qui permet à l’utilisateur de rechercher et d’accéder aux données qui
l’intéressent en cherchant avec quelques mots clés. Le succès de l’action de recherche est lié à
la qualité des relevés de métadonnées et est lié à l’efficacité du catalogue lorsqu’il renvoie une
courte liste d’éléments dont l’utilisateur peut choisir une qui répond à ses exigences. Les fiches
de métadonnées sont fournies au catalogue des CMSI par des centaines d’organisations. Le
contrôle de la qualité des métadonnées pour la performance de la fonction de recherche est
essentiel pour définir des mesures correctives pour améliorer l’expérience de recherche de
l’utilisateur. Les indicateurs de performance clés des fiches de métadonnées du SIO sont des
indicateurs associés à la performance de la fonction de recherche d’un catalogue.
Les indicateurs de performance clés fournissent des règles mesurables pour évaluer le respect
des normes du SIO relatives aux métadonnées (WCMP 1.3 et ISO 19115:2003/19139:2007) et
évaluer la qualité et l’efficacité des métadonnées à des fins de recherche. L’objectif premier
des indicateurs de performance clés est de fournir une évaluation quantitative des relevés de
métadonnées du SIO à communiquer à l’éditeur des données afin que des mesures correctives
appropriées permettent d’améliorer constamment l’expérience de recherche de l’utilisateur.
Le SIO 2.0 sera mis en œuvre au cours des années suivantes et fournira des capacités de
recherche telles que la version actuelle du SIO. Les normes relatives aux métadonnées
utilisées dans le SIO 2.0 seront différentes, mais les principes qui sous-tendront les
indicateurs de performance clés des métadonnées seront les mêmes. Les indicateurs de
performance clés du SIO présentés dans le présent document seront donc adaptés aux
nouvelles normes. Parallèlement, le suivi et l’amélioration des catalogues du SIO
s’appliqueront également au SIO 2.0.
INFCOM-2/INF. 6.3(2), p. 2
ÉVALUATION DU KPI
Les modifications qu’il est proposé d’apporter au Guide du Système d’information de l’OMM
(OMM-N° 1061) définissent onze indicateurs de performance clés (voir l’annexe 2 de la
recommandation 6.3.2/1 INFCOM-2). Le guide établit une mesure et quelques règles
permettant d’obtenir un indice objectif pour le KPI. Pour des raisons d’interprétation, l’indice de
chaque indicateur de performance clés est normalisé en pourcentage.
L’Équipe spéciale pour les métadonnées du SIO a mis au point des outils d’indices de
performance clés permettant de calculer les indicateurs de performance clés, disponibles
gratuitement à https://github.com/wmo-im/pywcmp sous licence Open-Source Élaborée 2.0. Il
est extrêmement important d’utiliser ces outils pour obtenir des indices pour chaque indicateur
de performance clés et d’évaluer la qualité des relevés de catalogue du SIO à des fins de
recherche. Les mesures correctives visant à améliorer les indices de performance clés
permettront d’améliorer les performances du catalogue du SIO et d’améliorer l’expérience des
utilisateurs. Le nouveau catalogue du SIO 2.0 comportera un modèle de métadonnées
différent, mais les principes des indicateurs de performance clés restent inchangés. Il sera
possible de modifier les indicateurs de performance clés et les logiciels correspondants pour
adapter le nouveau modèle de métadonnées du SIO 2.0 et produire des indices pour mettre en
place un processus d’amélioration similaire.
Les résultats obtenus en appliquant les indices de performance clés dans le catalogue du SIO
sont examinés ci-dessous. Les résultats préliminaires ci-après doivent être affinés afin
d’élaborer un rapport périodique normalisé.
Le premier test de KPI-1 est essentiel car il vérifie les règles syntactiques associées au profil
de base SIO pour les métadonnées (WCMP 1.3). Les enregistrements qui ne passent pas le
premier test ne sont pas pris en considération pour des essais ultérieurs, car ils ne sont pas
conformes aux spécifications requises et ne peuvent pas être testés efficacement sur les
aspects de la qualité. Malheureusement, la figure 1 montre que 41,9 % des enregistrements
ne sont pas conformes à la norme XML requise. En conséquence, la correction de la conformité
au langage XML est le principal aspect à améliorer, car elle est à la base d’une analyse plus
poussée visant à améliorer la qualité des fiches du catalogue du SIO et à améliorer
l’expérience de recherche.
L’analyse a été effectuée sur près de 115 000 relevés de métadonnées, dont environ 48 000
n’ont pas réussi le test de conformité syntactique et sont exclus de l’évaluation du KPI.
L’évaluation de l’indicateur de performance clé suivant a été réalisée sur les 66 000 relevés de
métadonnées restants.
Un indice total pour chaque indicateur de performance clés est calculé et normalisé à 100 pour
donner une idée générale de la qualité des métadonnées. La figure 2 indique le nombre de fiches
avec un indice. La plupart des relevés ont des indices compris entre 50 et 80, ce qui indique que
des améliorations significatives sont nécessaires pour obtenir un bon score.
Les fiches du catalogue dont l’indice de performance clés est inférieur à 40 sont considérés
comme de mauvaise qualité et nécessitent des interventions correctives. La figure 3 montre le
pourcentage du nombre d’enregistrements de mauvaise qualité en rouge. La présentation
graphique présente un indice faible pour presque tous les relevés, et la politique en matière de
données n’est pas transmise correctement dans plus de 70 % des relevés. Des améliorations
significatives doivent être apportées au titre et aux mots clés, pour lesquels plus de 30 % des
relevés ont une mauvaise qualité. L’indicateur de performance clé sur la santé des liens
indique une mauvaise qualité dans près de 30 % des relevés, ce qui signifie qu’une quantité
importante de données n’est pas accessible. Cette évaluation préliminaire des indices de
performance clés montre plusieurs domaines d’amélioration de la conservation des relevés de
INFCOM-2/INF. 6.3(2), p. 4
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(1)
TEMPS CLIMAT EAU
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post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Résumé exécutif
aux systèmes d’alerte précoce multirisques et aux informations et évaluations des risques de
catastrophes".
1. Introduction
La GDPFS de l’OMM est un mécanisme international qui coordonne les capacités des membres
à produire des analyses et des prévisions météorologiques et à les mettre à la disposition de
tous les membres de manière opérationnelle. Il permet de fournir des services harmonisés et
est actuellement organisé comme un réseau de centres mondiaux, régionaux et nationaux.
Le GDPFS a été initialement établi autour des prévisions météorologiques traditionnelles, allant
des prévisions à court et moyen terme et, plus tard, des prévisions saisonnières. La GDPFS
contient également certains éléments qui dépassent le paradigme traditionnel des prévisions
météorologiques, notamment les centres utilisant la modélisation du transport et de la
dispersion atmosphériques pour les réponses aux urgences environnementales, les prévisions
de tempêtes de sable et de poussière et (sous la désignation de l’Organisation de l’aviation
civile internationale) les prévisions du transport et de la dispersion des nuages de cendres
volcaniques. Le champ d’application de la GDPFS a été étendu au-delà du programme de la
Veille météorologique mondiale (VMM) en 2017, lorsque le Manuel sur la GDPFS (OMM-No.
485) a été renouvelé. Depuis lors, la GDPFS s’est étendue pour couvrir également la prévision
immédiate et la prévision décennale, et plus récemment, la prévision sous-saisonnière. Le
GDPFS contient également d’autres composantes dans le domaine de l’océan et de la
météorologie marine.
La nécessité de prévoir les changements climatiques futurs a entraîné, au cours des deux
dernières décennies, le développement de modèles du système terrestre (MST) de plus en plus
sophistiqués, qui simulent non seulement le système couplé océan-atmosphère, mais aussi le
cycle global du carbone, et plusieurs autres aspects de la chimie atmosphérique, de la
biochimie des océans et de la surface terrestre. De plus en plus, les MSE représentent le
système océan-atmosphère-cryosphère-biosphère-terre entièrement couplé, et ils sont
appliqués non seulement aux échelles temporelles du changement climatique, mais aussi aux
prévisions décennales et saisonnières, et même à des échelles temporelles plus courtes. Ces
modèles permettent de réaliser toute une série de prévisions environnementales hors de
portée des prévisions météorologiques numériques (PNT) traditionnelles, notamment les
prévisions relatives aux courants océaniques, aux vagues de vent et à la houle, à la biochimie
océanique (par exemple, la prolifération des algues), à l’hydrologie (par exemple, le débit des
cours d’eau et le rendement des barrages), au transport et au dépôt de cendres volcaniques, à
l’éclosion et à la propagation des incendies, à la chimie atmosphérique (par exemple, les
aérosols, l’ozone stratosphérique, la qualité de l’air) et au cycle mondial du carbone. Plusieurs
de ces prévisions relatives aux composantes du système terrestre revêtent une importance
opérationnelle en termes de gestion des événements environnementaux à fort impact, de
réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique à des échelles
de temps pluridécennales, et par conséquent, les besoins des utilisateurs en produits connexes
sont en augmentation. Le développement du GDPFS pour mieux faciliter la gestion mondiale
des risques de catastrophes soutiendrait directement l’objectif du Cadre de Sendai 2030 pour
la réduction des risques de catastrophes, qui est d’"augmenter considérablement la
disponibilité et l’accès aux systèmes d’alerte précoce multirisques et aux informations et
évaluations sur les risques de catastrophes", ainsi que l’annonce faite en 2022 par le secrétaire
général des Nations unies d’un objectif de couverture universelle des systèmes d’alerte
précoce dans les cinq prochaines années. Plus généralement, la gamme de produits S/GDPFS
envisagés peut être utilisée pour soutenir la réalisation des objectifs de développement durable
de 2030, spécifiquement dans le contexte d’un climat changeant.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 3
Le S/GDPFS sera considérablement étendu pour répondre aux besoins des Membres en termes
d’un ensemble étendu de produits tels que les prévisions immédiates, les
prévisions/projections ESM régionales et mondiales à haute résolution, les ensembles à l’appui
des prévisions basées sur l’impact et des alertes basées sur les risques, la prévision
hydrologique du débit des cours d’eau, de la profondeur des eaux et du rendement des
barrages, ainsi que les prévisions de la composition atmosphérique, de l’état des océans
(courants et biogéochimie), du cycle global du carbone et de la cryosphère. À cet égard, les
centres GDPFS existants sont censés faire progresser leurs technologies en tirant parti des
avantages de types nouveaux ou innovants de données d’observation météorologiques et
climatiques, du calcul à haute performance, du développement avancé des GSE, des
techniques de post-traitement et de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), y compris
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 4
l’apprentissage machine (ML), dans divers aspects des processus ESMP. De nouveaux types de
centres GDPFS seront ajoutés au S/GDPFS lorsque cela sera nécessaire pour combler les
lacunes et aider les membres à fournir des produits et services sur mesure ou à valeur ajoutée
aux parties prenantes.
1.4.2 Accessibilité des données, possibilité de les découvrir, livraison en temps voulu et
facilité d’utilisation.
La réduction des écarts entre les Membres développés et en développement sera un principe
clé du S/GDPFS, en commençant par un effort renouvelé pour assurer la diffusion, l’accès et
l’adoption des produits du S/GDPFS par tous les Membres. La co-conception avec les parties
prenantes et la société, en vue de fournir des produits et des services d’intérêt et d’utilisation
immédiats, sera importante.
En tant que noyaux des mécanismes permettant la prestation de services à toutes les échelles
de temps et dans toutes les disciplines, le S/GDPFS et le système d’information de l’OMM (WIS
2.0) seront coordonnés pour fournir des technologies actualisées et accessibles sur le web qui
amélioreront la fourniture de données et de produits ESMP aux Membres. Un portail web
intégré comprenant des informations disponibles sur les métadonnées, un catalogue de
données/informations, un accès aux logiciels d’analyse et une base de connaissances d’experts
ou de la communauté sur l’utilisation correcte des données et des outils, sera mis en place
pour aider les Membres à accéder aux produits de données S/GDPFS et à les utiliser.
Avec l’augmentation de la résolution et de la variété des produits issus des MSE à toutes les
échelles de temps, l’application de solutions basées sur l’informatique dématérialisée pour
traiter le Big Data des sorties des MSE, afin de générer directement des produits et des
prévisions pour les parties prenantes et la société, sera encouragée. De même, les solutions en
nuage peuvent permettre la fourniture d’infrastructures pour la cascade suivante de processus
de prévision à partir de la conduite des ESM, par exemple la réduction d’échelle
statistique/dynamique et l’utilisation de techniques AI/ML, pour ajouter des valeurs ou enrichir
la facilité d’utilisation des produits de données des ESM afin de renforcer les services fournis
par les Membres.
Le développement du S/GDPFS impliquera une approche de cycle de valeur basée sur les
besoins et les opportunités identifiés lors de l’atelier des centres météorologiques mondiaux
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 5
(CMM) en 2019, suite au plan stratégique 2020-2023. Un examen continu des besoins des
utilisateurs (Rolling Review of user Requirements - RRR) assurera la co-conception des
composantes opérationnelles et de recherche sous-jacentes du S/GDPFS. Des projets pilotes
(PP) (par exemple, PP sur les produits de prévision probabiliste des cyclones tropicaux (TC-
PFP), la prévision immédiate et la prévision sous-saisonnière à saisonnière) seront lancés pour
convertir les avancées récentes en matière de prévision opérationnelle, telles que la prévision
probabiliste des conditions météorologiques à fort impact (par exemple, fortes précipitations,
cyclones tropicaux) en nouvelles composantes du S/GDPFS. De plus en plus, des systèmes de
prévision des composantes du système terrestre dépassant le cadre des prévisions
météorologiques traditionnelles seront ajoutés au S/GDPFS, par le biais de PP sur des aspects
tels que la prévision des risques d’inondation, la composition de l’atmosphère et le cycle du
carbone.
Ces améliorations reposeront également sur des collaborations avec des groupes d’experts
autres que ceux basés au sein de l’OMM. Il est prévu que les interactions fréquentes entre
l’équipe commune d’experts sur la mise en œuvre du système terrestre (JET-ESI) et les
équipes d’experts du programme mondial de recherche sur la météorologie (WWRP) et du
programme mondial de recherche sur le climat (WCRP) bénéficieront de l’adoption
opérationnelle des activités de recherche du WWRP et du WCRP en tant que nouveaux produits
dans le S/GDPFS.
À cet égard, le WWRP a formulé comme principaux domaines d’intérêt les phénomènes
météorologiques à fort impact, la modélisation et la prévision du cycle de l’eau pour améliorer
la réduction des risques de catastrophe et la gestion des ressources, l’urbanisation et
l’évolution des nouvelles technologies, notamment les applications de big data. Le PMRC est
actuellement en train de formuler une nouvelle série de projets centraux et d’activités phares,
tout en consolidant ses groupes de travail. Les projets centraux proposés comprennent "la
modélisation du système terrestre et les capacités d’observation" et "l’information climatique
régionale pour les sociétés", qui ont tous deux des liens clairs avec l’établissement du
S/GDPFS. La pollinisation croisée entre le JET-ESI et les projets centraux, les activités Light
House et les groupes de travail du PMRC profitera à la mise en œuvre opérationnelle de la
recherche et du développement menés par le PMRC dans le cadre du S/GDPFS.
En coordination avec WIS 2.0, l’accessibilité des produits S/GDPFS à toutes les échelles de
temps sera abordée par: (i) l’application de métadonnées et de formats de données
standardisés pour un échange de données plus efficace et (ii) la mise en œuvre de codes
logiciels à source ouverte, de bibliothèques et d’une interface web pour le traitement des
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 6
données. La centralisation des inventaires de données et des ressources logicielles pour traiter
les données et les produits S/GDPFS améliorera l’adoption par les Membres et la société.
Ces objectifs seront atteints par le développement de portails web intégrés, à guichet unique,
et/ou distribués sur des plateformes en nuage qui pourraient être gérées et coordonnées par
des centres S/GDPFS mondiaux et/ou régionaux sélectionnés. Le développement de logiciels
communautaires ou à code source ouvert sera une priorité pour renforcer la capacité des
membres à (i) traiter les résultats des prévisions relatives au système terrestre et aux
conditions météorologiques et climatiques et (ii) vérifier les résultats et les produits de
prévision de l’ESMP conformément aux directives déjà publiées ou à venir. Ces capacités
peuvent être mises en œuvre dans l’infrastructure informatique interne des membres, ou
déployées sur des plates-formes en nuage pour générer et diffuser directement sur le web des
produits destinés à soutenir les prévisions dans diverses disciplines de service, l’évaluation des
impacts ou des risques et les activités d’atténuation. Le S/GDPFS mettra également à
disposition des directives de bonnes pratiques afin d’évaluer les performances et d’identifier les
domaines d’amélioration au profit des opérations des membres basées sur les produits du
S/GDPFS.
Le S/GDPFS évoluera dans le contexte de l’avènement du calcul Exascale, des applications d’IA
et de ML dans le cadre de l’ESMP et du big data. Ces développements technologiques
profiteront à la prévision sans faille à travers les échelles de temps, les échelles spatiales et les
composantes du système terrestre, et seront également bénéfiques à l’accès et à la diffusion
des données. Il est prévu que le S/GDPFS évolue à travers un certain nombre de domaines
d’innovation, comme indiqué ci-dessous (voir également l’annexe 1).
En ce qui concerne les PNT traditionnelles, on s’attend à ce que la qualité et la diversité des
modèles s’améliorent progressivement au cours de la période 2022-2030, de sorte que des
ensembles mondiaux avec une résolution horizontale de l’ordre de 10 km ou plus fine
deviendront couramment disponibles à des échelles de temps de courte à moyenne portée. En
fait, l’avènement du calcul Exascale rendra probablement possible durant cette période des
prévisions à courte et moyenne portée à des échelles spatiales résolvant la convection. Comme
les systèmes de modélisation deviennent de plus en plus transparents en termes d’application
à de multiples échelles spatiales et temporelles, de la prévision immédiate aux projections
centennales, la prévision transparente devrait rester un domaine de recherche en expansion.
On s’attend à ce que la recherche au cours des cinq prochaines années comprenne des
avancées dans la prévision sous-saisonnière à saisonnière (S2S) en particulier, l’initialisation
stratosphérique, chimique, terrestre, de la glace de mer et océanique étant des domaines de
recherche importants pour améliorer la compétence. Les prévisions saisonnières et décennales
resteront des domaines de recherche importants qui s’étendront de plus en plus à un éventail
plus large de composants du système terrestre. La réduction d’échelle dynamique à ces
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 7
échelles de temps, à des résolutions spatiales sensiblement plus élevées, pourrait bien devenir
réalisable au cours de la période 2022-2030, à mesure que la puissance de calcul augmente.
Les prévisions pluriannuelles (par exemple, les perspectives pour les trois à cinq prochaines
années) sont appelées à prendre de l’importance, notamment en ce qui concerne le
dépassement potentiel du seuil de 1,5 °C prévu par l’accord de Paris sur le changement
climatique pour les anomalies de température moyenne annuelle. Le développement de
techniques avancées de prévision immédiate grâce à l’utilisation de diverses formes de
données de télédétection, y compris les radars météorologiques et les mosaïques régionales de
satellites, sera essentiel pour fournir des états initiaux à l’échelle des minutes, à l’appui des
prévisions à l’échelle locale, de la minute à l’heure. On s’attend à ce que l’IA et le ML
améliorent encore les prévisions immédiates basées sur l’observation, ainsi que les
paramétrages physiques dans les modèles de prévision numérique du temps (PNT) afin
d’améliorer les performances des modèles et la prévision des processus météorologiques à fort
impact.
Les prévisions hydrométéorologiques telles que les prévisions d’inondations sont des
composantes du système d’alerte précoce multirisque (MHEWS) pour soutenir la préparation,
la prise de décision, les réponses d’urgence et l’atténuation. La création prévue de centres
GDPFS pour les activités hydrologiques devrait renforcer et établir de nouvelles initiatives sur
l’intégration des produits de prévision hydrométéorologique à l’échelle locale ou nationale
(NMHS), régionale et mondiale. Ces centres se coordonneront avec les centres nationaux et
fourniront des produits spécialisés par le biais de la chaîne de valeur et des processus
d’examen continu des besoins, parallèlement au développement du S/GDPFS. L’élaboration et
la mise en œuvre de la politique de l’OMM en matière de données, ainsi que le manuel sur la
SMDP, devraient améliorer progressivement l’accessibilité des produits de prévision adaptés
aux besoins des utilisateurs des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN)
et des autres parties prenantes.
Il est noté qu’il y a eu des déconnexions entre les centres de production mondiaux/régionaux
des modèles de PNT et la communauté hydrologique en termes d’accès aux produits de
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 8
données de la PNT et de leur incorporation dans les modèles hydrologiques pour soutenir les
prévisions opérationnelles des inondations et les services d’alerte connexes. Actuellement, les
systèmes opérationnels de prévision des crues s’appuient largement sur les observations des
pluviomètres, les prévisions immédiates de précipitations et les résultats des PNT pour les
précipitations, la température de l’air en surface et le ruissellement. Les incertitudes des
prévisions issues des modèles de PNT, en particulier la localisation, le moment et l’intensité
des précipitations, sont les principales sources d’incertitude des prévisions hydrologiques. La
prévision d’ensemble des inondations est un domaine clé de développement pour améliorer la
prise de décision en produisant des alertes avec des informations probabilistes sur la
probabilité et les niveaux de risque. D’autres forçages, tels que les flux de surface terrestre
des modèles NWP ou les ESM avec des processus couplés tels que l’humidité du sol, le
ruissellement et le tracé des rivières, devraient améliorer la représentation de divers processus
hydrologiques et les capacités de prévision. Pour les zones côtières, la prévision des risques
d’ondes de tempête et de vagues de mer importantes provoquées par le vent et causées par
des cyclones tropicaux ou des systèmes de basse pression utilise les données des modèles
atmosphériques et océaniques. Les besoins nouveaux ou émergents en matière de produits de
modélisation, ou les avancées en matière de prévisions hydrodynamiques opérationnelles,
doivent être communiqués aux centres de gestion de l’environnement et aux communautés de
recherche afin de contribuer à l’amélioration des capacités de prévision dans le cadre de
l’approche du cycle de valeur.
sur la composition de l’atmosphère, de l’échelle mondiale à l’échelle locale, afin de mener une
science de haute qualité et d’avoir un impact, tout en coproduisant une nouvelle génération de
produits et de services liés à la recherche. Une centaine de pays participent au programme de
la VAG. Certains éléments du réseau d’observation de la VAG sont reconnus comme des
réseaux complets et de référence du Système mondial d’observation du climat (SMOC). Le
programme VAG fonctionne selon le plan de mise en œuvre VAG 2016-2023. Un aspect majeur
de la mission de la VAG est d’organiser, de participer et de coordonner les évaluations de la
composition chimique de l’atmosphère à l’échelle mondiale. La VAG fournit ainsi des
informations scientifiques fiables aux décideurs politiques, soutient les conventions
internationales et contribue à améliorer la compréhension du changement climatique et de la
pollution atmosphérique transfrontalière à longue distance.
Il est prévu que le S/GDPFS inclue de plus en plus de prévisions sur les changements et la
variabilité de la composition de l’atmosphère sur toutes les échelles de temps. Parmi les
exemples clés, citons les modèles de haut niveau qui simulent la chimie de l’ozone en termes
de S2S, de prévision/projection décennale et multidécennale, et les prévisions de la qualité de
l’air régional à des échelles de temps allant de la prévision immédiate à la saison, en
s’appuyant sur des schémas d’assimilation pour les aérosols afin d’améliorer la capacité de
prévision générale et la prévision de la qualité de l’air régional. On s’attend également à ce que
les modèles simulent de plus en plus le cycle complet du carbone et, à l’échelle du changement
climatique, à ce qu’ils soient forcés par les émissions de gaz à effet de serre, plutôt que par les
concentrations prescrites de gaz à effet de serre. Le développement des échanges de gaz entre
la surface et l’atmosphère et la simulation des processus de rétroaction entre la terre, la
cryosphère, l’atmosphère et l’océan dans le contexte des concentrations de gaz à effet de serre
dans un monde plus chaud seront essentiels. Il sera de plus en plus important de comprendre
et de prévoir la variabilité interannuelle et décennale du cycle du carbone dans des zones telles
que l’océan Austral, afin de pouvoir évaluer si les efforts d’atténuation du changement
climatique mondial prennent de l’ampleur.
Les SMHN surveillent et prévoient régulièrement l’état de l’océan afin de fournir une grande
variété de services maritimes. L’OMM coordonne le Système mondial d’observation de l’océan
(GOOS), qui comprend des réseaux de bouées, de navires et de plates-formes d’observation
des océans, dont le réseau Argo, composé de plus de 4 000 flotteurs dérivants. Le Programme
de météorologie et d’océanographie maritimes (MMOP), qui relève du Comité permanent des
services météorologiques et océanographiques maritimes (SC-MMO), réglemente, coordonne
et facilite la fourniture durable d’une couverture mondiale et régionale de données, de produits
et de services d’observation afin de répondre aux besoins constants et croissants de la
communauté des utilisateurs maritimes en matière de services et d’informations météo-
océaniques, en mettant l’accent sur la sécurité de la vie et des biens en mer, la gestion
intégrée des côtes et les impacts sociétaux. Au sein du MMOP, l’équipe d’experts sur les
systèmes opérationnels de prévision océanique (ETOOFS) coordonne et normalise les
prévisions océaniques opérationnelles entre les membres qui fournissent des services de
prévision océanique. Les collaborations telles que MERCATOR, qui se concentre sur l’analyse et
la prévision de l’océan, sont également importantes. Elles appartiennent effectivement à un
certain nombre de SMHN et d’instituts de recherche, mais ne fonctionnent pas officiellement au
sein des structures de l’OMM.
Les systèmes d’observation et de prévision des océans sont de plus en plus adaptés pour
comprendre l’impact de l’océan sur le climat dans le contexte d’un réchauffement de la
planète. L’océan stocke la majeure partie de la chaleur qui est piégée par le renforcement de
l’effet de serre et absorbe une partie du dioxyde de carbone émis par les activités
anthropiques. Le PMRC, coparrainé par l’OMM, coordonne les efforts visant à comprendre les
questions fondamentales concernant l’océan et le climat et la manière dont leur interaction
conduit à des événements extrêmes. La clé de cet effort est le projet CLIVAR (Climate and
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 10
Ocean Variability, Predictability and Change), le plus grand projet du PMRC, qui héberge le
projet d’intercomparaison des modèles océaniques (OMIP).
L’OMM ainsi que le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sont les
organisations mères du GIEC, qui a publié en 2019 son rapport spécial sur l’océan et la
cryosphère dans un climat en évolution. Le rapport fournit un point de référence sur la
compréhension actuelle de l’océan et de son rôle dans le temps et le climat, et donne la
direction des améliorations à apporter aux systèmes de prévisions et de projections à court
terme et multi-décennales.
Il est prévu que le S/GDPFS tire parti de l’expansion du réseau d’observation des océans et des
progrès réalisés dans la prévision des composantes océaniques du système terrestre pour
fournir une série de prévisions et de projections supplémentaires, notamment sur des aspects
tels que les vagues de chaleur marines, le blanchiment des coraux, les zones océaniques
anoxiques et l’élévation du niveau de la mer, à des échelles temporelles allant de la prévision à
court terme aux projections pluridécennales.
C’est dans ce contexte et dans le cadre des initiatives et structures existantes que le S/GDPFS
mettra de plus en plus à la disposition des membres et de la société une gamme croissante de
services de surveillance et de prévision de la cryosphère. Ces services s’inscriront dans le
cadre de l’importance croissante accordée à l’ESMP dans le S/GDPFS. Un exemple est
l’opérationnalisation potentielle des nouvelles prévisions saisonnières d’ensemble multi-
modèles de l’étendue des glaces de mer dans l’Arctique et l’Antarctique, qui ont été élaborées
pendant l’Année de la prévision polaire (YOPP) et sous les auspices du WWRP.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 11
Dans certains cas, un ensemble de circonstances complexes peut conduire à des événements
composés et en cascade qui ne sont pas faciles à caractériser (par exemple, l’occurrence quasi
simultanée d’un tremblement de terre et d’une inondation, lors d’une pandémie). Le S/GDPFS
aidera les NMHS et d’autres agences à fournir un cadre cohérent de prévisions du système
terrestre dans lequel les agences de gestion des urgences pourront prendre des décisions
éclairées dans un environnement de risque nuancé.
La météo spatiale désigne les perturbations de l’état du Soleil qui peuvent avoir un impact sur
les systèmes biologiques et technologiques de la Terre. Ces incidences comprennent les
dommages causés aux satellites par les particules chargées, la perturbation des réseaux
électriques sur Terre pendant les tempêtes géomagnétiques, les pannes radioélectriques sur
les routes aériennes transpolaires et les perturbations des systèmes de positionnement par
satellite. La surveillance, la recherche et les prévisions en matière de météorologie spatiale
deviennent de plus en plus importantes étant donné la dépendance croissante de l’humanité à
l’égard des réseaux électriques et des télécommunications et de la navigation par satellite.
Le Programme spatial de l’OMM coordonne les activités satellitaires et autres activités liées à
l’espace afin de promouvoir la disponibilité et l’utilisation des données satellitaires et de
renforcer les capacités connexes pour les applications relatives au temps, au climat, à l’eau et
autres applications connexes pour tous les Membres. Pour ce faire, il s’agit de promouvoir les
techniques de télédétection afin de faire progresser les applications de la météorologie, de
l’hydrologie, de l’océanographie et de la météorologie spatiale, d’assurer une coopération
efficace entre les partenaires internationaux s’occupant des systèmes satellitaires et de
coordonner les activités de l’OMM liées à la surveillance de la météorologie spatiale.
L’équipe d’experts en météorologie de l’espace (ET-SWx) a été créée en 2022 pour diriger la
conversion de la recherche liée à la météorologie de l’espace à l’appui du développement de
services opérationnels, ainsi que les activités connexes de participation des parties prenantes
de l’OMM, en étroite coordination avec les organes compétents de l’Organisation. À la suite du
plan quadriennal de coordination des activités de météorologie spatiale de l’OMM pour la
période 2020-2023, approuvé lors du dix-huitième Congrès météorologique mondial (Cg-18)
en 2019, la mise en œuvre de services et d’applications de météorologie spatiale devrait
permettre de fournir davantage d’observations et profiter aux Membres de l’OMM pour
améliorer la surveillance et la prévision du temps spatial. Il est prévu que le S/GDPFS devienne
une plateforme majeure pour la diffusion des produits de données ESM afin d’aider les SMHN à
développer un ensemble croissant de services de météorologie spatiale.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 12
Le S/GDPFS doit évoluer à travers une série d’activités(annexe 2), qui sont décrites en détail
dans les sous-sections ci-dessous.
Lancer des PP qui contribuent à l’élaboration du S/GDPFS, tels que sélectionnés parmi les
domaines de sujets candidats initialement identifiés par l’atelier WMC 2019.
4.2 Activité 2: Formuler et publier les critères pour les PP S/GDPFS (Q3/21 -
Q3/22)
Après le lancement d’une première série de projets pilotes, la nomination de la première série
de membres de la JET-ESI et l’identification des domaines prioritaires dans lesquels développer
le S/GDPFS, la JET-ESI, en consultation avec le SC-ESMP, examinera la gamme de produits qui
peuvent potentiellement être générés et diffusés par le S/GDPFS. Ce potentiel et ce besoin
globaux seront comparés aux données et aux produits existants de la SFPM et aux exigences
identifiées à partir de la série initiale de PP. Cette analyse des lacunes a également été
fortement influencée par le "GDPFS Symposium on Requirements for NWP Data and Products"
qui s’est tenu en août 2022, et par une enquête connexe menée auprès de tous les membres
de l’OMM.
Suite aux résultats de l’analyse des lacunes de l’activité 3, un appel à de nouveaux PP, ouverts
et directs, sera lancé au quatrième trimestre de 2022. Ces PP devraient viser à jeter les bases
de l’amélioration des données et des produits de la S/PDPFS dans les WMCs/RSMCs et les
nouveaux types de centres de production nécessaires à la croissance de la S/PDPFS. Les
lacunes en matière d’expertise identifiées au sein du JET-ESI/SC-ESMP pourraient être
comblées par la nomination d’un groupe approprié d’experts supplémentaires. La composante
de mise en œuvre de cette deuxième phase des PP S/GDPFS se poursuivra jusqu’au Q4/25. Il
comprendra également la poursuite des PP lancés par l’activité 1 et des projets initiés par
INFCOM/SERCOM /RB en collaboration avec le SC-ESMP.
(a) Un article sera soumis à un journal à fort impact tel que BAMS (Q3/22 à Q4/23),
sur la conception et la vision du S/GDPFS, suite à sa conception initiale et à
l’analyse des lacunes entreprise par le JET-ESI et le SC-ESMP. Cela portera son
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 13
(b) Le JET-ESI accueillera une session sur la conception du S/GDPFS et les PP en cours
d’exécution lors de la Conférence scientifique ouverte sur la météo mondiale
(provisoirement en 2025). Une présentation sera également faite lors de la
conférence scientifique ouverte du PMRC en 2023 (Q4/23).
Étant donné le rythme auquel évolue l’interface entre la prévision du système terrestre et la
technologie (calcul Exascale, IA), il faudra faire preuve de souplesse dans la conception et
l’évolution du S/GDPFS. Cela induira la nécessité d’un examen continu (RR) de la conception
du S/GDPFS, en s’appuyant sur la résolution 58, le cadre de collaboration, le livre blanc et
l’analyse initiale des lacunes (activité 3). L’examen portera sur les produits qui doivent être
générés et diffusés, à toutes les échelles de temps et dans toutes les composantes du système
terrestre, ainsi que sur leur assimilation par la société, afin de poursuivre le développement du
S/GDPFS. D’autres appels ouverts ou ciblés pour des projets pilotes S/GDPFS seront lancés
après chaque RR, et d’autres activités de collaboration avec RB et/ou SERCOM seront
identifiées après le résultat de chaque RR.
Grâce au lien avec le WIS 2.0, l’accessibilité des produits de tous les centres mondiaux et
régionaux de la GDPFS (WMC et RSMC) pour différentes échelles de temps et composantes du
système terrestre sera mise en œuvre:
(b) Les activités conjointes et/ou les PP du SC-ESMP et de la task force WIS2 (TF-
WIS2) et d’autres équipes d’experts (ET) du SC-IMT faciliteront l’amélioration de
l’accessibilité des produits S/GDPFS et l’utilisation de la plateforme en nuage pour
traiter les résultats de l’ESMP et générer des produits de prévision pour soutenir les
services de prévision.
Une version initiale du portail web-GIS a été lancée au premier trimestre 2022 en tant que
manifestation du S/GDPFS en fournissant un accès intégré à la collection de ressources des
produits S/GDPFS (liste des produits de données de base ESM disponibles et leurs
métadonnées, ainsi que des liens vers les produits) générés par les centres de production
mondiaux et régionaux. L’amélioration du portail web sera poursuivie afin d’améliorer
l’accessibilité et la découverte des données et des produits de l’ESDP. Les résultats de l’analyse
des lacunes (activité 3) et le RR du développement de S/GDPFS (activité 6) seront incorporés
pour améliorer la mise en œuvre et les fonctionnalités du portail.
Le portail évoluera systématiquement au cours de cette période de quatre ans pour disposer
de davantage de fonctionnalités, grâce à la combinaison de deux mécanismes:
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 14
(b) un ensemble de machines virtuelles de portail qui peuvent être déployées (et
synchronisées) dans les WMCs/RSMCs pour faciliter l’accès à
l’inventaire/métadonnées des produits S/GDPFS, énumérant les données de base et
les données optionnelles dans divers centres. Ces développements se feront en
tandem avec l’activité 7 et la mise en œuvre du WIS2.0.
Formuler les critères que doivent remplir les nouveaux types de centres GDPFS pour obtenir le
statut de centre producteur de l’OMM. Il s’agit notamment d’aspects tels que la vérification
standardisée, les produits et données standardisés et les sorties, ainsi que la documentation
du modèle. L’élaboration des critères de conception peut être coordonnée dans certains cas par
le JET-ESI, mais elle sera souvent conçue ou nécessitera la contribution d’autres groupes
d’experts. Lorsque de nouveaux types de centres sont proposés, on attendra également du
proposant qu’il formule des directives de mesure de la performance dans le cadre de sa
proposition. Cette activité sera poursuivie et réalisée de manière continue au fur et à mesure
que de nouvelles "composantes de prédiction des SE" seront ajoutées au S/GDPFS, avec un
rapport sur les nouveaux critères de mesure de la performance générés pour de nouveaux
types de centres, ou mis à jour pour des types de centres spécifiques.
Suivre de près les développements en matière d’IA/ML qui peuvent contribuer à faire
progresser le S/GDPFS. Promouvoir des études visant à évaluer et à mettre en œuvre, le cas
échéant, l’utilisation de l’IA/ML pour améliorer les produits S/GDPFS; et des exemples de
meilleures pratiques dans leur application. Il s’agira d’une activité continue, étant donné que le
domaine est nouveau, presque toute production est à ce stade une contribution. Deux rapports
évaluant l’adoption des technologies d’IA/ML dans le S/GDPFS seront préparés, au quatrième
trimestre de 2023 et de 2025.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 15
Les projets pilotes qui satisfont aux critères de suivi et d’évaluation spécifiés dans l’activité 9,
obtiendront le statut de nouveaux centres GDPFS dans le S/GDPFS. On s’attend également à
ce que de nouveaux centres voient le jour dans le cadre du S/GDPFS à la suite des activités
d’autres groupes d’experts de l’OMM, notamment les CMRS envisagés pour la prévision
océanique et la prévision S2S (où les critères de désignation existent déjà), ainsi que les
nouveaux centres d’hydrologie envisagés.
Les systèmes et produits ESMP continueront à évoluer avec les progrès continus attendus dans
les infrastructures de calcul (Exascale et post-Exascale), les nouvelles technologies sur l’IA/ML
et le développement potentiel des applications ESMP sur la nouvelle génération de plateformes
de calcul. L’informatique en nuage devrait être largement adoptée pour favoriser le
développement de produits S/GDPFS - de l’accès à des données ESMP massives fournies par
des centres GDPFS désignés à la génération de données et de produits graphiques ou de
conseils post-traités et à l’exploitation de systèmes ESMP (par exemple, un modèle NWP à
haute résolution), adaptés aux besoins des membres. Les résultats des développements de la
feuille de route S/GDPFS et des diverses activités permettront d’améliorer encore l’accessibilité
aux produits S/GDPFS et leur opérabilité dans les processus de prévision et d’alerte. De
nouvelles opportunités dans les cadres de collaboration à l’échelle nationale, régionale et
mondiale et/ou de nouvelles initiatives entre diverses disciplines contribueraient à promouvoir
la mise en œuvre des futurs produits S/GDPFS à différentes échelles temporelles.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 16
ANNEXE 1
PRINCIPAUX DOMAINES DE RECHERCHE ET D’INNOVATION DU S/GDPFS
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 17
ANNEXE 2
CALENDRIER DES ACTIVITÉS DE LA FEUILLE DE ROUTE S/GDPFS
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 18
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 19
ANNEXE 3
Les projets pilotes S/GDPFS doivent répondre à au moins un des critères suivants:
▪ Articuler les avantages des nouveaux ajouts au S/GDPFS par l’analyse des besoins
des utilisateurs;
▪ Répondre aux besoins prioritaires du NMHS et des utilisateurs finaux qui ont été
identifiés pendant le RR des exigences;
▪ être appliqué dans différentes régions afin de refléter les forces et les faiblesses de
chacune d’entre elles;
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(2.1)
TEMPS CLIMAT EAU
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veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
RAPPORT (PROJET)
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 2
Note: Tous les documents et présentations pertinents sont disponibles sur le site web de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 3
4.5 Mise à jour du concept et de la liste recommandée des produits de données de base
de GPCs-LRF/SSF
21
5. Feuille de route GDPFS transparente
22
6. Mécanisme de coordination entre les CMM 22
7. Évolution future de la GDPFS pour la PNT 24
7.1 Intégration des archives de données TIGGE/S2S dans GDPFS
24
7.2 Réanalyse du climat 24
8. Résumé du symposium 25
8.1 Résumé et plan de mise en œuvre 25
8.2 Fermeture 26
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 5
1. CONTEXTE ET INTRODUCTION
Le Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTD) est un réseau mondial
de centres opérationnels exploités par les Membres de l’OMM. Son rôle est de traiter
l’observation et de prédire l’état futur du système terrestre à l’aide d’une science avancée et
d’une technologie de pointe, et de générer des produits d’analyse et de prévision à de
multiples échelles spatiales et temporelles. Son objectif est de mettre à la disposition des
Membres de l’OMM et des organisations opérationnelles concernées des produits et services
opérationnels pour des applications liées au temps, au climat, à l’eau et à d’autres
composantes du système terrestre.
Le récent Congrès extraordinaire de l’OMM a adopté la politique unifiée de l’OMM pour
l’échange international des données du système terrestre. (Résolution 1 (Cg-Ext(2021))) (ci-
après, Politique unifiée en matière de données de l’OMM). La Commission de l’observation, de
l’infrastructure et des systèmes d’information (INFCOM) a été invitée à mettre en œuvre la
politique de l’OMM en matière de données unifiées, dont l’un des résultats importants serait un
accès plus large et plus facile aux produits de prévision numérique du temps (PNT) et
d’analyse de haute qualité pour les Membres. Certaines exigences en matière de données de
base de la politique unifiée de l’OMM en matière de données sont liées au manuel sur le GDPFS
(WMO-No.485). Il a été demandé d’urgence à INFCOM d’examiner les données et les produits
de la PNT, qui sont disponibles par le biais de GDPFS, et de mettre à jour la liste des données
de base pour répondre aux besoins des Membres. Cela garantira la fourniture durable des
données de base dont la qualité est assurée.
Le Symposium du GDPFS sur les exigences relatives aux données et aux produits de la PNT, ci-
après dénommé le Symposium, avait pour but d’accélérer l’évolution du GDPFS, d’améliorer la
découverte et l’accessibilité des données, et de mieux comprendre les besoins des Membres en
matière de données et de produits de la PNT.
Le symposium a été ouvert à 9 heures le 29 août 2022, principalement sous la forme d’un
événement en face à face, mais un accès à distance sur Zoom était également disponible.
L’interprétation dans toutes les langues officielles des Nations Unies a été assurée lors des
sessions principales.
Le professeur Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, a souligné dans son allocution de
bienvenue l’importance de la GDPFS pour soutenir l’initiative des services d’alerte précoce et la
prévision basée sur l’impact. Il a mentionné qu’il y avait encore des lacunes importantes dans
la mise en œuvre des services d’alerte précoce et des prévisions basées sur l’impact par les
Membres, alors que la GDPFS serait l’élément clé pour combler ces lacunes en fournissant des
produits des centres mondiaux de PNT. Le professeur Taalas a apprécié les efforts déployés par
certains centres mondiaux de prévision météorologique numérique pour adopter une politique
de données ouvertes et fournir des données de prévision météorologique numérique en termes
libres et sans restriction. Le professeur Taalas a encouragé les membres à relever les défis de
la mise en œuvre de l’approche du système terrestre et à se tourner vers l’avenir pour établir
un centre de modélisation du climat mondial.
Le Dr Anthony Rea, directeur du département des infrastructures au Secrétariat, a souhaité la
bienvenue à tous les participants au symposium. Il a présenté les rôles importants des trois
piliers d’INFCOM - le Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS), le Système
d’information de l’OMM (WIS) et la GDPFS - dans la mise à disposition des données requises
par les Membres de l’OMM. Comme le NWP est devenu le fondement de la prestation de
services pour les membres, le GDPFS joue un rôle crucial en assurant la transmission en
cascade des produits des centres NWP mondiaux aux membres. L’évolution de la GDPFS,
parallèlement à la mise en œuvre de la politique de l’OMM en matière de données unifiées,
permettra d’accéder à un plus grand nombre de produits et de produits d’analyse NWP à plus
haute résolution.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 6
M. David Richardson, président du Comité permanent sur le traitement des données pour la
modélisation et la prévision appliquées au système terrestre (SC-ESMP) a présenté la GDPFS
dans le contexte des systèmes opérationnels de l’OMM, sa structure à trois niveaux
comprenant les Centres météorologiques mondiaux (CMM), les Centres météorologiques
régionaux spécialisés (CMRS) et les Centres météorologiques nationaux (CMN), ainsi que les
directives et les documents d’orientation disponibles pour aider ses utilisateurs. M. Richardson
a également mis l’accent sur le portail Web de GDPFS (*), qui a été lancé en 2021 et qui a
considérablement amélioré la possibilité de découvrir et d’accéder aux données de GDPFS. (*
https://community.wmo.int/gdpfs-web-portal)
Bien que la résolution 1 (Cg-Ext(2021)) ait été adoptée lors du Congrès extraordinaire de
l’OMM en 2021, le Manuel sur la SFSDP n’a pas encore inclus le concept de données de base.
M. David Richardson a proposé au Symposium l’approche adoptée par le SC-ESMP pour définir
les données de base dans le manuel sur le GDPFS.
Considérant que les centres désignés GDPFS menant des activités à usage général fournissent
des données essentielles pour un large éventail d’utilisations finales, qui sont actuellement
spécifiées comme des produits obligatoires dans le Manuel sur le GDPFS, le SC-ESMP a
proposé de définir les données de base comme les produits obligatoires des CMRS pour les
activités à usage général. Considérant en outre que la plus haute priorité doit être accordée
aux activités de la PNT mondiale, le SC-ESMP a prévu de recommander à INFCOM-2 que les
listes actuelles de produits obligatoires de la PNT déterministe mondiale, de la PNT d’ensemble
mondiale, des prévisions numériques sous-saisonnières mondiales (SSF) et de la prévision
numérique à longue échéance mondiale soient identifiées comme des données de base.
D’autres ensembles de données de base dans divers domaines du système terrestre seront
abordés ultérieurement. Le Symposium a approuvé la proposition et l’approche adoptée par le
SC-ESMP.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 7
1.6 État d’avancement de la mise en œuvre du PNT dans les États membres
Parmi les événements auxquels ETR a participé, citons un module de formation sur le thème
"Renforcer la fourniture de services climatiques mondiaux et régionaux". Cours d’auto-
apprentissage "Introduction à Climpact: Générer des indices climatiques à l’appui des services
climatiques" a été axé sur la fourniture de ressources de formation pour aider à combler les
lacunes dans la capacité des membres à fournir des services climatiques. D’autres formations
contenant des contenus relatifs aux PNT ont été mentionnées dans l’intervention, notamment
les programmes de formation pour les formateurs sur le terrain et les évaluateurs de
compétences, la formation des formateurs, et la prévision des cyclones tropicaux, les alertes,
les risques connexes et les messages.
La dernière partie de la présentation était axée sur le nouveau système administratif pour
l’éducation et la formation (ETAS), montrant les principes directeurs et les avantages de la
mise en œuvre.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 9
Tunisie
Mme Wafa Khalfaoui a représenté l’Institut National de Météorologie de Tunisie au Symposium.
Elle a brièvement présenté les activités et l’infrastructure de la PNT en Tunisie, puis s’est
concentrée sur deux aspects majeurs - l’utilisation actuelle des produits de la PNT et les
exigences des différents utilisateurs qui sont principalement des modélisateurs et des
prévisionnistes de la PNT.
Mme Khalfaoui a exprimé un grand intérêt pour l’accès aux sorties du modèle global avec des
résolutions spatiales et temporelles plus élevées pour être utilisées comme sauvegarde pour
les conditions initiales (IC) et LBC pour LAM. De plus, avoir accès à l’analyse des modèles
serait d’un grand intérêt pour la vérification et l’intercomparaison des modèles. Alors que pour
les prévisionnistes, la principale exigence était de bénéficier de plus de paramètres (en
mettant l’accent sur les produits convectifs) avec une résolution plus élevée, des fréquences
supplémentaires et un délai plus long. En outre, la présentation a noté un intérêt particulier
pour les produits HRES du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen
terme (CEPMMT).
En résumé, la présentation a souligné l’importance d’accéder aux produits de la PNT avec la
plus haute résolution possible (spatiale, verticale et temporelle) afin d’être utilisés pour la
prévision et les LBC.
Viet Nam
M. Du Duc Tien a représenté l’administration météorologique et hydrologique du Vietnam
(VNMHA) au symposium. Le Centre national de prévision hydrométéorologique (NCHMF) du
VNMHA est chargé d’émettre des informations de prévision et d’alerte pour le temps, le climat,
l’hydrologie, les ressources en eau, le temps marin et de fournir des services
d’hydrométéorologie. Le système opérationnel actuel est basé sur l’analyse SYNOP et
l’utilisation de NWP. Ces données de PNT sont reçues de centres mondiaux tels que le RSMC
Tokyo/Agence météorologique japonaise (JMA), les centres nationaux de prévision
environnementale (NCEP), le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen
terme (CEPMMT), l’Administration météorologique chinoise (CMA), l’Administration
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 11
météorologique coréenne (KMA), le Deutscher Wetterdienst (DWD), le UK Met Office, via des
serveurs ftp et des sites web, et jouent le rôle de références fiables dans le processus de
prévision. Le NCHMF utilise ces produits du NCEP, du JMA, du DWD, du CEPMMT et exécute
des modèles régionaux de recherche et de prévision météorologiques (WRF) à haute
résolution. Les détails des prévisions météorologiques peuvent être étendus jusqu’à 10 jours
avec un intervalle de 3 heures. Les IC et LBC de ces centres sont également utiles pour
l’exécution de modèles à zone limitée et pour l’entrée d’autres systèmes de prévision
numérique hydro-marine. D’autre part, les produits d’ensemble fournissent les incertitudes
dans les valeurs de prévision d’un ensemble de modèles. Le NCHMF utilise le Variable
Resolution Ensemble Prediction System (VarEPS) du CEPMMT et exécute le Short-Range
Ensemble Prediction System (SREPS) régional à une résolution horizontale de 9 km.
À partir de cette référence, la NCHMF déterminera toutes les caractéristiques du cyclone
tropical, à savoir son emplacement et son intensité, à partir des produits déterministes et
d’ensemble, et créera des cartes de probabilité à différents seuils afin de fournir aux
prévisionnistes les incertitudes de la prévision du modèle. Le NWP peut également être utilisé
dans un système de visualisation afin que les prévisionnistes puissent facilement ajuster et
corriger les données du modèle à l’aide d’observations actualisées et produire des produits en
fonction de leurs besoins. Depuis 2011, les produits post-traités de la PNT sont partagés avec
les pays partenaires dans le cadre du Programme de l’OMM pour la prévision du temps violent
en Asie du Sud-Est (SWFP-SeA) afin de produire des orientations pour le temps violent sur
l’Asie du Sud-Est.
Compte tenu de la nécessité de faire progresser les prévisions et les alertes météorologiques,
les données et les produits de la prévision numérique du temps doivent répondre à certaines
exigences. En ce qui concerne les produits déterministes de la PNT, il est proposé d’avoir la
possibilité de sous-régler des zones de données brutes du modèle (au format GRIB1/2 ou
netCDF) afin de réduire la taille des données et de générer des prévisions de lieu/station
(météogramme) au format numérique et graphique. Des rapports de vérification sont
fortement nécessaires pour les intempéries à fort impact (fortes pluies, températures
extrêmes, vent fort) dans les pays tropicaux. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place
des collaborations entre les SMHN afin d’avoir accès à des données d’observation de surface
plus locales, ce qui est essentiel pour la vérification des modèles. La NCHMF a également
besoin de produits post-traités sous forme de graphiques pour la prévision de phénomènes
météorologiques tropicaux violents à moyenne échéance (3 à 10 jours), ainsi que de
formations sur la manière de les utiliser dans le cadre des prévisions opérationnelles.
De même, les produits NWP d’ensemble nécessitent également quelques changements pour
répondre aux besoins. La première condition serait l’accès à toutes les données des membres
de l’ensemble, à partir desquelles les NMHS peuvent être utilisés pour générer leurs propres
cartes de probabilité avec des seuils raisonnables pour différentes sous-zones climatiques. Il
est également nécessaire de vérifier ces produits d’ensemble et d’évaluer leur fiabilité, ainsi
que d’avoir accès à un guide de l’utilisateur sur la manière de les utiliser de manière efficace.
En outre, la NCHMF a également proposé de disposer de produits post-traités pour les
prévisions basées sur les impacts, sous forme numérique et graphique.
SERCOM, notamment le Comité permanent sur la réduction des risques de
catastrophes (SC-DRR)
Le Dr Jean-Noël Degrace, président de l’équipe d’experts sur l’environnement interopérable
des systèmes d’alerte précoce multirisques (MHEWS) (ET-MIE), a représenté la Commission
pour la météorologie, le climat, l’eau et les services et applications environnementaux
connexes (SERCOM), en particulier le Comité permanent sur la réduction des risques de
catastrophes et les services publics (SC-DRR). Considérant l’importance de produits
météorologiques numériques de haute qualité et pertinents pour soutenir les activités
régionales et nationales axées sur la RRC. Le SC-DRR a profité du Symposium pour exprimer
ses besoins et ses attentes.
L’amélioration des modèles numériques aux trois échelles complémentaires de l’approche en
cascade, du niveau mondial au niveau local en passant par le niveau régional et national, est
cruciale pour l’anticipation des risques. La stratégie probabiliste doit être renforcée, en
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 12
Le Dr Simonov a donné un bref aperçu de la différence entre les inondations fluviales, qui
nécessitent des prévisions de précipitations à plus long terme, et les inondations éclair plus
graves, qui nécessitent des données de PNT à méso-échelle spatio-temporelle strictes. Il a
également expliqué les différentes considérations relatives aux caractéristiques des bassins et
au relief. Par exemple, au-dessus de zones homogènes et de plaines, un système NWP à un
seul domaine avec des données d’une résolution de 5 à 7 km toutes les 3 à 6 heures serait
nécessaire, tandis qu’au-dessus de zones montagneuses ou urbaines, des systèmes NWP à
plusieurs domaines fournissant des données d’une résolution de 2 km ou plus toutes les heures
seraient nécessaires. Des délais allant jusqu’à 72 heures pour les données déterministes de la
PNT et jusqu’à 5-7 jours pour les données des systèmes de prévision d’ensemble (EPS) sont
préférables. Les produits de prévision immédiate sont également très importants pour les
prévisions hydrologiques, en particulier sur les petits bassins à réaction rapide, qui
nécessiteraient jusqu’à 12 heures de délai à une résolution de 1 km. L’incertitude des PNT, en
particulier des prévisions de précipitations, est la principale source d’incertitude des prévisions
hydrologiques et l’utilisation d’ensembles pour les prévisions de probabilité est recommandée.
Le Dr Simonov a indiqué que les éléments météorologiques requis comprennent les
précipitations cumulées, le type de précipitation, la température de l’air en surface et la
température du point de rosée. Afin de calibrer les modèles de prévision des inondations, les
archives NWP seront nécessaires pour essayer de saisir les tendances des événements
pluvieux. Le Dr Simonov a conclu sa présentation en soulignant l’importance de la validation
des données NWP.
(FTP), AWS et d’autres voies. La plupart de ces données peuvent être (et sont) utilisées pour
la réduction d’échelle et l’initialisation des LAM pour diverses applications de prévision. En
outre, le WMC Washington affiche également les produits des prévisions mondiales
opérationnelles en temps réel par le biais du Model Analysis and Guidance Website
(https://mag.ncep.noaa.gov) où les utilisateurs peuvent sélectionner la région SWFP et le
choix des systèmes de modélisation pour obtenir des conseils de prévision sous forme de
graphiques. Des produits similaires sont également disponibles auprès du CEPMMT
(https://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts), y compris des produits d’ensemble. SWFP en
Asie du Sud-Est Les efforts déployés par le Vietnam pour la prévision des CT sont présentés
comme un exemple de la manière dont les prévisions mondiales et régionales peuvent être
utilisées pour le SWFP. Le Dr Tallapragada a suggéré que le FFGS, le SWFP et le CIFI soient
regroupés sous la MHEWS pour une coordination efficace entre les CMM et les CMRS.
Le Dr Tallapragada a conclu son exposé par quelques idées sur la manière de soutenir le
processus de prévision en cascade à partir des WMC en utilisant des modèles à très haute
résolution permettant la convection, comme ceux du modèle non hydrostatique ICOsahedral
(ICON) (Allemagne) et du RRFS (États-Unis), qui sont développés en tant que modèles
communautaires avec une formation et un soutien étendus. Ces modèles peuvent être
configurés pour des régions individuelles avec des données à haute résolution (0,25deg)
provenant de modèles globaux pour les conditions initiales et limites. Toutefois, ces efforts
auront une portée limitée et seront difficiles à maintenir en raison des changements émergents
dans les systèmes de modélisation des CMM. Au lieu de cela, des options plus agressives et
tournées vers l’avenir devraient être explorées, comme les WMCs produisant des produits de
modèles globaux permettant la convection à très haute résolution, ou fournissant des produits
à haute résolution sur demande pour des zones d’intérêt en utilisant une imbrication
dynamique ou adaptative dans les modèles globaux. Parmi les autres idées novatrices, citons
le développement de produits d’ensemble à l’aide de l’approche National Blend of Models
(NBM) et l’introduction d’algorithmes d’intelligence artificielle (AI) et d’apprentissage
automatique (ML) plus avancés pour le post-traitement et la génération de produits. GDPFS
pourrait considérer ces idées pour développer des plans stratégiques visant à améliorer les
processus de prévision en cascade pour SWFP.
Les besoins des utilisateurs concernant les données et les produits de la PNT pour les
prévisions météorologiques à court et moyen terme ont été précisés lors de discussions
ouvertes et sont résumés ci-dessous. Les exigences des membres semblaient être beaucoup
plus élevées que celles obtenues par l’enquête en ligne.. Il y a eu une demande générale pour
des données de PNT à haute résolution, tant sur les aspects temporels que spatiaux, ainsi que
pour un plus grand nombre de variables. Les participants ont également discuté des défis
auxquels sont confrontés à la fois les fournisseurs de données (CMM/RSMC) et les utilisateurs
(NMHS) en raison de l’augmentation significative du volume de données, du temps important
prévu pour rendre les nouvelles données disponibles, en particulier pendant la période de
transition vers le SIO 2.0, ainsi que de la définition de certaines nouvelles variables:
• Extension de l’utilisation des données de la PNT à haute résolution pour que tous
les membres en tirent pleinement parti, en particulier les petits SMHN.
• Deux approches possibles ont été proposées: soit les WMC fournissent des LBC
pour que les membres puissent utiliser le LAM, soit les WMC fournissent des
données globales dans des grilles natives pour soutenir les services des membres.
Cependant, les ressources limitées pour télécharger et traiter les données restent
un défi.
• Soutien des CMM pour améliorer l’utilisation des données de PNT à haute
résolution. Donner la priorité à la collaboration entre les CMM et les CMRS afin
d’optimiser l’utilisation de la prévision numérique du temps à haute résolution pour
les SMHN. Améliorer le soutien des centres régionaux pour les NMHS)
• Les NMHS pourront créer des produits spécifiques à la région si des données à
haute résolution sont mises à leur disposition.
En tenant pleinement compte des besoins des utilisateurs recueillis par le biais de l’enquête en
ligne et du dialogue, et en considérant également qu’il faut trouver un équilibre entre les
besoins des utilisateurs et la volonté d’engagement des CMM/RSMC, ainsi que les questions
pratiques et les défis techniques identifiés, M. Ken Mylne a recommandé un projet de liste de
produits de données de base comme ci-dessous. Les participants au symposium ont approuvé
le projet de liste proposé.
NWP déterministe globale
• Résolution spatiale: Actuellement, les données à 1,5° (environ 167 km) ne sont
pas suffisantes pour la fourniture de services. Les demandes les plus populaires
concernent 0,25° ou 0,5° (28 ou 55 km) mais quelques demandes pour des valeurs
supérieures. Les résolutions supérieures impliquent des besoins en bande passante
et des coûts beaucoup plus élevés: Les données à 0,5° entraîneront des coûts
environ neuf fois plus élevés et les données à 0,25° 36 fois plus élevés.
Recommandation: Les données de base seront modifiées à 0,5°, tandis que les
données de résolution encore plus élevée seront des offres facultatives et
volontaires (facultatives à la fois pour les WMCs/RSMCs à offrir et pour l’utilisateur
à sélectionner).
• Résolution spatiale: Actuellement, les données à 1,5° (environ 167 km) ne sont
pas suffisantes pour la fourniture de services. Les demandes les plus populaires
concernent le 0,5° (55 km) mais quelques demandes pour des valeurs plus élevées.
Recommandation: Les données de base seront modifiées à 0,5°, tandis que les
données de résolution encore plus élevée seront des offres facultatives et
volontaires (facultatives à la fois pour les WMCs/RSMCs à offrir et pour l’utilisateur
à sélectionner).
M. Ken Mylne a présenté les activités de l’équipe spéciale chargée de l’élaboration des
directives sur la prévision météorologique numérique à haute résolution (TT-HRNWP), qui a
pour mission d’élaborer des directives sur la PNT à haute résolution afin d’aider les Membres à
améliorer l’utilisation de la PNT à haute résolution et à mettre en œuvre des systèmes de PNT
à zone limitée afin d’améliorer les prévisions météorologiques et la prestation de services.
Étant donné que de nombreux membres n’ont actuellement pas accès à des données de PNT
de bonne qualité pour soutenir les services de prévision et d’alerte, les objectifs des lignes
directrices sont les suivants: (a) guider les membres dans l’accès à la PNT à haute résolution;
(b) proposer six niveaux d’accès en fonction des ressources disponibles; et (c) se concentrer
sur le soutien à la prestation de services. Les lignes directrices fourniront également des
recommandations stratégiques aux membres, souligneront l’importance de la durabilité et
l’avantage de rejoindre un consortium modèle. Les participants au symposium se sont félicités
de l’élaboration de ces lignes directrices.
3.2 Présentations des Membres sur la demande d’accès aux produits NWP à
haute résolution des centres mondiaux, les raisons et l’usage attendu
Indonésie
Le Dr Agie Wandala Putra a représenté l’Agence de météorologie, de climatologie et de
géophysique de la République d’Indonésie (BMKG) au symposium et a fait une présentation. Le
BMKG est une agence qui a la responsabilité de fournir des prévisions météorologiques et des
alertes précoces pour toutes les régions d’Indonésie. En soutenant ses activités, le BMKG tente
de se renforcer pour continuer à développer les capacités de la PNT vers un nouveau système
en donnant la priorité aux capacités numériques. En tant que pays en développement,
l’Indonésie n’a pas encore commencé le développement du modèle global mais se concentre
davantage sur le développement du modèle à méso-échelle et à aire limitée. Ces besoins sont
indissociables de ceux de l’Indonésie, qui sont étroitement liés au grand nombre de systèmes
de nuages convectifs qui entraînent souvent des catastrophes hydrométéorologiques. La
prévision des pluies est une question importante en Indonésie car la région est un continent
maritime tropical avec une distribution étendue de l’énergie du soleil accompagnée de
caractéristiques régionales uniques, ce qui rend cette région très difficile à poursuivre des
prévisions météorologiques précises.
Le BMKG a commencé à moderniser l’utilisation de la PNT pour les prévisions météorologiques
depuis 2015. Bien que le BMKG ait déjà été actif dans l’utilisation de la PNT auparavant, il ne
s’est concentré que sur l’utilisation des données d’image dans l’analyse météorologique. En
revanche, depuis 2011, les modèles de méso-échelle utilisant la plateforme WRF ont
commencé à être utilisés, même s’ils n’ont pas été directement intégrés au système national.
Après l’introduction de ce qu’on appelle la prévision numérique nationale (NDF), qui est une
approche pour faire des prévisions météorologiques qui utilisent les sorties NWP de plusieurs
WMC comme entrées, les prévisions météorologiques ont été produites sous forme de produits
d’information graphiques et pour des applications mobiles afin qu’elles puissent être faites
directement et massivement. Le BMKG progresse très rapidement, y compris les efforts pour
utiliser les différents besoins, tels que le système d’évaluation du danger d’incendie (FDRS) et
le guide des crues éclairs (FFG). Et à partir de 2022, le BMKG tentera d’accélérer l’utilisation de
la PNT pour améliorer la qualité des prévisions météorologiques. Les efforts consistent à
accroître l’accès aux modèles mondiaux et régionaux de plusieurs CMM et à lancer une
initiative de modèles à zone limitée en combinant divers processus, notamment l’assimilation
de données.
Le NDF est devenu une approche primaire pour l’Indonésie car, grâce à cette modernisation, le
BMKG peut fournir des services météorologiques au niveau des sous-districts dans toute
l’Indonésie. En termes simples, les processus commerciaux sont divisés en observation,
télécommunications, systèmes centraux d’information et de traitement, prévisions et services.
Ces processus nécessitent l’entrée de données NWP. Le BMKG utilise plusieurs modèles comme
processus principal, notamment le système de prévision intégré (IFS), le système de prévision
global (GFS), Arpege, Access-R et WRF. Diverses résolutions provenant du monde entier, de
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 18
l’Asie du Sud-Est, de l’Indonésie et de Java avec différentes échelles spatiales allant de 1,5
degré à 3 km. Les données recueillies comprennent également de multiples variables adaptées
aux besoins de l’Indonésie. Le BMKG a également exploité le processus d’assimilation de
données dans le WRF en introduisant diverses données d’observation et de télédétection et est
actuellement renforcé par l’introduction de InaNWP.
Le Dr Putra a souligné l’importance d’utiliser un LAM pour l’Indonésie. En tant que pays
tropical, l’Indonésie est couverte de systèmes convectifs nuageux qui provoquent souvent des
catastrophes hydrométéorologiques. En outre, le fait de fournir des informations utiles à des
échelles que les modèles à plus grande échelle et à plus faible résolution ne peuvent fournir
permet, par exemple, de mieux résoudre les processus physiques humides (nuages,
précipitations, visibilité). LAM est également l’outil principal pour les prévisions à court terme
avec une meilleure qualité. Actuellement, le BMKG développe l’utilisation de WRF et Cosmo, et
prévoit d’étudier prochainement Arome. À l’avenir, l’Indonésie continuera à se concentrer sur
le développement du LAM, car c’est une politique de l’Institut, afin que les régions présentant
des caractéristiques météorologiques uniques, en particulier celles comportant des systèmes
insulaires avec des interactions terre-mer différentes, puissent être bien prédites. Pour cette
raison, l’Indonésie espère avoir accès à des données mondiales comme conditions limites.
Le Dr Putra a exprimé le besoin particulier de l’Indonésie d’avoir accès à des données de
prévision à haute fréquence par modèle permettant la convection, en raison des différentes
caractéristiques des modèles météorologiques dans les tropiques. L’Indonésie apprécie de tout
cœur la disponibilité de données mondiales pour les CI de LAM. À l’avenir, le BMKG continuera
à améliorer l’accès aux données à partir d’autres centres mondiaux, en fonction des capacités
de l’Indonésie en matière de calcul, de stockage et de réseaux de communication. L’Indonésie
a également besoin d’accéder à des données de prévision d’ensemble pour la météo et l’état
de la mer (vagues) à des fins diverses. Le BMKG est prêt à partager les données, telles que les
FDRS et les produits de moulage pour les régions dans le portail GDPFS. L’Indonésie est prête
à fournir le LAM et à livrer les données de manière durable pour les membres de l’Association
régionale V (AR V) ou pour ceux qui ont des demandes spéciales. En outre, elle est prête à
contribuer au développement de la PNT, notamment pour la modélisation océanique, en
fournissant des données pour les observations dans les mers intérieures indonésiennes.
Sénégal
Le Dr Habib Senghor, représentant l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie
(ANACIM) du Sénégal, a présenté le système ANACIM NWP. Le système vise à soutenir les
services en fournissant des produits de prévision à haute résolution dans le temps et l’espace
pour une meilleure prise de décision. Le modèle de zone limitée d’ANACIM est basé sur le WRF,
et fonctionne avec le modèle initial et le LBC du modèle global GFS. Le NWP d’ANACIM est
opérationnel depuis septembre 2021 et fournit deux passages (00Z, 12Z) avec 72h de délai.
En tant qu’exigence formelle, ANACIM souhaiterait avoir accès à l’analyse opérationnelle du
CEPMMT en tant que LBC afin d’exécuter une version parallèle de WRF.
• Les produits globaux de PNT actuellement disponibles sont mal adaptés aux
prévisions météorologiques dans les Caraïbes car, même si les modèles
déterministes et d’ensembles de PNT globaux continuent de gagner en compétence,
les modèles ont du mal à résoudre les systèmes météorologiques localisés et à
méso-échelle à fort impact dans la région.
• L’expérience montre que la PNT globale n’a pas capturé de manière adéquate les
événements pluvieux à fort impact observés dans la région et tend à montrer des
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 19
• Actuellement, les SMHN des Caraïbes n’ont pas accès aux précipitations et à
d’autres produits de prévision critiques provenant de la PNT globale d’ensemble à
haute résolution.
M. Kerr a fait part de l’expérience acquise avec la PNT expérimentale et d’autres PNT à haute
résolution déployées au-dessus des Caraïbes. Les modèles à haute résolution permettant la
convection sur une zone limitée et les ensembles à haute résolution NWP, lorsqu’ils sont
déployés sur les Caraïbes, fournissent des détails plus fins, des schémas et des quantités de
précipitations organisés de manière plus réaliste, des champs de vent et d’autres informations
météorologiques sur les Caraïbes. Les modèles de convection emboîtés à aire limitée et les
ensembles à haute résolution sont plus à même de saisir les événements météorologiques à
fort impact dans la région des Caraïbes, notamment les amas convectifs à méso-échelle qui se
développent rapidement, l’intensification rapide des ouragans, et offrent de meilleures
prévisions des trajectoires des ouragans. Ces améliorations subtiles par rapport aux PNT
d’ensemble mondiales en termes de localisation, de synchronisation et d’intensité peuvent faire
une différence significative pour sauver des vies, des biens et des moyens de subsistance et
sont donc beaucoup plus utiles pour les petits États insulaires des Caraïbes.
M. Kerr a mis en évidence certaines exigences des SMHN de la région des Caraïbes,
notamment l’utilisation directe de modèles permettant la convection dans des zones limitées,
imbriqués dans les PNT globales, l’accès direct aux sorties des modèles d’ensemble globaux
haute résolution à échelle réduite, ainsi que l’accès à des systèmes de modélisation des PNT
capables d’assimiler efficacement les données météorologiques et de produire des prévisions
météorologiques plus détaillées, plus rapidement et avec suffisamment de détails à des
résolutions spatiales comprises entre 1,0 km (domaines internes) et 4,5 km (domaines
externes), à des résolutions temporelles de 1 à 3 heures.
M. Kerr a conclu sa présentation par les recommandations suivantes:
Piloter l’exécution d’ICON-LAM conteneurisé (IC/BC de DWD ICON) sur des services
commerciaux en nuage, sans avoir besoin d’une infrastructure informatique locale.
Les premiers résultats montrent que c’est possible et peut-être même moins cher
qu’une solution sur site.
Grib peuvent être obtenues par le biais de l’Open Data Server via
http://opendata.dwd.de/weather/nwp/icon/grib/ (séries des dernières 24h seulement).
La deuxième partie de la présentation a présenté ICON In the Cloud (ICONIC) comme un
nouveau moyen potentiel de fournir aux membres un accès à la PNT à haute résolution. Le
développement d’ICONIC a été aimablement soutenu par la Banque mondiale et a été mené
dans le cadre d’un projet pilote pour la région d’Asie centrale. ICONIC est une version
conteneurisée de notre modèle ICON-LAM, qui peut être exécutée dans un environnement
commercial en nuage. Les coûts informatiques dépendront du domaine, de l’heure de
prévision, de la configuration du cloud et d’autres composants. Cependant, dans le cadre du
projet pilote, il a été démontré que l’exécution de l’ICON-LAM à une résolution horizontale de
3,2 km dans un domaine de 238’844 cellules de grille, avec 65 niveaux verticaux pour une
prévision sur 72 heures avec un temps d’exécution d’environ 30 minutes (y compris la
préparation, l’exécution du modèle et le post-traitement) coûterait moins de 30 USD par
exécution du modèle. De plus amples détails sur la configuration technique et les tests de
plusieurs fournisseurs de nuages ont été publiés dans le rapport technique ICON:
https://www.dwd.de/EN/ourservices/reports_on_icon/pdf_einzelbaende/2022_09.pdf. Un
rapport final de la Banque mondiale sur ICONIC est également disponible à l’adresse suivante:
https://documents.worldbank.org/en/publication/documents-
reports/documentdetail/099357409192232700/idu0a9852b0f0154e049a908e8405a45999ef5a
7.
Des représentants des dix WMC et du Centre principal pour les ensembles multimodèles de
prévision à long terme (LC-LRFMME) ont présenté le soutien de leurs centres et la fourniture
de données de grille de PNT à haute résolution. Les données et les supports disponibles par les
CMM et le LC-LRFMME, avec des liens vers de nombreuses informations utiles, sont accessibles
via ce lien:
https://wmoomm.sharepoint.com/:p:/s/wmocpdb/EZ72AYcA7etLsXujtj98SkYBcXxGDqjgT43m
OFAnyFMd3A?e=QzxyML.
Les participants ont généralement estimé que la priorité absolue du symposium était de
dresser la liste des données de base, qui seraient fournies gratuitement et sans restriction. Les
données NWP à haute résolution pour LBC, compte tenu des utilisateurs attendus, doivent être
différenciées des catégories de données de base. Alors que certains CMM ont fait des données
PNT à haute résolution ou à pleine résolution des données ouvertes, certains CMM ont soulevé
des préoccupations importantes concernant la capacité et la durabilité de la fourniture de
données obligatoires ou de base à haute résolution. Si les données à haute résolution
deviennent des données de base, les secteurs public, commercial et universitaire pourront y
accéder en temps réel, ce qui aura un impact sur la gestion des données de la PNT et
potentiellement un accès en temps réel par les SMHN.
Le processus en cascade des CMM, en passant par les CMRS jusqu’aux CMN, a été un énorme
succès du GDPFS. Il a été suggéré au cours du symposium d’explorer un processus en cascade
à double sens, en ajoutant la boucle de rétroaction des PNM aux PNSM et aux PMC. Avec les
progrès de la modélisation numérique, les modèles d’imbrication à la demande pourraient
devenir opérationnels dans un avenir proche. Il sera alors possible de fournir des données à
haute résolution lorsque le NMC l’exige, par exemple lors d’événements météorologiques
graves. La fourniture de données à la demande peut également inclure des observations
provenant de centres de différence et de députés. Cependant, des inquiétudes ont été
soulevées quant à la vérification des modèles ad hoc à la demande; par conséquent, la
capacité des utilisateurs à utiliser de tels produits à haute résolution sera discutable étant
donné qu’ils ne disposent pas de connaissances suffisantes sur les performances du modèle.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 22
Les participants ont accueilli favorablement l’idée d’un processus en cascade à double sens et
certains ont estimé que même des modèles ponctuels peuvent améliorer la prise de décision.
Des propositions ont été faites au Symposium sur le soutien aux Membres pour l’accès aux
données NWP à haute résolution pour l’IC et le LBC du LAM. Les idées comprenaient (1)
l’établissement d’une nouvelle classe de CMRS sur la fourniture de l’IC/LBC; et (2)
l’amélioration du processus en cascade des CMM, en passant par les CMRS, jusqu’aux CMN et
le renforcement des CMRS pour la PNT déterministe/ensemble sur une zone limitée. Les
participants ont accueilli favorablement les propositions et ont soutenu en particulier la
création d’une nouvelle classe de CMRS, spécifiquement pour la fourniture d’IC/LBC pour la
LAM. Il a été noté qu’il n’y avait pas d’exigence normalisée en matière d’IC/LBC pour les
différents modèles régionaux et les différents consortiums. Un projet pilote serait nécessaire
pour définir les exigences et tester la faisabilité de fournir aux Membres un accès aux données
NWP à haute résolution pour IC et LBC de différents LAM et consortiums.
Le Dr Arun Kumar a présenté l’infrastructure de l’OMM pour les prévisions à long terme,
couverte par les activités du GDPFS de la SSF numérique globale et des prévisions numériques
globales à long terme. L’activité du SSF numérique mondial a été un nouvel ajout au manuel
sur le GDPFS, adopté par le Conseil exécutif lors de sa soixante-treizième session, résolution
23 (EC-73) en 2021. La désignation officielle de certains centres de production mondiaux pour
les prévisions sous-saisonnières (Global Producing Centre-Sub-Seasonal Forecasts (GPCs-
SSF)) et du centre principal pour l’ensemble multimodèle des prévisions sous-saisonnières (LC-
SSFMME) était attendue très prochainement au moment du Symposium.
M. Kumar a présenté les fonctions obligatoires que les Centres de production mondiaux pour
les prévisions à long terme (GPCs-LRF) et GPCs-SSF, ainsi que le LC-LRFMME et le LC-SSFMME
doivent remplir, en particulier, les détails sur leurs produits obligatoires et hautement
recommandés. Les données numériques des prévisions saisonnières ont également été
collectées par le LC-LRFMME et redistribuées aux utilisateurs si les GPC le permettent.
4.2 Analyse des réponses à l’enquête pour les données de prédiction de la SSF
et de la LRF
Le Secrétariat a présenté les résultats des parties 2 et 3 de l’enquête sur les données et les
produits de la PNT, qui portaient sur les échelles de temps des prévisions sous-saisonnières et
à long terme. La première partie de la présentation a couvert l’échelle de temps sous-
saisonnière, pour laquelle aucun GPC n’avait été désigné au moment du Symposium. En ce qui
concerne la liste des produits obligatoires, la majorité des répondants (85%) ont considéré que
les produits obligatoires étaient suffisants pour leurs organisations. Parmi les neuf répondants
qui considèrent que les produits obligatoires ne sont pas suffisants, les demandes portent sur
l’extension de la plage de prévision à 6 ou 7 semaines, l’augmentation de la résolution
temporelle jusqu’à une résolution quotidienne, l’émission plus fréquente des prévisions, ainsi
que sur certains produits supplémentaires tels que la température du point de rosée à 2 m, les
températures minimales et maximales quotidiennes à 2 m, les vents, l’humidité relative et la
hauteur à deux niveaux de pression, l’activité et la genèse des cyclones tropicaux, l’humidité
du sol, les indices supplémentaires de la température de surface de la mer (SST) et les indices
atmosphériques. En ce qui concerne les données numériques maillées, il y a eu une demande
d’augmentation de la résolution spatiale et une demande sur la disponibilité des données de
rétrodiffusion.
En ce qui concerne les prévisions à long terme (saisonnières), les résultats de l’enquête sont
assez similaires à ceux de la SSF. La majorité des répondants (79%) considèrent que les
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 23
4.3 Présentations des Membres et de SERCOM pour identifier les besoins des
utilisateurs et les lacunes dans l’offre.
Fidji
M. Amit Singh du service météorologique de Fidji (FMS) et du CMRS de Nadi a commencé sa
présentation par un bref historique du FMS. Au cours des 80 dernières années, le FMS s’est
développé pour fournir des alertes aux cyclones tropicaux, des services météorologiques pour
l’aviation nationale et internationale, des opérations maritimes, y compris des conseils publics,
professionnels et techniques sur les questions liées au climat. Sa création a été un catalyseur
pour le développement rapide des services météorologiques dans la région.
M. Amit Singh a présenté le plan de mise en œuvre de Fidji pour l’amélioration des services
climatiques:
• Les Fidji, comme d’autres PEID, sont vulnérables aux cyclones tropicaux, aux
glissements de terrain, à la sécheresse et aux inondations en raison de leur
situation géographique. Le cyclone tropical Winston, en février 2016, a été un
rappel brutal des profondes répercussions qu’une seule catastrophe peut avoir sur
les Fidji. Les services climatiques sont de plus en plus importants pour soutenir la
gestion des risques climatiques, l’adaptation au changement climatique et le
développement durable de nombreux secteurs.
• Le plan de mise en œuvre fidjien pour l’amélioration des services climatiques 2019
- 2024 a été élaboré pour garantir que les services climatiques soient adaptés aux
besoins des secteurs sensibles au climat afin de les aider à mieux planifier la
variabilité du climat, le changement climatique et les événements extrêmes, tels
que les cyclones tropicaux, les inondations et les sécheresses.
• Le gouvernement s’est engagé envers le peuple fidjien à fournir des services visant
à prévenir les pertes de vies humaines et à réduire les dommages aux biens causés
par les catastrophes et autres événements catastrophiques liés au temps, au climat
et à l’eau, ainsi qu’à faire progresser l’objectif universel de développement durable
et à sauvegarder l’environnement et le climat pour les générations actuelles et
futures.
M. Amit Singh a également présenté les services fournis par la Division Climat de FMS,
notamment:
• Bulletins sur les perspectives climatiques de Fidji (précipitations et températures) -
3 à 6 mois
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 24
• Perspectives de TC
• Le point sur l’ENSO
• Bulletin d’information sur la sécheresse
• Informations personnalisées pour les secteurs sensibles au climat
• Système expert spécialisé d’alerte précoce en agro-météorologie (SESAME)
M. Amit Singh a conclu sa présentation par les exigences relatives aux prévisions à long
terme:
• Format des données: La sortie du modèle pourrait être mise à disposition au format
netCDF pour faciliter le traçage SIG.
Brésil
Mme Marcia Seabra, de l’Institut national de météorologie (INMET) du Brésil, a commencé sa
présentation par un aperçu de l’histoire de l’INMET et de ses responsabilités en matière
d’observation météorologique, de prévisions météorologiques, d’émission d’avertissements de
temps violent et de prévisions climatiques pour le Brésil. Les événements extrêmes de 2022 au
Brésil, jusqu’à début août, ont été présentés dans le but de montrer la grande variation des
événements dans le pays et l’importance des modèles numériques de prévision météorologique
et climatique. Ont également été présentés quelques résultats du modèle numérique utilisé à
l’INMET, COSMO, avec ses résolutions et son temps de prévision; ainsi que le portail Alert-AS,
dans lequel sont publiées les alertes de temps violent et l’utilisation du protocole commun
d’alerte (PAC) par l’INMET depuis 2016. L’initiative du Réseau National Météorologique - en
collaboration avec l’Insituto Nacional de Pesquisas Espaciais (INPE) et Censipam - et le modèle
Monan ont été présentés.
En ce qui concerne les prévisions climatiques, Mme Seabra a montré le modèle statistique pour
les prévisions jusqu’à 3 mois utilisé par l’INMET, ainsi qu’un des modèles utilisés par le Réseau
du Centre Climatique Régional (RCC) Amérique du Sud Sud.
Mme Seabra a indiqué qu’INMET n’était pas au courant des nombreux produits GDPFS jusqu’à
ce que son organisation reçoive l’invitation à répondre à l’enquête sur les besoins en données
et produits NWP au début du mois de juin 2022. INMET a considéré que les produits
obligatoires étaient généralement suffisants et pouvaient être utilisés, par exemple, comme
entrée dans le modèle climatique. Les besoins les plus importants d’INMET concernent les
prévisions déterministes de la PNT jusqu’à 10 jours à l’avance.
CSISO), a fait une présentation sur les besoins des utilisateurs du GDPFS pour les prévisions
S2S du point de vue du SERCOM. Il a commencé la présentation par une brève introduction au
Système d’information sur les services climatiques (CSIS), son contexte dans le GDPFS, et les
propositions de la Décision 9 (EC-72) - Opérationnalisation des prévisions saisonnières
objectives et des produits adaptés à l’échelle sous-régionale. Il a plaidé en faveur d’une
approche régionale des opérations du SCRS, soulignant que l’accès facilité à des informations
régionales optimisées est un apport essentiel pour les services climatiques nationaux,
garantissant la cohérence dans la compréhension et l’interprétation des facteurs climatiques
régionaux communs. Le Dr Kolli a précisé les exigences des utilisateurs, résumées ci-dessous:
• Accèsaux données de prévisions, y compris les prévisions archivées et les
prévisions actuelles en temps réel
• Harmonisation des périodes d’analyse rétrospective et accès aux analyses
rétrospectives.
• Découverte, accès et échange de données d’observation, y compris la réanalyse
• Résolution spatiale plus élevée (au moins 150 km pour LRF, 100 km pour SSF) et
résolution temporelle (quotidienne) des prévisions.
• Variables supplémentaires (par exemple, glace de mer, vent, humidité, humidité du
sol) et produits secondaires (par exemple, indice de végétation)
• Fournir des données sur les LBC pour la réduction d’échelle dynamique
• Prise en charge d’autres formats de données (par exemple, netCDF, CPT)
• Normalisation du calendrier des prévisions du GPC et harmonisation avec d’autres
fournisseurs (par exemple, NMME, C3S) et travail en vue de l’établissement de
calendriers de prévisions étroitement alignés pour les RCC également;
• Optimisation régionale de la MME, sélection de modèles et diagnostics des facteurs
climatiques régionaux
• Une attention accrue à la vérification des prévisions, tant pour les GPC que pour les
RCC.
• Révision et élargissement des descriptions fonctionnelles du RCC et de l’accès aux
données numériques des NMHS aux produits du RCC
• Le renforcement des capacités des RCC et des NMHS, qui peut être considéré
comme une fonction obligatoire des GPC.
• Soutenir la co-identification, le co-développement et la co-production de produits
sur mesure.
M. Kolli a conclu sa présentation en annonçant le troisième atelier de l’OMM sur la prévision
climatique opérationnelle (OCP-3), au cours duquel les besoins des utilisateurs en matière de
prévision climatique seront examinés et discutés.
Les besoins des utilisateurs concernant les données et les produits de la PNT pour les
prévisions sous-saisonnières et saisonnières ont été précisés lors de discussions ouvertes et
sont résumés ci-dessous:
• Plus de variables des systèmes S2S et des produits secondairestels que recueillis
par l’enquête et mentionnés dans les présentations. Cependant, il a été noté que
les définitions de certaines variables, telles que l’humidité du sol, l’équivalent en
eau de la neige, l’activité et la genèse des CT, ne sont pas cohérentes entre les
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 26
• Données numériques de plus haute résolution (par exemple, 1,0° pour la SSF, 1,5°
pour la LRF).
• Étudier les prévisions continues des modèles SSF et LRF et minimiser les
incohérences entre les deux systèmes de prévision. Le post-traitement des
prévisions S2S pourrait être un domaine émergent pour le projet pilote Seamless
GDPFS.
Le Dr Arun Kumar a également souligné certains défis majeurs pour la SSF et la LRF. Pour la
plupart des centres de modélisation opérationnels, la plus haute priorité a été accordée à la
prévision météorologique nationale et les systèmes opérationnels S2S sont exécutés dans les
limites des ressources disponibles, ce qui se traduit par une grande variété d’ordonnancement
des systèmes S2S. En ce qui concerne les prévisions à posteriori, le manuel sur les SFMG exige
au moins 15 ans de prévisions à posteriori mais ne précise pas la période de prévisions à
posteriori. Les différentes périodes de rétrodiffusion pour les différents GPCs créent des défis
dans l’approche multi-modèle et le développement de la climatologie. Comme les prévisions
rétrospectives font partie de la soumission obligatoire des données, la modification des
données obligatoires mettrait à rude épreuve les ressources du centre principal (CP) et des
CPG qui ont déjà fourni leurs données rétrospectives. Les centres de modélisation préfèrent ne
pas soumettre à nouveau les données de rétrodiffusion avant le prochain cycle de mise à jour
du système.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 27
• Indices d’addition de GPCs-SSF: Indices SST (Niño 1+2, Niño 3, Niño 3.4, Niño 4,
Océan Indien tropical occidental (WTIO), Océan Indien tropical sud-est (SETIO),
Dipôle de l’océan Indien (Indice du mode dipôle) (IOD (DMI)). Indices
atmosphériques (configuration Pacifique/Nord Américain (PNA), Oscillation Nord
Atlantique (NAO), Oscillation Arctique (AO), Oscillation Antarctique (AAO)).
Le Dr Arun Kumar a mentionné que le projet de liste des produits de données de base serait
discuté et revu lors des réunions de l’ET-OCPS et que des changements seraient apportés si
nécessaire, en tenant compte des questions pratiques et des défis techniques. Comme le cycle
de mise à jour des systèmes de prévision sous-saisonnière et saisonnière est d’environ 2 à 5
ans, en fonction de l’état de préparation de leurs systèmes et produits par les CMM/GPC, ces
changements de spécifications peuvent être initialement inclus comme produits hautement
recommandés. Les participants au symposium ont approuvé le projet de liste proposé et la
marche à suivre.
Le JET-ESI a recueilli des idées et des propositions de projets pilotes S/GDPFS potentiels tout
au long du symposium, qui ont été intégrées dans les critères de qualité et de performance des
projets pilotes S/GDPFS ainsi que dans les domaines émergents des projets pilotes. La feuille
de route pour une GDPFS sans faille sera présentée à INFCOM-2. Les participants au
symposium ont salué l’élaboration du projet de feuille de route S/GDPFS et ont apprécié les
efforts du JET-ESI. Il a également été suggéré qu’une interface transparente entre GDPFS et le
SERCOM sera cruciale pour un dialogue bidirectionnel afin de capturer les exigences du
SERCOM et de fournir des données et des produits pour des services de haute qualité.
M. David Richardson a passé en revue les résultats et les recommandations du dernier atelier
des CMM en 2019. Il a mentionné que la coordination entre les CMM eux-mêmes et entre les
CMM et les CMRS, en particulier sur les aspects régionaux, est importante. Les efforts déjà
déployés par les CMM pour soutenir les SMHN dans l’utilisation des données de la PNT à haute
résolution en sont un bon exemple.
Le SWFP et le groupe de travail sur l’expérimentation numérique (WGNE) sont les deux
mécanismes de coordination efficaces qui existent depuis des années. Depuis que le SWFP est
passé de l’INFCOM au SERCOM, un représentant des CMM a été invité à l’AG-SWF pour assurer
les apports du GDPFS au SWFP. Mais un mécanisme permettant de consolider les opinions
parmi les CMM peut faire défaut. D’autre part, la coordination des CMD dans la perspective du
développement de modèles a été très bien prise en compte par le WGNE puisque des membres
de tous les CMD participent au WGNE. Pourtant, il n’existe pas de processus d’examen des
besoins des utilisateurs émanant du conseil de recherche (RB) et du SERCOM.
En ce qui concerne les actions suggérées et les recommandations identifiées lors du dernier
atelier des WMCs, M. Richardson a résumé et rapporté les activités actuelles entreprises par
les WMCs ou le SE-ESMP:
• Élaborer des catalogues de produits et de services
Le portail Web de GDPFS a été lancé en 2021 par le Secrétariat et les catalogues
sont en cours de consolidation sur le portail Web.
• Veiller à ce que les types de produits soient cohérents pour des raisons
d’interopérabilité.
La qualité des métadonnées associées aux produits GDPFS est faible. Cette
question sera traitée par un groupe d’experts dans le cadre du SC-ESMP au cours
de la prochaine intersession.
Le processus d’examen de conformité pour les centres désignés GDPFS est en cours
d’élaboration par le SC-ESMP. Les activités de vérification visant à sensibiliser les
utilisateurs à la qualité des résultats de la prévision sont couvertes par les centres
principaux de vérification.
pas d’activité GDPFS pour produire des produits MME pour les prévisions à court et
moyen terme.
• Nommer des représentants des CMM pour faciliter la coordination par le biais d’une
plate-forme électronique.
Les points focaux de la plupart des WMCs ont été identifiés et incorporés dans le
portail web du GDPFS. Pourtant, des efforts devront être faits pour explorer une
coordination efficace par le biais de ces points focaux.
Aucun calendrier régulier de l’atelier WMC n’a jamais été prévu depuis le premier
atelier de 2019. Des discussions supplémentaires seront nécessaires pour clarifier
l’objectif d’un tel atelier.
La fourniture de PNT à haute résolution peut être un point central de cet aspect, où
la transmission en cascade des données par les CMM, CMRS et CMN peut nécessiter
une communication et une coordination. La communication entre les WMCs/RSMCs
et les RAs peut avoir besoin d’être renforcée.
• Le plan de formation et les activités de formation peuvent être partagés entre les
CFM.
• La compréhension de l’utilisation des données peut être explorée par l’analyse web
de l’accès via le portail web GDPFS, bien qu’il puisse être difficile d’obtenir une
image complète parce que les utilisateurs peuvent accéder aux produits GDPFS par
différentes voies.
• La visualisation des produits des CMR dans une présentation graphique uniforme,
qui sera très utile aux utilisateurs pour comparer les produits de différents centres.
LC-LRFMME visualise les produits GPCs-LRF dans le même format. La même
coordination pourrait être possible pour les produits de moyenne gamme si les
produits sont limités. La possibilité d’un centre principal pour les prévisions à
moyen terme peut être étudiée.
• Les WMCs peuvent explorer une manière commune de partager les données GDPFS
pour les utilisateurs. Tous les centres NWP partagent des données via le WIS, mais
les formats peuvent être légèrement différents (par exemple, différentes éditions
de Grib et utilisation de tables locales) et les moyens d’accès varient également
selon les centres. Une harmonisation plus poussée aiderait les utilisateurs à accéder
aux données de différents centres. Coordination avec le WIS pour trouver la
meilleure solution pour distribuer et accéder aux données GDPFS, par exemple,
l’utilisation d’outils communs (tels que les API) et le système de cloud.
Mesures à prendre
• Créer une liste de diffusion des points focaux des CMM pour faciliter la
communication entre les CMM et le Secrétariat.
• Dans quelques mois, organisez une réunion en ligne des représentants du CMM
pour partager les informations sur les systèmes opérationnels et les progrès dans
les différentes mises en œuvre.
M. David Richardson et le Dr Arun Kumar ont brièvement présenté les objectifs, l’histoire et les
activités actuelles de l’International Grand-Global Ensemble (TIGGE) et des archives de
données de prédiction sous-saisonnière à saisonnière (S2S). RB, au nom du Programme
mondial de recherche sur la météorologie (WWRP), a demandé à INFCOM d’envisager la
création d’un ou de plusieurs centres principaux afin de garantir que les deux bases de
données, qui sont l’atout des projets, puissent être maintenues au-delà de 2023. Une équipe
de travail conjointe a été mise en place entre le RB et le SC-ESMP pour définir les
spécifications de deux nouvelles activités GDPFS pour le centre principal assurant la
coordination des archives de données du système de prévision d’ensemble pour les prévisions
à court et moyen terme (LC pour EPS MRF) et pour le centre principal assurant la coordination
des archives de données du système de prévision d’ensemble pour les prévisions sous-
saisonnières (LC pour EPS SSF). Les projets de fonctions obligatoires des deux CL ont été
présentés. L’équipe de travail conjointe continuera à travailler sur les spécifications détaillées
des produits à archiver. Le SC-ESMP proposera l’établissement des activités du GDPFS et la
désignation des CL en temps voulu.
8. RÉSUMÉ DU SYMPOSIUM
o Les définitions de certaines variables telles que l’humidité du sol, SWE, CAPE,
l’activité et la genèse des TC ne sont pas cohérentes entre les différents
centres.
Outre ces défis cruciaux, d’autres questions ont également été soulevées:
• Les implications potentielles pour les normes de vérification (par exemple, pour des
variables comme l’humidité du sol, SWE)
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 32
M. Richardson a déclaré que les avant-projets de listes des produits de données de base
seraient présentés à INFCOM-2 en tant que recommandations pour les données de base, ainsi
que les questions pratiques et les défis techniques à relever avant la mise en œuvre. INFCOM,
en particulier le SC-ESMP, collaborera avec les WMC et les RSMC pour permettre l’accès aux
produits de données de base proposés. Entre-temps, les équipes d’experts compétentes
chargées de la modification des spécifications des activités examineront les recommandations
et élaboreront le projet d’amendement du manuel sur le PIBFS, qui sera ensuite présenté à
INFCOM-3 (2024) pour officialiser les modifications des spécifications dans le manuel sur le
PIBFS.
Après le symposium, le SC-ESMP commencera à travailler sur les données de base pour
d’autres domaines du système terrestre, dans lesquels de nouvelles activités GDPFS et leurs
spécifications seront identifiées et développées, sous la direction des équipes d’experts
responsables de ces activités. En ce qui concerne le soutien aux PNT à haute résolution, l’ET-
OWFS finalisera et publiera les lignes directrices sur les PNT à haute résolution, le(s) projet(s)
pilote(s) dans le cadre de S/GDPFS seront également identifiés et lancés pour aider les
Membres à accéder aux données à haute résolution. Suivant la feuille de route du S/GDPFS, il
serait important d’établir des priorités et des projets pilotes seraient lancés pour identifier les
priorités et les coûts et avantages. Le renforcement des capacités et la formation seraient
davantage encouragés pour améliorer l’utilisation des données et des produits de la SFPM.
M. Richardson a conclu en annonçant avec enthousiasme que le WIPPS, le système intégré de
traitement et de prévision de l’OMM, deviendrait le nouveau nom du futur GDPFS.
8.2 Fermeture
Le Dr Wenjian Zhang, secrétaire général adjoint de l’OMM, a remercié tous les participants au
symposium pour les discussions actives et approfondies sur l’avancement de la SFPM. Il a
également remercié les dix CMM et leurs représentants d’avoir apporté les perspectives
mondiales et régionales pour soutenir les Membres de l’OMM. Le Dr Zhang a félicité le SC-
ESMP et l’ensemble de la communauté GDPFS pour avoir trouvé un nouveau nom pour le futur
GDPFS. En ce qui concerne l’avenir, M. Zhang a souligné l’importance d’adopter l’approche du
système terrestre et d’établir des liens étroits avec de nouvelles initiatives telles que les
services d’alerte précoce et la surveillance des gaz à effet de serre. Il est tout à fait d’accord
avec le fait que les projets pilotes constitueraient une étape importante pour soutenir les
Membres et que l’approche du consortium pour les PNT à haute résolution devrait être promue.
Le Dr Zhang a conclu son intervention en souhaitant une stratégie visionnaire de l’OMM en
matière d’infrastructures.
M. Michel Jean remercie tous les participants pour leur contribution à un symposium très
réussi, qui a permis de créer une communauté de pratique. Il a apprécié l’implication active
des CMM et leur partage sur les développements nouveaux et innovants. Il espère que le
partage d’informations par les CMM se poursuivra et s’accélérera à l’avenir, pour devenir une
activité régulière de l’INFCOM. M. Jean a également souligné l’importance du renforcement des
capacités des membres ainsi que de la documentation des informations et des aides
disponibles.
Le Dr Anthony Rea remercie les participants pour les conversations perspicaces et précieuses.
Il a apprécié le soutien important des membres du SC-ESMP, du secrétariat et des interprètes
avant et pendant le symposium. Le Dr Rea a conclu son discours de clôture en évoquant les
visions des trois piliers de la commission des infrastructures - le WIS, le WIGOS et le GDPFS -
et en soulignant que des liens solides entre eux formeraient un écosystème prometteur et à
l’épreuve du temps.
M. Yuki Honda, chef de la division de la prévision du système terrestre du département des
infrastructures, a remercié tous les participants pour leur contribution au symposium. M.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 33
Honda a suggéré à tous les participants de partager les informations qu’ils ont apprises au
cours du symposium avec leurs collègues dans leur pays et dans leur région.
M. David Richardson annonce que le symposium a été clôturé à 16 h 45 le 31 août 2022.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 34
ANNEXE I
Représentants du CFM
Experts INFCOM/SERCOM
Membres invités
Remarques:
Outre les participants invités susmentionnés, 10 participants des Membres de l’OMM ont
assisté au symposium en personne. En outre, plus de 150 participants virtuels ont été
enregistrés tout au long des trois jours du symposium.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 36
ANNEXE II
PROGRAMME ET AGENDA
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(2.2)
TEMPS CLIMAT EAU
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post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Vision: Les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) de tous les Membres
de l’OMM devraient être en mesure d’utiliser des informations prévisionnelles de grande qualité
permettant de fournir des services de prévision et d’alerte afin de protéger la vie et les moyens
de subsistance des citoyens de leurs pays.
1. Introduction
Les modèles de prévision numérique du temps (PNT) constituent le principal outil de prévision
météorologique avancée et peuvent fournir les données nécessaires à un large éventail de
services de prévision et d’alerte tels que ceux fournis par un SMHN. Alors que certains
Membres de l’OMM disposent des ressources nécessaires pour exploiter de grands
superordinateurs supportant des systèmes avancés de prévision numérique du temps, la
plupart des SMHN ne disposent pas de telles ressources. L’OMM reconnaît que la première
responsabilité d’un SMHN est de fournir des services de prévision et d’alerte efficaces dans
l’intérêt de la société et de contribuer à la protection des personnes et des biens contre les
dangers causés par le temps et le climat dans leur pays. La Politique unifiée de l’OMM
concernant l’échange international des données relatives au système terrestre(résolution 1
(Cg-Ext(2021)), approuvée par le Congrès extraordinaire de 2021, reconnaît les besoins des
Membres en matière d’accès à des produits de PNT et d’analyse de haute qualité et prévoit un
engagement en faveur de l’échange libre et gratuit des données afin de soutenir la capacité
des Membres à fournir des services de prévision et d’alerte. En 2022, le secrétaire général des
Nations unies, Antonio Guterres, a fixé à l’OMM l’objectif de faire en sorte que chaque
personne sur Terre soit protégée par des systèmes d’alerte précoce d’ici cinq ans. L’OMM
exploite le Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTD) pour faire en
sorte que tous les SMHN, en particulier ceux des pays en développement et des pays les moins
avancés, puissent accéder aux données et aux produits de la PNT qui leur permettront de
fournir ces services. Le GDPFS est constitué d’un réseau de Centres Météorologiques Mondiaux
(CMM) et de Centres Météorologiques Régionaux Spécialisés (CMRS), qui offrent gratuitement
aux Membres de l’OMM des données de PNT à utiliser dans les services. La distribution
géographique des CMM, CMRS et leur liste de données et de produits peuvent être trouvés
dans le portail Web GDPFS. Une fois que les services de base de prévision et d’alerte sont en
place et fonctionnent, il existe plusieurs options qu’un SMHN peut suivre pour améliorer ses
capacités et les services offerts, en accédant à une PNT haute résolution plus avancée, en
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 2
fonction du niveau de ressources disponibles. Les données mises à disposition par le biais de
l’EFCP fournissent le mécanisme permettant d’atteindre l’objectif du Secrétaire général des
Nations unies.
Ces directives définissent une série d’options permettant aux Membres d’accéder aux données
de PNT à haute résolution, en fonction de leur niveau de ressources. La GDPFS fournit
également des données permettant d’établir des prévisions à long terme, jusqu’à plusieurs
mois à l’avance, mais les présentes lignes directrices sont axées sur les prévisions
météorologiques à l’horizon d’un jour à deux semaines. Des détails sur le soutien aux
prévisions à long terme peuvent être trouvés dans le Manuel sur l’ESDP et le Guide de l’ESDP.
Un glossaire des termes utiles est inclus à la fin des directives.
La qualité des prévisions des systèmes de PNT dépend de nombreux facteurs, mais l’un des
plus importants est l’espacement horizontal de la grille, ou résolution. Les modèles de
prévision numérique du climat contiennent des informations sur l’atmosphère sur une grille de
points. Plus ces points sont rapprochés, plus les processus physiques peuvent être simulés
avec précision et plus le modèle est capable de prévoir de détails. Un organisme de service de
prévision peut donc bénéficier de l’accès aux données PNT de la plus haute résolution
disponibles pour sa zone de responsabilité. Cependant, les modèles de prévision numérique du
temps sont très exigeants en termes de puissance de calcul, nécessitant normalement un
ordinateur à haute performance (HPC), et plus la résolution est élevée (points de grille
rapprochés), plus la puissance de calcul nécessaire à son exécution est importante.
Les modèles de PNT se présentent sous deux formes: les modèles globaux et les modèles
régionaux à plus haute résolution. Un modèle régional de prévision météorologique numérique
ne couvre qu’une partie limitée du globe, ce qui permet au même ordinateur d’exécuter un
modèle à une résolution beaucoup plus élevée (espacement de grille plus court). Les modèles
régionaux dépendent toutefois de l’alimentation en champs de conditions aux limites latérales
(LBC) d’un modèle global, qui détermine les systèmes météorologiques à grande échelle se
déplaçant dans le domaine régional. Comme nous l’avons vu précédemment, la fourniture
d’une prévision nécessite également l’initialisation du modèle à partir des observations par un
processus d’assimilation de données (DA). Bien que certains avantages d’un modèle régional
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 3
puissent être obtenus uniquement grâce à une résolution plus élevée, pour obtenir tous les
avantages d’un modèle régional, il faut également un système d’AD capable de traiter des
observations locales à haute résolution. La mise en place d’un système de DA permettant
d’utiliser efficacement les observations locales et d’améliorer de manière significative les
prévisions locales dans un environnement opérationnel, en particulier pour les tempêtes
convectives, est un défi complexe et coûteux qui nécessite un personnel spécialisé hautement
qualifié travaillant à la pointe de la recherche actuelle. L’extension d’un système pour inclure
une capacité de prévision d’ensemble est étroitement liée au processus d’assimilation des
données, pour initier les différents membres de l’ensemble. Un tel système d’ensemble
nécessite également l’accès à de très grandes ressources de calcul et, pour un ensemble
régional, de grands volumes de données pour fournir les conditions limites latérales de
l’ensemble.
Avant d’examiner les options disponibles, il convient d’en dire un peu plus sur ce que l’on
entend par PNT à haute résolution. Les progrès de la technologie informatique ont permis
d’augmenter la résolution des modèles au cours de plusieurs décennies, et ce qui était
considéré comme une haute résolution il y a quelques années est maintenant considéré
comme une basse résolution. Au moment de la rédaction du présent rapport, en 2022,
plusieurs des principaux modèles mondiaux fonctionnent avec des mailles d’environ 10 km aux
latitudes moyennes. Les systèmes d’ensemble mondiaux fonctionnent généralement avec des
mailles d’environ 20 km, mais quelques centres prévoient de les faire passer à environ 10 km
d’ici le milieu des années 2020. Il y a à peine plus d’une décennie, seuls les modèles régionaux
pouvaient atteindre ce type de résolution. Les résolutions de grille de 10-20 km permettent
aux modèles globaux de fournir une très bonne résolution de la plupart des aspects de la
circulation globale, incluant par exemple une représentation détaillée des cyclones extra-
tropicaux, et sont même suffisantes pour donner une certaine estimation de l’intensité des
cyclones tropicaux (Figure 2). Cependant, ces modèles ne peuvent pas résoudre de manière
explicite certains processus et systèmes atmosphériques à plus petite échelle, notamment les
orages convectifs, les processus liés aux nuages et au rayonnement, les interactions terre-
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 4
Les modèles régionaux (ou ensembles régionaux) fonctionnant sur une partie du globe et
reprenant les conditions limites latérales d’un modèle global (ou ensemble global) permettent
d’utiliser la même ressource informatique pour obtenir une résolution beaucoup plus élevée
(ou pour faire fonctionner une résolution similaire sur des ordinateurs beaucoup plus petits).
De nombreux centres sont désormais en mesure d’exécuter des modèles et des ensembles "à
l’échelle de la convection", avec des maillages d’environ 1 à 4 km. Ces modèles à échelle
convective (parfois appelés convection-permitting ou convection-allowing) peuvent représenter
explicitement la convection à l’échelle de la grille, ce qui donne une bien meilleure
représentation du type de convection qui pourrait se produire, par exemple, une meilleure
représentation des fortes pluies ou de la grêle et du risque de temps violent qui y est associé.
Ils peuvent également fournir une meilleure représentation d’autres phénomènes
atmosphériques détaillés, en particulier lorsque ceux-ci sont influencés par des caractéristiques
topographiques localisées (collines, vallées, côtes, etc.) et leur impact sur le temps, comme le
brouillard localisé ou les effets des vents côtiers. Ces modèles à l’échelle de la convection
offrent donc la possibilité de fournir des prévisions locales plus détaillées. Toutefois, les
utilisateurs doivent être conscients que, dans de nombreuses circonstances, ils peuvent
également fournir des prévisions plausibles et réalistes dont les détails sont trompeurs ou
erronés, notamment en l’absence d’un fort forçage orographique. Par exemple, de fortes
averses convectives peuvent se produire à des endroits complètement différents de ceux
prévus par les modèles. Pour obtenir une bonne prévision détaillée à court terme, il faut
disposer d’un système d’assimilation de données sophistiqué couplé à des systèmes
d’observation de haute qualité et à haute résolution, ce qui reste un problème difficile pour les
centres les plus avancés. L’utilisation de systèmes de post-traitement sophistiqués est
également importante pour interpréter correctement les résultats des modèles ou ensembles
d’échelles de convection afin de fournir des prévisions météorologiques fiables.
Il convient de noter que la résolution réelle de tout modèle de prévision numérique du temps
est de plusieurs mailles. Les utilisateurs peuvent obtenir une valeur utile de la PNT même si les
données sont fournies à une résolution inférieure à celle du modèle sous-jacent. Aux fins des
présentes lignes directrices, le terme "PNT à haute résolution" peut désigner des modèles ou
des ensembles mondiaux ou régionaux. L’un et l’autre peuvent être utilisés pour étayer des
services de prévision et d’alerte efficaces.
2.3 Durabilité
La durabilité est une considération importante dans l’identification de la meilleure solution pour
accéder à la PNT à haute résolution. Les systèmes NWP sont complexes et coûteux à gérer et à
entretenir, et nécessitent une expertise durable à long terme en matière de gestion de
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 5
Ces lignes directrices sont conçues pour aider les SMHN à trouver la meilleure façon d’accéder
à une PNT à haute résolution appropriée et durable, en fonction de leurs ressources et de leurs
capacités. Dans le passé, de nombreux centres ont utilisé des modèles régionaux avec des
maillages de l’ordre de 10 à 20 km, par exemple, mais il est désormais peu probable qu’ils
apportent une valeur ajoutée aux prévisions de haute qualité qui peuvent être obtenues à
partir de modèles globaux. Les modèles à l’échelle de la convection peuvent fournir des détails
supplémentaires très utiles, notamment sur le risque de temps violent, mais ils sont coûteux
en termes de calcul et ne permettront pas nécessairement d’améliorer automatiquement les
prévisions sans une assimilation avancée des données. Outre les ressources informatiques,
l’exploitation et la maintenance de systèmes de prévision météorologique numérique avancés
nécessitent également une équipe de scientifiques et d’ingénieurs logiciels hautement qualifiés,
des compétences souvent très demandées et qu’il peut être difficile de conserver sur un
marché concurrentiel. Lorsqu’un SMHN dispose de ressources humaines limitées, il est
important de réfléchir à la manière de répartir ces ressources entre l’accès aux meilleures
données PNT possibles et la fourniture de services essentiels à leur pays. Ces lignes directrices
présenteront une série d’options, couvrant six niveaux de mise en œuvre, conçues pour
soutenir les services dans le pays. Pour un SMHN disposant de ressources très limitées,
d’excellentes données de modèle global peuvent être obtenues à partir du GDPFS pour
soutenir une bonne gamme de services; à l’autre extrémité du spectre, les pays disposant de
ressources importantes peuvent utiliser leurs propres systèmes de PNT très sophistiqués pour
soutenir leurs services. Ces niveaux peuvent être résumés comme suit:
• Les CMRS qui mènent des activités à vocation générale mettent à la disposition des
Membres de l’OMM des données provenant de leurs systèmes et ensembles de PNT
mondiaux et régionaux, afin qu’ils puissent les utiliser à l’appui des services de
prévision et d’alerte (voir le Manuel sur la GDPFS).
• Les modèles globaux et les SPE exploités par de nombreux centres avec des
résolutions d’environ 10 km ou plus sont suffisants pour fournir des indications
précieuses sur le temps violent, ce qui permet aux SMHN de se concentrer sur la
fourniture de services à leurs pays sans avoir besoin de leurs propres systèmes de
PNT. Bien que les données des modèles globaux ne soient pas toujours distribuées
à pleine résolution, elles peuvent néanmoins transmettre la plupart des
informations de prévision prévisibles.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 6
• Lorsque les données EPS ne sont pas accessibles, l’utilisation des données d’un
petit nombre de centres déterministes NWP GDPFS différents peut fournir des
informations de base sur l’incertitude des prévisions, mais il est probable que cela
implique un traitement plus complexe en raison des différents formats de données,
etc.
Niveau 2 - Amélioration de l’utilisation des produits de la PNT provenant des CMRS grâce au
post-traitement.
• Dans une approche de réduction d’échelle, les conditions initiales et les LBC sont
directement tirés d’un modèle global. Les avantages de la haute résolution
proviennent d’une meilleure résolution de la topographie locale (collines,
montagnes, côtes, etc.).
• Peut fournir un meilleur accès aux champs de sortie du modèle à haute résolution
et à plus de variables que celles disponibles dans les centres GDPFS.
• L’ajout d’une assimilation de données pour un modèle régional, avec un accès à des
observations locales de qualité contrôlée, peut améliorer l’analyse initiale et donc la
prévision à court terme par rapport à une approche de réduction d’échelle.
• L’objectif d’un PSE est de saisir l’incertitude et de mieux évaluer les risques
d’impact des phénomènes météorologiques violents.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 7
• L’exécution de mises à jour plus rapides des systèmes de PNT peut permettre une
meilleure utilisation des dernières observations, notamment pour les prévisions
immédiates et à très court terme.
• Ce niveau représente l’état le plus avancé de la science, associé aux recherches les
plus récentes, et nécessite l’accès à des ressources très importantes en termes de
calcul et de personnel spécialisé.
Pour de nombreux pays, quel que soit le niveau de ce processus, il peut être bénéfique de
rejoindre un consortium de pays travaillant ensemble pour développer et mettre en œuvre des
capacités de PNT, plutôt que d’essayer de tout faire indépendamment. Ce guide est conçu pour
aider les Membres de l’OMM à décider de la meilleure approche pour fournir un soutien durable
à leurs services.
De plus amples détails sur les exigences et les ressources nécessaires à la mise en œuvre de
chacun des niveaux ci-dessus seront donnés au chapitre 4 ci-dessous.
2.5 Stratégie
• Employer une stratégie locale de ressources et de produits qui offrira aux clients
locaux et au public les avantages opérationnels les plus efficients, efficaces et
durables;
disponibles, afin d’offrir aux clients locaux et au public des avantages fondés sur
l’impact;
L’une des façons pour un membre de s’engager avec d’autres centres est de rejoindre un
consortium modèle. Bien qu’il puisse y avoir des obstacles à l’adhésion à un consortium, tels
que certains critères de qualification, des coûts tangibles et intangibles pour l’adhésion, les
avantages de l’adhésion à un consortium peuvent comprendre:
Compte tenu de ces considérations, une bonne approche consiste à envisager les six niveaux
d’accès à la PNT à haute résolution pour soutenir les services décrits ci-dessus, en fonction du
niveau des ressources techniques et humaines qui peuvent être investies de manière réaliste.
Ces niveaux vont d’une petite équipe utilisant les informations des modèles opérationnels
d’autres centres, à de multiples équipes utilisant une variété de modèles de PNT. À plus long
terme, la stratégie d’un Membre de l’OMM peut évoluer pour passer d’un niveau à l’autre en
fonction des ressources, des compétences et du financement dont il dispose.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 9
L’augmentation de la résolution spatiale des modèles de PNT au cours des dernières décennies
a conduit à une redéfinition de la PNT à haute résolution. Les exigences des SMHN pour les
prévisions des modèles mondiaux et régionaux ont changé en conséquence. Alors qu’il y a une
vingtaine d’années, la tâche d’un modèle global se limitait essentiellement à la prévision de
schémas météorologiques à une large échelle régionale, représentée par exemple par les
champs de hauteur géopotentielle 500hPa et de températures 850hPa, aujourd’hui, les
résultats des modèles globaux sont également utilisés pour des prévisions météorologiques de
surface plus locales, notamment les vents de surface, les températures et les précipitations, à
une échelle de quelques dizaines de km. Ces modèles globaux peuvent contribuer à l’émission
d’avertissements de temps violent ou fournir des données sur les précipitations à des bassins
hydrographiques plus importants. De même, comme les modèles régionaux ont évolué vers
des résolutions à l’échelle de la convection, ils sont maintenant utilisés pour des tâches telles
que la prévision du type de convection, des fortes pluies et de la grêle à l’échelle locale, ainsi
que l’apparition et l’extension de brouillard localisé ou d’effets de vent liés à une topographie
complexe.
La différence dans l’échelle spatio-temporelle et dans les caractéristiques prévues par les
systèmes de PNT mondiaux et régionaux génère également une différence dans la manière
dont leurs prévisions doivent être utilisées et interprétées. Les modèles globaux doivent
généralement être interprétés de telle sorte que les sorties représentent une moyenne
statistique des conditions à l’intérieur d’une maille, tout en reconnaissant qu’il y aura une
incertitude dans l’évolution à grande échelle. L’EPS global est conçu pour représenter et
échantillonner cette incertitude à grande échelle, généralement dans les prévisions à moyen
terme pour quelques jours à venir. Il faut toujours garder à l’esprit qu’il y aura des incertitudes
à l’échelle inférieure à la maille. Par exemple, lorsqu’un modèle global indique un risque de
convection, il faut s’attendre à ce qu’il y ait des orages à certains endroits de la zone, mais pas
partout, et que les taux de précipitation locaux soient beaucoup plus importants que la
moyenne de la maille, par exemple.
Les modèles à échelle convective, en revanche, fournissent beaucoup plus de détails sur
l’échelle et l’intensité du type de tempêtes convectives auxquelles on peut s’attendre. Afin
d’utiliser les sorties des modèles de temps convectif telles que les précipitations (intensité et
types), les éclairs et les rafales de vent, il faut prendre en compte l’incertitude spatiale
associée à la nature stochastique de la convection. Cette incertitude spatiale a conduit au
développement de techniques de traitement dites de voisinage. L’approche par voisinage
suppose qu’une prévision de tempête centrée sur une cellule de grille du modèle a la même
probabilité de se produire dans un certain nombre de cellules de grille dans un voisinage
autour de cet emplacement. Les différentes cellules de la grille sont alors traitées comme s’il
s’agissait de membres alternatifs de l’ensemble pour l’endroit en question, et la prévision est
interprétée comme une prévision de probabilité. Cette hypothèse est à la base d’une série de
méthodes, des plus simples aux plus sophistiquées, qui sont adoptées pour le post-traitement
et la vérification des prévisions des modèles à haute résolution.
que s’il existe un forçage résolu, tel que l’orographie ou une convergence côtière, on peut
s’attendre à ce que les membres de l’ensemble soient plus similaires, ce qui indique une plus
grande confiance ou probabilité pour l’emplacement de la tempête.
Le système de prévision d’ensemble (EPS) consomme une part importante des ressources de
la plupart des centres qui exécutent des modèles régionaux à haute résolution. Le PSE est
important pour de nombreux utilisateurs en tant qu’outil de prise de décision, car il intègre des
informations objectives fondées sur des probabilités. Les systèmes de prévision d’ensemble à
haute résolution sont très exigeants à plusieurs points de vue: ils sont coûteux en termes de
calcul, le stockage et le traitement des données nécessitent une gestion des données à grande
échelle et le traitement des résultats pour générer des produits utilisables. Cette approche
d’ensemble implique le besoin de méthodes efficaces et intelligentes pour le post-traitement et
la génération de produits qui permettent à l’utilisateur d’extraire les informations pertinentes
d’une énorme quantité de données de sortie de modèle. En pratique, il n’est normalement pas
possible de disposer d’un ensemble suffisamment grand, avec suffisamment de prévisions
distinctes, pour échantillonner complètement l’incertitude de la prévision. Il est donc courant
d’utiliser des techniques de voisinage (avec des quartiers plus petits) en combinaison avec un
ensemble.
3.3 Post-traitement
• l’accent mis sur les variables météorologiques à fort impact (par exemple, la grêle,
la foudre, le brouillard). La PNT à l’échelle convective peut apporter un avantage
significatif pour ces variables qui sont diagnostiquées à partir de la sortie du modèle
en post-traitement. Généralement, un opérateur d’observation est nécessaire pour
effectuer la correspondance entre les variables de sortie du modèle et la quantité
observée pour une utilisation en post-traitement ou en vérification.
Vannitsem et al., 2021, passent en revue les méthodes de post-traitement qui traitent des
questions susmentionnées. Voici quelques sources utiles de logiciels de post-traitement:
• https://github.com/metoppv/improver
• http://wfrt.github.io/Comps/
• https://vlab.noaa.gov/web/mdl/camps
Les systèmes de post-traitement sont moins exigeants que les systèmes de PNT en termes de
développement et de maintenance, mais nécessitent néanmoins un investissement important
en ressources humaines et informatiques. Un système de post-traitement opérationnel doit
mettre à jour les prévisions automatiquement lorsque de nouvelles données PNT sont
disponibles; les statistiques utilisées dans la calibration doivent également être recalculées
régulièrement pour tenir compte des compétences actualisées des systèmes PNT. Les résultats
du post-traitement doivent également être vérifiés pour s’assurer qu’ils apportent une valeur
ajoutée aux données brutes de la PNT.
3.4 Vérification
Dans le cas des modèles et des ensembles à l’échelle de la convection, la même problématique
de la nature stochastique des phénomènes entraînant une incertitude spatiale affecte la
vérification de la même manière qu’elle affecte le post-traitement. Il est difficile pour une
prévision à haute résolution de correspondre précisément aux caractéristiques observées à
petite échelle. Une prévision qui prévoit correctement l’activité convective, telle que des orages
dans une région, peut avoir de très mauvais résultats lorsqu’elle est vérifiée à l’échelle de la
grille, en raison de l’effet de "double peine", lorsque les emplacements des orages individuels
sont décalés par rapport aux observations. Cet effet est beaucoup plus répandu à haute
résolution qu’à basse résolution (Ebert et al., 2008). Ce comportement rend plus difficile de
prouver objectivement la meilleure qualité de la PNT à l’échelle convective dans les opérations
par rapport aux modèles globaux. Cela a conduit au développement de techniques de
vérification spécifiques conçues pour tenir compte de l’incertitude spatiale en utilisant des
méthodes floues et de voisinage très proches de celles utilisées en post-traitement. Pour un
examen de ces méthodes de vérification, voir Ebert (2008) ainsi que les rapports de
recommandation de vérification et les publications du groupe de travail conjoint sur la
recherche en matière de vérification des prévisions de l’OMM. L’idée sous-jacente est de
"relâcher" l’exigence d’une correspondance exacte entre la prévision et l’observation, en
vérifiant la prévision en imitant son utilisation par un prévisionniste. Cela comprend le
décalage ou l’agrégation dans l’espace et dans le temps, l’identification des objets, la
vérification à une "échelle fiable" plutôt qu’à l’échelle de la longueur de la grille du modèle, la
dérivation des propriétés de la distribution des valeurs prévues, à comparer avec les propriétés
correspondantes dans les observations.
Une considération supplémentaire pour les modèles régionaux concerne les effets à proximité
des frontières. Le modèle à maille grossière externe et les zones adjacentes aux frontières
dans les modèles régionaux posent un problème qui affecte fortement les prévisions près des
frontières. Par conséquent, ces zones adjacentes aux frontières doivent être exclues de la
vérification des modèles et ensembles régionaux.
Les prévisions de la PNT à l’échelle convective sont particulièrement utiles pour les
événements météorologiques extrêmes et les phénomènes météorologiques à fort impact, qui
sont souvent liés à des quantités qui ne sont pas bien échantillonnées par un réseau
conventionnel (par exemple SYNOP ou TEMP). Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser
davantage d’observations télédétectées et non conventionnelles afin de fournir une meilleure
couverture spatiale, telles que des données intégrant des observations radar, satellite et autres
observations de télédétection, la détection de la foudre, des images de caméras et même des
informations textuelles issues des médias sociaux. Une revue des observations non
conventionnelles à utiliser pour la vérification est proposée dans Marsigli et al. (2021), où un
cadre pour l’utilisation de ces observations pour la vérification et l’évaluation objectives des
prévisions météorologiques à fort impact est également décrit. Les observations provenant de
la foule sont particulièrement précieuses pour combler les lacunes de la couverture spatiale
des observations traditionnelles et pour saisir l’impact des phénomènes météorologiques
violents. Lorsqu’un bon contrôle de la qualité est appliqué et intégré dans la pratique
opérationnelle d’un SMHN, les observations provenant de la foule peuvent constituer une base
très puissante pour vérifier les PNT à très haute résolution, en particulier au-dessus des zones
où les impacts sont très dommageables.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 13
Il est à noter que la mise en œuvre, l’exécution et la maintenance d’un système de vérification
opérationnelle nécessitent une infrastructure permettant le stockage et la manipulation de
grandes quantités de données, un système de contrôle de la qualité des observations et un
logiciel permettant de faire correspondre les prévisions et les observations (par exemple,
l’interpolation spatiale). Plusieurs logiciels permettant de calculer les indices de vérification
sont disponibles gratuitement, mais ils doivent être incorporés dans l’infrastructure afin
d’effectuer la vérification de manière opérationnelle. En outre, le NMHS devrait acquérir une
expertise dans le processus de vérification, les méthodes et l’interprétation. Entre autres, le
Groupe de travail conjoint sur la recherche en matière de vérification des prévisions de l’OMM
propose des tutoriels qui fournissent une introduction complète aux méthodes de vérification.
Ce chapitre fournit plus de détails sur les exigences relatives à la mise en œuvre des six
niveaux d’accès à la PNT haute résolution. Il fournit également des informations
supplémentaires sur l’application de chacun des ensembles de niveaux, modèles globaux et
régionaux.
• Des systèmes qui peuvent être mis en œuvre et améliorés, tant sur le plan
scientifique que technique;
Les ressources humaines sont cruciales pour le bon fonctionnement et la durabilité des
systèmes opérationnels de PNT, et l’expertise requise pour y parvenir comprend les rôles
suivants:
Pour tous ces rôles, les systèmes à gérer sont complexes, et il est donc essentiel de conserver
le personnel expérimenté pendant plusieurs années afin de maintenir les capacités.
4.3.1 Introduction
Pour de nombreux SMHN, il sera très difficile d’obtenir et de maintenir les niveaux de
ressources décrits ci-dessus pour soutenir un système de PNT. Dans ce cas, les services
peuvent être bien soutenus avec des niveaux de ressources inférieurs en utilisant l’accès des
niveaux 1 et 2 aux données NWP.
L’utilisation des sorties de modèles mondiaux des CMRS est une méthode rentable qui permet
aux SMHN de bénéficier des sciences et technologies de pointe. Le Manuel sur la SFSDP décrit
les données de base que les centres doivent mettre à la disposition des Membres de l’OMM.
Les données de base sont généralement diffusées à une résolution inférieure à celle des
modèles qui les ont générées. Toutefois, si l’on garde à l’esprit que les modèles ne peuvent
résoudre complètement des phénomènes s’étendant sur plusieurs mailles (résolution
effective), la plupart des avantages du modèle à haute résolution peuvent encore être réalisés,
tout en réduisant le coût et les exigences techniques de l’accès aux données. Néanmoins,
certains centres peuvent offrir plus de paramètres ou des résolutions spatio-temporelles plus
élevées ou les deux. Ces ensembles de données sont utiles aux NMHS disposant de ressources
limitées. Les données mondiales de la prévision météorologique numérique présentent d’autres
avantages, notamment un délai d’exécution plus long (par exemple, 10 jours), ce qui permet
d’être alerté plus tôt d’éventuels phénomènes météorologiques importants et d’aider les
systèmes d’alerte précoce à communiquer avec les organismes de gestion des catastrophes.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 15
Les systèmes globaux de prévision d’ensemble sont maintenant fréquemment utilisés à haute
résolution et sont capables de fournir des données de qualité similaire à celle des modèles
déterministes. Les ensembles globaux sont particulièrement précieux lorsqu’il s’agit de prévoir
des délais plus longs, de plusieurs jours ou plus, en raison de l’incertitude croissante des
prévisions. Le PSE peut être un outil précieux pour de nombreux utilisateurs en tant qu’outil de
prise de décision, car il intègre des informations objectives fondées sur les probabilités, qui
permettent d’émettre des avertissements fondés sur les risques en cas de conditions
météorologiques à fort impact.
L’exécution de plusieurs membres d’un ensemble nécessite non seulement une plus grande
capacité de calcul, mais entraîne également une augmentation des ressources et des
infrastructures nécessaires pour accéder aux données et les traiter. Pour cette raison, tous les
centres mondiaux ne produisent/proposent pas de prévisions d’ensemble mondiales (voir le
manuel sur la GDPFS). Lorsque l’on utilise des données EPS, il est nécessaire de développer
des produits supplémentaires pour l’interprétation et la communication des prévisions
probabilistes.
Lorsqu’il n’est pas possible d’accéder aux données EPS globales, différentes séries de PNT pour
la même zone et le même temps de validité peuvent être considérées comme un petit
ensemble. Les séries peuvent être combinées par post-traitement, où leurs poids relatifs ont
été estimés sur la base d’une période d’exploitation commune antérieure. L’avantage d’un tel
système est qu’il tient compte à la fois de l’incertitude des conditions initiales et des
éventuelles erreurs inhérentes au modèle. En général, l’accès à ces ensembles de données
nécessite un minimum de ressources en termes informatiques, humaines, financières et de
formation. Cependant, la disponibilité des produits à pleine résolution des systèmes mondiaux
de prévision météorologique numérique est généralement limitée par la largeur de bande du
transfert de données, ce qui affecte la rapidité des dernières prévisions.
4.3.3 Post-traitement
Les méthodes de correction statistique peuvent ajouter des avantages aux produits globaux
utilisant des données d’observation locales. Les méthodes de réduction d’échelle physique
peuvent également ajouter des détails locaux aux prévisions en fonction de l’impact des
informations topographiques à haute résolution (figure 3) et pourraient également compenser
lorsque les données du modèle global ne sont pas disponibles à la pleine résolution du modèle.
Il existe plusieurs méthodologies et logiciels libres pour l’application du post-traitement des
modèles (voir section 3.3). Il a été démontré de façon constante que le post-traitement
statistique améliore la qualité des prévisions d’ensemble et déterministes. Cependant, le type
de post-traitement dépend de la disponibilité d’observations à haute résolution dans l’espace et
dans le temps. Dans le cas de la réduction d’échelle statistique, elle nécessite principalement
des observations décrivant les caractéristiques topographiques et météorologiques à haute
résolution, sans intégrations extra-modèles. Une meilleure représentation des caractéristiques
orographiques localisées et de leur impact sur le temps peut être bénéfique pour prévoir les
effets localisés du brouillard ou des vents côtiers, fournissant ainsi des prévisions locales plus
détaillées.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 16
Les champs de pronostic et de diagnostic des modèles globaux de PNT peuvent inclure, ou être
utilisés pour générer, des produits de diagnostic qui peuvent aider à interpréter la sortie du
modèle par rapport à la prévision, tels que l’imagerie satellitaire simulée dans les canaux
infrarouge ou micro-ondes. De tels produits peuvent également être utiles pour diagnostiquer
le stade précoce de l’évolution d’une prévision par rapport aux dernières observations, afin
d’évaluer la confiance dans la prévision du modèle (figure 4).
4.3.4 Vérification
Lorsque les données de la PNT sont obtenues à partir de prévisions globales, il est toujours
fortement recommandé d’effectuer une vérification locale. La vérification des prévisions est le
processus d’évaluation de la précision et de la compétence d’un système de prévision. Les
prévisions sont vérifiées par rapport aux observations correspondantes de ce qui s’est
réellement passé. La vérification donne un aperçu des faiblesses et des forces des systèmes de
prévision.
Les raisons les plus courantes de vérifier les prévisions sont les suivantes:
• Pour contrôler la qualité des prévisions - quelle est la précision des prévisions et
s’améliorent-elles au fil du temps ?
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 17
• Fournir un retour d’information aux centres NWP sur la qualité et l’utilité de leurs
données.
Les centres GDPFS sont tenus d’effectuer la vérification selon les normes de l’OMM. Les scores
de vérification des différents centres mondiaux sont rassemblés par le Centre principal de
vérification déterministe des PNT(https://confluence.ecmwf.int/display/WLD) et le Centre
principal de vérification des PSE(http://epsv.kishou.go.jp/EPSv/) et mis à la disposition des
Membres de l’OMM pour information et intercomparaison. Cette vérification standard de l’OMM
porte sur les performances des modèles de circulation générale et de moyenne. Bien que cela
fournisse des indications générales utiles sur la qualité des prévisions, il est fortement
recommandé aux SMHN d’effectuer leur propre vérification locale pour comprendre les
performances du modèle dans leur propre région. Lorsque le post-traitement local est mis en
œuvre, la vérification est essentielle pour comprendre les performances du post-traitement et
la valeur ajoutée en termes d’amélioration des prévisions. Même lorsque l’on n’a accès qu’à
des données basées sur des graphiques, une vérification subjective systématique peut fournir
des indications précieuses sur les forces et les faiblesses des données pour la région locale.
Le SWFP de l’OMM est conçu pour améliorer la capacité régionale à améliorer les prévisions à
court terme et les alertes de temps violent. Le SWFP soutient de nombreux pays en
développement, les moins développés et les petits pays insulaires en développement grâce à
l’utilisation efficace du processus en cascade. Le processus en cascade est le flux des données
et des informations de la PNT depuis les centres mondiaux, vers les centres régionaux pour
l’interprétation et l’orientation et enfin vers les SMHN locaux pour émettre des alertes et des
services météorologiques publics connexes. Les données du modèle pour le SWFP sont fournies
par les CMRS désignés dans le manuel sur le GDPFS. Au moment de la rédaction du présent
document, il existe actuellement neuf régions SWFP desservant environ 80 pays, et cinq CMRS
désignés pour effectuer des prévisions régionales de temps violent. Ces CMRS font partie des
centres d’activités spécialisées, ce qui signifie qu’ils comprennent la fourniture de produits de
prévision interprétés/interprétés par l’homme, par exemple, des conseils pour une région et un
phénomène météorologique spécifiques ou un utilisateur. Les CMRS mondiaux et régionaux
mettent à disposition des produits prétraités, par exemple des cartes et des graphiques, qui
peuvent être consultés en ligne sur des sites Web désignés. L’utilisation de cette méthode de
diffusion des produits prévisionnels ne nécessite pas de ressources informatiques
supplémentaires, si ce n’est un ordinateur de bureau connecté à Internet avec un navigateur
web. La figure 5 montre un exemple de tableau de prévision des précipitations sur le site Web
du Centre régional de soutien aux prévisions (RFSC) de Hanoi du SWFP Asie du Sud-Est
(SWFP-SeA).
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 18
Figure 5. Exemple de tableaux de prévision des précipitations sur le site web SWFP-
SeA RFSC Hanoi: (Gauche) Prévision des précipitations cumulées sur 24 heures à
partir de l’IFS du CEPMMT; (Milieu) Recherche et prévision météorologiques (WRF) à
3 km avec assimilation des données radar et condition limite basée sur la prévision
IFS; et (Droite) Analyse des précipitations cumulées sur 24 heures.
L’utilisation des données mondiales de la PNT provenant des centres GDPFS constitue le
premier moyen d’accéder à la PNT à haute résolution à l’appui des services:
• Une connexion Internet stable est nécessaire pour garantir la fiabilité et la rapidité
des prévisions. La fréquence et la disponibilité des mises à jour dépendent de la
capacité technique et détermineront le nombre de mises à jour quotidiennes pour
évaluer le temps changeant.
Niveau 2 - Amélioration de l’utilisation des produits de la PNT provenant des CMRS grâce au
post-traitement.
• Ressources humaines
Lorsque les SMHN ont mis en place des services bien soutenus et que des ressources
supplémentaires sont disponibles, il est possible d’améliorer le soutien à la PNT en élaborant
une PNT à l’échelle de la convection suivant les niveaux 3 à 6.
Les modèles régionaux de PNT à l’échelle convective, avec une résolution horizontale de
quelques kilomètres (1-4 km), fournissent des éléments de prévision météorologique qui
visent à mieux résoudre les processus météorologiques à méso-échelle, à améliorer la
prévision à l’échelle locale et à fournir des données de prévision ou des produits de guidage
avec des résolutions spatiales et temporelles accrues. Le modèle à l’échelle de la convection
améliore la représentativité des processus à l’échelle de la convection qui sont paramétrés
dans les systèmes mondiaux actuels de prévision numérique du temps. Les données de
prévision de la PNT mondiale sont généralement diffusées toutes les 6 ou 12 heures, ce qui est
insuffisant pour évaluer les situations météorologiques changeantes dues à des processus
convectifs sévères. À cet égard, la disponibilité de systèmes régionaux de PNT à l’échelle de la
convection, dotés d’un DA avancé et d’un cycle de mise à jour plus fréquent (toutes les 3
heures ou 1 heure), peut fournir des données de prévision de modèle améliorées pour soutenir
les opérations d’analyse, de prévision et d’alerte des phénomènes météorologiques dangereux.
Les SPE régionaux à l’échelle de la convection peuvent en outre fournir des produits de
prévision probabiliste des phénomènes météorologiques violents et de leurs incertitudes grâce
à une meilleure représentation des processus stochastiques dus aux processus
météorologiques à méso-échelle, lorsque des capacités de calcul à haute performance et des
infrastructures informatiques suffisantes sont disponibles.
4.4.1 Informatique
Un NMHS doit identifier les objectifs opérationnels du système de modèle régional de PNT à
l’échelle de la convection en termes de couverture du domaine du modèle, de plage de
prévision et de fréquence des cycles du modèle afin de formuler les exigences en matière de
capacités de calcul et de ressources informatiques pour la mise en œuvre et la maintenance du
matériel. Une grappe de serveurs et un système de stockage à petite échelle peuvent
constituer une plate-forme utile pour mettre en œuvre et réaliser les premiers essais ou les
premières expériences numériques sur le système régional de prévision numérique du climat à
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 20
4.4.2 Modèle
Un modèle régional d’échelle de convection peut être imbriqué directement dans un modèle
global ou par le biais d’un modèle régional intermédiaire. Le modèle intermédiaire peut être
nécessaire si l’intervalle de temps et la résolution spatiale des données NWP mondiales
disponibles ne sont pas suffisants pour piloter un modèle à l’échelle de la convection. Les
données du modèle mondial de prévision numérique du climat (PNT), dont la résolution
horizontale est de 3 à 5 fois supérieure à celle des mailles du modèle régional de prévision
numérique du climat à l’échelle de la convection, sont généralement nécessaires. Dans le cas
d’une bande passante limitée pour acquérir des données de modèle global de PNT à haute
résolution, la mise en œuvre d’un domaine intermédiaire comme une réduction d’échelle
dynamique serait nécessaire pour générer l’état initial et les conditions limites pour le modèle
régional d’échelle convective cible.
Un modèle régional à échelle réduite est normalement initialisé à l’aide de données interpolées
à partir du modèle moteur global, ce que l’on appelle un démarrage à froid. On peut aussi
utiliser une technique de démarrage à chaud pour insérer périodiquement des informations à
grande échelle provenant du modèle global, tout en conservant la structure à échelle plus fine
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 21
du modèle à échelle de convection, ce qui peut atténuer les problèmes de démarrage dans les
premières heures de la prévision du modèle. Cette méthode est plus simple et moins coûteuse
en termes de calcul que l’utilisation d’un système complet d’assimilation de données pour le
modèle régional. Cependant, avec les ressources humaines et informatiques appropriées, et
avec l’accès à des observations locales de qualité contrôlée, l’assimilation de données à
l’échelle convective peut potentiellement améliorer l’état initial du modèle et donc la prévision
à court terme par rapport à une approche de réduction d’échelle.
Plusieurs schémas d’assimilation de données sont disponibles pour les modèles de prévision
numérique du temps, notamment le nudging, l’assimilation variationnelle de données en 3 ou 4
dimensions (3D/4D-Var) et les méthodes d’assimilation de données basées sur des ensembles.
Ces méthodes présentent différents degrés de complexité et les performances dépendront de
l’application spécifique. La méthode du nudging (ou relaxation newtonienne) est simple à
mettre en œuvre et à maintenir, mais ne permet d’assimiler que les observations d’éléments
qui sont également des variables pronostiques du modèle. Les méthodes variationnelles
permettent l’assimilation directe d’une large gamme d’observations, y compris les données de
télédétection, mais nécessitent le développement d’opérateurs d’observation pour interpréter
les observations en relation avec les variables du modèle. La méthode 4D-Var nécessite
également le développement et la maintenance d’une version linéaire tangente du modèle et
de son adjoint. Les méthodes d’assimilation de données basées sur un ensemble ne
nécessitent pas le développement du modèle linéaire tangent et adjoint, mais elles nécessitent
de faire fonctionner un système d’ensemble pour l’assimilation de données. Ils présentent
l’avantage de disposer d’un ensemble de conditions initiales qui peuvent être utilisées pour
initialiser une prévision d’ensemble.
La disponibilité d’observations à haute résolution dans l’espace et dans le temps est essentielle
pour générer les conditions initiales d’un modèle régional de prévision numérique du climat à
l’échelle de la convection, afin de représenter la variabilité à méso-échelle et le spectre
d’énergie de l’échelle sub-synoptique à des échelles plus petites. Les observations qui peuvent
être assimilées comprennent les observations de surface, les données des radiosondes, les
données des profileurs de vent, les rapports d’aéronefs, les données de télédétection telles que
les données radar et satellite et leurs produits dérivés (par exemple, les vecteurs de
mouvement atmosphérique). Un opérateur d’observation est généralement nécessaire pour
chaque type d’observation afin d’assurer la correspondance entre les données observées et les
variables d’état du modèle. Pour les observations "standard" comme la température et le vent,
l’opérateur est généralement un simple interpolateur spatial. Pour les observations qui ne
correspondent pas aux variables pronostiques du modèle (par exemple, la réflectivité radar),
un opérateur plus sophistiqué est nécessaire, généralement un modèle qui reconstruit à partir
des variables du modèle les paramètres observés, ou vice versa, selon la technique utilisée
pour l’assimilation. Le prétraitement des observations à assimiler est également une
composante nécessaire d’un système d’AD, y compris l’élimination des biais. En général,
l’assimilation de données est un processus très sophistiqué et coûteux en calculs, qui nécessite
également une maintenance qualifiée à long terme pour le maintenir à jour en fonction de
l’évolution de la disponibilité et de la qualité des observations.
Les SMHN sont encouragés à partager des observations locales de haute qualité par le WIS, ce
qui peut contribuer à améliorer les analyses des modèles mondiaux.
des orages ou des tempêtes convectives à méso-échelle sur une couverture géographique plus
large. De plus, ces produits simulés par le modèle s’avèrent utiles pour délimiter, par exemple,
l’évolution des environnements dans les nuages des systèmes convectifs sévères, et la
structure du noyau interne des cyclones tropicaux. Ils peuvent également servir de produits
très efficaces pour les utilisateurs généraux et les communautés non météorologiques sur les
nuages et les orages simulés en plus de l’intensité des précipitations prévues. Grâce à
l’amélioration de la représentation des précipitations à l’échelle de la grille attribuée aux
processus microphysiques des nuages, les prévisions de l’humidité spécifique des
hydrométéores des nuages en phases liquide et solide provenant des modèles de prévision
numérique du temps de convection sont utiles pour générer la réflectivité radar simulée. En
outre, une structure spatiale et une intensité des précipitations plus réalistes peuvent être
produites par les modèles régionaux de PNT à l’échelle de la convection. Divers systèmes
opérationnels de prévision immédiate ou de prévision à court terme ont incorporé des schémas
de fusion ou de mélange pour prolonger le délai de prévision des prévisions quantitatives des
précipitations (QPF). L’ajustement de la position et l’étalonnage de l’intensité des champs de
paramètres du modèle de prévision des précipitations ou de la tempête simulée peuvent
idéalement être nécessaires pour corriger le biais du modèle. La figure 6 illustre deux
exemples de diagnostics liés à la convection à partir du modèle à espacement de grille de 1,5
km du UK Met Office.
4.4.7 Vérification
Des paramètres de vérification standard pour évaluer les performances de prévision des
modèles de PNT régionaux à l’échelle de la convection par rapport aux observations ou aux
analyses de modèles en temps réel et/ou en différé d’études de cas et d’événements à fort
impact peuvent servir à mesurer l’avantage de la PNT régionale à l’échelle de la convection par
rapport aux données des modèles de PNT mondiaux à haute résolution. Les mesures de
vérification conçues pour tenir compte de la prévisibilité limitée des processus à méso-échelle,
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 23
4.4.8 Applications
Les modèles hydrologiques sont largement utilisés pour la prévision des inondations et la
gestion des ressources en eau. Historiquement, ils ont toujours été basés sur des données
pluviométriques provenant de jauges, mais de plus en plus, ils utilisent également des données
de QPF et de fonte des neiges provenant de systèmes NWP, ce qui permet d’obtenir des
prévisions à plus long terme.
Les exigences des systèmes de prévision hydrologique dépendent fortement de l’échelle des
bassins versants concernés. Les grands bassins versants, et en particulier ceux à l’échelle
continentale, peuvent être très bien servis par les systèmes globaux de PNT à haute résolution.
Le débit des rivières et les inondations dans ces bassins versants sont déterminés par des
systèmes météorologiques à grande échelle évoluant sur des périodes de plusieurs jours ou
semaines, qui sont bien résolus par les modèles globaux à résolution de 10-20 km. Un petit
nombre de centres mondiaux exploitent des systèmes de prévision hydrologique régionaux ou
mondiaux qui offrent des données de prévision utiles sur les flux hydrologiques et les risques
d’inondation, par exemple le système GloFAS (Global Flood Awareness) exploité par le
programme Copernicus de la Commission européenne, qui fournit des prévisions et des alertes
d’inondation basées sur des ensembles mondiaux(https://www.globalfloods.eu/).
Les modèles hydrologiques ont besoin de données sur les précipitations provenant de modèles
de PNT sous la forme d’accumulations de précipitations maillées à intervalles de temps
réguliers. Il est important de conserver autant d’informations que possible sur l’évolution
spatiale et temporelle des précipitations, car cela déterminera les accumulations totales de
précipitations dans les différents bassins versants, ainsi que la distribution spatiale et
temporelle de ces précipitations, qui déterminera la façon dont l’eau s’accumule dans le
système fluvial, affectant la profondeur et le moment de toute inondation. En général, les
informations sommaires telles que les accumulations quotidiennes des bassins versants
peuvent fournir des informations utiles lorsque des données complètes distribuées dans
l’espace et dans le temps ne sont pas disponibles, mais elles seront moins fiables.
orage convectif pourrait facilement conduire le modèle à prévoir les précipitations sur le
mauvais bassin versant, de sorte qu’une prévision raisonnablement bonne pour un événement
de fortes pluies régionales pourrait conduire à une prévision hydrologique complètement
trompeuse, prévoyant une inondation dans un système fluvial différent de celui où elle se
produit réellement. Les systèmes d’ensemble à l’échelle convective peuvent fournir une
meilleure estimation de la gamme de scénarios, y compris les risques de niveaux d’inondation
dans différents bassins versants, mais pour les petits bassins versants, il est peu probable que
l’ensemble puisse échantillonner la gamme complète des scénarios possibles. Les approches de
post-traitement, telles que le déplacement spatial des systèmes pluviométriques de sorte qu’ils
tombent sur différents bassins versants, peuvent offrir un moyen d’améliorer l’échantillonnage,
mais les prévisions doivent toujours être interprétées avec prudence, en considérant la
possibilité de scénarios alternatifs.
Le modèle régional de PNT à l’échelle de la convection peut être utilisé pour générer des
produits de prévision à haute résolution pour soutenir les services de météorologie
aéronautique dans plusieurs domaines tels que: (a) le rapprochement avec les prévisions des
systèmes mondiaux de PNT à une résolution plus grossière concernant les phénomènes
météorologiques significatifs en route (turbulence, givrage dans les nuages et convection
significative); (b) la prévision des profils de vent le long de la trajectoire de vol au décollage et
à l’atterrissage, ainsi que d’autres éléments météorologiques à fort impact tels que les orages,
le cisaillement du vent et la turbulence pour le contrôle du trafic aérien et le déroutement des
vols; et (c) les prévisions de température, de visibilité, de types de précipitations (chutes de
neige) et de base des nuages au niveau du terminal ou de l’aérodrome. La fusion des
prévisions de la PNT à l’échelle de la convection avec les données d’observation et les produits
des systèmes de prévision immédiate est également nécessaire pour améliorer les
performances globales à très court terme. Les techniques de post-traitement permettant de
générer des orientations probabilistes qui tiennent compte de l’erreur et de l’incertitude du
modèle dans la saisie de l’initiation et des caractéristiques spatio-temporelles des éléments
météorologiques susmentionnés seraient également importantes pour soutenir les
prévisionnistes et les contrôleurs/opérateurs du trafic aérien.
Les exigences fondamentales pour l’exécution d’un modèle régional de réduction d’échelle sont
les suivantes:
• HPC Cluster avec performance pour produire les prévisions dans les délais requis
pour les services opérationnels.
• Vérification du modèle régional pour mesurer les avantages par rapport au modèle
global (méthodes de vérification adaptées aux prévisions à l’échelle de la
convection; collecte et stockage d’observations à haute résolution).
o ETP: 3-5 ETP (NWP), 1-2 ETP (SE), 2-3 ETP (IT).
• HPC Cluster avec performance pour produire les prévisions dans les délais requis
pour les services opérationnels.
• Produits: en plus des produits de prévision destinés aux clients, des observations
internes et des produits de suivi des statistiques de l’AD sont nécessaires.
o ETP: 5-7 ETP (NWP), 2-3 ETP (SE), 2-3 ETP (IT).
Il est important de souligner les exigences et les défis d’un système d’assimilation de données:
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 26
Un ensemble régional peut être imbriqué directement dans un ensemble global ou des
conditions limites alternatives peuvent être fournies par des exécutions consécutives de
modèles globaux (approche décalée).
• HPC Cluster avec des performances permettant de produire des prévisions dans les
délais requis pour les services opérationnels.
• Représente l’état le plus avancé de la science couplé aux recherches les plus
récentes, ce qui nécessite l’accès à des ressources très importantes tant en termes
de calcul que de personnel expert.
• Par rapport aux autres niveaux, cela représente une augmentation significative de
la complexité technique et scientifique - mise en œuvre, soutien, maintenance,
tests, évaluation.
5. Ressources de formation
Il existe une série de ressources de formation qui peuvent aider les Membres à former leur
personnel, tant pour l’utilisation de la PNT dans la prestation de services que pour la mise en
œuvre de systèmes de prévision. Certains d’entre eux sont énumérés ci-dessous:
Dans le cadre du programme de l’OMM pour la prévision du temps violent, qui vise à renforcer
la capacité des SMHN des pays en développement, notamment des pays les moins avancés
(PMA) et des petits États insulaires en développement (PEID), à fournir des prévisions et des
alertes améliorées en cas de temps violent, des formations régionales sont organisées dans le
cadre de diverses activités. Le matériel de formation est disponible pour les NHMS concernés
sur les sites web des RSMCs, du SWFP RFSC et du Regional Forecast Support Facility (RFSF).
Le DTC (Developmental Testbed Centre) offre une formation pratique, via une installation
distribuée où la communauté NWP peut tester et évaluer de nouveaux modèles et techniques à
utiliser dans la recherche et les opérations. Site web : https://dtcenter.org/. Cela inclut le
tutoriel en ligne sur l’interpolation statistique au point de grille (GSI), qui fournit les étapes de
base pour compiler le système GSI, et une variété de cas permettant aux utilisateurs de tester
différentes applications de GSI.
Le NCAR/UCAR propose le tutoriel WRF, qui consiste en des conférences abrégées en direct sur
divers composants du système de modélisation WRF, ainsi que des sessions de questions-
réponses en direct avec les instructeurs et des sessions de travaux pratiques en direct. Site
web : https://www.mmm.ucar.edu/wrf-tutorial-0.
En Europe, une référence pour la formation est Eumetcal, le réseau collaboratif d’éducation et
de formation EUMETNET des services météorologiques nationaux en Europe. Le matériel de
formation et les contacts sont disponibles sur https://www.eumetcal.eu/en/ui#/.
À partir de 2021, 26 services météorologiques nationaux uniront plus étroitement leurs efforts
de recherche scientifique en vue de développer des outils d’excellence pour la prévision
numérique du climat dans des domaines limités et concluront un vaste partenariat: le
consortium ACCORD(A Consortiumfor COnvection-scalemodelling Researchand
Development). Le consortium ACCORD rassemble les membres des précédents consortiums
ALADIN, RC-LACE et HIRLAM-C. Les principaux objectifs stratégiques d’ACCORD sont de
fournir à ses membres un outil de prévision de pointe à très haute résolution, axé sur les
phénomènes météorologiques à fort impact. Les droits et obligations des membres, la
gouvernance et les détails de l’adhésion sont décrits dans le protocole d’accord du consortium.
Pour plus de détails, voir le site web : http://www.accord-nwp.org/.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 29
Le COSMO a été créé en 1998. Son objectif général est de développer, d’améliorer et de
maintenir un modèle atmosphérique non hydrostatique de zone limitée, qui est utilisé pour des
applications opérationnelles et de recherche par les membres du consortium. De plus, dans le
cadre d’une licence, le modèle COSMO a été utilisé pour des applications opérationnelles et de
recherche par d’autres services (hydro-) météorologiques nationaux, des universités et des
instituts de recherche. La version finale du modèle COSMO a été publiée en décembre 2021 et
le modèle COSMO est désormais remplacé par ICON (ICOsahedral Non-hydrostatic), un modèle
global et régional de prévision numérique du temps. Le cadre de modélisation ICON vise à
développer un système unifié de nouvelle génération pour la prévision numérique du temps et
la modélisation du climat. Dans le Consortium COSMO, il n’y a pas de financement direct de ou
vers l’un des membres. Cependant, les partenaires ont le devoir de contribuer activement au
développement du modèle en fournissant des ressources en personnel, en faisant appel à la
coopération en matière de recherche avec les universités et les instituts de recherche
nationaux, et en recherchant des financements nationaux chaque fois que cela est possible. Un
minimum de deux scientifiques travaillant pour la recherche et le développement au sein de
COSMO est requis de chaque membre. Pour plus de détails, consultez le site web:
www.cosmo-model.org.
Le SEECOP a été créé en 2015, suite à l’intérêt de plusieurs pays de la région de collaborer
dans le domaine de la PNT opérationnelle et du soutien technique et scientifique
correspondant. L’objectif principal de SEECOP est de fournir à ses membres un système de
PNT de pointe basé sur l’application du modèle multi-échelle non hydrostatique sur la grille B
(modèle NMMB), une évolution du modèle opérationnel WRF-NMME, développé par NCEP, à la
fois pour les activités de recherche et de développement et pour l’utilisation opérationnelle
dans les prévisions météorologiques et hydrologiques, d’autres applications commandées par
l’atmosphère et les services d’alerte correspondants. Le Consortium est ouvert à de nouveaux
membres, sous réserve du respect d’exigences principalement en termes d’ETP. Pour plus de
détails, consultez le site web: http://seecop.meteo.co.me/.
Le partenariat du modèle unifié (UM) est coordonné par le Met Office (Royaume-Uni) et s’est
développé au cours des 15 dernières années pour inclure des membres situés dans le monde
entier. Les partenaires de l’UM effectuent des prévisions météorologiques opérationnelles, en
utilisant l’UM comme modèle principal pour une série d’applications sur des échelles de temps
et de longueur. Les partenaires peuvent avoir le statut de partenaire principal ou de partenaire
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 30
• Téléchargez les données en temps réel de NCEP pour faire fonctionner le WRF: WRF
- Données gratuites (ucar.edu)
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 31
Références
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proposed framework. Met. Apps, 15: 51-64. https://doi.org/10.1002/met.25
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Gilleland, E., Haiden, T., Landman, S., et Mittermaier, M. 2021. Observations pour le temps
à fort impact et leur utilisation dans la vérification. Nat. Hazards Earth Syst. Sci., 21, 1297-
1312, doi: 10.5194/nhess-21-1297-2021.
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De Cruz, L., Hieta, L., Mestre, O., Moret, L., Plenković, I. O., Schmeits, M., Taillardat, M.,
Van den Bergh, J., Van Schaeybroeck, B., Whan, K., & Ylhaisi, J. (2021). Post-traitement
statistique pour les prévisions météorologiques: Review, Challenges, and Avenues in a Big
Data World, Bulletin of the American Meteorological Society, 102(3), E681-E699. Consulté
le 2 mars 2022 à l’adresse https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/102/3/BAMS-
D-19-0308.1.xml.
OMM Groupe de travail conjoint sur la recherche en matière de vérification des prévisions
de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 32
Échelle convective - Modèle de prévision numérique du climat dont les points de grille sont
séparés de 5 km ou moins (normalement de 1 à 4 km), de sorte que les circulations
convectives peuvent être résolues de manière explicite. La paramétrisation de la convection
profonde est normalement désactivée.
EPS - Système de prévision d’ensemble - Un système de PNT dans lequel le modèle est
exécuté plusieurs fois avec de petites différences dans l’état initial afin de comprendre
l’incertitude d’une prévision météorologique; l’EPS est fréquemment utilisé pour estimer les
probabilités de certains résultats.
Modèle (ou ensemble) global - un modèle (ou ensemble) de PNT qui fonctionne et fournit
des prévisions sur l’ensemble du globe.
Espacement des grilles - la distance horizontale entre les points de grille dans un modèle
(ou ensemble) de PNT.
Conditions initiales - état du modèle créé par assimilation de données pour initier une
prévision.
LAM - Limited Area Model - terme alternatif couramment utilisé pour un modèle régional.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 33
Modèle régional (ou ensemble) - un modèle de PNT (ou ensemble) qui fonctionne et fournit
des prévisions sur une région locale. Un tel système nécessite un accès en temps réel aux
données détaillées des conditions limites latérales d’un modèle global (ou ensemble) pour
forcer le flux des systèmes météorologiques qui se déplacent dans la région depuis l’extérieur.
#
WMC - World Meteorological Centre - une désignation du Centre GDPFS (voir Manuel sur le
GDPFS pour plus de détails).
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(2.3)
TEMPS CLIMAT EAU
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associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document].
Lorsque la Politique unifiée de l’OMM pour l’échange international des données du système
Terre a été adoptée en 2021, elle promettait de faciliter un accès plus large et plus facile aux
produits de prévision numérique du temps (PNT) et d’analyse de qualité pour les Membres.
Dans le cadre d’une importante action de suivi, le colloque du Système mondial de traitement
des données et de prévision (SMTDP) sur les besoins en matière de données et de produits de
PNT s’est tenu du 29 au 31 août 2022 au siège de l’OMM, à Genève. Un projet de liste de
produits de données fondamentales dans les domaines du système Terre des conditions
météorologiques et du climat a été discuté.
Les activités polyvalentes du SMTDP englobent le traitement des données essentielles requises
pour un large éventail d’utilisations finales. Les centres désignés par la SMTDP, c’est-à-dire les
Centres météorologiques régionaux spécialisés (CMRS), qui mènent des activités à vocation
générale telles que les prévisions numériques déterministes à l’échelle mondiale, la PNT
d’ensemble à l’échelle mondiale, la prévision numérique infrasaisonnière à l’échelle mondiale et
la prévision numérique à longue échéance à l’échelle mondiale, fournissent un ensemble
convenu d’analyses numériques et de produits de prévision en tant que produits
«obligatoires». Il est proposé de considérer ces derniers comme des produits de «données
fondamentales» dans le contexte de la politique unifiée des données de l’OMM.
pour répondre aux besoins des Membres en tenant compte des capacités techniques de
l’infrastructure des Membres hébergeant les Centres météorologiques mondiaux (CMM).
Fréquence: Hebdomadaire
Format: Carte (format pictural)
Prévisions numériques à longue échéance à l’échelle mondiale
Paramètres:
Anomalie moyenne d’ensemble et probabilités pour les catégories de prévision tercile (le cas
échéant) de la température à 2 m, des précipitations totales, de la TSM, de la vitesse zonale
du vent (u) et de la vitesse méridienne (v) à 10 m et 200 hPa, de l’équivalent en eau de la
neige (EEN).
Indices de température de la mer en surface (Bassin de l’océan Indien (IOBW), anomalies SST
en Méditerranée orientale et occidentale), indices atmosphériques (Pacifique-Amérique du
Nord, oscillation nord-atlantique, oscillation arctique, oscillation antarctique).
Plage de prévision et intervalles de temps: Toute plage de prévision entre zéro et quatre
mois, moyenne sur un mois ou périodes plus longues (saisons).
Fréquence: Mensuel
Format: Carte (format pictural)
Les CMM et CMRS ne fournissent pas encore toutes les données de base proposées et ont
identifié un certain nombre de problèmes techniques potentiels (discutés ci-dessous) à
résoudre pour préparer la fourniture des produits de données fondamentales proposés. La
plupart des questions sont essentielles, et il est reconnu qu’une période de temps significative
serait nécessaire pour rendre les nouvelles données fondamentales disponibles. Le temps
nécessaire peut aller au-delà de la prochaine période intersession pour que tous les centres se
conforment aux besoins, même si certains centres les ont déjà satisfaits.
En plus de ces questions essentielles, certaines questions sont également soulevées comme
suit:
• Les demandes potentielles sur les systèmes de distribution de données des CMRS
• Les implications potentielles pour les normes de vérification (par exemple pour des
variables comme l’humidité du sol, l’équivalent en eau de la neige)
4. Plan de travail
Période Activités
2022
L’INFCOM, en particulier le SC-ESMP, collaborera avec les CMM et les CMRS,
(après
y compris les centres de production mondiaux, pour permettre l’accès aux
l’INFCOM-2) –
produits de données fondamentales proposés.
2024
2024 Le projet final de liste des données de base sera présenté à l’INFCOM à sa
(INFCOM-3, troisième session (2024) et au Conseil exécutif (2024) afin de modifier le
EC) manuel sur les SMTDP.
Si certains CMM et CMRS ne peuvent pas commencer à fournir certaines des données
fondamentales proposées d’ici 2024, ces données peuvent être considérées dans un premier
temps comme des «produits fortement recommandés» dans le contexte du Manuel sur le
SMTDP. Les CMM et les CMRS continueront à travailler pour rendre ces données disponibles
dès que possible.
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.5
TEMPS CLIMAT EAU
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post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
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Contenu
Observations océaniques connexions fonctionnelles
1
1. Introduction 4
2. Mesures (voir les commentaires de l’activité 1) 4
2.1 Intercomparaisons de capteurs
4
2.2 Documents d’orientation et de réglementation
5
2.3 Centres régionaux d’instrumentation marine (QA)
5
3. Réseaux d’observation 5
3.1 Le Système mondial d’observation (SMO)
5
3.1.1 Gouvernance - règles et règlements 5
3.1.2 Intégration dans le WIGOS 6
3.1.3 Activités de l’END en relation avec la structure de l’OMM
8
3.2 La surveillance mondiale de la cryosphère [GCW].
10
3.3 La veille de l’atmosphère globale 10
3.3.1 Pollution atmosphérique due à la navigation
10
3.4 Le système mondial d’observation du climat
12
3.4.1 Observations pour l’adaptation, l’atténuation et les indicateurs climatiques
13
3.5 Observations et données satellitaires océaniques 14
3.5.1 Programme spatial de l’OMM 15
3.5.2 GOOS 15
3.6. Surveillance du réseau et métadonnées
16
3.6.1. Surveillance 16
3.6.2. Métadonnées
17
3.7 Conception des réseaux pour répondre aux exigences des services de l’OMM et de la
COI/GOOS et d’autres domaines d’application.
19
Les observations océaniques dans le processus de révision continue des besoins
20
4. Gestion des données 21
4.1 Intégrer l’information 21
4.1.1 De quoi avons-nous besoin ?
22
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 3
1. INTRODUCTION
Les principaux objectifs des activités du Groupe d’étude sur les systèmes d’observation de
l’océan et les infrastructures (SG-OOIS) sont de renforcer le Système mondial d’observation de
l’océan (GOOS) de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) grâce à
l’engagement des membres de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et de faciliter
l’intégration transparente du GOOS dans la chaîne de valeur des programmes parrainés et
coparrainés par l’OMM dans un monde post-Commission technique mixte d’océanographie et
de météorologie maritime (JCOMM). À l’appui de cet objectif, le SG-OOIS a réalisé un premier
diagnostic des activités liées aux observations et aux infrastructures océaniques dans le cadre
de la nouvelle structure de l’OMM, en fonction de trois modules de travail: connexions
fonctionnelles, intégrité de la chaîne de valeur des observations océaniques et gestion des
données océaniques.
Ce document INF a pour but de soutenir le rapport final de l’OOIS avec des documents de
référence rassemblant l’expertise et les connaissances des membres du SG-OOIS sur les
connexions existantes et nécessaires.
Le premier segment des procédures de travail vise à établir les connexions fonctionnelles et de
travail entre l’OMM, la COI/GOOS et les programmes coparrainés liés aux mesures, aux
instruments et à la traçabilité (SC-MINT). Le SC-MINT se concentre sur les travaux et les
systèmes techniques nécessaires pour "optimiser l’acquisition de données d’observation du
système terrestre par le biais du Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS)",
notamment en ce qui concerne la saisie et la publication de la qualité des mesurandes par le
biais des mesures, de l’instrumentation et de la traçabilité.
Pour étudier l’insertion des observations de la météorologie marine et des océans dans
l’INFCOM de l’OMM, les analyses de cette section se concentrent sur l’exploitation de
l’expertise du SC-MINT et des centres régionaux. permettre des connexions fonctionnelles
efficaces entre l’OMM et le GOOS liées à trois activités:
(1) Intercomparaisons de capteurs,
(2) des documents d’orientation et de réglementation, et
(3) Centres régionaux d’instrumentation marine (QA).
Les connexions du GOOS à ces activités sont identifiées dans le groupe des observations
océaniques pour le climat (OOPC) et le GCO, en particulier le DBCP. Les connexions de
contrepartie identifiées de l’OMM concernent les activités du SC-MINT, de l’équipe d’experts
sur l’incertitude des mesures (ET-MU), de l’équipe d’experts sur les mesures de surface et de
subsurface (ET-SSM), de l’équipe d’experts sur la qualité, la traçabilité et l’étalonnage (ET-
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 5
QTC), de l’équipe d’experts du SC-ON sur les systèmes et l’utilisation de l’espace (ET-SSU) et
du projet X.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 6
Connexions OMM: SC-MINT, comité de rédaction (EdBD), secrétariat d’appui au GCO de l’OMM
3. RÉSEAUX D’OBSERVATION
L’OMM, par l’intermédiaire de ses commissions, établit des règlements qui imposent des
obligations aux Membres de l’OMM (pays/gouvernements, et non les Services météorologiques
et hydrologiques nationaux (SMHN)). Ces règlements sont généralement rédigés par les
équipes d’experts de l’OMM (et les équipes de travail subsidiaires) et publiés dans les manuels
de l’OMM (après examen par la commission concernée, le Conseil exécutif (CE), puis le
Congrès).
Les guides de l’OMM fournissent ensuite des indications supplémentaires sur l’interprétation de
ces règlements et des meilleures pratiques.
La SOT et le DBCP fournissent, parmi leurs autres tâches, un forum permettant aux membres
(et aux autres parties prenantes) de coordonner leur approche de la réglementation, à la fois
pour remplir leurs obligations et pour influencer la réglementation.
Formats de données en temps réel: Les formats des données d’observation en temps réel
(auparavant FM13, maintenant Forme universelle binaire pour la représentation (BUFR)) sont
définis dans le Manuel des codes (OMM-No. 306). Comprend également, entre autres, les
données des bouées, du bathythermographe expansible (XBT), de la conductivité, de la
température et de la profondeur (CTD) et des satellites.
Normes relatives aux métadonnées d’observation: Les métadonnées d’observation ont été
définies dans la Liste internationale des navires sélectionnés, supplémentaires et auxiliaires de
l’OMM (OMM-No. 47) et sont maintenant définies par la norme de métadonnées du WIGOS
(OMM-No. 1192) et mises en œuvre par OceanOPS. L’OMM 1192 comprend toutes les dates in
situ. Le programme OSCAR (Observing System Capability Analysis and Review) couvre
également les métadonnées des satellites.
Normes des instruments: Les normes relatives à l’instrumentation sont définies dans le Guide
des instruments météorologiques et des méthodes d’observation (OMM-No. 8). Comprend
également des données sur les bouées.
Systèmes de données en mode différé: Les systèmes de données en mode différé (formats,
contrôle de qualité, flux de données) sont décrits dans le Guide des services météorologiques
maritimes (OMM-No. 471). Pour l’instant, il ne s’agit que d’une expédition.
Le concept d’intégration d’un réseau d’observation ou d’une composante du WIGOS peut être
défini comme celui qui respecte la plupart des critères d’intégration énumérés ci-dessous
conformément aux Règlements techniques (OMM-No. 49), Volume I, Partie I, et au Manuel du
Système mondial intégré d’observation de l’OMM (OMM-No. 1160), section 2 "Attributs
communs des systèmes composant le WIGOS":
Identifiants de station WIGOS (WSI) utilisés à la fois pour les métadonnées et l’échange de
données (voir 5.8). Les ID WIGOS sont définis pour toutes les plates-formes SOT, soit en
utilisant l’ID SOT ou l’ID OMM traditionnel, les ID WIGOS sont définis pour toutes les bouées
dérivantes et amarrées, que le DBCP a adopté en utilisant les ID OMM.
Les métadonnées du WIGOS sont régulièrement mises à jour dans OSCAR/Surface en utilisant
de nouveaux mécanismes de facilitation, tels que les modèles de soumission de métadonnées
de la communauté et les interfaces machine-machine spécifiques au programme avec OSCAR
(par exemple OceanOPS, la base de données des radars météorologiques, les observations
basées sur les aéronefs). Le dialogue au niveau national entre les points focaux nationaux
(PFN) d’OSCAR/Surface et les organisations partenaires sera encouragé, ainsi que la
nomination de points focaux nationaux OSCAR/Surface avec délégation de pouvoir pour saisir
les métadonnées directement dans OSCAR/Surface. Les métadonnées sont gérées par
OceanOPS et seront introduites dans OSCAR Surface dans un avenir proche.
Le concept de réseau mondial d’observation de base (GBON) a été étendu à d’autres variables
pour soutenir la prévision météorologique numérique mondiale et d’autres applications:
INFCOM
Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
Influencer/contribuer à
l’évolution et à la conception
du SIO 2.0 en veillant à ce
WIS2 Engagement des
qu’il réponde aux besoins de données de
programmes de l’OMM
la communauté océanique, tiers/OpenGTS
ET-W2WPE
avec les conseils du BCG, de
la SOT, du DBCP et d’autres
(1).
Influencer/contribuer à la
spécification des formats de
Normes de données Formats de données en
données et des normes (en
ET-Data temps réel/ BUFR
temps réel), prendre conseil
auprès de SOT, DBCP (1)
Influencer/contribuer à la
spécification des formats de
Gestion et Normes de métadonnées données et des normes
Métadonnées du WIGOS
technologie ET-Metadata (métadonnées), prendre
de conseil auprès de SOT, DBCP
l’information (1)
SC-IMT
Prendre principalement l’avis
de l’ET-IM sur les formats en
Formats de données en
mode différé (par exemple, la
mode différé/IMMT - voir
bande météorologique
Gestion de l’information l’équipe d’experts sur les
maritime internationale
ET-IM besoins en données pour
(IMMT)), mais aussi s’assurer
les services climatiques.
que les besoins opérationnels
(ET-DRCS)
sont satisfaits (par exemple,
la SOT en format IMMT (2)).
Navire d’observation
Audit et certification
Demandez conseil à volontaire (VOS)
ET-AC
Certification DAC, GDAC
INFCOM
Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
conseils/aide de SOT, DBCP
(1)
Équipe commune
Contribuer au processus RRR,
d’experts sur la mise en
les interactions se faisant
œuvre du système Revue de presse
probablement par le biais
terrestre
d’autres groupes (2).
Modélisation JET-ESI
et prédiction
Système de prévision
du système
météorologique
terrestre Demandez conseil à
opérationnel
SC-ESMP
ET-OWFS
Système opérationnel de
prévision du climat Demandez conseil à
ET-OCPS
Observations océaniques
et systèmes
Obtenir des conseils (2)
d’infrastructure
SG-OOIS
Système mondial
d’observation du climat
OMM/INFCOM-
COI/UNESCO-
Programme des Nations
Demandez conseil à
unies pour
l’environnement (PNUE)-
Conseil scientifique
international (CSI)
JSG-GCOS
SERCOM
Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
Contribution
Sécurité maritime ET- Donner et recevoir des observationnelle à la
MS conseils sécurité de la vie en mer
(SOLAS)
Points focaux du
Donner et recevoir des Contribution
Météorologie National Marine Service
conseils observationnelle à SOLAS
marine et NMSFP
océanographie
Service mondial
Services SC- d’information et d’alerte Donner et recevoir des Contribution
MMO météo-océanique conseils observationnelle à SOLAS
WWMIWS - SubC
Équipe d’experts sur les
compétences et le Donner et recevoir des Développement des
développement des conseils capacités
capacités ET-CCD
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 12
SERCOM
Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
Exigences de Met-Ocean Donner et recevoir des En cours de
ET-MOR conseils développement/ TBD
CMA (Surveillance)
Demandez conseil à
ET-CMA
Connexions GOOS:
* Via des réseaux d’observation qui contribuent aux Variables Essentielles du Climat (VEC) de
l’océan et aux Variables Essentielles de l’Océan (VOA) de la physique.
Par exemple:
→ DBCP: Programme international de bouées pour l’Antarctique (IPAB) et Programme
international de bouées pour l’Arctique (IABP).
→ VOS.
mise en œuvre de l’accord de Paris en fournissant des outils scientifiques pour soutenir les
politiques. Le rôle de la VAG est de combiner les mesures et les outils de modélisation et
d’aider à combler les lacunes de la recherche dans les régions du monde qui en ont besoin, ce
qui nécessite des mesures sur toute la Terre, y compris les océans.
La VAG a proposé une organisation modifiée en réponse à la réforme de l’OMM. Dans cet
alignement, les interactions avec l’INFCOM ont lieu au niveau des équipes d’experts. Avec le
processus d’opérationnalisation proposé pour la VAG et l’intégration transparente des
différents domaines du système terrestre dans les activités de l’INFCOM, on s’attend à ce que
les liens appropriés entre l’océan et la composition de l’atmosphère soient établis pour les
observations, les réseaux, l’infrastructure et les questions liées à la gestion de l’information.
D’autre part, les groupes consultatifs scientifiques (GCS) de la VAG sont en contact avec leurs
homologues des organisations partenaires et des programmes de recherche. Les comités de
pilotage du GAW interagissent avec le SERCOM et les SAGs thématiques dans la transition vers
les services.
Il est de plus en plus nécessaire de collecter des données systématiques et d’exécuter des
modèles reliant les données météorologiques, y compris les données terrestres et océaniques,
afin d’élaborer un modèle mondial de quantification/prédiction de ces gaz nocifs. Il existe des
domaines potentiels d’intérêt commun entre l’OMM/VAG, le GOOS/COI/PNUE, l’OMI et le
GESAMP en ce qui concerne l’expansion du réseau VAG pour inclure davantage de stations
liées à l’océan et un ensemble plus complet de déterminants de mesure; le dépôt
atmosphérique de nutriments, leurs cycles biogéochimiques et leur influence sur l’acidification
de l’océan et de l’atmosphère et sur les phénomènes biologiques. Le GOOS a développé des
EOVs et cette méthodologie pourrait être utile. GAW identifie le partenariat avec la COI dans
son plan de mise en œuvre.
Les stations marines distantes in situ sont importantes pour les apports océaniques et le
transport à longue distance des polluants atmosphériques. Les bouées amarrées et les
observations à bord de navires par le biais de DBCP/SOT/OceanSITES peuvent être explorées
afin de recueillir des données supplémentaires pour la VAG de l’OMM par le biais du GOOS.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 14
Compte tenu de la santé des personnes et des océans et de l’effet cumulatif sur
l’environnement, les gaz à effet de serre doivent faire l’objet d’un travail plus systématique
pour la société. La communauté scientifique océanique a publié des articles de recherche sur
les changements de l’équilibre acide/base de l’atmosphère et de l’océan et leurs impacts
ultérieurs sur les échanges chimiques air/mer.
Référence
• Plan de mise en œuvre de la Veille de l’atmosphère globale (VAG) de l’OMM: 2016-2023,
Rapport GAW n°. 228
Le rayonnement solaire incident sur la surface de la Terre entraîne des interactions entre
l’atmosphère et la surface sous-jacente, qu’il s’agisse de la terre ou de l’océan, influençant la
croissance de la couche limite, l’échange d’énergie, d’eau et de carbone, ainsi que des modèles
météorologiques et climatiques essentiels. Les mesures du bilan radiatif de surface au-dessus
de l’océan sont techniquement difficiles pour un certain nombre de raisons, notamment les
conditions d’éloignement, le mouvement des plates-formes où sont installés les instruments,
l’environnement marin corrosif et les limitations de puissance. Les océans ont un impact sur le
temps et le climat en réchauffant (et en refroidissant) la basse atmosphère. En particulier,
lorsque l’eau de mer s’évapore, la surface de l’océan se refroidit; et lorsque l’humidité se
condense ensuite en gouttelettes de nuages, cette chaleur est libérée et réchauffe
l’atmosphère. La capacité thermique spécifique de l’eau étant considérablement plus
importante que celle de la terre, la température de l’air est plus variable sur la terre que sur
les océans, ce qui entraîne une tendance à des climats plus doux sur les côtes qu’à l’intérieur
des terres. La perte de chaleur océanique due à l’évaporation est associée à des flux
d’humidité qui constituent une source importante d’eau pour l’agriculture et la consommation
humaine. Comprendre et quantifier l’échange de chaleur et de quantité de mouvement entre
l’océan et l’atmosphère est donc d’une importance capitale pour la bonne gestion des
ressources naturelles et la réduction des risques pour les populations vulnérables. Une
expansion majeure des observations du rayonnement de surface de l’océan à partir de bouées,
de navires et de véhicules de surface autonomes est prévue grâce aux efforts du programme
de la Décennie des Nations unies pour l’océanologie au service du développement durable, de
la "Stratégie d’observation des interactions air-mer" (OASIS; https://airseaobs.org/) et du
Baseline Surface Radiation Network (BSRN; https://bsrn.awi.de/). Un groupe de travail
communautaire élabore actuellement les meilleures pratiques pour les mesures du
rayonnement de surface de l’océan qui s’alignent davantage sur les normes utilisées par la
communauté du rayonnement de surface terrestre. L’OMM a mis en place un exercice
d’intercomparaison bien établi par le biais d’associations régionales pour coordonner les
mesures du rayonnement solaire. Ces mesures doivent encore être pleinement développées
pour les océans, à l’exception de la collecte de données à long terme à partir de bouées
amarrées et de navires. Le SOT travaille à la mise en place d’une installation pour ces
mesures. Une coordination est nécessaire entre l’OMM et la COI pour partager l’expérience et
l’installation de ces mesures et pour travailler avec l’industrie.
définir les observations nécessaires dans chacun des principaux domaines mondiaux
(atmosphère, océans et terres), préparer les éléments spécifiques du programme et formuler
des recommandations pour la mise en œuvre:
Les trois panels réunissent des experts scientifiques dans leurs domaines respectifs afin de
générer des contributions de ces domaines à la communauté d’observation du climat. Chaque
groupe est en contact avec les communautés de recherche et d’exploitation concernées afin
d’identifier les variables, propriétés et attributs mesurables qui contrôlent les processus
physiques, biologiques et chimiques affectant le climat, qui sont eux-mêmes affectés par le
changement climatique, ou qui sont des indicateurs du changement climatique et fournissent
des informations sur les impacts du changement climatique. Afin d’assurer la cohérence des
exigences avec le programme global du WIGOS, chaque panel coordonne également les
activités avec d’autres panels et groupes de travail du système d’observation global, y compris
pour les groupes marins/océaniques. L’OOPC est en effet coparrainé non seulement par le
SMOC et le Projet mondial de recherche sur le climat (PMRC), comme les autres panels, mais
aussi par le GOOS, et sert non seulement de panel océanique du SMOC mais aussi de panel de
physique du GOOS et de mécanisme de coordination inter-GOOS pour les observations du
climat océanique en matière de physique, de carbone, de biogéochimie, de biologie et
d’écosystèmes. L’OOPC a donc une structure de gouvernance / de direction / de rapport
différente de celle des deux autres panels.
Dans son document Plan de mise en œuvre 2016, les activités du SMOC visaient à:
Il a été reconnu que les modèles climatiques mondiaux et les systèmes d’observation par
satellite étaient utiles pour soutenir les décisions à l’échelle nationale et mondiale, mais qu’ils
étaient inadéquats pour la prise de décision au niveau local et sous-national, car la résolution
spatiale de leurs produits était trop grossière. Il est donc important d’identifier les besoins
d’observations aux niveaux local et régional nécessaires pour soutenir la prise de décision, y
compris pour les observations marines/océaniques. Les moteurs des observations
systématiques à l’échelle mondiale sont les accords environnementaux multilatéraux et les
actions internationales. En ce qui concerne la coordination interinstitutions/interprogrammes, il
est essentiel de clarifier les responsabilités, de définir les points de contact pour des sujets
spécifiques, de créer des synergies et, d’une manière générale, de renforcer la coopération
entre les programmes des Nations unies, ainsi que d’examiner comment les communautés
mondiales de l’océan et du climat peuvent utiliser leurs systèmes de notification par
l’intermédiaire de l’OMM, de la CCNUCC, de la COI, de l’OMI et d’autres organismes, afin de
toucher différentes communautés et d’être reconnues comme une source d’informations
validées faisant autorité et répondant aux besoins des utilisateurs.
Dans l’ancienne structure de l’OMM, la Commission de climatologie (CCl) avait prévu de mieux
coordonner le sauvetage et la préservation des données par l’intermédiaire de son équipe
d’experts en sauvetage des données, dont les tâches consistent notamment à organiser la
mise en place, la population et la maintenance d’un portail Web international de sauvetage des
données, à résumer les informations clés et à fournir une analyse des lacunes dans les
activités internationales de sauvetage des données. L’archivage des données et les activités de
sauvetage et de contrôle de la qualité qui se déroulent dans l’océan depuis de nombreuses
années. Un engagement plus étroit entre les équipes d’experts et les groupes d’étude sur le
climat et les océans de l’OMM, de la COI, du PNUE, du CSI et des organisations internationales
de recherche est nécessaire dans cet effort.
Les activités relevant auparavant de la JCOMM doivent être renforcées:
La motivation de cette section est de développer des liens entre la coordination par le
Programme spatial de l’OMM des observations opérationnelles de l’atmosphère et de l’océan
par satellite et la coordination par le GOOS des observations in situ de l’océan. De tels liens
renforceraient le GOOS grâce à un vaste éventail d’observations supplémentaires enregistrées
par les satellites et, simultanément, renforceraient l’accent mis par la réforme de l’OMM sur les
liens entre l’océan, le climat et le temps.
Dans l’ancienne JCOMM, un coordonnateur des données satellitaires avait pour rôle de
coordonner les besoins en matière de données océaniques satellitaires, d’assurer la liaison
avec l’Équipe d’experts sur les systèmes à satellites (ET-SAT) et l’Équipe d’experts
interprogrammes sur l’utilisation et les produits des satellites (IPET-SUP) de la Commission des
systèmes de base (CBS), ainsi qu’avec le Comité sur les satellites d’observation de la Terre
(CEOS) et le Groupe de coordination pour les satellites météorologiques (CGMS), et de faire
rapport au président du Groupe de coordination du domaine de programme Services et
systèmes de prévision. Après la réforme de l’OMM, les fonctions de l’ET-SAT et de l’IPET-SUP
de la CSB sont intégrées dans le rôle global de l’équipe d’experts en systèmes et utilisation de
l’espace (ET-SSU) de l’INFCOM SC-ON. Le groupe de coordination des services et des systèmes
de prévision de la JCOMM (SFSCG) est subsumé par le SERCOM SC-MMO.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 19
https://public.wmo.int/en/programmes/wmo-space-
programme#:~:text=Le%20OMM%20Programme%20Space%20est%20chargé%20de%20pro
mouvoir%20le%20climat%2C%20l’eau%20et%20les%20applications%20de%20l’OMM%20Me
mbres
3.5.2 GOOS
3.6.1. Surveillance
(1) Qualité;
(2) Mise en œuvre;
(3) Flux de données;
(4) Instrumentation;
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 21
(5) La diversité.
Pour le VOS, beaucoup d’entre eux sont contrôlés par OceanOPS par rapport à des indicateurs
clés de performance prédéfinis. La mise en œuvre est mesurée en fonction de la couverture
globale (nombre de cellules de grille de 250 km x 250 km avec au moins 2 observations par
mois), du pourcentage de navires enregistrés actifs et du pourcentage de navires identifiables
par un identifiant. Le flux de données est mesuré en termes de format de données en temps
réel (en notant la migration vers BUFR), de qualité / exhaustivité des métadonnées, d’actualité
et de quantité d’observations. L’instrumentation est mesurée en termes de pourcentage de
navires équipés de stations météorologiques automatiques et la diversité en termes de nombre
de pays participants. Ces paramètres font l’objet d’un suivi régulier par la SOT.
La qualité de l’observation n’est pas contrôlée par l’OceanOPS mais l’est par d’autres centres.
Entre 1987 et 2018, la qualité des observations réalisées par le VOS a été officiellement
contrôlée par le Met Office britannique dans son rôle de centre régional spécialisé de
surveillance (RSMC) de l’OMM. Dans le cadre de cette surveillance, les observations ont été
comparées aux prévisions de la PNT et les statistiques d’erreur ont été estimées, à la fois le
biais moyen et la variance d’erreur. Les navires ou plateformes présentant des biais constants
ou des écarts d’erreur élevés ont été ajoutés à une liste noire mensuelle, les opérateurs VOS
ont reçu des statistiques sommaires pour leurs flottes et ces listes noires et statistiques
sommaires ont été mises à la disposition de la communauté VOS au sens large. Un résumé de
la qualité a été fait régulièrement lors des sessions semestrielles de la SOT. Au cours de
l’année 2019, lors de la dixième session de la SOT, le UK Met Office a informé la communauté
qu’en raison de l’obsolescence du système de surveillance, de la difficulté à maintenir le
système et du manque de demande des utilisateurs, le UK Met Office n’agirait plus en tant que
RSMC. L’équipe de surveillance a toutefois noté que le rapport consolidé produit par le CMRS
était utile. Parallèlement aux activités du RSMC, Météo France, dans le cadre d’E-SURFMAR,
surveille la qualité des données VOS, produisant des statistiques similaires à celles produites
précédemment par le RSMC. Il y a actuellement une lacune dans le suivi formel de la qualité
des observations du VOS.
En plus de la surveillance opérationnelle en temps quasi réel, les données en mode différé des
navires d’observation volontaire sont contrôlées par les deux centres d’assemblage des
données mondiales (GDACS) pour les VOS au sein du MCDS. Ces GDACS contrôlent le volume
des données différées (nombre d’observations), l’actualité et la qualité des données en utilisant
la norme minimale de contrôle de la qualité de l’OMM. Les formats/standards de données et le
système de contrôle de la qualité étaient auparavant supervisés par l’équipe d’experts en
climatologie marine de la JCOMM. Après la réforme de l’OMM, la gouvernance des formats de
données et de la norme de contrôle de la qualité (QC) n’est pas claire.
Des lacunes: La surveillance est limitée par rapport aux exigences d’observation du climat et
au flux de données en mode différé. De même, le contrôle coordonné de la qualité de
l’observation est limité.
3.6.2 Métadonnées
l’OMM WIGOS. Les exigences relatives aux données océanographiques et météorologiques sont
souvent les mêmes.
Les métadonnées au niveau des instruments et des stations pour le programme VOS ont été
recueillies systématiquement depuis 1955 et ont été publiées régulièrement entre 1955 et
2008 dans la publication numéro 47 de l’OMM, "La liste internationale des navires sélectionnés,
supplémentaires et auxiliaires" (ci-après Pub. 47). Initialement, Pub. 47 était publié deux fois
par an en format papier avec des suppléments énumérant les modifications à apporter aux
versions complètes publiées annuellement. De ~1970 à 1998 Pub. 47 était publié
annuellement, puis est passé à 4 fois par an à partir de 1998. En 1998, des versions
électroniques ont commencé à être publiées par l’OMM. À partir de 2008, la publication
officielle est devenue moins régulière, la dernière version disponible hébergée sur le site web
de l’OMM ayant été publiée en 2013 (en février 2021).
En raison de l’actualité de Pub. 47 mises à jour, les mises à jour trimestrielles étant trop peu
fréquentes pour les utilisateurs opérationnels, une base de données opérationnelle a été
développée par Météo France dans le cadre d’E-SURFMAR. Les mises à jour ont été disponibles
peu de temps après que les données aient été soumises à Météo France. Au départ, seules les
données relatives aux navires recrutés par les pays participant à E-SURFMAR étaient gérées,
mais l’utilité de la base de données a été rapidement reconnue et le Pub E-SURMAR. 47 est
devenue la source de facto des métadonnées du VOS. Compte tenu du succès de la base de
données E-SURFMAR et de la nécessité de disposer de métadonnées provenant d’autres plates-
formes d’observation, il a été proposé de faire migrer la base de données d’E-SURFMAR vers le
JCOMMOPS et d’élargir le champ d’application pour inclure les métadonnées provenant d’autres
plates-formes telles que les bouées et les plates-formes fixes. À la suite de la JCOMM-5 en
2017, le groupe de travail Pub. 47 format a été gelé et la base de données a été migrée.
Depuis leur première publication, les données contenues dans le document WMO-No 47,
Champs et descriptions de métadonnées, formats d’échange et tableaux de codes - Format des
métadonnées Version 04, et le format de ces données, sont régis par l’OMM et les règlements
publiés dans les guides et manuels de l’OMM. Dans le cadre de la JCOMM, SOT proposera des
changements à la Pub. 47 aux sessions de la JCOMM. Une fois approuvés, ils seront
recommandés au CE de l’OMM pour être approuvés dans le cadre du système de l’OMM et pour
que les manuels et guides soient mis à jour. La SOT consultera l’équipe d’experts en
climatologie marine (ETMC) pour s’assurer que les besoins des utilisateurs de données sur le
climat marin sont pris en compte.
Des travaux sont actuellement en cours au sein de la SOT et de l’OceanOPS pour définir le
format de remplacement pour Pub. 47 et la mise en correspondance du nouveau format avec
la norme de métadonnées du WIGOS (WMDS) pour s’assurer que le nouveau format et la base
de données sous-jacente sont conformes à la WMDS. Il convient de noter qu’il n’y a
actuellement aucune représentation officielle de la communauté océanographique au sein des
équipes de l’OMM qui spécifient les formats de données et les normes relatives aux
métadonnées. Dans le cadre de la définition du format de remplacement de Pub. 47, on s’est
efforcé de prendre en compte les besoins de la communauté opérationnelle et de la
communauté du climat marin et on a élargi le champ d’application pour inclure les exigences
du programme de navires occasionnels (SOOP) et des utilisateurs océanographiques. Les
besoins de la communauté opérationnelle (VOS et SOOP) sont exprimés par le biais de la SOT,
mais depuis la dissolution de la JCOMM, les liens formels avec la communauté du climat marin
ont été perdus. Un sous-ensemble des métadonnées d’OceanOPS est régulièrement
synchronisé et mis à jour avec OSCAR.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 24
3.7 Conception de réseaux pour répondre aux exigences des services de l’OMM
et de la COI/GOOS et d’autres domaines d’application.
Pour démontrer le concept d’un exemplaire potentiel, le vice-président du SC-ON chargé des
océans a présenté la question globale de l’amélioration des prévisions de l’intensité des
cyclones tropicaux en coordonnant les déploiements d’observations océaniques devant la
trajectoire prévue de la tempête afin de mesurer le contenu thermique de la couche supérieure
de l’océan qui alimente leur force. Une chaîne de valeur théorique du Conseil de collaboration
OMM-COI (JCB) pour l’amélioration des prévisions de l’intensité des cyclones tropicaux a
également été présentée. La COI et l’OMM reconnaissent toutes deux que la compétence des
prévisions météorologiques à moyen et long terme et des événements extrêmes tels que les
cyclones tropicaux est améliorée par l’inclusion de données océaniques dans les modèles de
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 25
Le RRR [observationnel] de l’OMM est un processus visant à évaluer les besoins des
utilisateurs en matière d’observation et les lacunes dans ce domaine dans le contexte de
l’évolution des besoins des utilisateurs des domaines d’application de l’OMM. L’objectif est de
fournir une orientation de haut niveau aux Membres et aux organisations partenaires pour faire
évoluer leurs systèmes d’observation vers la vision du WIGOS en 2040 (INFCOM-1/INF.
4.2.1(3)). En utilisant le processus RRR défini par le Manuel sur le Système mondial intégré
d’observation de l’OMM (OMM-No. 1160, sous la section 2.2.4), les besoins des utilisateurs en
matière d’observations sont comparés aux capacités des systèmes d’observation actuels et
prévus.
Le processus RRR est agnostique sur le plan technologique, et les exigences décrivent les
caractéristiques des champs / estimations résultants. La COI examine les priorités futures et
les lacunes de l’ensemble de l’infrastructure océanique, y compris les observations, les
données et les systèmes de prévision. Par conséquent, la COI s’intéresse au processus RRR
pour la chaîne de valeur complète (systèmes d’observation, systèmes de données et services).
Il a été proposé d’élargir les domaines d’application au-delà de ceux de l’OMM. Il existe des
domaines d’application très distincts mais complémentaires (par exemple, les observations
biogéochimiques).
Dans le processus RRR, les observations océaniques sont considérées/exigées pour la PNT,
indépendamment de la modélisation couplée ou non couplée. Dans les systèmes couplés, les
exigences proviennent de la PNT globale ou des systèmes de prévision saisonnière. La
prévision océanique est incluse dans les résultats de l’OMM, tels que les services de
météorologie maritime et d’océanographie (MMO) (c’est-à-dire les ondes de tempête, la
sécurité de la vie en mer). Le SERCOM et la communauté des chercheurs (Research Board)
"s’approprient" la formulation des besoins des utilisateurs pour les domaines d’application du
RRR. L’équipe d’experts sur les besoins en matière de météorologie et d’océanographie (ET-
MOR) a été mise en place sous l’égide du Comité permanent des services météorologiques et
océanographiques maritimes (SC-MMO) du SERCOM.
Le RRR fournit les livrables suivants qui, en utilisant le langage du cadre GOOS pour
l’observation des océans qui se concentre sur les exigences et l’espace de conception comme
se concentrant sur un impact élevé et une faisabilité élevée, les livrables ci-dessous ont un
ensemble mixte de "propriété":
● La documentation des besoins des utilisateurs en matière d’observation pour les
domaines d’application de l’OMM, principalement axés sur l’impact, est la "
propriété " du SERCOM et du Conseil de la recherche/de la communauté;
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 26
La participation du GOOS est nécessaire pour l’analyse des lacunes et l’examen critique des
capacités d’observation. La conception du WIGOS, du WIS et du S-GDPFS est le domaine dans
lequel le GOOS et les autres structures océaniques devraient disposer d’un mécanisme pour
s’engager.
L’outil d’analyse et d’examen des capacités des systèmes d’observation (OSCAR) est une
composante du processus d’examen continu des besoins, qui permet d’enregistrer les besoins
en matière d’observation et les capacités d’observation (tant dans l’espace qu’en surface) et
d’effectuer des examens critiques de la façon dont les capacités répondent aux besoins.
Les besoins des utilisateurs sont rassemblés de manière exhaustive, systématique et
quantitative dans la base de données des besoins en matière d’observation de l’OMM, qui tente
de saisir les besoins en matière d’observation pour répondre aux besoins de tous les
programmes de l’OMM. La comparaison des exigences de l’utilisateur avec les capacités du
système d’observation pour un domaine d’application donné est appelée revue critique. Les
résultats sont examinés par des experts de l’application concernée et utilisés pour préparer
une déclaration d’orientation (SOG), dont l’objectif principal est d’attirer l’attention sur les
écarts les plus importants entre les besoins des utilisateurs et les capacités du système
d’observation, dans le contexte de l’application.
L’analyse des lacunes et l’examen critique des capacités d’observation est un domaine
vraiment important pour l’expertise du GOOS(Statements of Guidance (SOG) in:
https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process) Il existe une analyse des
lacunes ("Statement of Guidance") pour les applications océaniques). Elle s’occupe
explicitement des exigences de la sous-application "Prévisions et services météo-océaniques"
afin d’éviter tout chevauchement avec d’autres domaines d’application. Il est nécessaire
d’analyser les différentes sous-applications de la rubrique générale "Applications océaniques"
et, lorsqu’elle fait défaut, de définir les besoins des utilisateurs en matière d’observations dans
ces domaines et d’effectuer des analyses des lacunes. Agnes Lane, Australie (BoM) fait partie
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 27
du groupe de travail RA V sur l’infrastructure et est listée comme point de contact pour le RRR
pour le domaine d’application Applications océaniques RRR.
(1) Possibilité de découvrir les données et de les consulter en temps utile (DeepL);
(2) Interopérabilité des données avec d’autres sources;
(3) Possibilité de découvrir et d’accéder en temps voulu à des analyses et à des produits
d’information basés sur des sources de données uniques ou intégrées (DeepL);
(4) Interopérabilité des informations avec d’autres sources;
(5) Interprétation et application de l’information à diverses échelles et dimensions pour soutenir
la prise de décision, etc.
Ces activités englobent les efforts d’une collaboration mondiale soutenue par des personnes,
des processus, des outils et des normes.
Pour commencer à comprendre l’état actuel, il est important de commencer par les principales
structures actives:
(1) Le JCB et les initiatives phares sont-ils suffisants pour couvrir à la fois la
supervision stratégique et les collaborations au niveau opérationnel qui émanaient
des anciennes équipes de la JCOMM ?
(2) Comment faire progresser les efforts pour favoriser l’interopérabilité et l’intégration
des données et des informations en l’absence d’un organisme indépendant tel que
la JCOMM ?
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 29
(3) Comment collaborer pour faire progresser les éléments de base nécessaires à un
échange efficace de données et d’informations tout en évitant les accords
d’engagement bilatéraux potentiellement redondants qui peuvent se produire
lorsque les accords sont soit trop spécifiques à une mission (par opposition à une
vue d’ensemble) soit potentiellement redondants/incomplets (tous les acteurs clés
ne sont pas représentés) ?
(1) Il existe des mécanismes pour communiquer ce qui est fait par qui - le
catalogue des sources de l’ODISCat de la COI, le canal Slack de l’Ocean
InfoHub/Ocean Data and Information System (ODIS) de la COI, Confluence de
l’OMM, divers sites web et d’autres ressources. Comment pouvons-nous les
exploiter afin de favoriser un guichet unique d’information pour soutenir les
collaborations, tant stratégiques que techniques ?
(2) Des processus de partenariat inclusifs - Les principaux acteurs tels que l’OMM
et la COI disposent d’une grande capacité en termes de supervision stratégique, de
coordination et d’expertise technique. Cependant, l’absence d’un guichet unique
(centralisé ou fédéré - qu’il soit organisationnel comme la JCOMM ou technologique
comme une présence bien connue sur le web) permettant de regrouper les
organisations/institutions en thèmes/régions a pour effet secondaire de faciliter la
formation de collaborations bilatérales plutôt que la négociation de partenariats
moins nombreux et plus inclusifs.
Il existe de nombreuses activités bien gérées qui peuvent être exploitées pour faire progresser
l’intégration des données et des informations au profit d’autres organisations et initiatives.
Bien que des défis techniques puissent exister, le partage et la sensibilisation des informations
et le travail en commun pour des objectifs communs sont des défis essentiels.
Une coopération internationale a été établie avec la GEBCO (Carte générale bathymétrique des
océans), la BSBD (Base de données bathymétriques de la mer Baltique), la NSBD (Base de
données bathymétriques de la mer du Nord) et l’IBCAO (Carte bathymétrique internationale de
l’océan Arctique). La bathymétrie EMODnet est également considérée comme la contribution
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 30
4.2.1 Contexte
L’OMM et la COI lancent actuellement des initiatives mondiales, le SIO 2.0 et l’Ocean InfoHub
(OIH) / ODIS de la COI, destinées à étendre et à moderniser la découverte, l’échange et
l’utilisation des données et des informations tout en réduisant les obstacles à la participation
des États membres et des partenaires aux communautés mondiales. Ces initiatives phares
partagent plusieurs objectifs communs malgré des différences importantes dans leurs mandats
respectifs:
La participation de l’OMM au SIO 2.0 se fera au niveau régional par le biais des associations
régionales (AR) et au niveau thématique par le biais des domaines d’activité de l’OMM et par
l’engagement de partenaires externes tels que la COI. L’engagement au sein de l’OMM se fera
sous les deux angles. Afin d’accroître la participation au système d’échange de données de
base du WIS, un des objectifs du projet sera de travailler avec les contributeurs et les
utilisateurs pour co-concevoir/développer (faire évoluer) le WIS aujourd’hui et à l’avenir. Les
domaines d’activité et les AR de l’OMM jouent un rôle crucial dans la coordination interne,
l’identification et la hiérarchisation des parties prenantes, des exigences et des besoins, et
l’intégration de leurs parties prenantes dans le SIO en tant que contributeurs et/ou utilisateurs
de l’écosystème.
L’ODIS de la COI a été adopté comme projet permanent de l’IODE en juin 2021. Comme le
SIO, l’ODIS cherche à faire progresser la découverte, l’accès et l’interopérabilité des données
et des informations, ainsi que d’autres ressources, gérées par les Centres nationaux de
données océanographiques (CNDO) de l’IODE et d’autres partenaires. En outre, l’IODE a
également reconnu la nécessité d’un engagement fort au sein du réseau de l’IODE (CNDO et
programmes de l’IODE) ainsi qu’avec les partenaires externes, pour que le projet réussisse.
L’approche de l’engagement au sein de la COI et de ses partenaires sera très similaire à celle
de la WIS.
Au printemps 2021, une réunion conjointe a été organisée entre la direction du SIO et celle de
l’ODIS afin de discuter des domaines de collaboration potentielle. Il en résulte un dialogue
permanent entre les projets concernant le catalogage et la découverte de ressources à l’aide
de normes et de protocoles légers. Cela est utile mais ne répond pas de manière adéquate à ce
qui est nécessaire. Au fur et à mesure que les projets phares font participer leurs
communautés et entreprennent des travaux techniques, notamment dans les domaines
couverts par les équipes d’experts et les ensembles de travaux dans le cadre des projets WIS
et ODIS, il est nécessaire que l’OMM et la COI s’entendent mieux. Cela devient de plus en plus
important à mesure que d’autres relations similaires se forment entre l’OMM, la COI et d’autres
partenaires importants.
Il est intéressant de noter que, par le passé, la JCOMM aurait constitué un forum logique pour
ce type de collaboration technique nécessaire entre l’OMM et la COI.
4.2.3 Engagement
La collaboration avec les AR et les domaines d’activité de l’OMM, ainsi qu’avec les CNDO et les
programmes de l’IODE, est essentielle pour permettre au WIS et à l’OIH/ODIS de remplir leur
mandat. L’évolution de l’approche de la prestation, qui consiste à attendre des partenaires
qu’ils s’alignent sur la solution de l’OMM ou du CIO, vers des relations fondées sur la co-
conception/le co-développement, accroît l’importance de relations efficaces avec les
communautés de l’OMM et du CIO et leurs partenaires. Il est nécessaire de disposer d’un lieu
permettant un engagement efficace, la collecte et le partage derenseignements, et la co-
conception/développement entre l’OMM et la COI.
L’engagement avec les domaines d’activité de l’OMM, les CNDO et les programmes de l’IODE,
les réseaux externes (EMODNet, etc.) et leurs groupes de coordination internes, permet de
comprendre les besoins et les contraintes des communautés de parties prenantes. Ces
connaissances, associées à la collaboration technique entre le WIS et l’OIH/ODIS dans des
domaines d’intérêt commun, sont essentielles à la réalisation d’initiatives phares qui
soutiennent les communautés auxquelles elles sont destinées tout en restant interopérables.
Le WIS 2.0 et l’ODIS comprennent tous deux des éléments de mise en œuvre liés à
l’architecture, aux normes et aux meilleures pratiques, à l’interopérabilité des données et des
informations, et à l’accessibilité et/ou à l’échange de données et d’informations. La
collaboration technique dans cet espace doit se faire à plusieurs niveaux:
- À la base, les initiatives phares telles que le WIS et l’OIH/ODIS doivent garantir qu’un
niveau d’interopérabilité, idéalement d’alignement, est atteint pour éviter que les
systèmes ne soient en concurrence aux yeux des partenaires communs. Ceci est
particulièrement important en termes de métadonnées et de normes de données
(structure, sémantique), et de protocoles d’accès.
- Au-delà de la collaboration entre les initiatives phares, les organisations partenaires telles
que les zones d’activité de l’OMM et d’autres réseaux de données régionaux ou
thématiques, auront d’autres normes, exigences et contraintes qui devront être prises en
compte lors du développement conjoint du WIS et de l’OIH/ODIS.
Afin d’obtenir la participation à l’échelle mondiale recherchée par le SIO et l’OIH/ODIS, l’OMM
et la COI doivent relever le défi de démontrer la valeur concrète des organisations qui
investissent pour adhérer. Le fait d’exposer davantage les réseaux contributeurs est considéré
comme un avantage fondamental, mais utile, car cela crée des possibilités de participation
accrue dans les réseaux qui contribuent au SIO et à l’OIH/ODIS.
Certaines communautés sont déjà intéressées par l’utilisation du SIO pour soutenir l’échange
de données. Le fait d’avoir des succès démontrés avec de telles communautés en tant que cas
d’utilisation, ainsi que la communication sur les expériences et les avantages favoriseraient un
plus grand intérêt à participer.
Le radar à haute fréquence (HF) a été identifié comme un type de données de grande valeur
qui pourrait être utilisé comme cas d’utilisation pour étendre la coopération entre l’OMM et la
communauté maritime. Commencer par quelque chose de gérable, comme l’intégration des
données radar HF dans le WIS 2.0 (via OpenGTS ou le remplacement du GTS de base), puis
l’utiliser pour étendre la coordination en Europe et les connexions avec la communauté
mondiale, apporterait une valeur ajoutée à l’OMM et aux communautés maritimes. Il existe
déjà une communauté établie liée à l’OceanOPS et il serait bénéfique d’avoir un centre
permettant d’accéder aux données à un endroit commun. En outre, le fait de rendre ces
données accessibles par le biais d’ODIS élargirait considérablement la portée de la
communauté des radars HF.
D’autres types de données matures qui présenteraient des cas d’utilisation pertinents incluent:
4.3.1.1 IODE
L’Assemblée de la COI, lors de sa trente-et-unième session, a établi le projet ODIS, qui vise à
"développer un environnement électronique où les utilisateurs peuvent découvrir des données,
des produits de données, des services de données, des informations, des produits
d’information et des services fournis par les États membres, les projets et d’autres partenaires
associés à la COI; travailler avec des partenaires, liés ou non à la COI, pour améliorer
l’accessibilité et l’interopérabilité des données et informations existantes".
Le développement des capacités de la COI appelle les États membres à "accroître les
connaissances scientifiques, développer les capacités de recherche et le transfert des
techniques marines en tenant compte des critères et des directives de la COI sur le transfert
des techniques marines [...]", et du rôle de gardien de la COI pour l’ODD 14, notamment dans
le cadre des cibles 14.3 et 14.a.
Les stratégies de la COI et de l’OMM en matière de CD comportent six résultats et/ou objectifs
qui présentent plusieurs similitudes et peu de différences. Les similitudes entre les deux
stratégies sont l’augmentation de l’éducation, de la recherche, des ressources humaines, de la
visibilité, de la sensibilisation, le renforcement des mécanismes mondiaux, régionaux et sous-
régionaux et la mobilisation soutenue des ressources pour la CD. Les différences apparentes
résident dans le fait que la stratégie de la COI en matière de CD comprend un accès accru aux
infrastructures océanographiques physiques, tandis que la stratégie de l’OMM en matière de
CD commence par définir explicitement les capacités et les déficiences requises, met l’accent
sur la propriété, ainsi que sur l’optimisation de la gestion des connaissances. ["De
lasurveillance maritime aux services d’information: Expérience et perspectives de la
JCOMM en matière de livraison de bout en bout"(Nadia Pinardi at al)]
4.3.4 Activités liées aux données dans le cadre de la Décennie des Nations unies
pour l’océanographie au service du développement durable (2021-2030)
Sous les auspices de la Décennie des Nations unies, la COI et l’OMM devraient élaborer
collectivement un cadre de gestion des données, des informations et des connaissances
numériques. Le groupe de travail intersessions de l’IODE est l’occasion de proposer une
stratégie sur la gestion des données et de l’information océanographiques pour la Décennie
des Nations Unies pour l’océan (IWG-SODIS). Les données et l’information seront des
catalyseurs essentiels des résultats de la Décennie des Nations unies. La numérisation, la
préservation, la gestion, l’échange et, surtout, l’utilisation d’un volume et d’une gamme
considérablement accrus de données, d’informations et de connaissances relatives aux océans
seront les pierres angulaires du succès de la Décennie. L’ambition de la Décennie en ce qui
concerne la gestion des données, des informations et des connaissances comprend une
amélioration significative de l’infrastructure, des approches communes qui permettent le
partage et la gestion interopérables des données, et une collaboration renforcée entre les
fournisseurs et les utilisateurs de données. La mise en œuvre d’un "écosystème océanique
numérique" à l’appui de la Décennie sera un processus dynamique et continu, qui intégrera des
approches et des technologies établies ainsi que d’autres qui ne font qu’émerger.
encore défaut et à assurer la coordination entre les parties prenantes, notamment les secteurs
universitaire, philanthropique, industriel et gouvernemental.
L’écosystème océanique numérique permettra de comprendre l’océan d’un point de vue social
et écologique en utilisant des données historiques, contemporaines (y compris en temps réel)
et modélisées pour décrire les conditions océaniques passées et actuelles, tout en soutenant
les prévisions et la prédiction de leurs états futurs. Elle contribuera également à l’identification
des lacunes en matière de connaissances, en aidant à établir des priorités dans l’utilisation des
données existantes ou la production de nouvelles données, informations et connaissances.
5. ASPECTS RÉGIONAUX
Treize GRA sont formés par une coalition de nations et d’institutions représentant les régions
du globe, mettant l’accent sur les priorités régionales, qui diffèrent selon les besoins, les
ressources et la culture. Les GRA intègrent les besoins nationaux dans des systèmes régionaux
qui contribuent ensuite à la mise en œuvre de la stratégie du GOOS au niveau mondial. Le
forum biennal des GRA facilite l’engagement des GRA avec d’autres parties du GOOS (Panel
physique et climatique, Panel de biogéochimie, Panel de biologie), les partenaires du système
d’observation (c’est-à-dire Glider, Radar HF, Global Earth Observations-GEO, Global Ocean
Acidification Observing Network-GOA-ON) et également avec ETOOFS. Les GRA sont actifs
dans de nombreux domaines, à des degrés divers, qu’il s’agisse d’observations, de gestion des
données, de normes et de bonnes pratiques, de prestation de services, de développement des
capacités, de connaissance des océans, etc. Comme beaucoup d’autres groupes, les GRA sont
également confrontés à des problèmes d’insuffisance d’équipement, de ressources financières
et de financement durable dans toute la chaîne de valeur. Un certain nombre de GRA, à savoir
EuroGOOS, IOOS, IOGOOS, IOCARIBE, Black Sea GOOS, SEAGOOS, NEAR-GOOS, OCEATLAN,
South African Environmental Observation (SAEON) sont liés aux activités du niveau mondial à
partir du niveau national et régional. Les 13 GRA et les 4 GRA émergents (SOOS, SAON,
CIOOS et SAEON) travaillent en collaboration avec d’autres agences, organismes et
programmes internationaux.
Les AR sont établies par le Congrès de l’OMM (Cg) sur la base de limites géographiques. Les
AR décident de leur programme de travail et de leurs activités. Les principales fonctions des AR
comprennent la promotion et l’exécution des résolutions du Cg et de la CE, la coordination des
activités météorologiques et connexes dans la région et la formulation de recommandations
sur les questions relatives aux organisations auprès du Cg et de la CE. Il y a six AR. Un
engagement accru des AR dans les activités liées à l’océan, des comités sur les ouragans, le
cas échéant, et une chaîne de valeur "science pour le service" sont les changements prévus
dans la nouvelle structure. Les AR rendent compte au Cg et à la CE pour la prise de décision,
tout en travaillant avec les commissions techniques (INFCOM, SERCOM) et le conseil de
recherche sur les questions techniques et la coordination des activités. Le JCB peut fournir une
assistance pour renforcer les activités régionales de coordination des océans. En plus des
connexions ci-dessus, les centres climatiques régionaux (CCR), les CIR, les centres
météorologiques régionaux spécialisés (CMRS) et les centres de formation régionaux
travaillent avec les AR en tant que partenaires de mise en œuvre.
Les RCC sont des utilisateurs fréquents de données océaniques et peuvent constituer un bon
point de départ pour établir une coopération et des collaborations avec les GRA. Des forums
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 37
régionaux sur les perspectives climatiques sont mis en place sur la base d’une orientation
géographique et thématique, qui présentent également un bon potentiel de coopération avec
les GRA. Le Western Coast of South America Climate Outlook Forum (WCSACOF) et l’Alliance
régionale du GOOS pour la région du Pacifique Sud-Est (GRASP) en sont de bons exemples. Le
système d’information sur les services climatiques (CSIS) relie le niveau mondial au niveau
régional, puis au niveau national. Lier la chaîne de valeur de la connaissance du climat à
l’action des utilisateurs au niveau communautaire est un concept clé à promouvoir dans les
régions. Par exemple, l’AR IV et l’IOCARIBE pourraient développer leurs priorités régionales
pour améliorer la capacité d’observation et de prévision des ouragans, pour continuer à
travailler à l’avancement des pilotes du projet de démonstration de prévision des inondations
côtières (CIFDP-C) et pour développer la surveillance et la prévision des sargasses. En outre,
les collaborations entre les AR et les ARG pourraient mettre en œuvre ou améliorer les services
côtiers, renforcer les capacités régionales pour améliorer les prévisions des phénomènes
météorologiques violents et le développement des capacités dans les régions.
Des liens solides avec les systèmes mondiaux sont également nécessaires. Par exemple, il y a
longtemps, El Niño était un phénomène côtier dans le sud-ouest de l’Amérique. Alors que la
prévision d’El Niño nécessite une connaissance du Pacifique équatorial et de bien d’autres
régions plus à l’ouest, les GRA semblent présenter une lacune dans le Pacifique oriental (nord
et sud). La région plus large qui n’est actuellement couverte par aucune GRA est couverte par
des observations par satellite, et le projet GOOS, Tropical Pacific Observing System 2020
(TPOS 2020) est axé sur la prévision d’El Niño Southern Oscillation (ENSO) et couvre les
observations dans le Pacifique équatorial.
• Les synergies devraient être incluses dans les TdR des structures de travail
régionales émergentes sur la météorologie marine et l’océanographie dans le cadre
de la mise en œuvre régionale du JCB. (par exemple, l’AR IV);
• Les points de convergence entre les AR et les ARG devraient être fondés sur un
objectif commun: combler les lacunes de la chaîne de valeur entre les observations
et les services et leur impact ultérieur sur la société;
• Les CCR de l’OMM pourraient être une structure appropriée pour interagir avec les
GRA;
• Une interaction plus régulière entre les GRA et les groupes de travail des AR avec
l’aide des bureaux régionaux de l’OMM.
Les forums des GRA sont de bonnes occasions d’accroître l’interaction entre les RA et les GRA.
Les CCR et les CMRS de l’OMM sont également des lieux où les GRA et les RA peuvent
facilement établir des liens. En plus des liens RA-GRA, il sera également utile de commencer à
établir des liens plus étroits entre les Membres et les États membres 1) les services
météorologiques nationaux et 2) les instituts océanographiques nationaux afin de faire
progresser le rôle de l’océan dans la météo.
________________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.8(1)
TEMPS CLIMAT EAU
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post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
1. Contexte
La troisième conférence des Nations unies sur le logement et le développement urbain durable
(HABITAT III), qui s’est tenue en octobre 2016, a adopté le nouvel agenda urbain (Nations
unies, 2017), qui met l’accent sur la résilience urbaine, la durabilité du climat et de
l’environnement, et la gestion des risques de catastrophe. À la suite de l’événement qui s’est
déroulé au Conseil économique et social des Nations unies(Revitaliser le nouvel agenda urbain
pour lutter contre la montée des inégalités - #NUA2030 | Conseil économique et social), des
efforts sont nécessaires de la part de l’OMM pour consolider sa contribution à la révision du
nouvel agenda urbain et soutenir les activités liées à l’urbanisme de manière globale. Le
développement urbain est désormais une pierre angulaire des objectifs de développement
durable 2030 des Nations unies. Elle a son propre objectif de développement durable (SDG
11): Rendre les villes inclusives, sûres, résilientes et durables.
Afin de soutenir la mise en œuvre des activités urbaines, l’équipe d’experts urbains
interprogrammes de l’OMM, sous l’égide de la Commission des sciences de l’atmosphère et de
la Commission des systèmes de base (2018), soutenue par une équipe dédiée de points focaux
urbains au sein du Secrétariat, a élaboré le Guide des services hydrométéorologiques,
climatiques et environnementaux urbains intégrés (IUS) (Volume 1: Concept et méthodologie,
2019 et Volume 2: Villes de démonstration, 2020). Suite à la réforme des organes constitutifs
de l’OMM, la nouvelle Commission de l’OMM pour le temps, le climat, l’eau et les services et
applications environnementaux connexes (SERCOM) a formé un Groupe d’étude sur les
services urbains intégrés (SG-URB). SG-URB a été chargé par SERCOM d’étudier comment les
services hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains pourraient être
fournis de manière plus intégrée. D’autres organismes de l’OMM ont élaboré et fourni des
documents d’orientation sur les différents aspects de l’environnement urbain (îlots de chaleur
urbains, inondations urbaines, etc.). Un résumé de ces activités est présenté en annexe.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 2
2. Défis
Les activités urbaines au sein de l’OMM sont réparties entre différents organes et ne sont
souvent pas mises en œuvre de manière optimale. L’échange d’informations sur de nombreux
éléments mis en œuvre dans les domaines de la recherche et de l’exploitation bénéficierait
grandement de l’interface coordonnée et de l’OMM "agissant comme un seul homme" lorsqu’il
s’agit de l’interaction sur les questions urbaines. La prochaine évaluation du Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat concernant les villes serait l’occasion pour l’OMM
de fournir des connaissances consolidées et de promouvoir les activités connexes de ses
Membres. Pour établir un premier échange d’informations, une
L’atelier1 a été organisé au siège de l’OMM à Genève du 13 au 15 juin 2022. Le nombre total
de participants inscrits a dépassé les 100, bien qu’il ait été difficile d’établir le nombre réel de
personnes participantes, car la réunion était une aide sous forme hybride et le nombre de
participants en ligne était très variable pendant l’atelier (le nombre maximum était
probablement d’environ 50 participants).
L’atelier a fait le point sur les activités urbaines en cours dans les commissions techniques et
au sein du conseil de recherche, a indiqué les interactions en cours entre les groupes et les
besoins en matière d’échange d’informations, tels que résumés dans l’annexe.
Pour évaluer la connexion entre les différents éléments de la chaîne de valeur, les schémas de
l’ouvrage "Guide des services hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains
intégrés (Vol. 1)" peuvent être considérés comme une référence (Figure 1).
Figure 1: Schéma des composantes d’un système de services urbains intégrés (OMM,
2019).
Les éléments spécifiques et leurs liens sont examinés ci-dessous, des besoins des utilisateurs
aux services, en passant par les capacités de modélisation et d’observation et le soutien à la
recherche.
Les sections suivantes sont organisées de manière à exposer l’état de l’art et les lacunes
critiques qui devraient être comblées dans les différentes composantes de la chaîne de valeur
des services urbains afin de permettre aux Membres de l’OMM d’en tirer des avantages rapides
et tangibles. L’accent est mis en particulier sur les actions susceptibles de combler les lacunes
critiques identifiées en améliorant la collaboration et l’échange d’informations entre les
différents groupes de l’OMM.
Les besoins en matière de services urbains intégrés (IUS) comprennent des informations pour
la préparation à court terme (par exemple, la réponse aux dangers et les systèmes d’alerte
précoce), la planification à plus long terme (par exemple, l’adaptation et l’atténuation du
changement climatique) et le soutien aux opérations quotidiennes (par exemple, les
ressources en eau). De nombreux membres de l’OMM fournissent déjà des services urbains 2
dans les domaines de la gestion des risques de catastrophes, de la qualité de l’air et de la
santé, des prévisions météorologiques à fort impact, de la production et de la demande
d’énergie, des émissions de GES, des inondations et de la planification urbaine (OMM; 2021).
Ces informations sont présentées sous forme d’alertes et de conseils personnalisés pour les
différents utilisateurs. Pour comprendre les besoins spécifiques des acteurs urbains, l’OMM a
mené sa propre enquête auprès des responsables des villes et a utilisé les résultats d’une
enquête CDP-ICLEI (ICLEI - Local Governments for Sustainability) menée auprès de plus de
750 villes. Aucune de ces enquêtes n’est exhaustive dans son identification des partenaires
pertinents et de leurs besoins, mais elles sont révélatrices des problèmes auxquels sont
confrontés les gestionnaires des villes.
2
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=10547
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 4
Pour évaluer les résultats, il faut garder à l’esprit plusieurs points. Tout d’abord, les
interventions d’urgence en cas d’événements dangereux sont souvent coordonnées à l’échelon
national/régional, où se trouvent les villes, et peuvent ne pas relever de la responsabilité des
municipalités. Deuxièmement, un grand nombre de villes ont des objectifs en matière de
changement climatique, d’atténuation et d’adaptation, qui font partie des plans de
développement urbain; l’enquête CDP-ICLEI se concentre explicitement sur cette question et
place les risques dans ce contexte. Troisièmement, d’autres parties prenantes (par exemple,
les communautés urbaines et les sociétés de services publics) doivent être consultées sur leurs
besoins. Enfin, la plupart des informations disponibles proviennent de pays à revenu moyen ou
élevé disposant de services existants.
Malgré ces réserves, les enquêtes révèlent un large consensus entre les membres de l’OMM et
les gestionnaires de villes sur les risques auxquels les villes sont actuellement confrontées et
sur la nécessité de l’IUS. Sur la base des informations acquises:
(1) La priorité accordée aux risques associés aux dangers diffère entre les fournisseurs de
services météorologiques et hydrologiques nationaux (NMHS) et les parties prenantes
des villes: les problèmes d’inondation et de précipitations extrêmes sont primordiaux
pour les gestionnaires des villes;
(2) Les réponses de la ville identifient les pénuries d’eau et la sécheresse comme des
problèmes clés;
(3) Tous conviennent que les services commerciaux et d’urgence sont des acteurs clés;
(4) Tous s’accordent à dire qu’il faut mettre beaucoup plus l’accent sur la communication des
informations.
L’un des principaux résultats de ces enquêtes est l’importance de l’arrière-pays urbain pour la
gestion des risques urbains. Cette zone fournit des ressources essentielles, comme l’eau, mais
peut également être à l’origine de dangers (comme les feux de forêt) qui peuvent avoir un
impact sur la qualité de l’air urbain. Pour évaluer ces besoins, il est utile de faire la distinction
entre les services de réduction des risques (par exemple, les prévisions et les alertes) et les
services de gestion des risques (c’est-à-dire l’atténuation et l’adaptation).
En ce qui concerne la gestion des risques dans le contexte du changement climatique mondial,
les enquêtes menées auprès des villes ont révélé un besoin de soutien en matière de
stratégies d’adaptation et d’atténuation. Pour de nombreuses villes, ces besoins sont satisfaits
par des organisations non gouvernementales qui ont créé des réseaux de partage des
connaissances. Cependant, il existe un besoin mondial pour des approches plus
harmonisées et standardisées pour créer des inventaires d’émissions urbaines qui
peuvent être mis en correspondance avec la science du climat mondial. Compte tenu du rôle
des villes en tant que principaux moteurs du changement climatique, ce travail peut répondre
aux besoins locaux et mondiaux en matière de climat.
pauvres que les capacités sont les plus faibles. Pour y remédier, il faudra transférer des
connaissances, renforcer les capacités et apporter un soutien financier.
3.2 IUS
L’état de l’art
Lacunes
L’avenir
La haute résolution spatiale est l’exigence de base des produits des services urbains. Ils
peuvent être générés de différentes manières. Dans les pays à revenu élevé, il existe des
prototypes de systèmes opérationnels. Dans les pays à revenu intermédiaire, la mise en
place de systèmes opérationnels peut être réalisée à l’aide de modèles mondiaux. Des
approches plus axées sur la télédétection peuvent être utiles pour les pays à faible
revenu, tandis que d’autres approches complémentaires sont en cours de
développement. L’OMM a un rôle important à jouer à cet égard en fournissant des
orientations et des conseils sur l’élaboration et la mise en œuvre de produits à l’échelle urbaine
dans les systèmes opérationnels, ce qui peut aider les pays en développement à améliorer
leurs capacités, par exemple dans le domaine de la réduction des risques de catastrophe
(RRC). Par exemple, les protocoles d’alerte communs de l’OMM peuvent être remaniés et
adaptés à l’échelle urbaine, et les centres mondiaux de traitement des données et de
prévision(GDPFS) peuvent être invités à fournir des produits de prévision numérique
du temps (NWP) à 1 km pour l’IUS.
L’état de l’art
La réponse aux informations météorologiques est largement basée sur le risque - en d’autres
termes, elle dépend d’une combinaison de probabilité et d’impact sur la vie/les
biens/l’entreprise de l’utilisateur. Le concept d’alerte basée sur l’impact est bien ancré dans les
services et la formation de l’OMM. La relation entre la météo et l’impact est également une
composante standard de certains services sectoriels tels que l’aviation, la navigation, la
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 6
marine, l’agriculture et l’hydrologie. Dans la plupart des pays, l’impact est incorporé dans les
services par l’accumulation de l’expérience des météorologues des services météorologiques
nationaux et de l’industrie privée, soutenue par des études de cas spécifiques menées dans ces
organisations et dans les milieux universitaires. Cependant, dans la majorité des pays en
développement, les services météorologiques se limitent aux prévisions météorologiques.
Lacunes
(2) La capacité de développer de tels outils dépend de l’analyse conjointe des données
historiques sur les conditions météorologiques, les risques et les impacts, comme les
données sur l’économie, la santé et les performances des infrastructures. Ces données
ne sont disponibles que pour certains pays et sont souvent d’un accès
restreint, sauf sous une forme très agrégée;
(3) Souvent, il n’est pas évident de savoir quels impacts doivent être pris en compte, car
les impacts pertinents diffèrent selon les utilisateurs. Il est essentiel de s’attacher à
mieux comprendre les besoins en information des utilisateurs de
prévisions/alertes;
(4) Des modèles à haute résolution, mis à l’échelle des zones à risque, devraient être
développés pour améliorer les alertes précoces et soutenir les actions liées à la gestion
des risques de catastrophes;
(5) Les impacts à réponse lente sont particulièrement difficiles à étudier et nécessitent une
plus grande attention. Cela est particulièrement vrai pour les effets sur la santé,
notamment la santé mentale.
L’avenir
(1) Les échelles d’impact dominantes dans les zones urbaines sont déterminées par les
variations de la vulnérabilité plutôt que par les variations du danger. Ces variations de
la vulnérabilité peuvent évoluer rapidement dans le temps. Les méthodes actuelles
de cartographie de la vulnérabilité ne permettent pas d’y remédier de manière
rentable. Il convient donc de développer et de mettre à disposition de nouvelles
méthodes peu coûteuses permettant d’extraire des informations suffisantes à partir
d’enquêtes à grande échelle, par exemple par satellite;
(2) Les services météorologiques doivent identifier les impacts clés importants pour
les communautés et les entreprises qu’ils servent et se concentrer sur les outils et les
informations nécessaires pour prévoir ces impacts;
(3) Il est nécessaire de faciliter les partenariats entre les spécialistes des sciences
physiques, sociales, économiques et comportementales, ainsi qu’entre les
services météorologiques et les propriétaires de données d’impact, pour permettre le
développement efficace d’outils d’aide à la prévision d’impact. Il faut veiller tout
particulièrement à ce que les variables utilisées dans l’analyse aient la même
signification dans les espaces de danger et d’impact.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 7
État de l’art
Les activités de recherche sur les modèles de PNT sub-kilométriques pour la prévision urbaine
ont progressé de manière continue en ce qui concerne la compréhension et la représentation
des processus physiques dans ces modèles à haute résolution. La modélisation à haute
résolution est cependant le seul moyen d’avoir une représentation adéquate des phénomènes
urbains. Les modèles à haute résolution sont considérés comme exigeants pour les applications
en temps réel et ne sont accessibles qu’à certains pays. D’un point de vue opérationnel, la
GDPFS fournit un cadre pour la modélisation et la prévision du système terrestre à tous les
délais d’exécution dans le monde entier, des informations plus détaillées devenant disponibles
auprès des centres régionaux pour des délais d’exécution plus courts (et prévoyant à l’avenir
de couvrir d’autres domaines que la seule météorologie). L’accès aux flux de données
mondiaux et régionaux, couplé à tout modèle local, fournit des informations au prévisionniste
local. Les normes et la formation des prévisionnistes visent à permettre un haut niveau de
prévision aux échelles et dans les conditions définies par le réseau d’observation standard. Les
principes de la modification urbaine des conditions météorologiques et des risques connexes
sont inclus dans la formation.
Lacunes
(1) La surveillance des conditions météorologiques et des risques urbains ainsi que la
prévision à très court terme dépendent d’observations à haute densité dans des sites
exposés de manière non conventionnelle qui ne sont généralement pas bien
représentés par le réseau d’observation standard clairsemé;
(2) Les modèles de prévision numérique du temps à haute résolution ne garantissent pas la
précision, tandis que des questions subsistent sur la représentativité des phénomènes
localisés et les effets réalistes des infrastructures urbaines par rapport au bruit des
processus du modèle, ainsi que sur la prévisibilité;
(3) Les prévisions à plus longue portée ne permettent pas la précision spatiale requise pour
les prévisions urbaines. En général, il n’existe pas de méthodes permettant de relier les
prévisions à moyen terme à plus grande échelle aux probabilités de conditions
météorologiques urbaines spécifiques;
(4) L’un des problèmes fondamentaux non résolus pour la prévision de la météorologie
urbaine et d’autres risques est l’assimilation des données et la fusion des observations
urbaines dans des modèles à l’échelle urbaine;
(5) Du point de vue de la prédiction et de la prévision de la qualité de l’air dans les villes,
des données météorologiques de haute qualité sont essentielles, notamment pour saisir
la variabilité d’heure en heure des concentrations de polluants atmosphériques et
l’exposition de la population qui en résulte à l’échelle de la rue. Un certain nombre de
fournisseurs existent déjà mais, là encore, avec moins de coordination et la capacité de
développer des produits à haute résolution pour les besoins urbains fait généralement
défaut dans les régions moins développées du monde.
L’avenir
échelle aux dangers spécifiques auxquels une zone urbaine pourrait être confrontée,
en utilisant une gamme d’outils probabilistes, dont les ensembles ne sont qu’un
exemple;
(2) Les principales caractéristiques du paysage urbain doivent être représentées dans les
modèles de PNT/climat si l’on veut qu’ils reflètent les impacts locaux. Cela exige que les
modèles soient régulièrement mis à jour pour inclure des informations sur le
développement des structures urbaines. Cette exigence reflète le besoin
d’enquêtes rapides et peu coûteuses sur l’environnement bâti urbain;
Il est essentiel que les observations urbaines reflètent les mêmes échelles spatiales et
temporelles que celles que l’on souhaite prévoir. Par exemple, si les observations doivent être
utilisées dans des modèles, elles doivent correspondre aux échelles représentées par le
modèle. Il s’agit d’une exigence beaucoup plus exigeante, car il est peu probable que les
modèles reflètent les détails d’un seul bâtiment, alors que la prévision peut être ajustée pour
tenir compte de ces détails et ensuite être comparée à l’observation.
Les données d’observation urbaine peuvent être des données structurées ou non
structurées (et parfois les deux). Il existe un moyen de rendre les données structurées
opérationnelles. Ces données ne sont actuellement pas utilisées dans la prévision elle-même,
mais plutôt pour les vérifications de la prévision.
La disponibilité des données non structurées a augmenté, et celles-ci peuvent encore être
utiles. Par exemple, les images et les vidéos d’événements météorologiques à fort impact
peuvent être utiles mais ne peuvent être utilisées de manière numérique. Ces données
peuvent constituer une source d’information extrêmement riche, mais on ignore parfois
comment en tirer des déductions opérationnelles. Toutefois, il faudrait fixer des normes pour
les données et leur qualité afin de les intégrer dans des systèmes pleinement opérationnels.
Les données provenant de la foule représentent également une riche source de données, qui
sont souvent de nature quasi-structurée. Le crowd-sourcing d’observations provenant de
stations météorologiques citoyennes, c’est-à-dire de stations météorologiques privées dont les
propriétaires partagent leurs données publiquement via l’internet (par exemple Netatmo), est
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 9
devenu de plus en plus populaire. Il existe un certain nombre de logiciels libres de contrôle de
la qualité, mais ils ne s’appliquent généralement qu’à des technologies spécifiques ou à des
plateformes propriétaires. Il convient d’utiliser ces données avec prudence, et uniquement en
complément d’autres sources de meilleure qualité3. Par exemple, l’utilisation de téléphones
mobiles pour évaluer la pression atmosphérique peut être convaincante, tandis que la
température est plus difficile en raison des méthodes des utilisateurs (comme le fait de garder
les téléphones dans des poches plus chaudes).
Les capteurs à faible coût (LCS) constituent une source croissante de données provenant de la
foule pour l’évaluation de la qualité de l’air, bien qu’il soit reconnu que les LCS et les réseaux
LCS présentent de multiples limitations. La plupart des capteurs ne sont actuellement pas
suffisamment robustes pour être utilisés de manière autonome. Ils nécessitent un étalonnage
de routine, mais de nombreux pays qui utilisent le LCS ne disposent pas d’installations
d’étalonnage. Ils peuvent compléter les réseaux existants, mais le moniteur de référence
primaire doit déjà exister.
Les LCS sont attrayants pour les utilisateurs car ils peuvent être achetés pour un coût
d’acquisition relativement faible, par rapport à un moniteur de référence équivalent.
Cependant, les coûts totaux d’exploitation, qui comprennent l’entretien de routine,
l’infrastructure du site de surveillance, la gestion des données et l’application des protocoles
d’assurance et de contrôle de la qualité, sont rarement pris en compte par les utilisateurs. Par
conséquent, les LCS fonctionnant dans des conditions opérationnelles optimales ne sont pas
peu coûteux à entretenir et à exploiter.
Malgré ces difficultés opérationnelles, la communauté au sens large, y compris les opérateurs
du grand public, continue de choisir ces dispositifs plus fréquemment, avec peut-être des
centaines de milliers de LCS en service par des individus ou des groupes non étatiques. Par
conséquent, ces communautés d’utilisateurs ont probablement besoin d’être guidées
dans l’utilisation de ces appareils et d’être aidées dans l’interprétation des données
qu’ils produisent.
Les mesures radar constituent une autre source importante de données urbaines. Plusieurs
équipes spéciales travaillent à la normalisation des mesures radar sous l’égide de l’INFCOM,
mais ces observations sont largement utilisées à l’échelle nationale. Il est possible d’étendre
l’utilisation des données radar pour les prévisions urbaines. La maintenance des radars et des
systèmes de traitement associés est un défi pour les pays en développement, ce qui entraîne
la défaillance de nombreuses installations.
Les satellites ont la capacité d’observer la chaleur et les précipitations de surface à des
échelles fines. Fortuitement, la qualité des données satellitaires peut être meilleure sous les
tropiques où les données conventionnelles in situ sont moins disponibles. Le développement de
méthodes rapides de prévision immédiate pour les risques urbains associés à ces variables
devrait être une priorité.
La mise en place des réseaux urbains doit tenir compte du fait que les villes sont souvent
affectées par des événements qui se produisent en dehors de la ville.
Dans les cas où les données sont disponibles, l’échange de données représente un problème.
La nouvelle politique de l’OMM en matière de données unifiées a suscité une demande des
membres pour accélérer l’accessibilité et la disponibilité des données. Certaines données
urbaines (par exemple, la météorologie, le climat, la composition de l’atmosphère,
l’hydrologie) sont incluses dans les données de base mais ne sont souvent pas détenues par
les SMHN. Le partenariat entre les principaux fournisseurs de données pour soutenir
les observations, la modélisation et les services urbains est essentiel. Nous espérons
que d’ici un an environ, de nombreux pays verront leur situation changer de manière tangible.
Les données à l’appui de l’IUS doivent fournir des informations permettant d’exécuter des
modèles (prévisions et projections) et d’interpréter les résultats en termes de réponse et de
gestion des risques.
Ces données doivent être complétées par des données spatiales équivalentes sur l’occupation
du paysage, c’est-à-dire des informations sur l’utilisation des sols urbains, le trafic, la demande
énergétique des bâtiments et sur les données socio-économiques et démographiques. Ces
informations peuvent être utilisées pour estimer les schémas spatio-temporels des émissions
(pour les estimations de la qualité de l’air et des GES) et pour générer des profils de la
population afin d’évaluer l’exposition et la vulnérabilité aux risques (tels que les vagues de
chaleur ou les inondations).
(1) Un IUS plus ciblé dans le temps et dans l’espace pour faire face aux risques à court
terme par le biais d’une intervention d’urgence;
(2) Soutenir la planification urbaine en évaluant dans quelle mesure le caractère de la ville
(couverture et utilisation des sols) contribue à l’ampleur et à la fréquence des risques;
(3) Contribuer à la création d’IUS par une compréhension partagée du paysage urbain et de
la manière dont les impacts peuvent être transmis à travers le système urbain.
L’acquisition de données urbaines utiles peut constituer un défi majeur. Dans l’idéal, les
informations urbaines seraient rassemblées à l’aide de protocoles communs et stockées dans
des formats accessibles. Dans de nombreuses villes, il existe des sources administratives pour
certains types de données (routes, bâtiments, etc.). Celles-ci peuvent être complétées par des
informations géographiques volontaires (VGI) et même des données de télédétection. La
cartographie participative des communautés peut faire partie d’un IUS, surtout si elles sont
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 11
identifiées comme des communautés à risque. Pour les endroits qui disposent de peu de
données locales, les informations satellitaires sont de plus en plus une source de données
urbaines et ont l’avantage de fournir une couverture mondiale. Par exemple, le générateur de
zones climatiques locales peut fournir un point de départ pour la modélisation urbaine en
classant le paysage urbain en types avec des valeurs numériques associées qui peuvent être
incorporées dans les modèles.
Il sera très utile pour les différents groupes de l’OMM d’échanger les données urbaines
disponibles qui peuvent être recueillies à des fins différentes.
L’état de l’art
Lacunes
L’avenir
L’évaluation des modèles repose essentiellement sur l’utilisation d’observations dans les zones
urbaines. Avec l’utilisation croissante de capteurs à faible coût, des ensembles de données
d’observation apparaissent en plus des données traditionnelles du réseau provenant des
instruments de référence et des ensembles de données de télédétection (radar et satellite).
L’OMM joue un rôle central dans l’orientation des cadres dans lesquels différents ensembles de
données d’observation doivent être combinés et intégrés, en fournissant des conseils sur les
meilleures pratiques.
La modélisation à haute résolution pour les domaines urbains, comme indiqué précédemment,
nécessite des ensembles de données de qualité appropriée. L’OMM peut renforcer son rôle en
mobilisant et en coordonnant la création d’ensembles de données représentatifs sur les
caractéristiques urbaines, la géomorphologie et les processus physiques dans les modèles, en
particulier pour les régions sous-développées où les données font généralement défaut.
Les risques multiples qui affectent les zones urbaines, tels que la pollution atmosphérique
élevée, les vagues de chaleur, les incendies de forêt et les inondations soudaines pendant les
saisons de fortes précipitations, nécessitent des approches et des outils pour développer des
modèles couplés, par exemple avec des modèles hydrologiques. Il convient également de
prendre en considération les risques géophysiques majeurs, tels que les tempêtes de
poussière/les tremblements de terre/les éruptions volcaniques/la météo spatiale, qui affectent
les populations et les infrastructures urbaines.
Les effets du changement climatique étant déjà visibles et devant être probablement plus
extrêmes qu’on ne le pensait jusqu’à présent, les programmes de l’OMM tels que le
Programme de veille de l’atmosphère globale (VAG), le Programme mondial de recherche sur
la météorologie (PMRM) et le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) peuvent
jouer un rôle important pour encourager la mise au point d’approches prévisionnelles
concernant les risques atmosphériques, hydrologiques et liés au changement climatique qui
touchent les villes et les agglomérations.
Ces évolutions ouvriront la voie à des stratégies d’adaptation et d’atténuation plus solides et
plus pertinentes au niveau local, qui pourront être mises en œuvre sous forme de services
urbains. Il est entendu que le développement de systèmes intégrés d’aide à la décision
nécessite une coproduction avec les utilisateurs et les parties prenantes, afin de fournir des
produits sur mesure, y compris ceux destinés à l’évaluation des systèmes intégrés. La
condition préalable est une stratégie de communication et de gestion efficace qui tient compte
du risque dans un cadre multidisciplinaire.
Les dangers qui touchent les zones urbaines peuvent avoir un impact social, économique et
comportemental profond. Afin d’évaluer et de quantifier ces impacts, des méthodes sont
nécessaires pour produire des cartes actualisées des bâtiments et de leur vulnérabilité aux
risques. Celles-ci doivent inclure l’évaluation de la distribution de la population à un moment
donné et la sensibilité des impacts aux cascades déclenchées par les risques naturels et
d’origine humaine. Dans le contexte social, les effets sur la santé mentale sont souvent
négligés et, avec le risque croissant d’événements extrêmes par exemple, cela pourrait devenir
un problème de société.
Les actions recommandées qui peuvent conduire à la fourniture d’avantages pour les membres
peuvent être combinées en plusieurs groupes:
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 13
(2) Stratégie commune d’engagement des utilisateurs, y compris la promotion des produits
déjà disponibles au sein de la communauté des utilisateurs;
(5) Efforts conjoints entre différents groupes sur le développement de matériel normatif.
(a) Il est nécessaire que les différents groupes travaillant sur l’environnement urbain
disposent d’une base de données commune où les informations d’entrée pour la
modélisation urbaine, les prévisions et l’évaluation des risques peuvent être
consolidées. Les éléments initiaux peuvent utiliser les bases de données de
recherche créées par la communauté des gaz à effet de serre, WUDAPT, l’inventaire
de la pollution et autres. Un tel catalogue (où et quels ensembles de données sont
disponibles) serait utile pour une cartographie socio-économique et de vulnérabilité
complète;
(b) Il serait bénéfique que les centres opérationnels de PNT (GDPFS) puissent fournir
des produits PNT à haute résolution (1 km) à utiliser pour les prévisions basées sur
l’impact par les groupes RRC;
(a) Les utilisateurs et les actionnaires doivent être informés des travaux et des produits
de données de l’OMM dans le domaine urbain et s’engager davantage dans les
travaux des groupes de l’OMM. Leurs besoins et leurs réactions doivent être évalués
de manière proactive;
(b) Une cartographie complète est nécessaire pour identifier les exigences en matière
de services urbains qui peuvent être satisfaites par les capacités existantes (par
exemple, celles fournies par le GDPFS) pour une variété de zones urbaines qui ne
disposent pas actuellement de tels services. L’amélioration de ces capacités peut se
faire en étroite consultation avec l’utilisateur et en tenant compte de ses
commentaires;
(d) Des formations régulières pour les utilisateurs et les parties prenantes sur les
capacités disponibles permettraient d’améliorer l’utilisation des produits de l’OMM et
de s’assurer que les développements se font en fonction des besoins exprimés.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 14
(a) La création d’un groupe de points focaux au sein du Secrétariat et d’un groupe
correspondant parmi les groupes de l’OMM liés à l’urbanisme pourrait s’avérer utile;
(b) Les groupes orientés services sont encouragés à convertir les besoins des
utilisateurs en exigences techniques pour le système. Ces exigences doivent être
définies par rapport à des services spécifiques avec une description claire de ce que
le service veut atteindre, avec un public cible, un objectif et un niveau de service
clairement définis. Les groupes de services devraient travailler en étroite
collaboration pour généraliser ces exigences avant de les transmettre à
l’infrastructure;
(c) Il est recommandé de faire évoluer le processus d’examen continu des besoins afin
de pouvoir fournir à l’avenir des orientations pour des systèmes d’observation
urbains optimisés et intégrés;
(d) Il serait bénéfique que les groupes de recherche travaillent beaucoup plus
étroitement ensemble pour traiter les aspects les plus critiques de la recherche
urbaine qui conduisent à des avantages opérationnels rapides. Il serait également
utile que la communauté des chercheurs mette en place un processus d’évaluation
régulière de l’état de préparation opérationnelle des capacités de modélisation de la
recherche et qu’elle conseille le GDPFS à ce sujet.
(b) L’OMM devrait étudier les projets pilotes en cours qui sont soutenus par d’autres
organisations (par exemple, le Bureau des Nations Unies pour la réduction des
risques de catastrophe (UNDRR), la Banque mondiale, le PNUE, l’ICLEI) et envisager
de s’engager de manière proactive;
(c) Les CT et le conseil de recherche doivent travailler avec les associations régionales
(AR) pour sélectionner des villes appropriées afin de mettre en œuvre des projets
pilotes conjoints pour tester de nouvelles technologies (instruments, méthodes,
modèles de PNT sub-kilométriques, produits, en particulier à l’appui de la
prévision/alerte d’aléas multiples en milieu urbain).
(a) Élaborer des normes, des protocoles et des recommandations de mesure communs
pour les instruments d’observation nouveaux/non conventionnels en s’appuyant sur
les travaux déjà entrepris (y compris le LCS et la science citoyenne) et en
impliquant tous les groupes urbains. Cela devrait inclure une méthodologie pour
obtenir, analyser et partager des types de données tant structurées que non
structurées;
(b) Développer/établir des bancs d’essai et une évaluation comparative pour les
modèles à haute résolution (par exemple, par le biais d’un consortium de jumeaux
numériques);
(c) Évaluer les documents d’orientation élaborés par différents groupes afin d’établir
leur cohérence interne, établir un catalogue de ces documents d’orientation et
mettre en place une formation des utilisateurs à partir de ceux-ci.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 15
5. Références
_________________
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 16
Annexe
Résumé des activités liées à l’urbanisme menées par les différents organes
de l’OMM
(1) Résolution 68 (Cg-17) (OMM, 2015a): "Établir un centre d’intérêt urbain transversal de
l’OMM";
(2) Décision 15 (EC-68) (OMM, 2016): " Mise en œuvre de l’axe urbain transversal de l’OMM
" et son annexe (" axe urbain transversal de l’OMM: schéma du cadre de mise en œuvre
2016-2019 ");
(5) Résolution 32 (Cg-18) (OMM, 2019): "Faire progresser les services urbains intégrés" et la
décision 2 (EC-71 ) lors de la soixante et onzième session du Conseil exécutif (OMM,
2019): "Bonnes pratiques pour la mise en œuvre de services urbains intégrés".
Dans le cadre du suivi de l’équipe de points focaux du Secrétariat de l’OMM sur les " Priorités
urbaines transversales de l’OMM " (2015-2018) et de l’équipe d’experts urbains
interprogrammes de l’OMM sous l’égide de la Commission des sciences atmosphériques et de
la Commission des systèmes de base (2018), leur élaboration du Guide des services
hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains intégrés (IUS) (Volume 1:
Concept et méthodologie, 2019 et Volume 2: Demonstration Cities, 2020), le nouveau
SERCOM de l’OMM (2019) a créé un groupe d’étude sur les services urbains intégrés (SG-
URB). SG-URB a été chargé par SERCOM d’étudier comment les services
hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains pourraient être fournis de
manière plus intégrée.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 17
Il y a plusieurs groupes sous INFCOM qui ont des activités liées à l’urbain.
(1) SC-ON: Le JET-ESODE et l’ET WT fournissent des orientations de haut niveau sur le
Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS); ils facilitent la coopération
sur le processus d’examen continu des besoins (RRR) à l’avenir. Cela peut
potentiellement contribuer à améliorer la planification et la conception des réseaux et à
intégrer les observations urbaines dans RBON.
(2) SC-MINT: ET-SSM, les activités liées à l’urbanisme en sont à leurs débuts, le groupe
travaillera sur la mise à jour du numéro 8 de l’OMM, la qualité des mesures et la
classification des sites. Les orientations aideront les développeurs et les exploitants de
réseaux urbains.
(1) SC-ON: n’a pas de connexion établie avec SERCOM ou le Research Board (RB) en ce qui
concerne les exigences liées aux activités urbaines;
(2) SC-MINT: manque d’informations de la part des utilisateurs de données (c’est-à-dire les
exigences des utilisateurs);
(3) SC-ESMP: Informations sur les exigences et les capacités actuelles en matière de
modélisation urbaine; état de préparation pour la mise en œuvre opérationnelle;
(4) GCOS: Mauvaise continuité à long terme de certaines données satellitaires, lacunes dans
la couverture géographique.
(1) SC-MMO: travaille sur la prestation de services sur le littoral, y compris les zones côtières
urbaines;
(2) SC-CLI: travaille sur les services climatiques en fournissant des guides, des plateformes,
la surveillance du climat et des prévisions;
(4) SG-URB: développe des méthodologies pour l’IUS, fournit des conseils pour la fourniture
de services, se connecte à la communauté des utilisateurs et aide à établir les exigences
des utilisateurs pour l’IUS;
(5) SG-HEA: soutenir le développement de la climatologie et des services pour la santé (sur
la base du plan directeur de l’OMS-OMM), y compris des services adaptés au contexte
urbain en tenant compte des groupes de population très vulnérables;
Il existe plusieurs collaborations établies entre différents groupes, notamment des activités
transversales sur la réduction des risques de catastrophe, la contribution au groupe de
coordination sur le climat et au GFCS. SC-CLI bénéficie de GDPFS, SC-DRR travaille avec SC-
MMO et SC-HYD pour développer des approches pour les besoins nationaux et les capacités
des systèmes d’alerte précoce (EWS). Le SG-URB fournit des contributions concernant les
observations à la vision 2040 du WIGOS en ce qui concerne la conception du réseau urbain et
le soutien au groupe de coordination climatique.
(2) SC-CLI: accès limité aux données sectorielles; données éparses dans le monde entier;
Les activités liées à l’urbanisme menées par le conseil de la recherche portent sur différents
éléments de la recherche urbaine. Ils comprennent des activités de coordination à long terme
et des projets pilotes, de démonstration et de recherche collaborative à court terme.
(1) GURME se concentre sur l’exploitation des nouvelles avancées scientifiques dans le
domaine de la météorologie et de la composition de l’atmosphère à l’échelle urbaine. Il
fournit une orientation stratégique de la recherche et identifie les futurs défis
scientifiques liés à la qualité de l’air, à la météorologie et au climat en milieu urbain et
renforce la collaboration avec l’OMS sur les aspects sanitaires. GURME coopère avec
SG-URB. GURME est l’un des premiers projets de l’OMM axés sur la recherche urbaine,
créé en 1999;
(4) L’actuel plan de mise en œuvre du WWRP (2016-2023) comprend le thème du travail
urbain. Dans le nouveau plan de mise en œuvre, actuellement en cours d’élaboration,
pour la période 2024-2027, la recherche se concentrera sur la prévision à l’échelle
urbaine des risques liés aux conditions météorologiques afin de servir les secteurs des
transports, de l’énergie et autres secteurs connexes pour créer des villes durables. La
prévision à l’échelle urbaine doit tenir compte des observations existantes et nouvelles,
en particulier dans la couche limite atmosphérique, et du développement, de
l’application et de l’évaluation ultérieurs de techniques de modélisation sub-
kilométriques pour prévoir les schémas spatiaux et temporels d’exposition à des
menaces telles que les orages violents, les inondations et les crues soudaines, les
vagues de chaleur et la mauvaise qualité de l’air. Il serait important de comprendre les
vulnérabilités inhérentes aux sous-ensembles de la population qui se distinguent par
leurs revenus, leur mobilité, leur âge et leur appartenance à une minorité. Ce projet
ferait progresser le concept de villes numériques en complément d’initiatives telles que
Digital Earth et Digital Twins (en collaboration avec le PMRC);
(5) Le projet central du WWRP, HIWeather, vise à améliorer les alertes en cas de
phénomènes météorologiques dangereux. Bien qu’il ne soit pas spécifiquement orienté
vers les questions urbaines, il se concentre sur les impacts des inondations urbaines, de
la chaleur et de la pollution atmosphérique. HIWeather met particulièrement l’accent
sur le rôle de la vulnérabilité dans la prévision des impacts et sur les variations
temporelles et spatiales de la vulnérabilité qui caractérisent les zones urbaines.
HIWeather a également un projet phare sur la science citoyenne qui s’est engagé dans
plusieurs projets urbains de science citoyenne. HIWeather a également un petit projet
phare qui vise à développer une composante de sciences sociales pour le PDR de Paris
2024;
(6) IG3IS se concentre sur la quantification des émissions de gaz à effet de serre et la
surveillance de l’atmosphère. Le pilier urbain se concentre plus spécifiquement sur ces
sujets dans les villes mondiales et a récemment publié un guide de bonnes pratiques
sur les émissions urbaines. L’initiative comprend un certain nombre de projets de
démonstration où de telles pratiques sont mises en œuvre.
- FOCI, les forçages non CO2 et leurs impacts sur le climat, la météo, la qualité de
l’air et la santé
- SC-IG3IS, Comité permanent du système d’information mondial intégré sur les gaz
à effet de serre
- UNDRR, Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes.
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.8(4)
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document.]
Les normales climatologiques sont des moyennes de données climatologiques calculées pour
des périodes consécutives de 30 ans, à l’image des périodes suivantes: 1er janvier 1981-31
décembre 2010, 1er janvier 1991-31 décembre 2020, et ainsi de suite (Règlement technique
de l’OMM, Volume 1: Pratiques météorologiques générales normalisées et recommandées
(OMM-N° 49)).
On utilise les normales climatologiques à deux fins principales. Elles sont largement utilisées,
de manière implicite ou explicite, pour caractériser les conditions moyennes les plus
susceptibles d’être rencontrées dans un endroit donné, fournissant ainsi des données faisant
autorité pour de nombreuses normes et règles nationales et internationales. Ils sont également
utilisés comme point de référence auquel on peut comparer les conditions météorologiques ou
climatiques récentes ou actuelles.
L’OMM a lancé, en août 2021, un appel à communication des données CLINO pour la période
1991-2020, précisant le format dans lequel les normales ont été communiquées et la méthode
suivie pour la collecte. La date limite pour le dépôt des candidatures était le 31 mars 2022. Un
deuxième appel à soumission a été lancé en mai 2022, repoussant ainsi la date limite au 31
décembre 2022.
INFCOM-2/INF. 6.8(4), p. 2
Consciente de la lenteur des réponses des Membres (45 des 193 Membres ont soumis leur
recueil de données CLINO pour la période 1991-2020 au 4 avril 2022), le Conseil exécutif a
décidé, lors de sa soixante-quinzième session, d’accélérer la collecte par l’OMM des données
CLINO pour la période 1991-2020. Le document EC-75/Doc 3.2(2) énumère plusieurs mesures
visant à promouvoir davantage parmi les Membres le calcul en temps voulu et la collecte par
l’OMM des données CLINO pour 1991-2020, ce qui inclut la participation des conseils régionaux
et des commissions techniques de l’OMM.
Le 31 décembre 2022 est la date limite définitive pour les soumissions des recueils CLINO des
Membres. La publication des données CLINO pour la période 1991-2020 en tant que
publication obligatoire de l’OMM est prévue pour le second semestre de 2023, après le contrôle
final de la qualité globale et la consolidation des ensembles de données entre janvier et juin
2023. Un rapport final d’évaluation du recueil des normales CLINO sera remis au Congrès
météorologique mondial lors de sa dix-neuvième session (Cg-19).
74 des 193 Membres ont soumis leur données CLINO pour 1991-2020 avant le 26 septembre
2022 (tableau de suivi).
Conséquences de la non-livraison
L’absence de données CLINO pour la période 1991-2020 nuira gravement à la qualité des
produits et services des Membres et de l’OMM. Les produits opérationnels de surveillance et de
prévision, tels que la surveillance de l’oscillation australe El Niño (ENSO), les messages
CLIMAT, les rapports sur l’état du climat, les prévisions saisonnières, etc. souffriront de
l’absence de données CLINO à jour. Ces produits perdront leur pertinence moderne pour divers
secteurs d’application en raison de l’évolution du climat.
_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 7.3
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document].
Suite aux discussions entre les présidents de la Commission des observations, des
infrastructures et des systèmes d’information (INFCOM), de la Commission des services et
applications se rapportant au temps, au climat, à l’eau et à l’environnement (SERCOM) et la
présidente du Conseil de la recherche, et aux discussions ultérieures avec le Comité de
coordination technique (CCT), ce dernier a recommandé une note de synthèse sur la
désignation de commissions techniques pour l’approbation de publications non réglementaires.
La note de synthèse a été soumise à la soixante-quinzième session du Conseil exécutif, à la
suite de quoi ce dernier a mis à jour et approuvé la note de synthèse par la décision 5.3(2)/1
(EC-75), et a demandé au Secrétaire général d’élaborer et de soumettre au Conseil, lors de sa
soixante-seizième session, les amendements requis au Règlement général et au Règlement
technique, pour examen par le Conseil exécutif et recommandation au Congrès météorologique
mondial.
Les détails peuvent être trouvés dans la note de synthèse mentionnée ci-dessus, mais en
résumé, il est proposé d’introduire quatre niveaux de publications, à approuver par les
organismes constitutifs identifiés, comme indiqué dans le tableau suivant:
Organe chargé de
Nature des l’adoption/approbation
Niveau Type Contenu
dispositions Situation
Proposition
actuelle
Organe chargé de
Nature des l’adoption/approbation
Niveau Type Contenu
dispositions Situation
Proposition
actuelle
l’auxiliaire modal
«should» en
anglais) qu’il est
nécessaire que les
Membres suivent ou
appliquent.
______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 7.7
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
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fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]
Introduction
Cet examen est entrepris conformément aux indications données par les règles 11.2 et 11.3 du
Règlement intérieur du Conseil exécutif (OMM-N° 1256) et les orientations ultérieures données
par le Conseil via la résolution 8 (EC-75) (adoptée en tant que projet de résolution 8/1 (EC-
75)).
De De ne pas
maintenir maintenir Observations sur la mise en
Résolution
en en œuvre
vigueur vigueur
La résolution 1 (INFCOM-1) – Création de
comités permanents et de groupes
d’étude de la Commission des Remplacée par le projet de
X
observations, des infrastructures et des résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
systèmes d’information (Commission des
infrastructures)
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 2
De De ne pas
maintenir maintenir Observations sur la mise en
Résolution
en en œuvre
vigueur vigueur
La résolution 2 (INFCOM-1) – Membres,
présidents et vice-présidents des comités
permanents, des groupes d’étude et du
Remplacée par le projet de
Groupe de gestion de la Commission des X
résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (Commission des
infrastructures)
La résolution 3 (INFCOM-1) – Programme
de travail des comités permanents et
Remplacée par la résolution 6
groupes d’étude de la Commission des
X (INFCOM-1) – Ca n’est plus en
observations, des infrastructures et des
vigueur
systèmes d’information (Commission des
infrastructures)
Éléments inclus dans le
La résolution 4 (INFCOM-1) – Évolution
programme de travail. Maintenir
future du Réseau d’observation de base X
en vigueur jusqu’à la troisième
mondial
conférence de l’INFCOM
La résolution 5 (INFCOM-1) – Mise en
œuvre des activités hydrologiques dans le X Implémenté
cadre de la nouvelle structure de l’OMM
La résolution 6 (INFCOM-1) – Examen du Remplacée par le projet de
X
programme de travail de la Commission résolution 5.1/1 (INFCOM-2)
La résolution 7 (INFCOM-1) – Groupe
Remplacée par le projet de
consultatif pour la Veille mondiale de la X
résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
cryosphère
La résolution 8 (INFCOM-1) – Attributions
des coordonnateurs de la Commission des Remplacée par le projet de
X
observations, des infrastructures et des résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
systèmes d’information
La résolution 9 (INFCOM-1) – Présidents
et vice-présidents des comités
permanents et coordonnateurs de la Remplacée par le projet de
X
Commission des observations, des résolution 5.2/2 (INFCOM-2)
infrastructures et des systèmes
d’information
La résolution 10 (INFCOM-1) – Mandat
X
des centres principaux de mesure
La résolution 11 (INFCOM-1) – Processus
de désignation et de suivi des
X
performances des centres principaux de
mesure
La résolution 12 (INFCOM-1) – Concept de Éléments inclus dans le projet de
centres du Système mondial de traitement résolution 6.4(2)/2 (INFCOM-2),
X
des données et de prévision pour les mais maintenus en vigueur pour
services hydrologiques les éléments restants
La résolution 13 (INFCOM-1) – Processus
de transfert des décisions pertinentes des Remplacée par le projet de
X
commissions techniques précédentes vers résolution 7.6/1 (INFCOM-2)
la nouvelle structure de l’OMM
Total: 13 4(31%) 9(69%)
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 3
De
De ne pas
maintenir
Décision maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
La décision 1 (INFCOM-1) – Méthodes
Appliqué à la première session de
de travail relatives au déroulement en X
l’INFCOM (partie II)
ligne de la session
Appliqué à la première session de
l’INFCOM (partie II)
La décision 2 (INFCOM-1) – Examen
X P/INFCOM présentera son rapport
du rapport
conformément au projet de
décision 2/1 (INFCOM-2)
Décision 3 (INFCOM-1) – Adoption Appliqué à la première session de
des projets de décision et de l’INFCOM (partie II)
recommandation recommandés par le X
président de la Commission des L’INFCOM-2 adoptera le projet de
infrastructures décision 3/1 (INFCOM-2)
La décision 4 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Programme de travail de la X
résolution 5.1/1 (INFCOM-2)
Commission
La décision 5 (INFCOM-1) –
Éléments inclus dans le projet de
Élaboration d’un projet de plan de
résolution 6.1(6)/1 (INFCOM-2),
mise en œuvre du Réseau de X
mais maintenus en vigueur pour
référence du Système mondial
les éléments restants
d’observation du climat en surface
La décision 6 (INFCOM-1) – Inclusion
de la classification de la qualité des
mesures pour les stations terrestres À publier dans l’édition 2020 de la
X
d’observation en surface dans le Guide publication OMM-N° 8
des instruments et des méthodes
d’observation (OMM-N° 8)
La décision 7 (INFCOM-1) – Passage
Période migratoire terminée déc.
des observations en altitude aux X
2021
codes déterminés par des tables
La décision 8 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Protection du spectre radioélectrique
X recommandation 6.1(8)/1
pour les activités météorologiques et
(INFCOM-2)
environnementales connexes
La décision 9 (INFCOM-1) –
Observations satellitaires et examen
X Suite à la décision 17 (INFCOM-1)
des politiques et pratiques de l’OMM
en matière de données
La décision 10 (INFCOM-1) –
Suite à la recommandation 22
Règlement intérieur des commissions X
(INFCOM-1)
techniques
La décision 11 (INFCOM-1) – Uniquement le document INF. 7.8
Coordination de la Commission des X soumis à la deuxième session de
infrastructures avec d’autres organes l’INFCOM
La décision 12 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Collaboration avec les conseils X
décision 7.9/1 (INFCOM-2)
régionaux
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 4
De
De ne pas
maintenir
Décision maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
La décision 13 (INFCOM-1) –
Appliqué à la première session de
Méthodes de travail relatives au X
l’INFCOM (partie III)
déroulement en ligne de la session
Appliqué à la première session de
La décision 14 (INFCOM-1) – Examen l’INFCOM (partie III)
du rapport du président de la X P/INFCOM présentera son rapport
Commission des infrastructures conformément au projet de
décision 2/1 (INFCOM-2)
Appliqué à la première session de
Décision 15 (INFCOM-1) – Adoption l’INFCOM (partie III)
de décisions par consensus et sans X
débat L’INFCOM-2 adoptera le projet de
décision 3/1 (INFCOM-2)
La décision 16 (INFCOM-1) – Examen
des résolutions et décisions de la
Remplacée par le projet de
soixante-douzième session du Conseil X
résolution 4.1/1 (INFCOM-2)
exécutif concernant la Commission
des infrastructures
La décision 17 (INFCOM-1) –
Besoins en matière de données
satellitaires pour la prévision X Continue
numérique du temps à l’échelle
mondiale
La décision 18 (INFCOM-1) – Plan
relatif à un projet de démonstration
mondial sur l’utilisation des systèmes X
d’aéronefs sans équipage pour la
météorologie opérationnelle
La décision 19 (INFCOM-1) –
Désignation d’un centre
d’expérimentation de l’OMM pour les X
observations météorologiques
intégrées au sol à Changsha (Chine)
La décision 20 (INFCOM-1) –
Désignation à Bohe (Chine) de la
base d’expériences scientifiques X
relatives à la météorologie maritime
en tant que centre directeur de l’OMM
La décision 21 (INFCOM-1) – Profils
expérimentaux NetCDF-CF pour les
X Mesures prises
données des radars maritimes et
météorologiques
La décision 22 (INFCOM-1) – Mise à
jour des procédures de contrôle du
Système d’information de l’OMM et X Mesures prises
des indicateurs de qualité des
métadonnées
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 5
De
De ne pas
maintenir
Décision maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
La décision 23 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Relations fonctionnelles optimales
décision 6.5/1 (INFCOM-2) et le
pour les observations de X
projet de décision 5.2/1 (INFCOM-
météorologie maritime et la gestion
2)
des données
La décision 24 (INFCOM-1) –
Recommandations du Groupe de X Mesures prises
coordination hydrologique
La décision 25 (INFCOM-1) – Égalité
entre les femmes et les hommes et
Remplacée par le projet de
autonomisation des femmes dans les X
décision 9/1 (INFCOM-2)
travaux de la Commission des
infrastructures
7 18
Total: 25
(28 %) (72 %)
De
De ne pas
maintenir
Recommandation maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
Recommandation 1 (INFCOM-1) –
Plan relatif au début de la phase
Adopté en tant que résolution 9
opérationnelle du Système mondial X
(EC-73) (en vigueur)
intégré des systèmes d’observation
de l’OMM (2020-2023)
Adopté en tant que résolution 2
Recommandation 2 (INFCOM-1) –
(Cg-Ext(2021); à clôturer par le
Mise à jour des textes réglementaires
X Dix-neuvième Congrès, avec la
relatifs à la création du Réseau
publication de la publication OMM-
d’observation de base mondial
N° 1160
Recommandation 3 (INFCOM-1) – Adopté en tant que résolution 11
Manuel du Système mondial intégré (EC-73) (pas encore en vigueur),
X
des systèmes d’observation de l’OMM publié sous la forme de la
(OMM-N° 1160), section 2.4.1 publication OMM-N° 1160
Recommandation 4 (INFCOM-1) –
Amendements au Manuel du Système Adopté en tant que résolution 11
mondial intégré des systèmes (EC-73) (pas encore en vigueur),
X
d’observation de l’OMM (OMM-N° publié sous la forme de la
1160), supplément 5.1 concernant les publication OMM-N° 1160
variables climatologiques essentielles
Recommandation 5 (INFCOM-1) –
Collaboration avec l’Association du
transport aérien international à Adopté en tant que résolution 14
X
l’élaboration du programme de (EC-73) (en vigueur)
retransmission des données
météorologiques d’aéronefs
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 6
De
De ne pas
maintenir
Recommandation maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
Recommandation 6 (INFCOM-1) – Adopté en tant que résolution 15
Publication de l’édition 2020 du Guide (EC-73) (en vigueur) et publié en
X
des instruments et des méthodes 2020 dans l’édition 2020 de la
d’observation (OMM-N° 8) publication OMM-N° 8
Recommandation 7 (INFCOM-1) –
Plan de mise en œuvre de la version
Adopté en tant que résolution 22
2.0 du Système d’information de X
(EC-73) (en vigueur)
l’OMM, architecture fonctionnelle et
projets de démonstration
Recommandation 8 (INFCOM-1) –
Création d’un centre d’acquisition de Adopté en tant que décision 8 (EC-
X
données dans le système de données 73) (en vigueur)
de climatologie maritime
Recommandation 9 (INFCOM-1) –
Amendements au Manuel du Système
mondial de traitement des données et Adopté en tant que résolution 23
de prévision (OMM-N° 485) et X (EC-73) (en vigueur); publié sous
désignation de nouveaux centres du la forme OMM-N° 485
Système mondial de traitement des
données et de prévision
Recommandation 10 (INFCOM-1) –
Adopté en tant que résolution 13
Guide du Système mondial intégré
X (EC-73) (en vigueur); publié sous
des systèmes d’observation de l’OMM
la forme OMM-N° 1165
(OMM-N-° 1165)
Recommandation 11 (INFCOM-1) –
Amendements au Règlement
technique, Volume I – Pratiques
météorologiques générales
Adopté en tant que résolution 10
normalisées et recommandées (OMM-
(EC-73) (en vigueur), publié sous
N° 49), Partie I – Système mondial X
la forme OMM-N° 49 et OMM-N°
intégré des systèmes d’observation
1160
de l’OMM et au Manuel du Système
mondial intégré des systèmes
d’observation de l’OMM (OMM-N°
1160)
Recommandation 12 (INFCOM-1) –
Indicateurs du Système mondial Adopté en tant que décision 7 (EC-
X
intégré des systèmes d’observation 73) (en vigueur)
de l’OMM
Recommandation 13 (INFCOM-1) –
Processus d’audit des centres Adopté en tant que résolution 12
régionaux du Système mondial X (EC-73) (plus en vigueur) et
intégré des systèmes d’observation publié sous la forme omM-N° 49
de l’OMM
Recommandation 14 (INFCOM-1) –
Mise à jour de la partie du Adopté en tant que résolution 16
Règlement technique relative à X (EC-73) (en vigueur) et publié
l’infrastructure, Volume III: sous la forme omM-N° 49
Hydrologie (OMM-N° 49)
Recommandation 15 (INFCOM-1) – Adopté en tant que résolution 17
Renforcement des centres régionaux X (EC-73) (en vigueur); consolidé
d’instruments (EC-76)
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 7
De
De ne pas
maintenir
Recommandation maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
Recommandation 16 (INFCOM-1) –
Modernisation des données
Adopté en tant que résolution 21
climatologiques – Projet de système X
(EC-73) (en vigueur)
de gestion des données
climatologiques en accès libre
Recommandation 17 (INFCOM-1) –
Amendement au Manuel du Système
Adopté en tant que résolution 24
mondial de traitement des données et
X (EC-73) (plus en vigueur); publié
de prévision (OMM-N° 485) reflétant
sous la forme OMM-N° 485
la nouvelle structure de gouvernance
de l’OMM
Recommandation 18 (INFCOM-1) –
Politique unifiée de l’OMM pour Adopté en tant que résolution 1
X
l’échange international de données (Cg-Ext.( 2021)) (en vigueur)
sur le système Terre
Recommandation 19 (INFCOM-1) –
Adopté en tant que résolution 18
Transition et plan préopérationnelle X
(EC-73) (en vigueur)
de la Veille mondiale de la cryosphère
Recommandation 20 (INFCOM-1) –
Adopté en tant que résolution 19
Rassemblement des normales X
(EC-73) (en vigueur)
climatologiques standard
Recommandation 21 (INFCOM-1) –
Mise à jour du Manuel sur le Cadre Adopté en tant que résolution 20
mondial pour la gestion de données X (EC-73) (en vigueur), à publier en
climatologiques de qualité (OMM-N° tant que publication OMM-N° 1238
1238)
Adopté en tant que résolution 25
Recommandation 22 (INFCOM-1) –
(EC-73) (en vigueur), publié sous
Règlement intérieur des commissions X
la forme omM-N° 1240 et mis à
techniques
jour par la résolution 5 (EC-75)
0 22
Total: 22
(0 %) (100 %)
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 7.8
TEMPS CLIMAT EAU
[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document.]
2. La Commission collabore non seulement avec l’INFCOM, mais aussi avec d’autres
organes de l’OMM, notamment les conseils régionaux, le Conseil de la recherche, le Groupe de
coordination sur le climat, le Groupe de coordination hydrologique, le Groupe d’experts pour le
développement des capacités et le Conseil collaboratif mixte OMM-COI, et que les activités
correspondantes nécessitent une coordination accrue. Outre le Comité de coordination
technique, l’INFCOM est représenté dans ces organes par son président, ses co-vice-présidents
ou les présidents des comités permanents. L’INFCOM collabore également avec de nombreuses
organisations partenaires (par exemple, l’Association des fabricants d’équipements
hydrométéorologiques (HMEI), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI),
l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et sa
Commission océanographique intergouvernementale (COI), etc.).
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Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 8
COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES
TEMPS CLIMAT EAU
Présenté par:
INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président de la
D’INFORMATION Commission
Deuxième session 5.X.2022
24-28 octobre 2022, Genève
[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique suivie
d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n'ont aucun effet juridique en termes de conformité, d'exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n'aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l'exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l'original anglais qui constitue la version officielle
du document.]
Le tableau ci-dessous résume l’état d’avancement des cadres de compétences liés à l’INFCOM,
tirés de l’édition 2019 du Compendium of WMO Competency Frameworks (WMO-No. 1209)
(Répertoire des cadres de compétences de l’OMM):
2.4 Exigences relatives Des mises à jour sont soumises dans le cadre de la
au fonctionnement recommandation 6.3(1)/4 (deuxième session de l’INFCOM)
et à l’exploitation afin de refléter les exigences du SIO 2.0.
des systèmes
d’information de
l’OMM
Le tableau ci-dessous résume les activités de formation prévues pour la période 2022-2024:
2024 Autres formations selon le plan d’action pour Équipe conjointe d’experts sur
l’hydrologie la surveillance hydrologique
(JET-HYDMON)
2023 Directives sur les bonnes pratiques pour préparer Programme spatial SC-
les utilisateurs aux nouveaux satellites ON/OMM et CGMS
météorologiques
L’accès aux ressources en ligne pour le développement des capacités peut être amélioré afin de tirer parti de la documentation existante. Le
tableau ci-dessous donne une idée d’un tableau de bord pour présenter les documents existants et disponibles sur le site Web de l’OMM:
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