Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 605

RAPPORT D’ACTIVITÉ

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
RELATIVES À

LA DEUXIÈME SESSION DE LA COMMISSION


DES OBSERVATIONS, DES INFRASTRUCTURES
ET DES SYSTÈMES D’INFORMATION

INFCOM-2

Genève, 24-28 octobre 2022

(Version non éditée)


Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 1(3)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
20.VII.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n'ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d'exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n'aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l'exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l'original anglais qui constitue la version officielle du document.]

LISTE DES DOCUMENTS

Actualisé au 20 juillet 2022

Point Titre Organe


Doc. INF. Résolution Décision Recommandation
n° du document promoteur

1 Ordre du jour et
questions
d’organisation

1(1) Ordre du jour et questions Résumé


d’organisation général

1(2) Méthodes de travail pour 1(2)/1


la session

1(3) Liste des documents

site Informations pour les


Web participants, utilisation de
la plateforme de
visioconférence

2 Rapports

2 2 Rapport du président de la 2/1


Commission

3 Projets de résolution,
de décision et de
recommandation
faisant l’objet d’un
consensus à approuver
sans débat

3 Projets de résolution, de 3/1


décision et de
recommandation faisant
l’objet d’un consensus à
approuver sans débat
INFCOM-2/INF. 1(3), p. 2

Point Titre Organe


Doc. INF. Résolution Décision Recommandation
n° du document promoteur

4 Examen des résolutions


du Conseil exécutif et
du Congrès concernant
la Commission

4.1 Examen des résolutions du 4.1/1


Conseil exécutif et du
Congrès concernant la
Commission

4.2 Infrastructures de 4.2/1


surveillance des gaz à
effet de serre

4.3 Suivi de la demande du 4.3/1


Conseil exécutif
concernant les orientations
proposées par la Coalition
sur l’eau et le climat

5 Programme de travail
actuel et futur de la
Commission

5.1 Programme de travail pour 5.1/1


la prochaine intersession

5.2 Dispositions 5.2/1


organisationnelles 5.2/2
supplémentaires prises en
réponse aux demandes
présentées par les
Membres

5.3 Orientation stratégique de 5.3/1


l’INFCOM

6 Règlement technique et
autres décisions
techniques

6.1 Comité permanent des


systèmes d’observation
et des réseaux de
surveillance de la Terre
(SC-ON)

6.1(1) 6.1(1) Orientations de haut 6.1(1)/1


niveau en réponse aux
Perspectives pour le
WIGOS à l’horizon 2040

6.1(2) Exigences en matière 6.1(2)/1


d’échange de données
satellitaires de base

6.1(3) 6.1(3) Amendements au Manuel 6.1(3)/1


du Système mondial
intégré des systèmes
d’observation de l’OMM
(OMM-N° 1160)

6.1(4) Mise à jour du Guide du 6.1(4)/1


Système mondial intégré
des systèmes
d’observation de l’OMM
(OMM-N° 1165)
INFCOM-2/INF. 1(3), p. 3

Point Titre Organe


Doc. INF. Résolution Décision Recommandation
n° du document promoteur

6.1(5) Mise à jour du Guide to 6.1(5)/1


Aircraft-based
Observations (WMO-No.
1200) (Guide des
observations d’aéronef)
(révision complète)

6.1(6) Processus de désignation 6.1(6)/1


et de mise en place du
Réseau pilote de référence
du SMOC pour les
observations en surface, y
compris les conditions à
remplir et les documents
de désignation des
stations.

6.1(7) Reconnaissance du 6.1(7)/1


concept de réseaux à
plusieurs niveaux et
décision de commencer à
élaborer des critères, des
orientations et des
règlements techniques.

6.1(8) Déclaration de principes 6.1(8)/1


de l’OMM sur les
fréquences radiométriques
(projet de
recommandation en lien
avec la résolution du
Congrès)

6.1(9) Composition du Réseau 6.1(9)/1


d’observation de base
mondial

6.2 Comité permanent des


mesures, des
instruments et de la
traçabilité (SC-MINT)

6.2(1) Vocabulaire normalisé de 6.2(1)/1


l’OMM

6.2(2) Mise à jour du Guide des 6.2(2)/1


instruments et des
méthodes d’observation
(OMM-N° 8)

6.2(3) Centres d’instruments 6.2(3)/1 6.2(3)/2

6.2(4) Guide des meilleures 6.2(4)/1


pratiques relatives aux
radars météorologiques
opérationnels

6.2(5) Références en matière de 6.2(5)/1


rayonnement

6.2(6) Directives relatives à 6.2(6)/1


l’organisation de la
vérification et de
l’étalonnage des
instruments de mesure du
débit et à la
communication des
résultats y afférents
INFCOM-2/INF. 1(3), p. 4

Point Titre Organe


Doc. INF. Résolution Décision Recommandation
n° du document promoteur

6.2(7) Modalités relatives aux 6.2(7)/1


centres principaux de
compétences en matière
de surveillance de la neige
(dans le cadre des centres
principaux de mesure)

6.3 Comité permanent des


technologies et de la
gestion de l’information
(SC-IMT)

6.3(1) 6.3(1.1) Mise en œuvre de la 6.3(1)/1 6.3(1)/2


6.3(1.2) version 2.0 du Système 6.3(1)/3
6.3(1.3) d’information de l’OMM
6.3(1.4)

6.3(2) 6.3(2) Mise à jour du Guide du 6.3(2)/1


Système d’information de
l’OMM (OMM-N° 1061)

6.3(3) 6.3(3) Amendements au Manuel 6.3(3)/1


des codes (OMM-N° 306)

6,4 Comité permanent du


traitement des données
pour la modélisation et
la prévision appliquées
au système Terre (SC-
ESMP)

6.4(1) Feuille de route GDPFS 6.4(1)/1


transparente avec le
nouveau nom de GDPFS

6.4(2) Amendements au Manuel 6.4(2)/1 6.4(2)/2


du Système mondial de 6.4(2)/3 6.4(2)/4
traitement des données et 6.4(2)/5 6.4(2)/6
de prévision (OMM-N°
485)

6.4(3) Refonte du Guide du 6.4(3)/1 6.4(3)/2


Système mondial de
traitement des données
(OMM-N° 305)

6.4(4) Fin du Rapport d’activité 6.4(4)/1


relatif au Système mondial
de traitement des données
et de prévision

6.5 Groupe d’étude des


systèmes d’observation
de l’océan et des
infrastructures
océaniques (SG-OOIS)

6.5 Recommandations du 6.5/1


Groupe d’étude des
systèmes d’observation de
l’océan et des
infrastructures océaniques
(SG-OOIS)
INFCOM-2/INF. 1(3), p. 5

Point Titre Organe


Doc. INF. Résolution Décision Recommandation
n° du document promoteur

6.6 Groupe d’étude des


fonctions
transsectorielles de
l’OMM touchant à la
cryosphère: Veille
mondiale de la
cryosphère (SG-CRYO)

6.6 Recommandations du 6.6/1


groupe d’étude sur la
cryosphère (SG-CRYO)

6.7 Recommandation du
Groupe d’étude mixte
OMM/INFCOM – COI –
Conseil international
des sciences– PNUE du
Système mondial
d’observation du climat
(JSG-GCOS)

6.7 Recommandation du 6.7/1


Groupe d’étude mixte
OMM/INFCOM – COI –
Conseil international des
sciences– PNUE du
Système mondial
d’observation du climat
(JSG-GCOS)

6.8 Recommandations
formulées par d’autres
organes

6.8(1) 6.8(1) Recommandations de la 6.8(1)/1


SERCOM formulées lors de
l’atelier sur la coordination
des activités relatives au
milieu urbain au sein de
l’OMM

6.8(2) Recommandation de la 6.8(2)/1


SERCOM sur les exigences
en matière de données
climat-santé

6.8(3) Recommandation de la 6.8(3)/1


SERCOM sur l’évaluation
des extrêmes climatiques

6.8(4) Accélération du recueil des


normales climatologiques
standard pour la période
1991-2020

6.8(5) Recommandations du 6.8(5)/1


Groupe de coordination
hydrologique, y compris le
plan d’action de l’OMM
pour l’hydrologie

7 Aspects relatifs à la
réglementation et à la
coordination

7.1 Amendements au 7.1/1


Règlement technique
(OMM-N° 49), appendice
aux dispositions générales

7.2 Règlement intérieur


INFCOM-2/INF. 1(3), p. 6

Point Titre Organe


Doc. INF. Résolution Décision Recommandation
n° du document promoteur

7.3 Approbation des


publications non
réglementaires

7.4 Politique relatives aux 7.4/1


publications 7.4/2

7.5 Collaboration avec les 7.5/1


organisations
internationales
(Organisation
internationale de
normalisation (ISO),
Bureau international des
poids et mesures (BIPM)),
notamment en ce qui
concerne le processus
d’approbation des normes
communes OMM/ISO

7.6 Examen des résolutions, 7.6/1


décisions et
recommandations des
commissions précédentes.

7.7 Examen des résolutions et 7.7/1


des recommandations
antérieures de la
Commission

7.8 Coordination avec d’autres


organes..

7.9 Collaboration avec les 7.9/1


conseils régionaux

8 Développement des
capacités (y compris les
recommandations du
Groupe d’experts pour le
développement des
capacités)

8 Développement des 8/1


capacités

9 Questions relatives à la
problématique
hommes-femmes

9 Questions relatives à la 9/1


problématique hommes-
femmes

10 Date et lieu de la
prochaine session

10 Date et lieu de la 10/1


prochaine session

11 Clôture de la session

__________________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 2(2)
COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:
TEMPS CLIMAT EAU

INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du GCW-AG


D’INFORMATION
12.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

RAPPORT D’ACTIVITÉ SUR LA MISE EN EXPLOITATION


DE LA VEILLE MONDIALE DE LA CRYOSPHÈRE (VMC):

Transition et préopérationnelle plan pour la période 2020-2023,


résolution 18 (EC-73)

Introduction

La Veille mondiale de la cryosphère (VMC) est le domaine d’activité transsectoriel de l’OMM qui
répond aux besoins de ses Membres et de leurs partenaires en scientifiques fiables,
exploitables et accessibles matière d’informations sur l’état de la cryosphère en tant
que composante essentielle des observations du système terrestre . La VMC est chargée
d’aider les Membres à renforcer durablement leurs capacités d’observation de toutes les
composantes de la cryosphère, d’accéder aux données sur la cryosphère et d’en utiliser et
d’élaborer à valeur ajoutée des analyses et des indicateurs fondés sur des observations in
situ, spatiales et aériennes de la cryosphère, ainsi que des modèles, afin de répondre aux
besoins définis en matière d’informations au cœur de la mission Le Plan stratégique de l’OMM
1
pour la période 2020-2023 et les ambitions de l’Organisation relatives à l’eau.

Les Membres ont besoin d’informations sur la cryosphère pour représenter les processus
dynamiques du système Terre et pour mettre en œuvre le couplage des systèmes océan-
cryosphère-atmosphère-terres émergées à toutes les latitudes et altitudes pour la surveillance,
la prévision et la prévision du temps, de la glace de mer, du climat et de l’hydrologie, en
mettant l’accent sur la surveillance opérationnelle à l’appui de la sécurité sur les terres
émergées et les glaces de mer.

Mise en œuvre de la VMC

a) Le Réseau d’observation en surface de la VMC (CryoNet et stations participantes) a été


intégré au Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM (WIGOS) (EC-70);

1 Dans le contexte du Plan stratégique de l’OMM, la Terre est considérée comme un système intégré de
l’atmosphère, de l’océan, de la cryosphère, de l’hydrosphère, de la biosphère et de la géosphère, qui éclaire
les politiques et les décisions fondées sur une meilleure compréhension des interactions physiques,
chimiques, biologiques et humaines qui déterminent les états passés, présents et futurs de la Terre.
INFCOM-2/INF. 2(2), p. 2

b) Des textes réglementaires et d’orientation spécifiques à la cryosphère ont été publiés par
l’OMM, notamment en tant que contributions au Plan de mise en œuvre du Système
mondial d’observation du climat (SMOC) (2016):
• Règlement technique, Volume I – Pratiques météorologiques générales normalisées
et recommandées (OMM-N° 49), partie I, chapitre 8, Attributs propres à la
composante Observation de la VMC;
• Manuel du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM, Annexe
VIII du Règlement technique de l’OMM (OMM-N° 1160), chapitre 8, Attributs
propres à la composante Observation de la VMC;
• Guide des instruments et des méthodes d’observation (OMM-N° 8), Volume II –
Mesure des variables de la cryosphère;
• Les métadonnées propres à la cryosphère ont été incluses dans les éléments
suivants Norme relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192);
c) Le Portail de données de la VMC a été créé par l’Institut météorologique norvégien;
d) Tableau BUFR pour l’échange international des données sur l’épaisseur de la neige et
l’équivalent en eau de la couverture neigeuse, publié dans la publication Manuel des codes
(OMM-N° 306); Cela a favorisé une augmentation de 60 % de l’échange de données sur la
neige entre 2017 et 2020;
e) Évaluations Et Trackers Sur l’état de la cryosphère sont publiés régulièrement sur le site
Web de la VMC, par exemple sur les indices relatifs à la neige et les évaluations
saisonnières de l’enneigement;
f) Cadre de surveillance de la neige d’activités, y compris Inventaires des produits n
enneigés;

Rapport d’activité 2020-2022 de la VMC

Poursuite des observations de la cryosphère

a) Mises à jour pertinentes de la VMC Guide du Système mondial intégré des systèmes
d’observation de l’OMM(OMM-N° 1165):
• La section 10.2 — Orientations pour l’enregistrement des stations de la VMC,
publiée en 2021;
• Jeux de stations – mise en œuvre des grappes CryoNet (OMM-N° 1160, appendice
8) – INFCOM-2;

b) Réseau d’observation de la VMC:

• La VMC est une autorité désignée pour l’attribution des identifiants de stations du
WIGOS (WSI) code 21000 pour les stations de la VMC lorsque les Membres ne sont
pas en mesure d’émettre un identifiant du WIGOS — Guide du Système mondial
intégré des systèmes d’observation de l’OMM (OMM-N° 1165);
• Collaboration du Secrétariat de la VMC avec l’Outil d’analyse et d’examen de la
capacité des systèmes d’observation (OSCAR)/Surface pour transférer les stations de
la VMC déjà approuvées et enregistrer des observations supplémentaires de la
cryosphère exploitées par les Membres dans OSCAR/Surface;

c) Le Réseau d’observation de base mondial (ROBM):

• L’épaisseur de neige est l’une des variables du ROBM.


INFCOM-2/INF. 2(2), p. 3

• Environ 8 % des observations relatives à l’épaisseur de neige échangées via le


Système mondial de télécommunications (SMT) sont enregistrées dans
OSCAR/Surface, en 2022;
• La VMC collabore avec les Membres et le Centre européen pour les prévisions
météorologiques à moyen terme (CEPMMT) pour enregistrer les observations
opérationnelles de l’épaisseur de neige actuellement effectuées sur la station déjà
dans OSCAR/Surface;

(d) Guide des instruments et des méthodes d’observation (OMM-N° 8), Volume II, Mesure des
variables de la cryosphère:

• Bonnes pratiques relatives aux glaciers – pour l’approbation de la deuxième session


de l’INFCOM: projet de recommandation 6.2(2)/1 (INFCOM-2),
• Pergélisol et glace de mer: en cours de développement; pour approbation par
l’INFCOM-3,
• Les inlandsis, les plateaux glaciaires et les glaces de lac et de rivière seront lancés
d’ici à 2023;

La VMC continuera de faciliter l’utilisation des données et produits cryosphériques depuis


l’espace et facilitera la redéfinition du rôle du Groupe des activités spatiales pour les régions
polaires, anciennement sous la responsabilité du Groupe du Conseil exécutif pour les
observations, la recherche et les services relatifs aux régions polaires et de haute montagne
(EC-PHORS).

Besoins en matière d’observation de la cryosphère et déclaration d’orientation

La synthèse des besoins en matière d’observations de la cryosphère et des capacités connexes


dans le cadre de l’étude continue des besoins de l’OMM, telle qu’elle a évolué lors de la
deuxième session de l’INFCOM, les contributions à la base de données OSCAR Besoins et le
projet d’avenir du WIGOS à l’horizon 2040, ainsi que les déclarations d’orientation connexes,
sont des priorités essentielles de la VMC, qui doivent être achevées d’ici à 2024.

• Une équipe spéciale pour les besoins en matière d’observation de la cryosphère


(CRYORA) a été créée en 2021.

• En 2021-2022, un consultant a effectué une étude des besoins publiés en matière


d’observation de la cryosphère. Le rapport soumis servira de base aux travaux en cours,
en s’appuyant sur le rapport thématique sur la cryosphère de la Stratégie mondiale
intégrée d’observation (WMO/TD-No. 1405, 2007) et en collaboration avec l’Équipe
d’experts conjointe pour la conception et les expériences relatives aux systèmes
d’observation du système Terre (JET-EOSDE).

• Deux projets pilotes seront lancés, l’un sur la surveillance de la cryosphère terrestre et le
deuxième sur la prévision des glaces de mer, dans le cadre de la mise en œuvre du
nouveau processus d’étude continue des besoins.

Pérennisation des systèmes de données sur la cryosphère et gestion des données

Le portail de données de la VMC est le lien entre les cadres de gestion des données de l’OMM et
ceux qui ne sont pas de l’OMM et les fournisseurs de données, dont certains disposent de
capacités de gestion des données limitées.
INFCOM-2/INF. 2(2), p. 4

a) Le Portail de données de la VMC — proposé dans le cadre d’un projet pilote pour le SIO
2.0, Projet de recommandation 6.3(1)/1 (INFCOM-2) sous la direction de la Norvège,
d’établir un centre de collecte et de traitement des données. Activités:

• « De continuer à consulter librement les données des stations de la VMC (en temps
réel et archivés) et de promouvoir la forme commune de données du réseau
(NetCDF) conformément à la convention relative au climat et à la prévision (CF)
comme format privilégié pour les données cryosphériques; »

• Aider les exploitants de stations de la VMC, en particulier ceux dont les capacités de
gestion des données sont limitées, en ayant accès à la pile logicielle mise au point
de la VMC, en s’appuyant sur MétéoIOde transformer leurs données en format
structuré NetCDF/CF (conforme aux règles FAIR);

• Publier les données des stations de la VMC et fournir des données prêtes à
l’analyse, progressivement à compter de 2023;

b) VMC activement contribution à l’élaboration de la politique unifiée de l’OMM en matière


de données —Résolution 1(Cg-Ext(2021)). Une section sur la cryosphère a été ajoutée à
l’annexe 1 de la politique.

c) Données et métadonnées: contributions fait à la Norme relative aux métadonnées du


WIGOS (OMM-N° 1192) et les Manuel des codes (OMMNo. 306)) pour les glaciers, le
pergélisol et la neige. Les métadonnées relatives aux glaces de mer seront finalisées et
soumises d’ici au milieu de l’année 2023.

d) L’interopérabilité avec des centres de données représentatifs en cours, par exemple le


Centre de données sur l’environnement du troisième pôle, l’Étude géologique du
Danemark et du Groenland (GEOS), le Réseau terrestre mondial pour le pergélisol (GTN-
P), etc.;

Fonctions de « veille » de la VMC: accès aux données cryosphériques à valeur ajoutée

(a) Veille de neige:


(i) Les évaluations annuelles de la neige ont été publiées en 2021/22 à
https://globalcryospherewatch.org/assessments/snow/
(ii) Désignation du Centre principal de mesure de la surveillance de la neige – Centre
de compétences pour la surveillance de la neige, Davos (Suisse) – Projet de
décision 6.2(7)/1 (INFCOM-2);
(iii) Contributions d’experts à l’élaboration de produits relatifs à la cryosphère à l’usage
d’HydroSOS à compter de 2021, cryosphère – un projet pilote d’HydroSOS;
(iv) Participation active avec l’Exercice de comparaison et d’évaluation des produits
satellitaires snowPEx2 de l’Agence spatiale européenne (ESA) lancé en 2020;
(v) Atelier sur l’élaboration du concept de comparaison de comparaisons de la neige en
montagne – novembre 2022;
(vi) Coresponsable – l’Organe mixte sur l’état du manteau neigeux de montagne, avec
l’Association internationale des sciences cryosphériques et de l’Initiative de
recherche sur la montagne (2022-2025);

b) Veille des glaces de mer:

(i) Variables relatives aux glaces de mer du WIGOS: consultations en vue


d’harmoniser les milieux de l’exploitation et de la recherche pour l’Arctique et
INFCOM-2/INF. 2(2), p. 5

l’Antarctique, ainsi qu’avec la Nomenclature OMM des glaces de mer (OMM-N°


259);
(ii) Bonnes pratiques relatives aux glaces de mer – observations en surface – lancées
en 2021;
(iii) VMC – co-gardien des variables climatologiques essentielles du SMOC relatives aux
glaces de mer avec le Groupe d’experts des observations océaniques sur la
physique des observations océaniques et le climat (OOPC) – accord de 2020;
(iv) Publié une nouvelle structure pour les variables climatologiques essentielles des
glaces de mer relevant du Système mondial d’observation du climat (T. Lavergne, S
Kern, et al., 2022);
(v) Collaboration avec le Comité permanent des services de météorologie maritime et
d’océanographie (SC-MMO) de la Commission des services (SERCOM) à compter de
2021;
(vi) 13-15 novembre 2019 Atelier sur la Veille mondiale de la cryosphère ( VMC) –
destiné à favoriser une comparaison visant à caractériser les données et les
produits disponibles – qui a conduit au lancement de l’exercice de comparaison sur
l’épaisseur des glaces de mer (SIN’XS), 2022–2024;

c) Contributions d’experts à l’élaboration de produits relatifs à la cryosphère destinés aux


centres climatologiques régionaux (CCR) pour les régions polaires et montagneuses, en
particulier le CCR pour le troisième pôle — réseau (réseau TPRCC), CCR en réseau pour
l’Arctique et CCR en réseau pour l’Antarctique;

d) Contributions aux bulletins de l’OMM

Partenariats

La VMC collabore activement avec:

a) Passion arctique — Système d’observation de l’Arctique — mise en œuvre des observations


pour répondre aux besoins de la société;
b) Protocole d’accord entre l’OMM et le Programme sur l’environnement pour le troisième pôle
(2019);
c) Initiative de recherche sur la montagne (MRI);
d) Feuille de route des réseaux d’observation de l’Arctique (SAON) pour la stratégie
concernant les systèmes d’observation et de données dans l’Arctique (ROADS);
e) Le Comité des données SAON-Arctique et le Système de gestion des données du Comité
scientifique pour les recherches antarctiques (SCADM)
f) Réseaux d’observation existants dans les régions polaires et de haute montagne Arcticnetle
Réseau international de recherche et de surveillance terrestres dans l’Arctique (INTERACT),
le Réseau international de recherches alpines sur l’hydrologie des bassins hydrographiques
(INARCH), etc.

Gouvernance de la VMC

Par sa résolution 7 (INFCOM-1), l’INFCOM a créé le Groupe consultatif pour la VMC chargé de
coordonner les activités de la VMC en tant qu’évolution de l’EC-PHORS.

Le Groupe d’étude des fonctions transsectorielles relatives à la cryosphère – Veille mondiale de


la cryosphère (SG-Cryo) a élaboré des recommandations sur le mandat de la VMC en tant
qu’activité opérationnelle de l’OMM, à approuver par l’INFCOM2, le projet de résolution 6.6/1
INFCOM-2/INF. 2(2), p. 6

(INFCOM-2) ainsi que le mandat actualisé du GCW-AG, le projet de résolution 5.2(1) (INFCOM-
2).

Actuellement, la structure du GCW-AG comprend:

a) L’observation de la cryosphère et les observations de la cryosphère et les besoins en


matière d’observation de la cryosphère en coordination avec le Comité permanent des
systèmes d’observation et des réseaux de surveillance de la Terre (SC-ON)
b) Données relatives à la cryosphère et aux régions polaires, en coordination avec le Comité
permanent des technologies et de la gestion de l’information (SC-IMT);
c) Veille de la neige, Veille des glaces de mer — mettre l’accent sur les observations, les
données, l’assimilation des données et la vérification des modèles. Des liens plus étroits
avec le Comité permanent du traitement des données pour la modélisation et la prévision
appliquées au système Terre (SC-ESMP) sont attendus suite à l’approbation des
recommandations du SG-CRYO;
d) Équipes spéciales pour les glaciers et le pergélisol avec un engagement actif avec le
Comité permanent des mesures, des instruments et de la traçabilité (SC-MINT).

Communication et sensibilisation

Le site Web de la VMC (globalcryospherewatch.org) et les pages Web de l’OMM sur la cryosphère
continueront de publier les liens très appréciés vers les évaluations et les nouvelles relatives à la
cryosphère sous la rubrique « Cryosphere Now » et « Cryosphere in the News ».

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 2(3)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du comité
D’INFORMATION d’organisation et de
planification de la portée de
Deuxième session
l’UAS-DC
24-28 octobre 2022, Genève
4.X.2022

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

Plan de campagne de démonstration UAS

Annexe : Plan pour la campagne de démonstration des systèmes d’aéronefs sans équipage de
l’OMM

Contexte

La première session de la Commission des systèmes d’observation, d’infrastructure et


d’information (INFCOM-1), Partie III, a adopté la Décision 18 (INFCOM-1) - Plan pour un projet
de démonstration mondial sur l’utilisation de systèmes d’aéronefs sans équipage en
météorologie opérationnelle, avec les éléments suivants :

INFCOM :

Décide d’approuver la poursuite de l’élaboration et de l’établissement de la portée d’un projet


de démonstration mondial coordonné par l’OMM sur l’utilisation de systèmes d’aéronefs sans
pilote (UAS) à l’appui de la fourniture d’observations pour les applications météorologiques et
hydrologiques opérationnelles :

Demande au Comité permanent des systèmes d’observation de la Terre et des réseaux de


surveillance (SC-ON) et au Comité permanent des mesures, de l’instrumentation et de la
traçabilité (SC-MINT) de consulter les organes compétents de l’OMM, les organisations
internationales, les instituts de recherche, les entités privées et autres, afin de formuler une
proposition et un plan pour cette activité, sur la base du concept fourni dans l’annexe à la
présente décision, qui seront présentés à la Commission pour approbation à sa prochaine
session.

Élaboration de la portée et du plan de la campagne de démonstration UAS (UAS-DC)

Depuis la session INFCOM-1, de nombreux progrès ont été réalisés dans l’élaboration de la
portée et des plans de la campagne de démonstration UAS (UAS-DC), y compris, mais sans s’y
limiter, les activités et les points indiqués ci-dessous. Pour plus de détails sur le statut de
l’UAS-DC, voir le site de la plate-forme communautaire de l’OMM :
https://community.wmo.int/uas-demonstration.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 2

Progrès de l’UAS-DC

• Un sous-groupe sur les SAMU a été formé dans le cadre du JET-ABO et s’est vu confier la
responsabilité de superviser la formation et les activités du comité de cadrage, de
planification et d’organisation, ainsi que l’élaboration du plan de campagne de
démonstration des SAMU.
• Le comité de cadrage, de planification et d’organisation a également été créé dans le cadre
du JET-ABO, initialement formé d’un groupe de 16 experts du secrétariat et de l’INFCOM,
et s’est réuni huit fois pour travailler à l’élaboration du plan UAS-DC.
• Un site web de l’UAS-DC a été créé.
• Une version initiale du plan UAS-DC a été élaborée sous la coordination du comité de
cadrage, de planification et d’organisation (SPOC).
• Une équipe de travail informelle conjointe SC-ON, SC-IMT a été formée pour développer un
format de représentation des données UAS avec un modèle de données initial et un format
CF-NetCDF en voie d’achèvement.
• Deux enquêtes ont été menées en septembre et octobre 2021 afin de sonder l’intérêt
potentiel pour la participation à la campagne 1) des SMHN membres de l’OMM, et 2) des
opérateurs et utilisateurs de données de la recherche et des agences privées. Il en est
résulté une indication d’intérêt pour la participation de :
o 14 SMHN membres de l’OMM
o 48 agences internationales de recherche ou d’opérateurs privés

• Des groupes de communication par courriel ont été formés sur la base des contacts soumis
par les enquêtes et une première communication a été faite aux participants potentiels.
• Une première réunion de lancement en ligne avec les participants potentiels de la SAMU a
eu lieu le 19 janvier 2022, avec plus de 80 participants, et des réunions de suivi avec les
participants ont eu lieu en mai et septembre 2022.
• Des rapports d’avancement ont été présentés au SC-ON et au SC-MINT, le plus récemment
en novembre et décembre 2021, et en mars 2022, et le plan de développement proposé a
reçu un fort soutien.
• Suite à l’approbation du plan UAS-DC par le groupe de gestion en mars 2022, les membres
ont, en septembre 2022, reçu une lettre du Secrétariat les informant de la décision du
groupe de gestion INFCOM et leur demandant de répondre à une deuxième enquête sur
leur contribution proposée à la campagne.

Plan pour la campagne de démonstration de l’UAS

La version actuelle 1.2 de la campagne de démonstration UAS est fournie dans l’annexe de ce
document.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 3

Annexe - Plan pour les systèmes d’aéronefs sans équipage de l’OMM,


Campagne de démonstration

Plan pour le
Systèmes d’aéronefs sans
équipage de l’OMM,
campagne de
démonstration
Version 1.2, septembre 2022
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 4

SOMMAIRE
Contexte ................................................................................. 5
Objectifs de l’UAS-DC .................................................................................... 5

Description de la campagne de démonstration UAS .................................... 6


Coordination et planification ........................................................................... 6
Champ d’application et participation ................................................................ 6

Résultats escomptés ........................................................................................ 8

Parties prenantes, participants et rôles ............................................................... 8

Portée et exigences de la campagne de démonstration ........................................ 10

Composants de la démonstration et tâches et activités clés .................................. 16


Considérations critiques et stratégiques ......................................................... 20
Communications ......................................................................................... 20
Représentation et fourniture de données ........................................................ 20
Opérateurs participant au programme UAS ..................................................... 20
Utilisateurs des données des participants........................................................ 20
Réglementation de l’espace aérien................................................................. 21
Plan de communication ................................................................................ 22
Plan des réunions ....................................................................................... 24
Ressourcement .......................................................................................... 26

Annexe I - Membres et mandat du Comité de planification et d’organisation du


cadrage. ...................................................................................................... 27
Adhésion au SPOC ...................................................................................... 27
Mandat du SPOC ........................................................................................ 30

Annexe II - Politique en matière de données pour la campagne de démonstration UAS


de l’OMM ..................................................................................................... 31
Définitions ................................................................................................. 31
Participants ............................................................................................... 31
Dépôt de données de l’UAS .......................................................................... 31
Données ................................................................................................... 31
OMM......................................................................................................... 31
Principes de la politique des données ............................................................. 31
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 5

Contexte

La campagne de démonstration des systèmes d’aéronefs sans équipage (UAS) de l’OMM (UAS-
DC) vise à démontrer la capacité potentielle des UAS à jouer un rôle en tant que composante
opérationnelle du Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS) dans le cadre du
Réseau mondial d’observation de base (GBON).

Ce document contient et décrit le plan proposé pour organiser et mener la campagne de


démonstration UAS de l’OMM et identifie les rôles des diverses entités organisatrices et parties
prenantes, les tâches et activités à entreprendre et les ressources nécessaires à la mise en
œuvre de la campagne.

Objectifs de l’UAS-DC

En particulier, l’UAS-DC se concentrera sur les objectifs suivants :

1. Démontrer les capacités actuelles d’une gamme de UAS et évaluer leur capacité à
contribuer à la satisfaction des besoins opérationnels en matière d’observations en
altitude et à combler les lacunes en matière d’observation du WIGOS GBON ;

2. Démontrer la capacité des UAS et de leurs systèmes de traitement des données à


collecter et à fournir des données dans un format interopérable prêt à être utilisé par
les applications pertinentes et les centres de modélisation pour une utilisation en
temps réel et hors ligne par les systèmes de prévision régionaux et mondiaux ;

3. Mesurer, analyser et rendre compte des impacts et des avantages des observations
des SAMU sur les domaines d’application pertinents de l’OMM et sur les performances
du système de prévision ;

4. Déterminer et rendre compte des domaines de développement et d’amélioration


nécessaires pour que les SAMU répondent adéquatement aux exigences afin de
contribuer de manière efficace, économique et écologiquement responsable aux
opérations du WIGOS ; et

5. Déterminer et faire des recommandations concernant les exigences réglementaires


imposées aux SAMU qui ont un impact sur leur capacité à contribuer au WIGOS.

Le projet de démonstration comprendra les aspects suivants relatifs aux opérations des SAMU,
à la livraison des données et à leur utilisation :

• Opération continue et de routine de la SAMU pendant la ou les périodes d’observation


du projet ;

• Transmission en temps quasi réel des données à un dépôt central dans les formats
communs interopérationnels prescrits ;

• Utilisation des données de la SAMU par les utilisateurs de données et les applications
des parties prenantes et mise en œuvre et fonctionnement des pratiques d’évaluation
des données pendant la ou les périodes d’observation

• Évaluation continue de la qualité des données pendant et après la ou les périodes


d’observation.

Le plan conceptuel original tel qu’approuvé par l’INFCOM pour l’élaboration


est fourni dans le document : Plan conceptuel pour un projet de
démonstration mondial sur l’utilisation des systèmes d’aéronefs sans
équipage (UAS) en météorologie opérationnelle.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 6

Description de la campagne de démonstration UAS

La campagne de démonstration des systèmes d’aéronefs sans équipage de l’OMM (UAS-DC)


comprendra une période de douze mois d’observations météorologiques et hydrologiques
effectuées volontairement par des UAS exploités par les opérateurs participants à leurs propres
frais. La démonstration impliquera des contributeurs des secteurs public, gouvernemental et
privé et collaborera avec des chercheurs et des développeurs dans le domaine du déploiement et
de l’exploitation des SAMU pour la recherche météorologique et hydrologique et les applications
de prévision opérationnelle.

Coordination et planification

L’UAS-DC sera planifié, coordonné et entrepris sous les auspices de la Commission de l’OMM
pour l’observation, l’infrastructure et les systèmes d’information (Commission de l’infrastructure
- INFCOM)1. INFCOM, l’équipe d’experts interarmées sur les systèmes d’observation basés sur
des aéronefs (JET-ABO) aura la responsabilité principale déléguée de la coordination des
activités de planification et de coordination connexes au sein de l’INFCOM.

Le JET-ABO coordonnera la formation d’un comité de cadrage, de planification et d’organisation


(SPOC2) qui sera composé de membres et d’autres experts des opérateurs participants et des
domaines d’application de l’OMM, ainsi que d’autres groupes de parties prenantes et secteurs
clés. Le SPOC jouera un rôle primordial avant, pendant et après l’UAS-DC, notamment :

• Superviser le développement et l’approbation du plan de la SAMU-CD, y compris sa


portée et les exigences des participants ;

• Élaboration d’un plan de communication ;

• Coordonner les approbations externes requises, par exemple, avec les régulateurs,
pour le UAS-DC ;

• Superviser et coordonner l’UAS-DC avant et pendant la campagne.

Champ d’application et participation

La campagne UAS-DC devrait débuter au début du mois de mars 2024 et se poursuivre jusqu’à
la fin du mois d’août 2024, de sorte qu’elle coïncide avec les Jeux olympiques de Paris 2024 3, qui
se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024.

La campagne comportera également deux périodes d’observation spéciales (SOP) au cours


desquelles les participants seront fortement encouragés à contribuer à une plus grande
fréquence et à une plus grande couverture des observations UAS. L’un de ces POS devra être
programmé pour coïncider avec les Jeux olympiques de 2024.

La campagne comprendra deux groupes de participation principaux : (1) les opérateurs de SAMU
participants et (2) les utilisateurs de données participants. En outre, la campagne nécessitera la
contribution d’une série de parties prenantes et de collaborateurs, notamment des représentants
des autorités réglementaires.

Les UAS utilisés pendant la campagne comprendront des avions et des hélicoptères autonomes
et téléguidés, opérant de la surface à la haute troposphère. La réglementation de l’espace aérien
peut limiter l’accès au-dessus de la couche limite planétaire par l’espace aérien atmosphérique
utilisé par les aéronefs pilotés, mais il est prévu que le SPOC travaille avec les régulateurs pour

1 https://community.wmo.int/governance/commission-membership/commission-observation-
infrastructures-and-information-systems-infcom
2 Le mandat et la composition du SPOC.
3 https://www.paris2024.org/en/the-olympic-games-paris-2024/
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 7

obtenir des autorisations spéciales pour l’utilisation de l’espace aérien dans certains domaines et
endroits. C’est pourquoi il sera essentiel de collaborer avec les régulateurs et les exploitants de
l’espace aérien aux niveaux national et international.

Comme la campagne vise à démontrer la capacité des UAS à répondre aux exigences de collecte
opérationnelle et de fourniture d’observations en soutien au GBON, la campagne se concentrera
sur la fourniture en temps quasi réel de mesures de variables atmosphériques nécessaires à
l’assimilation dans les systèmes de prévision numérique du temps (NWP) et à l’amélioration des
prévisions météorologiques à court terme. En plus des métadonnées d’observation et des
métadonnées de systèmes requises, cela comprendra, sans nécessairement s’y limiter, les
éléments suivants :

• la température de l’air
• pression de l’air
• humidité relative
• vitesse du vent
• direction du vent
• couverture neigeuse
• profondeur de la neige
• humidité du sol
• albédo
• longueur de rugosité
• aérosols ou particules
• cendre volcanique
• turbulence

La campagne aura des exigences définies en ce qui concerne la qualité et l’incertitude des
variables atmosphériques mesurées et la fourniture en temps voulu de ces données. Des
formats normalisés de représentation des données seront donc spécifiquement développés et
définis pour être utilisés pendant la campagne par les opérateurs participants afin de relayer les
données vers un dépôt central de données à partir duquel les utilisateurs pourront accéder aux
données en temps quasi réel.

Les opérateurs de SAMU participants seront invités à fournir des observations provenant d’une
gamme relativement illimitée de domaines géographiques, avec l’obligation de les soumettre de
manière régulière et continue tout au long de la campagne. Les opérateurs devront contribuer à
la campagne en fournissant au moins un mois d’observations, mais ils seront encouragés à
s’engager à fournir des observations tout au long de la campagne et surtout pendant le SOP.

Les utilisateurs de données participants seront engagés à utiliser les données, tant pendant
qu’après la campagne, dans le cadre d’applications opérationnelles et d’essais, afin de pouvoir
évaluer l’impact des données SAMU et de contribuer à l’analyse et à l’amélioration des aspects
opérationnels des systèmes SAMU et de la qualité des données produites.

La compilation et la fourniture de rapports par les participants à la campagne, pendant et après


la période d’observation de la campagne, seront d’une importance capitale pour la campagne et
ses résultats. Ces rapports sur les participants seront utilisés pour :

• Ajuster et améliorer les paramètres et les exigences de la campagne pendant la


campagne si nécessaire et dans l’intérêt d’améliorer les résultats de l’observation et
l’utilisation des données ;
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 8

• Mesurer, évaluer et rendre compte de l’impact des observations des SAMU par les
utilisateurs de données ;

• Contribuer aux rapports finaux qui seront produits par l’INFCOM de l’OMM une fois la
campagne terminée ;

• Analyser les capacités des UAS à contribuer aux observations du WIGOS et du GBON
et faire des recommandations connexes pour les actions futures.

Résultats escomptés

La campagne de démonstration UAS devra produire ou contribuer aux résultats suivants :

1. Évaluation des capacités des UAS à contribuer au WIGOS et au GBON en tant que
système d’observation opérationnel ;

2. Compréhension des améliorations de développement technique et opérationnel


requises pour les UAS afin de répondre aux normes de transition vers les opérations
sous WIGOS ;

3. Meilleure compréhension de l’impact des UAS opérationnels sur la PNT et d’autres


systèmes et produits de prévision ;

4. Amélioration de la compréhension de l’impact des limitations imposées par la


réglementation de l’espace aérien sur les opérations des SAMU à l’appui de la
météorologie, de l’hydrologie et du climat.

Parties prenantes, participants et rôles

La démonstration impliquera des contributeurs des secteurs public, gouvernemental et privé et


vise à collaborer avec des chercheurs et des développeurs dans le domaine du déploiement et de
l’exploitation des UAS pour la recherche météorologique et hydrologique et les applications de
prévision opérationnelle.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 9

Partie prenante/Participant Rôle Entrée Communications

Comité de cadrage, de Organisation et coordination de Nommé par les INFCOM/SC sous Voir l’annexe 1
planification et d’organisation l’UAS-DC la direction du JET-ABO et de son
sous-groupe sur les UAS.
INFCOM, Comité exécutif, Fourniture d’une expertise pour Organisme de parrainage de Le SPOC, le SG-UAS et le JET-
Comités permanents, groupes la formulation et la mise en l’UAS-DC. ABO faciliteront les interactions
de travail et équipes de l’OMM œuvre du plan ; et la coordination avec l’INFCOM
Voir la plate-forme Coordination avec les et ses différents organes, selon
communautaire de l’OMM communautés participantes ; les besoins.
Approbations et
recommandations aux OC ;
Membre Opérateur de SAMU Participant Opérateur de SAMU Accord écrit de participation Les membres seront invités à
fourni à l’OMM (SPOC) participer par lettre aux
représentants permanents auprès
de l’OMM ;
Possibilité de réponse formalisée
par le biais d’un formulaire
d’enquête
Opérateur de SAMU de Participant opérateur de SAMU. Accord écrit de participation Les membres doivent être invités
recherche fourni à l’OMM (SPOC), à communiquer avec leurs
éventuellement formalisé par un agences de recherche nationales
protocole d’accord. ;
Le WRP de l’OMM doit être
consulté au sujet des processus
de communication de l’OMM ;
Possibilité d’une réponse initiale
formalisée par un formulaire
d’enquête.
Opérateur privé de SAMU Participant opérateur de SAMU. Accord écrit de participation Conseil initial du DC à faire avec
fourni à l’OMM (SPOC), HMEI.
éventuellement formalisé par un Obtenir une première indication
protocole d’accord. de l’intention de participer via un
formulaire d’enquête en ligne.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 10

Partie prenante/Participant Rôle Entrée Communications

Membre utilisateur de Participant Utilisateur des Invités à participer et à utiliser Premières communications moins
données NWP (Centres données les données UAS dans le cadre formelles par courriel aux
météorologiques mondiaux de des applications NWP. contacts du CFM ;
GDPFS) Accord écrit de participation Être officiellement invité à
fourni à l’OMM (SPOC) participer par une lettre adressée
aux RP de l’OMM.
Membre Données Utilisateur Utilisateur des données du Invités à participer et à utiliser Être officiellement invité à
participant. les données de l’UAS générées participer par le biais d’une lettre
pour des applications de adressée aux RP de l’OMM sur la
prévision. base des résultats d’une enquête.
Utilisateur de données de Utilisateur des données du Invités à participer et à utiliser Obtenir une première indication
recherche participant. les données de l’UAS générées de l’intention de participer via un
pour des applications de formulaire d’enquête en ligne.
prévision.
Accord de participation avec
l’OMM (SPOC), éventuellement
formalisé par un protocole
d’accord.
OACI Conseiller et facilitateur en Invité à collaborer en tant que Processus et stratégies à
matière de réglementation membre ou conseiller du SPOC. développer dans la phase de pré-
Initialement par l’intermédiaire campagne
de M. Jun Ryuzaki, représentant
de l’OACI auprès de JET-ABO ;
Autorité nationale de Conseiller et animateur en Invités à participer en tant que L’OMM et les experts de l’OMM
l’aviation civile matière de réglementation. membres ou collaborateurs du doivent établir des contacts et
SPOC. participer au besoin.
Conseiller juridique de l’OMM Établissement du cadre juridique Secrétariat interne. Secrétariat interne et au SPOC.
de l’UAS-DC, y compris
l’élaboration des exigences
juridiques des participants et le
contenu des accords.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 11

Portée et exigences de la campagne de démonstration

Le tableau ci-dessous présente la portée de l’UAS-DC, ainsi que les décisions nécessaires pour finaliser la portée et les exigences de la
campagne. Le reste du plan sera adapté et ajusté en fonction de l’évolution de cette portée et des exigences connexes des différents éléments de
la campagne.

Le plan UAS-DC et les éléments de la campagne n’auront un statut confirmé que lorsque la décision de l’INFCOM (ou du SC-ON s’il est délégué)
aura donné son approbation.

Le statut sera l’un des suivants :

1. Proposé par SG-UAS ;


2. Proposé par le SPOC ;
3. Proposé par SC-ON, SC-MINT ;
4. Confirmé par INFCOM (ou SC-ON)

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Périodes 1. Période de 6 mois, commençant au début de Proposé par SG-UAS • À examiner par le SPOC, le SC-ON
d’observation de la mars 2024 et comprenant deux SOP d’un mois. et le SC-MINT.
campagne 2. Deux SOP UAS-DC auront lieu pendant la période • SPOC pour déterminer les exigences
de 6 mois de la campagne complète. Les SOPs des SOPs
viseront à promouvoir une plus grande • A confirmer par INFCOM
couverture des observations de l’UAS à la fois • À approuver par la CB de l’OMM
temporellement et spatialement dans certaines
régions sur une période d’un mois afin de fournir
aux utilisateurs de données un plus grand
ensemble de données pour mesurer plus
complètement l’impact et la qualité.
Types d’UAS 1. Copter autonome ou petit UAS à voilure fixe Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
2. Copter télépiloté ou petit UAS à voilure fixe • A confirmer par INFCOM
3. SAMU automatisé à voilure fixe à haute altitude • À approuver par la CB de l’OMM
4. UAS à voilure fixe de haute altitude piloté à
distance.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 12

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Exigences des 1. Fournir une ou plusieurs variables Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
SAMU participants atmosphériques requises, ainsi que les • A confirmer par INFCOM
métadonnées d’observation correspondantes, • À approuver par la CB de l’OMM
dans le cadre d’un programme de fourniture
continue et régulière de données pendant au
moins un mois de la campagne et, de préférence,
pendant au moins l’un des modes opératoires
normalisés, au moins l’un des modes
d’exploitation et dans un ou plusieurs lieux
d’observation.
2. Les variables physiques fournies doivent
répondre aux exigences de qualité prescrites.
3. Fournir des données au dépôt central de données
dans le format standard de représentation des
données.
4. Dans la mesure du possible, effectuer une
comparaison des mesures avec les systèmes
d’intercomparaison.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 13

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Exigences pour les 1. Adhérer à la politique de données de l’UAS-DC Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
opérateurs de (annexe II). • A confirmer par INFCOM
participants au 2. S’engager à participer au moins 6 mois avant le • À approuver par la CB de l’OMM
programme UAS début de la période d’observation.
3. S’efforcer de fournir des données de façon
continue et régulière pendant au moins un mois
au cours de la période d’observation de
démonstration.
4. S’efforcer de s’engager à participer à au moins
un des deux SOP.
5. Obtenir et présenter à l’OMM tout document
attestant des autorisations et des approbations
requises de l’organisme national de
réglementation compétent pour participer.
6. Obtenir et démontrer à l’OMM l’obtention des
assurances requises et garantir l’OMM contre
toute réclamation de tiers.
7. Fourniture de données dans le format standard
de représentation des données au dépôt central
de données en temps quasi réel.
8. Les rapports soumis par les participants à l’UAS-
DC seront la propriété de l’OMM.
9. Les observations seront mises à la disposition
des utilisateurs de données des participants via
le dépôt central de données.
10. Fourniture d’un rapport standard de l’opérateur
du participant et contribution aux résultats de la
démonstration et aux rapports sur les résultats.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 14

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Exigences des 1. Adhérer à la politique de données de l’UAS-DC Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
utilisateurs des (annexe II). • A confirmer par INFCOM
données des 2. Fourniture d’un rapport sur l’impact des • À approuver par la CB de l’OMM
participants utilisateurs de données sur l’impact de la SAMU
et les avantages des données utilisées, à fournir
dans un délai d’un an après la fin de la période
d’observation de la SAMU-DC.
3. Fourniture de rapports trimestriels pendant la
période d’observation de l’UAS-DC, visant à
fournir des informations préliminaires sur
l’impact et la qualité et à améliorer les produits
et les résultats de la campagne.
Lieux et modes 1. Couche limite atmosphérique océanique (ABL) - Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
d’observation Profils verticaux de la couche limite • A confirmer par INFCOM
atmosphérique avec des UAS depuis une • À approuver par la CB de l’OMM
plateforme stationnaire ou mobile.
2. Observations à distance des terres, des
montagnes, des côtes et de la cryosphère et
profils verticaux avec des UAS.
3. Observations de la haute troposphère et de la
basse stratosphère par les SAMU.
4. Observations du banc d’essai et profils verticaux
UAS.

Systèmes 1. Radiosonde Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT


d’intercomparaison 2. Systèmes d’observation en surface • A confirmer par INFCOM
3. Autres systèmes d’observation basés sur des • À approuver par la CB de l’OMM
aéronefs (par exemple, AMDAR)
4. Autres SAMU, y compris ceux qui participent à la
SAMU-DC
5. Radar météo
6. LIDAR Doppler ou vapeur d’eau
7. Radiomètre à micro-ondes
8. Sodar
9. Tour
10. Ballon captif
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 15

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Définition de la On entend par fourniture continue de données de Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
"fourniture routine : La réalisation et la fourniture • A confirmer par INFCOM
continue et d’observations des variables physiques requises et • À approuver par la CB de l’OMM
régulière de des métadonnées d’observation associées,
données". conformément aux modes d’exploitation, à une
fréquence d’au moins une fois par jour, pendant au
moins 4 jours par semaine.
Définition de Dans le contexte de l’exploitation et de la Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
"Near-real Time" transmission des données des SAMU, on entend par • A confirmer par INFCOM
(temps quasi réel) "temps quasi réel" : de préférence dans les 30 • À approuver par la CB de l’OMM
minutes suivant l’heure d’observation si possible, et
au maximum dans les 3 heures.
Définition des Les modes d’exploitation des UAS incluront, mais ne Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
"modes de seront pas nécessairement limités à : • A confirmer par INFCOM
fonctionnement". • Profils verticaux de la couche limite • À approuver par la CB de l’OMM
• Profilage jusqu’au-dessus de la couche limite
• Parcours en ligne droite et en palier (SLR) dans
la couche limite
• SLRs au-dessus de la couche limite
• Profilage à haut niveau (troposphère) et SLRs
• Profilage à très haut niveau (haute
troposphère/basse stratosphère) et SLRs
Définition des 1. Température de l’air Proposé par le SPOC • SG-UAS pour spécifier les unités et
"variables 2. Pression de l’air les critères de qualité
physiques 3. Humidité relative • A revoir par SC-ON et SC-MINT
requises" (RPV) • A confirmer par INFCOM
• À approuver par l’OMM CBUAS
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 16

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Définition de 1. vitesse du vent Proposé par le SPOC • SG-UAS pour spécifier les unités et
"Variables 2. direction du vent les critères de qualité
physiques 3. couverture neigeuse • A revoir par le SPOC
supplémentaires 4. profondeur de la neige • A revoir par SC-ON et SC-MINT
(VPS)". 5. humidité du sol • A confirmer par INFCOM
6. albédo • À approuver par la CB de l’OMM
7. longueur de rugosité
8. aérosols ou particules
9. cendre volcanique
10. turbulence
Définition des 1. Coordonnées 2D-positionnelles Proposé par le SPOC • Le SG-UAS doit spécifier des
"métadonnées 2. Coordonnées verticales exigences supplémentaires en
d’observation de 3. Heure de l’observation matière de métadonnées, des unités
soutien" (SOM) 4. Identifiant et type de plateforme et des critères de qualité.
5. Emplacement et altitude du lancement • A revoir par le SPOC
• A revoir par SC-ON et SC-MINT
• A confirmer par INFCOM
• À approuver par la CB de l’OMM
Définition du 1. Les données doivent être soumises dans un Proposé par le SPOC • Le SG-UAS testera et finalisera le
"Format standard format prédéfini NetCDF ou WMO BUFR adapté à SDRF d’ici fin 2021.
de représentation la représentation des données UAS. • A revoir par le SPOC
des données" • A revoir par SC-ON et SC-MINT
(SDRF) • A confirmer par INFCOM
• À approuver par la CB de l’OMM
Définition de À déterminer et à définir : À définir • Le SG-UAS travaillera avec
"Central Data l’OMM/WIS et les utilisateurs de
Organisation/entité hôte
Repository" (dépôt données pour déterminer les
central de Période pendant laquelle les données de l’UAS besoins et la solution pour le PCEM.
données) seront stockées. • A revoir par le SPOC
Conditions de fourniture des données, validation et • A revoir par SC-ON et SC-MINT
sécurité. • A confirmer par INFCOM
Conditions d’accès aux données, validation et • À approuver par la CB de l’OMM
sécurité.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 17

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Définition du Le rapport standard de l’opérateur du participant se Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
"rapport standard compose des éléments suivants : • A confirmer par INFCOM
de l’opérateur du a. Description technique de l’UAS exploité. • À approuver par la CB de l’OMM
participant". b. Description des lieux d’observation et des
modes de déploiement.
c. Résumé statistique des observations fournies.
d. Une évaluation de tous les impacts
environnementaux des SAMU pendant la période
de la campagne.
e. Estimation des coûts de fabrication/achat des
équipements déployés.
f. Estimation des coûts de déploiement et
d’exploitation.
g. Analyse et résultats des intercomparaisons
effectuées ou obtenues.
h. Évaluation des performances des SAMU.
i. Évaluation des déficiences ou des problèmes
rencontrés par les SAMU.
j. Évaluation de la qualité des observations
fournies.
k. Recommandations relatives à la campagne.
l. Le rapport est soumis au plus tard dans les 6
mois suivant le dernier jour de la période
d’observation de la campagne finale.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 18

Élément Actuel Proposé Statut Pour faire


Définition du Le rapport sur l’impact sur l’utilisateur des données Proposé par le SPOC • A revoir par SC-ON et SC-MINT
"Rapport d’impact comprend les éléments suivants : • A confirmer par INFCOM
sur les utilisateurs a. Résumé statistique des observations utilisées. • À approuver par la CB de l’OMM
de données". b. Rapport statistique/empirique sur l’impact et/ou
la qualité des observations, y compris les
comparaisons effectuées avec les systèmes
d’intercomparaison.
c. Analyse objective et évaluation de l’impact sur
l’application des utilisateurs de données.
d. Recommandations relatives aux observations
des SAMU utilisés.
e. Recommandations relatives à la campagne.
f. Le rapport initial est soumis dans les 3 mois
suivant le dernier jour de la période
d’observation de la campagne finale et un
rapport final dans les 6 mois suivants au plus
tard.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 19

Composants de la démonstration et tâches et activités clés

Ce document englobera la planification des éléments suivants de la campagne de démonstration


des SAMU :

1. Formation du SPOC

2. Période de pré-campagne

3. Période de la campagne de démonstration

4. Période post-campagne

Notez que le calendrier sera ajusté en fonction de la décision finale relative aux périodes
d’observation de la campagne.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 20

Composant Tâches et activités principales. Qui Sorties Ligne du temps

Formation du 1. Développement des TdR. • SG-UAS • Mandat du SPOC Mai 2021-


SPOC 2. Formation initiale • SC-ON • Formation du SPOC Juin 2021
3. Élargissement pour inclure les représentants des parties
prenantes requises
Période de pré- 1. Réunions régulières du SPOC et adaptation de sa • SPOC • Plan UAS-DC juillet 2021-
campagne composition en fonction des besoins. • SG-UAS • Portée de la démonstration septembre 2023
2. Développement et finalisation du plan pour l’UAS-DC • SC-ON • Documentation à l’appui de la
3. Finalisation de la portée et des exigences de la • INFCOM décision du SC-ON et de
démonstration l’INFCOM
• Consultancy
4. Approbation de l’INFCOM et du CE de l’OMM pour aller • Site web
de l’avant
• Parties
prenantes • Flyers
5. Conseil à bord selon les besoins
6. Élaborer des supports de communication • Participants • Orientations pour la
participation des SAMU, y
7. Initier et entreprendre des communications
compris l’utilisation de l’espace
8. Communications avec les organismes de
aérien
réglementation pour établir le champ d’application de la
campagne • Conseils pour la fourniture de
9. Mise en place d’exigences réglementaires et de données
processus d’approbation pour les exploitants • Conseils aux utilisateurs de
participants à la SAMU données
10. Détermination des réglementations nationales qui • Référentiel des dates
auront un impact sur les contraintes des SAMU, y • Réunions organisationnelles
compris l’impact sur les capteurs et les variables organisées
mesurées. • Événements promotionnels
11. Mise en place du cadre juridique de l’UAS-DC, y compris organisés
les accords avec les participants. • Liste des participants
12. Déterminer les exigences de qualité des données pour • Liste des utilisateurs de
les variables physiques et les exigences pour les données
opérateurs de démontrer leur capacité à se conformer. • Interface de visualisation du
13. Planifier, développer et tester le SDRF pour la dépôt de données
fourniture de données SAMU
14. Discuter et développer des exigences pour les capacités
de liaison descendante des UAS.
15. Développer un dépôt de données pour les données de
l’UAS et de l’intercomparaison.
16. Développer une interface de visualisation du référentiel
de données
17. Réunions régulières du SPOC et adaptation de sa
composition en fonction des besoins.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 21

18. Développement et finalisation du plan pour l’UAS-DC


19. Finalisation de la portée et des exigences de la
démonstration
20. Approbation de l’INFCOM et du CE de l’OMM pour aller
de l’avant
21. Conseil à bord selon les besoins
22. Élaborer des supports de communication
23. Initier et entreprendre des communications
24. Communications avec les organismes de
réglementation pour établir le champ d’application de la
campagne
25. Mise en place d’exigences réglementaires et de
processus d’approbation pour les exploitants
participants à la SAMU
26. Détermination des réglementations nationales qui
auront un impact sur les contraintes des SAMU, y
compris l’impact sur les capteurs et les variables
mesurées.
27. Mise en place du cadre juridique de l’UAS-DC, y compris
les accords avec les participants.
28. Déterminer les exigences de qualité des données pour
les variables physiques et les exigences pour les
opérateurs de démontrer leur capacité à se conformer.
29. Planifier, développer et tester le SDRF pour la
fourniture de données SAMU
30. Discuter et développer des exigences pour les capacités
de liaison descendante des UAS.
31. Développer un dépôt de données pour les données de
l’UAS et de l’intercomparaison.
32. Développer une interface de visualisation du référentiel
de données
33. Planifier, développer et tester l’API de fourniture de
données pour la fourniture de données SAMU.
34. Coordonner les réunions de l’organisation, y compris les
réunions avec les participants, selon les besoins.
35. Obtention des approbations et des accords requis par
les organismes de réglementation de l’espace aérien.
36. Coordonner les événements promotionnels selon les
besoins
37. Établir la liste des participants, y compris les
opérateurs, les utilisateurs de données
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 22

Composant Tâches et activités principales. Qui Sorties Ligne du temps

Période de la 1. Activités de gestion et de maintenance des référentiels • SG-UAS • Rapports de routine sur l’état du Août 2023-Août
campagne de de données • SPOC dépôt de données 2024
démonstration 2. Suivi des processus et activités de démonstration • Consultancy • Rapports de routine des
3. Suivi de la quantité et de la qualité des données de • Participants participants
l’UAS • Rapports sur la quantité et la
4. Réunions régulières avec les participants qualité des données
5. Communications régulières avec les participants • Réunions avec les participants
6. Communications avec les régulateurs de l’espace aérien • Ajustements des processus selon
7. Fourniture d’une assistance aux utilisateurs de données les besoins
8. Fourniture et examen des rapports par les participants

Période post- Analyse par l’utilisateur des données de l’impact des 1. Utilisateurs 1. Rapports des utilisateurs de Septembre 2024
campagne données et compilation des rapports d’évaluation. des données données -
Analyse des opérateurs et compilation des rapports des 2. Rapports de l’opérateur Septembre 2025
d’évaluation des performances. participants comprenant les performances
Fourniture de rapports d’évaluation par les utilisateurs de 2. Opérateurs du système, l’impact
données contribuant, les opérateurs de SAMU et les participants environnemental, l’impact de la
organismes de réglementation de l’espace aérien des 3. JET-ABO/SG- réglementation, etc.
parties prenantes. UAS, SPOC, 3. Rapport de l’UAS-DC, y compris
Analyse complète de l’impact et des résultats de la SAMU- SC-ON les résultats, les impacts, les
DC basée sur le rapport des participants. recommandations, etc.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 23

Considérations critiques et stratégiques

Communications

La communication avant et pendant la campagne sera essentielle au succès de celle-ci. Par


conséquent, un plan de communication et de réunions distinct est développé ci-dessous. En
relation avec ce plan, les considérations suivantes seront importantes :

• Pour que la campagne présente un intérêt pour la communauté des utilisateurs de


données, il faudra s’assurer que la participation des opérateurs de SAMU est
suffisante pour obtenir une couverture et un impact suffisants des observations de
sortie des SAMU. Cela sera particulièrement important pendant le SOP. Par
conséquent, les efforts de communication initiaux doivent se concentrer sur la
génération et la mesure de l’intérêt d’une participation potentielle des opérateurs.

• Le recours à une enquête auprès des différentes communautés de participants et


d’utilisateurs de données sera une première étape, qui permettra non seulement de
mesurer l’intérêt mais aussi d’établir des listes d’adresses électroniques pour les
communications ultérieures.

Représentation et fourniture de données

Étant donné que la fourniture de données en temps quasi réel à un dépôt central est un aspect
essentiel de la campagne, le plan doit donner la priorité à un travail de collaboration précoce sur
le développement d’une représentation normalisée, largement acceptée et facilement utilisable
des données des SAMU. Idéalement, cette représentation des données devrait être développée
assez rapidement pour pouvoir être mise à disposition au moins 6 mois avant le début de la
campagne (c’est-à-dire au début de 2023) pour être testée et validée.

On s’attend à ce qu’une spécification du format CF-NetCDF soit développée dans un premier


temps, avec une traduction BUFR adaptée peu après. Bien que leur approbation complète dans
le cadre du processus pertinent de l’OMM/INFCOM ne soit pas considérée comme un résultat
nécessaire de l’UAS-DC, elle devrait idéalement être entreprise et réalisée avant le début si
possible.

Opérateurs participant au programme UAS

Bien que l’on s’attende à ce qu’un certain nombre de SMHN membres de l’OMM participent en
tant qu’opérateurs de SAMU pendant la campagne, la majorité de l’intérêt pour la participation
devrait provenir du secteur de la recherche et du secteur privé. Dans presque tous les cas, il
serait préférable que les opérateurs de recherche et les participants privés consultent le SMHN
membre de l’OMM de leur pays, voire s’associent à lui. La nature de ce partenariat peut varier
mais on peut s’attendre à ce qu’il englobe des aspects tels que :

• Faciliter l’acquisition de connaissances et de compétences concernant la fourniture de


données opérationnelles dans le cadre du système d’information de l’OMM.

• Fournir un soutien à l’infrastructure de communication

• Fournir un soutien pour l’accès aux bancs d’essai et/ou à d’autres lieux à partir
desquels des opérations de SAMU pourraient être menées.

• Aide à l’obtention des approbations des organismes de réglementation de l’espace


aérien

Utilisateurs des données des participants

Les objectifs 1 et 2 de la campagne sont très liés aux communautés d’utilisateurs de données et
sont donc associés aux exigences définies (voir la révision continue des exigences de l’OMM,
base de données des exigences) pour les observations dans le cadre du GBON, qui soutient les
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 24

domaines d’application de la PNT de l’OMM. Parmi les nombreux domaines d’application plus
larges, beaucoup utilisent directement les résultats de la PNT, ainsi que les observations qu’ils
assimilent, dans le cadre des processus et systèmes de prévision. C’est pourquoi cette
communauté d’utilisateurs de données sera essentielle à la campagne, tant pendant qu’après,
pour aider à mesurer, analyser et rendre compte de l’impact des observations produites par la
campagne. En tant que bénéficiaire potentiel de la fourniture future d’observations
opérationnelles par les SAMU, l’engagement de ces communautés dans la campagne devrait être
facile, mais dépendra :

• Communication précoce, continue, claire et concise des informations pertinentes de


la campagne.

• La fourniture de données d’observation dans un format facilement compréhensible et


utilisable à partir d’un dépôt central et accessible comprenant les métadonnées
requises.

• La participation des opérateurs de SAMU qui garantira un résultat d’observation


significatif et susceptible d’avoir un impact sur la PNT et d’autres applications et
systèmes de prévision pertinents.

• Fourniture d’observations de qualité suffisante et suffisamment documentées

Réglementation de l’espace aérien

Un autre aspect important de la campagne sera celui de la réglementation de l’espace aérien


concernant les UAS. Cela aura des répercussions sur les éléments suivants de la planification
et de la coordination de l’UAS-DC :

• Les opérateurs participants devront être légalement responsables du respect et de


l’adhésion aux réglementations nationales et internationales relatives à l’exploitation
des UAS-DC là où ils opéreront

• L’OMM exigera probablement une forme d’accord avec les participants pour s’assurer
qu’ils font tout leur possible pour être conformes et qu’ils indemnisent l’OMM.

• L’OMM peut être en mesure de travailler avec les régulateurs de l’espace aérien pour
obtenir des autorisations spéciales au nom des opérateurs afin d’améliorer les
capacités d’observation et la couverture pendant la campagne.

• Travailler avec les opérateurs de SAMU participants pour identifier les contraintes
opérationnelles et les procédures de dérogation.

• Détermination des contraintes liées au véhicule et de leur impact sur la collecte des
données.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 25

Plan de communication

Communication Communication par Concernant Mode de communication Composant Commencez Compléter


avec
Général OMM 1. SAMU-DC en Site web de la plate-forme Tous Août 2021 Établi en août
général. communautaire de l’OMM 2021.
Mise à jour
sur une base
continue.
Dépliant Pré-campagne Octobre 2021 Novembre
2021
Articles dans les bulletins d’information Tous Août 2021 Décembre
de l’OMM, de l’ABO et du WIGOS, le 2025
cas échéant.
Membres de l’OMM SPOC 1. Intérêt initial Lettre circulaire de l’OMM et demande Pré-campagne Juin 2021 Enquête
pour la de remplir le formulaire d’enquête publiée en
participation. disponible sur le site web. août 2021
2. Fourniture de la Les enregistrements des formulaires Sera laissé
disponibilité et de d’enquête seront utilisés pour établir ouvert
l’adresse du site une liste de courrier électronique des jusqu’en
web. opérateurs de SAMU et des utilisateurs décembre
3. Emplacement du de données des membres participants. 2022
formulaire
d’enquête.
HMEI et membres SPOC 1. Intérêt initial Demande par courriel à HMEI de Pré-campagne Juin 2021 Enquête
de l’HMEI pour la communiquer avec les membres. publiée en
participation. Les enregistrements des formulaires août 2021
2. Fourniture de la d’enquête seront utilisés pour Restera
disponibilité et de construire une liste de courrier ouvert
l’adresse du site électronique des opérateurs de SAMU jusqu’en
web. privés participants. décembre
3. Emplacement du 2022 au
formulaire moins.
d’enquête.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 26

Communication Communication par Concernant Mode de communication Composant Commencez Compléter


avec
Opérateurs SG-UAS, SPOC Participation et toutes 1. Site web de la plate-forme Tout au long de Août 2021 Décembre
participants les questions communautaire de l’OMM l’UAS-DC 2025
relatives à la 2. Un groupe de discussion par
campagne. courriel sera formé sur la base des
commentaires de l’enquête - sera
uas-demo-
operators@groups.wmo.int.
3. Une série de réunions sera
organisée pour conseiller les
participants sur les exigences et
les détails de l’UAS-DC.
4. Un accord de participation avec
l’OMM sera établi pour
communiquer les exigences de
participation.
Participant SG-UAS, SPOC Participation et toutes 1. Site web de la plate-forme Tout au long de Décembre Décembre
Utilisateur des les questions communautaire de l’OMMUn l’UAS-DC 2021 2025
données relatives à la groupe de courrier électronique
campagne. sera formé en fonction des
résultats de l’enquête - sera uas-
demo-datausers@groups.wmo.int.
2. Une série de réunions sera
organisée pour conseiller les
participants sur les exigences et
les détails de l’UAS-DC.
3. Un accord de participation avec
l’OMM sera établi pour
communiquer les exigences de
participation.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 27

Communication Communication par Concernant Mode de communication Composant Commencez Compléter


avec
Autorités SPOC 1. Les exigences 1. L’OACI sera représentée au sein Pré-campagne Octobre 2021 Juillet 2023
réglementaires réglementaires du SPOC.
pour les 2. Les principaux régulateurs
participants, tant nationaux doivent être représentés
au niveau au sein du SPOC.
mondial que 3. Les opérateurs de SAMU
national. participants doivent communiquer
2. Élaboration d’une directement avec les régulateurs
politique nationaux - ceci doit être
d’utilisation de communiqué et convenu dans
l’espace aérien l’accord du participant avec l’OMM.
par les
participants au
cours de l’UAS-
DC.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 28

Plan des réunions

La plupart, sinon toutes les réunions avec les participants et les parties prenantes se dérouleront par téléconférence. Une ou deux
réunions en face à face pourraient s’avérer nécessaires, mais elles ne sont pas encore envisagées ni planifiées.

Nom de la réunion Participants Contenu Quand Où / Format


Réunion du SPOC Membres du SPOC. Définition de la portée, De façon régulière et lorsque Réunions par vidéoconférence
planification et organisation cela est nécessaire.
de l’UAS-DC. Au cours de la phase de pré-
campagne, cela devrait être
au moins mensuel.
Équipe de représentation Équipe formée de membres des Développement de la norme De façon régulière et lorsque Réunions par vidéoconférence
des données de l’UAS groupes de représentation des de représentation des cela est nécessaire.
données JET-ABO, UAS-DC SPOC données UAS et du dépôt de Les réunions commenceront
et SC-IMT. données UAS-DC. pendant la phase de pré-
campagne et se poursuivront
jusqu’à ce que la norme de
DR et le dépôt de données
soient en place.
Réunion de lancement de SPOC, tous les participants, Introduction à tous les Mi-janvier 2022 Vidéoconférence.
l’UAS-DC toutes les parties prenantes. aspects de la campagne. Il peut être nécessaire de
La réunion devrait peut-être fonctionner en deux sessions
viser à former d’autres et/ou d’enregistrer la réunion.
équipes ou sous-groupes si
nécessaire. Par exemple :
• Groupe d’utilisateurs de
données
• Groupe d’opérateurs de
SAMU.
Test de représentation des Équipe de représentation des Équipe chargée d’élaborer Les réunions de routine Réunions par vidéoconférence.
données UAS données de l’UAS, experts du un plan de test et des commenceront en
SC-IMT, représentants des processus pour tester le février/mars 2022 et se
participants, représentants des format de représentation poursuivront pendant la
utilisateurs de données. des données de la SAU et phase de pré-campagne.
les fonctions du dépôt de
données de la SAU.
Conférences de planification SPOC, tous les participants. Conférences pour fournir Juin 2022 Réunion(s) par vidéoconférence
des participants à l’UAS-DC une mise à jour à tous les Décembre 2022
participants sur le statut de Juin 2023
l’UAS-DC et fournir des
détails et des conseils clés.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 29

Nom de la réunion Participants Contenu Quand Où / Format


Réunions des utilisateurs SPOC, participants utilisateurs de Réunions pour fournir des Commencer en février 2022 Réunion(s) par vidéoconférence
des données des données. informations sur l’UAS-DC et continuer si nécessaire.
participants de l’UAS-DC aux utilisateurs de données
et pour que le SPOC
obtienne les exigences en
matière de données.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 30

Ressourcement

Voici les principaux aspects relatifs au financement de la campagne de démonstration :

• Les opérateurs participants et les utilisateurs de données participants seront


autofinancés et dotés de ressources ;

• Les partenariats entre les services météorologiques nationaux et les opérateurs tiers
peuvent impliquer des accords ou des arrangements en matière de ressources, mais
ils ne seront pas facilités par l’OMM et ne feront pas intervenir cette dernière ;

• L’OMM ne paiera pas les participants pour la fourniture ou la production de données


par les participants ;

• L’OMM peut rechercher et/ou allouer des fonds pour le financement de certains
aspects de la campagne, mais ceux-ci seront limités :

- des services de conseil pour soutenir les principaux aspects organisationnels ou


de développement du programme ; et

- Des fonds limités pour financer les déplacements du personnel du Secrétariat


ou des experts pour assister à des réunions ou des événements liés à la
campagne.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 31

Annexe I - Membres et mandat des comités de cadrage, de planification et d’organisation


Adhésion au SPOC

Représentation Domaine Pays Organisation Nom Rôle Contact


de d’application
JET-ABO Systèmes USA NCAR James Pinto Chef de projet James Pinto (pinto@ucar.edu)
d’observation SC-ON Directeur adjoint du programme d’applications
des SAMU/ aéronautiques
assimilation de NCAR/Laboratoire des applications de recherche
données Boulder, CO
JET-ABO Systèmes ROYAUME-UNI Met Office Debbie Président du Debbie O’Sullivan
d’observation O’Sullivan SPOC, chef de (debbie.osullivan@metoffice.gov.uk)
des SAMU projet SC-ON
JET-ABO Autorité de Canada OACI Jun Ryuzaki Représentant de jryuzaki@icao.int
régulation JET-ABO
OMM/I ABO N/A Dean Lockett Coordinateur de dlockett@wmo.int
l’OMM
OMM/S&I WWR N/A OMM Estelle de Conseil du
Coning secrétariat
OMM/S&I AER N/A OMM Oksana Conseil du
Tarasova secrétariat
OMM/I Hydrologie N/A OMM Dominique Conseil du
Berod secrétariat
OMM/I WIS N/A OMM Enrico Fucile Conseil du
secrétariat
OMM/I PIBFS N/A OMM Yuki Honda Conseil du
secrétariat
OMM/I Observations N/A OMM Champika Conseil du
océaniques Gallage secrétariat
OMM/I GCW N/A OMM Rodica Nitu Conseil du
secrétariat
Expert membre Observations à Argentine SMN Argentine Nicolas Rivaben Représentant de https://contacts.wmo.int/contact_details_public/?id
de l’OMM partir d’aéronefs SC-MINT & JET- =0460af51-836a-e811-a95c-000d3a38c0ab
ABO nrivaben@smn.gov.ar
Expert membre SC-MINT Hong-Kong Observatoire Pak-Wai Chan Représentation de https://contacts.wmo.int/contact_details_public/?id
de l’OMM Chine de Hong-Kong SC-MINT =1d15bd71-836a-e811-a95c-000d3a38c0ab
pwchan@hko.gov.hk
Expert membre Systèmes USA NOAA Temple Lee Membre du SPOC Temple R. Lee, Ph.D.
de l’OMM d’observation Chercheur en sciences physiques
UAS Division Turbulence et Diffusion Atmosphériques
Laboratoire des ressources atmosphériques de la
NOAA
Oak Ridge, TN 37830
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 32

Représentation Domaine Pays Organisation Nom Rôle Contact


de d’application
Courriel : temple.lee@noaa.gov
Allemagne Recherche UAS Allemagne Institut de Ulrich Löhnert Membre du SPOC Prof. Dr Ulrich Löhnert
géophysique Institut de géophysique et de météorologie
et de Universität zu Köln Téléphone : +49 (0)221 470
météorologie 1779
Pohligstraße 3 Fax : +49(0)221 470 5161
50969 Köln ulrich.loehnert@uni-koeln.de
Expert membre Systèmes Finlande FMI Anne Hirsikko Membre du SPOC anne.hirsikko@fmi.fi
de l’OMM d’observation
UAS
FAA Autorité USA FAA Kevin Johnston Membre du SPOC kevin.l.johnston@faa.gov
réglementaire
nationale
Expert membre Systèmes Swizterland MétéoSuisse Maxime Hervo Membre du SPOC Maxime.Hervo@meteoswiss.ch
de l’OMM d’observation
UAS
Expert membre Utilisateur de Allemagne DWD Alexander Cress Membre du SPOC alexander.cress@dwd.de
de l’OMM données,
Applications
NWP
Représentants des participants proposés
Participant Opérateur de USA Université de Professeur Membre du SPOC ahouston2@unl.edu
recherche Nebraska- Adam Houston 402-413-9476
Lincoln
Sciences de la
terre et de
l’atmosphère
Participant Opérateur de Canada Ontario Tech Prof. Ismail Membre du SPOC ismail.gultepe@gmail.com
recherche Uni, Oshawa, Gultepe
Toronto, ONT,
Canada
Participant Opérateur de USA Université du Gijs Deboer Membre du SPOC gijs.deboer@colorado.edu
recherche Colorado

Participant Participant privé USA Collins Jeannine Collins Membre du SPOC jeannine.hendricks@collins.com
Aerospace
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 33

Mandat du SPOC

Le SPOC :

(1) Coordonner le développement et superviser la tenue de la campagne de démonstration des


systèmes d’aéronefs sans équipage de l’OMM (UAS-DC) ;

(2) Mener toutes les activités liées à l’organisation de la campagne ;

(3) Élaborer et faciliter les approbations requises par l’OMM du plan de la campagne de
démonstration des systèmes d’aéronefs sans équipage de l’OMM ;

(4) Faire des recommandations aux Comités permanents de gestion sur l’extension de la
composition du SPOC, si nécessaire, afin de garantir que les objectifs et la portée de l’UAS-
DC soient développés et atteints ;

(5) Développer un plan de communication pour l’UAS-DC et faciliter les communications et


réunions nécessaires entre le SPOC et/ou les représentants pertinents de l’OMM, avec les
participants, les parties prenantes, les entités pertinentes et le public ;

(6) Coordonner l’obtention des approbations et/ou des partenariats requis pour s’assurer que
le projet UAS-DC peut être mené conformément au plan ;

(7) Par l’intermédiaire du Secrétariat de l’OMM, faciliter l’emploi de consultants, selon les
besoins et conformément au plan, pour entreprendre les activités et les tâches requises à
l’appui de l’UAS-DC ;

(8) Évaluer les données, rédiger le rapport final et le faire approuver par l’INFCOM ; et

(9) Rapport aux comités permanents concernés de la Commission des infrastructures.


INFCOM-2/INF. 2(3), p. 34

Annexe II - Politique en matière de données pour la campagne de


démonstration des SAMU de l’OMM

[Cette politique est actuellement en cours d’élaboration et sujette à révision].

Ce qui suit constitue la politique de données pour la campagne de démonstration UAS de


l’OMM (UAS-DC), qui se déroulera de 2023 à 2024.

Cette politique s’applique à tous les Participants (tels que définis ci-dessous) à l’UAS-DC et
sera appliquée par l’établissement d’un accord entre l’OMM et l’entité participante, avant le
début de l’UAS-DC, qui devrait commencer en mars 2024.

Définitions

Participants

Les participants sont les personnes ou entités qui appartiennent au groupe suivant :

• Opérateur participant à l’UAS - une entreprise ou un individu qui s’engage à fournir


des données UAS au Centre de données UAS de l’OMM, conformément à la présente
politique en matière de données.

• Utilisateur de données du participant à la SAMU : société ou personne qui demande


et obtient de l’OMM l’accès aux données du dépôt de données de la SAMU afin de les
utiliser dans le cadre d’applications météorologiques ou hydrologiques, conformément
à la présente politique en matière de données.

Dépôt de données de l’UAS

Le dépôt de données de l’UAS est la plate-forme numérique établie par l’OMM ou ses entités
Membres désignées, pour recevoir, stocker et mettre à la disposition des utilisateurs de
données des participants à l’UAS, les données générées par les opérateurs des participants à
l’UAS dans l’UAS-DC.

Données

Dans le contexte de l’UAS-DC, le terme "données" comprend les éléments suivants :

(a) Les fichiers de données et leur contenu soumis par les participants au dépôt de
données de l’UAS-DC ;

(b) Les collections numériques du contenu du dépôt de données de la SAU qui,


ensemble, forment des informations cohérentes relatives à la SAU-CD, y compris :

(i) Collecte d’observations de variables physiques mesurées par un SAMU exploité


par un participant ; et

(ii) Images, graphiques, tableaux ou autres rendus numériques des Données.

(c) Rapports numériques et imprimés sur l’UAS-DC, rédigés par l’OMM, ses organes
constitutifs et leurs groupes de travail.

OMM

Dans le contexte de la politique de données de l’UAS-DC, le terme "OMM" désigne le


Secrétariat de l’Organisation météorologique mondiale, les organes constitutifs de l’OMM et
leurs groupes de travail et équipes officiellement définis.
INFCOM-2/INF. 2(3), p. 35

Principes de la politique des données

L’OMM et les participants à la campagne de démonstration UAS de l’OMM respecteront les


principes suivants en matière de politique des données :

(1) Les données peuvent être utilisées par les utilisateurs de données des participants à
la SAMU dans le cadre d’applications météorologiques et hydrologiques,
conformément à leur accord établi avec l’OMM ;

(2) Les données peuvent être utilisées par l’OMM pour compiler, publier et diffuser des
rapports relatifs à l’UAS-DC ;

(3) Les participants peuvent utiliser les données pour compiler des rapports numériques
et écrits qui sont soumis à l’OMM et qui deviennent alors des données ;

(4) À l’exception des rapports associés à l’UAS-DC et rédigés ou approuvés par l’OMM,
l’OMM ne mettra pas les données à la disposition de parties extérieures au groupe
des participants à l’UAS-DC.

(5) Dans le respect de ces principes, l’OMM peut conserver une copie et faire usage des
données sans limitation de durée.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 4.1
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTEMES Secrétaire général
D'INFORMATION
23.IX.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

EXAMEN DES RÉSOLUTIONS DU CONSEIL EXÉCUTIF


CONCERNANT LA COMMISSION

Introduction

Conformément à la règle 6.10.1(i) du Règlement intérieur des commissions techniques


(OMM-N° 1240), l'examen des résolutions du Conseil exécutif concernant la Commission est
normalement inscrit à l'ordre du jour d'une session ordinaire d'une Commission. Pour être
complet, l'examen présenté dans ce document est étendu aux résolutions du Congrès et aux
décisions du Conseil exécutif. Une proposition connexe de modification de la règle 6.10.1(i)
figure dans le document INFCOM-2/Doc. 7.2.

Les résolutions, décisions et recommandations en vigueur adoptées par le Congrès, le Conseil


exécutif, les conseils régionaux et les commissions techniques sont disponibles pour
consultation dans la base de données en ligne suivante: https://tools.wmo.int/wmo-
resolutions/index.php.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 2

Suite donnée aux résolutions et décisions de la session extraordinaire 2021 du Congrès concernant la Commission
des infrastructures (INFCOM)

Résolution du Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM


Intitulé Suite donnée en août 2022
Congrès d’entreprendre

Résolution 1 Politique unifiée de Demande au président de la Commission des 1), 2) Des règlements techniques sont en
(Cg-Ext.(2021)) l’OMM pour l’échange observations, des infrastructures et des systèmes cours d'élaboration selon une approche
international de d’information, en coordination avec le président de la progressive afin de soutenir la mise en
données sur le Commission des services et applications se rapportant au œuvre de cette résolution. Voir le
système Terre temps, au climat, à l’eau et à l’environnement et le document INF 6.1(2) pour l'examen des
président du Conseil de la recherche: besoins en matière d'échange de données
des données satellitaires de base, et le
1) De fournir un projet de règlement technique pour
projet de recommandation 6.4(2)/1 pour
soutenir la mise en œuvre de la présente résolution, qui
l'introduction du concept de produits de
sera soumis au Congrès météorologique mondial en
prévision numérique du temps (PNT) à
2023;
partir de données de base dans le Manuel
2) De lancer, compte tenu de l'engagement pris en faveur sur le système mondial de traitement des
de l'échange libre et gratuit de données et des besoins données et de prévision (SMTD).
des Membres en matière d'accès à des produits de
3) Une enquête en ligne sur les besoins en
prévision et d'analyse numériques du temps de haute
données et produits de PNT et le colloque
qualité, un processus d'amendement du Manuel du
du SMTDP contribue au processus
Système mondial de traitement des données et de
d'examen.
prévision (OMM-N° 485), dont les résultats lui seront
soumis à sa session de 2023; 4) Des ateliers régionaux sont organisés
avec des groupes d'experts régionaux.
3) D’élaborer un processus de révision systématique et
régulière des types ou domaines de données qui relèvent 5) La version 2.0 du système
de la pratique et des catégories établies relatives aux d'information de l'OMM (SIO) est en cours
données du système Terre, telles que décrites dans d'élaboration pour permettre l'échange et
l’annexe 1, afin de répondre à la fois aux besoins l'interopérabilité des données du système
changeants des Membres, aux variations de disponibilité Terre envisagés dans cette politique.
des données et au développement continu des capacités
de modélisation;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 3

Résolution du Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM


Intitulé Suite donnée en août 2022
Congrès d’entreprendre
4) De veiller à ce que les conseils régionaux soient tenus
informés des initiatives liées à la mise en œuvre de la
présente résolution et consultés en cas de
développements, le cas échéant;
5) De prendre les mesures nécessaires pour garantir que
les directives et systèmes techniques de l’OMM évoluent
et permettent l’échange et l’interopérabilité des données
sur le système Terre visées par la présente politique;

Résolution 2 Modifications à Prie la Commission des observations, des 1) L'INFCOM a créé une Équipe spéciale
(Cg-Ext.(2021)) apporter au infrastructures et des systèmes d'information: pour la mise en œuvre du RBOM pour
Règlement technique répondre à la demande du Congrès. Plan
1) D’élaborer les processus, procédures et directives opérationnel comprenant 11 domaines
concernant la
techniques nécessaires pour assurer la rapidité et d'activité et une série de résultats
création du Réseau
l'efficacité de la mise en œuvre du ROBM, et de prévoir attendus pour 2022, adopté par l'Équipe
d’observation de
un contrôle performant des résultats et de la conformité spéciale pour la mise en œuvre du RBOM.
base mondial (ROBM)
de ce réseau; De nouveaux changements au manuel du
Système mondial intégré des systèmes
2) De promouvoir la conception et l'adoption de stratégies
d'observation de l'OMM (WIGOS) et des
et de technologies rentables et respectueuses de documents d'orientation supplémentaires
l'environnement pour soutenir la mise en œuvre du ROBM pour le guide WIGOS ont été proposés et
et son fonctionnement pérenne, notamment dans les soumis à l'INFCOM à l'occasion de sa
pays en développement, s'agissant en particulier des deuxième session.
observations de surface en altitude et des stations
2) Mesures prises pour traiter la question
météorologiques automatiques;
de la durabilité environnementale des
3) De fournir aux Membres, en collaboration avec la observations et des enquêtes en cours;
SERCOM et le Conseil de la recherche, des documents enquête en cours, qui sera suivie d'un
scientifiques et techniques et des supports de atelier.
communication démontrant les avantages spécifiques que 3) En attendant la mise en œuvre du
les différents composants du ROBM devraient offrir aux RBOM, dans le but de réaliser des études
Membres; d'impact.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 4

Résolution du Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM


Intitulé Suite donnée en août 2022
Congrès d’entreprendre
4) De continuer d'explorer les voies d'évolution 4) Par sa décision 6 adoptée lors de sa
potentielles du ROBM dans des disciplines et des soixante-quinzième session, le Conseil
domaines de l'ensemble du système Terre qui dépassent exécutif a approuvé la note de réflexion
la portée de l'aide qu'il est prévu qu’il fournisse pour une étude sur l'intégration potentielle
actuellement pour l'analyse du climat et la prévision de variables hydrologiques et
numérique du temps à l’échelle mondiale; cryosphériques supplémentaires dans le
RBOM, et a demandé au président de
5) D’explorer, en collaboration avec le Conseil collaboratif l'INFCOM de réaliser l'étude sur la base de
mixte OMM-COI, les possibilités de renforcer l'échange la note de réflexion.
d'observations mondiales de surface sur le système Terre 5) Le SC-ON définit les principes pour
relatives aux océans, par exemple via une extension du l'expansion du RBOM dans d'autres
ROBM dans ce domaine; domaines; à appliquer également aux
6) De poursuivre activement, en collaboration avec le océans.
Conseil de la recherche, l'optimisation de la conception du 6) À prendre en compte dans le cadre du
ROBM, en tenant compte des paramètres axés sur les processus d'étude continue des besoins
impacts, des caractéristiques uniques des différents selon l'approche du système Terre de
Membres, des nouvelles avancées scientifiques et des l'OMM. N'est pas prêt pour soumettre les
nouvelles techniques opérationnelles, dans le but de amendements aux règlements techniques
présenter au Dix-neuvième Congrès météorologique au Dix-neuvième Congrès météorologique
mondial.
mondial (2023), des propositions d'amendement au
Règlement technique;

Résolution 4 Perspectives et Demande aux présidents des commissions Le bureau de l’INFCOM a travaillé avec les
(Cg-Ext.(2021)) stratégie de l’OMM en techniques et au président du Conseil de la recherche de représentants du Groupe de coordination
matière d’hydrologie passer en revue les activités proposées afin d’harmoniser hydrologique pour identifier les actions et
et plan d’action le plan d’action avec les plans de travail des commissions les étapes charnières concernant
associé techniques et du Conseil de la recherche ; l’INFCOM.
Demande au président de l’INFCOM d’élaborer un
document de réflexion en consultation avec le Groupe de
coordination hydrologique s’agissant de l’intégration des
données hydrologiques et cryosphériques dans le ROBM.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 5

Résolution du Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM


Intitulé Suite donnée en août 2022
Congrès d’entreprendre
Un tel document pourrait inclure des considérations Le concept d’expansion du RBOM a été
relatives au classement des données par ordre de priorité approuvé par le Conseil exécutif lors de sa
et aux financements potentiels et devrait être présenté à soixante-quinzième session, par sa
la soixante-quinzième session du Conseil exécutif, en décision 6.
2022 ;
Prie également les présidents de la Commission des
services, de la Commission des infrastructures, du
Conseil de la recherche, des conseils régionaux et du Les activités liées aux identifiants des
Groupe de coordination hydrologique de veiller, en se stations, à OSCAR et au Système
fondant sur les avis des conseillers régionaux en d’observation hydrologique de l’OMM font
hydrologie et avec l’appui du Secrétariat, à bien intégrer, partie du plan de travail des conseils
dans les plans de travail et priorités des organes qu’ils régionaux en matière d’hydrologie.
dirigent ainsi que dans les projets extrabudgétaires
financés par l’OMM, les résultats des forums régionaux
trimestriels des conseillers en hydrologie en rapport avec
leurs programmes, activités et initiatives ;

Résolution 6 Déclaration de l’OMM Demande aux présidents de la Commission des Des réunions de coordination avec le
(Cg-Ext.(2021)) sur l’eau et Coalition services, de la Commission des infrastructures, du président du Groupe de coordination
sur l’eau et le climat Conseil de la recherche et des conseils régionaux, de tenir hydrologique ont été organisées et une
compte, en collaboration avec le président du Groupe de contribution à la cartographie a été
coordination hydrologique, des recommandations du ajoutée dans le plan de travail de
Conseil exécutif liées à la Coalition sur l’eau et le climat l'INFCOM.
lors de la mise au point de leurs plans de travail et
activités;

__________________
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 6

Suite donnée aux résolutions et décisions de la soixante-quinzième session du Conseil exécutif concernant l'INFCOM

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Résolution 1 Stratégie et mesures Demande au Conseil de la recherche, à l'INFCOM et à Le troisième atelier sur la prévision
(EC-75) visant à améliorer la la Commission des services d’intensifier leur opérationnelle du climat (OCP-3)
visibilité, l’efficacité et collaboration sur tous les aspects de la mise en œuvre de sera organisé conjointement avec
la mise en œuvre du la présente résolution, notamment: l'INFCOM, la SERCOM et le Conseil
Cadre mondial pour les 1) En collaborant à la conception des mises à jour des de la recherche du 20 au 22
services climatologiques piliers techniques pour la période suivante du plan de mise septembre 2022 à Lisbonne, au
en œuvre du CMSC et en formulant des recommandations Portugal. L'objectif de cet atelier est
à l’intention du Congrès; d'identifier les tâches à accomplir
pour améliorer les prévisions
2) En s’engageant dans des activités de recherche et
opérationnelles en matière de climat
développement, de concert avec les parties prenantes
à l'échelle infrasaisonnière à
utilisatrices, afin de soutenir l’articulation des
décennale, qui seront intégrées dans
connaissances et des services relatifs aux mesures
le Système d'information sur les
d’atténuation et d’adaptation;
services climatologiques (SISC), et
3) En développant des modèles pour les composantes des d'élaborer un plan de travail
systèmes et la fourniture des services qui puissent être approprié.
adaptés en vue de leur intégration aux projets
d’investissement pour le climat;
Résolution 3 Initiative mondiale de Prie: Piloté par la SERCOM, et l'INFCOM a
(EC-75) l’ONU relative aux 1) La Commission des services et applications se répondu aux demandes au cas par
systèmes d’alerte rapportant au temps, au climat, à l’eau et à cas.
précoce et à l’environnement (SERCOM) de superviser, d’entente avec
l’adaptation la Commission des observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (INFCOM), le Conseil de la
recherche, le Groupe d’experts pour le développement des
capacités, et avec le soutien du Secrétariat, l’élaboration
d’un plan d’action initial, en adéquation avec le prochain
Plan stratégique et fondé sur les besoins des Membres les
plus vulnérables qui ont besoin d’aide pour mettre en place
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 7

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
des services d’alerte précoce de bout en bout efficaces, en
réponse à l’«Initiative mondiale de l’ONU pour les systèmes
d’alerte précoce et l’adaptation», ce plan d’action incluant
des cadres d’orientation et de soutien pour remédier au
manque d’homogénéité de la couverture des risques,
étendre la portée des Centres météorologiques régionaux
spécialisés existants et mettre en place des partenariats
avec les parties prenantes incluant le secteur privé afin de
diffuser des alertes pour tous les citoyens de la planète de
manière durable;
2) Les conseils régionaux, avec le soutien des bureaux
régionaux, de travailler avec la SERCOM, l’INFCOM, le
Conseil de la recherche et le Groupe d’experts pour le
développement des capacités à l’élaboration du plan
d’action initial, d’encourager un retour d’informations sur
les besoins des Membres et des régions dans les trois
domaines d’intervention et sur les éléments fondamentaux
étayant l’«Initiative mondiale de l’ONU pour les systèmes
d’alerte précoce et l’adaptation», et de recommander
l’intégration de mesures prioritaires dans le Plan
stratégique 2024-2027, en établissant des liens avec le
cycle de valeur relatif à la gestion, notamment pour les
composantes infrastructure, données et prestation de
services, en veillant à traiter en priorité les pays les plus
vulnérables;
Résolution 4 Développement d’une Décide de créer un groupe d’étude mixte comprenant des Voir le projet de résolution 5.2/1
(EC-75) infrastructure mondiale membres de l'INFCOM, de la SERCOM et du Conseil de la pour le groupe d'étude mixte et le
de surveillance des gaz recherche, et faisant intervenir des parties prenantes projet de recommandation 4.2/1
à effet de serre extérieures au besoin: pour la proposition d'architecture.
coordonnée par l’OMM 1) D’élaborer le concept, notamment en définissant la
vision future des activités relatives aux GES coordonnées
par l'OMM, ses résultats, les contributions escomptées des
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 8

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
Membres et les avantages attendus pour ces derniers, en
tirant parti des synergies avec les cadres existants, tels
que la Veille de l'atmosphère globale (VAG) et le Système
mondial intégré d'information sur les gaz à effet de serre
(IG3IS);
2) De soumettre une proposition finale du concept relative
à son architecture, précisant les principaux écarts entre les
besoins opérationnels des Membres et les activités
pertinentes en cours menées par l'OMM au Dix-neuvième
Congrès météorologique mondial, en 2023;
Décide en outre de déléguer le pouvoir d'élaborer et
d'approuver le mandat de ce groupe d'étude au Président
de l'INFCOM, au Président de la SERCOM et au Président
du Conseil de la recherche;
Résolution 8 Examen des résolutions Prie également: Adopter le projet de
(EC-75) et décisions antérieures 1) Les conseils régionaux et les commissions techniques: recommandation 7.7/1.
du Conseil exécutif a) d’examiner et de synthétiser leurs résolutions et
décisions en vigueur (y compris celles adoptées par les
anciennes commissions techniques) conformément à leur
règlement intérieur, c’est-à-dire, respectivement, à la règle
6.11.1 g) (Règlement intérieur des conseils régionaux
(OMM-N° 1241)) et à la règle 6.10.1 h) (Règlement
intérieur des commissions techniques (OMM-N° 1240)); et
b) de faire un compte rendu sur les progrès réalisés à la
soixante-seizième session du Conseil exécutif;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 9

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Décision 4 Approches proposées en 2) De demander au Groupe d’experts du Conseil exécutif Piloté par la SERCOM, et l'INFCOM a
(EC-75) matière de continuité pour le développement des capacités de collaborer, selon répondu aux demandes au cas par
des activités et de qu’il conviendra, avec les commissions techniques, les cas.
planification d’urgence conseils régionaux, le Conseil de la recherche, les autres
organes de l’OMM et les partenaires de cette dernière afin
de formuler des conseils concernant le type de
développement des capacités nécessaire pour améliorer la
continuité des activités des Membres et de les intégrer
dans la stratégie du Groupe d’experts du Conseil exécutif
pour le développement des capacités;
3) De demander aux commissions techniques de
collaborer, selon qu’il conviendra, avec le Groupe d’experts
du Conseil exécutif pour le développement des capacités,
les conseils régionaux, le Conseil de la recherche, les
autres organes de l’OMM et les partenaires de cette
dernière afin de recueillir des exemples des différents
niveaux de capacité des Membres pouvant servir de
référence aux autres Membres dans le but d’élaborer des
textes d’orientation, notamment à l’intention des Membres
qui ont besoin d’aide pour ce qui concerne la continuité des
activités et la planification d’urgence, en s’appuyant sur les
approches initiales énoncées dans l’annexe de la présente
décision;
Décision 5 Examen des Le Conseil exécutif, notant qu’à ce jour 128 Membres ont Piloté par la SERCOM, et l'INFCOM a
(EC-75) orientations proposées adhéré à la Coalition sur l’eau et le climat et que les répondu aux demandes au cas par
par la Coalition sur l’eau actions de cette dernière sont conçues et menées à bien cas.
et le climat conjointement grâce à une plate-forme d’activités
collaboratives accessible sur le site Web de la Coalition, et
ayant pris en compte l’avis du Groupe de coordination
hydrologique, prie:
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 10

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
1) Les commissions techniques, en coopération avec le
Groupe de coordination hydrologique, le Conseil de la
recherche et d’autres organes pertinents, de déterminer la
position des activités proposées pour la Coalition par
rapport au Plan d’action de l’OMM pour l’hydrologie, et
dans les cas où elles sont alignées sur le Plan d’action,
d’accélérer les activités en cours des commissions
techniques qui appuient les objectifs de la Coalition, et de
soumettre en outre au Conseil exécutif, lors de sa
soixante-seizième session, des propositions décrivant la
manière dont l’OMM devrait répondre à d’autres exigences
découlant de l’appel des chefs de file de la Coalition sur
l’eau et le climat sur la base du Plan d’action de l’OMM pour
l’hydrologie;
Décision 6 Étude sur l’intégration Le Conseil exécutif décide: Un groupe de travail composé de
(EC-75) potentielle de variables 2) De demander au président de l’INFCOM de mener à représentants du SC-ON et du
hydrologiques et bien cette étude, en se fondant sur le document de Groupe de coordination hydrologique
cryosphériques réflexion, dans le cadre du programme de travail de la a été créé en août et l'étude a été
supplémentaires dans le Commission. ajoutée au plan de travail d'INFCOM.
ROBM

Décision 7 Accélération du recueil Le Conseil exécutif décide: Voir INF. 6.8(4) pour l'état de la
(EC-75) des normales 4) De demander aux présidents des commissions collecte des normales
climatologiques techniques de: climatologiques standard pour la
standard pour la période 1991-2020.
(a) Promouvoir le concept des normales climatologiques
période 1991-2020
standard et de souligner l’urgence du recueil de ces
données auprès des Membres pour la période 1991-2020,
en s’appuyant sur leurs réseaux d’experts, et de fournir
l’expertise nécessaire aux Membres pour calculer et
communiquer les normales climatologiques standard pour
la période 1991-2020;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 11

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif
(b) Contribuer, par l'intermédiaire de leurs équipes
d'experts compétentes, à une évaluation des activités de
recueil des normales climatologiques standard de l'OMM
pour la période 1991-2020, s’accompagnant de la création
d'un répertoire des enseignements tirés à ce jour et de
l'élaboration de recommandations supplémentaires pour
tirer le meilleur parti des évolutions en cours dans les
domaines du WIGOS et du SIO, afin de produire des
données quotidiennes haute qualité de séries
chronologiques à l'appui des activités futures de calcul et
de recueil des normales climatologiques standard de
l'OMM;

__________________
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 12

Mesures prises concernant les résolutions et décisions de la soixante-treizième session du Conseil exécutif relatives
à l'INFCOM et maintenues en vigueur conformément à la Résolution 8 (EC-75)

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif

Résolution 9 Plan relatif au début de Prie les Membres, les conseils régionaux et les Les résultats du Plan sont inclus dans
(EC-73) la phase opérationnelle commissions techniques d’organiser leurs activités de les programmes de travail du SC-ON et
du WIGOS (2020–2023) façon à atteindre les objectifs du WIGOS et les résultats du SC-MINT. Progrès satisfaisants dans
associés qui sont présentés dans le Plan; la mise en œuvre des six priorités du
Demande à l'INFCOM d’assurer la direction technique Plan:
des activités opérationnelles du WIGOS; 1. Mise en œuvre au niveau national:
Demande en outre à l’INFCOM d’examiner ( – terminée)
régulièrement le Plan, de suivre son exécution, de lui Le projet de mise à jour du Guide du
communiquer les progrès accomplis à cet égard et de WIGOS en cours d'élaboration sera
présenter un rapport au Dix-neuvième Congrès soumis à l'INFCOM lors de sa
météorologique mondial; deuxième session; Développement
des outils WIGOS à utiliser par les
Membres; l'assistance nécessaire et
le soutien du Secrétariat aux
Membres fournis sur demande.
2. Encourager le respect des normes:
des progrès ont été réalisés avec le
système de contrôle de la qualité des
données du WIGOS, le système de
gestion des incidents et l'utilisation
du réseau des centres régionaux du
WIGOS (RWC) pour contrôler et faire
respecter la conformité aux normes.
Des progrès notables ont également
été accomplis dans l'élaboration de
processus et d'orientations visant à
faire respecter la conformité aux
normes du RBOM.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 13

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
3. RBOM: Les règlements techniques
pour le RBOM ont été approuvés et
inclus dans le manuel du WIGOS.
L'équipe spéciale pour le RBOM a été
établie et s'occupe de la mise en
œuvre du RBOM avec un plan
opérationnel complet.
4. Fourniture de métadonnées WIGOS à
l'aide d'OSCAR/Surface: De nouvelles
spécifications fonctionnelles mises en
œuvre dans OSCAR/Surface, telles
que des modèles pour faciliter la
transmission de métadonnées, ont
été élaborées (par exemple pour les
stations météorologiques
automatiques).
5. Système de contrôle de la qualité des
données du WIGOS: de nouvelles
fonctionnalités ont été ajoutées, par
exemple pour le Système mondial
d'observation du climat (SMOC).
D'autres seront ajoutées pour
soutenir la mise en œuvre du RBOM,
y compris des directives.
6. Mise en œuvre des centres régionaux
du WIGOS (voir le rapport du
président de l'INFCOM à la soixante-
quinzième session du Conseil exécutif
pour le rapport d'activité).
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 14

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif

Résolution 14 Collaboration de l'OMM Demande au président de l’INFCOM de lui rendre Politique de données WICAP élaborée
(EC-73) avec l'Association compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre du et signée par l'OMM et l'IATA.
internationale du WICAP; Chaque conseil régional a décidé de la
transport aérien (IATA) mise en place du programme régional
sur l'élaboration du AMDAR dans le cadre du WICAP et des
Programme global de groupes de travail régionaux ont été
retransmission des créés à cette occasion.
données
Création d'un sous-groupe OMM-IATA
météorologiques
chargé d'étudier la possibilité d'une
d'aéronefs (AMDAR)
approche centralisée pour l'échange de
(WICAP)
données IATA tirées de son programme
Turbulence Aware. Il a été convenu de
ne pas adopter une approche au niveau
de l'organisation pour l'échange de
données de Turbulence Aware.
Publication du rapport d'analyse des
compagnies aériennes cibles du
WICAP, déterminant l'état de
préparation technique des compagnies
aériennes cibles à rejoindre l'AMDAR et
une recommandation sur la stratégie et
les plans pour la poursuite de la mise
en œuvre du programme.
Deux vidéos promotionnelles WICAP
ont été publiées et d'autres documents
d'orientation seront publiés en temps
voulu.
En ce qui concerne les nouvelles
compagnies aériennes participantes,
les progrès sont limités en raison de la
pandémie de COVID-19 et de son
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 15

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
impact sur le secteur aérien. La mise
en œuvre du WICAP est fortement
tributaire du rythme de la reprise de
l'industrie aéronautique.

Résolution 17 RENFORCEMENT DES Prie l’INFCOM, en collaboration avec les conseils Le processus d'audit des CRI est déjà
(EC-73) CENTRES RÉGIONAUX régionaux, de continuer à développer le processus d’audit en place pour l'évaluation de leur
D’INSTRUMENTS (CRI) relatif aux CRI en tant que pratique et procédure performance de cette année. Dans le
normalisées et recommandées du Règlement technique même temps, le processus fait l'objet
(OMM N° 49), Volume I – Pratiques météorologiques de discussions, de même que les
générales normalisées et recommandées. processus similaires utilisés pour
d'autres centres régionaux, en vue de
leur harmonisation et de leur
normalisation, au sein de plusieurs
comités permanents.
Résolution 18 TRANSITION ET PLAN Prie les Membres, les conseils régionaux et les Manuel et Guide du WIGOS : Réseau
(EC-73) PRÉOPÉRATIONNEL DE commissions techniques d’organiser leurs activités de d'observation de la Veille mondiale de
LA VEILLE MONDIALE façon à atteindre les objectifs et les résultats associés qui la cryosphère – représenté
DE LA CRYOSPHÈRE sont décrits dans le Plan; (enregistrement des stations dans
Demande à l'INFCOM d’assurer la direction technique OSCAR/Surface, allocation SIO,
des activités relevant de la Veille mondiale de la ensembles de stations);
cryosphère, de même que la liaison avec les organes et 2. Épaisseur de la neige – observation
partenaires compétents; requise par le RBOM;
Demande en outre à l’INFCOM d’examiner 3. Besoins d'observation de la
régulièrement le Plan, de suivre son exécution, de cryosphère – mis en place; projet
communiquer au Conseil exécutif les progrès accomplis à pilote dans le processus d'étude
cet égard et de présenter un rapport au Dix-neuvième continue des besoins révisé;
Congrès météorologique mondial; achèvement en 2024;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 16

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
4. Projet pilote du SIO 2.0 de la Veille
mondiale de la cryosphère – lancé en
2022;
5. Comparaison des produits
d'épaisseur de la glace de mer –
concept préparé en 2019-2021:
réussite – financé par l'ESA (2022-
2024);
6. Observations de la neige en
montagne, données, harmonisation:
6,1 Organe commun avec l'Association
internationale des sciences
cryosphériques (AISC) et l'Initiative de
recherche sur la montagne (MRI):
2022-24;
6,2 Comparaison des produits
satellitaires de la neige de montagne –
concept développé avec EUMETSAT:
2022;
6,3 soutien à la mise en œuvre du
réseau du centre climatique régional
pour le troisième pôle (réseau TPRCC);
7. Meilleures pratiques (mesures,
métadonnées, données): Glaciers
(publié en 2022); Permafrost et glace
de mer – en cours d'élaboration
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 17

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif

Résolution 19 RECUEIL DES Prie l'INFCOM: La collecte des données CLINO de


(EC-73) NORMALES 1) De mettre au point, en coordination avec la SERCOM, l'OMM a commencé avec le processus
CLIMATOLOGIQUES le système le plus efficace possible pour le recueil et la de collecte mis en place par le
STANDARD publication des normales climatologiques standard Secrétariat de l'OMM et la NOAA/les
(CLINO); Centres nationaux d'information sur
l'environnement; Décision 7 de la
2) De coordonner et suivre de près l’échange de données
soixante-quinzième session du Conseil
selon les critères définis par la SERCOM et en utilisant au
exécutif pour accélérer le recueil des
mieux l’infrastructure nationale, régionale et mondiale du
données CLINO; rapports réguliers
Système d’information de l’OMM;
adressés à l'Équipe d’experts pour les
3) De rendre compte au Conseil exécutif de l’état besoins des services climatologiques en
d’avancement de la collecte des données; matière de données (ET-DRC) relevant
de la SERCOM et à l'Équipe d’experts
pour la gestion de l’information (ET-IM)
relevant de l'INFCOM pour des
améliorations futures.
Résolution 20 EXIGENCES RELATIVES Prie La mise à jour du manuel a été rédigée
(EC-73) AUX SERVICES 1) L'INFCOM d'examiner les documents pluridisciplinaires et discutée au sein de l'ET-DRC et l'ET-
CLIMATOLOGIQUES EN relatifs à la gestion de l'information et de diriger les IM; Mise à jour à soumettre à la
VUE DE LA MISE À futures mises à jour du Manuel dans le cadre de son rôle SERCOM, à l'INFCOM et au Dix-
JOUR DU MANUEL SUR visant à promouvoir les réglementations techniques qui neuvième Congrès météorologique
LE CADRE MONDIAL sous-tendent la gestion des données; mondial pour approbation;
POUR LA GESTION DE Harmonisation du Manuel sur le cadre
DONNÉES mondial pour la gestion de données
CLIMATOLOGIQUES DE climatologiques de qualité approuvée
QUALITÉ au niveau du Comité permanent.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 18

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif

Résolution 21 MODERNISATION DES Demande à l'INFCOM, en étroite collaboration avec la Poursuite de la mise en œuvre de
(EC-73) DONNÉES SERCOM, de: 1) Diriger le développement et la mise en l'architecture d'OpenCDMS; L'équipe
CLIMATOLOGIQUES – œuvre de l'OpenCDMS conformément aux Climate Data spéciale pour la gestion des données
PROJET DE SYSTÈME DE Management System Specifications (Spécifications des climatologiques a été établie et le
GESTION DES Systèmes de gestion des données climatologiques) modèle de données climatiques est en
DONNÉES (WMO-No. 1131); cours d'élaboration; Mise à jour des
CLIMATOLOGIQUES 2) S’assurer que les principes de conception de spécifications du CDMS de l'OMM en
LIBRE (OpenCDMS) l'OpenCDMS sont compatibles avec la stratégie afférente cours (projet de mise à jour prêt en
à la version 2.0 du Système d'information de l'OMM; 3) octobre 2022); Harmonisation des
Mettre à jour les Climate Data Management System spécifications du CDMS de l'OMM avec
Specifications (Spécifications des Systèmes de gestion les règlements techniques du SIO.
des données climatologiques) (WMO-No. 1131) en ce qui Approuvé au niveau du Comité
concerne la gestion de l’information; permanent.

Résolution 28 STRATÉGIE DE Prie la SERCOM, l’INFCOM, le Conseil de la recherche, L'OceanOPS fait approuver sa stratégie
(EC-73) COLLABORATION OMM- les conseils régionaux, le Groupe d’experts pour le pour la période 2021-2025; Le Groupe
COI développement des capacités et tout autre organe d’étude des systèmes d’observation de
subsidiaire compétent de définir les mesures prioritaires à l’océan et des infrastructures
mener à bien en vue de l’élaboration d’un projet de plan océaniques (SG-OOIS) a fait des
de mise en œuvre des activités de l’OMM concernant les recommandations à l'INFCOM (voir
océans; document 6.5) et le bureau de
l'INFCOM a participé à la réunion du
Conseil de collaboration OMM-COI.
Résolution 30 GROUPE D’EXPERTS DU Demande à l’INFCOM, à la SERCOM et au Conseil de la L'INFCOM a créé, à l'issue de sa
(EC-73) CONSEIL EXÉCUTIF recherche d’intégrer dans leurs programmes de travail première session, le Groupe consultatif
POUR LES respectifs les priorités et les activités techniques, sur la surveillance mondiale de la
OBSERVATIONS, LA opérationnelles et scientifiques qui relevaient jusque-là de cryosphère (GCW-AG), qui rend
RECHERCHE ET LES la compétence de l’EC-PHORS; compte au Groupe de gestion, et qui
SERVICES RELATIFS Demande également à l’INFCOM, à la SERCOM et au entretient des relations étroites avec
AUX RÉGIONS Conseil de la recherche d’élaborer conjointement une toutes les structures de l'INFCOM, les
POLAIRES ET DE HAUTE feuille de route pour la transition entre la recherche structures pertinentes du SERCOM et
scientifique et la fourniture de services, prévoyant le des conseils régionaux;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 19

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
MONTAGNE (EC- passage de la mise en œuvre du Projet de prévision Le GCW-AG se consacre aux
PHORS) polaire du PMRPT (Programme mondial de recherche sur observations et aux données sur
la prévision du temps) à l’intégration de ses résultats l'Antarctique.
dans le cadre du SMTDP, de même que de définir de Groupe des activités spatiales pour les
nouvelles priorités de recherche, notamment en régions polaires: le GCW-AG et le SC-
contribuant aux perspectives que doit élaborer le Groupe ON fourniront des recommandations
consultatif scientifique; sur un alignement raisonnable pour le
mandat du Groupe des activités
spatiales pour les régions polaires,
officiellement sous l'égide de l'EC-
PHORS.
Groupe d’étude des fonctions
interdisciplinaires relatives à la
cryosphère – faire une
recommandation à l'INFCOM lors de sa
deuxième session sur les principales
lacunes en matière de fourniture
d'informations dans les régions polaires
et de haute montagne, afin d'élaborer
de nouveaux mandats pour le GCW-
AG.
Le Conseil régional II, lors de sa dix-
septième session, a demandé au GCW-
AG de l'INFCOM de soutenir l'accès à la
cryosphère et aux données auxiliaires
des hautes montagnes de sa région –
mise en œuvre du réseau TPRCC.
Feuille de route pour la transition entre
la recherche scientifique et la
fourniture de services dans le cadre du
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 20

Décision du Intitulé Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM Suite donnée en août 2022
Conseil d’entreprendre
exécutif
Projet de prévision polaire/de l'Année
de la prévision polaire: 2023

Décision 7 INDICATEURS DE Prie l’INFCOM de continuer à développer les indicateurs En termes de mise en œuvre
(EC-73) L’ÉTAT DE WIGOS, et d’intégrer des critères supplémentaires afin de technique, le Secrétariat (Bureau du
PRÉPARATION À LA permettre de mieux évaluer le respect par les Membres WIGOS avec le soutien du Bureau du
MISE EN ŒUVRE DU de la mise en œuvre du WIGOS et des normes et SIO) est en train de développer les
WIGOS recommandations du WIGOS, parallèlement à la mise en indicateurs du WIGOS, afin que sa
œuvre du Plan relatif au début de la phase opérationnelle mise en œuvre soit fondée sur un
du WIGOS (2020-2023); référentiel de données qui sera
automatiquement mis à jour avec les
données des outils du WIGOS.
En termes d'amélioration de
l'évaluation, il est nécessaire de revoir
les indicateurs qui se réfèrent au
RBOM, dans le contexte du processus
de mise en œuvre du RBOM qui est en
cours, sous la direction de l'Équipe
spéciale pour le RBOM qui relève de
l'INFCOM.

__________________
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 21

Suite donnée aux Résolutions et Décisions prises lors de la soixante-douzième session du Conseil exécutif
concernant l'INFCOM et maintenues en vigueur conformément à la Résolution 8 (EC-75)

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Résolution 4 RENFORCEMENT DES Prie 2) […] les commissions techniques, le Conseil de Ce thème concerne essentiellement la
(EC-72) SERVICES DE la recherche, le Groupe d’experts pour le développement SERCOM. L’INFCOM donne des
MÉTÉOROLOGIE des capacités et le Conseil collaboratif mixte OMM-COI: a) conseils d’experts en fonction des
MARITIME De fournir, sur demande, des conseils ou des avis besoins pour les questions
d’experts sur les questions abordées lors du Colloque qui d’infrastructure.
relèvent de leur mandat, y compris des explications et
Ce colloque devrait avoir lieu en 2022.
des recommandations au sujet de toute information
Les activités menées actuellement par
demandée; b) D’assurer une coordination efficace de
et pour le SC-MMO sont en cours
l’information pour répondre aux besoins au niveau
d’examen.
régional et veiller à ce que des réponses techniques
appropriées soient apportées par l’Organisation; et c) De Le cours sera offert dans toutes les
fournir les services d’experts, les conseils techniques Régions au cours des quatre
(guidés en cela par le SC-MMO) et l’assistance régionale prochaines années.
qui sont nécessaires pour aider à combler les lacunes en
matière de sensibilisation et de formation des parties
prenantes, ce qui inclut la mise à disposition d’experts
techniques pour contribuer au cours de l’OMM portant sur
l’amélioration des services de prévisions météorologiques
maritimes, et renforcer ainsi les compétences des
Membres dans le domaine de la météorologie maritime;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 22

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Résolution 6 PHASE EXPÉRIMENTALE Prie l'INFCOM, en étroite collaboration avec la SERCOM: L’Équipe d’experts pour les normes
(EC-72) DU PROJET D’ÉCHANGE relatives aux données, relevant du
1) De superviser les préparatifs et la coordination de la
INTERNATIONAL DE Comité permanent des technologies et
phase préopérationnelle du projet d'échange international
DONNÉES de la gestion de l’information de
de données climatologiques quotidiennes;
CLIMATOLOGIQUES l’INFCOM, a commencé l’examen
QUOTIDIENNES et 2) De faire rapport au Conseil exécutif sur l’état d’une séquence BUFR pour les
d’avancement de la phase préopérationnelle en vue de la messages DAYCLI selon les critères
mise en œuvre opérationnelle complète du projet au fournis par le SC-CLI de la SERCOM, à
moment opportun; finaliser dans le cadre de la procédure
accélérée 2021-2022. L’échange de
données à titre expérimental a
commencé et est en cours d’examen.
Des outils de suivi sont en cours
d’élaboration dans la perspective de la
phase préopérationnelle.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 23

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Résolution 9 REPORT DE LA Prie l’INFCOM d’examiner les évaluations intermédiaires Les membres de l'Équipe d’experts
(EC-72) TREIZIÈME du Groupe étalon mondial et du Groupe étalon mondial pour les références radiométriques de
COMPARAISON pour l’infrarouge qui seront effectuées par le Centre l'Observatoire physico-météorologique
INTERNATIONALE DE radiométrique mondial; de Davos/Centre radiométrique
PYRHÉLIOMÈTRES mondial ont présenté le statut du
Groupe étalon mondial et des
instruments du Groupe étalon mondial
pour l’infrarouge lors de la
téléconférence SC-MINT du 4 juin
2021.
L’IPC-XIII, l’IPgC-III et la FRC-V se
sont déroulés à Davos, en Suisse, en
septembre/octobre 2021. Les rapports
finaux de l'IPC-XIII et de l'IPgC-III
devraient être soumis à l'INFCOM
pour approbation et publication d'ici la
fin de 2022.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 24

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Décision 9 MISE EN EXPLOITATION Prie d) l’INFCOM et la SERCOM de coordonner la mise La publication intitulée Pratiques
(EC-72) DE PRÉVISIONS en œuvre de cette proposition sur le plan technique. opérationnelles recommandées pour
SAISONNIÈRES une prévision saisonnière objective
OBJECTIVES ET DE (OMM-N° 1246, édition 2020) décrit
PRODUITS ADAPTÉS À les étapes nécessaires pour passer
L’ÉCHELLE SOUS- des perspectives saisonnières
RÉGIONALE subjectives aux prévisions
saisonnières objectives. L'INFCOM a
collaboré avec la SERCOM pour
déterminer les apports techniques et
les besoins en matière d’échange de
données/produits ainsi que les
normes et pratiques à intégrer au
Règlement technique, par l'entremise
des centres du WIGOS, du Système
d'information de l'OMM et du Système
mondial de traitement des données et
de prévision, afin de faciliter le
passage aux prévisions saisonnières
objectives.
La SERCOM a également adopté la
résolution 5 à sa première session.
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 25

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Décision 12 RECOMMANDATIONS Décide de demander à son Groupe d’experts pour le Le président de l’INFCOM a nommé à
(EC-72) RELATIVES À LA développement des capacités: a) De passer en revue la titre provisoire Mme Jennifer Milton
RÉVISION DE LA publication intitulée Stratégie de l’OMM pour le pour représenter l’INFCOM au sein du
STRATÉGIE DE L’OMM développement des capacités et Plan de mise en œuvre Groupe d’experts pour le
POUR LE (OMM N° 1133, édition 2015), en collaboration avec les développement des capacités. Mme
DÉVELOPPEMENT DES commissions techniques, le Conseil de la recherche, le Milton apporte à ce groupe d’experts
CAPACITÉS Conseil collaboratif mixte OMM-COI, les conseils des contributions au nom de
régionaux et d’autres organes compétents, à la lumière l’INFCOM.
de la réforme de l’OMM, des priorités régionales, de
l’évolution des besoins et des tendances en matière de
prestation de services et d’appui;
INFCOM-2/INF. 4.1, p. 26

Décision du
Activités que le Conseil exécutif demande à l'INFCOM
Conseil Intitulé Suite donnée en août 2022
d’entreprendre
exécutif

Décision 13 DÉVELOPPER ET Décide 2) De prier les conseils régionaux, les Voir le projet de décision 6.8(6)/1
(EC-72) MAINTENIR LES commissions techniques et le Conseil de la recherche: pour l'examen du PEB-M et du PEM-
COMPÉTENCES a) De contribuer à parachever l’examen du Programme TM.
ESSENTIELLES d'enseignement de base pour les météorologistes (PEB-
M) et du Programme d’enseignement de base pour
techniciens en météorologie (PEM-TM) en faisant analyser
les propositions de révision par des experts et en
communiquant des observations et recommandations
relatives à ces propositions; b) D’exiger des
établissements régionaux de formation professionnelle, y
compris les centres régionaux de formation
professionnelle de l’OMM, qu’ils attestent la conformité de
leurs programmes avec les normes de l’OMM, telles
qu’elles sont définies dans le Règlement technique (OMM-
N° 49), pour ce qui concerne la mise en œuvre des
programmes d’enseignement de base et des cadres de
compétences de l’OMM; et c) D’apporter l’expertise, les
conseils techniques (sous la houlette du Comité
permanent des services de météorologie marine et
d’océanographie) et l’assistance régionale qui sont
nécessaires pour faciliter le cours de formation portant
sur l’amélioration des services de prévisions
météorologiques maritimes, de façon à renforcer les
possibilités d’apprentissage des participants.

____________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 4.2
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Coprésidents du SG-GHG
D’INFORMATION
20.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

INFRASTRUCTURE COORDONNÉE PAR L’OMM POUR LA SURVEILLANCE


DES GAZ À EFFET DE SERRE

Note de synthèse

Projet de travail, 18 octobre 2022

Groupe d’étude mixte de l’OMM sur la surveillance des gaz à effet de serre

Fond

Les trois principaux gaz à effet de serre influencés par les activités humaines sont le dioxyde
de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). L’abondance croissante de
ces gaz dans l’environnement est la cause des changements climatiques observés et d’autres
impacts selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, réf.
AR6, WG1). L’augmentation récente (post-industrialisation-) des concentrations de CO2, de
CH4 et de N2O a été démontrée par les activités humaines. L’Accord de Paris, adopté par 196
Parties à la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (CCNUCC) en 2015, fixe des objectifs spécifiques en matière
d’élévation maximale de la température moyenne mondiale et indique les moyens d’atteindre
cet objectif par la réduction des émissions de GES.

Lors de la 26e Conférence des Parties (Glasgow, novembre 2021), les Parties ont reconnu que
« {...} La limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C d’ici à 2100 nécessite une réduction
rapide, profonde et soutenue des émissions mondiales de gaz à effet de serre, y compris la
réduction des émissions mondiales de dioxyde de carbone de 45 % d’ici à 2030 par rapport au
niveau de 2010, et une réduction nette de zéro aux alentours du milieu du siècle, ainsi que des
réductions importantes d’autres gaz à effet de serre {...} » (Décision 1/CMA3). La disponibilité
d’informations sur les niveaux et les budgets des gaz à effet de serre est essentielle pour aider
les pays à guider leurs engagements et à suivre les progrès accomplis en matière de réduction
des émissions.

Nécessité d’améliorer la connaissance quantitative des cycles des gaz à


effet de serre

L’Article 13 de l’Accord de Paris prie les Parties de fournir régulièrement (...): « a) Un


inventaire national des émissions anthropiques par sources et absorptions par puits de gaz à
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 2

effet de serre, préparé à l’aide de bonnes pratiques acceptées par le GIEC et convenu par la
Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à cet accord; » b) Informations
nécessaires pour suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre et la réalisation de sa
contribution déterminée au niveau national au titre de l’article 4.

En application de l’article 14 de l’Accord de Paris, les Parties utiliseront ces données pour
dresser un bilan mondial tous les cinq ans afin de suivre les progrès quantitatifs accomplis
dans la réalisation des objectifs et de l’objectif de l’Accord, et ils le feront « à la lumière de
{...} la meilleure science disponible ». Le premier bilan mondial doit être achevé d’ici
novembre 2023. Les émissions anthropiques signalées seront fondées sur les lignes directrices
du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, incluant des méthodes de
complexité et de sophistication diverses (actuellement classées par le GIEC comme méthodes
de niveau 1, 2 et 3).

Comme mentionné ci-dessus, la plus grande partie du forçage anthropique induit par le
système climatique est causée par l’évolution de la concentration atmosphérique des gaz à
effet de serre persistants. La surveillance de ces gaz à l’échelle mondiale revêt donc une
importance primordiale. Toutefois, ces concentrations ne sont pas déterminées uniquement par
les émissions anthropiques. Les concentrations de GES sont fortement influencées par les
cycles naturels, qui sont ensuite influencés par le climat et d’autres changements
environnementaux. Les variations des émissions naturelles et de l’absorption des gaz à effet
de serre peuvent interagir avec les efforts d’atténuation visant à accroître ou à diminuer leur
efficacité. Notre connaissance quantitative de certaines sources et puits de GAZ À EFFET DE
SERRE présente de grandes incertitudes, tant elles opèrent actuellement que la mesure dans
laquelle elles évolueront à l’avenir en réponse par exemple au changement climatique.

À l’heure actuelle, la plupart des mesures de gaz à effet de serre (GES) dans l’environnement
et le traitement de ces données d’observation nécessaires aux mesures d’atténuation, reposent
principalement sur les activités de recherche et le financement. Le caractère limité dans le
temps du financement de la recherche et l’incertitude de son attribution conduisent à une
fragilité inhérente du système de surveillance des GES, qui est difficile à concilier avec son
importance critique et croissante en tant que facteur politique.

Une infrastructure de surveillance régulière et soutenue des concentrations et des flux de GES,
à l’aide de protocoles et de méthodes normalisés, semblable à celles utilisées pour la
surveillance du temps et du climat, fournira une foule de données quantitatives pour améliorer
notre compréhension des cycles de GES. Il fournira des champs mondiaux continus dans le
temps de l’abondance des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui fournira un aperçu
sans précédent des distributions géographiques et saisonnières des gaz à effet de serre, ce qui
favorisera la fourniture d’estimations des flux nets mensuels, par exemple sur une résolution
de 1x1° (environ 100 km d’environ 100 km). Ces quantités constitueront le principal résultat
de la surveillance opérationnelle proposée des gaz à effet de serre. De plus, des efforts sont
actuellement déployés pour développer des capacités de séparation de ces flux nets en
émissions de sources d’émission, ce qui pourrait conduire à d’autres produits opérationnels à
l’avenir. Conformément à la politique de l’OMM en matière de données, les données seront
mises à la disposition de tous les utilisateurs intéressés gratuitement et sans restriction.

Les produits de données seront élaborés à l’aide de méthodes déjà élaborées par les
chercheurs et les spécialistes de l’exploitation, la Veille de l’atmosphère globale (VAG) de
l’OMM a par exemple 50 ans d’expérience dans l’élaboration des directives de mesure des gaz
à effet de serre qui sont appliquées, par exemple, dans les réseaux opérationnels d’Europe
(ICOS) et aux États-Unis d’Amérique (Administration américaine pour les océans et
l’atmosphère (NOAA)). Le produit de flux fondé sur les observations complétera les estimations
actuelles des émissions anthropiques. Ces produits peuvent aider les Parties à évaluer leurs
efforts individuels de réduction des émissions et les progrès mondiaux accomplis en vue
d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris en matière d’atténuation.
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 3

Compte tenu de la nécessité d’une fourniture régulière et soutenue de produits de haute


qualité couvrant l’ensemble du domaine mondial à l’appui de l’atténuation, cette note souligne
l’exemple de la mise en place d’une infrastructure mondiale de surveillance régulière et
coordonnée à l’échelle internationale des gaz à effet de serre, qui fournira ces données à la
communauté scientifique et aux Parties sur une base plus régulière et soutenue.
L’infrastructure sera développée grâce à la coopération entre différentes organisations qui
participent déjà à la surveillance environnementale des gaz à effet de serre.

Infrastructure coordonnée de surveillance des gaz à effet de serre à


l’échelle mondiale

Dans sa configuration initiale, un système mondial régulier de surveillance des gaz à effet de
serre se composerait de quatre éléments principaux:

(1) « Un ensemble global et complet d’observations en surface et par satellite des


concentrations de CO2, DE CH4 et de N2O, des quantités totales dans la colonne, des
colonnes partielles, des profils verticaux et des flux, ainsi que des variables
météorologiques, océaniques et terrestres, échangées à l’échelle internationale en temps
quasi réel; »

(2) Estimations préalables des émissions de GES;

(3) Ensemble de modèles mondiaux haute résolution représentant les concentrations, les
sources et les puits de GES;

(4) Associés à ces modèles, les systèmes d’assimilation des données qui combinent de
manière optimale les observations avec le contexte du modèle pour générer des produits
d’une plus grande précision.

L’abondance du CO2, du CH4 et du N2O peut être mesurée in situ dans l’atmosphère et les
milieux aquatiques avec une grande précision (0,1 % et mieux), ce qui permet de déterminer
les flux. Les mesures in situ effectuées à la surface et à partir de plates-formes aériennes ont
été largement utilisées depuis de nombreuses décennies, fournissant des données de grande
précision à de nombreux endroits du monde entier. Au cours de la dernière décennie ou deux,
les capacités de mesure depuis l’espace, en particulier pour le CO2 et le CH4, ont
considérablement progressé, bien que la précision de ces observations soit inférieure à celle
des observations in situ, mais les plates-formes satellitaires permettent une couverture
mondiale.

La composante atmosphérique de cette infrastructure s’appuiera sur les divers éléments


d’infrastructure préexistants d’observation et de modélisation des gaz à effet de serre soutenus
par l’OMM depuis 1975 et sur d’autres initiatives pertinentes au niveau national, régional et
mondial.

La composante « Observation de l’océan » de l’infrastructure s’appuiera sur l’infrastructure de


recherche et de surveillance coordonnée par le Système mondial d’observation de l’océan
(GOOS). Il s’agit notamment des composantes biologiques, physiques, chimiques et
géologiques des cycles du carbone et de l’azote qui sont directement impliquées dans les
processus biogéochimiques qui influent sur les gaz à effet de serre.

Les connaissances actuelles sur les émissions anthropiques sont documentées sous forme
d’inventaires élaborés à des échelles allant d’une échelle locale à mondiale. Les inventaires
sont fondés sur les données d’entrée de diverses données socio-économiques, telles que la
consommation des combustibles fossiles, et sur les facteurs d’émission pour différents types de
sources. Ces inventaires sont produits à la fois par le secteur universitaire (par exemple, la
base de données sur les émissions pour la recherche atmosphérique mondiale (EDGAR) et les
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 4

inventaires odIAC) et par les autorités publiques pour leur obligation de communication
nationale et infranationale. Les inventaires resteront essentiels dans le cadre de l’infrastructure
de surveillance des GAZ À EFFET DE SERRE, car il est nécessaire pour les systèmes de
modélisation et d’assimilation des données.

La composante modélisation utilisera davantage l’infrastructure et les méthodes employées


depuis plus de 50 ans pour la prévision opérationnelle du temps. Au cours de la dernière
décennie, cette infrastructure a évolué pour adopter une approche axée sur le système Terre.
Les systèmes les plus perfectionnés utilisés pour la prévision numérique du temps intègrent
désormais de plus en plus la modélisation détaillée de la végétation, de l’océan, de la
composition de l’atmosphère et de la cryosphère. Cela constitue une excellente base pour
représenter les cycles des principaux gaz à effet de serre. Le couplage direct vers la biosphère
terrestre et les modèles océaniques contribuera à améliorer notre compréhension des cycles
des GAZ À EFFET DE SERRE, de leur évolution et de l’efficacité de diverses stratégies
d’atténuation.

Les principales données de sortie proposées par l’infrastructure de surveillance des GAZ À
EFFET DE SERRE seront les suivants

• Champs mondiaux réguliers des concentrations de GES;


• Estimations mensuelles régulières en temps voulu des flux nets de GES à une
résolution horizontale élevée (par exemple à 1 x 1°).

Des produits supplémentaires de données seront possibles, en fonction des besoins des
utilisateurs et de l’évolution des besoins en matière de services liés aux GES (par exemple les
estimations des émissions anthropiques et des flux terrestres et océaniques naturels). On
trouvera dans la section 5 des exemples de produits et d’applications potentiels en aval qui
peuvent être fondés sur les résultats du système.

Comme c’est le cas pour la prévision numérique opérationnelle du temps, une solide
composante de recherche parallèlement aux opérations sera nécessaire afin d’améliorer en
permanence les techniques de mesure, la compréhension des processus de GES et les
systèmes d’assimilation des données. Sans un tel effort de recherche soutenu, il est peu
probable que l’infrastructure puisse fournir des informations qui répondent à l’évolution des
besoins des utilisateurs.

Capacités et initiatives actuelles et prévues de surveillance des GES

Depuis de nombreuses années, divers efforts ont été déployés pour surveiller quantitativement
les gaz à effet de serre sur la base d’une ou de plusieurs des composantes du système décrites
ci-dessus.

Depuis 1989, le programme de la VAG de l’OMM a coordonné l’acquisition de mesures, la


gestion de la qualité, le développement des capacités et l’élaboration de produits et de services
en aval liés à la composition de l’atmosphère, y compris les gaz à effet de serre. La VAG
fournit le cadre international pour les observations in situ des gaz à effet de serre en les
organisant de stations mondiales à locales de la VAG. Le cadre implique également la mise en
place de réseaux d’observation des gaz à effet de serre exploités par de nombreux autres
organismes. Par exemple, le TCCON est utilisé pour la vérification des observations des gaz à
effet de serre depuis l’espace. Les données sont gérées de manière centralisée par le Centre
mondial de données sur les gaz à effet de serre, soutenu par le Japon, afin d’assurer la
cohérence et la qualité des données, au détriment d’un délai considérable de transmission des
données. Des tentatives ont été faites pour étendre les capacités d’observation des gaz à effet
de serre en zones peu couvertes. Toutefois, dans la majeure partie du globe, la densité
horizontale du réseau d’observation en surface reste insuffisante pour assurer un suivi efficace,
bien que des réseaux régionaux plus denses soient trouvés en Europe (Système intégré
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 5

d’observation du carbone (ICOS)), la Chine, l’Amérique du Nord et quelques autres endroits.


L’échange libre des données reste un problème dans certaines régions.

Du côté des satellites, le Jet Propulsion Lab de la NASA a ouvert la voie à la mesure du premier
CO2 et, plus tard, du CH4 depuis l’espace. À commencer par le satellite d’observation des gaz
à effet de serre (GOSAT) en 2009, par le biais du GOSAT-2, qui sera suivi par GOSAT-GW, le
Japon a continué de développer et d’affiner ses capacités spatiales de surveillance du CO2 et
du CH4. La Chine dispose de capacités de surveillance du CO2 et du CH4 sur son orbite polaire
FY-3D, sur sa mission dédiée TanSat et sur GaoFen-5, avec d’autres capacités spatiales dans le
pipeline. L’observation pionnière du CH4 à l’aide d’instruments SCIAMACHY exploite
actuellement Sentinel-5/Tropomi et compte un ensemble de missions de CO2 prévues, à
commencer par Microcarb et suivie de la mission Copernicus CO2M (CO2M) de l’UNION
européenne pour son lancement en 2026. La coordination internationale de ces activités
s’effectue principalement par l’intermédiaire du Comité sur les satellites d’observation de la
Terre (constellations virtuelles, du Groupe de travail sur cal/Val du CSO) et, dans une certaine
mesure, par le biais du CGMS.

Du côté de la modélisation et de l’assimilation, l’un des efforts les plus avancés fait partie du
programme Copernicus de la Commission européenne. Le Service Copernicus de surveillance
de l’atmosphère (CAMS) partage un grand nombre des objectifs énumérés dans la section
précédente concernant le suivi quantitatif du CO2 et du CH4. Il est prévu d’élargir encore le
système et d’élaborer une nouvelle capacité mondiale de surveillance et de vérification des
émissions anthropiques de CO2 et de CH4, en utilisant la complémentarité des observations et
des modèles informatiques. Des efforts similaires ont été déployés pour modéliser et assimiler
les observations du CO2 aux États-Unis d’Amérique, tant l’Administration américaine pour
l’aéronautique et l’espace (NASA) que la NOAA ayant des capacités dans ce domaine,
notamment avec le CarbonTracker, tandis que le Japon a progressé ses efforts, notamment les
observations, les observations, les navires et les mesures d’aéronefs, et la Chine prévoit
également de développer ses propres capacités au cours des années à venir. Les efforts de
modélisation s’appuient sur une longue expérience et sur des travaux pionniers de la
communauté TRANSCOM, dont de nombreux contributeurs participent toujours aux initiatives
de modélisation mentionnées.

Outre les efforts recensés ici, plusieurs autres initiatives liées aux GAZ À effet de serre sont en
cours d’élaboration, ce qui témoigne d’une large reconnaissance de la nécessité d’améliorer
l’information sur les GAZ À EFFET DE SERRE. Compte tenu des vastes implications politiques et
économiques de la surveillance des GAZ À EFFET DE SERRE, d’autres efforts seront
probablement déployés au cours des années à venir. Pour maintenir une base d’information
crédible sur les mesures d’atténuation des effets du changement climatique, il est essentiel de
renforcer la coordination de ces efforts en toute transparence auprès de toutes les Parties.

Applications potentielles en aval

Les résultats de l’infrastructure proposée pour la surveillance des gaz à effet de serre seront
accessibles au public, les observations des gaz à effet de serre (en surface et depuis l’espace),
les champs mondiaux de concentration de GES modélisés à une résolution de 1 x 1° et les flux
de surface modélisés avec une résolution de 1x1° à l’échelle mondiale. La liste initiale de
l’application potentielle comprend:

• Interprétation du produit mondial dans le contexte de l’Accord de Paris assorti d’un


bilan mondial, y compris:

o Agrégation mondiale et/ou régionale des sources et des puits d’émission.

o Méthodes de partitionnement des flux mondiaux en secteurs, gaz, régions.

o Incertitudes associées aux produits agrégés.


INFCOM-2/INF. 4.2, p. 6

• Agrégation d’informations sur les flux de 1 x 1° à l’échelle régionale aux fins de


l’interprétation des flux d’émissions à l’échelle régionale:

o Pour l’évaluation des flux océaniques qui ne figurent pas dans les inventaires
nationaux et qui sont actuellement manqués dans le bilan mondial. Il est à noter
que ces données apporteront également une valeur ajoutée à la déclaration sur
l’acidité marine par rapport à l’objectif de développement durable (ODD 14.3.1).

o Pour l’évaluation des flux de carbone terrestres à l’échelle régionale, qui sont
partiellement inclus dans les inventaires nationaux. Le suivi de la variabilité
interannuelle (par exemple en réponse à la sécheresse) sera essentiel.

o Émissions anthropiques agrégées à l’échelle nationale pour les pays qui


disposent actuellement de peu ou pas d’infrastructures pour déterminer les
émissions à partir des données d’activité, ce qui permet de commencer à
élaborer des informations améliorées sur les émissions; Peut être
particulièrement pertinent pour les sources d’émission autres que le CO2.

o Analyse des incertitudes associées à ces produits globaux.

• Fourniture de conditions aux limites des études régionales, nationales et


infranationales. Cela utilisera généralement les champs de concentration des GES plutôt
que les flux produits. Cela permettra aux entités d’élaborer des informations plus fines
sur les émissions pour leur domaine d’intérêt.

o Analyse de l’incertitude pour les conditions aux limites dérivées.

o Orientations sur la façon dont ces efforts de réduction d’échelle devraient être
déployés (en utilisant d’autres mécanismes tels que les bonnes pratiques du
Système.

Rôle de l’OMM

Il existe deux raisons principales pour lesquelles l’OMM est bien placée pour jouer un rôle
central dans la coordination d’une infrastructure mondiale de surveillance des gaz à effet de
serre.

Premièrement, l’OMM dispose d’activités et d’expériences dans trois des quatre grands
domaines énumérés dans la section 3: Les observations en surface et à partir de l’espace
portant à la fois sur les variables météorologiques de base et les constituants atmosphériques
mineurs, l’échange international de données, les activités de modélisation et d’assimilation des
données pertinentes, et la recherche. Par l’intermédiaire du Système mondial d’observation du
climat (SMOC) et de sa collaboration avec le Programme des Nations Unies pour
l’environnement (PNUE), l’OMM dispose de certaines activités d’observation à la surface des
terres émergées, ainsi que du GOOS et de la collaboration avec la Commission
océanographique intergouvernementale (COI), d’importantes activités d’observation de l’océan
et de modélisation des océans.

Deuxièmement, en tant qu’organisation intergouvernementale, l’OMM a des décennies


d’expérience dans la coordination des efforts internationaux, la mise en place de systèmes
internationaux et l’établissement de normes et de pratiques exemplaires dans des domaines
étroitement liés tels que les observations météorologiques et climatologiques (Système
mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM (WIGOS), le SMOC, le GOOS, la
prévision numérique du temps (Programme mondial de recherche sur la prévision du temps
(PMRPT) et le Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTDP)), et la
mesure et la modélisation des concentrations de constituants atmosphériques mineurs (VAG).
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 7

En outre, la Veille météorologique mondiale (VMM) est un modèle utile pour l’infrastructure
envisagée ici, puisqu’elle englobe les observations, l’échange de données, la modélisation et
l’assimilation des données et les méthodes de vérification courantes. Il s’agit des Membres de
l’OMM qui réalisent des observations, exploitent des modèles et fournissent des données aux
utilisateurs. La VMM établit un cadre de collaboration pour ces pays (« infrastructure » dans la
terminologie de l’OMM), au sein duquel ses Membres exploitent les différentes composantes du
système de manière à les compléter et à les exploiter mutuellement pour en tirer le meilleur
parti possible. Sous les auspices de la Convention de l’OMM, les Membres de l’OMM (pays et
territoires) ont défini les besoins en matière de systèmes d’observation, d’échange
international de données, de modélisation mondiale et d’assimilation, ainsi que de diffusion et
de vérification des champs de modèles mondiaux. Les systèmes eux-mêmes sont exploités par
les Membres de l’OMM, soit individuellement, soit en tant que groupes de Membres. Ce
paradigme doit être élargi pour englober de nombreuses autres institutions et parties
prenantes au sein des pays Membres et à l’échelle internationale afin de permettre la mise en
œuvre complète de l’infrastructure envisagée.

Par analogie avec le rôle joué par la VMM dans la prévision numérique du temps, le rôle d’une
infrastructure commune de surveillance des gaz à effet de serre serait de mettre en place:

• Exigences relatives à un système intégré d’observation en surface, à bord d’aéronefs et


de satellites.
• Conception d’un vaste système d’observation en surface et des besoins nationaux en
matière d’observation, conformément au Réseau d’observation de base mondial de
l’OMM (ROBM), accompagné d’un mécanisme de financement de la mise en œuvre et
de l’exploitation dans les pays en développement, conformément au Mécanisme de
financement des observations systématiques (SOFF);
• Amélioration et rapidité de l’échange de toutes les observations satellitaires, d’aéronefs
et de gaz à effet de serre en surface, y compris la planification coordonnée des futurs
systèmes d’observation par satellite;
• Collaboration sur les méthodes et pratiques communes de modélisation et
d’assimilation des données relatives aux GES;
• Formats de fichiers communs et pratiques d’échange de champs de modèles;
• Méthodes communes de vérification et de validation;
• Orientations communes sur les méthodes de post-traitement et de diffusion
descendante.

La VMM ne produit ni ne diffuse des prévisions météorologiques, et de même il ne sera pas le


rôle de l’infrastructure de surveillance des GAZ À EFFET DE SERRE de l’OMM pour fournir
directement des estimations ou des vérifications des émissions anthropiques. Il s’agit de la
compétence de chaque Partie à l’Accord de Paris, aidée au besoin par des systèmes ciblés tels
qu’IG3IS ou élaborés dans le cadre du programme Copernicus.

Prochaines étapes

À ce stade (septembre 2022), le Conseil exécutif de l’OMM a lancé une étude approfondie pour
faire progresser cette infrastructure mondiale coordonnée par l’OMM pour la surveillance des
gaz à effet de serre. Un vaste Groupe d’étude mixte a été chargé d’élaborer son concept et de
soumettre une architecture proposée au Dix-neuvième Congrès météorologique mondial en
mai 2023.

Parallèlement, l’OMM collabore avec l’ensemble des acteurs de la surveillance des gaz à effet
de serre pour veiller à ce que ce développement soit pris en compte par les diverses entités
qui développent déjà activement ses principales composantes (voir la section 4).
INFCOM-2/INF. 4.2, p. 8

On trouvera de plus amples informations sur le développement de cette infrastructure


mondiale de surveillance des gaz à effet de serre sur le site Web.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 4.3
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES C/HCP
D’INFORMATION
3.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

SUIVI DE LA DEMANDE DU CONSEIL EXÉCUTIF CONCERNANT LES


ORIENTATIONS PRÉSENTÉES PAR LA COALITION SUR L’EAU ET LE CLIMAT

CARTOGRAPHIE DE LA COALITION SUR L’EAU ET LE CLIMAT

[note: Le présent document inf. est le même que le document SERCOM-2/INF. 9.2]

Introduction

1. Le Congrès météorologique mondial par Résolution 6 (Cg-Ext(2021)) A demandé au


Conseil exécutif, sur la base des avis du Groupe de coordination hydrologique, d’examiner les
orientations données par la Coalition sur l’eau et le climat et d’élaborer des recommandations à
soumettre aux commissions techniques, au Conseil de la recherche et aux conseils régionaux,
selon qu’il conviendra.

2. En juin 2022, le Conseil exécutif a Résolution 5 (EC-75) - Examen des orientations


données par la CMC, a demandé aux commissions techniques, en collaboration avec d’autres
organes compétents, de cartographier les activités proposées par la Conférence au Plan
d’action de l’OMM en matière d’hydrologie, et de soumettre au Conseil exécutif, à sa soixante-
sixième session, des propositions indiquant comment l’OMM devrait répondre à d’autres
besoins des responsables de l’eau et du climat, sur la base du Plan d’action de l’OMM en
matière d’hydrologie.

À propos de la Coalition sur l’eau et le climat

3. Le Secrétaire général de l’OMM et les chefs de secrétariat neuf entités des Nations
Unies1 et le Partenariat mondial pour l’eau a pris l’initiative de coorganisation de la Coalition
sur l’eau en réponse à l’appel lancé par le Secrétaire général des Nations Unies pour accélérer
la mise en œuvre de l’ODD 6, initiative multipartite relevant du programme Cadre
d’accélération de l’ODD 6qui a été lancé le 9 juillet 2020 lors du Forum politique de haut
niveau de l’ONU par M. Guterres et le Président d’ONU-Eau (référence de l’OMM: lettre
15534/2020/WATER/CC).

1 PNUE, FAO, UNESCO, UNU, OMS, UNICEF, CEE, FIDA, PNUD


INFCOM-2/INF. 4.3, p. 2

4. Les principaux objectifs de la Coalition sont les suivants:

1) Orientations pour l’élaboration de politiques de haut niveau par le biais de son groupe de
responsables de l’eau et du climat;

2) Plate-forme permettant à ses Membres de s’associer à des activités concrètes pour


mettre en œuvre des solutions permettant de combler les lacunes des enjeux liés à l’eau
et au climat. Les objectifs de la Coalition seront axés sur l’action et les activités concrètes
dans le domaine de l’eau et du climat (y compris l’accent mis sur la participation des
jeunes générations , par exemple dans le cadre de l’initiative ONU1FY).

5. La Coalition vise à fournir des actions concrètes, des activités et un soutien


politique dans le domaine de l’eau et du climat et à faciliter l’accent mis sur les données, les
informations, les systèmes de surveillance et les capacités opérationnelles.

6. L’WLa CC est ouverte à un large éventail de parties prenantes d’organisations


scientifiques, du secteur privé, d’ONG, d’organisations des Nations Unies, d’États Membres et de
la société civile (référence de l’OMM: 22853/2020/DSG/W). En tant que membre de la Coalition,
il s’agit d’une communauté non bureaucratique d’individus et d’organisations ayant les mêmes
idées et vise à créer un mouvement plutôt que de fonctionner comme une structure ou une
organisation. La durée d’adhésion est déterminée de manière autonome et, en règle générale,
liée à la durée requise pour la mise en œuvre des activités. La Coalition vise à susciter une
action par une motivation positive. Elle est guidée par un Comité directeur, composé des 11
membres fondateurs et de six membres élus de la Coalition. L’objectif est de susciter la
confiance et l’élan des différents acteurs en mettant en œuvre des activités concrètes à l’échelle
nationale, régionale et mondiale (figure 1).

7. Le Secrétariat de la Coalition, à l’OMM, accueille un site en ligne Marché des activités


qui rassemble les membres pour travailler sur des projets concrets. Parmi les activités de la
Coalition, plusieurs d’entre elles ont été demandées par l’OMM pour être un partenaire
d’exécution:

• Portail mondial des données relatives à l’eau )


• HydroSOS ) Services mondiaux d’information sur
l’eau
• Rapport annuel sur l’état de l’eau à l’échelle mondiale )
• Disponibilité future en eau
• Échange d’informations sur l’eau – WISE (en collaboration avec le GWP)
• Secteur opérationnel de la modélisation hydrologique à l’échelle mondiale et
régionale
• Appel aux partenaires: Plate-forme mondiale OMM-PNUE pour l’exploitation
hydrologique (en collaboration avec le PNUE)
• Formation à l’hydrologie opérationnelle

De plus amples informations et les membres actuels se trouvent sur www.water-climate-


coalition.org.
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 3

Figure 1: Structure de la Coalition sur l’eau et le climat

Le Groupe des chefs de file du domaine de l’eau et du climat

8. Les chefs de file du domaine de l’eau et du climat ont été invités par le Secrétaire
général de l’OMM et le Président d’ONU-Eau à donner des orientations pour l’élaboration de
politiques de haut niveau. Lla Groupe Se compose de 16 chefs d’État, de premiers ministres et
de ministres, ainsi que de représentants d’organisations intergouvernementales, du secteur
privé, d’instituts de recherche et d’organisations de jeunesse. Conformément aux résultats A.1
du Plan d’action hydrologique de l’OMM et à leur appui, les responsables visent à améliorer la
présentation/communication et la compréhension de la proposition de valeur, de l’analyse des
avantages et des risques et de la valeur des services hydrologiques, afin de mieux comprendre
les ministères et les gouvernements.

9. Les dirigeants ont appelé à:

• Une approche intégrée de l’eau et du climat – Reconnaissant le rôle de l’eau


dans la prise de décisions éclairées dans les mesures d’atténuation et d’adaptation
au changement climatique
• Appui international à l’amélioration des données et des informations
relatives à l’eau pour un monde prêt à faire face au climat – Collaborer pour
mettre en place un Service mondial d’information sur l’eau qui fournit l’état,
l’évaluation et l’évolution probable des conditions climatiques et hydrologiques pour
prendre des décisions judicieuses relatives au climat et à l’eau
• Partenaires à rejoindre les chefs de file dans la mise en œuvre – Des
solutions d’appui pour une prise de décisions judicieuses: un bilan hydrologique et
climatologique, un mécanisme d’information sur la cryosphère, une nouvelle
justification financière, un engagement local et une coopération dans les bassins
fluviaux
• Reconnaissant la nécessité de protéger les glaciers – Comprendre le rôle des
glaciers comme l’une des principales sources d’eau douce et d’unir leurs forces pour
préserver ces ressources dans le cadre d’une Année internationale de la
préservation des glaciers 2025
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 4

10. En juin 2022, an Plan d’action pour un programme d’action intégré sur l’eau et le
climat a été approuvé par les dirigeants. Il propose six « solutions axées sur les données » :

• Services mondiaux d’information sur l’eau (hydroSOS, Portail mondial des données
sur l’eau et rapport annuel sur l’eau, à savoir les principales contributions de l’OMM)
• Bilan hydrologique et climatologique
• Système d’information sur la préservation des glaciers et la cryosphère
• Principes de financement
• Participation locale
• Renforcement de la coopération régionale

11. Les chefs de file du domaine de l’eau et du climat préconisent l’intégration de ces
solutions dans le cadre du processus de mise en œuvre du programme de lutte contre le
changement climatique et fournissent ce plan d’action en tant que contribution à la Conférence
des Nations Unies sur l’eau de 2023.

Le Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie

12. Le Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie a été adopté par le Congrès à sa
session extraordinaire de 2021 (2021)Résolution 4 (Cg-Ext (2021)). Le Plan d’action, qui sert de
document d’orientation pour la contribution de l’OMM à l’ensemble des perspectives d’avenir et
des objectifs stratégiques de l’OMM, comprend 134 activités prévues pour réaliser huit ambitions
à long terme en matière d’hydrologie:

• Personne n ’est surpris par une crue


• Tout le monde est prêt à faire face à la sécheresse
• Les données hydroclimatiques et météorologiques contribuent aux objectifs de
sécurité alimentaire
• Des données de qualité sont à l’appui de la science
• La science constitue une base solide pour l’hydrologie opérationnelle
• Nous avons une connaissance approfondie des ressources en eau de notre monde
• Les informations hydrologiques soutiennent le développement durable
• La qualité de l’eau est connue.

13. Chaque activité est décrite, y compris la définition des étapes, des réalisations
attendues et le recensement des principaux organes de mise en œuvre au sein de la structure
de l’OMM, conformément aux plans de travail actuels de ces organes. Le Groupe de coordination
hydrologique surveille et évalue les progrès accomplis et fait rapport au Congrès et à son
Assemblée hydrologique. Actuellement, un Version en ligne du Plan d’action, assorti des étapes
correspondant à chacune de ses activités, est en cours de finalisation pour servir de document
évolutif à l’appui des décisions, des recommandations et de la planification des travaux de tous
les organes concernés.

14. Il est essentiel de noter que toute activité de l’OMM au sein de l’OrganisationLa Cc
est fondée sur le Plan d’action pour l’hydrologie et sur les programmes, systèmes et activités de
l’OMM existants et sur leur développement par le biais de plans de travail des commissions
techniques intergouvernementales et d’autres organes compétents de l’OMM, afin d’apporter un
soutien aux Membres. Comme l’a précisé le Congrès météorologique mondial (rés. 6 Cg-Ext
(2021)), la Coalition devrait être considérée comme un moyen de contribuer à la mise en œuvre
des perspectives et de la stratégie de l’OMM en matière d’hydrologie et du plan d’action associé
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 5

et, par conséquent, d’accroître ses incidences et de contribuer à mobiliser les ressources
nécessaires.

15. Par conséquent, les activités de la CMC dont l’OMM a proposé d’être un organe de
mise en œuvre de premier plan ont été cartographiées par rapport aux activités du Plan d’action
pour l’hydrologie. Le résultat de la cartographie est fourni dans la Annexe.

Marche à suivre

16. Se conformer à Décision 5 (EC-75)Les commissions techniques, en collaboration avec


le Groupe de coordination hydrologique, le Conseil de la recherche et d’autres organes
compétents, ayant recensé des synergies entre les activités proposées pour la Conférence
mondiale sur le climat et le Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie, sont priées
d’accélérer la mise en œuvre et d’accroître l’impact des activités en cours des commissions
techniques par l’intermédiaire de la CMC, et de présenter des propositions au Conseil exécutif à
sa soixante-sixième session, qui décrivent comment l’OMM devrait répondre à d’autres besoins
liés à l’eau et au climat Les dirigeants appellent, sur la base du Plan d’action de l’OMM pour
l’hydrologie.
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 6

ANNEXE

CARTOGRAPHIE DES ACTIVITÉS DE LA CMC À L’APPUI DE LA MISE EN ŒUVRE


DU PLAN D’ACTION DE L’OMM EN MATIÈRE D’HYDROLOGIE

Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


Activité de la Coalition sur
Étapes
l’eau et le climat
Activité (date de Responsabilité État critique
fin)

Disponibilité future en eau B.7.1: Système mondial de 2024: SC-ESMP Toute livraison
Description: traitement des données et Premier de la CMC doit
de prévision (SMTDP) – centre du être conforme
Permettre aux Membres de développement de centres SMTDP au SMTDP et
l’OMM de quantifier et de hydrologiques, y compris des hydrologique HydroSOS
communiquer les incidences centres/systèmes de coordonné
des changements climatiques prévision régionaux
sur les ressources en eau
disponibles à différentes B.7.2: Création d’un 2025: SC-HYD
échelles (bassin fluvial, pays, inventaire des données et Lancement
régions, etc.) produits gratuits et publics à du PROJET de
« - Créer une communauté l’échelle mondiale et prévision des
de personnes et régionale pour la prévision crues avec
d’organisations pour des crues et d’un inventaire mise à jour
élaborer, améliorer et des modèles et plates- de
appliquer des modèles formes interopérables l’inventaire
hydrologiques mondiaux et internationaux des données,
régionaux en mode produits,
opérationnel; » modèles et
plates-formes
- Améliorer les connaissances
librement
sur l’état et la prévision des
disponibles
ressources en eau
pour la
disponibles (en tenant
prévision des
compte de l’eau de surface et
crues
sous la surface, ainsi que de
la neige et de la glace) dans C.2.1: i) Recensement des 2023 SC-ESMP
le contexte du changement besoins en matière
climatique. d’informations produites à
-Soutenir les capacités l’échelle mondiale ou
opérationnelles des pays, des régionale aux fins
régions et étayer les d’évaluation, de modélisation
fondements de l’élaboration et de prévision des
des politiques à l’échelle sécheresses à l’échelle
mondiale. nationale par les SHN, et ii)
élaboration d’une interface
Résultats des activités
permettant aux SHN de
1) Relier toutes les initiatives rechercher, d’utiliser et
actuelles de modélisation d’interpréter les produits
hydrologique à l’échelle
mondiale (création d’un C.2.2: Création de centres 2025 SC-ESMP
réseau mondial et régional de mondiaux sur la sécheresse
modélisation hydrologique) au sein du SMTDP et
formation des SMHN pour
2) Créer un système de
traiter et appliquer les
modélisation hydrologique et
informations au contexte
climatique qui couvre la
local
validation, l’interprétation et
la communication des C.2.3: Orientations et outils 2025 SC-ESMP
modèles de liaison à l’échelle opérationnels pour la
du globe 3) vérification des produits
4) Appliquer et améliorer les disponibles
modèles, outils et plates-
F.4.1: Mise au point d’outils 2030 Rb
formes opérationnels à
et de modules permettant
d’évaluer et d’analyser
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 7

Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


Activité de la Coalition sur
Étapes
l’eau et le climat
Activité (date de Responsabilité État critique
fin)
l’échelle régionale et l’incertitude des conditions
mondiale: extrêmes
5) Évaluer la disponibilité des G.3.1: Les produits 2027 SC-HYD
ressources en eau mondiaux destinés à un Centres
6) Établir des prévisions usage local – Centres hydrologiques
hydrologiques saisonnières hydrologiques régionaux du SMTDP
(infrasaisonnières) spécialisés (RSHC) du pour
7) Établir des prévisions SMTDP fournissent aux l’évaluation
hydrologiques décennales Membres des produits de et la gestion
dans le contexte du l’évaluation des ressources des données
changement climatique en eau, y compris des
produits de formation et des
8) Appuyer l’élaboration du
outils d’interprétation
rapport annuel sur l’eau.
9) Appui à la mise en œuvre
d’HydroSOS (à l’échelle
régionale et mondiale)

Échéances estimées de
l’activité
1. Intégration des
perspectives
relatives à l’eau et
au climat dans
toutes les régions de
l’OMM d’ici à 2023
2. Phases: après le
lancement, on
s’attend à ce que la
phase d’essai et
d’étude passe à une
phase opérationnelle
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 8

Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


Activité de la Coalition sur
Étapes
l’eau et le climat
Activité (date de Responsabilité État critique
fin)
HydroSOS G.1.1: Mise en œuvre 2030 SC-HYD et JET- Guidé par le
d’HydroSOS à l’échelle (nombre de HYDMON plan de mise en
Description: mondiale Membres qui œuvre
Aider les Membres de l’OMM contribuent à d’HydroSOS
à renforcer les capacités de HydroSOS)
surveillance afin d’évaluer les
disponibilités actuelles en eau
et d’estimer les relations
futures en matière de
disponibilité en exploitation
du Système d’évaluation et G.2.3: Lancement du produit 2022: SC-HYD et JET- La production
de prévision hydrologiques et appui à son utilisation et à Rapport HYDMON finale sera
(HydroSOS) son partage préliminaire assurée par le
sur l’eau en biais du
Résultats des activités 2021 système
1) Aider les Membres à 2023: HydroSOS, les
élaborer et à mettre en Rapport Membres
œuvre des projets HydroSOS préliminaire coordonnés
à l’échelle nationale et sur l’eau en (coordonnateurs
transfrontalière 2022 pour concernés)
2) D’exécuter des plans l’Ha
régionaux de mise en œuvre
d’HydroSOS et des grappes
exemplaires d’HydroSOS
3) Faciliter le développement
du portail mondial HydroSOS
4) Présenter un prototype de
rapport mondial sur les
ressources en eau

Échéances estimées de
l’activité
1. Version finale du
rapport de la phase
pilote d’HydroSOS
(2021)

2. Projet pilote: Rapport


annuel sur l’eau – 2021
à lancer lors de la COP27
(2022)
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 9

Activité de la Coalition sur l’eau Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


et le climat
Activité Étapes Responsabilité État critique

Portail mondial des données H.2.2: Création d’un 2023 Un Hcp Alignement
relatives à l’eau partenariat avec la FAO portail de sur les
(AquaStat) et l’UNESCO données présentations
en vue d’élaborer un plan hydrologiques Web
Description: visant à définir les note de actuelles de
Développer, avec les partenaires, données, informations et synthèse l’OMM
le portail des données sur l’ODD6 produits produits produits
plus avant dans le « Portail par les Membres dans les
mondial des données relatives à bases de données
l’eau » – une interface fournissant mondiales à l’appui des
un accès unifié à tous les fonds de ODD
données physiques des Nations
Unies et des données physiques H.2.3: Définir un 2023 Un SC-HYD et JET-
nationales relatives à l’eau. Cela ensemble de paramètres portail de HYDMON
renforcera considérablement les permettant de suivre et données
capacités des Membres pour de soutenir le hydrologiques
garantir une meilleure planification développement durable à note de
et une meilleure prise de décisions. long terme, en synthèse
coopération avec les
Résultats des activités
organisations concernées
1) Afficher une liste de tous
les portails d’information H.3.4: Logiciel 2026 SC-IMT
et de données (éventuellement une
hydrologiques pertinents solution nuageuse) pour
le calcul du paramètre
2) Concevoir un point
défini dans H.2.3
d’entrée intégré pour les
différents portails H.3.5: Présentation des 2027 SC-IMT
3) Relier les données par le jeux de données aux fins
biais d’API (sous réserve d’évaluation –
de l’autorisation des présentation sur le Web
propriétaires de données) des jeux de données pour
les ODD
4) Décrire et soutenir la
prestation de services à
partir d’un portail unifié
de données et mettre en
évidence les avantages
qu’ils procurent
Échéances estimées de
l’activité
Échange de données et
d’informations

Échange d’informations sur H.2.3: Définir un 2023: Un JET-HYDMON Conforme au


l’eau – (WISE) ensemble de paramètres portail de SIO/SOHO,
permettant de suivre et données HydroSOS
de soutenir le hydrologiques aligné sur
Description: développement durable à (note de
L’initiative WISE aide les principaux long terme, en synthèse)-
décideurs et parties prenantes des coopération avec les examen des
différents secteurs à déterminer organisations concernées besoins
leurs besoins en données,
informations et services H.3.4: Logiciel 2026 SC-IMT
hydrologiques et climatologiques (éventuellement une
exploitables. En outre, WISE vise à solution nuageuse) pour
combler les lacunes en partageant le calcul du paramètre
les données existantes et en défini dans H.2.3
produisant de nouvelles données,
H.3.5: Présentation des 2027 SC-IMT
en renforçant la confiance et la
jeux de données aux fins
collaboration entre les parties
d’évaluation –
prenantes, et en veillant à ce que
présentation sur le Web
les plates-formes d’échange de
des jeux de données pour
données répondent aux besoins les
les ODD
plus stricts en matière de sécurité
et de protection des données. En
outre, l’initiative vise à mettre à
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 10

Activité de la Coalition sur l’eau Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


et le climat
Activité Étapes Responsabilité État critique
profit et compléter les sources de
données existantes et les initiatives
auxquelles participent les secteurs
public et privé, la société civile et
les universités. Enfin, il a pour but
d’encourager les pays et les autres
parties prenantes à tirer les leçons
des difficultés communes, à mettre
en place des structures durables
qui fassent participer toutes les
parties prenantes concernées à
l’amélioration des données
hydrologiques et climatologiques
afin d’éclairer la prise de décisions.

Résultats des activités


Les résultats comprennent que les
pays vont: 1. Renforcer leurs
plates-formes d’échange de
données et les utiliser activement
pour traduire les données
hydrologiques et climatologiques
en informations utiles aux
décideurs. 2. Échanger activement
des données sur la quantité et la
qualité de l’eau entre les parties
prenantes. 3. Améliorer leurs
indices sur les questions relatives
aux données relatives à l’ODD
6.5.1.

Échéances estimées de
l’activité
Lancement prévu en 2022
Rapports de phase pilote attendus
en 2024 I Progrès quantifiables de
l’ODD 6.5.1 des indices des pays
pilotes dans le domaine des
données de 2024.
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 11

Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


Activité de la Coalition sur
l’eau et le climat Conditions
Activité Étapes Responsabilité
critiques

Appel aux partenaires: Plate- G.1.1: Mise en œuvre Mise au point SC-HYD et JET- HydroSOS
forme mondiale OMM-PNUE d’HydroSOS à l’échelle d’un portail HYDMON conforme
pour l’exploitation mondiale pilote (2023) aux normes
hydrologique
Portail mondial
avec
Description: ensembles de
Les Services météorologiques et modèles
hydrologiques nationaux (SMHN) (2024)
sont confrontés à une multitude de
2030 (nombre
défis pour améliorer la qualité et la
de Membres
pertinence de leurs services pour
qui contribuent
répondre aux besoins croissants
à HydroSOS)
de la société, en particulier ceux
liés aux inondations, aux
sécheresses et aux risques liés à la
disponibilité en eau ou à la
sécurité de l’eau en raison du
changement climatique. Ces défis
peuvent être les suivants:
- Manque de produits et de jeux
de données d’information pour
aider à comprendre et à gérer les
ressources en eau
- Manque de produits
d’information et de jeux de
données pour mieux gérer les
phénomènes météorologiques
extrêmes de plus en plus
fréquents, tels que les inondations
et les sécheresses, provoqués par
le changement climatique
- Manque de capacité de prévoir
les tendances et les régimes
hydroclimatiques futurs pour
mieux planifier et s’adapter au
changement climatique L’objectif
principal des travaux proposés est
de piloter une plate-forme
hydrologique mondiale
opérationnelle afin d’évaluer l’état
des ressources en eau mondiales
et de diffuser des alertes en cas
d’inondation et de sécheresse. La
plate-forme s’occupera de certains
des défis posés par le changement
climatique, dont la liste figure ci-
dessus.

Résultats des activités


1. La première plate-forme
opérationnelle soutenue et facilitée
par l’OMM et le PNUE
2. Se connecter aux centres
climatologiques et hydrologiques
régionaux de l’OMM pour les
prévisions saisonnières
3. Fonctionne à différentes
échelles géographiques, depuis le
bassin, le pays, l’échelle régionale
et mondiale
4. Comble les lacunes en matière
d’informations relatives à la
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 12

Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


Activité de la Coalition sur
l’eau et le climat Conditions
Activité Étapes Responsabilité
critiques
prévision des disponibilités en eau
dans les régions où les données
sont rares
5. Accès libre et direct aux
utilisateurs

Échéances estimées de
l’activité
1. Portail régional mis au
point pour le bassin pilote
en prenant d’autres
modèles disponibles dans
la région dans l’ensemble
(2023)
2. Étendre à une plate-
forme mondiale à l’appui
de la modélisation
d’ensemble. (plate-forme
mondiale HydroSOS
potentielle)

Formation à l’hydrologie C.5.1: Activités de de 2023 Cdp Conformité


opérationnelle renforcement des Stratégie de de la
capacités organisées développement Stratégie de
dans le cadre du des capacités l’OMM pour
Description: Programme de gestion le
Combler les lacunes en matière de intégrée des renforcement
capacités humaines en hydrologie sécheresses, y compris des capacités
opérationnelle grâce à des programmes
l’amélioration des programmes de d’études et du matériel
formation de l’OMM, notamment didactique fondés sur la
des cours d’enseignement à définition des besoins,
distance sur l’hydrométrie, la conçues pour renforcer
gestion des données et l’échange les capacités et les
de données à l’intention des capacités des Membres
hydrologues du monde entier. en matière de gestion de
la sécheresse
Résultats des activités C.5.2: Matériel 2027 Cdp
1) Élaborer et mettre à jour des didactique fondé sur les
modules ouverts pour les données programmes d’études
et informations élaborés à l’appui des
Membres
2) Formation des formateurs
3) Offrir un certificat de qualité de E.2.2: Matériel 2025 Cdp
l’OMM à l’intention des didactique et formation
hydrologues opérationnels en ligne sur le Cadre de
qualifiés référence pour la gestion
de la qualité

Échéances estimées de G.4.3: Programme de de 2023 Cdp


l’activité formation à l’évaluation Stratégie de
des ressources en développement
ressources en des capacités
Cours et installations de formation information, élaboré
physique en place d’ici à 2023 dans le cadre de la
stratégie de
développement des
capacités de l’OMM

G.4.4: Cours de 2025 Cdp


formation en ligne sur
l’évaluation des
ressources en eau
INFCOM-2/INF. 4.3, p. 13

Plan d’action de l’OMM en matière d’hydrologie


Activité de la Coalition sur
l’eau et le climat Conditions
Activité Étapes Responsabilité
critiques

I.2.1: Élaboration de 2023: Cdp


supports didactiques sur Détermination
la qualité de l’eau des priorités
2025: Matériel
didactique
prioritaire prêt
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 5.3
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président de l’INFCOM
D’INFORMATION
13.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

PROJET DE PLAN STRATÉGIQUE DE MISE EN ŒUVRE DE L’INFCOM POUR LA


PÉRIODE 2022-2027

TABLE DES MATIÈRES


1. Introduction 3
2. Fond 3
3. Moteurs et objectifs 4
4. Mandat de l’INFCOM 5
5. Approche stratégique 5
6. Principes fondamentaux 7
7. Priorités de l’INFCOM 7
WIGOS 8
Wis 8
SMTDP 8
Priorités transsectorielles 8
8. Objectifs à moyen terme et réalisations attendues 9
WIGOS 9
Wis 10
SMTDP 11
Priorités transsectorielles 11
9. Objectifs à long terme et réalisations attendues 13
WIGOS 13
Wis 13
SMTDP 14
Priorités transsectorielles 14
10. Conclusion des remarques 14
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 2

Annexe 1 – Attributions de l’INFCOM 16


Annexe 2 – Domaines d’application de l’OMM 20
Annexe 3 – Plan de travail de l’INFCOM 21
Annexe 4 – Glossaire 22
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 3

1. INTRODUCTION

En tant qu’institution spécialisée des Nations Unies, l’OMM se consacre à la coopération et à la


coordination internationales pour comprendre l’état et l’évolution de l’atmosphère terrestre,
ses interactions avec les terres et les océans, le temps et le climat qu’elle engendre et la
répartition des ressources en eau qui en résulte. Sa mission est décrite à l’article 2 de la
Convention de l’OMM, qui vise à faciliter la coopération mondiale en matière de surveillance et
d’prévision des variations des conditions météorologiques, climatiques, hydrologiques et
environnementales par l’échange de données, d’informations et de services, la normalisation,
l’application, la recherche et la formation professionnelle.

La Commission des observations, des infrastructures et des systèmes d’information (INFCOM)


est l’une des deux commissions techniques intergouvernementales de l’OMM soutenant cette
mission, l’autre la Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat,
à l’eau et à l’environnement (SERCOM). L’INFCOM contribue à:

• L’élaboration et la mise en œuvre de systèmes coordonnés à l’échelle mondiale pour


l’acquisition, le traitement, la transmission et la diffusion des observations du système
Terre et l’établissement de normes connexes;
• La coordination de la production, de la distribution et de l’utilisation des champs
normalisés d’analyse et de prévision des modèles; Et
• L’élaboration et la mise en œuvre de pratiques saines en matière de gestion des données
et de l’information pour tous les programmes de l’OMM et les domaines d’application et
services qui leur sont associés.

Le présent document a pour objet de décrire les travaux de l’INFCOM au cours des cinq
prochaines années (2022-2027) et la façon dont elle appuiera la mission et les objectifs de
l’OMM. Il déterminera les éléments moteurs de ses travaux, les objectifs souhaités, l’approche
stratégique et les principes directeurs de ces travaux. Il recensera les principales priorités à
moyen et à long terme, ainsi que les activités prévues par l’INFCOM pour les traiter. Il est
destiné à être lu et compris par l’expert et le non-expert.

2. FOND

L’OMM a été créée lors de la ratification de la Convention de l’OMM en 1950. Tous les quatre
ans, le Congrès météorologique mondial se réunit pour approuver le Plan stratégique et le Plan
opérationnel de l’OMM et les budgets pour les quatre prochaines années. Le Plan stratégique
de l’OMM énonce les perspectives d’avenir, la mission, les valeurs fondamentales, les grandes
priorités et les objectifs à long terme de l’Organisation et oriente le Plan opérationnel de l’OMM
qui définit des actions et des résultats spécifiques à atteindre et des étapes annuelles à
atteindre. Le budget indique les ressources disponibles, la façon dont ils seront dépensés et
indique les indicateurs de performance destinés à mesurer les progrès accomplis dans la
réalisation des objectifs à long terme. Ces plans sont élaborés et mis en œuvre par
l’intermédiaire des organes subsidiaires du Secrétariat et de l’OMM et des organisations d’appui
(commissions techniques, Conseil de la recherche), programmes, projets et conseils régionaux
et bureaux) ainsi que par le biais de partenariats public-privé synergiques.

L’INFCOM est un organe subsidiaire relativement nouveau de l’OMM et a été le résultat d’une
restructuration et d’une rationalisation de la gouvernance de l’OMM, conformément à la
résolution 7 (Cg-18)), qui a entraîné une réduction du nombre de commissions de huit à
aujourd’hui, et l’ajout du Conseil de la recherche . Indépendamment, les deux nouvelles
commissions prennent leur direction de la même manière que les huit précédentes , par le
biais des résolutions et décisions du Congrès. Des orientations supplémentaires sur
l’application de ces résolutions et décisions peuvent provenir des réunions annuelles du Conseil
exécutif. Les travaux de l’INFCOM sont guidés par le président de la Commission et son Groupe
de gestion.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 4

Le présent Plan stratégique de mise en œuvre est le résultat d’un examen de tous les plans,
résolutions, décisions et orientations pertinents de la structure de gouvernance de l’OMM, y
compris les travaux effectués pour élaborer le prochain projet de Plan stratégique de l’OMM
pour la période 2024-2027, organisé en une stratégie intégrée cohérente pour les activités de
l’INFCOM pour les cinq prochaines années.

3. MOTEURS ET OBJECTIFS

Comme le reconnaît le Plan stratégique de l’OMM pour la période 2020-2023, le Programme de


développement durable à l’horizon 2030, l’Accord de Paris sur les changements climatiques et
le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe mettent en avant les
politiques et mesures nationales et internationales relatives à l’environnement. Ce programme
devrait susciter une demande sans précédent d’informations exploitables, accessibles et fiables
fondées sur la science. Pour faire face aux menaces croissantes que représentent les
phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, il convient d’agir en faveur de la
résilience, de l’atténuation et de l’adaptation, tout en renforçant les capacités des Membres, ce
qui menace les infrastructures et les économies mondiales. Les progrès rapides de la science et
de la technologie et l’évolution de la prestation de données et de services sont des occasions
pour l’OMM de mieux servir ses Membres en améliorant les orientations, les services et les
partenariats novateurs.

En particulier, la science de l’observation, de la compréhension et de la prévision de


l’environnement évolue et s’améliore. Sous l’impulsion des Services météorologiques et
hydrologiques nationaux (SMHN) du monde entier et du monde universitaire, des interactions
complexes avec l’hydrosphère, la cryosphère, la géosphère et la biosphère sont observées et
modélisées pour améliorer en permanence la qualité des prévisions et avis météorologiques.
Les projections climatiques et la réanalyse climatologique bénéficient également de cette
approche du système terrestre. L’OMM reconnaît la nécessité impérieuse d’aller au-delà de la
météorologie traditionnelle pour tenir compte de l’ensemble du système terrestre dans ses
travaux, notamment la composition de l’atmosphère, les océans, la cryosphère et les
caractéristiques détaillées des bassins terrestres et hydrométriques et de leurs interactions.

En réponse à ces facteurs mondiaux, le Plan stratégique de l’OMM pour la période 2020-2023
définit les objectifs à long terme suivants:

But à long terme 1: Mieux répondre aux besoins de la société: Fournir des
informations et des services fiables, accessibles, axés sur les utilisateurs et adaptés à
l’usage prévu.
But à long terme 2: Améliorer les observations et les prévisions relatives au système
terrestre: affermir les bases techniques pour l’avenir.
But à long terme 3: Promouvoir la recherche ciblée: Stimuler l’initiative scientifique
afin d’améliorer la compréhension du système terrestre afin d’améliorer les services.
But à long terme 4: Combler l’écart de capacité sur le plan des services
météorologiques, climatologiques, hydrologiques et environnementaux: renforcer la
capacité des pays en développement à fournir les informations et les services essentiels
dont ont besoin les gouvernements, les secteurs économiques et les citoyens.
But à long terme 5: Procéder au réalignement stratégique de la structure et des
programmes de l’OMM en vue d’une prise de décision et d’une mise en œuvre efficaces.

Chaque objectif est soutenu par un certain nombre d’objectifs stratégiques. La section ci-après
illustre comment les travaux de l’INFCOM répondent à ces moteurs et s’alignent sur ces buts et
objectifs.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 5

4. MANDAT DE L’INFCOM

L’annexe 1 présente le mandat de l’INFCOM, conformément à la résolution 7 (Cg-18). Les


travaux de la Commission englobent tous les domaines d’application approuvés de l’OMM (voir
l’annexe 2), tels qu’ils figurent dans l’étude continue des besoins, ainsi que les nouveaux
besoins en matière d’observation, d’information et d’infrastructure.

Les activités de la Commission sont guidées par le Plan stratégique de l’OMM. L’INFCOM
répond directement aux objectifs stratégiques suivants:

Objectif 2.1 Optimiser l’acquisition des données d’observation du système Terre par le
biais du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM (WIGOS).
Objectif 2.2 Améliorer et élargir l’accès à l’échange et à la gestion des données
d’observation du système terrestre présentes et passées et des produits dérivés par le
biais du Système d’information de l’OMM (SIO).
Objectif 2.3 Assurer l’accès aux produits numériques d’analyse et de prévision du
système Terre à toutes les échelles spatio-temporelles issus du Système mondial de
traitement des données et de prévision (SMTDP) sans discontinuité de l’OMM.

L’INFCOM soutient également les autres objectifs à long terme, parfois de manière plus
indirecte et stratégique, compte tenu de l’importance de l’infrastructure de base du WIGOS, du
SIO et du SMTDP pour toutes les activités:

Le but à long terme 1 dépend d’un SIO solide et d’une politique de données inclusive
pour que tous les Membres mettent à la disposition de tous les Membres les produits et
services qui découlent du WIGOS et du SMTDP. L’INFCOM mettra l’accent ici sur
l’infrastructure nécessaire aux services hydrologiques aux fins d’une gestion durable
des ressources en eau et de l’adaptation.
Le but à long terme 3 est financé directement par le Conseil de la recherche, qui met à
son tour les besoins de l’INFCOM pour s’assurer que les besoins de la recherche sont
satisfaits et fournit des orientations sur le renforcement de l’infrastructure, notamment
en ce qui concerne les observations de la Terre normalisées, accessibles (WIGOS) et les
infrastructures de modélisation (SMTDP).
Le but à long terme 4 est favorisé par des orientations et une formation visant à
renforcer les capacités des pays en développement afin qu’ils puissent contribuer à
l’accès au WIGOS, au SIO et au SMTDP et en tirer un usage efficace.
Le but à long terme 5 est soutenu par les travaux de l’INFCOM (ainsi que de la SERCOM
et du Conseil de la recherche) pour s’assurer qu’aucun des huit commissions
précédentes n’est laissé de côté, que leurs structures de travail d’appui concordent bien
avec l’ensemble de l’Organisation et ses partenaires, et que les objectifs liés à une
gouvernance efficace et inclusive et la durabilité environnementale sont satisfaites.

5. APPROCHE STRATÉGIQUE

Lors de l’élaboration du Plan, la Commission s’efforce d’assurer l’intégration des activités de la


Commission dans tous les domaines du système Terre. L’approche stratégique de la
Commission suit ces grands axes:

• Maintenir l’élan nécessaire aux systèmes opérationnels et veiller à ce que les activités
« nouvelles » qui découlent du processus des organes constituants soient correctement
intégrées dans les travaux de la Commission;
• Accélérer les activités liées à la mise en œuvre actuelle conformément aux résolutions et
demandes récentes du Congrès et du Conseil exécutif (par exemple, le Réseau
d’observation de base mondial (ROBM)/Mécanisme de financement des observations
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 6

systématiques (SOFF), la résolution 1 (Cg-EXT 2021), le Plan d’action de l’OMM pour


l’hydrologie (Rés 4, Cg-EXT 2021, etc.)
• Soutenir l’innovation au sein des Services des Membres par le passage de la recherche à
des applications opérationnelles (projet de prévision polaire, projet de prévision
infrasaisonnière à saisonnière, etc.); Et
• Poursuivre les travaux visant à intégrer les activités de domaine à différents niveaux du
système terrestre (à des échelles de temps allant de quelques minutes à plusieurs
décennies, et géographiquement de l’échelle mondiale à l’urbanisme).

Pour ce faire, les comités permanents, les groupes d’étude et les groupes consultatifs ont été
constitués comme suit:

a) Comité permanent des systèmes d’observation et des réseaux de surveillance de la Terre


(SC-ON);

b) « Le Comité permanent des mesures, des instruments et de la traçabilité (SC-MINT); »

c) Comité permanent des technologies et de la gestion de l’information (SC-IMT);

d) Comité permanent du traitement des données pour la modélisation et la prévision


appliquées au système Terre (SC-ESMP);

e) Groupe d’étude mixte sur la surveillance des gaz à effet de serre (JSG-GHG);

f) Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère;

g) Groupe consultatif sur les océans (AG-Ocean).

Les travaux des comités permanents peuvent également être soutenus par un certain nombre
d’équipes d’experts et d’équipes spéciales, dont certaines sont des équipes « mixtes » qui
transsectoriels. Cette sous-structure-qui soutient les travaux de l’INFCOM est régulièrement
revue lors des réunions de l’INFCOM et évolue constamment pour répondre aux besoins de
l’Organisation.

La coordination avec d’autres entités est également essentielle à la mise en œuvre de


l’approche stratégique, y compris, sans s’y limiter:

(i) D’assurer la prise en compte des besoins de la SERCOM en matière de données et


de produits pertinents;

(ii) Assurer l’évolution des mesures, de l’échange de données, du traitement des


données, de la modélisation et des services à l’aide de la science et des innovations
les plus avancées en collaborant avec le secteur de la recherche et le Conseil de
la recherche;

(iii) D’apporter un soutien approprié aux niveaux régional et national et d’aider les
Membres de l’OMM, en particulier les pays les moins avancés (PMA) et les petits
États insulaires en développement (PEID), en collaboration avec les conseils
régionaux et avec le soutien du Groupe d’experts pour le développement
des capacités relevant du Conseil exécutif de l’OMM;

(iv) Assurer une coordination efficace dans tous les domaines du système Terre en
collaborant avec le Groupe de coordination hydrologique et d’autres
organisations concernées (par exemple le Système mondial d’observation de
l’océan (GOOS), le Système mondial d’observation du climat (SMOC), etc.); et
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 7

(v) Exploitation optimale de l’infrastructure et des connaissances fournies par le secteur


privé, comme le prévoit la participation à des partenariats public-privé de
l’OMM.

6. PRINCIPES FONDAMENTAUX

La Commission favorise la mise au point de systèmes intégrés couvrant autant que possible
tous les domaines d’application et veille à ce que ces systèmes respectent les principes
fondamentaux suivants:

a) Sont axés sur les besoins des utilisateurs et fournissent à tous les Membres des
observations du système Terre, des données traitées et des services, produits et
informations pertinents;

b) Reposent sur les besoins des utilisateurs tels qu’ils ont été établis en coordination avec la
SERCOM, le Conseil de la recherche et les conseils régionaux;

c) Sont applicables, accessibles et gérés dans le cycle de vie;

d) Reposent sur des principes modulaires et évolutifs dans la mesure du possible;

e) Respecter les normes et règlements existants de l’OMM et d’autres règles pertinentes;

f) Établir des partenariats avec les principaux acteurs (PNUD, PNUE, FAO, UNESCO,
organisations satellitaires, etc.);

g) Élargir les partenariats avec des organisations pour d’autres domaines tels que le GOOS
et le SMOC afin d’améliorer la coordination avec ces autres domaines nécessaires à
l’approche du système Terre;

h) Mettre à profit et promouvoir des partenariats public-privé si cela peut se faire dans
l’intérêt;

i) Intégrer des techniques et des techniques de pointe optimales et adaptées à l’usage


projeté;

j) S’appuient sur les partenariats et réseaux existants entre les communautés de pratique
dans les domaines d’application, qui sont bénéfiques pour les Membres de l’OMM;

k) « Comprendre et gérer l’empreinte environnementale de l’infrastructure de l’OMM afin de


contribuer à la durabilité de l’environnement en tant que pilier des activités de l’OMM; »

l) Assurer l’équilibre géographique/hommes-femmes au sein de la Commission et de sa


structure de travail; Et

m) Assurer l’équilibre de la charge de travail entre la Commission et sa structure de travail.

7. PRIORITÉS DE L’INFCOM

Le Plan stratégique de l’OMM oriente l’établissement des priorités pour les travaux de l’INFCOM
au cours des cinq prochaines années. Le Plan stratégique de l’OMM sera renouvelé lors du
prochain Congrès en 2024, de sorte que les activités à long terme prévues par l’INFCOM
tiennent compte des préparatifs du prochain Plan (la décision 10 (EC-75) – Approche du Plan
stratégique 2024-2027 récemment approuvée) et, dans une certaine mesure, anticipe de
nouvelles orientations dans lesquelles les circonstances mondiales pourraient pousser l’OMM.
Toutefois, dans un sens réciproque, il convient de reconnaître que les futurs plans stratégiques
de l’OMM peuvent également être informés par les travaux de ses organes constituants (y
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 8

compris l’INFCOM), notamment par le biais de l’évolution du processus d’étude continue des
besoins.

En tant que Commission chargée de l’infrastructure de base nécessaire à l’ensemble des


services fournis aux Membres, les priorités axées sur la mise en place d’une infrastructure
robuste contribueront toujours à toute priorité générale qui pourra être déterminée. C’est dans
cette optique que l’INFCOM définit les grandes priorités ci-après pour ses principaux domaines
d’activité.

WIGOS
• Accélérer la mise en place du WIGOS dans tous les domaines du système Terre, en vue
de concrétiser les perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040;
• Mettre en place et envisager d’élargir le ROBM dans d’autres domaines (hydrologie,
cryosphère, océans, surveillance des gaz à effet de serre) et apporter un appui technique
au SOFF sur les questions d’infrastructure; Et
• Mettre en œuvre l’évolution du processus d’étude continue des besoins afin de mieux
combler les lacunes recensées du WIGOS et l’évolution des systèmes mondiaux
d’observation dans tous les domaines du système terrestre.

Wis
• Poursuivre la mise en œuvre du SIO 2.0 et améliorer la recherche et l’accessibilité pour
tous les Membres;
• Améliorer l’interopérabilité des données échangées sous les auspices de l’OMM avec des
normes élargies en matière de données pour d’autres domaines (océans, composition de
l’atmosphère, hydrologie, cryosphère et météorologie de l’espace); Et
• Améliorer l’intendance des données et la gestion du cycle de vie.

SMTDP
• Poursuivre la mise en œuvre de l’approche du SMTDP sans discontinuité axée sur les
systèmes terrestres;
• Promouvoir l’utilisation de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle et
l’apprentissage machine-machine dans les systèmes opérationnels afin d’améliorer la
qualité des prévisions;
• Améliorer la disponibilité des produits à l’appui des interventions, de l’adaptation et de
l’atténuation des phénomènes dangereux se rapportant au temps, à l’eau, au climat, à
l’environnement et à la météorologie de l’espace; Et
• Mieux connaître les besoins des utilisateurs grâce à un processus d’étude continue des
besoins en matière de produits et de services du SMTDP, en s’tirant des enseignements
de l’expérience acquise par le WIGOS en matière d’étude continue des besoins en
matière d’observations, y compris l’élargissement à d’autres domaines (hydrologie,
océans, selon les besoins).

Priorités transsectorielles
• Préserver l’intégrité des systèmes opérationnels;
• Passage des travaux des commissions précédentes à la nouvelle structure (INFCOM,
SERCOM, RB) et veiller à ce que la structure de travail de l’INFCOM soutienne au mieux
l’Organisation et ses objectifs;
• Mettre en œuvre la politique unifiée de l’OMM en matière de données et s’assurer de leur
conformité;
• Contribuer au développement des capacités;
• Intégrer le Plan d’action pour l’hydrologie dans les plans de l’INFCOM;
• Intégrer les recommandations du Groupe d’étude de la cryosphère dans les plans de
l’INFCOM; Et
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 9

• Contribuer aux activités relatives aux océans (GOOS, Décennie des Nations Unies pour
les sciences océaniques au service du développement durable 2021-20301).

Tout en respectant ces priorités de l’INFCOM, tous les travaux comprendront le respect des
principes fondamentaux énoncés dans la section précédente.

8. OBJECTIFS À MOYEN TERME ET RÉALISATIONS ATTENDUES

La présente section recense les objectifs et les activités de l’INFCOM pour la période 2022-23,
qui concernent les priorités du WIGOS/SIO/SMTDP et des activités transsectorielles. La
majeure partie de ce travail est nécessaire pour maintenir les systèmes opérationnels,
maintenir l’élan des initiatives déjà en cours et préparer les bases des orientations plus
récentes du Congrès pour de nouvelles initiatives à long terme.

WIGOS
Poursuite de la mise en œuvre des perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040 (SC-
ON et SC-MINT):
- Adopter des orientations de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux
d’observation en réponse aux perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040 et élaborer
les textes réglementaires;
- Collaborer avec les conseils régionaux pour accélérer la mise en œuvre du WIGOS;
- Collaborer avec les centres régionaux et maritimes d’instruments pour examiner et
améliorer leurs processus de gouvernance et d’évaluation;
- Harmoniser la terminologie et les définitions au sein de l’OMM;
- Harmoniser les procédures d’assurance et de contrôle de la qualité, tirer des
enseignements de la communauté de la Veille de l’atmosphère globale (VAG) et
d’autres; »
- Protéger les fréquences radioélectriques, notamment en ce qui concerne les
technologies nouvelles et concurrentes et la météorologie de l’espace;
- Suivre l’avancement de la composante spatiale du WIGOS à l’horizon 2040;
- Élargir les modules d’enseignement et de formation dans le domaine des satellites
météorologiques (VLab) sur l’utilisation des données satellitaires;
- D’étudier la création d’un centre régional du WIGOS pour l’Antarctique, dont le rôle
serait essentiellement de faciliter la collecte des métadonnées du WIGOS dans
2
OSCAR-Surface, de surveiller la qualité des stations d’observation de l’Antarctique, de
leurs incidences sur les prévisions relatives au système Terre et de fournir des
informations en retour aux Membres selon qu’il conviendra;
- Intégrer davantage d’observations du système terrestre dans tous les domaines du
WIGOS (VAG, océans, hydrologie, cryosphère, etc.);
- Faciliter la mise en place d’une infrastructure de surveillance des gaz à effet de serre

- Élaborer une stratégie et des orientations pour les observations urbaines;
- D’intégrer davantage les réseaux du SMOC dans le WIGOS;
- Élaborer une approche évolutive des réseaux à plusieurs niveaux (définie comme un
système à plusieurs niveaux composé de réseaux de référence, de référence et de
réseaux complets), y compris le Règlement technique et les directives;
- Mettre à profit les nouvelles technologies et techniques telles que les données de
source commerciale, les données issues de la production participative et les données
sur les médias sociaux, les capteurs et les systèmes imprimés 3D à faible coût, les
systèmes d’aéronefs sans équipage, etc.
- Entretien de la Référence radiométrique mondiale;

1 https://www.oceandecade.org/
2 OSCAR, l'outil d'analyse de la capacité des systèmes d'observation, est une plate-forme En ligne qui
donne un aperçu de tous les éléments d'observation disponibles dans le cadre du WIGOS
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 10

- Collaborer avec le Bureau international des poids et mesures (BIPM) sur les
orientations relatives à l’incertitude et à la traçabilité des mesures;
- Collaborer avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO) à l’examen et à
l’établissement de nouvelles normes communes, selon les besoins.
Mise en œuvre et élargissement du ROBM dans d’autres domaines (Groupe de gestion
de l’INFCOM): création d’une équipe spéciale relevant de l’INFCOM et proposition de la
conception initiale du ROBM. Mettre l’accent sur les activités suivantes au cours des deux
prochaines années:
- Mettre en œuvre le ROBM conformément aux dispositions actuelles du Règlement
technique
- Élargir le ROBM dans d’autres domaines (SC-ON);
- Élaborer les concepts de la prochaine étape du ROBM et le mettre en place en mode
opérationnel continu;
- D’apporter un soutien technique au SOFF (Équipe spéciale pour le ROBM) en s’appuyant
sur les exigences du ROBM et de fournir des orientations et des formations aux PMA et
aux PEID sur la façon d’utiliser le SOFF;
- Fournir des outils au SOFF pour effectuer des analyses des lacunes.
Mise en œuvre de l’étude continue des ressources pour le WIGOS (SC-ON):
- Poursuivre l’examen du processus d’étude continue des besoins compte tenu de
l’approche de l’OMM axée sur le système terrestre;
- Poursuivre la mise en œuvre du nouveau processus d’étude continue des besoins, tel
qu’il est décrit dans le cadre de l’étude continue des besoins dans le cadre de
l’approche de l’OMM axée sur le système Terre: l’étude continue des besoins.

Wis
Mettre en œuvre le SIO 2.0 (SC-IMT):
- Mettre au point des outils et une structure organisationnelle pour suivre le passage du
SMT au SIO 2.0;
- Parachever l’architecture et les spécifications techniques du SIO 2.0;
- Clôture des projets de démonstration du SIO 2.0;
- Mettre en place et suivre les projets pilotes du SIO 2.0 pour:
• Infrastructure mondiale du SIO 2.0
• Centres nationaux et centres de production et de collecte de données
• Domaines et domaines de discipline de l’OMM requis par la politique unifiée de
l’OMM en matière de données
- Diffuser la version 1.0 du SIO dans une version 1.0 et établir une gouvernance pour
l’élaboration du projet en accès libre, conformément à l’architecture et aux
spécifications techniques du SIO 2.0;
- Organiser des ateliers et des formations sur le SIO 2.0 dans les Régions de l’OMM, en
coordination avec les conseils régionaux.
Améliorer l’interopérabilité des données et appliquer des normes relatives aux
données dans d’autres domaines
- Intégrer les données hydrologiques du Système d’observation hydrologique de l’OMM
(SOHO);
- Intégrer les données relatives à la cryosphère dans le SIO 2.0.
Améliorer la gestion des données et la gestion du cycle de vie
- Harmoniser le Manuel sur le Cadre mondial pour la gestion de données climatologiques
de qualité (OMM-N° 1238) et les spécifications du Système de gestion des données
climatologiques (CDMS) (WMO-No. 1131) dans le Règlement technique et les directives
du SIO;
- Diriger l’élaboration et la mise en œuvre de systèmes libres de gestion des données
climatologiques conformément à l’architecture et au plan de mise en œuvre du SIO 2.0.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 11

SMTDP
Poursuite de la mise en œuvre du SMTDP sans discontinuité (SC-ESMP):
- Parachever la feuille de route pour le SMTDP sans discontinuité; »
- Renouveler le Guide du SMTDP;
- Engager les conseils régionaux à mettre en œuvre le SMTDP sans discontinuité;
- Mieux comprendre les problèmes que rencontrent les Membres pour accéder aux
produits du SMTDP et déterminer les besoins en matière de modification des produits
obligatoires existants (Colloque 2022 du SMTDP) et mettre à jour le Manuel du SMTDP;
- Engager un processus de modification du Manuel du Système mondial de traitement
des données et de prévision (OMM-N° 485), qui sera soumis au Congrès
météorologique mondial en 2023;
- Poursuite du développement du portail Web du SMTDP;
- Parachever l’élaboration des Directives sur la prévision numérique du temps à haute
résolution; »
- Achever l’élaboration du processus d’examen de la conformité des centres
météorologiques régionaux spécialisés (CMRS), finaliser le calendrier d’examen de la
conformité et lancer l’examen de la conformité des CMRS; »
- Recenser les problèmes d’accessibilité et d’exploitabilité des produits du SMTDP et
élaborer des directives pour résoudre ces problèmes tels que la qualité des
métadonnées;
- Associer les CMRS au contrôle des observations pour le Système de gestion de la
qualité des données du WIGOS (WDQMS);
- Examiner le contenu et les méthodes de compte rendu des progrès techniques de l’OMM
en matière de recherche sur le SMTDP et la prévision numérique du temps, en
collaboration avec le Programme mondial de recherche sur la prévision du temps
(PMRPT) et le Groupe de travail de l’expérimentation numérique (WGNE);
Intégrer de nouvelles technologies innovantes
- Évaluer les avantages potentiels de l’apprentissage automatique/intelligence artificielle
pour améliorer les capacités de prévision du SMTDP.
Améliorer la disponibilité des produits à l’appui des interventions, de l’adaptation et
de l’atténuation face aux phénomènes dangereux se rapportant au temps, à l’eau, au
climat, à l’environnement et à la météorologie de l’espace
- Collaborer avec les chercheurs à l’élaboration de projets pilotes du SMTDP sans
discontinuité (par exemple le projet de produits de prévision probabiliste des cyclones
tropicaux relevant du PMRPT);
- Améliorer la structure de travail du SC-ESMP pour couvrir tous les domaines du
système Terre;
- Contribuer à l’élaboration d’un guide technique sur la mesure, la surveillance et la
modélisation de l’effet des îlots de chaleur urbains;
- Soutenir la mise en œuvre du Système mondial d’évaluation et de prévision
hydrologiques (HydroSOS);
- Intégrer les fonctions propres à la cryosphère dans les systèmes du SMTDP sans
discontinuité;
- Créer une équipe d’experts pour les activités relatives à la météorologie de l’espace.
Mettre en œuvre un processus d’étude continue des besoins pour le SMTDP
- Accroître la satisfaction des utilisateurs vis-à-vis des produits et services du SMTDP en
prenant des mesures pour mettre en place un processus d’étude continue des besoins
pour le SMTDP, en s’inspirant de l’expérience du WIGOS (SC-ESMP).

Priorités transsectorielles
Mise en œuvre de la politique unifiée de l’OMM en matière de données et contrôle de
la conformité
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 12

- Cartographier les activités de mise en œuvre communes au SC de l’INFCOM et à


d’autres organes;
- Mettre en place le processus d’examen périodique;
- De rédiger un projet de règlement technique à l’appui de la mise en œuvre de la
résolution relative aux données, qui sera soumis au Congrès météorologique mondial en
2023;
- Tenir les conseils régionaux informés des initiatives relatives à la mise en œuvre de la
résolution sur les données et consultés au sujet des faits nouveaux, le cas échéant;
- Aborder les nouveaux enjeux en matière de données:
• Veiller à ce que la prochaine génération de systèmes de la VMM soit adaptée à
l’évolution et aux bouleversements croissants auxquels sont confrontés l’OMM et
ses Membres
• Définir des priorités en ce qui concerne l’élaboration de mesures pratiques
appropriées pour suivre et évaluer une approche fondée sur le respect des
normes en matière de données, notamment en ce qui concerne le recensement
des obstacles à ce respect et les mesures de renforcement des capacités
correspondantes
• Envisager de nouvelles approches pour encourager l’échange de données de
source commerciale, de données participatives et de données sur les réseaux
sociaux, afin d’accroître l’accès aux sources non traditionnelles de données ou de
données qui ne sont pas détenues par les pouvoirs publics
- Mettre à disposition les produits de la prévision numérique du temps à l’échelle
mondiale (avec des orientations);
- Aider les pays en développement à appliquer la politique en matière de données;
- Mise à jour du Règlement technique reflétant les données fondamentales dans d’autres
domaines (SC-ON):
• Poursuivre l’élaboration de règles techniques relatives à la politique en matière
de données dans les domaines qui ne sont pas encore couverts par le ROBM, à
savoir l’hydrosphère, la cryosphère, la chimie de l’atmosphère, la météorologie
de l’espace et les observations maritimes, en s’appuyant sur les travaux déjà
réalisés dans le domaine de la cryosphère, et sur le processus de collaboration
avec les agences spatiales sur les données météorologiques et climatologiques.
Développement des capacités: Collaborer avec les chercheurs, la SERCOM et les
partenaires privés (par exemple, l’Industrie hydrométéorologique (HMEI)) pour fournir des
conseils pratiques aux pays en développement pour combler les écarts croissants entre les
pays développés et les pays en développement en termes de capacités:
- Fournir des orientations techniques à l’Initiative de soutien aux pays pour traduire les
normes et les recommandations de l’OMM en conseils opérationnels adaptés aux
besoins des pays et territoires Membres en développement.
Intégration du plan d’action pour l’hydrologie dans les plans de l’INFCOM, selon les
besoins
- Mettre en œuvre HydroSOS;
- Élaborer des règles techniques sur la qualité de l’eau et les sédiments;
- Mise en œuvre du SOHO;
- Mise en œuvre du Système mondial d’observation du cycle hydrologique (WHYCOS); »
- Mise en œuvre de la plate-forme mondiale d’information sur l’eau.
Intégration des recommandations du Groupe d’étude de la cryosphère dans les plans
de l’INFCOM
- Mettre à jour le mandat du Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère
afin de tenir compte d’un mandat plus ferme et plus large, en intégrant les
recommandations du rapport;
- Veiller à ce que les plans de travail du Comité permanent de l’INFCOM comprennent des
mesures visant à intégrer systématiquement la cryosphère dans le SYSTÈME MONDIAL
intégré des systèmes d’observation de l’OMM (WIGOS/SIO/SMTDP), avec un soutien
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 13

soutenu d’experts par l’intermédiaire du Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la


cryosphère ( AG-GCW).
Contribution aux activités océaniques (GOOS, Décennie des océans)
- « Promouvoir la compréhension de la chaîne de valeur et soutenir l’évaluation des
domaines d’investissement prioritaires par le biais du programme de la Décennie de
l’océan relevant du GOOS; »
- Utiliser la puissance du cadre réglementaire de l’OMM pour contribuer à améliorer
l’échange de données océaniques dans les zones économiques exclusives.

Continuer d’affiner les structures et les processus de travail de l’INFCOM afin


d’assurer une harmonisation efficace avec les structures et organisations internes et
externes.

Normaliser les processus d’audit des centres régionaux et mondiaux, des systèmes
d’observation et des mesures de la Terre (SC-ESMP, SC-MINT, SC-ON).

9. OBJECTIFS À LONG TERME ET RÉALISATIONS ATTENDUES

La présente section recense les objectifs et les activités de l’INFCOM pour la période 2024-27,
organisés selon les priorités du WIGOS/SIO/SMTDP et des activités transsectorielles. Il faut
que l’on envisage plus longtemps les travaux, anticiper et étayer les priorités, les objectifs et
les buts d’un nouveau Plan stratégique de l’OMM qui sera adopté lors du Dix-neuvième
Congrès météorologique mondial en 2023.

WIGOS
- Poursuivre l’élaboration de textes d’orientation et de textes réglementaires de haut
niveau en réponse aux perspectives pour le WIGOS à l’horizon 2040;
- Poursuivre l’expansion du ROBM dans d’autres domaines;
- Passage du ROBM en mode opérationnel dirigé par le SC-ON;
- Veiller à ce que le WIGOS soutient l’adaptation au climat et l’atténuation de ses effets;
- Collaborer avec le BIPM pour ce qui est de l’incertitude et de la traçabilité des mesures;
- Recenser les nouvelles technologies à faible coût et élaborer des orientations
appropriées;
- Intégrer différents types d’observations dans le WIGOS (entre les domaines, les
observations in situ et les observations spatiales, etc.) afin d’accroître leur utilisation;
- Élaborer des directives et des règles techniques sur les grappes de réseaux
d’observation et les réseaux à plusieurs niveaux;
- Élaborer des orientations faciles à comprendre sur la meilleure façon de concevoir et
d’exploiter un réseau d’observation à des fins de prévision et d’annonce des crues
(emplacement des pluviomètres, fréquence de transmission, etc.);
- Accroître la visibilité de l’OMM auprès de l’Union internationale des télécommunications
(UIT) et les besoins de sa communauté mondiale en vue d’établir un meilleur moyen de
protéger à long terme les fréquences radioélectriques utilisées par les systèmes actuels
et pour les technologies émergentes.

Wis
- Passage du SMT au SIO 2.0 à l’appui de tous les domaines et domaines d’application;
- Mettre à jour les orientations existantes et élaborer de nouvelles orientations sur la
gestion de l’information pour les programmes de l’OMM.
- Promouvoir l’accès aux données et métadonnées sans discontinuité et l’échange de ces
données aux prestataires de services (météorologiques, hydrologiques, cryosphériques,
climatologiques et océanographiques) par le biais du SIO;
- Parachever les projets pilotes du SIO 2.0:
• Début de la phase préopérationnelle
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 14

• Les centres mondiaux du système d’information (CMSI), avec l’appui des


conseils régionaux, engagent la transition de leur zone de responsabilité vers la
version 2.0 du SIO 2.0
• Le catalogue de recherche, de consultation et d’extraction de données du SIO
est « gelé »
- Projets de migration dans les PMA et les PEID: début de la phase opérationnelle et
passage du SMT au SIO 2.0;
- Formation au SIO 2.0 dans tous les conseils régionaux.

SMTDP
- Mettre davantage de données du SMTDP à la disposition des Membres, conformément à
l’approche de l’OMM axée sur le système Terre;
- Élargir les activités du SMTDP pour introduire les données fondamentales manquantes
définies dans la politique unifiée de l’OMM en matière de données dans le Manuel du
SMTDP;
- Promouvoir la modélisation du système Terre pour intégrer les composantes du
système terrestre dans le SMTDP afin de produire des produits de prévision sans
discontinuité;
- Intégrer la modélisation hydrologique dans le SMTDP conformément à son concept et
soutenir la mise en œuvre régionale d’HydroSOS;
- Développer les activités du SMTDP dans les domaines du système Terre (par exemple,
la cryosphère) par le biais de projets pilotes du SMTDP sans discontinuité;
- Continuer d’évaluer les avantages potentiels de l’intelligence artificielle et du ml pour
améliorer la qualité des prévisions du SMTDP;
- Promouvoir et faciliter l’intégration de la VAG dans le SMTDP;
- Soutenir des activités soutenues de projection climatique;
- Soutenir les activités de réanalyse;
- Favoriser la réduction d’échelle des scénarios climatiques.

Priorités transsectorielles
- La durabilité de l’environnement dans toutes les activités opérationnelles dans tous les
domaines, élaborer et fournir des orientations aux Membres et à la formation aux pays
en développement;
- Un cadre mondial pour la modélisation des gaz à effet de serre fondé sur les meilleures
données satellitaires et in situ disponibles;
- Harmoniser les activités relatives à l’hydrologie avec de vastes thèmes au titre du Plan
d’action pour l’hydrologie élaboré par le Groupe de coordination hydrologique;
- Appliquer les recommandations du SG-Cryo;
- Collaborer avec le secteur de la recherche pour évaluer l’impact des données sur la
modélisation à toutes les échelles temporelles allant de quelques minutes à plusieurs
décennies;
- Contribuer à la Conférence scientifique de l’OMM 2025;
- « Déterminer la meilleure façon d’intégrer le mécanisme de coordination de l’OMM pour
soutenir les activités humanitaires des organismes des Nations Unies et d’autres
organisations dans les cadres et documents normatifs pertinents de l’OMM; »
- Collaborer avec le Conseil de la recherche sur les nouveaux éléments pour contribuer à
l’étude continue des besoins (par exemple des outils pour l’impact des études
d’observation, l’utilisation de technologies émergentes, y compris l’intelligence
artificielle et l’exa-échelle).

10. CONCLUSION DES REMARQUES

Le présent document décrit les travaux de la Commission des observations, des infrastructures
et des systèmes d’information (INFCOM) pour les cinq prochaines années. Il s’agit d’un
document sans cesse vert, qui va exiger des mises à jour tous les ans pour refléter les
orientations données par le Congrès de l’OMM et le processus de planification stratégique en
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 15

cours, le Conseil exécutif de l’OMM et les travaux du Groupe de gestion. En particulier, des
mises à jour régulières seront fournies au plan de travail détaillé de l’INFCOM, tel qu’il figure
dans l’annexe 3, par les différentes structures de travail de l’INFCOM (commissions techniques,
groupes d’experts, groupes d’experts, etc.).

__________
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 16

ANNEXE 1 – ATTRIBUTIONS DE L’INFCOM

Extrait de l’annexe 1 de la résolution 7 (Cg-18)

ATTRIBUTIONS DES COMMISSIONS TECHNIQUES

Note: Les attributions générales des commissions techniques figurant dans l’annexe III du
Règlement général restent inchangées.

A. Commission des observations, des infrastructures et des systèmes d’information

Mandat général

La portée générale et les attributions spécifiques de la Commission des observations, des


infrastructures et des systèmes d’information (Commission des infrastructures) doivent être
conformes aux objectifs de l’Organisation, définis à l’article 2 de la Convention, et plus
particulièrement aux alinéas a) à c) et e) et aux règles 180 à 196 du Règlement général.

La Commission contribuera à: l’élaboration et la mise en œuvre de systèmes mondiaux


coordonnés d’acquisition, de traitement, de transmission et de diffusion des observations du
système Terrestre et des normes connexes; La coordination de la production et de l’utilisation
des champs normalisés d’analyse et de prévision des modèles; l’élaboration et la mise en
œuvre de pratiques saines en matière de gestion des données et de l’information pour tous les
programmes de l’OMM et les domaines d’application et services qui leur sont associés.

Les travaux de la Commission englobent tous les domaines d’application approuvés de l’OMM,
tels qu’ils sont énumérés dans l’étude continue des besoins, ainsi que les besoins en matière
d’observation, d’information et d’infrastructure actualisés et émergents.

La Commission favorisera la mise au point de systèmes intégrés couvrant autant que possible
tous les domaines d’application et veillera à ce que ces systèmes:

a) Sont axés sur les besoins des utilisateurs et fournissent aux Membres des observations
du système Terre, des données traitées et des services, produits et informations
pertinents;

b) Soient applicables, accessibles et gérés sur le cycle de vie dans l’ensemble des Membres
de l’OMM;

c) Reposent sur un principe modulaire et évolutif dans la mesure du possible;

d) À tirer pleinement parti des normes et règlements existants de l’OMM et d’autres normes
et règlements pertinents;

e) Mettre à profit et promouvoir des partenariats public-privé si cela peut se faire dans
l’intérêt;

f) Intégrer des techniques et des techniques de pointe optimales et adaptées à l’usage


projeté;

g) Reposent sur les besoins des utilisateurs établis en coordination avec la Commission des
services et le Conseil de la recherche;

h) Reposent sur les partenariats et réseaux existants entre les communautés de praticiens
dans les zones desservies, qui sont bénéfiques pour les Membres de l’OMM.

Les activités de la Commission sont guidées par le Plan stratégique de l’OMM.


INFCOM-2/INF. 5.3, p. 17

Attributions spécifiques

a) Élaboration et tenue à jour des documents normatifs de l’OMM se rapportant aux


systèmes d’observation intégrés, aux systèmes de transmission et de diffusion des
données, aux systèmes de gestion des données et aux systèmes de traitement des
données et de prévision, conformément au Règlement technique de l’OMM – La
Commission:

(i) Coordonner l’élaboration de nouveaux systèmes et de textes réglementaires relatifs


à l’infrastructure dans tous les domaines d’application relevant de sa compétence;

(ii) Promouvoir et poursuivre l’intégration des textes réglementaires existants;

(iii) Tenir à jour les textes réglementaires par le biais d’amendements réguliers, selon
les besoins;

(iv) Veiller à la cohérence des textes réglementaires nouveaux et modifiés dans tous les
domaines d’application;

(v) « Examiner les progrès scientifiques et technologiques pertinents pour s’assurer


que les textes réglementaires sont à jour; »

(vi) En collaboration avec la Commission des services et le Conseil de la recherche,


coordonner les liens entre la science, l’infrastructure et les services de manière
interactive;

(vii) Accompagnera chaque recommandation visant à élaborer des textes réglementaires


nouveaux et modifiés, avec ses propres incidences, son rapport coûts-avantages et
son analyse des risques;

b) Caractéristiques communes des infrastructures et des systèmes – La Commission

(ii) « Promouvoir le respect des normes et des textes réglementaires pertinents parmi
tous les Membres; »

(iii) Poursuivre le développement et promouvoir l’utilisation de l’étude continue des


besoins des utilisateurs pour évaluer les besoins des utilisateurs, évaluer les
capacités disponibles et élaborer des stratégies d’atténuation des lacunes afin
d’améliorer encore les capacités globales des systèmes de l’OMM;

(iv) Élaborer et promouvoir une approche unifiée de la gestion des données dans toutes
les disciplines et tous les domaines d’application de l’OMM;

(v) Mettre au point des méthodes communes d’assurance de la qualité des


observations et autres produits de données dans tous les domaines d’application;

(vi) Rechercher activement la participation des fournisseurs de données d’observation


du système Terre de l’ensemble des organismes gouvernementaux concernés, des
organisations internationales, du secteur privé et du milieu universitaire.

c) Assistance aux Membres pour renforcer les capacités des systèmes et faciliter la mise en
œuvre et le respect des dispositions – La Commission

(i) Consulter les conseils régionaux et les Membres pour recenser les besoins en
matière d’amélioration des capacités d’observation, de mesure, de transmission et
de gestion des données et élaborer les stratégies de mise en œuvre requises;
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 18

(ii) Consultera les conseils régionaux afin de recenser les experts susceptibles de
participer aux équipes des commissions techniques, afin de faciliter la mise en
œuvre et l’utilisation effective des systèmes techniques, des normes et des
réglementations en pleine évolution à l’échelle nationale et régionale;

(iii) « Faciliter la mise en œuvre, à l’échelle régionale et nationale, des systèmes


relevant de sa compétence en élaborant des textes d’orientation conformes aux
textes réglementaires nouveaux et modifiés; »

(iv) En consultation avec les conseils régionaux, déterminer les besoins des Membres en
matière d’assistance pour améliorer leurs capacités et fournir des orientations et un
renforcement des capacités pertinents, y compris la formation;

(v) Proposer au besoin des projets pilotes et des projets de démonstration;

(vi) « Faciliter le transfert de connaissances en soutenant les manifestations pertinentes


et en mettant en place des activités de communication et de sensibilisation; »

(vii) Établir des normes et des règles pour les mesures élémentaires des variables
caractérisant la quantité d’eau, la qualité de l’eau et les sédiments;

(viii) Soutenir les aspects techniques du Système d’évaluation et de prévision


hydrologiques et le rapport sur l’état de l’eau;

d) Coopération et partenariats – La Commission:

i) Établira une coordination étroite et des mécanismes de travail efficaces avec la


Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat, à l’eau
et à l’environnement (Commission des services), les organisations internationales
compétentes dans les domaines de l’observation, de l’information et de
l’infrastructure météorologiques, hydrologiques, océaniques, cryosphériques,
climatologiques et environnementales;

(ii) Établira et maintiendra une collaboration et une coordination étroites avec les
systèmes et programmes coparrainés par l’OMM et d’autres grands programmes et
initiatives d’observation internationaux;

(iii) Établira, en collaboration avec le Conseil de la recherche, des mécanismes


consultatifs avec les organismes scientifiques et opérationnels d’utilisateurs
concernés afin de recevoir des informations en retour et des conseils sur les
nouvelles capacités des systèmes;

(iv) Rechercher des possibilités d’optimiser les ressources en établissant des organes et
projets conjoints, y compris des initiatives interinstitutions qui aborderont des
aspects communs du développement des systèmes.

Composition

La composition de la Commission est conforme à la règle 183 du Règlement général.


La participation d’experts de renom spécialistes des observations du système Terre, de la
gestion de l’information et de la prévision dans les domaines de la météorologie, de
l’hydrologie, de la climatologie, de l’océanographie, de la cryosphère, de l’environnement
atmosphérique et d’autres domaines couverts par les attributions sera assurée par les
Membres.

Les partenaires de l’OMM au sein du système des Nations Unies, des organisations
internationales et du secteur privé pourront être invités à désigner des experts techniques
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 19

dans leur domaine de compétence pour participer aux travaux de la Commission


conformément à la règle 183 du Règlement général (telle qu’amendée par la résolution 75
(-Cg-18)).

Procédures de travail

La Commission élit un président et, au maximum, trois co-vice-présidents parmi les experts de
la Commission et détermine lequel des co-vice-présidents devrait assumer les fonctions de
président par intérim conformément à la règle 12 du Règlement général.

La Commission établira des mécanismes de travail efficaces et efficaces et des organes


subsidiaires nécessaires, dont le mandat sera limité dans le temps:

a) Établir des mécanismes de travail efficaces et efficaces par le biais d’un nombre adéquat
d’organes subsidiaires;

b) Faire un usage efficace d’une vaste communauté de pratique englobant les compétences
collectives des Membres, y compris les secteurs privé et universitaire;

c) Établir un programme de travail assorti de réalisations concrètes et d’un échéancier, qui


soit aligné sur le Plan stratégique et le Plan opérationnel de l’Organisation, et suivre les
progrès accomplis régulièrement au moyen d’indicateurs de résultats et d’objectifs
appropriés pour rendre compte au Conseil exécutif et au Congrès;

d) Utiliser de manière efficace des moyens électroniques de coordination et de


collaboration;

e) Établira une coordination efficace avec les autres commissions techniques, le Conseil de
la recherche, le Conseil collaboratif mixte OMM-COI et d’autres organes pertinents, en
particulier par l’intermédiaire du Comité de coordination technique du Conseil exécutif, le
cas échéant;

f) Organiser des activités de communication et de sensibilisation efficaces pour informer la


communauté de l’OMM des travaux en cours, des résultats obtenus et des opportunités;

g) Adopter un système de reconnaissance des réalisations, de la promotion de l’innovation


et de la participation des jeunes professionnels;

h) Assurer l’équilibre régional, l’équilibre hommes-femmes et l’inclusivité dans l’ensemble de


ses structures et de ses plans de travail;

i) Assurer une représentation adéquate et une consultation adéquates des communautés de


pratique dans les zones desservies.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 20

ANNEXE 2 – DOMAINES D’APPLICATION DE L’OMM

À partir de l’étude continue des ressources

Catégorie d’applications du Domaine d’application1,2


système Terre

1. Applications de la 1.1 Météorologie de l’espace


météorologie de l’espace 1.2 Prévision des particules énergétiques & surveillance
2. Applications atmosphériques 2.1 PNT à l’échelle mondiale & Surveillance en temps réel
2.2 PNT haute résolution
2.3 Prévision immédiate / Prévision à très courte échéance (VSRF)
2.4 Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance
2.5 Surveillance et prévision du climat atmosphérique
2.6 Prévision de la composition de l’atmosphère & Surveillance
2.7 Services d’information sur la composition de l’atmosphère en zones urbaines et
peuplées3
2.8 Météorologie aéronautique
2.9 Météorologie agricole3
2.10 Réduction des risques de catastrophes atmosphériques
3. Applications océaniques 3.1 Prévision océanique à moyenne échelle & Surveillance en temps réel
3.2 Prévision des vagues
3.3 Surveillance du climat océanique
3.4 Surveillance et détection des tsunamis
3.5 Réduction des risques de catastrophes océaniques
4. Hydrologie 4.1 Prévision hydrologique & Surveillance en temps réel
& Applications terrestres 4.2 Surveillance du climat hydrologique et terrestre
4.3 Réduction des risques de catastrophes hydrologiques et terrestres
5. Applications cryosphériques 5.1 Prévision et surveillance de la cryosphère terrestres4
5.2 Prévision des glaces de mer
5.3 Surveillance du climat cryosphérique
5.4 Réduction des risques de catastrophes cryosphériques
6. Applications intégrées du 6.1 Prévision du système Terre & Surveillance5
système Terre 6.2 Compréhension des processus du système terrestre1

Notes:

1
Chaque domaine d’application examine ses besoins en matière d’observations, non seulement
pour les activités opérationnelles, mais aussi pour la recherche qui permettra de mener à bien
ses activités futures et de faire évoluer l’utilisation des observations. Dans le domaine
d’application « 6.2 Compréhension des processus du système Terre », il est tenu compte des
besoins en matière d’observations de toutes les activités de recherche de l’OMM qui ne sont
pas couvertes par d’autres domaines d’application;
2
La liste des domaines d’application vise à inclure toutes les utilisations des observations par
l’OMM, il convient de vérifier périodiquement l’exhaustivité et la mise à jour en conséquence;
3
Les domaines d’application de la composition de l’atmosphère et de la météorologie agricole ,
numérotés 2.6, 2.7 et 2.9, comportent certaines activités qui peuvent présenter une certaine
proximité avec d’autres catégories. Chaque domaine d’application peut envisager de diviser en
éléments des différentes catégories, de la manière dont la réduction des risques de
catastrophes et la surveillance du climat sont réparties en différentes catégories.
4 Le
domaine d’application 5.1 « Prévision et surveillance de la cryosphère terrestre » comprend
la neige, les glaciers et le pergélisol;
5
Le domaine d’application 6.1 traite du système terrestre intégré, y compris l’interface de tous
les domaines entre les composantes du système terrestre intégré.
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 21

ANNEXE 3 – PLAN DE TRAVAIL DE L’INFCOM

[À insérer ici sur la base de la résolution 5.1/1 prévue de l’INFCOM]

_____________
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 22

ANNEXE 4 – GLOSSAIRE

AG – Groupe consultatif
AG-GCW – Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère
AG-Ocean – Groupe consultatif sur les océans
IA – Intelligence artificielle
BIPM – Bureau international des poids et mesures
CDMS – Système de gestion des données climatologiques
Cg – Congrès de l’OMM
Cg-EXT – Congrès extraordinaire
RCE – Recherche, consultation et extraction de données
FAO – Organisation des Services alimentaires et agricoles
VAG – Veille de l’atmosphère globale
ROBM – Réseau d’observation de base mondial
SMOC – Système mondial d’observation du climat
SMTDP – Système mondial de traitement des données et de prévision
GES – Gaz à effet de serre
CMSI – Centre mondial du système d’information
PNT – Prévision numérique du temps à l’échelle mondiale
GOOS – Système mondial d’observation des océans
SMT – Système mondial de télécommunications
Groupe de coordination hydrologique
HMEI – Fabricant d’équipements hydrométéorologiques
HydroSOS – Système mondial d’évaluation et de prévision hydrologiques
INFCOM – La Commission des observations, des infrastructures et des systèmes d’information
ISO – Organisation internationale de normalisation
UIT – Union internationale des télécommunications
JSG-GHG – Groupe d’étude mixte sur la surveillance des gaz à effet de serre
PMA – Pays les moins avancés
ML – Apprentissage automatique
PNT – Prévision numérique du temps
CDMS – Système de gestion des données climatologiques
OSCAR – Outil d’analyse de la capacité des systèmes d’observation
QA/CQ – Assurance et contrôle de la qualité
CR – Conseil régional
RSB – Conseil de la recherche
Étude continue des besoins
CMRS – Centre météorologique régional spécialisé
Sc – Comité directeur
SC-ESMP – Comité permanent du traitement des données pour la modélisation et la prévision
appliquées au système Terre
SC-IMT – Comité permanent des technologies et de la gestion de l’information
SC-MINT – Comité permanent des mesures, des instruments et de la traçabilité
SC-ON – Comité permanent des systèmes d’observation et des réseaux de surveillance de la
Terre
SG – Groupe d’étude
SMTDP sans discontinuité
SERCOM – La Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat, à
l’eau et à l’environnement
PEID – Petits États insulaires en développement
SOFF – Mécanisme de financement des observations systématiques
TT – Équipe spéciale
TT-ROBM – Équipe spéciale pour le ROBM
UAS – Systèmes d’aéronefs sans équipage
PNUD – Programme des Nations Unies pour le développement
PNUE – Programme des Nations Unies pour l’environnement
INFCOM-2/INF. 5.3, p. 23

UNESCO – Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture


VLab – Laboratoire virtuel
WDQMS – Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS
WGNE – Groupe de travail de l’expérimentation numérique
SOHO – Système d’observation hydrologique de l’OMM
WHYCOS – Système mondial d’observation du cycle hydrologique
WIGOS – Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM
SIO – Système d’information de l’OMM
OMM – Organisation météorologique mondiale
PMRPT – Programme mondial de recherche sur la prévision du temps
VMM – Veille météorologique mondiale

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.1(1)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président
D'INFORMATION
25.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son
exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter
de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute
autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits
en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document.]

ORIENTATIONS DE HAUT NIVEAU SUR L'ÉVOLUTION DES SYSTÈMES


MONDIAUX D'OBSERVATION AU COURS DE LA PÉRIODE 2023-2027 EN
RÉPONSE AUX PERSPECTIVES POUR LE WIGOS À L'HORIZON 2040

(Projet de document compilé par le Groupe de travail JET-EOSDE, avec l'appui d'un
consultant et d'experts du Secrétariat de l'OMM et du SMOC, du SC-MINT, de la VAG, du
SG-GBON et de l'Équipe spéciale pour l'évaluation des données océanographiques)

Contenu

1. Objet et champ d'application .......................................................................... 4


1.1 La nécessité de répondre aux Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 ....... 4
1.2 Objet du document..................................................................................... 5
2. Orientations sur l'évolution des capacités mondiales d'observation compte tenu des
éléments ci-après
Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 ................................................... 7
2.1 Synthèse des principales lacunes en matière d'observations tirées des
déclarations d'orientation et de quelques-unes des principales lacunes en matière
d'observations ........................................................................... Recommandations
7
2.1.1 PNT à l'échelle mondiale ....................................................................... 11
2.1.2 Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance ................................. 12
2.1.3 PNT haute résolution ............................................................................ 13
2.1.4 Prévision immédiate et à très courte échéance ........................................ 14
2.1.5 Météorologie aéronautique.................................................................... 16
2.1.6 Météorologie de l'espace ...................................................................... 17
2.1.7 Applications océaniques ....................................................................... 18
2.1.8 Surveillance du climat .......................................................................... 19
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 2

2.1.9 Composition de l'atmosphère ................................................................ 21


2.1.10 Services cryosphériques émergents ....................................................... 24
2.1.11 Services hydrologiques ......................................................................... 26
2.2 Conclusions et recommandations issues de la série de prévisions numériques de
l'impact des observations ............................................... Ateliers et autres domaines
27
2.2.1 Ateliers internationaux sur les incidences des divers systèmes d'observation
sur
PNT ................................................................................................... 28
2.2.2 Conclusions et recommandations dans d'autres domaines ........................ 32
2.3 Observations depuis l'espace ..................................................................... 33
2.4 Observations en surface ............................................................................ 36
2.4.1 Orientations sur l'expansion du réseau du ROBM ..................................... 36
2.4.2 Liens ROBM et ROBR ............................................................................ 38
2.4.3 Analyse du rapport coût-efficacité des capacités d'observation nécessaires
pour fournir les services requis ......................................... Informations et produits
39
2.4.4 Possibilités de synergies et d'optimisation des systèmes d'observation ....... 39
2.4.5 Stratégie et orientations à l'intention des Membres sur les observations
urbaines ....................................................................................................... 43
2.4.6 Recommandations sur l'utilisation des nouvelles technologies d'observation 45
2.4.7 Pérennité de l'environnement des observations ....................................... 51
2.4.8 Gestion des risques et atténuation ......................................................... 51
2.5 Mesures hautement prioritaires concernant l'évolution de l'espace et de la
surface Systèmes d'observation fondés ............................................................. 52
2.6 Recommandations sur la politique en matière de données et la disponibilité des
données 60
2.7 Coordination des fréquences radioélectriques .............................................. 61
3. Orientations sur l'élaboration d'une stratégie nationale de mise en œuvre des
perspectives d'avenir ................................................................... du WIGOS en 2040
61
3.1 Enquête sur les besoins nationaux des différents domaines d'application ......... 61
3.2 Compilation des besoins nationaux sans technologie et de la conception de
réseaux Principes ............................................................................................ 62
3.3 Concept relatif au développement des capacités nationales d'observation ....... 62
3.4 Propositions d'activités pilotes ................................................................... 63
4. Possibilités de développement des capacités et orientations fondées sur une
approche systématique Mécanisme de financement des observations (SOFF) et Initiative
de soutien aux pays ............................................................................................ 63
5. Plan de communication sur la nécessité de répondre aux Perspectives pour le
WIGOS à l'horizon 2040 ....................................................................................... 69
Annexe 1. Documents, textes réglementaires et documents d'orientation relatifs au
WIGOS 70
1. Documents pertinents du WIGOS ............................................................... 70
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 3

2. Textes réglementaires et d'orientation relatifs au WIGOS .............................. 73


Annexe 2. Déclaration d'orientation: aperçu des écarts par variable .......................... 76
Annexe 3. Principales mesures du Plan d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux
d'observation que les Membres doivent mener à bien ............................................ 144
Annexe 4. Aperçu des exigences relatives au ROBM (doit/devrait) .......................... 147
Annexe 5. Services urbains intégrés (SIU) pour les directives de haut niveau relatives au
WIGOS 149
Annexe 6. Variables de la composition de l'atmosphère à l'appui des applications de
surveillance et de prévision ......................................................................................
163
Acronymes ....................................................................................................... 165

___________________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 4

ORIENTATIONS DE HAUT NIVEAU SUR L'ÉVOLUTION DES SYSTÈMES


MONDIAUX D'OBSERVATION AU COURS DE LA PÉRIODE 2023-2027 EN
RÉPONSE AUX PERSPECTIVES POUR LE WIGOS À L'HORIZON 2040

1. OBJET ET CHAMP D'APPLICATION

1.1 La nécessité de répondre aux Perspectives pour le WIGOS à l'horizon


2040

Le présent document fournit aux Membres de l'OMM des orientations sur l'évolution
envisagée des systèmes d'observation, à l'échelle nationale et régionale, en tant que
composantes du Système mondial intégré des systèmes d'observation de l'OMM
(WIGOS) jusqu'en 2040. Ces directives se composent principalement de principes de
nature générale qui devraient être pris en compte pour l'élaboration de plans de mise en
œuvre par les Membres et d'autres exploitants de réseaux d'observation. En outre, les
directives recensent des mesures spécifiques urgentes qui découlent des priorités du
WIGOS, des programmes de l'OMM et de notre connaissance des lacunes actuelles en
matière de données. Le document donne un aperçu structuré des documents relatifs aux
Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 (AR, EN, ES, FR, RU, ZH) et fixe des
priorités pour les cinq prochaines années (2023-2027) afin de mettre en œuvre le
scénario des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040. On part du principe que le
lecteur de ce document est conscient du contenu des Perspectives pour le WIGOS à
l'horizon 2040.

Au cours de la phase d'élaboration et de préopérationnelle du WIGOS, un certain nombre


de documents ont été rédigés pour entretenir et développer tous les systèmes
d'observation qui composent l'OMM. L'annexe 1 énumère les documents, outils et textes
réglementaires pertinents du WIGOS et illustre comment ils sont reliés. Le présent
document s'appuie sur l'information d'un grand nombre de ces documents sous-jacents.

Les perspectives d'avenir du Système mondial d'observation (SMO) à l'horizon 2025,


approuvées par le Conseil exécutif à sa soixante et unième session (Genève, 2009), ont
permis de définir des objectifs de haut niveau devant guider l'évolution des systèmes
mondiaux d'observation. L'étude continue des besoins présente les « déclarations
d'orientation » qui recensent les principales lacunes des systèmes d'observation dans les
domaines d'application de l'OMM. Le Plan d'action pour l'évolution des systèmes
mondiaux d'observation, disponible dans les langues de l'OMM (EN, ES, FR, RU, ZH),
accompagne les perspectives du SMO. Le Plan d'action pour l'évolution des systèmes
mondiaux d'observation avait pour objectif de répondre au mieux aux besoins de l'OMM
en matière d'observations liées au temps, au climat et à l'eau. Le plan de mise en œuvre
comporte des mesures précises pour la mise au point des composantes spatiale et de
surface des systèmes d'observation de l'OMM qui ont été régulièrement examinées. En
2018, un sous-ensemble de 10 mesures de ce type ont été adoptées lors de la dix-
huitième session du Congrès météorologique mondial (voir l'annexe 3) et la liste d'action
du Plan d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation a été examinée
lors de l'élaboration de ce document d'orientation de haut niveau et celles qui restent
pertinentes ont été incluses dans les recommandations figurant dans la section 2.5.

Les progrès accomplis dans la mise en œuvre du WIGOS appellent à une mise à jour des
Perspectives pour tenir compte des défis et des opportunités actuels. Grâce à ces
informations, les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN), les
agences spatiales et d'autres concepteurs de systèmes d'observation pourront adapter
leurs efforts de planification de manière à optimiser les synergies et à optimiser le
rapport qualité-prix. Si l'on s'étend jusqu'à l'horizon 2040, les Perspectives pour le
WIGOS ont une vision à long terme. Dans une large mesure, cet horizon temporel est
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 5

fonction des longs cycles d'élaboration et de mise en œuvre de composantes spécifiques


telles que les satellites opérationnels ou le programme de remplacement des radars.

La phase opérationnelle initiale du WIGOS, qui commence en 2020, répond à la


demande croissante de services météorologiques, hydrologiques et climatologiques des
Membres qui résistent mieux aux conséquences socio-économiques des phénomènes
extrêmes liés au temps, au climat, à l'eau et à l'environnement. L'approche de l'OMM 1
axée sur les besoins des utilisateurs et les progrès des techniques d'observation, ainsi
que le rôle accru que le secteur privé et les tierces parties devraient jouer, a été
examinée dans les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040. Il est maintenant
nécessaire de réaligner les stratégies d'observation pour concrétiser la Vision.

Conformément à la résolution 37 (Cg-18) – Passage du WIGOS au stade opérationnel à


compter de 2020, l'annexe de la présente résolution décrit les principales activités qui
devraient avoir lieu à compter de 2020 et au-delà afin de développer le système au
cours de la prochaine période. Les observations du système terrestre mondial
permettront de répondre à la demande d'accroître les capacités de prévision sans
discontinuité, de l'échelle météorologique à l'échelle climatique, sur la base d'approches
de modélisation unifiées. Par ailleurs, dans sa résolution 38 (Cg-18), le Congrès prie la
Commission des infrastructures d'entreprendre les activités de planification nécessaires
pour aider les Membres et les organisations partenaires à donner suite aux Perspectives
pour le WIGOS à l'horizon 2040. Il demande en outre aux Membres de tenir compte des
Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 lorsqu'ils planifient l'évolution de leurs
réseaux d'observation.

Lors de sa première session, la Commission des observations, des infrastructures et des


systèmes d'information (INFCOM) a approuvé un plan relatif au début de la phase
opérationnelle du WIGOS (2020-2023) (WIOP). Dans ce plan, qui a ensuite été adopté
par le Conseil exécutif (EC-73/Doc. 4.2(1)), un degré élevé de priorité a été accordé aux
activités qui aideront les Membres à élaborer et à mettre en œuvre le WIGOS à l'échelle
nationale, régionale et mondiale. Elle demande aussi aux Membres de promouvoir le
respect des dispositions du Règlement technique du WIGOS. En outre, le Programme
propose d'aider les Membres à faire évoluer leurs systèmes d'observation au cours de la
période 2020-2023 en vue d'atteindre les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040
(voir l'annexe 1 pour plus de détails). Le Programme comprend des activités spécifiques
à l'appui de la mise en œuvre du WIGOS à l'échelle nationale et de l'élaboration des
conseils régionaux, qui ne feront pas partie des considérations du présent document,
mais viendront les compléter.

1.2 Objet du document

Les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 présentent un scénario probable de


l'évolution des besoins des utilisateurs en matière de données d'observation dans le
domaine de l'OMM au cours des prochaines décennies, ainsi qu'une vision ambitieuse,
technique et économiquement réalisable d'un système d'observation intégré susceptible

1Le Plan stratégique de l'OMM pour la période 2020-2023 introduit l'approche de l'OMM axée sur
le système Terre, qui est le principal facteur déterminant de la mise en œuvre des politiques et
des actions nationales et internationales telles que le Programme de développement durable à
l'horizon 2030, l'Accord de Paris sur les changements climatiques et le Cadre de Sendai pour la
réduction des risques de catastrophe exigera de plus en plus d'informations et de services
exploitables, accessibles et officiels sur l'évolution de l'état dans son ensemble Système
terrestre. Dans ce contexte, la Terre est considérée comme un système intégré de l'atmosphère,
de l'océan, de la cryosphère, de l'hydrosphère, de la biosphère et de la géosphère, qui éclaire les
politiques et les décisions fondées sur une meilleure compréhension des interactions physiques,
chimiques, biologiques et humaines qui déterminent les états passés, présents et futurs de la
Terre.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 6

de les satisfaire. Grâce à ces informations, les SMHN, les agences spatiales et d'autres
concepteurs de systèmes d'observation pourront adapter leurs efforts de planification en
conséquence et pourront prendre les décisions nécessaires pour mettre en œuvre ce
système intégré. Il informe également les utilisateurs des observations météorologiques,
climatologiques, hydrologiques, de la composition de l'atmosphère et d'autres
observations connexes sur ce que l'on attend de cette période et donne des orientations
concernant la planification des systèmes de technologies de l'information et de
communication, les activités de recherche-développement, les effectifs et l'enseignement
et la formation professionnelle.

Le plan relatif au début de la phase opérationnelle du WIGOS (2020-2023) décrit les


principales activités prévues à court terme. Entre autres, un document d'orientation sur
l'évolution des capacités mondiales d'observation compte tenu des Perspectives pour le
WIGOS à l'horizon 2040 sera élaboré (section 5.7 du plan).

Il s'agit de l'objectif du présent document: il fournit des orientations de haut niveau pour
aider les Membres à faire évoluer leurs systèmes d'observation au cours des cinq
prochaines années (2023-2027) d'une manière simple et facile à utiliser par tous les
acteurs, en mettant l'accent sur les pays les moins avancés, les pays en développement
sans littoral et les petits États insulaires en développement. Le document d'orientation
actuel définit plusieurs domaines hautement prioritaires où des améliorations concrètes
et efficaces des capacités des systèmes d'observation peuvent être réalisées et des
progrès peuvent être démontrés au cours des cinq prochaines années. Les mesures
recommandées sont écrites de manière à éclairer les décideurs et les planificateurs
stratégiques de haut niveau.

Le document met l'accent sur certaines priorités clés, tout en adoptant une approche
plus dynamique que celle adoptée par l'ancien Plan d'action pour le SMO à l'horizon
2025, le Plan d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation (EGOS-IP)
et ses 115 actions ciblées. Cette nouvelle approche permettra d'ajuster les mesures de
mise en œuvre en fonction de l'évolution des besoins, des technologies et des
possibilités. Dans le chapitre 2, un résumé des conclusions et des recommandations
issues d'une série d'ateliers internationaux sur l'impact de divers systèmes d'observation
sur la prévision numérique du temps, ainsi qu'une synthèse des principales lacunes en
matière d'observation découlant de l'étude continue des déclarations d'orientation sur les
besoins, et quelques recommandations sur la combinaison de technologies utilisées pour
combler ces lacunes. Ainsi, les priorités seront définies selon l'approche axée sur le
système Terre, la PNT à l'échelle mondiale et la surveillance du climat considérées
comme des applications fondamentales2 , ainsi que dans les domaines dans lesquels des
avantages socio-économiques considérables peuvent être tirés, y compris la réduction
des risques de catastrophes.

Le chapitre 2 comprend également des orientations et des obligations concernant la mise


en œuvre et la gestion du réseau d'observation de base mondial (ROBM) ainsi que les
engagements des Membres à élargir et à renforcer l'échange libre et gratuit des
données. Le présent chapitre présente d'autres aspects évolutifs lors de la mise en place
des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040. Le chapitre 3 propose des mesures à
prendre pour élaborer une stratégie nationale de mise en œuvre des perspectives pour le
WIGOS à l'horizon 2040. Le chapitre 4 traite des possibilités de développement des
capacités et le chapitre 5 présente des détails pour un plan de communication.

2 fondé sur la signification de la PNT à l'échelle mondiale fournissant des résultats à d'autres applications de l'OMM, ce qui permet aux Membres de
l'OMM de prendre en compte un large éventail d'avantages socio-économiques.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 7

2. ORIENTATIONS SUR L'ÉVOLUTION DES CAPACITÉS MONDIALES


D'OBSERVATION EN RÉPONSE AUX PERSPECTIVES POUR LE WIGOS À
L'HORIZON 2040

Le WIGOS fournit le cadre mondial et les outils de gestion et de conception de tous les
systèmes d'observation participants, afin d'optimiser les investissements axés sur les
utilisateurs pour les développements durables afin de fournir les services
environnementaux liés au temps, à l'eau, à la composition de l'atmosphère et au climat.
Les principales composantes du WIGOS comprennent les réseaux du Système mondial
d'observation (SMO), la composante Observation de la Veille de l'atmosphère globale
(VAG), les composantes d'observation de la Veille mondiale de la cryosphère (VMC) et le
Système d'observation hydrologique de l'OMM (SOHO). En outre, l'OMM collabore avec
des organisations partenaires pour compléter ces réseaux dans le cadre du WIGOS pour
la surveillance du climat et l'observation de l'océan par le biais du Système mondial
d'observation du climat (SMOC) et du Système mondial d'observation de l'océan
(GOOS), respectivement.

Les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 sont un scénario de la façon dont les
systèmes d'observation en surface et à partir de l'espace pourraient évoluer au cours des
deux prochaines décennies afin de répondre à l'évolution des besoins des utilisateurs en
matière d'observations. En outre, il répond à l'évolution des besoins des utilisateurs et à
l'évolution attendue des technologies d'observation à partir de l'espace et en surface. Il
s'agit d'un plan ambitieux, mais techniquement et économiquement réalisable. Selon les
perspectives d'avenir, les futurs systèmes d'observation s'appuieront sur les sous-
systèmes existants, tant au sol qu'à partir de l'espace, tout en exploitant les techniques
d'observation existantes, nouvelles et émergentes qui ne sont pas encore incorporées ou
pleinement exploitées. Le Projet intègre les observations recueillies par des exploitants
commerciaux et d'autres tiers et considère leur importance ainsi que les défis à relever
pour garantir l'échange libre et gratuit de ces données entre les SMHN et d'autres
partenaires nationaux et internationaux.

Les orientations de haut niveau figurant dans le présent document résument les lacunes
recensées dans les réseaux d'observation actuels, énumèrent des priorités précises pour
les actions à mener au cours des cinq prochaines années (2023-2027) et formulent des
recommandations sur les faits nouveaux à prendre en compte lors de la mise en œuvre
des Perspectives pour 2040.

Certains sujets seront abordés dans le présent chapitre, comme l'analyse des lacunes de
la section 2.1, les recommandations issues des études d'impact de la prévision
numérique du temps (section 2.2), les informations sur l'état et les procédures à suivre
pour élargir le ROBM (section 2.4.1) et les nouvelles activités relatives à la politique en
matière de données (sections 2.4.1 et 2.6). ), donner lieu à des actions spécifiques
destinées aux Membres d'élaborer une stratégie pour mettre en œuvre les Perspectives
pour le WIGOS à l'horizon 2040. D'autres sujets abordés dans le présent chapitre,
comme les informations sur le rapport coût-efficacité des systèmes d'observation et les
possibilités de combiner des activités à l'échelle mondiale et régionale, aideront les
gestionnaires de réseaux à exploiter plus efficacement leurs réseaux.

2.1 Synthèse des principales lacunes en matière d'observations issues


des déclarations d'orientation, avec quelques recommandations

Pour parvenir à un consensus sur les besoins des utilisateurs en matière de données
d'observation et sur la conception et la mise en œuvre des systèmes d'observation
intégrés de l'OMM, l'OMM exécute le processus d'étude continue des besoins.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 8

Le processus d'étude continue des besoins examine conjointement l'évolution des


besoins des Membres en matière d'observations et les capacités des systèmes
d'observation existants et prévus. Par conséquent, par le biais de « déclarations
d'orientation », les experts de chaque domaine d'application examinent dans quelle
mesure les capacités répondent aux exigences et produisent des analyses des lacunes
avec des recommandations sur la manière dont ces lacunes pourraient être comblées.
Pour chaque domaine d'application, le processus se compose de quatre étapes:

(a) Examen sans technologie des besoins des Membres en matière d'observations
dans un domaine d'application couvert par les programmes de l'OMM et les
programmes coparrainés;

(b) Examen des capacités d'observation des systèmes d'observation existants et


prévus, tant au sol qu'à partir de l'espace;

(c) « Examen critique » de la mesure dans laquelle les capacités b) répondent


aux besoins a); » Et

(d) Déclaration d'orientation fondée sur c).

Ce processus est répété sur un cycle d'environ deux ans. Ces groupes de travail
constituent également une ressource utile pour dialoguer avec les organismes chargés
des systèmes d'observation pour déterminer si les systèmes existants devraient être
maintenus, modifiés ou interrompus, si de nouveaux systèmes devraient être planifiés et
mis en œuvre, et si la recherche-développement est nécessaire pour répondre aux
besoins des utilisateurs non satisfaits.

Un domaine d'application de l'OMM décrit une activité homogène pour laquelle il est
possible de compiler un ensemble cohérent de besoins des utilisateurs en matière
d'observations convenus par des experts de la communauté qui travaillent sur le plan
opérationnel dans ce domaine. Les domaines d'application actuellement recensés sont
les suivantsSoG, domaines d'application):

(a) PNT à l'échelle mondiale;

(b) PNT haute résolution;

(c) Prévision immédiate et à très courte échéance;

(d) Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance;

(e) Météorologie aéronautique;

(f) Prévision de la composition de l'atmosphère;

(g) Surveillance de la composition de l'atmosphère;

(h) Fourniture d'informations sur la composition de l'atmosphère à l'appui des


services dans les zones urbaines et peuplées;

(i) Applications océaniques;

(j) Surveillance du climat (SMOC);

(k) Météorologie agricole;

(l) Hydrologie;
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 9

(m) Météorologie de l'espace.

L'état des besoins des utilisateurs en matière d'observations est consigné dans
OSCAR/Requirements et l'état des groupes de travail pour les domaines d'application de
l'OMM est présenté sous le lien suivant: SoG, Domaines d'application. Il existe une
certaine variabilité quant au niveau de maturité des groupes d'observation des divers
domaines d'application. Les groupes de travail de la PNT à l'échelle mondiale, de la PNT
à haute résolution, de la prévision immédiate et de la prévision à très courte échéance,
des prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance, de la météorologie
aéronautique et de la météorologie de l'espace sont à jour. Le SoG pour les applications
océaniques a quelques années, mais des dispositions ont été prises pour obtenir des
mises à jour. La VMC, la VAG, le SMOC et le SOHO s'efforcent d'inclure dans le présent
document des déclarations de haut niveau dès qu'elles seront disponibles.

Le Plan stratégique de l'OMM pour la période 2020-2023, adopté par le Dix-huitième


Congrès, fixe les grandes priorités, qui doivent être respectées lors de la détermination
des principales lacunes en matière d'observation des groupes de travail. Voici ce qui suit:

(a) l'approche du « système terrestre » ; »

(b) priorités en matière d'avantages socio-économiques; Et

(c) réduction des risques de catastrophes par rapport aux phénomènes


météorologiques à fort impact.

Dans le cadre de l'approche de l'OMM axée sur le système terre, la Terre est considérée
comme un système intégré de l'atmosphère, de l'océan, de la cryosphère, de l'hydrologie
intérieure, de la biosphère et de la géosphère. Cela éclaire les politiques et les décideurs
en s'appuyant sur une meilleure compréhension des interactions physiques, chimiques,
biologiques et humaines qui déterminent les états passés, présents et futurs de la Terre.
À cet égard, le domaine d'application de la PNT à l'échelle mondiale est considéré comme
fondamental, ses modèles nécessitant des données issues de diverses composantes du
système Terre. Il est donc prioritaire. Ainsi, des interfaces entre les domaines du
système Terre ont été intégrées. L'amélioration des activités de surveillance et de
prévision contribue à réduire les impacts des catastrophes par rapport aux conditions
météorologiques à haut risque et à accroître les avantages socio-économiques de la
société.

Il faudrait aussi accorder des priorités à la surveillance et à la prévision à des échelles


infrasaisonnières et à plus longue échéance pour les applications et les services
climatologiques, l'hydrologie et la répartition et la variabilité des gaz à effet de serre et
de la météorologie chimique et de l'air. Nombre de ces besoins se chevauchent et sont
synergiques pour des variables de prévision numérique du temps courantes, même s'il
est souvent nécessaire de disposer de rapports récapitulatifs supplémentaires
(quotidiens et mensuels). Il est également nécessaire de surveiller et de prévoir la
composition de l'atmosphère terrestre (pollution, par exemple) et les variables
océaniques qui ne sont généralement pas utilisées par la prévision numérique du temps.

En résumé, les principaux facteurs et priorités suivants sont les suivants

Principaux moteurs3:

(a) Améliorer la protection des personnes et des biens, les risques de catastrophe
et la réduction des impacts

3 Ces principaux facteurs ont été identifiés comme clés pour ce document lors d'une réunion JET-
EOSDE, ce n'est pas une liste exhaustive.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 10

(i) Phénomènes météorologiques à fort impact


(ii) D'autres domaines d'application tels que les services urbains intégrés ou
les applications océaniques seront davantage axés si le futur Plan
stratégique de l'OMM fixe les priorités en conséquence.
(iii) Vagues de chaleur, sécheresse et pénurie d'eau;
(iv) Crues, inondations (pluviales, fluviales, côtières);
(v) Pollution extrême

(b) Améliorer les avantages sociétaux et socio-économiques


(i) Services de transport (aviation, route et rail, navigation maritime,
navigation intérieure);
(ii) Disponibilité et qualité des ressources en eau;
(iii) Services climatologiques pour l'atténuation et l'adaptation;
(iv) Agriculture, services d'aquaculture;
(v) Appui à la production d'énergie;
(vi) Services touristiques et récréatifs;
(vii) Appui aux écosystèmes et à la biodiversité;
(viii) Services de santé

Domaines d'application hautement prioritaires:

(a) PNT à l'échelle mondiale, considérée comme un domaine d'application


fondamental dans l'approche de l'OMM axée sur le système Terre, en
accordant une attention particulière aux exigences du ROBM (voir l'annexe 4
pour plus de détails) et aux interfaces entre les domaines du système Terre:
(i) Atmosphère – Océans, y compris glaces de mer,
(ii) Atmosphère – Terres émergées;
(iii) Atmosphère – Cryosphère;
(iv) Atmosphère – Hydrosphère.

(b) Surveillance du climat, applications et services climatologiques;

(c) Prévision infrasaisonnière à plus longue échéance;

(d) « Surveillance et services d'information sur les gaz à effet de serre pour la
gestion des émissions de gaz à effet de serre; »

(e) Surveillance hydrologique et Services pour la gestion de l'eau.

Les domaines d'application ont été sélectionnés en raison des priorités actuelles du Plan
stratégique de l'OMM et des domaines du système Terre, dans lesquels les programmes
de l'OMM ont fixé des priorités au cours des cinq prochaines années. D'autres
applications, y compris les applications océaniques et urbaines, vont gagner en
importance à l'avenir.

Dans le reste du présent chapitre, une synthèse des principales lacunes en matière
d'observation sera donnée avec des recommandations sur la manière de les combler, en
tenant compte des priorités indiquées ci-dessus. Pour les groupes de travail complets du
domaine d'application correspondant, voir le lien ci-dessus.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 11

2.1.1 PNT à l'échelle mondiale

Les systèmes mondiaux de prévision numérique du temps produisent des prévisions


météorologiques à courte et moyenne échéance jusqu'à 10 à 15 jours de l'état de
l'atmosphère, avec une résolution horizontale généralement de 10 à 25 km et une
résolution verticale de 10 à 30 m près de la surface, qui peut atteindre 500 à 1 000 m
dans la stratosphère. Les grands ensembles multi-membres de ces prévisions fournissent
des estimations de l'incertitude. Les prévisionnistes utilisent les sorties des modèles de
prévision numérique du temps pour diffuser des prévisions de variables météorologiques
importantes pour leur domaine d'intérêt. Les sorties de modèles d'ensemble servent à
prévoir le risque de phénomènes météorologiques extrêmes ou violents et destructeurs
en termes de probabilités. Ces ensembles nécessitent une bonne connaissance de
l'incertitude associée au modèle de prévision numérique du temps et de toutes les
données d'entrée, y compris les observations. Les modèles mondiaux de PNT sont
également utilisés pour fournir des conditions aux limites pour la PNT à l'échelle
régionale, pour les modèles haute résolution, pour les systèmes prévoyant la qualité de
l'air et la composition de l'atmosphère, ainsi que pour l'océanographie et l'hydrologie
opérationnelles. Les derniers développements concernant les systèmes de prévision
couplés font état des avantages du couplage des modèles océaniques et des glaces de
mer avec l'atmosphère pour les prévisions numériques du temps, selon l'approche axée
sur le système Terre. Les observations en surface et les observations par satellite
contribuent sensiblement à l'exactitude de la prévision numérique du temps. Les
données de sondage par satellite donnent une résolution horizontale et une couverture
très satisfaisantes, mais une résolution verticale limitée.

Les modèles de prévision numérique du temps ont montré un fort impact positif des
instruments perfectionnés de sondage hyperfréquences tels que l'AMSU-A4, le MHS et
l'ATMS, ainsi que par des sondeurs haute résolution spectrale avec une meilleure
résolution verticale (AIRS, IASI et CrIS). Les mesures d'occultation radio sans biais
complètent désormais d'autres systèmes grâce à une grande précision et à une
résolution verticale élevée, avec des incidences significatives de la PNT. Les données de
recherche du lidar Doppler Aeolus ont démontré leur utilité dans les systèmes
opérationnels, confirmant la nécessité d'une mission opérationnelle fournissant des
informations sur le vent à haute résolution verticale.

Les composantes modernes d'assimilation des données des systèmes de prévision


numérique du temps permettent d'utiliser efficacement les observations synoptiques et
asynoptiques. Ces méthodes ont facilité l'extraction d'informations à partir de séries
chronologiques provenant de satellites en orbite basse et de satellites géostationnaires,
d'aéronefs et de stations automatiques en surface, ainsi que de mesures des nuages, des
précipitations, de l'ozone, etc. Les observations disponibles en temps quasi réel tirent le
plus d'avantages. À l'heure actuelle, plusieurs types de données de mesure in situ et de
données pluviométriques radar ne sont pas diffusés à l'échelle mondiale. L'échange en
temps quasi réel de ces observations fournirait des informations supplémentaires aux
modèles de prévision numérique du temps, en particulier sur l'humidité du sol,
l'épaisseur de la neige ou l'équivalent en eau de la couverture neigeuse, les rafales de
vent, les précipitations (provenant de pluviomètres et de radars) et les données GPS au
sol.

La caractérisation précise des surfaces terrestres et cryosphériques pose des problèmes


spécifiques: a) la représentation des processus à petite échelle affectant les glaces de
mer, la neige, les précipitations solides, les nuages en phase mixte et les couches limites
stables, y compris les couches limites de montagne, et leurs incertitudes, b) la faible

4 On trouvera des informations détaillées sur les programmes et les instruments satellitaires dans
https://space.oscar.wmo.int/spacecapabilities
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 12

disponibilité, la maintenance/qualité et l'échange en temps réel des observations de la


neige et de la glace, c) l'assimilation sous-optimale (généralement au-dessus de la neige
et des surfaces recouvertes de glace) des grandes données « les volumes provenant des
satellites en orbite polaire en raison des propriétés ambiguës des signaux et des erreurs
systématiques des modèles plus importantes qu'à des latitudes plus basses; et d)
l'absence de produits satellitaires mesurant avec précision les précipitations solides,
l'épaisseur de la neige ou l'équivalent en eau de la couverture neigeuse, le changement
de masse des glaciers et le pergélisol à toutes les latitudes et e) la coordination continue
de maximiser les avantages des observations de la cryosphère depuis l'espace à l'aide
d'un radar à synthèse d'ouverture. »

Les responsables de la PNT ont défini les priorités ci-après en matière d'amélioration des
systèmes d'observation et de leur transmission à l'échelle mondiale:

(a) Profils verticaux du vecteur vent horizontal (u,v) à tous les niveaux situés à
l'extérieur des zones peuplées principales, en particulier dans les régions
tropicales, pour les régions océaniques et la stratosphère;

(b) Profils de la température et de l'humidité d'une résolution verticale adéquate


dans les zones nuageuses, en particulier au-dessus des pôles et des terres
émergées peu peuplées où l'utilisation des données satellitaires reste difficile;

(c) Disponibilité et distribution plus larges en temps voulu de plusieurs types de


mesures en surface et de données radar qui sont effectuées mais qui ne sont
pas actuellement diffusées à l'échelle mondiale;

(d) Augmentation de la couverture des données d'aéronefs, en particulier des


profils de montée et de descente dans les tropiques;

(e) Diffusion à l'échelle mondiale de mesures de radiosondage haute résolution


BUFR avec des informations détaillées sur l'espace temporel provenant de
tous les sites de radiosondage;

(f) D'autres observations de l'épaisseur de la glace de mer, ainsi que des


observations de l'Arctique et de la cryosphère en général sur l'épaisseur de la
neige et l'équivalent en eau de la couverture neigeuse;

(g) De plus amples observations océaniques (température de surface de la mer,


salinité et profil de la mer en surface) et des mesures des océans à proximité
de la surface sont nécessaires;

(h) Augmentation de la couverture spatiale et temporelle (période


d'échantillonnage ciblée de 1 heure) de certaines observations satellitaires,
par exemple sondage hyperfréquences et hyperspectral dans l'infrarouge.

2.1.2 Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance

Afin de fournir des prévisions à des échelles de temps infrasaisonnières à décennales de


l'ordre de deux semaines à 10 ans, on utilise généralement des modèles océan-terre-
atmosphère entièrement couplés. Tout comme pour la prévision du temps, les prévisions
d'ensemble à l'aide de ces modèles couplés fournissent des prévisions probabilistes des
risques climatiques. Dans certaines parties, les besoins en matière de prévisions
infrasaisonnières à plus longue échéance sont essentiellement les mêmes que pour la
PNT à l'échelle mondiale. C'est pourquoi le Groupe de coordination pour la recherche sur
les océans et les méthodes d'observation en question se concentre sur des éléments
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 13

importants pour l'initialisation, la validation et l'étalonnage des prévisions


infrasaisonnières et à plus longue échéance.

Les capacités d'observation dans les régions polaires et de montagne sont nécessaires
pour améliorer la paramétrisation des processus relatifs aux régions polaires et
montagneuses, par exemple les nouvelles techniques d'observation, les produits de
télédétection pour les applications et les nouvelles stratégies de conception des réseaux
et d'assimilation des données en terrain complexe, afin de répondre aux besoins des
systèmes couplés de prévision des glaces de terre, de l'atmosphère, de l'océan et de la
glace de mer, y compris l'initialisation des prévisions couplées entre les interfaces. Par
exemple, l'assimilation des données d'observation des glaces de mer et des océans dans
les systèmes d'initialisation des données est remise en cause par les grandes
incertitudes des modèles et des observations (telles que l'épaisseur des glaces de mer)
et les interactions complexes entre les variables relatives aux glaces de mer.

Voici les principales possibilités résumées dans les déclarations d'orientation relatives à
l'amélioration des modèles DEPD

(a) Les produits de haute qualité sur la température de la mer en surface sont
très importants pour les prévisions infrasaisonnières à saisonnières.
Actuellement, l'exactitude et l'échelle spatiale de ces produits diurnes de la
mer ne sont que légèrement suffisantes. Les navires et les bouées ancrées et
dérivantes fournissent des observations de surface avec une exactitude
acceptable, mais leur couverture et leur fréquence sont médiocres ou
marginales dans de vastes zones.

(b) Meilleure estimation des précipitations au-dessus des océans.

(c) Estimation précise des conditions initiales de surface des terres, telles que
l'humidité du sol et les caractéristiques de la neige, pour les prévisions à
l'échelle infrasaisonnière.

(d) Les aérosols sulfatés stratosphériques injectés par de grandes éruptions


volcaniques explosives ont un impact significatif sur le climat mondial. Par
conséquent, les prévisions infrasaisonnières à décennales nécessitent une
répartition géographique de la charge en aérosols à une résolution verticale
ou mensuelle de 1 à 2 km.

2.1.3 Haute résolutionPNT

Les modèles de prévision numérique du temps à haute résolution (HR) produisent des
prévisions de phénomènes météorologiques avec une résolution horizontale de 1 à 5 km.
Ces prévisions sont plus détaillées en raison d'une description plus réaliste des
phénomènes atmosphériques tels que les nuages et les précipitations. L'ajout de détails
est rendu possible par une grille de calcul plus fine, une spécification plus détaillée du
terrain et une prescription plus précise des processus physiques. Les modèles ont besoin
d'observations plus fréquentes et plus denses pour préciser les conditions initiales
adéquates. Les schémas d'assimilation des données pour les systèmes de prévision
numérique du temps des RESSOURCES HUMAINES nécessitent souvent des analyses
fréquentes, toutes les 6, 3 ou 1 heure, et, par conséquent, des observations plus courtes
avec un délai de transmission plus court.

Les modèles de prévision numérique du temps à haute résolution utilisent les mêmes
observations que la PNT à l'échelle mondiale, ainsi que certains systèmes locaux
d'observation en surface, principalement situés au-dessus des terres émergées, comme
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 14

les radars météorologiques. En particulier, les résultats de la PNT à l'échelle des


ressources humaines bénéficieraient des avantages suivants:

(a) Une meilleure utilisation des observations des nuages et des précipitations
par radar météorologique Doppler, y compris les types de précipitations
déduits des mesures polarimétriques;

(b) Augmentation de la couverture des mesures du profil de la température et de


l'humidité dans la couche limite, car c'est là que la résolution verticale du
modèle est la plus élevée;

(c) Augmentation de la couverture des données d'aéronefs, en particulier les


profils en cours de montée et de descente, y compris l'humidité;

(d) « Des mesures supplémentaires des variables décrivant la surface terrestre,


telles que l'humidité du sol et l'épaisseur de la neige; »

(e) Observations à haute résolution temporelle et spatiale à haute résolution


effectuées en surface dans les zones urbaines, au-dessus de la mer ou au-
dessus des zones exposées aux phénomènes météorologiques à fort impact.

(f) Observations du Système mondial de navigation par satellite (GNSS) au sol


fournissant des informations sur la colonne totale de vapeur d'eau;

(g) Utiliser pleinement les observations satellitaires haute résolution spatiale, à


partir des orbites GEO et des orbites leo;

(h) Données de sondeur hyperspectral hyperspectral dans l'infrarouge provenant


d'une orbite géostationnaire;

(i) Température de surface de la mer haute résolution et haute fréquence, y


compris la représentation de fronts et de gradients forts induits par les
processus océaniques méso et subsocale dans les zones côtières, dans le
panache des cours d'eau, dans les remontées d'eau, dans les zones à forte
énergie et turbulentes pendant la prévision et la prévision immédiates.

2.1.4 Prévision immédiate et à très courte échéance

Les prévisions pour les 0 à 2 heures à venir sont appelées prévision immédiate (NWC),
de 2 à 12 heures – Prévision à très courte échéance (VSRF) et prévision à courte
échéance au-delà de ce point. Les techniques de prévision immédiate utilisent
l'extrapolation des observations, en appliquant des règles heuristiques pour modifier ces
observations à l'avenir, comme la déplacement des cellules orageuses en suivant les
vecteurs dérivés. Avec l'augmentation des règles synoptiques en temps d'échéance et la
prise en charge des données de prévision numérique du temps. Selon les phénomènes,
les prévisions immédiates et les prévisions à très courte échéance couvrent des échelles
spatiales allant de la micro-alpha (centaines de mètres à 2 km) à la méso-alpha (200-
2000 km). Les échelles temporelles sont de quelques minutes à 12 heures ou plus.

Les techniques de prévision immédiate et de prévision à très courte échéance peuvent


s'appliquer à de nombreux phénomènes. Ils sont le plus fréquemment utilisés pour
prévoir les orages convectifs associés à des phénomènes connexes. Caractéristiques de
moyenne échelle associées aux tempêtes extratropicales et tropicales; Brouillard et
nuages bas; Précipitations forcées localement; temps hivernal (neige, glace, verglas,
blizzards, avalanches); feux incontrôlés et zones contaminées par la pollution
atmosphérique, les accidents chimiques ou radioactifs. La résolution horizontale des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 15

observations destinées à prévoir ces phénomènes est acceptable dans certaines zones
peuplées, mais marginale à absente dans les zones peu peuplées et au-dessus de la
mer. Seul un sous-ensemble de toutes les observations de surface disponibles arrive à
temps utile pour les SMHN. Les données provenant des réseaux de radars
météorologiques ont des résolutions spatio-temporelles élevées et fournissent des
informations importantes sur la structure interne et le déplacement des orages violents
et sont essentielles pour la détection des phénomènes météorologiques à fort impact en
temps réel, mais les sites radar ne se trouvent que dans des zones peuplées et l'échange
transfrontalier de données doit être amélioré.

Les prévisions numériques déterminologiques à très haute résolution sont maintenant


produites avec des modèles de prévision numérique du temps à haute résolution,
certains d'entre eux disposant de cycles de mise à jour rapides. Au cours des dernières
années, les prévisions immédiates et les prévisions à très courte échéance reposent
davantage sur les techniques de combinaison de plusieurs sources de données
(observations in situ et par télédétection, PNT, statistiques de sortie de modèles,
données MOS), topographie haute résolution, règles heuristiques) sans discontinuité à
l'aide de facteurs de temps à l'avance, tant déterministes que probabilistes.
L'exploitation de méthodes modernes axées sur les données (INTELLIGENCE,
apprentissage approfondi) et l'utilisation de données de prévision participative non
conventionnelles (par exemple, les données pour smartphones) ont été attirées par les
applications de prévision immédiate. Les prévisionnistes humains jouent également un
rôle inestimable (actuellement irremplaçable) dans les délais requis pour les prévisions à
très courte échéance. De telles échelles temporelles sont aussi celles où les données
provenant des réseaux « complets » et même les données de mauvaise qualité entrent
en jeu pour aider à l'appréciation humaine.

Les principales lacunes en matière d'observation abordées ici se concentrent sur les
utilisations autres que par l'assimilation des données et la PNT, qui sont déjà abordées
dans les sections précédentes. Les propositions visant à combler les lacunes en matière
de prévision immédiate et de prévision à très courte échéance sont les suivantes

(a) Des données supplémentaires provenant de nombreux réseaux méso-réseaux


locaux pourraient être utilisées si les données sont largement disponibles.
(Données et images participatives pour l'identification et la prévision
immédiate des impacts liés au temps);

(b) D'autres radars météorologiques devraient être installés à proximité, mais


pas immédiatement dans des zones sensibles telles que les aéroports, les
ports et les villes;

(c) Les radars profileurs de vent qui fournissent des profils à haute résolution
verticale à intervalles infra-horaires – leur couverture géographique se limite
à quelques régions du monde.

(d) Les nouveaux systèmes lidars de profilage de la température et de la vapeur


d'eau fournissent des profils verticaux précis à haute résolution, mais à
l'heure actuelle, très peu d'instruments sont opérationnels dans le monde
entier.

(e) Les réseaux de détection des éclairs au sol dotés d'une bonne efficacité de
détection sont le plus souvent disponibles dans les pays développés. Les
instruments de détection de la foudre embarqués à partir de l'espace
pourraient combler les lacunes en matière de fonctionnement sur des
satellites GEO récemment lancés tels que GOES et FY (et bientôt AUSSI
MTG), mais ne disposant pas encore d'une couverture mondiale complète de
la détection de la foudre sur le GEO;
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 16

(f) Observations d'aéronefs: des profils fiables de retransmission des données


météorologiques d'aéronefs (AMDAR) sont disponibles à partir de la montée
et de la descente à proximité des aéroports avec une bonne couverture
spatiale et temporelle, et les observations AMDAR au niveau de vol sont
disponibles sur les grandes routes de vol; Les observations AMDAR sont de
plus en plus complétées par des données d'aéronefs provenant de systèmes
réglementés par l'OACI et la gestion du transport aérien (ADS-C et ADS-
B/Mode-S).

(g) Données satellitaires: les satellites géostationnaires imageurs rapides


échantillonnant la surface de la Terre à une cadence de 2 ms sont essentiels
pour la prévision immédiate, mais ne sont pas entièrement disponibles pour
tous les satellites géostationnaires. Les satellites géostationnaires de nouvelle
génération fournissent également des observations de la foudre qui,
combinées à des données d'imagerie, peuvent atténuer le manque
d'observations radar. Ce potentiel devrait être pleinement étudié.

2.1.5 Météorologie aéronautique

Les services de météorologie aéronautique concourent à la sécurité, à l'efficacité et aux


capacités du trafic aérien dans le monde, d'où des avantages économiques et
environnementaux. Les exigences de base sont énoncées dans l'Annexe 3 de la
Convention de l'OACI relative à l'aviation civile internationale– Assistance
météorologique à la navigation aérienne internationale. La météorologie aéronautique a
un rôle mondial, où ses utilisateurs vont des pilotes, du contrôle et de la gestion du trafic
aérien aux bureaux d'expédition des lignes aériennes et aux autorités aéroportuaires. Le
Système mondial de prévisions de zone (S WAFS) de l'OACI est une multitude
d'installations et de services requis dans l'Annexe 3 de l'OACI. Le SMPZ définit les
prévisions sous une forme multiple par deux centres mondiaux de prévisions de zone
(CMPZ) désignés par l'OACI, Londres et Washington. Les prévisions mondiales du SMPZ
produites par les CMPZ sont établies à l'aide d'une combinaison d'observations au sol et
de données satellitaires ainsi que de modèles de prévision numérique du temps. Les
autres types d'installations et de services requis dans l'Annexe 3 de l'OACI comprennent
(sans s'y limiter) la fourniture d'observations, de messages d'observation, de prévisions,
d'avis et d'alertes météorologiques aux aérodromes et la fourniture de renseignements
sur l'occurrence ou l'apparition prévue de conditions météorologiques dangereuses dans
l'espace aérien en route (appelés SIGMET). Dans certains pays, ces installations et ces
services sont complétés par les méthodes de prévision immédiate et à très courte
échéance. Les besoins des utilisateurs figurent dans la base de données de l'OMM sur
l'analyse de la capacité des systèmes d'observation (OSCAR).

Pour les prévisions et les avis en région terminale, les mesures en surface et les
techniques de télédétection au sol sont susceptibles de répondre aux besoins. Il s'agit de
grands centres des pays développés, mais ses coûts élevés entravent la disponibilité
générale à l'échelle mondiale. Les mécanismes de développement des capacités exposés
au chapitre 4 du présent document pourraient améliorer la situation dans les pays en
développement.

Dans les grands aéroports internationaux, les usagers ont besoin de nouvelles prévisions
et avis d'aérodrome pour les grandes zones d'approche et de départ. Les problèmes que
posent les observations et, par conséquent, la prévision et l'alerte propres à l'aviation
comprennent l'observation des cisaillements/microrafales, des turbulences, des cendres
volcaniques et de la concentration de SO2 et de la faible visibilité. Des réseaux de méso,
y compris la détection des éclairs, les lidars et les radars Doppler dotés de fonctions de
double polarisation couplées à des algorithmes de prévision immédiate, seront demandés
pour ces aéroports.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 17

L'évolution des besoins des utilisateurs et l'évolution de l'environnement opérationnel


entraînent un passage progressif des observations anthropiques aux observations
entièrement automatisées aux aérodromes.

Dans certains pays, la production de messages d'observations météorologiques


régulières et spéciales d'aérodrome (METAR et SPECI) par des observations humaines ou
des observations entièrement automatisées peut constituer la seule source
d'observations régulières, fiables et de haute qualité en surface (au sol), c'est-à-dire
qu'elles ne peuvent être complétées par la disponibilité des messages SYNOP. La
politique dominante exige que les services météorologiques comprenant toutes les
observations, messages, prévisions, avis et alertes à l'appui de la navigation aérienne
internationale et contrôlés sous les auspices de la Convention de l'OACI, qui peuvent
faire l'objet d'un recouvrement des coûts à l'échelle nationale ou multinationale, ne sont
disponibles que sur le service fixe aéronautique de l'OACI. Par conséquent, les
METAR/SPECI et d'autres types d'observations/messages d'observation météorologique
tels que les comptes rendus en vol spéciaux (AIREP) ne sont pas inclus dans le WIGOS.

2.1.6 Météorologie de l'espace

La météorologie de l'espace est l'état physique et phénoménologique de l'environnement


spatial naturel, y compris le Soleil, le vent solaire, la magnétosphère, l'ionosphère et la
thermosphère, et son interaction avec la Terre. À l'origine du Soleil, les perturbations
liées à la météorologie de l'espace évoluent pendant leur propagation dans les milieux
interplanétaires avant d'atteindre l'espace proche de la Terre, de perturber la
magnétosphère et l'ionosphère et d'influer sur le champ magnétique terrestre. Les
phénomènes liés à la météorologie de l'espace peuvent avoir des répercussions néfastes
sur les infrastructures et les technologies essentielles qui opèrent dans l'espace et sur
terre.

De multiples types d'infrastructures technologiques modernes sont affectés par la


météorologie de l'espace. Parmi ces technologies vulnérables figurent les satellites, la
navigation et les communications, les réseaux électriques et les opérations sur pipelines,
l'aviation et d'autres. Le lancement du service opérationnel de météorologie de l'espace
à l'OACI en novembre 2019 a défini de nouvelles exigences hautement prioritaires pour
la fourniture continue de données en temps quasi réel et pour la diffusion des prévisions
immédiates et des prévisions d'impacts sur certaines de ces technologies et sur
l'aviation. La robustesse et la continuité des mesures sont loin d'être suffisantes pour
répondre aux exigences existantes.

Les services de météorologie de l'espace sont fournis en tant qu'efforts nationaux et par
des consortiums et organisations multinationaux. Le Service international de
l'environnement spatial assure la coordination des centres de météorologie de l'espace
situés dans différents pays. Aujourd'hui, les services de météorologie de l'espace
reposent à la fois sur les installations d'exploitation et de recherche, terrestres et
spatiales, qui ne sont pas pleinement intégrés dans les réseaux d'observation
coordonnés capables de fournir des données en temps quasi réel à des fins
opérationnelles. L'analyse des lacunes contenue dans les déclarations d'orientation pour
les services de météorologie de l'espace décrit les besoins opérationnels en six
catégories, à savoir le vent solaire, le vent solaire et l'héliosphère, les particules
énergétiques dans l'environnement proche de la Terre, l'ionosphère, la thermosphère et
le champ géomagnétique. On trouvera dans la section 2 de la Déclaration d'orientation
relative aux observations solaires des recommandations sur la manière de combler les
lacunes recensées.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 18

2.1.7 Applications océaniques

Ces recommandations ont été tirées d'une version préliminaire du document élaboré en
2016 et mis à jour en 2021 par l'Équipe spéciale pour l'évaluation des systèmes
d'observation de l'océan. Les principaux défis sont l'observation de la biogéochimie
océanique à l'échelle mondiale, des observations spatiales haute résolution et des
observations côtières.

(a) Les satellites fournissent des informations essentielles sur l'état de la mer en
surface pour limiter les modèles de prévision océanique de l'océan bleu et, en
particulier, la physique de l'océan, y compris les vagues. Informations sur la
hauteur significative des vagues, les courants géostrophiques, la hauteur du
niveau de la mer, la température et depuis peu salinité. Les caractéristiques
de moyenne échelle sont dérivées de satellites à l'échelle mondiale avec une
résolution toujours plus grande. Pour l'altimétrie satellitaire, il est nécessaire
d'obtenir une résolution spatiale satisfaisante (c'est-à-dire <100 km et encore
moins pour les zones côtières), une combinaison de plusieurs instruments. La
résolution des produits altimétriques dans les régions côtières reste trop
grossière. L'altimétrie de nouvelle génération basée sur des observations à
large fauchée (par exemple, la topographie des eaux de surface et de l'océan
(SWOT) est prometteuse pour ces fins et fournira des observations à une
résolution plus élevée (<50 km).

(b) En général, l'utilisation synergique des données provenant de missions


satellitaires et de plates-formes d'observation en surface est très nécessaire
pour élaborer des produits océaniques précis. Par exemple, les mesures
effectuées à partir de bouées dérivantes et de marégraphes, de la salinité de
surface de la mer, de la température et des données radiométriques sont
nécessaires à la mise au point d'un altimètre de qualité, de la couleur de
l'océan et de la salinité des océans. Cette coordination est encore
insuffisante. Cela est particulièrement important dans certaines régions, telles
que les zones côtières et les océans polaires.

(c) La dynamique de l'océan côtier est fortement régie par ses limites latérales.
La qualité des prévisions océaniques peut être affectée par un forçage trop
grosseur. Une information haute résolution sur les flux de chaleur, d'eau, de
nutriments provenant de l'atmosphère et des terres émergées permettrait
d'améliorer les performances des systèmes de prévision côtière. Pour le calcul
des vagues océaniques, la précision des données satellitaires sur le vent de
surface est insuffisante, en particulier dans la plage de vitesse des vents
orageux. La dynamique côtière peut être observée par un radar haute
fréquence mesurant les courants de surface.

(d) L'assimilation de la concentration des glaces de mer observée par des


radiomètres hyperfréquences embarqués à bord de satellites tels que le
SSMI/SSMIS de l'AMSRE et de l'AMSR2, etc. est souvent effectuée par des
systèmes de prévision infrasaisonnière à plus long terme, ce qui a une
incidence cruciale sur l'estimation précise de l'état initial des glaces de mer.
La capacité d'observation actuelle pendant la saison de gel est suffisante si la
qualité actuelle des systèmes de prévision infrasaisonnière à plus longue est
considérée. Certains chercheurs indiquent que l'assimilation de l'épaisseur de
la glace de mer est efficace pour améliorer la prévision de l'étendue des
glaces de mer pendant les saisons de fonte des glaces.

(e) Échantillonnage sur 6 heures des mesures par diffusiomètre pour le vent de
surface.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 19

(f) La qualité de la prévision océanique à la surface de la mer s'améliore si les


modèles océaniques assimilent des données de surface et sous la surface.
L'avènement de plates-formes autonomes, telles que le système Argos, les
planeurs, les bouées et les bouées ancrées, a amélioré la qualité des
prévisions océaniques qui fournissent des observations en mode (N)RT. En
particulier, les plates-formes autonomes de détection des glaces de mer sont
particulièrement utiles dans les océans polaires, où les lacunes en matière
d'observation (en temps réel) entravent la fiabilité des prévisions relatives
aux glaces de mer avec une incidence sur la prévision numérique du temps.

(g) Au cours de la prochaine décennie, un boom de flotteurs Argo (flotteurs


argos, planeurs) et d'observations biogéochimiques satellitaires devrait se
développer, améliorant ainsi les capacités de prévision de l'océan vert
(biochimie et écosystème).

2.1.8 Surveillance du climat

Un système mondial d'observation du climat, en surface comme par satellite, procure de


nombreux avantages à tous les pays et à la société. Ils soutiennent les résultats des
modèles, des prévisions et des projections mondiales. Les systèmes d'alerte d'urgence
utilisent des modèles locaux et des observations intégrées dans un système mondial de
modélisation et la planification utilisent souvent des modèles à échelle réduite à partir
des résultats mondiaux. Les politiques relatives au climat sont fondées sur les données:
la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est
un processus scientifique fondé sur les évaluations de l'état du climat effectuées par le
GIEC à partir des observations climatologiques et des rapports d'observation sur l'état du
climat. La mise en place et l'élargissement des systèmes d'observation nécessaires à la
surveillance à long terme du système terrestre exigent des efforts et une collaboration
considérables à tous les niveaux, y compris les organisations internationales, les
organismes nationaux et la communauté scientifique.

Bon nombre des principales exigences en matière de surveillance du climat sont


similaires à celles recensées pour d'autres applications (voir ci-dessus). Toutefois, les
besoins en matière de climat vont généralement bien au-delà de ceux de la prévision
météorologique, car des niveaux élevés d'exactitude et de cohérence sont nécessaires
pour détecter les changements à long terme intégrés dans les variations diurnes,
saisonnières et rédactionnelles. Les données d'observation anciennes provenant de
sources bien réparties sur l'ensemble du globe sont nécessaires pour établir les
tendances à long terme nécessaires pour comprendre et mieux planifier les changements
futurs du climat. Les observations historiques sont également nécessaires à la réanalyse
du climat, avec de multiples avantages pour la surveillance et les applications
climatologiques, y compris l'adaptation. Enfin, la surveillance du climat nécessite un
ensemble d'observations comprenant aussi des observations terrestres et océaniques. Le
SMOC spécifie actuellement 54 variables climatologiques essentielles qui contribuent de
manière critique à la caractérisation du climat de la Terre.

En conséquence, les principales exigences en matière de surveillance du climat sont les


suivantes:

(a) Appui durable à long terme à un système mondial d'observation du climat;

(b) Observations de référence: Le SMOC a créé le Réseau aérologique de


référence du SMOC (GRUAN) et est en train de mettre en place, avec l'OMM,
un réseau de référence du SMOC pour les observations en surface (GSRN).
Ces dernières années, des progrès considérables ont été accomplis dans la
mise en œuvre du GRUAN– le réseau s'est considérablement étendu à
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 20

plusieurs stations dans des régions auparavant sous-représentées, dont la


première station des tropiques et de l'Antarctique;

(c) La gestion, l'archivage et l'accès aux données: il est essentiel de préserver les
relevés climatologiques fondamentaux, d'assurer une bonne gestion,
d'archiver et d'accéder aux données. Le sauvetage des données à partir de
copies papier ou de formats numériques archaïques est essentiel pour
garantir la plus longue série chronologique possible de données de base;

(d) échange de résumés quotidiens et mensuels (messages CLIMAT et DAILY-


CLIMAT) et de données historiques et en temps proche recueillies par les
Membres;

(e) Inclusion d'observations de plusieurs variables climatologiques essentielles


supplémentaires terrestres et océaniques qui ne sont normalement pas
mesurées par les SMHN.

Le Rapport d'activité 2021 du SMOC sera publié en octobre 2021 et fournira des
informations plus précises sur les lacunes existantes. Les principales conclusions de ce
rapport sont les suivantes:

(a) Il existe encore des lacunes dans la couverture mondiale des observations in
situ: les observations en surface pour presque toutes les VCE sont
systématiquement déficientes sur certaines régions, notamment certaines
parties de l'Afrique, de l'Amérique du Sud, de l'Asie du Sud-Est, de l'océan
Austral et des régions recouvertes de glace.

(b) Les observations in situ sur glace restent problématiques en raison des
difficultés logistiques.

(c) Des lacunes importantes subsistent en matière d'observations océaniques, en


particulier le long des limites continentales, des océans polaires et des mers
marginales. Les mesures sous la surface de l'océan sont essentielles pour
surveiller et prévoir le système climatique. La décision d'élargir le programme
Argo (flotteurs profilants océaniques) à l'ensemble de la colonne d'eau et
sous les glaces de mer, y compris les variables biogéochimiques, répond à ce
défi, mais les efforts doivent être soutenus.

(d) Parmi les lacunes des observations par satellite figurent l'ozone
troposphérique plus bas pour compléter la couverture limitée des
observations en surface et déterminer les tendances, et un instrument qui
mesure les profils stratosphériques CH4 à l'échelle mondiale.

(e) Les observations de nombreuses VCE ne sont pas financées de manière


durable. Les observations concernant par exemple la composition de
l'atmosphère, le pergélisol et les profondeurs océaniques dépendent d'un
financement à court terme sans garantie d'exploitation à long terme.

Les groupes d'experts du SMOC, les groupes d'experts des observations atmosphériques
pour l'étude du climat, l'OOPC et le TOPC commenceront à discuter des mesures à
prendre pour améliorer le Système mondial d'observation du climat et combler les
lacunes recensées dans le Rapport d'activité. Les mesures définies seront intégrées dans
la prochaine version du plan de mise en œuvre du SMOC, qui sera publiée en octobre
2022.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 21

2.1.9 Composition de l'atmosphère

La composante Observation du Programme de la VAG fournit des informations mondiales


sur la composition chimique de l'atmosphère et les caractéristiques physiques qui s'y
rapportent. Ces observations servent à de multiples applications et sont nécessaires pour
réduire les risques environnementaux pour la société, répondre aux exigences des
conventions sur l'environnement, renforcer les capacités de prévision de la qualité de
l'air, du climat et du temps et contribuer à des évaluations scientifiques à l'appui de la
politique environnementale5. La VAG aide les pays Membres à observer et échanger des
données sur la composition de l'atmosphère. La composition de l'atmosphère et ses
changements ont de multiples répercussions sur nos vies et notre environnement.
L'évolution des concentrations de gaz à effet de serre est bien documentée grâce aux
observations. Les données du réseau mondial d'observation des gaz à effet de serre sont
diffusées par le Centre mondial de données relatives aux gaz à effet de serre (WGCGG),
hébergé par le Service météorologique japonais. Ce réseau mondial est complété par les
données issues des projets lancés par le Système mondial intégré d'information sur les
gaz à effet de serre de la VAG, qui examine la répartition des gaz à effet de serre avec
une résolution spatiale et temporelle plus élevée à l'appui des estimations des émissions
à l'appui de différents objectifs (de l'échelle urbaine et des installations à l'échelle
nationale). La Stratégie mondiale d'observation du carbone (GEO) présente une
conception globale des réseaux pour l'étude des cycles du carbone. En outre, le Comité
sur les satellites d'observation de la Terre (CSO) constellation virtuelle pour la
composition de l'atmosphère a élaboré un livre blanc décrivant comment les estimations
du CO2 et du CH4 à partir de capteurs spatiaux peuvent être intégrées dans un système
mondial de surveillance du carbone. Les observations des gaz à effet de serre
permettent de suivre l'évolution des facteurs climatiques, de recenser les points chauds
des émissions, d'établir des objectifs de réduction des émissions et d'évaluer les progrès
accomplis ou de prendre de nouvelles mesures migratoires au titre de l'Accord de Paris.
Les observations de l'ozone ont démontré le succès du traité et le début de la
reconstitution de la couche d'ozone depuis 2000 (Évaluation scientifique de 2018 6).
Selon les estimations, la mauvaise qualité de l'air locale et régionale due à un niveau
élevé de polluants atmosphériques est à l'origine de sept millions de décès prématurés
chaque année (Organisation mondiale de la Santé, 2016). Les données sur l'abondance
des aérosols et des gaz réactifs sont essentielles pour déterminer les menaces sanitaires
aiguës et sont utilisées dans les estimations de la charge mondiale de maladies
(Shaddick et al., 20217). La fourniture de telles données en temps quasi réel est cruciale
pour améliorer la précision des prévisions qui peuvent être utilisées pour diffuser des
alertes et orienter les mesures d'atténuation. Les observations servent également à
définir des mesures de politique visant à lutter contre les polluants atmosphériques, à
surveiller le respect des normes et à évaluer l'impact de ces mesures (Maas, R., P.
Grennfelt, 20168).

5 Y compris les obligations énoncées dans l'Accord de Paris avec la Convention-cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques (2015) et la Convention de Vienne pour la protection de la
couche d'ozone (1985).
6 OMM (Organisation météorologique mondiale), Évaluation scientifique de l'appauvrissement de la
couche d'ozone: 2018, Global Ozone Research and Monitoring Project–Report No. 58, 588 pp.,
Genève, Suisse, 2018.
7 Shaddick, G.; Salter, J.M.; Peuch, V.-H.; Ruggeri, G.; Thomas, M.L.; Mudu, P.; Tarasova, O.;
Baklanov, A.; Gumy, S. Global Air Quality: Une approche interdisciplinaire de l'évaluation de
l'exposition au fardeau de l'analyse des maladies. Atmosphère 2021, 12, 48
https://doi.org/10.3390/atmos12010048
8 Maas, R., P. Grennfelt (éds), 2016. Vers un air plus propre. Rapport d'évaluation scientifique
2016. Organe directeur et Groupe de travail de l'EMEP sur les effets de la Convention sur la
pollution atmosphérique transfrontière à longue distance, Oslo. xx+50pp.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 22

Bien que le réseau d'observations de la VAG ne cesse de croître, des lacunes importantes
subsistent (Laj et al., Bulletin de l'OMM , Volume 68 (2) – 2019). Il n'existe pas
d'infrastructure d'observation dans de vastes régions du globe. En outre, certaines
observations ne sont pas partagées et, par conséquent, elles ne sont pas mises à la
disposition de la communauté internationale, soit par le biais de la VAG, soit par d'autres
mécanismes.

Alors que la couverture et la disponibilité des données représentent des problèmes


évidents, la qualité des données d'observation est un autre aspect à considérer.
Certaines observations ne comportent pas de métadonnées décrivant la qualité des
données qui empêchent leur pleine utilisation. Les exigences en matière d'observation ne
s'appliquent pas seulement à la qualité des données d'observation brutes. Ils définissent
également la qualité des produits et services finals qui s'appuient sur eux, ainsi que les
délais de fourniture dont ils disposent.

La surveillance de la composition de l'atmosphère couvre les applications liées à


l'évaluation de la répartition et à l'analyse des variations de la composition de
l'atmosphère, temporellement et spatialement, à l'échelle régionale à mondiale. Ces
applications sont à l'appui d'évaluations scientifiques et d'études de processus et
nécessitent une très faible incertitude quant à la représentativité des données et une
représentativité mondiale ou régionale des données, tandis que les retards dans la
fourniture des données peuvent être plutôt importants pour garantir une grande qualité
des observations. Il existe des synergies avec la stratégie d'observation du SMOC et ses
variables climatologiques essentielles de surveillance à l'échelle mondiale.

Lors de la réunion de 2021 du directeur de la recherche sur l'ozone, le directeur de la


recherche sur l'ozone a souligné la nécessité de rétablir et d'élargir la surveillance
régulière et à long terme, où les besoins scientifiques sont clairement recensés. Les
régions clés sont celles des échanges troposphère-stratosphère, comme les régions de
mousson, l'Asie du Sud-Est, le continent maritime et les régions montagneuses. Les
mesures de l'ozone et du rayonnement ultraviolet devraient aussi être ciblées sur les
zones où les données sont rares (Amérique du Sud, Afrique et Asie, par exemple) et
dans la région intertropicale pour détecter avec précision les variations de la circulation
Brewer-Dobson et d'autres phénomènes de transport.

La couverture mondiale requise pour surveiller un large éventail de variables de la


composition de l'atmosphère exige l'emploi de plates-formes satellitaires pour effectuer
des observations complètes et cohérentes. La combinaison actuelle de stations de
surveillance au sol et de données de télédétection n'est toujours pas suffisante pour
identifier précisément les sources de nombreux constituants atmosphériques et leur
transport dans l'atmosphère.

La surveillance mondiale des gaz à effet de serre atmosphériques, telles que le CO2 et le
CH4, à l'appui de la surveillance du climat, a été élaborée en tirant parti des ressources
issues de la PNT et des données satellitaires sur les GAZ À EFFET DE SERRE recueillies à
partir de satellites d'observation récents de GES (par exemple GOSAT, OCO-2,
TROPOMI). Les grands centres de modélisation et d'assimilation des données, tels que le
Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CAMS) et le
Global Modelling and Assimilation Office (GEOS) de la NASA, produisent des produits de
plus en plus perfectionnés.

La mise en œuvre de l'Accord de Paris exigera des pays et des entités infranationales
(mégapoles, par exemple) de prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à
effet de serre de manière optimale. Pour les aider à respecter leurs engagements, l'OMM
a lancé la mise en place d'un Système mondial intégré d'information sur les gaz à effet
de serre (IG3IS). Ig3IS combine des mesures atmosphériques exactes avec des
données d'activité socio-économique améliorées et des analyses de modèles afin de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 23

fournir des informations aux constructeurs d'inventaires afin de contribuer à la


compilation et à la communication des inventaires nationaux d'émissions et de réduire
l'incertitude des inventaires nationaux d'émissions signalés à la CCNUCC.

Ig3IS s'appuie sur l'intégration et l'amélioration des réseaux de mesure en surface


existants et prévus, des observations aéroportées et satellitaires, des cadres de
modélisation et des systèmes d'assimilation des données, afin de combler les principales
lacunes de ces systèmes. En collaboration avec le Groupe de coordination pour les
satellites météorologiques (CGMS), le Système mondial intégré d'information sur les gaz
à effet de serre (IG3IS) intégrera les mesures en surface et en altitude du CO2 et du
CH4 avec celles des capteurs spatiaux disponibles et prévus afin de mettre au point un
prototype, un produit mondial de CO2 et de CH4 à l'échelle du globe afin d'aider les
constructeurs d'inventaires d'émissions de GES à élaborer des inventaires d'émissions de
GES pour le bilan mondial de 2023.

La prévision des changements de la composition de l'atmosphère et de ses


phénomènes environnementaux induits couvre des applications d'échelle mondiale à
régionale, avec des résolutions horizontales similaires à celles de la prévision numérique
du temps à l'échelle mondiale (environ 10 km et moins) et avec des exigences
rigoureuses en matière de rapidité de fourniture (en temps quasi réel). L'incertitude de
ces observations peut être plus élevée que dans le cas du contrôle. Ces applications
comprennent l'appui à des activités telles que la prévision de la qualité de l'air et des
prévisions météorologiques chimiques, les avis de tempêtes de sable et de poussière, la
dispersion du panache de feux de forêt et la prévision du brouillard de brume sèche. Un
grand nombre d'applications de la prévision numérique du temps sont en contact étroit
et en synergie.

La prévision numérique des propriétés des particules d'aérosols est devenue une activité
importante dans de nombreux centres de recherche et de météorologie opérationnelle.
Cela est dû à l'intérêt croissant d'un ensemble divers d'acteurs tels que les organismes
de réglementation de la qualité de l'air, les autorités aéronautiques et militaires, les
gestionnaires des centrales solaires, les prestataires de services climatologiques et les
professionnels de la santé. Benedetti et al. (2018) ont décrit les lacunes exceptionnelles
en matière d'observation des aérosols, notamment la nécessité d'améliorer la speciation
des aérosols et la répartition granulométrique des aérosols pour la modélisation et
l'assimilation et la vérification des données.

La prévision de la composition de l'atmosphère nécessite également la validation de


modèles et de produits, des données pour la recherche-développement, des données
permettant d'obtenir des améliorations de modèles et d'autres besoins à l'appui de
services tels que le Service Copernicus de surveillance de l'atmosphère (CAMS). Les
lacunes en matière de prévision opérationnelle ont été décrites par Peuch lors de la
Conférence de l'OMM sur les données de 2020. Ces lacunes existent dans de vastes
régions d'Afrique, d'Amérique du Sud et d'Asie du Sud. Il est nécessaire d'améliorer la
composition des aérosols et la fraction ultrafine, les concentrations de gaz à effet de
serre de grande précision, les oxydes d'azote de haute précision, les composés
organiques volatils et les isotopes stables. Le domaine vertical reste difficile. Il existe
très peu de sondes, de ballons et de plates-formes d'aéronefs commerciaux.

L'utilisation d'observations par satellite pour la troposphère et les mesures à proximité


de la surface de la composition chimique de l'atmosphère (pour certaines variables
seulement) n'apparaissent qu'en dehors du domaine universitaire (par exemple, le
spectromètre sud-coréen de surveillance de l'environnement géostationnaire (GEMS)
lancé récemment. Alors que les plates-formes géostationnaires vont améliorer notre
capacité de surveiller, de prévoir et de gérer la qualité de l'air, les plans actuels pour le
futur WIGOS ne disposent pas de la constellation de missions spécialisées du GEO
nécessaires à la surveillance continue de la qualité de l'air.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 24

La fourniture d'informations sur la composition de l'atmosphère à l'appui des


services fournis dans les zones urbaines et peuplées conduit à un ensemble très
précis de besoins en matière d'observation qui ciblent les mégapoles et les grands
complexes urbains (avec une résolution horizontale de quelques kilomètres ou moins,
par exemple, blocs de villes) et, dans certains cas, avec des exigences rigoureuses en
matière de rapidité d'acheminement. Une caractéristique distinctive de cette catégorie
d'applications est l'accent mis sur la recherche à l'appui des services opérationnels, tels
que la prévision de la qualité de l'air, qui utilise des approches comme des projets pilotes
et des démonstrations de faisabilité telles que la mise en place d'un nouveau service de
prévision de la qualité de l'air dans plusieurs villes d'Amérique latine. Des systèmes de
prévision complets à l'échelle urbaine peuvent contribuer à renforcer la résilience de ces
centres urbains et à fournir des systèmes d'alerte précoce pour toute une série de
conditions météorologiques et environnementales.

Le projet de recherche relevant de la VAG sur la météorologie et l'environnement en


milieu urbain (GURME) joue un rôle important dans l'élaboration de ces modèles
d'échelle urbaine qui doivent coupler étroitement la météorologie, la composition de
l'atmosphère, l'hydrologie et les processus climatiques. Au cours de la mise au point de
systèmes urbains, le projet GURME collaborera avec d'autres acteurs pour définir les
systèmes d'observation susceptibles de faciliter l'évaluation et, éventuellement,
l'assimilation à ces échelles.

L'une des principales exigences en matière d'observation est de déterminer les émissions
anthropiques dans les grandes villes urbaines. Pour tenir compte de sources réalistes, il
est également nécessaire d'établir des inventaires d'émissions sur les activités humaines
avec une résolution relativement élevée. La mise en place de stations locales pour
favoriser et améliorer la recherche et les services dans les zones touchées par les
sources d'émissions voisines contribuera à combler ces lacunes. Les stations locales
complètent les données de pollution de l'air recueillies par les autorités réglementaires
locales et/ou peuvent constituer un noyau pour la constitution de tels réseaux dans des
régions qui n'ont pas de surveillance opérationnelle de la qualité de l'air en place.

Ig3IS fournit en temps voulu aux grandes régions urbaines des informations quantifiées
sur les quantités, tendances et attributions par secteur des émissions de gaz à effet de
serre (GES) afin d'évaluer et d'orienter les progrès vers les objectifs de réduction des
émissions. Ig3IS détermine les attentes et les besoins des parties prenantes en lien
direct avec les autorités municipales et en créant un groupe consultatif composé de
parties prenantes intéressées et de villes pilotes. Grâce à un certain nombre de projets
de démonstration, ces interactions facilitent la conception des réseaux de mesure et
soutiennent l'amélioration de l'inventaire et de l'identité des anomalies d'émission.

2.1.10 Émergents Services cryosphériques

La cryosphère fait partie du système climatique terrestre, qui comprend les


précipitations solides, la neige, les glaces de mer, de lac et de cours d'eau, les icebergs,
les glaciers et les calottes glaciaires, les inlandsis et les plateaux de glace, ainsi que le
pergélisol et les sols gelés de façon saisonnière. Il s'agit d'une composante importante
du système climatique terrestre, qui influe sur le bilan énergétique en échange de
chaleur, d'humidité et par la rétroaction albédo-température. La variabilité accrue du
manteau neigeux, le recul généralisé des glaciers, la diminution des glaces de mer et le
dégel du pergélisol à toutes les latitudes et toutes les altitudes ont des conséquences
majeures sur les économies, les sociétés et les environnements. Les stratégies concrètes
d'atténuation et d'adaptation nécessitent des prévisions précises des changements
anticipés de la cryosphère, à des échelles de temps utiles pour des applications telles
que la prévision de l'océan et de l'atmosphère et la surveillance du climat. Malgré les
grands progrès accomplis ces dernières années, les prévisions précises sont entravées
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 25

par l'insuffisance des observations de la cryosphère, la compréhension des processus et


les capacités de modélisation9. Les observations couvrant plusieurs décennies sont
nécessaires pour quantifier les tendances qui comprennent le comportement climatique
et déterminer les changements, car les différentes composantes de la cryosphère ont des
échelles de temps différentes.

Dans les régions polaires et montagneuses qui produisent des prévisions précises et
fiables allant des heures à la saison à l'avance, il est plus difficile que dans d'autres
régions en raison des difficultés liées à la compréhension des processus, de la
modélisation et des lacunes en matière d'observation de la cryosphère. Dans les saisons
et les zones où la neige et les glaces de mer sont présentes, il n'existe pas d'utilisation
optimale des observations de surface et par satellite disponibles pour la prévision
météorologique et hydrologique et la surveillance du climat. La plupart des observations
de la cryosphère, par exemple les glaces de mer, les glaciers, le pergélisol, la neige, sont
fragmentées par de multiples institutions, parfois dans le cadre de programmes de
recherche, et ne font souvent pas l'objet de normes et de règlements, d'où une grande
variabilité des résultats. L'utilisation de normes convenues d'un commun accord
permettrait aux centres et organismes de données d'accroître la confiance dans la
fourniture régulière d'informations. De nombreuses régions de montagne sont restées
insuffisamment surveillées, car les stations d'observation sont rares à haute altitude, ce
qui entraîne un biais altitudinal, par exemple sur les précipitations. Les stations
hydrométriques sont de façon disproportionnée à basse altitude et ont tendance à
mesurer les rivières de montagne plus importantes que les cours d'eau supérieurs plutôt
que les cours d'eau supérieurs à haute altitude. En outre, la surveillance de la neige, des
glaciers, du pergélisol et des écosystèmes critiques des hautes terres tropicales est peu
coordonnée, essentiellement peu coordonnée, principalement dans le cadre de projets de
recherche limités dans le temps, leurs données n'étant pas toujours accessibles.

Surveillance et prévision des glaces de mer – Il est nécessaire d'améliorer la


modélisation des glaces de mer (et de la modélisation couplée océan-glaces de mer) en
ce qui concerne à la fois l'Arctique et la glace de mer de l'océan Austral, notamment en
ce qui concerne l'assimilation des données et la prévision. Cette situation est entravée
en partie par la sous-échantillonnage spatiotemporale générale des océans polaires, en
particulier pour la grande fauchée de la zone des glaces de mer de l'Antarctique, et les
difficultés à établir et à évaluer des produits précis sur divers paramètres clés
concernant les glaces de mer, tels que l'épaisseur des glaces de mer, l'épaisseur de la
neige sur les glaces de mer et l'âge des glaces de mer, à partir des données obtenues
par télédétection dans les deux hémisphères. Il existe des différences hémisphériques
entre les glaces de mer et la couverture neigeuse, d'une part, qui rendent difficile la
traduction directe d'observations en variables relatives aux glaces de mer, tout en
exigeant l'approche globale de la modélisation. La présence de glaces de mer a des
conséquences sur l'échange de température de la mer et de la chaleur. L'incertitude liée
à l'apparition de l'instabilité des calottes glaciaires découle d'observations limitées, d'une
représentation inadéquate des processus des calottes glaciaires et d'une compréhension
limitée des interactions complexes entre l'atmosphère, l'océan et l'inlandsis.

Surveillance opérationnelle des glaces de mer à l'échelle régionale pour la


navigation – L'appui aux services nationaux relatifs aux glaces de mer est nécessaire
pour que les marins puissent disposer régulièrement d'informations sur les glaces de mer
à l'appui des personnes et de la sécurité. Étant donné que les glaces de mer de l'Arctique
sont de plus en plus jeunes et qu'elles sont plus variables en ce qui concerne par
exemple l'épaisseur, la dérive et la déformation des glaces, il est de plus en plus
essentiel que les services opérationnels d'information sur les glaces évoluent pour inclure

9 Hock Regine, Hutchings Jennifer K., Lehning Michael: Grands défis dans les sciences
cryosphériques: vers une meilleure prévisibilité des glaciers, de la neige et des glaces de mer;
Frontiers in Earth Science, Vol. 5, 2017, 64 pages, https://doi.org/10.3389/feart.2017.00064
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 26

des informations plus précises et plus précises sur les zones et les caractéristiques des
glaces de mer et sur leurs caractéristiques et leur prévision des glaces.

Modélisation glaciologique – Les modèles de processus glaciologiques sont nécessaires


pour la dynamique de l'écoulement des glaces, l'évolution des géométries, avec des liens
avec la modélisation hydrologique. En outre, il est nécessaire de disposer de données et
de modèles d'albédo, de la compréhension des processus de charge particulaire et de
nettoyage des processus qui relient la prévision numérique du temps aux poussières et
aux particules (carbone noir, feux de forêt, etc.) sur les glaciers.

2.1.11 Hydrologique Services

Les services hydrologiques sont nécessaires à tous les aspects de la gestion de l'eau:
évaluation et atténuation des risques d'inondation et de sécheresse, approvisionnement
en eau potable, agriculture, industrie, hydroélectricité, navigation, loisirs/tourisme et
écosystèmes, avec un impact direct sur le bien-être des populations. L'objectif de
développement durable 6 des Nations Unies relatif à l'eau, le Cadre de Sendai pour la
réduction des risques de catastrophe et l'Accord de Paris sur le climat appellent à une
meilleure gestion de l'eau.

Les services hydrologiques englobent une grande variété de produits de données


(informations sur l'état actuel, tendances saisonnières et à long terme, statistiques,
caractéristiques de conception, etc.), prévisions et prévisions à échéance de quelques
minutes à plusieurs saisons, avis, y compris cartes et cartes. Ces produits doivent
connaître l'état actuel et futur du cycle de l'eau dans son ensemble, y compris
l'évaporation et l'évapotranspiration, les précipitations, l'humidité du sol, le ruissellement
de surface et sous la surface, les flux d'eaux souterraines, y compris la qualité de l'eau.
L'OMM développe des activités clés telles que l'HydroHub (surveillance de l'eau) et
HydroSOS (produits d'évaluation et de prévision) pour soutenir les efforts déployés par
les Membres. Pour évaluer le cycle hydrologique/ (bilan hydrique), il faut mesurer de
nombreuses variables à toutes les échelles spatio-temporelles, dont beaucoup font partie
d'autres zones (atmosphère, climat, cryosphère, océan, etc.) des orientations de haut
niveau et constituent un bon exemple de l'avantage de l'approche axée sur le système
Terre.

Les mesures terrestres types sont, par exemple, pour le niveau des cours d'eau, des
lacs, des réservoirs et du niveau des eaux souterraines, le débit, la vitesse de
l'écoulement, les sédiments, la température de l'eau et d'autres paramètres chimiques,
physiques et biologiques. L'humidité du sol dans différentes couches de sol est
également essentielle. Les paramètres de la cryosphère sont énumérés ci-dessous. Les
variables atmosphériques sont par exemple les précipitations, la vitesse du vent,
l'humidité, la température de l'air, le rayonnement, l'évapotranspiration. Les paramètres
océaniques pertinents pour l'hydrologie sont ceux mesurés dans les zones côtières et les
estuaires, généralement le niveau d'eau des deltas et des estuaires, les courbes des
remontées d'eau et la dynamique des marées, les algues, les paramètres biologiques et
la salinisation des cours d'eau et des eaux souterraines.

La cryosphère a besoin d'une attention particulière. La plupart des modèles


hydrologiques de surface des terres émergées appliqués au climat modéré avec la
formation de la neige, les régions polaires et de haute montagne n'ont pas la
représentation des principaux processus de la région froide, par exemple la dynamique
du manteau neigeux, la redistribution de la neige, le transport vertical de la vapeur
d'eau dans le manteau neigeux, le bilan énergétique, l'interaction thermique entre le
manteau neigeux et le sol gelé, la dynamique des glaciers, la formation d'Aufeis, la
dynamique saisonnière de la profondeur de la couche active du pergélisol, et
évapotranspiration supprimée du froid, de l'eau libre, des embâcles, des embâcles, des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 27

embâcles, etc. Le manteau neigeux saisonnier influe sur l'humidité du sol, l'épaisseur de
la couche active et le débit fluvial (printemps).

Les besoins en matière d'observation de la cryosphère pour l'information sur les


ressources en eau et hydrologiques, comme mentionné ci-dessus, comprennent le
manteau neigeux saisonnier et l'accumulation de la température de l'air, l'évolution de
l'étendue de la masse glaciaire, l'observation régulière des cours d'eau et des crues et
les prévisions, y compris les inondations liées aux embâcles pendant le gel et la débâcle,
sur les prévisions saisonnières à infrasaisonnières des températures et des
précipitations, afin de prévoir avec précision le moment et la gravité des crues liées à la
débâcle au printemps, Gel, observations et surveillance améliorée du pergélisol, ainsi
que la recherche indiquant comment les modifications du pergélisol influent sur les
modèles opérationnels pluie-débit et les eaux souterraines. À mesure que le pergélisol
fond et que le paysage évolue, les relations pluie/ruissellement changent aussi. Cette
méthode est mal comprise ou modélisée de façon dynamique pour des utilisations
opérationnelles. À plus long terme, la fonte du pergélisol est un lien avec les émissions
de GES.

L'eau de mer est une variable cruciale pour les conditions de fonte nivale et la
modélisation correcte du ruissellement. Il est bien connu qu'il est difficile d'extraire avec
précision l'information de la SWE dans les régions montagneuses et doit être améliorée.
Par ailleurs, l'estimation des quantités d'eau est influencée par la canopée et reste
difficile lors de la fonte des neiges, qui revêtent une grande importance pour la gestion
des ressources en eau, la production d'énergie hydroélectrique, etc.

Pour les simulations du changement climatique, il est nécessaire d'observer et de


modéliser le manteau neigeux saisonnier dans de vastes domaines.

Les régimes hydrologiques et le cycle hydrologique sont influencés par les activités
humaines, telles que les barrages hydroélectriques, le pompage pour l'irrigation,
l'industrie et l'eau potable, etc. Il sera donc important d'obtenir des données sur
l'utilisation de l'eau (débits et volumes de prélèvements, recharges, exploitation de
réservoirs d'eau, etc.). Il convient de noter que ce type de données est rarement
partagé, lié à des stratégies privées et nationales, et qu'il n'entre pas souvent dans les
attributions des SMHN. Néanmoins, la coordination avec d'autres organismes des Nations
Unies chargés de tels sujets, en général la FAO pour l'irrigation, pourrait être bénéfique.

La réglementation actuelle de l'OMM sur la conception des réseaux d'hydrométrie


(souvent à l'échelle nationale ou à l'échelle d'un bassin) doit être révisée afin de prendre
en compte d'une part les connaissances scientifiques les plus récentes pour étudier la
complexité et les interconnexions des processus à toutes les échelles spatio-temporelles,
et d'autre part de nouveaux besoins des utilisateurs. Les notes de synthèse sur les
variables hydrologiques du ROBM, la mise en œuvre de la politique unifiée en matière de
données ainsi que la révision du processus d'étude continue des besoins permettront de
réviser la méthode de conception des réseaux. Cette activité fait partie du plan d'action
hydrologique approuvé par le Congrès météorologique mondial à sa session
extraordinaire de 2021 (Cg-Ext(2021)).

2.2 Conclusions et recommandations issues de la série de prévisions


numériques de l'impact des ateliers d'observation et d'autres domaines

La PNT est à la base de la plupart des prévisions météorologiques et climatologiques et


des produits et services connexes pour les domaines d'application de l'OMM. Les
observations en surface et les observations par satellite contribuent sensiblement à
l'exactitude de la prévision numérique du temps. Les incidences des ateliers de l'OMM
sur la prévision numérique du temps ont une grande influence sur le développement
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 28

global du système d'observation et sur les textes réglementaires et documents


d'orientation de l'OMM associés. La série d'ateliers est devenue un forum bien établi pour
l'échange d'informations sur l'impact des observations sur la prévision numérique du
temps (mondiale et régionale) et sur l'interprétation des résultats.

La série d'ateliers est un élément clé du processus d'étude continue des besoins. Les
résultats informent l'OMM et ses Membres, ainsi que les travaux d'élaboration
d'assimilation des données dans les centres de prévision numérique du temps et les
instituts de recherche, sur les recommandations visant à améliorer et à développer le
système d'observation à partir de l'espace et en surface. Les recommandations issues
des ateliers ont une grande influence sur les activités nationales de mise en œuvre des
Membres. Les recommandations issues des ateliers donnent des conseils sur la
combinaison la plus efficace possible des observations effectuées depuis l'espace et en
surface pour l'assimilation des données des systèmes de prévision numérique du temps
et guident les Membres de l'OMM sur la façon d'exploiter leurs réseaux d'observation de
façon économique.

Avec l'approche axée sur le système Terre adoptée par l'OMM pour la période 2020–
2023, les modèles exploités dans le domaine d'application de la PNT à l'échelle mondiale
ont besoin de données d'observation provenant de diverses composantes du système
Terre. L'approche axée sur le système Terre offre donc l'occasion de coopérer dans
différents domaines (océans, atmosphère, terres émergées, neige et glace, hydrologie,
...).

Pour l'essentiel, il existe trois raisons de réaliser des études d'impact des observations:

(a) optimisation de l'utilisation et de l'impact de la topologie des réseaux


d'observation que nous avons actuellement

(b) Mise à l'essai de nouveaux ajouts novateurs (potentiels) au réseau


d'observation (nouvelles techniques et méthodes);

(c) Justifier les investissements continus dans les capacités d'observation


existantes.

Afin de mener à bien ces études, il y a un effort constant pour améliorer ces études.

Dans les sections ci-après, un résumé des principales activités à mener pour le maintien
et l'évolution du WIGOS, ainsi que les conclusions et les recommandations issues des
ateliers d'impact seront donnés. Les réseaux d'observation évoluent rapidement avec les
nouvelles technologies et, parallèlement, les services se développent rapidement, y
compris dans le secteur privé. L'évaluation de l'impact des observations a été utilisée
depuis longtemps dans les domaines de la prévision numérique du temps, de l'océan et
de l'atmosphère et évolue dans d'autres domaines. Certaines méthodes sont
polyvalentes dans tous les domaines. Par conséquent, les résultats seront présentés
séparément pour la PNT d'autres domaines.

2.2.1 Ateliers internationaux sur les incidences des divers systèmes


d'observation sur la PNT

La série d'ateliers internationaux sur l'impact des divers systèmes d'observation sur la
prévision numérique du temps a été lancée en 1997, avec la participation active des
grands centres de prévision numérique du temps dès le début. Des ateliers ont été
organisés tous les quatre ans par l'ancienne Commission des systèmes de base (CSB).
Ils recensent les questions scientifiques à examiner et recommandent des études
d'impact spécifiques. Les ateliers analysent leurs résultats et formulent des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 29

recommandations à l'OMM et à ses Membres au sujet de l'évolution de la conception des


systèmes d'observation en surface et depuis l'espace sur la base des conclusions
concernant la contribution des diverses composantes du système d'observation à la
qualité des prévisions à courte et moyenne échéance. Ces ateliers sont devenus une
plate-forme majeure d'échange et d'examen des résultats des récentes expériences
d'impact des observations et ont eu une influence considérable sur le développement
global des systèmes d'observation depuis l'espace et en surface, ainsi que sur les textes
réglementaires et d'orientation connexes de l'OMM.

Les résultats des expériences sur les systèmes d'observation (OSE), tant à l'échelle
mondiale que régionale, ont été présentés. Des conclusions ont été tirées concernant la
contribution des diverses composantes du système d'observation à la qualité des
prévisions à courte et moyenne échéance. Depuis le début de ces ateliers, des
changements et des développements importants ont eu des répercussions sur le
Système mondial d'observation et des efforts supplémentaires ont été consacrés aux
systèmes d'assimilation des données à méso-échelle. Il existe aussi une tendance
soutenue à l'utilisation de techniques autres que les expériences d'observation de
l'ensemble pour documenter l'impact des données, telles que les impacts des prévisions
adjointes et les prévisions d'ensemble axées sur la sensibilité des prévisions (FSOI et
EFSOI) et les estimations de l'incertitude de l'analyse.

Le rapport final présentant des présentations sur le sixième atelier a été publié sur le site
Web de l'OMM10. Le septième événement s'est tenu en ligne en décembre 2020. Au
nombre des participants figuraient des experts de l'assimilation des données et des
incidences des observations, des spécialistes des changements climatiques et des
prévisions saisonnières, des représentants des agences spatiales et du secteur privé,
ainsi que des gestionnaires des réseaux d'observation.

On trouvera ci-après une synthèse des recommandations de cet atelier sur l'évolution du
système d'observation compte tenu des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040.

Points clés pour l'évolution du WIGOS

Il importe d'échanger à l'échelle internationale toutes les observations qui ont un impact
positif sur la PNT à l'échelle mondiale. L'échange libre et gratuit de toutes les données
d'observation pertinentes a été adopté par le Congrès à sa session extraordinaire de
2021 via la résolution 1 (Cg-Ext(2021)) en tant que principe fondamental de la nouvelle
Politique unifiée de l'OMM pour l'échange international de données sur le système Terre.

Dans ce contexte, le concept du ROBM, qui joue un rôle essentiel dans tous les produits
et services fournis par les SMHN, est important. Le concept, qui vise à répondre aux
besoins fondamentaux de la PNT à l'échelle mondiale et de la réanalyse du climat,
contribuera à réduire l'inhomogénéité des pratiques de densité et de transmission des
réseaux. Parallèlement au développement du ROBM, l'OMM collabore avec un groupe
d'environ 30 partenaires internationaux pour le développement et le financement de
l'action climatique en vue de mettre en place le Mécanisme de financement des
observations systématiques (SOFF), afin de fournir des ressources destinées à faciliter la
mise en place et l'exploitation du ROBM dans les régions du monde où les ressources
locales ont besoin d'aide. L'élaboration du SOFF est un mécanisme important pour
combler les lacunes existantes dans le ROBM. Pour , voir les sections 2.4.1 et 4 ci-
dessous. plus de détails sur le ROBM et le SOFF

Les échanges internationaux sont importants non seulement pour les observations
nécessaires à la PNT à l'échelle mondiale, mais aussi pour ceux qui sont principalement

https://old.wmo.int/extranet/pages/prog/www/WIGOS-
10

WIS/reports/6NWP_Shanghai2016/WMO6-Impact-workshop_Shanghai-May2016.html
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 30

axés sur la PNT à l'échelle régionale et les applications locales. Les incidences sur la
qualité des prévisions régionales (à aire limitée) découlent d'une combinaison
d'assimilation directe des observations dans le domaine limité et de l'influence des
conditions aux limites latérales fournies par le modèle mondial.

Les nouvelles technologies d'observation qui entrent en service ont eu des répercussions
positives sur la prévision numérique du temps, notamment la mission lidar Aeolus de
l'ESA. De nombreuses techniques d'observation font également état d'améliorations de
l'exactitude des modèles par rapport à celles qui ont été démontrées lors d'ateliers
précédents.

L'assimilation des données des radars météorologiques continue d'offrir un moyen


prometteur d'obtenir de nouveaux impacts positifs sur la PNT. Il est urgent de normaliser
les produits et les formats des données radar afin de faciliter l'échange des données, au
moins au niveau régional. L'archivage à long terme est également nécessaire, comme l'a
demandé le SMOC.

Conclusions concernant des systèmes d'observation spécifiques

Dans le domaine de la PNT à l'échelle mondiale:

(a) Radiosondes. Des améliorations notables ont été apportées à l'assimilation de


données verticales haute résolution, à partir de profils en descente en plus
des profils ascendants, à partir de sondes parachutées fournies par des
campagnes spéciales et en tenant compte de la dérive des sondes.

(b) Traitement et assimilation de la luminance énergétique par satellite. Les


luminances énergétiques hyperfréquences (MW) sont le type d'observation le
plus important en termes d'impact. L'assimilation de la luminance
énergétique hyperfréquence dans le ciel est de plus en plus importante.
L'amincissement, le contrôle de la qualité, la modélisation du transfert radiatif
et la définition des erreurs d'observation ont permis d'améliorer l'impact tant
pour les hyperfrécations que pour les irrésistances.

(c) Occultation radio (R). Les effets positifs sur les champs de PNT d'humidité, en
plus des champs de température et de vent, ont été relevés. L'amélioration
de la qualité des données COSMIC-2 et l'augmentation des volumes de
données RO en général, sans signe quelconque de saturation, ont eu des
impacts améliorés. La capacité de toutes les conditions météorologiques a
réduit les erreurs dans les modèles de PNT. On a également pris note de
l'impact accru des progrès des méthodes de traitement et d'assimilation.

(d) Observations d'aéronefs. Des avantages ont été obtenus en assimilant les
observations à plus haute résolution spatiale, notamment pour les prévisions
relatives aux cyclones tropicaux. Des impacts positifs ont été relevés dans les
nouveaux types d'observation disponibles: TAMDAR, MODE-S et HUMIDITÉ
AMDAR.

(e) Vecteurs de mouvement atmosphérique (AMV). L'augmentation du nombre et


du type de VM, y compris ceux des satellites récemment lancés, a permis
d'en tirer des avantages. En outre, l'assimilation des observations à une plus
haute résolution spatiale et temporelle a montré quelques effets positifs.

(f) GNSS au sol. L'assimilant les observations à une plus haute résolution
temporelle a permis d'observer de meilleurs impacts.

Dans la PNT à l'échelle régionale:


INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 31

(a) Observations par radar météorologique. Ces observations fournissent des


informations sur les précipitations (intensité et type) et sur les vents
(radiales). Les tendances à l'assimilation de la réflectivité se sont poursuivies.
Plusieurs centres ont noté des améliorations de leurs incidences, notamment
sur les champs de précipitations en général et sur la prévision des fortes
précipitations à moyenne échelle, et même pour modéliser les variables d'état
au-delà des délais de prévision immédiate.

(b) Observations d'aéronefs. Dans certaines régions, ces éléments fournissent les
données les plus importantes pour la PNT à l'échelle régionale. L'importance
et le potentiel croissants du mode S ont été relevés, notamment sur les vents
et les températures en altitude.

(c) GNSS au sol. Les avantages ont été signalés par un nombre croissant de
centres: sur les prévisions à courte échéance des précipitations
(emplacement et intensité des fortes pluies) et sur l'humidité et les nuages.

(d) Observations des précipitations en surface (pluviomètres). Des incidences


positives sur les analyses de l'humidité ont été relevées.

(e) L'assimilation des luminances énergétiques (micro-ondes et infrarouges) a eu


de plus en plus d'impact.

Également:

(a) Les observations océaniques ont été signalées comme ayant une incidence
déterminante sur la qualité des réanalyses de la température de surface de la
mer et de la quantité et l'épaisseur des glaces de mer. Les observations
comprennent les profils in situ de la température et de la salinité sous la
surface (en particulier Argo), la température de surface de la mer, la
concentration des glaces de mer (SIC), l'épaisseur de la glace de mer (SIT) et
les anomalies du niveau de la mer (SLA). Ces observations sont également
importantes pour la prévision à moyenne, mensuelle et saisonnière.

(b) Impacts dans les régions polaires. De fortes dépendances saisonnières ont
été relevées, les observations en surface ayant un impact plus important en
hiver et en hyperfréquences satellitaires en été. On a constaté que des
radiosondes supplémentaires fournies pendant la période d'observation de
l'Année de la prévision atmosphérique et de l'année de la prévision
atmosphérique étaient bénéfiques. Les observations effectuées dans
l'Arctique ont été démontrées, tant au sein de l'Arctique qu'aux latitudes
moyennes de l'hémisphère Nord.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 32

2.2.2 Conclusions et recommandations dans d'autres domaines

(Océans, terres émergées, hydrologie, cryosphère, composition de l'atmosphère)

Composition de l'atmosphère

La VAG de l'OMM a créé une équipe spéciale sur les besoins en matière d'observation et
les mesures par satellite en ce qui concerne la composition de l'atmosphère et les
paramètres physiques connexes afin de passer en revue les besoins des utilisateurs en
matière de composition de l'atmosphère. L'Équipe spéciale a également analysé le rôle
des observations de la composition de l'atmosphère dans différents domaines
d'application de l'OMM (rapport N° 221 de la VAG). Après le deuxième atelier de la TT-
ObsReq (12-13 août 2014, Zürich), le Comité a recensé les principaux paramètres
nécessaires à la surveillance et à la prévision de la composition de l'atmosphère. Cette
équipe spéciale a été transformée en équipe d'experts pour l'évolution et la conception
des réseaux de composition de l'atmosphère en 2019 et a continué de remplir la base de
données OSCAR en fonction des besoins en matière d'observation des variables de la
composition de l'atmosphère à l'appui des applications de surveillance et de prévision
décrites ci-dessus.

Les variables jugées prioritaires sont énumérées à l'annexe 6.

Synthèse des résultats de l'Atelier de cadrage sur la prévision du système Terre


organisé en déc 2019 pour le domaine océanique

Les prévisions océaniques sont effectuées par les centres opérationnels nationaux, les
instituts de recherche et les organismes et les universités. La coordination et
l'amélioration des systèmes mondiaux et régionaux d'analyse et de prévision océaniques
sont organisées dans le cadre du programme OceanPredict Science. OceanPredict offre
une plate-forme pour l'échange de connaissances et de communication géré par les
scientifiques et les experts de l'océanographie opérationnelle du monde entier, ce qui
leur permet d'accélérer, de renforcer et d'accroître l'impact de la prévision océanique.
Les systèmes d'assimilation des données océaniques (SADO) sont utilisés dans les
prévisions saisonnières et, récemment, météorologiques à infrasaisonnières. Ils peuvent
fournir des conditions initiales pour le modèle de circulation générale couplé atmosphère-
océan (CGCM) initialisé qui fournissent des prévisions saisonnières décennales. Une
approche axée sur le système Terre est déjà très bénéfique pour la prévision océanique.
Par exemple, un état des océans fiable est nécessaire pour établir des prévisions
couplées, car les interactions air-mer devraient avoir une forte incidence sur la
convection tropicale. Le couplage avec l'hydrologie est également nécessaire pour la
zone côtière, par exemple la modélisation hydrodynamique et biogéochimique côtière.

Le secteur de l'observation de l'océan est composé d'un éventail beaucoup plus large de
bailleurs de fonds et de responsables de la mise en œuvre que ce n'est le cas pour les
observations météorologiques, y compris les agences satellitaires, les services
météorologiques opérationnels, les instituts de recherche et les instituts de recherche,
les universités et les fondations scientifiques, et le secteur privé. Il est principalement
coordonné par le biais de réseaux qui collaborent bénévolement à l'échelle mondiale,
régionale et nationale. La Stratégie du GOOS à l'horizon 2030 prévoit la mise en place
d'un système pleinement intégré d'observation de l'océan à l'horizon 2030 fournissant
les informations océaniques essentielles nécessaires pour faire face au changement
climatique, produire des prévisions, protéger la santé des océans et soutenir une
croissance durable, avec la participation de toutes les nations.

Les activités d'évaluation des observations ne sont pas, en général, aussi matures pour
les océans que pour les observations météorologiques. Bien qu'il y ait des efforts dans
les groupes de recherche et d'exploitation, il n'existe pas d'activité coordonnée
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 33

d'évaluation de l'impact des observations récurrente. Ces activités reposent sur un


financement externe et sont principalement menées dans des centres bien établis (états-
Unis d'Amérique, Canada, Europe, Japon, Australie, etc.). Copernicus mettra au point
une nouvelle ligne de service dans le cadre de la deuxième session du programme
Copernicus pour les activités conjointes de l'OSE et de l'OSSE afin de contribuer à la
conception de l'évolution du futur système d'observation (satellites/Sentinel et
observations en surface).

Le ROBM met actuellement l'accent sur les observations effectuées à la surface des
terres émergées pour répondre aux besoins de la PNT et de la réanalyse du climat à
l'échelle du globe. Le ROBM pourrait être élargi aux observations effectuées au-dessus et
à l'intérieur des océans, même si les principes actuels du ROBM devraient être revus afin
de traiter les zones océaniques du globe où il n'existe pas de juridiction nationale.

Des recommandations plus précises issues de l'atelier sur l'évolution du système


d'observation sont les suivantes

(a) Une grande partie des systèmes d'observation maritime et océanique est
actuellement assurée par des fonds alloués à la recherche pour une durée
limitée. Les milieux de l'observation des océans devraient assurer un
financement durable des principaux systèmes d'observation.

(b) Les déclarations d'impact sur les observations de l'OMM aideraient les
océanographiques à faire progresser les activités d'évaluation des
observations.

(c) Des activités de recherche sont nécessaires pour mettre en place de


nouvelles techniques d'observation et trouver la meilleure combinaison
possible de données de surface et de satellites. Il convient de mettre au point
des technologies environnementales pour encourager et élargir l'observation
des océans à l'échelle mondiale provenant de nombreux pays côtiers.

2.3 Observations depuis l'espace

La composante spatiale des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040 repose sur un
système de satellites héliosynchrones en orbite basse dans trois plans orbitaux et un
anneau de satellites géostationnaires fournissant une couverture complète en dehors des
régions polaires, complété par des satellites dans d'autres plans orbitaux et des satellites
dérivants. Avec l'avènement de l'assimilation variationnelle de 4 d, l'ancien concept
d'observations strictement colocalisées, par exemple les sondages hyperfréquences et
infrarouges, ne fonctionne pas nécessairement bien à l'avenir. Les différences
temporelles peuvent désormais être bien ajustées par assimilation des données, ce qui
compense, au moins dans une certaine mesure, les différences de géométrie de visée.
Compte tenu de la nécessité d'accroître la couverture temporelle et spatiale, les orbites
supplémentaires des perspectives pour le WIGOS seront de plus en plus importantes, en
particulier parce que la technologie de sondage hyperfréquences mature offre des
possibilités d'hébergement sur de petites plates-formes satellitaires, par exemple des
constellations de CubeSats.

Les mesures de référence d'étalonnage en orbite sont actuellement disponibles pour


l'infrarouge à partir de l'IASI et du CrIS et sont fortement nécessaires à l'avenir. Dans ce
sens, le système de référence en orbite polaire remplit aujourd'hui deux fonctions
distinctes: observations de référence et 2) mesures de référence pour l'étalonnage. Il
convient donc d'étudier une architecture future optimisée pour les mesures de référence
d'étalonnage, aussi pour le VISIBLE/NIR et le MW.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 34

Groupe de coordination pour les satellites météorologiques (CGMS)

Le CGMS est un forum pour l'échange d'informations techniques sur les systèmes de
satellites météorologiques et environnementaux ainsi que sur les missions de recherche-
développement à l'appui de l'étude continue des besoins de l'OMM, de la COI de
l'UNESCO et d'autres utilisateurs. Les activités du CGMS soutiennent la surveillance et la
prévision opérationnelles du temps, de la météorologie de l'espace et du climat.

La configuration « de référence » constitue les engagements pris par les membres du


CGMS et les plans visant à fournir des observations et des services particuliers à l'appui
du WIGOS. La planification du maintien du Plan de référence et la mise en œuvre de
nouveaux éléments restent compatibles avec les principes énoncés dans les Perspectives
pour le WIGOS à l'horizon 2040. À cette fin, le CGMS examine périodiquement le plan de
référence qui constitue les engagements et les plans des membres du CGMS en vue de
fournir des observations, des mesures et des services particuliers, et l'OMM effectue
périodiquement une analyse des lacunes par rapport au Plan de référence et par rapport
aux Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040.

L'examen 2020 du Plan de référence du CGMS a conclu que le Plan de référence était
encore une réponse complète aux Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040, en
abordant les principaux domaines d'application. Toutefois, au cours des années à venir,
les membres du CGMS lanceront plusieurs satellites dotés de nouvelles capacités
élargissant la réponse au projet d'avenir, et le CGMS a donc décidé d'inclure les
capacités de mesure suivantes dans le Plan de référence du CGMS:

(a) Spectromètres infrarouges à ondes courtes pour la surveillance des gaz à


effet de serre (CO2 et CH4),

(b) Imagerie multi-visée, multicanale, multipolarisation pour les aérosols,

(c) Spectrométrie de sondage au limbe ultraviolet pour les profils de l'ozone et


des gaz à l'état de traces.

De plus, un certain nombre de nouveaux programmes satellitaires sont en cours de


planification ou d'examen par les membres du CGMS, qui offrent la possibilité d'élargir la
réponse à cette vision soit grâce à l'application de nouvelles technologies, soit à
l'élargissement de la couverture des capacités existantes (voir le Plan prioritaire de haut
niveau du CGMS).

Afin de tenir compte de la dernière position de l'OMM sur les besoins en données
satellitaires de référence exprimés par les milieux de la prévision numérique du temps à
l'échelle mondiale et de recenser les données centrales et supplémentaires et les besoins
des utilisateurs qui s'y associent pour compléter le ROBM, l'INFCOM a adopté une
décision sur les « besoins en matière de données satellitaires pour la PNT à l'échelle
mondiale ». Ce document rend compte des besoins établis en matière d'échange de
données satellitaires pour la PNT à l'échelle mondiale, en vue des cinq à dix prochaines
années, et s'aligne sur le processus d'étude continue des besoins et sur les Perspectives
pour le WIGOS à l'horizon 2040. Comme la modélisation du système Terre avec un
couplage plus étroit entre différents domaines du système Terre continuera d'évoluer, il
faudra ajouter des données issues de capteurs existants ou nouveaux au système
central. Ce document servira de base à d'éventuelles améliorations à l'avenir et à leur
inclusion dans le document de référence du CGMS. D'autres domaines d'application
suivront en 2022.

Comité sur les satellites d'observation de la Terre (CSO)


INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 35

À l'appui des objectifs du Groupe sur l'observation de la Terre (GEO) et en tant que
composante spatiale du Système mondial des systèmes d'observation de la Terre
(GEOSS), le CSO a élaboré le concept de constellations virtuelles à partir de l'espace.
Une constellation virtuelle est un ensemble coordonné de capacités du segment spatial
et/ou du segment terrien émanant de différents partenaires qui se concentrent sur
l'observation d'un paramètre ou d'un ensemble particulier de paramètres du système
Terre.

Les constellations virtuelles du CS CEOS coordonnent les systèmes de transmission de


données à partir de l'espace, au sol et/ou au sol pour répondre à un ensemble commun
d'exigences dans un domaine particulier. Ils tirent parti de la collaboration et des
partenariats interinstitutions pour combler les lacunes en matière d'observation, assurer
la collecte régulière d'observations essentielles et réduire au minimum les doublons et
les chevauchements, tout en préservant l'indépendance des contributions individuelles
de l'agence du CSO. Les constellations virtuelles actuelles qui contribuent à la vision
d'avenir du WIGOS sont les suivantes

(a) Composition de l'atmosphère (CV-AC);

(b) Imagerie terrestre en surface (CV-LSI)

(c) Radiométrie couleur de l'océan (VC-OCR);

(d) Topographie de la surface de l'océan (CV-OST);

(e) Vecteur vent à la surface de l'océan (OSVW-VC);

(f) Précipitations (P-VC);

(g) Température de surface de la mer (CV-SST)

Un exemple clé de réussite des constellations virtuelles est la coordination des cv-TSO
du traitement d'une grande précision des données altimétriques pour la variable
climatologique essentielle du niveau moyen de la mer.

Nouvelles possibilités offertes par les fournisseurs de données commerciaux

Aujourd'hui, les données satellitaires commerciales ont déjà démontré leur qualité et leur
impact précieux sur les modèles de prévision numérique du temps, en particulier dans le
domaine des mesures par occultation radio. En outre, il existe des missions
commerciales prometteuses pour la cryosphère et de nouvelles observations spatiales
prévues, par exemple en ce qui concerne les radars de sondage à hyperfréquences et les
radars de mesure des précipitations. En outre, l'étude 2018 de la NOAA sur l'architecture
du système d'observation par satellite a conclu que l'agence devrait s'appuyer à l'avenir
sur une architecture hybride englobant à la fois les satellites gouvernementaux et les
données commerciales. Le projet pilote de données météorologiques commerciales lancé
par la NOAA en 2020 servira de projet de démonstration, dans lequel la NOAA évaluera
les données commerciales pour démontrer la qualité des données et leur impact sur les
modèles de prévision météorologique, et informera la NOAA du processus d'ingérer,
d'évaluer et d'utiliser les données commerciales à l'avenir. De même, EUMETSAT a
approuvé l'acquisition de données commerciales d'occultation radio et le traite
actuellement et le diffuse pour la modélisation de la prévision numérique du temps.
Ainsi, nous espérons que de plus en plus d'agences spatiales utilisent des missions
satellitaires du secteur privé et des missions gouvernementales. Lorsque les missions
satellitaires commerciales offrent de nouvelles capacités d'observation spatiale, elles
constituent également une nouvelle façon de contribuer à la mise en œuvre des
Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040, où les jeux de données dépendent en
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 36

partie des satellites du secteur privé, mais conformément à la politique de l'OMM en


matière de données, qui s'engage à élargir et à renforcer l'échange international libre et
gratuit des données du système Terre.

2.4 Observations en surface

Depuis l'adoption des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040, plusieurs faits
nouveaux importants ont permis de proposer aux Membres des mesures plus précises à
prendre au cours des cinq prochaines années. D'autres développements abordés dans la
présente section sont moins mûrs et deviendront plus importants à l'avenir, lorsqu'ils
seront plus approfondis.

2.4.1 Orientation L'expansion du réseau ROBM

La PNT à l'échelle mondiale et la réanalyse du climat jouent un rôle essentiel dans de


nombreux produits et services fournis par les Membres de l'OMM, même à l'échelle
régionale et locale. Dans le cadre du processus d'étude continue des besoins de l'OMM,
tous les domaines d'application actuellement répertoriés, à l'exception de la
météorologie de l'espace, sont tributaires de certains produits mondiaux de prévision
numérique du temps et de réanalyse du climat.

Les systèmes mondiaux qui fournissent ces produits dépendent de l'accès à des jeux de
données cohérents à l'échelle mondiale émanant de systèmes d'observation en surface
et dans l'espace. L'OMM facilite, coordonne et surveille la collecte et l'échange
international de telles observations.

L'échange international d'observations en météorologie a connu une longue histoire et a


beaucoup évolué au fil du temps. Le Congrès a adopté la résolution 1 (Cg-Ext(2021)) –
Politique unifiée de l'OMM en matière de données pour l'échange international de
données sur le système Terre, qui élargira et améliorera l'échange international libre et
gratuit de ces données.

Les rapports préliminaires du projet pilote de prévision numérique du temps du Système


de contrôle de la qualité des données du WIGOS (WDQMS) font apparaître une mauvaise
disponibilité constante d'observations en surface dans de nombreuses régions du monde.
Cela limite l'aptitude de tous les Membres de l'OMM à fournir des produits et services
météorologiques et climatologiques de grande qualité à leurs utilisateurs.

Afin de garantir une meilleure efficacité des besoins en matière d'observation de la PNT
et de la réanalyse du climat à l'échelle mondiale, une nouvelle approche a été proposée,
dans laquelle le réseau d'observation de surface de base essentiel à l'appui de ces
applications est conçu et défini à l'échelle mondiale. Ce réseau est le Réseau
d'observation de base mondial (ROBM).

L'outil de contrôle en ligne du SCQDW illustre, par exemple, la disponibilité


d'observations de la pression à la surface des terres émergées reçues par un ou
plusieurs centres mondiaux de prévision numérique du temps et montre que, en
moyenne, 20 à 25 % des Membres de l'OMM respectent les dispositions du ROBM 11, 25 à
30 % ne sont pas pleinement conformes et que le reste n'est pas actuellement en

11Au moment de la rédaction du présent rapport, les dispositions relatives au ROBM ne sont pas
encore en vigueur, bien que les Membres soient déjà encouragés à faire respecter les stations
d'observation existantes conformément au Règlement technique du ROBM, en particulier en ce
qui concerne la disponibilité des données et la transmission plus fréquente des données. Les
dispositions relatives au ROBM devraient entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2023.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 37

mesure de se conformer au ROBM en raison de plusieurs raisons, y compris par


exemple un manque de ressources.

Le ROBM est un sous-ensemble du sous-système de surface du WIGOS, utilisé


conjointement avec le sous-système spatial et d'autres systèmes d'observation en
surface du WIGOS, pour contribuer à répondre aux besoins de la PNT à l'échelle
mondiale, y compris la réanalyse à l'appui de la surveillance du climat. Le ROBM répond
aux besoins de la PNT à l'échelle mondiale qui ne peuvent être satisfaits ou totalement
satisfaits par les systèmes d'observation par satellite.

Notes sur les stations et plates-formes du ROBM:

(a) La composante géographiquement pertinente du ROBM constitue une


composante essentielle de chaque réseau d'observation de base régional.

(b) Le ROBM est fondé sur une conception globale et la mise en œuvre est
surveillée à l'échelle mondiale.

(c) Les spécifications relatives au ROBM sont fournies sous forme de tableau
dans l'annexe 4 (à partir de l'atelier sur le ROBM, février 2020). Celles-ci sont
tirées des besoins en matière d'observation de la PNT à l'échelle mondiale qui
figurent dans la base de données OSCAR/Besoins, ainsi que d'une analyse
des technologies opérationnelles utilisées pour la collecte de ces observations
et de la disponibilité des observations provenant d'autres sources.

(d) La liste des stations/plates-formes du ROBM sera tirée de la liste de toutes


les stations/plates-formes disponibles du WIGOS enregistrées dans
OSCAR/Surface par les Membres.

Le Dix-huitième Congrès météorologique mondial a adopté en 2019 le concept de ROBM


via la résolution 34 (Cg-18) et a prié la Commission des infrastructures de rédiger des
dispositions pertinentes sur la conception, la mise en œuvre et la gestion du ROBM. Cela
sera défini dans la section 3.2.2 du Système mondial intégré des systèmes
d'observation de l'OMM (OMM-N° 1160). Les stations du ROBM doivent se conformer à la
gestion de la qualité du WIGOS. Il sera suivi des progrès accomplis en ce qui concerne la
mise en œuvre et les engagements des Membres et des organisations et programmes
internationaux concernés. En collaboration avec l'INFCOM, les conseils régionaux
coordonneront les activités de contrôle. Certaines fonctions de surveillance et la gestion
des incidents seront coordonnées par le biais du SCQDW.

Le ROBM impose à tous les Membres de l'OMM d'acquérir et d'échanger sur le plan
international les données d'observation de surface les plus essentielles. Alors que
certaines régions fournissent une bonne offre d'observations en surface et robustes,
certaines régions du monde, notamment les petits États insulaires en développement
(PEID) et les pays les moins avancés (PMA), manquent considérablement
d'infrastructures et de capacités pour répondre aux besoins du ROBM. En 2020, l'OMM a
entrepris une analyse des lacunes du ROBM, qui a fourni une estimation quantitative du
nombre de stations d'observation en surface qui devront être installées, réhabilitées ou
modernisées et échanger des données pour répondre aux besoins du ROBM. Le SOFF
aidera les PMA et les PEID à produire et échanger des données d'observation essentielles
pour le ROBM, c'est-à-dire améliorer les prévisions météorologiques et les services
climatologiques. Il fournira une assistance technique et financière pour laquelle le suivi
du ROBM orientera les investissements. La section 4 du présent document fournira
davantage d'informations sur l'initiative du SOFF.

Lors de la deuxième partie de la deuxième partie de l'INFCOM, en novembre 2020, la


résolution 4 sur le ROBM a été adoptée en même temps que la recommandation du
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 38

Règlement technique du ROBM. Il a également été examiné et recommandé par le


Conseil exécutif via la recommandation 4 (EC-73) et approuvé par le Congrès
météorologique mondial à sa session extraordinaire d'octobre 2021 (projet de résolution
5.2/1).

L'approche axée sur le système Terre et d'autres grandes priorités du Plan stratégique
de l'OMM exigent que de nouvelles options de mise en œuvre pour l'évolution du ROBM
soient examinées. Cet examen devrait porter notamment sur les incidences sur les
programmes de l'OMM relatifs à diverses techniques d'observation, la nécessité de
stimuler le développement des nouvelles technologies d'observation à partir de l'espace
et en surface, et le renforcement de la collaboration avec le secteur de la recherche et sa
participation au processus d'étude continue des besoins.

Dans la section 2.1 du présent document, les priorités en matière d'évolution et


d'optimisation des réseaux d'observation ont été examinées et les principales lacunes en
matière d'observation ont été recensées. À partir de ce point de vue, le SC-ON devrait
examiner plus avant, en coordination avec le Groupe d'étude sur le ROBM, les
expansions suivantes du ROBM:

(a) Observations océaniques;

(b) Surveillance du climat, applications et services climatologiques;

(c) GES, ozone, aérosols (pour plus de détails, voir la section 2.1);

(d) Cryosphère (pour plus de détails, voir les groupes d'observation de la


cryosphère dans la section 2.1),

(e) Hydrologie (pour plus de détails, voir les groupes d'opérations de la section
2.1).

2.4.2 ROBM Et les liens entre les ROBR

En 2019, le Dix-huitième Congrès météorologique mondial a adopté le Règlement


technique pour le Réseau d'observation de base régional (ROBR), tandis que ceux des
réseaux synoptiques et climatologiques de base régionaux (RSBR et RCBR) ne sont plus
en vigueur (voir le Paragraphe 3.2.3 du Manuel du WIGOS (OMM-N° 1160). Par rapport
au ROBM, qui répond aux besoins de la PNT à l'échelle mondiale et de la réanalyse des
données climatologiques, le ROBR a pour objet de compléter le ROBM et de remplacer et
d'élargir les réseaux RSBR et RCBR en répondant aux besoins des utilisateurs en matière
d'observations dans les domaines d'application de l'OMM, classés par ordre de priorité
pour les principaux défis régionaux liés au temps, au climat, à l'eau et à l'environnement
dans les régions. Le ROBM portera sur d'autres techniques d'observation telles que les
stations d'observation en surface par télédétection, y compris les radars
météorologiques, les stations hydrologiques et les stations d'observation de l'océan.
Toutefois, alors que le ROBM vise des exigences rigoureuses en termes de résolutions
spatio-temporelles et de fréquence du cycle d'observation pour des types spécifiques de
systèmes d'observation, à savoir des stations météorologiques de surface et des
radiosondes, le ROBR examine plutôt la nature composite du système d'observation et
cible les besoins des utilisateurs en matière d'observations des variables requises au
niveau seuil (voir la base de données OSCAR/Besoins). La Commission des
infrastructures définit les critères de conception du ROBR au niveau régional et sa
décision devrait être prise d'ici à la fin de 2022. À compter de 2023, ce type de
conception doit être réalisé par les groupes de travail des conseils régionaux sur
l'infrastructure, en consultation avec les Membres de la Région, et la composition du
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 39

ROBR, finalement décidée par le conseil régional. Les Membres sont priés instamment de
contribuer à la composition des réseaux régionaux du ROBR.

2.4.3 Analyse Du rapport coût-efficacité des capacités d'observation


requises pour fournir les informations et les produits requis

L'un des aspects importants de la conception d'un système d'observation est son rapport
coût-efficacité. En raison des pressions exercées sur les fonds publics, de nombreux
SMHN ont été contraints de démontrer clairement l'importance de leur infrastructure
d'observation et de traitement des données et de la recherche pour fournir des services
essentiels d'information, de prévision et d'alerte au public à leurs communautés
nationales.

Les composantes d'observation des services météorologiques, hydrologiques et


climatologiques font partie des éléments les plus coûteux de la prestation totale de
services. Il s'agit d'un objectif central du WIGOS de promouvoir et de faciliter la mise au
point de systèmes d'observation qui fournissent des produits améliorés aux utilisateurs
de façon plus économique.

L'ancien CSB a encouragé les Membres à évaluer le rapport coût-efficacité des systèmes
d'observation. Un calcul complet coûts-avantages permettrait d'évaluer les coûts annuels
des systèmes d'observation, l'impact des observations sur chaque domaine d'application
du processus d'étude continue des besoins, les répercussions sur les services et les
avantages pour les utilisateurs imputables à l'impact sur les services. À titre d'exemple,
le Met Office (Royaume-Uni) a étudié l'impact par rapport aux observations effectuées
dans le cadre de la PNT à l'échelle mondiale en utilisant une technique adjointe, appelée
FSOI, pour évaluer l'impact pour chaque type de système d'observation. Pour de plus
amples renseignements, voir l'étude complète du Met Office. Il est nécessaire
d'intensifier ce travail, notamment dans d'autres domaines, et les Membres sont
encouragés à participer à de nouvelles études.

Une étude récente12 menée par la Banque mondiale, l'OMM et le Met Office a estimé que
l'amélioration de la couverture et de l'échange d'observations de surface pour répondre
aux spécifications du ROBM pourrait procurer des avantages socio-économiques
mondiaux supplémentaires de plus de cinq milliards de dollars É.-U. par an. En
conclusion, les observations en surface devraient être considérées comme un bien public
essentiel, sous la supervision du public et l'échange libre au sein des communautés
météorologique et climatologique.

2.4.4 Possibilités Pour créer des synergies et optimiser les systèmes


d'observation

La coopération régionale et mondiale entre les SMHN et leurs organisations nationales et


régionales de protection de l'environnement, les instituts de recherche et les universités
peut renforcer sensiblement les capacités en fournissant des observations de plus en
plus améliorées, ce que les Membres ne seraient pas en mesure de fournir sur le plan
national. Les données d'observation collectives peuvent être fournies sur les océans et
d'autres zones reculées, des lacunes régionales pourraient être comblées et grâce à des
services centralisés tels que le contrôle centralisé de la qualité, un partage de la charge
de travail et un meilleur rapport coût-efficacité pourrait être atteint.

12Étude de la Banque mondiale et de l'OMM sur l'utilité des données d'observation météorologique
en surface (voir le lien)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 40

On trouvera dans la présente section des exemples de programmes de coopération


régionale et mondiale fructueux afin d'encourager les Membres à adhérer à ces
programmes ou à favoriser des synergies dans leur Région.

Observations d'aéronefs

Le programme AMDAR mondial a été lancé par l'Organisation météorologique mondiale


(OMM) et ses Membres, en collaboration avec des partenaires aéronautiques, et a
conduit au développement du système d'observation AMDAR. Au début, des programmes
AMDAR nationaux ont été mis en place entre les Membres et leurs compagnies aériennes
nationales. Le système AMDAR fait appel à des capteurs embarqués, à des ordinateurs et
à des systèmes de communication pour recueillir, traiter, formater et transmettre les
données météorologiques aux stations au sol par satellite ou par liaison radio. Une fois
sur le terrain, les données sont transmises aux SMHN, où elles sont traitées, contrôlées
de qualité et transmises sur le Système mondial de télécommunications (SMT) de l'OMM.
Par la suite, des programmes régionaux tels que les observations d'aéronefs
d'EUMETNET ont été mis en place dans l'intérêt d'un processus optimisé de collecte de
données, d'un contrôle centralisé de la qualité et d'une gestion rentable.

L'OMM tient à jour les textes réglementaires et normes internationaux sur le


fonctionnement du système d'observation AMDAR et supervise, par l'intermédiaire de ses
commissions techniques, la maintenance et le développement du système d'observation
AMDAR et du programme de travail sur les systèmes d'observation AMDAR par le biais
de la coordination des équipes d'experts des commissions techniques. Les Membres de
l'OMM continuent de développer et d'élargir le système d'observation AMDAR
conformément aux recommandations du processus d'étude continue des besoins et à la
déclaration d'orientation ainsi qu'aux résultats des études d'impact de la prévision
numérique du temps. Le domaine de développement du programme AMDAR de l'OMM et
du programme AMDAR comprend des ressources didactiques sur le développement du
programme AMDAR à l'échelle nationale et régionale .

Les données recueillies sont utilisées pour toute une série d'applications
météorologiques, notamment la prévision numérique du temps, les prévisions
météorologiques destinées au public, la surveillance et la prévision du climat, les
systèmes d'alerte précoce pour les dangers météorologiques et, surtout, la surveillance
et la prévision météorologiques à l'appui de l'industrie aéronautique.

Pour la prévision numérique du temps, le système AMDAR fournit des profils précis (en
cours de montée/descente) à partir du voisinage des aéroports avec une bonne
couverture spatiale et temporelle au-dessus des États-Unis, de l'Europe, de
l'Australie/Nouvelle-Zélande, de la Chine orientale et de grandes parties de l'Amérique
du Sud. Les observations AMDAR au niveau de vol sont disponibles sur les grandes
routes de vol. Les observations AMDAR sont de plus en plus complétées par des données
d'aéronefs provenant de systèmes réglementés par l'OACI et la gestion du transport
aérien (ADS-C et ADS-B/Mode-S).

Alors que le Programme s'est amélioré et fonctionne avec succès en Europe, en


Amérique du Nord, en Asie et en Océanie, il reste des zones importantes, telles que
l'Afrique du Nord et l'Afrique centrale, l'Europe de l'Est, l'Asie occidentale et centrale, le
Pacifique Sud-Ouest et le Moyen-Orient, où la couverture est limitée. L'une des raisons
qui expliquent la modicité des fonds alloués dans ces régions pour l'expansion du
programme.

Reconnaissant les avantages des données AMDAR, l'IATA et l'OMM proposent d'étendre
conjointement le Programme à de nouvelles zones géographiques tout en permettant
aux compagnies aériennes participantes de mieux contrôler et d'accéder aux données
qu'ils fournissent. Le Programme de collaboration AMDAR OMM-IATA (WICAP) permettra
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 41

d'élaborer et de mettre en place la coopération voulue pour atteindre ces objectifs. Entre
autres choses, le WICAP vise à mettre en œuvre un processus plus efficace et simplifié
pour que les compagnies aériennes rejoignent et contribuent au Programme, et de
mettre en place des processus de financement durable et une structure régionale à
l'appui des activités et de l'expansion du programme AMDAR. Cela facilitera également la
participation des PMA et des PEID. Grâce à l'établissement de relations commerciales
plus efficaces entre les opérateurs du programme AMDAR( SMHN), les utilisateurs de
données, les fournisseurs de données et d'autres parties prenantes, une meilleure
couverture mondiale des données d'observation d'aéronefs sera assurée, notamment en
mettant l'accent sur l'élargissement des mesures de la vapeur d'eau et des turbulences à
l'échelle mondiale.

Dans le cadre du WICAP, le fonctionnement d'un certain nombre d'aspects du


programme AMDAR va devenir plus centralisé, notamment en ce qui concerne
l'établissement des besoins en données, l'établissement d'accords, le traitement des
données AMDAR et le partage des coûts et de l'infrastructure des programmes par les
Membres de l'OMM qui choisissent de participer au Programme. Les besoins seront
recueillis et analysés par les conseils régionaux de l'OMM, les partenariats avec les
compagnies aériennes et les fonctions de traitement des données seront également
coordonnés au niveau régional. On trouvera des informations plus détaillées et plus
détaillées sur tous les aspects du fonctionnement proposé du WICAP dans l'intégralité du
principe de fonctionnement du WICAP, disponible sous forme de document d'information.

Les conseils régionaux de l'OMM et leurs Membres sont encouragés à poursuivre la mise
en place de programmes AMDAR régionaux dans le cadre du WICAP, conformément au
plan de mise en œuvre du WICAP. La participation à ces programmes régionaux du
WICAP ne remplacera pas dans un premier temps les programmes AMDAR nationaux et
régionaux existants, même si l'on s'attend à ce que la migration vers le WICAP soit
offerte.

En octobre 2020, les arrangements de travail sur la mise en place et le fonctionnement


du WICAP ont été signés entre l'IATA et l'OMM. La poursuite du développement de la
mise en œuvre du WICAP est guidée par le JET-ABO, une équipe d'experts relevant du
Comité permanent des systèmes d'observation et des réseaux de surveillance de la Terre
(SC-ON). Le Conseil d'administration du WICAP, composé de fonctionnaires et de
représentants techniques nommés par l'IATA et l'OMM, a tenu sa première réunion début
2021. Il s'agit toujours de l'objectif de mettre en œuvre, d'ici à la fin de 2023,
l'intégralité de la gouvernance et des structures opérationnelles régionales du WICAP. On
trouvera des informations les plus récentes sur le programme AMDAR collaboratif OMM-
IATA sur le site Web de la plate-forme communautaire de l'OMM.

EUMETNET

EUMETNET est un réseau de 31 Services météorologiques nationaux européens, créé


pour encourager la collaboration entre les Membres afin d'accroître l'efficacité, l'efficacité
et l'influence internationale. Ses principaux domaines d'action sont les observations, les
services de prévision et l'aviation. Le programme d'observations d'EUMETNET est la
principale activité d'EUMETNET et son objectif est de gérer et de développer le Système
européen composite d'observation (EUCOS). Elle contribue également à des efforts
d'observation mondiaux plus larges en soutenant le développement et l'exploitation du
WIGOS. L'objectif principal du domaine d'activité relatif aux observations d'EUMETNET
est d'améliorer les performances du système européen d'observation afin d'améliorer la
prévision immédiate, la prévision numérique du temps, la météorologie aéronautique et
la surveillance du climat. À la suite de consultations récentes avec les communautés
d'usagers européennes, il a été conclu que leurs besoins les plus élevés se rapportaient à
l'amélioration de la prévision à l'échelle km.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 42

Outre ces programmes opérationnels, le domaine d'activité relatif aux observations


d'EUMETNET fournit également:

(a) Un programme de recherche-développement, qui vise à faire progresser la


conception et l'évolution d'EUCOS afin de répondre à un besoin croissant
d'observations tout en maintenant les coûts futurs à un niveau abordable;

(b) Un centre régional du WIGOS chargé de surveiller l'efficacité des réseaux


d'observation dans une grande partie de la Région VI de l'OMM et de veiller à
ce que des mesures correctives soient prises si nécessaire;

(c) Cadre de collaboration entre les Membres sur d'autres sujets d'intérêt
commun, notamment le contrôle de la qualité des données, les instruments
de surface, la production participative et les opérations de radiosondage;

(d) La représentation internationale au nom des Membres, pour soutenir des


efforts plus larges à l'échelle mondiale visant à renforcer le WIGOS,
contribuer à des initiatives européennes connexes telles que Copernicus et
influencer les décisions internationales dans l'intérêt des Membres
d'EUMETNET.

Le Service météorologique du Royaume-Uni, qui collabore avec le Service


météorologique allemand (Deutscher Wetterdienst), est responsable du domaine
d'activité relatif aux capacités des observations d'EUMETNET pour la phase 2019–2023
du programme.

Le Programme opérationnel de l'EUCOS a permis d'accroître considérablement les


capacités des Membres qui, collectivement, ne seraient pas en mesure d'exécuter sur le
plan national:

(a) Fournir davantage d'observations au-dessus de l'océan, optimiser les


mesures effectuées par les aéronefs au-dessus de l'Europe, les données sur la
vapeur d'eau transmises par les GNSS et de nouvelles données provenant de
systèmes européens de profilage du vent et de radars météorologiques;

(b) l'amélioration des résultats de la PNT en établissant le Programme d'études


EUCOS pour donner des conseils sur la conception des réseaux
d'observation– ainsi que l'Équipe scientifique consultative d'EUCOS, diverses
études d'impact des données ont été lancées afin de donner des orientations
sur la façon de concevoir le système euCOS afin de mieux répondre aux
besoins des utilisateurs;

(c) Optimiser le futur réseau d'observation en altitude de l'EUCOS en utilisant au


mieux le réseau de radiosondage et en intégrant les mesures de profil des
aéronefs commerciaux, des profileurs de vent, des radars météorologiques et
des vapeurs d'eau intégrées extraites des mesures effectuées au sol par le
GNSS – EUCOS coordonne l'harmonisation des réseaux nationaux
d'observation en altitude en fonction des besoins mondiaux, régionaux et
nationaux;

(d) Assurer un service centralisé de contrôle de la qualité grâce à l'amélioration


des performances des réseaux grâce aux procédures de contrôle de la qualité
et de correction des anomalies de l'EUCOS;

(e) Faire partie du WIGOS et faciliter la mise en œuvre des propositions


d'évolution de l'OMM pour l'Europe;
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 43

(f) Partager la charge de travail et les coûts des programmes intégrés;

(g) compensation des exploitants nationaux dans lesquels les SMN réalisent
davantage d'observations dans l'intérêt de tous.

Selon la Stratégie d'EUMETNET pour les observations 2020-2025, les SMHN européens
seraient disposés à élargir l'idée d'EUCOS à d'autres régions. L'expérience acquise en
matière de collaboration avec EUMETNET, en particulier dans le cadre d'EUCOS, offre un
modèle potentiel de collaboration dans l'intérêt d'autres régions et pourrait contribuer à
combler les lacunes des réseaux mondiaux d'observation. Les activités ci-après menées
dans le domaine des capacités d'observation d'EUMETNET présentent un intérêt
particulier pour combler les lacunes actuelles du système d'observation:

(a) OPERA: Les objectifs de ce programme sont d'offrir une plate-forme


européenne pour échanger des compétences en matière de radars
météorologiques, d'échanger des données radar sur un seul site provenant
des quelque 180 radars météorologiques opérationnels de ses membres
européens et d'élaborer, de produire et de diffuser des produits composites
pan-européens de haute qualité.

(b) Profil électronique: le programme E-PROFILE gère le réseau européen de


radars profileurs de vent et de lidars automatiques et célomètres pour la
surveillance des profils verticaux du vent et des aérosols, y compris les
cendres volcaniques.

(c) E-ABO: le programme d'observations d'aéronefs effectue des mesures de


haute qualité des variables météorologiques en altitude effectuées depuis des
aéronefs.

(d) E-SURFMAR: le programme E-SURFMAR coordonne, optimise et intègre


progressivement les activités européennes relatives aux observations
maritimes en surface.

(e) E-GVAP: le programme E-GVAP a pour but de fournir à EUMETNET des


partenaires européens du GNSS et des mesures de la vapeur d'eau aux fins
de la météorologie opérationnelle.

(f) E-ASAP: Le service opérationnel E-ASAP d'EUMETNET-ASAP a pour objectif de


coordonner et d'optimiser les observations de ballons météorologiques dans
les régions océaniques où les données sont rares.

Autres programmes pilotes spécifiques

(a) Coopération du CR III avec les observations hydrologiques

(b) D'autres (peuvent être ajoutés lors de mises à jour ultérieures du document)

2.4.5 Stratégie Orientations à l'intention des Membres sur les observations


urbaines

Le Guide sur les services hydrométéorologiques, climatologiques et environnementaux


intégrés en milieu urbain (SIU) (OMM-N° 1234) fournit aux Membres de l'OMM une base
pour l'élaboration et la mise en œuvre de services urbains intégrés destinés à répondre à
la diversité et aux besoins spécifiques des parties prenantes urbaines dans leur pays. Le
champ d'application du SIU comprend le climat, le temps, l'environnement (y compris la
qualité de l'air et de l'eau, l'écologie, le biote, les gaz à effet de serre) et l'eau. Les
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 44

SMHN sont les mieux placés pour fournir des SIU en raison de leur expertise, de leur
infrastructure et du rôle historique d'alerte précoce. On trouvera à l'annexe 5 un exposé
détaillé des lacunes des SIU pour le WIGOS.

D'ici à 2050, 80 % de la population mondiale se trouvera dans des centres urbains dotés
d'une protection et d'une sécurité de la population, de l'environnement, des
infrastructures essentielles et de l'économie. Un phénomène dangereux donné peut
entraîner un processus en cascade qui peut avoir des impacts multiformes (par exemple,
les inondations entraînent des interruptions de transport ou des pannes d'électricité et
perturbent les opérations de sauvetage et de récupération), nécessitant des alertes
précoces multidangers cohérentes et précises pour la prise de décisions. Les questions
liées au temps, au climat, à l'environnement et à l'eau dominent la conception urbaine et
les opérations de gestion des situations d'urgence. Il est donc nécessaire de mettre en
place une approche intégrée, sans discontinuité et sans discontinuité du système Terre
et de la chaîne de valeur de la prestation de services urbains. L'intégration peut se
produire tout au long de la chaîne de valeur, de l'observation à l'étape de la prise de
décision.

Les observations urbaines et les produits dérivés sont directement nécessaires pour
comprendre les processus et les sciences urbaines, développer des relations statistiques
et des paramétrages de modèles ruraux, élaborer des climatologies, pour des alertes
précoces, pour une vérification en temps réel, pour maintenir la vigilance des situations,
pour les systèmes d'aide à la décision automatisés en aval utilisés pour la gestion des
situations d'urgence ou dans d'autres processus décisionnels multidangers.

Les orientations existantes dans tous les domaines d'application du WIGOS sont
pertinentes, car les SIU sont multiéchelles et vont de l'échelle mondiale, régionale,
régionale, locale (voisine), à la microéchelle spatiale (bâtiment). En outre, la couche
limite urbaine est tridimensionnelle et se compose des sous-couches inertielles, rugosité
et sous-couches du couvert végétal (~100 m à 2 km). Les processus chimiques de
l'atmosphère varient à des échelles spatiales et temporelles encore plus fines
(~secondes). Toutefois, les observations et les réseaux urbains diffèrent sensiblement
en raison des méthodes d'observation, de l'hétérogénéité des capteurs et des
technologies, de l'installation de capteurs multiples, de l'environnement urbain
(couverture de surface, bâtis, perméabilité), de la hauteur de mesure multiple due aux
problèmes locaux d'obstruction ainsi qu'à l'ensemble des variables.

Une information détaillée sur l'environnement urbain et une classification normalisée est
fondamentale pour comprendre la représentativité des observations, définir les
exigences en matière de mesure et de site et comparer et transmettre efficacement les
résultats scientifiques. Une action internationale fondée sur la communauté
internationale pour acquérir et diffuser des informations sur les zones climatiques locales
et les micro-milieux urbains a été lancée (Outils de portail de données mondiales sur les
zones urbaines et d'accès). Ces informations sur l'environnement, ainsi que les
informations sur l'instrument et le site, et peut-être les données sur le vent, doivent être
incluses et fréquemment mises à jour dans les métadonnées.

Peu de SMHN disposent de stations météorologiques urbaines alors que de nombreux


organismes de l'environnement ont déployé des stations de haute qualité de l'air
équipées de capteurs météorologiques. Certaines municipalités ont déployé des réseaux
de stations météorologiques compactes; La plupart des cours d'eau et certains réseaux
d'égouts en milieu urbain sont jurtés; Des projets de recherche, des projets de
démonstration et des bancs d'essai ont déployé des réseaux de télédétection et de
technologies in situ; et les véhicules mobiles disposent de capteurs météorologiques ou
de contrôle de la température de l'air lorsqu'ils combinent peuvent fournir des
observations de niveau de base et de référence. Les technologies de la production
participative comprennent les tours à hyperfréquences de téléphonie cellulaire, les
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 45

technologies des véhicules (température, détecteurs de précipitations pour l'activation


du wigos, les lidars, les radars et les caméras pour l'assistance au conducteur), les
téléphones portables (température, pression, UV), les applications de production
participative (messages météorologiques, activité Twitter, Instagram) peuvent fournir
des observations de niveaux complets tout au long de la chaîne de valeur pour permettre
une vérification des SIU à fort impact. L'intégration de ces réseaux permettra de
renforcer les capacités, d'accroître les capacités, de réduire les doublons et les coûts. À
mesure que les SIU évoluent, les attentes en matière d'exactitude vont augmenter la
surveillance de facteurs supplémentaires (p. ex. accumulation de débris qui bloquent les
égouts et les rivières urbaines) qui nécessiteront la mise au point de nouvelles
technologies et une adaptation adaptée au système de prévision. Compte tenu de
l'ampleur des problèmes, des stations urbaines de référence sont nécessaires pour
résoudre les problèmes d'interprétation et de qualité des données.

La conception des réseaux d'observation dépend des exigences en matière de services.


Bien qu'il existe de bons exemples précis de SIU, la mise en œuvre du SIU peut être
considérée comme marginale à l'échelle mondiale. Des activités sont en cours pour
officialiser les exigences en matière d'observation, de métadonnées et de services. La
gestion, la connaissance des données et produits de l'IUS et l'accès à ceux-ci, les
mécanismes d'échange, la propriété intellectuelle, la vie privée, l'accélération de la
recherche à l'exploitation et à l'exploitation aux services, et les avantages mutuels de
l'intégration et des partenariats tout au long de la chaîne de valeur exigent le leadership,
les capacités et le développement des capacités.

2.4.6 Recommandations Utilisation des nouvelles technologies


d'observation

2.4.6.1 Orientations sur l'utilisation des nouvelles technologies d'observation


en surface

Une partie de la stratégie du SC-MINT pour l'avenir des mesures environnementales est
de fournir des orientations sur la mise en œuvre de nouvelles techniques de mesure et
de déterminer les possibilités des nouvelles techniques et techniques de mesure. Les
centres principaux, les équipes d'experts et les centres régionaux d'instruments ainsi que
les chercheurs continueront de jouer un rôle crucial dans le passage des nouvelles
technologies à l'exploitation.

Une condition nécessaire à l'entrée en service de tout nouveau système d'observation


est la visibilité et la disponibilité commerciales. En outre, tous les nouveaux instruments
et systèmes doivent être testés et évalués dans des conditions opérationnelles réalistes
sur une période de temps suffisamment longue. Ces essais sont nécessaires pour
permettre une évaluation complète de la commodité et de la robustesse de l'exploitation
ainsi que pour définir une estimation fiable de l'exactitude des mesures et de la qualité
des produits dérivés. La préparation opérationnelle d'un instrument ou d'un système
donné peut être classée à l'aide du concept de niveau de préparation à la technologie
normalisée. Enfin, tous les coûts de vie et d'exploitation doivent être analysés
objectivement car l'accessibilité financière constitue une contrainte majeure et qu'un
rapport coûts/avantages acceptable est nécessaire avant que tout nouvel instrument ou
système d'observation puisse être mis en œuvre en exploitation.

Un concept de réseau à plusieurs niveaux, créé à l'origine par le SMOC, est désormais
envisagé également pour d'autres réseaux par l'INFCOM. Le développement de cette
architecture, s'il est adopté, constituera un élément important pour l'évolution du
WIGOS. Les centres principaux de mesure pourraient jouer un rôle dans l'examen et
l'expérimentation de technologies et de systèmes nouveaux et émergents et élaborer
des orientations sur leur utilisation.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 46

Voir aussi la section 2.1 pour l'analyse des lacunes et la section 2.5 sur les besoins les
plus pressants en matière de développement de la technologie des capteurs.

Techniques de télédétection au sol

Plusieurs méthodes de télédétection au sol, à la fois actives et passives, conviennent à la


météorologie opérationnelle. Ils peuvent être divisés en longueurs d'onde, soit en
« portée optique », y compris l'UV et l'INFRAROUGE, soit en « portée hyperfréquence ».
La longueur d'onde utilisée détermine les propriétés physiques de propagation et de
diffusion: la portée de mesure des systèmes optiques dépend de l'épaisseur optique de
l'atmosphère, tandis que les systèmes de sondage hyperfréquences peuvent
généralement pénétrer les nuages et les précipitations. Pour les longueurs d'onde très
courtes (UV), la diffusion moléculaire est pertinente. Dans les autres cas, la diffusion se
produit principalement aux particules en suspension (aérosols, nuages, précipitations)
dans l'air. Pour les longueurs d'onde dans la gamme decimetre et pour la diffusion en air
clair (indice de réfraction) est utile. Les systèmes passifs analysent le rayonnement
atmosphérique généré par les émissions thermiques. Tout prolongement futur du
système d'observation à l'aide de systèmes de télédétection doit tenir compte de ces
contraintes physiques de propagation des vagues de chaque méthode, qui expliquent en
grande partie la plupart des capacités et les limites.

Les méthodes de télédétection peuvent généralement fournir des données à haute


résolution temporelle, les méthodes actives fournissant en outre des profils
thermodynamiques à résolution verticale des variables thermodynamiques, telles que le
vent, la température et l'humidité, ainsi que des informations quantitatives indirectes sur
les petites particules liquides et solides (nuages, aérosols) en suspension dans
l'atmosphère.

Une nouvelle génération d'instruments de télédétection au sol, souvent appelés


« profileurs », est déjà utilisée en exploitation, comme les profileurs de vent (radars et
lidars), ou est actuellement en cours d'élaboration, en mettant l'accent sur la mesure de
la température, de l'humidité, des aérosols ou des propriétés des nuages.

Plates-formes sans équipage

Le rythme rapide du développement technique a permis entre-temps la mise au point de


véhicules « robotisés » largement autonomes, la classe la plus importante étant les
aéronefs robotisés (UAS), qui couvrent une large gamme de sondes de couche limite
entièrement automatisées13 jusqu'à des aéronefs tels que global Hawk de la NASA 14 (qui
ne sont plus en service). Selon leur taille, ces plates-formes d'aéronefs télémétriques
peuvent être équipés de capteurs de surface et de télédétection.

Des propositions ont déjà été faites en ce qui concerne l'emploi d'un réseau d'aéronefs
d'aéronefs multi-copters autonomes pour établir des systèmes d'observation 3D
Mésonets, mais il reste encore à répondre à un certain nombre de questions pratiques,
telles que les règlements d'exploitation de l'espace aérien et les limites des conditions
météorologiques défavorables. Le bulletin d'information N° 21 de l'ABO contient un
résumé des systèmes d'aéronefs aériens en météorologie opérationnelle.

13Avantages socio-économiques et environnementaux potentiels et bénéficiaires des profils


atmosphériques d'aéronefs en aéronefs en aéronefs (Mesonet) dans: Phénomènes
météorologiques, climatologiques et sociétaux, Volume 13 , édition 2 (2021) (ametsoc.org
14Risques de télédétection avec les techniques opérationnelles sans pilote (SHOUT) –Observations
and Forecast Impacts in: Bulletin of the American Meteorological Society Volume 101 Numéro 7
(2020) (ametsoc.org)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 47

Les systèmes d'aéronefs télé uas à haute altitude et à longue endurance sont
particulièrement intéressants en ce qui concerne leur capacité à combler les lacunes
dans les zones reculées, notamment en ce qui concerne les phénomènes
météorologiques à fort impact.

Les flotteurs Argo, les saildrones, les bouées ancrées et dérivantes, les limnimètres, les
radars haute fréquence (HF) et les capteurs embarqués sur des animaux sont des
exemples de plates-formes non dévissées pour les applications océaniques. D'autres
exemples de véhicules sans équipage sont des flotteurs de type Argo et d'autres
véhicules semblables pour évaluer l'épaisseur de la glace de mer.

La Commission des infrastructures a adopté un plan de démonstration mondial sur


l'utilisation des systèmes d'aéronefs d'aéronefs sans équipage dans le domaine de la
météorologie opérationnelle (voir la décision 5.1.1(7)/1 (INFCOM-1(III)). Les Membres
qui souhaitent participer au projet de démonstration sont invités à prendre contact avec
le Secrétariat de l'OMM.

Préparation technique des nouveaux systèmes d'observation

Du point de vue des bonnes pratiques de gestion, il est toujours nécessaire d'examiner
les performances des instruments individuels avant d'être mis en œuvre de manière
opérationnelle. L'identification claire du principe de la mesure – télédétection directe ou
télédétection et la méthode de transducteur physique elle-même sont importantes pour
déceler rapidement les problèmes de conception technique qui peuvent être résolus.

L'aptitude d'un instrument donné à une utilisation opérationnelle peut être classée à
l'aide de l'outil de gestion du niveau de préparation technologique (TRL). L'attribution
d'instruments dans le TRL peut présenter des défis et devrait être effectuée sous la
forme d'un ensemble clair de critères clairement définis qui soient dépourvus d'ambiguïté
et objectifs, le plus possible:

(a) Système réel éprouvé dans l'environnement opérationnel;

(b) Système complet et qualifié;

(c) Démonstration du prototype de système dans un environnement


opérationnel;

(d) La technologie démontrée dans un environnement pertinent;

(e) Validation de la technologie dans un environnement pertinent;

(f) Validation de la technologie en laboratoire;

(g) Validation expérimentale du concept;

(h) Concept technologique formulé;

(i) Principes de base observés.

Toute analyse réussie doit montrer une disponibilité suffisante des instruments
techniques (par exemple > 95 % au cours d'une année), une exploitabilité à l'extérieur
du tout temps, ainsi qu'une disponibilité et une qualité suffisantes des données qui sont
« adaptées à l'usage » - liées aux critères énoncés dans OSCAR/Besoins.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 48

2.4.6.2 Stratégie et plan pour l'utilisation des mégadonnées, de la production


participative et d'autres sources d'observation émanant du secteur
privé, du grand public et des tiers

Ces dernières années, l'exploitation de méthodes modernes axées sur les données
(intelligence artificielle, apprentissage approfondi) et l'utilisation des données issues de
la production participative ont attiré l'attention sur les applications de prévision
immédiate. Bien que la disponibilité des données traditionnelles de surface et de
télédétection reste d'une importance majeure, ces données supplémentaires peuvent
ajouter des informations, notamment à des échelles géographiques et temporelles plus
fines. L'utilisation de ces données dépend généralement des exigences et des priorités
nationales du SMHN et repose sur des contrats individuels. Voici quelques exemples de
sources de données provenant du secteur public et du secteur privé, de données non
conventionnelles et de production participative:

(a) Données provenant d'institutions publiques;

(b) Pression et autres valeurs des smartphones;

(c) Capteurs dans les véhicules;

(d) Capteurs d'Internet des objets;

(e) Contribution du grand public;

(f) Estimations des précipitations à partir de l'atténuation des liaisons de


communication;

(g) Systèmes de localisation des éclairs;

(h) Réseau GNSS au sol pour l'eau précipitable totale;

(i) Petits systèmes d'aéronefs sans équipage pour la livraison des paquets et des
envois de colis;

(j) Observations opportunistes réalisées par l'industrie maritime et véhicules


d'observation sans équipage dans l'océan;

(k) Constellations de petits satellites fournissant GNSS-RO.

(l) et d'autres.

En général, les données issues de la production participative sont fournies ou recueillies


gratuitement, mais les gouvernements peuvent choisir de contracter un agrégateur pour
acquérir à partir de systèmes ouverts, effectuer un contrôle de la qualité et fournir au
gouvernement dans des formats appropriés via des voies de communication spécialisées
en temps réel, en lieu et place de la création de capacités internes.

Aux États-Unis d'Amérique, les exemples ci-dessus peuvent être élargis pour inclure des
observations environnementales qui sont de nature conventionnelle, mais qui ne
proviennent pas de réseaux exploités par le gouvernement national, qui fournit l'épine
dorsale des capacités d'observation. Un exemple est celui des mésonets exploités par les
gouvernements publics ou le secteur privé. Il s'agit de systèmes d'observation de qualité
supérieure qui entretiennent une infrastructure de qualité et fournissent des
observations de qualité et des métadonnées correspondantes. En règle générale, le coût
de l'acquisition des données fournies par ces systèmes offre un avantage économique
par rapport au bâtiment du gouvernement fédéral et à l'entretien des réseaux fédéraux.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 49

Les mésonets ont maintenant dépassé la fourniture d'observations météorologiques


standard en surface et fournissent des profils verticaux à partir de la télédétection au
sol, le comblement des lacunes dans les radars à courte longueur d'onde sous l'égide
nationale Doppler, et de nombreuses variables se rapportant à la surface et à
l'hydrologie des terres émergées, y compris l'humidité du sol et la température à de
multiples profondeurs, ainsi que les composantes du rayonnement de surface et du bilan
énergétique.

De la production participative de données ubiquitaires et gratuites, mais de données de


moindre qualité, aux réseaux professionnels, privés et non fédéraux de haut niveau,
l'objectif est de combler les lacunes dans les capacités centrales nationales en créant des
partenariats public-privé qui offrent un avantage financier au gouvernement par rapport
au renforcement et à l'exploitation d'une capacité gouvernementale. Cela nécessite des
compromis qui, le plus souvent, ont des répercussions sur les catégories de droits et de
redistribution des données et ont des répercussions sur la capacité d'échanger des
données avec des partenaires mondiaux, comme cela est décrit plus en détail ci-
dessous.

Capteurs à faible coût pour l'observation de la composition de l'atmosphère

De nouvelles sources de données sur la composition de l'atmosphère sont émergentes et


l'information est de plus en plus produite par des capteurs à faible coût. Une étude
récente des experts des centres mondiaux de mesure de la composition de l'atmosphère
disponible sur le marché a conclu que ces centres ne devaient pas être considérés
comme des remplacements pleinement opérationnels des systèmes de mesure plus
perfectionnés et devraient être utilisés avec prudence (Rapport de l'OMM N° 1215: Une
mise à jour des capteurs à faible coût pour la mesure de la composition de l'atmosphère,
éditée par Richard E. Peltier, décembre 2020). Alors que les unités des LCS peuvent
fournir des données utiles et constituer une occasion d'élargir les connaissances sur les
conditions environnementales locales, elles ne sont pas encore au niveau de robustesse
dans lequel une surveillance de référence est nécessaire. Cela s'explique en partie par le
fait qu'il reste plusieurs complexités scientifiques à considérer comme la caractérisation
complète et une procédure d'assurance qualité et d'étalonnage bien conçues qui doivent
être continuellement appliquées. Comme ces technologies se trouvent généralement sur
une trajectoire d'amélioration constante des capacités avec les progrès des
caractéristiques, un meilleur couplage atmosphérique, une meilleure précision, une
qualité et une fiabilité accrues, et, souvent, une baisse des coûts d'achat, leur
développement et leur adéquation à différentes applications devraient être évalués
régulièrement.

2.4.6.3 Orientations sur la façon d'établir des partenariats

Les parties prenantes de tous les secteurs et de toutes les parties de la communauté
mondiale dépendent des sorties des modèles mondiaux pour l'élaboration et la prestation
de services essentiels. Cela ne peut fonctionner que si les données, tant les observations
que les sorties de modèles, sont échangées à l'échelle mondiale. Il importe de combler
les lacunes en matière d'observation du système terrestre en renforçant la collaboration
entre les SMHN et les communautés partenaires. Les partenariats public-privé et la
coopération avec les universités sont importants et ouvriront de nouvelles perspectives
tout au long de la chaîne de valeur de la surveillance et de la prévision du système
Terre. Afin de tirer le meilleur parti de ces politiques, politiques, lois et modèles
commerciaux doivent encore être développés et s'adapter mutuellement.

Au cours des dernières années, l'OMM, en coopération avec divers partenaires, a élaboré
une nouvelle approche visant à renforcer la collaboration entre les secteurs public, privé
et universitaire qui opèrent dans le cadre de l'entreprise météorologique mondiale. En
2018 et 2019 – lors de la soixante-dixième session de son Conseil exécutif et de la dix-
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 50

huitième session du Congrès météorologique mondial, l'OMM a affiné les orientations et


les politiques visant à encourager et à permettre aux Membres de nouer des partenariats
mutuellement bénéfiques et de collaborer avec tous les secteurs et toutes les parties
prenantes afin d'améliorer les services météorologiques, climatologiques et
hydrologiques destinés aux entreprises, aux particuliers et à la société dans son
ensemble. On trouvera des informations détaillées sur les partenariats public-privé, y
compris les directives et sur la plate-forme consultative ouverte de l'OMM intitulée
« Partenariat et innovation pour le nouveau savoir météorologique et climatologique »
sur le site Web de l'OMM.

Les exemples ci-après pourraient aider les Membres à établir des partenariats avec le
secteur privé, le cas échéant.

Lors de l'acquisition de données de tiers de sources non gouvernementales, l'objectif est


d'obtenir toujours les droits de redistribuer les données à d'autres partenaires mondiaux
dans l'esprit de la résolution 1 (Cg-Ext(2021)). Cependant, au-delà d'un certain point de
prix, cela devient intenable pour les budgets. D'une manière générale, les États-Unis
d'Amérique ont pour objectif de sécuriser et de payer les droits de sous-traitance de
distribuer aux partenaires mondiaux des données ayant une empreinte mondiale ou des
profils verticaux provenant de diverses sources qui sont les plus précieuses pour tous les
centres de PNT à l'échelle mondiale. Dans certains cas, les États-Unis financeront
intégralement l'achat de ces droits de redistribution; Il s'agit de l'objectif d'accroître
l'empreinte de l'achat de données GNSS-RO provenant de sources commerciales. Il s'agit
naturellement d'un coût accru parce que le fournisseur de données n'a pas d'autre
gouvernement dans leur espace de marché. Un autre modèle est un mécanisme mondial
de partage des coûts, qui permet aux gouvernements individuels d'acheter des
observations sur leur territoire souverain ou en partenariat avec les SMHN régionaux de
l'OMM, et de partager leurs sources les unes avec les autres en temps réel afin d'assurer
une disponibilité ouverte de l'empreinte mondiale totale. C'est le modèle du Programme
AMDAR mondial de l'OMM.

Dans d'autres cas, les données considérées comme d'utilité limitée pour la PNT à
l'échelle mondiale sont achetées avec des droits de redistribution limités à divers
niveaux. Les données du Programme National Mesonet sont principalement limitées à
l'utilisation de la NOAA, ce qui permet à ces réseaux d'accéder à un marché privé
d'utilisateurs de données et d'autres organismes gouvernementaux et à divers niveaux,
de l'administration fédérale à l'échelon local. Comme on peut s'y attendre, cela présente
le plus grand avantage économique pour la NOAA. Les données sur la foudre, GPS-Met
et certaines observations de navires/bouées fonctionnent selon ce modèle limité de
droits de données.

Un des particularités des États-Unis par rapport aux autres SMHN est qu'ils ne
fournissent pas de produits et de services commerciaux. Ils se réservent le droit, dans
les arrangements contractuels, de distribuer librement et ouvertement tous les produits
et services de prévision qui intègrent des données de tiers, même s'ils ne conviennent
pas de redistribuer eux-mêmes les données d'observation brutes. Cela peut représenter
un défi pour d'autres SMHN qui commercialisent des produits et services. Souvent, un
fournisseur privé de données d'observation est également sur le marché de la fourniture
de produits et de services utilisant leurs propres données, et tout accord avec les SMHN
concernant l'utilisation de leurs données d'observation serait peut-être le fait que le
SMHN ne crée pas de produits et de services commerciaux dans leur espace commercial.

On trouvera ici un recueil des bonnes pratiques nationales en matière de partenariats


public-privé et d'autres ressources connexes.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 51

2.4.7 Environnement Pérennité des observations

Le Programme des instruments et des méthodes d'observation de l'OMM définit des


normes techniques, des procédures de contrôle de la qualité et des directives pour
l'utilisation des instruments et des méthodes météorologiques afin de promouvoir les
normes mondiales. Des procédures de sécurité appropriées ont été élaborées pour
l'utilisation du mercure et le choix des matériaux de radiosondage.

La Convention de Minamata sur le mercure du Programme des Nations Unies pour


l'environnement (OMM-N° 8, Volume I, Ch 1) interdit toute production, importation et
exportation d'instruments contenant du mercure. Cet accord est un traité mondial visant
à éliminer l'utilisation du mercure pour protéger la santé humaine et l'environnement de
ses effets néfastes.

Les observations de la composition de l'atmosphère de la VAG font parfois appel à des


emballages de sondes d'ozone biodégradables, en réponse au renforcement de la
réglementation environnementale en Antarctique qui limitera les vols de radiosondage
d'ozone non récupérés. D'autres pays ont adopté des expéditions pré-payées de sondes
trouvées afin de réutiliser et de remettre à neuf les instruments récupérés et
d'encourager la protection de l'environnement. Les spectrophotomètres Brewer ont
utilisé des commutateurs au mercure dans leurs appareils électroniques, mais ils ont été
remplacés par des composants plus respectueux de l'environnement.

Dans le cas des radiosondes, le Guide des instruments et des méthodes d'observation
(OMM-N° 8) donne également des suggestions sur la manière dont la pollution de
l'environnement pourrait être réduite.

Dans le contexte du développement futur du ROBM, les incidences environnementales de


diverses techniques d'observation ont été examinées et doivent toujours être prises en
compte. L'INFCOM a adopté la résolution 4 (INFCOM-1) sur l'avenir du ROBM, qui
souligne l'importance de cet aspect. De nombreux Membres ont commencé à adopter
des technologies plus propres et durables et l'INFCOM coordonnera d'autres orientations
sur cette question. Les Membres sont encouragés à suivre l'évolution de la situation et à
appliquer de nouvelles orientations dès qu'elles seront disponibles.

2.4.8 Risque Gestion et atténuation

En raison de la COVID-19, de nombreuses observations ont été réduites, utilisées


comme éléments d'entrée pour des applications essentielles à l'appui de la prestation de
services dans les domaines de l'OMM liés au temps, au climat et à l'eau. L'impact le plus
immédiat a été un déclin rapide de la disponibilité globale des observations d'aéronefs.
En particulier dans les pays en développement, où un grand nombre de stations
d'observation comptent toujours sur l'intervention humaine pour lire des instruments ou
transmettre des données d'observation, on pourrait voir les répercussions sur la
disponibilité des observations en surface. Le système d'observation maritime a
également été touché, en particulier par les navires participant au Programme de navires
d'observation bénévoles (VOS).

Cela a montré à nouveau l'importance de la résilience au sein du système d'observation


et de la nécessité d'y remédier, grâce à la planification des réseaux et au développement
équilibré des systèmes d'observation entre les différentes composantes du système. Des
réductions considérables ont été enregistrées pendant la pandémie, par exemple en ce
qui concerne les observations d'aéronefs, les systèmes d'observation de l'océan et les
réseaux d'observation en surface, en particulier les stations d'observation dotées de
personnel.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 52

Ces répercussions de la COVID-19 sur le fonctionnement des systèmes d'observation du


WIGOS et la disponibilité des données ont été analysées dans le Bulletin de l'OMM
(Volume 69(2)15). De même, le GOOS a lancé en avril 2020 une enquête sur les impacts
de la COVID-19 afin d'16évaluer et de prévoir l'impact de la pandémie sur les
observations océaniques mondiales.

Comme l'atténuation de leurs effets, certains Membres ont réagi à ces lacunes en
matière d'observations en augmentant par exemple la fréquence des lâchers de
radiosondes afin d'atténuer les effets de la réduction des observations d'aéronefs. En
outre, au moins deux entreprises privées ont mis gratuitement à la disposition de
certains centres de prévision numérique du temps des données supplémentaires pendant
le pic de crise. Compte tenu des contraintes commerciales et opérationnelles imposées
par la dépendance à des données de tiers telles que celles dont ils disposent, les
Membres ont besoin d'investir dans des observations essentielles qui sont effectuées
uniquement pour répondre aux besoins des services météorologiques, climatologiques,
hydrologiques et environnementaux. La crise de la COVID-19 met également en
évidence l'intérêt d'une redondance dans les systèmes de mesure, où la même variable
peut être mesurée par plus d'une technologie ou d'un instrument, et l'importance de la
conception et de la mise en œuvre de stratégies d'observation adaptatives. L'expérience
acquise collectivement pendant cette pandémie peut être utilisée pour renforcer la
résilience dans le système d'observation. À cet égard, le Conseil exécutif de l'OMM
élabore des orientations et des orientations préliminaires sur le fonctionnement et
l'entretien des systèmes des Membres touchés par la COVID-19 sont disponibles dans
l'annexe 2 du projet de décision 3.1/1 (EC-74).

2.5 Mesures hautement prioritaires concernant l'évolution des systèmes


d'observation depuis l'espace et en surface

Les principales lacunes en matière d'observation et recommandations sur la manière de


les combler ont été recensées dans les sections précédentes. En outre, les
recommandations issues des ateliers de prévision numérique du temps sur l'impact des
observations ont été analysées en fonction des contributions des composantes spatiale
et de surface du système d'observation afin d'améliorer la qualité des prévisions.

La présente section présente des recommandations aux Membres afin d'aider les
Membres à hiérarchiser leurs mesures visant à faire évoluer les systèmes d'observation
afin d'atteindre les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040. Nous rappelons qu'en
2018, un sous-ensemble de 10 mesures de ce type a été adopté par le Dix-huitième
Congrès météorologique mondial (résolution 40 (Cg-18)) (voir l'annexe 3) comme points
prioritaires issus du Plan d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation.
Compte tenu des derniers développements tels que la nouvelle structure de l'OMM, le
plan de travail des comités permanents de l'INFCOM, récemment lors de sa session
extraordinaire de 2021, a adopté le Règlement technique (robM, Politique unifiée de
l'OMM pour l'échange international de données sur le système Terre), les listes d'action
egoS-IP ont été examinées par l'Équipe d'experts conjointe de la Commission des
infrastructures pour la conception et l'évolution des systèmes d'observation de la Terre
(JET-EOSDE) et celles qui restent pertinentes et urgentes ont été incluses dans les
recommandations ci-dessous.

15Lars Peter Riishojgaard: Impact of Covid-19 Restrictions on Observations and Monitoring,


Bulletin 69(2) de l'OMM, 2020
16Emma Heslop et al. Répercussions de la COVID-19 sur le système d'observation de l'océan et
capacité de prévoir le temps et prévoir le changement climatique, note d'information du GOOS,
juin 2020
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 53

L'approche axée sur le système Terre est un aspect essentiel de la Stratégie de l'OMM.
Un éventail croissant de systèmes d'observation intéressent les domaines d'application
de l'OMM. Au cours des dix dernières années, les progrès scientifiques et techniques ont
fait progresser la physique des modèles et la capacité de calcul disponibles, de telle sorte
que la capacité actuelle d'améliorer la qualité, la résolution et l'horizon temporel des
prévisions météorologiques et climatiques est la disponibilité des données. Cela inclut les
données des domaines du système Terre traditionnellement exclus en raison des limites
des modèles et des capacités. Les modèles mondiaux actuels de prévision numérique du
temps ont besoin de données issues de diverses composantes du modèle du système
Terre, ce qui nécessite davantage d'observations de l'atmosphère, des profondeurs
océaniques, des océans et des terres émergées, des cours d'eau et des lacs, de la
composition de l'atmosphère, des glaces de mer et de la cryosphère en général.

La Perspective d'avenir du WIGOS à l'horizon 2040 présente un scénario probable sur la


manière dont les besoins des utilisateurs en matière de données d'observation peuvent
évoluer au cours des prochaines décennies. Avec ces informations, les SMHN, les
agences spatiales et d'autres concepteurs de systèmes d'observation pourront adopter
leurs activités de planification en conséquence pour développer les composantes
spatiales et de surface du WIGOS. Le document d'orientation de haut niveau actuel met
l'accent sur le calendrier des cinq prochaines années et donne des recommandations sur
les activités nécessaires à ce jour.

Compte tenu de ces priorités et des nouvelles orientations stratégiques claires de l'OMM,
et considérant que la PNT à l'échelle mondiale est considérée comme un domaine
d'application fondamental pour l'approche du système Terre, les mesures ci-après, qui
reposent sur les connaissances d'experts des domaines d'application et du Groupe de
travail sur le HLG du JET-EOSDE, sont recommandées lors de la mise en œuvre du
WIGOS au cours des cinq prochaines années (la numérotation des tableaux est destinée
à suivre les objectifs, il ne s'agit pas d'une indication de la priorité relative).
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 54

Recommandations générales à l'intention des Membres


pour la période 2023-2027

N° de
Suivi des performances
l'action

1.1 Mettre en œuvre le concept du ROBM – Tous les Par le biais du contrôle du
Membres doivent mettre pleinement en œuvre SCQDW au centre et au
le ROBM dans leurs pays respectifs. Grâce à niveau des CENTRES
l'appui des partenaires pour le développement RÉGIONAUX DU WIGOS.
et des mécanismes financiers tels que le SOFF,
les PMA et les PEID contribuent à l'expansion
des réseaux du ROBM sur leur territoire et à
des sites d'observation classés par ordre de
priorité.
1.2 Mettre en œuvre la nouvelle politique unifiée de En surveillant les centres
l'OMM pour l'échange international de données mondiaux de prévision
sur le système Terre. numérique du temps et le
SCQDW.
1.3 Les Membres (et les agences spatiales) de faire Évaluer l'état des perspectives
progresser la mise en œuvre des Perspectives pour le WIGOS à l'horizon
pour le WIGOS à l'horizon 2040, par exemple le 2040 grâce à une analyse des
lidar éolien et un système complet de lacunes de l'OMM sur les
surveillance du carbone depuis l'espace, ainsi capacités actuelles et futures
que d'autres problèmes recensés dans le cadre engagées par rapport aux
de l'analyse annuelle des lacunes de l'OMM, exigences du WIGOS à
grâce à la mise en place de capacités l'horizon 2040 et présentée
supplémentaires d'observation depuis l'espace. aux agences spatiales par le
biais du CGMS et du CSO pour
examen et inclusion dans le
Plan de référence du CGMS et
dans les initiatives futures du
CSO.
1.4 Les Membres (et les agences spatiales) de Mesurer la disponibilité et
répondre aux besoins en données satellitaires l'échange des données
tels qu'ils sont exprimés dans les documents de satellitaires essentielles et
position de l'OMM, comme l'INFCOM, a recommandées
approuvé les « Besoins en données satellitaires (conformément à la résolution
pour la PNT à l'échelle mondiale », pour les 1/2021), comme indiqué dans
domaines d'application pertinents, via la les documents de position par
coordination, principalement par le biais du rapport à la mise en œuvre
CGMS, mais aussi du CS CEOS. réelle de la composante
spatiale, telle qu'elle est saisie
dans OSCAR/Espace.
1.5 Veiller à ce que tous les exploitants qui Surveillance opérationnelle du
produisent des observations le fassent SIO, centralisée et dans les
conformément aux règles et normes du SIO et centres mondiaux et
du WIGOS. régionaux de prévision
numérique du temps.
1.6 Pour appuyer la mise en place d'un concept de Disponibilité accrue des
réseau à plusieurs niveaux par l'INFCOM – LE stations du GRUAN et du
SMOC et le WIGOS, les deux ont recommandé GSRN, suivies par les
que les réseaux fassent partie d'un système à réanalyses climatologiques,
plusieurs niveaux de réseaux, afin d'inclure de les centres de prévision
nouvelles sources de données en partenariat numérique du temps et le
avec le secteur privé et des tiers. Les travaux SCQDW. Délégation nationale
relatifs au GRUAN, au GSRN, au ROBM et au des capacités d'observation à
ROBR seront essentiels pour que les niveaux des niveaux (nombre de
supérieurs (référence et référence) soient stations).
remplis.
1.7 Les Membres de prendre des mesures continues Bandes de fréquences
pour protéger les fréquences radioélectriques d'observation disponibles /non
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 55

Recommandations générales à l'intention des Membres


pour la période 2023-2027

N° de
Suivi des performances
l'action

hyperfréquences pour les applications disponibles avec le niveau


météorologiques, notamment en participant requis de protection.
activement à la préparation de la prochaine
Conférence mondiale des radiocommunications
prévue en 2023 et 2027.
1.8 Les Membres d'informer le SC-ON de tout usage Veiller à ce que toutes ces
ou application météorologique existant et futur nouvelles exigences soient
concernant le domaine des fréquences. bien connues et protégées au
niveau international.
1.9 Favoriser l'établissement de normes et de Disponibilité des données
pratiques exemplaires pour plusieurs types de selon OSCAR/Surface.
mesures grâce à la coopération entre pays
développés et pays en développement, à
l'amélioration de la formation et à la mise en
commun de l'expérience acquise.
1.10 Étudier et mettre au point de nouvelles Nombre de nouvelles
techniques de mesure dont la liste figure dans l' technologies prototypes
annexe 2 utilisées.

Recommandations adressées aux Membres sur l'évolution des systèmes d'observation


pour la période 2023-2027

N° de
Suivi des performances
l'action

2.1 Échanger à l'échelle internationale toutes les Disponibilité des données


observations qui ont un impact positif sur la selon OSCAR/Surface et
PNT à l'échelle mondiale, conformément au OSCAR-Espace. Indicateurs de
ROBM et à la nouvelle politique unifiée de suivi normalisés utilisés dans
l'OMM pour l'échange international de données la prévision numérique du
sur le système Terre, adoptée par le Congrès temps et le SCQDW
météorologique mondial à sa session
extraordinaire d'octobre 20212021.
2.2 Disponibilité en temps voulu et distribution plus Disponibilité des données
large de plusieurs types de mesures in situ et selon OSCAR/Surface et
par télédétection. Des exemples particuliers OSCAR-Espace. Indicateurs de
sont les profils du vent à tous les niveaux suivi normalisés utilisés dans
disponibles, en particulier dans les tropiques, et la prévision numérique du
les profils de température et d'humidité aux temps et le SCQDW
hautes latitudes et zones terrestres peu
peuplées. En outre, des données plus précises
sur la composition de l'atmosphère sont
nécessaires.
2.3 De redoubler d'efforts pour combler les lacunes Disponibilité des données
en matière de couverture mondiale des selon OSCAR/Espace et
observations en surface. Mettre l'accent sur OSCAR-Surface. Indicateurs
davantage d'observations de l'épaisseur de la de suivi normalisés utilisés
glace de mer, de l'épaisseur de la neige, de dans la prévision numérique
l'équivalent en eau de la couverture neigeuse, du temps et le SCQDW.
de l'humidité du sol et de la salinité de surface
des océans.
2.4 Diffusion à l'échelle mondiale des mesures de Nombre de stations de
radiosondage – Données BUFR haute résolution radiosondage qui signalent en
provenant de tous les sites, y compris les BUFR. Nombre de profils
radiosondes exploitées pendant des campagnes décroissants disponibles sur le
uniquement, fournir des mesures provenant de SMT. Disponibilité des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 56

Recommandations adressées aux Membres sur l'évolution des systèmes d'observation


pour la période 2023-2027

N° de
Suivi des performances
l'action

radiosondes descendantes, protéger les données selon


radiosondes en des lieux éloignés ou réactiver OSCAR/Surface. Indicateurs
des stations de radiosondage muettes. de suivi normalisés utilisés
dans la prévision numérique
du temps et le SCQDW.
3.6 « Mettre au point des techniques novatrices de Application de techniques de
profilage in situ qui permettent d'effectuer des mesure innovantes telles que
mesures aérologiques à moindre coût et à le système de sondage
grande échelle; » dérivant à retour d'excursions.
[Chine]
2.5 Établir un réseau de stations de profilage par Nombre de stations de
télédétection – Réseau de stations de profilage profilage fournissant des
par télédétection à mettre au point pour données en temps réel au
compléter les systèmes d'observation par SIO/SMT. Disponibilité des
radiosondage et par aéronef, assurer l'échange données selon
régional et mondial de données de profilage. OSCAR/Surface. Indicateurs
de suivi normalisés utilisés
dans la prévision numérique
du temps et le SCQDW.
2.6 Diffusion plus large des données des radars Nombre de jeux de données
météorologiques – Il est urgent de normaliser de radars météorologiques
les produits et les formats des données radar. disponibles dans les centres
Les données devraient être échangées au moins régionaux de données.
à l'échelle régionale et un archivage à long
terme devrait être établi. Déployer et entretenir
des radars météorologiques dans les pays en
développement sensibles aux tempêtes et aux
inondations.
2.7 Des efforts soutenus visant à étendre la Nombre d'observations
couverture des données d'aéronef – les provenant de zones où les
observations AMDAR devraient être complétées données sont rares dans le
par des données d'aéronefs provenant de système de surveillance de
l'OACI et des systèmes réglementés par la l'aéronef.
gestion du transport aérien tels que ADS-C,
ADS-B/Mode-S. Les Membres devraient
soutenir la coopération entre l'OMM et l'IATA.
Des observations supplémentaires provenant du
système TAMDAR devraient être utilisées si
possible. Élargir le service d'aéronefs pour une
activité du Système mondial d'observation
(IAGOS) afin d'améliorer la qualité de l'air et la
validation des modèles climatiques. Les
Membres sont encouragés à évaluer les
nouvelles technologies telles que les systèmes
d'aéronefs en aéronefs aéronefs et à prendre
des mesures à l'échelon national pour garantir
leur fonctionnement juridique.
2.8 Intégrer, étendre et soutenir les observations Données/stations partagées
hydrologiques du SOHO conformément aux par le biais du SOHO.
normes du WIGOS et partager les données à
l'appui du système de surveillance
hydrologique.
2.9 « Des observations plus et soutenues des JCOMM-OPS et indicateurs de
varaibles physiques des océans à la fois à la suivi normalisés des centres
surface et sous la surface de la mer [Royaume- de prévision numérique du
temps.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 57

Recommandations adressées aux Membres sur l'évolution des systèmes d'observation


pour la période 2023-2027

N° de
Suivi des performances
l'action

Uni]. » Se concerter avec le programme GOOS


Ocean Obs.
2.10 D'autres études sont encouragées sur le rapport Nombre d'études présentées
coût-efficacité des systèmes d'observation, lors d'ateliers sur l'impact des
c'est-à-dire sur la mesure de leur valeur (ou de observations.
leur impact) par rapport à leur coût.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 58

Recommandations spécifiques relatives à la technologie des capteurs pour les


Membres
pour la période 2023-2027

N° de Indicateur de performance
l'action

3.1 Installer davantage de stations au sol GNSS. Nombre de stations au sol


GNSS disponibles sur le
SIO/SMT.
3.2 Étendre la densité spatiale des profileurs de Nombre de stations radar de
vent Doppler. profilage du vent disponibles
sur le SIO/SMT.
3.3 Évaluer de nouveaux systèmes lidars pour Rapports d'essai des équipes
établir régulièrement des profils de la d'experts du SC-MINT.
température et de la vapeur d'eau.
3.4 Niveau de l'eau et marégraphes pour la JCOMM-OPS et indicateurs de
surveillance de l'élévation du niveau de la mer. suivi normalisés des centres
de prévision numérique du
temps.
3.5 Affecter des ressources et un plan d'évaluation Pas encore réglé.
des nouvelles technologies dans tous les
domaines du système Terre (télédétection,
science citoyenne, à faible coût) pour une
utilisation systématique en complément des
mesures standard.

Recommandations spécifiques relatives aux services urbains intégrés à l'intention des


Membres
pour la période 2023-2027

N° de Indicateur de performance
l'action

4.1 Établir des informations sur l'environnement Nombre de cartes de


urbain (couverture terrestre, zones bâties, classification de
hauteur du bâtiment, perméabilité de la l'environnement de
surface). agglomération dans la base de
données WUDAPT.
4.2 Créer des stations de référence du SIU Définition des besoins en
intégrées. matière d'observations et de
la norme relative aux
métadonnées de l'IUS.
Nombre de stations de
référence IUS disponibles sur
le SIO.
4.3 Mise en place de réseaux d'observation en Nombre de projets de
milieu urbain grâce à la collaboration et à la démonstration menés ou de
coopération et à la démonstration de ces bancs d'essai établis.
réseaux. Nombre d'ateliers sur le
développement des capacités
des SIU.
Rapport sur le rapport coût-
avantages (perspective de la
chaîne de valeur) ou le
nombre d'alertes/décisions.
Nombre de agglomérations
avec des réseaux
d'observation du SIU.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 59

Recommandations spécifiques relatives aux services urbains intégrés à l'intention des


Membres
pour la période 2023-2027

N° de Indicateur de performance
l'action

Nombre de produits co-design


et documentés.
4.4 Renforcer le soutien aux efforts d'atténuation Nombre de projets pilotes
des émissions de GES dans les villes et d'autres menés.
parties prenantes infranationales grâce à une Déterminer l'impact des
coopération plus étroite avec les Membres. activités d'atténuation.
Amélioration des directives en
matière de bonnes pratiques.

Recommandations spécifiques relatives aux systèmes spatiaux pour les Membres


pour la période 2023-2027

N° de Indicateur de performance
l'action

5.1 Faire progresser la composante spatiale du Analyse annuelle des écarts


système de surveillance des gaz à effet de entre l'OMM et le CGMS
serre, y compris la prise en compte de Utilisation des mesures
nouvelles technologies telles que le lidar, en spatiales dans les services de
collaboration avec IG3IS et d'autres services de mesure des gaz à effet de
mesure des gaz à effet de serre. serre
5.2 Faire progresser la nouvelle génération de Analyse annuelle des écarts
satellites GEO, y compris les systèmes entre l'OMM et le CGMS
perfectionnés d'imagerie, de cartographie des
éclairs et de sondage infrarouge à haute
résolution spectrale pour l'ensemble de
l'anneau géostationnaire;
5.3 Faire progresser durablement la constellation Analyse annuelle des écarts
d'occultation radio de l'atmosphère, avec pour entre l'OMM et le CGMS
objectif à long terme d'assurer durablement des
occultations de bonne qualité pour 20000;
5.4 Œuvrer à la cartographie horaire et horaire du Analyse annuelle des écarts
rayonnement ultraviolet/vis à partir de l'orbite entre l'OMM et le CGMS
GEO; Nombre de plates-formes
géostationnaires effectuant
des mesures pertinentes pour
la qualité de l'air
troposphérique
Amélioration de la rapidité des
observations pour les
utilisateurs finals
Indicateurs de partage des
données
5.5 Œuvrer à la réalisation des mesures par Analyse annuelle des écarts
diffusiomètre pour obtenir les besoins en entre l'OMM et le CGMS
matière d'échantillonnage sur 6 heures
5.6 Œuvrer à la réalisation d'observations Analyse annuelle des écarts
opérationnelles du vent et des profils des entre l'OMM et le CGMS
aérosols réalisées au moyen d'un lidar à partir
de l'espace
5.7 « Effectuer des observations horaires à l'échelle Analyse annuelle des écarts
mondiale en hyperfréquences; » entre l'OMM et le CGMS
5.8 « Œuvrer à la continuité des mesures des Analyse annuelle des écarts
précipitations et des nuages par radar; » entre l'OMM et le CGMS
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 60

Recommandations spécifiques relatives aux systèmes spatiaux pour les Membres


pour la période 2023-2027

N° de Indicateur de performance
l'action

5.9 Fournir des mesures altimétriques Analyse annuelle des écarts


opérationnelles pour la surveillance de la entre l'OMM et le CGMS.
cryosphère aux très hautes latitudes.
5.10 Améliorer les observations par satellite en tant Utilisation des observations
que partie intégrante du système d'observation. spatiales de la composition de
Prendre en compte les besoins en matière l'atmosphère dans les
d'observation de la composition de systèmes de mesure.
l'atmosphère lors de l'élaboration des systèmes
de mesure, de la transmission et de l'échange
des données.
5.11 Assurer la continuité des observations de
sondage au limbe INFRAROUGE
5.12 Étudier l'architecture des futures missions de Analyse annuelle des écarts
référence absolues d'étalonnage, couvrant le entre l'OMM et le CGMS
visible et le proche infrarouge, l'infrarouge et le
rayonnement hyperfréquentimétrique

Les concepts, les orientations et les exigences en matière d'observation sont en cours
d'officialisation, mais il existe un consensus général sur les lacunes, priorités et actions
de premier ordre. On trouvera à l'annexe 5 un exposé détaillé des priorités.

L'annexe 2 de la Déclaration d'orientation intitulée « Gap Overview per Variable »


énumère les techniques disponibles pour mesurer les variables requises et fait part de
commentaires sur les coûts, la complémentarité des technologies et les aspects liés au
développement des capacités.

2.6 Recommandations sur la politique en matière de données et la


disponibilité des données

Lors de sa session extraordinaire d'octobre 2021, le Congrès météorologique mondial a


adopté la résolution 1 sur la politique unifiée de l'OMM en matière de données pour
l'échange international de données sur le système Terre. En tant que principe
fondamental de l'OMM et en raison des besoins croissants de ses compétences
scientifiques et techniques, l'OMM s'engage à élargir et à renforcer l'échange
international libre et gratuit de données sur le système Terre. Le Congrès accepte
d'adopter une politique unifiée en matière de données pour tous les domaines et
disciplines de l'OMM. Le champ d'application de la politique en matière de données
couvre les données du système Terre échangées entre les Membres, l'annexe de la
résolution énumère l'ensemble minimal de données fondamentales que les Membres
échangeront librement et sans restriction. Il recense également certaines données
recommandées qui devraient être échangées par les Membres pour soutenir les efforts
de surveillance et de prévision du système Terre. L'INFCOM est invitée, en coordination
avec la SERCOM et le Conseil de la recherche, à rédiger un projet de Règlement
technique à l'appui de la mise en œuvre de la présente résolution jusqu'au Congrès de
l'OMM en 2023. Pour de plus amples renseignements, voir la résolution complète.

Le Groupe de travail spécial GODEX-NWP (échange mondial de données pour la prévision


numérique du temps) permet d'examiner et de résoudre les problèmes pratiques liés à
l'échange de données de toutes les observations du système Terre requises par les
centres mondiaux de prévision numérique du temps pour les observations satellitaires et
en surface.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 61

2.7 Coordination des fréquences radioélectriques

Les services spécifiques de radiocommunication attribués dans le Règlement des


radiocommunications revêtent une importance capitale pour les activités
météorologiques et environnementales connexes. Ces bandes de fréquences et leur
protection sont essentielles pour les données météorologiques recueillies par les
systèmes d'exploration de la Terre (y compris la télédétection) et les systèmes
d'observation en surface, notamment les radiosondes, les radars météorologiques, les
radiomètres et les radars profileurs de vent.

Afin d'assurer l'utilisation à long terme de ces équipements météorologiques, et en


particulier en raison des pressions exercées sur le spectre radioélectrique créés par le
nouveau déploiement de nouvelles technologies de communication commerciales, les
Membres de l'OMM ont tout intérêt à contribuer activement à toute évolution de la
réglementation des fréquences radioélectriques à l'échelle nationale, régionale ou
internationale et, en particulier, en ce qui concerne la préparation des prochaines
conférences mondiales des radiocommunications prévues en 2023 et 2027.

En outre, en raison de la longue période requise pour obtenir de nouveaux droits


d'exploitation des futurs systèmes météorologiques, tout nouveau développement ou
amélioration impliquant des fréquences radioélectriques pour informer le SC-ON.

3. ORIENTATIONS SUR L'ÉLABORATION D'UNE STRATÉGIE NATIONALE


DE MISE EN ŒUVRE DES PERSPECTIVES D'AVENIR DU WIGOS À
L'HORIZON 2040

Dans la présente section, on trouvera un exemple de la façon dont le Deutscher


Wetterdienst (DWD) a procédé pour élaborer une stratégie nationale visant à mettre en
œuvre les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040. La mise au point des systèmes
nationaux d'observation doit être conforme aux objectifs stratégiques nationaux du
Service météorologique, compte tenu des besoins de l'OMM. Le processus d'étude
continue des besoins de l'OMM et les Perspectives pour le WIGOS à l'horizon 2040
constituent le point de départ de l'élaboration d'une stratégie nationale de mise en
œuvre.

Lors de l'élaboration d'une stratégie nationale sur l'évolution des systèmes


d'observation, des experts des différents domaines d'application et des experts
techniques de la conception et des instruments de réseaux doivent contribuer à la
stratégie nationale de mise en œuvre. Cela est très important, car de nombreux aspects
différents doivent être pris en compte. Les besoins des utilisateurs doivent être
harmonisés avec l'exactitude et la fiabilité des mesures, le contrôle de la qualité et les
procédures de contrôle de la qualité, les contraintes financières et les délais de mise en
œuvre.

Les sections suivantes donnent un résumé de l'approche adoptée par le DWD.

3.1 Enquête sur les besoins nationaux des différents domaines


d'application

Intégré dans le Règlement technique et les orientations de l'OMM pour les systèmes
d'observation régionaux et mondiaux, le réseau national d'observation doit répondre à
des besoins particuliers au niveau national. Ces éléments couvrent les besoins des
processus d'alerte et de prévision pour le grand public, les services à l'aviation, la
surveillance et la prévision du climat et seront fournis par le biais d'applications de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 62

prévision immédiate, de prévision numérique du temps et de modèles climatiques. La


stratégie du DWD englobe plusieurs objectifs dédiés:

(a) Mise au point d'un système de prévision sans discontinuité allant de


l'observation à la prévision à 12 heures avec une résolution temporelle de 5
minutes pour la télédétection et les données de surface;

(b) Amélioration de la disponibilité des données pour les processus de


surveillance, de prévision et d'alerte météorologiques, utilisation des données
de tiers;

(c) Fournir des services améliorés pour la sécurité du trafic aérien et la gestion
globale des aéroports;

(d) Amélioration de la recherche sur le climat et des services climatologiques


grâce à l'acquisition et à l'appui durables des réseaux de référence.

3.2 Compilation des exigences nationales sans technologie et des


principes régissant la conception de réseaux

Sur la base des exigences nationales énoncées dans la section 3.1, un résumé des
besoins sans technologie a été établi (semblable à OSCAR/Besoins) et, en outre, des
combinaisons pertinentes de techniques in situ et de télédétection, y compris des
programmes satellitaires susceptibles de répondre à ces besoins.

Les principes régissant la conception d'un réseau d'observation du WIGOS donnent des
indications sur différents aspects à prendre en compte lors de la conception et/ou de
l'amélioration du système d'observation. En tenant compte de ces besoins, les besoins
détaillés du système d'observation ont été définis, tels que le suivi de la disponibilité des
données, les exigences en matière de qualité, l'exactitude, la rapidité d'acheminement,
l'homogénéité et la durabilité.

3.3 Concept relatif au développement des capacités nationales


d'observation

Sur la base des informations fournies dans les sections précédentes, une vision d'avenir
a été élaborée pour la vision à long terme de l'élaboration du système national intégré
d'observation.

La stratégie nationale de mise en œuvre, élaborée sur la base du projet d'avenir, a été
divisée en trois axes de développement:

(a) Système intégré de prévision;

(b) automatisation complète des réseaux d'observation au sol;

(c) Combinaison de différentes grandeurs mesurées à partir des mesures


effectuées en surface et par satellite pour estimer les variables
météorologiques pertinentes (c'est-à-dire l'état du sol, la durée d'insolation).
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 63

3.4 Propositions d'activités pilotes

Enfin, dans le cadre des lignes de développement, des plans détaillés de projet pour les
activités pilotes ont été élaborés, avec des réalisations attendues, des lignes
budgétaires, des calendriers, etc.

4. POSSIBILITÉS DE DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS ET


ORIENTATIONS FONDÉES SUR LE MÉCANISME DE FINANCEMENT DES
OBSERVATIONS SYSTÉMATIQUES (SOFF) ET L'INITIATIVE DE
SOUTIEN AUX PAYS (ISP)

De nombreux pays en développement et pays à économie de transition ne disposent pas


des capacités ou des ressources nécessaires pour fournir les observations de surface
essentielles. Il s'agit là d'un défi pour la cohérence et l'homogénéité des observations, en
particulier à l'échelle mondiale. Des efforts sont donc nécessaires pour soutenir ces pays,
en particulier les PMA et les PEID, en produisant des directives et en organisant des
activités de formation et de renforcement des capacités dans leurs Régions respectives,
et en les aidant à mettre en place, renforcer et entretenir leur infrastructure grâce à de
nouveaux instruments de financement.

Possibilités de développement des capacités

Les installations et initiatives telles que le SOFF et l'ISP sont conçues pour évaluer
systématiquement les lacunes en matière de capacités et prendre des mesures actives
pour renforcer les capacités, en particulier pour les PMA et les PEID. Ces mécanismes
sont destinés à être bénéfiques à la fois à court et à long terme. Le SOFF aidera en
particulier les pays à produire et échanger des données d'observation de base
indispensables à l'amélioration des prévisions météorologiques et des services
climatologiques. Il apportera une assistance technique et financière de nouvelles façons
– en appliquant des critères convenus à l'échelle internationale et aux exigences du
ROBM – afin d'orienter les investissements, d'utiliser l'échange de données pour mesurer
le succès et de générer des avantages locaux tout en offrant un bien public mondial. Le
SOFF contribuera à renforcer l'adaptation au climat et la résilience dans le monde entier,
au profit notamment des plus vulnérables.

La création du SOFF est dirigée par l'OMM, en collaboration avec un large éventail
d'organisations internationales, y compris les membres de l'Alliance pour le
développement hydrométéorologique. L'Alliance rassemble les efforts de grands
partenaires pour le développement et le financement de l'action climatique afin de
combler le déficit de capacités en matière de prévisions météorologiques, de systèmes
d'alerte précoce et d'informations climatologiques de qualité. Les Membres de l'Alliance
s'engagent à renforcer la capacité des SMHN à exploiter durablement les systèmes
d'observation et l'échange de données qui répondent aux normes de l'OMM en matière
de couverture minimale de surveillance et de fréquence de transmission.

Les prévisions météorologiques et climatiques dont dépend la société ne seraient pas


possibles sans l'échange international en temps réel des données d'observation en
provenance du monde entier. Le ROBM améliorera sensiblement la disponibilité et
l'échange international de données d'observation en surface. Cela peut procurer des
avantages de plus de 5 milliards de dollars É.-U.12 Annuellement.

Les avantages de l'augmentation des observations de surface au moyen du ROBM seront


ressentis dans les régions les plus vulnérables au changement climatique et à ses
incidences, notamment en Afrique, en Amérique du Sud, dans le Pacifique Sud-Ouest et
dans certaines régions d'Asie. Le ROBM définit l'obligation et la nécessité claire pour tous
les Membres de l'OMM d'acquérir et d'échanger à l'échelle internationale les données
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 64

d'observation de surface les plus essentielles à un niveau minimal de résolution spatiale


et temporelle.

Alors que certaines régions fournissent une bonne quantité d'observations de surface,
certaines régions du monde, notamment les PEID et les PMA, ne disposent pas
d'infrastructures et de capacités importantes pour répondre aux besoins du ROBM. Pour
combler ces lacunes, il faut disposer d'un nouveau mode de financement. Le SOFF est en
cours d'établissement pour fournir une assistance technique et financière de nouvelles
façons. Le SOFF utilisera l'échange de données comme critère de réussite. Dans sa
phase initiale, le SOFF a pour objectif d'aider 68 PEID et PMA à se conformer
durablement au ROBM.

Le SOFF apportera son soutien au pays en trois phases. Lors de la phase de préparation,
on évaluera l'état hydrométéorologique du pays, les lacunes définies pour le ROBM et un
plan élaboré pour combler ces lacunes. La phase d'investissement permet aux pays de
combler les lacunes en matière d'investissement et de capacité du ROBM. La phase de
conformité soutient une conformité soutenue au ROBM et permet l'accès à des prévisions
météorologiques et à des produits d'analyse du climat améliorés.

Lors de la COP 25 en décembre 2019, l'Alliance pour le développement


hydrométéorologique a été lancée. La création du SOFF devrait devenir une action
hautement prioritaire pour l'Alliance. Pour la période de transition, l'OMM a décidé
d'établir l'ISP, en tant que moyen complémentaire d'aider les partenaires pour le
développement et le financement de l'action climatique à s'assurer que leurs
financements pour les observations répondent aux obligations du ROBM.

Dans le cadre de la conception du ROBM, il est reconnu que les observations ne


répondent pas aux exigences du ROBM des PEID et des PMA. Le principal moteur du
ROBM est la PNT à l'échelle mondiale, qui définit une « obligation » pour tous les
Membres de fournir des observations essentielles répondant aux exigences de base. La
« culture du respect des règles », telle qu'elle est préconisée dans le plan relatif au
début de la phase opérationnelle du WIGOS (2020-2023), est une stratégie visant à
accroître le volume de données échangées et à déterminer dans quelle mesure les
données respectent les normes établies par l'OMM. Si de telles approches impliquent un
resserrement de la façon dont l'utilisation prévue de l'infrastructure mondiale du
système Terre est prescrite aux Membres, les PEID et les PMA pourraient aussi avoir des
avantages sous la forme d'un accès aux sorties de modèles de prévision numérique du
temps et aux résultats des systèmes d'alerte précoce, y compris des améliorations
apportées à la PNT en utilisant des observations plus nombreuses/de meilleure qualité,
car les lacunes en matière d'observation sont réduites. La politique unifiée de l'OMM,
telle qu'approuvée par le Congrès à sa session extraordinaire de 2021, pour l'échange
international de données sur le système Terre vise à assurer un partage aussi équitable
des données, qu'il s'agisse des données d'observation ou des sorties de modèles, tant
que les données sont identifiées comme étant soit « essentielles » soit
« recommandées ». Par exemple, les données de base comprendront les champs
d'analyse et de prévision mondiaux fournis par les systèmes mondiaux de prévision
numérique du temps des centres de production désignés du Système mondial de
traitement des données et de prévision (SMTDP), tel que spécifié dans le Manuel du
Système mondial de traitement des données et de prévision (OMM-N° 485). Cela
présente un grand avantage potentiel dans un contexte de développement des capacités,
car il offre la possibilité d'équilibrer les exigences du ROBM en matière d'accès aux
observations pour la prévision numérique du temps et les besoins des prestataires en
matière d'accès à des prévisions météorologiques de qualité, aux résultats des systèmes
d'alerte précoce et aux informations climatologiques.

Ces dernières années, les inégalités et les disparités entre pays développés et pays en
développement ont augmenté en ce qui concerne la disponibilité et la capacité de tirer
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 65

parti des innovations apportées aux technologies de l'information et de la communication


et à en tirer parti. Cela s'applique à la fois aux ressources informatiques pour gérer et
traiter les données et la capacité des réseaux à partager des données et des
informations. L'informatique en nuage est susceptible de changer les choses à cet égard,
si elle est mise à profit équitablement, et des initiatives sont en cours pour la démontrer.
Par exemple, le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme
(CEPMMT), EUMETSAT et les Services météorologiques nationaux de leurs États
Membres) est en cours d'établissement et peut servir de validation du concept du Conseil
régional VI. Les observations et les sorties de modèles recueillies sur les plates-formes
d'informatique en nuage peuvent être envisagées en tenant compte des points suivants:

(a) Dans le cas d'une disponibilité en nuage de i) plus d'observations que


possible localement par le biais de systèmes traditionnels de commutation de
messages pour un Membre type; ii) sorties de modèles de prévision
numérique du temps; iii) autres produits d'observation et de modélisation du
système Terre; « iv) fonctions de visualisation/d'affichage (cela est
particulièrement utile au début du développement des capacités, afin d'offrir
un obstacle aussi faible que possible, par exemple pour accéder aux
prévisions sous forme graphique); » v) les ressources informatiques et les
cadres logiciels pour créer des flux de travail personnalisés. Cela est utile aux
Membres dotés de capacités intermédiaires et avancées pour créer des
applications et des informations à l'appui de leurs mandats. vi) données
éventuellement archivées; vii) matériel didactique.

(b) Développement, exploitation et entretien de la plate-forme d'informatique en


nuage collectivement, par le biais d'un consortium de Membres et/ou par
l'intermédiaire d'un prestataire de services.

(c) Le point technique de défaillance d'un Membre devient, en principe, réduit à


la connectivité du réseau au nuage.

Une telle validation du concept et d'autres expériences similaires peut être élaborée et
étendue à l'application mondiale, au profit de tous les Membres de l'OMM. Ces stratégies
techniques peuvent donc être très utiles pour le partage des données et le
développement des capacités.

Les critères permettant d'évaluer le succès, sous la forme de quantités quantifiées


d'échange de données, par exemple pour le suivi des activités du SOFF, devraient être
bidirectionnels. La disponibilité des observations d'un Membre, dans le but de remplir ses
obligations au sein du ROBM, peut être associée à la disponibilité des sorties de modèles
de PNT à l'appui de ce Membre. Ainsi, les centres mondiaux de prévision numérique du
temps mettent à disposition leurs résultats. Cela est déjà fait dans une certaine mesure,
par exemple, le CEPMMT fournit les résultats des modèles de PNT sous forme graphique
et prend des mesures pour que ses données de modèle soient disponibles conformément
à la politique en matière de données ouvertes. L'augmentation de la disponibilité des
sorties de modèles de prévision numérique du temps émanant des centres mondiaux de
prévision numérique du temps permettrait d'obtenir des mesures d'incitation et d'équité
susceptibles de stimuler la conformité du ROBM et du WIGOS et le renforcement des
capacités.

Offres de formation

Le Plan relatif au début de la phase opérationnelle du WIGOS (2020-2023) inclut la


promotion d'un certain nombre d'activités visant à renforcer les capacités. En particulier,
des documents d'orientation, du matériel didactique et des activités de formation sont
organisés à l'échelle régionale avec l'appui des CRW et des centres régionaux de
formation professionnelle, qui couvrent des sujets tels que la collecte de métadonnées
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 66

du WIGOS dans OSCAR/Surface, l'utilisation du Système de gestion de la qualité des


données du WIGOS et le Système de gestion des incidents. Ces documents sont
disponibles sur le portail d'apprentissage du WIGOS.

Le SC-MINT a entrepris d'élaborer et de promouvoir du matériel didactique et de


recommander des activités de formation axées sur les compétences dans le domaine des
mesures environnementales, des instruments et de la traçabilité, en collaboration avec
les CRFP, les centres régionaux d'instruments, les centres régionaux d'instruments
maritimes, les centres radiométriques régionaux et les centres principaux de mesure.
Plusieurs conseils régionaux de l'OMM ont déjà organisé une série d'ateliers sur le
passage aux mesures automatiques au sol et sur la qualité, la traçabilité et la
conformité, qui seront étendus à d'autres Régions, selon qu'il conviendra. Ces activités
de formation, ainsi que d'autres activités de formation prévues, couvrent des sujets
abordés dans le Registre des cadres de compétences pour les instruments, l'étalonnage,
les observations météorologiques et le Programme d'observation et la gestion des
réseaux. Des exposés et des enregistrements de ces ateliers et du matériel didactique
associé sont également disponibles sur le portail d'apprentissage du WIGOS.

Le Centre d'enseignement et de formation professionnelle de la VAG (GAWTEC) est


responsable de la formation et de l'enseignement du personnel des stations provenant
des stations mondiales et régionales de la VAG en enseignant les techniques de mesure
et l'analyse des données, y compris pour les observations de l'ozone au moyen
d'instruments Brewer et Dobson et de sondes d'ozone. La VAG parraine également des
cours de formation et des ateliers de formation sur les COV axés sur les techniques, les
méthodes de mesure, le contrôle de la qualité des données et la communication des
données.

Certains pays disposent de stations de réception par satellite ou reçoivent des données
satellitaires par le biais du SIO, mais ils n'ont pas les compétences voulues pour tirer
parti des informations dont ils ont besoin. Le Laboratoire virtuel pour l'enseignement et
la formation dans le domaine de la météorologie sa satellite (en)VLab) peut aider; Il
s'agit d'un réseau mondial de centres de formation spécialisés et d'exploitants de
satellites météorologiques qui collaborent pour améliorer l'utilisation des données et des
produits des satellites météorologiques et environnementaux. Le VLab peut continuer de
coordonner son action avec le CS CEOS Groupe de travail pour le renforcement des
capacités et la démocratie des données « Groupe de travail pour le renforcement des
compétences des utilisateurs des pays en développement, en proposant un large
éventail de formations sur l'observation de la Terre et leurs applications; » Calendrier de
formation du CS CEOS. Le calendrier de formation peut être utilisé pour trouver ou
promouvoir des formations relatives à un large éventail de thèmes et de contextes
géographiques offerts par les membres du CSO et les associés, les membres du Groupe
sur l'observation de la Terre (GEO) et d'autres organisations participant à des formations
sur l'observation de la Terre. Poursuite de la participation à la Formation, enseignement
et développement des capacités dans le domaine de l'observation de la Terre (EOTEC-
DevNet), initiative conjointe du CSOT, du CGMS, du GEO, de l'OMM et de l'UNOOSA, est
encouragée à répondre à un besoin important de coordonner diverses activités de
renforcement des capacités, de sensibilisation et de formation tout au long de la chaîne
de valeur, depuis les observations spatiales jusqu'aux services en aval et aux utilisateurs
finals.

Recommandations

Les recommandations de haut niveau suivantes sont formulées:

(a) Les pays développés sont encouragés à mettre leurs résultats de prévision
numérique du temps à la disposition des pays en développement
conformément à la politique unifiée de l'OMM en matière de données pour
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 67

l'échange international de données sur le système Terre; Il est possible


d'envisager des efforts à l'échelle régionale pour promouvoir des solutions de
calcul en nuage à cette fin;

(b) Les PMA et les PEID sont encouragés à faire des applications pour renforcer
ou poursuivre la mise en place de leur infrastructure d'observation du ROBM
au moyen du SOFF, selon les besoins.

(c) Il est particulièrement difficile de maintenir les capacités une fois qu'elle est
développée, lorsque des efforts ciblés sont déployés sous la forme de projets
assortis de ressources associées, de transition vers des programmes
d'organisation réguliers qui peuvent ne pas être dotés de ressources
adéquates. Il faudrait donc s'efforcer au niveau national d'assurer la viabilité
de l'infrastructure du ROBM mise en œuvre.

En outre, les directives suivantes sont proposées pour l'attribution des priorités pour les
activités de coopération technique relatives aux systèmes d'observation météorologique
(par ordre de priorité):

(a) « Mettre en place des projets visant à améliorer/restaurer les capacités


d'observation en altitude existantes et à renforcer de nouvelles capacités
d'observation en altitude du ROBR, en mettant l'17accent sur l'activation de
stations d'observation en altitude muettes et sur l'amélioration de la
couverture dans les zones où les données sont rares (notamment en ce qui
concerne l'achat d'équipements et de consommables, les télécommunications
et la formation du personnel); »

(b) Étendre la couverture AMDAR aux pays en développement, aux pays les
moins avancés et aux PEID afin de compléter les rares observations
aérologiques ou d'offrir une alternative rentable aux pays qui ne peuvent se
permettre des systèmes coûteux de sondage en altitude, en tirant parti du
WICAP (voir la section 2.4.3).

(c) Mettre en place des projets visant à améliorer la qualité, la régularité et la


couverture des observations en surface du ROBR, en mettant l'accent sur
l'activation des stations muettes et sur l'amélioration de la couverture des
zones où les données sont rares.

(d) Mettre en place des projets relatifs à l'introduction et/ou à l'utilisation de


nouveaux équipements et systèmes d'observation, notamment lorsque les
stations météorologiques automatiques en surface, les stations
météorologiques automatiques d'observation en surface, le programme
AMDAR, le programme ASAP et les bouées dérivantes sont rentables.

La coopération technique pour parvenir à des communications fiables contribuerait


utilement à garantir que les données d'observation, une fois recueillies, pourront être
largement échangées.

Enfin, les recommandations suivantes devraient être prises en compte lors de l'évolution
des systèmes d'observation dans les pays en développement:

(a) Définir les zones géographiques auxquelles il faudrait affecter la priorité aux
observations supplémentaires, si des fonds supplémentaires sont disponibles.

17Les stations du Réseau d'observation en surface pour le SMOC (GSN) et du GUAN font partie du
ROBR (Réseau d'observation de base régional)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 68

(b) Accorder un degré élevé de priorité, au niveau régional, à la maintenance


d'un réseau minimal de radiosondage avec des performances acceptables.

(c) Mettre à profit des activités de sauvetage des données pour préserver les
relevés d'observation historiques dans les pays en développement et ceux
des stations d'observation anciennes et mettre à disposition des jeux de
données portant sur de longues périodes pour des activités telles que la
réanalyse, la recherche, l'adaptation, la surveillance et d'autres services
climatologiques.

(d) « D'encourager les conseils régionaux à définir, en collaboration avec la


Commission des infrastructures, des expériences sur le terrain dans des
zones où les données sont rares pendant une période limitée, afin d'évaluer
dans quelle mesure des données supplémentaires contribueraient à améliorer
les résultats à l'échelle régionale et mondiale, en suivant l'exemple de
l'analyse multidisciplinaire des moussons en Afrique (AMMA18); »

(e) Étudier la mesure dans laquelle les stations automatiques pourraient devenir
viables et rentables une alternative rentable aux stations manuelles du
réseau d'observation en surface et étudier la possibilité d'améliorer la
configuration des stations automatiques et manuelles.

(f) Suivre les principes régissant la conception d'un réseau d'observation (voir la
section 2.2.2.1 et l'appendice 2.1 de la publication OMM-N° 1160) et les
pratiques appropriées de gestion des changements lorsqu'elles sont
apportées aux systèmes d'observation du climat grâce à une étroite
collaboration entre les responsables des observations et les climatologues19.

(g) Pour la prévision immédiate et l'atténuation des risques dans les zones
vulnérables, la disponibilité d'une infrastructure de télécommunication
robuste (contre les conditions météorologiques extrêmes) pose problème.
Utiliser des réseaux de télécommunications robustes.

(h) Utiliser le concept de centre régional pour donner accès à des spécialistes qui
pourraient assurer la formation et la maintenance de systèmes plus
complexes, y compris les SMA.

Un pas important a été franchi lors de la session extraordinaire du Congrès de l'OMM en


octobre 2021 en approuvant le projet de résolution 4.2/1 qui approuve la création du
SOFF, qui apportera un soutien technique et financier pour la mise en œuvre et le
fonctionnement durable du ROBM dans les PMA et les PEID. Le Secrétaire général, en
collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le
Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et le Bureau du Fonds
d'affectation spéciale pluri-partenaires des Nations Unies, afin de poursuivre la création
du SOFF en tant que fonds d'affectation spéciale multi-partenaires des Nations Unies,
d'urgence.

18 Voir http://amma-international.org/
19Voir le numéro 1378 de la publication WMO-TD-No 1378 sur:
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=4545
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 69

5. PLAN DE COMMUNICATION SUR LA NÉCESSITÉ DE RÉPONDRE AUX


PERSPECTIVES POUR LE WIGOS À L'HORIZON 2040

Les mesures prioritaires proposées dans le présent document d'orientation de haut


niveau sur l'évolution des systèmes d'observation par satellite et en surface qui figurent
dans la section 2.5 ci-dessus doivent être communiquées aux principales parties
prenantes et aux agents de mise en œuvre. Les messages clés doivent être
communiqués à divers publics cibles afin de les mobiliser efficacement. Au cours de la
phase opérationnelle du WIGOS, les SMHN, collaborant avec des partenaires nationaux,
seront appelés à assumer une plus grande responsabilité pour la mise en œuvre du
SYSTÈME à l'échelle nationale.

Favoriser le respect des dispositions du Règlement technique du WIGOS est une priorité
essentielle lors de la phase opérationnelle initiale du WIGOS. Grâce aux indicateurs
wigos adoptés par le Conseil exécutif (voir la décision 4.2(4)/1 (EC-73)), les progrès de
la mise en œuvre du WIGOS à l'échelle nationale peuvent être suivis. Ces indicateurs
permettent d'évaluer plus réalistement le respect par les Membres de la mise en œuvre
du WIGOS et de l'évolution des systèmes d'observation. Le plan relatif au début de la
phase opérationnelle du WIGOS, approuvé par le Conseil exécutif (voir ici), comprend
une section sur la culture du respect des règles en tant que l'une des priorités du plan.

Les principaux messages d'orientation de ce document d'orientation seront communiqués


aux parties prenantes et aux agents de mise en œuvre, à savoir:

(a) Responsables techniques et cadres des SMHN;

(b) Organisations et programmes partenaires internationaux;

(c) Organisations partenaires nationales;

(d) Agences spatiales;

(e) Des partenaires scientifiques issus d'universités;

(f) organismes de financement et donateurs.

Pour communiquer le contenu du document d'orientation de haut niveau, il est possible


d'utiliser les voies de communication et les activités suivantes:

(a) Activités de formation du WIGOS et centres régionaux de formation


professionnelle de l'OMM pour l'échange d'informations

(b) Centres régionaux du WIGOS;

(c) Correspondants nationaux pour le WIGOS;

(d) Présentation des résultats des orientations de haut niveau, lorsque des
occasions existent, lors d'événements parallèles organisés par des
partenaires et d'autres parties prenantes.

Les activités seront régulièrement examinées et mises à jour, en tenant compte des
progrès de la mise en œuvre et des retours d'information de toutes les parties
prenantes.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 70

ANNEXE 1

DOCUMENTS, TEXTES RÉGLEMENTAIRES ET DOCUMENTS D'ORIENTATION


RELATIFS AU WIGOS

1. Documents pertinents du WIGOS

Au cours de la phase de développement et de préopérationnelle (2016–2019) pour le


WIGOS, plusieurs documents et outils d'appui, ainsi que des textes réglementaires et
d'orientation, ont été élaborés. En outre, un plan relatif au début de la phase
opérationnelle du WIGOS (2020-2023) a été élaboré.

Dans la présente annexe, les documents, outils et textes réglementaires pertinents du


WIGOS sont reliés et des conseils sont donnés sur la manière dont ils sont reliés.

Le WIGOS est une activité de base et un élément d'infrastructure de base de l'OMM à


l'appui de tous les programmes et domaines d'application de l'Organisation. Le WIGOS
fournit le cadre mondial, les outils de gestion et de conception de tous les systèmes
d'observation participants afin d'optimiser les investissements axés sur les utilisateurs
pour que les développements durables puissent offrir des services météorologiques,
climatologiques, hydrologiques et environnementaux connexes. C'est particulièrement le
cas pour les types d'observations suivants:

(a) Observations météorologiques et climatologiques du Système mondial


d'observation (SMO) et des réseaux du SMOC;

(b) Observations de la composition de l'atmosphère, à savoir la composante


Observation de la Veille de l'atmosphère globale (VAG);

(c) Observations hydrologiques du Système d'observation hydrologique de l'OMM


(SOHO);

(d) Les observations de la cryosphère, à savoir la composante Observation de la


Veille mondiale de la cryosphère (VMC);

(e) Observations océanographiques et de météorologie maritime du Système


mondial d'observation de l'océan (GOOS).

On trouvera des informations détaillées sur la page Web du WIGOS:


https://public.wmo.int/en/programmes/wigos et https://community.wmo.int/activity-
areas/wigos

On trouvera de plus amples détails sur les plans de mise en œuvre des composantes du
WIGOS dans les points suivants:

(a) Plan de mise en œuvre de la Veille mondiale de la cryosphère (VMC), version


1.6 (24 janvier 2015) et version 1.7 (19 avril 2016),

(b) Plan de mise en œuvre de la Veille de l'atmosphère globale (VAG) de l'OMM


pour la période 2016–2023. Rapport N° 228 de la VAG. Organisation
météorologique mondiale, 2017,

(c) Le Système mondial d'observation à des fins climatologiques: besoins relatifs


à la mise en œuvre. SMOC-200. OMM, 2016,
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 71

(d) Plan de mise en œuvre du Cadre mondial pour les services climatologiques
(CMSC). OMM, 2014,

(e) Phase II du Système d'observation hydrologique de l'OMM (SOHO) – Plan de


mise en œuvre initial, OMM, mai 2018.

Au cours de la phase préopérationnelle du WIGOS de 2016 à 2019, les principales


activités ont été articulées autour de cinq domaines prioritaires, à savoir: 1) la mise en
œuvre du WIGOS à l'échelle nationale; 2) Que les textes réglementaires du WIGOS sont
complétés par les textes d'orientation nécessaires pour aider les Membres à mettre en
œuvre le Règlement technique du WIGOS; 3) Poursuite du développement des
ressources du WIGOS consacrées à l'information, l'accent étant mis sur le déploiement
opérationnel des bases de données OSCAR; 4) L'élaboration et la mise en œuvre du
SCQDW; 5) L'élaboration du concept et la création initiale des centres régionaux du
WIGOS sont données dans le Plan relatif à la phase préopérationnelle du WIGOS (2016–
2019). Le Congrès de l'OMM a pris note en 2018 (résolution 37 (Cg-18)) des progrès
accomplis pendant la mise en œuvre et la phase préopérationnelle du WIGOS et a décidé
que ce système devrait être considéré comme opérationnel à compter du 1er janvier
2020 et devrait être maintenu en tant qu'activité centrale de l'OMM. Par conséquent, la
Commission des observations, des infrastructures et des systèmes d'information
(INFCOM) a approuvé un plan relatif au début de la phase opérationnelle du WIGOS
(2020-2023), lors de sa première session, qui a ensuite été adoptée par le Conseil
exécutif à sa soixante-treizième session (voir ici). Les priorités les plus élevées pour le
WIGOS au cours de cette période sont les suivantes

(a) Mise en œuvre du WIGOS à l'échelle nationale, y compris le développement


des capacités, les accords de partenariat et l'intégration des systèmes
d'observation dans tous les domaines d'application.

(b) Promouvoir le respect des dispositions du Règlement technique du WIGOS.

(c) Mise en place du Réseau d'observation de base mondial et des réseaux


d'observation de base régionaux.

(d) Mise en place opérationnelle du Système de contrôle de la qualité des


données du WIGOS.

(e) Mise en œuvre opérationnelle des centres régionaux du WIGOS.

(f) Poursuite du développement des bases de données OSCAR.

Une priorité élevée sera accordée aux activités qui aideront les Membres à élaborer et à
mettre en œuvre leurs plans nationaux de mise en œuvre du WIGOS, en mettant
l'accent sur les PMA, les pays en développement sans littoral et les PEID dont les besoins
sont les plus élevés.

Le plan relatif au début de la phase opérationnelle du WIGOS (2020-2023) s'appuie sur


les capacités développées pendant la phase préopérationnelle. Notant le Plan d'action
pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation, le Dix-huitième Congrès invite les
Membres et les agents de mise en œuvre désignés à prendre des mesures plus
appropriées pour mener à bien certaines activités du Plan d'action, telles qu'elles figurent
dans l'annexe 3 du présent document.

Une stratégie de communication et de sensibilisation a été conçue pour soutenir la mise


en œuvre du WIGOS. La Stratégie vise à garantir que toutes les informations pertinentes
sur le WIGOS – concept, avantages, incidences, activités de mise en œuvre clés, progrès
et défis – sont facilement accessibles à tous les Membres et parties prenantes de l'OMM.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 72

L'étude continue des besoins réunit des informations sur l'évolution des besoins des
Membres en matière d'observations dans 14 domaines d'application qui répondent aux
besoins de tous les programmes de l'OMM. La comparaison des besoins des utilisateurs
et des capacités des systèmes d'observation pour un domaine d'application donné est
appelée examen critique. Cet objectif est d'attirer l'attention sur les lacunes les plus
importantes entre les besoins des utilisateurs et les capacités des systèmes
d'observation dans le contexte de l'application (voir aussi la section 2.1). Compte tenu
de l'approche de l'OMM axée sur le système Terre et de l'évolution des besoins des
utilisateurs et du rôle accru du secteur privé, l'étude continue des besoins et ses
processus sont examinés par l'INFCOM au cours de l'intersession 2020-2023.

Une compilation détaillée de toutes les variables et exigences pour les différents
domaines d'application est présentée dans la base de données OSCAR (Outil d'analyse
de la capacité des systèmes d'observation et d'examen de la capacité des systèmes
d'observation). De nouvelles versions d'OSCAR/Espace et d'OSCAR-Surface ont été
mises en service au cours du second semestre 2020.

Les Perspectives d'avenir du WIGOS à l'horizon 2040 présentent un scénario susceptible


d'orienter l'évolution du WIGOS au cours des décennies à venir, ainsi qu'une vision
ambitieuse, mais techniquement et économiquement réalisable d'un système
d'observation intégré qui réponde aux besoins recensés en matière d'observations. Il
anticipe l'élaboration et la mise en œuvre complète d'un cadre du WIGOS à l'appui de
toutes les activités de l'OMM et de ses Membres dans les domaines généraux du temps,
du climat, de l'eau et d'autres applications environnementales connexes. Les
perspectives visent à répondre aux besoins de tous les domaines d'application avec les
programmes de l'OMM et les programmes coparrainés auxquels le WIGOS répond. Selon
les perspectives d'avenir, les futurs systèmes d'observation s'appuieront sur les sous-
systèmes existants, tant au sol qu'à partir de l'espace, et tireront parti des techniques
d'observation existantes, nouvelles et émergentes qui ne sont pas encore intégrées ou
pleinement exploitées.

Les SMHN ne sont plus les seuls fournisseurs d'observations météorologiques. En


général, divers organismes exploitent maintenant des systèmes d'observation
intéressant les domaines d'application de l'OMM. Il s'agit d'un principe du WIGOS qui
consiste à intégrer ces observations dans un système global dans la mesure du possible.

Le ROBM est un élément fondamental du WIGOS. Le ROBM vise en particulier à renforcer


les composantes de surface du système d'observation et à répondre aux besoins en
matière d'observation qui ne peuvent être satisfaits par les systèmes d'observation par
satellite. Elle représente une nouvelle approche dans laquelle le réseau d'observation de
base en surface est conçu, défini et surveillé au niveau mondial. Une fois mis en place, le
ROBM améliorera la disponibilité des données de surface les plus essentielles, ce qui
aura un impact positif direct sur la qualité des prévisions météorologiques. Le site Web
de la communauté de l'OMM comprend le concept, un résumé et des exposés sur le
ROBM.

Le projet de dispositions relatives au ROBM et le projet de processus de désignation des


stations du ROBM ont été examinés lors de la première session de la Commission des
infrastructures de l'OMM (voir OMM-N° 1251, Rapport final abrégé de la session) et
soumis à la soixante-treizième session du Conseil exécutif après examen par les
Membres. Le projet de dispositions relatives au ROBM a été finalement adopté par le
Congrès météorologique mondial à sa session extraordinaire d'octobre 2021. Celles-ci
entreront en vigueur le 1er janvier 2023.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 73

2. Textes réglementaires et d'orientation relatifs au WIGOS

Le Règlement technique vise à assurer l'uniformité et la normalisation adéquates des


pratiques et procédures pour faciliter la coopération entre les Membres en matière de
météorologie et d'hydrologie (voir le Règlement technique (OMM-N° 49), Volume I –
Pratiques météorologiques générales normalisées et recommandées, Partie I – WIGOS.

Le Manuel du WIGOS indique l'obligation, pour les Membres, de mettre en œuvre et


d'exploiter le WIGOS. Il facilite la coopération entre les Membres en matière
d'observations et assure l'uniformité et la normalisation adéquates des pratiques et
procédures employées (Manuel du WIGOS (OMM-N° 1160), édition 2019)

La version mise à jour du Guide en 2018 présente des éléments pertinents pour
certaines des nouvelles règles relatives au WIGOS. Parmi les sujets abordés figurent le
nouveau système d'indicatifs de stations du WIGOS, les nouvelles exigences pour
consigner et diffuser les métadonnées conformément à la Norme relative aux
métadonnées du WIGOS, le nouvel outil OSCAR qui sera utilisé par les Membres pour
présenter des métadonnées pour la compilation mondiale de l'OMM et les nouveaux
principes relatifs à la conception des réseaux d'observation. Ces principes donnent des
orientations aux SMHN sur la façon de concevoir et de faire évoluer leurs réseaux
d'observation. Les Membres sont encouragés à suivre les principes de l'OND. Pour
l'évolution du Système mondial d'observation entre 2020 et 2023, il est important
d'adopter une approche par réseaux à plusieurs niveaux, grâce à laquelle les
informations provenant d'observations de référence de grande qualité peuvent être
transférées à d'autres observations et utilisées pour améliorer leur qualité et leur utilité.
Pour plus de détails, voir le Guide du Système mondial intégré des systèmes
d'observation de l'OMM (OMM-N° 1165), édition 2017 mise à jour en 2018.

Le Guide des instruments et des méthodes d'observation météorologiques (Guide de la


CIMO) donne des conseils sur les bonnes pratiques en matière de mesures et
d'observations météorologiques. Il définit des normes techniques, des procédures de
contrôle de la qualité et des directives pour l'utilisation des instruments et des méthodes
d'observation météorologiques afin de promouvoir le développement et la normalisation
à l'échelle mondiale. À l'heure actuelle, les techniques d'observation telles que les
instruments de télédétection fonctionnant à bord des satellites et à la surface de la Terre
(par exemple les radars météorologiques) constituent la principale source d'information
sur l'atmosphère et la surface de la Terre. On trouvera des informations techniques et
opérationnelles détaillées sur l'utilisation des fréquences radioélectriques par les
systèmes météorologiques dans le Manuel OMM/UIT sur l'utilisation du spectre
radioélectrique pour la météorologie (Manuel sur l'utilisation du spectre radioélectrique).
Il est très important que la communauté météorologique défende la bande de fréquences
requise contre d'autres utilisateurs commerciaux. Des équipes d'experts de l'OMM, des
experts des agences spatiales et des programmes de coopération régionale, comme
EUMETFREQ, ont mené de nombreuses études pour protéger les bandes de fréquences
et représenter l'OMM au niveau de l'UIT. Ces efforts doivent se poursuivre. En outre, il
est primordial que toute nouvelle application ou matériel utilisant les fréquences
radioélectriques soit connue à l'échelle internationale (UIT) afin d'assurer la protection
voulue. En tant que processus d'élaboration de textes réglementaires à l'échelle
internationale, il est indispensable de disposer d'informations préalables aux équipes
d'experts de l'OMM pour assurer une protection adéquate. En outre, les efforts déployés
par l'Équipe d'experts de l'OMM pour la coordination des fréquences radioélectriques
doivent être soutenus par des experts nationaux.

Le WIGOS fournit un certain nombre d'outils qui peuvent être utiles pour la mise en
œuvre du SYSTÈME à l'échelle mondiale, régionale et nationale. OSCAR est une
ressource développée par l'OMM à l'appui des applications d'observation de la Terre, des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 74

études de planification des réseaux et de la coordination mondiale. L'outil OSCAR est un


inventaire en ligne de toutes les stations et plates-formes d'observation en surface et à
partir de l'espace du WIGOS, qui comprend les éléments suivants:

(a) OSCAR-Surface et OSCAR-Espace contiennent des informations sur les


capacités des systèmes d'observation en surface et depuis l'espace.

(b) OSCAR-Requirements contient les besoins des utilisateurs dans tous les
domaines d'application à l'appui des programmes de l'OMM, et

(c) OSCAR-Analyse servira à comparer ces besoins avec les capacités des
systèmes d'observation (étude continue des besoins, examen critique). L'outil
est en cours de développement et de nouvelles fonctionnalités et des
informations seront ajoutées selon les besoins.

OSCAR-Espace est disponible au Secrétariat de l'OMM depuis 2012, la dernière version


2.6 étant publiée en octobre 2021. Il s'agissait d'une mise à niveau majeure du logiciel,
avec plusieurs nouvelles fonctionnalités liées à l'analyse des lacunes et à l'outil de
recherche. OSCAR-Espace contient aujourd'hui des informations sur 1 000 instruments.
Environ 650 de ces missions sont consacrées à l'observation de la Terre et 350 pour les
missions de météorologie de l'espace. Il s'agit d'une source de référence pour les
informations conservées par l'OMM au profit des utilisateurs de satellites et des agences
d'exploitation de satellites du monde entier.

OSCAR-Surface a été élaboré conjointement par l'OMM et MétéoSuisse depuis 2014 pour
les composantes surface, besoins et analyse. Des améliorations sont régulièrement
apportées par le biais de versions régulières d'OSCAR/Surface, par exemple, la version
d'octobre 2021 a ajouté une fonction permettant d'intégrer automatiquement les
informations de surveillance du Système de contrôle de la qualité des données de l'OMM
afin de rendre compte du statut opérationnel réel des stations d'observation dans
OSCAR/Surface.

Pour en savoir plus sur OSCAR et d'autres outils du WIGOS, consultez le portail
d'apprentissage du WIGOS, qui contient un certain nombre de tutoriels et de cours de
formation. Il contient du matériel didactique pour OSCAR/Surface, pour le SCQDW et
d'autres sujets liés au WIGOS, tels que des vidéos, des présentations, des documents,
des liens, etc., ainsi que des ressources fournies lors d'ateliers régionaux de formation.

L'outil Web du SCQDW, étroitement lié à OSCAR, est une ressource mise au point par
l'OMM et hébergée par le CEPMMT pour suivre les performances de toutes les WIGOS.
composantes d'observation du

La version opérationnelle actuelle de l'outil Web surveille la disponibilité et la qualité des


données d'observation à partir d'informations de surveillance en temps quasi réel
émanant des quatre centres mondiaux de prévision numérique du temps participants: le
Service météorologique allemand (DWD), le CEPMMT, le Service météorologique japonais
(JMA) et les Centres nationaux de prévision environnementale (NCEP) des États-Unis
d'Amérique. L'outil établit un lien entre la disponibilité et la qualité des données
d'observation en surface fournies par les centres de contrôle du WIGOS avec les
métadonnées du WIGOS et les besoins des utilisateurs de l'outil OSCAR, fournissant aux
Membres de l'OMM et aux centres régionaux du WIGOS des informations sur les
problèmes que posent les réseaux et les stations. Le contrôle de la PNT est actuellement
disponible pour les stations terrestres d'observation en surface (messages SYNOP) et les
stations terrestres de radiosondage en altitude (MESSAGES TEMP et PILOT).

À sa soixante-neuvième session, le Conseil exécutif a approuvé les indicateurs de suivi


de l'état d'avancement de la mise en œuvre du WIGOS à l'échelle nationale, et sur le
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 75

site Web de préparation du WIGOS, les progrès accomplis peuvent être suivis (à compter
du 1er juin 2019).

____________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 76

ANNEXE 2

DÉCLARATION D'ORIENTATION: APERÇU DES ÉCARTS PAR VARIABLE

Le tableau 1 ci-dessous donne un aperçu des lacunes en matière d'observation extraites des déclarations d'orientation des domaines
d'application de l'OMM, avec indication des priorités pour les traiter, des technologies disponibles et émergentes, ainsi que des observations
ou recommandations à examiner.

Tableau 1: Variables requises et lacunes des déclarations d'orientation

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Radiosondes, Mode S Mode S: Données libres, capacité de
• Couverture marginale ou médiocre au-dessus de l'océan ballons-pilotes, (assimilation profilage près de l'aéroport, bonne
et terres peu habitées Vents opérationnelle couverture au niveau de croisière
• Très peu d'observations du vent in situ effectuées dans d'aéronefs au Met Office
les régions polaires. Dans la basse stratosphère, seules Radars depuis 2020, Aeolus a été conçu dans les années
les radiosondes fournissent des informations sur le vent profileurs de PNT à l'échelle 1990, et censé durer au moins trois
vent, radars mondiale et PNT ans, de sorte qu'il existe de
• Avec la mise à disposition de sondeurs hyperspectraux
météorologique haute nombreux aspects de la technologie
dans l'infrarouge sur des satellites géostationnaires, cela
s, vent, VAD résolution, Li qui pourraient être améliorés dans
pourrait permettre d'améliorer encore le champ de vent
2021) une éventuelle mission
3D analysé Mesures du
vous et v-comp vent Doppler Lidar Doppler opérationnelle.
du vent dans le multistatique, (mission Aeolus
domaine 3D. PNT haute résolution: assimilée sur le
• Dans de nombreuses régions cependant, l'absence Mesures UAV: Altitude limitée (en fonction de
plan
d'observations fiables est évidente. La qualité des indirectes du la réglementation nationale)
opérationnel au
données obtenues à partir de profileurs de vent bien vent: imagerie MeteoSuisse fait des expériences
CEPMMT depuis
entretenus est bonne, alors que la qualité des vents à multispectrale avec un drone entièrement
2020 à l'échelle
partir de la technique vaD (Affichage vitesse-azimut) peut dans le visible automatisé allant jusqu'à 2 km.
mondiale)
être douteuse. et l'infrarouge (Leuenberger et al. 2020)
avec cycles de
• En outre, les données issues de satellites géostationnaires Véhicules
répétition En 2022-2023, l'équipe jet-ABO de
sur le vent donnent des informations acceptables en aériens sans
rapides. l'OMM s'attend à organiser un projet
raison de la fréquence d'observation élevée et de la haute pilote (UAV)
résolution horizontale, bien qu'en général limitée à un de démonstration mondial axé sur la
pour un modèle
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 77

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
seul niveau de vent à peu de niveaux déterminés avec Sondeurs haute qualité des données, les normes et
une précision médiocre. hyperspectraux résolution. les formats des données
infrarouges météorologiques, ainsi qu'une
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: hyperspectraux évaluation de l'impact de
satellitaires l'assimilation des données sur la
• La couverture éolienne dans les régions polaires est
PNT à l'échelle régionale.
essentiellement absente.
Collaboration possible avec des tiers
• La résolution temporelle des profils de vent par les Lidar Doppler utilisant un drone (10 ans)
radiosondes est marginale. basé au sol, La technologie laser à diode permet
• Les vents par satellite sont acceptables pour une précision dans la couche une technique lidar moins coûteuse
marginale et la couverture verticale est marginale limite et dans qu'auparavant. Ne souffre pas
les nuages comme les radars des échos de sol,
Météorologie aéronautique: optiquement de l'attribution des fréquences. Utile
minces pour les aéroports, la météorologie
• Il est possible d'obtenir une plus grande précision dans
les prévisions de vent en améliorant la collecte des urbaine (Barlow, 2011).
données d'observation d'aéronefs (par exemple, celles qui Mesures par Le lidar Doppler de vent sera équipé
proviennent du système AMDAR, ADS-B (surveillance radiosondage d'autres instruments utilisés pour le
dépendante automatique) et des systèmes mode-S) et par descente. Projet de démonstration de la
observées dans les régions terminales. recherche (RECHERCHE-
• En outre, les radars météorologiques à balayage sont Système de développement) Jeux olympiques de
souvent confrontés à des problèmes de mesure près de la sondage Paris 2024.
surface en raison de la présence de nombreux artéfacts dérivant à
non météorologiques qui contaminent fortement le signal. retour. [Chine] Une technique novatrice et peu
coûteuse de profilage, le système
de sondage dérivant à trois niveaux
basé sur le système chinois de
navigation par satellite Beidou, qui
permet d'obtenir des données de
sondages étendues et rentables est
prête à être utilisée en exploitation.
En libérant un ballon-sonde, il
fournit successivement le profil
vertical ascendant, le profil
horizontal flottant et le profil vertical
descendant des données de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 78

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
sondage haute résolution. La
technique spéciale de profilage est
prête à être utilisée en exploitation
après plus de 3 000 essais réussis
en cinq ans. [Chine]

PNT à l'échelle mondiale: Navires, bouées Voiles au- Les études de sensibilité à l'aide de
• Couverture marginale ou absente dans certaines régions dérivants, dessus de systèmes d'assimilation des
tropicales et dans l'Arctique bouées ancrées, l'océan données atmosphériques indiquent
• La pression en surface n'est pas observée par les stations les données sur la pression en
systèmes satellitaires actuels ou prévus, à l'exception de d'observation surface de la mer aux latitudes
quelques données d'occultation radio et des mesures de en surface moyennes et élevées , ce qui a des
soG pour la PNT - 4 – épaisseur optique différentielle de Spectromètre répercussions considérables sur les
l'atmosphère pour un gaz dont la composition est connue, NIR capacités de prévision
comme l'oxygène (par exemple, la mission OCO-2 de la météorologique. Mais l'impact des
NASA) données sur la pression en surface
Pression en de la mer dans les tropiques n'est
surface pas évident.
Réanalyses à long terme pour les études climatologiques
Les capteurs de pression sont
• Comme il existe de longues données d'observation in situ relativement chers par rapport aux
de la pression en surface, les données sont capteurs d'autres éléments
principalement utilisées comme données d'observation atmosphériques de surface standard
primaires dans les réanalyses à long terme pour les tels que la température, l'humidité
études climatologiques, et elles aideront ces applications et les vents. Il devient l'obstacle
à poursuivre les observations in situ de la pression en pour l'installer sur des bouées
surface. ancrées.

Applications océaniques:
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 79

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les navires et les bouées dérivants effectuent
des observations standard en surface de
plusieurs variables atmosphériques, y compris
la pression en surface de la mer. Seuls
quelques bouées ancrées mesurent la pression
à la surface de la mer. Dans les eaux
relativement peu profondes, les plates-formes
pétrolières font de même, mais la fréquence et
la couverture spatiale sont marginales pour les
applications des services maritimes.
• La résolution des observations de la pression
en surface devrait être accrue afin d'améliorer
la précision des prévisions du niveau total de la
mer dans les régions côtières et estuaires, en
particulier lors de phénomènes
météorologiques extrêmes.
PNT à l'échelle mondiale: Diffusiomètres à Missions de On se reportera à la section
• Couverture marginale ou absente dans certaines régions orbite polaire réflectométrie « tension du vent océanique » pour
tropicales et dans l'Arctique Navires, GNSS (GNSS- utiliser les données sur le vent de
• Les altimètres embarqués sur des satellites polaires ne bouées, R); MW passif; surface pour forcer les modèles de
donnent des informations sur la vitesse du vent qu'avec Radiomètres Sar la circulation générale de l'océan.

Près de la une couverture mondiale et une bonne précision. polarimétriques


Toutefois, la couverture horizontale et temporelle est passifs,
surface et v-
comp du vent, limitée Imageurs
sous la forme hyperfréquence
d'un champ 2D PNT haute résolution: s en bande L,
• L'interprétation des données locales sur le vent est Réseaux locaux
compliquée en terrain montagneux, où les circulations d'observation à
Généralement à
10 m diurnes locales sont courantes moyenne
• Les données sur le vent à la surface des satellites en échelle
orbite polaire sont très utiles pour les modèles mondiaux, Lidars Doppler
mais leur fréquence temporelle est marginale pour les et radars
prévisions à moyenne échelle météorologique
s Doppler
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 80

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
d'aérodrome,
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: profileurs de
• L'interprétation des données locales sur le vent est vent dans la
compliquée en terrain montagneux, où les circulations couche limite,
diurnes locales sont courantes Sondeurs
• La mesure du vent peut être bonne localement, mais hyperspectraux
dans de nombreuses régions, il suffit d'accepter ou même dans
de marginaler les applications de prévision immédiate. l'infrarouge,
imagerie dans
• Au-dessus de l'océan, les navires et les bouées
le visible et
fournissent des observations du vent d'une fréquence et
l'infrarouge,
d'une exactitude acceptables/marginales
réalisation
d'une bande
Météorologie aéronautique: jour/nuit,
• Les profileurs de vent dans la couche limite fournissent missions de
des informations utiles sur le cisaillement vertical et la réflectométrie
turbulence, mais sont limités dans l'échantillonnage des GNSS (GNSS-
variations horizontales du vent au-dessus des trajectoires R); » MW
de vol pour alerter le cisaillement du vent. passif; Radar à
• Les vents du mouvement des nuages sont rarement synthèse
capables de fournir des données continues dans la couche d'ouverture
limite planétaire au-dessus des terres émergées. (RSO)

Applications océaniques:
• Pour le calcul des vagues océaniques, la couverture des
données n'est pas suffisante et la précision des données
satellitaires sur le vent de surface est insuffisante, en
particulier dans la plage de vitesse des vents orageux.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 81

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Radiosondes, Raman-Lidar Raman-lidar: disponible sur le plan
• Au-dessus de la plupart des terres émergées – aéronefs, HSRL-DIAL commercial, des mesures très
océaniques et peu habitées – la couverture des données satellites détaillées des 3 premiers km
in situ est marginale ou inexistante polaires, répondent aux exigences décisives
Lidar à
occultation en matière de prévision immédiate.
absorption
radio, Peut coûter cher pour le
PNT haute résolution: différentielle
Imagerie déploiement d'un réseau. (Lange
• En ce qui concerne les besoins de la PNT haute résolution 2019). Limitée par les nuages.
multispectrale
dans la couche limite, la résolution verticale des sondeurs Radiomètre
dans le visible RHL: non disponible sur le plan
satellitaires reste marginale.
et l'infrarouge commercial, élaboré par le Centre
avec cycles de Mesures par national de recherche
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: répétition radiosondage atmosphérique (NCAR) et
• Les systèmes actuels, à l'exception des radiosondes et du rapides, par descente. l'Université d'État du Montana
système AMDAR/MODE-S, ne disposent pas de la sondeurs (MSU). (Stillwell et al. 2020).
résolution verticale requise pour résoudre le sommet de hyperspectraux Système de Limitée par les nuages.
la sonde de pression, et leur capacité est donc médiocre ir, sondage Radiomètre. Disponible sur le plan
Température de pour des applications telles que la prévision du lancement Imagerie dans dérivant à commercial. Résolution verticale
l'air dans le de la convection (c'est-à-dire des satellites le visible et retour. [Chine] médiocre, mais détection de
domaine 3D géostationnaires ou des radiomètres au sol). l'infrarouge, l'inversion de température en km
réalisation inférieur. Améliorer les capacités
d'une bande verticales dans les conditions
jour/nuit, arctiques. MétéoSuisse teste
imagerie actuellement l'impact sur leur
hyperfréquence modèle haute résolution par
s, sondeurs assimilation directe des données de
aérologiques température de luminance.
stratosphérique
s et
mésosphériques
en
hyperfréquence
s
Mission
VIS/NIR/SWIR/I
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 82

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
R pour une
couverture
polaire continue
(Arctique et
Antarctique)

PNT à l'échelle mondiale: Radiosondes, CADRAN Le prototype à cadran à large bande


• disponibles à partir de radiosondes situées dans des aéronefs, de Vaisala a été testé dans un large
zones continentales peuplées et à partir de navires de instruments de Raman-Lidar éventail de climats (Newson et al.
l'Atlantique Nord (les radars météorologiques sondage en 2020, Roininen et Münkel 2017,
d'observation bénévoles( E-ASAP). Dans ces zones, la orbite polaire, Mariani et al. 2020, Yeung et al.,
satellites HSRL-DIAL 2020). Devrait bientôt être
résolution horizontale et temporelle est généralement
acceptable (mais parfois marginale, en raison de la forte géostationnaire disponible sur le marché. Limitée
variabilité horizontale du champ) s, radiomètres GNSS (oblique, aux 3 premiers km par la quantité
• Au-dessus de la majeure partie de la Terre – l'océan et au sol, AMSU, tomographie) d'aérosols et de nuages.
les terres habitées faiblement habitées – couverture est capteurs Raman-Lidar et RHH: mesurer la
marginale ou inexistante multispectrals, température et l'humidité (voir le
Humidité de l'air Radiomètre au
radio- commentaire précédent et la
dans le domaine • Les instruments de sondage en orbite polaire fournissent sol
occultation référence sur la mesure de la
3D des informations sur l'humidité troposphérique à
radio GNSS température.
couverture mondiale. Bien que la résolution verticale des Mais
(constellation Le GNSS donne une vapeur d'eau
luminances passives en hyperfréquences sensibles à
de base), intégrée, l'assimilation des retards
l'humidité n'est sensible qu'à grande échelle
constellation de MODES ANGLE dans les délais peut propager un
sondeurs DE COURBURE peu d'informations verticales, un
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: hyperfréquence réseau très dense (espacement de 5
• L'extraction de données sur le champ d'humidité à partir s haute à 25 km) pourrait permettre la
Système de
du système de télédétection présente une faible fréquence, tomographie. (Brenot 2014)
sondage
résolution verticale pour le Centre météorologique uv/VIS/NIR/IR/
Radiomètre au sol: résolution
nationaux du WIGOS MW
verticale limitée, quantité de vapeur
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 83

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La couverture des radars météorologiques Doppler est dérivant à d'eau presque intégrée, comme
marginale car elle repose sur des cibles d'échos de sol retour. [Chine] pour la température Météo suisse
(disponibles uniquement près du radar). évalue actuellement leur impact.
(disponible sur le plan commercial)
Météorologie aéronautique: Radiomètre azimutal à balayage –
• Les systèmes de sondage par satellite (sondeurs Scanning azimut radiomètre
hyperfréquences) commencent à avoir un impact positif Themens 2014 (stade de projet)
sur les zones océaniques lorsque de telles données sont avec un canal supplémentaire dans
utilisées pour l'assimilation des données pour la prévision la région fenêtre peut donner plus
numérique du temps, mais la résolution verticale et la de liberté spatiale qu'un radiomètre
disponibilité régulière des données sont encore jugées pointant verticalement, toujours
insuffisantes pour les besoins de la météorologie presque intégré
aéronautique. DAR; Radar à absorption
• C'est pourquoi les capteurs d'humidité des aéronefs différentielle, donne le profil de la
AMDAR deviendront très importants si le problème de vapeur d'eau dans les nuages, en
sensibilité et d'exactitude à très faible humidité aux cours de développement au
niveaux de la haute troposphère et de la stratosphère Laboratoire de propulsion jet (JPL),
peut être résolu. (Roy et al. 2020)
Angle de courbure mode-S: stade
de projet.
https://www.meteorologicaltechnolo
gyinternational.com/news/aviation/t
echnique-for-tracking-humidity-
through-aircraft-signals-wins-top-
european-award.html
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 84

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Navires, CIMR – un Il convient de souligner la nécessité
• La couverture est marginale ou inexistante dans certaines bouées, nouveau de compléter les mesures IR-MN. Il
régions de la Terre, mais les améliorations apportées instruments capteur à est nécessaire de mener des
récemment au réseau in situ ont considérablement infrarouges et hyperfréquence activités d'étalonnage vicariant
amélioré leur couverture. hyperfréquence s embarqué à (radiomètres ir à bord de navires,
s embarqués bord d'un tels que le M-AERI).
sur des satellite ayant Le CIMR offrira une SST de haute
PNT haute résolution:
satellites une résolution qualité et une précision sans
• En raison de l'importante couverture nuageuse, les polaires spatiale précédent des estimations du SIC,
informations sur la température de la mer fournies par les améliorée (par
Imageurs ce qui réduira cette source
imageurs IR satellitaires sont très limitées. L'extension de rapport au
géostationnaire d'incertitude dans les régions
la couverture des bouées et des navires, souvent SSM/I-SSMIS et
s à mesurages polaires.
marginale, peut donc apporter des informations à l'AMSR-E –
fenêtres
précieuses. AMSR-E)
dédoublées,
imagerie
Température de Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: multispectrale
l'eau juste au-
• Mêmes exigences que la PNT à haute résolution du SoG dans le visible
dessous de la
et l'infrarouge
surface. (pas la
avec cycles de
température Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance:
répétition
radiative de la • Les navires et les bouées ancrées et dérivantes rapides
peau) fournissent des observations in situ avec une exactitude
Sondeurs
acceptable, mais leur couverture et leur fréquence sont
hyperspectraux
médiocres ou marginales sur de vastes étendues de la
infrarouges,
Terre.
imagerie dans
• Les satellites géostationnaires fournissent des données le visible et
horaires sur la SST avec une résolution de 1 à 4 km. Bien l'infrarouge,
que les données soient absentes dans la zone couverte de réalisation
nuages, la résolution horizontale et temporelle est d'une bande
acceptable pour résoudre le cycle diurne, mais sa jour/nuit,
couverture ne s'étend pas aux latitudes plus élevées. imagerie
hyperfréquence
Réanalyses à long terme pour les études climatologiques s, imagerie
hyperfréquence
s, imageurs
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 85

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La température de surface de la mer est une variable hyperfréquence
essentielle pour les réanalyses à long terme pour les s en altitude
études climatologiques, ainsi que pour les données sur la stratosphérique
pression en surface, car il existe de longues bases de et
données historiques et qu'elle a des incidences cruciales mésosphérique,
sur l'état du climat. La poursuite des observations de la Mission
SST est également nécessaire pour ces applications. VIS/NIR/SWIR/I
R pour une
Applications océaniques: couverture
• L'objectif de haute qualité en haute mer est d'obtenir une polaire continue
échelle spatiale de 5 km avec une précision de 0,5 K et (Arctique et
une livraison rapide (disponibilité dans un délai d'une Antarctique)
heure). Dans les régions côtières, l'objectif est de 1 km
avec une précision de 0,5 K et un délai de livraison de 1
heure.
• La couverture des navires, des bouées ancrées et
dérivantes est marginale ou médiocre dans certaines
zones de l'océan mondial pour l'étalonnage des données
satellitaires et la validation des produits satellitaires et
des champs de modèles.
• La couverture des navires, des bouées ancrées et
dérivantes est marginale ou médiocre dans certaines
zones de l'océan mondial pour l'étalonnage des données
satellitaires et la validation des produits satellitaires et
des champs de modèles.
• Une combinaison de données infrarouges et
hyperfréquences est nécessaire, car chacune d'elles
présente des propriétés différentes de la couverture et
des erreurs.
• En outre, les radiomètres hyperfréquences ne peuvent
pas être utilisés pour les applications côtières en raison
de a) la résolution spatiale relativement grossière et b) la
contamination par les signaux terrestres.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 86

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• L'amélioration de la précision des températures de
surface de la mer par satellite dans les zones d'eau peu
profonde et à proximité des lisières des glaces de mer
contribuera à améliorer les performances des prévisions
océaniques.

PNT haute résolution: Orbite polaire, Utilisation Arctique: Potentiel des stations
• L'interprétation des données peut être difficile lorsque la satellites à forte accrue de côtières à proximité de la banquise
glace est partiellement recouverte d'étangs de fonte. La inclinaison radars à bande côtière et de la dérive des glaces de
surveillance opérationnelle de l'épaisseur de la glace sera équipés X à bord de mer.
nécessaire à plus long terme, mais elle n'est pas prévue d'instruments navires pour Antarctique: Sites du Réseau pour
actuellement. passifs à l'observation les glaces côtières de l'Antarctique
hyperfréquence des vagues et (AFIN) en tant que complément
s (SSMIS, les crêtes de potentiel d'une infrastructure déjà
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance:
MWRI, AMSR2, glace de mer. en place.
• Mêmes exigences que la PNT à haute résolution du SoG SMAP, SMOS) Bouées plus petites, moins
pour le SIC, Avec la nouvelle coûteuses et respectueuses de
Couverture et Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: l'épaisseur de
épaisseur des génération de l'environnement équipées
• L'assimilation du SIC observée par des radiomètres neige, brise-glace, il d'instruments perfectionnés, à
glaces de mer. épaisseur, âge
hyperfréquences embarqués à bord de satellites tels que est possible de moindre coût de télécommunication
SSMI/SSMIS ou AMSRE/AMSR2, etc. est souvent et dérive, ii) disposer d'un par satellite, déploiement en vol.
effectuée dans des systèmes de prévision infrasaisonnière diffusiomètres système Des radars côtiers haute fréquence,
à plus longue et a confirmé qu'il a un impact crucial pour (ASCAT, automatisé des observations plus systématiques
reproduire les états initiaux précis des glaces de mer. La OSCAT) pour (semi-) lors d'expéditions sur le terrain ou à
capacité d'observation actuelle pendant la saison de gel l'âge et la normalisé pour partir de navires utilisant des
est suffisante si la qualité actuelle des systèmes de dérive des l'observation capteurs VIS/NIR/IR et MW pour
prévision infrasaisonnière à plus longue est considérée. glaces de mer, des glaces de l'évaluation des produits
Les erreurs systématiques d'observation en été sont iii) RSO mer et de la satellitaires.
devenues plus mesurables pendant l'été, mais elles (Sentinel-1, neige.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 87

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
entravent encore l'assimilation utile de ces données RADARSAT-2, Une meilleure Améliorer la couverture
pendant les mois d'été. TerraSAR-X, compréhension spatiotempororale, la maturité et la
• Certains chercheurs indiquent que l'assimilation de al.) pour les du GNSS-R portée des données sur les glaces
l'épaisseur de la glace de mer est efficace pour améliorer données SIC fournit d'autres de mer et les données auxiliaires
la prévision de l'étendue des glaces de mer pendant les haute observations. (paramètres météorologiques et
saisons de fonte des glaces. résolution, la Radiomètre océanographiques) recueillies par
• L'épaisseur de la glace de mer in situ est plutôt limitée. dérive et l'âge, imageur les navires de recherche, les navires
iv) altimètres hyperfréquence de tourisme et les navires
• Les évaluations de l'épaisseur des glaces de mer
laser ou radar copernicus occasionnels.
réalisées à l'aide d'observations satellitaires telles que
(ICESat-2, (CIMR) Renforcer le chevauchement entre
ICESat (Satellite sur la glace, les nuages et l'élévation des
CryoSat-2, les besoins des spécialistes de
terres) ont une haute résolution spatiale mais une largeur
Saral/AltiKa, l'exploitation et du climat en
étroite de fauchée. CryoSat et CryoSat-2, à l'aide d'un Instruments
Sentinel-3) matière d'observation des glaces de
satellite en orbite basse, surveillent les variations de passifs à
pour l'épaisseur mer et leur compréhension.
l'étendue et de l'épaisseur de la glace polaire. Les hyperfréquence
de la glace de Protocoles normalisés sur les glaces
données SMOS sur l'épaisseur des glaces de mer sont s,
mer et de mer, de l'exploitation à la
limitées à la détection des glaces de mer minces (< 1 m) diffusiomètres
l'épaisseur de la recherche sur les glaces de mer.
et présentent des erreurs complexes. Ces produits embarqués à
neige, iv) « v)
satellitaires sur l'épaisseur des glaces de mer sont bord de Il est nécessaire de disposer d'un
Capteurs
globalement peu précis. Les observations continues sont satellites plus grand nombre d'observations
VIS/NIR/IR
souhaitables pour être utilisées en exploitation dans les polaires, provenant de capteurs embarqués
(AVHRR,
prévisions infrasaisonnières et à plus longue échéance. aéronefs au sol et sous-marins ancrées et de
MODIS, VIIRS,
• L'assimilation de la température de surface de la glace est traditionnels et capteurs aéroportés pour
Landsat,
également testée. Il pourrait avoir des répercussions sur radars côtiers, l'élaboration d'algorithmes et
Sentinel-2/-3)
la prévision de l'état de l'atmosphère dans les régions imagerie l'évaluation des produits, en
pour la
polaires et subpolaires. aéroportée dans particulier pour les glaces de mer
température en
• L'épaisseur de la neige sur les glaces de mer est le visible et saisonnières de l'Arctique et
surface, l'albédo
importante pour le climat de la région polaire et un l'infrarouge, l'Antarctique dans son ensemble.
et la couverture
paramètre clé pour l'extraction des données sur profilomètres
des étangs de
l'épaisseur de la glace de mer à l'aide de l'altimétrie. Il aéroportés,
fonte; »
existe plusieurs efforts pour estimer l'épaisseur de la diffusiomètres,
Capteurs radars à visée
neige à partir de données satellitaires (capteurs passifs à aéroportés des
hyperfréquences, combinaison d'altimètres radar et latérale (SLAR/
types énumérés SLR) ou SAR,
laser). ci-dessus satellites ou
aéroportés,
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 88

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Applications océaniques: Autres observations
• Bien que les messages d'observation en surface puissent observations visuelles
fournir d'excellentes précisions sur la glace, en particulier d'aéronefs/reco provenant des
son épaisseur et sa topographie de surface, il est nnaissance établissements
généralement admis que, pour la plupart des régions, les classiques côtiers, des
messages d'observation en surface ne sont pas vraiment Radar côtier et phares et des
adéquats pour décrire parfaitement l'état des glaces. embarqué navires, SSMR
• Les conditions météorologiques défavorables – brouillard, Mission à orbite (concentration
précipitations et nuages bas – limiteront ou interrompront elliptique élevée de glace),
les observations et les problèmes habituels de restrictions dans le visible SSMIS
de vol à la base de l'aéronef peuvent également être un et l'infrarouge (concentration
facteur même si le temps au-dessus de la glace est pour une de glace),
suffisant pour l'observation. couverture VIIRS
polaire continue (température
• La couverture satellitaire peut être large à faible
(Arctique et de la glace)
résolution ou couvrir une fauchée étroite à haute
résolution. Dans ce dernier cas, les données d'un lieu Antarctique),
donné ne peuvent être obtenues qu'à des intervalles de altimètres radar
plusieurs jours. à large fauchée,
• Des observations précises relatives à la glace, telles que altimétrie par
l'épaisseur, la concentration de glace, l'âge de la glace, radar
l'épaisseur de la neige sur les glaces de mer, l'albédo de interférométriqu
la glace et la couverture d'étangs de fonte, la e (longueur
température de surface de la glace et la vitesse de la d'onde unique),
glace, sont nécessaires pour la validation des modèles et hyperspectrale
les applications d'assimilation des données. dans le visible
• L'assimilation de la vitesse des glaces de mer est testée Observations
dans certains systèmes. Les champs de visuelles
convergence/divergence des glaces de mer présentent un provenant des
intérêt pour les modéliseurs en raison de l'ouverture des établissements
conduits et/ou des polynyas et de la déformation des humains
glaces de mer. côtiers, des
phares et des
• Des observations in situ de la SIC, de l'épaisseur, de
navires
l'âge, de l'albédo de surface et de la température, de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 89

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
l'épaisseur et du type de neige et de la dérive sont Stations
nécessaires pour valider les mesures satellitaires. d'observation
au sol en
mer/pendant
des expéditions,
y compris des
radars sur
glace, des
bouées sur
glace, des
observations
sur plates-
formes captées
sur des glaces,
des véhicules
ancrées et
sous-marins
basées sur des
sonars à vision
ascendante

PNT à l'échelle mondiale et haute résolution: Flotteurs


• Le contenu thermique de l'océan, qui est estimé à partir profilants
de la température sous la surface de l'océan, a des effets dérivants libres,
cruciaux sur le développement des cyclones tropicaux. (flotteurs Argo),
Ainsi, l'assimilation des données sur la température sous SOOP (XBTs),
la surface de l'océan est efficace lorsqu'un modèle couplé bouées ancrées
Température et (PIRATA, RAMA,
atmosphère-océan est utilisé pour la prévision. Les
salinité dans le TAO/TRITONTRI
observations in situ ne sont pas suffisantes pour attraper
domaine 3D. TON), navires
des tourbillons de méso-échelle présentant de grandes
anomalies du contenu thermique, de sorte qu'il est de recherche
préférable de disposer d'un soutien supplémentaire à (XBT, CTD),
partir de données satellitaires sur la topographie de la planeurs sous-
surface de la mer. marins, plates-
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 90

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
formes
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: animales
• Les flotteurs profilants Argo fournissent une couverture
quasi mondiale des profils de température et de salinité
jusqu'à ~2 000 m, principalement avec une bonne
résolution verticale (toutes les ~5 m) et des résolutions
spatiales (environ 3 degrés); Toutefois, il n'y a pas de
flotteurs dans les zones couvertes de glaces de mer et
dans les mers peu profondes. Le nombre est relativement
faible près de l'équateur en raison de la divergence
équatoriale, de sorte que les bouées ancrées à proximité
de l'équateur sont un complément important.
• Le réseau de bouées ancrées tropicales (TAO/TRITON,
PIRATA, RAMA) a une résolution spatiale plus faible que la
résolution spatiale marginale, mais le nombre de bouées
TRITON dans l'ouest du Pacifique tropical est fortement
réduit en raison de pénuries dans le budget de
maintenance de son service de gestion. Il est préférable
d'accroître la résolution verticale des observations de la
température et de la salinité à proximité de la surface afin
de limiter les variations de la couche mixte océanique. Le
réseau de bouées ancrées du Pacifique est actuellement
en train de passer à une nouvelle conception proposée
par le projet TPOS2020, avec une résolution verticale plus
élevée dans la couche mixte et un plus petit nombre de
bouées dans les régions situées au large de l'équatorial.
Le manque de financement durable du réseau de bouées
ancrées tropicales est une question de préoccupation.
• Il n'existe pas de système d'observation de la
température et de la salinité sous la surface sur les
plateaux continentaux qui entourent les calottes glaciaires
du Groenland et de l'Antarctique, même si les conditions
océaniques ont joué un rôle majeur dans la perte de glace
à ces deux endroits.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 91

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)

Applications océaniques:
• Les mesures de la température sous la surface des
thermographes bathy extensibles (XBT) sont coordonnées
par le Programme de navires occasionnels (SOOP). Les
profils de température et de salinité des CTD et des
profils de température XBT sont également fournis par
des navires de recherche sur de nombreuses lignes de
densité ciblées, fréquemment répétées et à haute
résolution horizontale. Cependant, l'échantillonnage
d'environ la moitié des lignes ciblées reste insuffisant. La
résolution temporelle de ces observations est
généralement marginale, mais acceptable dans certaines
lignes de navires, pour la surveillance des variations du
volume océanique et du transport thermique à des
échelles de temps infrasaisonnières à saisonnières et la
validation des prévisions océaniques dans des sections
verticales spécifiques. Elle est insuffisante pour d'autres
applications océaniques, en particulier pour les
applications côtières. Les CTD et les XBT fournissent des
données avec une bonne résolution verticale
(généralement 1 m) en différé, mais les données en
temps réel sont limitées par les limites des codes
traditionnels de caractères du SMT actuellement utilisés.
• Un grand nombre de profils de température et de salinité
observés par les flotteurs Argo sont également utiles pour
les applications océaniques, mais leur résolution
temporelle est marginale pour les services maritimes.
• Le nombre d'observations de la température et de la
salinité des océans est insuffisant dans les mers côtières,
ce qui limite les applications de validation des modèles et
d'assimilation des données dans les régions côtières.
• Des planeurs sous-marins sont déployés par diverses
institutions pour un large éventail d'applications. Les
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 92

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
déploiements sont le plus souvent à proximité des côtes
en raison de contraintes logistiques. Des efforts sont
déployés aux États-Unis pour déployer des planeurs pour
les applications des ouragans pendant la saison des
ouragans dans l'Atlantique.

Applications océaniques: Pluviomètres Voir la « topographie de l'océan »


• En raison de la demande croissante de systèmes de gloss, pour les observations du niveau de
prévision et d'alerte aux tsunamis, aux ondes de tempête altimètres la mer utilisées pour estimer les
et aux inondations côtières et pour l'étalonnage et la satellitaires, distributions de la température et
validation des altimètres et modèles satellitaires, cette altimètres de la salinité de l'océan à l'intérieur
partie du spectre doit être prise en compte dès à présent radars à large des océans et les courants
et devrait être prise en compte lors du choix d'un nouvel fauchée et océaniques.
instrument et de la conception de stations in situ sur le altimètres
niveau de la mer. En outre, on a mis l'accent sur le fait inclinés à haute
que le plus grand nombre possible de pluviomètres altitude,
GLOSS fournissent des données en temps réel et/ou quasi altimètres
Niveau de la haute précision
réel, c'est-à-dire en général dans une heure. L'une des
mer
questions en cours concernant ces données est que les
mesures du niveau de la mer n'ont pas été bien intégrées
dans les SMHN.
• Pour la prévision des ondes de tempête et des tsunamis,
un espacement de 10 km est nécessaire, tandis que pour
la modélisation du climat, cet espacement de 50 km
permettra d'atteindre le seuil. Il faudra donc disposer
d'un réseau plus dense qu'aujourd'hui.
• Échantillonnage du niveau de la mer moyenné sur une
période suffisamment longue pour éviter le repliement
des vagues, à des intervalles généralement de 6 secondes
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 93

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
ou moins si l'instrument doit aussi être utilisé pour la
prévision et l'annonce des tsunamis, des ondes de
tempête et des inondations côtières.
• Le temps de l'instrument est compatible avec une
précision de niveau, ce qui signifie une exactitude
supérieure à une minute (et, dans la pratique, à des
secondes ou mieux avec des pluviomètres électroniques)
– une précision marginale.
• Les mesures doivent être effectuées par rapport à un
point de repère fixe et permanent de marégraphes locaux
(TGBM). Cela devrait être relié à plusieurs repères
auxiliaires afin de protéger son déplacement ou sa
destruction. Les connexions entre le TGBM et le zéro de
l'échelle devraient être faites avec une précision de
quelques millimètres à intervalles réguliers (par exemple
annuelles) – exactitude acceptable.
• Les marégraphes GLOSS à utiliser pour l'étude des
tendances à long terme, de la circulation océanique et de
l'étalonnage/validation des altimètres par satellite doivent
être équipés de récepteurs GPS (et contrôlés par d'autres
techniques géodésiques) situés aussi près que possible de
l'instrument.
• Les valeurs relevées pour chaque niveau de la mer
devraient être faites avec une précision de 10 mm, ce qui
est acceptable.
• Les sites de mesure devraient, si possible, être équipés
pour enregistrer les signaux émis par les tsunamis et les
ondes de tempête, ce qui suppose que le site soit équipé
d'un capteur de pression capable de mesurer la fréquence
d'échantillonnage de 15 secondes ou sur une minute, et
éventuellement pour enregistrer les conditions de vagues,
ce qui implique une fréquence d'échantillonnage d'une
seconde , avec une précision médiocre.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 94

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les sites de jaugeage devraient également être équipés
pour la transmission automatique des données aux
centres de données par satellite, Par Internet, etc., en
plus d'enregistrer localement les données sur place.
• Les bassins exposés aux tsunamis et aux ondes de
tempête (par exemple le golfe du Bengale, le golfe du
Mexique et les îles du Pacifique) nécessitent une densité
accrue d'observations du niveau de la mer. Les mesures
du niveau de la mer devraient être accompagnées
d'observations de la pression atmosphérique et, si
possible, des vents et d'autres paramètres
environnementaux, qui présentent un intérêt direct pour
l'analyse des données sur le niveau de la mer.
• Pour couvrir l'ensemble du domaine méso-échelle et du
littoral, il est nécessaire d'accroître l'échantillonnage
spatial en fusionnant (de manière optimale avec des jeux
de données d'étalonnage transversal) différents jeux de
données altimétriques. La mission SWOT en cours pour
l'altimètre à large fauchée de la NASA contribuera à
relever ce défi, le lancement étant prévu vers février
2022.

Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Aquarius, SMOS Bouées La télédétection par satellite du SSS
• Certains navires de recherche prennent des séries et SMAP, TSG, dérivantes dans les régions polaires souffre
chronologiques de salinité de surface de la mer le long de bouées TRITON, CIMR d'une faible sensibilité du signal
leur trajectoire par thermosalinographes. Bien que la télédétection, mesuré aux variations de salinité.
couverture et la fréquence soient insuffisantes, elles imagerie En outre, les glaces de mer donnent
Salinité de peuvent servir à valider les champs océaniques initialisés hyperfréquence lieu à des estimations biaisées. Il
surface et prévus. s à basse convient d'améliorer l'exactitude de
• Des données précieuses proviennent également de fréquence l'extraction des données SSS dans
certains bouées ancrées tropicales, en particulier des les régions polaires, par exemple en
bouées TRITON, bien que la couverture des données soit révisant des algorithmes, en
plutôt limitée. fusionnant des observations
différentes (par satellite), en
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 95

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La salinité de surface est également mesurée par des fournissant un nombre accru
satellites comme Aquarius, SMOS et SMAP avec une d'observations in situ plus matures.
bonne couverture, acceptable pour une bonne résolution Améliorer les systèmes
spatiale et temporelle, mais avec une précision marginale. d'observation de la salinité depuis
Il faut établir des moyennes temporelles pour obtenir l'espace afin d'accroître
l'exactitude acceptable. l'échantillonnage et de réduire
• La limitation de la salinité de l'assimilation des données l'incertitude, en particulier dans les
océaniques reste problématique, car les flux d'eau douce océans polaires.
(précipitations, évaporation et ruissellement des cours
d'eau) sont très incertains, ce qui a une incidence sur la
salinité de surface et les propriétés des couches mixtes.
• Les observations SSS peuvent compléter le manque de
pluviomètres dans les zones océaniques. Dans ce sens, il
est préférable d'ajouter un capteur de salinité aux bouées
dérivants. Cela peut fournir des informations à couverture
mondiale sur les précipitations, ainsi que des informations
sur la SST et la SLP.
• Les mesures de la salinité par satellite peuvent également
faire obstacle aux estimations de l'évaporation moins des
précipitations et éventuellement du ruissellement des
grandes rivières.

Applications océaniques:
• La couverture est marginale ou médiocre dans certaines
zones de l'océan mondial. Il est nécessaire de disposer
d'un SSS de haute qualité en haute mer, si possible avec
une précision < 0,1 SA sur une échelle spatiale de 10 km,
et une diffusion rapide (disponibilité dans un délai d'une
heure). Dans les régions côtières, une densité plus élevée
est requise (précision < 0,1 SA sur une échelle spatiale
de 1 km).
• Les instruments de télédétection passent actuellement de
l'expérimentation à l'exploitation. Il est nécessaire de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 96

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
limiter cette variable d'état à la surface où la variabilité
est la plus grande, et les flux de masse sont connus pour
avoir de grandes erreurs.
• L'amélioration de la précision du SSS (ainsi que de la
température de surface de la mer en surface) dans les
régions d'eau peu profonde contribuera à améliorer les
performances des prévisions océaniques.

PNT à l'échelle mondiale: Stations Observations de Mesures de surface dans la basse


• De nombreux messages SYNOP omettent d'effectuer des d'observation navire atmosphère et des zones
observations de l'épaisseur de neige lorsque la neige n'est en surface, Combinaison de impraticables à l'aide de drones
pas présente au sol et que de grandes régions et les pays imagerie par la couverture L'utilisation accrue de caméras
présentent des stations SYNOP extrêmement clairsemées satellite radar n snow vidéo à l'appui de la prévision
qui signalent l'épaisseur de neige infrarouge, avec de locale.
• La mise à disposition des données nationales sur la neige imagerie nouveaux Avec la nouvelle génération de
à l'intention des utilisateurs de la prévision numérique du hyperfréquence modèles brise-glace, il est possible de
temps serait très utile s, imagerie altimétriques disposer d'un système automatisé
Couverture passive dans les numériques de (semi-) normalisé pour la
• Des lacunes subsistent dans certains pays de
neigeuse, hyperfréquence surfaces couverture neigeuse au-dessus des
l'hémisphère Nord et dans la majeure partie de
épaisseur de la s, infrarouges glaciaires glaces de mer et des floes.
l'hémisphère Sud
neige et infrarouges et (provenant de
• Les images satellitaires dans le visible et le proche Neige provenant de bouées de
équivalent en imageurs SSM/I lidars
infrarouge fournissent des informations d'une bonne glace, Neige sur la glace de mer –
eau de la neige haute résolution aéroportés ou
résolution horizontale et temporelle et d'une précision encore une lacune;
multispectrales de plates-
correctes sur l'étendue du manteau neigeux (mais pas sur dans le visible Progrès accomplis dans le domaine
formes
la masse neigeuse) pendant la journée dans les zones et l'infrarouge, de la cryosphère de haute
satellitaires)
sans nuages. Il existe une grave lacune dans le système imagerie montagne, combinant imagerie
d'observation de la cryosphère, car aucun des Cartographie de optique/radar,
multispectrale l'épaisseur de
instruments actuels ne peut fournir une estimation fiable dans le visible altimétrie et gravimétrie;
de l'équivalent en eau de la neige depuis l'espace neige RSO à
et l'infrarouge différenciation de MN par rapport
l'aide des
avec cycles de aux données stéréo optiques.
données
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 97

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• La couverture neigeuse au-dessus des glaces de mer pose répétition interférométriqu La cartographie de l'étendue de la
également des problèmes d'interprétation des données. rapide, imagerie es dans la neige et des glaciers dépend encore
Les futures missions satellitaires capables de mesurer dans le visible bande L de largement de la résistance optique
l'équivalent en eau de la neige seraient extrêmement et l'infrarouge, SAOCOM-1 A et d'environ 10 mètres. Jeux de
utiles pour les progrès de l'assimilation couplée, ce qui réalisation des données données mondiaux, décennals et
profiterait systématiquement à la surface et à d'une bande combinées en librement accessibles provenant de
l'assimilation des données atmosphériques dans les jour/nuit, bande L et en Landsat, ASTER et Sentinel-2,
systèmes de prévision numérique du temps imagerie bande S complétés par des rés. (<10 m),
hyperfréquence fournies par des images optiques de couverture
PNT haute résolution: s, et NISAR (en limitée (et données stéréo) fournies
Diffusiomètres, cours par SPOT, Pléiades, Cartosat-I, etc.
• Les stations d'observation en surface mesurent la
altimètres d'élaboration Coordination multiorganisations ou
couverture neigeuse avec une bonne résolution
radars à large par la constellations de satellites
temporelle, mais une résolution horizontale et une
fauchée et NASA/ISRO) nécessaires pour revoir la fréquence
exactitude marginales (principalement en raison de
problèmes d'échantillonnage spatial) altimètres Altimétrie laser afin de répondre aux besoins des
inclinés à haute future / services opérationnels de fonte
• Les images satellites dans le visible et l'infrarouge proche
précision, Altimétrie nivale
infrarouge fournissent des informations d'une bonne
imageurs interférométriqu À l'heure actuelle, il n'est pas
résolution horizontale et temporelle et d'une précision
hyperfréquence e de fauchée possible de mesurer avec précision
correctes sur la couverture neigeuse (mais pas sur son
s à basse pour les précipitations solides, l'épaisseur
équivalent en eau) dans la journée dans les zones sans
fréquence l'enregistrement de la neige ou l'eau de surface dans
nuages
Missions de vertical des les montagnes. Manque de produits
• L'imagerie hyperfréquence offre le potentiel images des
réflectométrie opérationnels permettant de
d'informations supplémentaires sur la teneur en eau de la glaciers, pour
GNSS(GNSS-R), recueillir de façon satisfaisante les
neige (à une résolution inférieure mais toujours bonne) les estimations
mw passives; données sur l'eau et l'eau à des
mais l'interprétation des données est difficile. du bilan de
Imagerie sar et échelles spatiales appropriées
• La couverture neigeuse au-dessus des glaces de mer pose altimètres masse
également des problèmes d'interprétation des données, (laser et radar),
mais cela est moins crucial pour la PNT haute résolution lidar (longueur Projet de
que pour la PNT à l'échelle mondiale en raison du très peu d'onde unique) mission
de modèles couvrant ces zones. – pouvant être canadienne sur
montés sur des la masse
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: aéronefs télé neigeuse en
• Mêmes exigences que la PNT à haute résolution du SoG uav, des bande Ku
altimètres (TSMM) pour
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 98

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
radars à large obtenir une
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: fauchée et des estimation de la
• Les observations relatives à l'épaisseur de la neige et à altimètres température de
l'eau sont insuffisantes (mauvaises) pour initialiser les haute précision surface de la
prévisions infrasaisonnières à saisonnières. Bien que les inclinés à haute neige à haute
stations SYNOP d'observation en surface transmettent des altitude résolution
mesures de l'épaisseur de neige locale avec une précision Mission
élevée, la couverture des stations SYNOP signalant VIS/NIR/SWIR/I
l'épaisseur de la neige n'est pas suffisante (voir aussi soG R pour une
pour la PNT à l'échelle mondiale). L'imagerie couverture
hyperfréquence peut également améliorer l'évaluation de polaire continue
la masse neigeuse dans l'analyse des terres. (Arctique et
Antarctique),
Hydrologie: Missions
gravimétriques,
• L'accès aux données du SWE par le SMHN peut être
difficile, car ces dernières sont souvent mesurées par des Instruments
organismes régionaux chargés de la prévision montés sur la
hydrologique ou de la gestion de l'eau ou par des glace,
entreprises hydroélectriques. Les données de la SWE observations in
peuvent également consister en des relevés nigements situ des glaces
manuels qui ne sont pas nécessairement disponibles en dérivantes,
temps quasi réel. L'équivalent en eau des stations observations de
automatiques est également affecté par une couverture bouées de glace
spatiale limitée représentative (identique à l'épaisseur de Cartographie de
neige, voir SoG Haute résolution PNT). la fonte nivale
• Les images satellitaires dans le visible et le proche en mettant au
infrarouge fournissent des informations d'une bonne point des
résolution horizontale et temporelle et d'une bonne données
précision sur la couverture neigeuse et l'albédo de la d'images RSO à
surface dans la journée dans les zones sans nuages. plusieurs jours.
Aucun des instruments actuels embarqués à bord des Terrain aplati
satellites ne peut fournir une estimation fiable de l'effet nécessaire pour
SWE depuis l'espace. Les extractions actuelles de éliminer les
données de la SWE à partir de capteurs hyperfréquences effets d'ombre
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 99

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
sont disponibles à basse résolution et ne peuvent fournir des montagnes
une estimation précise de l'eau de fond en montagne. (selon les
• Les observatoires aéroportés utilisant un lidar à balayage modèles
et un spectromètre imageur peuvent fournir des mesures altimétriques
précises de l'épaisseur de la neige et de l'albédo. Ces numériques)
informations peuvent être combinées avec des
informations issues de modèles pour obtenir une
estimation de la température de surface de la neige et de
la fonte des neiges. Toutefois, cette méthode se limite
aux bassins hydrographiques de petite échelle.
• Modification du cycle hydrologique et des régimes
hydrologiques et apports pour la gestion de l'eau, les
crues et la sécheresse par le biais d'HydroSOS, entre
autres outils.
PNT à l'échelle mondiale: Imageurs Capteurs
• Certaines stations terrestres d'observation en surface hyperfréquence d'humidité du
transmettent régulièrement l'humidité du sol (par s passifs en sol dans les
exemple le réseau d'analyse du climat (SCAN) aux États- bande L (par rayons
Unis d'Amérique, mais leur couverture est limitée, et les exemple SMOS, cosmiques –
données nécessitent un réétalonnage régulier SMAP) échelle de
Diffusiomètres terrain: essd-
actifs à 12-2289‒
PNT haute résolution:
hyperfréquence 2020.pdf
• La précision des mesures des radiomètres (copernicus.org
s, ASCAT
Humidité du sol hyperfréquences et de la résolution temporelle est )
généralement bonne, tandis que les résolutions Imagerie
horizontales restent, au mieux, marginales. hyperfréquence
s, imagerie
hyperfréquence
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: s
• La précision des mesures des diffusiomètres (ASCAT) et hyperfréquence
la résolution temporelle sont acceptables, tandis que les s, sondeur
résolutions horizontales restent, au mieux, marginales. hyperfréquence
s et imagerie en
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance:
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 100

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• À l'heure actuelle, seul le SCAN fournit un réseau de orbites
profils verticaux en temps réel de l'humidité du sol et de inclinées,
la couverture du sol est limité à l'ensemble de la zone des Imageurs SAR
États-Unis. Un réseau de mesures semblables couvrant le et altimètres,
domaine mondial serait très utile. Le produit opérationnel Missions de
actuel de mesure de l'humidité du sol provenant de réflectométrie
l'ASCAT a une résolution spatiale acceptable, mais une GNSS (GNSS-
précision marginale. Les imageurs hyperfréquences R); MW passif;
passifs en bande L comme le SMOS et le SMAP présentent Sar
un grand potentiel.

Météorologie agricole:
• La surveillance optimale de l'humidité du sol exige des
mesures in situ à des profondeurs de 20, 50 et 100 cm
toutes les 5 à 7 ou 10 jours, avec une résolution
horizontale supérieure à 100 m.

Hydrologie:
• La plupart des instruments hyperfréquences actifs et
passifs fournissent des informations sur l'humidité du sol
pour les régions de couverture végétale limitée. Toutefois,
dans de nombreuses conditions, les données de
télédétection sont insuffisantes et les informations
relatives à la profondeur de l'humidité restent
insaisissables. Malheureusement, aucun des instruments
ne fournit une combinaison satisfaisante de la résolution
spatiale et de l'heure du cycle de répétition (2 à 3 jours).
Les données AMSR sont proches de fournir des
informations sur l'humidité du sol ou l'humidité des terres
émergées qui peuvent être légèrement utiles pour les
modèles méso-échelle, mais le délai de transmission de
ces données reste difficile.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 101

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Navires,
• La couverture est marginale ou absente sur de vastes bouées, stations
étendues de la Terre. Sur les terres émergées, les d'observation
stations d'observation en surface mesurent avec une en surface,
résolution horizontale et temporelle bonne dans certaines Imagerie
régions et marginales dans d'autres multispectrale
dans le visible
PNT haute résolution: et l'infrarouge
avec cycles de
• La précision des mesures est généralement bonne, même
répétition
si cela peut être difficile à utiliser lorsque le terrain de
rapides,
surface n'est pas plat, en raison de la sensibilité des
sondeurs
mesures à la variabilité locale que les modèles de PNT à
hyperspectraux
haute résolution continuent de résoudre plus précisément
ir, imagerie
que les modèles mondiaux.
dans le visible
Température de et l'infrarouge,
l'air près de la Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: réalisation
surface, • Couverture marginale ou inexistante sur de vastes d'une bande
généralement à étendues de la Terre jour/nuit,
2m • Les instruments satellitaires n'observent pas directement imagerie
ces variables à proximité de la surface hyperfréquence
s, sondeurs
hyperfréquence
s en altitude
stratosphérique
et
mésosphérique
Mission
VIS/NIR/SWIR/I
R pour une
couverture
polaire continue
(Arctique et
Antarctique)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 102

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Navires,
• La couverture est marginale ou absente sur de vastes bouées, stations
étendues de la Terre. Sur les terres émergées, les d'observation
stations d'observation en surface mesurent avec une en surface,
résolution horizontale et temporelle bonne dans certaines sondeurs
régions et marginales dans d'autres hyperspectraux
dans
l'infrarouge,
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance:
sondeurs
Près de la • Couverture marginale ou inexistante sur de vastes UV/VIS/NIR,
surface, étendues de la Terre occultation
généralement à • Les instruments satellitaires n'observent pas directement radio GNSS
2 m. ces variables à proximité de la surface (constellation
de base),
Constellation de
sondages
hyperfréquence
s haute
fréquence,
UV/VIS/NIR/IR/
MW
PNT à l'échelle mondiale: Imageurs et
• L'exactitude est affectée par les problèmes de détection sondeurs
des nuages et les incertitudes liées à l'émissivité en infrarouges et
surface, et l'interprétation est difficile en raison de la hyperfréquence
Température nature hétérogène de la surface d'émission pour de s satellitaires
pelliculaire à la nombreux types de surface
surface des • Le cycle diurne de la température en surface n'est
glaces généralement pas bien échantillonné, sauf pour les
terrestres capteurs embarqués à bord de satellites géostationnaires
(par exemple SEVERI sur MSG) qui ne peuvent assurer
une couverture mondiale

PNT haute résolution:


INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 103

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Des questions similaires s'appliquent à la PNT à l'échelle
mondiale

PNT à l'échelle mondiale: Imageurs et


• L'exactitude est affectée par les problèmes de détection sondeurs
des nuages et les incertitudes liées à l'émissivité en infrarouges et
surface, et l'interprétation est difficile en raison de la hyperfréquence
nature hétérogène de la surface d'émission pour de s satellitaires
nombreux types de surface
• Le cycle diurne de la température en surface n'est
généralement pas bien échantillonné, sauf pour les
Température capteurs embarqués à bord de satellites géostationnaires
pelliculaire de la (par exemple SEVERI sur MSG) qui ne peuvent assurer
glace de lac une couverture mondiale

PNT haute résolution:


• Des questions similaires s'appliquent à la PNT à l'échelle
mondiale

Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance:


• Des questions similaires s'appliquent à la PNT à l'échelle
mondiale
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 104

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Imagerie
• La limitation de l'utilisation efficace des données satellite à partir
disponibles est que les modèles couplés doivent être de canaux dans
réétalonné (interactions en surface – couche limite) le visible et le
lorsque le type ou les caractéristiques de la végétation proche
(par exemple la LAI) évoluent infrarouge,
MODIS,
imagerie
Hydrologie:
multispectrale
• Dans certains cas, les produits du type NDVI et du type de dans le visible
végétation ne peuvent pas être interchangeables en raison et l'infrarouge
de bandes spectrales légèrement différentes. avec cycles de
répétition
rapide, imagerie
dans le visible
Type de
et l'infrarouge,
végétation,
réalisation
couverture et
d'une bande
NDVI
jour/nuit,
d'imageurs
hyperspectraux
ou à bande
étroite,
vis/NIR/SWIR/I
R pour une
couverture
polaire continue
(Arctique et
Antarctique),
radar et lidar
pour la
cartographie de
la végétation
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 105

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Stations Radars de
• Les stations d'observation en surface estiment la d'observation nuages spatiaux
nébulosité et la base des nuages avec une résolution en surface, (Baggatalia et
temporelle et une précision acceptables, mais une imageurs et al., 2020)
résolution horizontale marginale dans certaines régions et sondeurs
qui manque au-dessus de la majeure partie de la Terre. infrarouges, Radar sol-sol
• À l'heure actuelle, le problème principal n'est pas Imagerie DE détection
l'observation des nuages proprement dit, mais avec leur optique active des nuages
assimilation, en raison de problèmes de représentativité (lidar) et
et de faiblesses des méthodes d'assimilation des données hyperfréquence
et de la paramétrisation des hydrométéores nuageux et s (radar),
Nuages Radar de détection des nuages au
d'autres aspects du cycle hydrologique dans les modèles satellites
géostationnaire sol. Cette technique permet une
de prévision numérique du temps. grande sensibilité avec moins
Nébulosité, s, satellites à
hauteur des orbite polaire, d'énergie que les radars à
nuages, base PNT haute résolution: imagerie impulsions. Disponible sur le plan
des nuages et • Les mesures satellitaires dans le spectre visible et multispectrale commercial. (Delanoë 2016)
température du l'infrarouge ne donnent que peu d'exactitude en raison dans le visible
sommet des des mauvaises relations entre la température au sommet et l'infrarouge
nuages. des nuages et la physique des précipitations sous- avec cycles
jacentes rapides de
Paramètres • Les mesures hyperfréquences sont influencées par la répétition,
relatifs aux sensibilité à l'émissivité de la surface des terres émergées sondeurs
nuages et par des propriétés optiques similaires de l'eau des hyperspectraux
nuages et de la faible pluie. Par conséquent, et pour les ir, sondeurs
modèles de prévision numérique du temps à haute UV/VIS/NIR,
résolution, les imageurs et les sondeurs hyperfréquences imagerie dans
fournissent des informations sur les nuages de faible le visible et
exactitude, de résolution horizontale et temporelle. l'infrarouge,
réalisation
d'une bande
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance:
jour/nuit,
• Les données des satellites géostationnaires sont imagerie
manquantes pour les hautes latitudes où les satellites en hyperfréquence
orbite polaire fournissent des observations précieuses s, imageurs
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 106

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
avec une fréquence acceptable en raison de la hyperfréquence
convergence des trajectoires orbitales. s, radars de
nuages,
Météorologie aéronautique: imageurs
submistrés,
• Les informations sur la taille des gouttelettes de nuages
UV/VIS/NIR/IR/
pour les prévisions de givrage ne sont actuellement pas
MW Mission
directement observées.
VIS/NIR/SWIR/I
• Les observations effectuées par satellite se situent au R pour une
sommet d'une couche nuageuse, et ce n'est que lorsque couverture
cette couche est visible depuis l'espace. Seules les polaire continue
données de radiosondage et les données d'aéronefs (Arctique et
peuvent fournir une résolution verticale acceptable de ces Antarctique),
paramètres, mais les heures du cycle et la résolution spectromètre
horizontale sont marginales à faible. La doublepolarisation INFRAROUGE,
des radars météorologiques, en particulier si elles sont capteurs
exploitées dans la bande X, promet encore une fois hyperspectraux
d'obtenir une exactitude acceptable pour déterminer la hyperspectraux
quantité et la répartition des gouttelettes de type SLW, MW
mais même si les données sont encore bien trop rares
dans certains pays, leur impact mondial est considérable.
• La détermination automatique de la nébulosité et de la
hauteur de la base des nuages à partir de mesures
effectuées à partir d'un seul célomètre pourrait être
difficile aux endroits où la topographie est complexe
(vallées, stations côtières et grandes villes à forte charge
d'aérosols, par exemple).
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 107

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Station Atténuation du Cela nécessite une collaboration
• La résolution horizontale est médiocre dans de vastes d'observation signal du avec les opérateurs de téléphonie
régions du monde, et où la couverture est bonne, les en surface, téléphone mobile, peut s'avérer très utile dans
données ne sont souvent pas disponibles pour les radars au sol, mobile par le pays doté d'un réseau de radars
échanges internationaux. imageurs et pluie. météorologiques de secours. (Turko
• Les radars au sol mesurent les précipitations instantanées sondeurs Les radars 2020)
avec une bonne résolution horizontale et temporelle et hyperfréquence adaptatifs à Élargissement des radars
une précision acceptable, mais sur quelques terres s, imageurs balayage météorologiques Doppler et
émergées uniquement géostationnaire électronique polarimétriques aux pays en
s infrarouges, (réseau à développement, y compris la
• Les imageurs infrarouges géostationnaires donnent des
polarimétrie commande formation sur le traitement et
informations à une résolution temporelle beaucoup plus
radar, imagerie progressive) l'interprétation, et le renforcement
élevée grâce à la corrélation des précipitations de surface
multispectrale acquerront des des capacités de traitement et de
avec les propriétés du sommet des nuages, mais la
dans le visible données de gestion des données extrêmement
Précipitations précision est marginale en raison de la nature indirecte de
et l'infrarouge manière non importantes.
cette relation.
avec cycles de conventionnelle, Élargissement des réseaux qui ne
Type et quantité répétition ce qui nécessite font pas partie des SMHN, y compris
(sur une PNT haute résolution: rapide, imagerie l'adaptation par les réseaux bénévoles et privés,
période donnée, • Le radar météorologique dont la précision dépend de sa hyperspectrale l'infrastructure avec diffusion/collecte automatique
généralement fréquence et de l'intensité de la pluie. ir, imagerie d'échange et de aux centres nationaux d'archivage.
24 heures) • Il est difficile d'exploiter au-dessus de la mer les échos de dans le visible traitement des
mer à l'au-dessus de la mer grâce à des balayages et l'infrarouge, données.
effectués à basse altitude. réalisation
d'une bande
• L'obstruction du faisceau est aussi souvent un problème
jour/nuit,
dans les régions montagneuses et les zones peuplées en
imagerie
raison des bâtiments.
hyperfréquence
s, sondeur
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: hyperfréquence
• L'imagerie rapide (de l'ordre des minutes) est cruciale s et imagerie en
pour la prévision immédiate, mais elle n'est pas encore orbites
fournie par tous les satellites géostationnaires inclinées,
• La détection des précipitations est marginale pour les mission
imageurs hyperfréquences et, selon la longueur d'onde de VIS/NIR/SWIR/I
l'instrument, bonne à médiocre pour les diffusiomètres R pour une
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 108

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
couverture
Hydrologie: polaire continue
• Les observations terrestres sont effectuées, mais l'accès (Arctique et
global aux données sur les eaux souterraines (vitesse de Antarctique),
recharge et de prélèvement en particulier) est très limité. occultation
L'IGRAC a compilé des informations mondiales sur les radio GNSS;
ressources en eau souterraine. Des techniques « Constellation
d'observation gravimétrique (telles que grace) pour les supplémentaire
masses d'eaux souterraines de très grande taille sont de satellites de
disponibles, mais elles ne sont pas encore pleinement sondages
éprouvées en conditions opérationnelles. L'utilisation des atmosphériques
données du GOCE est en cours d'exploration. /ionosphériques
améliorés (y
• Pour ce qui est de l'estimation quantitative des
compris
précipitations par satellite, il est nécessaire de mettre au
polarimétriques
point des produits de front et d'intégrer des produits sur
), y compris
les précipitations destinés à une utilisation quotidienne
l'occultation
sur le long terme dans les Services hydrologiques
radio LEO-LEO
nationaux.
pour des
fréquences
supplémentaire
s optimisées
pour les
sondages
atmosphériques
, les radars de
détection des
précipitations
par satellite et
les radars de
détection des
nuages; »
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 109

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
PNT à l'échelle mondiale: Sondeurs
• Toutefois, pour maintenir des distributions verticales infrarouges
réalistes de l'ozone dans les modèles de PNT, des haute résolution
informations sur l'ozone résolues verticalement sont et instruments
nécessaires. de
• Les résultats des sondes d'ozone ont du mal à fournir des rétrodiffusion
informations statistiquement significatives en raison du solaire plus
nombre limité de profils disponibles, car certaines de ces précis,
données ne sont pas diffusées à l'échelle internationale. limbosondeurs
(tels que MLS),
sondeurs
hyperfréquence
Ozone s à balayage à
hyperfréquence
s (SMLS),
Concentration sondeurs
dans le domaine hyperspectraux
3D dans
l'infrarouge,
sondeurs
UV/VIS/NIR,
Constellation de
sondeurs
hyperfréquence
s haute
fréquence,
UV/NIR/IR/MW,
capteurs
hyperspectraux
hyperspectral

Hauteur, PNT à l'échelle mondiale: Bouées,


direction et • Les bouées et les capteurs montés sur des plates-formes capteurs,
période des et des plates-formes pétrolières sont marginaux ou altimètres
vagues absents sur de vastes étendues de la Terre. embarqués sur
des satellites
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 110

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les altimètres embarqués sur des satellites polaires à polaires,
couverture horizontale et temporelle sont limités. Des instruments
informations sur le spectre des vagues 2D sont fournies RSO, bouées
par les instruments RSO avec une exactitude acceptable, non spectrales
mais avec une résolution horizontale et temporelle et spectrales in
marginale. situ, altimètres
radars à large
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: fauchée et
altimètres
• Des questions similaires s'appliquent à la PNT à l'échelle
inclinés à haute
mondiale
altitude, inclinés
• Des informations sur le spectre des vagues 2D sont et haute
fournies par les instruments RSO dont la précision est précision
bonne, mais avec une résolution horizontale et temporelle
marginale.

Applications océaniques:
• La couverture géographique des données sur les vagues
in situ est encore très limitée et la plupart des mesures
sont effectuées dans l'hémisphère Nord (principalement
au large des côtes nord-américaines et occidentales).
• Des différences ont été relevées en ce qui a trait aux
vagues mesurées à partir de différentes plates-formes,
capteurs, traitement et amarrage. En particulier, un biais
systématique de 10 % a été constaté entre les bouées
américaines et canadiennes, les deux plus grands réseaux
de bouées ancrées.
• Les altimètres satellitaires fournissent des informations
sur la hauteur significative des vagues avec une
couverture mondiale et une bonne précision. Toutefois, la
couverture horizontale/temporelle est marginale. La
mission SWOT en cours pour l'altimètre à large fauchée
de la NASA contribuera à relever ce défi, le lancement
étant prévu vers février 2022.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 111

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les altimètres multiples sont nécessaires pour assurer un
échantillonnage transsectoriel adéquat.
• Les instruments RSO fournissent des informations sur la
densité énergétique spectrale des vagues à 2 D avec une
précision médiocre, mais avec une résolution
horizontale/temporelle marginale. La résolution
horizontale de 100 km est nécessaire pour être utilisée
dans les modèles régionaux, avec une livraison rapide
(dans les six heures). Les capacités des radars à
ouverture réelle devraient être disponibles dans les cinq
ans à venir.
PNT à l'échelle mondiale: Imagerie Raman-lidar L'utilisation de la technologie de
• L'imagerie satellite dans le visible et le proche infrarouge satellite dans le diode laser a réduit le coût et le
a une précision marginale visible et le Accord HSRL coût de fonctionnement de tous les
proche lidars.
infrarouge,
imageurs Poignée de
perfectionnés multiwavelengt
tels que MODIS, h
Concentration stations au sol
des aérosols en qui utilisent des Lidar polarisé
3D photomètres
solaires tels que
Lidar (Doppler
le Réseau
Paramètres et rétrodiffusion
robotisé
relatifs aux double/triple
d'aérosols
aérosols fréquence),
(AERONET), des
céilometres
radiomètres,
des
spectromètres
optiques, des
imageurs
géostationnaire
s, Aeolus
Doppler lidar,
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 112

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
des images
multispectrales
dans le visible
et l'infrarouge
avec des cycles
de répétition
rapides, des
sondeurs
hyperspectraux
ir, des sondeurs
UV/VIS/NIR,
des imageurs
hyperspectraux
à bande étroite
ou
hyperspectrale
SAR
multipolarisatio
n;
Spectromètre
hyperspectral
VIS, NIR
PNT à l'échelle mondiale: Imagerie Radar à double
• Il n'existe actuellement aucune capacité actuelle ou infrarouge longueur d'onde
prévue géostationnaire (Radenz 2018)
ou radar
Doppler permis
w-comp du vent PNT haute résolution:
de capteurs
dans le domaine • Une augmentation considérable de la résolution spatiale hyperfréquence
3D des modèles de prévision numérique du temps haute s, lidar (Doppler
résolution est nécessaire avant que ces modèles puissent et rétrodiffusion
résoudre les nuages et produire un certain mouvement double/triple
vertical qui peut être comparé à (par exemple) les fréquence)
observations de la vitesse verticale Doppler.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 113

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Radar Doppler,
lidar Doppler

Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: Aviation,


• Pas observé au-dessus de l'océan en général. Près des stations
aéroports, les modèles à très haute résolution (1D ou 3D) d'observation
permettent d'estimer la visibilité et la base des nuages synoptique en
dans la gamme des NWC et VSRF avec une précision surface, LIDAR
utile. Ces modèles ont besoin de plusieurs stations
d'observation à haute fréquence supplémentaires. C'est
pourquoi ils ne sont disponibles que dans très peu
d'aéroports.
• généralement bon dans les aéroports, mais marginal
ailleurs.
• Le LIDAR fournit de bons profils verticaux, mais très peu
d'instruments sont opérationnels dans le monde entier.
Visibilité

Météorologie aéronautique:
• Pour déterminer automatiquement la visibilité dominante,
il faudrait généralement installer un ensemble de mètres
de visibilité dans des endroits appropriés situés à
l'intérieur ou à proximité de l'aéroport. Bien que la
transmission des portées visuelles Slant Path (SVR) ait un
impact positif sur la sécurité et l'efficacité, aucune
technologie opérationnelle n'est recommandée à ce jour.
Pour les prévisions en route des vols VFR, la résolution
horizontale et l'heure du cycle des stations d'observation
existantes qui signalent des informations météorologiques
aéronautiques en code METAR ne peuvent être
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 114

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
acceptables que dans les zones densément peuplées et
dans la majeure partie du globe. Il est recommandé
d'utiliser d'autres observations provenant de stations
météorologiques synoptiques.

Applications océaniques:
• Ce paramètre peut varier sensiblement sur de courtes
distances. L'exactitude est acceptable dans les zones
côtières et marginale en haute mer. La résolution
horizontale/temporelle est médiocre sur la majeure partie
de l'océan mondial. En règle générale, la visibilité est
déduite des résultats des modèles atmosphériques
régionaux (voir la prévision numérique du temps à
l'échelle régionale).
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: Détection des
• Faible efficacité de détection des éclairs intra-nuages. éclairs en
Détection de la • Sur la plupart des océans, les terres émergées et les temps réel
foudre hautes latitudes habitées sont faiblement habitées, mais (total ou
la couverture est marginale à acceptable par les réseaux distinct entre
(Emplacement les nuages et le
du flux terrestres, au moins pour toute l'information sur les
éclairs. Dans ces zones, l'efficacité de détection et sol, instruments
magnétique des d'imagerie de la
éclairs) l'exactitude de la localisation sont souvent insuffisantes
pour les éclairs intra-nuages (IC), de sorte que le TL se foudre,
compose principalement d'éclairs nuage-sol. imageurs de la
foudre)
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: Radiomètres à
Éclairement • En général, la résolution horizontale est marginale, mais large bande
énergétique lorsqu'on combine des informations satellitaires sur la absolument
descendant de couverture nuageuse, il est possible d'obtenir une qualité étalonnés et
courte longueur acceptable. radiomètres de
d'onde à la l'éclairement
surface énergétique
terrestre solaire total et
de l'éclairement
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 115

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
spectral solaire
total

Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Diffusiomètres, Voir « vent de surface » dans le but
• Les bouées fixes et dérivantes et les navires en dehors du bouées fixes et autre que pour forçage des modèles
Pacifique tropical fournissent des observations avec une dérivantes, de circulation générale de l'océan
couverture et une fréquence marginales; Exactitude imagerie
acceptable pour le même but. Bien que la couverture et la hyperfréquence
fréquence des données sur le vent à la surface des océans s, imagerie
in situ ne soient pas suffisantes (ou insuffisantes) pour les hyperfréquence
systèmes d'assimilation des données atmosphériques, s basse
l'assimilation de ces données a une incidence prononcée fréquence,
sur la vitesse du vent analysée, et donc sur les champs sondeur
de stress du vent, contribuant à améliorer les conditions hyperfréquence
initiales océaniques. Les données in situ sur le vent de s et imagerie en
surface sont également nécessaires pour étalonner les orbites
données sur la tension du vent par satellite. inclinées,
• Dans l'ensemble, les diffusiomètres fournissent une bonne missions de
Tension du vent couverture et une fréquence et une exactitude réflectométrie
dans l'océan acceptables, et les données des diffusiomètres complètent GNSS (GNSS-
les observations océaniques. Les données de R); MW passif;
diffusiomètres de grande qualité sont les meilleurs SAR, verticale
produits disponibles pour le moment et doivent être
maintenus en exploitation.

Applications océaniques:
• Des observations haute résolution pour la prévision des
modèles de vents près de la surface sont nécessaires
pour améliorer la précision des prévisions du niveau total
de l'eau dans les régions côtières et estuaires, en
particulier pendant les phénomènes météorologiques
extrêmes. Les champs de vent de surface issus des
systèmes actuels d'assimilation des données
atmosphériques n'ont pas suffisamment d'exactitude pour
les applications côtières et il est préférable d'améliorer
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 116

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
l'exactitude grâce à une assimilation supplémentaire des
données sur le vent de surface.

Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Altimètres Voir aussi le niveau de la mer pour
• Les données relatives à la topographie de l'océan satellitaires les observations du niveau de la
recueillies par satellite sont utiles pour surveiller le (nadir et radar mer pour surveiller lui-même le
contenu thermique de l'océan et les courants océaniques, à fauchée), niveau de la mer.
et essentielles pour l'initialisation des océans dans les mission
prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance gravimétrique
• Des engagements à long terme pour l'observation de du satellite,
l'altimétrie par satellite sont nécessaires
• La fourniture d'une couverture mondiale est un élément
important pour les modèles couplés à plus haute
résolution (résolution océanique d'environ 30 km), dans
lesquels il existe une représentation partielle des
tourbillons d'océan.
• Les données altimétriques satellitaires nécessitent une
Topographie de
l'océan validation avec des mesures in situ du niveau de la mer
ou des profils de température et de salinité.

Applications océaniques:
• La topographie de l'océan à partir de l'altimétrie
satellitaire est l'observation la plus importante pour
limiter la dynamique des systèmes de prévision
océanique.
• L'altimétrie satellitaire permet d'estimer les courants
géostrophiques (voir « courants océaniques 3D »). La
résolution actuelle permet de résoudre les
caractéristiques de grande échelle à moyenne échelle
(>150 km). La couverture actuelle n'est pas suffisante
pour les zones côtières. Une meilleure résolution
permettra d'améliorer la résolution des méso-échelles
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 117

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
océaniques et des processus côtiers. L'altimètre de
nouvelle génération (SWOT) est prometteur à ces fins.
• Des informations géoïdes haute résolution sont
nécessaires pour estimer la topographie océanique
précise et les champs de courants géostrophiques. Les
données actuelles du géoïde fournies par la mission de
géoïde satellitaire sont marginales pour résoudre les
tourbillons océaniques de méso-échelle et les données
océaniques observées par les bouées dérivantes et les
profils hydrologiques sont utilisées pour affiner les
données.
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance:
• Les données satellitaires donnent des perspectives pour
plusieurs composantes des flux de chaleur et de
rayonnement radiatif, en particulier le rayonnement de
courte longueur d'onde, mais à l'heure actuelle, aucune
n'est utilisée régulièrement pour les prévisions
infrasaisonnières à saisonnières, en raison de certaines
difficultés techniques dans les zones où se trouve la glace
de mer.
Chaleur de • Des incertitudes importantes subsistent quant aux
surface, flux estimations des précipitations au-dessus des océans. En
radiatifs et outre, les informations sur l'écoulement d'eau douce
d'eau douce provenant des rivières (larges estuaires) deviendront
importantes dans certaines régions océaniques (par
exemple dans le golfe du Bengale). Il serait toujours utile
de disposer de données supplémentaires, par exemple
pour permettre une meilleure estimation des flux de
chaleur et P−E (précipitations moins l'évaporation), ce qui
permettrait de mieux définir la structure de la couche
mixte et de reproduire la couche barrière.
• Plusieurs composantes des flux de chaleur ne peuvent
être observées par des satellites. En outre, les
observations par satellite nécessitent un étalonnage avec
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 118

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
des observations in situ. Par conséquent, les stations de
météorologie maritime de haute qualité, qui fournissent
toutes les données requises pour l'estimation des flux de
l'air et de la mer (c'est-à-dire la température et l'humidité
de l'air en surface, la pression au niveau de la mer, la
vitesse du vent de surface, les rayonnements de grandes
et courtes longueurs d'onde et la température de surface
de la mer) sont nécessaires pour fournir des données sur
le flux de l'air en mer avec une précision suffisante. La
couverture actuelle de ces stations métrologiques est
médiocre. Le déploiement de stations météorologiques
aux latitudes moyennes et élevées renforcera encore
cette évolution sur toute la gamme des conditions qui se
produisent à l'interface air-mer.

Applications océaniques:
• Des données haute résolution sur les flux de chaleur et
d'eau douce en surface sont nécessaires pour forcer les
modèles océaniques à prévoir les zones côtières. Les
informations sur l'écoulement d'eau douce provenant des
rivières (grands estuaires) ont un effet significatif sur les
systèmes de prévision côtière, en particulier pour les
prévisions du niveau total de l'eau dans les régions
côtières et dans les estuaires pendant les phénomènes
météorologiques extrêmes.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 119

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Bouées SKIM EN MER
• Les courants de surface mesurés par des bouées dérivantes,
dérivantes sont acceptables en termes d'exactitude et de bouées ancrées,
résolution temporelle, mais marginales dans la couverture PCA, altimétrie
spatiale. satellitaire,
• Les observations effectuées par les bouées ancrées ont radars HF
une bonne précision et une fréquence médiocres à faible
couverture spatiale.
• Il est nécessaire d'obtenir des informations sur les
courants océaniques de surface pour estimer un champ
précis de tension du vent.

Applications océaniques:
• Le ciblage des bouées dérivantes dans des régions à forte
variabilité, telles que les courants limites et la turbulence
Courants
géostrophique en aval, contribuerait à accroître leur
océaniques
impact sur les systèmes de prévision océanique. Les
bouées ancrées sont de bonne qualité en résolution
temporelle et en exactitude, mais marginales ou
médiocres.
• Le profileur de courant à effet Doppler (ADCP) fournit des
observations des courants océaniques sur une gamme de
profondeurs, avec une précision acceptable. La
couverture est marginale ou médiocre dans la plupart des
zones océaniques, avec une résolution verticale marginale
pour les applications de services maritimes, qui
nécessitent des données haute résolution verticale dans la
couche mixte.
• La surveillance multiéchelle multiéchelle de la mer à la
surface de la mer est désignée comme mission satellitaire
candidate de l'ESA-E9 et prévoit de fournir des données
sur les courants océaniques de surface. Il devrait
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 120

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
améliorer considérablement la couverture des données
sur les courants océaniques de surface.
• Le réseau terrestre de radars haute fréquence (HF) peut
fournir des données haute résolution sur les courants de
surface. Cependant, la distance d'observation efficace est
limitée à proximité des côtes et la couverture régionale
est très limitée en raison des hautes fréquences de ces
systèmes.

Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Mesures à partir


• Bien qu'il reste difficile d'évaluer les incidences de ces de navires,
nouvelles plates-formes, les observations en haute mer programme
peuvent être utiles pour la prévision décennale et la Argo profond,
projection climatique, au moins dans le but de valider les OceanSITES
prévisions. Les mesures de bouées ancrées en profondeur
sont utiles pour la surveillance du climat.

Applications océaniques:
Mer profonde
• OceanSITES est conçu pour recueillir, diffuser et
promouvoir des observations à long terme haute
fréquence de la colonne d'eau de toute la profondeur (y
compris les données en mer profonde) à des
emplacements fixes.
• Les mesures en haute mer permettent d'estimer
l'évolution des propriétés des eaux profondes, en lien
avec le changement climatique. Ces mesures sont
actuellement très rares.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 121

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Sondeurs
• Les instruments satellitaires tels que les sondeurs infrarouges
infrarouges à haute résolution et les rétrodiffusions solaires haute
fournissent des mesures précises de la colonne totale résolution,
d'ozone. Toutefois, il faut disposer d'informations sur rétrodiffusions
Aérosols et gaz solaires,
l'ozone résolues verticalement. Les limbosondeurs
à effet de serre limbosondeurs
hyperfréquences sont susceptibles d'offrir une bonne
résolution verticale et une précision correctes. hyperfréquence
s

Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Surveillance


• Bien que les données soient actuellement disponibles pour spectrale de
la période limitée (2004-aujourd'hui) et qu'il serait difficile l'éclairement
d'évaluer l'exactitude, l'observation continue de énergétique
l'éclairement spectral est nécessaire pour les prévisions (SIM) et
saisonnières à décennales. Certaines études suggèrent que expérience de
l'analyse de l'éclairement énergétique ultraviolet (200-400 comparaison de
nm) avec une résolution temporelle mensuelle est l'éclairement
nécessaire pour les prévisions saisonnières à décennales. énergétique
solaire
Éclairement (SOLSTICE) à
énergétique bord de la
solaire mission
satellitaire de
l'Expérience sur
le rayonnement
solaire et le
climat (SORCE),
radiomètres à
large bande
absolument
étalonnés,
radiomètres à
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 122

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
large bande et
radiomètres de
l'éclairement
énergétique
solaire total et
radiomètres à
spectre solaire,

Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Imagerie


• Similaire à celle de l'application mondiale de la PNT. multispectrale
• Une exigence générale en matière de prévision dans le visible
infrasaisonnière à saisonnière est la disponibilité de jeux et l'infrarouge
de données d'observation historiques cohérents et d'une avec cycles de
Données fourniture continue de données d'observation exactes à répétition
atmosphériques l'avenir. rapides,
sondeurs
hyperspectraux
ir, sondeurs
UV/VIS/NIR,
nadir et limbe
Météorologie aéronautique: Imagerie
• Il serait utile d'obtenir des données d'observation en satellite de la
cours de montée et de descente à partir d'aéronefs vapeur d'eau à
AMDAR/ ADS-B/ Mode-S, ainsi que la résolution complète partir de
Ondes de des profils de radiosondage. Les heures de cycle et la satellites
gravité disponibilité des radiosondes situées immédiatement en géostationnaire
amont des chaînes de montagnes doivent être s, mesures par
considérées comme acceptables seulement dans quelques occultation
zones densément peuplées et dans d'autres régions radio GNSS
pauvres. (comme GPS)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 123

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Météorologie aéronautique: Satellites,
• De nombreux volcans se trouvent dans des régions instruments de
reculées et peu peuplées, où la détection et la télédétection
détermination fiables de la nature de l'éruption ne des aérosols,
peuvent être fondées que sur des méthodes de LIDAR,
télédétection. célomètres,
• Les produits satellitaires sont particulièrement utiles localisation des
lorsqu'il y a de fortes concentrations de cendres éclairs, sondes
volcaniques, bien que, pour certaines phases de l'épisode d'aérosols
actuel, des signaux clairs à grande distance dans le vent embarquées sur
aient également été facilement détectés. des aéronefs
téléguidés,
• De plus amples recherches sur les applications
sondes
satellitaires sont nécessaires pour déterminer des
d'aérosols,
évaluations quantitatives plus précises de la concentration
imagerie
des panaches de cendres volcaniques.
multispectrale
Aérosols de • Les produits satellitaires peuvent être affectés par la dans le visible
cendres présence de nuages sous-jacents, qui recouvrent ou et l'infrarouge
volcaniques enveloppent les nuages, en particulier les nuages de avec cycles de
glace. répétition
• Les techniques de « modélisation inverse » satellitaires rapide, imagerie
pour mieux limiter le terme source en éruption ne sont dans le visible
actuellement disponibles qu'en mode de recherche post- et l'infrarouge,
événement. réalisation
d'une bande
jour/nuit,
radars
pluviométriques
et radars
nuageux,
mission
VIS/NIR/SWIR/I
R pour une
couverture
polaire continue
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 124

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
(Arctique et
Antarctique)

Météorologie aéronautique: Imagerie


• Alors que la détection de tels phénomènes au sens multispectrale
qualitatif apparaît bien au niveau de l'imagerie satellitaire dans le visible
visible, la détection automatique à l'extérieur des heures et l'infrarouge
de jour reste problématique, et les observations en avec cycles de
Aérosols de surface dans les régions exposées à ces phénomènes sont répétition
sable et de rares. rapide, imagerie
poussière • La visibilité, en particulier l'épaisseur optique des aérosols dans le visible
et la vitesse et la rafale du vent, sont étudiées comme et l'infrarouge,
des paramètres indicatifs en l'absence de toute mesure de réalisation
la charge des aérosols. En association avec des produits d'une bande
spécialisés dérivés d'images satellitaires, on s'attend à ce jour/nuit
qu'ils soient les plus prometteurs.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 125

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance: Imageurs
• Les composantes optiques actives de l'océan (chlorophylle satellitaires (par
« a », matières particulaires en suspension, matière exemple, SGLI,
organique dissoute couleur) déterminent la pénétration GOCI, VIIRS),
des vagues courtes à l'intérieur de l'océan et peuvent spectromètres
donc affecter le réchauffement et la stabilité à proximité satellitaires
de la surface, ce qui crée une rétroaction biophysique (MODIS, OLCI,
vers l'atmosphère qui peut affecter les prévisions du cycle bouées ancrées,
de l'eau, du phénomène ENSO et d'autres signaux analyseurs
climatiques. La résolution et la fréquence sont automatiques
probablement suffisantes pour les prévisions, mais le de qualité de
développement du modèle et de l'assimilation des l'eau, etc.)
données sont nécessaires pour utiliser les données.

Couleur de
Applications océaniques:
l'océan,
chlorophylle, • Des mesures in situ sont nécessaires pour compléter les
nitrate, silice et observations satellitaires de la concentration de la
concentration chlorophylle océanique. Ces mesures devraient
en phosphate s'accompagner d'observations quotidiennes en temps réel
de la température de l'océan, du vent de surface et des
nutriments (phosphate, nitrate, nitrite, ammonium,
silicate).
• L'oxygène dissous est un traceur important de processus
physiques (par exemple la ventilation) et biogéochimiques
(photosynthèse, respiration, etc.). Il est maintenant
mesuré régulièrement par des capteurs automatiques
déployés sur des plates-formes eulériens et lagrangiennes
avec une qualité accrue. L'oxygène peut être assimilé
dans les modèles pour améliorer les prévisions
biogéochimiques et les réanalyses.
• Pour les océans oligotrophiques, la concentration de
nitrates ne peut être obtenue qu'à l'aide d'essais
chimiques en laboratoire.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 126

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Les mesures satellitaires fournissent des données haute
résolution sur la chlorophylle. Il est nécessaire de limiter
cette variable d'état à la surface où la variabilité est la
plus importante. L'exactitude en haute mer est acceptable
pour l'assimilation par les modèles des écosystèmes
océaniques et par les services maritimes. Toutefois, les
données sur la chlorophylle le long des côtes sont
insuffisantes et doivent être limitées par des données in
situ de grande qualité (par exemple, les données HPLC).
• Les navires fournissent des données sur la chlorophylle,
les nitrates, la silice et la concentration en phosphates
d'une faible résolution spatio-temporelle dans de
nombreuses régions. Ces produits sont peu adaptés à la
rapidité d'acheminement des services maritimes.
• Les observations des satellites en bande L peuvent être
utilisées pour estimer la salinité océanique près de la
surface et fournir des informations précieuses pour la
validation des systèmes de prévision.
Météorologie agricole: Stations
• Toutes les catégories de stations de météorologie agricole d'observation
devraient également porter sur les mesures de la en surface
température du sol. Les niveaux auxquels la température
du sol est observée devraient comprendre les profondeurs
suivantes: 5, 10, 20, 50 et 100 cm. À des niveaux plus
profonds (50 et 100 cm), où les variations de
Température du température sont lentes, les relevés quotidiens sont
sol généralement suffisants. Lorsque la température du sol
est mesurée dans une forêt, le niveau de référence pour
la mesure de la profondeur devrait être clairement
indiqué: la surface supérieure des débris, l'humus ou la
couche de masse est considérée comme étant à 0 cm; ou
si l'interface terre-litière est considérée comme zéro de
référence. Chaque fois que le sol est gelé ou recouvert de
neige, il est particulièrement intéressant de connaître la
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 127

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
température du sol sous la neige non perturbée,
l'épaisseur de la neige et l'épaisseur de gelée dans le sol.

Hydrologie: De nouvelles Vitesse de IV est économique tant pour les


• La qualité de ces observations n'est pas encore approches, l'image (IV) mesures directes que pour la
totalement déterminée et les observations in situ pour notamment des Mesure du débit surveillance continue et la sécurité
l'étalonnage sont essentielles. Plusieurs méthodes capteurs à par drone des opérations, car il n'est pas
satellitaires sont disponibles sur demande pour faible coût, des combinée à la nécessaire de déployer des bateaux
cartographier l'étendue des inondations dans les plaines vidéos, la modélisation dans les cours d'eau.
inondables ou les grands systèmes fluviaux ainsi que la science hydrodynamiqu
durée des inondations, y compris les capteurs visuels, citoyenne, de e Les stations hydrométriques
infrarouges et radar. Cependant, en général, les nouveaux Mesures traditionnelles fournissent des séries
observations hydrologiques effectuées par les véhicules programmes satellitaires: chronologiques de débit dont la
spatiaux ne sont pas disponibles quotidiennement en satellitaires (par capteurs couverture spatiale est limitée, mais
Débit d'eau de exemple
raison de la géométrie des orbites des véhicules spatiaux. visuels, avec une résolution temporelle très
surface SWOT), l'IoT et
Dans la plupart des cas, il n'est possible d'obtenir des infrarouge, élevée et un biais minime grâce aux
données qu'une fois tous les deux à trois semaines à un des projets radar, mesures de la mesure des débits.
endroit donné, ce qui constitue une contrainte sérieuse. similaires hyperspectral La continuité à long terme des
• Le débit fluvial est une donnée essentielle pour fournir peuvent être mw séries chronologiques de débits est
des services hydrologiques pour la gestion de l'eau, y testés dans le nécessaire, en évitant les lacunes et
Technologies de
compris les crues et les sécheresses, l'analyse du climat, cadre de les erreurs/perturbations. Les
mesure et de
le partage des eaux transfrontières et pour comprendre plusieurs estimations satellitaires peuvent
surveillance du
l'ensemble du cycle de l'eau. Dans de nombreux pays, les projets de fournir une couverture spatiale
débit à faible
observations hydrologiques sont encore trop peu l'OMM. étendue, mais il faut des
coût et en accès
nombreuses. L'installation de l'équipement et l'entretien Données in situ, libre observations au sol pour
et l'exploitation des stations hydrologiques sont visuelles, l'étalonnage et la validation, de
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 128

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
problématiques. Cela s'explique d'une part par le manque infrarouge, sorte qu'elles doivent être
de financement national durable et d'autre part par le radars, capteurs considérées comme une extension,
manque de professionnels. hyperspectraux, et non comme un remplacement
• Les informations satellitaires émergentes nécessitent des vélocimétrie des réseaux hydrométriques.
observations in situ pour l'étalonnage et la acoustique Dans de nombreux programmes et
validation/vérification. Plusieurs méthodes satellitaires Doppler, réseaux, l'équipement moderne
sont disponibles sur demande pour cartographier stations de (profileurs hydroacoustiques,
l'étendue des inondations dans les plaines inondables ou surveillance communications par satellite, etc.)
les grands systèmes fluviaux ainsi que la durée des conventionnelle peut poser problème en raison de
inondations, y compris les capteurs visuels, infrarouges et s avec cadences leur complexité, de leur coût
radar. Cependant, en général, les observations d'échantillonnag d'entretien et de leur robustesse.
hydrologiques effectuées par les véhicules spatiaux ne e infra- Dans de tels cas, il faudrait
sont pas disponibles quotidiennement en raison de la journalières envisager davantage de techniques
géométrie des orbites des véhicules spatiaux. Dans la (méthodes de de base, y compris des solutions à
plupart des cas, il n'est possible d'obtenir des données mesure de la faible coût, mécanique et à base
qu'une fois tous les deux à trois semaines à un endroit hauteur d'eau d'exploitants.
donné, ce qui constitue une contrainte sérieuse. Il et de l'indice de
n'existe pas de mesure par satellite de la vitesse de vitesse)
surface et du débit appliqué en exploitation. Cela peut In situ: stations
être réalisé au moyen de méthodes de mesure de la hydrométriques
vitesse de surface (basées sur l'image, par radar) ou par qui surveillent
assimilation de l'élévation de la surface de l'eau et de la le niveau d'eau
pente dans les modèles hydrodynamiques. Les deux (parfois la
approches ne sont encore qu'à la phase de validation du pente et l'indice
concept et se limitent à de très grandes rivières de vitesse), les
uniquement en raison des limites de résolution. courbes de
tarage de
hauteur-débit
étalonnées au
moyen de
mesures
occasionnelles
de hauteur-
débit
(jaugeages)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 129

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)

Hydrologie: Observations
• Il existe un problème assez similaire de stockage de l'eau terrestres et
dans les cours d'eau, les plaines inondables et les grands altimétriques,
estuaires, ce qui représente plus un défi de mesurer en capteurs
permanence. hyperspectraux
• En général, les observations ne sont pas encore hyperspectraux
Stockage d'eau disponibles pour les zones humides, les grandes plaines hyperspectraux
de surface inondables et les estuaires. Cela peut changer avec
l'amélioration des données altimétriques numériques.
• De nombreuses incertitudes subsistent en ce qui concerne
la rétention d'écoulement dans les barrages, les
réservoirs, les lacs et les zones humides; la perte par
évaporation de l'eau à partir des surfaces de stockage; et
infiltration dans les réserves d'eaux souterraines.
Hydrologie: IGRAC, GRACE,
• Les observations terrestres sont effectuées, mais l'accès GOCE, missions
global aux données sur les eaux souterraines (vitesse de gravimétriques
recharge et de prélèvement en particulier) est très limité.
Stockage des L'IGRAC a compilé des informations mondiales sur les
eaux ressources en eau souterraine. Des techniques
souterraines d'observation gravimétrique (telles que grace) pour les
masses d'eaux souterraines de très grande taille sont
disponibles, mais elles ne sont pas encore pleinement
éprouvées en conditions opérationnelles. L'utilisation des
données du GOCE est en cours d'exploration.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 130

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Hydrologie: Bacs
• Les observations directes sont clairsemées et la plupart d'évaporation et
des valeurs de l'évaporation sont en fait des estimations lysimètres,
dérivées. L'évaporation dans le contexte de la SOG fait tours de flux,
référence à des mesures « directes » de l'évaporation corrélation des
réelle. En raison des méthodes d'observation, même les tourbillons et
mesures directes sont des estimations. Les mesures techniques du
terrestres à l'échelle mondiale diminuent en termes de rapport de
Évaporation et Bowen,
couverture spatiale à une époque où les observations
évapotranspirati
traditionnelles in situ telles que les bacs d'évaporation et
on
les lysimètres sont en grande partie interrompues.
• L'accès à l'évapotranspiration spatiale augmente, mais la
disponibilité de données de réalité de terrain a
considérablement diminué au fil du temps. En termes de
résolution spatiale, les sources actuelles de données ne
sont pas toujours adéquates pour les analyses de petits
bassins, en particulier pour ce qui est du calcul des pertes
par évaporation à partir de grands réservoirs.
Surveillance du climat: Surveillance de la cryosphère. Observations Capacité d'imagerie actuelle
• Surveillance du pergélisol plus systématique en tant que par satellite: inadaptée à la surveillance des
partenariat entre les organismes de recherche et imageurs glaciers rocheux dans le pergélisol
d'exploitation, à l'échelle nationale et régionale, les multispectral à de montagne
Pergélisol
données normalisées et échangées à l'échelle haute résolution Il est extrêmement difficile d'obtenir
(épaisseur de la
internationale dans le visible des hautes rés de haute altitude
couche active, et l'infrarouge;
température du • La viabilité à long terme des stations de recherche est contiguës, saisonnières et sans
nécessaire pour faciliter la disponibilité des relevés Imagerie RSO nuages. Images optiques du littoral
sol, vitesse de et altimètres
fluage des climatologiques. (du pergélisol côtier) – pour
(laser) et radar; permettre la mosaïque du recul du
glaciers • Écart – Acquisitions systématiques inSAR en modes haute
Missions de rivage
rocheux, etc.) résolution pour le changement de terrain
réflectométrie Rés. saisonnières de fortes rés.
GNSS (GNSS- données nécessaires à la
Hydrologie: R), compréhension des phénomènes
hyperfréquemét suivants: bidonvilles de Thaw;
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 131

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
rie passive, Glaciers rocheux; Déversoirs
RSO glaçons (petits étangs)
Observations en Aucun outil approprié pour la
surface surveillance des glaciers rocheux
(augmentation dans le pergélisol – futur essai de la
du nombre de bande L DansSAR prévu (jaxa
stations, long PALSAR-2 non disponible)
terme, partage Difficulté d'obtenir des séries
des données) chronologiques continues et multi-
sat sur tous les points froids
Images hyperspectrales
(phénologie) des avantages
potentiels, par exemple PRISMA
Surveillance du climat: Surveillance de la cryosphère. Observations Drones La viabilité à long terme des
• Un suivi des glaciers plus systématique sera établi en tant par satellite: Radar de stations de recherche est nécessaire
que partenariat entre les organismes de recherche et altimètres pénétration au pour faciliter la disponibilité des
d'exploitation, à l'échelle nationale et régionale, et les radars à large sol (GPR) relevés climatologiques.
données seront normalisées et échangées à l'échelle fauchée et Sondage par La cartographie de l'étendue de la
internationale altimètres radio-écho neige et des glaciers dépend encore
Glaciers (par inclinés à haute (RES) – volume largement de la résistance optique
exemple bilan altitude, inclinés des glaciers d'environ 10 mètres. Jeux de
de masse, et haute données mondiaux, décennals et
Hydrologie: précision; SAR
altitude de la librement accessibles provenant de
ligne d'équilibre, multipolaire, Landsat, ASTER et Sentinel-2,
débit et hyperspectral complétés par des rés. (<10 m),
épaisseur) VIS; Missions des images optiques de couverture
gravimétriques limitée (et données stéréo) fournies
Observations par SPOT, Pléiades, Cartosat-I, etc.
aériennes: Lidar
Observations et
relevés en
surface
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 132

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Surveillance du climat: Surveillance de la cryosphère. Occultation Nécessité d'une couverture inSAR à
• L'opération qui succède à CryoSat-2 a été recherchée radio GNSS gauche dans le centre de
dans le cadre de l'évolution de la mission Copernicus (constellation l'Antarctique – projeté d'être
(mission sur la glace et la topographie de la neige) pour de base), satisfaite par la NASA/ISRO NISAR
l'élévation de la surface de la glace à > 82° Imagerie RSO (bande L) à l'avenir
• Calcul consolidé du vêlage/flux des icebergs sur le plateau et altimètres Lacune dans la continuité des séries
de glace (laser) et radar chronologiques du bilan de masse
• Nécessité d'un suivi continu de la migration des câbles Missions de de l'inlandsis gravimétrique –
réflectométrie maintenant continué par GRACE-FO
Inlandsis • La source résiduelle la plus importante d'incertitude dans
l'élévation du niveau de la mer est la péninsule GNSS (GNSS- Nécessité d'un rafraîchissement
antarctique R), régulier des MNT des inlandsis dans
hyperfréquemét les régions dynamiques (intervalle à
rie passive, déterminer)
Applications océaniques: RSO
Observations de
la cryosphère –
observations en
surface
Prévision immédiate et prévisions à très courte échéance: Observations à Images ASAR Données de grande résolution et
proximité de la d'ENVISAT d'exactitude élevée provenant de
Prévision océanique: surface au- RSO extra navires de recherche à distribuer en
dessus de large; » Swatch temps réel.
Berges de glace • L'augmentation du transit dans les régions polaires, y
l'océan: large Mesures plus systématiques des
(position, taille, compris les navires de tourisme, les navires de SMA
observations de interféromètre radiomètres infrarouges à bord de
concentration, autonomes permettront d'effectuer des observations sur
navire (IWS) navires pour validation par satellite.
prélèvement, la glace en temps utile (régions polaires, océan Austral,
etc.). Altimétrie
etc.)
satellitaire
(CryoSat2),
imagerie
(MODIS)
PNT haute résolution: Observations Mesure automatique des chutes de
Glace de lac et hydrologiques neige et de l'épaisseur de la neige.
Hydrologie:
de rivière
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 133

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
et Expansion des mesures
cryosphériques automatiques de l'humidité et de la
Observations température du sol
bénévoles des Observations bénévoles des dates
dates de de gel et de dégel des lacs et des
gel/dégel des cours d'eau – diffusées à l'échelle
lacs et des internationale et archivées.
cours d'eau –
Hydrologie: AQUASTAT
• À l'heure actuelle, seules des informations limitées sont
disponibles sur cette variable qui est également très
hétérogène en matière de qualité et de disponibilité
(administratives, spatiales et temporelles). Alors que les
informations sectorielles (principalement les estimations)
Utilisation de sont disponibles sur le plan national et local, les
l'eau informations globales sur l'utilisation de l'eau, tant sur la
consommation d'eau que sur la consommation d'eau, ne
sont pas disponibles et la plupart des informations
existantes sont extrapolées ou dérivées d'un nombre
relativement restreint de sources de données accessibles.
• Les pays devraient fournir les informations sur l'utilisation
de l'eau à l'échelle internationale.
Météorologie de l'espace: Satellites
• Pour surveiller la variabilité solaire à long terme et pour NOAA/GOES,
Mesures du flux alimenter les modèles numériques de l'environnement Observatoire
électromagnétiq spatial et de l'atmosphère, on utilise des mesures du flux dynamique
ue: flux solaire à 2800 MHz (10,7 cm). Ces données ne sont actuellement solaire (SDO),
de l'EUV, flux de fournies que par le radiotélescope de Penticton. Il y a lieu PROBA2/LYRA,
rayons X, de garantir la continuité et la cohérence à long terme de Radio Télescope
émissions ces séries de données. radio de
radioélectriques • Pour obtenir une couverture de 24h, ces mesures Penticton,
effectuées grâce à l'infrastructure au sol nécessitent la RSTN, eCallisto,
contribution des observatoires du monde entier. Il existe spectrographe à
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 134

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
des réseaux qui recueillent de telles données dans le rayons X au
monde entier, mais qui ne garantissent pas la GEO
disponibilité publique des données qui respectent les
critères ci-dessus. Le Réseau de télescopes solaires
radioélectriques (RSTN) exploité par l'Armée de l'air
américaine couvre le monde entier en temps réel, mais
pas tous les spectres en temps réel sont publics. Les
données du réseau eCallisto sont publiques mais peu de
stations contribuent en temps réel.
• La fourniture des flux de rayonnementS SOLAIRES, des
rayons X et des données sur les émissions
radioélectriques devrait être évaluée comme marginale à
acceptable.
• Les principaux systèmes au sol conçus pour la science
devraient mettre au point un mode en temps réel pour les
applications relatives à la météorologie de l'espace et être
coordonnés à l'échelle mondiale afin d'assurer la
continuité des observations et un bon interétalonnage.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 135

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Météorologie de l'espace: GONG,
• Nombre d'observations solaires au sol sont prises en BIENTÔT,
charge semi-opérationnelles, avec un certain niveau de SOHO, le SDO,
continuité à long terme, bien qu'il n'y ait pas de services l'Observatoire
en temps réel, tandis que les observations spatiales, des relations
telles que l'Observatoire SOlar et l'Observatoire terrestres
héliosphérique (SOHO) (les plus largement utilisés dans solaires
les services opérationnels de météorologie de l'espace), (STEREO),
Images SDO et STEREO PROBA-2, sont des missions de PRoject pour
solaires: rayons recherche. Étant des missions de recherche, elles ne sont l'autonomie
X, EUV, H- généralement pas conçues pour répondre aux exigences embarquée-2
Alpha, Calcium- (PROBA-2), et
opérationnelles en matière de rapidité d'acheminement,
K, Lumière al.,
et surtout il n'est pas clair si et comment leurs capacités
blanche, Champ seront remplacées. spectrographe à
magnétique rayons X au
• Fourniture d'images solaires: rayons X, EUV, H-Alpha,
Calcium-K, lumière blanche, données sur le champ GEO
magnétique devraient être estimées comme marginales.
• Les principaux systèmes au sol conçus pour la science
devraient mettre au point un mode en temps réel pour les
applications relatives à la météorologie de l'espace et être
coordonnés à l'échelle mondiale afin d'assurer la
continuité des observations et un bon interétalonnage.
Météorologie de l'espace: COronagraphe à
• La fourniture d'images de couronnes solaires devrait être grand angle et
estimée comme médiocre. spectrométrique
• Une préoccupation particulière dans ce domaine est (LASCO)
Images des d'assurer la continuité des données sur les coronagraphes embarqué à
coronagraphes pour l'estimation des paramètres d'initiation de la CME, bord du satellite
solaires qui ont des répercussions profondes sur les capacités de SOlar
prévision de la météorologie de l'espace. Heliosphere
Orbiter,
• Les principaux systèmes au sol conçus pour la science
Satellite
devraient mettre au point un mode en temps réel pour les
Coronal et
applications relatives à la météorologie de l'espace et être
Étude
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 136

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
coordonnés à l'échelle mondiale afin d'assurer la héliosphérique
continuité des observations et un bon interétalonnage. du Soleil
(SECCHI)
embarqué sur
l'instrument
STÉRÉO,
coronagraphe
solaire et
spectrographe
radio au point
L1
Météorologie de l'espace: ACE (Advanced
• Malheureusement, en raison des différences Composition
d'instruments, les paramètres du vent solaire global Explorer),
fournis par ces deux satellites présentent parfois de DSCOVR
grandes différences. Les paramètres du vent solaire (Observatoire
global (sauf le FMI) sont également disponibles (non en du climat de
Vitesse de
temps réel) par l'SOHO (situé au point L1) et par les l'espace
masse, densité
missions de recherche SUR LE VENT. La situation actuelle lointain, NOAA),
et température
avec la fourniture de données sur les paramètres de la vent solaire,
du vent solaire
masse du vent solaire et le FMI peut être estimée comme plasma in situ,
marginale. particules
énergétiques et
champ
magnétique au
point L1
Météorologie de l'espace: ACE, SOHO
• Malheureusement, DSCOVR, n'a pas d'instruments de (NASA/ESA) et
Flux de particules énergétiques. VENT (NASA),
particules • Les mesures d'électrons de haute énergie au niveau L1 ne position hors
énergétiques sont pas actuellement disponibles. L1, les
solaires particules
• Ainsi, la disponibilité actuelle des données sur les
énergétiques
particules énergétiques solaires à partir des mesures du
sont mesurées
vent solaire devrait être définie comme médiocre.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 137

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
par l'un des
satellites
STÉRÉO, le vent
solaire, le
plasma in situ,
les particules
énergétiques et
le champ
magnétique au
point L1
Météorologie de l'espace: STÉRÉO,
• L'un des satellites a récemment cessé de fournir des Coronagraphe
observations. La fourniture de données devrait être solaire et
estimée comme médiocre. imagerie
Images héliosphérique,
héliosphériques sur et hors de
la ligne Terre-
Soleil (par
exemple, au
point L5)
Météorologie de l'espace:
• La couverture d'électrons à faible énergie (< 100 keV) est
médiocre, tout comme la disponibilité des données. Il faut
augmenter le nombre de sites sur orbite géostationnaire
et sur orbite basse où ces électrons sont mesurés et que
Flux directionnel
les données sont disponibles en temps réel. Il est
différentiel
également nécessaire d'accroître la disponibilité de
d'électrons
(GEO, MEO, mesures d'électrons haute énergie sur orbite
LEO) géostationnaire et de orbite basse, tout comme la
disponibilité accrue d'électrons à haute énergie sur orbite
basse. Des mesures supplémentaires d'électrons sur
orbites HEO amélioreraient la capacité de spécifier les
niveaux de flux d'électrons dans toute la magnétosphère.
Marginal.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 138

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
Météorologie de l'espace: Moniteurs de
Flux • Seuls un nombre limité de sites fournissent des données neutrons au sol
neutronique de de haute qualité en temps réel. L'amélioration de la et détecteurs de
rayons qualité des données en temps réel et l'intégration de ces muons,
cosmiques (en données dans les modèles mondiaux pourraient
surface) contribuer à améliorer les estimations des niveaux de
rayonnement à bord des aéronefs. Marginal.
Météorologie de l'espace:
• Les mesures de la dose de rayonnement ne sont pas
Taux de dose de couramment disponibles sur les aéronefs. Il faudrait
rayonnement établir une base de référence pour ces mesures qui
(aéronef) pourraient servir à développer les capacités initiales de
service (y compris la vérification des modèles) puis à
affiner les besoins en matière de mesure. Pauvres.
Météorologie de l'espace: Occultation
• La situation s'aggrave avec la disponibilité des données radio GNSS
au-dessus des océans, pour lesquelles les observations (constellation
satellitaires du GNSS sont un moyen réalisable de de base),
combler les lacunes. Le Service international du GNSS occultation
(IGS) fournit des données au sol GNSS provenant d'un radio GNSS;
réseau de sites répartis à l'échelle mondiale, y compris « constellation
GPS et GLONASS, et pourrait à l'avenir être étendue pour supplémentaire
intégrer BeiDou (anciennement boussole), GALILEO et pour les
Contenu total
d'autres systèmes GNSS. Dans l'ensemble, pour les sondages
d'électrons
(CTE) récepteurs GNSS au sol, la fourniture de données est atmosphériques
acceptable dans certaines régions (états-Unis d'Amérique, /ionosphériques
Japon, Europe, etc.) mais médiocre à l'échelle du globe améliorés (y
(problèmes particulièrement en temps opportun). compris
• La résolution horizontale et la couverture des polarimétriques
observations GNSS-RO seront améliorées avec le ), y compris
lancement de la constellation COSMIC-II GNSS-RO l'occultation
(2017-2020), avec un délai estimé d'environ 45 minutes. radio LEO-LEO
Cette situation se situe dans le seuil, mais elle est encore pour des
fréquences
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 139

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
médiocre par rapport à l'objectif. Ainsi, l'estimation des supplémentaire
observations fournies par le GNSS-RO est médiocre s optimisées
(problèmes particulièrement dans le délai de diffusion). pour les
sondages
atmosphériques

Météorologie de l'espace:
• Pour les mesures de scintillation, il est nécessaire
d'augmenter le nombre de récepteurs de scintillation au
sol du GNSS, en particulier dans les régions polaires et
Scintillation (S4 équatoriales où se produisent le plus souvent les
phénomènes, afin d'obtenir une couverture plus
et ✔φ)
homogène et de répondre aux besoins. Des solutions
novatrices devraient être recherchées pour couvrir les
régions océaniques afin de soutenir les activités au large
des côtes. Jusqu'à présent, la fourniture de données
devrait être définie comme médiocre.
Météorologie de l'espace:
• La fourniture de données pour le suivi des
caractéristiques ci-dessus des régions F et E de
Ennemis l'ionosphère peut être considérée comme acceptable dans
certaines régions (par exemple dans les pays d'Europe
moyenne) mais médiocre à l'échelle mondiale (problèmes
dans le délai de fourniture).
Météorologie de l'espace:
• Dans l'ensemble, les observations d'absorption dans les
régions D sont insuffisantes. La disponibilité et la rapidité
Absorption dans
la région D de transmission des données, en particulier celles
fournies par les riomètres scientifiques, amélioreraient les
caractéristiques de l'iosphérique dans des conditions
extrêmes.
Température Météorologie de l'espace: Satellite
(espace) OSIRIS, FPI
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 140

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
• Évaluation des écarts: Température de la basse
thermosphère: marginale – Les données OSIRIS sont
disponibles, mais elles ne couvrent pas toute la gamme
verticale et présentent peu de délais.
• Évaluation des écarts: Température de la haute
thermosphère: médiocre – Seuls quelques observations
FPI rares sont disponibles. Mauvais délai.
Météorologie de l'espace:
• Évaluation des écarts: Faible densité de la thermosphère
– moins faible / marginale – SSUSI et SSULI peuvent
répondre aux besoins, mais aucune information n'est
disponible sur la précision, le cycle d'observation et le
délai de diffusion.
Densité de • Évaluation des écarts: Densité de la thermosphère
l'atmosphère supérieure – marginale – Essaim répond à la plupart des
besoins, en dehors des délais et de la résolution verticale.
Ces dernières pourraient être prises en compte par
l'introduction de nouvelles missions telles que DANDE et
le grace follow-on SSUSI et SSULI peuvent répondre aux
exigences, mais aucune information n'est disponible sur
la précision, le cycle d'observation et le délai de diffusion.
Météorologie de l'espace:
• Évaluation des écarts: Vent dans la basse thermosphère –
faible – pas d'observations actuelles. En attendant la
mission ICON en 2017.
Vent horizontal
• Évaluation des écarts: Vent dans la haute thermosphère –
médiocre – Seuls quelques observations FPI clairsemées.
Mauvais délai. Les vents des accéléromètres comportent
des erreurs trop importantes pour être utiles.
Météorologie de l'espace:
Observations au
sol du champ • Les besoins en matière de répartition spatiale (100 km)
géomagnétique dans plusieurs zones ne sont pas satisfaits en fonction de
l'uniformité actuelle des sites des observations
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 141

Commentaires/recommandation
Technologie
s (coûts, complémentarité des
disponible Technologies
Variable Domaine d'application et lacunes technologies, volet
pour combler émergentes
développement des capacités,
les lacunes
développement du ROBM, etc.)
géomagnétiques interMAGNET dans le monde entier. Ils
sont les plus denses en Europe et les moins denses en
Afrique, en Amérique du Sud et dans la partie asiatique
de la Russie. Les autres réseaux collaboratifs des
magnétomètres au sol ne satisfont pas aux exigences
concernant plus de paramètres que interMAGNET.
• Les données INTERMAGNET satisfont aux exigences du
cycle d'observation (1 seconde) et de l'incertitude (0,1
nT). Dans le même temps, la transmission de données
INTERMAGNET se fait dans les 72 heures suivant
l'acquisition, ce qui ne permet pas de respecter un seuil
de 60 minutes.
• En général, la disponibilité, la cadence d'échantillonnage
et la qualité des données géomagnétiques au sol
devraient être considérées comme marginales pour (dans
certains endroits), alors que le délai de transmission est
encore insuffisant.
Météorologie de l'espace:
• Les besoins en matière d'observations des champs
géomagnétiques sur orbites GEO et LEO peuvent être
considérés comme satisfaits au niveau de marginalité
avec l'objectif de résolution horizontale sur orbite
géomagnétique et sur orbite basse ainsi que les délais de
Observations réalisation de ces données. Toutefois, comme cela a été
spatiales (LEO, souligné, ces sites ne représentent pas la situation
GEO) du champ globale de la magnétosphère dynamique, en particulier
géomagnétique aux hautes latitudes de la magnétosphère (qui, à l'avenir,
pourraient être remplies par une mission HEO à forte
inclinaison). Ainsi, la couverture spatiale globale et la
résolution temporelle des données de champ magnétique
magnétosphérique à l'échelle du globe doivent être
améliorées et, dans l'état actuel, elles devraient être
classées comme insuffisantes.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 142

Références:

Aberle, J., Rennie, C., Admiraal, D. et Muste, M. (2017). Hydrauliques expérimentales:


Instruments et techniques de mesure, CCR Press, Taylor & Francis Group, Londres, UK,
ISBN: 978-1-138-03815-8; 410 p.

Battaglia A, Pavlos Kollias Ranvir Dhillon Richard Roy Richard Tanelli Katia Lamer Mircea
Grecu Matthew Lebsock Daniel Watters Kamil Mroz Gerald Heymsfield Lihua Liji
Furukawa: Spaceborne Cloud and Precipitation Radars: Status, Challenges, and Ways
Forward', 2020, Review of Geophysics. https://doi.org/10.1029/2019RG000686

Barlow, J. F., Dunbar, T. M., Nemitz, G., Wood, C. R., Gallagher, M. W., Davies, F.,
O'Connor, E., et Harrison, R. M.: Boundary layer dynamics over Londres, Royaume-Uni,
tel qu'observé à l'aide du lidar Doppler au cours de REPARTEE-II, Atmos. Chem. Phys.,
11, 211-2125, https://doi.org/10.5194/acp-11-2111-2011, 2011.

Brenot, H., Neméghaire, J., Delobbe, L., Clerbaux, N., De Meutter, P., Deckmyn, A.,
Delcloo, A., Frappez, L., Van Roozendael, M. (2013) Signes préliminaires du lancement
de la convection profonde par GNSS, Atmos. Chem. Phys., 13, 5425-5449,
https://doi.org/10.5194/acp-13-5425-2013

Delanoë, J., Protat, A., Vinson, J., Brett, W., Caudoux, C., Bertrand, F., Parent du
Chatelet, J., Hallali, R., Barthes, L., Haeffelin, M., & Dupont, J. (2016). BASTA: A 95-GHz
RADAR Doppler Doppler for Cloud and Fog Studies, Journal of Atmospheric and Oceanic
Technology, 33(5), 1023-1038. from
https://journals.ametsoc.org/view/journals/atot/33/5/jtech-d-15-0104_1.xml

Kawabata T. et Yoshinori Shoji (30 mai 2018). Applications of GNSS Slant Path Delay
Data on Meteorology at Storm Scales, Fonctionnement plurifonctionnel et application du
GPS, Rustam B. Rustamov et Arif M. Hashimov, IntechOpen, DOI: 10.5772/intech
open.75101. Disponible à partir de: https://www.intechopen.com/books/multifunctional-
operation-and-application-of-gps/applications-of-gnss-slant-path-delay-data-on-
meteorology-at-storm-scales

Küchler, N., S. Kneifel, U. Löhnert, P. Kollias, H. Czekala, T. Rose, 2017: A W-band


radar-radiometer for accurate and continu monitoring of clouds and precipitation, J.
Atmos. Oceanic Tech. https://doi.org/10.1175/JTECH-D-17-0019.1

Lange, D., A. Behrendt, V. Wulfmeyer, 2019: Compact Tropospheric Water Vapor and
Temperature Raman Lidar avec résolution turbulence. Geophysical Research Letters 46,
14844-14853. DOI:10.1029/2019GL085774, 2019

Leuenberger D, A Haefele, N Omanovic, Mn Fengler, G Martucci, B Calpini, O Fuhrer, et A


Rossa « Améliorer la prévision numérique du temps à fort impact avec les observations
lidar et drone ». Publié en ligne: 17 juillet 2020 Publication imprimée: 01 juillet 2020;
DOI: https://doi.org/10.1175/BAMS-D-19-0119.1 Page(s): E1036‒E1051

Li Z, « Impact of assimiling Mode-S EHS winds in the Met Office » (Impact of assiming
Mode-S EHS winds in the Met Office), qui sera publié dans Met App 2021

Mariani, Z., Stanton, N., Whiteway, J., Lehtinen R. « Toronto Water Vapor Lidar Inter-
Comparison Campaign », Remote Sensing Letter, 2020

Newsom, R. K., D. D. Turner, R. Lehtinen, C. Münkel, J. Kallio et R. Roininen, 2020:


« Evaluation of a Compact Broadband Differential Absorption Lidar for Routine Water
Vapor Profile in the Atmospheric Boundary Layer », J. Atmos. Oceanic Technol., 37, 47-
65, DOI: https://doi.org/10.1175/JTECH-D-18-0102.1
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 143

Radenz, M., Bühl, J., Lehmann, V., Görsdorf, U., et Leinweber, R.: Combining cloud
radar and radar wind profiler pour une estimation à valeur ajoutée du mouvement
vertical de l'air et de la vitesse terminale des particules dans les nuages, Atmos. Meas.
Tech., 11, 5925‒5940, https://doi.org/10.5194/amt-11-5925-2018, 2018.

Roininen, R., et C. Münkel, 2017: Results from continuous atmospheric boundary layer
humidity profiling with a compact DIAL instrument. Huitième Colloque sur les
applications atmosphériques lidar, Seattle, WA, Amer. Meteor. Soc., 12.3,
https://ams.confex.com/ams/97Annual/webprogram/Paper301717.html.

Roy, R. J., Lebsock, M., Millán, L., & Cooper, K. B. (2020). Validation d'un radar à
absorption différentielle des nuages à bande G pour la télédétection de l'humidité,
Journal of Atmospheric and Oceanic Technology, 37(6), 1085-1102., à partir de
https://journals.ametsoc.org/view/journals/atot/37/6/jtechD190122.xml

Schnitt, S., U. Löhnert, R. Preusker, 2020: Potential of Dual-Frequency Radar and


Microwave Radiometer Synergy for Water Vapor Profile in the Cloudy Trade Wind
Environment, Journal of Oceanic and Atmospheric Technology, 37(11), 1973-1986,
https://doi.org/10.1175/JTECH-D-19-0110.1

Spuler, S. M., Hayman, M., Stillwell, R. A., Carnes, J., Bernatsky, T., et Repasky, K. S.:
MicroPulse DIAL (MPD) – a Diode-Laser-Based Lidar Architecture for Quantitative
Atmospheric Profiling, Atmos. Meas. Tech. Discussion. [preprint],
https://doi.org/10.5194/amt-2021-41, en revue, 2021
Stillwell, R. Scott M. Spuler, Matthew Hayman, Kevin S. Repasky, et Catharine E. Bunn,
« Démonstration d'un lidar combiné d'absorption différentielle et de haute résolution
spectrale pour le profilage de la température atmosphérique », Opt. Express 28, 71-93
(2020). https://doi.org/10.1364/OE.379804.

Turko, Maxima & Gosset, Marielle & Bouvier, Christophe & Chahinian, N. & Alcoba, Matias
& Kacou, Modeste & Yappi, Apoline. (2020) Mesure des précipitations par le réseau mobile
de télécommunications et avantages potentiels de l'hydrologie urbaine en Afrique: un
cadre de simulation pour l'analyse de propagation de l'incertitude. Compte rendu de
l'Association internationale des sciences hydrologiques. 383. 237-240. 10.5194/piahs-
383-237-2020.

Yeung, W.L., Chan, P.W., Lehtinen, R., Roininen, R., Münkel, C. et Chiu, Y.Y. (2020),
Observations of subtropical weather by a prototype Water vapour LiDAR à l'Observatoire
de Hong Kong. Météo, 75: 244-251. https://doi.org/10.1002/wea.3663

_____________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 144

ANNEXE 3

PRINCIPALES MESURES DU PLAN D'ACTION POUR L'ÉVOLUTION DES SYSTÈMES


MONDIAUX D'OBSERVATION QUE LES MEMBRES DOIVENT MENER À BIEN

Annexe de la résolution 40 (Cg-18)

Les Membres sont encouragés à se concentrer sur les principales activités du Plan
d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation (voir le document sur le
Plan d'action dans les langues de l'OMM: EN, ES, FR, RU, ZH) énumérées dans le tableau
ci-dessous, et à fournir des informations en retour sur la façon dont elles sont mises en
œuvre à l'échelle nationale. Toutefois, les mesures restantes sont également
importantes et doivent être prises en compte par les acteurs recensés dans le Plan
d'action pour l'évolution des siens.

N° de
Action Indicateur de performance
l'action

C3 Normes du SIO – Veiller à ce que tous les Mesure dans laquelle les
exploitants qui produisent des observations normes du SIO sont
respectent les normes du SIO. appliquées.

C4 Consultation des utilisateurs – Une Mesure dans laquelle les


préparation minutieuse est nécessaire avant préoccupations des utilisateurs
d'introduire de nouveaux systèmes sont prises en compte.
d'observation (ou de modifier les systèmes
d'observation existants). L'impact doit être
évalué en consultation préalable et continue
avec les utilisateurs de données et l'ensemble
des utilisateurs. En outre, les utilisateurs de
données doivent recevoir des orientations sur
la réception et l'acquisition des données,
l'infrastructure de traitement et d'analyse, la
fourniture de données indirectes et la mise en
place de programmes d'enseignement et de
formation professionnelle.

C7 Procédures de « gestion du changement » – Continuité et cohérence des


Assurer la continuité et le chevauchement des relevés de données.
éléments clés du système d'observation et de
leurs relevés, conformément aux besoins des
utilisateurs, grâce à des procédures
appropriées de gestion des changements.

C8 Principes d'échange des données – Pour les Disponibilité permanente de


systèmes d'observation de l'OMM et les toutes les données
systèmes d'observation coparrainés, veiller à d'observation essentielles à
ce que les principes de l'OMM en matière de tous les Membres de l'OMM.
partage des données, indépendamment de
l'origine des données, y compris les données
fournies par des entités commerciales,
continuent de s'y conformer.

C12 Fréquences radioélectriques – Assurer un Bandes de fréquences


contrôle continu des fréquences d'observation disponibles/non
radioélectriques nécessaires aux différentes disponibles avec le niveau
composantes du WIGOS, afin de s'assurer requis de protection.
qu'elles sont disponibles et qu'elles sont
protégées. Fournir toutes nouvelles
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 145

N° de
Action Indicateur de performance
l'action

informations concernant les nouvelles


applications ou les nouveaux équipements
utilisant les fréquences radioélectriques.

G2 Échange de données horaires – Assurer, dans Les indicateurs normalisés de


la mesure du possible, un échange mondial surveillance utilisés dans la
de données horaires qui sont utilisées dans PNT à l'échelle mondiale.
des applications mondiales, optimisées pour
équilibrer les besoins des utilisateurs par
rapport aux contraintes techniques et
financières.

G4 Normes du WIGOS – Assurer l'échange Statistiques sur les données


d'observations atmosphériques, océaniques mises à la disposition de
et terrestres, conformément aux normes du chaque application.
WIGOS. Au besoin, organiser différents
niveaux d'observations pré-traitées afin de
répondre à différents besoins des utilisateurs.

G7 Radiosondes dans les zones où les données Les indicateurs normalisés de


sont rares – Multiplier les stations de surveillance utilisés dans la
radiosondage ou réactiver les stations de PNT.
radiosondage muettes dans les régions I, II
et III où la couverture en données est la plus
faible. De tout mettre en œuvre pour éviter
de fermer les stations existantes dans ces
zones où les données sont rares, même si un
très petit nombre de stations de
radiosondage peut apporter un avantage
essentiel à tous les utilisateurs.

G13 « Accès aux données de radiosondage – Nombre de stations de


Recenser les stations de radiosondage qui radiosondage indiquées ci-
effectuent régulièrement des mesures (y dessus fournissant des
compris les radiosondes exploitées pendant données au SMT, ainsi que des
des campagnes uniquement), mais pour indicateurs standard de
lesquelles les données ne sont pas transmises contrôle de la disponibilité et
en temps réel; » Prendre des mesures pour de la rapidité de transmission
mettre les données à disposition. des données de radiosondage.

G14 Données de radiosondage HR – Assurer la Nombre de sites de


diffusion en temps voulu des mesures de radiosondage fournissant les
radiosondage à haute résolution verticale, profils haute résolution.
avec indication de la position et de l'heure
pour chaque donnée, ainsi que des
métadonnées connexes.

G17 Stations régionales de profilage par Nombre de stations de


télédétection – Établir des réseaux de profilage fournissant en temps
stations de profilage par télédétection à réel des données dont la
l'échelle régionale afin de compléter les qualité a été évaluée par
systèmes d'observation par radiosondage et rapport au SIO/SMT.
par aéronef, principalement en fonction des
besoins des utilisateurs régionaux, nationaux
et locaux (même si une partie des données
mesurées sera utilisée à l'échelle mondiale).
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 146

N° de
Action Indicateur de performance
l'action

G18 Traitement et échange de données de Nombre de stations de


profileurs – Assurer, dans la mesure du profilage échangées à l'échelle
possible, le traitement et l'échange des mondiale.
données de profileur pour un usage local,
régional et mondial. Lorsque les données des
profileurs peuvent être produites plus
fréquemment que 1 heure, un jeu de données
ne contenant que des observations horaires
peut être échangé à l'échelle mondiale selon
les principes du SIO.

G40 Métadonnées et représentativité des stations Pourcentage d'observations


spéciales – Assurer, dans la mesure du provenant des stations
possible en temps réel, l'échange susmentionnées échangées en
d'observations, les métadonnées pertinentes, temps réel à l'échelle régionale
y compris la mesure de la représentativité et mondiale.
des stations d'observation en surface
destinées à des applications spécifiques
(transports routiers, aviation, météorologie
agricole, météorologie urbaine, etc.).

G45 Radars à double polarisation – Accroître le Couverture en données


déploiement, l'étalonnage et l'utilisation de obtenue à partir de ce type de
radars à double polarisation dans les régions radar pour chaque région.
où il est bénéfique.

G47 Radars météorologiques pour les pays en Nombre de stations de radars


développement et la réduction des risques de météorologiques opérationnels
catastrophes – Dans les pays en situées dans les zones
développement sensibles aux tempêtes et indiquées ci-dessus.
aux inondations, il faut tout particulièrement
s'efforcer de mettre en place et d'entretenir
des stations radar météorologiques.

_____________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 147

ANNEXE 4

APERÇU DES EXIGENCES RELATIVES AU ROBM (DOIT/DEVRAIT)

(sur la base des dispositions du ROBM contenues dans le Manuel du WIGOS, OMM-N° 1160, édition 2021)

EST DEVRAIT

Type de réseau Variables Résolution Résolution Résolution Échange Résolution Variables20 Résolution Résolutio
horizontale temporelle verticale de horizontale temporelle n verticale
données

Stations • Pression 200 km Horaire - À l'échelle < 100 km • Pression < = horaire -
terrestres atmosphérique mondiale atmosphérique
d'observation en • Température de en temps • Température de
surface l'air réel / quasi l'air
réel
• Humidité • Humidité
• Vent horizontal • Vent horizontal
• Précipitations • Précipitations
• Épaisseur de • Épaisseur de neige
neige (le cas • > observations
échéant) disponibles

Stations • Température Jusqu'à 30 2x/jour ou 100 m Temps Jusqu'à 30 hPa: • Température Jusqu'à 30 100 m
d'observation en • Humidité hPa ou plus: plus réel/quasi 200 km ou plus • Humidité hPa: 2 jours
altitude 500 km fréquemme réel à Sous-série: ou plus
• Vent horizontal nt l'échelle du • Vent horizontal fréquemmen
Au-dessus des jusqu'à 10 hPa
terres émergées globe ou plus: 1 000 • > observations t
km ou plus disponibles Jusqu'à 10
hPa ou plus:
1/d ou plus

Stations • Température Jusqu'à 30 2x/jour ou 100 m


d'observation en • Humidité hPa ou plus: plus
altitude 1000 km fréquemme
• Vent horizontal nt
au-dessus de
l'océan

20 Sont indiquées entre crochets ces variables qui devraient être transmises chaque fois que les observations sont disponibles.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 148

EST DEVRAIT

Type de réseau Variables Résolution Résolution Résolution Échange Résolution Variables20 Résolution Résolutio
horizontale temporelle verticale de horizontale temporelle n verticale
données

Stations • Pression 500 km Horaire Temps


maritimes atmosphérique réel/quasi
d'observation en • Température de réel à
surface surface de la l'échelle du
mer globe

Observation Temps • Température Fréquence 300 m ou


météorologique réel/quasi • [Humidité] horaire ou plus
d'aéronef réel à plus
l'échelle du • Vents horizontaux fréquente
Montées/descent
es globe • > observations
disponibles

Observation Temps < = 100 km • Température


météorologique réel/quasi • [Humidité]
d'aéronef réel à
l'échelle du • Vents horizontaux
Vol en palier
globe • > observations
disponibles

Profileur de Temps • [Température] Horaire 100 m ou


télédétection réel/quasi • [Humidité] plus
réel à
l'échelle du • Vents horizontaux
globe • > observations
disponibles

_____________
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 149

ANNEXE 5

SERVICES URBAINS INTÉGRÉS (SIU) POUR LES DIRECTIVES DE HAUT NIVEAU


RELATIVES AU WIGOS

Introduction

D'ici à 2050, 80 % de la population mondiale sera en centres urbains (ICLEI, 2020). Si elle est
bien planifiée et bien gérée, l'urbanisation peut être un outil puissant pour le développement
durable tant pour les pays en développement que pour les pays développés. Les objectifs de
développement durable des Nations Unies (ODD 11) et le nouveau Programme d'action pour
les villes des Nations Unies représentent une vision commune d'un avenir meilleur, résilient,
plus durable et plus sain pour les villes (ONU, 2016; ONU, 2019). L'OMM a répondu en faisant
connaître le concept de services urbains intégrés (résolution 68 (Cg-17); Cg-18, résolution 32
et 61; EC-68, décision 15; EC-69, décision 41; EC-70, décision 7, annexe 1 et 2; Plan
stratégique de l'OMM pour la période 2020-2023.

Le présent document a pour objectif d'énoncer les besoins et les priorités de haut niveau en
matière de surveillance et d'observation dans le cadre du Guide de haut niveau du WIGOS
2040 à l'intention des SMHN, qui doivent être mis en œuvre au cours des cinq prochaines
années (2021-2025).

Comme des activités simultanées donnent des informations détaillées et des orientations sur
les services urbains intégrés, l'IUS (Groupe d'étude des services urbains intégrés (SG-URB),
2021), les perspectives résumées ici utilisent à la fois des documents existants et des projets
de documents et examinés par le Sg-URB et d'autres experts. Les orientations fournies par des
experts sur les SIU évolueront et doivent être formalisées, mais il existe un consensus général
sur les points de vue et les priorités énoncés dans le présent document.

Le SIU n'est pas un domaine d'application du WIGOS existant, bien qu'il soit étroitement lié au
domaine d'application le plus étroit qui consiste à fournir des informations sur la composition
de l'atmosphère à l'appui des services fournis en milieu urbain et peuplé, ce qui se limite à la
prévision de la qualité de l'air. Compte tenu de la nature et des problèmes distinctifs des
observations urbaines (variété, surface variable, hauteur, emplacement virtuel (multi-
emplacement), haute résolution spatiale et temporelle et rapidité d'acheminement, faible
latence, nécessité de partenariats, qualité des données, représentativité, intégration,
intégration et métadonnées importantes) et utilisation directe par les utilisateurs et les
décideurs pour la prise de décisions en matière d'alerte précoce, l'examen d'un nouveau
système d'information sur le WIGOS (AA) pour capturer le suivi des SIU peut s'avérer
nécessaire. Compte tenu de son inclusion dans ce document d'orientation de haut niveau du
WIGOS et sur la base des discussions avec le SG-URB, l'analyse des lacunes et des priorités
est présentée ici en supposant que les observations à l'appui des services urbains intégrés
peuvent être considérées comme distinctes AA et que la formalisation des buts, des objectifs,
de la portée et des exigences suivra dans l'intégralité du temps.

Concept de services urbains intégrés

Besoins en matière de services urbains: La densité des populations, la diversité de


l'environnement urbain (par exemple, densité du bâtiment, hauteur des bâtiments, surface,
perméabilité, émissions anthropiques), la concentration des infrastructures artificielles
essentielles (énergie, télécommunications, routes, égouts, etc.) crée une sensibilité accrue aux
dangers dus au temps, au climat, à la qualité de l'air et à l'hydrologie. L'impact des aléas est
interdépendant et il existe un effet domino en cascade non linéaire de grande portée en aval
(OMM, 2019; OMM, 2021, ICLEI, C40). Les besoins en matière de services urbains et de sous-
couche d'infrastructures sont déterminés non seulement par les besoins à court terme en
matière de préparation aux aléas, mais aussi par les exigences à long terme en matière de
planification et d'adaptation.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 150

La planification urbaine pour des villes saines (qualité de l'air, écologie, qualité de vie,
résilience), considérant le changement climatique, est multiforme et prend en compte les
aspects de la refonte des villes (espaces verts, bleus ou espaces aquatiques), structures
urbaines (toits verts, matériaux de construction, sources d'eau pour le stockage de chaleur ou
processus de refroidissement), écologie/biodiversité (plantes, espèces, flore, faune) et qualité
de vie (transports efficaces, transports, sources d'eau pour le stockage de chaleur ou de
refroidissement) air pur, eau propre, gaz à effet de serre).

Les zones d'agglomération sont si importantes que les dangers et les alertes/impacts associés
dans un même lieu peuvent ne pas affecter d'autres sites et services d'urgence (déploiement
d'équipes de sauvetage dans les zones inondables et vents violents, admissions à l'hôpital
d'urgence, préparation et personnel approprié) ainsi que des services quotidiens.

Nécessité d'une intégration: Ces questions multidimensionnelles nécessitent des informations


précises, cohérentes et précises et des informations précises et précises pour la planification
stratégique à long terme et le relèvement tactique des situations d'urgence. L'intégration est
également nécessaire dans tous les domaines pour utiliser au mieux les ressources nécessaires
à l'infrastructure d'observation. Les services météorologiques, climatologiques,
environnementaux et hydrologiques nécessitent des données météorologiques communes, un
échange de données propres à des services afin de permettre de nouvelles capacités à haute
résolution spatiale, efficacement et sans double emploi. L'interopérabilité (normes, formats
d'échange, accès aux données, métadonnées) est fondamentale ainsi que la connaissance des
différences de traitement, des délais, de l'accès aux données et du délai de latence. La
résolution spatiale à haute densité, la spécificité et le coût des observations urbaines
nécessitent des compétences spécialisées qui ne peuvent être obtenues que par des
partenariats et une intégration. L'intégration est essentielle à la prévision sans discontinuité, à
la modélisation du système Terre, à la chaîne de valeur, à la recherche rapide à l'exploitation
et à l'exploitation aux éléments du transfert de technologie dans le Plan stratégique et le Plan
opérationnel de l'OMM pour la période 2020–2023 (Brunet et al., 2015; Grimmond et al.,
2015; WMO-HIW, 2021; Golding, 2021).

Portée du SIU: Le concept de services urbains intégrés a été formulé par l'OMM (OMM, 2019
(G1); OMM, 2020 (G2); Grimmond et al., 2020; Ren et McGregor, 2021; SG-URB, 2021) et
comprend les domaines suivants:

(a) Temps – alertes dangereuses (plus spécifiques), services d'urgence, chaleur


supplémentaire;

(b) Climat – codes de construction, aménagement urbain, changement climatique (gaz


à effet de serre, OMM-IG3IS, 2018);

(c) Eau – Gestion des égouts, inondations urbaines (côtières, fluviales);

(d) Environnement21 – composition de l'atmosphère ainsi que santé, écologie (insectes,


flore et faune), qualité de l'eau et autres

Méthodes d'intégration: La méthodologie mise au point par l'OMM comprend plusieurs


méthodes d'intégration différentes:

(a) Intégration au niveau des services;

21On notera que dans le présent document, l'«environnement urbain » désigne les caractéristiques
physiques de la ville, la répartition des bâtiments, l'espace vert et bleu, la densité et la hauteur des
bâtiments, la perméabilité des surfaces, etc. tandis que les « services environnementaux » désignent la
qualité de l'air et de l'eau, l'écologie, le biote de la ville.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 151

(b) Intégration au niveau des produits/post-traitement;

(c) Intégration au niveau de la modélisation;

(d) Intégration au niveau de l'observation

L'intégration de l'infrastructure d'observation est l'aspect le plus pertinent des services urbains
intégrés pour cette déclaration. En fonction du service et de l'usage en question, les
observations urbaines auront des exigences différentes en matière de traitement,
d'emplacement et de densité qui doivent être prises en compte lors de l'intégration de diverses
sources d'observations, et celles-ci doivent être incluses dans les métadonnées (par exemple,
la moyenne temporelle, la précision et la précision, la couverture; » OMM-WIGOS, 2021). Les
SIU exigent un flux d'informations,données/métadonnées ou être intégrés tout au long de la
chaîne de valeur (Golding, 2021; WMO-HIW, 2021)) pour l'utilisation et l'interprétation par les
systèmes d'aide à la décision (par exemple, les systèmes de visualisation des données et des
produits pouvant inclure le traitement des « mégadonnées » et comprendront également des
experts de domaine) et des décideurs (par exemple des maires des villes). Par conséquent,
des produits intégrés à l'appui de ces services pourraient être créés à l'aide de capteurs
individuels (par exemple des séries chronologiques d'estimations des précipitations
individuelles), ou de divers réseaux de surveillance homogènes (par exemple des cartes de
précipitations à partir de pluviomètres ou de radars) ou hétérogènes (cartes de précipitations à
partir de pluviomètres, de radars et de satellites, par exemple). Le traitement peut être très
complexe et peut inclure l'utilisation de modèles numériques du temps (réanalyse, par
exemple).

Patrimoine

Initiatives de l'OMM: Le Congrès et le Conseil exécutif de l'OMM ont approuvé le concept et


demandé l'élaboration de textes d'orientation sur les SIU.

(a) Le Congrès approuve le concept de SIU (résolution 68, Cg-17, 2015; Décision 15,
EC-68, 2016; Décision 41 ( EC-69) – 2017)

(b) Plan stratégique et opérationnel de l'OMM pour la période 2020-2023;

(c) Orientations sur les services hydrométéorologiques, climatologiques et


environnementaux intégrés en milieu urbain, Volume I: Concepts et méthodologies
ont été officiellement approuvés et acceptés (2019);

(d) Orientations sur les services hydrométéorologiques, climatologiques et


environnementaux intégrés en milieu urbain, Volume II: Les villes pilotes ont été
officiellement approuvées et acceptées (2021);

(e) Des orientations sur les îlots de chaleur urbains sont en cours d'élaboration
(publication 2022);

(f) Le Groupe d'étude des services urbains intégrés (SG-URB) a été constitué (2020);

(g) Le SG-URB met en place des bonnes pratiques en matière de modélisation haute
résolution pour l'IUS.

(h) Bonnes pratiques pour l'évaluation fondée sur l'observation des émissions de GES
en milieu urbain (OMM-IG3IS, 2021)

Les textes d'orientation existants de l'OMM sont disponibles:

(a) Première orientation sur les observations urbaines (OMM, 2006)


INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 152

(b) Textes d'orientation sur l'aq, l'eau, la PNT, les documents de la CIMO (OMM, 2018)

Autres

(a) National Research Council, États-Unis d'Amérique, 2012;

(b) HIW (Golding, 2021);

(c) Healthy Cities Book (Ren et McGregor, 2021)

Rôle/mandat des villes: Les services et les alertes urbains sont généralement le mandat des
villes qui se sont organisées (avec un soutien national et mondial) pour aborder les questions
locales de durabilité urbaine et jouer un rôle important dans la définition des exigences, des
priorités et des actions.

(a) L'ICLEI – Les gouvernements locaux pour la durabilité, formés en 1990, avec le
soutien des Nations Unies, a été formé en tant qu'ONG pour fournir une assistance
technique aux gouvernements locaux afin de soutenir les objectifs de durabilité.

(b) Le C40, formé en 2005, est un groupe de 97 mégapoles qui se sont engagées à
prendre des mesures audacieuses pour un avenir sain et durable.

(c) Alliance mondiale des maires

Rôle des SMHN: Un message d'orientation clé sur les services urbains intégrés était que les
SMHN sont bien placés et devraient diriger le développement de SIU (Rogers, 2013; C40,
2020) en raison de:

(a) Capacité, en particulier en matière de modélisation à haute résolution urbaine


(mondiale, régionale, locale et microéchelle, y compris la modélisation de la
dispersion des risques chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires et
explosifs (CBRNE)

(b) Les capacités existantes, les mandats relatifs à l'air, au climat, à l'environnement et
à l'eau à l'échelle mondiale, nationale et les voies existantes de diffusion des
alertes.

(c) patrimoine, rôle dans les systèmes d'alerte précoce multidangers, la prévention des
catastrophes et le changement climatique

(d) Voix faisant autorité, expert reconnu et chef de file en matière de dispositions
relatives aux alertes et rôle essentiel dans les processus décisionnels

IUS et Observations: Parallèlement, l'OMM fournit des orientations sur l'avenir du système
mondial d'observation par le biais des perspectives d'avenir du WIGOS à l'horizon 2040 du
Système mondial d'observation (PERSPECTIVES POUR L'OMM À L'HORIZON 2040). Les
concepts d'avenir du WIGOS concordent avec ceux des SIU, en particulier:

(a) Systèmes d'observation intégrés;

(b) Observations de capteurs et de plates-formes non traditionnels;

(c) Gestion et accès aux données;

(d) Services à fort impact et sans discontinuité;

(e) Mettre l'accent sur les méta-données; Et


INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 153

(f) Partenariats.

Parmi les questions à prendre en compte, citons notamment:

(a) « Mettre l'accent sur les sources d'observation non traditionnelles et inclure des
stations de référence dans la conception des réseaux; »

(b) Analyse de capteurs/réseaux d'observation hétérogènes pour le contrôle de la


qualité;

(c) Mettre l'accent sur les observations locales/micro et la représentativité à diverses


échelles;

(d) Données non météorologiques pour la vérification des phénomènes à fort impact

Contexte/état des connaissances

(a) Les SIU sont affectés par des systèmes mondiaux et régionaux d'échelle
météorologique et climatique tels que le changement climatique, les systèmes
synoptiques et extratropicaux ainsi que les ouragans/typhons. Les villes sont
influencées par les processus à toutes les échelles et, par conséquent, les
directives relatives aux observations mondiales ou régionales sont
pertinentes pour les observations du SIU.

(b) Il existe des processus et des impacts locaux (échelle de la ville ou de


l'agglomération aux quartiers), micro (blocs-villes) et obstacles (bâtiments
individuels). Les agglomérations sont suffisamment larges pour que les aléas
touchent un lieu, mais peut-être pas un autre et qu'ils se produisent ou se
produisent dans un endroit éloigné de l'endroit où il a un impact. Grâce à de
nouvelles capacités d'observation, l'amélioration de la densité, de la modélisation et
de la prise de décisions ciblées, les SIU provenant de systèmes locaux, de micro ou
d'obstacles vont évoluer.

(c) Alors qu'il existe une association étroite d'échelles spatio-temporelles pour les
conditions météorologiques, il existe des applications de l'IUS (par exemple
l'aménagement urbain) où des informations à des échelles microspatiales sont
nécessaires à des échelles temporelles plus longues (climatologiques). Pour les
applications relatives au temps et à la qualité de l'air, la nature
tridimensionnelle des différentes couches de canopée urbaine (~100 m à ~2 km)
joue un rôle important dans la caractérisation des processus et la modélisation
numérique. Les processus chimiques de l'atmosphère et la répartition des
constituants varient à des échelles verticales encore plus fines (IHI- OMM, 2022;
SG-URB, 2021).

(d) Les services urbains relèvent généralement du mandat des municipalités soutenues
par les autorités régionales (étatiques) et nationales. Il existe déjà des services
urbains, ce qui est le plus souvent le cas au niveau des services, où des
informations et des compétences disparates provenant de diverses sources sont
combinées manuellement pour les décideurs, comme dans les opérations de gestion
des situations d'urgence civile. Un autre exemple de services urbains actuels
consiste à établir des codes de construction ou de construction à partir de données
climatologiques (à partir de longues séries chronologiques d'informations
météorologiques). Parallèlement, il existe une lacune évidente dans l'intégration de
ces services fournis par différentes organisations.

(e) Les services climatologiques traditionnels s'appuient sur les observations d'un site
rural (souvent un aéroport) et sont adaptés ou interprétés pour des
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 154

sites/environnements urbains en utilisant des relations statistiques à partir de


« normales sur 30 ans ». Toutefois, les urbanistes ont besoin de prévisions
météorologiques, de qualité de l'air et de l'eau à l'échelle micro (et peut-être à
obstacle) dans le cadre des scénarios de changement climatique et de
développement urbain (Amorin et al., 2018). Souvent, les observations urbaines
qui peuvent être directement utilisées à l'appui des services urbains intégrés sont
manquantes ou réalisées de manière dispersée par différentes organisations.

(f) Quel que soit le niveau d'intégration, l'intégration au niveau de service fera
toujours partie du « dernier kilomètre », étant donné la complexité et les
connaissances nécessaires pour interpréter les informations disparates et pour
susciter la confiance des décideurs (par exemple les maires). Les observations sont
directement nécessaires à la vérification des produits produits et à la confiance tout
au long de la chaîne de valeur.

(g) En général, l'environnement urbain n'est pas bien représenté dans la


production actuelle de PNT opérationnelle, même lorsque les modèles mondiaux ou
régionaux (pour la prévision du temps et du climat) ont une résolution de grille sur
l'échelle kilométrique (généralement 2 à 4 km). Les villes sont simplement
représentées ou non (c'est-à-dire traitées comme rurales) dans ces modèles. L'un
des principaux avantages des modèles à plus haute résolution est qu'il capte les
processus à grande échelle (~O(100 km)) de meilleure qualité (structures plus
précises et meilleure prévision de l'intensité en soi) qui, en soi, améliore la
prévision urbaine à mesure qu'il prévoit mieux le milieu rural. Les SIU nécessitent
des modèles à l'échelle infra-kilomètre pour résoudre les variations et les processus
urbains de l'environnement. Certains modèles fonctionnent à des échelles de 2 et 3
m.

(h) L'assimilation des données pour la prévision numérique du temps à haute


résolution est encore au stade de la recherche-développement. Les progrès de la
compréhension scientifique des processus urbains (échange de surface) et de leur
paramétrisation sont encore nécessaires. Les modèles urbains actuels (et services)
sont lancés à l'aide de modèles mondiaux ou régionaux où des observations
mondiales et régionales sont assimilées. Ainsi, i) l'amélioration du réseau de
surveillance à l'échelle mondiale et régionale profitera aux SIU et ii) à la conception
de réseaux d'observation urbains pour le lancement de la prévision numérique du
temps sera une priorité future. Il convient de noter que la nouvelle génération de
systèmes de paramétrisation et d'assimilation fondés sur l'intelligence artificielle est
en cours de développement rapide et que les progrès pourraient grandement
accélérer ce développement.

(i) Les capacités à microéchelle à haute résolution des modèles urbains et les
observations attendues définissent les capacités actuelles et futures du SIU. Par
exemple, les concepteurs urbains ont besoin d'une connaissance de
l'environnement urbain à microéchelle pour combiner le vert (arbres, parcs,
jardins) et le bleu (sources d'eau pour le chauffage et le refroidissement, les puits
d'effluents pour les systèmes de gestion des égouts à des fins de durabilité) des
zones propices à des aménagements urbains sains (bâtiments et sites d'usine;
Weston, 2021). L'étude des modèles numériques urbains indique que les modèles à
l'échelle hectorielle (~O(100) m) sont courants dans la recherche et la
préopérationnelle, ainsi que dans les modèles géospatiaux dont la résolution
descend jusqu'à des dizaines de mètres. La conception urbaine pour la ventilation
de l'air est à l'échelle du canyon de la rue (Ng, 2009; Ren et al., 2018).

(j) La première étape de la modélisation urbaine est la représentation des conditions


initiales et aux limites (environnement urbain) à l'échelle locale, micro-obstacle
et à l'échelle locale. Selon le degré de complexité des applications urbaines (par
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 155

exemple le climat), il peut suffire d'identifier les zones climatiques locales


(Stewart et Oke, 2012) pour traduire les observations en milieu rural en
observations météorologiques/climatologiques urbaines ou en sorties de modèles
(échelle locale).

(k) Toutefois, la représentation de l'environnement urbain à haute résolution (ou


de quelques centaines de mètres et moins) des modèles à domaine limité
urbanisé exige un niveau de détail plus élevé où les structures urbaines telles que
les bâtiments, leur hauteur et leur densité, l'imperméabilité de la surface, le
réchauffement micro/obstacle ou les sources d'émission telles que les autoroutes,
les usines industrielles et la cuisine dans les cours (et donc l'activité humaine
comme le travail et les modes de circulation, L'utilisation de climatiseurs, de
cuisine dans une cour arrière) est représentée (Ching et al., 2018).

(l) L'environnement urbain évolue avec le temps avec les autoroutes, les usines
industrielles, les bâtiments construits et les zones inondables de faible altitude
(passages souterrains) et où les voies d'eau et les plaines inondables sont
transformées en zones utilisées. Compte tenu de l'évolution constante de
l'environnement, les métadonnées relatives aux données et à l'environnement
décrivant celles-ci nécessitent des mises à jour et des améliorations fréquentes sur
les pratiques actuelles.

(m) L'interprétation de l'observation nécessite une connaissance de l'environnement


qu'elle représente (zones climatiques locales (LCZ) ou micro-milieux urbains). La
longueur du fetch et même la vitesse et la direction du vent ont une incidence sur
l'interprétation. Par conséquent, les méta-données urbaines sont essentielles
pour interpréter l'observation et devraient inclure des informations sur
l'environnement urbain ainsi que sur la représentativité du site.

(n) Dans les systèmes d'aide à la décision existants, en particulier à l'ère de l'analyse
des mégadonnées et de l'intelligence artificielle, les produits dérivés des
observations sont nécessaires et traités comme des données pour le
traitement et l'appui des services en aval. Par exemple, les précipitations peuvent
être traitées, dérivées ou soumises à un contrôle qualité à partir de capteurs
multiples (pluviomètres, radar, satellite, production participative ou réanalyse), et
la source d'observation originale n'est pas pertinente.

(o) Les projets de développement et de démonstration, les bancs d'essai et


d'autres projets de recherche améliorent et accélèrent la recherche à
l'exploitation et à l'exploitation aux services et aux services à l'appui des
processus de transfert de technologie à la suite des objectifs stratégiques à long
terme de l'OMM.

Conception intégrée des observations urbaines et des réseaux

(a) Une taille ne convient pas à tous. Les besoins en matière d'observation et de
surveillance évolueront en fonction des besoins et des applications des services
urbains intégrés, et ils seront spécifiques à chaque agglomération. La géographie
jouera un rôle important dans la conception des SIU, mais pour la première fois,
cela est déjà couvert par les systèmes mondiaux (et régionaux) d'observation du
climat. Cela dit, il existe des points communs entre les villes pour les services
locaux/micro-échelle pour les aléas météorologiques et de qualité de l'air, pour faire
face aux incidences du changement climatique, aux crues locales et à la
planification urbaine, ce qui nécessite des observations de plus grande résolution.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 156

(b) Variables essentielles des SIU: Il existe une grande variété de variables qu'il
convient de mesurer. Les informations météorologiques de base (température,
vent, précipitations, etc.) sont courantes dans tous les domaines des SIU. Des
observations spécifiques à des domaines tels que les flux, les émissions, les
niveaux d'eau et d'autres paramètres peuvent également être nécessaires par
d'autres domaines, tels que la quantité/le niveau de l'eau dans les bassins urbains
et les égouts, aux fins d'étalonnage, de vérification ou d'estimation des impacts.
Les observations multisectorielles permettront le couplage des modèles, la mise au
point de nouvelles connaissances scientifiques et de nouveaux services et de
meilleurs services. Il peut s'agir de critères de réussite pour les utilisateurs
(admissions à l'hôpital, données épidémiologiques, etc.) afin d'évaluer correctement
l'impact du SIU.

(c) Siting IUS: Il existe des principes existants pour la conception des réseaux et les
directives relatives aux métadonnées (OMM-WIGOS, 2021; WIGOS, 2019).
Toutefois, les observations urbaines diffèrent fondamentalement des observations
en milieu rural du fait: i) les capteurs qui composent une station urbaine peuvent
être déplacés horizontalement et/ou verticalement, ii) la surface sous-jacente est
variable et iii) la hauteur de l'observation, en particulier par rapport à la nature
tridimensionnelle de la canopée urbaine. Des orientations antérieures sur les
observations urbaines axées sur le climat urbain (échelle locale et développement
ultérieur du concept de zone climatique locale) indiquent que les capteurs
composant une « station » peuvent être déplacés physiquement. La température
peut être mesurée en un seul endroit, mais le vent peut être mesuré à plusieurs
bâtiments à l'extérieur pour échapper aux effets de l'écoulement des obstacles. Les
observations sur les toits sont déconseillées pour les services climatologiques
urbains, mais elles sont nécessaires si elles sont considérées comme des
composantes critiques de l'îlot de chaleur ou font partie de la physique de la
modélisation urbaine (SG-URB, PA15). Le vent peut être capté en un lieu et/ou à
différentes hauteurs au-dessus du sol dans la couche limite urbaine (couche de
canopée urbaine, sous-couche de rugosité, sous-couche inertielle, IHI 2021).

(d) Besoins en observations denses: Des observations haute résolution sont


nécessaires pour diverses raisons: développement de la compréhension
scientifique, paramétrage des processus dans les modèles, établissement de
relations climatologiques/statistiques (nécessitant une surveillance à long terme),
pour les prévisions immédiates à micro-échelle et la préparation d'alertes précoces
(délai de fourniture/faible latence, haute résolution spatiale/temporelle, maintien de
la connaissance de la situation, préparation d'alertes), définition des conditions
initiales et aux limites des modèles, et définition des conditions initiales et aux
limites Pour la validation (vérification des hypothèses de traitement des
modèles/produits sont correctes), l'utilisation par les systèmes de décision en aval
(par exemple, l'utilisation dans les systèmes de « mégadonnées » et d'intelligence
artificielle) et la vérification (les prévisions de vérification sont correctes pour établir
la confiance) dans le processus décisionnel. Pour les alertes à fort impact, les
données de vérification devraient également inclure des indicateurs et des
paramètres liés à l'impact du phénomène (par exemple la hauteur des crues, la
zone, les hospitalisations, les paramètres écologiques). Ces données peuvent ne
pas être facilement accessibles à la communauté scientifique, mais elles seront
nécessaires pour démontrer le succès des services et leurs coûts. »

(e) Lacunes en matière de réseau intégré d'observation urbaine. Peu de SMHN


disposent de stations urbaines alors que de nombreux organismes de
l'environnement ont déployé des stations de haute qualité de la qualité de l'air
équipées de capteurs météorologiques, certaines municipalités ont déployé des
réseaux compacts de stations météorologiques et des capteurs de la composition de
l'atmosphère, la plupart des rivières et certains réseaux d'égouts situés en milieu
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 157

urbain sont mesurées, et des projets de recherche, des projets de démonstration et


des bancs d'essai ont déployé des réseaux de télédétection et des technologies in
situ (radar, environnement, recherche, bancs d'essai) lidar, célomètre); Les
véhicules mobiles (voitures ou vélos) ont des capteurs de composition
météorologique ou atmosphérique (Google, 2021) lorsqu'ils peuvent être combinés
pour fournir des observations à niveau de référence et de base. Parmi les
technologies de la production participative figurent les tours à hyperfréquences de
téléphonie cellulaire, les technologies des véhicules (température, détecteurs de
précipitations pour l'activation du wigos, les lidars, les radars et les caméras pour
l'assistance au conducteur), les téléphones portables (température, pression, UV),
les applications de production participative (messages météorologiques, activité
Twitter, Instagram) peuvent fournir des observations de niveau complet tout au
long de la chaîne de valeur de la vérification des SIU à fort impact (Elmore et al.,
2014; Smith et al., 2015; McNicholas et Masse, 2021). Au fur et à mesure que les
services de SIU augmentent, il faudra s'attendre à une amélioration de la qualité,
ce qui exigera un suivi supplémentaire des facteurs de confusion supplémentaires
(accumulation de débris dans les égouts, par exemple) là où de nouvelles
technologies seront mises au point. Grâce à des partenariats, la création de
réseaux intégrés d'observation urbaine permettra de renforcer les capacités,
d'accroître les capacités, de réduire les doublons et les coûts des observations
urbaines.

(f) Lacunes en matière d'information sur l'environnement urbain: Pour les


applications climatologiques, les observations rurales (et les prévisions) sont
utilisées de manière statistique pour les applications urbaines. L'utilisation la plus
courante consiste à estimer l'augmentation de la température due à l'effet d'îlot de
chaleur urbain à l'échelle locale ou urbaine, où on suppose un impact spatial quasi
gaussien. Pour les échelles locales, des indications initiales ont été données
pour fournir les exigences en matière d'instruments et de sites dans un
environnement urbain (OMM, 2006; OMM, 2019). Pour ce qui est du site, la
représentativité est résumée dans des considérations de fetch nécessitant une
uniformité de l'environnement urbain à une échelle de 500 m ou plus. Récemment,
en utilisant le concept de classification des zones climatiques locales (par exemple
hauteur du bâtiment, densité, type de surface) et en supposant que l'universalité,
les observations de surveillance urbaine peuvent être appliquées pour réduire les
exigences en matière de surveillance du réseau urbain (Stewart et Oke, 2012).
Pour les modèles et services urbains, des informations détaillées sur
l'environnement urbain à microéchelle sont nécessaires, comme dans le cas des
phénomènes météorologiques violents, des inondations ou de la qualité de l'air, ou
lorsque les sources d'eau font partie des concepts de conception et de mise en
œuvre en vert-bleu. La connaissance de l'environnement urbain, pour interpréter
correctement les observations et les réseaux urbains, est fondamentale pour
tous les SIU et constitue donc la première lacune à combler. Le Portail
mondial des données et de l'accès aux données urbaines (WUDAPT) est une
initiative internationale fondée sur la communauté internationale pour recueillir les
milieux urbains locaux et à microéchelle (Ching et al., 2018).

(g) Écart entre les stations de référence: Compte tenu de l'ampleur des problèmes
d'hétérogénéité des capteurs, des types d'observation, du traitement et d'autres
problèmes de gestion de la qualité, les stations de référence sont nécessaires pour
étalonner ou contrôler la qualité des données. Les stations rurales et urbaines
situées dans les zones climatiques locales (ou tout autre système de classification)
ou dans les zones d'émission doivent être établies dans le cadre de la conception du
réseau. Il s'agit là d'une lacune importante.

(h) Lacune en matière de métadonnées urbaines: Comme les observations doivent


répondre à de multiples usages, les métadonnées doivent comporter
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 158

suffisamment d'informations pour permettre l'utilisation de l'observation


(interprétation pour « adapter l'application »). L'environnement urbain est un
aspect qui doit être capturé, car les observations seront affectées par les obstacles
et les structures à microéchelle (OMM, 2006). Comme le milieu urbain est soumis à
un renouvellement constant, il a été recommandé d'actualiser chaque année cette
mise à jour dans les métadonnées (OMM, 2006; Grimmond et Ward, 2021; Muller
et al., 2013). La norme relative aux métadonnées relatives aux observations
urbaines est nécessaire.

(i) Lacune en matière de gestion des données: Les connaissances relatives aux
données disponibles, aux mécanismes d'échange de données, aux formats de
données, aux algorithmes de traitement des signaux et au traitement des données
et au contrôle de la qualité sont reconnues comme des questions nécessitant
un leadership, des capacités techniques et des avantages mutuels démontrés avant
que les partenariats puissent prospérer. Un échange efficace de données exigerait
que la vie privée et les droits de propriété intellectuelle soient respectés. Le partage
des données entre les fournisseurs des différentes composantes du système
d'observation constitue une lacune majeure. La gestion des métadonnées est
essentielle. Des projets de démonstration, des bancs d'essai et des
échanges de connaissances sont nécessaires. Une nouvelle politique en
matière de données ouvertes de l'OMM pourrait servir de levier pour améliorer
l'échange de données d'observation urbaine et l'harmonisation des formats et
protocoles d'échange de données.

(j) Évaluation des lacunes: Des exemples de services intégrés pleinement mis en
œuvre existent, en particulier dans les petits États-villes (Baklanov et al., 2020),
même s'il existe des lacunes importantes en matière de prestation de SIU dans le
monde entier.

Priorités de l'IUO

(a) La priorité absolue et fondamentale pour toutes les applications de l'IUS est
l'information sur l'environnement urbain (tissu, texture, hauteur des
bâtiments, perméabilité de la surface). Il est particulièrement important: i)
d'interpréter les observations urbaines pour leur représentativité et ii) la conception
des réseaux d'observation. Cela a été conceptualisé pour les services
climatologiques urbains à l'échelle locale comme LCZ. Les services urbains à
microéchelle qui présentent une plus grande variabilité nécessiteront des
informations plus précises sur l'environnement urbain. L'établissement et l'adoption
de normes communes de classification à diverses échelles permettront de
transférer les résultats et d'évaluer avec précision les risques et les impacts, ce qui
réduira les doublons et les coûts.

(b) La deuxième priorité absolue est d'établir une ou plusieurs stations de


référence du SIU. Compte tenu des différences avec les exigences en matière de
mesure rurale (emplacement, variabilité de la surface et de l'altitude, variables
essentielles), des stations de référence du SIU sont nécessaires pour appuyer
(étalonner, interpréter) le concept de réseau de base, de référence et de réseau
global du WIGOS. Dans de nombreux cas, les stations urbaines n'existent pas et les
SIU sont grossièrement basées sur des concepts simples d'îlots de chaleur et, dans
cette situation simple, la distinction entre stations de base et stations de référence
peut être moot ou basée sur l'exhaustivité de l'ensemble des variables mesurées.
Divers degrés de sophistication peuvent être déployés: i) une seule station de
référence représentant l'ensemble de la agglomération fournira un IUS de base
fondé sur des preuves, ii) des stations de référence par station représentative de
LCZ, iii) des stations de référence pour chaque centre de agglomération.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 159

(c) La troisième priorité est d'élaborer et de démontrer les concepts de réseaux


d'observation de l'IUS pour i) accélérer leur développement, ii) établir et tester
des normes, notamment en ce qui concerne les métadonnées, iii) démontrer les
avantages et les incidences des SIU aux Membres, iv) instaurer des partenariats et
créer des bancs d'essai, l'échange et l'accès aux données, v) accélérer la mise au
point et la démonstration de réseaux complets, y compris la production
participative, et les nouvelles technologies, l'extraction de l'information et le
contrôle de la qualité, et vi) offrir une formation aux capacités et des possibilités de
renforcement des capacités pour les Membres entre autres. Des projets de
démonstration coordonnés avec différents besoins et partenariats en matière de
services sont nécessaires pour tester l'universalité des normes et processus
proposés et des modalités d'élaboration, d'intégration et d'élaboration des SIU.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 160

Références

Amorim JH, Asker C, Belusic D, Carvalho AC, Engardt M, Gidhagen L, Hundecha Y,


Körnich H, Lind P, Olsson E, Olsson J, Segersson D, Strömbäck L, Joe P, Baklanov A
(2018) Integrated Urban Services for European cities: the Stockholm case. Bulletin
de l'OMM, 67(2): 33-40

Baklanov, A., B. Cárdenas, T. Lee, S. Leroyer, V. Masson, L.T. Molina, T. Müller, C.


Ren, F.R. Vogel, J. Voogt, (2020) Integrated urban services: Experience from four
cities on different continents, Urban Climate, 32,
https://doi.org/10.1016/j.uclim.2020.100610

Ching J, Mills G, Bechtel B, Voir L Feddema J, Wang X, Ren C, Brousse O, Martilli A,


Neophytou M, Mouzourides P, Stewart I, Hanna A, Ng E, Foley M, Alexander P,
Aliaga D, Niyogi D, Shreevastava A, Bhalachandran P, Masson V, Hidalgo J, Fung J,
Andrade M, Baklanov A, Dai W, Milcinski G, Demuzere M, Brunsell N, Pesaresi M,
Miao S, Mu Q, Chen F, Theeuwes N, 2018: World Urban Database and Access Portal
(WUDAPT): An Urban Weather, Climate and Environmental Modelling Infrastructure
for the Anthropocene. Bull Am Meteorol Soc 99 (9):1907–1924. doi:10.1175/bams-
d-16-0236.1.

Elmore, K.L., Z.L. Flamig, V. Lakshmanan, B. T. Kaney, V. Farmer, H. D. Reeves, et L.


P. Rothfusz, 2014: MPING: Crowd-Sourcing Weather Reports for Research, BAMS,
https://doi.org/10.1175/BAMS-D-13-00014.1.

Golding, B. (éditeur), 2021: Towards the « Perfect » weather warning: Bridging


disciplinary gaps through partnership and communication, Springer Nature, Suisse.

Google, 2021: Sensibilisation à la Terre, qualité de l'air,


https://www.google.com/earth/outreach/special-projects/air-quality/. (Consulté le
27 septembre 2021.)

Grimmond C, G Carmichael, H Lean, A Baklanov, S Leroyer, V Masson, K Schluenzen,


B Golding, 2015: Urban-scale environmental prediction systems. Prévision sans
discontinuité du système terrestre: de quelques minutes à plusieurs mois (Eds
Brunet G, Jones S. Ruti P) (Chap 18) OMM-N° 1156, 347-370.

Grimmond S, Bouchet V, Molina LT, Baklanov A, Tan J, Schluenzen KH, Mills G,


Golding B, Masson V, Ren C, Voogt J, Miao S, Lean H, Heusinkveld B, Hovespyan A,
Teruggi G, Parrish P, Joe P, 2020: Integrated Urban Hydrometeorological, Climate
and Environmental Services: Concept, méthodologie et messages clés. Climat
urbain: 100623. doi:10.1016/j.uclim.2020.100623.

Grimmond S. et H.C. Ward, 2021: Urban measurements and their interpretation.


Dans: Foken T (éd.), Handbook of Atmospheric Measurements. Springer Nature,
Suisse, 1393-1425. https://doi.org/10.1007/978-3-030-52171-4_52.

ICLEI, 2020: IcLEI Corporate Report 2018-2019.


https://worldcongress2018.iclei.org/wp-
content/uploads/Corporate%20Report%202018-2019.pdf. (Consulté le 8 février
2020.)

Smith, L., Q. Liang, P. James et W. Lin, 2015: Assessing the utility of social media as a
data source for flood risk management using a real-time modelling framework, J. of
Flood Risk Management, DOI: 10.1111/jfr3.12154,
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/jfr3.12154. (Consulté le 27
septembre 2021.)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 161

McNicholas, C. et C.F. Mass, 2021: Bias correction, anonymisation et analyse of


smartphone pressure observations using machine learning and multi-résolution
Kriging, WAF, https://doi.org/10.1175/WAF-D-20-0222.1.

Muller C.L., Chapman L., Grimmond C.S.B., Young D.T., Cai X-M (2013) Vers un
protocole normalisé de métadonnées pour les réseaux météorologiques urbains. Bull
Am Meteorol Soc 94 (8):1161–1185. doi:10.1175/BAMS-D-12-00096.1.

Ng, E., 2009: Policies and technical guidelines for urban planning of high-density cities
- air ventilation assessment (AVA) of Hong Kong. Bâtiment et environnement,
44(7), 1478-1488.

Ren, C., Ng, E., & Katzschner, L. (2011). Études de cartes climatiques urbaines: un
examen. International Journal of Climatology, 31(15), 2213-2233. doi: DOI:
10.1002/joc.2237

Ren, C. et G. McGregor (éditeurs), 2021: Urban Climate Science for Planning Healthy
Cities, Springer Nature, Suisse.

Rogers D.P., et V.V. Tsirkunov, 2013: Services météorologiques et hydrologiques


nationaux. Dans: Rogers DP, Tsirkunov VV (éds) Résilience météorologique et
climatique: préparation efficace par le biais des Services météorologiques et
hydrologiques nationaux. Banque mondiale.
https://doi.org/10.1596/9781464800269_Ch03. (Consulté le 10 février 2020.)

SG-URB, 2021: Groupe d'étude des services urbains intégrés,


https://community.wmo.int/activity-areas/sercom/sg-urb. (Consulté le 29
septembre 2021.)

Stewart I., et T. Oke, 2012: Local climate zones for urban temperature studies Bulletin
of the American Meteorological Society 93(12), 1879 - 1900.
https://dx.doi.org/10.1175/bams-d-11-00019.1.

ONU, 2016: Nouveau Programme pour les villes – HABITAT III.


http://habitat3.org/the-new-urban-agenda. (Consulté le 2 mars 2020.)

ONU, 2019: Objectifs de développement durable des Nations Unies.


https://www.un.org/sustainabledevelopment/sustainable-development-goals.
(Consulté le 8 février 2020.)

Weston, P., 2021: Green Streets, in The Guardian Weekly, 205 (16), U.K., 22-23.

WIGOS, 2019: Manuel du Système mondial intégré des systèmes d'observation de


l'OMM, Annexe VIII du Règlement technique de l'OMM,
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=10145 (consulté le 28
septembre 2021).

OMM, 2006: Initial Guidance to Obtain Representative Meteorological Observations at


Urban Sites, WMO/TD-No. 1250; Rapport de l'OIM N° 81.
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=9286. (Consulté le 9 février
2020.)

OMM, 2019: Orientations pour les services hydrométéorologiques, climatologiques et


environnementaux intégrés en milieu urbain. Volume I: Concept et méthodologie.
OMM-N° 1234, https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=9903. (Consulté
le 26 juillet 2021.)
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 162

OMM, 2021: Orientations pour les services hydrométéorologiques, climatologiques et


environnementaux intégrés en milieu urbain. Volume II: Villes pilotes. OMM-N°
1234, https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=105547 (consulté le 22
juillet 2021).

WMO-IG3IS, 2018: Science Implementation Plan adopté par le Conseil exécutif à sa


soixante-dixième session.

WMO-IG3IS, 2021: Integrated Global Greenhouse Gas Information System,


https://ig3is.wmo.int/en/events/towards-international-standard-urban-ghg-
monitoring-and-assessment , (consulté le 1er novembre 2021).
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 163

ANNEXE 6

VARIABLES DE LA COMPOSITION DE L'ATMOSPHÈRE À L'APPUI DES APPLICATIONS


DE SURVEILLANCE ET DE PRÉVISION

Les variables suivantes ont été jugées prioritaires:

Prévision de la composition de l'atmosphère (F)


(a) Toutes les variables de la PNT à l'échelle mondiale (par exemple, la couche limite
planétaire (PBL) + hauteur de la tropopause)
(b) Aérosols (masse d'aérosols, répartition granulométrique (ou au moins masse à trois
fractions de taille: 1, 2,5 et 10 microns), speciation et composition chimique,
épaisseur optique des aérosols à plusieurs longueurs d'onde, épaisseur optique des
aérosols (AAOD), teneur en eau, rapport de la masse à l'épaisseur optique des
aérosols, distribution verticale de l'extinction.
(c) Ozone total, profil de l'ozone, ozone troposphérique, NO, NO2 (surface, colonne,
profil), PAN, HNO3, NH3, CO, VOC (isoprene, terpène, alcools, aldéhydes, cétones,
alkanes, alkynes, aromatiques), SO2 (surface et colonne), CH4, CO2, N2O, HCHO,
HOx, Clx, ClO, BrO, OClO, ClONO2, HDO, CFC, HCFC, HFC, HFC, Rn, SF6.
(d) Autres: flux actinique, énergie radiative des incendies, proxies terrestres, éclairs,
dépôts secs et humides, pollen (espèces clés), OCS.

Surveillance de la composition de l'atmosphère (M)

(a) Toutes les variables de la PNT à l'échelle mondiale (pBL + hauteur de la


tropopause, par exemple) et d'autres variables météorologiques/climatologiques
(température de surface de la mer, température de l'océan profond, variabilité
solaire, albédo, utilisation des terres, humidité du sol, précipitations, couverture de
glaces de mer, enneigement, nuages stratosphériques polaires (CFP).

(b) Aérosols (masse des aérosols, Nombre, taille/distribution en surface (1, 2,5, 10
microns), speciation et composition chimique, ÉPAISSEUR optique des aérosols à de
multiples longueurs d'onde, AAOD, teneur en eau, rapport de la masse à l'épaisseur
optique des aérosols, distribution verticale de l'extinction), coefficient de
rétrodiffusion des aérosols stratosphériques, composition de la CFP, concentration
de métaux, composition chimique du PM (sulfate, nitrate, ammonium, BC, OM, OM,
poussière, sel de mer, BS, SOA) indice des aérosols, indice Indice de réfraction,
composition chimique des précipitations, Hg, polluants organiques persistants
(POP), particules biologiques primaires.

(c) Ozone total, profil de l'ozone, ozone troposphérique, NO, NO2 (surface, colonne,
profil), PAN, HNO3, NH3, CO, VOC (isoprene, terpène, alcools, aldéhydes, cétones,
alkenes, alkenes, alkynes, aromatiques), SO2 (surface, colonne), CH4, CO2, N2O,
N2O5, NO3, HCHO, HOx, Cly, ClO, BrO, OClO, ClONO 2, HDO, CFCS, HFC, HFC, H2O,
H3Br, CH3Cl, BrONO2, Rn, SF6, glyoxal, méthyl chloroforme, H2O, H2O, H2O H2,
rapport O2/N2, sulfure de diméthyle (DMS), acide méthanesulphonique (MSA),
OCS.

(d) Isotopes du CO2, du CH4, du N2O, du CO, (D, 13C, 14C, 17O, 18O, 15N) également pendant la phase
des aérosols.

(e) Flux actinique, énergie radiative des incendies, proxies terrestres, éclairs, dépôts
secs et humides, pollens (espèces clés), couleur de l'océan, chlorophyl-A, indice de
surface foliaire (LAI), fraction du PAR (fPAR), fraction du PAR (fPAR), chlorophylle,
cartes de la végétation, cartes de l'utilisation des terres, zones brûlées, lumière
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 164

nocturne, nombre d'incendies, terres humides, routes maritimes, inventaire des


forêts, densité de biomasse, terres cultivées.

Il convient de noter que cette liste de variables représente plutôt une liste de souhaits et des
orientations sont fournies par le Programme de la VAG uniquement sur le nombre limité de
variables énumérées. Les besoins des utilisateurs dans la base de données OSCAR ne sont
décrits que pour le sous-ensemble de ces variables qui ont l'importance première.
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 165

ACRONYMES

Abonnement Observations d'aéronefs


AMDAR Retransmission des données météorologiques d'aéronefs
Amv Vecteurs de mouvement atmosphérique
ARGO Programme de flotteurs profilants
Atm Gestion du trafic aérien
CAMES Service Copernicus de surveillance de l'atmosphère
CGCM Modèle couplé de circulation générale
CGMS Groupe de coordination pour les satellites météorologiques
Csi Initiative de soutien aux pays
Rrc Réduction des risques de catastrophes
Ecv Variable climatologique essentielle
EGOS-IP Plan d'action pour l'évolution des systèmes mondiaux d'observation
EUMETNET Réseau des Services météorologiques européens
FSOI Impact des observations basée sur la sensibilité des prévisions
Gaw Veille de l'atmosphère globale
ROBM Réseau d'observation de base mondial
GCOS Système mondial d'observation du climat (OMM, COI de l'UNESCO, ISC, ONU-
Environnement)
Gcw Veille mondiale de la cryosphère
SMTDP Système mondial de traitement des données et de prévision
GEMMES Spectromètre géostationnaire de surveillance de l'environnement
Ges Serre
GNSS Système mondial de navigation par satellite
Chien Système mondial d'observation
GOOS Système mondial d'observation de l'océan (COI de l'UNESCO, OMM, ISC, ONU-
Environnement)
FEMME Référence du SMOC-Réseau aérien
GSRN Réseau de référence du SMOC pour les observations en surface
Gts Système mondial de télécommunications de l'OMM
GASTRONOMIQUES Recherche relevant de la VAG sur la météorologie et l'environnement en
milieu urbain
OACI Organisation de l'aviation civile internationale
INFCOM Commission des observations, des infrastructures et des systèmes
d'information de l'OMM
IMOP Programme des instruments et des méthodes d'observation
IPET-OSDE Ancienne Équipe d'experts pour la conception et l'évolution des systèmes
d'observation relevant de la Commission des systèmes de base
Et InfrastructureRouge
JET-EOSDE Équipe d'experts conjointe INFCOM pour la conception et l'évolution des
systèmes d'observation de la Terre
Pma Pays les moins avancés
SMN Service météorologique et hydrologique national
Nrt Près-Temps réel
PNT Prévision numérique du temps
NE PAS Statistiques des sorties de modèles
INFCOM-2/INF. 6.1(1), p. 166

Mw Micro-ondes
ODES Système d'assimilation des données océanographiques
GASO-IOS Ancien Groupe d'action sectoriel ouvert des systèmes d'observation intégrés
relevant de la Commission des systèmes de base
OSCAR Outil d'analyse de la capacité des systèmes d'observation
OSE Expériences sur les systèmes d'observation
Peu Point de contact
PWPP Plan relatif à la phase préopérationnelle du WIGOS (2016)–2019
Ro Radio Occultation
Rrr Étude continue des besoins
Rwc Centre régional du WIGOS
SC-MINT Comité permanent des mesures, des instruments et de la traçabilité relevant
de l'INFCOM
SC-ON INFCOM Comité permanent des systèmes d'observation et des réseaux de
surveillance de la Terre
Sdg Objectif de développement durable de l'ONU
SERCOM Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat, à
l'eau et à l'environnement
SG-DIP Groupe d'étude des questions et politiques relatives aux données de l'INFCOM
Sic Mer-Concentration de glace
PEID Petits États insulaires en développement
S' asseoir Mer-Épaisseur de la glace
Sla Anomalie du niveau de la mer
BU Mécanisme de financement des observations systématiques
Ressac Déclaration d'orientation
Sop Période d'observation spéciale
Sst Température de surface de la mer
M. PRAP Prévisions infrasaisonnières à plus longue échéance
Leur Équivalent en eau de la neige ()Teneur en eau obtenue à partir de la fonte de
la neige accumulée)
TAMDAR Transmission de données météorologiques troposphériques
Trl Niveau de préparation technique
Uas Système d'aéronef sans équipage
VSRF Prévision à très courte échéance
WAFS Système mondial de prévision de zone
WDQMS Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS
SOHO Système d'observation hydrologique de l'OMM
WICAP Programme de collaboration AMDAR OMM-IATA
WIGOS Système mondial intégré des systèmes d'observation de l'OMM
Nous Ressources du WIGOS consacrées à l'information
Wis Système d'information de l'OMM
WUDAPT Bases de données mondiales sur les zones urbaines et outils de portail d'accès
Www Veille météorologique mondiale
Année de l'année de la prévision Année de la prévision polaire

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.1(2)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par :


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-ON
D’INFORMATION
30.IX.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou
implicite, n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les
divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du
document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de
conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les
images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute
sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à
l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

EXIGENCES EN MATIÈRE D’ÉCHANGE DE DONNÉES POUR L’ÉCHANGE


DE DONNÉES SATELLITAIRES DE BASE

Introduction

La politique unifiée de l’OMM pour l’échange international des données du système Terre,
résolution 1 (Cg-Ext 2021), reconnaît clairement l’importance vitale des données satellitaires.
Toutefois, aucun jeu de données satellitaires spécifique n’est répertorié comme n’étant ni
essentiel ni recommandé dans les documents réglementaires mentionnés. Ce document
présente une mise à jour des activités de l’OMM visant à établir des données satellitaires de
base conformément à la Politique unifiée de l’OMM pour l’échange international des données du
système Terre, le processus d’établissement des données satellitaires de base et les types de
données actuellement identifiés.

Les tableaux fournis donnent un aperçu des capacités d’observation de la Terre par longitude
pour les satellites géostationnaires et par heure de passage au-dessus de l’équateur pour les
satellites en orbite terrestre basse. Cela servira de base aux discussions bilatérales avec les
agences spatiales pour l’établissement de «données satellitaires de base» qui seront
documentées dans le Manuel sur le WIGOS. L’OMM a invité les agences spatiales à participer
aux discussions bilatérales, dont certaines ont déjà eu lieu lors de la réunion du Groupe de
coordination pour les satellites météorologiques (CGMS-50). L’objectif est de terminer les
discussions bilatérales dès que possible afin de pouvoir les mettre à jour dans les documents
réglementaires.

Une analyse des capacités de mesure actuelles et futures des programmes de satellites
météorologiques des membres du CGMS pour l’observation de la Terre et la météorologie
spatiale a été réalisée en utilisant la base de données OSCAR/Space de l’OMM comme
référence. Des tableaux ont été compilés sur les capacités de chaque partenaire, qui servent
de base à cette analyse. Les prévisions numériques du temps (PNT) et les prévisions
immédiates sont les principaux besoins des utilisateurs de cette étude, bien que la surveillance
du climat, les études des processus de modélisation, la chimie atmosphérique, la qualité de
l’air et la modélisation des océans soient également envisagées.
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 2

La situation en 2022 et la capacité prévue en 2025 sont documentées dans cette analyse,
étant donné que les plans à court terme devraient être bien définis. L’analyse suppose que les
données de niveau 1 et de niveau 2 de toutes les mesures identifiées dans les tableaux seront
librement accessibles en tant que domaine de données de base pour les utilisateurs et pour les
PNT/prévision immédiates diffusées dans le délai requis pour être utiles. Bien que le climat ne
soit mentionné que pour certaines variables comme application, toutes les mesures peuvent en
principe être utilisées pour la surveillance du climat et l’étude des processus des modèles.
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 3

CAPACITÉS ACTUELLES DES MEMBRES DU CGMS POUR CONCRÉTISER LES


PERSPECTIVES POUR LE WIGOS À L’HORIZON 2040

1) Données satellitaires de base de l’OMM pour l’observation de la Terre

a) Données de base des satellites pour l’observation de la Terre d’orbites


géostationnaire et Molniya

Tableau 1. Analyse des données de base des satellites en orbites géostationnaire et


Molniya pour l’observation de la Terre

Analyse des données de base géostationnaires 2022

105 123 141 137 100


Longitude 0E 41E 76E 82E 128E 75W
E E E W W

Roshydro IM
KMA
EUMETS EUMETS met D CM CM JM NOA NAS NOA
Agence KIO
AT AT Roscosmo ISR A A A A A A
ST
s O

Canaux d’imagerie visible


/infrarouge 12 12 10 6 15 15 16 16 16 N 16

Balayage rapide (<5 min) 12 N N 6 15 15 16 16 16 N 16

168 168
Canaux de sondeur N N N 19 0 0 N N N N N

Détection de la foudre N N N N O O N N O N O

Bilan radiatif O O N N N N N N N N N

Couleur de l’océan* N N N N N N O N N N N

Sondeur ultraviolet/visible N N N N N N N N N N N

Analyse des données de base géostationnaires 2025

105 123 141 137 100


Longitude 0E 41E 76E 82E E E 128E E W W 75W

Roshydro IM
met D KMA
EUMETS EUMETS Roscosmo ISR CM CM KIO JM NOA NAS NOA
Agence AT AT s O A A ST A A A A

Canaux d’imagerie
visible/infrarouge 16 12 20 6 15 15 16 16 16 N 16

Balayage rapide (<5 min) 16 N 20 6 7 7 16 16 16 N 16

168 168
Canaux de sondeur 1700 N 2528 19 0 0 N N N N N

Détection de la foudre O N O N O O N N O N O

Bilan radiatif N N O N N N N N N N N

Couleur de l’océan* N N N N N N O N N N N

Sondeur ultraviolet/visible O N N N N N N N N O N

*Instruments dédiés à la surveillance de la couleur des océans

Orbite de Molniya janvier 2022

Agence Roshydromet

Canaux d’imagerie visible/infrarouge 10


INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 4

b) Données de base des satellites pour l’observation de la Terre d’orbites


basse et dérivante

Tableau 2. Analyse des données de base des satellites en orbite basse pour
l’observation de la Terre

Analyse des données de base LEO (orbite basse) 2022

06h0 07h 08h2 10h3 12h


Temps de passage local 05h30 09h30 13h30 14h00 15h00
0 00 0 0 00
NOA CNE
NOAA
A CNE S Roshydro
EUMET IMD NASA
DOD S JAX JAXA/ met
Agence CMA CMA SAT ISR CMA
ESA CNS A ESA Roscosmo
ESA O ESA
NSO A NSO s
JAXA
AS AS
Canaux d’imagerie 21+D/N
6+D/N N N 10 6 O 15 N 6
visible/infrarouge / 25

Canaux de la sonde 2211/23


1370 N N 26 8461 N N N 2670
infrarouge 78 1370

Canaux du sondeur micro-


32 N N 28 20 N N 22/28 N N
onde

Imageurs micro-onde N 24 N 10 N N N 10/16 N 29

Rétrodiffusion radar O O O N O N O N N N

Angle de courbure du
O N N O O N O O N N
GNSS

Sondeur ultraviolet/visible N N N O O N N O N N
SW
Éclairement SW/T
Bilan radiatif N N N N N ERB** N uniquemen
énergétique solaire OT
t
Vents Doppler N Y N N N N N N N N

Radar de détection des


N N N N N N N N N N
nuages
Radar de détection des
N N N N N N N N N N
pluies

Couleur de l’océan N N N N Y Y N Y N N

SST (visée double) N N N N Y N N N N N

Altimètre radar N Y N N Y N N N N N

Surveillance des GES N N N N N N N Y N N

**ERB: Bilan radiatif de la Terre

Analyse des données de base LEO (orbite basse) 2025

Temps de passage 06:0 07: 10:3 12:


05:30 09:30 10:00 13:30 14:00 15:00
local 0 00 0 00
NOA CNE
NOAA
A CNE S Roshydro
EUMET IMD NASA
DOD S JAX JAXA/ met
Agence CMA SAT CMA ISR CMA
ESA CNS A ESA Roscosmo
ESA O ESA
NSO A NSO s
JAXA
AS AS
Canaux d’imagerie 21+D/N
6+D/N N N 20 25 Y 15 Y 6
visible/infrarouge / 25

Canaux de la sonde 2211/23


1370 N N 16921 1370 N N N 2670
infrarouge 78 1370

Canaux du sondeur
32 N N 20 32 N N 22/28 N N
micro-onde

Imageurs micro-onde N N N O 10 N N 10/16 N 29

Rétrodiffusion radar O O O O N N O N N N

Angle de courbure du
O N N O O N O O N N
GNSS
NADIR/LI
Sondeur ultraviolet/visible N N N O N N O N N
MBE
SW
Éclairement
Bilan radiatif N N N N N N ERB BBR uniquemen
énergétique solaire
t
Vents Doppler N N N N N N N N N N
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 5

Temps de passage 06:0 07: 10:3 12:


05:30 09:30 10:00 13:30 14:00 15:00
local 0 00 0 00
NOA CNE
NOAA
A CNE S Roshydro
EUMET IMD NASA
DOD S JAX JAXA/ met
Agence CMA SAT CMA ISR CMA
ESA CNS A ESA Roscosmo
ESA O ESA
NSO A NSO s
JAXA
AS AS
Radar de détection des
N N N N N N N N CPR N
nuages
Radar de détection des
N N N N N N N N N N
pluies

Couleur de l’océan N N N O N O N O N N

SST (visée double) N N N O N N N N N N

Altimètre radar N O N O N N N N N N

Surveillance des GES N N N N N O N O N N

Tableau 3. Analyse des données des satellites de base à orbite flottante pour
l’observation de la Terre

Analyse des données de base 2022 provenant de flotteurs

Agence CMA NSOAS ISRO NOAA ESA CNES EUMETSAT NASA JAXA
Imageurs micro-onde N N O N N N N O O

Rétrodiffusion radar N O N N N N N O N

Angle de courbure du GNSS N N N O O N N O O

Sondeur ultraviolet/visible N N N N N N N N N

Vents Doppler N N N N O N N N N

Radar de détection des nuages N N N N N N N N N

Radar de détection des pluies N N N N N N N O N

Altimètre radar N O N O O O O O N

Surveillance des GES N N N N N N N O N

Analyse des données de base 2025 provenant de flotteurs

Agence CMA NSOAS ISRO NOAA ESA CNES EUMETSAT NASA JAXA

Imageurs micro-onde O N N N O N O O O

Rétrodiffusion radar N O N N N N N N N

Angle de courbure du GNSS N N N O O N N N O

Sondeur ultraviolet/visible N N N N N N N N N

Vents Doppler N N N N N N N N N

Radar de détection des nuages N N N N N N N N N

Radar de détection des pluies O N N N N N N O N

Altimètre radar N O N N O O N O N

Surveillance des GES N N N N N N N N N


INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 6

2) Données satellitaires de base de l’OMM pour la météorologie de l’espace

c) Données satellitaires de base pour la météorologie de l’espace d’orbites


géostationnaires

Tableau 4. Analyse des données des satellites centraux en orbite géostationnaire


pour la météorologie de l’espace

Analyse des données géostationnaires de base des particules/champs in-situ 2022

105 123 128 141 137 102


Longitude 0E 76E 82E 166E 75W 14.5W
E E E E W W
IMD
EUMETSA Roshydrom / Roshydrom NOA Roshydrom
Agence CMA CMA KMA JMA NOAA NASA
T et ISR et A et
O
Électrons N O N O O O O N O N O O

Protons N O N O O O O N O N O O

Alpha+Ions lourds,
N N N O N N N N O N O N
etc.

Propriétés du plasma N O N N N N N N N O N O

Champ magnétique N N N O O O N N O O O N

Rayon X N O N N N N N N O N O O

Analyse des données géostationnaires de base des particules/champs in-situ 2025

105 123 128 141 137 102


Longitude 0E 76E 82E 166E 75W 14.5W
E E E E W W
EUMETS Roshydro IMD/IS CM CM KM Roshydro NOA NAS NOA Roshydro
Agence JMA
AT met RO A A A met A A A met

Électrons O O N N O O O O O N O O

Protons O O N N O O O O O N O O

Alpha+Ions lourds,
O N N N N N N N O N O N
etc.
Propriétés du
N O N N N N N O N N N O
plasma

Champ magnétique N O N N O O N O O N O O

Rayon X N O N N N N N O O N O O

d) Données satellitaires de base pour la météorologie de l’espace d’orbite


terrestre LEO

Tableau 5. Analyse des données satellitaires de base en orbite basse pour la


météorologie de l’espace

Analyse des données de base LEO des particules/champs in-situ 2022

Temps de passage 05h3


09h00 09h30 13h30 15h00 Dérive
local 0
Roshydrom EUMETSA NOAA/NASA/CM Roshydrom NASA/EU
Agence CMA
et T A et M
Électrons O O O O O O
Protons O O O O O O
Alpha+Ions lourds, etc. O O N O O O
Propriétés du plasma O O O O O O
Champ magnétique O N N O N O
Rayon X O N N N N N
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 7

Analyse des données LEO de base des particules/champs in-situ 2025

Temps de passage 05:3


09:00 09:30 13:30 15:00 Dérive
local 0
Roshydrome EUMETSA NOAA/NASA/CM Roshydrome NASA/EU
Agence CMA
t T A t M
Électrons O O O N O O
Protons O O O N O O
Alpha+Ions lourds, etc. O O O N O O
Propriétés du plasma O O N N O N
Champ magnétique O N N O N N
Rayon X O N N N N N

e) Données de base du Soleil et de son environnement

Tableau 6. Analyse des données satellitaires de base du Soleil et de son


environnement

Analyse des données solaires de base 2022

Roshydrom
EUMETSA IMD/ISR JMA/JAX NOA
Agence et CMA ESA NASA
T O A A
Roscosmos
Spectromètre/imageur à GEO/LE
GEO LEO GEO SOL
rayons X O
L1/SO
Ultraviolets extrêmes GEO LEO LEO GEO
L
DÉRIVE/LE
Ultraviolets
O
DÉRIVE
Visible LEO L1
/SOL
L1/SO DÉRIVE
Champ magnétique LEO
L /SOL
DÉRIVE
Champ électrique LEO L1
/SOL
L1/SO DÉRIVE
Champ de vitesse LEO
L /SOL
DÉRIVE
Les ondes radio L1
/SOL
DÉRIVE
Électrons SOL
/SOL
DÉRIVE
Protons SOL
/SOL
DÉRIVE
Particules alpha SOL
/SOL
DÉRIVE
Ions lourds SOL
/SOL
DÉRIVE
Énergie solaire et éolienne L1 SOL
/SOL
Imageur coronographique LEO LEO SOL L1/ DÉRIVE

Imageur héliosphérique DRIFT L1/ DÉRIVE


INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 8

Analyse des données sur le noyau solaire 2025

Roshydromet
Agence EUMETSAT IMD/ISRO CMA JMA/JAXA NOAA ESA NASA
Roscosmos
Spectromètre/imageur à rayons X GEO/LEO ?? L1 GEO GEO SOL

Ultraviolets extrêmes GEO GEO GEO SOL

Ultraviolets LEO ?? L1

Visible LEO ?? L1 SOL SOL

Champ magnétique L1 SOL

Champ électrique L1 SOL SOL

Champ de vitesse SOL

Les ondes radio SOL

Électrons SOL SOL

Protons SOL SOL

Particules alpha SOL SOL

Ions lourds SOL SOL

Énergie solaire et éolienne L1 L1 SOL SOL

Imageur coronographique LEO ?? GEO/L1 SOL

Imageur héliosphérique

f) Données satellitaires de base sur la magnétosphère transversale et


l’ionosphère

Tableau 7. Analyse des données satellitaires de base de la magnétosphère


transversale et de l’ionosphère

Analyse des données de base de la magnétosphère transversale et de l’ionosphère


2022

EUMET Roshydromet/R IMD/I KMA/ JMA/J NOA


Agence CMA ESA NASA
SAT oscosmos SRO KARI AXA A

CLUS
Électrons MOL HEO CLUSTER
TER
CLUS
Protons MOL HEO CLUSTER
TER
Particules alpha HEO CLUSTER

Ions lourds HEO CLUSTER


Champ géomagnétique DÉR DÉRI
LEO CLUSTER
(également LEO) IVE VE
Champ électrique DÉR DÉRI HEO/CLU
(également LEO) IVE VE STER
Teneur totale en électrons LEO/ DÉR
LEO LEO CLUSTER
(également LEO) DÉRIVE IVE
Densité des électrons DÉR DÉRI
LEO LEO LEO CLUSTER
(également LEO) IVE VE
Plasma ionosphérique LEO LEO CLUSTER
Ondes radio (également DÉR
LEO CLUSTER
LEO) IVE
INFCOM-2/INF. 6.1(2), p. 9

Analyse des données de base sur la magnétosphère transversale et l’ionosphère


2025

IM JM
EUMET Roshydromet/Ro D/ KMA/K A/ NO
Agence CMA ESA NASA
SAT scosmos ISR ARI JA AA
O XA
CLUS
Électrons MOL CLUSTER
TER
CLUS
Protons MOL CLUSTER
TER
Particules alpha CLUSTER

Ions lourds CLUSTER


Champ géomagnétique
MOL LEO CLUSTER
(également LEO)
Champ électrique (également HEO/CLU
HEO
LEO) STER
Teneur totale en électrons LEO/
LEO LEO LEO CLUSTER
(également LEO) DÉRIVE
Densité des électrons DÉRIV
LEO LEO LEO CLUSTER
(également LEO) E
Plasma ionosphérique LEO CLUSTER

Ondes radio (également LEO) LEO CLUSTER

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.1(3)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-ON
D’INFORMATION
27.IX.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne
créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution ou à
toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en
raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des informations
contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version
officielle du document].

BESOINS EN MATIÈRE DE DONNÉES D’OBSERVATION DANS LE CADRE


DE L’APPROCHE DE L’OMM AXÉE SUR LE SYSTÈME TERRE:

ÉTUDE CONTINUE DES BESOINS

TABLE DES MATIÈRES

1. Introduction 3
2. Vue d’ensemble du processus d’étude continue des besoins 3
3. Utilisateurs des observations: Domaines d’application 5
4. Correspondants et coordonnateurs des catégories d’application
du système Terre 7
5. Besoins en matière d’observations 7
6. Capacités des systèmes d’observation du WIGOS 10
7. Examen critique 11
8. Déclarations d’orientation 11
9. Directives de haut niveau pour l’évolution des systèmes mondiaux d’observation 12
10. Autres produits et utilisations de l’étude continue des besoins 12
11. Implication des parties prenantes 13
Annexe I. Liste des domaines d’application dans chaque catégorie d’application
du système Terre 15
Annexe II. Aspects régionaux du processus d’étude continue des besoins 21
Annexe III. OSCAR/Requirements 24
Annexe IV. OSCAR/Space et OSCAR/surface 29
Annexe V. Considérations sur le rapport coûts-avantages 30
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 2

Annex VI. Études d’impact sur les observations 31


Annexe VII. Perspective d’avenir du WIGOS 32
Annexe VIII. Conception du système complet du WIGOS 33
Annexe IX. Procédure de mise à jour et de maintenance d’OSCAR 35
Annexe X. Procédure de mise à jour, de validation et d’approbation des déclarations
d’orientation dans le cadre du processus OMM d’étude continue des besoins 42
Annexe XI. Concept d’établissement des priorités dans le processus d’étude
continue des besoins 44
Annexe XII. Listes des acronymes 48
Supplément 1: Modèle de déclaration d’orientation 50
Supplément 2: Exemple d’analyse des lacunes des déclarations d’orientation
(prévision numérique du temps à l’échelle du globe) 57
Supplément 3: Guide de référence des correspondants pour les domaines d’application
et des coordonnateurs pour les catégories d’application du système Terre, dans le cadre
du processus OMM d’étude continue des besoins 59
Annexe 1 du supplément 3. Rôle des correspondants pour les domaines d’application
et des coordonnateurs pour les catégories d’application du système Terre 66
Annexe 2 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Planification du travail 68
Annexe 3 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Communication avec le «propriétaire» de votre domaine d’application 70
Annexe 4 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Coordination entre les correspondants 71
Annexe 5 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Consultation avec les parties prenantes 73
Annexe 6 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Évaluation des études d’impact des observations 75
Annexe 7 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Compilation et mise à jour des besoins 76
Annexe 8 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Remplir la déclaration d’orientation 77
Annexe 9 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Remarques complémentaires 78
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 3

1. INTRODUCTION

Les Membres de l’OMM ont besoin d’observations internationales pour remplir leurs mandats,
qui comprennent la surveillance et la fourniture de services. Ils s’efforcent de recueillir et de
partager les observations qui répondent à leurs besoins, en acceptant chacun de se conformer
aux dispositions prescrites pour l’exploitation des systèmes d’observation de l’OMM, dans le
cadre du Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS). Cet aspect fait partie de la
coopération prévue dans la résolution 1 adoptée lors de la session extraordinaire en 2021 du
Congrès météorologique mondial (Cg-Ext(2021)) – Politique de l’Organisation météorologique
mondiale pour l’échange international de données sur le système Terre. Les besoins relatifs aux
observations sont documentés pour chacun d’une série de domaines d’application dans lesquels
les observations sont directement utilisées.

Il n’est guère facile de conjuguer toutes les compétences techniques décrites ci-dessus et de
parvenir à un consensus pour la conception et la mise en œuvre de systèmes d’observation
composites, à plus forte raison lorsque les besoins en données et la mise en œuvre des
systèmes interviennent à l’échelle planétaire ou régionale. L’ancienne Commission des systèmes
de base de l’OMM a encouragé la mise au point d’un processus permettant d’y parvenir, de la
manière la plus objective possible. Ce processus, connu sous le nom d’«Étude continue des
besoins», a évolué sous l’égide de la Commission des observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (INFCOM) relevant de l’OMM afin de prendre en compte l’approche du
système Terre de l’Organisation.

Cette description révisée du processus d’étude continue des besoins inclut la reconnaissance des
catégories d’application du système Terre: l’espace; l’atmosphere, l’océan; l’hydrosphère et
terrestre; et la cryosphère; avec l’ensemble du système terrestre intégré. Les interfaces sont
reconnues comme des zones importantes pour les activités qui ont des besoins significatifs en
matière d’observations. De nouvelles dispositions sont prévues pour la collaboration entre tous
les domaines d’application de chaque catégorie, afin d’identifier les lacunes dans les capacités
des systèmes d’observation et de fournir des conseils sur les priorités les plus importantes et les
plus réalisables pour combler ces lacunes dans cette catégorie d’applications du système Terre.

2. VUE D’ENSEMBLE DU PROCESSUS D’ÉTUDE CONTINUE DES


BESOINS

En bref, le processus d’étude continue des besoins compile des informations sur les besoins en
matière d’observations et sur les capacités des systèmes d’observation, et s’appuie sur des
experts et des études d’impact pour fournir des conseils sur les priorités les plus importantes
pour combler les écarts entre les besoins et les capacités. Les principaux éléments du processus
sont illustrés dans la figure 1. La gestion continue du processus d’étude continue des besoins est
assurée par l’INFCOM par l’intermédiaire de son Équipe d’experts conjointe pour la conception et
l’évolution des systèmes d’observation de la Terre (JET-EOSDE), soutenue par le Secrétariat de
l’OMM au sein de la Division des réseaux d’observation et des mesures du Département des
infrastructures.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 4

Figure 1. Éléments du processus d’étude continue des besoins

Le processus a plusieurs composantes:

a) Un examen des besoins des Membres en matière d’observations hors contrainte


technologique, tels que compilés par leur correspondant dans chaque domaine
d’application;1

b) Un examen des capacités des systèmes d’observation actuels, prévus et proposés, en


surface et à partir de l’espace;

c) Un examen critique de la mesure dans laquelle les capacités b) répondent aux besoins a);

d) Une déclaration d’orientation pour chaque catégorie d’applications du système Terre, tirée
de la synthèse indiquée au point c) pour tous les domaines d’application considérés dans la
catégorie. Elle est rédigé conjointement par les correspondants concernés qui travaillent
ensemble sous la direction d’un coordonnateur; et

e) Les Directives de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux d’observation en
réponse à la Perspective d’avenir du WIGOS, qui compile les orientations clés pour les 4 à
5 prochaines années provenant de toutes les déclarations d’orientation en réponse à la
Perspective d’avenir du WIGOS.

La Déclaration d’orientation vise à:

a) D’indiquer aux Membres de l’OMM dans quelle mesure les systèmes actuels répondent à
leurs besoins, les systèmes prévus y répondront et les systèmes proposés pourraient y
répondre; La déclaration d’orientation est essentiellement une analyse des lacunes,
assortie de recommandations sur la manière de les combler, sur la base d’un jugement
d’expert et d’études d’impact des observations. Il fournit également les moyens par

1
Hors contrainte technologique signifie que les besoins ne tiennent pas compte de la technologie disponible pour
effectuer les observations, qu’elle soit de surface et/ou spatiale; elles sont indépendantes, dans la mesure du
possible, des capacités du système d’observation.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 5

lesquels les Membres, par l’intermédiaire des Commissions techniques, peuvent vérifier
que leurs besoins ont été correctement interprétés.

b) De fournir aux Membres de l’OMM des ressources documentaires leur permettant de


s’entretenir avec les agents chargés de la mise en place des systèmes d’observation, de
même au’avec les acteurs de l’industrie correspondante pour déterminer si les systèmes
existants devraient être maintenus, modifiés ou interrompus, si de nouveaux systèmes
devraient être prévus et mis en œuvre, et si des activités de recherche et développement
sont nécessaires pour répondre aux aspects insatisfaits des besoins des usagers.

Le processus d’étude continue des besoins alimente également en informations deux documents
clés, se fondant sur:

a) L’orientation stratégique de l’OMM et ses priorités;

b) Les systèmes d’observation actuels et prévus;

c) Les lacunes identifiées par les déclarations d’orientation;

d) L’identification des systèmes d’observation futurs susceptibles d’être réalisables et abordables,

des conseils sont donnés sur les systèmes d’observation des composants auxquels la
communauté de l’OMM devrait aspirer:

a) La Perspective d’avenir des systèmes d’observation du WIGOS pour la ou les décennies à


venir.

b) Les Directives de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux d’observation en
réponse à la Perspective d’avenir du WIGOS dans les 4 à 5 prochaines années.

Ces deux documents sont périodiquement révisés et soumis à la Commission des infrastructures
et au Conseil exécutif pour approbation. En effet, l’ensemble du processus d’étude continue des
besoins est une activité continue à travers laquelle toutes les données et tous les documents
sont périodiquement révisés et mis à jour. De plus amples détails sont inclus dans les sections
suivantes, mais en règle générale, tous les éléments du processus doivent être complétés au
moins une fois dans chaque cycle de planification de l’OMM qui a lieu tous les quatre ans.

3. UTILISATEURS DES OBSERVATIONS: DOMAINES D’APPLICATION

Figure 2. Schéma des applications de la chaîne de valeur qui transforment les observations en produits et
services vus par les utilisateurs finaux. Certaines applications ont pour objectif principal de générer des
produits; certaines applications s’intéressent principalement à l’utilité des services pour les utilisateurs
finaux; d’autres intègrent l’ensemble de ces préoccupations dans leurs activités.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 6

Comme l’illustre schématiquement la figure 2, les utilisateurs finaux des services


météorologiques, climatologiques et hydrologiques bénéficient des observations mais sont
souvent peu conscients du rôle que jouent les observations dans l’appui aux produits et services
qu’ils utilisent. Pour comprendre les besoins et les priorités des utilisateurs en matière
d’observations, il est plus instructif de demander l’avis des personnes impliquées dans les
activités qui utilisent directement les observations, plutôt que des utilisateurs finaux.

Un domaine d’application est une activité impliquant une utilisation primaire des observations du
système terrestre qui permet aux services météorologiques et hydrologiques nationaux ou à
d’autres organisations de fournir des services liés au temps, au climat et à l’eau, ainsi qu’à
d’autres événements environnementaux2, contribuant à la sécurité publique, au bien-être socio-
économique et au développement de leurs pays respectifs. La notion de domaine d’application
de l’OMM est utilisée dans le cadre de l’étude continue des besoins et concerne une activité
homogène pour laquelle il est possible de compiler un ensemble cohérent de besoins en matière
d’observations reconnus par des experts de terrain qui travaillent dans ce domaine.

Chaque domaine d’application est la propriété d’un organisme identifié qui a le pouvoir de a)
désigner un correspondant, et b) de se conformer aux besoins des utilisateurs des observations
dans l’analyse de la capacité des systèmes d’observation (OSCAR)/Requirements, et à l’analyse
des lacunes du domaine d’application fournie dans une déclaration d’orientation. L’annexe I
fournit une liste des domaines d’application et de leurs propriétaires. Cette liste est tenue à jour
en ligne sur le site https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process.

L’annexe I montre également le regroupement des domaines d’application en six catégories


d’application du système Terre, et les attributs de chaque domaine d’application indiquant s’il
utilise les observations pour des activités de prévision, pour des activités de surveillance, et/ou
pour des produits intégrés et une utilisation directe des observations pour des services.

Il existe de nombreuses façons de construire une liste d’applications. Une longue liste pourrait
différencier avec précision plusieurs applications. La liste utilisée dans le processus d’étude
continue des besoins représente un équilibre entre la granularité/le détail et le fait de la garder
suffisamment courte pour la faisabilité pratique du maintien du processus. Des zones
d’application peuvent être proposées pour être ajoutées ou supprimées de la liste, si nécessaire.
Notez cependant qu’un seul domaine d’application peut atteindre une granularité substantielle
dans l’expression de ses besoins en: i) énonçant des besoins différents dans différents
emplacements verticaux et horizontaux, par exemple dans différentes régions ou zones locales;
et ii) en utilisant le champ «Comments» (commentaires) de la base de données
OSCAR/Requirements (voir section 5 ci-dessous) pour indiquer quand un besoin est spécifique à
un sous-ensemble particulier d’activités au sein de l’application globale.

Les aspects régionaux du processus d’étude continue des besoins sont examinés plus en détail à
l’annexe II, où il est noté qu’une Région de l’OMM dans son ensemble n’est pas considérée
comme un domaine d’application car elle comprend une diversité d’activités associées à toute
une série de domaines d’application. Les experts régionaux sont en contact avec leur
correspondant pour chaque domaine d’application pertinent afin de collaborer à la
documentation des beosins, des lacunes et des priorités propres à la région pour l’évolution des
capacités des systèmes d’observation.

2
Dans le contexte du Plan stratégique 2020-2023, le «temps» désigne les fluctuations de courte durée que présente
l’état de l’atmosphère et leurs phénomènes et effets, dont le vent, la nébulosité, la pluie, la neige, le brouillard, les
vagues de froid et de chaleur, la sécheresse, les tempêtes de sable ou de poussière et la composition de
l’atmosphère, ainsi que les cyclones tropicaux et extratropicaux, les tempêtes et coups de vent, l’état de la mer (mer
du vent, par exemple), les glaces de mer, les ondes de tempête, etc. Le terme «climat» se rapporte aux aspects
durables du système que forment l’atmosphère, les océans et la surface des terres. L’«eau» englobe l’eau douce au-
dessus et au-dessous de la surface des terres, notamment sa présence, circulation et distribution dans le temps et
dans l’espace. Les éléments relatifs à l’«environnement» concernent les conditions du milieu qui touchent les êtres
humains et les organismes vivants, telle la qualité de l’air, du sol et de l’eau, ainsi que la «météorologie de l’espace»
– l’état physique et phénoménologique de l’environnement spatial naturel, comprenant le soleil et les
environnements planétaires et interplanétaires.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 7

Les besoins définissant quelles observations géophysiques sont nécessaires pour une certaine
application, et leurs attributs associés, sont destinés à fournir des informations provenant
d’experts (compilées par les correspondants dans chaque domaine d’application) afin de guider
les concepteurs de systèmes d’observation et les architectes de réseaux pour optimiser leurs
conceptions et leurs réseaux. Cependant, ces besoins ne sont pas actuellement classés par
ordre de priorité. Pour fournir ces informations, le concept d’établissement des priorités dans le
processus d’étude continue des besoins a été développé et se trouve à l’annexe XI.

Notez également que, comme l’illustre la figure 2, les domaines d’application ont de nombreuses
relations et flux de données les uns avec les autres. Les besoins relatifs aux observations ne
doivent être exprimés que lorsqu’il y a une utilisation directe de l’observation dans l’activité
d’application, sinon il revient à l’activité en amont d’exprimer le besoin relatif à l’observation.

4. CORRESPONDANTS ET COORDONNATEURS DES CATÉGORIES


D’APPLICATIONS DU SYSTÈME TERRE

Le processus d’étude continue des besoins dépend de la contribution de chaque domaine


d’application concernant ses besoins et ses priorités en matière d’observations. Pour obtenir
cette contribution, un expert dans chaque domaine d’application est identifié pour être le
correspondant en la matière. Son rôle est très important car il achemine les informations et les
commentaires émanant de l’ensemble des parties prenantes du domaine en question afin de les
intégrer dans le processus à travers le propriétaire du domaine d’application. Il est donc
important que le correspondant fournisse des informations sur les processus de contribution et
de retour d’information à sa communauté de parties prenantes, y compris les membres, les
conseils régionaux, les Commissions techniques et leurs équipes d’experts. En plus de
documenter les besoins en matière d’observations, les correspondants sont également co-
auteurs de la Déclaration d’orientation pour la catégorie d’application du système Terre dans
laquelle leur domaine d’application est actif.

Le pouvoir de sélectionner chaque correspondant appartient au propriétaire de la zone


d’application concernée (voir annexe I). Une liste des correspondants est tenue à jour à
l’adresse https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process.

Voir le supplément 3 pour plus de détails sur le rôle des correspondants.

En outre, dans le cadre de l’approche de l’OMM axée sur le système Terre, une seule déclaration
d’orientation est préparée pour chaque catégorie d’application du Système Terre. Les
correspondants de chaque catégorie d’application du système Terre doivent travailler ensemble
comme une équipe d’experts pour préparer la déclaration d’orientation, sous la direction d’un
coordonnateur de catégorie d’application du système Terre. Le rôle d’un coordonnateur de
catégorie d’application du système Terre est de coordonner avec les correspondants des
domaines d’application pertinents pour développer la déclaration d’orientation (analyse des
lacunes avec des recommandations sur la façon de les combler) d’une catégorie d’application du
système Terre. Les coordonnateurs sont les auteurs principaux de la déclaration d’orientation.

Un coordonnateur est sélectionné au sein de l’équipe de correspondants dans chaque catégorie


d’application du système Terre.

Voir le supplément 3 pour plus de détails sur le rôle des coordonnateurs.

5. BESOINS EN MATIÈRE D’OBSERVATIONS

L’un des principaux éléments du processus d’étude continue des besoins, comme le montre la
Figure 1, est la compilation des besoins pour les observations dans le composant
«Requirements» (besoins) de l’outil OSCAR, connu sous le nom de OSCAR/Requirements.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 8

Chaque correspondant consulte largement la communauté d’experts dans son domaine


d’application, prend en compte les orientations pertinentes des études d’impact des
observations et applique sa propre évaluation d’expert, afin d’établir un consensus sur les
besoins en matière d’observations, en particulier avec l’organisme qui a été identifié comme le
propriétaire du domaine d’application. Le correspondant saisit ensuite dans la base de données
OSCAR/Requirements les mises à jour proposées aux besoins existants et/ou les ajouts de
nouveaux besoins.

Les besoins de l’utilisateur ne dépendent pas du système; ils sont sans contrainte
technologique. Aucune réflexion n’est menée sur le type de caractéristiques de mesure, de
plates-formes d’observation ou de systèmes de traitement des données qui sont nécessaires (ou
même possibles) pour y répondre. Les besoins visent le calendrier de la Perspective d’avenir du
WIGOS.

La structure de base utilisée pour enregistrer chaque exigence individuelle est présentée dans la
Figure 3. Trois éléments de base sont nécessaires pour exprimer un besoin:

a) Le premier élément consiste à préciser qui veut l’observation, c’est-à-dire l’un des
domaines d’application, ainsi qu’un commentaire qui peut être plus détaillé, par exemple
pour identifier une activité spécifique au sein de l’application globale;

b) Le deuxième élément consiste à spécifier ce qu’est l’observation; cela est important car
elle combine une variable géophysique avec le ou les lieu(x) où elle doit être observée3
dans une liste définie de 31 couches verticales et 8 types de couverture horizontale;

c) Le troisième élément est de spécifier le niveau de performance requis pour cette


observation pour cet utilisateur.

Une illustration supplémentaire de la structure détaillée des besoins, telles qu’ils sont exprimés
dans la base de données OSCAR/Requirements, est fournie avec quelques exemples à l’annexe III.

Figure 3. Schéma de la structure de base utilisée pour exprimer un besoin d’observation dans la base de
données OSCAR/Requirements.

3
Nous ne nous attendons à ce que les besoins soient exprimés que lorsque cela a du sens de le faire.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 9

Les niveaux de performance requis sont exprimés quantitativement en termes de six critères,
lesquels se présentent comme suit:

a) Résolution horizontale

b) Résolution verticale

c) Fréquence (cycle d’observation);

d) Délais (retard dans la disponibilité);

e) Incertitude4 (erreur quadratique moyenne acceptable et toute limitation aux distorsions), et

f) Stabilité (l’effet cumulatif maximal admissible des changements systématiques du système


de mesure, pour permettre des relevés climatologiques à long terme compilés à partir de
systèmes de mesure assortis – pourcentage de changement par décennie).

Deux autres critères seront ajoutés à l’avenir:

a) Qualité de la ou des couche(s) (comment la ou les couche(s) verticale(s) spécifiée(s)


est/sont apportée(s)),

b) La qualité de la couverture (comment la qualité de la couverture horizontale spécifiée est


apportée).

Pour chaque application, l’utilité d’une observation augmente en règle générale progressivement
avec sa qualité, sans marquer de rupture. Ainsi, une amélioration des observations (du point de
vue de la résolution, de la précision de la fréquence, etc.), se traduit le plus souvent par une
augmentation de leur utilité, tandis que des observations de moindre qualité, bien que moins
utiles, le restent en général tout de même. De plus, le degré d’utilité varie d’une application à
l’autre. Par conséquent, pour chacun de ces critères, un besoin comprend trois valeurs
déterminées par des experts: le «but», le «seuil» et l’«avancée décisive».

Le «but» ou «besoin maximal» est la valeur au-dessus de laquelle une amélioration


supplémentaire de l’observation n’entraînerait pas d’amélioration significative des performances
pour l’application en question. Les dépenses améliorant les observations au-delà de cet objectif
ne se justifieraient pas par un avantage correspondant. Les buts peuvent évoluer à mesure que
les applications se perfectionnent et deviennent mieux à même d’exploiter de meilleures
observations.

Le «seuil» ou «besoin minimal» correspond à la valeur à attendre pour que les données soient
utiles. En dessous de ce minimum, le bénéfice retiré ne compense pas le coût supplémentaire lié
à l’utilisation de l’observation. Les besoins de seuil pour un système d’observation donné ne
peuvent pas être énoncés de manière absolue; Des hypothèses doivent être formulées quant
aux autres systèmes d’observation susceptibles d’être disponibles.

Dans la fourchette entre les besoins de seuil et d’objectif, les observations deviennent
progressivement plus utiles. L’«avancée décisive» est un niveau intermédiaire entre le «seuil» et

4 Dans le contexte du Guide n° 8 de l’OMM – Guide des instruments et des méthodes d’observation, et d’autres
documents de l’INFCOM, le terme «incertitude» est aligné sur le JCGM_200_2012_VIM: Vocabulaire international de
métrologie et le JCGM_100_2008_e_GUM: Guide pour l’estimation de l’incertitude. Ces derniers définissent
l’incertitude accrue comme une quantité définissant un intervalle sur le résultat d’une mesure dont on peut
s’attendre à ce qu’il englobe une grande fraction de la distribution des valeurs qui pourraient raisonnablement être
attribuées au mesurande, à un niveau de confiance type de 95%. Au sein de l’INFCOM, il s’agit de la définition
utilisée lorsque l’on se réfère généralement à l’incertitude, plutôt que la moyenne quadratique (niveau de confiance
de 69%) cité ici. Il est important de tenir compte de cette différence de sens lorsqu’on compare des informations
similaires entre l’outil OSCAR et l’INFCOM. Il est également à noter que la plupart des fabricants d’instruments
réputés respectent également le Guide pour l’estimation de l’incertitude, mais cela doit être vérifié au cas par cas.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 10

le «but» qui, s’il est atteint, se traduit par une nette amélioration de l’application visée. Il
convient également de noter que le concept de niveau d’«avancée décisive» est différent du
concept de niveau optimal de coût-avantage (voir l’annexe V), car il se réfère à une
augmentation significative de la valeur ou du bénéfice d’une observation sans référence aux
coûts impliqués.

6. CAPACITÉS DES SYSTÈMES D’OBSERVATION DU WIGOS

Un autre des principaux éléments du processus d’étude continue des besoins, comme le montre
la Figure 1, est la compilation d’informations sur les capacités du système d’observation du
WIGOS. La situation idéale serait d’intégrer les capacités de tous les systèmes composants dans
une seule base de données utilisant la même structure sans contrainte technologique que la
base de données des besoins; en d’autres termes, documenter quelles observations sont faites
par le WIGOS (quelles variables à quels emplacements verticaux et quelle couverture
horizontale) avec quel niveau de performance (huit critères: résolution horizontale, résolution
verticale, fréquence, délai, incertitude5, stabilité, qualité des couches, qualité de la couverture).
C’est un défi très complexe que de dériver ces informations à partir des informations disponibles
sur les diverses technologies d’observation utilisées dans de nombreuses stations, plates-formes
et installations différentes, et sur la manière dont elles sont déployées et exploitées dans de
nombreux réseaux, systèmes, missions, constellations et flottes différents. La situation idéale
reste une aspiration pour l’avenir; pour l’instant, les informations pertinentes se trouvent dans
plusieurs sources et avec des structures de données reflétant les technologies, plateformes
et/ou réseaux spécifiques.

Le Département des infrastructures du Secrétariat de l’OMM coordonne la compilation des


données sur les capacités d’observation dans les deux bases de données illustrées à la
Figure 1: les capacités du sous-système spatial du WIGOS sont stockées dans OSCAR/Space et
les capacités du sous-système de surface du WIGOS sont stockées dans OSCAR/Surface, en
tenant compte autant que possible de l’ajout des composantes du système Terre et des
observations d’interface au fur et à mesure de l’application de l’approche du système Terre
adoptée par l’OMM. Des informations supplémentaires sur les capacités d’observation du WIGOS
peuvent également être obtenues auprès d’autres sources.

Concernant les capacités des systèmes d’observation par satellite, chacune des agences
spatiales participantes a fourni un résumé des performances potentielles de ses instruments,
exprimées sous la même forme que les besoins des usagers, ainsi qu’une description
suffisamment détaillée de ses instruments et de ses missions, afin de permettre une évaluation
de ses performances. L’évaluation de la continuité du service s’appuie sur les informations
relatives à l’exécution des programmes. On s’est attaché à établir un langage commun, en
s’entendant sur la définition des variables géophysiques pour lesquelles des observations sont
nécessaires ou fournies, et de convenir d’une terminologie pour caractériser les besoins et les
performances.

Pour les capacités des systèmes d’observation en surface, les opérateurs des systèmes
d’observation fournissent des métadonnées station par station conformément à la norme de
métadonnées du WIGOS et aux obligations de rapport. La base de données OSCAR/Surface
obtient également certaines informations sur les stations indirectement à partir d’autres bases

5
Dans le contexte du Guide n° 8 de l’OMM – Guide des instruments et des méthodes d’observation, et d’autres
documents de l’INFCOM, le terme «incertitude» est aligné sur le JCGM_200_2012_VIM: Vocabulaire international de
métrologie et le JCGM_100_2008_e_GUM: Guide pour l’estimation de l’incertitude. Ces derniers définissent
l’incertitude accrue comme une quantité définissant un intervalle sur le résultat d’une mesure dont on peut
s’attendre à ce qu’il englobe une grande fraction de la distribution des valeurs qui pourraient raisonnablement être
attribuées au mesurande, à un niveau de confiance type de 95%. Au sein de l’INFCOM, il s’agit de la définition
utilisée lorsque l’on se réfère généralement à l’incertitude, plutôt que la moyenne quadratique (niveau de confiance
de 69%) cité ici. Il est important de tenir compte de cette différence de sens lorsqu’on compare des informations
similaires entre l’outil OSCAR et l’INFCOM. Il est également à noter que la plupart des fabricants d’instruments
réputés respectent également le Guide pour l’estimation de l’incertitude, mais cela doit être vérifié au cas par cas.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 11

de données telles que la base de données radar de l’OMM et le système d’information des
stations de la Veille de l’atmosphère globale.

Une approche complémentaire pour évaluer les capacités d’observation du WIGOS est fournie
par les composantes de surveillance et d’évaluation du Système de contrôle de la qualité des
données du WIGOS. Cela permet de confirmer en pratique les observations qui sont
effectivement mises à la disposition des centres mondiaux de prévision numérique du temps qui
fournissent des informations de surveillance pour le Système de contrôle de la qualité des
données (connu dans ce contexte sous le nom de «centres de surveillance du WIGOS»), mais
une interprétation particulière est nécessaire car cela reflète également la performance des
voies de communication des données.

L’annexe IV fournit des informations supplémentaires sur OSCAR/Space, OSCAR/Surface et le


Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS.

7. EXAMEN CRITIQUE

Un autre élément du processus d’étude continue des besoins, comme le montre la Figure 1, est
l’examen critique. Il s’agit de la première étape de la comparaison des capacités d’observation
du WIGOS aux besoins de manière objective afin d’identifier les lacunes. Si les capacités
d’observation étaient documentées de la manière idéale décrite précédemment, cette étape
pourrait être entreprise comme une comparaison simple et directe entre les bases de données.
En pratique, des efforts sont nécessaires pour étudier et comprendre les capacités d’observation
dans une vision intégrée et pour évaluer dans quelle mesure elles répondent aux besoins.

Il existe des outils qui offrent un champ de comparaison plus limité mais néanmoins utile.
OSCAR/Space est complété par un outil d’analyse des lacunes qui évalue les capacités des
divers instruments du satellite par rapport aux besoins. Les composantes de surveillance et
d’évaluation du Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS fournissent des
évaluations continues de la manière dont les observations de surface réelles répondent aux
niveaux de performance prévus.

Actuellement, chaque correspondant entreprend cet effort d’examen critique sous une forme ou
une autre comme une étape initiale dans l’analyse des lacunes et des priorités d’action relatives
à leur domaine d’application avant de rédiger leur contribution à la déclaration d’orientation.

8. DÉCLARATIONS D’ORIENTATION

Un élément clé du processus d’étude continue des besoins, comme le montre la Figure 1, est la
déclaration d’orientation. Chacune des six catégories d’applications du système Terre prépare
une déclaration d’orientation sous la direction de son coordonnateur, qui en est l’auteur
principal. Tous les correspondants pour les domaines d’application dans chaque catégorie
d’application du système Terre contribuent en tant que co-auteurs.

Le rôle d’une déclaration d’orientation est de fournir une synthèse et une interprétation des
résultats des examens critiques en tant qu’analyses des lacunes pour les domaines d’application
pertinents, de tirer des conclusions et d’identifier les priorités d’action. L’élaboration d’une
déclaration est nécessairement un processus plus subjectif que l’examen critique. De plus, si ce
dernier a pour objet de fournir une synthèse exhaustive, la déclaration, plus sélective, relève les
points essentiels. C’est à ce stade que la démarche se fait donc analytique, par exemple pour
établir l’importance relative des observations de variables différentes. Ces jugements peuvent
être renforcés par la prise en compte des résultats des études d’impact de l’observation (voir
annexe VI) et la prise en compte des aspects coûts-avantages (voir annexe V). Le modèle de
déclaration d’orientation fournit des conseils informatifs sur ce qui doit être inclus dans le
document. Le modèle est disponible en ligne à l’adresse suivante: [note de l’éditeur: un
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 12

hyperlien sera fourni une fois le modèle approuvé et disponible en ligne; il est disponible dans le
supplément 1 pour le moment].

La terminologie suivante a été adoptée dans les déclarations d’orientation:

a) «Minime» indique que les besoins minimes des utilisateurs sont satisfaits,

b) «Acceptable» indique que les besoins supérieurs au minimum mais inférieurs au maximum
(dans la fourchette utile) sont satisfaits, et

c) «Bon» signifie que les besoins sont proches du maximum.

Depuis la publication en 1998 de la déclaration d’orientation préliminaire, plusieurs mises à jour


et compléments ont été élaborés pour étendre le processus à de nouveaux domaines
d’application, afin de prendre en compte la nature évolutive des besoins et intégrer les capacités
des capteurs de surface. En outre, au cours de l’année 2022, le processus d’étude continue des
besoins a évolué pour prendre en compte l’approche du système Terre de l’OMM. La dernière
déclaration d’orientation est disponible sur le site Web de l’OMM à l’adresse:
https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process.

Lorsque vous examinez les versions existantes, gardez à l’esprit que la nouvelle approche par
catégorie d’application du système Terre est sensiblement différente de l’approche précédente
dans laquelle chaque domaine d’application rédigeait sa propre déclaration d’orientation.

9. DIRECTIVES DE HAUT NIVEAU POUR L’ÉVOLUTION DES


SYSTÈMES MONDIAUX D’OBSERVATION

Le document intitulé «Directives de haut niveau sur l’évolution des systèmes mondiaux
d’observation en réponse à la Perspective d’avenir du WIGOS», qui répond à la Perspective
d’avenir du WIGOS (voir l’annexe VII), est un document essentiel qui fournit aux Membres des
directives claires et ciblées ainsi que des actions recommandées, afin de stimuler l’évolution
rentable des systèmes d’observation et de répondre de manière intégrée aux besoins des
programmes de l’OMM et des programmes coparrainés.

Il est produit par la Commission des infrastructures après un large examen par des experts dans
le cadre du processus d’étude continue de sbesoins. Il examine les déclarations d’orientation
pour toutes les catégories d’applications du système Terre et les domaines d’application qui les
composent, en tenant compte du rapport coût-efficacité global ainsi que des priorités de l’OMM.

Les progrès réalisés par rapport aux actions des Directives sont régulièrement examinés et, si
nécessaire, les actions recommandées sont révisées ou de nouvelles sont ajoutées.

La version actuelle des Directives est disponible sur le site web de l’OMM à l’adresse suivante:
[note de l’éditeur: un hyperlien sera fourni une fois approuvé et disponible en ligne; pour
l’instant, il est disponible en tant que INFCOM-2 INF 6.1(1)].

10. AUTRES PRODUITS ET UTILISATIONS DE L’ÉTUDE CONTINUE


DES BESOINS

Les principaux résultats du processus d’étude continue des besoins sont les déclarations
d’orientation, les Directives de haut niveau qui s’en inspirent et, moins directement, la
Perspective d’avenir du WIGOS qui tient compte des déclarations d’orientation. Ces résultats
visent à influencer les actions des propriétaires, des opérateurs, des planificateurs et des
commanditaires de systèmes d’observation dans tous les pays membres et d’autres entités de
soutien dans l’évolution de leurs systèmes d’observation vers de plus grandes capacités. Une
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 13

fois qu’une nouvelle capacité est largement mise en œuvre (une fois qu’une forte majorité de
pays membres ont la capacité et sont d’accord) alors elle peut être ajoutée au Règlement
technique, élevant la capacité à une pratique standard que tous les Membres sont tenus
d’adopter ou, si la capacité et l’accord sont moins répandus, alors elle peut être ajoutée en tant
que pratique recommandée que tous les Membres sont invités à adopter, et non pas tenus de le
faire.

D’autres produits de l’étude continue des besoins, à savoir les bases de données
OSCAR/Requirements, OSCAR/Space et OSCAR/Surface, sont également directement
applicables. Par exemple, la base de données OSCAR/Requirements fournit une source directe
d’informations aux planificateurs, concepteurs et opérateurs de systèmes d’observation de
surface concernant leurs contributions aux réseaux d’observation de base mondiaux et
régionaux (RBOM et RBOR). Pour le RBOR, les pratiques standard suivantes font partie des
règlements techniques du WIGOS dans le Manuel sur le Système mondial intégré d’observation
de l’OMM (OMM-N° 1160), édition 2019 dans sa version à jour 2021:

3.2.3.3 Les Membres ne désignent des stations/plates-formes d’observation susceptibles de


faire partie du ROBR que si elles répondent à un ou plusieurs besoins d’un ou plusieurs
domaines d’application de l’OMM.

3.2.3.6 Les Membres doivent concevoir les ROBR de façon à répondre aux besoins des
utilisateurs en matière d’observations tels qu’ils sont consignés dans le module
«Requirements» de la base de données OSCAR, compte tenu des besoins régionaux.

3.2.3.7 Chacun des Membres doit désigner un ensemble de stations/plates-formes afin de


permettre aux ROBR de répondre au moins aux besoins minimum ou seuils en matière
d’observations de tous les domaines d’application de l’OMM.

OSCAR/Requirements est disponible gratuitement pour tous en accès en lecture seule et il existe
plusieurs tableaux avec des options de filtrage, de tri et d’exportation pour améliorer l’utilisation
des données. Vous pouvez y accéder à l’adresse suivante:
https://space.oscar.wmo.int/observingrequirements.

11. IMPLICATION DES PARTIES PRENANTES

La réussite du processus d’étude continue des besoins est extrêmement dépendante de


l’implication productive des parties prenantes. Elle dépend essentiellement de la volonté des
pays membres de fournir des informations sur les capacités de leurs systèmes d’observation et
de désigner des experts volontaires pour remplir des rôles, notamment le rôle de correspondant
pour un domaine d’application ou le rôle de coordonnateur pour une catégorie d’application du
système Terre. Elle dépend également de la volonté des pays membres d’examiner et d’agir en
fonction des recommandations publiées par les groupes de haut niveau et les groupes de travail,
et de rendre compte des mesures prises.

Le correspondant pour chaque domaine d’application ne peut remplir son rôle efficacement que
si la communauté d’experts (experts en applications et en technologies d’observation, y compris
dans le cadre des programmes de l’OMM et des programmes coparrainés) pour cette application
contribue à la compilation de leurs besoins en matière d’observations et apporte sa contribution
à la rédaction de la déclaration d’orientation. Cela inclut la participation active d’experts
compétents de chacun des conseils régionaux de l’OMM, comme le préconise l’annexe II.

La Commission des infrastructures encourage les Membres, les régions, les autres commissions
techniques et les autres parties prenantes à faire part de leurs commentaires aux
coordonnateurs.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 14

Le processus d’étude continue des besoins se veut complet, couvrant toutes les activités
d’observation des programmes de l’OMM et des programmes coparrainés dans toutes les régions
de l’OMM et dans l’Antarctique. Il devrait couvrir largement toutes les applications, qu’elles
soient mondiales, régionales ou nationales, qui nécessitent des observations internationales. Il
est important que les éventuelles lacunes à cet égard soient signalées à la Commission des
infrastructures afin qu’elles puissent être examinées et corrigées. Plus généralement, toutes les
parties prenantes sont invitées à faire part de leurs commentaires concernant tout aspect du
processus d’étude continue des besoins. L’adresse électronique suivante peut être utilisée à
cette fin:

obs-rrr@wmo.int [note de l’éditeur: cette adresse électronique n’est pas encore fonctionnelle;
elle sera mise en place en temps utile]

Les membres et les régions sont également encouragés à adopter les concepts du processus
d’étude continue des besoins lorsqu’ils envisagent d’élaborer des systèmes d’observation
spécifiques à leur propre pays ou région.

Enfin, on peut noter que la conception, la mise en œuvre et l’évolution du WIGOS en tant que
système intégré total dépendent des efforts combinés de tous les propriétaires, opérateurs,
planificateurs et parrains du système d’observation. Il ne sera pas atteint en s’appuyant
uniquement sur le processus d’étude continue des besoins, comme cela est expliqué plus en
détail à l’annexe VIII.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 15

ANNEXE I. LISTE DES DOMAINES D’APPLICATION DANS CHAQUE CATÉGORIE D’APPLICATION DU


SYSTÈME TERRE

Le concept de domaine d’application a été expliqué dans la section 3 comme suit: un domaine d’application est une activité impliquant
l’utilisation primaire des observations du système terrestre qui permet aux services météorologiques et hydrologiques nationaux ou à
d’autres organisations de fournir des services liés au temps, au climat et à l’eau, ainsi qu’à d’autres événements environnementaux,
contribuant à la sécurité publique, au bien-être socio-économique et au développement dans leurs pays respectifs. La notion de domaine
d’application de l’OMM est utilisée dans le cadre de l’étude continue des besoins et concerne une activité homogène pour laquelle il est
possible de compiler un ensemble cohérent de besoins en matière d’observations reconnus par des experts de terrain qui travaillent dans
ce domaine.

La liste des domaines d’application ci-dessous représente un équilibre entre la granularité/le détail et la possibilité pratique de maintenir
le processus d’étude continue des besoins. Cependant, il est important de noter que les zones d’application peuvent être proposées par
leurs propriétaires pour être ajoutées ou supprimées de la liste, selon les besoins.

Ce tableau énumère tous les domaines d’application qui font actuellement partie du processus, par rapport aux catégories d’application
du système Terre dans lesquelles ils sont regroupés. Cette liste est tenue à jour en ligne sur le site https://community.wmo.int/rolling-
review-requirements-process.

Les observations sont


principalement utilisées pour
.....
Catégorie
Domaine d’application1,2

Surveillance
d’application du Propriété

utilisations7
Prévision
système Terre

Autres
1. Applications à 1.1 Météorologie de l’espace ☒ ☒ ☐ INFCOM/ET-SWx
la météorologie
1.2 Prévision et surveillance des particules énergétiques ☒ ☒ ☐ INFCOM/ET-SWx
de l’espace
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 16

Les observations sont


principalement utilisées pour
.....
Catégorie
Domaine d’application1,2

Surveillance
d’application du Propriété

utilisations7
Prévision
système Terre

Autres
2. Applications 2.1 PNT à l’échelle mondiale et surveillance en temps réel ☒ ☒ ☐ INFCOM/SC-ESMP
atmosphériques
2.2 Prévision numérique haute résolution ☒ ☐ ☐ INFCOM/SC-ESMP

2.3 Prévision immédiate / Prévision à très courte échéance (VSRF) ☒ ☐ ☒ INFCOM/SC-ESMP

2.4 Prévision infrasaisonnière et à plus longue échéance ☒ ☐ ☐ INFCOM/SC-ESMP

2.5 Surveillance et prévision du climat atmosphérique ☒ ☒ ☐ SMOC/AOPC

2.6 Prévision et surveillance de la composition de l’atmosphère3 ☒ ☒ ☐ CdR/EPAC SSC

2.7 Services d’information relatifs à la composition de l’atmosphère en zones urbaines et ☐ ☐ ☒ SERCOM/SG-URB


peuplées3
2.8 Météorologie aéronautique ☐ ☐ ☒ SERCOM/SC-AVI

2.9 Météorologie agricole3 ☐ ☐ ☒ SERCOM/SC-AGR

2.10 Réduction des risques de catastrophe atmosphérique ☐ ☐ ☒ SERCOM/SC-DRR

3. Applications 3.1 Prévisions océaniques à moyenne échelle et surveillance en temps réel ☒ ☒ ☐ GOOS/ETOOFS
océaniques
3.2 Prévision des vagues ☒ ☐ ☐ SERCOM/SC-
MMO/ET-MOR

3.3 Surveillance du climat océanique ☐ ☒ ☐ SMOC/OOPC


INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 17

Les observations sont


principalement utilisées pour
.....
Catégorie
Domaine d’application1,2

Surveillance
d’application du Propriété

utilisations7
Prévision
système Terre

Autres
3.4 Surveillance et détection des tsunamis ☐ ☒ ☒ SERCOM/SC-
MMO/ET-MOR

3.5 Réduction des risques de catastrophe océanique ☒ ☐ ☒ SERCOM/SC-DRR

4. Applications 4.1 Prévisions hydrologiques et surveillance en temps réel ☒ ☒ ☐ INFCOM/JET-


hydrologiques et HYDMON
terrestres 4.2 Surveillance hydrologique et climatique terrestre ☐ ☒ ☐ SMOC/TOPC,
alternative GTN-H

4.3 Réduction des risques de catastrophes hydrologiques et terrestres ☐ ☐ ☒ SERCOM/SC-DRR

5. Applications 5.1 Prévision et surveillance de la cryosphère terrestre4 ☒ ☒ ☒ INFCOM/GCW-AG


cryosphériques
5.2 Prévision et surveillance de la glace de mer5 ☒ ☒ ☒ INFCOM/GCW-AG

5.3 Surveillance du climat cryosphérique ☐ ☒ ☐ GCOS/TOPC et OOPC

5.4 Réduction des risques de catastrophe cryosphérique ☐ ☐ ☒ SERCOM/SC-DRR

6. Applications 6.1 Prévision et surveillance du système Terre6 ☒ ☒ ☐ INFCOM/SC-ESMP


intégrées du
6.2 Comprendre les processus du système Terre1 ☒ ☒ ☐ CdR/PMRPT
système Terre
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 18

Notes de bas de page:

1
Chaque domaine d’application examine ses besoins en matière d’observations, non seulement pour les activités opérationnelles mais
aussi pour la recherche qui permettra ses activités futures et l’évolution de l’utilisation des observations. Le domaine d’application «6.2
Comprendre les processus du système Terre» prend en compte les besoins en observations de toutes les activités de recherche de l’OMM
qui ne sont pas couvertes par un autre domaine d’application;
2
La liste des domaines d’application vise à inclure toutes les utilisations d’observations de l’OMM pour lesquelles il est possible de
recueillir les besoins des utilisateurs d’observations avec l’appui d’une communauté d’experts; il doit être vérifié périodiquement et mis à
jour en conséquence;
3
Les domaines d’application «Composition de l’atmosphère» et «Météorologie agricole», numérotés 2.6, 2.7 et 2.9, comportent certaines
activités qui peuvent avoir une affinité avec d’autres catégories. Chaque domaine d’application peut envisager de se diviser en
composantes appartenant à des catégories différentes, de la même manière que la réduction des risques de catastrophes et la
surveillance du climat sont divisées en différentes catégories;
4
Domaine d’application 5.1 «Prévision et surveillance de la cryosphère terrestre» comprend la neige, les glaciers et le permafrost, les
calottes glaciaires et les glaciers;
5
La zone d’application 5.2 comprend les glaciers;
6
Le domaine d’application 6.1 concerne le système terrestre intégré, y compris toutes les interfaces de domaine entre les composantes
du système terrestre intégré;
7
La colonne «Autres utilisations» s’applique par exemple aux produits intégrés, à l’utilisation directe des observations pour des services,
au post-traitement pour vérification ou validation.

Notes explicatives:

a) Les catégories d’applications du système Terre sont destinées à fournir des regroupements de domaines d’application de types
similaires dont les disciplines et les communautés professionnelles sont liées. Le concept n’est pas directement fondé sur
l’existence de domaines géographiques communs; il est destiné à fournir une approche pragmatique et réalisable qui permettra
aux groupes d’applications ayant des besoins similaires en matière d’observations de collaborer à la préparation de leur
déclaration d’orientation commune sur les priorités pour l’évolution des capacités des systèmes d’observation du WIGOS;

b) Le système terrestre intégré, conformément au Plan stratégique 2020-2023 de l’OMM, est considéré comme un système intégré
comprenant l’atmosphère, l’océan, la cryosphère, l’hydrosphère, la biosphère et la géosphère;

c) Un domaine d’application ne peut appartenir qu’à une seule catégorie. Si une application comporte deux ou plusieurs composantes
qui sont si différentes les unes des autres qu’il est préférable de les placer dans des catégories différentes et qu’elles ne peuvent
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 19

pas être considérées collectivement comme une application intégrée du système terrestre, elles doivent porter des noms distincts.
Les composantes de la réduction des risques de catastrophes et de la surveillance du climat en sont des exemples;

d) En tout état de cause, la communauté d’applications concernée doit diriger la gestion de son ou ses domaines d’application
(création, dénomination, suppression);

e) Chaque domaine d’application est présenté avec des attributs indiquant s’il utilise des observations pour:
i) La prévision: prévision numérique ou tout autre moyen de projection dans le temps;
ii) La surveillance: description des conditions au moment de l’observation par l’analyse numérique, la modélisation ou
d’autres moyens d’intégration et d’interprétation des données disponibles;
iii) Les produits intégrés et l’utilisation directe des observations pour les services: utilisation directe des données d’observation
seules ou en tant qu’ensemble de données intégrées;

f) La «propriété» de chaque domaine d’application est importante car le propriétaire a l’autorité et la responsabilité de créer,
nommer, supprimer et nommer son correspondant, pour la spécification des besoins d’observation, et pour les contributions à la
déclaration d’orientation.

Abréviations utilisées dans ce tableau (celles qui ne sont pas expliquées ci-dessus ou dans l’annexe XI):

ET-SWx Équipe d’experts sur la météorologie spatiale;


SC-ESMP Comité permanent du traitement des données pour la modélisation et la prévision appliquées au système
Terre
AOPC Groupe d’experts des observations atmosphériques pour l’étude du climat;
CdR/EPAC SSC Conseil de la recherche / Comité directeur scientifique sur la pollution de l’environnement et la chimie de
l’atmosphère;
SERCOM Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat, à l’eau et à l’environnement;
SG-URB Groupe d’étude des services urbains intégrés;
SC-AVI Comité permanent des services à l’aviation;
SC-AGR Comité permanent des services à l’agriculture;
SC-DRR Comité permanent des services de prévention des catastrophes et des services destinés au public;
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 20

GOOS / ETOOFS Système mondial d’observation de l’océan / Équipe d’experts sur les systèmes opérationnels de prévision
océanique;
SC-MMO / ET-MOR Comité permanent des services de météorologie marine et d’océanographie / Équipe d’experts pour les
besoins relatifs à la météorologie maritime et à l’océanographie;
OOPC Groupe d’experts des observations océaniques pour l’étude du climat;
JET-HYDMON Équipe d’experts conjointe pour la surveillance hydrologique;
TOPC Groupe d’experts des observations terrestres pour l’étude du climat;
GTN-H Réseau terrestre mondial-hydrologie;
GCW-AG Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère relevant de l’OMM
PMRPT Comité directeur scientifique du Programme mondial de recherche sur la prévision du temps.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 21

ANNEXE II. ASPECTS RÉGIONAUX DU PROCESSUS D’ÉTUDE


CONTINUE DES BESOINS

Une Région de l’OMM, et de la même manière l’Antarctique, n’est pas considérée


comme un domaine d’application dans le processus d’étude continue des besoins
car elle comprend une diversité d’activités associées à une série de domaines
d’application. Un mécanisme clé pour promouvoir l’implication des régions dans
ce processus est que les experts régionaux assurent la liaison avec le
correspondant pour chaque domaine d’application pertinent. Cette collaboration
permettra de documenter les besoins d’observation propres à chaque région, les
lacunes et les priorités pour l’évolution des capacités des systèmes d’observation.

Besoins régionaux en matière d’observations

Les besoins en matière d’observations qui sont enregistrées dans la base de


données OSCAR/Requirements n’ont, jusqu’à présent, généralement pas indiqué
de différences entre les régions de l’OMM. Cependant, au sein de chaque domaine
d’application, il peut y avoir des différences dans la façon dont les activités sont
menées ou priorisées d’une région à l’autre, d’où des différences dans les besoins
en matière d’observations.

Les experts concernés du Groupe de travail de l’infrastructure et des équipes


spéciales connexes de chacun des six conseils régionaux et, pour l’Antarctique,
les Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère de la Commission
des infrastructures, sont encouragés à se mettre en contact avec le
correspondant pour chaque domaine d’application pertinent. Cette liaison devrait
permettre de reconnaître les différences régionales dans les besoins et de les
documenter dans la base de données OSCAR/Requirements.

Au sein de la structure de données utilisée pour exprimer une exigence, il existe


plusieurs façons pour un correspondant d’atteindre la granularité et de montrer
différents besoins dans différentes régions. Un mécanisme clé qui a été jusqu’à
présent sous-utilisé consiste à spécifier que le paramètre «Horizontal Coverage»
(couverture horizontale) est «regional» (régional), puis à indiquer dans le
paramètre «Comments» à quelle Région de l’OMM ce besoin s’applique. De cette
façon, le correspondant pourrait exprimer un niveau de performance requis
différent (fréquence, résolution horizontale, incertitude, ...) dans différentes
Régions de l’OMM pour une variable observée donnée. Un autre mécanisme
consiste à indiquer, dans le paramètre «Comments», l’applicabilité limitée de
cette exigence dans le domaine d’application global. Deux exemples qui figurent
actuellement dans la base de données: «Cette exigence en matière de qualité de
l’air s’applique aux zones urbaines»; et « près d’une topographie abrupte ou de
courants d’air». Le paramètre «Comments» pourrait également être utilisé pour
indiquer «ce besoin s’applique à la Région II (Asie)».

Construire le WIGOS pour répondre aux besoins


Au niveau régional, une activité clé est la mise en œuvre du Réseau d’observation
de base régional (RBOR) qui est une partie importante de l’effort du sous-
système de surface du WIGOS pour satisfaire les besoins d’observations. Les
règlements techniques du WIGOS figurant dans le Manuel du Système mondial
intégré d’observation de l’OMM (OMM-N° 1160), édition 2019 mis à jour en 2021,
fournissent le concept de base et le contexte:
3.2.3.1 Les Membres doivent mettre en place et gérer le ROBR dans leur Région et
en Antarctique.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 22

Notes:
1. Les anciens réseau synoptique de base régional (RSBR) et réseau
climatologique de base régional (RCBR) établis dans chaque Région ont été
remplacés par le ROBR. Alors que l’attention était auparavant focalisée sur
les besoins en matière de météorologie synoptique et de surveillance du
climat, elle porte désormais sur tous les domaines d’application de l’OMM. De
la même façon, le réseau de stations synoptiques et climatologiques est
désormais étendu à d’autres stations/plates-formes telles que les stations
d’aéronef.
2. L’ancien Réseau d’observation de l’Antarctique (AntON) a été remplacé par
le ROBR dans l’Antarctique. Ce dernier sera géré par les Membres qui
fournissent au WIGOS des observations provenant de cette région.

Les règlements techniques du WIGOS comprennent également les dispositions


suivantes que les Membres, par accord, ont l’obligation de respecter:

3.2.3.3 Les Membres ne désignent des stations/plates-formes d’observation


susceptibles de faire partie du ROBR que si elles répondent à un ou plusieurs
besoins d’un ou plusieurs domaines d’application de l’OMM.
Notes:
1. Pour chaque domaine d’application de l’OMM il existe toute une série de
besoins, ainsi qu’il est indiqué plus en détail dans le supplément 3.1. Plus une
station/plate-forme satisfait de besoins, plus son utilité générale est grande
en vue de son intégration dans le ROBR.
2. Une attention particulière doit être portée à une évaluation, au niveau de
la Région ou de plusieurs stations, de la résolution horizontale, puisque ce
paramètre est satisfait par le réseau et non pas par une station/plate-forme
particulière.

3.2.3.6 Les Membres doivent concevoir les ROBR de façon à répondre aux
besoins des utilisateurs en matière d’observations tels qu’ils sont consignés
dans le module «Requirements» de la base de données OSCAR, compte tenu
des besoins régionaux.

3.2.3.7 Chacun des Membres doit désigner un ensemble de stations/plates-


formes afin de permettre aux ROBR de répondre au moins aux besoins
minimum ou seuils en matière d’observations de tous les domaines
d’application de l’OMM.
Notes:
1. Les termes «seuil», «avancée décisive» et «but» dans le contexte des
besoins en données d’observation sont définis dans OSCAR et décrits plus en
détail dans le supplément 3.1.

Ces règlements mettent en évidence deux choses: premièrement, l’importance de


s’assurer que la base de données OSCAR/Requirements documente de manière
adéquate toutes les différences régionales significatives dans les besoins en
matière d’observations, et deuxièmement, la nécessité pour chaque RBON de
répondre à tous les besoins documentées dans OSCAR/Requirements, et pas
seulement aux besoins exprimés au niveau régional.

La Commission des infrastructures a développé un processus systématique pour


mettre en œuvre les RBOR en tant que «Processus et principes pour la conception
des RBOR», prêt à être appliqué et mis en œuvre par les conseils régionaux en
2023. Dans le cadre de ce processus, les conseils régionaux seront invités à
choisir un petit nombre de défis régionaux clés en matière de météorologie, de
climat, d’eau et d’autres questions environnementales qui seront abordés grâce
aux observations du RBOR. Le ou les domaines d’application impliqués dans la
résolution de chaque défi sont identifiés afin de déduire les besoins quantitatifs
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 23

des observations de la base de données OSCAR/Requirements et ainsi permettre


l’analyse des lacunes pour le RBOR. À court terme, cela conduit à une mise à jour
de la composition et de la sélection des stations du RBOR pour combler les
principales lacunes. Cela débouche également sur un plan d’évolution du RBOR
visant à combler les lacunes restantes à plus long terme.

Il est indispensable que les experts régionaux collaborent avec les correspondants
de tous les domaines d’application concernés dans le cadre du processus de
conception du RBOR. Cette collaboration portera sur:

a) La documentation des besoins relatifs aux observations dans


OSCAR/Requirements;

b) La prise en compte des études d’impact et de leurs résultats au niveau


régional;

c) Les analyses des lacunes réalisées par le ou les domaines d’application et


par le conseil régional;

d) Les plans et les orientations pour l’évolution des systèmes d’observation


élaborés par le ou les domaines d’application et par le conseil régional;

e) Cette collaboration visera à réaliser des analyses et des plans compatibles


et complémentaires, et à éviter de transmettre aux Membres de l’OMM des
avis contradictoires ou des priorités concurrentes.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 24

ANNEXE III. OSCAR/REQUIREMENTS

L’outil OSCAR fournit trois bases de données distinctes: OSCAR/Requirements,


OSCAR/Space et OSCAR/Surface. Cette annexe fournit des informations
supplémentaires sur OSCAR/Requirements.

Comme l’illustre la figure 3, trois éléments de base sont nécessaires pour


exprimer un besoin dans la base de données OSCAR/Requirements: qui veut
l’observation, quelle est l’observation (la combinaison d’une variable géophysique
et du ou des lieux où elle doit être observée), et le niveau de performance requis
pour cette observation pour cet utilisateur. De plus amples détails sur les
principaux paramètres utilisés sont fournis dans la figure III.1. Des précisions sur
certains paramètres sont fournies ici – de plus amples détails peuvent être
trouvés sur le site Internet d’OSCAR à l’adresse suivante:
https://space.oscar.wmo.int/.

Figure III.1: Schéma de la structure de base et des principaux paramètres utilisés pour
exprimer un besoin pour une observation dans la base de données OSCAR/Requirements.

Qui veut l’observation

Il s’agit de l’un des domaines d’application et il peut être complété par un


commentaire, par exemple pour identifier une activité spécifique dans le cadre de
l’application globale.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 25

Quelle est l’observation

Il s’agit de combiner une variable géophysique, sélectionnée dans la liste définie


d’OSCAR contenant 318 variables (sujettes à révision), avec le ou les lieu(x) où
elle doit être observée dans une liste définie de 31 couches verticales et huit
types de couverture horizontale. Une ou plusieurs «couches verticales» peuvent
être incluses dans un seul besoin. Le paramètre «couverture horizontale» situe
l’endroit où la variable doit être observée dans la dimension horizontale. Dans
une liste de huit options, il faut spécifier exactement une entrée. Les options
sont: Mondial; Surface terrestre mondiale; Océan; Zones côtières; Régional (la ou
les régions de l’OMM concernées, à préciser dans les commentaires);
Infrarégional (zone d’environ 1000x1000 km à préciser dans les commentaires);
Local (zone de magnitude 100x100 km à préciser dans les commentaires) ; et
Point (les emplacements spécifiques seront précisés dans les commentaires).

Niveau de performance des observations requis

Le niveau de performance requis est exprimé quantitativement en termes de six,


et à l’avenir de huit, critères: Résolution horizontale; Résolution verticale;
Fréquence (cycle d’observation); Délais (retard dans la disponibilité); Incertitude
(erreur quadratique acceptable et toute limitation du biais); Stabilité (effet
cumulatif maximal admissible des changements systématiques du système de
mesure pour permettre des enregistrements climatiques à long terme compilés à
partir de systèmes de mesure variés – pourcentage de changement par
décennie); Qualité de la ou des couches (dans quelle mesure la ou les couches
verticales spécifiées sont fournies); Qualité de la couverture (dans quelle mesure
la couverture horizontale spécifiée est fournie).

La figure III.2 montre les paramètres supplémentaires proposés pour être inclus
dans OSCAR/Requirements à l’avenir. Il montre le champ de commentaire divisé
en plusieurs commentaires distincts, ce qui facilite la localisation et
l’interprétation des différents commentaires de chaque besoin. Il montre
également plusieurs paramètres de «priorité», donnant à l’utilisateur la possibilité
d’attribuer différents niveaux de priorité pour le besoin dans son ensemble, et
pour chacun des six critères de performance dans un besoin donné.

Le besoin d’une exigence peut être illustré plus en détail en explorant le contenu
du besoin n° 335 de la base de données OSCAR/Requirements (en date de
janvier 2022, veuillez visiter la base de données pour les besoins mis à jour):

Domaine d’application: PNT haute résolution;


Variable physique: Pression de l’air (en surface);
Lieu(x): Couche verticale = proche de la surface;
Couverture horizontale = mondiale;

Niveau de performance des observations:


Avancée
But Seuil
décisive
Incertitude 0,5 hPa 0,6 hPa 1 hPa

Stabilité/décennie -- -- --
Résolution
2 km 10 km 40 km
horizontale
Résolution
-- -- --
verticale
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 26

Cycle
30 Min 60 Min 3h
d’observation
Délai de
15 Min 30 Min 2h
fourniture

Bien que la prévision météorologique numérique à haute résolution ne soit pas le


seul domaine d’application qui nécessite des observations de la «pression
atmosphérique (proche de la surface)» au niveau mondial, c’est le seul qui exige
ces niveaux de performance. En général, lorsque plusieurs domaines d’application
ont besoin d’observations de la même variable physique dans le même lieu, ceux-
ci ont généralement des besoins différents en matière de performance.

Figure III.2: Schéma de la structure de base et des principaux paramètres utilisés pour
exprimer un besoin pour une observation dans la base de données OSCAR/Requirements,
les changements proposés étant indiqués en rouge.

Tous les besoins enregistrés dans la base de données OSCAR/Requirements


peuvent être consultées librement et facilement par un accès en lecture seule en
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 27

ligne à l’adresse suivante: https://space.oscar.wmo.int/observingrequirements.


Le site Web fournit plusieurs tableaux avec des options de filtrage, de tri et
d’exportation pour améliorer l’utilisation des données. Par exemple, la Figure III.3
montre un tableau des besoins qui a été filtré pour ne montrer que les besoins du
domaine d’application de prévision numérique d’échelle mondiale, et trié par
ordre alphabétique du nom de la variable.

L’accès à OSCAR/Requirements pour proposer de nouveaux besoins ou mettre à


jour des besoins existants est restreint. C’est le rôle du correspondant de chaque
domaine d’application d’entreprendre cette activité (voir le supplément 3). De
même, l’accès à OSCAR/Requirements pour proposer de nouvelles variables ou
mettre à jour les définitions des variables existantes est restreint.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 28

La figure III.3 présente une partie de l’affichage de l’écran des besoins des utilisateurs en matière d’observation du domaine d’application de prévision
numérique d’échelle mondiale, classés par ordre alphabétique du nom de la variable (en mai 2022).
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 29

ANNEXE IV. OSCAR/SPACE ET OSCAR/SURFACE


L’outil OSCAR fournit trois bases de données distinctes: OSCAR/Requirements, OSCAR/Space
et OSCAR/Surface. Cette annexe fournit des informations supplémentaires sur OSCAR/Space
et OSCAR/Surface qui contiennent des renseignements sur les capacités d’observation du
sous-système spatial de WIGOS et les capacités du sous-système de surface de WIGOS
respectivement.
OSCAR est librement accessible en ligne à l’adresse suivante: https://space.oscar.wmo.int/,
avec des liens vers:

a) OSCAR/Space: https://space.oscar.wmo.int/spacecapabilities,

b) Le Manuel d’utilisation d’OSCAR/Space (et d’OSCAR/Requirements):


https://wmoomm.sharepoint.com/:b:/s/wmocpdb/EZupID26Dn1Hr1sDnmRMvvsBbAv-
RTuxsF6UnhBNSLhyVQ?download=1,

c) OSCAR/Surface: https://space.oscar.wmo.int/surfacecapabilities,

d) Le Manuel d’utilisation d’OSCAR/Surface:


https://library.wmo.int/index.php?lvl=notice_display&id=20824#.XaRg0a6Wapq.

La page web OSCAR fournit également un lien vers une page d’analyse:
https://space.oscar.wmo.int/analysis qui n’a pas encore été mise en œuvre. Comme indiqué
précédemment dans la section «Examen critique», en l’absence d’une comparaison directe et
complète des capacités aux besoins, il existe des outils qui fournissent un champ de
comparaison plus limité mais néanmoins utile.
OSCAR/Space permet de visualiser les données sur les capacités d’observation sous la forme
d’une liste de programmes de satellites (également appelés missions), d’une liste de satellites,
d’une liste d’instruments ou d’une liste de toutes les agences spatiales qui exploitent des
programmes de satellites. En outre, sous la rubrique État des satellites, OSCAR/Space montre
comment ces satellites sont structurés pour fournir le sous-système spatial du WIGOS dans les
catégories suivantes:

a) Satellites centraux contribuant au WIGOS:


i) Constellation du noyau géostationnaire: actuelle, future;
ii) Constellation centrale héliosynchrone: actuelle, future;

b) Satellites supplémentaires contribuant au WIGOS:


i) Orbite géostationnaire et orbite de Molniya: actuelles, futures;
ii) Orbite terrestre basse: actuelle, future;
iii) Orbites spécifiques (pour la météorologie de l’espace): actuelles, futures.

OSCAR/Space est complété par un outil d’analyse des lacunes qui évalue les capacités de
divers instruments satellitaires à satisfaire certains aspects des besoins d’observation. De plus
amples informations sont fournies dans le manuel de l’utilisateur et sur le site web à l’adresse
suivante: https://space.oscar.wmo.int/gapanalyses.
OSCAR/Surface permet de visualiser les capacités d’observation sous forme de listes de sous-
ensembles sélectionnés de la base de données complète des stations/plateformes, y compris
toutes les stations fixes et mobiles sur terre, en mer, sur la glace, dans les lacs/rivières, dans
l’air ou sous l’eau, effectuant des observations in-situ ou de télédétection. Une liste des
stations peut également être générée par type de station, catégorie de station ou variable
observée. Il est également possible de spécifier un nom de station ou un identifiant de station
WIGOS (WIGOS ID) pour récupérer/visualiser des informations détaillées sur une station.
Aucune comparaison directe de ces données sur les capacités d’observation de surface par
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 30

rapport aux besoins n’est actuellement disponible. Cependant, le Système de contrôle de la


qualité des données du WIGOS fournit certaines informations pertinentes. Les composantes de
surveillance et d’évaluation du Système de contrôle fournissent des évaluations continues de
la façon dont les observations de surface réelles répondent aux niveaux de performance
prévus et/ou requis. De plus amples informations sont disponibles sur le site web à l’adresse
suivante: https://wdqms.wmo.int/about.

ANNEXE V. CONSIDÉRATIONS SUR LE RAPPORT COÛTS-AVANTAGES

Les besoins des utilisateurs sont exprimés sans contrainte technologique, et donc sans coût.
Toutefois, les décisions relatives à la conception et à la mise en œuvre des systèmes
d’observation doivent tenir compte du coût. La relation entre les besoins des utilisateurs, tels
que définis par le processus d’étude continue des besoins, et les décisions relatives à la
conception et à la mise en œuvre des systèmes d’observation fondées sur des considérations
de coûts-avantages est donc importante. La courbe coûts-avantages d’un seul système
d’observation, dans le contexte d’une seule application, est illustrée schématiquement dans la
figure V.1 ci-dessous. On suppose que le «bénéfice» peut être estimé quantitativement et qu’il
peut également être exprimé en termes financiers. La courbe coûts-avantages présente les
caractéristiques suivantes:

a) Un coût important doit être encouru avant que l’on puisse en tirer un avantage
significatif. Au-delà de ce point (B), le coût supplémentaire entraîne alors un avantage
croissant. Cependant, on atteint un point (A) au-delà duquel le coût supplémentaire
n’apporte pas d’avantage significatif.

b) Les besoins «maximum» et «minimes» de la méthode coûts-avantages de la CSB


correspondent aux points A et B respectivement;

c) La courbe coûts-avantages franchit (normalement) la ligne d’égalité des coûts-


avantages au niveau du seuil de rentabilité. Il représente le point à partir duquel nous
pouvons faire une étude (de cas) pour la mise en œuvre du système;

d) Le point optimal, qui représente le rapport le plus élevé entre les avantages et les
coûts, est également indiqué.

BENEFIT (M €)

A
UR “MA X”

OPTIMAL
COS T-BENE FIT

BREAK-EVEN

B
UR “MIN”
COS T (M€)

Figure V.1. Courbe coûts-avantages générique pour un système d’observation.


INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 31

Notez que le point de coûts-avantages optimal représente un avantage (et un coût) qui est, en
général, inférieur au point de «besoin maximum». Il s’agit d’un point important, car on
suppose souvent que nous devrions nous efforcer de répondre à l’exigence maximale, alors
que cette analyse montre qu’un système répondant aux besoins «maximum» est susceptible
de fournir un niveau d’avantages dans une région de rendements décroissants. De même, les
performances d’un système doivent dépasser le besoin «minimum» pour qu’il soit susceptible
d’être rentable.

ANNEX VI. ÉTUDES D’IMPACT DES OBSERVATIONS

L’Équipe d’experts conjointe pour la conception et l’évolution des systèmes d’observation de la


Terre (JET-EOSDE) de l’INFCOM encourage la réalisation d’études d’impact de l’observation et
organise une série d’ateliers techniques sur ce sujet. Les études d’impact sont menées à l’aide
d’évaluations quantitatives telles que des expériences sur les systèmes d’observation et des
expériences de simulation des systèmes d’observation et d’autres outils d’évaluation tels que
l’impact des observations sur la sensibilité des prévisions (FSOI). Chaque atelier fait le point
sur les dernières connaissances concernant l’impact des différents systèmes d’observation sur
les prévisions numériques et les autres produits générés par les systèmes de prévision
numérique.

Ces informations peuvent contribuer à l’évaluation des besoins optimaux en matière


d’observation qu’un point de contact formule pour sa zone d’application, ainsi qu’au jugement
du correspondant sur les lacunes les plus importantes à combler en priorité.

La JET-EOSDE prévoit de temps à autre des ateliers futurs. L’atelier le plus récent était le
suivant:
Atelier de cadrage sur les futures activités visant à évaluer l’impact des divers systèmes
d’observation sur la prévision du système Terre (Genève, 9–11 décembre 2019)

La série de l’Atelier de l’OMM sur les incidences de divers systèmes d’observation sur la
prévision numérique du temps présente également un intérêt particulier:

a) Septième atelier, Genève, 30 novembre–3 décembre 2020;

b) Sixième atelier, Shanghai, Chine, 10–13 mai 2016;

c) Cinquième atelier, Sedona, Arizona (États-Unis), 22–25 mai 2012;

d) Quatrième atelier, Genève, 19–21 mai 2008;

e) Troisième atelier, Alpbach, Autriche, 9–12 mars 2004.

Dans le cadre de la planification des futurs ateliers, il sera peut-être possible de proposer des
questions scientifiques qui pourraient, par exemple, aider un domaine d’application à mieux
comprendre et décrire ses besoins en matière d’observations.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 32

ANNEXE VII. PERSPECTIVE D’AVENIR DU WIGOS

La Perspective d’avenir du WIGOS présente les objectifs de haut niveau devant guider
l’évolution des systèmes d’observations au cours des décennies à venir. Ces objectifs se
veulent ambitieux mais réalisables. Malgré son nom, la Perspective d’avenir tente de répondre
aux besoins de tous les domaines d’application avec les programmes de l’OMM et les
programmes coparrainés auxquels le WIGOS répond. La Perspective d’avenir considère que les
futurs systèmes d’observation s’appuieront sur les sous-systèmes existants, tant en surface
que dans l’espace, et tireront parti des technologies d’observation existantes, nouvelles et
émergentes qui ne sont pas encore intégrées ou pleinement exploitées. Les ajouts progressifs
aux systèmes d’observation se traduiront par une amélioration des données, produits et
services dispensés par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN),
notamment dans les pays en développement, les pays les moins avancés et les petits États
insulaires en développement.

La Perspective d’avenir est proposée par la Commission des infrastructures après une large
consultation des experts des communautés d’utilisateurs et d’observateurs, en tenant compte
de la déclaration d’orientation et des développements technologiques prévus, à la fois en
termes de besoins des futurs domaines d’application et d’évolution des technologies
d’observation, tant de surface que spatiales.

Il est possible de consulter ces perspectives sur le site Web de l’OMM à l’adresse
https://community.wmo.int/vision2040.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 33

ANNEXE VIII. CONCEPTION DU SYSTÈME COMPLET DU WIGOS

Le processus d’étude continue des besoins fournit un mécanisme de coordination entre toutes
les activités d’observation pertinentes pour l’OMM, c’est-à-dire toutes les composantes du
WIGOS. Il en résulte des orientations intégrées sur les priorités des développements futurs
applicables à tous les systèmes d’observation des composants. Cependant, d’autres activités
au-delà du processus d’étude continue des besoins sont nécessaires pour réaliser un processus
de conception de système total WIGOS et, à cet égard, deux caractéristiques de l’étude
continue des besoins sont notées ci-dessous.

Premièrement, le WIGOS n’est pas un système d’observation monolithique unique, mais plutôt
un cadre qui fournit une vision commune et un ensemble de principes et de normes
permettant le fonctionnement intégré d’une diversité de systèmes d’observation. Alors que les
orientations découlant de l’étude continue des besoins décrivent les priorités pour améliorer
les capacités d’observation du WIGOS, il est laissé aux planificateurs de chaque système
d’observation d’identifier les orientations qui les concernent et d’y donner suite en association
avec les normes spécifiées dans le Règlement technique de l’OMM. Ainsi, un WIGOS cohérent
et efficace dans son ensemble dépend de la planification séparée effectuée pour développer
une multitude de plans de mise en œuvre individuels à tous les niveaux:

Cela va du niveau mondial:

a) Plan de mise en œuvre de la Veille mondiale de la cryosphère;

b) Plan de mise en œuvre 2016–2023 de la Veille de l’atmosphère globale;

c) Besoins relatifs à la mise en œuvre du Système mondial d’observation du climat;

d) Plan de mise en œuvre du Cadre mondial pour les services climatologiques


(CMSC);

e) Phase II du plan initial de mise en œuvre du Système d’observation hydrologique


de l’OMM;

f) Divers plans pour des éléments du Système mondial d’observation tels que le
système d’observation mondial de retransmission des données météorologiques
d’aéronefs (AMDAR) de l’OMM, et, plus récemment;

g) Le Réseau d’observation de base mondial (RBOM)


Au niveau régional de l’OMM, par exemple les sept RBOR,
Au niveau régional/local impliquant des plans de mise en œuvre multilatéraux ou bilatéraux,
Et au niveau national, où les pays membres disposent généralement non seulement d’un
système d’observation national mais aussi de nombreux systèmes d’observation composants,
chacun doté d’un plan de mise en œuvre.

Deuxièmement, le processus d’étude continue des besoins et les orientations qui en découlent
sont orientés vers une approche progressive de l’évolution du WIGOS, en s’attachant à
combler les lacunes les plus importantes là où les capacités des systèmes d’observation
existants ne répondent pas aux besoins, plutôt qu’à reconcevoir des systèmes d’observation
entiers depuis le début. Il existe des situations où il est nécessaire que la planification et la
conception ou la re-conception d’un système d’observation de la composante WIGOS adoptent
une approche de base (ou base zéro), par exemple lorsqu’un nouveau système ou un système
de remplacement doit être financé et mis en œuvre.

La figure VIII.1 représente cette différence de manière schématique et simpliste, en


montrant que le processus de conception de base du système est distinct du processus
d’étude continue des besoins. En réalité, les activités de conception ou de reconception et de
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 34

mise en œuvre du système d’observation sont susceptibles d’impliquer diverses combinaisons


de la vision incrémentale des lacunes à combler et de la vision globale du système.

Figure VIII.1: Version adaptée du diagramme du processus d’étude continue des besoins montrant un
processus complémentaire pour la conception de base du système d’observation, parallèlement à
l’approche incrémentale des orientations d’étude continue des besoins fondée sur une analyse des
lacunes.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 35

ANNEXE IX. PROCÉDURE DE MISE À JOUR ET DE MAINTENANCE


D’OSCAR

Procédure de mise à jour/maintenance d’OSCAR1

Proposition de mise à jour de la procédure de mise à jour/maintenance 2 d’OSCAR

Plate-forme d’information sur le WIGOS

Procédure de mise à jour/maintenance d’OSCAR/Space

Version 2.0

Historique du document

Date et version Description Autorisé par

10.04.2013 / v0.1 Version initiale

29.04.2013 / v0.2 Modifiée par J. Lafeuille

Changements éditoriaux, paragraphe


sur la gestion des versions du
29.04.2013 / v0.3
contenu, paragraphe sur les retours
des utilisateurs

1.10.2013 / v1.0 Mise en œuvre J. Lafeuille C/SBOS

Insertion du processus de mise à jour


21.2.2014 / v1.1
de la section 3 OSCAR/Requirements

Section 3 approuvée par l’IPET-OSDE-


3.4.2014 IPET-OSDE 1
1

- Section 4.2 et étape 2.1 pour


29.2.2016 / v1.2 (projet) OSCAR/Space version 2
- Section 8: IPET-SUP

Revu par IPET-OSDE-2 (aucun


14.4.2016 / v1.3 IPET-OSDE-2
changement)

Rationalisation de la gestion des


variables dans le contexte du WIGOS.
3.11.2017 / v1.4
Rendre obligatoire l’enregistrement de
la source des besoins.

1.2.2018 / v.1.5 Les correspondants pour les domaines IPET-OSDE-3


d’application sont chargés de

1 Note: Les parties OSCAR/Requirements ajoutées au document approuvé par l’ET-SAT sont surlignées
en vert. L’Équipe d’experts interprogrammes pour la conception et l’évolution des systèmes
d’observation (IPET-OSDE) a approuvé la partie Space et la partie Requirements.
2 Note: Les parties OSCAR/Requirements ajoutées au document approuvé par l’ET-SAT sont surlignées
en vert. L’Équipe d’experts interprogrammes pour la conception et l’évolution des systèmes
d’observation (IPET-OSDE) a approuvé la partie Space et la partie Requirements.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 36

Date et version Description Autorisé par


s’assurer que le «propriétaire» du
domaine d’application, c’est-à-dire la
Commission ou le groupe d’experts
concerné, est d’accord avec les
besoins proposés dans
OSCAR/Requirements.

Reflète le rôle des O/SST et O/SSAT.


Reflète le rôle du secrétariat du
Groupe de coordination pour les
17.7.2018 / v1.6 satellites météorologiques (CGMS) et CGMS-46
son soutien pour garantir le contenu
factuel d’OSCAR/Space et le lien avec
l’évaluation annuelle des risques du
CGMS.

Procédure pour la mise à jour


d’OSCAR/Requirements, de sorte que
le correspondant pour les AA doit
vérifier s’il y a un conflit possible avec
12.11.2019 / v1.7 Action IPET-OSDE
la norme de métadonnées du WIGOS;
Dans le cas contraire, le président de
l’IPET-OSDE est habilité à approuver
une nouvelle variable.

Procédure mise à jour pour refléter le


08.06.2022 / v2.0 nouveau processus d’étude continue JET-EOSDE
des besoins
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 37

PROCÉDURE DE MISE À JOUR/MAINTENANCE


D’OSCAR/REQUIREMENTS

1. INTRODUCTION

1.1 Objet et champ d’application

Cette procédure définit les rôles, les responsabilités et les étapes à suivre pour mettre à jour
le contenu, la fonctionnalité et l’interface du module OSCAR/Requirements dans le but de
garantir que le contenu de la base de données est à jour, correct, contrôlé en termes de
qualité, accessible et adapté à l’objectif.

1.2 Plan du document

Le présent document se compose de sept sections:


Section 1: Introduction
Section 2: Rôles
Section 3: Processus de mise à jour d’OSCAR/Requirements

1.3 Documents de référence

• ISO/IEC 14764:2006 Maintenance des logiciels


• Guide des instruments et des méthodes d’observation météorologiques (OMM-N°
8)
• Processus d’étude continue des besoins

1.4 Définitions

Acronyme Définition

AA Domaine d’application

JET-EOSDE Équipe d’experts conjointe pour la conception et l’évolution des


systèmes d’observation de la Terre

OSCAR Outil d’analyse de la capacité des systèmes d’observation

TT-WIGOSMD Équipe spéciale pour les métadonnées WIGOS

WIGOS Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM

WMDR Représentation des métadonnées du WIGOS


INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 38

2. RÔLES

Les processus de mise à jour et de maintenance impliquent les rôles suivants. Dans la pratique,
une même personne peut assumer plusieurs rôles.

Nom du rôle Description

Correspondant Correspondant chargé de la révision et de la mise à jour


des besoins pour un domaine d’application donné identifié
dans le processus d’étude continue des besoins.

JET-EOSDE Équipe d’experts conjointe pour la conception et l’évolution


des systèmes d’observation de la Terre, chargée d’assurer
la surveillance de l’étude continue des besoins

TT-WIGOSMD Équipe spéciale de la norme de métadonnées du WIGOS,


chargée de maintenir la norme de métadonnées du WIGOS
et la terminologie associée

Administrateur du Personne responsable de la coordination de l’ensemble du


projet WIGOS développement des outils du WIGOS, y compris le
développement d’OSCAR

Développeur OSCAR Personne(s) responsable(s) des développements


techniques de l’outil OSCAR

Administrateur Personne(s) responsable(s) de la maintenance et de


technique d’OSCAR l’exploitation de l’outil OSCAR [Note: il peut s’agir de
différentes personnes pour OSCAR/Requirements,
OSCAR/Space et OSCAR/Surface].

Détenteurs des besoins: En outre, les besoins des utilisateurs de l’observation dans
OSCAR/Requirements doivent être détenues par un organisme ou un groupe d’experts identifié
représentant la communauté concernée (par exemple, une commission technique). Les
correspondants pour les domaines d’application sont chargés de s’assurer que le
«propriétaire» du domaine d’application est d’accord avec les besoins proposés dans
OSCAR/Requirements.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 39

3. PROCESSUS DE MISE À JOUR D’OSCARS/REQUIREMENTS

3.1 Explications

Cette section s’applique à la mise à jour du contenu d’OSCAR/Requirements. Pour les


modifications de la fonctionnalité d’OSCAR, veuillez vous référer à la section 5.

Les variables enregistrées dans OSCAR sont généralement partagées par plusieurs domaines
d’application. Chaque variable possède les attributs suivants, qui ne peuvent être mis à jour que
par l’administrateur.

TABLEAU IX.1: Attributs d’une variable dans OSCAR

Attribut Exemple

Nom Température de la mer en surface

Balises transversales Cryosphère, Météorologie tropicale


applicables

Domaine ou sous-domaine Océan

Définition Température de l’eau de la mer en surface. La


température «brute» est celle observée d’ordinaire à 2
mètres de profondeur; la «pelliculaire» est celle
observée dans le millimètre supérieur

Observations Les définitions détaillées des températures de surface de


la mer sont disponibles sur le site du GHRSST:
https://www.ghrsst.org/ghrsst-science/sst-definitions/

Unité de mesure K

Unité d’incertitude K

Unité de stabilité par K


décennie

Unité de résolution km
horizontale

Unité de résolution verticale

Couches applicables Surface de la mer, moyenne


INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 40

3.2 Nouvelles variables ou modifications des attributs d’une variable

Les étapes suivantes doivent être suivies lors de la saisie d’une nouvelle variable ou de la mise
à jour de tout attribut d’une variable existante:

Étape Description Responsabilité Fréquence

1 Lorsqu’il s’avère nécessaire d’enregistrer Correspondant ou Au besoin


une nouvelle variable ou de modifier les autre expert
attributs d’une variable existante, le
correspondant ou un expert compétent
soumet à l’administrateur les attributs
proposés (tels qu’ils figurent dans le
tableau IX.1), accompagnés d’une brève
justification.

2 L’administrateur vérifie la cohérence Administrateur Lorsqu’il est


formelle du changement recommandé, en contacté par un
demandant des précisions à l’initiateur si correspondant
nécessaire; ou un autre
expert
Il vérifie s’il y a un conflit possible avec la
norme de métadonnées du WIGOS.
Si la modification est mineure (par
exemple, l’ajout d’une couche, ou une
correction éditoriale sur la définition, etc.),
l’administrateur passe à l’étape 6.

3 Si la modification recommandée est Administrateur Si nécessaire


substantielle et/ou a un impact potentiel sur
les besoins de plusieurs applications,
l’administrateur doit d’abord consulter le
WMDR, puis demander la confirmation du
président de la JET-EOSDE.

4 Le président de la JET-EOSDE examine la Président de la Si nécessaire


modification proposée, peut contacter JET-EOSDE
l’expert pour une discussion plus
approfondie, ou soumet la proposition à la
discussion de la JET-EOSDE, puis soumet la
proposition au président de la TT-WIGOSMD
pour décision

5 Le président du TT-WIGOSMD confirme la Président du TT- Selon le cas


modification proposée ou consulte le TT- WIGOSMD
WMD et/ou d’autres experts pour obtenir
des éclaircissements ou une autre
proposition.

6 Après confirmation par le président du TT- Administrateur Lorsqu’un


WIGOSMD, ou si la modification changement
recommandée est mineure, l’administrateur proposé est
d’OSCAR/Requirements met en œuvre la confirmé
modification.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 41

3.3 Besoins applicables à une variable existante

Les dispositions ci-dessous sont applicables lorsqu’un besoin est mis à jour, ou qu’un nouveau
besoin est introduit, pour une variable qui est enregistrée dans OSCAR, sans changer la
définition, l’unité ou les couches applicables de cette variable.

Étape Description Responsabilité Fréquence

1 Le correspondant révise les besoins de son Correspondant Une fois par an


domaine d’application en cohérence avec la
déclaration d’orientation, en tenant compte
de l’évolution du domaine d’application.

2 Si des mises à jour sont nécessaires, le Correspondant, Une fois par an


correspondant consulte le groupe Propriétaire du
propriétaire du domaine d’application, puis domaine
obtient l’accord sur les changements d’application
proposés.

3 Si des mises à jour sont nécessaires, et que Correspondant Une fois par an
l’accord du propriétaire du domaine
d’application est obtenu, le correspondant se
connecte en tant qu’éditeur, et met à jour les
besoins ou en saisit de nouveaux, le cas
échéant. Si nécessaire, il/elle contacte
l’administrateur pour obtenir de l’aide. Les
informations sur la source du besoin doivent
être ajoutées dans la base de données dans
le champ correspondant.

4 Lorsque la mise à jour est prête, le Correspondant Lorsque la mise


correspondant informe l’administrateur à jour est prête
d’OSCAR/Requirements que les besoins sont à être validée
au statut de projet.

5 L’administrateur vérifie la cohérence formelle Administrateur Sur demande


du nouveau besoin ou du besoin mis à jour.
Si les mises à jour sont purement
rédactionnelles ou une correction factuelle,
l’administrateur passe à l’étape 7.

6 Si les mises à jour sont importantes, Administrateur Le cas échéant


l’administrateur demande la confirmation du
président de la JET-EOSDE.

7 Le président de la JET-EOSDE confirme le Président de la Le cas échéant


besoin mis à jour ou contacte le JET-EOSDE
correspondant pour une discussion plus
approfondie, ou bien soumet la mise à jour
proposée à la TT-WIGOSMD pour discussion.

8 Après confirmation par le président de la TT- Administrateur Après


WIGOSMD ou approbation par la JET-EOSDE, confirmation
ou si le projet de mise à jour est mineur,
l’administrateur d’OSCAR/Requirements
valide la mise à jour.
___________
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 42

ANNEXE X. PROCÉDURE DE MISE À JOUR, DE VALIDATION ET


D’APPROBATION DES DÉCLARATIONS D’ORIENTATION DANS LE
CADRE DU PROCESSUS OMM D’ÉTUDE CONTINUE DES BESOINS

a) Le coordonnateur de la catégorie d’application du système Terre, en consultation


avec les correspondants des domaines d’application de cette catégorie, examine
la dernière version de la déclaration d’orientation et propose des modifications,
sous la forme d’un document Microsoft Word avec l’option «suivi des
modifications». (S’il n’y a pas de version préexistante, le coordonnateur et
l’équipe de correspondants rédigent la première version de la déclaration
d’orientation). Pour effectuer cette mise à jour, le coordonnateur est censé se
référer à tout ou partie des éléments suivants: i) la dernière version des besoins
des utilisateurs pour les domaines d’application; ii) la dernière version de la base
de données Capacités des systèmes d’observation ainsi que d’autres sources
jugées pertinentes pour évaluer les capacités disponibles ou prévues des
systèmes d’observation; iii) son expertise et celle des correspondants sur la
catégorie d’application du système Terre et ses domaines d’application; iv) l’avis
d’autres experts internationaux, y compris, le cas échéant, des organes
constitutifs de l’OMM, ainsi que des programmes de l’OMM et des programmes
coparrainés;

b) Le Coordonnateur transmet la nouvelle version du projet de déclaration


d’orientation au président de l’Équipe d’experts conjointe pour la conception et
l’évolution des systèmes d’observation de la Terre (JET-EOSDE), avec copie au
personnel du Secrétariat de l’OMM responsable de cette Équipe d’experts;

c) Le président de la JET-EOSDE décide du processus de révision approprié avec la


JET-EOSDE pour le nouveau projet. Si une réunion de l’Équipe d’experts est
imminente, le nouveau projet devient un document pour cette réunion et est
examiné par les participants de la réunion. Si une réunion n’est pas imminente, le
nouveau projet peut être transmis au JET-EOSDE pour commentaires par
correspondance;

d) Le président de la JET-EOSDE transmet les commentaires de la JET-EOSDE au


coordonnateur, soit par référence au rapport d’une réunion de la JET-EOSDE, soit
par un autre moyen, selon le cas;

e) Le coordonnateur, en consultation avec les correspondants, met à jour le projet


pour tenir compte des commentaires reçus. Les questions litigieuses sont
discutées avec le président de la JET-EOSDE, si nécessaire. L’option «suivi des
modifications» de Microsoft Word continue d’être utilisée à ce stade;

f) Le coordonnateur transmet le projet de version révisée de la déclaration


d’orientation au président de la JET-EOSDE, avec copie au personnel du
Secrétariat de l’OMM responsable de la JET-EOSDE;

g) Le président de la JET-EOSDE examine le projet révisé et l’approuve, ou le


renvoie au coordonnateur avec des commentaires pour une nouvelle révision (par
les étapes 5 et 6 mentionnées ci-dessus);

h) Le président de la JET-EOSDE demande au président du Comité permanent des


systèmes d’observation et des réseaux de surveillance de la Terre (SC-ON) de
soumettre la déclaration d’orientation au président de l’INFCOM pour examen et
approbation en consultation avec le Groupe de gestion de l’INFCOM, sous un délai
d’un mois;
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 43

i) Le président de l’INFCOM informe le personnel du Secrétariat de l’OMM


responsable de la JET-EOSDE si la version révisée a été approuvée et, le cas
échéant, à quelle date; dans le cas où la déclaration d’orientation n’est pas
approuvée ou que des changements sont proposés, il/elle le renvoie au JET-
EOSDE avec des commentaires pour une révision ultérieure par le coordonnateur
(par les étapes 5 et 6 mentionnées ci-dessus);

j) Le personnel du secrétariat de l’OMM responsable de la JET-EOSDE met à jour la


documentation de l’OMM (site web, etc.) avec la nouvelle version de la
déclaration d’orientation, en tenant compte des procédures de contrôle de
version; et

k) Lors de chaque réunion de la JET-EOSDE, le personnel du Secrétariat de l’OMM


responsable de la JET-EOSDE rend compte à l’Équipe d’experts des changements
intervenus depuis la dernière réunion, par rapport à la version de la déclaration
d’orientation et à l’état d’avancement de son examen et de son adoption.

___________
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 44

ANNEXE XI. CONCEPT D’ÉTABLISSEMENT DES PRIORITÉS DANS LE


PROCESSUS D’ÉTUDE CONTINUE DES BESOINS

1. Contexte

Le processus d’étude continue des besoins de l’OMM saisit les gammes de besoins
d’observation pour une variété de domaines d’application. Les besoins concernant les
variables géophysiques sont exprimés selon six critères: incertitude, résolution
horizontale, résolution verticale, cycle d’observation, délai de fourniture et stabilité (s’il y
a lieu). Pour chacun de ces critères, les besoins sont consignés dans un tableau
contenant trois valeurs déterminées par des experts: il s’agit 1) du «seuil», le besoin
minimum à respecter pour que les données soient utiles, 2) du «but», un besoin idéal
au-dessus duquel il n’est pas nécessaire d’apporter des améliorations supplémentaires,
3) de l’«avancée décisive», un niveau intermédiaire entre le «seuil» et le «but» qui, s’il
était atteint, entraînerait une amélioration significative pour l’application visée.

Ces besoins, qui définissent les observations géophysiques nécessaires pour une certaine
application, ainsi que leurs attributs associés, sont destinés à fournir des informations
provenant d’experts (compilées par les correspondants, dans chaque domaine
d’application) afin de guider les concepteurs de systèmes d’observation et les architectes
de réseaux pour optimiser leurs conceptions et leurs réseaux. Cependant, ces besoins ne
sont pas actuellement classés par ordre de priorité. En l’absence de hiérarchisation des
besoins, l’importance relative des besoins et de leurs attributs n’est pas connue des
concepteurs de capteurs et des planificateurs de réseaux, ce qui laisse un écart
important dans l’orientation de ces architectes et concepteurs pour qu’ils sachent
réellement comment optimiser leurs concepts et leurs réseaux.

2. Suggestion d’un mécanisme de hiérarchisation des besoins

Nous proposons d’inclure la notion d’établissement des priorités dans le processus


d’étude continue des besoins, car cela pourrait être utile à ceux qui conçoivent et
déploient des systèmes d’observation (tant dans l’espace qu’en surface). Par exemple,
dans les situations où les contraintes budgétaires sont telles que tout n’est pas
abordable au niveau de la percée, il est utile de savoir si une observation doit être
privilégiée par rapport à une autre en termes de satisfaction des besoins des utilisateurs
au niveau de l’avancée décisive, du seuil ou du but. Ou, pour une observation spécifique
requise, il est également utile de connaître l’importance relative des attributs
particuliers. En cas de contraintes technologiques (en termes de masse, de volume, de
puissance et de coût), lors de la conception d’un capteur spécifique, les ingénieurs
apprécieraient de savoir si la résolution spatiale, par exemple (qui nécessite des
antennes plus grandes), est plus ou moins importante que la précision de la mesure (ce
qui conduit généralement à concevoir des canaux spectraux supplémentaires). Il est
important de noter qu’implicitement, si aucune priorité n’est donnée, tous les besoins (et
leurs attributs comme la résolution, l’actualisation temporelle, etc.) sont considérés
comme étant d’importance égale.

Il convient de souligner que les priorités proposées dans ce document correspondent à


des besoins d’observation et à leurs attributs. Ils doivent être archivés dans la base de
données OSCAR avec les besoins et sont spécifiques aux différents domaines
d’application. Les priorités sont définies pour:

a) L’exigence au total, par exemple, est-ce qu’une application valorise-t-elle plus


la température proche de la surface que l’humidité ?
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 45

b) Les attributs du Besoin, par exemple, pour un besoin donné, le domaine


d’application valorise-t-il un attribut plus qu’un autre, par exemple, valorise-
t-il plus la résolution spatiale que la résolution verticale ou/et que
l’incertitude ?

Ces priorités sont appelées priorités techniques dépendantes de l’application et doivent


être définies de manière à transmettre, pour un domaine d’application donné,
l’importance relative entre les besoins et, pour un besoin donné, l’importance relative
entre les attributs. Ces priorités (ou pondérations) doivent être une valeur numérique
comprise entre 0 et 1, qui peut être utilisée pour optimiser la conception du réseau. Ils
doivent être définis avec un niveau minimum de granularité, c’est-à-dire suffisamment
pour être utiles mais pas trop complexes pour être attribués. Le tableau ci-dessous
contient la définition suggérée des différentes priorités.

Tableau XI. 1.1 Définition des priorités

Valeur de la Description
priorité
(poids)

1,0 Essentiel (1): Le besoin (ou les critères) est absolument essentiel pour
l’application, donc satisfaire a minima les besoins de base lorsque des
solutions techniques existent doit être la plus haute priorité. Lorsque les
capacités existantes ne permettent pas de répondre aux besoins d’une
avancée décisive, les plans de recherche et de développement doivent
chercher activement à combler cette lacune en priorité.

0,8 Recommandé (0,8): Le besoin (ou les critères) est nécessaire pour
l’application et doit donc répondre au moins aux besoins de l’avancée
décisive lorsque des solutions techniques existent. Lorsque les capacités
existantes ne permettent pas de répondre aux besoins d’une avancée
décisive, les plans de recherche et de développement doivent chercher
activement à combler cette lacune, mais avec une priorité moindre que les
besoins identifiés comme essentiels.

0,6 Utile (0,6): Le besoin (ou le critère) est utile pour l’application, mais pas
entièrement nécessaire. La satisfaction des besoins d’une avancée décisive,
lorsqu’il existe des solutions techniques, devrait être une priorité moyenne,
mais la satisfaction des besoins de seuil devrait être une priorité élevée.
Lorsque les besoins de seuil ne sont pas déjà satisfaits par les capacités
existantes, les plans de recherche et de développement doivent chercher
activement à combler cette lacune, mais avec une priorité moindre que les
besoins identifiés comme recommandées ou essentielles.

0,4 Peu utile (0,4): Le besoin (ou les critères) n’est pas essentiel pour
l’application. Le respect des besoins de seuil, lorsqu’il existe des solutions
techniques, devrait être une priorité faible. Lorsque les capacités existantes
ne permettent pas de répondre aux besoins de seuil, les plans de recherche
et de développement ne doivent pas chercher activement à combler cette
lacune, mais les possibilités qui en découlent doivent être examinées.

0,2 Pas utile actuellement (0,2): Il n’y a pas d’utilisation actuelle identifiée
du besoin (ou du critère), mais une certaine utilisation peut être identifiée à
l’avenir.

0,0 Non utile (0): Il n’y a pas d’utilisation actuelle ou future identifiée de ce
besoin (ou de ce critère).
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 46

Note: Les priorités des besoins et leurs attributs sont parfois scientifiquement interconnectés. En
d’autres termes, le besoin spécifique (et la priorité associée) pour les attributs (de résolution
verticale, d’incertitude, de résolution horizontale, de délai, de cycle d’observation, etc.) varie
parfois en fonction des plages des autres attributs. Il est important de noter que cette
interdépendance s’applique à la fois aux priorités et aux gammes de besoins. Malgré cette mise en
garde, on estime cependant que les gammes de besoins (et les priorités) sont très importantes et
informatives pour les propriétaires des systèmes et réseaux d’observation. Ils doivent être
considérés comme une évaluation de premier degré des gammes de besoins et de leurs priorités,
avec la réserve qu’il existe des nuances liées au fait qu’il y a des variations spatiales, temporelles
et situationnelles des besoins et des priorités.

3. Deux attributs supplémentaires:

Actuellement, dans OSCAR, un besoin définit le flux de données d’observation recherché


en termes de variable et de domaine (couche(s) verticale(s) et couverture horizontale) à
échantillonner. Cependant, un concepteur de système d’observation
(réseau/flotte/constellation/programme/mission) peut chercher à optimiser le compromis
entre l’échantillonnage du domaine spécifié et les caractéristiques de qualité des
mesures, et l’utilisateur (domaine d’application) peut souhaiter indiquer dans quelle
mesure cela est acceptable. Pour ce faire, deux attributs supplémentaires sont proposés,
à savoir 1) l’étendue verticale des couches et 2) l’étendue horizontale de la couverture.

4. Mettre en œuvre la hiérarchisation dans le processus d’étude


continue des besoins et le système OSCAR

Les priorités, pour chaque domaine d’application, devraient être traitées de manière
similaire à la manière dont les besoins sont actuellement collectés, examinés et
maintenus. L’entité, ou bien la ou les personnes responsables de la collecte des priorités
doivent être les mêmes que celles chargées du recueil des besoins. De même, la ou les
mêmes entités/personnes chargées de coordonner les besoins au sein d’une catégorie de
domaine d’application doivent également coordonner les priorités au sein de cette même
catégorie.

Dans OSCAR, il est recommandé que 1) une valeur de priorité soit associée à chaque
besoin enregistré (à interpréter verticalement, c’est-à-dire entre les besoins), et 2) une
valeur de priorité soit associée à chacun des attributs de chaque besoin (à interpréter
horizontalement, c’est-à-dire entre les attributs). Par défaut, une valeur de priorité de
1,0 sera attribuée à chaque besoin et aux attributs associés. La ou les personnes en
charge de la mise à jour/maintenance des gammes de besoins doivent donc être en
mesure de mettre à jour les priorités et de modifier les valeurs par défaut.

Il est recommandé que toute la documentation relative aux 1) étude continue des
besoins, 2) déclaration d’orientation, 3) Manuels du WIGOS, 4) guide du correspondant,
etc. soit mise à jour pour refléter la notion d’établissement des priorités décrite dans ce
document.

Pour illustrer ce concept de hiérarchisation, la figure 1 est présentée en annexe,


montrant les deux attributs supplémentaires proposés et illustrant la manière dont les
priorités (pour les besoins et les attributs) devraient être traitées. Les cas particuliers
des domaines d’application liés à la PNT globale, à la météorologie spatiale et à la
météorologie aéronautique ont été utilisés à titre d’illustration.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 47

ID Définition des besoins Attributs des besoins


Utilis Flux de données d’observation Priorité = rouge. Niveau de performance: bleu = but; vert = avancée
ateur décisive; orange = seuil
N° Doma Varia Couche Couverture Étendue Étendu Incertit Stabil Résol Résol Obs. Délai
Pr. ine ble (s) horizontale de la e de la ude ité ution ution Cycle
d’appl vertical couche(s couvert horizo vertic
icatio e(s) ) ure ntale ale
n verticale( horizon
s) tale
255 GNWP T FT Échelle 100 % 100 % 0,5 K 15 km 0,3 km 60 min 6 min
mondiale 70 % 80 % 1K 100 0,5 km 6h 30 min
30 % 40 % 3K km 1 km 24 h 6h
1,0 1,0 1,0 1,0 500 1,0 1,0 1,0
km
1,0
256 GNWP T UTLS Échelle 100 % 100 % 0,5 K 15 km 0,3 km 60 min 6 min
mondiale 70 % 80 % 1K 100 1 km 6h 30 min
30 % 50 % 3K km 3 km 24 h 6h
1,0 1,0 1,0 1,0 500 1,0 1,0 1,0
km
1,0
257 GNWP T CLP Échelle 100 % 100 % 0,5 K 15 km 0,3 km 60 min 6 min
mondiale 70 % 70 % 1K 100 1 km 6h 30 min
30 % 30 % 3K km 3 km 24 h 6h
1,0 1,0 1,0 1,0 500 1,0 1,0 1,0
km
1,0
...

739 Météor Flux Géo, Échelle 100 % 100 % 5% 45 60 sec 60 sec


ologie directi Léo, mondiale 10 % degrés 5 min 10 min
de onnel Méo 25 % 90 10 min 100
1,0 l’espac différe 1,0 1,0 1,0 deg. 1,0 min
e ntiel 180 1,0
d’élect deg.
rons 1,0
740 Météor Flux L1 Échelle À L1 100 % 5% 360 60 sec 60 sec
ologie directi mondiale 10 % degrés 5 min 10 min
de onnel Pas à L1 25 % 360 10 min 100
1,0 l’espac différe 1,0 1,0 1,0 deg. 1,0 min
e ntiel 360 1,0
d’élect deg.
rons 1,0
...

731 Météor Intensi Proche Point Respect Respect 0,1 30 min 5 min
ologie té des de la (Commentai total des total des mm/h 60 min 10 min
aérona précipi surface re: à normes normes 0,2 2h 30 min
utique tations l’aérodrome) d’implanta d’implan mm/h
à la tion et tation et 1 mm/h
surfac d’expositio d’exposit
e n ion
1,0 (solide 1,0 1,0 1,0
s) Représe
ntatif de
l’aérodo
1,0 me
1,0

Figure XI.1: Ce tableau montre en rouge l’addition des notes de priorité relative. Toutes les
priorités sont fixées par défaut à 1,0 qui est la valeur maximale des valeurs possibles, jusqu’à
ce qu’elles soient modifiées par l’utilisateur. Les valeurs expriment les priorités relatives entre
les attributs au sein d’un besoin (une rangée de cellules bleues) ou, dans le cas de la priorité
générale globale pour le besoin, comme une évaluation des priorités relatives entre les
différents besoins de cet utilisateur / de ce domaine d’application particulier. Notez les deux
colonnes supplémentaires proposées pour représenter l’étendue de la couverture verticale et
l’étendue de la couverture horizontale. Cela permet à l’utilisateur de définir un seuil, un but
et des niveaux d’avancée décisive pour spécifier dans quelle mesure les couches verticales et
la couverture horizontale spécifiées doivent être respectées.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 48

ANNEXE XII. LISTE DES ACRONYMES

AMDAR Retransmission des données météorologiques d’aéronefs


CSB Commission des systèmes de base (relevant de l’OMM)
CIUS Conseil international pour la science
CMSC Cadre mondial pour les services climatologiques
COI Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO
FSOI Sensibilité des prévisions aux impacts des observations
GCW Veille mondiale de la cryosphère
HLG Orientations de haut niveau sur l’évolution des systèmes d’observation
mondiaux en réponse aux Perspectives du WIGOS
INFCOM La Commission des observations, des infrastructures et des systèmes
d’information de l’OMM
JET-EOSDE Équipe d’experts conjointe pour la conception et l’évolution des
systèmes d’observation de la Terre
OMM Organisation météorologique mondiale
ONU Organisation des Nations Unies
OSCAR Outil d’analyse de la capacité des systèmes d’observation
OSE Expériences sur les systèmes d’observation
OSSE Expériences de simulation des systèmes d’observation
PEID Petits États insulaires en développement
PMA Pays les moins avancés
PNT Prévision numérique du temps
PNUE Programme des Nations Unies pour l’environnement
PoC Correspondant d’un domaine d’application (en anglais)
RMS Quadratique
ROBM Réseau d’observation de base mondial
ROBR Réseau d’observation de base régional
RRR Étude continue des besoins (sigle anglais)
SC-ON Comité permanent des systèmes d’observation et des réseaux de
surveillance de la Terre
SMHN Service météorologique et hydrologique national
SMO Système mondial d’observation (relevant de l’OMM)
SMOC Système mondial d’observation de l’océan (relevant de la COI, de
l’OMM, du PNUE et du CIUS)
SoG Déclaration d’orientation (en anglais)
SOHO Système d’observation hydrologique de l’OMM
SSLP Prévision infrasaisonnière à plus longue échéance
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
VAG Veille de l’atmosphère globale
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 49

WDQMS Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS


WIGOS Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 50

SUPPLÉMENT 1: MODÈLE DE DÉCLARATION D’ORIENTATION

MODÈLE DE
DÉCLARATION D’ORIENTATION

(pour un processus évolué d’étude continue des besoins selon l’approche du système
Terre de l’OMM)

Version préliminaire 1.2, 20220106

La déclaration d’orientation pour les applications d’une catégorie d’application du


système Terre de l’OMM est une analyse des lacunes accompagnée de recommandations
sur la manière de les combler; il fournit une évaluation de l’adéquation des observations
pour répondre aux besoins des utilisateurs et suggère des domaines de progrès
prioritaires pour une meilleure utilisation des systèmes d’observation spatiaux et de
surface. Seules les variables les plus significatives de la catégorie d’application donnée
sont analysées dans les déclarations d’orientation. Chaque catégorie d’application du
système Terre est détenue par un organisme identifié qui a le pouvoir d’approuver la
déclaration d’orientation.

Chaque domaine d’application d’une catégorie d’application du système Terre appartient


à un organisme identifié qui a le pouvoir de i) désigner un correspondant, et ii)
d’approuver les besoins des utilisateurs de l’observation dans OSCAR/Requirements, et
l’analyse des lacunes du domaine d’application fournie dans une déclaration
d’orientation.

La déclaration d’orientation vise à:

a) Indiquer aux Membres de l’OMM dans quelle mesure les systèmes actuels
répondent à leurs besoins, les systèmes prévus y répondront et les systèmes
proposés pourraient y répondre; La déclaration d’orientation est essentiellement
une analyse des lacunes avec des recommandations sur la manière de les
combler. Il fournit également les moyens par lesquels les Membres, par
l’intermédiaire des Commissions techniques, peuvent vérifier que leurs besoins
ont été correctement interprétés.

b) Fournir aux Membres de l’OMM des ressources documentaires leur permettant de


s’entretenir avec les organismes responsables des systèmes d’observation, pour
déterminer si les systèmes existants devraient être maintenus, modifiés ou
interrompus, si de nouveaux systèmes devraient être prévus et mis en œuvre, et
si des activités de recherche et développement sont nécessaires pour répondre
aux aspects insatisfaits des besoins des usagers.

Conformément à l’approche du Système Terre de l’OMM, des déclarations d’orientation


sont fournies pour les catégories d’application suivantes:

a) Applications à la météorologie de l’espace;

b) Applications atmosphériques (y compris le temps, le climat et la composition de


l’atmosphère);

c) Applications océaniques;

d) Applications hydrologiques et terrestres;


INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 51

e) Applications cryosphériques;

f) Applications du système terrestre intégré (cette catégorie concerne les


applications qui couvrent le système terrestre intégré).

La déclaration d’orientation pour les applications d’une catégorie d’application du


système Terre de l’OMM est un élément du processus d’étude continue des besoins. Il
est utilisé par la Commission des infrastructures (INFCOM) pour achever le processus
d’étude continue de besoins et contribuer à la Perspective d’avenir pour le WIGOS en
20408, et donc à la mise à jour du Règlement technique de l’OMM et à la fourniture
d’orientations de haut niveau aux Membres pour assurer l’évolution nécessaire des
systèmes d’observation mondiaux.

La rédaction de la déclaration d’orientation est assurée par une équipe d’auteurs


composée du coordonnateur désigné pour la catégorie d’application du système Terre
considérée (auteur principal) et des correspondants désignés pour les domaines
d’application9 de cette catégorie d’application (auteurs collaborateurs). Le rôle de
l’équipe est de compiler et de résumer les informations fournies par les correspondants
qui sont pertinentes pour cette catégorie d’application. Les correspondants sont chargés
de coordonner le développement de parties spécifiques de la déclaration d’orientation
avec leurs communautés respectives, en particulier l’analyse des lacunes pour un
domaine d’application. Ils sont également invités à consulter les groupes de travail des
conseils régionaux sur les infrastructures ou les équipes spéciales concernées (par
exemple sur le WIGOS) afin de collecter et de prendre en compte les besoins régionaux
associés aux principaux défis régionaux en matière de météorologie, de climat, d’eau et
d’environnement qu’ils considèrent pour la conception du RBOR; Cependant, il convient
d’éviter la duplication des besoins régionaux avec les besoins à l’échelle mondiale, et de
ne prendre en compte les besoins régionaux que s’ils diffèrent substantiellement des
besoins à l’échelle mondiale. Le coordonnateur soumettra la déclaration d’orientation et
les futures mises à jour au président de la JET-EOSDE pour qu’il les examine et les
soumette à la JET-EOSDE pour discussion. Les déclarations d’orientation sont
recommandés par le président de la JET-EOSDE et/ou les réunions de la JET-EOSDE au
président de l’INFCOM, qui les approuvera en consultation avec le Groupe de gestion.

La déclaration d’orientation se présentera comme suit: L’inclusion d’annexes


supplémentaires est déconseillée.

______________

8 https://community.wmo.int/vision2040
9 Nouvelle définition d’un domaine d’application
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 52

DÉCLARATION D’ORIENTATION POUR LES APPLICATIONS


[NOM DE LA CATÉGORIE D’APPLICATION DU SYSTÈME TERRE]

(Contributeurs: nom du coordonnateur et des correspondants qui ont contribué à la


déclaration d’orientation)

(Numéro de version, statut d’approbation et date)

TABLE DES MATIÈRES:

1. Introduction
2. Domaines d’application
2.1 Les domaines d’application envisagés et leur classement par ordre de priorité
2.2 Résumé des variables clés à observer et des principales lacunes identifiées
pour la catégorie d’application du système Terre considérée
3. Recommandations sur la manière de combler les lacunes
Annexe 1 au Supplément 1. Analyse des lacunes pour les domaines d’application de la
[catégorie d’applications du système Terre].
Annexe 2 au Supplément 1. Références

1. INTRODUCTION

[de 1/2 à 1 page]

Cette section décrit brièvement la catégorie d’applications du système Terre et ses


domaines d’application. Il fournit quelques informations sur l’objectif et les utilisateurs
finaux de ces applications.

Il fournit également quelques informations générales sur la manière dont les domaines
d’application dépendent des observations.

2. DOMAINES D’APPLICATION

2.1 LES DOMAINES D’APPLICATION ENVISAGÉS ET LEUR


CLASSEMENT PAR ORDRE DE PRIORITÉ

[1/2 page]

Fournir une description générale des domaines d’application envisagés (pas


nécessairement la liste complète), et leur hiérarchisation dans le cadre de l’OMM10. Une
analyse détaillée des écarts pour chaque demande est fournie à l’annexe 1 du
supplément 1.

2.2 RÉSUMÉ DES VARIABLES CLÉS À OBSERVER ET DES


PRINCIPALES LACUNES IDENTIFIÉES POUR LA
CATÉGORIE D’APPLICATION DU SYSTÈME TERRE
CONSIDÉRÉE

[1/2 page]

Cette section fournit un résumé des variables clés, des principales lacunes et des
impacts ou limitations résultant de ces lacunes à traiter pour les domaines d’application

10 Des conseils concernant ces priorités doivent être obtenus auprès du Secrétariat de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 53

considérés dans la catégorie d’applications du système Terre; en tenant compte des


priorités exprimées dans les Perspectives pour le WIGOS et le Plan stratégique de l’OMM.

3. RECOMMANDATIONS SUR LA MANIÈRE DE COMBLER LES


LACUNES

[1 page]

Cette section résume les recommandations sur la manière de combler les lacunes
décrites dans la section 2 ci-dessus en fonction de l’ordre de priorité des applications
exprimé dans les Perspectives pour le WIGOS et dans le Plan stratégique de l’OMM. Il
peut comprendre une première section avec quelques recommandations génériques,
suivie d’une deuxième section énumérant les variables essentielles qui ne sont pas
mesurées de manière adéquate par les systèmes actuels ou prévus, ainsi que la
nature/étendue de la limitation (par ordre de priorité).

______________
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 54

ANNEXE 1 AU SUPPLÉMENT 1. ANALYSE DES LACUNES POUR LES


DOMAINES D’APPLICATION DE LA [CATÉGORIE D’APPLICATIONS
DU SYSTÈME TERRE]

Cette annexe prévoit une analyse des lacunes dans des domaines d’application
spécifiques au sein de la catégorie d’applications considérée du système Terre. Chaque
domaine d’application dispose d’un correspondant chargé de fournir des données à cette
annexe.

Les besoins des utilisateurs en matière d’observation n’étant pas nécessairement


indépendants d’un domaine d’application à l’autre, il convient d’éviter les doublons
lorsqu’un domaine d’application dépend des besoins d’un autre domaine d’application.
Pour chaque domaine d’application, il convient d’expliquer comment les besoins des
autres domaines d’application peuvent être pertinentes pour celui-ci.

Les tableaux ci-dessous présentent les résultats de l’examen critique et de l’analyse des
lacunes pour les variables les plus importantes afin de mettre en évidence les principales
lacunes. L’examen critique consiste à comparer les capacités des systèmes d’observation
en surface et dans l’espace avec les besoins quantitatifs des utilisateurs de la base de
données OSCAR/Requirements11.

L’élaboration de l’analyse des lacunes est nécessairement un processus plus subjectif


que l’examen critique. De plus, si ce dernier a pour objet de fournir une synthèse
exhaustive, la déclaration, plus sélective, relève les points essentiels. C’est à ce stade
que la démarche se fait donc analytique, par exemple pour établir l’importance relative
des observations de différentes observations. Si des études d’impact ont été réalisées,
les résultats de ces études doivent également être pris en compte pour l’analyse des
lacunes.

La terminologie suivante a été adoptée dans l’analyse des lacunes:

a) «Minime» indique que les besoins minimum des utilisateurs sont satisfaits;

b) «Acceptable» indique que les besoins supérieurs au minimum mais inférieurs au


maximum (dans la plage utile) sont satisfaits; et

c) «Bon» signifie que les besoins sont proches du maximum.

Note: Chaque domaine d’application comprendra également une réflexion sur les
observations requises pour permettre la recherche sur ses activités futures et l’évolution
de l’utilisation des observations.

Énumérez ci-dessous autant de tableaux qu’il y a de domaines d’application pertinents à


prendre en compte pour la catégorie d’applications du système Terre. Chaque tableau
doit être organisé par variable observée, et pour chaque variable, fournir une description
des lacunes et de la manière dont elles pourraient être comblées afin d’avoir un impact
substantiel sur le domaine d’application.

11 https://space.oscar.wmo.int/observingrequirements
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 55

Type de zone Prévision ☐


d’application Surveillance ☐
(cocher une ou Produit intégré ☐
plusieurs cases) Utilisation directe des observations pour les services ☐
Correspondant
(nom, pays)

Application
appartenant à
(groupe/organism
e)

Statut des besoins


des utilisateurs
d’observations
dans
OSCAR/Requireme
nts

Date de l’analyse
des lacunes

Cet encadré doit décrire brièvement le domaine d’application et les besoins des utilisateurs en
matière d’observation.

Variable
Description des lacunes, de Commentaires,
obligatoire
Type de leur impact et de la manière clarifications,
N° (et
lacune12 dont elles pourraient être phénomène
domaine/s
comblées observé
vert./horiz.)
1

2
3

4
5

12 Géographique, structure verticale, temporelle/saisonnière, latence, qualité des données.


INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 56

ANNEXE 2 AU SUPPLÉMENT 1. RÉFÉRENCES

Cette section peut inclure des sources d’informations supplémentaires pertinentes


concernant le domaine d’application de la catégorie d’applications du système Terre et
leurs besoins.

______________
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 57

SUPPLÉMENT 2: EXEMPLE D’ANALYSE DES LACUNES


DES DÉCLARATIONS D’ORIENTATION (PRÉVISION NUMÉRIQUE
DU TEMPS À L’ÉCHELLE DU GLOBE)

Type de zone Prévision ☐


d’application Surveillance ☐
(cocher une ou Produit intégré ☐
plusieurs cases) Utilisation directe des observations pour les services ☐
Correspondant Kazumori Masahiro, Japon
(nom, pays)
Application INFCOM
appartenant à
(groupe/organism
e)
Statut des besoins
des utilisateurs
d’observations
dans
OSCAR/Requireme
nts

Date de l’analyse Avril 2020


des lacunes

Les modèles mondiaux de prévision numérique du temps (PNT) sont utilisés pour produire des
prévisions météorologiques à court et moyen terme (jusqu’à 10-15 jours) de l’état de
l’atmosphère, avec une résolution horizontale de 10-25 km et une résolution verticale de 10-30
m près de la surface, qui passe à 500-1000 min dans la stratosphère. Des ensembles
comprenant jusqu’à 50 membres de ces prévisions fournissent des estimations de l’incertitude.
Les prévisionnistes utilisent les sorties du modèle de PNT comme guide pour émettre des
prévisions des variables météorologiques importantes pour leur zone d’intérêt. Les résultats
des modèles d’ensemble sont utilisés pour prévoir le risque d’événements météorologiques
extrêmes ou graves et dommageables en termes de probabilités. De tels ensembles
nécessitent une bonne connaissance de l’incertitude du modèle de PNT et de toutes les
données d’entrée, y compris les observations. Les modèles de PNT à l’échelle du globe sont
également utilisés pour fournir des conditions limites pour les modèles à haute résolution, la
PNT régionale, la qualité de l’air, la composition atmosphérique et l’océanographie
opérationnelle.

N° Variable Type de Description des lacunes, de Commentaires,


obligatoire lacune leur impact et de la manière clarifications,
(et dont elles pourraient être phénomène
domaine/s comblées observé
vert./horiz.)
1 Champ de vent La couverture L’extension de la technologie
en 3D est minime ou AMDAR (principalement pour les
faible sur les profils de montée/descente mais
océans et les aussi pour les informations sur
terres le niveau de vol) offre la
faiblement possibilité d’augmenter les
habitées. observations du vent et de
Très peu répondre aux critères spatiaux
d’observations pour la détection des inversions
in-situ du vent et des structures profilées
dans les associées. Il est à noter que de
régions vastes régions du monde
polaires. Dans resteraient encore non
la basse couvertes. Depuis les satellites,
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 58

stratosphère, la technologie lidar Doppler du


seules les vent est en cours de
radiosondes développement pour fournir des
fournissent des représentations de vents en 3D
informations d’une couverture et d’une
sur le vent. résolution verticale acceptables,
afin d’identifier les structures
cellulaires au sein des orages et
des cyclones, mais les nuages
épais présentent des limites. Le
lidar Doppler de vent par
satellite a, avec le lancement du
satellite Aeolus en août 2018,
fourni un impact de prévision
significatif dans les régions
extra-tropicales de l’hémisphère
sud et les régions tropicales,
avec un impact de prévision très
significatif pour le vent, la
température et la hauteur
géopotentielle retenu jusqu’au
jour 10. Ceci a été confirmé par
plusieurs centres de PNT. La
très petite empreinte du lidar
haute fréquence a été prouvée
pour donner des mesures de
vent dans des conditions de
nuages épars.

2
3

4
5
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 59

SUPPLÉMENT 3: GUIDE DE RÉFÉRENCE DES CORRESPONDANTS


POUR LES DOMAINES D’APPLICATION ET DES COORDONNATEURS
POUR LES CATÉGORIES D’APPLICATION DU SYSTÈME TERRE,
DANS LE CADRE DU PROCESSUS OMM D’ÉTUDE CONTINUE DES
BESOINS

TABLE DES MATIÈRES:

1. Introduction
2. Processus d’étude continue des besoins de l’OMM et rôles de correspondant et de
coordonnateur
3. Investissement de temps
4. Représentation d’un domaine d’application
5. Remplir les rôles de correspondant et de coordonnateur
Annexe 1 du supplément 3. Rôle des correspondants pour les domaines d’application et
des coordonnateurs pour les catégories d’applications du système Terre
Annexe 2 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Planification
du travail
Annexe 3 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur:
Communication avec le «propriétaire» de votre domaine d’application
Annexe 4 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Coordination
entre les correspondants
Annexe 5 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Consultation
avec les parties prenantes
Annexe 6 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Évaluation des
études d’impact des observations
Annexe 7 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Compilation et
mise à jour des besoins
Annexe 8 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Remplir la
déclaration d’orientation
Annexe 9 du supplément 3. Rôles du correspondant et du coordonnateur: Remarques
complémentaires

Rédaction des versions:


Version Date Nom Modifications apportées (veuillez utiliser le suivi des
modifications)

0.1 10 janvier Russell Stringer Première version, quelques questions et sections


2022 incomplètes

0.2 14 janvier Russell Stringer Révisé sur la base des commentaires de Sid et
2022 Rosemary

0.3 20 avril Russell Stringer Version finale répondant aux commentaires et autres
2022 mises à jour dans d’autres documents connexes
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 60

0.4 24 mai 2022 Secrétariat Modifications rédactionnelles pour la soumission au


JET-EOSDE

Ce document est mis à jour par: Secrétariat de l’OMM, Division des réseaux
d’observation et de mesures du Département des infrastructures.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 61

1. INTRODUCTION

Le Système mondial intégré des systèmes d’observation (WIGOS) de l’Organisation


météorologique mondiale (OMM) se compose de plusieurs éléments qui observent de
nombreuses variables géophysiques différentes dans les nombreuses parties du système
Terre. En travaillant ensemble pour collecter et partager leurs observations dans le cadre
du WIGOS, les pays membres de l’OMM ont accès aux observations internationales
nécessaires aux activités entreprises pour remplir leur mandat de surveillance du
système Terre et de prestation de services. Pour maintenir un consensus sur les priorités
de conception et de mise en œuvre du WIGOS, l’OMM mène le processus d’étude
continue des besoins.

Les correspondants et les coordonnateurs jouent des rôles essentiels dans le processus
d’étude continue des besoins. Les rôles sont définis dans le cadre de l’étude continue des
besoins, tel que décrit dans les Besoins en matière de données d’observation dans le
cadre de l’approche de l’OMM axée sur le système Terre: l’étude continue des besoins.
Ce guide de référence est un supplément à ce document et a pour but a) de souligner
davantage les responsabilités et l’importance des rôles de correspondant et de
coordonnateur, et b) de soutenir les correspondants et les coordonnateurs à un niveau
plus pratique en fournissant des descriptions supplémentaires des rôles, des suggestions
et des liens pour des activités et des documents de référence qui peuvent être utiles.

2. PROCESSUS D’ÉTUDE CONTINUE DES BESOINS DE L’OMM


ET RÔLES DE CORRESPONDANT ET DE COORDONNATEUR

En résumé, le processus d’étude continue des besoins compile des informations sur les
besoins en matière d’observations et sur les capacités des systèmes d’observation, et
s’appuie sur des experts et des études d’impact pour fournir des conseils sur les priorités
les plus importantes et les plus réalisables pour combler les écarts entre les besoins et
les capacités identifiés. Les principaux éléments du processus d’étude continue des
besoins sont illustrés dans la figure 1 du supplément 3. Le rôle proéminent et central
d’un correspondant dans la documentation des besoins pour les observations et dans la
contribution à la rédaction d’une déclaration d’orientation est évident, tout comme le rôle
d’un coordonnateur dans la direction d’une équipe de correspondants dans la rédaction
d’une déclaration d’orientation.

Le processus d’étude continue des besoins dépend de la contribution de chaque domaine


d’application reconnu concernant ses besoins et ses priorités en matière d’observations.
Le correspondant pour chaque domaine d’application a le rôle très important de compiler
les données et les commentaires de l’ensemble de la communauté des parties prenantes
pour ce domaine d’application, d’établir un consensus de leurs besoins en matière
d’observations et de les documenter dans la base de données OSCAR/Requirements.

Dans le cadre de l’approche du système Terre de l’OMM, plusieurs domaines d’application


sont regroupés dans chacune des six catégories d’application du système Terre. Le
processus d’étude continue des besoins demande aux correspondants de chacun de ces
groupements de travailler ensemble en tant qu’équipe d’experts pour préparer une
déclaration d’orientation, sous la direction d’un coordonnateur. La déclaration
d’orientation est essentiellement une analyse des lacunes pour cette catégorie
d’application du système Terre, avec des recommandations sur la manière de combler
ces lacunes. Le coordonnateur est sélectionné parmi le groupe de correspondants et est
l’auteur principal de leur déclaration d’orientation.

Voir l’annexe 1 du supplément 3 pour plus de détails sur le rôle des correspondants et
des coordonnateurs.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 62

Figure 1 du supplément 3. Principaux éléments du processus d’étude continue des besoins


de l’OMM (source: Besoins en matière de données d’observation dans le cadre de l’approche
de l’OMM axée sur le système Terre: l’étude continue des besoins).

3. INVESTISSEMENT DE TEMPS

L’OMM compte sur les pays Membres pour désigner des experts bénévoles chargés de
mener à bien les travaux des organes constitutifs tels que les commissions techniques et
leurs diverses équipes d’experts et groupes de travail. Pour qu’une telle nomination
puisse avoir lieu, il faut que l’employeur de l’expert l’aide à consacrer le temps
nécessaire à l’exercice de sa fonction. Le rôle de correspondant nécessite un
engagement équivalent à environ dix jours par an. Pour ceux qui assument le rôle
supplémentaire de coordonnateur, le temps consacré à cette tâche peut doubler.

Il est également prévu que les experts nommés travaillent activement dans le domaine
concerné, et qu’ils auront donc l’occasion de recueillir des informations et de développer
leurs idées sur les tâches de l’OMM dans le cadre de leur travail habituel.

4. REPRÉSENTATION D’UN DOMAINE D’APPLICATION

Pour chaque domaine d’application, il existe un organisme qui a la responsabilité et


l’autorité de la propriété. Une liste des domaines d’application et de leurs propriétaires
figure à l’annexe I. Cette liste est toutefois en cours de modification et il convient de
consulter la version en ligne pour obtenir des informations actualisées, à l’adresse
https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process.

Un correspondant représente le propriétaire de son domaine d’application dans le


processus d’étude continue des besoins. Après vous avoir initialement chargé du rôle de
correspondant pour ce domaine d’application, les propriétaires devront également être
satisfaits de la consultation que vous avez réalisée auprès de la communauté des parties
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 63

prenantes, approuver toutes les mises à jour que vous proposez pour les besoins
d’observation dans la base de données OSCAR/Requirements, et approuver le matériel
que vous incluez dans la déclaration d’orientation pour votre domaine du système Terre.
Vous devez établir un accord mutuel clair avec l’organisme propriétaire sur la manière
d’interagir et le moment où ces interactions auront lieu.

5. REMPLIR LES RÔLES DE CORRESPONDANT ET DE


COORDONNATEUR

Cette section développe les détails pratiques des rôles du correspondant et du


coordonnateur. Les annexes 2 à 9 du supplément 3 contiennent des notes détaillées sur
les sujets présentés ici, ainsi que de nombreux espaces pour que chaque correspondant
et coordonnateur puisse ajouter ses propres notes sur les coordonnées spécifiques, les
sources d’information et les activités qui le concernent. De cette façon, le guide devient
spécifique à votre cas, mais il sera également utile de partager vos notes avec d’autres
correspondants/coordonnateurs, et en particulier avec votre successeur lorsque, à
l’avenir, vous transmettrez votre rôle. De même, votre prédécesseur et d’autres
correspondants/coordonnateurs actuels et anciens dans tous les domaines d’application
et catégories d’application du système Terre constituent une source utile de conseils
pratiques.

5.1 Planification du travail

Les activités en cours qui constituent le processus d’étude continue des besoins sont
coordonnées par la Commission de l’OMM des observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (INFCOM) par l’intermédiaire de son Équipe d’experts conjointe
pour la conception et l’évolution des systèmes d’observation de la Terre (JET-EOSDE).
Vos activités contribueront en tant que composante du plan de travail plus étendu de la
JET-EOSDE.

La personne la plus importante avec laquelle vous devez rester en contact concernant
votre contribution au processus d’étude continue des besoins est le président de la JET-
EOSDE. La communication avec le président et la compréhension du travail de la JET-
EOSDE peuvent être facilitées par les personnes du Secrétariat de l’OMM qui soutiennent
la JET-EOSDE. Le point de départ officiel est le chef de la Division des réseaux
d’observation et des mesures du Département des infrastructures.

Il est utile de se familiariser avec les plans de travail et de réunion, ainsi qu’avec les
rapports des réunions précédentes de la JET-EOSDE, car ils permettent d’expliquer où
votre travail s’inscrit dans les autres activités et calendriers du processus d’étude
continue des besoins.

L’annexe 2 du supplément 3 fournit des remarques supplémentaires et des espaces


vides pour que vous puissiez ajouter vos propres notes.

5.2 Communication avec le «propriétaire» de votre domaine d’application

En plus d’avoir de bonnes lignes de communication avec la JET-EOSDE, il est important


de maintenir une bonne communication avec l’organisme responsable de votre domaine
d’application. Les détails peuvent varier d’un organisme à l’autre, mais en général, il est
bénéfique d’avoir un contact avec l’expert le plus expérimenté à la tête de l’organisme,
par exemple le président ou le président du panel/de l’équipe/du comité concerné; et le
responsable du Secrétariat le plus compétent.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 64

L’annexe 3 du supplément 3 fournit des remarques supplémentaires et des espaces


vides pour que vous puissiez ajouter vos propres notes.

5.3 Coordination entre les correspondants

Chaque domaine d’application est regroupé avec les autres domaines d’application dans
sa catégorie d’application du système Terre, comme expliqué dans la description de
l’étude continue des besoins à la section 2 ci-dessus. La tâche principale entreprise par
les correspondants travaillant en équipe est la préparation et la soumission de la
déclaration d’orientation. Un correspondant dans l’équipe, identifié comme étant le
coordonnateur pour cette catégorie d’application du système Terre, est sélectionné pour
coordonner cette activité et prendre la responsabilité en tant qu’auteur principal, tandis
que les autres contribuent en tant que co-auteurs.

Que vous soyez le coordonnateur ou un co-auteur, vous devrez collaborer activement


avec les autres correspondants de votre catégorie d’application du système Terre.
L’annexe 4 du supplément 3 fournit des remarques supplémentaires et des espaces
vides pour que vous puissiez ajouter vos propres notes.

5.4 Consultation avec les parties prenantes

Le processus d’étude continue des besoins dépend de la contribution de chaque domaine


d’application concernant ses besoins et ses priorités en matière d’observations. En tant
que correspondant pour votre domaine d’application, vous jouez un rôle très important
en tant qu’intermédiaire entre le processus d’étude continue des besoins et l’ensemble
de votre communauté de parties prenantes. Il est donc important de fournir des
informations à votre communauté de parties prenantes sur les processus de contribution
et de retour d’information, et de promouvoir et maintenir des mécanismes de
communication actifs et efficaces.

Les caractéristiques de chaque domaine d’application sont différentes, mais dans les
grandes lignes, vous pourriez envisager des mécanismes de consultation au sein de
votre communauté d’experts, avec l’organisme propriétaire de ce domaine d’application,
et avec les experts concernés des commissions techniques et des conseils régionaux de
l’OMM ainsi que du Conseil exécutif de l’OMM en ce qui concerne l’Antarctique.
L’annexe 5 du supplément 3 fournit des remarques complémentaires et des espaces
vides pour que vous puissiez ajouter vos propres notes.

5.5 Évaluation des études d’impact des observations

La JET-EOSDE encourage la réalisation d’études d’impact de l’observation et organise


une série d’ateliers techniques sur ce thème. Chaque atelier fait le point sur les dernières
connaissances concernant l’impact des différents systèmes d’observation sur les
prévisions et autres produits générés par les systèmes de prévision numérique. Ces
informations peuvent contribuer à votre évaluation des besoins optimaux en matière
d’observations pour votre domaine d’application, ainsi que des lacunes importantes à
combler en priorité.

Une fois que vous serez familiarisé avec le contenu et les objectifs de ces ateliers, vous
souhaiterez peut-être proposer des questions scientifiques à étudier qui pourraient aider
votre domaine d’application à améliorer sa compréhension et la description de ses
besoins en matière d’observations. L’annexe 6 du supplément 3 fournit des remarques
complémentaires et des espaces vides pour que vous puissiez ajouter vos propres notes.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 65

5.6 Compilation et mise à jour des besoins

Un résultat clé de vos activités en tant que correspondant est la tenue à jour d’un recueil
dans la base de données OSCAR/Requirements des besoins de votre domaine
d’application en matière d’observations. Sur la base des contributions de l’ensemble des
parties prenantes de votre domaine d’application, des orientations pertinentes des
études d’impact des observations et de votre propre évaluation d’expert, vous devrez
examiner les besoins actuels exprimés dans la base de données OSCAR/Requirements
pour votre domaine d’application et saisir vos propositions de mise à jour des besoins
existants et/ou d’ajout de nouveaux besoins.

Cela suppose que vous ayez une bonne connaissance des détails des besoins existants
exprimés par votre domaine d’application et une bonne capacité à naviguer dans la base
de données OSCAR pour examiner et mettre à jour les contenus qui vous concernent.
Des remarques supplémentaires à ce sujet sont fournies à l’annexe 7 du supplément 3.
En outre, l’annexe IX (Procédure de mise à jour et de maintenance d’oscar) fournit des
explications supplémentaires et une perspective générale sur les procédures de mise à
jour.

À un niveau très pratique, les instructions pour entrer les mises à jour proposées aux
besoins du domaine d’application sont fournies aux correspondants («Focal Point» en
anglais) dans un Manuel du correspondant: https://www.wmo-
sat.info/oscar/files/OSCAR_Focal_Point_Manual.pdf.

5.7 Remplir la déclaration d’orientation

L’autre résultat clé de vos activités est la déclaration d’orientation pour votre catégorie
d’application du système Terre, qui est essentiellement une analyse des lacunes
(identification des besoins d’observations qui ne sont pas satisfaits) avec des
recommandations sur les priorités pour combler ces lacunes. Un modèle de déclaration
d’orientation joint fournit des conseils informatifs sur ce qui doit être inclus dans le
document.

La déclaration d’orientation de votre catégorie d’application du système Terre est rédigée


par une équipe composée des correspondants de chaque domaine d’application de cette
catégorie, sous la direction d’un coordonnateur qui est l’auteur principal de la déclaration
d’orientation. Le coordonnateur est soit nommé par le propriétaire de la catégorie
d’application du système Terre, soit sélectionné par défaut parmi le groupe de
correspondants. Précédemment, chaque domaine d’application préparait sa propre
déclaration d’orientation. L’approche actuelle est sensiblement différente. Il peut y avoir
une période d’installation pour que toutes les parties prenantes se sentent complètement
à l’aise et en confiance avec la nouvelle approche. L’annexe 8 du supplément 3 fournit
des remarques complémentaires.

5.8 Remarques complémentaires

Comme indiqué précédemment, chaque correspondant et coordonnateur est encouragé à


ajouter ses propres notes sur les coordonnées spécifiques, les sources d’information et
les activités qu’il a découvertes et qui lui sont utiles pour remplir ce rôle. L’annexe 9 du
supplément 3 fournit l’espace nécessaire pour encourager l’inscription de vos notes pour
référence ultérieure.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 66

ANNEXE 1 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLE DES CORRESPONDANTS POUR


LES DOMAINES D’APPLICATION ET DES COORDONNATEURS POUR
LES CATÉGORIES D’APPLICATIONS DU SYSTÈME TERRE

Le correspondant d’un domaine d’application a pour mission de:

a) Recueillir, enregistrer et maintenir les besoins des utilisateurs de


l’observation du domaine d’application dans la base de données
OSCAR/Requirements;

b) Effectuer un examen critique et une analyse des lacunes pour le domaine


d’application en comparant les capacités d’observation avec les besoins des
utilisateurs en matière d’observation du domaine d’application, ainsi qu’en
tenant compte des résultats des études d’impact et en appliquant leur propre
jugement d’expert;

c) En tant que représentant du propriétaire du domaine d’application,


promouvoir et maintenir des mécanismes de communication actifs et
efficaces afin d’obtenir des contributions et des retours d’information de la
part de l’ensemble des parties prenantes du domaine d’application,
notamment les pays membres et les conseils régionaux;

d) Assurer la liaison dans son travail avec l’organisme propriétaire du processus


d’étude continue des besoins du domaine d’application et rechercher l’accord
de cette communauté avec les besoins des utilisateurs de l’observation dans
OSCAR/Requirements et le résultat de l’examen critique et de l’analyse des
lacunes;

e) Fournir des informations au coordonnateur de la catégorie d’application du


système Terre à laquelle appartient le domaine d’application, et contribuer à
l’élaboration de la déclaration d’orientation de cette catégorie d’application du
système Terre, y compris à l’examen critique;

f) Répondre aux demandes d’information de la JET-EOSDE selon les besoins.

Les correspondants sont désignés par les organismes identifiés comme étant les
propriétaires des domaines d’application.

Le coordonnateur d’une catégorie d’application du système Terre a pour mission de:

a) Coordonner et guider les correspondants des domaines d’application


concernés, afin d’obtenir leurs contributions expertes à l’élaboration de la
déclaration d’orientation (analyse des lacunes et recommandations sur la
manière de les combler) du domaine du système Terre;

b) En tant qu’auteur principal, terminer la rédaction et la soumission de la


déclaration d’orientation de la catégorie d’application du système Terre;

c) Consulter les organismes concernés et répondre aux demandes d’information


de la JET-EOSDE, le cas échéant;

d) Soumettre la déclaration d’orientation et les futures mises à jour au président


de la JET-EOSDE pour qu’il les examine et les soumette à la JET-EOSDE pour
débat; Les déclarations d’orientation sont finalement recommandées par le
président de la JET-EOSDE et/ou les réunions de la JET-EOSDE au président
de l’INFCOM, qui, en consultation avec le Groupe de gestion, l’approuvera.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 67

Le coordonnateur est sélectionné parmi les correspondants des domaines d’application


de la catégorie d’application du système Terre concernée, proposés par eux par
l’intermédiaire de la JET-EOSDE et du SC-ON, puis nommé par le président de la
Commission des infrastructures en consultation avec le Groupe de gestion.

Le calendrier et les délais des activités des correspondants et des coordonnateurs seront
déterminés pour soutenir les plans de travail de la JET-EOSDE relevant de l’INFCOM.
Toutefois, en règle générale, une fois par cycle de planification quadriennal de l’OMM:

a) L’ensemble des besoins en matière d’observation du domaine d’application


doit être examiné et, le cas échéant, mis à jour; et

b) Une révision complète et une nouvelle soumission du texte de déclaration


d’orientation doivent être entreprises.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 68

ANNEXE 2 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: PLANIFICATION DU TRAVAIL

Comme indiqué à la section 5.1, la personne la plus importante avec laquelle vous devez rester
en contact concernant votre contribution à l’étude continue des besoins est le président de la
JET-EOSDE.

Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):

Nom: ………………………….

Courriel: ………………………….

Téléphone: ………………………….

La communication avec le président et la compréhension du travail de la JET-EOSDE peuvent


être facilitées par les personnes du Secrétariat de l’OMM qui soutiennent la JET-EOSDE. Le
point de départ officiel est le chef de la Division des réseaux d’observation et des mesures du
Département des infrastructures:

Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):

Nom: ………………………….

Courriel: ………………………….

Téléphone: ………………………….

Il est utile de se familiariser avec les plans de travail et de réunion, ainsi qu’avec les rapports
des réunions précédentes, de la JET-EOSDE car ils permettent d’expliquer où votre travail
s’inscrit dans les autres activités et calendriers du processus d’étude continue des besoins.

Un point d’entrée général vers les informations pertinentes est la page du Système mondial
d’observation à l’adresse suivante:
https://community.wmo.int/activity-areas/global-observing-system-gos

Notez toutefois que les pages Web de l’OMM sont en cours de transition depuis l’ancien site:
https://old.wmo.int/extranet/pages/index_fr.html

sur le nouveau site:


https://public.wmo.int/fr

Par conséquent, certains documents pertinents peuvent ne pas être faciles à trouver ou à
consulter.

De nouveaux points d’accès à des informations utiles concernant l’INFCOM peuvent être
trouvées sur cette page:
https://community.wmo.int/governance/commission-membership/commission-observation-
infrastructure-and-information-systems-infcom
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 69

Les pages spécifiques pertinentes comprennent la page du Comité permanent des systèmes
d’observation et des réseaux de surveillance de la Terre (SC-ON):
https://community.wmo.int/governance/commission-membership/commission-observation-
infrastructure-and-information-systems-infcom/commission-infrastructure-officers/infcom-
management-group/standing-committee-earth-observing-systems-and-monitoring-networks-sc

Ainsi que la page dédiée à la JET-EOSDE:


https://community.wmo.int/governance/commission-membership/commission-observation-
infrastructure-and-information-systems-infcom/commission-infrastructure-officers/infcom-
management-group/standing-committee-earth-observing-systems-and-monitoring-networks-
sc/joint-expert-team-earth

Les rapports des réunions précédentes peuvent être consultés en ligne à l’adresse suivante:

[à préciser ....................]

Ils peuvent être obtenus autrement auprès de:

...............................................

Les plans de travail de la JET-EOSDE peuvent être consultés en ligne à l’adresse suivante:

[à préciser ....................]

Ils peuvent être obtenus autrement auprès de:

...............................................

Les plans des futures réunions peuvent être consultés en ligne à l’adresse suivante:

[à préciser ....................]

Ils peuvent être obtenus autrement auprès de:

...............................................
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 70

ANNEXE 3 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: COMMUNICATION AVEC LE «PROPRIÉTAIRE» DE
VOTRE DOMAINE D’APPLICATION

Comme indiqué dans la section 5.2, en plus d’avoir de bonnes lignes de communication avec la
JET-EOSDE, il est important de maintenir une bonne communication avec l’organisme qui est
responsable de votre domaine d’application. Les détails peuvent varier selon les organismes,
mais en général, il est avantageux d’avoir des contacts avec:

a) L’expert le plus expérimenté à la tête de l’organisme, par exemple le président ou le


président du panel/de l’équipe/du comité concerné:

Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):

Nom: ………………………….

Courriel: ………………………….

Téléphone: ………………………….

D’autres experts disposant d’une délégation de pouvoir pour assurer la liaison avec vous au
nom de l’organisme propriétaire:

...............................................

...............................................

Les dispositions relatives aux réunions et/ou aux rapports nécessitant votre participation:

...............................................

...............................................

b) La personne la plus compétente en matière de soutien au secrétariat:

Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):

Nom: ………………………….

Courriel: ………………………….

Téléphone: ………………………….
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 71

ANNEXE 4 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: COORDINATION ENTRE LES CORRESPONDANTS

Comme indiqué à la section 5.3, chaque domaine d’application est regroupé avec les autres
domaines d’application qui sont actifs dans la même catégorie d’application du système Terre.
La tâche principale qui est entreprise en équipe avec les autres correspondants est la
préparation et la soumission de la déclaration d’orientation. Un correspondant dans l’équipe,
identifié comme étant le coordonnateur pour cette catégorie d’application du système Terre,
est sélectionné pour coordonner cette activité et prendre la responsabilité en tant qu’auteur
principal, tandis que les autres contribuent en tant que co-auteurs.

Que vous soyez le coordonnateur ou un co-auteur, vous devrez collaborer activement avec les
autres correspondants de votre catégorie d’application du système Terre comme indiqué dans
ce tableau (chaque correspondant peut entrer et maintenir ces détails pour sa propre
référence):

Domaine d’application: ………………. Domaine d’application: ……………….


Coordonnées du correspondant: Coordonnées du correspondant:

Nom: …………………………. Nom: ………………………….

Courriel: …………………………. Courriel: ………………………….

Téléphone: …………………………. Téléphone: ………………………….

Domaine d’application: ………………. Domaine d’application: ……………….


Coordonnées du correspondant: Coordonnées du correspondant:

Nom: …………………………. Nom: ………………………….

Courriel: …………………………. Courriel: ………………………….

Téléphone: …………………………. Téléphone: ………………………….

Domaine d’application: ………………. Domaine d’application: ……………….


Coordonnées du correspondant: Coordonnées du correspondant:

Nom: …………………………. Nom: ………………………….

Courriel: …………………………. Courriel: ………………………….

Téléphone: …………………………. Téléphone: ………………………….

Domaine d’application: ………………. Domaine d’application: ……………….


Coordonnées du correspondant: Coordonnées du correspondant:

Nom: …………………………. Nom: ………………………….

Courriel: …………………………. Courriel: ………………………….

Téléphone: …………………………. Téléphone: ………………………….


INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 72

La collaboration la plus importante est celle avec le coordonnateur de votre groupe de


catégories d’applications du système Terre:

Coordonnées (chaque correspondant peut saisir et conserver ces coordonnées pour sa propre
référence):

Nom: ………………………….

Courriel: ………………………….

Téléphone: ………………………….

Chaque groupement est différent par sa taille et ses caractéristiques et est donc susceptible
d’avoir des modalités de travail différentes:

Modalités de travail pour ma catégorie d’application «Système Terre»:

...............................................

...............................................

..............................................

...............................................
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 73

ANNEXE 5 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: CONSULTATION AVEC LES PARTIES PRENANTES

Comme indiqué à la section 5.4, le processus d’étude continue des besoins dépend de la
contribution de chaque domaine d’application concernant ses besoins et ses priorités en
matière d’observations. En tant que correspondant pour votre domaine d’application, vous
jouez un rôle très important en tant qu’intermédiaire entre le processus d’étude continue des
besoins et l’ensemble de votre communauté de parties prenantes. Les caractéristiques de
chaque domaine d’application sont différentes, mais dans les grandes lignes, vous pouvez
envisager:

c) Mécanismes de consultation de la communauté d’experts de votre application, tels que


réunions, conférences et contacts personnels:

...............................

...............................

d) Les mécanismes de consultation au sein de l’organisme propriétaire de ce domaine


d’application, tels que les groupes de travail/les équipes d’experts, les réunions, les
conférences et les contacts personnels associés à cet organisme:

...............................

...............................

e) Mécanismes de consultation au sein de l’OMM, ajoutés à ce qui précède, avec les


experts compétents des commissions techniques et des conseils régionaux ainsi que du
Conseil exécutif de l’OMM en ce qui concerne l’Antarctique, par le biais de groupes de
travail/équipes d’experts, de réunions, de conférences et de contacts personnels:

...............................

...............................

Les structures de travail et d’autres informations telles que les rapports de réunion, les plans
de travail et les plans de réunion futurs peuvent être trouvés en ligne concernant:

Les Commissions techniques et autres organes de l’OMM:


https://community.wmo.int/governance/commission-membership

Les Conseils régionaux de l’OMM, en ligne à l’adresse:


https://community.wmo.int/governance/regional-association

Cette page fournit des liens vers chacun des six conseils régionaux:
a) OMM
b) Conseil régional III (Amérique du Sud) de l’OMM;
c) Conseil régional I (Afrique) de l’OMM;
d) Conseil régional II (Asie) de l’OMM;
e) Conseil régional IV (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes) de l’OMM;
f) Conseil régional V (Pacifique Sud-Ouest) de l’OMM; et
g) Conseil régional VI (Europe) de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 74

Vous devez également tenir compte du Conseil exécutif de l’OMM en ce qui concerne
l’Antarctique.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 75

ANNEXE 6 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: ÉVALUATION DES ÉTUDES D’IMPACT DES
OBSERVATIONS

Comme indiqué à la section 5.5, la JET-EOSDE encourage la réalisation d’études d’impact de


l’observation et organise une série d’ateliers techniques sur ce sujet. Chaque atelier fait le
point sur les dernières connaissances concernant l’impact des différents systèmes
d’observation sur les modèles numériques. Ces informations peuvent contribuer à votre
évaluation des besoins optimaux en matière d’observations pour votre domaine d’application,
ainsi que des lacunes importantes à combler en priorité.

Vous verrez les plans des futures conférences dans les rapports de réunion et les plans de la
JET-EOSDE. L’atelier le plus récent était le suivant:

Atelier de cadrage sur les futures activités visant à évaluer l’impact des divers systèmes
d’observation sur la prévision du système Terre (Genève, 9–11 décembre 2019)

La série de l’Atelier de l’OMM sur les incidences de divers systèmes d’observation sur la
prévision numérique du temps présente également un intérêt particulier:

a) Septième atelier, Genève, 30 novembre–3 décembre 2020;

b) Sixième atelier, Shanghai, Chine, 10–13 mai 2016;

c) Cinquième atelier, Sedona, Arizona (États-Unis), 22–25 mai 2012;

d) Quatrième atelier, Genève, 19–21 mai 2008;

e) Troisième atelier, Alpbach, Autriche, 9–12 mars 2004.

Une fois que vous vous serez familiarisé avec le contenu et les objectifs de ces ateliers, vous
souhaiterez peut-être proposer des questions scientifiques qui pourraient aider votre domaine
d’application à améliorer sa compréhension et la description de ses besoins en matière
d’observations.

Remarques complémentaires sur ces ateliers en général ou des études spécifiques pertinentes
pour l’utilisation des observations dans votre domaine d’application:

...............................

...............................

...............................

...............................
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 76

ANNEXE 7 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: COMPILATION ET MISE À JOUR DES BESOINS

Comme indiqué dans la section 5.6, un résultat clé de vos activités en tant que correspondant
est le maintien à jour d’un recueil dans la base de données OSCAR/Requirements des besoins
en observations de votre domaine d’application. En plus de vous appuyer sur votre
consultation, votre analyse et votre expertise pour développer vos propositions de mise à jour
des besoins, vous devrez également avoir une bonne capacité à naviguer dans la base de
données OSCAR pour étudier et mettre à jour les contenus qui vous concernent.

La page d’accueil de la base de données OSCAR se trouve à l’adresse suivante:


https://space.oscar.wmo.int/

La page d’accueil présente la figure récapitulative ci-dessous, une description générale


d’OSCAR et un lien vers des explications plus détaillées dans le manuel d’utilisation d’OSCAR à
l’adresse suivante: Manuel d’utilisation d’OSCAR.

Figure 2 du supplément 3. Structure de base d’OSCAR et exemples d’accès

Le manuel de l’utilisateur se concentre sur les aspects d’accès ouvert d’OSCAR, mais il fournit
également un lien vers un autre document contenant des informations qui vous concernent
spécifiquement en tant que correspondant («Focal Point» en anglais): https://www.wmo-
sat.info/oscar/files/OSCAR_Focal_Point_Manual.pdf.

Le manuel du correspondant explique comment modifier les besoins existants et comment en


saisir de nouveaux. Il est également possible de demander l’ajout de nouvelles variables à la
base de données – vous devrez définir divers attributs de la variable dans le cadre de votre
demande.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 77

ANNEXE 8 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: REMPLIR LA DÉCLARATION D’ORIENTATION

Comme indiqué à la section 5.7, l’autre résultat clé de vos activités est la déclaration
d’orientation pour votre catégorie d’application du système Terre, qui est essentiellement une
analyse des lacunes (identification des besoins d’observations qui ne sont pas satisfaits) avec
des recommandations sur les priorités pour combler ces lacunes.

Un modèle de déclaration d’orientation joint fournit des conseils informatifs sur ce qui doit être
inclus dans le document. Le modèle est disponible en ligne à l’adresse suivante: [un hyperlien
sera fourni une fois le modèle approuvé et disponible en ligne; il est pour le moment disponible
dans le supplément 1 de ce document].

Les versions existantes des déclarations d’orientations sont disponibles en ligne sur la page
Web du processus d’étude continue des besoins; Faites défiler vers le bas pour trouver le
tableau de la déclaration d’orientation:
https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process

Lorsque vous examinez les versions existantes, gardez à l’esprit que la nouvelle approche de la
catégorie d’application du système Terre est sensiblement différente de l’approche précédente.
INFCOM-2/INF. 6.1(3), p. 78

ANNEXE 9 DU SUPPLÉMENT 3. RÔLES DU CORRESPONDANT ET DU


COORDONNATEUR: REMARQUES COMPLÉMENTAIRES

Dans votre rôle de correspondant et, le cas échéant, de coordonnateur, vous êtes encouragé à
documenter, pour référence future, vos propres notes complémentaires sur les coordonnées
spécifiques, les sources d’information et les activités que vous avez découvertes et qui vous
sont utiles pour remplir ce rôle.

...............................................

...............................................

...............................................

..............................................

________________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-MINT
D’INFORMATION
25.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

La Conférence technique 2022 de l’OMM sur les instruments et les méthodes


d’observation météorologique et environnementale (TECO-2022)

« Des mesures durables adaptées à l’usage prévu – fondement de l’approche


de l’OMM axée sur le système Terre; »

Introduction

La TECO-2022 s’est tenue à Paris( France), du 10 au 13 octobre 2022, parallèlement à


l’Exposition Meteorological Technology World Expo (MTWE) à Paris Expo de Versailles. La
conférence avait initialement été prévue pour 2020 mais devait être reportée deux fois en
raison des restrictions liées à la COVID-19. D’autres manifestations ont également été
organisées parallèlement, comme le Forum international d’utilisateurs de télécommunications
par satellite (Forum Satcom 2022) et la réunion de l’Équipe d’experts de la Veille de
l’atmosphère globale pour la qualité des mesures de la composition de l’atmosphère.

But de la TECO-2022

La conférence technique 2022 avait pour objectif général de renforcer les spécialistes des
mesures du WIGOS en améliorant les connaissances sur les techniques de mesure de
l’environnement, les méthodes et les procédures connexes de qualité, et de favoriser la
collaboration entre les parties prenantes du WIGOS, notamment les fabricants, les instituts de
recherche et les universités.

En particulier, la conférence:
• Permettre l’échange d’expériences et de réalisations en matière de pratiques de mesure
opérationnelles et le partage des dernières avancées en matière d’instruments, de
systèmes et de méthodes d’observation et des services connexes;
• Les possibilités d’interaction directe entre la communauté du WIGOS, les fabricants
d’instruments et de systèmes météorologiques et environnementaux, ainsi que les
industries et organisations apparentées;
• « A appuyé le passage des dernières technologies et techniques des projets de recherche
aux pratiques opérationnelles, améliorant ainsi la chaîne de valeur de l’information; »
INFCOM-2/INF. 6.2, p. 2

• Contribution et promotion du transfert de connaissances, de la formation et du


développement des capacités, en particulier pour les participants des pays moins
avancés, y compris pour la mise en œuvre du ROBM;
• Élaboration de propositions d’activités futures à entreprendre par les spécialistes des
mesures du WIGOS en ce qui concerne les mesures environnementales.

Format de la TECO-2022

La conférence s’est tenue dans un format hybride. Plus de 400 participants se sont inscrits à la
conférence. La conférence a été très suivie. Environ 130 participants étaient présents en
personne dans la salle de conférence le premier jour de la conférence, tandis que la
participation aux jours suivants a dépassé 200 participants. La conférence n’était pas
seulement diffusée sur le Web, mais elle permettait également d’y présenter des présentations
à distance, des questions et des interactions. La participation à distance variait selon les
thèmes abordés et s’échelondait de 60 à 180 participants à distance, avec une moyenne de 95
participants.

Au total, la conférence comprenait 60 exposés oraux et 89 affiches. Chaque auteur de


présentation d’affiches a également eu l’occasion de présenter brièvement son affiche pendant
la session concernée.

Trois séances de discussion ont eu lieu sur les thèmes suivants:


• Optimiser les coûts des stations et obtenir davantage de mesures pour le ROBM;
• Futur plan d’OSCAR – Comment l’outil OSCAR pourrait-il mieux répondre à vos besoins?
• Pérennité de l’environnement des systèmes d’observation.

Le SC-MINT de l’INFCOM utilisera les résultats de ces séances de discussion pour recenser les
activités d’appui nécessaires et pour passer en revue et classer par ordre de priorité les
activités des équipes d’experts du SC-MINT.

Enfin, les cérémonies de remise des prix 2020 et 2022 ont été décernées par M. Vilho Väisälä
pour un mémoire de recherche exceptionnel sur les instruments et les méthodes d’observation,
ainsi que le prix Vilho Väisälä pour la mise au point et la mise en œuvre d’instruments et de
méthodes d’observation.

Un partenariat fructueux en cours

La conférence TECO-2022 a été organisée avec succès en partenariat avec UKi Media and
Events Ltd, l’entreprise organisant le MTWE, comme cela avait été fait pour les éditions
précédentes de cette conférence. Les deux parties se félicitent vivement de ce partenariat
bénéfique tant pour la TECO que pour le MTWE. En outre, les experts qui assistent à la
conférence se félicitent également de ces dispositions qui leur permettent de participer à la
conférence et de rencontrer des fabricants clés pendant la même mission.

Lors de l’ouverture de la TECO, le directeur général de UKi Media and Events Ltd a clairement
indiqué qu’il souhaitait poursuivre ce partenariat pour les années à venir.

La prochaine manifestation conjointe devrait avoir lieu en 2024.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2(1)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES


Présenté par:
INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES
Président du SC-MINT
D’INFORMATION
7.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

VOCABULAIRE NORMALISÉ DE L’OMM

1. Résumé

Le Comité permanent des mesures, des instruments et de la traçabilité (SC-MINT), et en


particulier son comité de rédaction, ainsi que de nombreux autres groupes de l’OMM, ont
reconnu qu’il était manifestement nécessaire de constituer un « point d’entrée unique » faisant
autorité pour la terminologie de l’OMM et les définitions connexes. Ces groupes ont exprimé le
besoin urgent d’un vocabulaire normalisé de l’OMM et ont recommandé que son élaboration
commence dès que possible et que ce processus soit coordonné par le Secrétariat de l’OMM.

La recommandation a été portée à l’attention du Groupe de gestion de l’INFCOM (la onzième


réunion virtuelle, décembre 2021) et à la première réunion du Groupe de contrôle du
Règlement technique (TROG, réunion physique à Genève, mars 2022). Les deux réunions ont
appuyé la recommandation.

Les participants à la réunion de TROG ont examiné les avantages et inconvénients de l’emploi
ou de l’emploi de la base de données terminologique des Nations Unies (UNTERM) et ont
conclu que l’UNTERM ne semblait pas être la source unique faisant autorité des définitions
requises par l’OMM, et a recommandé en outre la création d’un groupe de secrétariat de l’OMM
chargé d’étudier les possibilités de procéder de la façon la plus efficace et la plus efficace
possible d’aller de l’avant avec la proposition relative à la VMO La prise en compte des
principes/exigences suivants.
WSV doit:
• Inclure une définition claire et concise des éléments suivants Termes;

• être ouvert vers de nouvelles entrées;

• être disponible gratuitement; Librement Accessible;

• à utiliser comme obligatoire Référence;

• complets, couvrant toutes les activités de l’OMM sur la Terre Domaines du système;
• respecter et se référer aux vocabulaires reconnus internationalement avec des
définitions généralement acceptées et autorisées (par exemple, le Vocabulaire
international de métrologie (VIM; » Comité mixte pour les guides de métrologie
(JCGM), 2012) Glossaire international d’hydrologie (OMM-N° 385);
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 2

• se fonder sur des technologies modernes (base de données dynamiques, etc.) pour
être facilement accessible en ligne et accessible à jour;

• gouvernance claire, y compris la traçabilité des décisions/modifications.

Phases de développement envisagées:

1) Phase d’analyse des besoins;

2) Phase de collecte/de contenu des données;

3) Phase de l’outil.

2. Introduction

La coopération internationale efficace et l’échange et la normalisation des informations


techniques utilisées par l’OMM dépendent d’une langue commune. La communication
internationale dans les domaines des sciences du système Terre (ess), en particulier le temps,
l’eau et le climat, serait améliorée grâce à un vocabulaire largement accepté et à la définition
des termes techniques et scientifiques. Lorsqu’on parle une langue commune, ce qui n’est
souvent pas la langue maternelle de l’une ou l’autre des parties, une bonne communication
exige un accord sur le sens et l’utilisation de ces termes. Cela va au-delà des traductions
trouvées, par exemple dans la base de données terminologique des Nations Unies (UNTERM).
Une terminologie normalisée serait utile non seulement à l’OMM et à ses Membres, mais aussi
aux partenaires de l’OMM, à l’Industrie des équipements hydrométéorologiques (HMEI), aux
scientifiques, etc., car elle ne laisserait pas ou peu de place aux malentendus et aux
confusions.

Il est évident que les publications existantes, telles que le Vocabulaire météorologique
international (OMM-N° 182), le Glossaire international d’hydrologie (OMM-N° 385) et la Norme
relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192), ne peuvent être qu’un « point d’entrée
unique » accessible à tous les intéressés au sein et à l’extérieur de l’OMM. Les outils en ligne
prévus dans l’Atlas international des nuages (OMM-N° 407) ou OSCAR-Surface peuvent servir
de point de départ pour examen. Dans un premier temps, le vocabulaire et le glossaire
« faisant autorité » devraient inclure toutes les définitions figurant dans les textes
réglementaires et d’orientation de l’OMM.

Sur cette base, une VMM contiendrait des définitions concises en langage clair des termes
utilisés dans les domaines du système Terre (temps, climat, hydrologie, composition de
l’atmosphère, cryosphère, océans, météorologie de l’espace, royaumes terrestres et autres
domaines connexes). Il convient de veiller à ne pas définir les mesurandes en se fondant sur
une technologie ou une pratique particulière employée pour les mesurer. Les méthodes de
mesure et d’observation devraient rester dans les documents d’orientation correspondants. En
outre, il ne faut pas redéfinir les termes qui sont largement établis en dehors de ces domaines,
par exemple les termes liés à la métrologie définis dans
https://www.bipm.org/en/committees/jc/jcgm.

La VSM est une question de préoccupation pour tous les organes de travail de l’OMM. Pour
garantir et faire respecter son utilisation, la VMO doit faire partie des textes réglementaires de
l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 3

3. Historique

En 1953, le mandat de la Commission de bibliographie et de publication de l’OMM (CBP)


comprenait la préparation d’un lexicon météorologique (termes avec définitions) et d’un
vocabulaire polyglot (équivalents multilingues sans définitions). En 1959, le CBP a été
remplacé par un groupe d’experts pour : « ... « compléter et tenir à jour le Vocabulaire
météorologique international et la Nomenclature météorologique multilingue; » ..." (Cg-3 et
EC-XI). Les travaux de ce groupe ont abouti en 1966 à la première édition du Vocabulaire
météorologique international (OMM-N° 182), qui contenait environ 2 000 termes (voir
Vandenplas, 1966).

En 1967, une revue « anonyme » de W.S.G. dans le Quarterly Journal of the Royal
Meteorological Society indique:

"... Après de nombreuses années de consultation internationale laborieuse, il existe enfin un


vocabulaire multilingue utilisable pour le météorologue international. ...

... L’occasion n’a pas été d’offrir des conseils sur la façon de former de nouveaux termes afin
qu’ils soient compréhensibles sur le plan international.

La section multilingue sera accueillie. Il faut garder à l’esprit ses limites – ce n’est pas un
dictionnaire, mais une liste de termes équivalents standard. ...".

Compte tenu du développement des sciences météorologiques et de l’atmosphère ainsi que de


l’affinement constant des technologies utilisées dans les applications pratiques, la nécessité de
produire une nouvelle édition du MVV est devenue évidente. Cette tâche a été entreprise par le
Groupe de travail des problèmes bibliographiques de la Commission des sciences de
l’atmosphère de l’OMM et achevée par Environnement Canada après la dissolution du Groupe
de travail. L’avant-propos de sa deuxième édition publiée en 1992 souligne que le VV devrait
servir de référence utile pour ceux qui utilisent plus d’une langue dans leurs travaux sur des
sujets météorologiques, en particulier les traducteurs, et « aider à établir la correspondance
des concepts météorologiques dans les différentes langues, et donc faciliter la coopération
internationale dans ce domaine, l’importance d’une préoccupation croissante en ce qui
concerne l’environnement et le changement climatique ».

En 2007, le Quinzième Congrès a clairement souligné l’importance du MVV en soulignant:

« ... l’importance de mettre à jour le Vocabulaire météorologique international (OMM-N° 182)


et d’inclure dans la nouvelle édition à la fois l’arabe et le chinois. »

reconnaissant que

"... En établissant une terminologie et des définitions normalisées, le Vocabulaire


météorologique international facilite grandement la coopération internationale. »

notant,

"... qu’il fallait apporter d’autres améliorations aux termes de: ...; ii) la cohérence des
définitions et de l’emploi de la terminologie; ...".

À l’époque, il y avait évidemment un grand soutien pour le MV et les stimulus pour obtenir les
langues chinoise et arabe à bord. Toutefois, malgré ces déclarations, en 2011, les décisions du
Senzième Congrès avaient le résultat contraire. À la suite des observations formulées lors de la
réunion des présidents des commissions techniques, la liste des publications obligatoires a été
réorganisée et restructurée. Malheureusement, au cours de ce processus, la partie
terminologique a été totalement négligée, très probablement parce qu’elle n’était pas
responsable d’un quelconque tc. En outre, il a été indiqué que l’expression « publications
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 4

obligatoires » devrait être écartée, afin d’éviter toute confusion possible. En conséquence, tous
les deux, OMM-N° 182 et le Glossaire international d’hydrologie (OMM-N° 385) ne figurent plus
sur la liste des publications relatives à la gouvernance et aux publications techniques. Au lieu
de cela, les deux publications étaient censées être incluses dans METEOTERM qui a désormais
été transférée à UNTERM.

4. Situation actuelle

À l’heure actuelle, les définitions des termes sont dispersées dans différents types de
publications de l’OMM: Règlement technique, manuels, guides, etc. Il s’agit là d’un obstacle
majeur et l’absence d’un « point d’entrée unique » rend très difficile pour les communautés
situées à l’intérieur et à l’extérieur de l’OMM de déterminer quelles publications doivent être
recherchées lorsqu’on recherche une « définition faisant autorité ». Au sein de l’OMM, il
n’existe actuellement ni mécanisme ni organe chargé de mettre en œuvre un tel « point
d’entrée unique ».

L’expérience et les défis auxquels sont confrontés les experts de la cryosphère au sujet de la
documentation de l’OMM et de la terminologie employée lorsqu’ils ont commencé à élaborer la
Veille mondiale de la cryosphère (VMC) illustrent ce problème. La VMC a d’abord fourni des
définitions de base au Règlement technique (OMM-N° 49, Volume I), deuxièmement pour
fournir des définitions des variables et des descriptions des méthodes d’observation aux
principales publications du WIGOS: Manuel du WIGOS (OMM-N° 1160), Guide du WIGOS
(OMM-N° 1165) et Norme relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192) et troisième
pour assurer la cohérence de ces documents. Cette dernière tâche a été confrontée à un défi
systémique, car tant les propositions et les traductions de la VMC ont été difficilement
discutées avec les experts.

D’autre part, la consultation peut faciliter la cohérence. Par exemple, lors de l’élaboration du
chapitre sur la mesure de la neige du nouveau Volume II du Guide des instruments et des
méthodes d’observation (GIMO, OMM-N° 8), il a été décidé de ne pas inclure de mesurandes et
de méthodes d’observation concernant les précipitations solides, comme il est traité au
chapitre 6 du Volume I du GIMO. Cela a suivi d’un accord avec la communauté en charge de ce
chapitre.

En outre, la terminologie liée aux mesures et les méthodes d’évaluation de l’incertitude


figurent dans de multiples publications de l’OMM, mais les ambiguïtés et les incohérences
persistent. Il est proposé d’adopter les documents publiés par le JCGM afin de faciliter la
cohérence interne des publications de l’OMM, d’harmoniser la terminologie et les méthodes
avec les vocabulaires déjà largement utilisés par les milieux scientifiques et techniques.

Ces exemples sont pertinents pour de nombreux autres domaines au sein de l’OMM, d’abord
dans la mesure où l’organisation collabore avec d’autres communautés d’observation, telles
que les océanographes et les chercheurs en météorologie maritime, et deuxièmement, car elle
identifie des incohérences dans la documentation actuelle de l’OMM.

Il est évident que le MVV avait deux objectifs: 1) d’avoir un vocabulaire cohérent avec des
définitions de tous les termes météorologiques en quatre langues; 2) de mettre les traductions
à la disposition des traducteurs et des interprètes de l’OMM. Le premier objectif est proche de
l’objectif de la proposition relative à la VSM, de garantir un « point d’entrée unique ».

Toutefois, l’inclusion de L’IMV à la première instance dans METEOTERM puis à UNTERM, ne


garantit ni une « source faisant autorité » ni un organe clairement identifié chargé de la mise à
jour. En ce qui concerne le deuxième but, l’inclusion dans UNTERM peut suffire, même si une
multitude d’éléments sans indications claires rend le choix difficile parfois.
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 5

D’un autre côté, la Stratégie et sa représentation dans le registre des métadonnées du WIGOS
ne peuvent pas être négligées. À l’heure actuelle, la WMDS/WMDR sert de « point d’entrée »
pour tous les termes liés à la Convention, notamment en ce qui concerne les mesurandes et
les méthodes d’observation et de mesure. Il convient également de reconnaître que toutes les
disciplines et tous les domaines du système Terre mentionnés dans l’annexe 1 de la nouvelle
« Politique unifiée de l’OMM pour l’échange international de données sur le système Terre »
renvoient à la publication OMM-N° 1. 1160 lorsqu’il s’agit de définir les données d’observation
fondamentales. Toutefois, les descriptions données dans la version du WMDS/WMDR sont de
nature concise et inclusive. Il faut donc retourner dans d’autres documents, par exemple OMM-
N° 8, pour trouver des définitions plus explicites et plus détaillées. En outre, la terminologie
« réglementaire » de l’OMM n’est pas nécessairement incluse dans la publication
WMDS/WMDR, ce qui n’est certainement pas un « point d’entrée unique ».

5. Pratiques existantes

5.1 Commission Internationale de l’Eclairage (CIE)

La CIE publie des rapports et des normes techniques. Il existe un modèle de base et un guide
de style qui suit l’ISO, par exemple pour une marque décimale, 23,4 plutôt que 23.4 (voir
Bureau international des poids et mesures (BIPM), 2019). En ce qui concerne le vocabulaire, le
CIE suit son propre Vocabulaire international de l’éclairage (ILV), dont la dernière version a
pris de nombreuses années et beaucoup de douleurs à produire, étant donné la vaste gamme
de sous-précipitations lumineuses et lumineuses ainsi que leurs préférences ou définitions
individuelles des termes. L’ILV est disponible en ligne (E-ILV), mais vous devez payer pour
télécharger la version PDF. Ceci (et bien d’autres) est policière par le responsable technique de
la CIE et les enquêtes peuvent être dirigées vers helpdesk@cie.co.at.

5.2 Service géologique des États-Unis (USGS)

La réponse du chef des publications du USGS à la question des noms et nomenclatures


standard indique: « La nécessité d’un examen adéquat de la nomenclature est codifiée dans
les pratiques scientifiques fondamentales. Plus précisément, le Manuel de l’enquête 502.4 –
Pratiques scientifiques fondamentales: examen, approbation et diffusion des produits
d’information au paragraphe 3.L « Examen des noms ». L’exigence est minimale. Tout ce qu’il
dit est: »

« Veiller à l’exactitude des noms techniques spécialisés utilisés, y compris les noms
géologiques, géographiques, biologiques et hydrologiques. Cet examen peut être effectué
séparément ou dans le cadre de l’examen collégial ou d’un autre examen.

L’USGS reconnaît certaines sources définitives pour l’examen de certains types de noms. Ces
dernières sont décrites dans la version 8 des « Suggestions to Authors of the Reports of the
U.S. Geological Survey », qui n’est pas encore finalisée pour un usage public. La septième
version accessible au public (Hansen, 1991) est un exemple de la façon dont les USGS traitent
de la nomenclature normalisée. On peut voir que, par exemple, les eaux souterraines sont
devenues un mot dans tous les rapports du USGS, tandis que les gages de cours d’eau sont
sorts sans « u ».

5.3 Bureau International des Poids et Mesures (BIPM)

Le BIPM a relevé un défi similaire lié aux définitions des termes liés à la métrologie. Cela a
finalement été résolu en publiant le Vocabulaire international de métrologie (VIM; JCGM, 2012)
développé par le JCGM. Les tâches du JCGM sont de maintenir et de promouvoir l’utilisation du
« Guide de l’expression de l’incertitude de mesure » (appelé GUM) et du « Vocabulaire
international de métrologie » (appelé VIM). Le JCGM a assumé la responsabilité de ces deux
documents de l’ISO TAG 4, qui les ont publiés initialement sous les auspices du BIPM, de la
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 6

CEI, de l’IFCC, de l’ISO, de l’IUPAC, de l’IUPAP et de l’OIML. Le JCGM opère par l’intermédiaire
de deux groupes de travail, le JCGM-WG1, sous la responsabilité de la GUM et du JCGM-WG2,
avec la responsabilité du VIM.

5.4 SOUS

UNTERM est une base de données terminologique multilingue conservée conjointement par le
Secrétariat de l’ONU (y compris les principales stations d’affectation et les commissions
régionales) et certaines institutions spécialisées du système des Nations Unies, y compris
l’Organisation maritime internationale, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la
science et la culture, l’Organisation mondiale de la Santé et l’Organisation météorologique
mondiale.

UNTERM fournit la terminologie et la nomenclature dans des domaines pertinents pour les
travaux du système des Nations Unies. Des informations sont fournies dans les six langues
officielles de l’ONU, ainsi que des entrées en allemand et en portugais.

Aujourd’hui, il comprend également la base de données METEOTERM qui est utilisée pour être
la base de données terminologique de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.2(1), p. 7

6. Références

BIPM, 2019: The International System of Units (SI), neuvième éd., Bureau international des
poids et mesures (BIPM), Sèvres, France, 218 pp.,
https://www.bipm.org/documents/20126/41483022/SI-Brochure-9.pdf.
Hansen, W. R., 1991: Suggestions to authors of the reports of the United States Geological
Survey, United States Geological Survey, Reston, VA, https://doi.org/10.3133/7000088.
JCGM (Éd.), 2012: Vocabulaire international de métrologie: Concepts fondamentaux et
généraux et termes associés (VIM), troisième éd., édité par: BIPM, JCGM, Paris, France,
91+xvi pp.,
https://www.bipm.org/documents/20126/2071204/JCGM_200_2012.pdf.
Vandenplas, A., 1966: International Meteorological Vocabulary, WMO Bull., 15(4), 219‒220,
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=6541,.
W.S.G., 1967: International meteorological vocabulary, Q. J. R. Meteorol. Soc., 148‒148,
https://doi.org/10.1002/qj.49709339524.
OMM (Éd.), 2018: Guide des instruments et des méthodes d’observation (OMM-N° 8, Volume
I-V).
OMM (Éd.), 2019: Règlement technique – Recueil des documents fondamentaux N° 2 (OMM-N°
49, Volume I-III).
OMM (Éd.), 1966: Vocabulaire météorologique international, premier éd., (OMM-N° 182),
xvi+276 pp.
OMM (Éd.), 1992: International Meteorological Vocabulary, deuxième éd., (OMM-N° 182), 802
pp..
OMM et UNESCO (Éd.), 2012: International Glossary of Hydrology, (WMO-No. 385), 469 pp.
OMM (Éd.), 2019: Manuel du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM:
Annexe VIII du Règlement technique de l’OMM (OMM-N° 1160), 152 pp.
OMM (Ed.), 2019: Guide du Système mondial intégré des systèmes d’observation de l’OMM
(OMM-N° 1165), 96 pp.
OMM (Éd.), 2019: Norme relative aux métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192), 51 pp.

______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2(5)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-MINT
D’INFORMATION
13.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

RÉFÉRENCES RADIOMÉTRIQUES

Rapport de l’Équipe d’experts du SC-MINT pour les références radiométriques

Recommandations sur les conditions à respecter pour modifier


les références radiométriques solaires et terrestres

Résumé

De nouvelles références primaires sont proposées pour le rayonnement solaire et le


rayonnement terrestre (infrarouge). Dans les deux cas, ils permettraient d’améliorer la
traçabilité par le système international d’unités et de réduire l’incertitude. Toutefois, dans les
deux cas, ils entraîneraient des modifications d’échelle quant à la taille de l’incertitude des
références actuelles. Le changement d’échelle est relativement faible pour le rayonnement
solaire, mais pour le rayonnement terrestre, l’ampleur du changement d’échelle est
conséquence.

La principale recommandation de l’Équipe d’experts est d’aller de l’avant avec l’introduction


des nouvelles références pour le rayonnement solaire et terrestre, à condition que certaines
conditions soient remplies. En ce qui concerne le rayonnement solaire, il convient de
caractériser 1) la nouvelle référence primaire du rayonnement solaire primaire et de publier
son budget d’incertitude dans une publication faisant l’objet d’un examen collégial; 2) qu’elle
doit être comparée bilatéralement avec un autre cryoradiomètre provenant d’un NMI et d’un
CMC pour la sensibilité spectrale; 3) qu’un groupe de radiomètres à cavité ambiante continue
d’être exploité comme étalon principal de transfert; et 4) des procédures sont disponibles pour
corriger les données traçables par rapport à la référence actuelle pour l’harmoniser avec la
nouvelle échelle de référence. Pour ce qui est du rayonnement terrestre, il s’agit des éléments
suivants: 1) que les nouvelles références doivent être traçables par rapport au SYSTÈME
international d’unités (par exemple, établies par un CMC) et doivent être documentées dans la
littérature scientifique, avec un budget d’incertitude; 2) qu’un groupe de pyrgéomètres de
référence continue d’être exploité comme étalon de transfert principal; 3) des procédures sont
disponibles pour corriger les données de mesure traçables par rapport à la référence actuelle
en vue d’une harmonisation avec la nouvelle échelle de référence; 4) les données brutes des
pyrgéomètres pour les stations du BSRN sont enregistrées dans les principales archives du
BSRN.
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 2

1. Rayonnement solaire

Nouvelle référence du rayonnement solaire

La nouvelle référence proposée pour le rayonnement solaire (CSAR/MITRA) vise à mettre en


place un instrument entièrement caractérisé permettant le calcul de l’éclairement énergétique
lié au SI à partir de la compréhension de la physique de l’instrument. La même approche a été
adoptée pour les instruments qui composent le Groupe étalon mondial (WSG) qui définit
actuellement la Référence radiométrique mondiale (R WRR), mais le CSAR/MITRA inclut des
améliorations technologiques majeures et une réduction significative de l’incertitude. En ce qui
concerne les radiomètres à cavité ambiante constituant le GSM, l’avancée majeure avec le
CSAR/MITRA est la réalisation d’un radiomètre à cavité cryogénique qui peut être utilisé en
dehors du laboratoire. La radiométrie à cavité cryogénique est une technologie mature
fournissant des références liées au SYSTÈME international d’unités en laboratoire et est
officiellement identifiée comme une norme de choix primaire dans la mise en pratique du CIPM
pour la radiométrie (Comité consultatif pour la photométrie et la radiométrie, 2021). MITRA
permet d’évaluer et de déterminer les incertitudes liées à la transmission par fenêtre,
nécessaires à l’exploitation cryogénique. Les comparaisons entre la R WRR actuelle et la RSR
indiquent que la R WRR est supérieure d’environ 0,3 % à l’échelle du SI. Celles-ci concordent
avec des comparaisons antérieures de la puissance radiométrique entre les radiomètres
cryogéniques et la R WRR ainsi qu’entre les mesures récentes effectuées à partir d’instruments
déployés dans l’espace.

Problèmes/limites connus liés à la nouvelle référence du rayonnement solaire

Seul un seul instrument est proposé comme nouvelle référence pour le rayonnement solaire,
qui comporte un risque inhérent. Il est tout d’abord souhaitable qu’un deuxième instrument de
même conception (CSAR) soit disponible pour garantir la disponibilité de la référence principale
en cas de panne. Deuxièmement, il est souhaitable qu’un (ou plusieurs) instruments d’une
conception différente soit disponible pour confirmer la mesure du CSAR/MITRA, car il s’agit
d’une bonne pratique métrologique d’avoir plus d’une réalisation indépendante d’une
référence. Pour obtenir un avantage réel, une telle réalisation devrait être vraiment
indépendante et d’incertitude comparable avec une définition claire des éléments de la
réalisation qui sont testés. Actuellement, la seule technologie capable de fournir une référence
du rayonnement solaire avec une incertitude comparable à celle du CSAR/MITRA est la
radiométrie à cavité cryogénique, pour laquelle il existe des variations limitées qui sont
pratiques et ont une incidence réelle sur l’incertitude. Les premières sont celles qui devraient
être la transmittance fenêtre et l’aire d’ouverture influençant la diffraction et la diffusion.
Toutefois, ces développements impliquent des projets pluriannuels visant à caractériser
pleinement les nouvelles références du rayonnement solaire et à déterminer leur incertitude.
Un tel retard n’est pas acceptable compte tenu de la nécessité établie de mettre à jour la
référence du rayonnement solaire. Étant donné la maturité technologique dans la mise au
point de radiomètres cryogéniques à cavité absolue capables sur le terrain, l’ET-RR considère
comme acceptable le risque de poursuivre le changement de référence du rayonnement solaire
sans attendre l’achèvement de ces projets. De plus, le groupe de radiomètres à cavité
ambiante utilisé comme étalon de transfert constituerait une sauvegarde temporaire en cas de
panne de la référence primaire.

Il est souhaitable de maintenir un groupe de radiomètres à cavité ambiante (analogues au


Groupe étalon mondial pour les radiomètres à cavité ambiante) afin d’établir un étalon de
transfert principal opérationnel entre les nouveaux radiomètres de référence pour le
rayonnement solaire et les radiomètres de terrain proposés. Cependant, certains radiomètres
constituant le WSG ont connu des défaillances techniques ces dernières années, liés aux
décennies où la plupart de ces instruments sont en service. Si seuls les radiomètres du WSG
qui n’ont pas de problème ou de défaillance détecté ces dernières années sont pris en compte,
l’exigence actuelle concernant le nombre de radiomètres constituant le Groupe d’experts ne
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 3

serait plus remplie. Outre l’entretien déjà effectué sur les radiomètres constituant actuellement
le WSG, de nouveaux radiomètres à cavité ambiante devraient être sélectionnés pour être
introduits dans le Groupe mondial pour les radiomètres; Le choix de ces instruments axés sur
la stabilité et la reproductibilité, car leur traçabilité sera déduite de la nouvelle référence du
rayonnement solaire. Un tel groupe de radiomètres devrait également permettre de détecter
toute anomalie imprévue dans le fonctionnement du système primaire et constituer ainsi une
sauvegarde intermédiaire jusqu’à ce qu’un deuxième instrument doté de capacités analogues à
celle du CSAR/MITRA soit disponible.

Le décalage d’échelle de 0,3 % prévu à partir de l’introduction de la nouvelle référence du


rayonnement solaire peut avoir un impact non négligeable sur la recherche sur le climat, car il
devrait s’appliquer à toutes les mesures de rayonnement uniformément. L’OMM et l’INFCOM
devraient collaborer avec les milieux du BSRN pour évaluer la possibilité d’harmoniser les
séries chronologiques historiques du rayonnement solaire à partir de bases de données les plus
importantes pour la recherche sur le climat (BSRN, GEBA). Ces discussions devraient être
menées lors de la réunion du BSRN de 2022. L’harmonisation devrait permettre d’adapter les
données traçables à la référence fournie par le Groupe étalon mondial pour l’observation de la
terre par rapport à l’échelle liée à la nouvelle référence introduite. Une recommandation finale
relative à cette harmonisation devrait être émise après cette évaluation.

Recommandations

L’Équipe d’experts pour les références radiométriques (ET-RR) reconnaît que:

• Le développement du radiomètre CSAR/MITRA est suffisamment mature pour qu’il soit


introduit en tant que nouvelle référence pour la traçabilité des mesures du
rayonnement solaire au SI, avec une incertitude réduite (d’environ 0,3 % à environ
0,01 %, Walter et al., 2017; Winkler, 2013), ce qui a permis d’améliorer la précision
des mesures de la valeur absolue du rayonnement solaire,

• La compréhension de la technologie nécessaire au développement du CSAR/MITRA est


suffisante pour permettre la reproduction d’autres instruments du même modèle de
radiomètres avec des performances similaires

• La complexité de l’exploitation des radiomètres à cavité cryogénique, tels que le


CSAR/MITRA, ne permet pas leur fonctionnement de routine, et nécessite donc
l’utilisation continue d’un groupe de radiomètres à cavité ambiante (analogues au
Groupe étalon mondial pour les radiomètres à cavité actuelle) comme étalon principal
de transfert

• L’introduction d’une nouvelle référence du rayonnement solaire basée sur le


CSAR/MITRA et potentiellement d’autres radiomètres à cavité cryogénique introduireait
un décalage d’échelle d’environ 0,3 % (nouvelle échelle inférieure au courant)

• L’amélioration potentielle de la référence du rayonnement solaire qui serait apportée


par la mise en œuvre du CSAR/MITRA étant donné que la nouvelle RMM a été
documentée depuis plusieurs années (Walter et al., 2017; Winkler, 2013)

• Les acteurs commerciaux de la mesure du rayonnement solaire (en particulier dans le


secteur de l’énergie solaire) demandent à ce qu’une telle nouvelle référence solaire soit
rapidement mise en place

L’Équipe d’experts recommande donc à l’INFCOM d’introduire une nouvelle référence solaire
fondée sur un artéfact constitué par le CSAR/MITRA et, éventuellement, d’autres radiomètres à
cavité cryogénique, aussi rapidement que possible, à condition que les quatre conditions
suivantes soient satisfaites:
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 4

1) Le nouveau instrument de référence proposé (CSAR/MITRA) doit être caractérisé et son


budget d’incertitude doit être publié, de préférence dans une publication évaluée par des
pairs pour démontrer ses performances opérationnelles.

2) Le nouvel instrument de référence du rayonnement solaire proposé doit être comparé


bilatéralement avec un autre cryoradiomètre provenant d’un Institut national de
métrologie et d’un CMC pour la sensibilité spectrale et les résultats de comparaison
publiés.

3) Un groupe standard de radiomètres à cavité ambiante (semblable au Groupe étalon


mondial actuel) doit continuer d’être exploité en tant que norme principale de transfert.

4) Des procédures doivent être mises à disposition pour corriger les données de mesure
traçables par rapport à la R WRR actuelle afin d’harmoniser 1 les séries de données
historiques à la nouvelle échelle de référence, en particulier pour les grandes séries
chronologiques climatologiques.

En l’absence de mention de la modification de la référence du rayonnement solaire, l’ÉQUIPE


d’experts recommande en outre à l’INFCOM de prier instamment les NMIs, les centres
radiométriques et les chercheurs

• Établir d’autres réalisations indépendantes de la référence du rayonnement solaire,


ce qui permet de déterminer dans le champ la détermination du rayonnement
solaire avec une exactitude comparable ou supérieure à celle du CSAR/MITRA (voir
le premier paragraphe de la section « problèmes connus » ci-dessus)

• Réaliser un deuxième instrument de la même conception de modèle que le


CSAR/MITRA pour atténuer les risques liés à une défaillance technique de
l’instrument (voir le premier paragraphe de la section « problèmes connus » ci-
dessus)

• Poursuivre les recherches sur le CSAR/MITRA en vue d’améliorer encore sa


précision et sa fiabilité, par exemple grâce à l’inclusion de corrections de diffraction
adaptatives, de fenêtres CSAR et MITRA swappables et de capteurs à courant foncé

L’Équipe d’experts recommande à l’OMM/INFCOM de prier instamment le Centre radiométrique


mondial

• Faire tout son possible pour la mise en place d’un deuxième CSAR/MITRA, y
compris en collaborant avec d’autres institutions et en procédant éventuellement à
un transfert de technologie

• Veille à ce qu’un groupe de radiomètres à cavité ambiante (semblable au Groupe


étalon mondial pour l’infrarouge) soit maintenu pour qu’il soit maintenu en tant que
norme de transfert principale opérationnelle (condition 2 ci-dessus)

• « Gère le processus d’intégration de nouveaux radiomètres à cavité ambiante dans


le Groupe mondial pour l’observation de la mer (y compris la définition du
processus d’inclusion de nouveaux instruments dans le Groupe mondial pour
l’observation de la température ambiante et la définition des exigences en matière
d’incertitude et de stabilité); »

1 L’harmonisation est utilisée au lieu de l’homogénéisation pour distinguer le processus d’application des
corrections aux données historiques pour compenser les modifications d’échelle apportées par des
modifications de référence du processus de rendu des séries de données homogénéisantes par
différents moyens (par exemple homogénéisation statistique).
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 5

L’Équipe d’experts recommande enfin à l’INFCOM:

• Élabore et publie un bref document expliquant la nature du changement de


référence du rayonnement solaire, le décalage d’échelle correspondant et ses
conséquences, ainsi que des directives sur la nécessité et la méthode de correction
des données de terrain mesurées par des instruments traçables par rapport à la
référence actuelle, et préconise que ce document soit joint aux certificats
d’étalonnage traçables par rapport à la nouvelle référence.

Autre exigence

Suite au changement de référence du rayonnement solaire (mise à jour de référence),


l’ÉQUIPE d’experts recommande qu’elle soit décrite dans les certificats d’étalonnage traçables
par rapport à la nouvelle référence, y compris une description de la façon dont les certificats
traçables par rapport à la référence précédente peuvent être comparés à des certificats
traçables par rapport à la nouvelle référence (voir le dernier point à la section
« recommandations » ci-dessus).
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 6

2. Rayonnement terrestre

Nouvelle référence radiométrique terrestre possible

L’approche de la nouvelle référence proposée consiste essentiellement à mettre au point une


méthode permettant de relier de nouveaux radiomètres infrarouges (IRIS, ACP, etc.) au
Système international d’unités. Ces nouveaux radiomètres infrarouges visent principalement
une conception sans fenêtre avec une réponse spectrale uniforme afin de réduire au minimum
les erreurs d’inadéquation spectrale liées à la transposition de l’étalonnage en utilisant une
source du corps noir pour mesurer un spectre atmosphérique de grande longueur d’onde. Ces
radiomètres sont généralement caractérisés par des corps noirs dans les centres d’étalonnage
du rayonnement (au PMOD/WRC, corps noir BB2007). Des comparaisons bilatérales récentes
réalisées dans le cadre du projet EMPIR METEOC 3 et 4 projets du BB2007 et du corps noir
d’un institut métrologique national (PTB) reliés à l’échelle de température du rayonnement SI à
l’aide de différents instruments (IRIS, pyrgéomètre et thermomètre à rayonnement spécialisé)
ont fourni une trajectoire indépendante de traçabilité pour la BB2007 et vérifié sa traçabilité.

Problèmes/limites connus liés à la nouvelle référence radiométrique terrestre


possible

Un changement d’échelle qui pourrait avoir des conséquences importantes sur l’analyse des
tendances de l’éclairement énergétique terrestre et, plus généralement, sur la recherche sur le
climat, est attendu en cas d’adoption de la nouvelle référence proposée pour l’éclairement
énergétique terrestre si le changement n’est pas mis en œuvre avec soin2. L’impact exact sur
les mesures n’est pas encore déterminé précisément puisqu’il dépend de la climatologie
(principalement de la climatologie des nuages, voir le paragraphe suivant) de l’emplacement
de mesure. Même si ce changement est estimé que l’incertitude de l’éclairement énergétique
terrestre est déterminée lors de la réunion de Teddington (15-17 novembre 2017) de l’Équipe
spéciale pour les références radiométriques, les conséquences sont telles que les

2 Wild (2020) a passé en revue la représentation du bilan énergétique dans la dernière génération de
modèles climatiques (CMIP6) utilisée pour le rapport d’évaluation du GIEC. Pour la génération du
CMIP6, le rayonnement moyen de grandes longueurs d’onde descendante à l’échelle mondiale
multimodèle concorde avec l’estimation optimale des observations du BSRN. Pour toutes les conditions
de ciel, la moyenne multimodèle CMIP6 est maintenant supérieure de 2 Wm-2 à la meilleure estimation déduite
des données du BSRN, et 4 Wm-2 plus élevés dans des conditions de ciel clair (figures 5 et 13, Wild,
2020). La moyenne multimodèle CMIP6 est également plus élevée et convient mieux avec les
observations, que la moyenne multimodèle CMIP5 de la génération précédente (par 4 Wm-2 pour tous les
ciels et 3 Wm-2 pour le ciel clair, les spécialistes de la modélisation valident les modèles climatiques par
rapport aux observations en surface pour les flux de ciel clair et tous les ciels). L’hypothèse selon
laquelle la variation des références à grandes longueurs d’onde entraînerait un décalage de la meilleure
estimation du BSRN d’environ 2 Wm-2 pour tous les ciels et environ 5 Wm-2 pour le ciel clair, l’accord entre
la moyenne multimodèle CMIP6 et la référence d’observation serait presque parfaite, tandis que la
moyenne multimodèle CMIP5 serait plus éloignée de la référence. Il n’est pas clair s’il est significatif ou
dû à la probabilité, puisque les modèles individuels ne donnent toujours pas de résultats satisfaisants à
la fois dans tous les ciels et dans le ciel clair et le rayonnement descendant de grandes longueurs
d’onde descendante, qui dépasse 20 Wm-2 même sur une base mondiale (figure 5, Wild, 2020). L’écart
type multimodèle CMIP6 est d’environ 5 Wm-2. En outre, l’impact du changement de référence de
grandes longueurs d’onde peut également être significatif, car les observations de l’éclairement
énergétique en surface sont utilisées pour la validation des produits satellitaires. Par exemple, Kato et
al. (2018) montrent que l’écart moyen de l’éclairement énergétique moyen descendant de grande
longueur d’onde provenant d’un produit satellitaire est de +1,0 Wm-2 au-dessus de l’océan et de 0,0 Wm-2
sur les terres émergées. Les observations sur les terres utilisées dans l’étude proviennent
principalement des sites du BSRN. Le degré d’influence de l’éclairement énergétique descendant de
grande longueur d’onde observé dépend de la variation de référence de la longueur d’onde du ciel (par
exemple, fraction nuageuse ou eau précipitable) à chaque site et de la façon dont chaque pyrgéomètre
a été étalonné. Il est donc difficile d’évaluer l’impact sans plus d’informations. Cependant, jusqu’à 5 Wm-2
est significativement plus grande que le biais moyen de l’éclairement énergétique moyen de grandes
longueurs d’onde mensuelle provenant d’un produit satellitaire.
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 7

recommandations devraient porter sur cette question. Ces recommandations devraient


permettre d’atténuer les conséquences néfastes d’un changement d’échelle. Ils devraient être
fondés sur les informations suivantes:

• Les résultats du projet ExTrac mené par le PMOD/WRC visant i) à mieux évaluer
l’impact du changement proposé de référence du rayonnement terrestre sur les
mesures pyrgéomètres; « ii) mettre au point des méthodes d’harmonisation des
séries chronologiques historiques de l’éclairement énergétique terrestre; »

• Recommandations issues de la réunion du BSRN de 2022 (voir le paragraphe


suivant)

Le décalage d’échelle sur les mesures dépend des caractéristiques des nuages, principalement
de la nébulosité, et potentiellement de facteurs tels que la quantité de vapeur d’eau intégrée
dans l’atmosphère. À cause de cela, il est difficile de déterminer avec précision combien
d’influence le décalage d’échelle aura sur les données de mesure de l’éclairement énergétique
terrestre mesurées à l’aide de pyrgéomètres commerciaux. De même, les méthodes
d’harmonisation des séries chronologiques historiques à la nouvelle échelle de référence ne
sont pas bien établies, mais elles ne sont pas encore bien établies. La recherche sur le climat
concernant l’éclairement énergétique terrestre repose essentiellement sur les séries de
données du BSRN. Ainsi, un retraitement central par les archives BSRN à l’aide d’une méthode
uniforme de retraitement serait le plus optimal. Lors de la réunion de 2022, le BSRN devrait
examiner la faisabilité et la meilleure méthode pour harmoniser le rayonnement terrestre
historique du BSRN (à l’échelle de référence). Par la suite, les recommandations définitives de
l’OMM et de l’INFCOM devraient être élaborées concernant l’harmonisation des données
historiques sur le rayonnement terrestre dans la base de données du BSRN.

L’harmonisation des données historiques est susceptible d’être une tâche longue qui ne peut
commencer qu’une fois que le changement de référence du rayonnement terrestre est
effectué. Il est important que le processus de cette entreprise soit défini aussi rapidement que
possible.

Recommandations

L’Équipe d’experts pour les références radiométriques reconnaît que:

• Les radiomètres infrarouges IRIS mis au point par le PMOD/WRC mesurent


l’éclairement énergétique de grandes longueurs d’onde avec une incertitude élargie
d’environ ±2 Wm−2 (Gröbner, 2012). Ils sont reliés au SI par la caractérisation du
corps noir en utilisant à la fois le corps noir principal de la section de radiométrie
infrarouge au Centre radiométrique mondial et le corps noir hémisphérique PTB, ce
dernier permettant un lien direct avec l’échelle de température du rayonnement de
PTB. Cette méthode est suffisamment mature pour qu’elle soit adoptée en tant que
nouvelle référence pour le rayonnement terrestre.

• Le pyrgéomètre à cavité absolue (ACP) mis au point par NREL permet de


déterminer l’éclairement énergétique atmosphérique de grandes longueurs d’onde
avec une incertitude d’environ ±4 Wm-2 (U95) avec traçabilité par le SI (Reda et
al., 2012). Reda et al. (2012) indiquent que l’ACP fournit une référence absolue
pour l’étalonnage des pyrgéomètres sans nécessiter la caractérisation ACP dans un
corps noir, fournissant une méthode indépendante pour la traçabilité SI.

• Les nouveaux radiomètres infrarouges uniformisés spectralement (IRIS et ACP)


nécessitent des conditions particulières et un suivi minutieux en cours
d’exploitation, car ils sont sans fenêtre. Par conséquent, l’utilisation continue d’un
groupe de pyrgéomètres de référence (comme le Groupe étalon mondial pour
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 8

l’infrarouge) est nécessaire en tant que norme principale de transfert pour les
étalonnages opérationnels.

• L’introduction d’une nouvelle référence radiométrique terrestre fondée sur les


méthodes décrites ci-dessus entraînerait un décalage d’échelle d’environ +5 Wm-2
(avec une incertitude élargie dans la nouvelle échelle d’environ 2 Wm-2) pour les
conditions de ciel clair (nouvelle échelle d’éclairement plus élevée que le courant),
descendant jusqu’à zéro Wm-2 pour les conditions de prévision excessive (voir la
section ci-dessus).

L’Équipe d’experts recommande donc à l’INFCOM qu’une nouvelle référence radiométrique


terrestre soit introduite sur la base de l’IRIS (liée au SI via la caractérisation du corps noir) et
de l’ACP aussi rapidement que possible, à condition que les quatre conditions suivantes soient
satisfaites:

(1) La ou les nouvelles références doivent avoir une traçabilité avérée par rapport au
SYSTÈME international d’unités, par exemple établie par un centre d’étalonnage et de
capacités de mesure (CMC) approuvé, et doivent être documentées dans la littérature
scientifique, avec des performances caractérisées par un budget d’incertitude. Dans le
cas où plusieurs nouvelles références sont admissibles, les nouvelles références doivent
convenir dans le cadre de leurs incertitudes déclarées dans les comparaisons
internationales.

(2) Un groupe étalon de pyrgéomètres de référence (comme le Groupe étalon mondial pour
l’infrarouge (WISG) doit continuer d’être exploité en tant qu’étalon principal de transfert
avec une mise à jour de l’étalonnage par rapport aux nouvelles références selon les
dernières méthodes de métrologie.

(3) Des procédures doivent être mises à disposition pour corriger les données de mesure
traçables par rapport au Groupe étalon mondial pour l’harmonisation avec la nouvelle
échelle de référence, en particulier pour les grandes séries chronologiques
climatologiques.

(4) Le BSRN devrait rendre obligatoire l’enregistrement des données brutes du pyrgéomètre
(signal net IR en volts et température) en utilisant le nouveau relevé logique LR4000 et
le BSRN devrait déterminer combien de stations sont en mesure de fournir ce relevé pour
les données historiques.

En l’absence de modification de la référence radiométrique terrestre, l’ÉQUIPE d’experts


recommande en outre à l’INFCOM de prier instamment les NMIs, les centres radiométriques et
les milieux de la recherche:

• Améliorer et décrire la compréhension des deux réalisations proposées pour la


référence terrestre. Les connaissances acquises au cours de la décennie écoulée
depuis la production de l’IRIS et des pays ACP doivent être publiées dans des
revues à comité de lecture, de préférence dans le domaine de la métrologie, en
particulier en ce qui concerne l’amélioration de la compréhension de l’exactitude de
ces instruments et de leur traçabilité par rapport au SYSTÈME international
d’unités. Alors que iris et ACP sont cohérents dans les incertitudes énoncées, la
communauté devrait poursuivre ses recherches afin de réduire ces incertitudes et
de mieux caractériser les différences entre les références.

• Effectuer davantage de recherches pour comprendre les divergences observées


entre différents instruments de pyrgéomètres (même de même type) pendant des
conditions atmosphériques très sèches (vapeur d’eau intégrée inférieure à 10 mm
environ).
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 9

L’Équipe d’experts recommande à l’INFCOM de:

• Veiller à ce que le Groupe étalon actuel du SIO soit maintenu pour qu’il soit
maintenu en tant que norme principale de transfert opérationnelle (condition 1 ci-
dessus).

• Gérer le processus d’intégration d’autres pyrgéomètres dans le Groupe mondial


pour l’infrarouge pour s’assurer qu’il comprend toujours un nombre suffisant de
pyrgéomètres, même si les anciens pyrgéomètres du WISG échouent. Il faudrait
envisager d’inclure d’autres modèles que ceux déjà présents dans le Groupe de
coordination de l’OMM.

L’Équipe d’experts recommande enfin à l’INFCOM:

• Collabore avec le BSRN pour faciliter l’harmonisation de ses relevés radiométriques


terrestres, notamment pour s’assurer que ces efforts sont disponibles dans le cadre
du Centre mondial de surveillance du rayonnement (WRMC) du BSRN et d’autres
centres internationaux de bases de données

• Élabore et publie un bref document expliquant la nature du changement de


référence du rayonnement terrestre, le décalage d’échelle correspondant et ses
conséquences, ainsi que des directives sur la nécessité et la méthode de correction
des données de terrain mesurées par des instruments traçables par rapport à la
référence actuelle, et préconise que ce document soit joint aux certificats
d’étalonnage traçables par rapport à la nouvelle référence

Autre exigence

Suite au changement de référence du rayonnement terrestre (mise à jour de référence),


l’Équipe d’experts recommande de décrire les certificats d’étalonnage traçables par rapport à la
nouvelle référence, y compris une description de la façon dont les certificats traçables par
rapport à la référence précédente peuvent être comparés à des certificats traçables par rapport
à la nouvelle référence (voir le dernier point de la section « recommandations » ci-dessus).

Références

Comité consultatif pour la photométrie et la radiométrie (2021). Appendice 2: Mise en pratique


pour la définition des candelas et unités dérivées associées pour les grandeurs photométriques
et radiométriques dans le SI (p. 5). Dans Le Système international d’unités / The International
System of Units (’The SI Brochure’). Pavillon de Breteuil, Sèvres, France: Bureau international
des poids et mesures. Disponible à https://www.bipm.org/documents/20126/41489685/SI-
App2-candela.pdf (consulté le 25.02.2022).

Gröbner, J. (2012). Radiomètre étalon de transfert pour les mesures de l’éclairement


énergétique atmosphérique de grande longueur d’onde. Métrologie. 49:2, S105-S111,
doi:10.1088/0026-1394/49/2/s105.

Kato, S., F. G. Rose, D. A. Rutan, T. J. Thorsen, N. G. Loeb, D. R. Doelling, X. Huang, W. L.


Smith, W. Su et S.-H. Ham, 2018: Produit sur l’éclairement énergétique de surface de l’édition
4.0 – Nuages et système d’énergie rayonnante de la Terre (CERES) – Energy Balanced and
Filled (EBAF), J. Climate, 31, 4501-4527 doi:10.1175/JCLI-D-17-0523.1.

Reda, I., J. Jinan, Z. Scheuch, L. Hanssen, B. Wilthan, D. Myers et T. Stoffel (2012).


Pyrgéomètre à cavité absolue permettant de mesurer l’éclairement énergétique absolu
extérieur de grande longueur d’onde avec traçabilité par rapport au système international
d’unités SI. J. Atmos. Solar-Terr. Phys. 77, 132-143, doi:10.1016/j.jastp.2011.12.011.
INFCOM-2/INF. 6.2(5), p. 10

Walter, B., Winkler, R., Graber, F., Finsterle, W., Fox, N., Li, V., et Schmutz, W. (2017).
Mesures de l’éclairement énergétique solaire direct avec radiomètre solaire absolu
cryogénique, AIP Conference Proceedings 1810, 080007, doi:10.1063/1.4975538.

Wild, M., 2020: Le bilan énergétique mondial représenté dans les modèles climatiques CMIP6.
Clim. Dyn. , 55, 553‒577, doi:10.1007/s00382-020-05282-7.

Winkler, R. (2013). Radiomètre solaire absolu cryogénique, étalon si potentiel pour


l’éclairement énergétique solaire. Thèse de doctorat, University College London, Royaume-Uni.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.2(7)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES


Présenté par:
INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES
Présidents du SC-MINT
D’INFORMATION
et du GCW-AG
Deuxième session
13.X.2022
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

DÉSIGNATION DU CENTRE PRINCIPAL DE MESURE DE L’OMM POUR LA


SURVEILLANCE DE LA NEIGE – CENTRE DE COMPÉTENCES POUR LA
SURVEILLANCE DE LA NEIGE, DAVOS (SUISSE)

Aperçu

Le présent document fournit un appui technique au projet de résolution 6.2(7)/1 (INFCOM-2)


sur la désignation du Centre principal de mesure de la surveillance de la neige de l’OMM –
Centre de compétences pour la surveillance de la neige, Davos (Suisse)

Introduction

La proposition d’un centre de compétences pour la surveillance de la neige (SMCC) a été


élaborée par les milieux de la Veille mondiale de la cryosphère (VMC). Grâce à l’intégration
récente des activités de la VMC relevant de la Commission des infrastructures de l’OMM
(INFCOM), qui soutiennent à la fois la disponibilité de données de qualité sur la neige et les
connaissances d’experts dans le domaine des mesures de la neige, bénéficient du cadre
durable en tant que centre principal de mesure.

Motivation

La surveillance mondiale des variables relatives à la neige revêt une importance croissante et
exige l’échange de connaissances sur la mesure des variables relatives à la neige, en veillant à
ce que les meilleures pratiques communes soient élaborées et appliquées largement pour
permettre la comparabilité.

La neige fait partie intégrante du système terrestre en ce qui concerne le climat (par exemple,
l’albédo de rétroaction) et joue un rôle dans le stockage de l’eau pour l’irrigation, la
consommation d’eau potable et l’hydroélectricité. La neige étant de plus en plus importante
dans un monde qui est confronté d’une part à des sécheresses plus fréquentes, où la neige et
la glace (qui peuvent être considérées comme de vieilles neiges des années précédentes)
jouent un rôle important en tant que stockage de l’eau et d’autre part par des précipitations
plus extrêmes, où la neige peut amortir le ruissellement immédiat, mais aussi provoquer des
avalanches ou des inondations. La diminution du manteau neigeux dû au réchauffement
climatique et l’augmentation de la charge de poussière et de suie abaisse l’albédo planétaire,
ce qui modifie le bilan énergétique de notre planète.
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 2

L’action COST « HarmoSnow », au cours de laquelle 29 pays européens ont participé, ce qui a
abouti à la compilation de la « Brochure européenne sur la neige » (Haberkorn, 2019) contient
des informations sur les mesures de la neige provenant de 38 pays européens. L’Équipe
d’experts de la VMC pour la Veille nige a préparé le nouveau chapitre intitulé « Mesure de la
neige » dans le Volume II « Mesure des variables cryosphériques » du Guide des instruments
et des méthodes d’observation de l’OMM (OMM-N° 8/Vol. II). Ces tâches démontrent
clairement la nécessité d’un SMCC, en tant que centre de compétences.

Mandat du SMCC

La présente proposition s’appuie sur le cadre mûr des centres principaux de mesure (CPM) de
l’OMM et de l’INFCOM et est proposée en tant que CPM spécialisé, dont les attributions sont
conformes à celles définies dans la résolution 10 (INFCOM-1). Il s’agira d’établir un centre de
compétences fondé sur les connaissances qui assumerait les fonctions de soutien à la qualité
des observations de la neige et des données sur la neige et qui inclurait des activités de
renforcement des capacités. Ce centre relierait le portail de données de la VMC pour faciliter
l’accès aux jeux de données et aux fournisseurs de données.

Le CENTRE climatologique mondial proposé doit fournir des compétences de haut niveau en
matière de télédétection en surface et d’instruments in situ pour la mesure des principales
variables enneigées, avec les fonctions suivantes:

• Centre de compétences dans lequel sont appliquées et étudiées les dernières


techniques, techniques et techniques d’instruments liés à la neige, en vue, entre
autres, de fournir conseils et conseils techniques sur leur potentiel d’exploitation et
d’utilisation rentable par les Membres de l’OMM et la communauté scientifique

• Fournir, publier et promouvoir ses réalisations et ses conclusions, notamment en ce


qui concerne l’intégration de la télédétection à partir de la neige en surface et des
mesures in situ, ainsi que l’élaboration de procédures normalisées relatives à
l’utilisation, à l’exploitation et à l’entretien des instruments

• Collaborer avec d’autres CMM et centres régionaux de l’OMM dans des domaines
d’intérêt commun

• Collaborer avec d’autres organismes et organismes scientifiques et de


développement et avec les fabricants d’instruments

• Établir, le cas échéant, une relation particulière avec un établissement


complémentaire d’un pays en développement

• « Contribuer activement aux travaux de l’INFCOM, en particulier avec le SC-MINT,


en contribuant et en élaborant des documents pertinents afin de veiller à ce que les
dernières connaissances, procédures et meilleures pratiques soient dûment prises
en compte dans les publications réglementaires et d’orientation de l’OMM; »

Un comité directeur scientifique , sous les auspices de l’Association internationale des sciences
cryosphériques (AISC/UGGI), appuiera et conseillera le CENTRE.

Le CENTRE de Davos proposé fera partie du réseau de centres principaux de mesure OMM-
INFCOM sous la direction du Comité permanent des mesures, des instruments et de la
traçabilité (SC-MINT) et de l’Équipe d’experts pour la Veille mondiale de la cryosphère relevant
du Groupe consultatif pour la Veille mondiale de la cryosphère.

La proposition de création d’un CMOC coïncide avec l’Organe mixte sur l’état de la couverture
neigeuse en montagne nouvellement créé, une coentreprise entre l’IACS, l’Initiative de
recherche sur les montagnes (MRI) et la Veille mondiale de la cryosphère( VMC).
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 3

Structure du CMCC de Davos

Le CENTRE climatologique mondial sera implanté à Davos (Suisse), sous la responsabilité de


l’Institut de recherche sur la neige et les avalanches (WSL/SLF), qui comprend le changement
climatique, les extrêmes climatiques et les risques naturels au Centre de recherche sur les
régions alpines (CERC). MétéoSuisse fera office de lien avec l’OMM. Les partenaires de soutien
sont l’Office fédéral suisse de l’environnement (FOEN), le canton graubünden par le biais du
CERC nouvellement créé sous la responsabilité du WSL/SLF, et éventuellement de la
Coopération suisse pour le développement.

La Suisse est un pays alpin ayant une tradition bien connue en matière de recherche sur la
neige et les avalanches ainsi que d’un réseau dense de stations de surveillance de la neige
dont les relevés portent sur de longues périodes, ainsi que pour les glaciers (GLAMOS) et le
pergélisol (PERMOS). C’est ainsi que la Suisse est un excellent partenaire pour le SMCC
proposé de Davos qui servira la communauté par:

• « Fournir des conseils techniques sur les mesures in situ et à distance des variables
clés telles que l’épaisseur de la neige, la densité de la neige en gros, l’équivalent en
eau de la couverture neigeuse, l’épaisseur de la neige et les mesures des
microstructures de la neige et des propriétés macroscopiques du manteau
neigeux; »

• « Élaborer des directives pour les différentes variables relatives à la neige, en


fonction du climat et de l’application de la neige; »

• Définir les normes et les meilleures pratiques en matière de contrôle de la qualité


des données relatives à la neige en fonction de l’application qui est utilisée pour

• « - Élaborer des normes et des procédures pour combler les lacunes des séries de
données sur la neige; »

• Partage des compétences en matière d’homogénéisation des mesures de la neige

• Démontrer les chances et les limites des mesures de la neige par télédétection en
surface, par exemple avec des drones

• Fourniture d’une infrastructure dans les champs d’investigation à long terme pour
tester de nouveaux capteurs de mesure par rapport aux mesures de référence

• « Organiser des ateliers sur les techniques de mesure de la neige et l’interprétation


des données sur la neige à l’intention des scientifiques, des spécialistes de la
modélisation et des praticiens; »

L’Institut du WSL pour la recherche sur la neige et les avalanches (WSL/SLF) possède plus de
80 ans d’expérience en matière de surveillance de la couverture neigeuse et de mesure des
propriétés de la neige, non seulement dans l’environnement alpin. Ces dernières années, les
projets de recherche et d’application ont permis d’homogénéiser les séries chronologiques à
long terme d’observations relatives à la neige et de mettre au point des produits
climatologiques aux points de grille de l’épaisseur de la neige et de l’équivalent en eau de la
couverture neigeuse.

Avec une longue tradition en matière de renforcement des capacités, le WSL/SLF est prêt à
soutenir l’installation de réseaux efficaces et durables de surveillance de la neige dans les pays
en développement, par exemple en Asie centrale. Des considérations sont données à
l’organisation de cours et d’ateliers. Enfin, l’infrastructure SSL/SLF convient bien à la mise au
point d’instruments servant à mesurer les propriétés de la neige ainsi qu’à la vérification et à la
validation de nouvelles méthodes d’observation de la neige, y compris la télédétection
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 4

terrestre, aérienne et spatiale. Les connaissances et les ressources disponibles dans le cadre
du WSL/SLF font de l’institution un établissement exceptionnel de créer un centre principal de
mesure OMM-INFCOM pour la surveillance de la neige.

Activités actuelles du WSL/SLF et de MétéoSuisse à Davos

Les satellites WSL/SLF et MétéoSuisse sont chargés d’un vaste réseau d’observations
manuelles et automatiques de la neige in situ, qui sont notamment utilisées pour les alertes
aux avalanches, la climatologie, l’hydrologie et la prévision numérique du temps. Ils s’appuient
sur une longue tradition de mesures in situ de la neige et de la météorologie à Weissfluhjoch
(depuis 1937 et 1947 respectivement) et à Davos (depuis 1945 et 1866 respectivement). La
collaboration étroite entre les deux institutions se traduit également par la mesure des
précipitations solides dans les locaux de la station CryoNet « Weissfluhjoch Versuchsfeld ».
Une référence automatique à double barrière et divers autres instruments d’enregistrement
des précipitations ont été déployés pendant la phase active de la deuxième Expérience de
l’OMM sur les systèmes de mesure des précipitations solides (SPICE). MétéoSuisse continue
aujourd’hui de surveiller une partie de ces instruments, y compris le DFAR, et d’utiliser le site
pour les mesures de référence.

Le SLF/SLF étudie tous les aspects de la neige à l’aide de méthodes de mesure qui se sont
avérées depuis des dizaines d’années ainsi que des instruments de mesure de pointe, dont
beaucoup sont mis au point en interne ou adaptés aux besoins particuliers de la recherche sur
la neige. Divers capteurs automatiques de l’épaisseur de la neige et de l’eau douce sont
également testés par les SLF, analysant le potentiel des drones pour obtenir des informations
sur la variabilité spatiale de l’épaisseur de neige. En outre, un projet actuel étudie le potentiel
des méthodes semi-automatiques pour détecter les ruptures non climatologiques
(inhomogénéités) dans les séries de données sur l’épaisseur de neige.

Activités prévues du CMCC de Davos

L’activité de démarrage du CENTRE de Davos est étroitement liée à une proposition soumise à
un appel conjoint du SMOC-CH et de la VAG et sera suivie indépendamment des résultats de
la présente demande. Le projet « Stimuler la quantification des observations spatio-
temporelles des précipitations solides et de l’équivalent en eau de la couverture neigeuse dans
les zones de haute montagne (BOSTOPS-mountain) » vise à favoriser les progrès des
techniques de surveillance de la neige le long d’une transect entre 800 et 3 000 m au-dessus
de l’altitude. S’il est approuvé, le projet traitera de la surveillance des phénomènes
météorologiques et climatiques à haute altitude dans la région du groupe CryoNet intégré de
Davos. Ainsi, les estimations quantitatives des précipitations du radar météorologique
« Weissfluhgipfel » seront comparées aux mesures in situ effectuées à partir de capteurs de
pression de lac, de capteurs de rayons cosmiques, de capteurs du système mondial de
navigation par satellite, d’échelles de neige et d’coussins à neige. WSL/SLF dirigera un
consortium comprenant le Laboratoire d’hydraulique, d’hydrologie et de glaciologie (VAW-
ETHZ), le Glacier Monitoring Switzerland (GLAMOS), l’Institut d’hydrologie et de gestion de
l’eau (HyWa, BOKU Vienne), le Département des géosciences de l’Université de Fribourg
(UNIFR), MétéoSuisse et deux fabricants d’instruments (Hydroinnova LLC, ANavS GmbH).

Une deuxième activité, le projet international « Snowtinel » financé par la Fondation nationale
suisse pour la science, a déjà commencé et se poursuivra jusqu’en 2025. Le projet vise à
améliorer le RSO de la mission Sentinel-1 pour l’hydrologie des bassins versants des régions
alpines. Cela nécessite une meilleure compréhension des interactions physiques du signal
radar avec un manteau neigeux mouillé. Le projet comprend des mesures in situ de l’eau
douce, de la teneur en eau liquide de la couverture neigeuse et de la rugosité de la surface de
la neige dans les stations CryoNet « Laret de Davos » et « Weissfluhjoch Versuchsfeld ».
INFCOM-2/INF. 6.2(7), p. 5

En savoir plus

WSL/SLF: Neige et avalanches dans les Alpes suisses.


https://www.dora.lib4ri.ch/wsl/islandora/search/winterberichte?type=dismax
doi: 10,3929/ethz-a-000008971
Buchmann, M.; Coll, J.; Aschauer, J.; Begert, M.; Brönnimann, S.; Chimani, B.; Resch, G.;
Schöner, W.; Marty, C., 2022: Homogeneity assessment of Swiss snow depth series:
comparison of break detection capabilities of (semi-)automatic homogenization
methods. Cryosphère, 16, 6: 2147-2161. doi: 10,5194/tc-16-2147-2022.
Bühler, Y., Adams, M. S., Bösch, R., Stoffel, A. 2016: Mapping snow depth in alpine terrain
with unmanned aerial systems (UASs): potential and limitations, The Cryosphere, 10, 1075-
1088. doi: 10.5194/tc-10-1075-2016.
Bührle, L. J., Marty, M., Eberhard, L. A., Stoffel, A., Hafner, E. D., et Bühler, Y. 2022: Spatially
continuous snow depth mapping by avion photogramtry for annual peak of winter from 2017 to
2021, The Cryosphere Discussions. doi: 10.5194/tc-2022-65.
Capelli, A., Koch, F., Henkel, P., Lamm, M., Appel, F., Marty, C., et Cster, J. 2022: GNSS
signal-based snow water equivalent determination for different snowpack condition for
different snowpack gradient, The Cryosphere, 16, 505‒531. doi: 10.5194/tc-16-505-2022.
Fierz, C., Armstrong, R. L., Durand, Y., Etchevers, P., Greene, E., McClung, D. M., Nishimura,
K., Satyawali, P. K., et Sokratov, S. A. 2009: The International Classification for Seasonal
Snow on the Ground, UNESCO-IHP, Paris, France, viii+80 pp.
https://cryosphericsciences.org/publications/snow-classification.
Gerber, F., Besic, N., Sharma, V., Mott, R., Daniels, M., Gabella, M., Berne, A., Germann, U.,
et Lehning, M.2018: Spatial variability in snow precipitation and accumulation in COSMO-WRF
simulations and radar estimations over complex terrain, 12, 3137‒3160. doi: 10.5194/tc-12-
3137-2018.
Gugerli, R., Desilets, D., et Salzmann, N. 2022: Brief communication: Brief communication:
Application of a muonic cosmic ray snow gauge to monitor the snow water equivalent on alpine
glaciers, The Cryosphere, 16, 799‒806, doi: 10.5194/tc-16-799-2022.
Haberkorn, A. (éd.) 2019: European Snow Booklet – an Inventory of Snow Measurements in
Europe, EnviDat. doi: 10.16904/envidat.59.
López-Moreno, J.I.; Leppänen, L.; Luks, B.; Holko, L.; Picard, G.; Sanmiguel-Vallelado, A.;
Alonso-González, E.; Finger, D.C.; Arslan, A.N.; Gillemot, K.; Sensoy, A.; Sorman, A.; Ertaş,
M.C.; Fassnacht, S.R.; Fierz, C.; Marty, C., 2020: Comparaison de mesures de la masse
volumique de la neige et de l’équivalent en eau de la couverture neigeuse avec
échantillonneurs de carottes de neige: biais instrumental et variabilité induits par les
observateurs. Processus hydrologiques, 34, 14: 3120-3133. doi: 10,1002/hyp.13785.
Marty, C. et Meister, R. 2012: Long-term snow and weather observations at Weissfluhjoch et
ses rapports avec d’autres observatoires de haute altitude dans les Alpes, Theor. Appl.
Climatol., 110, 573‒583. doi: 10.1007/s00704-012-0584-3.
Matiu, M.; Crespi, A.; Bertoldi, G.; Carmagnola, C.M.; Marty, C.; Morin, S.; Schöner, W.; Cat
Berro, D.; Chiogna, G.; De Gregorio, L.; Kotlarski, S.; Majone, B.; Resch, G.; Terzago, S.;
Valt, M.; Beozzo, W.; Cianfarra, P.; Gouttevin, I.; Marcolini, G.; Weilguni, V., 2021: Observed
snow depth trends in the European Alpes: 1971 to 2019. Cryosphère, 15, 3: 1343-1382. doi:
10,5194/tc-15-1343-2021.
Nitu, R., Roulet, Y.-A., Smith, C., Kontu, A., et Morin, S. 2018: WMO Solid Precipitation
Intercomparison Experiment (SPICE) (2012–2015), Organisation météorologique mondiale,
Genève, Suisse. https://library.wmo.int/index.php?lvl=notice_display&id=20742.
Resch, G.; Koch, R.; Marty, C.; Chimani, B.; Begert, M.; Buchmann, M.; Aschauer, J.;
Schöner, W., 2022: A quantile-based approach to improve homogenization of snow depth time
series. International Journal of Climatology. doi: 10.1002/joc.7742.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3.1(1)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-IMT
D’INFORMATION
7.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique suivie
d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle
du document.]

VERSION 2.0 DU SYSTÈME D’INFORMATION DE L’OMM «CLÉS EN MAIN»


(WIS 2.0 IN A BOX)

Le Conseil exécutif, par sa résolution 22 (EC-73), a approuvé le plan de mise en œuvre de la


version 2.0 du Système d’information de l’OMM (SIO 2.0) et a reconnu l’importance d’établir
des projets pour vérifier le bien-fondé des principes du SIO 2.0 dans le contexte du partage
international des données et pour démontrer ses avantages pour les Membres. En
conséquence, onze projets ont été mis en place dans les domaines de l’échange de données,
de la découverte de données, du domaine du système terrestre et du soutien aux pays les
moins avancés (PMA) et aux petits États insulaires en développement (PEID). En septembre
2021, un atelier sur les projets de démonstration du SIO 2.0 a été organisé (voir annexe 1).
L’atelier a conclu que les principes établissant le cadre technique du SIO 2.0 sont très efficaces
pour favoriser le partage international des données. En outre, l’atelier a proposé d’établir un
projet appelé «WIS2 in a box» (version 2.0 du SIO clés en main), destiné à faciliter l’adoption
de la version 2.0 du SIO. Le projet a été établi en novembre 2021 en tant que projet en accès
libre fournissant une mise en œuvre de référence pour les Membres désireux d’adopter des
solutions libres d’accès.

Le Comité permanent de la gestion et des technologies de l’information a reconnu que


l’engagement du secteur est essentiel pour favoriser la réussite de la mise en œuvre du
SIO 2.0. Par conséquent, en juin 2022, un atelier visant à présenter la version 2.0 du SIO aux
professionnels du secteur (voir annexe 2) a été organisé afin de présenter le plan de mise en
œuvre du SIO 2.0 et de promouvoir le projet WIS2 in a box. L’intérêt du secteur a été
significatif, et l’on s’attend à ce que certaines entreprises privées contribuent au logiciel de
SIO 2.0 clés en main et favorisent la réussite de la transition vers la version 2.0.

Développement

Le projet WIS2 in a box a été lancé en novembre 2021 pour fournir un système de partage de
données utilisant le cadre du SIO 2.0. Le Secrétariat a mis en place une petite équipe avec le
responsable technique introduit par le Canada. La collaboration avec le Comité permanent des
technologies et de la gestion de l’information a été continue et déterminante pour l’élaboration
du système en conformité avec les spécifications techniques du SIO 2.0. Le développement du
système parallèlement à la définition des règlements techniques a permis de vérifier que les
dispositions étaient adaptées à l’objectif visé et qu’elles pouvaient être mises en œuvre avec
des normes ouvertes et des logiciels libres.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 2

La mise en œuvre du WIS2 in a box s’effectue à l’aide de la technologie en nuage pour offrir la
flexibilité d’être déployée sur un nuage privé/public ou sur place. Il s’agit d’une solution «clés
en main» qui peut être installée sur n’importe quelle plate-forme et configurée pour répondre
aux besoins des centres opérationnels. Le système est fondé sur un logiciel libre existant,
largement utilisé dans les opérations de certains Membres de l’OMM. Il permet aux Membres
de partager des données à l’échelle internationale et nationale en utilisant des protocoles de
mise en file d’attente des messages et des services Web, conformément aux règlements
techniques du SIO 2.0. Le SIO 2.0 clés en main fournit également des API Web conformes aux
normes de l’Open Geospatial Consortium (OGC), ce qui rend l’accès aux données extrêmement
simple à partir de tous les langages courants (Python, R, ...) et de nombreux programmes en
libre accès et propriétaires (Excel).

WIS2 in a box est un projet en accès libre dont la licence Apache 2.0 permet sa libre
utilisation, sa commercialisation et de le modifier. Le logiciel est disponible librement dans son
dépôt https://github.com/wmo-im/wis2box et la documentation est disponible sur
https://docs.wis2box.wis.wmo.int. Un exemple de démonstration du SIO 2.0 clés en main est
consultable à l’adresse http://demo.wis2box.wis.wmo.int.

La figure 1 présente la feuille de route de la mise en œuvre du projet. Le SIO 2.0 clés en main
était prêt à être installé sur Amazon Web Services début avril pour soutenir le projet
expérimental d’échange d’observations au Malawi. L’évolution continue du logiciel a permis la
mise en œuvre des fonctionnalités requises par le SIO 2.0 et une version entièrement
conforme au à la version 2.0 sera disponible d’ici décembre. Le SIO 2.0 clés en main sera un
élément clé de la phase pilote du SIO 2.0.

Figure 1: Feuille de route pour la mise en œuvre de WIS2 in a box

Cas d’utilisation au Malawi

Le département du changement climatique et des services météorologiques du Malawi


(DCCMS) gère 23 stations météorologiques manuelles fournissant deux ou quatre observations
par jour, et 44 stations météorologiques automatiques de Campbell Scientific, fournissant des
données via une connexion GSM et Internet.

Les données transmises sur le Système mondial de télécommunications (SMT) et reçues par
les centres du Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTDP) en janvier
2021 peuvent être visualisées sur le Système de surveillance de la qualité des données de
l’OMM (https://wdqms.wmo.int) et sont présentées à la figure 2. Cependant, en janvier 2021,
seules deux stations ont rapporté, en moyenne, deux observations quotidiennes, ce qui
constitue un écart important par rapport aux données horaires requises pour le Réseau
d’observation de base mondial (ROBM). La faible disponibilité spatiale et temporelle des
données de surface a un impact sur la qualité des prévisions fournies par les centres du SMTDP
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 3

et doit être prise en compte afin de fournir de meilleures prévisions et des informations plus
précises pour les systèmes d’alerte précoce.

Le Secrétariat a lancé un projet avec le DCCMS du Malawi, Campbell Scientific et Amazon pour
mettre en œuvre une fourniture continue et fiable de données horaires en temps réel de 44
stations météorologiques automatiques aux centres du SMTDP en format BUFR (Forme
universelle de représentation binaire des données météorologiques) par le biais des protocoles
de mise en file d’attente des messages du SIO 2.0. Le projet a commencé par une mise en
œuvre ad hoc dans le nuage public en utilisant Amazon Web Services et le logiciel fourni par
Campbell. Il a été reconnu que la solution adoptée ne convenait pas pour être déployée dans
d’autres pays et n’était pas conforme aux principes du SIO 2.0. La mise en place du projet
WIS2 in a box a offert l’opportunité de fournir une solution clé en main, et dans le même
temps, le Malawi était un bon cas d’utilisation pour construire le SIO 2.0 clés en main, en
s’assurant qu’il était adapté aux besoins des PMA. Par conséquent, le WIS2 in a box a été
initialement développé autour du projet du Malawi et a commencé à fournir des données via
les canaux du SIO 2.0 en avril 2022.

Le déploiement du SIO 2.0 clés en main pour le Malawi se fait actuellement sur Amazon Web
Services. Néanmoins, il existe un boîtier physique en cours de développement que le DCCMS
pourrait déployer dans ses locaux si le cloud n’est pas considéré comme une solution viable à
long terme. Le système du WIS2 in a box utilise la technologie du cloud et peut être déployé
dans le cloud public ou privé ou sur place.

Figure 2: https://wdqms.wmo.int montrant le nombre d’observations quotidiennes


de la pression des stations du Malawi en janvier 2021.
Points noirs - > aucune observation, points rouges - > deux observations

Les données sont transmises directement depuis les stations, au format CSV (séparation par
des virgules), vers un serveur FTP, puis converties en format BUFR, et publiées via des
protocoles de mise en file d’attente des messages et une API Web.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 4

Le SIO 2.0 clés en main offre deux options différentes pour l’utilisation des données:

1. Protocoles de mise en file d’attente des messages en combinaison avec un serveur Web.
Un utilisateur s’abonne à l’interface de ces protocoles pour recevoir les notifications de
nouvelles données disponibles. Le message de notification comporte une URL pointant
vers un serveur Web à partir duquel l’utilisateur peut télécharger les données au format
BUFR;

2. Les API de l’OGC sont exposées via un serveur Web. Avec un script Python ou R,
l’utilisateur peut interroger l’API et recevoir les données décodées. Le script peut traiter
ou tracer les données sans décoder le message BUFR. D’autres programmes comme
QGIS ou Excel peuvent se connecter à l’API de l’OGC et utiliser les données.

Le nombre d’observations partagées a considérablement augmenté avec la mise en œuvre du


WIS2 in a box, mais il n’a pas été possible d’échanger les données de l’ensemble des
44 stations car beaucoup d’entre elles ne sont pas opérationnelles ou ne sont pas connectées
pour des raisons diverses. En outre, d’autres problèmes affectent la transmission régulière en
raison du manque d’entretien des stations. Cependant, la figure 3 montre une amélioration
significative de la transmission des données, plusieurs stations transmettant des données
horaires en continu. La figure 3 montre que 19 stations échangent des données toutes les
heures, avec une augmentation significative du nombre d’observations fournies
quotidiennement aux centres du SMTDP.

Figure 3: https://wdqms.wmo.int montrant le nombre d’observations quotidiennes


de la pression des stations du Malawi en juin 2022.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 5

ANNEXE 1

RAPPORT D’AVANCEMENT DES PROJETS DE DÉMONSTRATION DE LA


VERSION 2.0 DU SIO

L’atelier sur les projets de démonstration du SIO 2.0 s’est tenu les 13 et 14 septembre 2021,
puis les 20 et 21 septembre 2021. Plus de 120 participants de tous les conseils régionaux et de
nombreux programmes divers de l’OMM ont assisté aux sessions virtuelles.

Des présentations pour 11 projets de démonstration du SIO 2.0 ont été faites pendant l’atelier.
Des copies de ces présentations sont disponibles à l’adresse suivante: Projets de
démonstration de la version 2.0 du SIO

La discussion a porté sur les quatre thèmes suivants:

Échange de données

Quatre projets ont été identifiés pour explorer les technologies modernes, les protocoles de
mise en file d’attente des messages, couramment utilisés pour l’échange de données sur
l’Internet des objets (IoT), les applications de messagerie pour les téléphones mobiles et les
applications Web:

- Échange expérimental de données du SIO 2.0 pour les données dans les profils CF-
NetCDF de l’OMM
- Exploration de l’utilisation des protocoles de mise en file d’attente des messages
pour l’échange de données du SMT
- Projet de nuage du Centre mondial du système d’information (CMSI) de Tokyo
- Pôle de données d’observations supplémentaires d’EUMETNET

Recherche de données

Pour permettre une expérience de recherche riche pour chaque utilisateur se servant des
normes de métadonnées, permettant la recherche de données faisant autorité par le biais de
moteurs de recherche commerciaux (Google, Bing, Yahoo, Baidu) et de portails dédiés, deux
projets de démonstration du SIO 2.0 ont été présentés sur ce sujet:
- Échange et collecte de métadonnées de recherche
- Catalogue des services Web du CMSI de Beijing

Domaines du système Terre

Trois projets sont présentés dans cette rubrique comme des systèmes conçus pour servir des
communautés spécifiques liées à différents domaines du système Terre:
- Observatoire mondial de la cryosphère
- Accès libre au SMT (OpenGTS)
- Système d’observation hydrologique de l’OMM (SOHO)
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 6

Soutien aux pays les moins avancés (PMA) et aux petits États insulaires en
développement (PEID)

Les projets présentés dans ce thème sont conçus pour réduire la barrière à l’entrée pour les
PMA et les PEID:
- Interconnexion du CMSI de Casablanca avec les centres météorologiques nationaux
situés dans sa zone de responsabilité.
- Échange de données du SIO 2.0 de la Station météorologique automatique du
Malawi.

Points forts de l’atelier

L’atelier a noté que l’utilisation de normes ouvertes et de logiciels gratuits et libres d’accès
dans les projets était significative. L’adoption de solutions natives de la technologie en nuage
ou compatibles avec cette dernière est un thème récurrent. L’atelier a également souligné
l’efficacité des logiciels prêts à l’emploi et des solutions clés en main pour simplifier l’adoption
des normes du SIO 2.0 et accélérer la transition du SIO/SMT vers la version 2.0 du SIO.

Les projets ont prouvé que le SIO 2.0 est bénéfique tant pour les pays développés que pour les
pays en développement, car il permet de réduire les obstacles au partage des données et de
simplifier l’accès aux données et aux informations.

L’atelier a conclu qu’une composante SIO 2.0 complète pour les PMA et les PEID serait utile
pour la phase de mise en œuvre. Ce composant, «WIS 2.0 in a box», devrait être prêt à être
utilisé avec un minimum de configuration et reposer sur des technologies en nuage pour offrir
la possibilité d’être déployé indifféremment sur des services en nuage ou sur place.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 7

ANNEXE 2

INTRODUCTION DE LA VERSION 2.0 DU SIO DANS L’ATELIER DÉDIÉ AU SECTEUR

Un atelier visant à présenter le SIO 2.0 aux professionnels du secteur a été organisé en ligne
le 22 juin 2022. Plus de 206 participants du secteur, des services météorologiques et
hydrométéorologiques nationaux et du monde universitaire ont assisté à cet atelier. L’objectif
de l’atelier est de présenter le SIO 2.0, son plan de mise en œuvre et le WIS2 in a box aux
acteurs du secteurs afin de préparer la transition et d’explorer les possibilités de synergies
pour favoriser la mise en œuvre du SIO 2.0 dans un délai court.

Près de 206 participants de 47 pays ont assisté à cet atelier: 55 experts du secteur, 108
représentants des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN), 23
d’organisations internationales, 14 du monde universitaire et six autres.

Les objectifs de l’atelier étaient les suivants:


- Faire connaître l’architecture et le plan de mise en œuvre du SIO 2.0
- Discuter de l’objectif, des caractéristiques techniques et du développement du
«WIS2 in a box».
- Créer une synergie avec le secteur privé pour la mise en œuvre de la version 2.0 du
SIO et sa transition depuis le SMT.

L’ordre du jour de l’atelier couvrait trois grandes sections, à savoir les défis de l’échange de
données, l’introduction du SIO 2.0, ainsi que la présentation et la démonstration de WIS2 in a
box.

Défis liés à l’échange de données

La session extraordinaire d’octobre 2021 du Congrès météorologique mondial a approuvé les


amendements au Règlement technique relatifs à la création du ROBM et à la politique de l’OMM
en matière de données unifiées. Cela augmentera considérablement le volume, la fréquence et
la variété des informations.

Au cours des cinquante dernières années, le SMT a maintenu un échange continu en temps
réel de données essentielles, en fournissant des observations aux centres du SMTDP et en
diffusant des informations traitées aux SMHN. Malgré une certaine évolution des technologies
utilisées pour l’échange de données, le SMT est resté inchangé dans ses fondements
techniques de base. L’émergence d’une connectivité mondiale de plus en plus rapide et à haut
débit via l’internet offre désormais de nouvelles possibilités pour son évolution future.

La mise en œuvre du SIO, qui a débuté en 2007, signifie que les utilisateurs du monde entier
peuvent, en principe, rechercher et accéder librement aux données ou demander la permission
aux propriétaires des données. Toutefois, bien qu’il ait permis la publication de nombreux
ensembles de données provenant du SMT et d’autres sources, le SIO n’a jamais totalement
rempli son objectif initial, qui consistait à faciliter l’accès aux données de l’OMM.

En conséquence de cette limitation du SIO et du SMT, le Système de contrôle de la qualité des


données du WIGOS (WDQMS) montre que l’absence d’homogénéité à travers le monde, à la
fois dans la densité du réseau et dans la pratique des rapports, est frappante, et que les
grands vides de données représentent d’importantes occasions perdues de fournir de meilleurs
services. Le SIO doit évoluer pour fournir les bases nécessaires en appui à ces services.
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 8

Introduction du SIO 2.0

La variété et le volume croissants des données utilisées par les SMHN font des méthodes
actuelles de découverte et d’accès aux données du SIO une solution inadaptée à la surveillance
et à la prévision du système Terre. L’adoption et l’intégration de normes et de protocoles
ouverts allégés, de technologies en nuage et de l’Internet public permettent de disposer d’une
infrastructure, de données et de services présentant peu d’obstacles, ce qui se traduit par un
partage des données simple et accessible pour l’ensemble de la communauté de l’OMM et au-
delà. Pour tirer parti de ces technologies et résoudre les problèmes de la version actuelle du
SIO, le Comité permanent des technologies et de la gestion de l’information (SM-INT) s’est
concentré sur la conception de l’architecture de la version 2.0 du SIO. Au cours de l’atelier, le
président du SC-IMT a présenté le SIO 2.0. Cette présentation a aidé les participants à
comprendre son concept, ainsi que ses objectifs, ses avantages, son impact et les processus
globaux de mise en œuvre, les exigences de gestion pour le SIO 2.0 et les domaines d’activités
clés pour sa mise en œuvre. Le SIO 2.0 a introduit un nouveau concept d’échange de données
pour répondre à tous les programmes de l’OMM. Ce concept repose sur l’utilisation de services
partagés à l’échelle mondiale afin d’assurer un partage des données à faible latence qui
permette à la communauté de l’OMM de fournir facilement des services à valeur ajoutée à ses
utilisateurs et de fournir des installations permettant à ces derniers de travailler sur place avec
des données volumineuses plutôt que de devoir les télécharger pour les utiliser localement.
L’utilisation de normes ouvertes et de services web permet au SIO 2.0 de devenir un système
interopérable. Avant la migration vers la version 2.0, prévue pour 2024, une phase
expérimentale est prévue pour tester et améliorer les éléments de l’architecture du SIO 2.0 en
2023. L’objectif de cette phase pilote est de tester à petite échelle le nouveau concept du SIO
2.0 dans un contexte moins critique avant de le déployer à grande échelle.

La mise en œuvre du SIO 2.0 se déroulera selon le calendrier suivant:

Démonstration du WIS2 in a box

Afin de rendre les données accessibles à tous les SMHN, en particulier ceux des pays moins
développés, aux organisations externes qui encouragent la recherche et soutiennent l’évolution
des programmes de l’OMM, ainsi qu’à la communauté croissante d’autres utilisateurs potentiels
dans le monde, un composant du SIO 2.0 complet, fondé sur la licence en accès libre, a été
conçu. Ce composant appelé «WIS 2.0 in a box» devrait être prêt à être utilisé avec une
configuration minimale (prêt à l’emploi) et fondé sur les technologies de l’informatique en
nuage afin de fournir les options pour être déployé indistinctement sur des services
INFCOM-2/INF. 6.3.1(1), p. 9

d’informatique en nuage ou sur place. Une présentation et une démonstration du système


WIS2 in a box ont été faites pendant l’atelier. Le but de la démonstration était de montrer la
facilité d’utilisation de cette plateforme. Par une série de manipulations faciles, les participants
ont découvert les différentes fonctionnalités du système: collecte des données, conversion en
BUFR, contrôle d’accès et visualisation des données. Ils ont également constaté la facilité
d’interopérabilité de cette plate-forme avec plusieurs outils et applications tels que R, QGIS,
Excel...

Points forts de l’atelier

Les participants à l’atelier ont pris note de l’architecture du SIO 2.0 et de son plan de mise en
œuvre. Les participants se sont accordés à dire que le SIO 2.0 fournira une infrastructure, des
données et des services présentant peu d’obstacles, ce qui permettra à l’ensemble de la
communauté de l’OMM et au-delà de partager des données de manière simple et accessible.
L’atelier a noté que l’engagement des professionnels du secteur est nécessaire pour favoriser
la réussite de la mise en œuvre du SIO 2.0. Il a été convenu que la transition du SMT vers la
version 2.0 du SIO ne peut être réussie sans la participation des acteurs du secteur pour
apporter des solutions aux divers problèmes techniques rencontrés par les Membres de l’OMM.

De l’avis général, cet atelier a constitué un excellent point de départ pour identifier les sujets
communs susceptibles de soutenir de manière productive l’innovation et d’accélérer l’adoption
de technologies avancées dans les domaines de la météorologie, de l’eau et du climat. Les
participants ont exprimé un fort désir de maintenir la dynamique lancée par cet atelier, qui a
inclus des discussions plus approfondies autour des sujets présentés et a été vu comme un
bon départ pour un engagement à long terme. L’atelier a conclu qu’une série d’ateliers sur le
modèle du SIO 2.0 décrit ci-dessus pourrait être un moyen de maintenir cet élan.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.2)
COMMISSION DES OBSERVATION, DES
TEMPS CLIMAT EAU

Présenté par:
INFRASTRUCTURE ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
10.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique suivie
d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n'ont aucun effet juridique en termes de conformité, d'exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n'aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l'exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l'original anglais qui constitue la version officielle
du document.]

PROJET DE PLAN OPERATIONNEL DE LA PHASE II du SOHO POUR LA


PÉRIODE 2024-2029

Le développement du Système d’observation hydrologique de l’OMM (SOHO) a débuté en 2015


sous l’ancienne Commission d’hydrologie de l’OMM (CHy) afin de promouvoir l’échange libre et
gratuit de données hydrologiques à l’aide d’outils libres, de services Web normalisés, de
protocoles d’échange de données, de formats de l’OMM et d’autres outils. La phase pilote a
débuté en 2018 dans deux grands bassins (La Plata et Arctic-HYCOS) et a été étendue à la
République dominicaine, à la Commission du bassin de la Save et au Royaume-Uni. Le projet
pilote dans le bassin de La Plata était l’un des projets de démonstration de la version 2.0 du
Système d’information de l’OMM (SIO 2.0) et, en tant que tel, a été présenté à l’atelier sur les
projets de démonstration du SIO 2.0. L’atelier a noté que tous les projets étaient conformes aux
principes du SIO 2.0 et ont démontré leur bien-fondé. Cependant, le défi de rassembler les
éléments et les technologies présentés lors de l’atelier dans un corps de règlements techniques
définissant le cadre du SIO 2.0 et fournissant le niveau requis d’interopérabilité entre les
différents systèmes a été identifié. Les nouveaux règlements techniques de la version 2.0 du
SIO sont maintenant prêts à être approuvés par les participants de la deuxième session de
l’INFCOM et prêts à être adoptés par le Congrès météorologique mondial.

Le SOHO fait partie de la phase pilote du SIO 2.0 d’une durée d’un an qui débute à la fin de
l’année 2022. Au cours de cette phase, le système sera mis en conformité avec les spécifications
techniques du SIO 2.0 et du WIGOS, et l’échange de données via le cadre du SIO 2.0 sera mis
en œuvre. À la fin de la phase pilote, un rapport sur l’état de l’interopérabilité et les éventuelles
lacunes sera rédigé par le SC-IMT. Le projet de plan opérationnel de la phase II du SOHO sera
modifié pour tenir compte des résultats de la phase pilote du WIS 2.0. Les activités qui ne sont
pas directement liées au SIO 2.0 seront réalisées en tenant compte du fait que l’intégration
future dans le SIO 2.0 peut nécessiter des modifications des composants du SIO.

Le plan opérationnel du SOHO a pour objectif qu’au moins 50 Membres échangent des données
dans le cadre du SOHO d’ici 2025, d’après les discussions formulées lors de la session
extraordinaire du Congrès 2021. Le système SOHO dans le bassin de La Plata est déjà en phase
d’exploitation, mais n’est pas encore conforme aux spécifications techniques du SIO 2.0. Il est
toutefois en cours d’intégration avec le Delft-FEWS (système de prévision et d’alerte précoce des
crues), PROHMSAT (système de prévision hydrométéorologique et d’alerte précoce dans le
bassin de La Plata), les systèmes de qualité de l’eau parmi d’autres systèmes du bassin.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 2

Les activités du SOHO sont actuellement menées par des experts du JET-HYDMON qui
collaboreront avec diverses équipes d’experts du SC-IMT pour finaliser ce projet de plan
opérationnel de la phase II du SOHO, avec le SOHO en tant que pilote du SIO 2.0 pour la mise
en œuvre de l’échange de données hydrologiques au sein du SIO 2.0.

1. INTRODUCTION: Objectifs et réalisations actuelles du SOHO

1.1 Le plan opérationnel du SOHO pour la période 2024-2029 guidera la mise en œuvre
de la phase II du SOHO au sein de la nouvelle structure de l’OMM à partir de la phase pilote
(2018-2022) par les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) et les
organisations partenaires à différentes échelles (nationale, régionale et mondiale). Il décrit les
aspects de la mise en œuvre et du fonctionnement du SOHO en abordant trois objectifs
principaux:

• Objectif 1: Améliorer l’accessibilité et l’interopérabilité des données hydrologiques


publiées par les SMHN et les autres fournisseurs de données;

• Objectif 2: Établir une connexion efficace avec le WIGOS (et ses outils), le SIO, le
SMTDP, et des développements comme le Système de gestion de bases de données
météorologiques, climatologiques et hydrologiques et le Système de gestion des
données climatologiques OpenCDMS, pour mieux soutenir les produits et services
tels que le système d'indications relatives aux crues éclair et HydroSOS (Système
mondial OMM d'évaluation et de prévision hydrologiques);

• Objectif 3: Faire progresser la technologie, l’ontologie, les normes et les outils


d’échange de données hydrologiques.

1.2 Le plan s’appuie sur le plan initial de mise en œuvre du SOHO (lien) qui a été
approuvé par la résolution 17 de la soixante-dixième session du Conseil exécutif – Plan de mise
en œuvre de la phase II du Système d’observation hydrologique de l’OMM, et le plan d’action de
l’OMM pour l’hydrologie pour la période 2022-2030 (lien), et la résolution 4 de la session
extraordinaire du Congrès 2021 – Perspectives et stratégie de l’OMM en matière d’hydrologie et
plan d’action associé. Le plan d’action encourage la poursuite de la mise en œuvre du SOHO
pour le partage des données opérationnelles et historiques entre les membres. Le SOHO met en
œuvre des outils en accès libre, des services Web et des normes de données comme
WaterML2.0 (une activité conjointe de l’OMM et de l’OGC) pour l’interopérabilité, l’accès et le
partage des données hydrologiques. La partie 1 (séries chronologiques), la partie 2 (cours d’eau,
jaugeages et sections), la partie 3 (hydrologie de surface) et la partie 4 (eaux souterraines) de
la norme WaterML 2.0 ont été adoptées par l’OMM et l’OGC, tandis que la partie 5 sur la qualité
de l’eau est en cours de développement. Le SOHO vise à relever les défis de l’échange de
données hydrologiques en soutenant et en contribuant à la chaîne de valeur des données de
l’OMM et de la production des données à la diffusion auprès des utilisateurs finaux, comme le
montre la figure 1.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 3

Figure 1: Chaîne de valeur des données du SOHO, illustrant le chemin par lequel les activités
de collecte de données conduisent à la valeur des applications qui ont un impact sur les
utilisateurs de données.

1.3 Le SOHO vise à relever les défis de l’échange de données hydrologiques en


soutenant et en contribuant à la chaîne de valeur des données de l’OMM, de la production des
données à la diffusion auprès des utilisateurs finaux, comme le montre la figure 1.

1.4 Le SOHO contribue à la réalisation de la vision et de la mission de l’OMM pour la


période 2020-2030 (Plan stratégique de l’OMM 2020-2023 (OMM-N° 1225)) ainsi qu’aux
objectifs à long terme 1 et 2 en tant qu’élément central du partage des données hydrologiques
en tant que composantes du WIGOS (Manuel sur le Système mondial intégré d’observation de
l’OMM (OMM-N° 1160)). Le SOHO soutient le travail de la Coalition pour l’eau et le climat,
notamment en ce qui concerne les données et les informations.

1.5 Les projets pilote du SOHO ont été achevés dans les régions et pays suivants, et les
données sont accessibles par le biais de trois pilotes du portail du SOHO utilisant différents
services Web (WHOS Global comme indiqué dans la figure 2, SOHO-Plata, SOHO-Arctique).

a) Le bassin de La Plata en Amérique du Sud (SOHO-Plata) partage les données


hydrométéorologiques fournies par l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay et
l’Uruguay. Les données sont harmonisées et publiées par l’intermédiaire-SOHO et
accessibles par la version 2.0 du WaterML.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 4

b) La région arctique (SOHO-Arctique) partage les données hydrométéorologiques fournies


par le Canada, la Finlande, le Danemark (pour le Groenland), l’Islande, la Norvège, la
Fédération de Russie et les États-Unis d’Amérique. Les données sont harmonisées par
l’interface-SOHO et publiées par ArcGIS.

c) La République dominicaine (SOHO-RD) encourage le partage harmonisé des données


hydrométéorologiques par le biais du SOHO entre les SMN et les SHN.

d) La United Kingdom National River Flow Archive (UK-NRFA, Archive nationale des débits
fluviaux du Royaume-Uni) partage les données historiques de plusieurs instituts
d’observation par le biais du SOHO.

Les données de la Commission du bassin de la rivière Save (SOHO-SAVE) sont accessibles aux
membres du bassin par le biais du site Sava HIS (https://savahis.org/his).

Figure 2: Interface Water Data Explorer pour le portail mondial SOHO

2. RELATIONS AVEC LE SOHO

2.1 Introduction

2.1.1 La figure 3 illustre l’interaction des divers organes, activités et autres


communautés de l’OMM avec le SOHO. Les flèches d’interaction du diagramme sont réparties
entre différentes fonctions.

2.2 Orientation

2.2.1 L’INFCOM assure l’orientation générale de l’élaboration et de la mise en œuvre du


SOHO avec le soutien de la SERCOM, du Groupe de coordination hydrologique et des conseils
régionaux. Le travail du SOHO au sein de l’INFCOM sera entrepris principalement au sein du
SC-IMT et du SC-ON avec le soutien du SC-ESMP. Le JET-HYDMON assure la cohérence entre
les experts en hydrologie de l’INFCOM et les fournisseurs de technologie du SOHO,
conformément au plan d’action de l’OMM pour l’hydrologie pour la période 2022-2030.

2.2.2 La SERCOM, par l’intermédiaire du SC-HYD, communique des exigences pour le


développement du SOHO afin d’être globalement cohérent avec les protocoles d’alerte et les
services axés sur l’utilisateur, fondés sur les principes de bonnes pratiques, d’opportunités
pour tous et de durabilité à long terme.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 5

2.2.3 Le Groupe de coordination hydrologique coordonne la contribution du SOHO à la


vision de l’OMM en matière d’hydrologie et à son plan d’action, tout en assurant la liaison avec
l’ensemble de la communauté des hydrologues concernant leurs contributions au SOHO et à sa
mise en œuvre.

Figure 3: Relations avec le SOHO

2.3 Mise en œuvre

2.3.1 Au niveau national, les États membres (SMHN) sont responsables de toutes les
activités liées à la mise en œuvre et au fonctionnement du SOHO, tandis qu’à l’échelle régionale,
les conseils régionaux de l’OMM contribuent à la mise en œuvre du SOHO dans le cadre de leur
plan de travail dirigé par les conseillers régionaux en hydrologie.

2.3.2 On s’attend à ce que les centres de l’OMM (SMTDP (en particulier les futurs centres
du SMTFP pour l’hydrologie), le SIO, le WIGOS et les Centres mondiaux de données
hydrologiques) hébergent et maintiennent l’interface de recherche et d'accès du SOHO, les
services Web, les portails SOHO, fournissent des services de centre de données (cubes de
données et cache) et soutiennent l’interopérabilité, l’accès et le partage des données et des
informations hydrologiques en utilisant les ressources disponibles.

2.3.3 Les experts en accords d’échange de données appuieront la mise en œuvre de la


politique unifiée de l’OMM en matière de données (résolution 1 (Cg-Ext(2021)) – Politique
unifiée de l’OMM pour l’échange international de données du système Terre) en travaillant en
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 6

étroite collaboration avec les organes compétents établis au sein de l’OMM pour élaborer des
accords consensuels d’échange de données dans leurs régions.

2.4 Mise au point

2.4.1 La mise au point du SOHO est actuellement coordonnée par le JET-HYDMON avec le
soutien d’autres experts de l’INFCOM, des fournisseurs de technologie du SOHO (interface de
recherche et d'accès) et Water Data Explorer (WDE)), de collaborateurs, de projets de
développement et d’autres activités liées à l’OMM. La formation de l’équipe chargée de
l’élaboration principale du SOHO, des communautés du Système (technologie, normalisation
(ISO, OGC (WaterML 2.0)), et utilisateur), des experts en politique de données pour soutenir
davantage l’opération de la phase II du SOHO sera essentielle pendant la phase d’opération.

2.4.2 La communauté technologique du SOHO, la communauté des utilisateurs de


données et la communauté de normalisation seront ouvertes aux Membres et partenaires de
l’OMM intéressés par le Système, y contribuant et y participant, conformément aux guides et
manuels du SIO et du WIGOS et au guide des pratiques hydrologiques.

2.5 Contribution

2.5.1 Le WIGOS fournit un certain nombre d’outils tels que l’identifiant de station du
WIGOS, l’outil OSCAR/Surface, le Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS, et
l’étude continue des besoins qui seront nécessaires au fonctionnement du SOHO. Ce dernier
contribue au WIGOS en fournissant un catalogue de métadonnées compatible avec la
représentation des métadonnées du WIGOS pour l’enregistrement des stations d’observation
hydrologique.

2.5.2 le SOHO fournit une technologie permettant de promouvoir l’intégration des


données d’observation hydrologique dans les systèmes de prévision météorologique et
hydrologique numérique et améliore la diffusion des résultats des prévisions dans les systèmes
d’observation hydrologique à partir du SMTDP.

2.5.3 Le Mécanisme mondial d'appui à l'hydrométrie (HydroHub) soutiendra le


renforcement des capacités du SOHO, en particulier le cours d’apprentissage à distance sur
l’échange de données interfonctionnelles en hydrologie, tout en mettant en œuvre et en faisant
la promotion des aspects spécifiques du SOHO, notamment par le biais de technologies
innovantes pour l’échange de données hydrologiques et la qualité de l’eau.

2.6 Appui/Facilitation

2.6.1 Les fonctions d’appui, de facilitation et de coordination nécessaires à la mise en


œuvre et à l’élaboration du SOHO sont assurées par le Secrétariat de l’OMM.

3. PRINCIPES DE MISE EN ŒUVRE DU SOHO

3.1 Principes de mise en œuvre

3.1.1 Les Membres qui fournissent des observations hydrologiques au SOHO doivent
opérer conformément aux procédures et pratiques énoncées dans le Règlement technique
(OMM-N° 49), Volume I, Partie I, et de concert avec les manuels et guides pertinents de
l’OMM. En outre, il est recommandé de partager les normes, les outils et les techniques, les
expériences et les capacités acquises lors de la mise en œuvre du SOHO avec sa communauté.
La mise en œuvre du Système est entreprise avec les ressources existantes au niveau national
et au niveau du bassin.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 7

3.2 Étapes de la mise en œuvre

3.2.1 La mise en œuvre du SOHO devrait se dérouler en cinq étapes:

a) Demande de mise en œuvre (demande de participation au SOHO): Le fournisseur de


données envoie une demande de mise en œuvre du SOHO au Secrétariat de l’OMM en
précisant les détails des correspondants, des services Web, des normes et de
l’engagement à partager les données.

b) Demande d’information (Demande d’information, formats, services web): Le Secrétariat


de l’OMM envoie une demande d’informations complémentaires au fournisseur de
données sur la publication des données, les formats, les services Web, etc.

c) Mise en œuvre (test des terminaux et intégration du SOHO à l’aide de différents outils,
installation de l’interface de recherche et d'accès): Selon le type de service Web
disponible, l’installation peut inclure la configuration d’une nouvelle source de données
pour un accesseur existant, le développement d’un nouvel accesseur, la cartographie du
vocabulaire de métadonnées et le paramétrage des avis des utilisateurs.

d) Test de mise en œuvre: Lorsqu’une solution préliminaire a été élaborée, les fournisseurs
de données et les experts techniques sont invités à effectuer les tests de la nouvelle
connexion et à en fournir les résultats.

e) Retour d’information sur la mise en œuvre: Enfin, le Secrétariat de l’OMM fournit au


correspondant du fournisseur de données un bref rapport de mise en œuvre décrivant les
technologies et les normes utilisées et la manière dont les demandes ont été traitées.

4. PLAN DE TRAVAIL, SUIVI ET ÉVALUATION DES RISQUES

4.1 Plan de travail

La mise en œuvre du SOHO sera guidée par les besoins des Membres et des autres utilisateurs
du Système, qui seront adoptés, le cas échéant, par l’expert ou l’équipe de travail du SOHO. Le
tableau 1 présente un résumé des échéances prévues.
Tableau 1: Activités et résultats attendus

Missions/Activités Produits livrables Échéance


Pilote SOHO-SIO Rapport sur l’échange de 2023
données hydrologiques au sein
du SIO 2.0
Recenser les fonctionnalités des centres de Nouvelle définition du rôle 2024
l’OMM, notamment l’évolution du rôle des adoptée par l’INFCOM à sa
trois centres mondiaux de données pour aider troisième session
les Membres à échanger et sauver leurs
données.
Mise en place des unités clés qui • Lancement de la nouvelle 2023
coordonneront, soutiendront et dirigeront la page Web du SOHO
mise en œuvre du SOHO. • Établissement de l’équipe de 2024
développement technique de
base, des communautés et
des experts du SOHO
Intégration SOHO-WIGOS • Identifiant de station du 2025
WIGOS pour les stations
hydrologiques adoptées et
Stations hydrologiques
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 8

Missions/Activités Produits livrables Échéance


pilotes enregistrées dans 2025
OSCAR/Surface
• Les listes de codes de
métadonnées du WIGOS ont
été révisées et étendues: 2026
enregistrements de
métadonnées pour les jeux
de données SOHO dans
OSCAR/Surface
• Mise à jour du registre
ontologique de l’OMM avec
la contribution potentielle du
GTN-H
Conception du guide/manuel technique du Guide technique approuvé par 2024
SOHO l’INFCOM à sa troisième session

Échange des données des stations Amélioration du SOHO pour 2027


centenaires/de référence reconnues (ROBM- promouvoir la mise en œuvre
hydrologie et centres de données) en du ROBM pour l’hydrologie
hydrologie
SOHO – échange de données opérationnelles Au moins 50 membres 2025
partagent des données via le
SOHO
Renforcement des capacités en matière Une formation organisée dans 2027
d’échange de données hydrologiques chaque conseil régional de
interopérables, interface de recherche et l’OMM
d'accès du SOHO, WDE, WaterML 2.0.
Mise en œuvre de la politique unifiée de Nombre de membres 2027
l’OMM en matière de données au niveau des fournissant des données de
Membres afin d’améliorer l’échange des base d’ici 2027
données
Venir en appui au développement de • WaterML 2.0 partie 4 2026
WaterML-WQ adoptée comme norme OMM
• Établissement de 2027
l’interconnexion du SOHO au
GEMS/IIWQ

4.2 Suivi et évaluation des risques

La mise en œuvre du plan opérationnel de la phase II du SOHO sera régulièrement suivie et


évaluée à l’aide d’une méthodologie quantitative et objective, dans la mesure du possible en
utilisant des outils pertinents. Les indicateurs clés de performance, avec leurs objectifs et les
outils d’évaluation, sont présentés dans le tableau 2, tandis que l’évaluation et l’atténuation
des risques figurent dans le tableau 3.
Tableau 2: Indicateurs clés de performance

Indicateurs clés de Ligne Objectif Objectif Outil


performance de base à mi- final
parcours
2023- 2025- 2027-
2025 2027 2031
Nombre d’organismes de bassin 4 6 8 Portail SOHO
participant au programme SOHO
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 9

Indicateurs clés de Ligne Objectif Objectif Outil


performance de base à mi- final
parcours
Nombre de Membres publiant 55 65 89 Portail WDQMS*/SOHO
leurs données via les portails du
SOHO
Nombre d’employés du SMHN 40 80 120 Base de données des
ayant une expertise dans les experts SOHO
technologies SOHO
Nombre de pays échangeant des 10 30 50 Architecture du SIO
données dans le cadre du SIO
2.0
Nombre d’enregistrements de 10 20 30 Portail
métadonnées du WIGOS OSCAR/Surface/SOHO
affichés dans le SOHO
Nombre de Membres fournissant 15 30 40 Portail web SOHO
des données sur la qualité de
l’eau par le biais du SOHO

* Système de contrôle de la qualité des données du WIGOS


INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 10

Tableau 3: Évaluation et atténuation des risques

Numéro Hypothèses Risque Atténuation


1 Les technologies • Faiblesse des • Établir des mécanismes de retour
SOHO liens entre les d’information entre les communautés
répondent aux experts du et les experts du SOHO.
besoins de la SOHO et ses • Signer un contrat avec les
communauté communautés développeurs de la technologie du
OMM ou utilisateurs SOHO
• Trouver les bons experts pour venir
en appui au SOHO (Équipe d’experts
pour le SOHO)
2 Les politiques • Stratégies et • Promouvoir le SOHO pour l’échange
des Membres de politiques ne des données hydrologiques dans le
l’OMM en favorisant pas cadre de la politique unifiée de l’OMM
matière de la mise en en matière de données
données œuvre de • Organiser davantage de webinaires,
favorisent la l’initiative de formations et de démonstrations
mise en œuvre SOHO concernant le SOHO
du SOHO (prêt • Les politiques
à mettre en des Membres
œuvre la ne favorisent
politique unifiée pas l’échange
de l’OMM en libre et sans
matière de restriction de
données) données
3 Ressources • Financement et • Encourager les Membres et/ou les
adéquates ressources institutions du bassin à s’engager et à
disponibles pour limités pour la collecter des fonds pour les
le mise en œuvre ressources nécessaires à la mise en
fonctionnement des activités du œuvre du SOHO
du SOHO SOHO • Sensibiliser les conseillers nationaux
et régionaux en hydrologie et mettre
en place des mécanismes au sein des
organes des conseils régionaux, par
exemple en créant des groupes
régionaux d’experts du SOHO
5 SOHO • L’architecture • Établir une bonne collaboration entre
entièrement du SIO 2.0 ne les experts du SOHO, les experts en
intégré dans le répond pas hydrologie et les autres experts du
cadre du SIO entièrement SC-IMT.
2.0 aux exigences
en matière
d’échange de
données
hydrologiques
6 WIGOS et • Les outils du • Représentation adéquate des experts
SOHO WIGOS ne sont en hydrologie dans le SC-ON (WIGOS)
entièrement pas conçus • Identifier les centres régionaux du
intégrés pour pour WIGOS soutenant les stations
soutenir l’intégration du d’hydrologie
l’hydrologie réseau
d’observation
hydrologique
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 11

5. TECHNOLOGIE ET DÉVELOPPEMENTS du SOHO

5.1 Introduction

Le SOHO s’appuie sur plusieurs outils en accès libre normalisés, des services Web et des
normes ayant le soutien de la communauté scientifique.

Figure 4: Le SOHO comme outil d’échange des données

5.2 Outils et services Web

5.2.1 Interface de recherche et d'accès


L’interface de recherche et d'accès fournit un cadre pour la médiation et l’harmonisation
en appui à la recherche de données et à la technologie par couches d’accès pour le SOHO.

5.2.2 Le SOHO met en œuvre de nombreux services Web standardisés et/ou


personnalisés qui ont été développés et sont maintenus par différentes communautés, parmi
lesquelles:

• Interface de recherche et d’accès Timeseries API

• Service Unidata THREDDS

• CUAHSI WaterML 1.0/ CUAHSI WOF HydroServer

• Services hydrologiques de l’USGS

• Service d’entités de l’ESRI

• Protocole OAIPMH (Dublin Core, ISO 19139, modèles de métadonnées WIGOS)


INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 12

• OGC (Open Geospatial Consortium) SOS (Sensor Observation Service)

• Service de catalogue central du Système d'information hydrologique WaterOneFlow

5.2.3 Les technologies SOHO sont également soutenues par des outils en ligne gratuits
qui ont été développés, testés et/ou maintenus par d’importantes communautés scientifiques
et de recherche pour promouvoir l’interopérabilité, l’accès et le partage des données
hydrologiques, comme indiqué ci-dessous:

• ESRI ArcGIS en ligne

• Geonetwork

• Explorateur de données sur l’eau (WDE)

• Supports Met Data Explorer

• Bibliothèque WaterML

• Client Node.js WaterML

• Plugin pour le modèle de service de données WCF

• 52North Helgoland

• Système d'information graphique sur l'eau de l’USGS

5.3 Développements ultérieurs

Le SOHO fournira une plate-forme solide pour le partage et l’échange de données et de


produits entre différents systèmes qui peuvent utiliser différentes technologies en mettant en
œuvre des normes développées, des services Web et des technologies émergentes comme
l’intelligence artificielle, les réseaux neuronaux, l’apprentissage automatique et les
mégadonnées. Plusieurs initiatives et tâches doivent être entreprises pour atteindre les
objectifs du SOHO en accord avec les technologies émergentes et la demande accrue
d’interopérabilité entre les différents fournisseurs de données, d’informations et de services
hydrométéorologiques:

• Intégration du SOHO dans le cadre de l’approche des systèmes Terre reliant le


domaine de l’hydrologie à d’autres domaines fournissant des données
hydrologiques connexes (davantage d’ensembles de données);

• Soutenir la mise en œuvre du RBOR et du ROBM, de la politique de données


unifiées de l’OMM en tant que composante hydrologique du WIGOS et du SIO 2.0;

• Optimisation de la communication entre les services Web du SOHO, les systèmes


de base de données, les services Web des utilisateurs et des fournisseurs de
données, y compris d’autres modèles intégrés;

• Système en accès entièrement libre de systèmes, entretenu et développé par une


communauté aux niveaux national, régional, du bassin et mondial, en tenant
compte des besoins des utilisateurs;

• Développement d’API pour l’intégration du système SOHO avec les systèmes


d’alerte précoce, les systèmes de prévision des crues, les centres de données
mondiaux de l’OMM, les centres hydrologiques du SMTDP, le WIS 2.0 in a box (SIO
2.0 clés en main), les outils WIGOS, HydroSOS et d’autres portails de données;
INFCOM-2/INF. 6.3(1.2), p. 13

• Un assistant numérique intelligent en ligne et des interfaces faciles d’utilisation;

• Techniques d’apprentissage automatique pour les interfaces utilisateur, notamment


les appareils mobiles et les assistants numériques personnels;

• Techniques avancées de découverte, d’accès, d’interface, de mise en cache et de


récupération fondées sur l’intelligence artificielle, à l’appui de la communauté de
l’OMM et conformément aux guides pertinents de l’Organisation;

• Mise en œuvre de l’intégration, de l’analyse et du traitement des mégadonnées;

• Élargir les métadonnées pour prendre en compte tous les types de données du
cycle hydrologique (par exemple, la qualité de l’eau et l’humidité du sol).

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.3)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Soumis par :


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
27.IX.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique suivie
d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n'ont aucun effet juridique en termes de conformité, d'exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n'aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l'exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l'original anglais qui constitue la version officielle
du document.]

GESTION DES DONNÉES CLIMATOLOGIQUES ET VERSION 2.0 DU SYSTÈME


D’INFORMATION DE L’OMM

1. Développement et état d’avancement de l’OpenCDMS

Introduction
La gestion efficace des données météorologiques, hydrologiques, océanographiques et d’autres
données environnementales (désignées ci-après par l’expression «données du système Terre»)
est essentielle pour la surveillance et l’analyse de l’état actuel du système Terre et pour la
prévision sans discontinuité de son état futur. Cette surveillance, cette analyse et ces
prévisions sont à leur tour essentielles à la fourniture efficace et en temps voulu des services
connexes, y compris les services climatologiques.

La gestion efficace des données du système Terre repose sur l’utilisation de systèmes de
gestion des données climatiques (CDMS) modernes. Dans ce contexte, le terme «données
climatologiques» désigne toutes les données, métadonnées et informations relatives au
système Terre dont la couverture spatiale, la durée, la cohérence et la continuité sont
suffisantes pour déterminer la variabilité et l’évolution du climat. Cela comprend les données
d’observation (in situ et télédétectées), les produits dérivés et les analyses, ainsi que les
résultats des prévisions ou simulations numériques.

Figure 1: Feuille de route pour la mise en œuvre d’un système de référence pour la gestion des
données climatologiques
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 2

Reconnaissant l’importance d’un système de gestion des données climatiques efficace, l’OMM a
publié les spécifications du système de gestion des données climatiques de l’OMM Climate Data
Management System Specifications (WMO-No. 1131) (Spécifications du système de gestion
des données climatiques), établissant un cadre définissant la fonctionnalité requise dans un
système de gestion des données climatologiques à haut niveau. Ce cadre vise à promouvoir la
normalisation et l’interopérabilité entre les systèmes de gestion des données climatologiques, à
améliorer la disponibilité et l’actualité des données et l’adoption des meilleures pratiques par
les Membres, y compris l’utilisation d’un système de gestion des données climatologiques
lorsqu’il n’en existe pas encore.

Constatant l’importance d’une gestion efficace des données climatologiques, le Dix-huitième


Congrès météorologique mondial a demandé le développement d’un système de référence de
gestion des données climatologiques en accès libre pour venir en appui aux Membres et fournir
une mise en œuvre de référence d’un système de gestion des données climatologiques
répondant aux spécifications. Le projet OpenCDMS a ensuite été établi selon le calendrier de
développement présenté dans la Figure 1. Ce document résume les progrès accomplis vers ces
objectifs et la mise en place d’un système de référence.

Figure 2: Couches fonctionnelles en cours de développement dans le cadre du projet


OpenCDMS

Architecture

Le système de gestion des données climatologiques de référence en cours de développement


dans le cadre du projet OpenCDMS suit l’approche en couches présentée dans la figure 2. Les
couches représentées sont les suivantes:

• Couche de données – couche de stockage fournissant une mise en œuvre de


référence de la norme du modèle de données climatologiques.

• Couche logique – couche qui met en œuvre la logique commerciale de base


présentée dans les spécifications du CDMS de l’OMM (WMO-No. 1131) et qui fournit
une API Web normalisée pour accéder aux données et les gérer.

• Couche de présentation – application et interface Web donnant accès aux


observations et aux produits dérivés, y compris les métadonnées associées. Cela
comprend des composantes pour la saisie des données, le contrôle de la qualité et
le calcul des produits normalisés de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 3

Ce système a été conçu de manière à pouvoir être installé par les Membres qui n’utilisent pas
actuellement un CDMS ou qui ont besoin de passer à un système plus moderne.

Mise en œuvre et état d’avancement

La mise en œuvre s’est concentrée sur le développement d’un composant de chaque couche
présentée dans la figure 2. En raison des retards pris par le modèle de données
climatologiques (voir la section 2) et des sources et contraintes de financement, le
développement initial de la couche de données s’est concentré sur la mise en place d’un
support pour un CDMS existant, Climsoft.

Le développement de la couche de présentation (opencdms-app) s’est concentré sur la gestion


des métadonnées, la saisie des données et un constructeur de formulaire interactif. Des
exemples de captures d’écran pour une version de démonstration de l’application sont
présentés respectivement aux figures 3 et 4. La figure 4 montre la page de gestion des
données pour les stations utilisant des exemples de données historiques fournies dans le cadre
du référentiel de base de données Climsoft dans sa version 4
(https://github.com/climsoft/climsoft-database). La figure 5 montre un formulaire de saisie de
données pour les rapports météorologiques synoptiques.

L’application Web de démonstration se trouve à l’adresse https://demo.opencdms.org/.

Le contrôle d’accès est mis en œuvre dans le cadre de l’application Web de démonstration et
l’accès peut être obtenu par courriel à info@opencdms.org. Des commentaires sur l’application
peuvent également être envoyés à cette adresse et sont les bienvenus.

Figure 3: Exemple de capture d’écran de l’application Web de démonstration OpenCDMS


configurée avec le support d’une base de données Climsoft. L’image montre la liste des
stations disponibles dans la composante de gestion des métadonnées.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 4

Figure 4: Capture d’écran d’un exemple de formulaire de saisie de données de rapports


météorologiques synoptiques de la région des Caraïbes.

Perspectives et travaux futurs

Parallèlement au travail effectué dans le cadre du projet OpenCDMS, et pour répondre à ses
besoins nationaux, le Service météorologique national du Bélize a développé un système de
gestion des données climatologiques (Surface), en utilisant les spécifications CDMS de l’OMM
(WMO-No. 1131) comme modèle. Ce système est maintenant utilisé de manière opérationnelle
au Bélize et a récemment été partagé avec la communauté internationale, le code source étant
mis à disposition par le biais du dépôt d’archives de code OpenCDMS
(https://github.com/opencdms/surface). Étant donné l’état avancé du CDMS Surface, les
travaux en cours au sein du projet OpenCDMS sont axés sur une convergence entre le CDMS
Surface et le projet OpenCDMS. Le cas échéant, les composants des couches de données et de
logique du projet OpenCDMS seront intégrés dans Surface afin de développer un nouveau
système prêt pour la production, «OpenCDMS Surface». L’intégration d’OpenCDMS Surface
dans la version 2.0 du Système d’information de l’OMM (SIO 2.0) sera également développée
dans le cadre du projet pilote SIO 2.0 (voir section 3). L’OpenCDMS Surface provisoire, ainsi
que l’architecture de mise en œuvre de référence OpenCDMS proposée, seront présentées au
Dix-neuvième Congrès météorologique mondial. Les essais du système commenceront en 2024
et un système installable et prêt pour la production devrait être disponible en 2025.

2. Équipe spéciale pour le modèle de données climatologiques (TT-CDM)

Comme l’indique l’OMM dans sa publication Climate Data Management System Specifications
(WMO-No. 1131), l’utilisation d’un modèle de données normalisées pour la représentation et
l’échange de données climatologiques facilitera l’interopérabilité entre les applications et les
composantes climatologiques en fournissant une vue des données indépendante du système
de gestion des données climatologiques. Une fois établi, le modèle de données consistera à:
• Contribuer à l’établissement de vocabulaires normalisés pour les données
climatologiques et les informations connexes;
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 5

• Harmoniser les pratiques de gestion des données climatologiques entre les


Membres de l’OMM;
• Faciliter l’échange efficace de données climatologiques grâce à un modèle de
données logique indépendant et à la sérialisation associée;
• Étayer les futurs services climatologiques.

Ce développement et la publication d’un modèle de données sont également fondamentaux


pour la mise en œuvre d’un système de gestion des données climatologiques en accès libre de
référence et du projet OpenCDMS, comme décrit dans la section 1.

Compte tenu de cette importance, l’Équipe spéciale pour le modèle de données climatologiques
(TT-CDM) a été créée au début de 2022 dans le cadre de l’Équipe d’experts sur les normes de
métadonnées (ET-Metadata) avec le mandat suivant:
• Développer et maintenir un modèle de données normalisées de l’OMM pour la
représentation, l’échange et l’archivage des données climatologiques à l’appui des
CDMS, conformément à la représentation des métadonnées du WIGOS et aux
exigences fournies par l’ET-DRC;
• Coordonner avec les équipes d’experts de l’OMM concernées, telles que ET-Data,
ET-Metadata et ET-IM, pour aligner le modèle de données sur les normes existantes
de l’OMM;
• Soutenir le projet OpenCDMS dans la mise en œuvre du modèle de données
(Résolution 22 (Cg-18)); Résolution 21 (EC-73).

Une fois mis au point, le modèle de données devrait être adopté comme une norme de l’OMM
qui deviendra le modèle utilisé pour la gestion et l’échange de données climatologiques par les
Membres et les centres de l’OMM, comme l’exige la politique unifiée des données de l’OMM.
Cela s’ajoute à l’utilisation dans les systèmes de gestion des données climatologiques.

L’activité de l’équipe spéciale s’est concentrée sur l’identification des exigences et des normes
fondamentales pour le modèle de données, en s’appuyant sur les travaux antérieurs de
l’équipe d’experts sur les exigences en matière de données pour les services climatologiques
(ET-DRC) et de l’équipe d’experts sur la gestion des données climatologiques (WMO-No. 1131).
Climate Data Management System Specifications (WMO-No. 1131). Dans le cadre de ce travail,
le projet de norme OMS (Observations, Measurements and Samples – Observations, mesures
et échantillons) de l’Open Geospatial Consortium (OGC) a été identifié comme la norme
fondamentale. La norme OMS devrait être publiée dans la seconde moitié de 2022 ou au début
de 2023 en tant que norme ISO 19156:2022, Information géographique – Observations,
mesures et échantillons. Le profil de métadonnées de base de l’OMM
(https://community.wmo.int/WIS2_Technical_Specification_Guidance) et la Norme relative aux
métadonnées du WIGOS (OMM-N° 1192) constitueront les autres éléments fondamentaux du
modèle de données climatologiques. Les travaux en cours comprennent l’identification des
lacunes dans les modèles de données et la définition des extensions requises pour les données
climatologiques et pour une traçabilité complète du traitement appliqué aux données.

3. Intégration de l’OpenCDMS dans le cadre du SIO 2.0

Les données et informations climatologiques peuvent être échangées en utilisant


l’infrastructure actuelle du SIO. Les rapports d’observation quotidiens (DAYCLI) et mensuels
(CLIMAT) sur le climat peuvent être recherchés, accessibles et extraits à partir du SIO. De
même, il est possible de rechercher, d’accéder et d’extraire des informations telles que les
perspectives et résumés d’évolution saisonnière. Toutefois, si cela est possible, il existe un
certain nombre d’obstacles à l’échange et à la publication des données, ainsi qu’à leur
recherche, leur accès et leur extraction. Ces obstacles, ou problèmes, sont liés à:
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 6

1. La création et la publication des métadonnées décrivant une ressource;

2. La granularité des enregistrements de métadonnées de recherche lors de cette


opération;

3. Absence d’homogénéité des méthodes d’accès et d’extraction;

4. Transformation des données dans les formats requis, généralement la forme


universelle de représentation binaire (BUFR) pour les observations.

Ces questions ont été largement reconnues et sont applicables à d’autres domaines et champs
d’application. Par conséquent, le système d’information de l’OMM est en train de subir une
évolution, le passage vers sa version 2.0, qui vise à résoudre bon nombre de ces problèmes.
Cet objectif sera atteint par la simplification des métadonnées de recherche, l’amélioration de
la granularité des enregistrements de métadonnées et l’utilisation de normes et de services
Web ouverts pour la recherche, l’accès et l’extraction de données et d’informations. Dans le
cadre de l’infrastructure du SIO 2.0, des services à l’échelle mondiale seront fournis:
• Recherche de données par le biais d’un catalogue mondial (catalogue mondial)
• Publication, abonnement et notification de nouvelles données (interface mondiale
de messagerie)
• Accès et extraction des données (cache mondial)

Ces services mondiaux seront fournis sur une infrastructure résiliente et évolutive afin de
garantir la continuité du service et de répondre aux besoins de performance (par exemple,
faible latence, large bande passante). Dans le cadre du SIO 2.0, les antennes individuelles
(antennes du SIO 2.0) se connecteront à ces services pour synchroniser les métadonnées de
recherche, publier et s’abonner aux notifications de nouvelles données, ainsi que pour accéder
et extraire les données correspondant aux besoins locaux. À la réception d’une notification de
nouvelles données provenant d’une antenne du SIO 2.0, l’interface mondiale transmet le
message aux abonnés, y compris au cache mondial. Les données sont ensuite récupérées par
le cache et mises à la disposition des utilisateurs mondiaux. Les services mondiaux,
l’architecture et les fonctions clés sont décrits plus en détail dans le document INFCOM-2/INF
6.3.1(4).

Pour soutenir le développement du SIO 2.0, la mise en œuvre de référence d’une antenne du
SIO 2.0 a été élaborée et est décrite dans le document INFCOM-2/INF 6.3.1(1). Concernant les
données climatologiques, les fonctions clés et les normes sous-jacentes de la mise en œuvre
de référence sont les suivantes:
• Publication des métadonnées de recherche (API OGC – Enregistrements)
• Publication et abonnement à des services de notification et de données (MQTT)
• Fourniture de données par le biais d’API Web libres (API OGC – Caractéristiques)

La mise en œuvre de référence contient également une fonctionnalité permettant de


transformer les données des fichiers texte entrants au format BUFR de l’OMM afin de résoudre
le problème n° 4.

Afin de tester et de démontrer l’interopérabilité du projet OpenCDMS et l’intégration des


données climatologiques dans le cadre du SIO 2.0, un projet axé sur les données
climatologiques est prévu pour la phase pilote du SIO 2.0. Ce projet développera et mettra en
œuvre un flux de travail automatisé pour l’extraction, la transformation et le chargement des
données climatologiques quotidiennes (DAYCLI) et mensuelles (CLIMAT) d’un CDMS (Surface
CDMS, Belize) dans une antenne du SIO 2.0 et la publication ultérieure sur l’infrastructure du
SIO 2.0. Ce processus comprendra la publication de métadonnées de recherche, la conversion
en format BUFR, la notification de nouvelles données via les protocoles de
INFCOM-2/INF. 6.3(1.3), p. 7

publication/abonnement du SIO 2.0 et la fourniture de données via une API Web.


Parallèlement, le système CDMS s’abonnera pour accéder aux données pertinentes en temps
réel disponibles par le biais du SIO 2.0 pour les intégrer dans le CDMS. Les principales
améliorations seront les suivantes:
• Amélioration de la facilité de recherche et de l’accessibilité des données
climatologiques sur l’infrastructure du SIO 2.0.
• Amélioration de l’actualité et de la cohérence des données climatologiques
échangées via le SIO 2.0.
• Amélioration de la disponibilité des données en temps réel au sein du CDMS en vue
d’un traitement ultérieur et de leur inclusion dans les archives climatologiques.

Bien que le projet pilote se concentre sur les données DAYCLI et CLIMAT, il convient de noter
que les processus et les métadonnées sont également applicables à l’ensemble des données
climatologiques et à toutes les variables climatologiques essentielles et domaines (par
exemple, les archives de données sauvegardées et numérisées, les fonds historiques à long
terme, les prévisions saisonnières, etc.)

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.4)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D'INFORMATION
6.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document].

VERSION 2.0 DU SYSTÈME D'INFORMATION DE L'OMM: CONSEILS


SUR LES SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES ET LA TRANSITION
VERS LA NOUVELLE VERSION

Orientations concernant les spécifications techniques de la version 2.0 du SIO

La version 2.0 du Système d'information de l'OMM (SIO) sera mis en œuvre selon le calendrier
présenté à la figure 1. Une phase pilote d'un an débutera à la fin de l'année 2022, avec
plusieurs pays collaborant à la construction de l'infrastructure 2.0 du SIO. Chaque pays aura
un rôle différent dans le cadre de cette transition et mettra en œuvre une composante
spécifique.

Figure 1. Calendrier de la mise en œuvre de la version 2.0 du SIO

La version modifiée du Manuel du Système d'information de l'OMM (OMM-N° 1060), proposée


avec le projet de recommandation 6.3(1)/4 de la deuxième session de l'INFCOM, définit les
composantes de la version 2.0 du SIO en relation avec le rôle que les centres du SIO jouent
INFCOM-2/INF. 6.3(1.4), p. 2

dans le cadre global. Les règlements techniques fournis dans le Manuel du SIO décrivent ce qui
doit être fait pour y prendre part. Le Guide des spécifications techniques de la version 2.0 du
SIO contient des informations plus détaillées sur la manière de participer au SIO, à savoir,
comment mettre en œuvre et exploiter les composants pour le partage des données dans la
nouvelle version du SIO. Le guide est conçu comme un document évolutif qui sera mis à jour
en fonction des résultats de l'expérimentation de la phase pilote (voir https://community.
wmo.int/WIS2_Technical_Specification_Guidance). Le contenu sera mis à jour et ajouté tout
au long de la phase pilote de la version 2.0 du SIO, à mesure que les spécifications et les
procédures détaillées seront validées par des tests. Le Comité permanent des technologies et
de la gestion de l’information (SC-IMT) consolidera le document d'orientation dans une
nouvelle version du Guide du système d'information de l'OMM (OMM-N° 1061) à l'issue de la
phase pilote.

Conseils sur la transition du Système mondial de télécommunications à la version 2.0


du SIO

Selon le plan de mise en œuvre de la version 2.0 du SIO (voir la figure 1), le Système mondial
de télécommunications (SMT) sera mis hors service d'ici 2030 et les Services météorologiques
et hydrologiques nationaux (SMHN) utiliseront la plate-forme 2.0 du SIO pour s'échanger des
données. Pendant la période de transition, plusieurs centres exploiteront le SIO/SMT et le SIO
dans sa version 2.0. Certains d'entre eux utiliseront simultanément les deux cadres de partage
des données, avec les difficultés liées au maintien de deux systèmes opérationnels dans le
même but. Par conséquent, un plan de transition sera élaboré pendant la phase pilote, en
tenant compte du temps nécessaire aux Membres pour migrer vers les nouveaux systèmes et
en réduisant, au minimum, le temps de fonctionnement parallèle des deux systèmes pour un
Membre.

Le guide de transition vers la version 2.0 du SIO sera disponible progressivement sur la page
https://community.wmo.int/GTS_WIS2_Transition_Guidance, et contiendra des informations
concernant les pratiques pour la transition du SMT à la version 2.0 du SIO. Il vise à établir une
procédure de transition cohérente pour tous les membres et à fournir des documents pour
soutenir ce processus.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(1.5)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
20.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

RÉSULTAT

RÉSUMÉ DU FORUM SATCOM 2022

Informations générales

La troisième réunion officielle du Forum international d’utilisateurs de télécommunications par


satellite (Satcom Forum 2022) s’est tenue à Paris les 11 et 13 octobre, sous une forme
hybride, et certains délégués ayant choisi de participer en présentiel et d’autres participants à
distance par visioconférence. L’événement s’est tenu parallèlement à l’Exposition
Meteorological Technology World à l’Exposition Paris - Porte d’Orléans, avec le soutien et la
coopération aimables d’UKi Media and Events Ltd, l’entreprise organisant l’Exposition. En
personne, l’événement était le président (Michael Prior-Jones, Royaume-Uni) et le vice-
président (Rémy Giraud, France) et Anthony Rea, du Département des infrastructures du
Secrétariat, ont prononcé le discours d’ouverture.

L’événement a attiré plus de 170 inscriptions de 83 Membres et organisations de l’OMM dans le


monde entier. La participation à Paris était d’environ 20 à 30 personnes selon la session, et
environ 30 à 50 personnes de 24 Membres participaient en ligne en même temps. Le format
hybride a bien fonctionné, permettant à de nombreux orateurs de présenter sans avoir besoin
de voyager. Le public en ligne a pu regarder tous les exposés en direct et poser des questions
aux intervenants, et il y a eu plusieurs interactions utiles en conséquence.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.5), p. 2

Online Participants by Region by Day


25
Number of Participants
20

15

10

0
Region IV: Region V:
Region I: Region VI:
Region II: Asia North South-West
Africa Europe
America Pacific
Day1 6 4 3 12 21
Day2 9 8 3 10 20
Day3 5 5 3 4 17

Objectif et résumé

L’objectif de cette manifestation est de réunir les utilisateurs scientifiques des communications
par satellite avec des représentants de l’industrie, y compris les opérateurs de réseaux de
satellites et les fabricants d’instruments connectés par satellite. Les commentaires des
représentants de l’industrie ont été très positifs: ils trouvent qu’il est utile d’entendre les
perspectives des scientifiques, et ils trouvent également utile d’entendre leurs concurrents
présenter leurs offres actuelles et prévues. De même, un certain nombre d’utilisateurs
scientifiques ont laissé leur avis sur le fait que cet événement leur a été utile pour comprendre
quelles technologies particulières pourraient être utilisées pour la collecte de données
provenant de régions éloignées.

Le programme de la deuxième journée était consacré au Système de collecte de données


(DCS), plate-forme scientifique de communication par satellite exploitée par plusieurs pays.
Des représentants des exploitants de satellites de l’Organisation européenne pour l’exploitation
de satellites météorologiques (EUMETSAT), de l’Administration américaine pour les océans et
de l’atmosphère (NOAA) et du Service météorologique japonais (JMA) ont présenté l’état actuel
de leurs systèmes et leurs plans à venir, puis des discussions techniques ont eu lieu sur la
possibilité d’établir un nouveau format de données normalisé à l’échelle internationale pour le
système DCS. Ce programme a été coordonné par Nicholas Coyne et Karolina Nikolova
d’EUMETSAT.

Les deux autres journées comprenaient un ensemble de présentateurs de l’industrie, du milieu


universitaire et du secteur public qui parlent de leurs produits ou de leur expérience de
l’exploitation de systèmes de communication par satellite dans le domaine. En particulier, des
exposés ont été présentés par les opérateurs de satellites commerciaux Astrocast, la Collecte
Localisation Satellites (CLS), Inmarsat, Iridium et Swarm, et le principal message à retenir est
que depuis notre dernière réunion en 2018, les offres commerciales de satellites sont devenues
plus efficaces et plus économiques. Il existe aujourd’hui des services commerciaux à très faible
coût permettant d’envoyer de petites quantités de données, et de nouveaux services ont été
lancés qui fournissent des débits de données plus élevés qu’auparavant. Il existe maintenant
un choix beaucoup plus grand de solutions commerciales de communication par satellite que
d’avant, et nombre de ces nouveaux systèmes offrent une couverture mondiale complète, y
compris les deux pôles.
INFCOM-2/INF. 6.3(1.5), p. 3

Du côté scientifique, des exposés ont été présentés sur les défis et les avantages de la collecte
de données satellitaires du Corps des ingénieurs de l’Armée américaine (qui décrit la gestion
de l’eau dans les principaux systèmes fluviaux) et de trois chercheurs polaires qui parlent de
leur expérience dans les stations météorologiques du Groenland et du Canada, de la poursuite
des icebergs dans l’Arctique canadien et des mesures géodésiques dans l’Antarctique.

Étape suivante

L’intention est de tenir la prochaine réunion en personne ou hybride en 2024, mais avec
possibilité d’une réunion en ligne plus courte en ligne en 2023.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.3(2)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
7.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

INDICATEURS DE PERFORMANCE CLÉS DES MÉTADONNÉES DU SIO

Indicateurs de performance clés des relevés de métadonnées du SIO

Le Système d’information de l’OMM (SIO) assure une fonction de recherche grâce aux
catalogues exploités par les centres mondiaux du système d’information (CMSI). Les Données
échangées sur le Système mondial de télécommunications (SMT) et d’autres jeux de données
mis à disposition par les Membres de l’OMM peuvent être consultées et consultées via les
catalogues des CMSI contenant plusieurs aspects des données (exemples de catalogues de
CMSI https://gisc.dwd.de https://www.wis-jma.go.jp http://gisc.wis.cma.cn/wis
http://gisc.kma.go.kr). Un titre et une description font partie des métadonnées, ainsi que de
l’éditeur, de l’emplacement, de l’heure et de l’URL pour accéder aux données. L’éditeur des
données fournit les fiches de métadonnées stockées dans un catalogue pour permettre une
fonction de recherche qui permet à l’utilisateur de rechercher et d’accéder aux données qui
l’intéressent en cherchant avec quelques mots clés. Le succès de l’action de recherche est lié à
la qualité des relevés de métadonnées et est lié à l’efficacité du catalogue lorsqu’il renvoie une
courte liste d’éléments dont l’utilisateur peut choisir une qui répond à ses exigences. Les fiches
de métadonnées sont fournies au catalogue des CMSI par des centaines d’organisations. Le
contrôle de la qualité des métadonnées pour la performance de la fonction de recherche est
essentiel pour définir des mesures correctives pour améliorer l’expérience de recherche de
l’utilisateur. Les indicateurs de performance clés des fiches de métadonnées du SIO sont des
indicateurs associés à la performance de la fonction de recherche d’un catalogue.

Les indicateurs de performance clés fournissent des règles mesurables pour évaluer le respect
des normes du SIO relatives aux métadonnées (WCMP 1.3 et ISO 19115:2003/19139:2007) et
évaluer la qualité et l’efficacité des métadonnées à des fins de recherche. L’objectif premier
des indicateurs de performance clés est de fournir une évaluation quantitative des relevés de
métadonnées du SIO à communiquer à l’éditeur des données afin que des mesures correctives
appropriées permettent d’améliorer constamment l’expérience de recherche de l’utilisateur.

Le SIO 2.0 sera mis en œuvre au cours des années suivantes et fournira des capacités de
recherche telles que la version actuelle du SIO. Les normes relatives aux métadonnées
utilisées dans le SIO 2.0 seront différentes, mais les principes qui sous-tendront les
indicateurs de performance clés des métadonnées seront les mêmes. Les indicateurs de
performance clés du SIO présentés dans le présent document seront donc adaptés aux
nouvelles normes. Parallèlement, le suivi et l’amélioration des catalogues du SIO
s’appliqueront également au SIO 2.0.
INFCOM-2/INF. 6.3(2), p. 2

Le Comité permanent des technologies et de la gestion de l’information (SC-IMT) élaborera


une procédure de contrôle et d’amélioration constante des catalogues de recherche du SIO.

ÉVALUATION DU KPI

Les modifications qu’il est proposé d’apporter au Guide du Système d’information de l’OMM
(OMM-N° 1061) définissent onze indicateurs de performance clés (voir l’annexe 2 de la
recommandation 6.3.2/1 INFCOM-2). Le guide établit une mesure et quelques règles
permettant d’obtenir un indice objectif pour le KPI. Pour des raisons d’interprétation, l’indice de
chaque indicateur de performance clés est normalisé en pourcentage.

L’Équipe spéciale pour les métadonnées du SIO a mis au point des outils d’indices de
performance clés permettant de calculer les indicateurs de performance clés, disponibles
gratuitement à https://github.com/wmo-im/pywcmp sous licence Open-Source Élaborée 2.0. Il
est extrêmement important d’utiliser ces outils pour obtenir des indices pour chaque indicateur
de performance clés et d’évaluer la qualité des relevés de catalogue du SIO à des fins de
recherche. Les mesures correctives visant à améliorer les indices de performance clés
permettront d’améliorer les performances du catalogue du SIO et d’améliorer l’expérience des
utilisateurs. Le nouveau catalogue du SIO 2.0 comportera un modèle de métadonnées
différent, mais les principes des indicateurs de performance clés restent inchangés. Il sera
possible de modifier les indicateurs de performance clés et les logiciels correspondants pour
adapter le nouveau modèle de métadonnées du SIO 2.0 et produire des indices pour mettre en
place un processus d’amélioration similaire.

Les résultats obtenus en appliquant les indices de performance clés dans le catalogue du SIO
sont examinés ci-dessous. Les résultats préliminaires ci-après doivent être affinés afin
d’élaborer un rapport périodique normalisé.

Le premier test de KPI-1 est essentiel car il vérifie les règles syntactiques associées au profil
de base SIO pour les métadonnées (WCMP 1.3). Les enregistrements qui ne passent pas le
premier test ne sont pas pris en considération pour des essais ultérieurs, car ils ne sont pas
conformes aux spécifications requises et ne peuvent pas être testés efficacement sur les
aspects de la qualité. Malheureusement, la figure 1 montre que 41,9 % des enregistrements
ne sont pas conformes à la norme XML requise. En conséquence, la correction de la conformité
au langage XML est le principal aspect à améliorer, car elle est à la base d’une analyse plus
poussée visant à améliorer la qualité des fiches du catalogue du SIO et à améliorer
l’expérience de recherche.

Figure 1: Pourcentage de conformité syntactique. Le rouge est incorrect


et le vert est valable.
INFCOM-2/INF. 6.3(2), p. 3

L’analyse a été effectuée sur près de 115 000 relevés de métadonnées, dont environ 48 000
n’ont pas réussi le test de conformité syntactique et sont exclus de l’évaluation du KPI.
L’évaluation de l’indicateur de performance clé suivant a été réalisée sur les 66 000 relevés de
métadonnées restants.

Un indice total pour chaque indicateur de performance clés est calculé et normalisé à 100 pour
donner une idée générale de la qualité des métadonnées. La figure 2 indique le nombre de fiches
avec un indice. La plupart des relevés ont des indices compris entre 50 et 80, ce qui indique que
des améliorations significatives sont nécessaires pour obtenir un bon score.

Figure 2: Nombre de fiches en fonction de l’indice de KPI normalisé

Les fiches du catalogue dont l’indice de performance clés est inférieur à 40 sont considérés
comme de mauvaise qualité et nécessitent des interventions correctives. La figure 3 montre le
pourcentage du nombre d’enregistrements de mauvaise qualité en rouge. La présentation
graphique présente un indice faible pour presque tous les relevés, et la politique en matière de
données n’est pas transmise correctement dans plus de 70 % des relevés. Des améliorations
significatives doivent être apportées au titre et aux mots clés, pour lesquels plus de 30 % des
relevés ont une mauvaise qualité. L’indicateur de performance clé sur la santé des liens
indique une mauvaise qualité dans près de 30 % des relevés, ce qui signifie qu’une quantité
importante de données n’est pas accessible. Cette évaluation préliminaire des indices de
performance clés montre plusieurs domaines d’amélioration de la conservation des relevés de
INFCOM-2/INF. 6.3(2), p. 4

métadonnées et souligne l’importance de mettre en œuvre un processus d’amélioration des


métadonnées à l’aide d’un ensemble d’indicateurs de performance clés.

Figure 3: Le rouge présente un score inférieur à 40 et le vert montre


des indices supérieurs à 40.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(1)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-ESMP
D’INFORMATION
7.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

ÉVOLUTION DU GDPFS SANS DISCONTINUITÉ: UNE FEUILLE DE ROUTE


POUR 2022-2026

Résumé exécutif

Le Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTD) de l’Organisation


météorologique mondiale (OMM) est un mécanisme établi pour coordonner la production et la
diffusion de produits de données d’analyse et de prévision des opérations météorologiques et
hydrologiques. La portée des produits de données de la GDPFS s’étend des prévisions
météorologiques immédiates aux prévisions décennales en soutien aux opérations de prévision
et aux services d’alerte des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN).
Grâce aux dernières avancées en matière de modélisation du système terrestre, de
supercalcul, de prévision d’ensemble, de traitement des observations et d’assimilation des
données, les prévisions de routine à diverses échelles de temps et pour toutes les
composantes du système terrestre, avec une bonne représentativité, sont devenues plus
réalisables. Par conséquent, le "Seamless GDPFS (S/GDPFS)" envisagé doit fournir des
prévisions et des projections à des échelles de temps allant de quelques minutes à plusieurs
siècles, et pour toutes les composantes du système terrestre. Cette feuille de route décrit un
plan, incluant des activités, pour passer de l’infrastructure existante au S/GDPFS. La clé du
succès de cette entreprise sera la coopération internationale multidisciplinaire pour établir une
nouvelle cohorte de centres de prévision mondiaux, régionaux et nationaux capables de fournir
régulièrement une gamme de nouveaux produits de prévision environnementale. La feuille de
route décrit en outre comment y parvenir systématiquement, notamment par un mécanisme
de développement et de mise en œuvre de nouvelles capacités par le biais de projets pilotes,
et de consolidation des produits par un suivi et une évaluation systématiques. De manière plus
générale, le développement du S/GDPFS doit se faire par le biais d’un processus de co-
production avec les Membres de l’OMM et d’autres parties prenantes, et par le développement
continu du produit par divers groupes d’experts et Membres. L’amélioration de l’accès aux
produits S/GDPFS de qualité par tous les Membres de l’OMM, afin de mettre en place des
processus de prévision plus efficaces à diverses échelles de temps et dans diverses disciplines,
notamment pour la prévision fondée sur l’impact, les services d’alerte précoce multirisques, la
réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique, est un élément
clé de la conception du système. Le S/GDPFS soutiendra directement les Objectifs de
développement durable 2030, spécifiquement dans le contexte des risques croissants du
changement climatique, ainsi que l’objectif du Cadre de Sendai 2030 pour la réduction des
risques de catastrophes, qui consiste à "augmenter considérablement la disponibilité et l’accès
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 2

aux systèmes d’alerte précoce multirisques et aux informations et évaluations des risques de
catastrophes".

1. Introduction

1.1 Qu’est-ce que l’ESDP ?

La GDPFS de l’OMM est un mécanisme international qui coordonne les capacités des membres
à produire des analyses et des prévisions météorologiques et à les mettre à la disposition de
tous les membres de manière opérationnelle. Il permet de fournir des services harmonisés et
est actuellement organisé comme un réseau de centres mondiaux, régionaux et nationaux.

Le GDPFS a été initialement établi autour des prévisions météorologiques traditionnelles, allant
des prévisions à court et moyen terme et, plus tard, des prévisions saisonnières. La GDPFS
contient également certains éléments qui dépassent le paradigme traditionnel des prévisions
météorologiques, notamment les centres utilisant la modélisation du transport et de la
dispersion atmosphériques pour les réponses aux urgences environnementales, les prévisions
de tempêtes de sable et de poussière et (sous la désignation de l’Organisation de l’aviation
civile internationale) les prévisions du transport et de la dispersion des nuages de cendres
volcaniques. Le champ d’application de la GDPFS a été étendu au-delà du programme de la
Veille météorologique mondiale (VMM) en 2017, lorsque le Manuel sur la GDPFS (OMM-No.
485) a été renouvelé. Depuis lors, la GDPFS s’est étendue pour couvrir également la prévision
immédiate et la prévision décennale, et plus récemment, la prévision sous-saisonnière. Le
GDPFS contient également d’autres composantes dans le domaine de l’océan et de la
météorologie marine.

1.2 Pourquoi faire évoluer l’EFDP ?

La nécessité de prévoir les changements climatiques futurs a entraîné, au cours des deux
dernières décennies, le développement de modèles du système terrestre (MST) de plus en plus
sophistiqués, qui simulent non seulement le système couplé océan-atmosphère, mais aussi le
cycle global du carbone, et plusieurs autres aspects de la chimie atmosphérique, de la
biochimie des océans et de la surface terrestre. De plus en plus, les MSE représentent le
système océan-atmosphère-cryosphère-biosphère-terre entièrement couplé, et ils sont
appliqués non seulement aux échelles temporelles du changement climatique, mais aussi aux
prévisions décennales et saisonnières, et même à des échelles temporelles plus courtes. Ces
modèles permettent de réaliser toute une série de prévisions environnementales hors de
portée des prévisions météorologiques numériques (PNT) traditionnelles, notamment les
prévisions relatives aux courants océaniques, aux vagues de vent et à la houle, à la biochimie
océanique (par exemple, la prolifération des algues), à l’hydrologie (par exemple, le débit des
cours d’eau et le rendement des barrages), au transport et au dépôt de cendres volcaniques, à
l’éclosion et à la propagation des incendies, à la chimie atmosphérique (par exemple, les
aérosols, l’ozone stratosphérique, la qualité de l’air) et au cycle mondial du carbone. Plusieurs
de ces prévisions relatives aux composantes du système terrestre revêtent une importance
opérationnelle en termes de gestion des événements environnementaux à fort impact, de
réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique à des échelles
de temps pluridécennales, et par conséquent, les besoins des utilisateurs en produits connexes
sont en augmentation. Le développement du GDPFS pour mieux faciliter la gestion mondiale
des risques de catastrophes soutiendrait directement l’objectif du Cadre de Sendai 2030 pour
la réduction des risques de catastrophes, qui est d’"augmenter considérablement la
disponibilité et l’accès aux systèmes d’alerte précoce multirisques et aux informations et
évaluations sur les risques de catastrophes", ainsi que l’annonce faite en 2022 par le secrétaire
général des Nations unies d’un objectif de couverture universelle des systèmes d’alerte
précoce dans les cinq prochaines années. Plus généralement, la gamme de produits S/GDPFS
envisagés peut être utilisée pour soutenir la réalisation des objectifs de développement durable
de 2030, spécifiquement dans le contexte d’un climat changeant.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 3

Au cours de la dernière décennie, les progrès de la superinformatique ont permis d’améliorer


les prévisions environnementales à toutes les échelles de temps. En particulier, l’assimilation
en temps réel des données de télédétection a révolutionné la prévision immédiate, la
modélisation de la PNT avec des résolutions horizontales et verticales accrues a permis des
prévisions plus précises, et l’augmentation du nombre de membres dans les systèmes de
prévision d’ensemble (SPE) a amélioré l’estimation de l’incertitude des prévisions. Au cours de
la dernière décennie, l’accent a été mis sur l’étude des capacités de prévision aux échelles
infrasaisonnières et décennales, en étroite association avec l’initialisation de l’océan et de la
stratosphère, en plus des domaines plus établis de la prévision à court, moyen et long terme.
La projection du changement climatique a évolué pour s’appuyer de plus en plus sur
l’utilisation d’ESM, avec une réduction d’échelle dynamique à des échelles spatiales plus fines.

Ces développements indiquent clairement le potentiel d’évolution de GDPFS de sa forme


actuelle vers une plateforme sans faille, couvrant les prévisions pour toutes les échelles de
temps, des minutes aux siècles. De plus en plus, les progrès dans le domaine du calcul à haute
performance permettront également aux produits GDPFS de couvrir de manière transparente
une gamme d’échelles spatiales, y compris l’extension aux échelles de résolution de la
convection. En outre, la GDPFS, en tant que plateforme collaborative, peut être étendue pour
coordonner les prévisions mondiales et régionales d’un large éventail de composants du
système terrestre, plutôt que de se concentrer essentiellement sur les prévisions
météorologiques. Les technologies de communication et la connectivité continuant
systématiquement à s’améliorer dans le monde entier, le futur S/GDPFS est envisagé pour
améliorer la diffusion de produits de prévision sur mesure, par le biais d’un processus de
coproduction entre les membres, les communautés et instituts de collaboration et les diverses
parties prenantes de la société. Il sera important, à cet égard, de se prémunir contre une
connectivité inadéquate qui pourrait entraver l’adoption des produits S/SGDPFS dans les pays
en développement et contre les différences croissantes de capacités de calcul qui pourraient
accroître l’écart entre les pays développés et les pays en développement en termes de capacité
à produire des prévisions de pointe en utilisant tout le potentiel des S/SGDPFS.

1.3 À quoi ressemblera le S/GDPFS ?

Le S/GDPFS sera homogène en termes de prévision et de diffusion de produits de données de


modélisation et de prévision du système terrestre (ESMP) à toutes les échelles de temps allant
de quelques minutes à quelques jours et semaines, ainsi qu’aux prévisions à long terme et aux
projections du changement climatique. L’actuel GDPFS comprend déjà plusieurs éléments de
l’ESMP, tels que des systèmes de prévision axés sur le transport atmosphérique de sable, de
poussière et de cendres volcaniques, ainsi que sur les vagues et la houle. Il diffuse une gamme
de produits à l’échelle de temps de la prévision immédiate, et une multitude de produits aux
échelles de temps de la prévision météorologique à court et moyen terme et de la prévision
saisonnière à décennale. Les produits de prévisions sous-saisonnières sont des ajouts plus
récents à la GDPFS, les premiers centres désignés devant être établis dans un avenir proche.
Les projections du changement climatique à des échelles de temps multi-décennales n’ont pas
encore été incluses.

Le S/GDPFS sera considérablement étendu pour répondre aux besoins des Membres en termes
d’un ensemble étendu de produits tels que les prévisions immédiates, les
prévisions/projections ESM régionales et mondiales à haute résolution, les ensembles à l’appui
des prévisions basées sur l’impact et des alertes basées sur les risques, la prévision
hydrologique du débit des cours d’eau, de la profondeur des eaux et du rendement des
barrages, ainsi que les prévisions de la composition atmosphérique, de l’état des océans
(courants et biogéochimie), du cycle global du carbone et de la cryosphère. À cet égard, les
centres GDPFS existants sont censés faire progresser leurs technologies en tirant parti des
avantages de types nouveaux ou innovants de données d’observation météorologiques et
climatiques, du calcul à haute performance, du développement avancé des GSE, des
techniques de post-traitement et de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), y compris
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 4

l’apprentissage machine (ML), dans divers aspects des processus ESMP. De nouveaux types de
centres GDPFS seront ajoutés au S/GDPFS lorsque cela sera nécessaire pour combler les
lacunes et aider les membres à fournir des produits et services sur mesure ou à valeur ajoutée
aux parties prenantes.

1.4 Avantages du S/GDPFS pour les membres

1.4.1 Produits et services de qualité assurée

Le S/GDPFS stipulera la normalisation d’une nouvelle gamme de produits de prédiction et


d’évaluation. La conservation systématique des données et des produits, la vérification à l’aide
de paramètres standardisés, les procédures d’évaluation documentées et le suivi des
performances des prévisions seront appliqués par tous les centres de production mondiaux et
régionaux. Cela permettra de garantir la qualité des produits et de promouvoir leur adoption
par les membres et la société. Un partenariat renforcé et une collaboration plus étroite entre
les Membres, la Commission du temps, du climat, de l’eau et des services et applications
environnementaux connexes (SERCOM), la Commission de l’observation, de l’infrastructure et
des systèmes d’information (INFCOM), le Conseil de la recherche (CR) et les communautés de
recherche ou opérationnelles connexes permettront au S/GDPFS de fournir des prévisions
fondées sur l’impact au profit de tous les Membres et de mettre au point un système d’alerte
fondé sur les risques.

1.4.2 Accessibilité des données, possibilité de les découvrir, livraison en temps voulu et
facilité d’utilisation.

La réduction des écarts entre les Membres développés et en développement sera un principe
clé du S/GDPFS, en commençant par un effort renouvelé pour assurer la diffusion, l’accès et
l’adoption des produits du S/GDPFS par tous les Membres. La co-conception avec les parties
prenantes et la société, en vue de fournir des produits et des services d’intérêt et d’utilisation
immédiats, sera importante.

En tant que noyaux des mécanismes permettant la prestation de services à toutes les échelles
de temps et dans toutes les disciplines, le S/GDPFS et le système d’information de l’OMM (WIS
2.0) seront coordonnés pour fournir des technologies actualisées et accessibles sur le web qui
amélioreront la fourniture de données et de produits ESMP aux Membres. Un portail web
intégré comprenant des informations disponibles sur les métadonnées, un catalogue de
données/informations, un accès aux logiciels d’analyse et une base de connaissances d’experts
ou de la communauté sur l’utilisation correcte des données et des outils, sera mis en place
pour aider les Membres à accéder aux produits de données S/GDPFS et à les utiliser.

Avec l’augmentation de la résolution et de la variété des produits issus des MSE à toutes les
échelles de temps, l’application de solutions basées sur l’informatique dématérialisée pour
traiter le Big Data des sorties des MSE, afin de générer directement des produits et des
prévisions pour les parties prenantes et la société, sera encouragée. De même, les solutions en
nuage peuvent permettre la fourniture d’infrastructures pour la cascade suivante de processus
de prévision à partir de la conduite des ESM, par exemple la réduction d’échelle
statistique/dynamique et l’utilisation de techniques AI/ML, pour ajouter des valeurs ou enrichir
la facilité d’utilisation des produits de données des ESM afin de renforcer les services fournis
par les Membres.

2. Composantes stratégiques pour la mise en œuvre du S/GDPFS

2.1 Améliorations du système et des services

Le développement du S/GDPFS impliquera une approche de cycle de valeur basée sur les
besoins et les opportunités identifiés lors de l’atelier des centres météorologiques mondiaux
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 5

(CMM) en 2019, suite au plan stratégique 2020-2023. Un examen continu des besoins des
utilisateurs (Rolling Review of user Requirements - RRR) assurera la co-conception des
composantes opérationnelles et de recherche sous-jacentes du S/GDPFS. Des projets pilotes
(PP) (par exemple, PP sur les produits de prévision probabiliste des cyclones tropicaux (TC-
PFP), la prévision immédiate et la prévision sous-saisonnière à saisonnière) seront lancés pour
convertir les avancées récentes en matière de prévision opérationnelle, telles que la prévision
probabiliste des conditions météorologiques à fort impact (par exemple, fortes précipitations,
cyclones tropicaux) en nouvelles composantes du S/GDPFS. De plus en plus, des systèmes de
prévision des composantes du système terrestre dépassant le cadre des prévisions
météorologiques traditionnelles seront ajoutés au S/GDPFS, par le biais de PP sur des aspects
tels que la prévision des risques d’inondation, la composition de l’atmosphère et le cycle du
carbone.

L’amélioration proposée du système et des services sera réalisée grâce à l’élaboration de


lignes directrices pour l’application opérationnelle et à l’élaboration d’un inventaire normalisé
afin d’améliorer l’accessibilité des produits ESMP nouveaux ou innovants (voir section 3). Des
directives sur les meilleures pratiques seront élaborées en collaboration avec les centres
météorologiques régionaux spécialisés (CMRS) pour la prévision régionale des phénomènes
météorologiques violents et le programme de prévision des phénomènes météorologiques
violents (SWFP) sur l’utilisation des informations relatives aux impacts pour soutenir les
activités des membres. Une analyse des lacunes sera menée pour déterminer comment le
S/GDPFS peut renforcer au mieux les capacités des Membres à améliorer leur prestation de
services, y compris pour les prévisions basées sur l’impact. Les progrès des techniques de
prévision opérationnelle sur différentes échelles de temps de prévision et les nouveaux
domaines de recherche en matière d’ESMP seront continuellement utilisés pour améliorer le
S/GDPFS de manière durable.

2.2 Collaborations au-delà des groupes d’experts de l’OMM

Ces améliorations reposeront également sur des collaborations avec des groupes d’experts
autres que ceux basés au sein de l’OMM. Il est prévu que les interactions fréquentes entre
l’équipe commune d’experts sur la mise en œuvre du système terrestre (JET-ESI) et les
équipes d’experts du programme mondial de recherche sur la météorologie (WWRP) et du
programme mondial de recherche sur le climat (WCRP) bénéficieront de l’adoption
opérationnelle des activités de recherche du WWRP et du WCRP en tant que nouveaux produits
dans le S/GDPFS.

À cet égard, le WWRP a formulé comme principaux domaines d’intérêt les phénomènes
météorologiques à fort impact, la modélisation et la prévision du cycle de l’eau pour améliorer
la réduction des risques de catastrophe et la gestion des ressources, l’urbanisation et
l’évolution des nouvelles technologies, notamment les applications de big data. Le PMRC est
actuellement en train de formuler une nouvelle série de projets centraux et d’activités phares,
tout en consolidant ses groupes de travail. Les projets centraux proposés comprennent "la
modélisation du système terrestre et les capacités d’observation" et "l’information climatique
régionale pour les sociétés", qui ont tous deux des liens clairs avec l’établissement du
S/GDPFS. La pollinisation croisée entre le JET-ESI et les projets centraux, les activités Light
House et les groupes de travail du PMRC profitera à la mise en œuvre opérationnelle de la
recherche et du développement menés par le PMRC dans le cadre du S/GDPFS.

2.3 Améliorer l’accessibilité

En coordination avec WIS 2.0, l’accessibilité des produits S/GDPFS à toutes les échelles de
temps sera abordée par: (i) l’application de métadonnées et de formats de données
standardisés pour un échange de données plus efficace et (ii) la mise en œuvre de codes
logiciels à source ouverte, de bibliothèques et d’une interface web pour le traitement des
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 6

données. La centralisation des inventaires de données et des ressources logicielles pour traiter
les données et les produits S/GDPFS améliorera l’adoption par les Membres et la société.

Ces objectifs seront atteints par le développement de portails web intégrés, à guichet unique,
et/ou distribués sur des plateformes en nuage qui pourraient être gérées et coordonnées par
des centres S/GDPFS mondiaux et/ou régionaux sélectionnés. Le développement de logiciels
communautaires ou à code source ouvert sera une priorité pour renforcer la capacité des
membres à (i) traiter les résultats des prévisions relatives au système terrestre et aux
conditions météorologiques et climatiques et (ii) vérifier les résultats et les produits de
prévision de l’ESMP conformément aux directives déjà publiées ou à venir. Ces capacités
peuvent être mises en œuvre dans l’infrastructure informatique interne des membres, ou
déployées sur des plates-formes en nuage pour générer et diffuser directement sur le web des
produits destinés à soutenir les prévisions dans diverses disciplines de service, l’évaluation des
impacts ou des risques et les activités d’atténuation. Le S/GDPFS mettra également à
disposition des directives de bonnes pratiques afin d’évaluer les performances et d’identifier les
domaines d’amélioration au profit des opérations des membres basées sur les produits du
S/GDPFS.

2.4 Coproduction et révision continue

Le S/GDPFS doit essentiellement contribuer aux services climatiques à l’échelle mondiale et


répondre aux besoins de la société en matière d’informations pertinentes et cohérentes sur le
temps, le climat, l’eau et l’environnement. Tous les développements décrits ci-dessus auront
pour toile de fond une notion internationale croissante de coproduction des services
climatiques avec la société, et la nécessité d’impliquer les spécialistes des sciences sociales
pour permettre une meilleure compréhension du comportement humain et de la réponse aux
services climatiques. Afin d’être et de rester parfaitement pertinent, un examen continu des
besoins des utilisateurs et une analyse des lacunes seront effectués pendant la mise en place
du S/GDPFS et tout au long de son existence.

3. Faire progresser la science et l’innovation

Le S/GDPFS évoluera dans le contexte de l’avènement du calcul Exascale, des applications d’IA
et de ML dans le cadre de l’ESMP et du big data. Ces développements technologiques
profiteront à la prévision sans faille à travers les échelles de temps, les échelles spatiales et les
composantes du système terrestre, et seront également bénéfiques à l’accès et à la diffusion
des données. Il est prévu que le S/GDPFS évolue à travers un certain nombre de domaines
d’innovation, comme indiqué ci-dessous (voir également l’annexe 1).

3.1 Prévisions météorologiques et climatiques

En ce qui concerne les PNT traditionnelles, on s’attend à ce que la qualité et la diversité des
modèles s’améliorent progressivement au cours de la période 2022-2030, de sorte que des
ensembles mondiaux avec une résolution horizontale de l’ordre de 10 km ou plus fine
deviendront couramment disponibles à des échelles de temps de courte à moyenne portée. En
fait, l’avènement du calcul Exascale rendra probablement possible durant cette période des
prévisions à courte et moyenne portée à des échelles spatiales résolvant la convection. Comme
les systèmes de modélisation deviennent de plus en plus transparents en termes d’application
à de multiples échelles spatiales et temporelles, de la prévision immédiate aux projections
centennales, la prévision transparente devrait rester un domaine de recherche en expansion.
On s’attend à ce que la recherche au cours des cinq prochaines années comprenne des
avancées dans la prévision sous-saisonnière à saisonnière (S2S) en particulier, l’initialisation
stratosphérique, chimique, terrestre, de la glace de mer et océanique étant des domaines de
recherche importants pour améliorer la compétence. Les prévisions saisonnières et décennales
resteront des domaines de recherche importants qui s’étendront de plus en plus à un éventail
plus large de composants du système terrestre. La réduction d’échelle dynamique à ces
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 7

échelles de temps, à des résolutions spatiales sensiblement plus élevées, pourrait bien devenir
réalisable au cours de la période 2022-2030, à mesure que la puissance de calcul augmente.
Les prévisions pluriannuelles (par exemple, les perspectives pour les trois à cinq prochaines
années) sont appelées à prendre de l’importance, notamment en ce qui concerne le
dépassement potentiel du seuil de 1,5 °C prévu par l’accord de Paris sur le changement
climatique pour les anomalies de température moyenne annuelle. Le développement de
techniques avancées de prévision immédiate grâce à l’utilisation de diverses formes de
données de télédétection, y compris les radars météorologiques et les mosaïques régionales de
satellites, sera essentiel pour fournir des états initiaux à l’échelle des minutes, à l’appui des
prévisions à l’échelle locale, de la minute à l’heure. On s’attend à ce que l’IA et le ML
améliorent encore les prévisions immédiates basées sur l’observation, ainsi que les
paramétrages physiques dans les modèles de prévision numérique du temps (PNT) afin
d’améliorer les performances des modèles et la prévision des processus météorologiques à fort
impact.

3.2 Projections du changement climatique futur

Au niveau international, la génération d’ensembles de projections globales et régionales du


changement climatique futur a été coordonnée par le PMRC à travers le projet
d’intercomparaison des modèles couplés (CMIP) et l’expérience CORDEX (Coordinated Regional
Downscaling Experiment). Ces dernières années, on a fait valoir que la génération de
projections du changement climatique futur dans le cadre de différents scénarios d’atténuation
est devenue une activité opérationnelle ou de production, entreprise tous les 5 à 7 ans à
l’appui du cycle des rapports d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC). Les rapports d’évaluation du GIEC, quant à eux, fournissent la
base scientifique et constituent des contributions essentielles aux négociations sur le
changement climatique de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques (CCNUCC). Il convient de se demander si ces simulations de "production"
pourraient à l’avenir être réalisées sous les auspices du S/GDPFS, ajoutant ainsi au système
une composante de projection du changement climatique (c’est-à-dire des projections à des
échelles de temps pluridécennales). En retour, le S/GDPFS et les structures sous-jacentes de
l’OMM peuvent fournir un soutien opérationnel cohérent et continu en termes d’administration
et d’hébergement de ces grands ensembles de projections du changement climatique.
L’attribution du changement climatique est un autre domaine de recherche qui est de plus en
plus opérationnalisé, notamment dans le cadre de l’évaluation en temps réel du rôle du
changement climatique dans l’apparition d’événements météorologiques extrêmes. Il est
possible que ces types d’évaluations opérationnelles soient coordonnés et diffusés par le
S/GDPFS à l’avenir.

3.3 Prévisions hydrologiques

Les prévisions hydrométéorologiques telles que les prévisions d’inondations sont des
composantes du système d’alerte précoce multirisque (MHEWS) pour soutenir la préparation,
la prise de décision, les réponses d’urgence et l’atténuation. La création prévue de centres
GDPFS pour les activités hydrologiques devrait renforcer et établir de nouvelles initiatives sur
l’intégration des produits de prévision hydrométéorologique à l’échelle locale ou nationale
(NMHS), régionale et mondiale. Ces centres se coordonneront avec les centres nationaux et
fourniront des produits spécialisés par le biais de la chaîne de valeur et des processus
d’examen continu des besoins, parallèlement au développement du S/GDPFS. L’élaboration et
la mise en œuvre de la politique de l’OMM en matière de données, ainsi que le manuel sur la
SMDP, devraient améliorer progressivement l’accessibilité des produits de prévision adaptés
aux besoins des utilisateurs des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN)
et des autres parties prenantes.

Il est noté qu’il y a eu des déconnexions entre les centres de production mondiaux/régionaux
des modèles de PNT et la communauté hydrologique en termes d’accès aux produits de
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 8

données de la PNT et de leur incorporation dans les modèles hydrologiques pour soutenir les
prévisions opérationnelles des inondations et les services d’alerte connexes. Actuellement, les
systèmes opérationnels de prévision des crues s’appuient largement sur les observations des
pluviomètres, les prévisions immédiates de précipitations et les résultats des PNT pour les
précipitations, la température de l’air en surface et le ruissellement. Les incertitudes des
prévisions issues des modèles de PNT, en particulier la localisation, le moment et l’intensité
des précipitations, sont les principales sources d’incertitude des prévisions hydrologiques. La
prévision d’ensemble des inondations est un domaine clé de développement pour améliorer la
prise de décision en produisant des alertes avec des informations probabilistes sur la
probabilité et les niveaux de risque. D’autres forçages, tels que les flux de surface terrestre
des modèles NWP ou les ESM avec des processus couplés tels que l’humidité du sol, le
ruissellement et le tracé des rivières, devraient améliorer la représentation de divers processus
hydrologiques et les capacités de prévision. Pour les zones côtières, la prévision des risques
d’ondes de tempête et de vagues de mer importantes provoquées par le vent et causées par
des cyclones tropicaux ou des systèmes de basse pression utilise les données des modèles
atmosphériques et océaniques. Les besoins nouveaux ou émergents en matière de produits de
modélisation, ou les avancées en matière de prévisions hydrodynamiques opérationnelles,
doivent être communiqués aux centres de gestion de l’environnement et aux communautés de
recherche afin de contribuer à l’amélioration des capacités de prévision dans le cadre de
l’approche du cycle de valeur.

Outre l’amélioration de la disponibilité et de l’accessibilité des produits de données de PNT


dans le cadre du développement de S/GDPFS, les possibilités pour les nouveaux PP de
développer les produits de prévision hydrologique peuvent être explorées dans le contexte de:
(i) le développement du soutien/des entrées ESM aux prévisions hydrologiques; (ii) la co-
conception et/ou le co-développement de produits de prévision, de conseils ou d’avis à
diverses échelles spatiales et temporelles en lien avec le système de guidage des crues éclair
avec une couverture mondiale (FFGS) et l’initiative de prévision des inondations côtières
(CIFI); (iii) la prévision d’ensemble des crues et l’incertitude des prévisions dans les processus
hydrologiques; (iv) l’application de nouvelles technologies telles que l’IA/ML dans la prévision
sans faille des processus hydrologiques; et (v) l’intégration et l’harmonisation des produits de
prévision hydrométéorologique dans les processus d’alerte et d’intervention d’urgence.

3.4 Prévision de la composition de l’atmosphère

Les polluants atmosphériques (gaz et aérosols) provenant des processus industriels, de la


production d’énergie, des transports ainsi que de sources naturelles (par exemple, les feux de
forêt) ont un impact négatif sur la santé humaine ainsi que sur les écosystèmes continentaux
et marins. La surveillance et la prévision de la qualité de l’air sont donc de la plus haute
importance. Les aérosols ont un impact sur la formation des nuages par le biais d’effets directs
et indirects, et les PP en cours dans le cadre du Groupe de travail sur l’expérimentation
numérique (WGNE) du PMRC et du projet Sub-seasonal to Seasonal (S2S) du PMRC-WWRP
explorent les impacts des aérosols sur la prévisibilité. Ces dernières années, des modèles de
haut niveau avec des représentations avancées de la chimie de l’ozone ont été appliqués pour
simuler non seulement les processus responsables de l’appauvrissement et de la reconstitution
de l’ozone à des échelles de temps pluridécennales, mais aussi les réactions associées dans la
troposphère. La surveillance des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre et la
compréhension des processus de rétroaction liés au réchauffement de la planète et aux
émissions naturelles de gaz à effet de serre (par exemple, la fonte du pergélisol) devraient
devenir de plus en plus importantes pour comprendre les progrès réalisés en termes
d’atténuation du changement climatique.

Le programme de la Veille de l’atmosphère globale (VAG) de l’OMM a pour objectif de


permettre une compréhension globale unique et coordonnée de la composition de l’atmosphère
et de son évolution, et contribue à améliorer la compréhension des interactions entre
l’atmosphère, les océans et la biosphère. La VAG coordonne des observations de haute qualité
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 9

sur la composition de l’atmosphère, de l’échelle mondiale à l’échelle locale, afin de mener une
science de haute qualité et d’avoir un impact, tout en coproduisant une nouvelle génération de
produits et de services liés à la recherche. Une centaine de pays participent au programme de
la VAG. Certains éléments du réseau d’observation de la VAG sont reconnus comme des
réseaux complets et de référence du Système mondial d’observation du climat (SMOC). Le
programme VAG fonctionne selon le plan de mise en œuvre VAG 2016-2023. Un aspect majeur
de la mission de la VAG est d’organiser, de participer et de coordonner les évaluations de la
composition chimique de l’atmosphère à l’échelle mondiale. La VAG fournit ainsi des
informations scientifiques fiables aux décideurs politiques, soutient les conventions
internationales et contribue à améliorer la compréhension du changement climatique et de la
pollution atmosphérique transfrontalière à longue distance.

Il est prévu que le S/GDPFS inclue de plus en plus de prévisions sur les changements et la
variabilité de la composition de l’atmosphère sur toutes les échelles de temps. Parmi les
exemples clés, citons les modèles de haut niveau qui simulent la chimie de l’ozone en termes
de S2S, de prévision/projection décennale et multidécennale, et les prévisions de la qualité de
l’air régional à des échelles de temps allant de la prévision immédiate à la saison, en
s’appuyant sur des schémas d’assimilation pour les aérosols afin d’améliorer la capacité de
prévision générale et la prévision de la qualité de l’air régional. On s’attend également à ce que
les modèles simulent de plus en plus le cycle complet du carbone et, à l’échelle du changement
climatique, à ce qu’ils soient forcés par les émissions de gaz à effet de serre, plutôt que par les
concentrations prescrites de gaz à effet de serre. Le développement des échanges de gaz entre
la surface et l’atmosphère et la simulation des processus de rétroaction entre la terre, la
cryosphère, l’atmosphère et l’océan dans le contexte des concentrations de gaz à effet de serre
dans un monde plus chaud seront essentiels. Il sera de plus en plus important de comprendre
et de prévoir la variabilité interannuelle et décennale du cycle du carbone dans des zones telles
que l’océan Austral, afin de pouvoir évaluer si les efforts d’atténuation du changement
climatique mondial prennent de l’ampleur.

3.5 Prévision océanique

Les SMHN surveillent et prévoient régulièrement l’état de l’océan afin de fournir une grande
variété de services maritimes. L’OMM coordonne le Système mondial d’observation de l’océan
(GOOS), qui comprend des réseaux de bouées, de navires et de plates-formes d’observation
des océans, dont le réseau Argo, composé de plus de 4 000 flotteurs dérivants. Le Programme
de météorologie et d’océanographie maritimes (MMOP), qui relève du Comité permanent des
services météorologiques et océanographiques maritimes (SC-MMO), réglemente, coordonne
et facilite la fourniture durable d’une couverture mondiale et régionale de données, de produits
et de services d’observation afin de répondre aux besoins constants et croissants de la
communauté des utilisateurs maritimes en matière de services et d’informations météo-
océaniques, en mettant l’accent sur la sécurité de la vie et des biens en mer, la gestion
intégrée des côtes et les impacts sociétaux. Au sein du MMOP, l’équipe d’experts sur les
systèmes opérationnels de prévision océanique (ETOOFS) coordonne et normalise les
prévisions océaniques opérationnelles entre les membres qui fournissent des services de
prévision océanique. Les collaborations telles que MERCATOR, qui se concentre sur l’analyse et
la prévision de l’océan, sont également importantes. Elles appartiennent effectivement à un
certain nombre de SMHN et d’instituts de recherche, mais ne fonctionnent pas officiellement au
sein des structures de l’OMM.

Les systèmes d’observation et de prévision des océans sont de plus en plus adaptés pour
comprendre l’impact de l’océan sur le climat dans le contexte d’un réchauffement de la
planète. L’océan stocke la majeure partie de la chaleur qui est piégée par le renforcement de
l’effet de serre et absorbe une partie du dioxyde de carbone émis par les activités
anthropiques. Le PMRC, coparrainé par l’OMM, coordonne les efforts visant à comprendre les
questions fondamentales concernant l’océan et le climat et la manière dont leur interaction
conduit à des événements extrêmes. La clé de cet effort est le projet CLIVAR (Climate and
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 10

Ocean Variability, Predictability and Change), le plus grand projet du PMRC, qui héberge le
projet d’intercomparaison des modèles océaniques (OMIP).

L’OMM ainsi que le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) sont les
organisations mères du GIEC, qui a publié en 2019 son rapport spécial sur l’océan et la
cryosphère dans un climat en évolution. Le rapport fournit un point de référence sur la
compréhension actuelle de l’océan et de son rôle dans le temps et le climat, et donne la
direction des améliorations à apporter aux systèmes de prévisions et de projections à court
terme et multi-décennales.

Il est prévu que le S/GDPFS tire parti de l’expansion du réseau d’observation des océans et des
progrès réalisés dans la prévision des composantes océaniques du système terrestre pour
fournir une série de prévisions et de projections supplémentaires, notamment sur des aspects
tels que les vagues de chaleur marines, le blanchiment des coraux, les zones océaniques
anoxiques et l’élévation du niveau de la mer, à des échelles temporelles allant de la prévision à
court terme aux projections pluridécennales.

3.6 Prévision cryosphérique

En raison du réchauffement de la planète, la cryosphère est en train de changer dans toutes


ses composantes principales, à savoir les calottes glaciaires et les plates-formes de glace, les
glaciers, les icebergs, la glace de mer et le permafrost. Ces changements devraient poser de
plus en plus de risques pour la société, tels que l’accélération de l’élévation du niveau de la
mer, la diminution des ressources en eau douce, la réduction du potentiel hydroélectrique et la
diminution de la viabilité des écosystèmes.

L’OMM facilite la production et l’accès à des informations précises et opportunes sur la


variabilité et les changements cryosphériques, afin de répondre aux besoins spécifiques de ses
Membres. Plus précisément, le Groupe du Conseil exécutif sur l’observation, la recherche et les
services concernant les régions polaires et de haute montagne (EC-PHORS) supervise,
coordonne et contrôle la manière dont les observations, la recherche, les services et les
politiques concernant les régions polaires et de haute montagne sont élaborés et mis en œuvre
au sein et à l’extérieur de l’OMM. La Veille mondiale de la cryosphère (VMC) de l’OMM favorise
la coordination internationale et les partenariats entre les communautés scientifiques et
opérationnelles dans le but de répondre aux besoins en données et en informations sur la
cryosphère des Membres et des partenaires, à l’appui de la surveillance, de la modélisation et
de la prévision du système terrestre. Il existe un besoin croissant d’informations climatiques
utiles et ciblées pour soutenir des décisions efficaces et contribuer à atténuer les risques pour
les populations autochtones et autres qui vivent dans l’Arctique, leurs gouvernements, les
entreprises et l’environnement. Le réseau de centres climatiques régionaux de l’Arctique
(ArcRCC-Network), actuellement en phase de démonstration, doit coordonner le
développement de services et de produits en réponse à ces besoins sociétaux. Un projet de
l’OMM, Arctic-HYCOS, recueille et partage des données et des informations hydrologiques pour
le bassin arctique afin d’améliorer la recherche et les prévisions climatiques dans l’hémisphère
nord. Le projet sert de plateforme vitale pour la collecte régulière et l’échange libre de données
hydrologiques arctiques de toutes les nations participantes.

C’est dans ce contexte et dans le cadre des initiatives et structures existantes que le S/GDPFS
mettra de plus en plus à la disposition des membres et de la société une gamme croissante de
services de surveillance et de prévision de la cryosphère. Ces services s’inscriront dans le
cadre de l’importance croissante accordée à l’ESMP dans le S/GDPFS. Un exemple est
l’opérationnalisation potentielle des nouvelles prévisions saisonnières d’ensemble multi-
modèles de l’étendue des glaces de mer dans l’Arctique et l’Antarctique, qui ont été élaborées
pendant l’Année de la prévision polaire (YOPP) et sous les auspices du WWRP.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 11

3.7 Application aux géorisques et aux dangers composés/en cascade

De nombreux géorisques sont en partie de nature hydrométéorologique, et le S/GDPFS sera de


plus en plus capable de prendre en charge les alertes relatives à ces risques. Comme indiqué
précédemment, des prévisions de cendres volcaniques sont déjà effectuées à l’échelle
mondiale pour l’aviation. La modélisation du dépôt de cendres volcaniques est de plus en plus
sophistiquée et est réalisée de manière opérationnelle dans certains pays. La prévision des
lahars (coulées de boue volcanique) et des coulées de boue/glissements de terrain nécessite
une prévision des précipitations, de préférence à haute résolution pour tenir compte des
influences topographiques. La pierre ponce (un danger pour la navigation) dérive sur de
grandes distances au gré des courants océaniques et peut être surveillée et modélisée à l’aide
de la télédétection et de la modélisation océanique. On pense également que certaines
éruptions volcaniques sont déclenchées par de fortes précipitations, et la prévision des
précipitations à long terme peut aider les volcanologues et les gestionnaires d’urgence à tenir
compte des probabilités de tels événements.

Dans certains cas, un ensemble de circonstances complexes peut conduire à des événements
composés et en cascade qui ne sont pas faciles à caractériser (par exemple, l’occurrence quasi
simultanée d’un tremblement de terre et d’une inondation, lors d’une pandémie). Le S/GDPFS
aidera les NMHS et d’autres agences à fournir un cadre cohérent de prévisions du système
terrestre dans lequel les agences de gestion des urgences pourront prendre des décisions
éclairées dans un environnement de risque nuancé.

3.8 Prévision de la météo spatiale

La météo spatiale désigne les perturbations de l’état du Soleil qui peuvent avoir un impact sur
les systèmes biologiques et technologiques de la Terre. Ces incidences comprennent les
dommages causés aux satellites par les particules chargées, la perturbation des réseaux
électriques sur Terre pendant les tempêtes géomagnétiques, les pannes radioélectriques sur
les routes aériennes transpolaires et les perturbations des systèmes de positionnement par
satellite. La surveillance, la recherche et les prévisions en matière de météorologie spatiale
deviennent de plus en plus importantes étant donné la dépendance croissante de l’humanité à
l’égard des réseaux électriques et des télécommunications et de la navigation par satellite.

Le Programme spatial de l’OMM coordonne les activités satellitaires et autres activités liées à
l’espace afin de promouvoir la disponibilité et l’utilisation des données satellitaires et de
renforcer les capacités connexes pour les applications relatives au temps, au climat, à l’eau et
autres applications connexes pour tous les Membres. Pour ce faire, il s’agit de promouvoir les
techniques de télédétection afin de faire progresser les applications de la météorologie, de
l’hydrologie, de l’océanographie et de la météorologie spatiale, d’assurer une coopération
efficace entre les partenaires internationaux s’occupant des systèmes satellitaires et de
coordonner les activités de l’OMM liées à la surveillance de la météorologie spatiale.

L’équipe d’experts en météorologie de l’espace (ET-SWx) a été créée en 2022 pour diriger la
conversion de la recherche liée à la météorologie de l’espace à l’appui du développement de
services opérationnels, ainsi que les activités connexes de participation des parties prenantes
de l’OMM, en étroite coordination avec les organes compétents de l’Organisation. À la suite du
plan quadriennal de coordination des activités de météorologie spatiale de l’OMM pour la
période 2020-2023, approuvé lors du dix-huitième Congrès météorologique mondial (Cg-18)
en 2019, la mise en œuvre de services et d’applications de météorologie spatiale devrait
permettre de fournir davantage d’observations et profiter aux Membres de l’OMM pour
améliorer la surveillance et la prévision du temps spatial. Il est prévu que le S/GDPFS devienne
une plateforme majeure pour la diffusion des produits de données ESM afin d’aider les SMHN à
développer un ensemble croissant de services de météorologie spatiale.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 12

4. Extension du S/GDPFS: activités spécifiques et calendrier

Le S/GDPFS doit évoluer à travers une série d’activités(annexe 2), qui sont décrites en détail
dans les sous-sections ci-dessous.

4.1 Activité 1: Lancement et mise en œuvre de la première phase des PP


S/GDPFS (Q3/21 - Q4/22)

Lancer des PP qui contribuent à l’élaboration du S/GDPFS, tels que sélectionnés parmi les
domaines de sujets candidats initialement identifiés par l’atelier WMC 2019.

4.2 Activité 2: Formuler et publier les critères pour les PP S/GDPFS (Q3/21 -
Q3/22)

Un certain nombre de domaines prioritaires initiaux dans lesquels développer le S/GDPFS


seront identifiés et publiés dans le cadre de la feuille de route du S/GDPFS. La JET-ESI et le
SC-ESMP formuleront ensuite un ensemble de critères de qualité/performance pour les PP
(annexe 3), pour les projets en cours (activité 1) et futurs. Cet ensemble de critères s’appuie
sur les résultats de l’atelier des CMD en 2019. Des mécanismes de gestion et de suivi des PP
seront également formulés, notamment pour que chaque responsable de PP soumette un
rapport d’avancement annuel et démontre les avantages potentiels des nouveaux produits de
prévision développés.

4.3 Activité 3: Analyse des lacunes de S/GDPFS (Q3 - Q4/22)

Après le lancement d’une première série de projets pilotes, la nomination de la première série
de membres de la JET-ESI et l’identification des domaines prioritaires dans lesquels développer
le S/GDPFS, la JET-ESI, en consultation avec le SC-ESMP, examinera la gamme de produits qui
peuvent potentiellement être générés et diffusés par le S/GDPFS. Ce potentiel et ce besoin
globaux seront comparés aux données et aux produits existants de la SFPM et aux exigences
identifiées à partir de la série initiale de PP. Cette analyse des lacunes a également été
fortement influencée par le "GDPFS Symposium on Requirements for NWP Data and Products"
qui s’est tenu en août 2022, et par une enquête connexe menée auprès de tous les membres
de l’OMM.

4.4 Activité 4: Appel à propositions et mise en œuvre d’une deuxième phase de


PP S/GDPFS (Q4/22 - Q4/25)

Suite aux résultats de l’analyse des lacunes de l’activité 3, un appel à de nouveaux PP, ouverts
et directs, sera lancé au quatrième trimestre de 2022. Ces PP devraient viser à jeter les bases
de l’amélioration des données et des produits de la S/PDPFS dans les WMCs/RSMCs et les
nouveaux types de centres de production nécessaires à la croissance de la S/PDPFS. Les
lacunes en matière d’expertise identifiées au sein du JET-ESI/SC-ESMP pourraient être
comblées par la nomination d’un groupe approprié d’experts supplémentaires. La composante
de mise en œuvre de cette deuxième phase des PP S/GDPFS se poursuivra jusqu’au Q4/25. Il
comprendra également la poursuite des PP lancés par l’activité 1 et des projets initiés par
INFCOM/SERCOM /RB en collaboration avec le SC-ESMP.

4.5 Activité 5: Communication des objectifs du S/GDPFS à la communauté


scientifique (Q4/22 à Q1/23, Q4/23 et Q4/25)

Deux objectifs seront poursuivis:

(a) Un article sera soumis à un journal à fort impact tel que BAMS (Q3/22 à Q4/23),
sur la conception et la vision du S/GDPFS, suite à sa conception initiale et à
l’analyse des lacunes entreprise par le JET-ESI et le SC-ESMP. Cela portera son
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 13

évolution vers le S/GDPFS à l’attention de la communauté plus large de


modélisation et de prédiction, et conduira probablement à de nouvelles
contributions à sa conception.

(b) Le JET-ESI accueillera une session sur la conception du S/GDPFS et les PP en cours
d’exécution lors de la Conférence scientifique ouverte sur la météo mondiale
(provisoirement en 2025). Une présentation sera également faite lors de la
conférence scientifique ouverte du PMRC en 2023 (Q4/23).

4.6 Activité 6: Examen continu du développement de S/GDPFS (Q3-Q4/23 et


Q3-Q4/25)

Étant donné le rythme auquel évolue l’interface entre la prévision du système terrestre et la
technologie (calcul Exascale, IA), il faudra faire preuve de souplesse dans la conception et
l’évolution du S/GDPFS. Cela induira la nécessité d’un examen continu (RR) de la conception
du S/GDPFS, en s’appuyant sur la résolution 58, le cadre de collaboration, le livre blanc et
l’analyse initiale des lacunes (activité 3). L’examen portera sur les produits qui doivent être
générés et diffusés, à toutes les échelles de temps et dans toutes les composantes du système
terrestre, ainsi que sur leur assimilation par la société, afin de poursuivre le développement du
S/GDPFS. D’autres appels ouverts ou ciblés pour des projets pilotes S/GDPFS seront lancés
après chaque RR, et d’autres activités de collaboration avec RB et/ou SERCOM seront
identifiées après le résultat de chaque RR.

4.7 Activité 7: Améliorer l’accessibilité des produits S/GDPFS (Q4/22 - Q4/25)

Grâce au lien avec le WIS 2.0, l’accessibilité des produits de tous les centres mondiaux et
régionaux de la GDPFS (WMC et RSMC) pour différentes échelles de temps et composantes du
système terrestre sera mise en œuvre:

(a) établir des inventaires de données, de produits, de méthodes de post-traitement et


la base de connaissances pour soutenir les SMHN à différentes échelles de temps et
dans différentes disciplines. Une première version de l’inventaire des produits de
chaque centre de production doit être fournie d’ici le T2/23, suivie d’autres séries
de mises à jour des versions pour inclure des liens directs et un accès aux produits
émis.

(b) Les activités conjointes et/ou les PP du SC-ESMP et de la task force WIS2 (TF-
WIS2) et d’autres équipes d’experts (ET) du SC-IMT faciliteront l’amélioration de
l’accessibilité des produits S/GDPFS et l’utilisation de la plateforme en nuage pour
traiter les résultats de l’ESMP et générer des produits de prévision pour soutenir les
services de prévision.

4.8 Activité 8: Développement et amélioration du portail S/GDPFS (Q1/22 -


Q4/25)

Une version initiale du portail web-GIS a été lancée au premier trimestre 2022 en tant que
manifestation du S/GDPFS en fournissant un accès intégré à la collection de ressources des
produits S/GDPFS (liste des produits de données de base ESM disponibles et leurs
métadonnées, ainsi que des liens vers les produits) générés par les centres de production
mondiaux et régionaux. L’amélioration du portail web sera poursuivie afin d’améliorer
l’accessibilité et la découverte des données et des produits de l’ESDP. Les résultats de l’analyse
des lacunes (activité 3) et le RR du développement de S/GDPFS (activité 6) seront incorporés
pour améliorer la mise en œuvre et les fonctionnalités du portail.

Le portail évoluera systématiquement au cours de cette période de quatre ans pour disposer
de davantage de fonctionnalités, grâce à la combinaison de deux mécanismes:
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 14

(a) développement direct par la division SC-ESMP/prévision du système terrestre, sous


réserve des ressources humaines et financières.

(b) un ensemble de machines virtuelles de portail qui peuvent être déployées (et
synchronisées) dans les WMCs/RSMCs pour faciliter l’accès à
l’inventaire/métadonnées des produits S/GDPFS, énumérant les données de base et
les données optionnelles dans divers centres. Ces développements se feront en
tandem avec l’activité 7 et la mise en œuvre du WIS2.0.

4.9 Activité 9: Critères de conception pour de nouveaux types de centres


GDPFS (Q4/22 - Q2/26)

Formuler les critères que doivent remplir les nouveaux types de centres GDPFS pour obtenir le
statut de centre producteur de l’OMM. Il s’agit notamment d’aspects tels que la vérification
standardisée, les produits et données standardisés et les sorties, ainsi que la documentation
du modèle. L’élaboration des critères de conception peut être coordonnée dans certains cas par
le JET-ESI, mais elle sera souvent conçue ou nécessitera la contribution d’autres groupes
d’experts. Lorsque de nouveaux types de centres sont proposés, on attendra également du
proposant qu’il formule des directives de mesure de la performance dans le cadre de sa
proposition. Cette activité sera poursuivie et réalisée de manière continue au fur et à mesure
que de nouvelles "composantes de prédiction des SE" seront ajoutées au S/GDPFS, avec un
rapport sur les nouveaux critères de mesure de la performance générés pour de nouveaux
types de centres, ou mis à jour pour des types de centres spécifiques.

4.10 Activité 10: Activités de formation et de sensibilisation sur le S/GDPFS


(Q4/23, Q4/24, Q4/25 et Q4/26)

Établir la base de connaissances associée à l’utilisation et à l’interprétation des produits ESMP


accessibles aux SMHN et au-delà, notamment par le biais de formations ciblées pour les SMHN
des pays en développement. Les activités et le matériel de formation sur les meilleures
pratiques d’utilisation des produits S/GDPFS seront conçus et dispensés en étroite collaboration
avec le département de formation de l’OMM ou les équipes d’experts régionales concernées,
par exemple dans le cadre des ateliers de formation du SWFP et du Programme de coopération
volontaire (PCV). Les liens avec des activités, réunions ou ateliers pertinents, tels que la
conférence mondiale Weather Open Science, seront également inclus.

Le JET-ESI examinera la nécessité de coordonner la sensibilisation avec les structures plus


larges de l’OMM, et préparera des rapports bisannuels sur les progrès réalisés en matière de
formation et de sensibilisation liées au S/GDPFS. Les activités de formation seront
permanentes et pourront éventuellement devenir un événement de formation régulier de
l’OMM pour les SMHN et les instituts.

4.11 Activité 11: Mettre en synergie les nouvelles tendances scientifiques et


technologiques dans les S/PDPFS (Q4/23 et Q4/25).

Suivre de près les développements en matière d’IA/ML qui peuvent contribuer à faire
progresser le S/GDPFS. Promouvoir des études visant à évaluer et à mettre en œuvre, le cas
échéant, l’utilisation de l’IA/ML pour améliorer les produits S/GDPFS; et des exemples de
meilleures pratiques dans leur application. Il s’agira d’une activité continue, étant donné que le
domaine est nouveau, presque toute production est à ce stade une contribution. Deux rapports
évaluant l’adoption des technologies d’IA/ML dans le S/GDPFS seront préparés, au quatrième
trimestre de 2023 et de 2025.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 15

4.12 Activité 12: Nouvelle désignation des centres GDPFS (Q3-Q4/26)

Les projets pilotes qui satisfont aux critères de suivi et d’évaluation spécifiés dans l’activité 9,
obtiendront le statut de nouveaux centres GDPFS dans le S/GDPFS. On s’attend également à
ce que de nouveaux centres voient le jour dans le cadre du S/GDPFS à la suite des activités
d’autres groupes d’experts de l’OMM, notamment les CMRS envisagés pour la prévision
océanique et la prévision S2S (où les critères de désignation existent déjà), ainsi que les
nouveaux centres d’hydrologie envisagés.

5. Perspectives de développement du S/GDPFS pour le prochain horizon de 5


ans (2027-2031)

Les systèmes et produits ESMP continueront à évoluer avec les progrès continus attendus dans
les infrastructures de calcul (Exascale et post-Exascale), les nouvelles technologies sur l’IA/ML
et le développement potentiel des applications ESMP sur la nouvelle génération de plateformes
de calcul. L’informatique en nuage devrait être largement adoptée pour favoriser le
développement de produits S/GDPFS - de l’accès à des données ESMP massives fournies par
des centres GDPFS désignés à la génération de données et de produits graphiques ou de
conseils post-traités et à l’exploitation de systèmes ESMP (par exemple, un modèle NWP à
haute résolution), adaptés aux besoins des membres. Les résultats des développements de la
feuille de route S/GDPFS et des diverses activités permettront d’améliorer encore l’accessibilité
aux produits S/GDPFS et leur opérabilité dans les processus de prévision et d’alerte. De
nouvelles opportunités dans les cadres de collaboration à l’échelle nationale, régionale et
mondiale et/ou de nouvelles initiatives entre diverses disciplines contribueraient à promouvoir
la mise en œuvre des futurs produits S/GDPFS à différentes échelles temporelles.
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 16

ANNEXE 1
PRINCIPAUX DOMAINES DE RECHERCHE ET D’INNOVATION DU S/GDPFS
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 17

ANNEXE 2
CALENDRIER DES ACTIVITÉS DE LA FEUILLE DE ROUTE S/GDPFS
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 18
INFCOM-2/INF. 6.4(1), p. 19

ANNEXE 3

CRITÈRES DE QUALITÉ/PERFORMANCE POUR LES PROJETS PILOTES S/GDPFS

Les projets pilotes S/GDPFS doivent répondre à au moins un des critères suivants:

▪ Assurer des partenariats régionaux solides, y compris un engagement proactif des


associations régionales;

▪ Articuler les avantages des nouveaux ajouts au S/GDPFS par l’analyse des besoins
des utilisateurs;

▪ Répondre aux besoins prioritaires du NMHS et des utilisateurs finaux qui ont été
identifiés pendant le RR des exigences;

▪ Contribuer au développement du S/GDPFS;

▪ Approche de co-conception pour définir les priorités de recherche en fonction des


besoins opérationnels;

▪ Faciliter un mécanisme de coordination efficace entre les CMM et les CMRS;

▪ Développer une structure de gestion de projet appropriée;

▪ être appliqué dans différentes régions afin de refléter les forces et les faiblesses de
chacune d’entre elles;

▪ Démontrer l’utilisation de WIS 2.0;

▪ Intégration transparente des données et des produits S/GDPFS à différentes


échelles de temps;

▪ Promouvoir l’accessibilité ou l’application des données et des produits S/GDPFS


dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(2.1)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-ESMP
D’INFORMATION
10.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE

Symposium du GDPFS sur les exigences


relatives aux données et aux produits de la
PNT

29-31 août 2022


Siège de l’OMM, Genève, Suisse

RAPPORT (PROJET)
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 2

Note: Tous les documents et présentations pertinents sont disponibles sur le site web de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 3

TABLE DES MATIÈRES

table des matières 3


1. Contexte et introduction 4
1.1 Ouverture du symposium 4
1.2 Portée du symposium 4
1.3 Introduction de l’EFDP 5
1.4 Politique de l’OMM en matière de données unifiées et décisions du Congrès
extraordinaire de 2021 5
1.5 Politique visant à introduire le concept de "données de base" dans la SFMGP
5
1.6 État d’avancement de la mise en œuvre du PNT dans les États membres
5
1.7 Processus d’examen de conformité
6
1.8 Formation et renforcement des capacités
6
2. Besoins des utilisateurs sur les produits GDPFS: Météo
7
2.1 Introduction détaillée des CMRS pour NWP et de leurs produits obligatoires. 7
2.2 Analyse des réponses à l’enquête pour les données de prévision météorologique
7
2.3 Présentations des Membres et de SERCOM pour identifier les besoins des utilisateurs
et les lacunes dans l’offre.
8
2.4 Processus en cascade du SWFP: soutien des centres mondiaux 10
2.5 Discussions et résumé des besoins des utilisateurs 11
2.6 Mise à jour du concept et de la liste recommandée des produits de données de base
des CMRS pour la prévision numérique du temps.
12
3. Aider les membres à accéder aux PNT à haute résolution
13
3.1 Introduction des lignes directrices sur la PNT à haute résolution
13
3.2 Présentations des Membres sur la demande d’accès aux produits NWP à haute
résolution des centres mondiaux, les raisons et l’usage attendu
13
3.3 Bonnes pratiques en matière d’accès et d’utilisation des produits de PNT à haute
résolution 16
3.4 Trois initiatives régionales en Europe 16
3.5 Examen des activités et des capacités actuelles en matière de fourniture de produits
de prévision numérique du temps à haute résolution.
16
3.6 Services WMC sur les PNT à haute résolution 17
3.7 Résumé de la discussion 17
4. Besoins des utilisateurs sur les produits GDPFS: SSF et LRF
18
4.1 Introduction à l’infrastructure LRF et SSF de l’OMM/PDPFS 18
4.2 Analyse des réponses à l’enquête pour les données de prédiction de la SSF et de la
LRF 18
4.3 Présentations des Membres et de SERCOM pour identifier les besoins des utilisateurs
et les lacunes dans l’offre.
18
4.4 Discussions et résumé des besoins des utilisateurs 21
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 4

4.5 Mise à jour du concept et de la liste recommandée des produits de données de base
de GPCs-LRF/SSF
21
5. Feuille de route GDPFS transparente
22
6. Mécanisme de coordination entre les CMM 22
7. Évolution future de la GDPFS pour la PNT 24
7.1 Intégration des archives de données TIGGE/S2S dans GDPFS
24
7.2 Réanalyse du climat 24
8. Résumé du symposium 25
8.1 Résumé et plan de mise en œuvre 25
8.2 Fermeture 26
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 5

1. CONTEXTE ET INTRODUCTION

Le Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTD) est un réseau mondial
de centres opérationnels exploités par les Membres de l’OMM. Son rôle est de traiter
l’observation et de prédire l’état futur du système terrestre à l’aide d’une science avancée et
d’une technologie de pointe, et de générer des produits d’analyse et de prévision à de
multiples échelles spatiales et temporelles. Son objectif est de mettre à la disposition des
Membres de l’OMM et des organisations opérationnelles concernées des produits et services
opérationnels pour des applications liées au temps, au climat, à l’eau et à d’autres
composantes du système terrestre.
Le récent Congrès extraordinaire de l’OMM a adopté la politique unifiée de l’OMM pour
l’échange international des données du système terrestre. (Résolution 1 (Cg-Ext(2021))) (ci-
après, Politique unifiée en matière de données de l’OMM). La Commission de l’observation, de
l’infrastructure et des systèmes d’information (INFCOM) a été invitée à mettre en œuvre la
politique de l’OMM en matière de données unifiées, dont l’un des résultats importants serait un
accès plus large et plus facile aux produits de prévision numérique du temps (PNT) et
d’analyse de haute qualité pour les Membres. Certaines exigences en matière de données de
base de la politique unifiée de l’OMM en matière de données sont liées au manuel sur le GDPFS
(WMO-No.485). Il a été demandé d’urgence à INFCOM d’examiner les données et les produits
de la PNT, qui sont disponibles par le biais de GDPFS, et de mettre à jour la liste des données
de base pour répondre aux besoins des Membres. Cela garantira la fourniture durable des
données de base dont la qualité est assurée.
Le Symposium du GDPFS sur les exigences relatives aux données et aux produits de la PNT, ci-
après dénommé le Symposium, avait pour but d’accélérer l’évolution du GDPFS, d’améliorer la
découverte et l’accessibilité des données, et de mieux comprendre les besoins des Membres en
matière de données et de produits de la PNT.

1.1 Ouverture du symposium

Le symposium a été ouvert à 9 heures le 29 août 2022, principalement sous la forme d’un
événement en face à face, mais un accès à distance sur Zoom était également disponible.
L’interprétation dans toutes les langues officielles des Nations Unies a été assurée lors des
sessions principales.
Le professeur Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, a souligné dans son allocution de
bienvenue l’importance de la GDPFS pour soutenir l’initiative des services d’alerte précoce et la
prévision basée sur l’impact. Il a mentionné qu’il y avait encore des lacunes importantes dans
la mise en œuvre des services d’alerte précoce et des prévisions basées sur l’impact par les
Membres, alors que la GDPFS serait l’élément clé pour combler ces lacunes en fournissant des
produits des centres mondiaux de PNT. Le professeur Taalas a apprécié les efforts déployés par
certains centres mondiaux de prévision météorologique numérique pour adopter une politique
de données ouvertes et fournir des données de prévision météorologique numérique en termes
libres et sans restriction. Le professeur Taalas a encouragé les membres à relever les défis de
la mise en œuvre de l’approche du système terrestre et à se tourner vers l’avenir pour établir
un centre de modélisation du climat mondial.
Le Dr Anthony Rea, directeur du département des infrastructures au Secrétariat, a souhaité la
bienvenue à tous les participants au symposium. Il a présenté les rôles importants des trois
piliers d’INFCOM - le Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS), le Système
d’information de l’OMM (WIS) et la GDPFS - dans la mise à disposition des données requises
par les Membres de l’OMM. Comme le NWP est devenu le fondement de la prestation de
services pour les membres, le GDPFS joue un rôle crucial en assurant la transmission en
cascade des produits des centres NWP mondiaux aux membres. L’évolution de la GDPFS,
parallèlement à la mise en œuvre de la politique de l’OMM en matière de données unifiées,
permettra d’accéder à un plus grand nombre de produits et de produits d’analyse NWP à plus
haute résolution.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 6

1.2 Portée du symposium

M. Michel Jean, Président de l’INFCOM, a réitéré l’engagement de l’OMM en faveur de l’échange


libre et sans restriction des données. M. Jean a rappelé aux participants du Symposium que,
lors des discussions et de l’adoption de la politique unifiée de l’OMM en matière de données,
les Membres avaient exprimé une attente urgente pour que davantage de données PNT soient
disponibles. Il a souligné que le symposium porterait sur la recherche d’une augmentation de
la disponibilité des données PNT avec les systèmes et les capacités existants, et sur la
planification de l’avenir à plus long terme avec l’évolution du Seamless GDPFS.

1.3 Introduction de l’EFDP

M. David Richardson, président du Comité permanent sur le traitement des données pour la
modélisation et la prévision appliquées au système terrestre (SC-ESMP) a présenté la GDPFS
dans le contexte des systèmes opérationnels de l’OMM, sa structure à trois niveaux
comprenant les Centres météorologiques mondiaux (CMM), les Centres météorologiques
régionaux spécialisés (CMRS) et les Centres météorologiques nationaux (CMN), ainsi que les
directives et les documents d’orientation disponibles pour aider ses utilisateurs. M. Richardson
a également mis l’accent sur le portail Web de GDPFS (*), qui a été lancé en 2021 et qui a
considérablement amélioré la possibilité de découvrir et d’accéder aux données de GDPFS. (*
https://community.wmo.int/gdpfs-web-portal)

1.4 Politique de l’OMM en matière de données unifiées et décisions du Congrès


extraordinaire de 2021

Le Dr Anthony Rea a informé le Symposium des objectifs stratégiques de l’OMM en mettant


l’accent sur la chaîne de valeur de l’infrastructure météorologique mondiale. M. Rea a présenté
la politique de l’OMM en matière de données unifiées et d’autres décisions du Congrès
extraordinaire de 2021, notamment le Réseau mondial d’observation de base (GBON) et le
Mécanisme de financement des observations systématiques (SOFF). Il a également fait état du
plan de mise en œuvre actuel de la politique unifiée des données de l’OMM. M. Rea réaffirme
que les données de base doivent être échangées gratuitement et sans restriction et mentionne
quelques exemples de données de base.

1.5 Politique visant à introduire le concept de "données de base" dans la


SFMGP

Bien que la résolution 1 (Cg-Ext(2021)) ait été adoptée lors du Congrès extraordinaire de
l’OMM en 2021, le Manuel sur la SFSDP n’a pas encore inclus le concept de données de base.
M. David Richardson a proposé au Symposium l’approche adoptée par le SC-ESMP pour définir
les données de base dans le manuel sur le GDPFS.
Considérant que les centres désignés GDPFS menant des activités à usage général fournissent
des données essentielles pour un large éventail d’utilisations finales, qui sont actuellement
spécifiées comme des produits obligatoires dans le Manuel sur le GDPFS, le SC-ESMP a
proposé de définir les données de base comme les produits obligatoires des CMRS pour les
activités à usage général. Considérant en outre que la plus haute priorité doit être accordée
aux activités de la PNT mondiale, le SC-ESMP a prévu de recommander à INFCOM-2 que les
listes actuelles de produits obligatoires de la PNT déterministe mondiale, de la PNT d’ensemble
mondiale, des prévisions numériques sous-saisonnières mondiales (SSF) et de la prévision
numérique à longue échéance mondiale soient identifiées comme des données de base.
D’autres ensembles de données de base dans divers domaines du système terrestre seront
abordés ultérieurement. Le Symposium a approuvé la proposition et l’approche adoptée par le
SC-ESMP.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 7

1.6 État d’avancement de la mise en œuvre du PNT dans les États membres

Le Dr Hamza Kabelwa, vice-président du SC-ESMP, a présenté les résultats et l’analyse des


réponses des Membres à la campagne de collecte de données de l’OMM en 2021, en mettant
l’accent sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du NWP dans les Membres. La campagne
de collecte de données a permis d’obtenir un taux de réponse global de 59 % et le secrétariat
a travaillé sur un tableau de bord en ligne pour faciliter l’analyse interactive. Le Dr Kabelwa a
informé le Symposium sur l’accès des Services Météorologiques Nationaux (SMN) aux produits
de prévision des WMCs/RSMCs, la volonté des SMNs de partager les observations, la capacité
des SMNs à post-traiter les produits NWP et leurs systèmes d’analyse, de prévision et de
visualisation, ainsi que les modèles de prévision numérique exploités par les SMNs. Un petit
nombre d’incohérences et de réponses douteuses dans les résultats de l’enquête ont été
identifiées, pour lesquelles un travail supplémentaire avec les bureaux régionaux et les
groupes d’experts régionaux était prévu afin de mieux comprendre le statut de la mise en
œuvre du NWP dans les différentes régions.

1.7 Processus d’examen de conformité

Le Dr Arun Kumar, président de l’équipe d’experts sur le système de prévision climatique


opérationnel (ET-OCPS) et président de l’équipe de travail sur le développement du processus
d’examen de la conformité des centres GDPFS désignés (TT-COMPLIANCE), a présenté le
développement du processus d’examen de la conformité des centres GDPFS désignés. Le Dr
Kumar a introduit la nécessité d’un examen régulier de la conformité des centres GDPFS
désignés afin d’assurer la fourniture ininterrompue de produits et de services de qualité aux
membres. En étroite collaboration avec l’équipe d’experts en audit et certification (ET-AC) qui
est responsable de la coordination générale du programme d’audit des centres de l’OMM, le
SC-ESMP a proposé une approche en deux étapes pour l’examen de conformité et l’audit des
centres désignés du GDPFS. L’examen de conformité des centres GDPFS désignés, supervisé
par le SC-ESMP, serait mené comme la première étape de l’examen au niveau du produit, qui
détermine si la deuxième étape d’un audit est justifiée. Le Dr Kumar a également décrit les
mesures à prendre, notamment une analyse des risques, par les groupes d’experts concernés
et les centres pour effectuer un examen de conformité.

1.8 Formation et renforcement des capacités

Le Dr Paul Bugeac du Bureau de l’éducation et de la formation (ETR) du Secrétariat de l’OMM a


fait une présentation sur la formation et le renforcement des capacités pour répondre aux
demandes des Membres. La présentation a commencé par les objectifs de l’ETR et les
instruments qui soutiennent ces objectifs. L’impact des facteurs humains dans la prestation de
services et leur nouveau rôle dans le contexte de l’évolution continue de la PNT et du soutien
technique ont été soulignés.
Les activités spécifiques du Bureau ETR évoluent en fonction des besoins exprimés par le
Secrétariat, les Commissions techniques, le Conseil de la recherche et les Associations
régionales, ainsi que de ceux proposés par les partenaires financiers. Les activités du bureau
ETR tendent à se concentrer sur les domaines suivants: Renforcement des capacités par
l’éducation et la formation, coordination avec les autres organes de l’OMM, bourses, leadership
et gestion, campus mondial, etc. Le concept des partenaires de collaboration en matière
d’éducation et de formation a été présenté, en montrant brièvement les avantages de la mise
en œuvre.
Certaines des principales activités d’ETR en 2022 étaient directement liées à la formation à
l’utilisation des produits NWP, à savoir la formation dispensée en Algérie, en Égypte, en Inde,
en Indonésie et en Afrique du Sud, dont la partie enseignement à distance a été dispensée en
ligne, et la formation en personne dispensée à partir de septembre 2022. Un extrait du
contenu de ces cours a été mis à la disposition des participants.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 8

Parmi les événements auxquels ETR a participé, citons un module de formation sur le thème
"Renforcer la fourniture de services climatiques mondiaux et régionaux". Cours d’auto-
apprentissage "Introduction à Climpact: Générer des indices climatiques à l’appui des services
climatiques" a été axé sur la fourniture de ressources de formation pour aider à combler les
lacunes dans la capacité des membres à fournir des services climatiques. D’autres formations
contenant des contenus relatifs aux PNT ont été mentionnées dans l’intervention, notamment
les programmes de formation pour les formateurs sur le terrain et les évaluateurs de
compétences, la formation des formateurs, et la prévision des cyclones tropicaux, les alertes,
les risques connexes et les messages.
La dernière partie de la présentation était axée sur le nouveau système administratif pour
l’éducation et la formation (ETAS), montrant les principes directeurs et les avantages de la
mise en œuvre.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 9

2. BESOINS DES UTILISATEURS SUR LES PRODUITS GDPFS: MÉTÉO

2.1 Introduction détaillée des CMRS pour NWP et de leurs produits


obligatoires.

M. Ken Mylne, président de l’équipe d’experts sur le système de prévision météorologique


opérationnelle (ET-OWFS), a présenté l’infrastructure de l’OMM pour la prévision
météorologique à court et moyen terme, qui est soutenue par les activités GDPFS sur la PNT
déterministe mondiale et la PNT d’ensemble mondiale. Il a informé le Symposium des fonctions
et produits obligatoires des deux activités, illustrés par certains produits et l’accès à ces
produits, ainsi que les activités de vérification entreprises par les centres principaux
correspondants. M. Mylne a également souligné le Programme de prévision des phénomènes
météorologiques violents (SWFP), dans lequel le processus en cascade du GDPFS a joué un
rôle crucial pour renforcer la capacité de Services météorologiques et hydrologiques nationaux
(NMHS) dans les pays en développement, les pays les moins avancés (PMA) et les petits États
insulaires en développement (SIDS) à fournir des prévisions et des alertes améliorées en cas
de phénomènes météorologiques violents. Il a conclu en faisant remarquer que les listes des
produits obligatoires de la PNT déterministe et d’ensemble à l’échelle mondiale ont été
élaborées dans les années 2010 et n’ont pas été mises à jour depuis, alors que la science a
continué d’évoluer et que la capacité de prévision s’est également améliorée.

2.2 Analyse des réponses à l’enquête pour les données de prévision


météorologique

Afin de recueillir et de comprendre les besoins des utilisateurs en matière de données et de


produits de la PNT, le SC-ESMP a mené une enquête mondiale auprès de tous les membres de
l’OMM en juin et juillet 2022. L’enquête comprenait trois parties, couvrant des échelles de
temps allant de la prévision à court et moyen terme, sous-saisonnière, à la prévision
saisonnière. Environ un tiers des membres ont répondu à l’enquête. Le Secrétariat a présenté
les résultats de l’enquête au Symposium.

NWP déterministe globale


47% des personnes interrogées considèrent que la liste actuelle des produits obligatoires n’est
pas suffisante pour leurs organisations, parmi lesquelles la demande la plus importante est une
résolution spatiale plus élevée (41%), suivie de pas de temps de sortie plus fréquents (29%),
d’une fréquence d’émission plus élevée (22%), d’un niveau de pression supplémentaire (22%)
et d’une portée de prévision plus longue (21%). En ce qui concerne la résolution spatiale, les
demandes les plus populaires étaient 0,5° ou 0,25°. En ce qui concerne les pas de temps, la
plupart ont demandé des sorties tri-horaires, qui pourraient être assouplies à six heures pour
des délais plus longs de plus de trois jours, tandis que quelques demandes ont porté sur des
données horaires. Il a été demandé d’avoir quatre mises à jour par jour et d’étendre les
prévisions jusqu’à 7 jours, voire 10 jours à l’avance. Quelques demandes ont demandé des
données sur de nombreux niveaux de pression supplémentaires, probablement pour être
utilisées pour les conditions aux limites latérales (LBC) des modèles à aire limitée (LAM).
Des produits supplémentaires ont été demandés par les Membres, notamment les
températures minimales/maximales à 2m, la température du point de rosée à 2m, les rafales
de vent à 10m, les couvertures nuageuses, les indices de stabilité, l’eau précipitable, les
trajectoires des tempêtes tropicales, les séries chronologiques spécifiques à un lieu, etc.
En ce qui concerne les difficultés rencontrées par les Membres pour accéder et utiliser les
produits obligatoires des CMRS sur la PNT déterministe globale, les résultats de l’enquête
indiquent une répartition presque égale des problèmes d’accessibilité/découvrabilité,
d’infrastructure locale, d’outils logiciels, de personnes compétentes et de connaissances sur
l’utilisation des produits.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 10

Ensemble global NWP


33% des répondants considèrent que la liste actuelle des produits obligatoires n’est pas
suffisante pour leurs organisations, parmi lesquelles la demande la plus importante est une
résolution spatiale plus élevée (26%), suivie par des pas de temps de sortie plus fréquents
(21%) et une fréquence d’émission plus élevée (21%). En ce qui concerne la résolution
spatiale, les demandes les plus populaires étaient de 0,5°, mais quelques-uns ont demandé
des données de 0,25°, tandis que pour les pas de temps, la plupart ont demandé des données
de six heures. De nombreux répondants ont demandé deux mises à jour par jour et quelques-
uns ont demandé des prévisions jusqu’à 14 jours à l’avance. Il y a également eu quelques
demandes pour de nombreux niveaux de pression supplémentaires, probablement pour des
LBCs de LAMs.
Des produits supplémentaires ont été demandés par les Membres, notamment la probabilité ou
le percentile de la température à 2 m, le percentile des précipitations, la probabilité que les
précipitations sur 6 heures dépassent certains seuils, les trajectoires des tempêtes tropicales,
etc.
En ce qui concerne les difficultés rencontrées par les Membres pour accéder et utiliser les
produits obligatoires des CMRS sur la PNT globale d’ensemble, 34% des répondants ont estimé
que leurs organisations avaient une connaissance limitée de la signification et/ou de
l’utilisation des produits, ce qui signifie qu’il y a un besoin de formation et de renforcement des
capacités pour améliorer l’utilisation des données de la SFPM.

2.3 Présentations des membres et de la Commission pour la météo, le climat,


l’eau et les services et applications environnementaux connexes (SERCOM)
afin d’identifier les besoins des utilisateurs et les lacunes dans l’offre.

Tunisie
Mme Wafa Khalfaoui a représenté l’Institut National de Météorologie de Tunisie au Symposium.
Elle a brièvement présenté les activités et l’infrastructure de la PNT en Tunisie, puis s’est
concentrée sur deux aspects majeurs - l’utilisation actuelle des produits de la PNT et les
exigences des différents utilisateurs qui sont principalement des modélisateurs et des
prévisionnistes de la PNT.
Mme Khalfaoui a exprimé un grand intérêt pour l’accès aux sorties du modèle global avec des
résolutions spatiales et temporelles plus élevées pour être utilisées comme sauvegarde pour
les conditions initiales (IC) et LBC pour LAM. De plus, avoir accès à l’analyse des modèles
serait d’un grand intérêt pour la vérification et l’intercomparaison des modèles. Alors que pour
les prévisionnistes, la principale exigence était de bénéficier de plus de paramètres (en
mettant l’accent sur les produits convectifs) avec une résolution plus élevée, des fréquences
supplémentaires et un délai plus long. En outre, la présentation a noté un intérêt particulier
pour les produits HRES du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen
terme (CEPMMT).
En résumé, la présentation a souligné l’importance d’accéder aux produits de la PNT avec la
plus haute résolution possible (spatiale, verticale et temporelle) afin d’être utilisés pour la
prévision et les LBC.

Viet Nam
M. Du Duc Tien a représenté l’administration météorologique et hydrologique du Vietnam
(VNMHA) au symposium. Le Centre national de prévision hydrométéorologique (NCHMF) du
VNMHA est chargé d’émettre des informations de prévision et d’alerte pour le temps, le climat,
l’hydrologie, les ressources en eau, le temps marin et de fournir des services
d’hydrométéorologie. Le système opérationnel actuel est basé sur l’analyse SYNOP et
l’utilisation de NWP. Ces données de PNT sont reçues de centres mondiaux tels que le RSMC
Tokyo/Agence météorologique japonaise (JMA), les centres nationaux de prévision
environnementale (NCEP), le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen
terme (CEPMMT), l’Administration météorologique chinoise (CMA), l’Administration
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 11

météorologique coréenne (KMA), le Deutscher Wetterdienst (DWD), le UK Met Office, via des
serveurs ftp et des sites web, et jouent le rôle de références fiables dans le processus de
prévision. Le NCHMF utilise ces produits du NCEP, du JMA, du DWD, du CEPMMT et exécute
des modèles régionaux de recherche et de prévision météorologiques (WRF) à haute
résolution. Les détails des prévisions météorologiques peuvent être étendus jusqu’à 10 jours
avec un intervalle de 3 heures. Les IC et LBC de ces centres sont également utiles pour
l’exécution de modèles à zone limitée et pour l’entrée d’autres systèmes de prévision
numérique hydro-marine. D’autre part, les produits d’ensemble fournissent les incertitudes
dans les valeurs de prévision d’un ensemble de modèles. Le NCHMF utilise le Variable
Resolution Ensemble Prediction System (VarEPS) du CEPMMT et exécute le Short-Range
Ensemble Prediction System (SREPS) régional à une résolution horizontale de 9 km.
À partir de cette référence, la NCHMF déterminera toutes les caractéristiques du cyclone
tropical, à savoir son emplacement et son intensité, à partir des produits déterministes et
d’ensemble, et créera des cartes de probabilité à différents seuils afin de fournir aux
prévisionnistes les incertitudes de la prévision du modèle. Le NWP peut également être utilisé
dans un système de visualisation afin que les prévisionnistes puissent facilement ajuster et
corriger les données du modèle à l’aide d’observations actualisées et produire des produits en
fonction de leurs besoins. Depuis 2011, les produits post-traités de la PNT sont partagés avec
les pays partenaires dans le cadre du Programme de l’OMM pour la prévision du temps violent
en Asie du Sud-Est (SWFP-SeA) afin de produire des orientations pour le temps violent sur
l’Asie du Sud-Est.
Compte tenu de la nécessité de faire progresser les prévisions et les alertes météorologiques,
les données et les produits de la prévision numérique du temps doivent répondre à certaines
exigences. En ce qui concerne les produits déterministes de la PNT, il est proposé d’avoir la
possibilité de sous-régler des zones de données brutes du modèle (au format GRIB1/2 ou
netCDF) afin de réduire la taille des données et de générer des prévisions de lieu/station
(météogramme) au format numérique et graphique. Des rapports de vérification sont
fortement nécessaires pour les intempéries à fort impact (fortes pluies, températures
extrêmes, vent fort) dans les pays tropicaux. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place
des collaborations entre les SMHN afin d’avoir accès à des données d’observation de surface
plus locales, ce qui est essentiel pour la vérification des modèles. La NCHMF a également
besoin de produits post-traités sous forme de graphiques pour la prévision de phénomènes
météorologiques tropicaux violents à moyenne échéance (3 à 10 jours), ainsi que de
formations sur la manière de les utiliser dans le cadre des prévisions opérationnelles.
De même, les produits NWP d’ensemble nécessitent également quelques changements pour
répondre aux besoins. La première condition serait l’accès à toutes les données des membres
de l’ensemble, à partir desquelles les NMHS peuvent être utilisés pour générer leurs propres
cartes de probabilité avec des seuils raisonnables pour différentes sous-zones climatiques. Il
est également nécessaire de vérifier ces produits d’ensemble et d’évaluer leur fiabilité, ainsi
que d’avoir accès à un guide de l’utilisateur sur la manière de les utiliser de manière efficace.
En outre, la NCHMF a également proposé de disposer de produits post-traités pour les
prévisions basées sur les impacts, sous forme numérique et graphique.
SERCOM, notamment le Comité permanent sur la réduction des risques de
catastrophes (SC-DRR)
Le Dr Jean-Noël Degrace, président de l’équipe d’experts sur l’environnement interopérable
des systèmes d’alerte précoce multirisques (MHEWS) (ET-MIE), a représenté la Commission
pour la météorologie, le climat, l’eau et les services et applications environnementaux
connexes (SERCOM), en particulier le Comité permanent sur la réduction des risques de
catastrophes et les services publics (SC-DRR). Considérant l’importance de produits
météorologiques numériques de haute qualité et pertinents pour soutenir les activités
régionales et nationales axées sur la RRC. Le SC-DRR a profité du Symposium pour exprimer
ses besoins et ses attentes.
L’amélioration des modèles numériques aux trois échelles complémentaires de l’approche en
cascade, du niveau mondial au niveau local en passant par le niveau régional et national, est
cruciale pour l’anticipation des risques. La stratégie probabiliste doit être renforcée, en
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 12

particulier par des ensembles à méso-échelle et multi-modèles. Une meilleure représentation


de la topographie et de la bathymétrie côtière est également importante, ainsi que l’interaction
océan/atmosphère. Tout en reconnaissant que le processus d’assimilation des données est
exigeant et complexe, il est recommandé que les modèles à méso-échelle intègrent leur propre
processus d’assimilation des données locales/régionales telles que les radars, les stations
météorologiques automatiques (AWS), etc.
L’amélioration de l’accès aux données numériques est également essentielle pour adapter les
produits et les résultats des modèles et pour développer des algorithmes de post-traitement
(apprentissage automatique, intelligence artificielle, ...). Comme cela peut être exigeant en
termes de largeur de bande internet et de capacités de calcul, et difficile pour les centres
régionaux ou nationaux, il est fortement recommandé de généraliser des services web
conviviaux.
En ce qui concerne les prévisions basées sur l’impact, il est également important de viser une
interopérabilité efficace des données, des produits et des systèmes météorologiques
numériques afin de soutenir les services d’alerte à l’échelle "tout temps". Dans ce contexte, les
produits calibrés post-traités devraient être dotés d’un certain niveau de flexibilité qui pourrait
permettre des produits basés sur des seuils spécifiques nationaux/régionaux, des indices
orientés vers le risque (tels que l’indice de risque de vague de chaleur, de gel,
d’orage/convection, de brouillard, d’incendie de forêt), des quantiles/percentiles et des
EPSgrammes qui pourraient soutenir les produits d’orientation du risque. L’extension de la liste
des paramètres devrait également être utile, de manière harmonisée (Thêta e VS Thêta’w),
pour mieux surveiller et suivre les perturbations (contenu en eau précipitable, convergence Jet
streak, dynamique de haut niveau, etc.)
Afin de soutenir l’expertise des prévisionnistes en matière d’élaboration de scénarios de risque
et de confiance, des données de vérification spécifiques aux risques régionaux et des biais
devraient être fournis, en particulier pour l’évaluation de l’intensité, ainsi qu’une diffusion
multi-modèles/ensemble.
Plus concrètement, le SC-DRR, par l’intermédiaire de son groupe consultatif sur la prévision du
temps violent (AG-SWF), demande que (i) les "produits hautement recommandés" actuels
soient considérés comme obligatoires; (ii) des produits supplémentaires liés à des paramètres
et indices axés sur le risque puissent être ajoutés aux "produits hautement recommandés",
selon les besoins et la faisabilité; (iii) les données numériques à haute résolution du LAM
puissent être partagées avec les CMRS pour la prévision régionale du temps violent afin de
développer des produits à valeur ajoutée. En ce qui concerne la prévision des cyclones
tropicaux, le SC-DRR, par l’intermédiaire de son groupe consultatif sur la prévision des
cyclones tropicaux (AG-TCF), demande que les données de prévision des trajectoires fournies
par les centres de prévision météorologique nationale soient mises à disposition avec peu de
paramètres supplémentaires et dans des formats faciles à utiliser; il demande également que
les données de prévision des trajectoires des cyclones tropicaux fournies par les modèles de
prévision météorologique nationale déterministes et d’ensemble à l’échelle mondiale et dans
des zones limitées soient classées comme données obligatoires.
Enfin, l’amélioration de l’offre de NWP doit s’accompagner d’un transfert de connaissances,
d’une formation et d’un soutien en matière de produits, de méthodologies et d’outils, afin que
les centres régionaux et nationaux puissent tirer le meilleur parti d’une stratégie NWP
renforcée.
Besoins opérationnels en matière de prévision des inondations à partir de la NWP
Le Dr Yuri Simonov, président du Comité permanent sur les services hydrologiques (SC-HYD),
a commencé sa présentation par une introduction rapide à la prévision des inondations et a
mentionné que, dans de nombreux cas, les données NWP fournies aux prévisionnistes
hydrologiques ne répondaient pas entièrement aux besoins. Le renforcement de la synergie
entre la PNT et les projets de prévision des inondations (par exemple, le système de guidage
des crues éclairs (FFGS), l’initiative de prévision des inondations côtières (CIFI) et
l’amélioration de l’interopérabilité avec le SWFP permettraient de rendre plus efficace MHEWS.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 13

Le Dr Simonov a donné un bref aperçu de la différence entre les inondations fluviales, qui
nécessitent des prévisions de précipitations à plus long terme, et les inondations éclair plus
graves, qui nécessitent des données de PNT à méso-échelle spatio-temporelle strictes. Il a
également expliqué les différentes considérations relatives aux caractéristiques des bassins et
au relief. Par exemple, au-dessus de zones homogènes et de plaines, un système NWP à un
seul domaine avec des données d’une résolution de 5 à 7 km toutes les 3 à 6 heures serait
nécessaire, tandis qu’au-dessus de zones montagneuses ou urbaines, des systèmes NWP à
plusieurs domaines fournissant des données d’une résolution de 2 km ou plus toutes les heures
seraient nécessaires. Des délais allant jusqu’à 72 heures pour les données déterministes de la
PNT et jusqu’à 5-7 jours pour les données des systèmes de prévision d’ensemble (EPS) sont
préférables. Les produits de prévision immédiate sont également très importants pour les
prévisions hydrologiques, en particulier sur les petits bassins à réaction rapide, qui
nécessiteraient jusqu’à 12 heures de délai à une résolution de 1 km. L’incertitude des PNT, en
particulier des prévisions de précipitations, est la principale source d’incertitude des prévisions
hydrologiques et l’utilisation d’ensembles pour les prévisions de probabilité est recommandée.
Le Dr Simonov a indiqué que les éléments météorologiques requis comprennent les
précipitations cumulées, le type de précipitation, la température de l’air en surface et la
température du point de rosée. Afin de calibrer les modèles de prévision des inondations, les
archives NWP seront nécessaires pour essayer de saisir les tendances des événements
pluvieux. Le Dr Simonov a conclu sa présentation en soulignant l’importance de la validation
des données NWP.

2.4 Processus en cascade du SWFP: soutien des centres mondiaux

Le Dr Vijay Tallapragada a représenté le WMC Washington de NOAA/USA au Symposium. Sa


présentation s’est concentrée sur le soutien des centres mondiaux au processus en cascade du
SWFP. Il a décrit l’état actuel du SWFP de l’OMM et ses relations avec les divers SMHN, RMSC
et centres mondiaux et régionaux contributeurs, y compris le CMRS, pour la prévision des
cyclones tropicaux dans le monde. Le processus de prévision en cascade du SWFP, tel qu’il est
défini, s’adresse aux centres de métrologie mondiaux, régionaux et nationaux pour le
développement et la diffusion de produits de prévision adaptés aux prévisions et aux alertes
basées sur l’impact, ainsi que d’applications spécialisées pour des secteurs d’utilisation
spécifiques (par exemple, l’agriculture, la marine, l’aviation, etc.) et soutient divers autres
programmes, notamment le système de guidage des crues soudaines, les produits pour les
cyclones tropicaux, les outils basés sur l’imagerie satellitaire et le développement des
capacités, y compris la formation, sous l’égide du GDPFS.
Plusieurs CMM et centres mondiaux de prévision météorologique numérique ont contribué au
SWFP avec l’objectif général de fournir des conseils techniques et une coordination mondiale
pour soutenir la fourniture de services de prévision du temps violent dans diverses sous-
régions. L’AG-SWF joue un rôle majeur dans l’élaboration de recommandations visant à
assurer une contribution efficace des CMM et à soutenir la participation pleine et durable des
SMHN, en particulier ceux des PMA et des PEID, afin de fournir des orientations pour les
activités de réduction d’échelle qui servent les SMHN nationaux. Une liste de SWFP qui sont
activement engagés avec les WMC est présentée pour illustrer les capacités actuelles et les
lacunes existantes.
Le Dr Tallapragada a résumé les responsabilités des centres dans le cadre du SWFP pour
plusieurs sous-projets régionaux, et a mis en évidence la liste des produits à échanger entre
les centres mondiaux et les autres centres (par exemple, les produits de la PNT jusqu’à 5
jours, les produits de prévision probabiliste basés sur des ensembles, et les produits d’imagerie
satellitaire et basés sur des satellites). Diverses recommandations de la réunion du SG-
SWFDP-7 à Pretoria, en Afrique du Sud, concernant les CMM et les centres mondiaux de
prévision météorologique numérique sont également résumées dans son exposé, ainsi que la
liste des points de contact pour les CMM et les participants au SWFP.
Le WMC Washington a fourni diverses données NWP à haute résolution qui sont mises
gratuitement à disposition par divers moyens, notamment le protocole de transfert de fichiers
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 14

(FTP), AWS et d’autres voies. La plupart de ces données peuvent être (et sont) utilisées pour
la réduction d’échelle et l’initialisation des LAM pour diverses applications de prévision. En
outre, le WMC Washington affiche également les produits des prévisions mondiales
opérationnelles en temps réel par le biais du Model Analysis and Guidance Website
(https://mag.ncep.noaa.gov) où les utilisateurs peuvent sélectionner la région SWFP et le
choix des systèmes de modélisation pour obtenir des conseils de prévision sous forme de
graphiques. Des produits similaires sont également disponibles auprès du CEPMMT
(https://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts), y compris des produits d’ensemble. SWFP en
Asie du Sud-Est Les efforts déployés par le Vietnam pour la prévision des CT sont présentés
comme un exemple de la manière dont les prévisions mondiales et régionales peuvent être
utilisées pour le SWFP. Le Dr Tallapragada a suggéré que le FFGS, le SWFP et le CIFI soient
regroupés sous la MHEWS pour une coordination efficace entre les CMM et les CMRS.
Le Dr Tallapragada a conclu son exposé par quelques idées sur la manière de soutenir le
processus de prévision en cascade à partir des WMC en utilisant des modèles à très haute
résolution permettant la convection, comme ceux du modèle non hydrostatique ICOsahedral
(ICON) (Allemagne) et du RRFS (États-Unis), qui sont développés en tant que modèles
communautaires avec une formation et un soutien étendus. Ces modèles peuvent être
configurés pour des régions individuelles avec des données à haute résolution (0,25deg)
provenant de modèles globaux pour les conditions initiales et limites. Toutefois, ces efforts
auront une portée limitée et seront difficiles à maintenir en raison des changements émergents
dans les systèmes de modélisation des CMM. Au lieu de cela, des options plus agressives et
tournées vers l’avenir devraient être explorées, comme les WMCs produisant des produits de
modèles globaux permettant la convection à très haute résolution, ou fournissant des produits
à haute résolution sur demande pour des zones d’intérêt en utilisant une imbrication
dynamique ou adaptative dans les modèles globaux. Parmi les autres idées novatrices, citons
le développement de produits d’ensemble à l’aide de l’approche National Blend of Models
(NBM) et l’introduction d’algorithmes d’intelligence artificielle (AI) et d’apprentissage
automatique (ML) plus avancés pour le post-traitement et la génération de produits. GDPFS
pourrait considérer ces idées pour développer des plans stratégiques visant à améliorer les
processus de prévision en cascade pour SWFP.

2.5 Discussions et résumé des besoins des utilisateurs

Les besoins des utilisateurs concernant les données et les produits de la PNT pour les
prévisions météorologiques à court et moyen terme ont été précisés lors de discussions
ouvertes et sont résumés ci-dessous. Les exigences des membres semblaient être beaucoup
plus élevées que celles obtenues par l’enquête en ligne.. Il y a eu une demande générale pour
des données de PNT à haute résolution, tant sur les aspects temporels que spatiaux, ainsi que
pour un plus grand nombre de variables. Les participants ont également discuté des défis
auxquels sont confrontés à la fois les fournisseurs de données (CMM/RSMC) et les utilisateurs
(NMHS) en raison de l’augmentation significative du volume de données, du temps important
prévu pour rendre les nouvelles données disponibles, en particulier pendant la période de
transition vers le SIO 2.0, ainsi que de la définition de certaines nouvelles variables:

• Extension de l’utilisation des données de la PNT à haute résolution pour que tous
les membres en tirent pleinement parti, en particulier les petits SMHN.

• Deux approches possibles ont été proposées: soit les WMC fournissent des LBC
pour que les membres puissent utiliser le LAM, soit les WMC fournissent des
données globales dans des grilles natives pour soutenir les services des membres.
Cependant, les ressources limitées pour télécharger et traiter les données restent
un défi.

• Le coût de la livraison des données, tant pour les fournisseurs de données


(WMCs/RSMCs) que pour les utilisateurs (NMHSs), devrait être pris en compte lors
de la modification des spécifications du produit dans le Manuel sur le GDPFS.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 15

• Soutien des CMM pour améliorer l’utilisation des données de PNT à haute
résolution. Donner la priorité à la collaboration entre les CMM et les CMRS afin
d’optimiser l’utilisation de la prévision numérique du temps à haute résolution pour
les SMHN. Améliorer le soutien des centres régionaux pour les NMHS)

• Les NMHS pourront créer des produits spécifiques à la région si des données à
haute résolution sont mises à leur disposition.

• Redéfinition de certaines activités du GDPFS et des CMRS associés à l’avenir si les


modèles mondiaux continuent de s’améliorer et offrent des données à plus haute
résolution avec des pas de temps plus fins.

• Explorer la possibilité d’un soutien financier pour la capacité de modélisation,


similaire à celui offert par le SOFF pour les observations.

• Disponibilité des données des membres individuels de l’ensemble

• Application de la science émergente, de l’IA et du ML pour accélérer le post-


traitement des données du modèle.

• Utilisation croissante et besoin de données archivées pour le développement de


techniques ML/AI

• L’infrastructure locale, telle que la connectivité Internet et le stockage de données,


reste une restriction pour certains membres. L’utilisation future potentielle des
plateformes d’informatique en nuage peut éviter le téléchargement, le stockage et
le traitement de grandes quantités de données au niveau local.

2.6 Mise à jour du concept et de la liste recommandée des produits de données


de base des CMRS pour la prévision numérique du temps.

En tenant pleinement compte des besoins des utilisateurs recueillis par le biais de l’enquête en
ligne et du dialogue, et en considérant également qu’il faut trouver un équilibre entre les
besoins des utilisateurs et la volonté d’engagement des CMM/RSMC, ainsi que les questions
pratiques et les défis techniques identifiés, M. Ken Mylne a recommandé un projet de liste de
produits de données de base comme ci-dessous. Les participants au symposium ont approuvé
le projet de liste proposé.
NWP déterministe globale

• Résolution spatiale: Actuellement, les données à 1,5° (environ 167 km) ne sont
pas suffisantes pour la fourniture de services. Les demandes les plus populaires
concernent 0,25° ou 0,5° (28 ou 55 km) mais quelques demandes pour des valeurs
supérieures. Les résolutions supérieures impliquent des besoins en bande passante
et des coûts beaucoup plus élevés: Les données à 0,5° entraîneront des coûts
environ neuf fois plus élevés et les données à 0,25° 36 fois plus élevés.
Recommandation: Les données de base seront modifiées à 0,5°, tandis que les
données de résolution encore plus élevée seront des offres facultatives et
volontaires (facultatives à la fois pour les WMCs/RSMCs à offrir et pour l’utilisateur
à sélectionner).

• Pas de temps, fréquence et plages de prévision: Actuellement, toutes les 6


heures jusqu’à 3 jours et toutes les 12 heures jusqu’à 6 jours. La plupart ont
demandé une fréquence de 3 heures, mais quelques-uns n’ont demandé qu’une
fréquence de 6 heures pour des délais de plus de 3 jours. Recommandation: les
données de base seront modifiées pour passer à deux fois par jour, toutes les 3
heures jusqu’à 3 jours, puis toutes les 6 heures jusqu’à 6 jours. L’offre sur les
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 16

délais plus longs sera facultative et l’utilisation de l’ensemble est recommandée


pour les délais supérieurs à 6 jours.

• Variables supplémentaires: Il y a eu de nombreuses demandes de variables


supplémentaires, dont certaines à plusieurs niveaux verticaux, probablement pour
les LBC. Recommandation: Les données de base comprendront un très petit
nombre de variables supplémentaires axées sur la prévision du temps violent, par
exemple les températures minimales/maximales sur 2m, la température du point
de rosée sur 2m, les rafales de vent sur 10m, la couverture nuageuse totale, la
CAPE, les trajectoires des tempêtes tropicales. De nombreuses autres variables
pourraient être facultatives pour les CMR.

• Autres produits hautement recommandés: Produits cartographiques sous


forme de couches cartographiques et/ou d’images comprenant les trajectoires des
cyclones tropicaux, tracées à la résolution complète du modèle si possible. Données
maillées à plus haute résolution, variables supplémentaires ou pas de temps de
sortie. Des données de haute résolution suffisantes pour soutenir les CI et les LBC
pour la LAM.

Ensemble global NWP

• Résolution spatiale: Actuellement, les données à 1,5° (environ 167 km) ne sont
pas suffisantes pour la fourniture de services. Les demandes les plus populaires
concernent le 0,5° (55 km) mais quelques demandes pour des valeurs plus élevées.
Recommandation: Les données de base seront modifiées à 0,5°, tandis que les
données de résolution encore plus élevée seront des offres facultatives et
volontaires (facultatives à la fois pour les WMCs/RSMCs à offrir et pour l’utilisateur
à sélectionner).

• Pas de temps, fréquence et plages de prévision: Actuellement une fois par


jour, toutes les 12 heures jusqu’à 10 jours. Le plus souvent, on demande une mise
à jour toutes les 6 heures jusqu’à 14 jours, deux mises à jour par jour.
Recommandation: les données de base seront modifiées de manière à ce qu’elles
soient utilisées deux fois par jour, toutes les 6 heures, jusqu’à 14 jours (ou la plage
maximale de l’EPS).

• Variables supplémentaires: Des données de base supplémentaires seront


ajoutées, axées sur la prévision des phénomènes météorologiques violents:
Précipitations sur 6h dépassant un ensemble de seuils (1, 5, 10, 25, 50 mm);
percentiles pour la température sur 2m et les précipitations sur 6h/24h (par
exemple, 10e/25e/ 50e/75e/90e percentiles); trajectoire des tempêtes tropicales.
De nombreuses autres variables pourraient être facultatives pour les CMR.

• Autres produits hautement recommandés: Produits graphiques sous forme de


couches cartographiques et/ou d’images, y compris les trajectoires des cyclones
tropicaux d’ensemble et les produits d’ensemble post-traités, tracés à la résolution
complète du modèle si possible. Données maillées à plus haute résolution, variables
supplémentaires, seuils supplémentaires ou pas de temps de sortie. Des données à
haute résolution qui sont suffisantes pour soutenir les IC et les LBC pour les
modèles d’ensemble régionaux.

3. AIDER LES MEMBRES À ACCÉDER AUX PNT À HAUTE RÉSOLUTION

3.1 Introduction des lignes directrices sur la PNT à haute résolution


INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 17

M. Ken Mylne a présenté les activités de l’équipe spéciale chargée de l’élaboration des
directives sur la prévision météorologique numérique à haute résolution (TT-HRNWP), qui a
pour mission d’élaborer des directives sur la PNT à haute résolution afin d’aider les Membres à
améliorer l’utilisation de la PNT à haute résolution et à mettre en œuvre des systèmes de PNT
à zone limitée afin d’améliorer les prévisions météorologiques et la prestation de services.
Étant donné que de nombreux membres n’ont actuellement pas accès à des données de PNT
de bonne qualité pour soutenir les services de prévision et d’alerte, les objectifs des lignes
directrices sont les suivants: (a) guider les membres dans l’accès à la PNT à haute résolution;
(b) proposer six niveaux d’accès en fonction des ressources disponibles; et (c) se concentrer
sur le soutien à la prestation de services. Les lignes directrices fourniront également des
recommandations stratégiques aux membres, souligneront l’importance de la durabilité et
l’avantage de rejoindre un consortium modèle. Les participants au symposium se sont félicités
de l’élaboration de ces lignes directrices.

3.2 Présentations des Membres sur la demande d’accès aux produits NWP à
haute résolution des centres mondiaux, les raisons et l’usage attendu

Indonésie
Le Dr Agie Wandala Putra a représenté l’Agence de météorologie, de climatologie et de
géophysique de la République d’Indonésie (BMKG) au symposium et a fait une présentation. Le
BMKG est une agence qui a la responsabilité de fournir des prévisions météorologiques et des
alertes précoces pour toutes les régions d’Indonésie. En soutenant ses activités, le BMKG tente
de se renforcer pour continuer à développer les capacités de la PNT vers un nouveau système
en donnant la priorité aux capacités numériques. En tant que pays en développement,
l’Indonésie n’a pas encore commencé le développement du modèle global mais se concentre
davantage sur le développement du modèle à méso-échelle et à aire limitée. Ces besoins sont
indissociables de ceux de l’Indonésie, qui sont étroitement liés au grand nombre de systèmes
de nuages convectifs qui entraînent souvent des catastrophes hydrométéorologiques. La
prévision des pluies est une question importante en Indonésie car la région est un continent
maritime tropical avec une distribution étendue de l’énergie du soleil accompagnée de
caractéristiques régionales uniques, ce qui rend cette région très difficile à poursuivre des
prévisions météorologiques précises.
Le BMKG a commencé à moderniser l’utilisation de la PNT pour les prévisions météorologiques
depuis 2015. Bien que le BMKG ait déjà été actif dans l’utilisation de la PNT auparavant, il ne
s’est concentré que sur l’utilisation des données d’image dans l’analyse météorologique. En
revanche, depuis 2011, les modèles de méso-échelle utilisant la plateforme WRF ont
commencé à être utilisés, même s’ils n’ont pas été directement intégrés au système national.
Après l’introduction de ce qu’on appelle la prévision numérique nationale (NDF), qui est une
approche pour faire des prévisions météorologiques qui utilisent les sorties NWP de plusieurs
WMC comme entrées, les prévisions météorologiques ont été produites sous forme de produits
d’information graphiques et pour des applications mobiles afin qu’elles puissent être faites
directement et massivement. Le BMKG progresse très rapidement, y compris les efforts pour
utiliser les différents besoins, tels que le système d’évaluation du danger d’incendie (FDRS) et
le guide des crues éclairs (FFG). Et à partir de 2022, le BMKG tentera d’accélérer l’utilisation de
la PNT pour améliorer la qualité des prévisions météorologiques. Les efforts consistent à
accroître l’accès aux modèles mondiaux et régionaux de plusieurs CMM et à lancer une
initiative de modèles à zone limitée en combinant divers processus, notamment l’assimilation
de données.
Le NDF est devenu une approche primaire pour l’Indonésie car, grâce à cette modernisation, le
BMKG peut fournir des services météorologiques au niveau des sous-districts dans toute
l’Indonésie. En termes simples, les processus commerciaux sont divisés en observation,
télécommunications, systèmes centraux d’information et de traitement, prévisions et services.
Ces processus nécessitent l’entrée de données NWP. Le BMKG utilise plusieurs modèles comme
processus principal, notamment le système de prévision intégré (IFS), le système de prévision
global (GFS), Arpege, Access-R et WRF. Diverses résolutions provenant du monde entier, de
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 18

l’Asie du Sud-Est, de l’Indonésie et de Java avec différentes échelles spatiales allant de 1,5
degré à 3 km. Les données recueillies comprennent également de multiples variables adaptées
aux besoins de l’Indonésie. Le BMKG a également exploité le processus d’assimilation de
données dans le WRF en introduisant diverses données d’observation et de télédétection et est
actuellement renforcé par l’introduction de InaNWP.
Le Dr Putra a souligné l’importance d’utiliser un LAM pour l’Indonésie. En tant que pays
tropical, l’Indonésie est couverte de systèmes convectifs nuageux qui provoquent souvent des
catastrophes hydrométéorologiques. En outre, le fait de fournir des informations utiles à des
échelles que les modèles à plus grande échelle et à plus faible résolution ne peuvent fournir
permet, par exemple, de mieux résoudre les processus physiques humides (nuages,
précipitations, visibilité). LAM est également l’outil principal pour les prévisions à court terme
avec une meilleure qualité. Actuellement, le BMKG développe l’utilisation de WRF et Cosmo, et
prévoit d’étudier prochainement Arome. À l’avenir, l’Indonésie continuera à se concentrer sur
le développement du LAM, car c’est une politique de l’Institut, afin que les régions présentant
des caractéristiques météorologiques uniques, en particulier celles comportant des systèmes
insulaires avec des interactions terre-mer différentes, puissent être bien prédites. Pour cette
raison, l’Indonésie espère avoir accès à des données mondiales comme conditions limites.
Le Dr Putra a exprimé le besoin particulier de l’Indonésie d’avoir accès à des données de
prévision à haute fréquence par modèle permettant la convection, en raison des différentes
caractéristiques des modèles météorologiques dans les tropiques. L’Indonésie apprécie de tout
cœur la disponibilité de données mondiales pour les CI de LAM. À l’avenir, le BMKG continuera
à améliorer l’accès aux données à partir d’autres centres mondiaux, en fonction des capacités
de l’Indonésie en matière de calcul, de stockage et de réseaux de communication. L’Indonésie
a également besoin d’accéder à des données de prévision d’ensemble pour la météo et l’état
de la mer (vagues) à des fins diverses. Le BMKG est prêt à partager les données, telles que les
FDRS et les produits de moulage pour les régions dans le portail GDPFS. L’Indonésie est prête
à fournir le LAM et à livrer les données de manière durable pour les membres de l’Association
régionale V (AR V) ou pour ceux qui ont des demandes spéciales. En outre, elle est prête à
contribuer au développement de la PNT, notamment pour la modélisation océanique, en
fournissant des données pour les observations dans les mers intérieures indonésiennes.

Sénégal
Le Dr Habib Senghor, représentant l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie
(ANACIM) du Sénégal, a présenté le système ANACIM NWP. Le système vise à soutenir les
services en fournissant des produits de prévision à haute résolution dans le temps et l’espace
pour une meilleure prise de décision. Le modèle de zone limitée d’ANACIM est basé sur le WRF,
et fonctionne avec le modèle initial et le LBC du modèle global GFS. Le NWP d’ANACIM est
opérationnel depuis septembre 2021 et fournit deux passages (00Z, 12Z) avec 72h de délai.
En tant qu’exigence formelle, ANACIM souhaiterait avoir accès à l’analyse opérationnelle du
CEPMMT en tant que LBC afin d’exécuter une version parallèle de WRF.

Territoires britanniques des Caraïbes


M. Kenneth Kerr, du siège de l’Organisation météorologique des Caraïbes, représentant les
Territoires britanniques des Caraïbes, a souligné l’importance de prévisions précises et
opportunes basées sur les impacts pour la région des Caraïbes. Il a présenté les défis à
relever, en particulier:

• Les produits globaux de PNT actuellement disponibles sont mal adaptés aux
prévisions météorologiques dans les Caraïbes car, même si les modèles
déterministes et d’ensembles de PNT globaux continuent de gagner en compétence,
les modèles ont du mal à résoudre les systèmes météorologiques localisés et à
méso-échelle à fort impact dans la région.

• L’expérience montre que la PNT globale n’a pas capturé de manière adéquate les
événements pluvieux à fort impact observés dans la région et tend à montrer des
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 19

erreurs dans le calendrier, l’organisation et les quantités des événements pluvieux,


tout en manquant complètement certains événements.

• Actuellement, les SMHN des Caraïbes n’ont pas accès aux précipitations et à
d’autres produits de prévision critiques provenant de la PNT globale d’ensemble à
haute résolution.

M. Kerr a fait part de l’expérience acquise avec la PNT expérimentale et d’autres PNT à haute
résolution déployées au-dessus des Caraïbes. Les modèles à haute résolution permettant la
convection sur une zone limitée et les ensembles à haute résolution NWP, lorsqu’ils sont
déployés sur les Caraïbes, fournissent des détails plus fins, des schémas et des quantités de
précipitations organisés de manière plus réaliste, des champs de vent et d’autres informations
météorologiques sur les Caraïbes. Les modèles de convection emboîtés à aire limitée et les
ensembles à haute résolution sont plus à même de saisir les événements météorologiques à
fort impact dans la région des Caraïbes, notamment les amas convectifs à méso-échelle qui se
développent rapidement, l’intensification rapide des ouragans, et offrent de meilleures
prévisions des trajectoires des ouragans. Ces améliorations subtiles par rapport aux PNT
d’ensemble mondiales en termes de localisation, de synchronisation et d’intensité peuvent faire
une différence significative pour sauver des vies, des biens et des moyens de subsistance et
sont donc beaucoup plus utiles pour les petits États insulaires des Caraïbes.
M. Kerr a mis en évidence certaines exigences des SMHN de la région des Caraïbes,
notamment l’utilisation directe de modèles permettant la convection dans des zones limitées,
imbriqués dans les PNT globales, l’accès direct aux sorties des modèles d’ensemble globaux
haute résolution à échelle réduite, ainsi que l’accès à des systèmes de modélisation des PNT
capables d’assimiler efficacement les données météorologiques et de produire des prévisions
météorologiques plus détaillées, plus rapidement et avec suffisamment de détails à des
résolutions spatiales comprises entre 1,0 km (domaines internes) et 4,5 km (domaines
externes), à des résolutions temporelles de 1 à 3 heures.
M. Kerr a conclu sa présentation par les recommandations suivantes:

• Les centres mondiaux de prévision météorologique numérique (PNT) doivent exploiter


des systèmes de PNT imbriqués permettant la convection dans des zones limitées,
centrés sur les Caraïbes et intégrés dans les ensembles mondiaux permettant la
convection.

• À court terme, les centres mondiaux de prévision météorologique numérique


doivent trouver des moyens innovants pour permettre aux SMHN des Caraïbes
d’accéder aux sorties d’ensembles à haute résolution pour la région.

• Tous les centres mondiaux de prévision météorologique numérique doivent fournir


un accès à l’indice de prévision extrême à échelle réduite et à d’autres indices de
risque ou d’impact élevé sur les Caraïbes, similaires à ceux fournis par le CEPMMT.

• Tous les centres mondiaux de prévision météorologique numérique doivent fournir


des résultats spécifiques à la région des Caraïbes, sous la forme d’une sous-région
telle que l’Amérique centrale et les Caraïbes, à l’instar de ce que fournit le CEPMMT.

• Développer et faire progresser le renforcement des capacités dans la région des


Caraïbes afin d’utiliser des techniques d’exploration de données et d’intelligence
artificielle pour post-traiter et interpréter les informations de sortie du modèle à
haute résolution.

• Créer un groupe d’évaluation des modèles de méso-échelle tropicale pour évaluer


les performances des modèles de PNT pour les événements à fort impact sur les
Caraïbes. De cette manière, la région aidera les centres mondiaux de prévision
météorologique numérique à développer leurs modèles.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 20

3.3 Bonnes pratiques en matière d’accès et d’utilisation des produits de PNT à


haute résolution

Mme Stephanie Landman, vice-présidente de l’ET-OCPS, a partagé les bonnes pratiques du


service météorologique sud-africain (SAWS) en matière d’accès et d’utilisation des produits
NWP à haute résolution. Elle a présenté les responsabilités du SAWS en matière de prévision
ainsi que les ressources de l’infrastructure du SAWS pour la PNT, y compris les détails sur les
données déterministes et d’ensemble de la PNT obtenues des centres mondiaux et les activités
de post-traitement.
Mme Landman a également présenté la modélisation à haute résolution de zones limitées
exploitée par le SAWS, qui se déroule au sein d’un consortium dirigé par le Met Office
britannique dans le cadre du partenariat pour le modèle unifié. Des détails techniques sur les
domaines de modèles imbriqués et la configuration des modèles ont été discutés pour illustrer
les exigences en matière de ressources d’infrastructure, de post-traitement et de vérification.
Mme Landman a indiqué que les données générées par le LAM sont généralement utilisées
pour soutenir les prévisions à court terme, tandis que les prévisions à plus de trois jours
dépendent entièrement des données obtenues des centres mondiaux de prévision
météorologique numérique. Mme Landman a conclu sa présentation en présentant les
avantages pour les utilisateurs ainsi que des documents de référence utiles.

3.4 Trois initiatives régionales en Europe

Le Dr Yoav Levi, représentant le Service météorologique israélien, a présenté trois initiatives


régionales dans l’AR VI (Europe):

• SEE-MHEWS-A: Projet de système consultatif d’alerte précoce multirisque en


Europe du Sud-Est.
Fournir des prévisions opérationnelles en temps utile afin d’améliorer la précision
des avertissements de phénomènes météorologiques dangereux. Le projet était
basé sur l’infrastructure très avancée du CEPMMT.

• CPPEMM-EPS: EPS régional multi-modèle paneuropéen permettant la convection.


Bien qu’elle n’en soit qu’au début de la formulation de l’idée, elle devrait suivre la
très bonne expérience de SEE-MHEWS-A avec le CEPMMT, si l’idée se concrétise.

• ICONIQUE: ICON dans le nuage

Piloter l’exécution d’ICON-LAM conteneurisé (IC/BC de DWD ICON) sur des services
commerciaux en nuage, sans avoir besoin d’une infrastructure informatique locale.
Les premiers résultats montrent que c’est possible et peut-être même moins cher
qu’une solution sur site.

3.5 Examen des activités et des capacités actuelles en matière de fourniture de


produits de prévision numérique du temps à haute résolution.

Le Dr Julia Keller, représentante du Deutscher Wetterdienst (DWD) au WMC Offenbach, a


présenté les activités du WMC Offenbach visant à aider les membres à accéder aux PNT à
haute résolution. Sa présentation se composait de deux parties. Tout d’abord, un bref aperçu a
été donné sur la chaîne de modélisation du DWD et de ses partenaires et sur les performances
du modèle global ICON, qui fonctionne à une résolution horizontale de 13 km pour les
prévisions déterministes, et à une résolution horizontale de 40 km (26 km à partir de 2023)
pour les prévisions d’ensemble. En outre, il a été résumé, comment les données et les
parcelles sont mises à la disposition des membres par le WMC Offenbach. De plus amples
informations sont fournies sur les sites https://www.dwd.de/EN/ourservices/wmc/wmc et
https://www.dwd.de/EN/ourservices/nwp_forecast_data/nwp_forecast_data.html. Les données
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 21

Grib peuvent être obtenues par le biais de l’Open Data Server via
http://opendata.dwd.de/weather/nwp/icon/grib/ (séries des dernières 24h seulement).
La deuxième partie de la présentation a présenté ICON In the Cloud (ICONIC) comme un
nouveau moyen potentiel de fournir aux membres un accès à la PNT à haute résolution. Le
développement d’ICONIC a été aimablement soutenu par la Banque mondiale et a été mené
dans le cadre d’un projet pilote pour la région d’Asie centrale. ICONIC est une version
conteneurisée de notre modèle ICON-LAM, qui peut être exécutée dans un environnement
commercial en nuage. Les coûts informatiques dépendront du domaine, de l’heure de
prévision, de la configuration du cloud et d’autres composants. Cependant, dans le cadre du
projet pilote, il a été démontré que l’exécution de l’ICON-LAM à une résolution horizontale de
3,2 km dans un domaine de 238’844 cellules de grille, avec 65 niveaux verticaux pour une
prévision sur 72 heures avec un temps d’exécution d’environ 30 minutes (y compris la
préparation, l’exécution du modèle et le post-traitement) coûterait moins de 30 USD par
exécution du modèle. De plus amples détails sur la configuration technique et les tests de
plusieurs fournisseurs de nuages ont été publiés dans le rapport technique ICON:
https://www.dwd.de/EN/ourservices/reports_on_icon/pdf_einzelbaende/2022_09.pdf. Un
rapport final de la Banque mondiale sur ICONIC est également disponible à l’adresse suivante:
https://documents.worldbank.org/en/publication/documents-
reports/documentdetail/099357409192232700/idu0a9852b0f0154e049a908e8405a45999ef5a
7.

3.6 Services WMC sur les PNT à haute résolution

Des représentants des dix WMC et du Centre principal pour les ensembles multimodèles de
prévision à long terme (LC-LRFMME) ont présenté le soutien de leurs centres et la fourniture
de données de grille de PNT à haute résolution. Les données et les supports disponibles par les
CMM et le LC-LRFMME, avec des liens vers de nombreuses informations utiles, sont accessibles
via ce lien:
https://wmoomm.sharepoint.com/:p:/s/wmocpdb/EZ72AYcA7etLsXujtj98SkYBcXxGDqjgT43m
OFAnyFMd3A?e=QzxyML.

3.7 Résumé de la discussion

Les participants ont généralement estimé que la priorité absolue du symposium était de
dresser la liste des données de base, qui seraient fournies gratuitement et sans restriction. Les
données NWP à haute résolution pour LBC, compte tenu des utilisateurs attendus, doivent être
différenciées des catégories de données de base. Alors que certains CMM ont fait des données
PNT à haute résolution ou à pleine résolution des données ouvertes, certains CMM ont soulevé
des préoccupations importantes concernant la capacité et la durabilité de la fourniture de
données obligatoires ou de base à haute résolution. Si les données à haute résolution
deviennent des données de base, les secteurs public, commercial et universitaire pourront y
accéder en temps réel, ce qui aura un impact sur la gestion des données de la PNT et
potentiellement un accès en temps réel par les SMHN.
Le processus en cascade des CMM, en passant par les CMRS jusqu’aux CMN, a été un énorme
succès du GDPFS. Il a été suggéré au cours du symposium d’explorer un processus en cascade
à double sens, en ajoutant la boucle de rétroaction des PNM aux PNSM et aux PMC. Avec les
progrès de la modélisation numérique, les modèles d’imbrication à la demande pourraient
devenir opérationnels dans un avenir proche. Il sera alors possible de fournir des données à
haute résolution lorsque le NMC l’exige, par exemple lors d’événements météorologiques
graves. La fourniture de données à la demande peut également inclure des observations
provenant de centres de différence et de députés. Cependant, des inquiétudes ont été
soulevées quant à la vérification des modèles ad hoc à la demande; par conséquent, la
capacité des utilisateurs à utiliser de tels produits à haute résolution sera discutable étant
donné qu’ils ne disposent pas de connaissances suffisantes sur les performances du modèle.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 22

Les participants ont accueilli favorablement l’idée d’un processus en cascade à double sens et
certains ont estimé que même des modèles ponctuels peuvent améliorer la prise de décision.
Des propositions ont été faites au Symposium sur le soutien aux Membres pour l’accès aux
données NWP à haute résolution pour l’IC et le LBC du LAM. Les idées comprenaient (1)
l’établissement d’une nouvelle classe de CMRS sur la fourniture de l’IC/LBC; et (2)
l’amélioration du processus en cascade des CMM, en passant par les CMRS, jusqu’aux CMN et
le renforcement des CMRS pour la PNT déterministe/ensemble sur une zone limitée. Les
participants ont accueilli favorablement les propositions et ont soutenu en particulier la
création d’une nouvelle classe de CMRS, spécifiquement pour la fourniture d’IC/LBC pour la
LAM. Il a été noté qu’il n’y avait pas d’exigence normalisée en matière d’IC/LBC pour les
différents modèles régionaux et les différents consortiums. Un projet pilote serait nécessaire
pour définir les exigences et tester la faisabilité de fournir aux Membres un accès aux données
NWP à haute résolution pour IC et LBC de différents LAM et consortiums.

4. BESOINS DES UTILISATEURS SUR LES PRODUITS GDPFS: SSF ET LRF

4.1 Introduction à l’infrastructure LRF et SSF de l’OMM/PDPFS

Le Dr Arun Kumar a présenté l’infrastructure de l’OMM pour les prévisions à long terme,
couverte par les activités du GDPFS de la SSF numérique globale et des prévisions numériques
globales à long terme. L’activité du SSF numérique mondial a été un nouvel ajout au manuel
sur le GDPFS, adopté par le Conseil exécutif lors de sa soixante-treizième session, résolution
23 (EC-73) en 2021. La désignation officielle de certains centres de production mondiaux pour
les prévisions sous-saisonnières (Global Producing Centre-Sub-Seasonal Forecasts (GPCs-
SSF)) et du centre principal pour l’ensemble multimodèle des prévisions sous-saisonnières (LC-
SSFMME) était attendue très prochainement au moment du Symposium.

M. Kumar a présenté les fonctions obligatoires que les Centres de production mondiaux pour
les prévisions à long terme (GPCs-LRF) et GPCs-SSF, ainsi que le LC-LRFMME et le LC-SSFMME
doivent remplir, en particulier, les détails sur leurs produits obligatoires et hautement
recommandés. Les données numériques des prévisions saisonnières ont également été
collectées par le LC-LRFMME et redistribuées aux utilisateurs si les GPC le permettent.

4.2 Analyse des réponses à l’enquête pour les données de prédiction de la SSF
et de la LRF

Le Secrétariat a présenté les résultats des parties 2 et 3 de l’enquête sur les données et les
produits de la PNT, qui portaient sur les échelles de temps des prévisions sous-saisonnières et
à long terme. La première partie de la présentation a couvert l’échelle de temps sous-
saisonnière, pour laquelle aucun GPC n’avait été désigné au moment du Symposium. En ce qui
concerne la liste des produits obligatoires, la majorité des répondants (85%) ont considéré que
les produits obligatoires étaient suffisants pour leurs organisations. Parmi les neuf répondants
qui considèrent que les produits obligatoires ne sont pas suffisants, les demandes portent sur
l’extension de la plage de prévision à 6 ou 7 semaines, l’augmentation de la résolution
temporelle jusqu’à une résolution quotidienne, l’émission plus fréquente des prévisions, ainsi
que sur certains produits supplémentaires tels que la température du point de rosée à 2 m, les
températures minimales et maximales quotidiennes à 2 m, les vents, l’humidité relative et la
hauteur à deux niveaux de pression, l’activité et la genèse des cyclones tropicaux, l’humidité
du sol, les indices supplémentaires de la température de surface de la mer (SST) et les indices
atmosphériques. En ce qui concerne les données numériques maillées, il y a eu une demande
d’augmentation de la résolution spatiale et une demande sur la disponibilité des données de
rétrodiffusion.
En ce qui concerne les prévisions à long terme (saisonnières), les résultats de l’enquête sont
assez similaires à ceux de la SSF. La majorité des répondants (79%) considèrent que les
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 23

spécifications actuelles des produits obligatoires sont suffisantes, et seul un nombre


relativement faible de répondants (7) ont spécifié leurs demandes sur les produits obligatoires,
y compris (a) une résolution spatiale plus élevée des données numériques (0,25° à 1,5°); (b)
des plages de prévision plus longues jusqu’à 6, 12 ou 16 mois à l’avance; (c) une résolution
temporelle plus élevée jusqu’à la prévision quotidienne et (d) des sorties plus fréquentes pour
deux mises à jour par mois. Les répondants ont également demandé une liste de produits
supplémentaires assez similaire à celle demandée pour les SSF.

4.3 Présentations des Membres et de SERCOM pour identifier les besoins des
utilisateurs et les lacunes dans l’offre.

Fidji
M. Amit Singh du service météorologique de Fidji (FMS) et du CMRS de Nadi a commencé sa
présentation par un bref historique du FMS. Au cours des 80 dernières années, le FMS s’est
développé pour fournir des alertes aux cyclones tropicaux, des services météorologiques pour
l’aviation nationale et internationale, des opérations maritimes, y compris des conseils publics,
professionnels et techniques sur les questions liées au climat. Sa création a été un catalyseur
pour le développement rapide des services météorologiques dans la région.
M. Amit Singh a présenté le plan de mise en œuvre de Fidji pour l’amélioration des services
climatiques:

• Les Fidji, comme d’autres PEID, sont vulnérables aux cyclones tropicaux, aux
glissements de terrain, à la sécheresse et aux inondations en raison de leur
situation géographique. Le cyclone tropical Winston, en février 2016, a été un
rappel brutal des profondes répercussions qu’une seule catastrophe peut avoir sur
les Fidji. Les services climatiques sont de plus en plus importants pour soutenir la
gestion des risques climatiques, l’adaptation au changement climatique et le
développement durable de nombreux secteurs.

• Le plan de mise en œuvre fidjien pour l’amélioration des services climatiques 2019
- 2024 a été élaboré pour garantir que les services climatiques soient adaptés aux
besoins des secteurs sensibles au climat afin de les aider à mieux planifier la
variabilité du climat, le changement climatique et les événements extrêmes, tels
que les cyclones tropicaux, les inondations et les sécheresses.

• Le gouvernement s’est engagé envers le peuple fidjien à fournir des services visant
à prévenir les pertes de vies humaines et à réduire les dommages aux biens causés
par les catastrophes et autres événements catastrophiques liés au temps, au climat
et à l’eau, ainsi qu’à faire progresser l’objectif universel de développement durable
et à sauvegarder l’environnement et le climat pour les générations actuelles et
futures.

• Le plan aidera le gouvernement à travailler avec les secteurs socio-économiques


pour réduire l’impact des catastrophes liées au climat, améliorer la sécurité
alimentaire, les résultats sanitaires et la gestion des ressources en eau.

• Le plan s’inscrit dans un environnement stratégique plus large, tant au niveau


international que régional. Il est guidé par le Cadre mondial pour les services
climatologiques (GFCS) de l’OMM et la feuille de route du Pacifique pour le
renforcement des services climatologiques (PRSCS).

M. Amit Singh a également présenté les services fournis par la Division Climat de FMS,
notamment:
• Bulletins sur les perspectives climatiques de Fidji (précipitations et températures) -
3 à 6 mois
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 24

• Perspectives de TC
• Le point sur l’ENSO
• Bulletin d’information sur la sécheresse
• Informations personnalisées pour les secteurs sensibles au climat
• Système expert spécialisé d’alerte précoce en agro-météorologie (SESAME)
M. Amit Singh a conclu sa présentation par les exigences relatives aux prévisions à long
terme:

• Réduction d’échelle du modèle climatique: Les modèles climatiques à grande


échelle pourraient établir des prévisions climatiques à des échelles temporelles et
spatiales plus fines afin de répondre aux besoins d’analyse et de planification au
niveau local.

• Compétences des modèles: Les compétences du modèle sont essentielles pour


savoir à quelle période de l’année le modèle fonctionne bien et moins bien.

• Incertitudes: Les incertitudes devraient être disponibles pour chaque modèle


climatique. Les incertitudes doivent être quantifiées en termes probabilistes pour
évaluer le risque.

• Format des données: La sortie du modèle pourrait être mise à disposition au format
netCDF pour faciliter le traçage SIG.

• Prévision déterministe: Si la sortie du modèle peut être d’une seule valeur de


prévision (prévision à valeur unique) avec des compétences plus élevées.

Brésil
Mme Marcia Seabra, de l’Institut national de météorologie (INMET) du Brésil, a commencé sa
présentation par un aperçu de l’histoire de l’INMET et de ses responsabilités en matière
d’observation météorologique, de prévisions météorologiques, d’émission d’avertissements de
temps violent et de prévisions climatiques pour le Brésil. Les événements extrêmes de 2022 au
Brésil, jusqu’à début août, ont été présentés dans le but de montrer la grande variation des
événements dans le pays et l’importance des modèles numériques de prévision météorologique
et climatique. Ont également été présentés quelques résultats du modèle numérique utilisé à
l’INMET, COSMO, avec ses résolutions et son temps de prévision; ainsi que le portail Alert-AS,
dans lequel sont publiées les alertes de temps violent et l’utilisation du protocole commun
d’alerte (PAC) par l’INMET depuis 2016. L’initiative du Réseau National Météorologique - en
collaboration avec l’Insituto Nacional de Pesquisas Espaciais (INPE) et Censipam - et le modèle
Monan ont été présentés.
En ce qui concerne les prévisions climatiques, Mme Seabra a montré le modèle statistique pour
les prévisions jusqu’à 3 mois utilisé par l’INMET, ainsi qu’un des modèles utilisés par le Réseau
du Centre Climatique Régional (RCC) Amérique du Sud Sud.
Mme Seabra a indiqué qu’INMET n’était pas au courant des nombreux produits GDPFS jusqu’à
ce que son organisation reçoive l’invitation à répondre à l’enquête sur les besoins en données
et produits NWP au début du mois de juin 2022. INMET a considéré que les produits
obligatoires étaient généralement suffisants et pouvaient être utilisés, par exemple, comme
entrée dans le modèle climatique. Les besoins les plus importants d’INMET concernent les
prévisions déterministes de la PNT jusqu’à 10 jours à l’avance.

SERCOM, notamment SC-CLi


Le Dr Rupa Kumar Kolli, représentant le SERCOM au Symposium en sa qualité de Vice-
président du Comité Permanent des Services Climatiques (SC-CLI) et de Co-responsable de
l’Equipe d’Experts sur les Opérations du Système d’Information des Services Climatiques (ET-
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 25

CSISO), a fait une présentation sur les besoins des utilisateurs du GDPFS pour les prévisions
S2S du point de vue du SERCOM. Il a commencé la présentation par une brève introduction au
Système d’information sur les services climatiques (CSIS), son contexte dans le GDPFS, et les
propositions de la Décision 9 (EC-72) - Opérationnalisation des prévisions saisonnières
objectives et des produits adaptés à l’échelle sous-régionale. Il a plaidé en faveur d’une
approche régionale des opérations du SCRS, soulignant que l’accès facilité à des informations
régionales optimisées est un apport essentiel pour les services climatiques nationaux,
garantissant la cohérence dans la compréhension et l’interprétation des facteurs climatiques
régionaux communs. Le Dr Kolli a précisé les exigences des utilisateurs, résumées ci-dessous:
• Accèsaux données de prévisions, y compris les prévisions archivées et les
prévisions actuelles en temps réel
• Harmonisation des périodes d’analyse rétrospective et accès aux analyses
rétrospectives.
• Découverte, accès et échange de données d’observation, y compris la réanalyse
• Résolution spatiale plus élevée (au moins 150 km pour LRF, 100 km pour SSF) et
résolution temporelle (quotidienne) des prévisions.
• Variables supplémentaires (par exemple, glace de mer, vent, humidité, humidité du
sol) et produits secondaires (par exemple, indice de végétation)
• Fournir des données sur les LBC pour la réduction d’échelle dynamique
• Prise en charge d’autres formats de données (par exemple, netCDF, CPT)
• Normalisation du calendrier des prévisions du GPC et harmonisation avec d’autres
fournisseurs (par exemple, NMME, C3S) et travail en vue de l’établissement de
calendriers de prévisions étroitement alignés pour les RCC également;
• Optimisation régionale de la MME, sélection de modèles et diagnostics des facteurs
climatiques régionaux
• Une attention accrue à la vérification des prévisions, tant pour les GPC que pour les
RCC.
• Révision et élargissement des descriptions fonctionnelles du RCC et de l’accès aux
données numériques des NMHS aux produits du RCC
• Le renforcement des capacités des RCC et des NMHS, qui peut être considéré
comme une fonction obligatoire des GPC.
• Soutenir la co-identification, le co-développement et la co-production de produits
sur mesure.
M. Kolli a conclu sa présentation en annonçant le troisième atelier de l’OMM sur la prévision
climatique opérationnelle (OCP-3), au cours duquel les besoins des utilisateurs en matière de
prévision climatique seront examinés et discutés.

4.4 Discussions et résumé des besoins des utilisateurs

Les besoins des utilisateurs concernant les données et les produits de la PNT pour les
prévisions sous-saisonnières et saisonnières ont été précisés lors de discussions ouvertes et
sont résumés ci-dessous:

• Disponibilité en temps utile des prévisions, des prévisions rétrospectives, des


observations et des réanalyses.avec un accès facile.

• Plus de variables des systèmes S2S et des produits secondairestels que recueillis
par l’enquête et mentionnés dans les présentations. Cependant, il a été noté que
les définitions de certaines variables, telles que l’humidité du sol, l’équivalent en
eau de la neige, l’activité et la genèse des CT, ne sont pas cohérentes entre les
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 26

différents systèmes de modélisation et qu’une étude plus approfondie serait


nécessaire.

• Données numériques de plus haute résolution (par exemple, 1,0° pour la SSF, 1,5°
pour la LRF).

• Résolution temporelle plus élevée, jusqu’aux données quotidiennes sera souhaitable


pour des événements spécifiques et pour certaines saisons. Sa faisabilité pourrait
être étudiée par un projet pilote GDPFS sans couture.

• Étudier les prévisions continues des modèles SSF et LRF et minimiser les
incohérences entre les deux systèmes de prévision. Le post-traitement des
prévisions S2S pourrait être un domaine émergent pour le projet pilote Seamless
GDPFS.

• Possibilité de réduction d’échelle. Cependant, la réduction d’échelle dynamique doit


être considérée avec prudence car elle nécessite une grande quantité de ressources
informatiques et la prévisibilité est discutable, en particulier si l’on n’utilise qu’un
petit nombre de membres de l’ensemble.

• Un calendrier d’opérations normalisé et harmonisé des systèmes de modélisation


S2S de différents GPC.

• Accès aux statistiques de vérification des compétences et des incertitudes des


modèles.

• Format de données flexible tel que la disponibilité en netCDF ou une option de


conversion en netCDF.

• Augmenter la visibilité des produits GDPFS.

• Le renforcement des capacités et la formation pourraient être considérés comme


une fonction obligatoire des CPG, afin d’améliorer l’utilisation des données et des
produits. Il a été noté que la formation a déjà été une fonction obligatoire du RCC.

Le Dr Arun Kumar a également souligné certains défis majeurs pour la SSF et la LRF. Pour la
plupart des centres de modélisation opérationnels, la plus haute priorité a été accordée à la
prévision météorologique nationale et les systèmes opérationnels S2S sont exécutés dans les
limites des ressources disponibles, ce qui se traduit par une grande variété d’ordonnancement
des systèmes S2S. En ce qui concerne les prévisions à posteriori, le manuel sur les SFMG exige
au moins 15 ans de prévisions à posteriori mais ne précise pas la période de prévisions à
posteriori. Les différentes périodes de rétrodiffusion pour les différents GPCs créent des défis
dans l’approche multi-modèle et le développement de la climatologie. Comme les prévisions
rétrospectives font partie de la soumission obligatoire des données, la modification des
données obligatoires mettrait à rude épreuve les ressources du centre principal (CP) et des
CPG qui ont déjà fourni leurs données rétrospectives. Les centres de modélisation préfèrent ne
pas soumettre à nouveau les données de rétrodiffusion avant le prochain cycle de mise à jour
du système.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 27

4.5 Mise à jour du concept et de la liste recommandée des produits de données


de base du GPCs-LRF/SSF

M. Arun Kumar recommande un projet de liste de produits de données de base du GPCs-


LRF/SSF comme suit:

• Produits d’addition de GPCs-SSF et données au LC-SSFMME: Température du point


de rosée à 2 m, Températures minimales et maximales quotidiennes à 2 m,
Humidité relative à 850 hPa et 200 hPa, Vitesse zonale du vent (u) et vitesse
méridienne (v) à 850 hPa et 200 hPa, Hauteur à 850 hPa et 200 hPa, Activité et
genèse des cyclones tropicaux, Humidité du sol.

• Indices d’addition de GPCs-SSF: Indices SST (Niño 1+2, Niño 3, Niño 3.4, Niño 4,
Océan Indien tropical occidental (WTIO), Océan Indien tropical sud-est (SETIO),
Dipôle de l’océan Indien (Indice du mode dipôle) (IOD (DMI)). Indices
atmosphériques (configuration Pacifique/Nord Américain (PNA), Oscillation Nord
Atlantique (NAO), Oscillation Arctique (AO), Oscillation Antarctique (AAO)).

• Produits d’addition de GPCs-LRF et données à LC-LRFMME: Vitesse zonale du vent


(u) et vitesse méridienne (v) à 10 m et 200 hPa, équivalent en eau de la neige
(SWE).

• Indices d’addition à partir de GPCs-LRF: Indices SST (indice large du bassin de


l’océan Indien (IOBW), anomalies SST en Méditerranée orientale et occidentale).
Indices atmosphériques (PNA, NAO, AO, AAO).

Le Dr Arun Kumar a mentionné que le projet de liste des produits de données de base serait
discuté et revu lors des réunions de l’ET-OCPS et que des changements seraient apportés si
nécessaire, en tenant compte des questions pratiques et des défis techniques. Comme le cycle
de mise à jour des systèmes de prévision sous-saisonnière et saisonnière est d’environ 2 à 5
ans, en fonction de l’état de préparation de leurs systèmes et produits par les CMM/GPC, ces
changements de spécifications peuvent être initialement inclus comme produits hautement
recommandés. Les participants au symposium ont approuvé le projet de liste proposé et la
marche à suivre.

5. FEUILLE DE ROUTE GDPFS TRANSPARENTE

Le Dr François Engelbrecht et M. Wai Kin Wong, coprésidents de l’équipe d’experts conjointe


sur la mise en œuvre du système terrestre (JET-ESI), ont présenté au symposium la nécessité
d’une GDPFS sans faille (S/GDPFS), sa vision et les nombreux domaines relevant de l’approche
des systèmes terrestres, les composantes stratégiques, ainsi que les avantages pour les
membres. Le projet de feuille de route pour une GDPFS sans faille, développé par le JET-ESI, a
été présenté avec des détails sur les livrables et les étapes à 5 ans. Le concept des projets
pilotes S/GDPFS et les progrès satisfaisants réalisés par le premier projet pilote sur les
cyclones tropicaux - produits de prévision probabiliste (TC-PFP) ont été signalés. Des domaines
prioritaires pour la mise en œuvre et des exemples de domaines émergents de projets pilotes
S/GDPFS ont également été présentés.
Un certain nombre de commentaires et de suggestions ont été soulevés au cours de la
discussion sur la feuille de route du S/GDPFS, par exemple, l’accent mis sur l’adoption et sur
l’ensemble de la chaîne de prise de décision pour la RRC; la prévision sans faille à travers les
échelles de temps de la prévision immédiate, la prévision météorologique, la prévision
saisonnière et la projection climatique; le renforcement de la capacité de prévision sur les
conditions météorologiques à fort impact en étroite collaboration avec le SWFP; la réduction
des écarts entre la communauté NWP et d’autres domaines du système terrestre; ainsi que
l’accent mis sur les applications dans les pays en développement ou les petites îles; etc.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 28

Le JET-ESI a recueilli des idées et des propositions de projets pilotes S/GDPFS potentiels tout
au long du symposium, qui ont été intégrées dans les critères de qualité et de performance des
projets pilotes S/GDPFS ainsi que dans les domaines émergents des projets pilotes. La feuille
de route pour une GDPFS sans faille sera présentée à INFCOM-2. Les participants au
symposium ont salué l’élaboration du projet de feuille de route S/GDPFS et ont apprécié les
efforts du JET-ESI. Il a également été suggéré qu’une interface transparente entre GDPFS et le
SERCOM sera cruciale pour un dialogue bidirectionnel afin de capturer les exigences du
SERCOM et de fournir des données et des produits pour des services de haute qualité.

6. MÉCANISME DE COORDINATION ENTRE LES CMM

M. David Richardson a passé en revue les résultats et les recommandations du dernier atelier
des CMM en 2019. Il a mentionné que la coordination entre les CMM eux-mêmes et entre les
CMM et les CMRS, en particulier sur les aspects régionaux, est importante. Les efforts déjà
déployés par les CMM pour soutenir les SMHN dans l’utilisation des données de la PNT à haute
résolution en sont un bon exemple.
Le SWFP et le groupe de travail sur l’expérimentation numérique (WGNE) sont les deux
mécanismes de coordination efficaces qui existent depuis des années. Depuis que le SWFP est
passé de l’INFCOM au SERCOM, un représentant des CMM a été invité à l’AG-SWF pour assurer
les apports du GDPFS au SWFP. Mais un mécanisme permettant de consolider les opinions
parmi les CMM peut faire défaut. D’autre part, la coordination des CMD dans la perspective du
développement de modèles a été très bien prise en compte par le WGNE puisque des membres
de tous les CMD participent au WGNE. Pourtant, il n’existe pas de processus d’examen des
besoins des utilisateurs émanant du conseil de recherche (RB) et du SERCOM.
En ce qui concerne les actions suggérées et les recommandations identifiées lors du dernier
atelier des WMCs, M. Richardson a résumé et rapporté les activités actuelles entreprises par
les WMCs ou le SE-ESMP:
• Élaborer des catalogues de produits et de services
Le portail Web de GDPFS a été lancé en 2021 par le Secrétariat et les catalogues
sont en cours de consolidation sur le portail Web.

• Partager les activités en cours

Les systèmes et développements de modèles sont partagés au sein du WGNE, mais


il n’existe pas de mécanisme clair pour partager les activités opérationnelles en
cours des CMM.

• Veiller à ce que les types de produits soient cohérents pour des raisons
d’interopérabilité.

La qualité des métadonnées associées aux produits GDPFS est faible. Cette
question sera traitée par un groupe d’experts dans le cadre du SC-ESMP au cours
de la prochaine intersession.

• Améliorer/développer le processus d’assurance qualité des produits et services

Le processus d’examen de conformité pour les centres désignés GDPFS est en cours
d’élaboration par le SC-ESMP. Les activités de vérification visant à sensibiliser les
utilisateurs à la qualité des résultats de la prévision sont couvertes par les centres
principaux de vérification.

• Collaborer à la réalisation de produits multi-modèles (par exemple TIGGE)

LC-LRFMME et LC-SSFMME produisent des produits multi-modèles. L’intégration des


archives de données TIGGE/S2S dans le GDPFS est en cours. Cependant, il n’y a
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 29

pas d’activité GDPFS pour produire des produits MME pour les prévisions à court et
moyen terme.

• Nommer des représentants des CMM pour faciliter la coordination par le biais d’une
plate-forme électronique.

Les points focaux de la plupart des WMCs ont été identifiés et incorporés dans le
portail web du GDPFS. Pourtant, des efforts devront être faits pour explorer une
coordination efficace par le biais de ces points focaux.

• Programmation régulière de l’atelier du CMM

Aucun calendrier régulier de l’atelier WMC n’a jamais été prévu depuis le premier
atelier de 2019. Des discussions supplémentaires seront nécessaires pour clarifier
l’objectif d’un tel atelier.

• Interaction et responsabilités des CMM et CMRS avec les six Ras

La fourniture de PNT à haute résolution peut être un point central de cet aspect, où
la transmission en cascade des données par les CMM, CMRS et CMN peut nécessiter
une communication et une coordination. La communication entre les WMCs/RSMCs
et les RAs peut avoir besoin d’être renforcée.

• La nécessité d’une meilleure clarté et d’une meilleure coordination entre les


responsabilités en matière de météo (RSMC) et de climat (RCC) dans le cadre de
l’approche sans faille

Aucune discussion approfondie n’a été faite.

Les discussions et suggestions sur le mécanisme de coordination sont résumées ci-dessous:

• Le plan de formation et les activités de formation peuvent être partagés entre les
CFM.

• La compréhension de l’utilisation des données peut être explorée par l’analyse web
de l’accès via le portail web GDPFS, bien qu’il puisse être difficile d’obtenir une
image complète parce que les utilisateurs peuvent accéder aux produits GDPFS par
différentes voies.

• La visualisation des produits des CMR dans une présentation graphique uniforme,
qui sera très utile aux utilisateurs pour comparer les produits de différents centres.
LC-LRFMME visualise les produits GPCs-LRF dans le même format. La même
coordination pourrait être possible pour les produits de moyenne gamme si les
produits sont limités. La possibilité d’un centre principal pour les prévisions à
moyen terme peut être étudiée.

• Les WMCs peuvent explorer une manière commune de partager les données GDPFS
pour les utilisateurs. Tous les centres NWP partagent des données via le WIS, mais
les formats peuvent être légèrement différents (par exemple, différentes éditions
de Grib et utilisation de tables locales) et les moyens d’accès varient également
selon les centres. Une harmonisation plus poussée aiderait les utilisateurs à accéder
aux données de différents centres. Coordination avec le WIS pour trouver la
meilleure solution pour distribuer et accéder aux données GDPFS, par exemple,
l’utilisation d’outils communs (tels que les API) et le système de cloud.

• Le WIS2.0 est en train d’émerger et les centres pourraient avoir besoin de


maintenir deux systèmes pour la transition. La modification simultanée du contenu
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 30

de l’EFDP nécessitera des ressources supplémentaires. Une coordination et une


planification minutieuses sont nécessaires pour optimiser l’utilisation de ressources
limitées.

Mesures à prendre

• Créer une liste de diffusion des points focaux des CMM pour faciliter la
communication entre les CMM et le Secrétariat.

• Dans quelques mois, organisez une réunion en ligne des représentants du CMM
pour partager les informations sur les systèmes opérationnels et les progrès dans
les différentes mises en œuvre.

7. ÉVOLUTION FUTURE DE LA GDPFS POUR LA PNT

7.1 Intégration des archives de données TIGGE/S2S dans GDPFS

M. David Richardson et le Dr Arun Kumar ont brièvement présenté les objectifs, l’histoire et les
activités actuelles de l’International Grand-Global Ensemble (TIGGE) et des archives de
données de prédiction sous-saisonnière à saisonnière (S2S). RB, au nom du Programme
mondial de recherche sur la météorologie (WWRP), a demandé à INFCOM d’envisager la
création d’un ou de plusieurs centres principaux afin de garantir que les deux bases de
données, qui sont l’atout des projets, puissent être maintenues au-delà de 2023. Une équipe
de travail conjointe a été mise en place entre le RB et le SC-ESMP pour définir les
spécifications de deux nouvelles activités GDPFS pour le centre principal assurant la
coordination des archives de données du système de prévision d’ensemble pour les prévisions
à court et moyen terme (LC pour EPS MRF) et pour le centre principal assurant la coordination
des archives de données du système de prévision d’ensemble pour les prévisions sous-
saisonnières (LC pour EPS SSF). Les projets de fonctions obligatoires des deux CL ont été
présentés. L’équipe de travail conjointe continuera à travailler sur les spécifications détaillées
des produits à archiver. Le SC-ESMP proposera l’établissement des activités du GDPFS et la
désignation des CL en temps voulu.

7.2 Réanalyse du climat

Le Dr Arun Kumar a présenté le contexte de la réanalyse du climat et l’évolution des


réanalyses du climat menées par quelques centres mondiaux. La réanalyse climatique est un
ensemble de données fondamentales. Le Dr Kumar a présenté les caractéristiques et
l’utilisation de la réanalyse du climat, y compris la compréhension de la variabilité climatique,
la surveillance en temps réel de divers composants du système terrestre, la mise en
perspective historique du climat actuel, l’initialisation et la vérification des prévisions
rétrospectives, le développement et la validation des modèles, ainsi que le développement de
climatologies pour divers besoins sociétaux.
Certaines fonctions obligatoires des différentes activités de GDPFS ont également des
exigences pour la réanalyse climatique, en particulier pour les prévisions sous-saisonnières et
saisonnières. On s’attend à ce que l’évolution vers une GDPFS sans couture entraîne des
exigences supplémentaires pour la réanalyse du climat. Le Dr Kumar a conclu sa présentation
par un appel à considérer activement l’inclusion de la réanalyse du climat comme une activité
du GDPFS.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 31

8. RÉSUMÉ DU SYMPOSIUM

8.1 Résumé et plan de mise en œuvre

M. David Richardson a résumé les résultats du symposium. Le symposium a approuvé les


projets de listes des produits de données de base de la PNT déterministe mondiale, de la PNT
d’ensemble mondiale, de la SSF numérique mondiale et de la prévision numérique à longue
distance mondiale. Le symposium a également identifié un certain nombre de questions
pratiques et de défis techniques à relever pour préparer la fourniture des produits de données
de base proposés.
Les problèmes pratiques et les défis techniques potentiels sont résumés ci-dessous, la plupart
d’entre eux étant critiques. Le Symposium a reconnu qu’une période de temps significative
serait nécessaire pour rendre les nouvelles données de base disponibles. Le temps nécessaire
peut aller au-delà de la prochaine période intersession pour que tous les centres se conforment
aux exigences, même si certains centres ont déjà satisfait aux exigences:
• Volumes de données - stockage, accès, bande passante

o En portant la résolution à 0,5 degré pour les données globales déterministes


et d’ensemble de la PNT, le volume de données augmente d’un ordre de
grandeur. En outre, un ensemble beaucoup plus important d’utilisateurs est
potentiellement appelé à accéder aux données. Ceux-ci pourraient entraîner
une surcharge des systèmes techniques des centres.

• Définition des variables

o Les définitions de certaines variables telles que l’humidité du sol, SWE, CAPE,
l’activité et la genèse des TC ne sont pas cohérentes entre les différents
centres.

o Le(s) tracker(s) du CT et le format du track sont à convenir.

• Chevauchement avec la période de transition vers WIS2.0

o La transition vers WIS2.0 peut affecter le calendrier de la préparation des


données de base proposées, compte tenu du calendrier de la transition et des
priorités. S’attaquer à ces deux tâches en même temps nécessitera des
ressources supplémentaires.

• Préparation de données de prévision a posteriori (de la sous-saison à la prévision à


plus long terme).

o Le cycle de mise à jour des systèmes de prévisions sous-saisonnières et


saisonnières est d’environ 2 à 5 ans. Pour chaque cycle de mise à jour, les
données rétrospectives doivent être soumises au Centre pilote. Les centres de
modélisation préfèrent ne pas soumettre à nouveau les données de prévisions
rétrospectives si les exigences relatives aux variables de base changent entre
deux mises à jour du système de prévision.

Outre ces défis cruciaux, d’autres questions ont également été soulevées:

• Les demandes potentielles sur les systèmes de distribution de données des


WMCs/RSMCs

• Les implications potentielles pour les normes de vérification (par exemple, pour des
variables comme l’humidité du sol, SWE)
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 32

• La nécessité d’améliorer la facilité de découverte des données en améliorant les


métadonnées de l’EFSDP

M. Richardson a déclaré que les avant-projets de listes des produits de données de base
seraient présentés à INFCOM-2 en tant que recommandations pour les données de base, ainsi
que les questions pratiques et les défis techniques à relever avant la mise en œuvre. INFCOM,
en particulier le SC-ESMP, collaborera avec les WMC et les RSMC pour permettre l’accès aux
produits de données de base proposés. Entre-temps, les équipes d’experts compétentes
chargées de la modification des spécifications des activités examineront les recommandations
et élaboreront le projet d’amendement du manuel sur le PIBFS, qui sera ensuite présenté à
INFCOM-3 (2024) pour officialiser les modifications des spécifications dans le manuel sur le
PIBFS.
Après le symposium, le SC-ESMP commencera à travailler sur les données de base pour
d’autres domaines du système terrestre, dans lesquels de nouvelles activités GDPFS et leurs
spécifications seront identifiées et développées, sous la direction des équipes d’experts
responsables de ces activités. En ce qui concerne le soutien aux PNT à haute résolution, l’ET-
OWFS finalisera et publiera les lignes directrices sur les PNT à haute résolution, le(s) projet(s)
pilote(s) dans le cadre de S/GDPFS seront également identifiés et lancés pour aider les
Membres à accéder aux données à haute résolution. Suivant la feuille de route du S/GDPFS, il
serait important d’établir des priorités et des projets pilotes seraient lancés pour identifier les
priorités et les coûts et avantages. Le renforcement des capacités et la formation seraient
davantage encouragés pour améliorer l’utilisation des données et des produits de la SFPM.
M. Richardson a conclu en annonçant avec enthousiasme que le WIPPS, le système intégré de
traitement et de prévision de l’OMM, deviendrait le nouveau nom du futur GDPFS.

8.2 Fermeture

Le Dr Wenjian Zhang, secrétaire général adjoint de l’OMM, a remercié tous les participants au
symposium pour les discussions actives et approfondies sur l’avancement de la SFPM. Il a
également remercié les dix CMM et leurs représentants d’avoir apporté les perspectives
mondiales et régionales pour soutenir les Membres de l’OMM. Le Dr Zhang a félicité le SC-
ESMP et l’ensemble de la communauté GDPFS pour avoir trouvé un nouveau nom pour le futur
GDPFS. En ce qui concerne l’avenir, M. Zhang a souligné l’importance d’adopter l’approche du
système terrestre et d’établir des liens étroits avec de nouvelles initiatives telles que les
services d’alerte précoce et la surveillance des gaz à effet de serre. Il est tout à fait d’accord
avec le fait que les projets pilotes constitueraient une étape importante pour soutenir les
Membres et que l’approche du consortium pour les PNT à haute résolution devrait être promue.
Le Dr Zhang a conclu son intervention en souhaitant une stratégie visionnaire de l’OMM en
matière d’infrastructures.
M. Michel Jean remercie tous les participants pour leur contribution à un symposium très
réussi, qui a permis de créer une communauté de pratique. Il a apprécié l’implication active
des CMM et leur partage sur les développements nouveaux et innovants. Il espère que le
partage d’informations par les CMM se poursuivra et s’accélérera à l’avenir, pour devenir une
activité régulière de l’INFCOM. M. Jean a également souligné l’importance du renforcement des
capacités des membres ainsi que de la documentation des informations et des aides
disponibles.
Le Dr Anthony Rea remercie les participants pour les conversations perspicaces et précieuses.
Il a apprécié le soutien important des membres du SC-ESMP, du secrétariat et des interprètes
avant et pendant le symposium. Le Dr Rea a conclu son discours de clôture en évoquant les
visions des trois piliers de la commission des infrastructures - le WIS, le WIGOS et le GDPFS -
et en soulignant que des liens solides entre eux formeraient un écosystème prometteur et à
l’épreuve du temps.
M. Yuki Honda, chef de la division de la prévision du système terrestre du département des
infrastructures, a remercié tous les participants pour leur contribution au symposium. M.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 33

Honda a suggéré à tous les participants de partager les informations qu’ils ont apprises au
cours du symposium avec leurs collègues dans leur pays et dans leur région.
M. David Richardson annonce que le symposium a été clôturé à 16 h 45 le 31 août 2022.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 34

ANNEXE I

LISTE DES PARTICIPANTS INVITÉS

Représentants du CFM

Nom Membre Organisation


M. Qingling Zhou Chine WMC Beijing
M. David Richardson ROYAUME-UNI WMC ECMWF
M. Paul Davies ROYAUME-UNI WMC Exeter
M. Brendan Dimech Australie WMC Melbourne
M. Stéphane Gagnon Canada WMC Montréal
Dr Mikhail Tolstykh Russie WMC Moscou
Dr Julia Keller Allemagne WMC Offenbach
M. Masaaki Ikegami Japon WMC Tokyo
M. Joel Stein * France WMC Toulouse
Dr Vijay Tallapragada USA WMC Washington

Experts INFCOM/SERCOM

Nom Membre Groupe d’experts


M. Michel Jean Canada Président d’INFCOM
Dr Jean-Noël Degrace * France Président du SC-DRR/ET-MIE
Dr Rupa Kumar Kolli Inde Vice-président du SC-Cli
Dr Yuri Simonov * Russie Chaise SC-HYD

Membres invités

Nom Membre Organisation


M. Abdenour Ambar Algérie Office national de la météorologie
Dr Dakpanon Félicien Bénin Agence Nationale de la Météorologie
Chede
M. Hamid Abakar Chad l’Agence Nationale de la Météorologie
Souleymane * (ANAM)
Dr Habib Senghor Sénégal Agence Nationale de l’Aviation Civile et de
la Météorologie du Sénégal (ANACIM)
M. Mohamedahmed Soudan Autorité météorologique du Soudan
Mohamed Sabahelkheir *
Mme Wafa Khalfaoui Tunisie Institut national de météorologie
M. Md. Omar Faruq * Bangladesh Département météorologique du
Bangladesh
Dr Ahad Vazifeh Iran Organisation météorologique de la
République islamique d’Iran (IRIMO)
M. Du Duc Tien Viet Nam Administration météorologique et
hydrologique du Viêt Nam
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 35

Nom Membre Organisation


Mme Cynthia Matsudo Argentine SERVICIO METEOROLOGICO NACIONAL
Mme Marcia Seabra Brésil Institut national de météorologie - INMET
Mme Yolanda González Colombie Instituto de Hidrología, Meteorología y
Hernández * Estudios Ambientales - IDEAM (en anglais)
Mme Maria Caballero- Pérou Service national de météorologie et
Espejo d’hydrologie (SENAMHI)
M. Kenneth Kerr Trinité-et-Tobago Organisation météorologique des Caraïbes
M. Amit Singh Fidji Service météorologique de Fidji
Dr Agie Wandala Putra Indonésie Agence météorologique, climatologique et
géophysique (BMKG)
M. Alvin Pura Philippines Administration des services atmosphériques,
géophysiques et astronomiques des
Philippines (PAGASA)
M. Artur Gevorgyan Arménie "Centre d’hydrométéorologie et de
surveillance (HMC)
Dr Yoav Levi * Israël Service météorologique israélien

Membres du comité d’organisation (cadres du SC-ESMP)

Nom Membre Groupe d’experts


M. David Richardson ROYAUME-UNI Président du SC-ESMP
Dr Hamza Kabelwa Tanzanie Vice-président du SC-ESMP
M. Ken Mylne ROYAUME-UNI Chaise ET-OWFS
Dr Stephanie Landmann Afrique du Sud Vice-président de l’ET-OWFS
Dr Arun Kumar USA Président de l’ET-OCPS
Dr Caio Coelho * Brésil Vice-président de l’ET-OCPS
Dr Francois Engelbrech Afrique du Sud Coprésident de la JET-ESI
M. Wai Kin Wong * Hong Kong, Chine Coprésident de la JET-ESI

(*) Participation virtuelle

Remarques:
Outre les participants invités susmentionnés, 10 participants des Membres de l’OMM ont
assisté au symposium en personne. En outre, plus de 150 participants virtuels ont été
enregistrés tout au long des trois jours du symposium.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.1), p. 36

ANNEXE II

PROGRAMME ET AGENDA

Le programme et l’ordre du jour du Symposium GDPFS sur les exigences en matière de


données et de produits de la PNT sont accessibles via ce lien:
https://wmoomm.sharepoint.com/:b:/s/wmocpdb/EdGbgIYe8VNFmiHptnk2klsBLjxxUeWzK8LU
TVWx0BOADw?e=ZIsFkH.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(2.2)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-ESMP
D’INFORMATION
7.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

Projet de lignes directrices sur la prévision


numérique du temps à haute résolution (PNT)

Vision: Les Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) de tous les Membres
de l’OMM devraient être en mesure d’utiliser des informations prévisionnelles de grande qualité
permettant de fournir des services de prévision et d’alerte afin de protéger la vie et les moyens
de subsistance des citoyens de leurs pays.

1. Introduction

Les modèles de prévision numérique du temps (PNT) constituent le principal outil de prévision
météorologique avancée et peuvent fournir les données nécessaires à un large éventail de
services de prévision et d’alerte tels que ceux fournis par un SMHN. Alors que certains
Membres de l’OMM disposent des ressources nécessaires pour exploiter de grands
superordinateurs supportant des systèmes avancés de prévision numérique du temps, la
plupart des SMHN ne disposent pas de telles ressources. L’OMM reconnaît que la première
responsabilité d’un SMHN est de fournir des services de prévision et d’alerte efficaces dans
l’intérêt de la société et de contribuer à la protection des personnes et des biens contre les
dangers causés par le temps et le climat dans leur pays. La Politique unifiée de l’OMM
concernant l’échange international des données relatives au système terrestre(résolution 1
(Cg-Ext(2021)), approuvée par le Congrès extraordinaire de 2021, reconnaît les besoins des
Membres en matière d’accès à des produits de PNT et d’analyse de haute qualité et prévoit un
engagement en faveur de l’échange libre et gratuit des données afin de soutenir la capacité
des Membres à fournir des services de prévision et d’alerte. En 2022, le secrétaire général des
Nations unies, Antonio Guterres, a fixé à l’OMM l’objectif de faire en sorte que chaque
personne sur Terre soit protégée par des systèmes d’alerte précoce d’ici cinq ans. L’OMM
exploite le Système mondial de traitement des données et de prévision (SMTD) pour faire en
sorte que tous les SMHN, en particulier ceux des pays en développement et des pays les moins
avancés, puissent accéder aux données et aux produits de la PNT qui leur permettront de
fournir ces services. Le GDPFS est constitué d’un réseau de Centres Météorologiques Mondiaux
(CMM) et de Centres Météorologiques Régionaux Spécialisés (CMRS), qui offrent gratuitement
aux Membres de l’OMM des données de PNT à utiliser dans les services. La distribution
géographique des CMM, CMRS et leur liste de données et de produits peuvent être trouvés
dans le portail Web GDPFS. Une fois que les services de base de prévision et d’alerte sont en
place et fonctionnent, il existe plusieurs options qu’un SMHN peut suivre pour améliorer ses
capacités et les services offerts, en accédant à une PNT haute résolution plus avancée, en
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 2

fonction du niveau de ressources disponibles. Les données mises à disposition par le biais de
l’EFCP fournissent le mécanisme permettant d’atteindre l’objectif du Secrétaire général des
Nations unies.

Ces directives définissent une série d’options permettant aux Membres d’accéder aux données
de PNT à haute résolution, en fonction de leur niveau de ressources. La GDPFS fournit
également des données permettant d’établir des prévisions à long terme, jusqu’à plusieurs
mois à l’avance, mais les présentes lignes directrices sont axées sur les prévisions
météorologiques à l’horizon d’un jour à deux semaines. Des détails sur le soutien aux
prévisions à long terme peuvent être trouvés dans le Manuel sur l’ESDP et le Guide de l’ESDP.
Un glossaire des termes utiles est inclus à la fin des directives.

2. Concept de PNT à haute résolution

2.1 Introduction aux systèmes de PNT

Un modèle de prévision météorologique numérique est un logiciel de grande taille et très


complexe capable de simuler la physique et la dynamique de l’atmosphère. À des fins de
prévision, un modèle NWP est utilisé conjointement avec un processus d’assimilation de
données qui utilise les dernières observations de l’atmosphère pour initialiser le modèle avec
une représentation de l’état actuel de l’atmosphère. L’assimilation des données est un autre
système logiciel très sophistiqué qui nécessite des interfaces complexes avec les données
d’observation de l’atmosphère en temps réel. À partir de l’état initial généré par l’assimilation
des données, le modèle simule l’évolution de l’atmosphère sur plusieurs jours pour fournir une
prévision. Les résultats du modèle NWP peuvent inclure de nombreuses variables représentant
différents aspects du temps prévu, y compris, par exemple, les champs de pression, les vents
et les températures à la surface et en altitude, les précipitations (pluie et neige), la couverture
nuageuse, le rayonnement solaire et la visibilité. Certains systèmes sont également couplés à
d’autres modèles tels que les modèles océaniques ou hydrologiques et peuvent fournir des
informations prévisionnelles sur d’autres variables telles que les vagues et les courants
océaniques ou le ruissellement hydrologique et le débit des rivières. De nombreux systèmes de
prévision utilisent désormais les modèles de prévision numérique dans des systèmes de
prévision d’ensemble (EPS), où le modèle est exécuté plusieurs fois à partir d’états initiaux
légèrement différents et avec des perturbations dans les processus physiques du modèle, si
possible, afin d’estimer l’incertitude de la prévision.

La qualité des prévisions des systèmes de PNT dépend de nombreux facteurs, mais l’un des
plus importants est l’espacement horizontal de la grille, ou résolution. Les modèles de
prévision numérique du climat contiennent des informations sur l’atmosphère sur une grille de
points. Plus ces points sont rapprochés, plus les processus physiques peuvent être simulés
avec précision et plus le modèle est capable de prévoir de détails. Un organisme de service de
prévision peut donc bénéficier de l’accès aux données PNT de la plus haute résolution
disponibles pour sa zone de responsabilité. Cependant, les modèles de prévision numérique du
temps sont très exigeants en termes de puissance de calcul, nécessitant normalement un
ordinateur à haute performance (HPC), et plus la résolution est élevée (points de grille
rapprochés), plus la puissance de calcul nécessaire à son exécution est importante.

Les modèles de PNT se présentent sous deux formes: les modèles globaux et les modèles
régionaux à plus haute résolution. Un modèle régional de prévision météorologique numérique
ne couvre qu’une partie limitée du globe, ce qui permet au même ordinateur d’exécuter un
modèle à une résolution beaucoup plus élevée (espacement de grille plus court). Les modèles
régionaux dépendent toutefois de l’alimentation en champs de conditions aux limites latérales
(LBC) d’un modèle global, qui détermine les systèmes météorologiques à grande échelle se
déplaçant dans le domaine régional. Comme nous l’avons vu précédemment, la fourniture
d’une prévision nécessite également l’initialisation du modèle à partir des observations par un
processus d’assimilation de données (DA). Bien que certains avantages d’un modèle régional
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 3

puissent être obtenus uniquement grâce à une résolution plus élevée, pour obtenir tous les
avantages d’un modèle régional, il faut également un système d’AD capable de traiter des
observations locales à haute résolution. La mise en place d’un système de DA permettant
d’utiliser efficacement les observations locales et d’améliorer de manière significative les
prévisions locales dans un environnement opérationnel, en particulier pour les tempêtes
convectives, est un défi complexe et coûteux qui nécessite un personnel spécialisé hautement
qualifié travaillant à la pointe de la recherche actuelle. L’extension d’un système pour inclure
une capacité de prévision d’ensemble est étroitement liée au processus d’assimilation des
données, pour initier les différents membres de l’ensemble. Un tel système d’ensemble
nécessite également l’accès à de très grandes ressources de calcul et, pour un ensemble
régional, de grands volumes de données pour fournir les conditions limites latérales de
l’ensemble.

Figure 1. Exemples d’images provenant de la sortie du modèle NWP haute


résolution global (à gauche) et régional (à droite).

Les systèmes de prévision météorologique numérique génèrent de très grandes quantités de


données. La production et le traitement de ces données nécessitent également des ressources
importantes, qu’il s’agisse de ressources informatiques ou de scientifiques et d’ingénieurs en
logiciels hautement qualifiés.

2.2 Définition de la PNT à haute résolution

Avant d’examiner les options disponibles, il convient d’en dire un peu plus sur ce que l’on
entend par PNT à haute résolution. Les progrès de la technologie informatique ont permis
d’augmenter la résolution des modèles au cours de plusieurs décennies, et ce qui était
considéré comme une haute résolution il y a quelques années est maintenant considéré
comme une basse résolution. Au moment de la rédaction du présent rapport, en 2022,
plusieurs des principaux modèles mondiaux fonctionnent avec des mailles d’environ 10 km aux
latitudes moyennes. Les systèmes d’ensemble mondiaux fonctionnent généralement avec des
mailles d’environ 20 km, mais quelques centres prévoient de les faire passer à environ 10 km
d’ici le milieu des années 2020. Il y a à peine plus d’une décennie, seuls les modèles régionaux
pouvaient atteindre ce type de résolution. Les résolutions de grille de 10-20 km permettent
aux modèles globaux de fournir une très bonne résolution de la plupart des aspects de la
circulation globale, incluant par exemple une représentation détaillée des cyclones extra-
tropicaux, et sont même suffisantes pour donner une certaine estimation de l’intensité des
cyclones tropicaux (Figure 2). Cependant, ces modèles ne peuvent pas résoudre de manière
explicite certains processus et systèmes atmosphériques à plus petite échelle, notamment les
orages convectifs, les processus liés aux nuages et au rayonnement, les interactions terre-
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 4

surface. Ceux-ci sont représentés à l’aide de schémas de paramétrisation sous-grille (sous-


modèles simplifiés au sein du modèle de prévision numérique du temps qui représentent le
comportement statistiquement moyen de ces processus). La convection domine une grande
partie du temps dans les tropiques, de sorte que les modèles globaux y sont généralement
moins performants que dans les régions extra-tropicales. Néanmoins, les modèles et
ensembles mondiaux actuels peuvent fournir de puissants outils de prévision pour n’importe
quel endroit du globe.

Figure 2. Illustration de la représentation d’un cyclone tropical à différents


espacements horizontaux de la grille. Notez qu’à un espacement de grille de 16
km, typique des modèles globaux dans les années 2020, l’œil du cyclone est
représenté.

Les modèles régionaux (ou ensembles régionaux) fonctionnant sur une partie du globe et
reprenant les conditions limites latérales d’un modèle global (ou ensemble global) permettent
d’utiliser la même ressource informatique pour obtenir une résolution beaucoup plus élevée
(ou pour faire fonctionner une résolution similaire sur des ordinateurs beaucoup plus petits).
De nombreux centres sont désormais en mesure d’exécuter des modèles et des ensembles "à
l’échelle de la convection", avec des maillages d’environ 1 à 4 km. Ces modèles à échelle
convective (parfois appelés convection-permitting ou convection-allowing) peuvent représenter
explicitement la convection à l’échelle de la grille, ce qui donne une bien meilleure
représentation du type de convection qui pourrait se produire, par exemple, une meilleure
représentation des fortes pluies ou de la grêle et du risque de temps violent qui y est associé.
Ils peuvent également fournir une meilleure représentation d’autres phénomènes
atmosphériques détaillés, en particulier lorsque ceux-ci sont influencés par des caractéristiques
topographiques localisées (collines, vallées, côtes, etc.) et leur impact sur le temps, comme le
brouillard localisé ou les effets des vents côtiers. Ces modèles à l’échelle de la convection
offrent donc la possibilité de fournir des prévisions locales plus détaillées. Toutefois, les
utilisateurs doivent être conscients que, dans de nombreuses circonstances, ils peuvent
également fournir des prévisions plausibles et réalistes dont les détails sont trompeurs ou
erronés, notamment en l’absence d’un fort forçage orographique. Par exemple, de fortes
averses convectives peuvent se produire à des endroits complètement différents de ceux
prévus par les modèles. Pour obtenir une bonne prévision détaillée à court terme, il faut
disposer d’un système d’assimilation de données sophistiqué couplé à des systèmes
d’observation de haute qualité et à haute résolution, ce qui reste un problème difficile pour les
centres les plus avancés. L’utilisation de systèmes de post-traitement sophistiqués est
également importante pour interpréter correctement les résultats des modèles ou ensembles
d’échelles de convection afin de fournir des prévisions météorologiques fiables.

Il convient de noter que la résolution réelle de tout modèle de prévision numérique du temps
est de plusieurs mailles. Les utilisateurs peuvent obtenir une valeur utile de la PNT même si les
données sont fournies à une résolution inférieure à celle du modèle sous-jacent. Aux fins des
présentes lignes directrices, le terme "PNT à haute résolution" peut désigner des modèles ou
des ensembles mondiaux ou régionaux. L’un et l’autre peuvent être utilisés pour étayer des
services de prévision et d’alerte efficaces.

2.3 Durabilité

La durabilité est une considération importante dans l’identification de la meilleure solution pour
accéder à la PNT à haute résolution. Les systèmes NWP sont complexes et coûteux à gérer et à
entretenir, et nécessitent une expertise durable à long terme en matière de gestion de
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 5

systèmes informatiques pour maintenir un système en fonctionnement fiable, mettre en œuvre


les logiciels essentiels, effectuer des mises à niveau régulières du matériel et résoudre les
défaillances techniques. Il est important de disposer d’infrastructures capables de résister à
des facteurs locaux tels que les fluctuations de courant, les interruptions des
télécommunications et les conséquences des intempéries. À l’occasion, les projets de
renforcement des capacités à court terme peuvent proposer de fournir et d’installer des
systèmes locaux comprenant à la fois du matériel et des logiciels. Si une telle offre peut
sembler être une opportunité attrayante pour faire progresser rapidement les capacités
nationales, sans l’expertise durable pour maintenir et gérer un tel système, il y a un réel
danger qu’il devienne rapidement inopérant. Au minimum, cela entraîne un gaspillage des
fonds utilisés pour fournir et mettre en œuvre le système; au pire, cela entraîne une grave
distraction où les efforts déployés pour essayer de restaurer ou de maintenir le système
détournent le personnel de sa responsabilité principale qui est de délivrer des services. Lors de
l’examen des options disponibles, il est fortement recommandé de considérer la durabilité à
long terme de toute solution comme une exigence clé dans le processus de décision.

2.4 Options pour l’accès aux PNT à haute résolution

Ces lignes directrices sont conçues pour aider les SMHN à trouver la meilleure façon d’accéder
à une PNT à haute résolution appropriée et durable, en fonction de leurs ressources et de leurs
capacités. Dans le passé, de nombreux centres ont utilisé des modèles régionaux avec des
maillages de l’ordre de 10 à 20 km, par exemple, mais il est désormais peu probable qu’ils
apportent une valeur ajoutée aux prévisions de haute qualité qui peuvent être obtenues à
partir de modèles globaux. Les modèles à l’échelle de la convection peuvent fournir des détails
supplémentaires très utiles, notamment sur le risque de temps violent, mais ils sont coûteux
en termes de calcul et ne permettront pas nécessairement d’améliorer automatiquement les
prévisions sans une assimilation avancée des données. Outre les ressources informatiques,
l’exploitation et la maintenance de systèmes de prévision météorologique numérique avancés
nécessitent également une équipe de scientifiques et d’ingénieurs logiciels hautement qualifiés,
des compétences souvent très demandées et qu’il peut être difficile de conserver sur un
marché concurrentiel. Lorsqu’un SMHN dispose de ressources humaines limitées, il est
important de réfléchir à la manière de répartir ces ressources entre l’accès aux meilleures
données PNT possibles et la fourniture de services essentiels à leur pays. Ces lignes directrices
présenteront une série d’options, couvrant six niveaux de mise en œuvre, conçues pour
soutenir les services dans le pays. Pour un SMHN disposant de ressources très limitées,
d’excellentes données de modèle global peuvent être obtenues à partir du GDPFS pour
soutenir une bonne gamme de services; à l’autre extrémité du spectre, les pays disposant de
ressources importantes peuvent utiliser leurs propres systèmes de PNT très sophistiqués pour
soutenir leurs services. Ces niveaux peuvent être résumés comme suit:

Niveau 1 - Utilisation des produits NWP des CMRS

• Les CMRS qui mènent des activités à vocation générale mettent à la disposition des
Membres de l’OMM des données provenant de leurs systèmes et ensembles de PNT
mondiaux et régionaux, afin qu’ils puissent les utiliser à l’appui des services de
prévision et d’alerte (voir le Manuel sur la GDPFS).

• Les modèles globaux et les SPE exploités par de nombreux centres avec des
résolutions d’environ 10 km ou plus sont suffisants pour fournir des indications
précieuses sur le temps violent, ce qui permet aux SMHN de se concentrer sur la
fourniture de services à leurs pays sans avoir besoin de leurs propres systèmes de
PNT. Bien que les données des modèles globaux ne soient pas toujours distribuées
à pleine résolution, elles peuvent néanmoins transmettre la plupart des
informations de prévision prévisibles.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 6

• L’utilisation de produits graphiques du centre peut permettre l’accès aux


informations prévisionnelles via des connexions à faible bande passante sans les
complexités techniques du traitement des données numériques brutes.

• Lorsque les données EPS ne sont pas accessibles, l’utilisation des données d’un
petit nombre de centres déterministes NWP GDPFS différents peut fournir des
informations de base sur l’incertitude des prévisions, mais il est probable que cela
implique un traitement plus complexe en raison des différents formats de données,
etc.

Niveau 2 - Amélioration de l’utilisation des produits de la PNT provenant des CMRS grâce au
post-traitement.

• Lorsque les données numériques sont accessibles à partir de centres mondiaux ou


régionaux, la valeur des produits NWP/EPS peut être améliorée par un traitement
local supplémentaire.
Par exemple, les techniques de réduction d’échelle statistique et de post-traitement
des modèles.

Niveau 3 - Mise en œuvre du modèle régional de réduction d’échelle

• L’utilisation d’un modèle régional avec un espacement de grille de 5 km ou moins


(échelle de convection) peut apporter un avantage supplémentaire par rapport à la
performance des produits globaux de PNT.

• Dans une approche de réduction d’échelle, les conditions initiales et les LBC sont
directement tirés d’un modèle global. Les avantages de la haute résolution
proviennent d’une meilleure résolution de la topographie locale (collines,
montagnes, côtes, etc.).

• Peut fournir un meilleur accès aux champs de sortie du modèle à haute résolution
et à plus de variables que celles disponibles dans les centres GDPFS.

• Requiert l’accès à certaines ressources de calcul à haute performance et à des


ressources qualifiées en sciences et en génie logiciel.

Niveau 4 - PNT régionale incluant l’assimilation des données

• L’ajout d’une assimilation de données pour un modèle régional, avec un accès à des
observations locales de qualité contrôlée, peut améliorer l’analyse initiale et donc la
prévision à court terme par rapport à une approche de réduction d’échelle.

• Principales observations pouvant être assimilées: données de surface, données


radar, données d’avion, etc.

• L’assimilation des données est un système scientifique et technique complexe, dont


la mise en œuvre, la maintenance et le développement nécessitent d’importantes
ressources qualifiées supplémentaires. L’obtention de meilleures prévisions grâce à
l’AD nécessite une recherche et un développement soutenus.

Niveau 5 - EPS régional

• L’objectif d’un PSE est de saisir l’incertitude et de mieux évaluer les risques
d’impact des phénomènes météorologiques violents.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 7

• Un système d’assimilation de données d’ensemble peut répondre aux besoins du


niveau 4 ainsi que du niveau 5, mais il nécessite beaucoup plus de ressources
informatiques.

Niveau 6 - Modélisation régionale couplée du système terrestre ou PNT rapidement actualisée

• Le couplage du modèle NWP avec d’autres modèles physiques, par exemple de


l’océan, de la surface terrestre, de l’hydrologie et de la composition de
l’atmosphère, peut fournir une meilleure représentation des interactions dans le
système terrestre, conduisant à de meilleures prévisions du temps ou des impacts
couplés au temps.

• L’exécution de mises à jour plus rapides des systèmes de PNT peut permettre une
meilleure utilisation des dernières observations, notamment pour les prévisions
immédiates et à très court terme.

• Les modèles de prévision numérique du temps avec un espacement de grille


inférieur au kilomètre, généralement de 100 à 300 m, peuvent être utilisés pour
simuler les détails à très haute résolution des environnements urbains, par
exemple.

• Ce niveau représente l’état le plus avancé de la science, associé aux recherches les
plus récentes, et nécessite l’accès à des ressources très importantes en termes de
calcul et de personnel spécialisé.

Pour de nombreux pays, quel que soit le niveau de ce processus, il peut être bénéfique de
rejoindre un consortium de pays travaillant ensemble pour développer et mettre en œuvre des
capacités de PNT, plutôt que d’essayer de tout faire indépendamment. Ce guide est conçu pour
aider les Membres de l’OMM à décider de la meilleure approche pour fournir un soutien durable
à leurs services.

De plus amples détails sur les exigences et les ressources nécessaires à la mise en œuvre de
chacun des niveaux ci-dessus seront donnés au chapitre 4 ci-dessous.

2.5 Stratégie

Tout investissement dans le développement d’un accès amélioré à la prévision numérique du


temps à haute résolution devrait être conçu pour fonctionner sur un certain nombre d’années,
voire de décennies, et devrait donc tenir compte de l’évolution future des systèmes et des
opportunités, ainsi que des besoins immédiats. Une stratégie générale pour la prévision
numérique du temps à haute résolution devrait s’appliquer à tous les Membres de l’OMM au
cours de la prochaine décennie (et au-delà). Étant donné que les modèles globaux (avec les
modèles couplés du système terrestre, l’assimilation de données et les ensembles) devraient
continuer à progresser vers une résolution à l’échelle de la convection dans les années à venir,
cela continuera à mettre la pression sur la capacité des modèles régionaux à apporter un
bénéfice supplémentaire démontrable pour les utilisateurs finaux, en fonction des paramètres
d’intérêt et des besoins des utilisateurs finaux. A la lumière de ce qui précède, voici quelques
recommandations stratégiques générales que les Membres doivent prendre en compte dans
leur production et leur diffusion de produits PNT:

• Employer une stratégie locale de ressources et de produits qui offrira aux clients
locaux et au public les avantages opérationnels les plus efficients, efficaces et
durables;

• Déployer les ressources afin d’utiliser au mieux les données/produits du modèle


opérationnel mondial de prévision météorologique du Nord (PNT) actuellement
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 8

disponibles, afin d’offrir aux clients locaux et au public des avantages fondés sur
l’impact;

• Lorsqu’un modèle régional de PNT à l’échelle de la convection est utilisé, évaluer


régulièrement (par une vérification objective et subjective) sa capacité de prévision
locale par rapport aux données/produits des modèles globaux actuellement
disponibles, afin de déterminer le coût/avantage du modèle à l’échelle de la
convection et d’informer le développement continu du modèle;

• Identifier et utiliser des voies de collaboration pour s’engager avec d’autres


partenaires afin d’établir une compréhension commune des exigences locales en
matière de prévision et des forces/faiblesses des modèles, de partager des
observations de haute qualité et d’améliorer la qualité opérationnelle des produits
de prévision pour la ou les régions concernées.

L’une des façons pour un membre de s’engager avec d’autres centres est de rejoindre un
consortium modèle. Bien qu’il puisse y avoir des obstacles à l’adhésion à un consortium, tels
que certains critères de qualification, des coûts tangibles et intangibles pour l’adhésion, les
avantages de l’adhésion à un consortium peuvent comprendre:

• Accès à une gamme de logiciels de modélisation et d’utilitaires;

• Accès aux données de conduite du modèle - conditions aux limites latérales et


conditions initiales;

• L’accès et la pérennité du soutien d’un modèle expert;

• Engagement avec une communauté internationale - recherche et opérations de


pointe, améliorations scientifiques et techniques dans la modélisation de la PNT,
formation, échanges de connaissances et de ressources humaines;

• Une approche stratégique/coordonnée des améliorations du modèle, dans le but


d’en faire bénéficier les opérations;

• Possibilité d’exploiter l’expertise et les outils au-delà de ceux d’une seule


organisation;

• Avantages d’un éventail de connaissances, d’expériences et de compétences


internationales;

• Amélioration du coût et de l’efficacité de la mise en place de capacités par rapport à


un travail isolé;

• Amélioration de la réputation/visibilité dans le pays et à l’étranger (ce qui peut


favoriser le financement des infrastructures/de la recherche);

• Possibilité d’influencer et de diriger l’orientation du consortium et le développement


du modèle en tenant compte des exigences locales.

Compte tenu de ces considérations, une bonne approche consiste à envisager les six niveaux
d’accès à la PNT à haute résolution pour soutenir les services décrits ci-dessus, en fonction du
niveau des ressources techniques et humaines qui peuvent être investies de manière réaliste.
Ces niveaux vont d’une petite équipe utilisant les informations des modèles opérationnels
d’autres centres, à de multiples équipes utilisant une variété de modèles de PNT. À plus long
terme, la stratégie d’un Membre de l’OMM peut évoluer pour passer d’un niveau à l’autre en
fonction des ressources, des compétences et du financement dont il dispose.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 9

3. Utilisation et interprétation des sorties de modèles PNT à haute résolution

3.1 Interprétation des modèles de PNT à l’échelle globale et convective

L’augmentation de la résolution spatiale des modèles de PNT au cours des dernières décennies
a conduit à une redéfinition de la PNT à haute résolution. Les exigences des SMHN pour les
prévisions des modèles mondiaux et régionaux ont changé en conséquence. Alors qu’il y a une
vingtaine d’années, la tâche d’un modèle global se limitait essentiellement à la prévision de
schémas météorologiques à une large échelle régionale, représentée par exemple par les
champs de hauteur géopotentielle 500hPa et de températures 850hPa, aujourd’hui, les
résultats des modèles globaux sont également utilisés pour des prévisions météorologiques de
surface plus locales, notamment les vents de surface, les températures et les précipitations, à
une échelle de quelques dizaines de km. Ces modèles globaux peuvent contribuer à l’émission
d’avertissements de temps violent ou fournir des données sur les précipitations à des bassins
hydrographiques plus importants. De même, comme les modèles régionaux ont évolué vers
des résolutions à l’échelle de la convection, ils sont maintenant utilisés pour des tâches telles
que la prévision du type de convection, des fortes pluies et de la grêle à l’échelle locale, ainsi
que l’apparition et l’extension de brouillard localisé ou d’effets de vent liés à une topographie
complexe.

La différence dans l’échelle spatio-temporelle et dans les caractéristiques prévues par les
systèmes de PNT mondiaux et régionaux génère également une différence dans la manière
dont leurs prévisions doivent être utilisées et interprétées. Les modèles globaux doivent
généralement être interprétés de telle sorte que les sorties représentent une moyenne
statistique des conditions à l’intérieur d’une maille, tout en reconnaissant qu’il y aura une
incertitude dans l’évolution à grande échelle. L’EPS global est conçu pour représenter et
échantillonner cette incertitude à grande échelle, généralement dans les prévisions à moyen
terme pour quelques jours à venir. Il faut toujours garder à l’esprit qu’il y aura des incertitudes
à l’échelle inférieure à la maille. Par exemple, lorsqu’un modèle global indique un risque de
convection, il faut s’attendre à ce qu’il y ait des orages à certains endroits de la zone, mais pas
partout, et que les taux de précipitation locaux soient beaucoup plus importants que la
moyenne de la maille, par exemple.

Les modèles à échelle convective, en revanche, fournissent beaucoup plus de détails sur
l’échelle et l’intensité du type de tempêtes convectives auxquelles on peut s’attendre. Afin
d’utiliser les sorties des modèles de temps convectif telles que les précipitations (intensité et
types), les éclairs et les rafales de vent, il faut prendre en compte l’incertitude spatiale
associée à la nature stochastique de la convection. Cette incertitude spatiale a conduit au
développement de techniques de traitement dites de voisinage. L’approche par voisinage
suppose qu’une prévision de tempête centrée sur une cellule de grille du modèle a la même
probabilité de se produire dans un certain nombre de cellules de grille dans un voisinage
autour de cet emplacement. Les différentes cellules de la grille sont alors traitées comme s’il
s’agissait de membres alternatifs de l’ensemble pour l’endroit en question, et la prévision est
interprétée comme une prévision de probabilité. Cette hypothèse est à la base d’une série de
méthodes, des plus simples aux plus sophistiquées, qui sont adoptées pour le post-traitement
et la vérification des prévisions des modèles à haute résolution.

3.2 Interprétation des systèmes de prévision d’ensemble à l’échelle de la


convection

L’utilisation d’ensembles à l’échelle de la convection constitue une autre approche de


l’incertitude. L’approche d’ensemble est également capable d’échantillonner l’incertitude dans
la forme et l’intensité de la convection, ainsi que l’incertitude spatiale, et aussi l’incertitude
dans d’autres phénomènes météorologiques. Lorsque le déclenchement de la convection est
essentiellement aléatoire ou stochastique, on suppose que les différents membres de
l’ensemble vont générer une distribution des emplacements des tempêtes convectives, alors
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 10

que s’il existe un forçage résolu, tel que l’orographie ou une convergence côtière, on peut
s’attendre à ce que les membres de l’ensemble soient plus similaires, ce qui indique une plus
grande confiance ou probabilité pour l’emplacement de la tempête.

Le système de prévision d’ensemble (EPS) consomme une part importante des ressources de
la plupart des centres qui exécutent des modèles régionaux à haute résolution. Le PSE est
important pour de nombreux utilisateurs en tant qu’outil de prise de décision, car il intègre des
informations objectives fondées sur des probabilités. Les systèmes de prévision d’ensemble à
haute résolution sont très exigeants à plusieurs points de vue: ils sont coûteux en termes de
calcul, le stockage et le traitement des données nécessitent une gestion des données à grande
échelle et le traitement des résultats pour générer des produits utilisables. Cette approche
d’ensemble implique le besoin de méthodes efficaces et intelligentes pour le post-traitement et
la génération de produits qui permettent à l’utilisateur d’extraire les informations pertinentes
d’une énorme quantité de données de sortie de modèle. En pratique, il n’est normalement pas
possible de disposer d’un ensemble suffisamment grand, avec suffisamment de prévisions
distinctes, pour échantillonner complètement l’incertitude de la prévision. Il est donc courant
d’utiliser des techniques de voisinage (avec des quartiers plus petits) en combinaison avec un
ensemble.

L’une des conséquences de l’utilisation de méthodes de voisinage et de méthodes similaires est


que le post-traitement et la vérification des modèles d’échelle de convection se font
normalement dans un cadre probabiliste, ce qui signifie que les méthodes employées pour les
modèles déterministes et les PSE sont très similaires.

3.3 Post-traitement

Le post-traitement statistique a constamment amélioré la qualité des prévisions déterministes


et d’ensemble des systèmes mondiaux et régionaux de prévision numérique du temps. Les
observations ou les analyses à haute résolution peuvent être utilisées pour corriger les biais
des prévisions du modèle, voire pour améliorer la qualité des distributions de probabilité
estimées à partir des prévisions d’ensemble. Certaines techniques physiques peuvent être
utilisées pour ajouter des détails locaux aux prévisions en tenant compte d’une orographie ou
d’une topographie à haute résolution qui n’est pas entièrement résolue par les modèles de
PNT, par exemple en ajustant les températures ou les vitesses de vent pour tenir compte d’un
décalage de la hauteur orographique, ou en choisissant des informations appropriées sur les
points de grille terrestres ou maritimes des modèles à proximité des côtes.

Dans le cas de la PNT à l’échelle de la convection, le post-traitement peut devenir important


pour améliorer l’utilité des prévisions, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Les sorties
brutes de la PNT peuvent être difficiles à traiter en raison de la grande quantité de données, en
particulier celles provenant de l’EPS, du niveau élevé de détails contenus dans les prévisions
qui sont pratiquement impossibles à vérifier, et de l’inadéquation entre les variables de sortie
du modèle et les phénomènes pertinents pour la prévision à haute résolution, tels que les
orages.

On trouvera une description des méthodes de post-traitement et des directives d’utilisation


dans le document suivant Directives sur le post-traitement des systèmes de prévision
d’ensemble (OMM-No. 1254). Pour les modèles de PNT à l’échelle de la convection, les
méthodes de post-traitement doivent tenir compte des caractéristiques de ces prévisions à
haute résolution. Parmi ceux-ci:

• la nature stochastique de certains des processus et variables prévus (précipitations,


éclairs, réflectivité radar simulée) nécessite l’utilisation de méthodes de voisinage
pour le post-traitement. Par conséquent, même la prévision issue d’un modèle
déterministe doit être interprétée comme une prévision de probabilité.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 11

• la nécessité d’utiliser des observations haute résolution de qualité contrôlée dans la


méthode de post-traitement. Une couverture spatiale élevée peut être obtenue par
l’utilisation d’observations par télédétection, telles que les radars de précipitations,
bien que la précision soit inférieure à celle des observations in situ. Les
observations citoyennes ont gagné en intérêt ces dernières années pour leur
capacité à représenter les phénomènes à l’échelle souhaitée. Voir, par exemple,
Nipen et al., 2019.

• l’accent mis sur les variables météorologiques à fort impact (par exemple, la grêle,
la foudre, le brouillard). La PNT à l’échelle convective peut apporter un avantage
significatif pour ces variables qui sont diagnostiquées à partir de la sortie du modèle
en post-traitement. Généralement, un opérateur d’observation est nécessaire pour
effectuer la correspondance entre les variables de sortie du modèle et la quantité
observée pour une utilisation en post-traitement ou en vérification.

• la nécessité de préserver la corrélation spatio-temporelle des champs corrigés à


haute dimension, ce qui peut être perdu au cours de nombreuses méthodes
d’étalonnage univariées.

• la nécessité de traiter une grande quantité de données et des corrélations à petite


échelle. De très grandes quantités de données représentent un défi majeur pour le
traitement en temps réel, ainsi que pour l’archivage à des fins d’entraînement des
calibrations statistiques, en particulier lorsque des données maillées à haute
résolution sont traitées. (Pour certaines applications, les volumes de données
peuvent être considérablement réduits en traitant les sites spécifiques pour lesquels
des observations sont disponibles, mais les calibrations ne sont alors pertinentes
que pour ces sites). Cependant, une fois que de tels volumes de données sont
archivés, cela peut ouvrir la voie à l’utilisation de techniques telles que
l’apprentissage automatique.

Vannitsem et al., 2021, passent en revue les méthodes de post-traitement qui traitent des
questions susmentionnées. Voici quelques sources utiles de logiciels de post-traitement:

• https://github.com/metoppv/improver

• http://wfrt.github.io/Comps/

• https://vlab.noaa.gov/web/mdl/camps

Les systèmes de post-traitement sont moins exigeants que les systèmes de PNT en termes de
développement et de maintenance, mais nécessitent néanmoins un investissement important
en ressources humaines et informatiques. Un système de post-traitement opérationnel doit
mettre à jour les prévisions automatiquement lorsque de nouvelles données PNT sont
disponibles; les statistiques utilisées dans la calibration doivent également être recalculées
régulièrement pour tenir compte des compétences actualisées des systèmes PNT. Les résultats
du post-traitement doivent également être vérifiés pour s’assurer qu’ils apportent une valeur
ajoutée aux données brutes de la PNT.

3.4 Vérification

La vérification des prévisions est l’évaluation de la précision et de la compétence d’un système


de prévision. La prévision est vérifiée par rapport aux observations correspondantes. La
vérification donne un aperçu des forces et des faiblesses d’un système de prévision,
permettant ainsi une meilleure interprétation des informations contenues dans les prévisions.
Lorsque la PNT régionale ou le post-traitement sont mis en œuvre, la vérification est
essentielle pour évaluer le bénéfice supplémentaire et justifier la dépense.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 12

Dans le cas des modèles et des ensembles à l’échelle de la convection, la même problématique
de la nature stochastique des phénomènes entraînant une incertitude spatiale affecte la
vérification de la même manière qu’elle affecte le post-traitement. Il est difficile pour une
prévision à haute résolution de correspondre précisément aux caractéristiques observées à
petite échelle. Une prévision qui prévoit correctement l’activité convective, telle que des orages
dans une région, peut avoir de très mauvais résultats lorsqu’elle est vérifiée à l’échelle de la
grille, en raison de l’effet de "double peine", lorsque les emplacements des orages individuels
sont décalés par rapport aux observations. Cet effet est beaucoup plus répandu à haute
résolution qu’à basse résolution (Ebert et al., 2008). Ce comportement rend plus difficile de
prouver objectivement la meilleure qualité de la PNT à l’échelle convective dans les opérations
par rapport aux modèles globaux. Cela a conduit au développement de techniques de
vérification spécifiques conçues pour tenir compte de l’incertitude spatiale en utilisant des
méthodes floues et de voisinage très proches de celles utilisées en post-traitement. Pour un
examen de ces méthodes de vérification, voir Ebert (2008) ainsi que les rapports de
recommandation de vérification et les publications du groupe de travail conjoint sur la
recherche en matière de vérification des prévisions de l’OMM. L’idée sous-jacente est de
"relâcher" l’exigence d’une correspondance exacte entre la prévision et l’observation, en
vérifiant la prévision en imitant son utilisation par un prévisionniste. Cela comprend le
décalage ou l’agrégation dans l’espace et dans le temps, l’identification des objets, la
vérification à une "échelle fiable" plutôt qu’à l’échelle de la longueur de la grille du modèle, la
dérivation des propriétés de la distribution des valeurs prévues, à comparer avec les propriétés
correspondantes dans les observations.

La comparaison des prévisions et des observations à haute résolution nécessite de faire


attention à la correspondance entre les deux quantités. Il s’agit notamment de la correction
des éléments météorologiques (par exemple, la température) en cas de disparité des hauteurs
entre le point de grille du modèle et l’emplacement de la station, de l’adoption d’un masque
terre-mer pour garantir la comparaison de la température au-dessus des points de grille
terrestres (maritimes) avec les observations des stations terrestres (maritimes), de l’utilisation
de données provenant de stations spécialisées (non-SYNOP) lors de la vérification du modèle
(par exemple, dans les zones urbaines).

Une considération supplémentaire pour les modèles régionaux concerne les effets à proximité
des frontières. Le modèle à maille grossière externe et les zones adjacentes aux frontières
dans les modèles régionaux posent un problème qui affecte fortement les prévisions près des
frontières. Par conséquent, ces zones adjacentes aux frontières doivent être exclues de la
vérification des modèles et ensembles régionaux.

Les prévisions de la PNT à l’échelle convective sont particulièrement utiles pour les
événements météorologiques extrêmes et les phénomènes météorologiques à fort impact, qui
sont souvent liés à des quantités qui ne sont pas bien échantillonnées par un réseau
conventionnel (par exemple SYNOP ou TEMP). Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser
davantage d’observations télédétectées et non conventionnelles afin de fournir une meilleure
couverture spatiale, telles que des données intégrant des observations radar, satellite et autres
observations de télédétection, la détection de la foudre, des images de caméras et même des
informations textuelles issues des médias sociaux. Une revue des observations non
conventionnelles à utiliser pour la vérification est proposée dans Marsigli et al. (2021), où un
cadre pour l’utilisation de ces observations pour la vérification et l’évaluation objectives des
prévisions météorologiques à fort impact est également décrit. Les observations provenant de
la foule sont particulièrement précieuses pour combler les lacunes de la couverture spatiale
des observations traditionnelles et pour saisir l’impact des phénomènes météorologiques
violents. Lorsqu’un bon contrôle de la qualité est appliqué et intégré dans la pratique
opérationnelle d’un SMHN, les observations provenant de la foule peuvent constituer une base
très puissante pour vérifier les PNT à très haute résolution, en particulier au-dessus des zones
où les impacts sont très dommageables.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 13

Il est à noter que la mise en œuvre, l’exécution et la maintenance d’un système de vérification
opérationnelle nécessitent une infrastructure permettant le stockage et la manipulation de
grandes quantités de données, un système de contrôle de la qualité des observations et un
logiciel permettant de faire correspondre les prévisions et les observations (par exemple,
l’interpolation spatiale). Plusieurs logiciels permettant de calculer les indices de vérification
sont disponibles gratuitement, mais ils doivent être incorporés dans l’infrastructure afin
d’effectuer la vérification de manière opérationnelle. En outre, le NMHS devrait acquérir une
expertise dans le processus de vérification, les méthodes et l’interprétation. Entre autres, le
Groupe de travail conjoint sur la recherche en matière de vérification des prévisions de l’OMM
propose des tutoriels qui fournissent une introduction complète aux méthodes de vérification.

4. Mise en œuvre de services NWP opérationnels

Ce chapitre fournit plus de détails sur les exigences relatives à la mise en œuvre des six
niveaux d’accès à la PNT haute résolution. Il fournit également des informations
supplémentaires sur l’application de chacun des ensembles de niveaux, modèles globaux et
régionaux.

4.1 Exigences opérationnelles

Le soutien technique et la maintenance continus et durables de l’infrastructure d’un SMHN sont


essentiels pour fournir des services opérationnels de PNT robustes et résilients. Les ressources
requises deviennent de plus en plus exigeantes à travers les six niveaux décrits dans ces lignes
directrices. Les capacités de soutien et de maintenance doivent inclure:

• Une infrastructure informatique et une connectivité réseau permettant au personnel


d’accéder aux données du PNT, du post-traitement et de la vérification pour fournir
des services;

• Des systèmes qui peuvent être mis en œuvre et améliorés, tant sur le plan
scientifique que technique;

• Capacité de financement et d’approvisionnement pour permettre le cycle de vie de


l’infrastructure informatique afin de soutenir la durabilité à long terme et les mises
à niveau des services opérationnels (amélioration de la rapidité d’exécution des
modèles, augmentation de la résolution spatio-temporelle et de la complexité des
modèles);

• Le matériel de stockage des données et les outils logiciels de traitement des


données doivent pouvoir être mis à jour en fonction des besoins (utilisation de
nouvelles formes de données, adaptation aux changements de format des données,
etc;)

• Suivi et maintenance continus de l’infrastructure informatique (espace disque


disponible, bande passante du réseau, mises à jour des systèmes d’exploitation,
ressources informatiques et sauvegardes des données);

• Attirer et retenir l’expertise pertinente et fournir une formation appropriée (voir


également le chapitre 5);

• Des processus formellement convenus qui garantissent une surveillance et une


reprise après défaillance des services opérationnels 24 heures sur 24 et 7 jours sur
7, ainsi que l’intervention d’experts en modélisation et en flux de travail lorsque
l’assistance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ne parvient pas à résoudre un
problème;
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 14

• Les systèmes de sauvegarde doivent également assurer la résilience en cas de


défaillance des composants informatiques.

4.2 Rôles du personnel

Les ressources humaines sont cruciales pour le bon fonctionnement et la durabilité des
systèmes opérationnels de PNT, et l’expertise requise pour y parvenir comprend les rôles
suivants:

• IT Admin: responsable de la maintenance de l’infrastructure informatique de base


au sein du NMHS.

• Admin HPC: expertise dans l’administration des systèmes HPC/superordinateurs.

• Ingénieur en logiciel scientifique: intégrateur de logiciels, développeur de code,


concepteur de flux de travail, installation/mise à niveau de modèles, formats de
données.

• Spécialiste des modèles: utilisateur de modèles, ayant une expertise dans le


développement et la configuration de modèles (qui peuvent inclure l’assimilation de
données, l’EPS, les composants du système terrestre).

• Expert en vérification: développement et interprétation de logiciels

• Développeur de produits: développement de logiciels/web, compréhension des


besoins des clients.

• Météorologue opérationnel (prévisionniste): expertise dans l’interprétation,


l’analyse, la synthèse des informations de prévision.

Pour tous ces rôles, les systèmes à gérer sont complexes, et il est donc essentiel de conserver
le personnel expérimenté pendant plusieurs années afin de maintenir les capacités.

4.3 Données mondiales de la PNT (niveaux 1 à 2)

4.3.1 Introduction

Pour de nombreux SMHN, il sera très difficile d’obtenir et de maintenir les niveaux de
ressources décrits ci-dessus pour soutenir un système de PNT. Dans ce cas, les services
peuvent être bien soutenus avec des niveaux de ressources inférieurs en utilisant l’accès des
niveaux 1 et 2 aux données NWP.

L’utilisation des sorties de modèles mondiaux des CMRS est une méthode rentable qui permet
aux SMHN de bénéficier des sciences et technologies de pointe. Le Manuel sur la SFSDP décrit
les données de base que les centres doivent mettre à la disposition des Membres de l’OMM.
Les données de base sont généralement diffusées à une résolution inférieure à celle des
modèles qui les ont générées. Toutefois, si l’on garde à l’esprit que les modèles ne peuvent
résoudre complètement des phénomènes s’étendant sur plusieurs mailles (résolution
effective), la plupart des avantages du modèle à haute résolution peuvent encore être réalisés,
tout en réduisant le coût et les exigences techniques de l’accès aux données. Néanmoins,
certains centres peuvent offrir plus de paramètres ou des résolutions spatio-temporelles plus
élevées ou les deux. Ces ensembles de données sont utiles aux NMHS disposant de ressources
limitées. Les données mondiales de la prévision météorologique numérique présentent d’autres
avantages, notamment un délai d’exécution plus long (par exemple, 10 jours), ce qui permet
d’être alerté plus tôt d’éventuels phénomènes météorologiques importants et d’aider les
systèmes d’alerte précoce à communiquer avec les organismes de gestion des catastrophes.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 15

4.3.2 Systèmes globaux de prévision d’ensemble

Les systèmes globaux de prévision d’ensemble sont maintenant fréquemment utilisés à haute
résolution et sont capables de fournir des données de qualité similaire à celle des modèles
déterministes. Les ensembles globaux sont particulièrement précieux lorsqu’il s’agit de prévoir
des délais plus longs, de plusieurs jours ou plus, en raison de l’incertitude croissante des
prévisions. Le PSE peut être un outil précieux pour de nombreux utilisateurs en tant qu’outil de
prise de décision, car il intègre des informations objectives fondées sur les probabilités, qui
permettent d’émettre des avertissements fondés sur les risques en cas de conditions
météorologiques à fort impact.

L’exécution de plusieurs membres d’un ensemble nécessite non seulement une plus grande
capacité de calcul, mais entraîne également une augmentation des ressources et des
infrastructures nécessaires pour accéder aux données et les traiter. Pour cette raison, tous les
centres mondiaux ne produisent/proposent pas de prévisions d’ensemble mondiales (voir le
manuel sur la GDPFS). Lorsque l’on utilise des données EPS, il est nécessaire de développer
des produits supplémentaires pour l’interprétation et la communication des prévisions
probabilistes.

Lorsqu’il n’est pas possible d’accéder aux données EPS globales, différentes séries de PNT pour
la même zone et le même temps de validité peuvent être considérées comme un petit
ensemble. Les séries peuvent être combinées par post-traitement, où leurs poids relatifs ont
été estimés sur la base d’une période d’exploitation commune antérieure. L’avantage d’un tel
système est qu’il tient compte à la fois de l’incertitude des conditions initiales et des
éventuelles erreurs inhérentes au modèle. En général, l’accès à ces ensembles de données
nécessite un minimum de ressources en termes informatiques, humaines, financières et de
formation. Cependant, la disponibilité des produits à pleine résolution des systèmes mondiaux
de prévision météorologique numérique est généralement limitée par la largeur de bande du
transfert de données, ce qui affecte la rapidité des dernières prévisions.

4.3.3 Post-traitement

Les méthodes de correction statistique peuvent ajouter des avantages aux produits globaux
utilisant des données d’observation locales. Les méthodes de réduction d’échelle physique
peuvent également ajouter des détails locaux aux prévisions en fonction de l’impact des
informations topographiques à haute résolution (figure 3) et pourraient également compenser
lorsque les données du modèle global ne sont pas disponibles à la pleine résolution du modèle.
Il existe plusieurs méthodologies et logiciels libres pour l’application du post-traitement des
modèles (voir section 3.3). Il a été démontré de façon constante que le post-traitement
statistique améliore la qualité des prévisions d’ensemble et déterministes. Cependant, le type
de post-traitement dépend de la disponibilité d’observations à haute résolution dans l’espace et
dans le temps. Dans le cas de la réduction d’échelle statistique, elle nécessite principalement
des observations décrivant les caractéristiques topographiques et météorologiques à haute
résolution, sans intégrations extra-modèles. Une meilleure représentation des caractéristiques
orographiques localisées et de leur impact sur le temps peut être bénéfique pour prévoir les
effets localisés du brouillard ou des vents côtiers, fournissant ainsi des prévisions locales plus
détaillées.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 16

Figure 3. Exemple de réduction d’échelle de prévisions globales NWP à l’aide de


données topographiques à haute résolution, y compris la correction du biais des
prévisions de température à l’aide de données de stations météorologiques
automatiques et l’interpolation du champ de biais dans le champ de prévision. Le
résultat est un champ de prévision à haute résolution, topographique et corrigé du
biais.

Les champs de pronostic et de diagnostic des modèles globaux de PNT peuvent inclure, ou être
utilisés pour générer, des produits de diagnostic qui peuvent aider à interpréter la sortie du
modèle par rapport à la prévision, tels que l’imagerie satellitaire simulée dans les canaux
infrarouge ou micro-ondes. De tels produits peuvent également être utiles pour diagnostiquer
le stade précoce de l’évolution d’une prévision par rapport aux dernières observations, afin
d’évaluer la confiance dans la prévision du modèle (figure 4).

Figure 4. Un exemple d’imagerie simulée générée à partir d’une prévision de modèle


global à haute résolution (à gauche) comparée à l’image satellite de vérification
valide au même moment (à droite). Cette comparaison montre le niveau de détail qui
peut être atteint par un modèle global avec un maillage de 10 km, et aussi comment
la comparaison avec les observations peut aider à identifier toute erreur dans la
simulation du modèle.

4.3.4 Vérification

Lorsque les données de la PNT sont obtenues à partir de prévisions globales, il est toujours
fortement recommandé d’effectuer une vérification locale. La vérification des prévisions est le
processus d’évaluation de la précision et de la compétence d’un système de prévision. Les
prévisions sont vérifiées par rapport aux observations correspondantes de ce qui s’est
réellement passé. La vérification donne un aperçu des faiblesses et des forces des systèmes de
prévision.

Les raisons les plus courantes de vérifier les prévisions sont les suivantes:

• Pour contrôler la qualité des prévisions - quelle est la précision des prévisions et
s’améliorent-elles au fil du temps ?
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 17

• Fournir un retour d’information aux centres NWP sur la qualité et l’utilité de leurs
données.

• Comparer la qualité des différents systèmes de prévision, c’est-à-dire, dans quelle


mesure un système donne-t-il de meilleures prévisions qu’un autre ?

• Pour améliorer la qualité des prévisions, la première étape consiste à découvrir ce


que vous faites mal.

Les centres GDPFS sont tenus d’effectuer la vérification selon les normes de l’OMM. Les scores
de vérification des différents centres mondiaux sont rassemblés par le Centre principal de
vérification déterministe des PNT(https://confluence.ecmwf.int/display/WLD) et le Centre
principal de vérification des PSE(http://epsv.kishou.go.jp/EPSv/) et mis à la disposition des
Membres de l’OMM pour information et intercomparaison. Cette vérification standard de l’OMM
porte sur les performances des modèles de circulation générale et de moyenne. Bien que cela
fournisse des indications générales utiles sur la qualité des prévisions, il est fortement
recommandé aux SMHN d’effectuer leur propre vérification locale pour comprendre les
performances du modèle dans leur propre région. Lorsque le post-traitement local est mis en
œuvre, la vérification est essentielle pour comprendre les performances du post-traitement et
la valeur ajoutée en termes d’amélioration des prévisions. Même lorsque l’on n’a accès qu’à
des données basées sur des graphiques, une vérification subjective systématique peut fournir
des indications précieuses sur les forces et les faiblesses des données pour la région locale.

4.3.5 Programme de prévision du temps violent (SWFP)

Le SWFP de l’OMM est conçu pour améliorer la capacité régionale à améliorer les prévisions à
court terme et les alertes de temps violent. Le SWFP soutient de nombreux pays en
développement, les moins développés et les petits pays insulaires en développement grâce à
l’utilisation efficace du processus en cascade. Le processus en cascade est le flux des données
et des informations de la PNT depuis les centres mondiaux, vers les centres régionaux pour
l’interprétation et l’orientation et enfin vers les SMHN locaux pour émettre des alertes et des
services météorologiques publics connexes. Les données du modèle pour le SWFP sont fournies
par les CMRS désignés dans le manuel sur le GDPFS. Au moment de la rédaction du présent
document, il existe actuellement neuf régions SWFP desservant environ 80 pays, et cinq CMRS
désignés pour effectuer des prévisions régionales de temps violent. Ces CMRS font partie des
centres d’activités spécialisées, ce qui signifie qu’ils comprennent la fourniture de produits de
prévision interprétés/interprétés par l’homme, par exemple, des conseils pour une région et un
phénomène météorologique spécifiques ou un utilisateur. Les CMRS mondiaux et régionaux
mettent à disposition des produits prétraités, par exemple des cartes et des graphiques, qui
peuvent être consultés en ligne sur des sites Web désignés. L’utilisation de cette méthode de
diffusion des produits prévisionnels ne nécessite pas de ressources informatiques
supplémentaires, si ce n’est un ordinateur de bureau connecté à Internet avec un navigateur
web. La figure 5 montre un exemple de tableau de prévision des précipitations sur le site Web
du Centre régional de soutien aux prévisions (RFSC) de Hanoi du SWFP Asie du Sud-Est
(SWFP-SeA).
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 18

Figure 5. Exemple de tableaux de prévision des précipitations sur le site web SWFP-
SeA RFSC Hanoi: (Gauche) Prévision des précipitations cumulées sur 24 heures à
partir de l’IFS du CEPMMT; (Milieu) Recherche et prévision météorologiques (WRF) à
3 km avec assimilation des données radar et condition limite basée sur la prévision
IFS; et (Droite) Analyse des précipitations cumulées sur 24 heures.

4.3.6 Accès à la PNT à haute résolution - Niveaux 1 et 2

L’utilisation des données mondiales de la PNT provenant des centres GDPFS constitue le
premier moyen d’accéder à la PNT à haute résolution à l’appui des services:

Niveau 1 - Utilisation des produits NWP des CMRS

• Une connexion Internet stable est nécessaire pour garantir la fiabilité et la rapidité
des prévisions. La fréquence et la disponibilité des mises à jour dépendent de la
capacité technique et détermineront le nombre de mises à jour quotidiennes pour
évaluer le temps changeant.

• Des images graphiques ou des couches cartographiques web peuvent être


disponibles auprès de certains centres.

• Les volumes de téléchargement de données peuvent être optimisés en déterminant


les besoins des utilisateurs et en hiérarchisant les paramètres, les délais et les
niveaux verticaux.

• Nécessite un ordinateur de bureau pour le traitement des données téléchargées, ce


qui peut inclure la génération d’images et de produits, ainsi que la présentation par
impact.

• Logiciel ou poste de travail graphique permettant de présenter et de visualiser les


produits. Le téléchargement des données et leur affichage par le biais de postes de
travail locaux (qui peuvent être hébergés dans le nuage à proximité de la source de
données) peuvent offrir une plus grande souplesse de visualisation lorsque les
ressources le permettent.

• Les ressources humaines.

o Rôles: Administrateur informatique, Développeur de produits, Météorologue

o ETP: minimum 1 ETP

• Volume de données quotidien de l’ordre de quelques mégaoctets


INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 19

Niveau 2 - Amélioration de l’utilisation des produits de la PNT provenant des CMRS grâce au
post-traitement.

Similaire au niveau 1, mais avec des activités supplémentaires de post-traitement et de


vérification pour améliorer la sortie du modèle. Par conséquent, les exigences supplémentaires
sont:

• Ordinateur de bureau pour les tâches de post-traitement et de vérification

• Données - modèles, données topographiques et d’observation

• Produits - application, interprétation et vérification appropriées

• Ressources humaines

• Rôles: Administrateur informatique, Développeur de produits, Météorologue

• FTE’s: 1-2 FTE

• Volume de données quotidien de l’ordre de quelques mégaoctets, y compris la


disponibilité des données d’observation

4.4 PNT à l’échelle de la convection (niveaux 3-6)

Lorsque les SMHN ont mis en place des services bien soutenus et que des ressources
supplémentaires sont disponibles, il est possible d’améliorer le soutien à la PNT en élaborant
une PNT à l’échelle de la convection suivant les niveaux 3 à 6.

Les modèles régionaux de PNT à l’échelle convective, avec une résolution horizontale de
quelques kilomètres (1-4 km), fournissent des éléments de prévision météorologique qui
visent à mieux résoudre les processus météorologiques à méso-échelle, à améliorer la
prévision à l’échelle locale et à fournir des données de prévision ou des produits de guidage
avec des résolutions spatiales et temporelles accrues. Le modèle à l’échelle de la convection
améliore la représentativité des processus à l’échelle de la convection qui sont paramétrés
dans les systèmes mondiaux actuels de prévision numérique du temps. Les données de
prévision de la PNT mondiale sont généralement diffusées toutes les 6 ou 12 heures, ce qui est
insuffisant pour évaluer les situations météorologiques changeantes dues à des processus
convectifs sévères. À cet égard, la disponibilité de systèmes régionaux de PNT à l’échelle de la
convection, dotés d’un DA avancé et d’un cycle de mise à jour plus fréquent (toutes les 3
heures ou 1 heure), peut fournir des données de prévision de modèle améliorées pour soutenir
les opérations d’analyse, de prévision et d’alerte des phénomènes météorologiques dangereux.

Les SPE régionaux à l’échelle de la convection peuvent en outre fournir des produits de
prévision probabiliste des phénomènes météorologiques violents et de leurs incertitudes grâce
à une meilleure représentation des processus stochastiques dus aux processus
météorologiques à méso-échelle, lorsque des capacités de calcul à haute performance et des
infrastructures informatiques suffisantes sont disponibles.

4.4.1 Informatique

Un NMHS doit identifier les objectifs opérationnels du système de modèle régional de PNT à
l’échelle de la convection en termes de couverture du domaine du modèle, de plage de
prévision et de fréquence des cycles du modèle afin de formuler les exigences en matière de
capacités de calcul et de ressources informatiques pour la mise en œuvre et la maintenance du
matériel. Une grappe de serveurs et un système de stockage à petite échelle peuvent
constituer une plate-forme utile pour mettre en œuvre et réaliser les premiers essais ou les
premières expériences numériques sur le système régional de prévision numérique du climat à
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 20

l’échelle de la convection comme preuve de concept, et pour archiver les ensembles de


données de prévision à des fins d’évaluation, de réglage du processus physique et des
paramètres du modèle dans différentes options de modélisation, et d’étude de la sensibilité et
de la prévisibilité du modèle dans divers processus météorologiques. Les plates-formes
d’informatique en nuage peuvent être une alternative potentielle pour mettre en œuvre le
modèle, en particulier l’accès aux données du modèle global NWP pour le LBC pourrait être
directement disponible en ligne sans avoir besoin de transférer de grandes quantités de
données du modèle global. Les plateformes de calcul en nuage peuvent contribuer à réduire
l’investissement en ressources humaines pour acquérir un cluster HPC interne et les coûts de
maintenance du système; toutefois, des ressources techniques qualifiées seront toujours
nécessaires pour mettre en œuvre des systèmes logiciels complexes sur les plateformes en
nuage.

4.4.2 Modèle

Pour saisir et traiter la prévisibilité du processus météorologique à l’échelle de la convection ou


même des effets à l’échelle locale, la couverture horizontale du domaine de PNT à l’échelle de
la convection est de préférence de l’ordre d’au moins 1000 km pour fournir des prévisions
jusqu’aux prochaines 24 heures environ. Le système de modèles de PNT à l’échelle de la
convection doit comporter un nombre suffisant de niveaux verticaux (au moins 50) pour
résoudre la structure verticale de l’écoulement à méso-échelle, la turbulence, les processus
proches de la surface et de la couche limite, en fonction de la conception de la dynamique du
modèle et des schémas numériques. Le domaine doit représenter la topographie et d’autres
caractéristiques géographiques ou géomorphologiques clés. Une meilleure représentation des
processus proches de la surface et de la couche limite dans le modèle de PNT à l’échelle de la
convection peut permettre une meilleure simulation de processus tels que le cycle diurne par
rapport à la PNT globale.

Les différents modèles régionaux de prévision numérique du climat à l’échelle de la convection


développés par différents centres ou consortiums sont énumérés au chapitre 6. Certains
d’entre eux sont disponibles sous forme de logiciels libres et sont accompagnés d’une
documentation détaillée et de l’expérience d’autres utilisateurs. D’autres sont fournis par des
consortiums ou des partenariats - ces consortiums peuvent fournir un soutien plus important
mais peuvent exiger une contribution financière ou un engagement de ressources.

4.4.3 Modèle de conduite

Un modèle régional d’échelle de convection peut être imbriqué directement dans un modèle
global ou par le biais d’un modèle régional intermédiaire. Le modèle intermédiaire peut être
nécessaire si l’intervalle de temps et la résolution spatiale des données NWP mondiales
disponibles ne sont pas suffisants pour piloter un modèle à l’échelle de la convection. Les
données du modèle mondial de prévision numérique du climat (PNT), dont la résolution
horizontale est de 3 à 5 fois supérieure à celle des mailles du modèle régional de prévision
numérique du climat à l’échelle de la convection, sont généralement nécessaires. Dans le cas
d’une bande passante limitée pour acquérir des données de modèle global de PNT à haute
résolution, la mise en œuvre d’un domaine intermédiaire comme une réduction d’échelle
dynamique serait nécessaire pour générer l’état initial et les conditions limites pour le modèle
régional d’échelle convective cible.

4.4.4 Initialisation du modèle

Un modèle régional à échelle réduite est normalement initialisé à l’aide de données interpolées
à partir du modèle moteur global, ce que l’on appelle un démarrage à froid. On peut aussi
utiliser une technique de démarrage à chaud pour insérer périodiquement des informations à
grande échelle provenant du modèle global, tout en conservant la structure à échelle plus fine
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 21

du modèle à échelle de convection, ce qui peut atténuer les problèmes de démarrage dans les
premières heures de la prévision du modèle. Cette méthode est plus simple et moins coûteuse
en termes de calcul que l’utilisation d’un système complet d’assimilation de données pour le
modèle régional. Cependant, avec les ressources humaines et informatiques appropriées, et
avec l’accès à des observations locales de qualité contrôlée, l’assimilation de données à
l’échelle convective peut potentiellement améliorer l’état initial du modèle et donc la prévision
à court terme par rapport à une approche de réduction d’échelle.

4.4.5 Assimilation de données

Plusieurs schémas d’assimilation de données sont disponibles pour les modèles de prévision
numérique du temps, notamment le nudging, l’assimilation variationnelle de données en 3 ou 4
dimensions (3D/4D-Var) et les méthodes d’assimilation de données basées sur des ensembles.
Ces méthodes présentent différents degrés de complexité et les performances dépendront de
l’application spécifique. La méthode du nudging (ou relaxation newtonienne) est simple à
mettre en œuvre et à maintenir, mais ne permet d’assimiler que les observations d’éléments
qui sont également des variables pronostiques du modèle. Les méthodes variationnelles
permettent l’assimilation directe d’une large gamme d’observations, y compris les données de
télédétection, mais nécessitent le développement d’opérateurs d’observation pour interpréter
les observations en relation avec les variables du modèle. La méthode 4D-Var nécessite
également le développement et la maintenance d’une version linéaire tangente du modèle et
de son adjoint. Les méthodes d’assimilation de données basées sur un ensemble ne
nécessitent pas le développement du modèle linéaire tangent et adjoint, mais elles nécessitent
de faire fonctionner un système d’ensemble pour l’assimilation de données. Ils présentent
l’avantage de disposer d’un ensemble de conditions initiales qui peuvent être utilisées pour
initialiser une prévision d’ensemble.

La disponibilité d’observations à haute résolution dans l’espace et dans le temps est essentielle
pour générer les conditions initiales d’un modèle régional de prévision numérique du climat à
l’échelle de la convection, afin de représenter la variabilité à méso-échelle et le spectre
d’énergie de l’échelle sub-synoptique à des échelles plus petites. Les observations qui peuvent
être assimilées comprennent les observations de surface, les données des radiosondes, les
données des profileurs de vent, les rapports d’aéronefs, les données de télédétection telles que
les données radar et satellite et leurs produits dérivés (par exemple, les vecteurs de
mouvement atmosphérique). Un opérateur d’observation est généralement nécessaire pour
chaque type d’observation afin d’assurer la correspondance entre les données observées et les
variables d’état du modèle. Pour les observations "standard" comme la température et le vent,
l’opérateur est généralement un simple interpolateur spatial. Pour les observations qui ne
correspondent pas aux variables pronostiques du modèle (par exemple, la réflectivité radar),
un opérateur plus sophistiqué est nécessaire, généralement un modèle qui reconstruit à partir
des variables du modèle les paramètres observés, ou vice versa, selon la technique utilisée
pour l’assimilation. Le prétraitement des observations à assimiler est également une
composante nécessaire d’un système d’AD, y compris l’élimination des biais. En général,
l’assimilation de données est un processus très sophistiqué et coûteux en calculs, qui nécessite
également une maintenance qualifiée à long terme pour le maintenir à jour en fonction de
l’évolution de la disponibilité et de la qualité des observations.

Les SMHN sont encouragés à partager des observations locales de haute qualité par le WIS, ce
qui peut contribuer à améliorer les analyses des modèles mondiaux.

4.4.6 Génération de produits

Les champs de pronostic et de diagnostic du modèle régional de PNT à l’échelle de la


convection peuvent inclure, ou être utilisés pour générer, des produits de diagnostic qui
peuvent aider à interpréter la sortie du modèle par rapport à la prévision. Parmi ces produits,
on peut citer la réflectivité radar simulée, la densité des éclairs, l’imagerie satellitaire simulée
dans les canaux infrarouge ou micro-ondes pour aider à décrire le développement et l’initiation
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 22

des orages ou des tempêtes convectives à méso-échelle sur une couverture géographique plus
large. De plus, ces produits simulés par le modèle s’avèrent utiles pour délimiter, par exemple,
l’évolution des environnements dans les nuages des systèmes convectifs sévères, et la
structure du noyau interne des cyclones tropicaux. Ils peuvent également servir de produits
très efficaces pour les utilisateurs généraux et les communautés non météorologiques sur les
nuages et les orages simulés en plus de l’intensité des précipitations prévues. Grâce à
l’amélioration de la représentation des précipitations à l’échelle de la grille attribuée aux
processus microphysiques des nuages, les prévisions de l’humidité spécifique des
hydrométéores des nuages en phases liquide et solide provenant des modèles de prévision
numérique du temps de convection sont utiles pour générer la réflectivité radar simulée. En
outre, une structure spatiale et une intensité des précipitations plus réalistes peuvent être
produites par les modèles régionaux de PNT à l’échelle de la convection. Divers systèmes
opérationnels de prévision immédiate ou de prévision à court terme ont incorporé des schémas
de fusion ou de mélange pour prolonger le délai de prévision des prévisions quantitatives des
précipitations (QPF). L’ajustement de la position et l’étalonnage de l’intensité des champs de
paramètres du modèle de prévision des précipitations ou de la tempête simulée peuvent
idéalement être nécessaires pour corriger le biais du modèle. La figure 6 illustre deux
exemples de diagnostics liés à la convection à partir du modèle à espacement de grille de 1,5
km du UK Met Office.

Figure 6. Exemples de produits de diagnostic de convection post-traités basés sur le


modèle britannique de 1,5 km de Met Office: A gauche - énergie potentielle
disponible par convection (CAPE). Droit - Risque de foudre.
Notez que le traitement pour générer le produit de risque de foudre comprend un traitement
de voisinage (voir texte pour explication) qui produit des champs beaucoup plus lisses que la
représentation en grille du champ CAPE.

4.4.7 Vérification

Des paramètres de vérification standard pour évaluer les performances de prévision des
modèles de PNT régionaux à l’échelle de la convection par rapport aux observations ou aux
analyses de modèles en temps réel et/ou en différé d’études de cas et d’événements à fort
impact peuvent servir à mesurer l’avantage de la PNT régionale à l’échelle de la convection par
rapport aux données des modèles de PNT mondiaux à haute résolution. Les mesures de
vérification conçues pour tenir compte de la prévisibilité limitée des processus à méso-échelle,
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 23

en tenant compte des incertitudes spatio-temporelles, peuvent être particulièrement utiles


pour démontrer les avantages des sorties de modèles de PNT régionaux à l’échelle de la
convection par rapport aux données de modèles de PNT mondiaux à résolution plus grossière
(Casati et al 2021; Ebert 2008). Compte tenu de l’objectif essentiel de l’exécution de la PNT
régionale à l’échelle de la convection pour soutenir les services de prévision
hydrométéorologique et les opérations d’alerte, des mesures appropriées sur l’approche
orientée objet ou événement peuvent également être utiles dans le système de vérification
pour démontrer la force et identifier les domaines d’amélioration des modèles de PNT régionale
à l’échelle de la convection.

4.4.8 Applications

4.4.8.1 Applications hydrologiques

Les modèles hydrologiques sont largement utilisés pour la prévision des inondations et la
gestion des ressources en eau. Historiquement, ils ont toujours été basés sur des données
pluviométriques provenant de jauges, mais de plus en plus, ils utilisent également des données
de QPF et de fonte des neiges provenant de systèmes NWP, ce qui permet d’obtenir des
prévisions à plus long terme.

Les exigences des systèmes de prévision hydrologique dépendent fortement de l’échelle des
bassins versants concernés. Les grands bassins versants, et en particulier ceux à l’échelle
continentale, peuvent être très bien servis par les systèmes globaux de PNT à haute résolution.
Le débit des rivières et les inondations dans ces bassins versants sont déterminés par des
systèmes météorologiques à grande échelle évoluant sur des périodes de plusieurs jours ou
semaines, qui sont bien résolus par les modèles globaux à résolution de 10-20 km. Un petit
nombre de centres mondiaux exploitent des systèmes de prévision hydrologique régionaux ou
mondiaux qui offrent des données de prévision utiles sur les flux hydrologiques et les risques
d’inondation, par exemple le système GloFAS (Global Flood Awareness) exploité par le
programme Copernicus de la Commission européenne, qui fournit des prévisions et des alertes
d’inondation basées sur des ensembles mondiaux(https://www.globalfloods.eu/).

En revanche, dans les bassins versants de petites montagnes ou de rivières urbaines où le


ruissellement des fortes pluies entraîne des risques de crues soudaines qui se développent
rapidement, ces systèmes globaux ne peuvent fournir aucune orientation utile et des systèmes
à bien plus haute résolution sont nécessaires. Dans les plus petits bassins versants, les seuls
avertissements utiles peuvent être émis à l’aide de systèmes de prévision immédiate
exploitant des observations de précipitations à haute résolution, telles que celles fournies par
les radars ou les satellites. Cependant, les prévisions des modèles ou ensembles régionaux à
l’échelle de la convection peuvent fournir une alerte précoce utile sur le risque de telles
inondations. La qualité et la fiabilité de ces prévisions sont toujours susceptibles d’être
meilleures pour les bassins hydrographiques et les bassins versants plus importants.

Les modèles hydrologiques ont besoin de données sur les précipitations provenant de modèles
de PNT sous la forme d’accumulations de précipitations maillées à intervalles de temps
réguliers. Il est important de conserver autant d’informations que possible sur l’évolution
spatiale et temporelle des précipitations, car cela déterminera les accumulations totales de
précipitations dans les différents bassins versants, ainsi que la distribution spatiale et
temporelle de ces précipitations, qui déterminera la façon dont l’eau s’accumule dans le
système fluvial, affectant la profondeur et le moment de toute inondation. En général, les
informations sommaires telles que les accumulations quotidiennes des bassins versants
peuvent fournir des informations utiles lorsque des données complètes distribuées dans
l’espace et dans le temps ne sont pas disponibles, mais elles seront moins fiables.

Il est important, lors de l’élaboration des prévisions hydrologiques, de tenir compte de


l’incertitude des données sur les précipitations. Lorsque les bassins versants sont de petite
taille, une erreur spatiale typique dans la localisation d’un événement de précipitation tel qu’un
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 24

orage convectif pourrait facilement conduire le modèle à prévoir les précipitations sur le
mauvais bassin versant, de sorte qu’une prévision raisonnablement bonne pour un événement
de fortes pluies régionales pourrait conduire à une prévision hydrologique complètement
trompeuse, prévoyant une inondation dans un système fluvial différent de celui où elle se
produit réellement. Les systèmes d’ensemble à l’échelle convective peuvent fournir une
meilleure estimation de la gamme de scénarios, y compris les risques de niveaux d’inondation
dans différents bassins versants, mais pour les petits bassins versants, il est peu probable que
l’ensemble puisse échantillonner la gamme complète des scénarios possibles. Les approches de
post-traitement, telles que le déplacement spatial des systèmes pluviométriques de sorte qu’ils
tombent sur différents bassins versants, peuvent offrir un moyen d’améliorer l’échantillonnage,
mais les prévisions doivent toujours être interprétées avec prudence, en considérant la
possibilité de scénarios alternatifs.

4.4.8.2 Applications aéronautiques

Le modèle régional de PNT à l’échelle de la convection peut être utilisé pour générer des
produits de prévision à haute résolution pour soutenir les services de météorologie
aéronautique dans plusieurs domaines tels que: (a) le rapprochement avec les prévisions des
systèmes mondiaux de PNT à une résolution plus grossière concernant les phénomènes
météorologiques significatifs en route (turbulence, givrage dans les nuages et convection
significative); (b) la prévision des profils de vent le long de la trajectoire de vol au décollage et
à l’atterrissage, ainsi que d’autres éléments météorologiques à fort impact tels que les orages,
le cisaillement du vent et la turbulence pour le contrôle du trafic aérien et le déroutement des
vols; et (c) les prévisions de température, de visibilité, de types de précipitations (chutes de
neige) et de base des nuages au niveau du terminal ou de l’aérodrome. La fusion des
prévisions de la PNT à l’échelle de la convection avec les données d’observation et les produits
des systèmes de prévision immédiate est également nécessaire pour améliorer les
performances globales à très court terme. Les techniques de post-traitement permettant de
générer des orientations probabilistes qui tiennent compte de l’erreur et de l’incertitude du
modèle dans la saisie de l’initiation et des caractéristiques spatio-temporelles des éléments
météorologiques susmentionnés seraient également importantes pour soutenir les
prévisionnistes et les contrôleurs/opérateurs du trafic aérien.

4.4.9 Accès à la PNT haute résolution - Niveaux 3 à 6

Niveau 3 - Mise en œuvre du modèle régional de réduction d’échelle

Les exigences fondamentales pour l’exécution d’un modèle régional de réduction d’échelle sont
les suivantes:

• Accès à un modèle de prévision météorologique numérique de pointe et aux


compétences nécessaires pour mettre en œuvre le logiciel requis.

• Calcul: nécessite un petit HPC/superordinateur (généralement au moins des


centaines ou des milliers de CPU) - coûts du matériel/support/expertise, mise en
œuvre, maintenance.

• HPC Cluster avec performance pour produire les prévisions dans les délais requis
pour les services opérationnels.

• Données: réception de données quotidiennes provenant d’un modèle de conduite


par l’intermédiaire d’un réseau capable de fournir des conditions initiales et des
conditions aux limites dans les délais requis pour les services opérationnels.

• Volume de données quotidien de l’ordre de quelques gigaoctets.

• Post-traitement approprié pour le modèle à haute résolution.


INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 25

• Produits: paramètres de prévision du modèle adaptés aux besoins des


clients/partenaires.

• Vérification du modèle régional pour mesurer les avantages par rapport au modèle
global (méthodes de vérification adaptées aux prévisions à l’échelle de la
convection; collecte et stockage d’observations à haute résolution).

• Les ressources humaines:

o Rôles: Administrateur informatique, administrateur HPC, ingénieur en logiciel


scientifique, spécialiste des modèles, expert en vérification, développeur de
produits, météorologue opérationnel.

o ETP: 3-5 ETP (NWP), 1-2 ETP (SE), 2-3 ETP (IT).

Niveau 4 - PNT régionale incluant l’assimilation des données

Les exigences fondamentales pour l’exécution d’une assimilation de données à l’échelle de la


convection comprennent, en plus des exigences du niveau 3, les éléments suivants

• L’accès à un logiciel d’assimilation et les compétences nécessaires à la mise en


œuvre du logiciel requis.

• Augmentation significative de la complexité technique/scientifique - mise en œuvre,


soutien, maintenance, tests, évaluation.

• Calcul: en s’appuyant sur le niveau 3, l’augmentation des coûts de calcul nécessite


un calcul intensif (généralement quelques centaines ou milliers de CPU).

• HPC Cluster avec performance pour produire les prévisions dans les délais requis
pour les services opérationnels.

• Données: données de pilotage du modèle et observations régionales/locales (les


observations pertinentes doivent être acheminées dans le système et leur
qualité/disponibilité doit être contrôlée régulièrement).

• Volume de données quotidien de l’ordre de quelques gigaoctets.

• Réseau: Capacité supplémentaire d’obtenir des données d’observation locales


(accès au SMT ou par d’autres sources).

• Disponibilité d’observations de qualité provenant de réseaux d’observation locaux et


à méso-échelle.

• Produits: en plus des produits de prévision destinés aux clients, des observations
internes et des produits de suivi des statistiques de l’AD sont nécessaires.

• Les ressources humaines:

o Rôles: Administrateur informatique, administrateur HPC, ingénieur en logiciel


scientifique, scientifique spécialisé dans l’assimilation des données,
scientifique spécialisé dans les modèles, développeur de produits,
météorologue.

o ETP: 5-7 ETP (NWP), 2-3 ETP (SE), 2-3 ETP (IT).

Il est important de souligner les exigences et les défis d’un système d’assimilation de données:
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 26

• La disponibilité des observations et leur collecte.

• Surveillance; avantage relatif des types d’observation (régions pauvres en données,


données de télédétection).

• Pré-traitement des observations (CQ, correction des biais, opérateurs


d’observation).

• Méthode/algorithme DA (y compris le logiciel et sa configuration), expertise dans


les méthodes d’assimilation de données, formation mathématique.

• Flux de travail cycliste.

• Rapidité des observations et disponibilité des prévisions.

• Suivi des performances de l’assimilation de données.

• Évaluation de l’impact de l’observation.

• Processus long et rigoureux nécessaire pour mettre en œuvre de manière


opérationnelle un nouveau type d’observation.

Niveau 5 - EPS régional

Un ensemble régional peut être imbriqué directement dans un ensemble global ou des
conditions limites alternatives peuvent être fournies par des exécutions consécutives de
modèles globaux (approche décalée).

• Possibilité supplémentaire d’obtenir les conditions aux limites à partir d’un


ensemble à résolution plus grossière.

• Augmentation de la complexité technique/scientifique - mise en œuvre, soutien,


maintenance, tests, évaluation.

• Un système d’assimilation de données d’ensemble peut répondre aux besoins du


niveau 4 aussi bien qu’à ceux du niveau 5, mais il nécessite beaucoup plus de
ressources informatiques.

• Calcul: en se basant sur le niveau 3 et/ou le niveau 4, l’augmentation du coût de


calcul nécessite un calculateur haute performance (généralement des milliers de
processeurs), une certaine augmentation de la complexité technique en fonction
des méthodes d’ensemble/perturbation utilisées.

• HPC Cluster avec des performances permettant de produire des prévisions dans les
délais requis pour les services opérationnels.

• Données: sur la base du niveau 3, augmentation significative du volume des


données quotidiennes de conduite du modèle et des données de sortie du modèle
(qui dépend du nombre de membres de l’ensemble).

• Produits: nécessite le développement de produits d’ensemble adaptés, fournissant


des informations probabilistes pour représenter les incertitudes des prévisions (par
exemple, les probabilités par rapport à la climatologie, comme l’EFI, et les
prévisions d’anomalies).

• Post-traitement: Calibrage des prévisions probabilistes pour améliorer la fiabilité


(correspondance entre les probabilités prévues et les fréquences d’événements
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 27

réellement observées) de l’ensemble. Elle peut nécessiter la disponibilité de


données historiques.

• Vérification des prévisions d’ensemble (intensive en termes de calcul par rapport à


la vérification déterministe; différents indices).

• Exige une expertise/éducation dans l’interprétation et la vérification des prévisions


d’ensemble.

• Les ressources humaines:

o Rôles: Administrateur informatique, administrateur HPC, ingénieur en logiciel


scientifique, spécialiste des modèles, développeur de produits, météorologue.

o 7-9 ETP (NWP), 2-3 ETP (SE), 2-3 ETP (IT).

• Niveau 6 - Modélisation régionale du système terrestre couplée ou rapidement


actualisée et PSE

• L’objectif est de modéliser les interactions physiques avec l’atmosphère, l’océan, la


surface terrestre, la composition atmosphérique, etc.

• Représente l’état le plus avancé de la science couplé aux recherches les plus
récentes, ce qui nécessite l’accès à des ressources très importantes tant en termes
de calcul que de personnel expert.

• Par rapport aux autres niveaux, cela représente une augmentation significative de
la complexité technique et scientifique - mise en œuvre, soutien, maintenance,
tests, évaluation.

• Augmentation du coût de calcul (généralement au moins des dizaines de milliers de


CPU) avec des composants de modèles multiples.

• Augmentation des volumes de données - données de pilotage des modèles,


observations atmosphériques à haute résolution spatio-temporelle, observations
océaniques.

• Nécessite le développement de jeux de données de modèles locaux régionaux à


haute résolution pour l’utilisation des sols, l’urbanisation, la bathymétrie,
l’hydrologie, etc.

• Nécessite une stratégie structurée de développement/essai pour comprendre les


interactions/comportement/compétences - au moment de la rédaction du présent
document, cette stratégie peut encore être en phase de recherche et
développement dans les grands NMHS.

• Les ressources humaines:

o Rôles: Administrateur IT, administrateur HPC, ingénieur logiciel scientifique,


scientifique chargé de l’assimilation des données (pour chaque modèle),
scientifique chargé des modèles (pour chaque modèle), développeur de
produits, météorologue.

o Les ETP évolueront en fonction du nombre et de la complexité des


composantes de la modélisation du système terrestre, tant pour le
développement et la maintenance que pour le support informatique.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 28

5. Ressources de formation

Il existe une série de ressources de formation qui peuvent aider les Membres à former leur
personnel, tant pour l’utilisation de la PNT dans la prestation de services que pour la mise en
œuvre de systèmes de prévision. Certains d’entre eux sont énumérés ci-dessous:

Dans le cadre du programme de l’OMM pour la prévision du temps violent, qui vise à renforcer
la capacité des SMHN des pays en développement, notamment des pays les moins avancés
(PMA) et des petits États insulaires en développement (PEID), à fournir des prévisions et des
alertes améliorées en cas de temps violent, des formations régionales sont organisées dans le
cadre de diverses activités. Le matériel de formation est disponible pour les NHMS concernés
sur les sites web des RSMCs, du SWFP RFSC et du Regional Forecast Support Facility (RFSF).

MetEd est une collection gratuite de centaines de ressources de formation destinées à la


communauté géoscientifique, gérée par le programme COMET. Une variété de leçons MetEd
sont traduites en plusieurs langues. Site web : https://www.meted.ucar.edu/

Le DTC (Developmental Testbed Centre) offre une formation pratique, via une installation
distribuée où la communauté NWP peut tester et évaluer de nouveaux modèles et techniques à
utiliser dans la recherche et les opérations. Site web : https://dtcenter.org/. Cela inclut le
tutoriel en ligne sur l’interpolation statistique au point de grille (GSI), qui fournit les étapes de
base pour compiler le système GSI, et une variété de cas permettant aux utilisateurs de tester
différentes applications de GSI.

Le NCAR/UCAR propose le tutoriel WRF, qui consiste en des conférences abrégées en direct sur
divers composants du système de modélisation WRF, ainsi que des sessions de questions-
réponses en direct avec les instructeurs et des sessions de travaux pratiques en direct. Site
web : https://www.mmm.ucar.edu/wrf-tutorial-0.

En Europe, une référence pour la formation est Eumetcal, le réseau collaboratif d’éducation et
de formation EUMETNET des services météorologiques nationaux en Europe. Le matériel de
formation et les contacts sont disponibles sur https://www.eumetcal.eu/en/ui#/.

Le Consortium pour la modélisation à petite échelle (COSMO) propose la documentation du


modèle COSMO, qui décrit tous les composants du système de modélisation COSMO, y compris
le format des données et l’assimilation des données. http://www.cosmo-
model.org/content/model/documentation/core/default.htm. Du matériel de formation sur des
sujets spécifiques est également disponible. Pour la vérification, le site web de la JWGFVR du
WWRP offre des liens utiles.

6. Plus d’informations sur les modèles régionaux de prévision numérique du


temps et les systèmes d’assimilation de données.

6.1 Consortium pour la recherche et le développement de la modélisation à


l’échelle de la convection (ACCORD)

À partir de 2021, 26 services météorologiques nationaux uniront plus étroitement leurs efforts
de recherche scientifique en vue de développer des outils d’excellence pour la prévision
numérique du climat dans des domaines limités et concluront un vaste partenariat: le
consortium ACCORD(A Consortiumfor COnvection-scalemodelling Researchand
Development). Le consortium ACCORD rassemble les membres des précédents consortiums
ALADIN, RC-LACE et HIRLAM-C. Les principaux objectifs stratégiques d’ACCORD sont de
fournir à ses membres un outil de prévision de pointe à très haute résolution, axé sur les
phénomènes météorologiques à fort impact. Les droits et obligations des membres, la
gouvernance et les détails de l’adhésion sont décrits dans le protocole d’accord du consortium.
Pour plus de détails, voir le site web : http://www.accord-nwp.org/.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 29

6.2 Consortium COSMO

Le COSMO a été créé en 1998. Son objectif général est de développer, d’améliorer et de
maintenir un modèle atmosphérique non hydrostatique de zone limitée, qui est utilisé pour des
applications opérationnelles et de recherche par les membres du consortium. De plus, dans le
cadre d’une licence, le modèle COSMO a été utilisé pour des applications opérationnelles et de
recherche par d’autres services (hydro-) météorologiques nationaux, des universités et des
instituts de recherche. La version finale du modèle COSMO a été publiée en décembre 2021 et
le modèle COSMO est désormais remplacé par ICON (ICOsahedral Non-hydrostatic), un modèle
global et régional de prévision numérique du temps. Le cadre de modélisation ICON vise à
développer un système unifié de nouvelle génération pour la prévision numérique du temps et
la modélisation du climat. Dans le Consortium COSMO, il n’y a pas de financement direct de ou
vers l’un des membres. Cependant, les partenaires ont le devoir de contribuer activement au
développement du modèle en fournissant des ressources en personnel, en faisant appel à la
coopération en matière de recherche avec les universités et les instituts de recherche
nationaux, et en recherchant des financements nationaux chaque fois que cela est possible. Un
minimum de deux scientifiques travaillant pour la recherche et le développement au sein de
COSMO est requis de chaque membre. Pour plus de détails, consultez le site web:
www.cosmo-model.org.

6.3 Système régional de prévision déterministe du CMC (RDPS)

Le Global Environmental Multiscale Model (GEM) est un système intégré de prévision et


d’assimilation de données développé par Environnement et Changement climatique Canada
(ECCC). Il a la capacité de fonctionner à la fois comme un système de prévision
météorologique et environnementale global et comme un modèle de zone limitée (LAM). Le
GEM peut également être utilisé dans le contexte des systèmes de prévision déterministes et
d’ensemble. Actuellement, il est utilisé au Canada de manière opérationnelle pour le système
de prévisions opérationnelles saisonnières, sous-saisonnières, à moyen et à court terme. Le
RDPS utilise la version LAM de GEM couvrant l’Amérique du Nord. Le LAM est piloté par le
système global de prédiction déterministe (GDPS) du GEM. Le RDPS, dont la résolution
horizontale est de 10 km, fournit quatre fois par jour une prévision à 84 heures. Elle figure
parmi les principales orientations opérationnelles de la PNT pour le Service météorologique du
Canada (SMC) du CCCE, à courte portée. Pour plus d’informations concernant le RDPS, veuillez
consulter le site https://eccc-msc.github.io/open-data/msc-data/nwp_rdps/readme_rdps_en/.

6.4 Consortium de l’Europe du Sud-Est pour la prévision météorologique


opérationnelle (SEECOP)

Le SEECOP a été créé en 2015, suite à l’intérêt de plusieurs pays de la région de collaborer
dans le domaine de la PNT opérationnelle et du soutien technique et scientifique
correspondant. L’objectif principal de SEECOP est de fournir à ses membres un système de
PNT de pointe basé sur l’application du modèle multi-échelle non hydrostatique sur la grille B
(modèle NMMB), une évolution du modèle opérationnel WRF-NMME, développé par NCEP, à la
fois pour les activités de recherche et de développement et pour l’utilisation opérationnelle
dans les prévisions météorologiques et hydrologiques, d’autres applications commandées par
l’atmosphère et les services d’alerte correspondants. Le Consortium est ouvert à de nouveaux
membres, sous réserve du respect d’exigences principalement en termes d’ETP. Pour plus de
détails, consultez le site web: http://seecop.meteo.co.me/.

6.5 Modèle unifié de partenariat

Le partenariat du modèle unifié (UM) est coordonné par le Met Office (Royaume-Uni) et s’est
développé au cours des 15 dernières années pour inclure des membres situés dans le monde
entier. Les partenaires de l’UM effectuent des prévisions météorologiques opérationnelles, en
utilisant l’UM comme modèle principal pour une série d’applications sur des échelles de temps
et de longueur. Les partenaires peuvent avoir le statut de partenaire principal ou de partenaire
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 30

associé. Ils participent de différentes manières à l’influence et à la réalisation de travaux de


recherche et de développement conjoints qui présentent un avantage stratégique pour le
partenariat dans son ensemble. Les partenaires versent une cotisation annuelle qui finance
l’infrastructure partagée et une équipe dédiée au partenariat UM qui soutient les activités
scientifiques et techniques de collaboration, organise des formations et des ateliers
internationaux, et fournit des données de conduite de modèles opérationnels sur mesure. L’UM
peut également être utilisée sous une licence de recherche non commerciale par des
organismes de recherche qui souhaitent contribuer à des activités d’intérêt stratégique pour le
Met Office et ses partenaires.

Vous trouverez de plus amples informations sur le site


https://www.metoffice.gov.uk/research/approach/collaboration/unified-model/partnership.

6.6 Recherche et prévisions météorologiques (WRF)

Le modèle WRF est un système de prévision numérique à méso-échelle développé à la fois


pour la recherche atmosphérique et les applications de prévision opérationnelle. Il dispose
également d’un système d’assimilation de données, et d’un logiciel pour visualiser et analyser
les produits du modèle. Il peut être exploité sur une variété de plates-formes informatiques
avec une architecture logicielle supportant le calcul parallèle et l’extensibilité du système. Le
WRF a été appliqué à une variété d’applications météorologiques à des échelles allant de
quelques dizaines de mètres à des milliers de kilomètres. Il existe une série de systèmes
appelés WRF extension adaptés à des domaines spécifiques tels que WRF-CHEM, WRF-HYDRO,
WRF-FIRE, WRF-LES, WRF-SOLAR et WRF-URBAN.

Des informations supplémentaires peuvent être trouvées comme suit:

• Informations générales (page d’accueil): Modèle de recherche et de prévision


météorologique | Centre national de recherche atmosphérique (ucar.edu)

• Télécharger le code source de WRF: Téléchargement du système de modélisation


WRF (ucar.edu)

• Télécharger le code du système d’assimilation de données WRF: Téléchargement du


système d’assimilation de données WRF (ucar.edu)

• Téléchargez les données en temps réel de NCEP pour faire fonctionner le WRF: WRF
- Données gratuites (ucar.edu)
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 31

Références

Manuel sur le GDPFS (WMO-No. 485)

Casati, B., M. Dorninger, C. A. S. Coelho, E. E. Ebert, C. Marsigli, M. P. Mittermaier, et E.


Gilleland, 2021. L’atelier international 2020 sur les méthodes de vérification en ligne:
Principaux résultats et voie à suivre. Soumis à Bull. Amer. Météorol. Soc.

Ebert, E.E., 2008, Fuzzy verification of high-resolution gridded forecasts: a review and
proposed framework. Met. Apps, 15: 51-64. https://doi.org/10.1002/met.25

Directives sur le post-traitement des systèmes de prévision d’ensemble (OMM-No. 1254).

Marsigli, C., Ebert, E., Ashrit, R., Casati, B., Chen, J., Coelho, C. A. S., Dorninger, M.,
Gilleland, E., Haiden, T., Landman, S., et Mittermaier, M. 2021. Observations pour le temps
à fort impact et leur utilisation dans la vérification. Nat. Hazards Earth Syst. Sci., 21, 1297-
1312, doi: 10.5194/nhess-21-1297-2021.

Nipen, T. N., Seierstad, I. A., Lussana, C., Kristiansen, J. et Hov Ø. (2019), Adopter les
observations des citoyens dans la prévision météorologique opérationnelle. Bull. Amer.
Météore. Soc., DOI: 10.1175/BAMS-D-18-0237.1

Vannitsem, S., Bremnes, J. B., Demaeyer, J., Evans, G. R., Flowerdew, J., Hemri, S.,
Lerch, S., Roberts, N., Theis, S., Atencia, A., Ben Bouallègue, Z., Bhend, J., Dabernig, M.,
De Cruz, L., Hieta, L., Mestre, O., Moret, L., Plenković, I. O., Schmeits, M., Taillardat, M.,
Van den Bergh, J., Van Schaeybroeck, B., Whan, K., & Ylhaisi, J. (2021). Post-traitement
statistique pour les prévisions météorologiques: Review, Challenges, and Avenues in a Big
Data World, Bulletin of the American Meteorological Society, 102(3), E681-E699. Consulté
le 2 mars 2022 à l’adresse https://journals.ametsoc.org/view/journals/bams/102/3/BAMS-
D-19-0308.1.xml.

OMM Groupe de travail conjoint sur la recherche en matière de vérification des prévisions
de l’OMM.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 32

Glossaire des termes

Échelle convective - Modèle de prévision numérique du climat dont les points de grille sont
séparés de 5 km ou moins (normalement de 1 à 4 km), de sorte que les circulations
convectives peuvent être résolues de manière explicite. La paramétrisation de la convection
profonde est normalement désactivée.

Convection-allant - terme alternatif pour l’échelle de convection.

Résolution de la convection - terme alternatif pour l’échelle de convection, mais également


appliqué aux modèles à très haute résolution utilisés dans la recherche et qui résolvent plus
complètement les détails de la convection.

Convection-permis - terme alternatif pour l’échelle de convection.

Données de base - Dans le cadre de la politique de l’OMM en matière de données, les


données de base sont définies comme un ensemble minimal de données que les centres
GDPFS doivent fournir dans des conditions d’utilisation gratuite et sans restriction.

DA - Assimilation de données - le processus consistant à mélanger une prévision


précédente avec les dernières observations pour fournir les champs d’analyse qui sont utilisés
pour initialiser une nouvelle prévision NWP.

EPS - Système de prévision d’ensemble - Un système de PNT dans lequel le modèle est
exécuté plusieurs fois avec de petites différences dans l’état initial afin de comprendre
l’incertitude d’une prévision météorologique; l’EPS est fréquemment utilisé pour estimer les
probabilités de certains résultats.

Ensemble - terme alternatif plus court pour EPS

ETP - Équivalent temps plein - Mesure du nombre de personnes nécessaires à


l’accomplissement d’une tâche; un ETP peut être fourni par un membre du personnel
permanent ou par la contribution de plusieurs membres du personnel.

GDPFS - Système mondial de traitement des données et de prévision. Un réseau de centres


désignés qui offrent des données et des services à l’appui des Membres de l’OMM.

Modèle (ou ensemble) global - un modèle (ou ensemble) de PNT qui fonctionne et fournit
des prévisions sur l’ensemble du globe.

Espacement des grilles - la distance horizontale entre les points de grille dans un modèle
(ou ensemble) de PNT.

Longueur de la grille - un terme alternatif parfois utilisé pour l’espacement de la grille.

HPC - High-Performance Computer - Les systèmes avancés de prévision numérique du


temps nécessitent normalement un grand "superordinateur" avec de nombreux processeurs
travaillant en parallèle pour fournir la haute performance; en particulier, le superordinateur
fournit des interconnexions très rapides entre les processeurs. Il est également souvent
possible de faire fonctionner un petit système régional NWP sur un cluster de serveurs à haute
performance.

Conditions initiales - état du modèle créé par assimilation de données pour initier une
prévision.

LAM - Limited Area Model - terme alternatif couramment utilisé pour un modèle régional.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.2), p. 33

LBC - Lateral Boundary Conditions - champs météorologiques détaillés à plusieurs niveaux


verticaux fournis par un modèle global (ou ensemble) afin de piloter un modèle régional (ou
ensemble) avec le flux des systèmes météorologiques qui se déplacent dans la région depuis
l’extérieur.

Méthodes de voisinage - une gamme de techniques permettant de prendre en compte


l’incertitude spatiale dans le post-traitement et la vérification des données des modèles
d’échelle convective. Lorsqu’on considère l’occurrence d’un phénomène tel qu’une forte pluie à
un point de grille spécifique, on suppose qu’il pourrait se produire avec la même probabilité à
un certain nombre de points de grille voisins. En effet, les points de grille voisins sont
interprétés comme des membres de l’ensemble. Par cette approche, un modèle déterministe
peut être interprété comme une prévision probabiliste; lorsqu’il est appliqué à un ensemble, un
voisinage plus petit peut être utilisé.

NMHS - Service météorologique et hydrologique national

NWP - Numerical Weather Prediction - l’utilisation de modèles numériques de l’atmosphère, en


combinaison avec l’assimilation de données, pour prévoir le temps.

Modèle régional (ou ensemble) - un modèle de PNT (ou ensemble) qui fonctionne et fournit
des prévisions sur une région locale. Un tel système nécessite un accès en temps réel aux
données détaillées des conditions limites latérales d’un modèle global (ou ensemble) pour
forcer le flux des systèmes météorologiques qui se déplacent dans la région depuis l’extérieur.
#

CMRS - Centre Météorologique Régional Spécialisé - une désignation du Centre GDPFS


(voir le Manuel sur le GDPFS pour plus de détails).

WMC - World Meteorological Centre - une désignation du Centre GDPFS (voir Manuel sur le
GDPFS pour plus de détails).
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.4(2.3)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président du SC-ESMP
D’INFORMATION
6.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document].

PLAN DE TRAVAIL DU SMTDP DONNANT SUITE À LA POLITIQUE UNIFIÉE


DE L’OMM EN MATIÈRE DE DONNÉES

Lorsque la Politique unifiée de l’OMM pour l’échange international des données du système
Terre a été adoptée en 2021, elle promettait de faciliter un accès plus large et plus facile aux
produits de prévision numérique du temps (PNT) et d’analyse de qualité pour les Membres.
Dans le cadre d’une importante action de suivi, le colloque du Système mondial de traitement
des données et de prévision (SMTDP) sur les besoins en matière de données et de produits de
PNT s’est tenu du 29 au 31 août 2022 au siège de l’OMM, à Genève. Un projet de liste de
produits de données fondamentales dans les domaines du système Terre des conditions
météorologiques et du climat a été discuté.

1. Introduction du concept de «données fondamentales» dans le Manuel sur le


Système mondial de traitement des données et de prévision (OMM-N° 485)

Les activités polyvalentes du SMTDP englobent le traitement des données essentielles requises
pour un large éventail d’utilisations finales. Les centres désignés par la SMTDP, c’est-à-dire les
Centres météorologiques régionaux spécialisés (CMRS), qui mènent des activités à vocation
générale telles que les prévisions numériques déterministes à l’échelle mondiale, la PNT
d’ensemble à l’échelle mondiale, la prévision numérique infrasaisonnière à l’échelle mondiale et
la prévision numérique à longue échéance à l’échelle mondiale, fournissent un ensemble
convenu d’analyses numériques et de produits de prévision en tant que produits
«obligatoires». Il est proposé de considérer ces derniers comme des produits de «données
fondamentales» dans le contexte de la politique unifiée des données de l’OMM.

2. Projet de liste de produits de données de base dans les domaines du


système Terre des conditions météorologiques et du climat

Le Comité permanent du traitement des données pour la modélisation et la prévision


appliquées au système Terre (SC-ESMP), sous l’égide de la Commission des infrastructures, a
lancé une enquête en ligne afin de recueillir les besoins en matière de données et de produits
de prévision numérique du temps. Ces besoins ont été précisés par le dialogue entre les
participants au colloque. Le SC-ESMP a élaboré un projet de liste de données fondamentales
INFCOM-2/INF. 6.4(2.3), p. 2

pour répondre aux besoins des Membres en tenant compte des capacités techniques de
l’infrastructure des Membres hébergeant les Centres météorologiques mondiaux (CMM).

Prévision numérique déterministe à l’échelle mondiale de courte à moyenne échéance


Paramètres:
(En altitude) hauteur géopotentielle, température, vent, humidité relative, divergence,
tourbillon (en surface) température à 2 m, température minimale/maximale à 2 m au cours
des six dernières heures, température du point de rosée à 2 m, vent à 10 m, rafales de vent à
10 m au cours des six dernières heures, hauteurs totales des précipitations, nébulosité totale,
(autres) énergie convective potentielle disponible, trajectoire des tempêtes tropicales.
Résolution: (horizontale) 0,5 degré x 0,5 degré
(niveaux verticaux*) quelques niveaux représentatifs tels que 850, 500 et 250 hPa pour l’air
supérieur, la surface (*les niveaux sont choisis en fonction des paramètres).
Plage de prévision et pas de temps: jusqu’à six jours, toutes les 3 heures jusqu’à trois
jours et toutes les 6 heures au-delà.
Fréquence: Deux fois par jour.
Format : Quadrillage (sauf les trajectoires des tempêtes tropicales).
PNT d’ensemble à l’échelle mondiale de courte à moyenne échéance
Paramètres:
Probabilité d’anomalies de température (en altitude), moyenne + écart (écart type) de la
hauteur géopotentielle et de la vitesse du vent de l’ensemble.
(Surface) probabilité de précipitations 6h/24h dépassant certains seuils, percentiles pour la
température à 2 m et les précipitations 6h/24h, probabilité de vent soutenu et de rafales à
10 m, moyenne d’ensemble + écart (écart type) de la pression moyenne au niveau de la mer.
(Autres) trajectoires des tempêtes tropicales.
Résolution : (horizontale) 0,5 degré x 0,5 degré
(niveaux verticaux*) quelques niveaux représentatifs tels que 850, 500 et 250 hPa pour
l’altitude, la surface)
(*les niveaux sont choisis en fonction des paramètres).
Plage de prévision et intervalles de temps: Jusqu’à 14 jours, toutes les 6 heures
Fréquence: Deux fois par jour
Format: Quadrillage (sauf les trajectoires des tempêtes tropicales)

Prévision numérique infrasaisonnière à l’échelle mondiale


Paramètres:
Anomalie moyenne d’ensemble et probabilités pour les catégories de prévision tercile (le cas
échéant) de la température à 2 m, de la température du point de rosée à 2 m, des
températures minimales et maximales quotidiennes à 2 m, de l’humidité relative à 850 hPa, de
la vitesse du vent zonal (u) et méridien (v) à 850 hPa et 200 hPa, de la hauteur à 850 hPa et
200 hPa, de l’activité et de la genèse des cyclones tropicaux, de l’humidité du sol, de la
hauteur totale des précipitations et de la température de la mer en surface (SST),
Indices de SST (Nino 1+2, Nino 3, Nino 3.4, Nino 4, WTIO, SETIO, IOD (DMI)), indices
atmosphériques (Pacifique-Amérique du Nord, oscillation nord-atlantique, oscillation arctique,
oscillation antarctique)
Plage de prévision et intervalles de temps: Toute plage de prévision entre zéro et quatre
semaines, moyenne sur un jour.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.3), p. 3

Fréquence: Hebdomadaire
Format: Carte (format pictural)
Prévisions numériques à longue échéance à l’échelle mondiale
Paramètres:
Anomalie moyenne d’ensemble et probabilités pour les catégories de prévision tercile (le cas
échéant) de la température à 2 m, des précipitations totales, de la TSM, de la vitesse zonale
du vent (u) et de la vitesse méridienne (v) à 10 m et 200 hPa, de l’équivalent en eau de la
neige (EEN).
Indices de température de la mer en surface (Bassin de l’océan Indien (IOBW), anomalies SST
en Méditerranée orientale et occidentale), indices atmosphériques (Pacifique-Amérique du
Nord, oscillation nord-atlantique, oscillation arctique, oscillation antarctique).
Plage de prévision et intervalles de temps: Toute plage de prévision entre zéro et quatre
mois, moyenne sur un mois ou périodes plus longues (saisons).
Fréquence: Mensuel
Format: Carte (format pictural)

3. Défis techniques à relever

Les CMM et CMRS ne fournissent pas encore toutes les données de base proposées et ont
identifié un certain nombre de problèmes techniques potentiels (discutés ci-dessous) à
résoudre pour préparer la fourniture des produits de données fondamentales proposés. La
plupart des questions sont essentielles, et il est reconnu qu’une période de temps significative
serait nécessaire pour rendre les nouvelles données fondamentales disponibles. Le temps
nécessaire peut aller au-delà de la prochaine période intersession pour que tous les centres se
conforment aux besoins, même si certains centres les ont déjà satisfaits.

• Volumes de données – stockage, accès, bande passante

o En portant la résolution à 0,5 degré, le volume de données augmente d’un


ordre de grandeur. En outre, un nombre beaucoup plus important
d’utilisateurs est potentiellement appelé à accéder aux données. Ceux-ci
pourraient entraîner une surcharge des systèmes techniques des centres.

• Définition des variables

o Les définitions de certaines variables telles que l’humidité du sol, l’équivalent


en eau de la neige, l’énergie convective potentielle disponible, l’activité et la
genèse des cyclones tropicaux ne sont pas cohérentes entre les différents
centres.

o Le ou les dispositifs de suivi de cyclones tropicaux et le format de suivi sont à


convenir.

• Chevauchement avec la période de transition vers la version 2.0 du SIO

o La transition vers la version 2.0 du Système d’information de l’OMM peut


affecter le calendrier de la préparation des données fondamentales proposées,
compte tenu du calendrier de la transition et des priorités. La réalisation
simultanée de ces deux tâches nécessitera des ressources supplémentaires.
INFCOM-2/INF. 6.4(2.3), p. 4

• Préparation de données de prévision a posteriori (de la prévision infrasaisonnière à


la prévision à plus longue échéance)

o Le cycle de mise à jour des systèmes de prévisions infrasaisonnières et


saisonnières est de 2 à 5 ans environ. Pour chaque cycle de mise à jour, les
données rétrospectives doivent être soumises au Centre directeur. Les centres
de modélisation préfèrent ne pas soumettre à nouveau les données de
prévisions rétrospectives si les besoins relatifs aux variables fondamentales
changent entre deux mises à jour du système de prévision.

En plus de ces questions essentielles, certaines questions sont également soulevées comme
suit:

• Les demandes potentielles sur les systèmes de distribution de données des CMRS

• Les implications potentielles pour les normes de vérification (par exemple pour des
variables comme l’humidité du sol, l’équivalent en eau de la neige)

• L’amélioration de la visibilité des données par l’amélioration des métadonnées pour


les SMTDP

4. Plan de travail

Période Activités

2022
L’INFCOM, en particulier le SC-ESMP, collaborera avec les CMM et les CMRS,
(après
y compris les centres de production mondiaux, pour permettre l’accès aux
l’INFCOM-2) –
produits de données fondamentales proposés.
2024

Les Équipes d’experts (ET) responsables de la modification des


d’ici 2024 spécifications des activités examineront le projet de liste des données
(jusqu’à fondamentales en tenant compte de l’état d’avancement de la mise en
l’INFCOM-3) œuvre au sein des CMM et des CMRS, et élaboreront le projet
d’amendement du Manuel sur le SMTDP.

2024 Le projet final de liste des données de base sera présenté à l’INFCOM à sa
(INFCOM-3, troisième session (2024) et au Conseil exécutif (2024) afin de modifier le
EC) manuel sur les SMTDP.

Si certains CMM et CMRS ne peuvent pas commencer à fournir certaines des données
fondamentales proposées d’ici 2024, ces données peuvent être considérées dans un premier
temps comme des «produits fortement recommandés» dans le contexte du Manuel sur le
SMTDP. Les CMM et les CMRS continueront à travailler pour rendre ces données disponibles
dès que possible.

En outre, l’INFCOM, en particulier le SC-ESMP, en collaboration avec les Membres et la


Commission des services et applications se rapportant au temps, au climat, à l’eau et à
l’environnement (SERCOM), établira la liste des données fondamentales des analyses et des
prévisions dans d’autres domaines du système Terre après la deuxième session de l’INFCOM.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.5
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président SG-OOIS
D’INFORMATION
6.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

OBSERVATIONS OCÉANIQUES CONNEXIONS FONCTIONNELLES


INFCOM-2/INF. 6.5, p. 2

Contenu
Observations océaniques connexions fonctionnelles
1
1. Introduction 4
2. Mesures (voir les commentaires de l’activité 1) 4
2.1 Intercomparaisons de capteurs
4
2.2 Documents d’orientation et de réglementation
5
2.3 Centres régionaux d’instrumentation marine (QA)
5
3. Réseaux d’observation 5
3.1 Le Système mondial d’observation (SMO)
5
3.1.1 Gouvernance - règles et règlements 5
3.1.2 Intégration dans le WIGOS 6
3.1.3 Activités de l’END en relation avec la structure de l’OMM
8
3.2 La surveillance mondiale de la cryosphère [GCW].
10
3.3 La veille de l’atmosphère globale 10
3.3.1 Pollution atmosphérique due à la navigation
10
3.4 Le système mondial d’observation du climat
12
3.4.1 Observations pour l’adaptation, l’atténuation et les indicateurs climatiques
13
3.5 Observations et données satellitaires océaniques 14
3.5.1 Programme spatial de l’OMM 15
3.5.2 GOOS 15
3.6. Surveillance du réseau et métadonnées
16
3.6.1. Surveillance 16
3.6.2. Métadonnées
17
3.7 Conception des réseaux pour répondre aux exigences des services de l’OMM et de la
COI/GOOS et d’autres domaines d’application.
19
Les observations océaniques dans le processus de révision continue des besoins
20
4. Gestion des données 21
4.1 Intégrer l’information 21
4.1.1 De quoi avons-nous besoin ?
22
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 3

4.1.2 Démonstrations d’intégration coordonnée des données 23


4.2 Contributions de l’OMM et connexions au WIS et à l’ODIS 24
4.2.1 Contexte 24
4.2.2 Participation de l’OMM au WIS et à l’ODIS 24
4.2.3 Engagement 25
4.2.4 Activités techniques 25
4.2.5 Contribuer aux initiatives régionales et mondiales 25
4.2.6 Démontrer le succès 26
4.3. Maintenir les activités de l’ancienne DMPA de la JCOMM
26
4.3.1 Activités liées à la COI
26
4.3.2 Activités liées à l’OMM 27
4.3.3 Développement des capacités 28
4.3.4 Activités liées aux données dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour
l’océanologie au service du développement durable (2021-2030)
28
5. Aspects régionaux 29
5.1 Alliances régionales du GOOS
29
5.2 Associations régionales de l’OMM 29
5.3 Possibilités de collaboration
29
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 4

1. INTRODUCTION

Les principaux objectifs des activités du Groupe d’étude sur les systèmes d’observation de
l’océan et les infrastructures (SG-OOIS) sont de renforcer le Système mondial d’observation de
l’océan (GOOS) de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) grâce à
l’engagement des membres de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et de faciliter
l’intégration transparente du GOOS dans la chaîne de valeur des programmes parrainés et
coparrainés par l’OMM dans un monde post-Commission technique mixte d’océanographie et
de météorologie maritime (JCOMM). À l’appui de cet objectif, le SG-OOIS a réalisé un premier
diagnostic des activités liées aux observations et aux infrastructures océaniques dans le cadre
de la nouvelle structure de l’OMM, en fonction de trois modules de travail: connexions
fonctionnelles, intégrité de la chaîne de valeur des observations océaniques et gestion des
données océaniques.

Ce document INF a pour but de soutenir le rapport final de l’OOIS avec des documents de
référence rassemblant l’expertise et les connaissances des membres du SG-OOIS sur les
connexions existantes et nécessaires.

2. MESURES (VOIR LES COMMENTAIRES DE L’ACTIVITÉ 1)

Le premier segment des procédures de travail vise à établir les connexions fonctionnelles et de
travail entre l’OMM, la COI/GOOS et les programmes coparrainés liés aux mesures, aux
instruments et à la traçabilité (SC-MINT). Le SC-MINT se concentre sur les travaux et les
systèmes techniques nécessaires pour "optimiser l’acquisition de données d’observation du
système terrestre par le biais du Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS)",
notamment en ce qui concerne la saisie et la publication de la qualité des mesurandes par le
biais des mesures, de l’instrumentation et de la traçabilité.

Pour étudier l’insertion des observations de la météorologie marine et des océans dans
l’INFCOM de l’OMM, les analyses de cette section se concentrent sur l’exploitation de
l’expertise du SC-MINT et des centres régionaux. permettre des connexions fonctionnelles
efficaces entre l’OMM et le GOOS liées à trois activités:
(1) Intercomparaisons de capteurs,
(2) des documents d’orientation et de réglementation, et
(3) Centres régionaux d’instrumentation marine (QA).

2.1 Intercomparaisons de capteurs

De solides connexions fonctionnelles et de travail pour les intercomparaisons de capteurs sont


particulièrement importantes pour exposer la météorologie marine et les variables océaniques
aux laboratoires de service de rencontre. En tirant parti de l’infrastructure mature des centres
régionaux de l’OMM, on peut accéder à une expertise de haut niveau en matière d’essais, de
normalisation et d’intercomparaison des capteurs marins. Un exemple d’une telle comparaison
est le projet pilote du Groupe de coopération sur les bouées dérivantes (DBCP) sur les mesures
des vagues océaniques PP-WET, qui a établi des connexions fonctionnelles entre la
JCOMM/DBCP (désormais Groupe de coordination des observations (OCG)/DBCP) et les
Centres régionaux d’instruments marins (RMIC) de l’OMM. Une intercomparaison de capteurs
prévue où les connexions fonctionnelles peuvent bénéficier à la fois à l’OMM et au GOOS est la
régate de l’Acoustic Doppler Current Profiler (ADCP) dans le cadre du projet X: Évaluer
l’incertitude de la mesure du débit.

Les connexions du GOOS à ces activités sont identifiées dans le groupe des observations
océaniques pour le climat (OOPC) et le GCO, en particulier le DBCP. Les connexions de
contrepartie identifiées de l’OMM concernent les activités du SC-MINT, de l’équipe d’experts
sur l’incertitude des mesures (ET-MU), de l’équipe d’experts sur les mesures de surface et de
subsurface (ET-SSM), de l’équipe d’experts sur la qualité, la traçabilité et l’étalonnage (ET-
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 5

QTC), de l’équipe d’experts du SC-ON sur les systèmes et l’utilisation de l’espace (ET-SSU) et
du projet X.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 6

2.2 Documents d’orientation et de réglementation

Les connexions fonctionnelles destinées à soutenir l’élaboration de documents d’orientation et


de réglementation sur les capteurs marins sont particulièrement importantes pour garantir la
qualité, la traçabilité et l’étalonnage des mesures. Ces connexions doivent aligner les
meilleures pratiques entre l’OMM et la communauté océanique du GOOS, le cas échéant. Ils
devraient soutenir les systèmes d’observation établis, les systèmes émergents dans le cadre
du GCO (HFRadar, réseau de télémétrie animale (ATN)), et permettre le renforcement des
capacités. Par exemple, pour le renforcement des capacités, consultez OceanTeacher, qui fait
partie de l’Échange international des données et de l’information océanographiques (IODE).
Pour les systèmes d’observation de la surface des océans dans le WIGOS, le matériel
réglementaire doit être publié par le SC-ON et le SC-MINT. Un autre exemple de ce type de
matériel est le manuel n° 8 de l’OMM, Guide des instruments et méthodes d’observation,
chapitre 4, Observations marines. En outre, le site Ocean Best Practices de la COI héberge un
vaste dépôt de documents en libre accès sur les meilleures pratiques communautaires dans le
domaine des sciences et des applications liées à l’océan.
Connexions GOOS: Meilleures pratiques de la COI/des océans: Vice-président du GCO Normes
et meilleures pratiques, développement des capacités de la COI, équipe de travail sur les
meilleures pratiques du GOOS.

Connexions OMM: SC-MINT, comité de rédaction (EdBD), secrétariat d’appui au GCO de l’OMM

Les résultats attendus de l’établissement adéquat des connexions susmentionnées sont la


formation, le soutien au développement des systèmes d’observation existants et nouveaux, et
le développement des capacités.

2.3 Centres régionaux d’instrumentation marine (AQ)

Les connexions fonctionnelles entre le SC-MINT de l’OMM et la COI/GOOS sont essentielles


pour l’AQ du RMIC. Une coordination plus étroite au niveau opérationnel entre les programmes
parrainés et le réseau permettra aux RMIC de bénéficier des processus établis des centres
régionaux plus matures. Par exemple, l’élaboration d’un formulaire de rapport et d’un système
d’évaluation des RMIC sur le modèle des centres d’instruments régionaux (CIR).

Connexions GOOS: Meilleures pratiques de la COI/des océans: Normes et meilleures pratiques


du BCG
Connexions OMM: le SC-MINT ET-QTC, et l’ET-MU, le Comité permanent sur la gestion et la
technologie de l’information (SC-IMT) Équipe d’experts en audit et certification (ET-AC)
Les résultats attendus sont que le GOOS bénéficie de l’expertise du RMIC grâce à une
confiance accrue dans les observations résultant d’une métrologie des capteurs robuste et bien
définie. Le manque de gouvernance est identifié en raison de la dissolution de la JCOMM. Les
comparaisons interlaboratoires (ILC) actuelles sont réalisées de manière distribuée et ad hoc
par des systèmes d’observation. Il convient d’examiner s’il existe un besoin communautaire
pour les RMIC.

3. RÉSEAUX D’OBSERVATION

3.1 Le système mondial d’observation (SMO)

À l’appui du PLAN POUR LA PHASE OPÉRATIONNELLE INITIALE DU WIGOS (2020-2023), et en


tant que première étape d’une approche par paliers pour obtenir une vue d’ensemble, cette
section traite d’abord de l’insertion des observations météorologiques marines au sein de
l’INFCOM de l’OMM en relation avec le DBCP, l’équipe d’observation des navires (SOT) et les
systèmes spatiaux.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 7

3.1.1 Gouvernance - règles et règlements

L’OMM, par l’intermédiaire de ses commissions, établit des règlements qui imposent des
obligations aux Membres de l’OMM (pays/gouvernements, et non les Services météorologiques
et hydrologiques nationaux (SMHN)). Ces règlements sont généralement rédigés par les
équipes d’experts de l’OMM (et les équipes de travail subsidiaires) et publiés dans les manuels
de l’OMM (après examen par la commission concernée, le Conseil exécutif (CE), puis le
Congrès).

Les guides de l’OMM fournissent ensuite des indications supplémentaires sur l’interprétation de
ces règlements et des meilleures pratiques.

La SOT et le DBCP fournissent, parmi leurs autres tâches, un forum permettant aux membres
(et aux autres parties prenantes) de coordonner leur approche de la réglementation, à la fois
pour remplir leurs obligations et pour influencer la réglementation.

3.1.1.1 Manuels et guides actuels, y compris les observations maritimes de surface

Formats de données en temps réel: Les formats des données d’observation en temps réel
(auparavant FM13, maintenant Forme universelle binaire pour la représentation (BUFR)) sont
définis dans le Manuel des codes (OMM-No. 306). Comprend également, entre autres, les
données des bouées, du bathythermographe expansible (XBT), de la conductivité, de la
température et de la profondeur (CTD) et des satellites.

Transmission / partage de données en temps réel: Le système de transmission des


observations en temps réel est défini dans le Manuel sur le Système mondial de
télécommunications (SMT) (OMM-No. 386) et la majorité des observations sont partagées sur
le SMT en vertu de la résolution 40 de l’OMM (Cg-XII).

Normes relatives aux métadonnées d’observation: Les métadonnées d’observation ont été
définies dans la Liste internationale des navires sélectionnés, supplémentaires et auxiliaires de
l’OMM (OMM-No. 47) et sont maintenant définies par la norme de métadonnées du WIGOS
(OMM-No. 1192) et mises en œuvre par OceanOPS. L’OMM 1192 comprend toutes les dates in
situ. Le programme OSCAR (Observing System Capability Analysis and Review) couvre
également les métadonnées des satellites.

Normes des instruments: Les normes relatives à l’instrumentation sont définies dans le Guide
des instruments météorologiques et des méthodes d’observation (OMM-No. 8). Comprend
également des données sur les bouées.

Caractéristiques de la station (paramètres observés, fréquence/horaire, qualité): Les


caractéristiques des stations maritimes (mobiles, fixes, AWS) sont définies dans le Guide du
système mondial d’observation (OMM-No. 488) et le Manuel du système d’observation intégré
de l’OMM (OMM-No. 1160). Comprend également des données de bouées et de satellites.

Systèmes de données en mode différé: Les systèmes de données en mode différé (formats,
contrôle de qualité, flux de données) sont décrits dans le Guide des services météorologiques
maritimes (OMM-No. 471). Pour l’instant, il ne s’agit que d’une expédition.

3.1.2 Intégration dans le WIGOS

Extrait du "PLAN POUR LA PHASE OPERATIONNELLE INITIALE DU WIGOS (2020 -


2023)":
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 8

Le concept d’intégration d’un réseau d’observation ou d’une composante du WIGOS peut être
défini comme celui qui respecte la plupart des critères d’intégration énumérés ci-dessous
conformément aux Règlements techniques (OMM-No. 49), Volume I, Partie I, et au Manuel du
Système mondial intégré d’observation de l’OMM (OMM-No. 1160), section 2 "Attributs
communs des systèmes composant le WIGOS":

Contribution de domaines spécifiques de surveillance du système terrestre à la révision


continue des exigences (RRR) en réponse à la vision du WIGOS en 2040, pour laquelle les
exigences des utilisateurs en matière d’observation sont soumises et maintenues dans
OSCAR/Requirements, et les déclarations d’orientation sont rédigées et maintenues pour les
domaines d’application pertinents. La création d’un nouveau domaine d’application pour la
surveillance de la cryosphère sera étudiée et les exigences relatives à la surveillance du CO2
atmosphérique seront prises en considération. Les exigences en matière d’observation sont
définies dans les domaines d’application suivants: océan, prévision numérique du temps (PNT)
et système mondial d’observation du climat (SMOC).

Augmentation des échanges internationaux de données dans les domaines du système


terrestre, ce qui améliore la disponibilité des données, y compris celles des secteurs
universitaire et privé, au profit de divers domaines d’application. Cela peut se faire notamment
en (i) facilitant la soumission des données par le biais du système d’information de l’OMM
(SIO) en utilisant des formats de données non conventionnels (par exemple NetCDF), (ii) en
facilitant l’accès aux données du SIO par les organisations partenaires et le secteur privé, (iii)
en mettant à leur disposition des informations de qualité sur les données de leur plate-forme
d’observation. La quasi-totalité des observations SOT et DBCP sont partagées sur le SMT.

Identifiants de station WIGOS (WSI) utilisés à la fois pour les métadonnées et l’échange de
données (voir 5.8). Les ID WIGOS sont définis pour toutes les plates-formes SOT, soit en
utilisant l’ID SOT ou l’ID OMM traditionnel, les ID WIGOS sont définis pour toutes les bouées
dérivantes et amarrées, que le DBCP a adopté en utilisant les ID OMM.

Les métadonnées du WIGOS sont régulièrement mises à jour dans OSCAR/Surface en utilisant
de nouveaux mécanismes de facilitation, tels que les modèles de soumission de métadonnées
de la communauté et les interfaces machine-machine spécifiques au programme avec OSCAR
(par exemple OceanOPS, la base de données des radars météorologiques, les observations
basées sur les aéronefs). Le dialogue au niveau national entre les points focaux nationaux
(PFN) d’OSCAR/Surface et les organisations partenaires sera encouragé, ainsi que la
nomination de points focaux nationaux OSCAR/Surface avec délégation de pouvoir pour saisir
les métadonnées directement dans OSCAR/Surface. Les métadonnées sont gérées par
OceanOPS et seront introduites dans OSCAR Surface dans un avenir proche.
Le concept de réseau mondial d’observation de base (GBON) a été étendu à d’autres variables
pour soutenir la prévision météorologique numérique mondiale et d’autres applications:

- Données météorologiques provenant des réseaux d’observation de surveillance du


climat (SMOC): le réseau de surface du SMOC (GSN) et le réseau de haute
atmosphère du SMOC (GUAN). Les règlements techniques seront mis à jour en
conséquence;
- Observations météorologiques marines dans les régions côtières où il y a une
juridiction nationale (zones économiques exclusives (ZEE)) dans un premier temps.
Pour les observations marines dans l’océan mondial où il n’y a pas de juridiction
nationale, une deuxième étape serait nécessaire, qui prendra du temps à
développer;
- Données hydrologiques provenant des NMHS/Services hydrologiques nationaux
(NHS), en particulier les précipitations et l’humidité du sol (requises pour le Global
NWP (GNWP));
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 9

- Les données de la cryosphère qui sont essentielles pour le PNTB, en particulier


l’équivalent en eau de la neige et l’épaisseur de la neige.
Une approche à plusieurs niveaux du WIGOS est notée, adoptée conformément aux principes
de conception du réseau d’observation, et devant être composée de: (1) les réseaux de
référence reposant sur le réseau de référence en altitude du SMOC (GRUAN) existant et le
nouveau réseau de référence en surface du SMOC (GSRN) en cours de développement; (2) les
réseaux d’observation de base (tels que GBON et RBON), et (3) tous les autres réseaux, y
compris ceux de tiers. Les règlements techniques seront mis à jour en conséquence.
Le système de surveillance de la qualité des données du WIGOS (WDQMS) doit être étendu à
d’autres domaines, à partir de la focalisation actuelle sur les exigences de la PNT globale pour
les stations d’observation au-dessus de la terre, sur un nombre limité de variables (pression de
surface, température, humidité et vent, et profils de l’air supérieur) à des variables
supplémentaires telles que le CO2, l’équivalent en eau de la neige et/ou la profondeur de la
neige, les précipitations. Des recherches seront menées sur la manière de tirer parti des
activités de modélisation dans d’autres domaines (océan, hydrologie, cryosphère, composition
atmosphérique) afin de fournir des informations de surveillance de qualité pour un éventail
plus large de variables et d’applications. Bien qu’il ne fasse pas officiellement partie du
WDQMS, le contrôle effectué par OceanOPS fait partie de la planification du système.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 10

3.1.3 Activités de l’END en relation avec la structure de l’OMM

INFCOM

Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
Influencer/contribuer à
l’évolution et à la conception
du SIO 2.0 en veillant à ce
WIS2 Engagement des
qu’il réponde aux besoins de données de
programmes de l’OMM
la communauté océanique, tiers/OpenGTS
ET-W2WPE
avec les conseils du BCG, de
la SOT, du DBCP et d’autres
(1).
Influencer/contribuer à la
spécification des formats de
Normes de données Formats de données en
données et des normes (en
ET-Data temps réel/ BUFR
temps réel), prendre conseil
auprès de SOT, DBCP (1)
Influencer/contribuer à la
spécification des formats de
Gestion et Normes de métadonnées données et des normes
Métadonnées du WIGOS
technologie ET-Metadata (métadonnées), prendre
de conseil auprès de SOT, DBCP
l’information (1)
SC-IMT
Prendre principalement l’avis
de l’ET-IM sur les formats en
Formats de données en
mode différé (par exemple, la
mode différé/IMMT - voir
bande météorologique
Gestion de l’information l’équipe d’experts sur les
maritime internationale
ET-IM besoins en données pour
(IMMT)), mais aussi s’assurer
les services climatiques.
que les besoins opérationnels
(ET-DRCS)
sont satisfaits (par exemple,
la SOT en format IMMT (2)).

Demandez conseil à Infrastructure d’échange


Opérations et suivi
de données, qualité des
ET-OM
métadonnées

Navire d’observation
Audit et certification
Demandez conseil à volontaire (VOS)
ET-AC
Certification DAC, GDAC

Diriger la contribution méta-


Mesures de surface et de océanique à l’OMM n° 8, en
Normes relatives aux
sub-surface prenant conseil et en
instruments
ET-SSM s’appuyant sur SOT, DBCP
Mesures (1).
Instruments
et traçabilité Qualité, traçabilité et Normes relatives aux
Donner des conseils (2)
SC-MINT étalonnage ET-QTC instruments

Incertitude de mesure Normes relatives aux


Donner des conseils (2)
ET-MU instruments

Groupe Mise en œuvre du Influencer/contribuer à la


d’étude - réseau mondial conception du GBON, en
SG-GBON d’observation de base tenant compte des
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 11

INFCOM

Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
conseils/aide de SOT, DBCP
(1)

Équipe commune
Contribuer au processus RRR,
d’experts sur la mise en
les interactions se faisant
œuvre du système Revue de presse
probablement par le biais
terrestre
d’autres groupes (2).
Modélisation JET-ESI
et prédiction
Système de prévision
du système
météorologique
terrestre Demandez conseil à
opérationnel
SC-ESMP
ET-OWFS
Système opérationnel de
prévision du climat Demandez conseil à
ET-OCPS
Observations océaniques
et systèmes
Obtenir des conseils (2)
d’infrastructure
SG-OOIS
Système mondial
d’observation du climat
OMM/INFCOM-
COI/UNESCO-
Programme des Nations
Demandez conseil à
unies pour
l’environnement (PNUE)-
Conseil scientifique
international (CSI)
JSG-GCOS

SERCOM

Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
Contribution
Sécurité maritime ET- Donner et recevoir des observationnelle à la
MS conseils sécurité de la vie en mer
(SOLAS)

Points focaux du
Donner et recevoir des Contribution
Météorologie National Marine Service
conseils observationnelle à SOLAS
marine et NMSFP
océanographie
Service mondial
Services SC- d’information et d’alerte Donner et recevoir des Contribution
MMO météo-océanique conseils observationnelle à SOLAS
WWMIWS - SubC
Équipe d’experts sur les
compétences et le Donner et recevoir des Développement des
développement des conseils capacités
capacités ET-CCD
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 12

SERCOM

Équipe
Connexion/interactions
Comité d’experts/groupe Fonctions SOT
(priorité pour SOT)
d’étude
Exigences de Met-Ocean Donner et recevoir des En cours de
ET-MOR conseils développement/ TBD

CMA (Surveillance)
Demandez conseil à
ET-CMA

Gestion des données


Services DRC (Exigences) climatiques/ Système de
Demandez conseil à
climatiques ET-DRCS données climatiques
marines (MCDS)
SC-CLI
Opérations du système
d’information sur les Gestion des données
Demandez conseil à
services climatiques ET- climatiques/ MCDS
CSISO

3.2 La surveillance mondiale de la cryosphère (GCW)

La GCW de l’Organisation météorologique mondiale est un mécanisme international de soutien


de toutes les observations cryosphériques clés in situ et par télédétection. Les observations in
situ sont en grande partie obtenues via les stations dites CryoNet, des observations
supplémentaires étant disponibles à partir des stations contributrices (non CryoNet). CryoNet
est construit sur une base d’observatoires cryosphériques existants et encourage l’inclusion
d’observations cryosphériques supplémentaires suivant des protocoles d’observation standard.
Pour répondre aux besoins des Membres et partenaires de l’OMM en matière de services aux
utilisateurs, aux médias, aux décideurs publics et aux responsables politiques, la GCW fournit
des données, des informations et des analyses faisant autorité, claires et utilisables
sur l’état passé, actuel et futur de la cryosphère. Le GCW englobe l’observation, la
surveillance, l’évaluation, le développement de produits, la prédiction et la recherche.

Recommandations: Meilleures pratiques du GCW sur les composants cryosphériques, en


particulier pour la glace de mer et la neige (sur la glace de mer), et GCW pour fournir des
orientations sur les métadonnées en ce qui concerne les mesures ainsi que les plates-formes;
en vue de l’OceanOPS.

Connexions GOOS:
* Via des réseaux d’observation qui contribuent aux Variables Essentielles du Climat (VEC) de
l’océan et aux Variables Essentielles de l’Océan (VOA) de la physique.
Par exemple:
→ DBCP: Programme international de bouées pour l’Antarctique (IPAB) et Programme
international de bouées pour l’Arctique (IABP).
→ VOS.

3.3 La veille de l’atmosphère globale

La composante d’observation du programme de veille de l’atmosphère globale (VAG) est une


composante des systèmes d’observation du WIGOS. La VAG a été créée en 1989, l’impact de
l’homme sur la composition de l’atmosphère et son lien avec le temps et le climat;
l’acidification était la principale menace mondiale. La VAG a un rôle important à jouer dans la
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 13

mise en œuvre de l’accord de Paris en fournissant des outils scientifiques pour soutenir les
politiques. Le rôle de la VAG est de combiner les mesures et les outils de modélisation et
d’aider à combler les lacunes de la recherche dans les régions du monde qui en ont besoin, ce
qui nécessite des mesures sur toute la Terre, y compris les océans.

La VAG a proposé une organisation modifiée en réponse à la réforme de l’OMM. Dans cet
alignement, les interactions avec l’INFCOM ont lieu au niveau des équipes d’experts. Avec le
processus d’opérationnalisation proposé pour la VAG et l’intégration transparente des
différents domaines du système terrestre dans les activités de l’INFCOM, on s’attend à ce que
les liens appropriés entre l’océan et la composition de l’atmosphère soient établis pour les
observations, les réseaux, l’infrastructure et les questions liées à la gestion de l’information.

D’autre part, les groupes consultatifs scientifiques (GCS) de la VAG sont en contact avec leurs
homologues des organisations partenaires et des programmes de recherche. Les comités de
pilotage du GAW interagissent avec le SERCOM et les SAGs thématiques dans la transition vers
les services.

3.3.1 Pollution atmosphérique due au transport maritime

Le transport maritime international représente une source importante et croissante d’émissions


de polluants atmosphériques, y compris de gaz à effet de serre. L’Organisation maritime
internationale (OMI) s’est efforcée de réduire la pollution atmosphérique due à la navigation et
l’annexe VI de la convention MARPOL de l’OMI a fixé les premières normes mondiales
concernant la teneur en soufre des fiouls marins et les émissions d’oxydes d’azote (NOx) des
moteurs de navires neufs. La navigation serait responsable de 18 à 30 % de la pollution
mondiale par les oxydes d’azote (NOx) et de 9 % de la pollution mondiale par les oxydes de
soufre (SOx). 70 % de toutes les émissions des navires sont produites à moins de 400 km de
la terre. Le secteur du transport maritime travaille sur de nouvelles technologies pour
sélectionner le carburant et sur de nouvelles technologies pour réduire la pollution
atmosphérique. Le Groupe mixte d’experts chargé d’étudier les aspects scientifiques de la
protection de l’environnement marin (GESAMP) est un organe interinstitutionnel des Nations
unies qui soutient la protection et l’utilisation durable de l’environnement marin. De nombreux
articles scientifiques traitent de l’impact des dépôts d’azote sur les océans. La plupart des
océans sont limités en azote et l’atmosphère est la principale source externe d’azote pour les
océans, qui augmente actuellement la productivité d’environ 0,4 %.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) accueille le Centre international de


coordination sur l’acidification des océans et étudie les processus marins liés à l’acidification
des océans. Il existe un potentiel de coopération sur le dépôt de radionucléides et sur
l’influence du pH sur la solubilité des nutriments.

Il est de plus en plus nécessaire de collecter des données systématiques et d’exécuter des
modèles reliant les données météorologiques, y compris les données terrestres et océaniques,
afin d’élaborer un modèle mondial de quantification/prédiction de ces gaz nocifs. Il existe des
domaines potentiels d’intérêt commun entre l’OMM/VAG, le GOOS/COI/PNUE, l’OMI et le
GESAMP en ce qui concerne l’expansion du réseau VAG pour inclure davantage de stations
liées à l’océan et un ensemble plus complet de déterminants de mesure; le dépôt
atmosphérique de nutriments, leurs cycles biogéochimiques et leur influence sur l’acidification
de l’océan et de l’atmosphère et sur les phénomènes biologiques. Le GOOS a développé des
EOVs et cette méthodologie pourrait être utile. GAW identifie le partenariat avec la COI dans
son plan de mise en œuvre.

Les stations marines distantes in situ sont importantes pour les apports océaniques et le
transport à longue distance des polluants atmosphériques. Les bouées amarrées et les
observations à bord de navires par le biais de DBCP/SOT/OceanSITES peuvent être explorées
afin de recueillir des données supplémentaires pour la VAG de l’OMM par le biais du GOOS.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 14

Compte tenu de la santé des personnes et des océans et de l’effet cumulatif sur
l’environnement, les gaz à effet de serre doivent faire l’objet d’un travail plus systématique
pour la société. La communauté scientifique océanique a publié des articles de recherche sur
les changements de l’équilibre acide/base de l’atmosphère et de l’océan et leurs impacts
ultérieurs sur les échanges chimiques air/mer.

Référence
• Plan de mise en œuvre de la Veille de l’atmosphère globale (VAG) de l’OMM: 2016-2023,
Rapport GAW n°. 228

3.3.2 Rayonnement solaire

Le rayonnement solaire incident sur la surface de la Terre entraîne des interactions entre
l’atmosphère et la surface sous-jacente, qu’il s’agisse de la terre ou de l’océan, influençant la
croissance de la couche limite, l’échange d’énergie, d’eau et de carbone, ainsi que des modèles
météorologiques et climatiques essentiels. Les mesures du bilan radiatif de surface au-dessus
de l’océan sont techniquement difficiles pour un certain nombre de raisons, notamment les
conditions d’éloignement, le mouvement des plates-formes où sont installés les instruments,
l’environnement marin corrosif et les limitations de puissance. Les océans ont un impact sur le
temps et le climat en réchauffant (et en refroidissant) la basse atmosphère. En particulier,
lorsque l’eau de mer s’évapore, la surface de l’océan se refroidit; et lorsque l’humidité se
condense ensuite en gouttelettes de nuages, cette chaleur est libérée et réchauffe
l’atmosphère. La capacité thermique spécifique de l’eau étant considérablement plus
importante que celle de la terre, la température de l’air est plus variable sur la terre que sur
les océans, ce qui entraîne une tendance à des climats plus doux sur les côtes qu’à l’intérieur
des terres. La perte de chaleur océanique due à l’évaporation est associée à des flux
d’humidité qui constituent une source importante d’eau pour l’agriculture et la consommation
humaine. Comprendre et quantifier l’échange de chaleur et de quantité de mouvement entre
l’océan et l’atmosphère est donc d’une importance capitale pour la bonne gestion des
ressources naturelles et la réduction des risques pour les populations vulnérables. Une
expansion majeure des observations du rayonnement de surface de l’océan à partir de bouées,
de navires et de véhicules de surface autonomes est prévue grâce aux efforts du programme
de la Décennie des Nations unies pour l’océanologie au service du développement durable, de
la "Stratégie d’observation des interactions air-mer" (OASIS; https://airseaobs.org/) et du
Baseline Surface Radiation Network (BSRN; https://bsrn.awi.de/). Un groupe de travail
communautaire élabore actuellement les meilleures pratiques pour les mesures du
rayonnement de surface de l’océan qui s’alignent davantage sur les normes utilisées par la
communauté du rayonnement de surface terrestre. L’OMM a mis en place un exercice
d’intercomparaison bien établi par le biais d’associations régionales pour coordonner les
mesures du rayonnement solaire. Ces mesures doivent encore être pleinement développées
pour les océans, à l’exception de la collecte de données à long terme à partir de bouées
amarrées et de navires. Le SOT travaille à la mise en place d’une installation pour ces
mesures. Une coordination est nécessaire entre l’OMM et la COI pour partager l’expérience et
l’installation de ces mesures et pour travailler avec l’industrie.

3.4 Le système mondial d’observation du climat

Le SMOC est coparrainé par l’OMM, la Commission océanographique intergouvernementale de


l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (COI-UNESCO), le
PNUE et le CSI. Il évalue régulièrement l’état des observations du climat mondial de
l’atmosphère, des terres et des océans et produit des orientations pour son amélioration. Le
SMOC œuvre en faveur d’un monde où les observations climatiques sont précises et durables,
et où l’accès aux données climatiques est libre et ouvert.
Le GCOS est dirigé par un comité directeur qui assure l’orientation, la coordination et la
supervision. Trois groupes scientifiques, relevant du comité directeur, ont été créés pour
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 15

définir les observations nécessaires dans chacun des principaux domaines mondiaux
(atmosphère, océans et terres), préparer les éléments spécifiques du programme et formuler
des recommandations pour la mise en œuvre:

• Groupe d’observation atmosphérique pour le climat (AOPC);


• OOPC;
• Groupe d’observation terrestre du climat (TOPC).
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 16

Les trois panels réunissent des experts scientifiques dans leurs domaines respectifs afin de
générer des contributions de ces domaines à la communauté d’observation du climat. Chaque
groupe est en contact avec les communautés de recherche et d’exploitation concernées afin
d’identifier les variables, propriétés et attributs mesurables qui contrôlent les processus
physiques, biologiques et chimiques affectant le climat, qui sont eux-mêmes affectés par le
changement climatique, ou qui sont des indicateurs du changement climatique et fournissent
des informations sur les impacts du changement climatique. Afin d’assurer la cohérence des
exigences avec le programme global du WIGOS, chaque panel coordonne également les
activités avec d’autres panels et groupes de travail du système d’observation global, y compris
pour les groupes marins/océaniques. L’OOPC est en effet coparrainé non seulement par le
SMOC et le Projet mondial de recherche sur le climat (PMRC), comme les autres panels, mais
aussi par le GOOS, et sert non seulement de panel océanique du SMOC mais aussi de panel de
physique du GOOS et de mécanisme de coordination inter-GOOS pour les observations du
climat océanique en matière de physique, de carbone, de biogéochimie, de biologie et
d’écosystèmes. L’OOPC a donc une structure de gouvernance / de direction / de rapport
différente de celle des deux autres panels.

On se rend compte qu’il est nécessaire de maintenir, d’améliorer et de coordonner le système


d’observation de la météorologie marine in situ en réponse aux besoins déclarés de données
de météorologie marine pour soutenir le SMOC, y compris les observations du climat mondial
impliquant une combinaison et une intégration des systèmes d’observation mondiaux,
régionaux et nationaux fournissant des données et des produits climatiques. En ce qui
concerne les questions de changement climatique, les SMOC prennent en compte les besoins
d’observation pour surveiller les émissions et les réductions d’émissions, les besoins
d’information pour évaluer l’adaptation au changement climatique et la résilience climatique,
les besoins de données pour la sensibilisation du public et le développement des capacités.

Dans son document Plan de mise en œuvre 2016, les activités du SMOC visaient à:

(a) Veiller à ce que le système climatique continue d’être surveillé;


(b) Améliorer les prévisions climatiques mondiales, régionales et locales à long terme
en comblant les lacunes dans la couverture du réseau, en affinant les exigences en
matière de VCE, en observant les paramètres supplémentaires identifiés par la
communauté scientifique, en améliorant les techniques et en abordant les cycles
mondiaux de manière plus globale;
(c) Adaptation du soutien;
(d) Améliorer la fourniture d’informations utiles aux utilisateurs;
(e) Améliorer la communication sur l’état du climat.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 17

3.4.1 Observations pour l’adaptation, l’atténuation et les indicateurs climatiques

Un service climatique comprend la production et la fourniture en temps utile de données,


d’informations et de connaissances climatiques fiables et fondées sur des données
scientifiques, afin de soutenir les politiques et autres processus décisionnels. Pour être
efficaces, les services climatiques doivent être conçus en collaboration avec les clients et les
parties prenantes, être fondés sur un accès libre et gratuit aux données essentielles et inclure
des mécanismes de retour d’information aux utilisateurs. La résolution 39 (Cg-17) reconnaît
l’importance fondamentale du SMOC pour le Cadre mondial pour les services climatologiques.

Il a été reconnu que les modèles climatiques mondiaux et les systèmes d’observation par
satellite étaient utiles pour soutenir les décisions à l’échelle nationale et mondiale, mais qu’ils
étaient inadéquats pour la prise de décision au niveau local et sous-national, car la résolution
spatiale de leurs produits était trop grossière. Il est donc important d’identifier les besoins
d’observations aux niveaux local et régional nécessaires pour soutenir la prise de décision, y
compris pour les observations marines/océaniques. Les moteurs des observations
systématiques à l’échelle mondiale sont les accords environnementaux multilatéraux et les
actions internationales. En ce qui concerne la coordination interinstitutions/interprogrammes, il
est essentiel de clarifier les responsabilités, de définir les points de contact pour des sujets
spécifiques, de créer des synergies et, d’une manière générale, de renforcer la coopération
entre les programmes des Nations unies, ainsi que d’examiner comment les communautés
mondiales de l’océan et du climat peuvent utiliser leurs systèmes de notification par
l’intermédiaire de l’OMM, de la CCNUCC, de la COI, de l’OMI et d’autres organismes, afin de
toucher différentes communautés et d’être reconnues comme une source d’informations
validées faisant autorité et répondant aux besoins des utilisateurs.

Dans l’ancienne structure de l’OMM, la Commission de climatologie (CCl) avait prévu de mieux
coordonner le sauvetage et la préservation des données par l’intermédiaire de son équipe
d’experts en sauvetage des données, dont les tâches consistent notamment à organiser la
mise en place, la population et la maintenance d’un portail Web international de sauvetage des
données, à résumer les informations clés et à fournir une analyse des lacunes dans les
activités internationales de sauvetage des données. L’archivage des données et les activités de
sauvetage et de contrôle de la qualité qui se déroulent dans l’océan depuis de nombreuses
années. Un engagement plus étroit entre les équipes d’experts et les groupes d’étude sur le
climat et les océans de l’OMM, de la COI, du PNUE, du CSI et des organisations internationales
de recherche est nécessaire dans cet effort.
Les activités relevant auparavant de la JCOMM doivent être renforcées:

• Évaluation permanente de l’efficacité du système d’observation global, notamment


dans le cadre des programmes GOOS et SMOC, en suggérant et en coordonnant les
changements et les améliorations destinés à le perfectionner;
• Élaboration et mise en œuvre, en coopération avec les SG et SC de l’INFCOM de
l’OMM, le Conseil scientifique international (CSI) et d’autres organismes de gestion
des données appropriés, de systèmes de gestion des données de bout en bout pour
répondre aux besoins opérationnels en temps réel des systèmes opérationnels
actuels et des systèmes d’observation mondiaux; coopération avec ces organismes
pour obtenir des engagements en vue de l’exploitation des centres nationaux de
compilation, de contrôle de la qualité et d’analyse des données nécessaires pour
mettre en œuvre les flux de données dont ont besoin les utilisateurs dans des délais
adaptés à leurs besoins;
• Fournir des conseils, une assistance et des encouragements aux centres d’analyse
nationaux et internationaux, en coopération avec d’autres SG et SC appropriés,
pour préparer et fournir les produits et services de données dont ont besoin les
programmes scientifiques et opérationnels internationaux, les membres de l’OMM et
les États membres de la COI;
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 18

• Contrôler l’utilisation des observations et des produits dérivés et suggérer des


changements pour améliorer leur qualité dans le cadre du système WIGOS.
Coordination avec le SERCOM, notamment des services de météorologie maritime
et des services océanographiques associés liés à la sécurité, qui font partie
intégrante du système mondial de détresse et de sécurité en mer de la convention
internationale SOLAS, y compris les observations in situ des glaces;
• Mise en place d’accords de coopération avec les organes de gestion des données de
la COI, du CSI et au sein des centres mondiaux de données de l’OMM et du CSI,
afin de fournir des ensembles de données complets (comprenant à la fois des
données en temps réel et en mode différé) avec un niveau élevé de contrôle de la
qualité, de documentation à long terme et d’archivage des données, selon les
besoins des futures études à long terme;
Référence:
• OMM, 2016, Le système mondial d’observation du climat: Besoins de mise en
œuvre (GCOS-200/ GOOS-214)
• COI, 2000, The Establishment of JCOMM and the Consequences for IODE, Rapport
soumis à la16e session du Comité de la COI sur l’IODE, Lisbonne, Portugal, 30
octobre - 9 novembre 2000.

3.5 Observations et données satellitaires océaniques

La motivation de cette section est de développer des liens entre la coordination par le
Programme spatial de l’OMM des observations opérationnelles de l’atmosphère et de l’océan
par satellite et la coordination par le GOOS des observations in situ de l’océan. De tels liens
renforceraient le GOOS grâce à un vaste éventail d’observations supplémentaires enregistrées
par les satellites et, simultanément, renforceraient l’accent mis par la réforme de l’OMM sur les
liens entre l’océan, le climat et le temps.

Dans l’ancienne JCOMM, un coordonnateur des données satellitaires avait pour rôle de
coordonner les besoins en matière de données océaniques satellitaires, d’assurer la liaison
avec l’Équipe d’experts sur les systèmes à satellites (ET-SAT) et l’Équipe d’experts
interprogrammes sur l’utilisation et les produits des satellites (IPET-SUP) de la Commission des
systèmes de base (CBS), ainsi qu’avec le Comité sur les satellites d’observation de la Terre
(CEOS) et le Groupe de coordination pour les satellites météorologiques (CGMS), et de faire
rapport au président du Groupe de coordination du domaine de programme Services et
systèmes de prévision. Après la réforme de l’OMM, les fonctions de l’ET-SAT et de l’IPET-SUP
de la CSB sont intégrées dans le rôle global de l’équipe d’experts en systèmes et utilisation de
l’espace (ET-SSU) de l’INFCOM SC-ON. Le groupe de coordination des services et des systèmes
de prévision de la JCOMM (SFSCG) est subsumé par le SERCOM SC-MMO.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 19

3.5.1 Programme spatial de l’OMM

Figure 1. Système opérationnel d’observation spatiale de l’OMM

https://public.wmo.int/en/programmes/wmo-space-
programme#:~:text=Le%20OMM%20Programme%20Space%20est%20chargé%20de%20pro
mouvoir%20le%20climat%2C%20l’eau%20et%20les%20applications%20de%20l’OMM%20Me
mbres

Le Programme spatial de l’OMM (PSM) coordonne les composantes opérationnelles du système


d’observation spatiale (figure 1) du WIGOS afin de garantir des observations par satellite
durables et interopérables et de promouvoir leurs applications. La quasi-totalité des
observations satellitaires WSP sont des variables atmosphériques destinées à améliorer la
qualité des prévisions NWP. Les variables océaniques WSP de la topographie de la surface de
l’océan et de la température de la surface de la mer (figure 1) améliorent également la
compétence de la PNT et, en outre, apportent des informations substantielles aux objectifs du
GOOS. Les mesures océaniques par satellite non opérationnelles, par exemple la salinité de
surface de la mer SMOS de l’ESA, ne sont pas représentées sur la figure 1.

3.5.2 GOOS

La stratégie 2030 du GOOS prévoit un système intégré de systèmes et de services


d’observation des océans in situ et par satellite (figure 2). Le GOOS est l’organisation mondiale
de coordination des mesures in situ. Il travaille également sur la modélisation océanique,
l’équipe d’experts sur le système opérationnel de prévision océanique (ETOOFS), la gestion des
données et la prestation de services. La stratégie GOOS permettra de construire un système
plus intégré.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 20

Figure 2. Adapté de Fischer et al. (2019) La stratégie 2030 du Système mondial


d’observation de l’océan. Brochure du CIO 2019-5

3.6. Surveillance du réseau et métadonnées

3.6.1. Surveillance

Pour garantir la qualité, l’opportunité et la couverture des observations, il est nécessaire


d’assurer un suivi et un retour d’information efficaces aux réseaux. Ce type de surveillance est
actuellement coordonné pour les observations de l’océan et de la météorologie marine sous
l’égide du GCO du GOOS et des équipes/panels qui le composent, comme la SOT et le DBCP.
Par exemple, les indicateurs clés de performance (ICP) ont été fixés par les groupes du BCG
pour un certain nombre de thèmes différents et pour les différents réseaux. Dans le cadre de
ce processus d’élaboration des indicateurs clés de performance, les plans de mise en œuvre du
RRR et du SMOC de l’OMM ont été pris en compte. L’équipe OceanOPS surveille à son tour les
performances des réseaux par rapport à ces indicateurs clés de performance et fournit un
retour d’information aux réseaux par l’intermédiaire des groupes du GCO tels que SOT et
DBCP. Les indicateurs comprennent par exemple des mesures de la couverture de
l’observation (espace, temps, VCE) et de la rapidité de l’observation. Il n’existe actuellement
aucun indicateur clé de performance couvrant la qualité des observations ou le flux de données
en mode différé vers le MCDS et les archives climatiques.
La surveillance du réseau en temps réel/opérationnel se divise en 5 catégories:

(1) Qualité;
(2) Mise en œuvre;
(3) Flux de données;
(4) Instrumentation;
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 21

(5) La diversité.
Pour le VOS, beaucoup d’entre eux sont contrôlés par OceanOPS par rapport à des indicateurs
clés de performance prédéfinis. La mise en œuvre est mesurée en fonction de la couverture
globale (nombre de cellules de grille de 250 km x 250 km avec au moins 2 observations par
mois), du pourcentage de navires enregistrés actifs et du pourcentage de navires identifiables
par un identifiant. Le flux de données est mesuré en termes de format de données en temps
réel (en notant la migration vers BUFR), de qualité / exhaustivité des métadonnées, d’actualité
et de quantité d’observations. L’instrumentation est mesurée en termes de pourcentage de
navires équipés de stations météorologiques automatiques et la diversité en termes de nombre
de pays participants. Ces paramètres font l’objet d’un suivi régulier par la SOT.

La qualité de l’observation n’est pas contrôlée par l’OceanOPS mais l’est par d’autres centres.
Entre 1987 et 2018, la qualité des observations réalisées par le VOS a été officiellement
contrôlée par le Met Office britannique dans son rôle de centre régional spécialisé de
surveillance (RSMC) de l’OMM. Dans le cadre de cette surveillance, les observations ont été
comparées aux prévisions de la PNT et les statistiques d’erreur ont été estimées, à la fois le
biais moyen et la variance d’erreur. Les navires ou plateformes présentant des biais constants
ou des écarts d’erreur élevés ont été ajoutés à une liste noire mensuelle, les opérateurs VOS
ont reçu des statistiques sommaires pour leurs flottes et ces listes noires et statistiques
sommaires ont été mises à la disposition de la communauté VOS au sens large. Un résumé de
la qualité a été fait régulièrement lors des sessions semestrielles de la SOT. Au cours de
l’année 2019, lors de la dixième session de la SOT, le UK Met Office a informé la communauté
qu’en raison de l’obsolescence du système de surveillance, de la difficulté à maintenir le
système et du manque de demande des utilisateurs, le UK Met Office n’agirait plus en tant que
RSMC. L’équipe de surveillance a toutefois noté que le rapport consolidé produit par le CMRS
était utile. Parallèlement aux activités du RSMC, Météo France, dans le cadre d’E-SURFMAR,
surveille la qualité des données VOS, produisant des statistiques similaires à celles produites
précédemment par le RSMC. Il y a actuellement une lacune dans le suivi formel de la qualité
des observations du VOS.

En plus de la surveillance opérationnelle en temps quasi réel, les données en mode différé des
navires d’observation volontaire sont contrôlées par les deux centres d’assemblage des
données mondiales (GDACS) pour les VOS au sein du MCDS. Ces GDACS contrôlent le volume
des données différées (nombre d’observations), l’actualité et la qualité des données en utilisant
la norme minimale de contrôle de la qualité de l’OMM. Les formats/standards de données et le
système de contrôle de la qualité étaient auparavant supervisés par l’équipe d’experts en
climatologie marine de la JCOMM. Après la réforme de l’OMM, la gouvernance des formats de
données et de la norme de contrôle de la qualité (QC) n’est pas claire.
Des lacunes: La surveillance est limitée par rapport aux exigences d’observation du climat et
au flux de données en mode différé. De même, le contrôle coordonné de la qualité de
l’observation est limité.

Connexions GOOS: Le BCG et les groupes constitutifs, OceanOPS


Connexions OMM: OceanOPS, SC-IMT/Expert Team on Operations and Monitoring (ET-OM)/
Task Team on WIGOS Data Quality Monitoring System (TT-WDQMS)
Connexions GCOS: AOPC et OOPC

3.6.2 Métadonnées

Des métadonnées instrumentales et de plate-forme précises sont nécessaires pour utiliser


pleinement les observations et profiter pleinement de leur collecte. Les exemples incluent
l’utilisation de métadonnées pour homogénéiser les observations à un niveau de référence
commun, l’estimation et la suppression des biais basés sur la méthode d’observation et la
quantification de l’incertitude et des erreurs dans les données. Dans le contexte de l’OMM, les
exigences en matière de métadonnées sont spécifiées dans la norme de métadonnées de
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 22

l’OMM WIGOS. Les exigences relatives aux données océanographiques et météorologiques sont
souvent les mêmes.

Des lacunes: Exigences climatiques, représentation au sein du TT-WIGOSMD


Connexions GOOS: OceanOPS, SOT, DBCP, autres panneaux ? BCG
Connexions OMM: OceanOPS, SC-IMT/ET-Metadata/TT-WIGOSMD
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 23

Les métadonnées au niveau des instruments et des stations pour le programme VOS ont été
recueillies systématiquement depuis 1955 et ont été publiées régulièrement entre 1955 et
2008 dans la publication numéro 47 de l’OMM, "La liste internationale des navires sélectionnés,
supplémentaires et auxiliaires" (ci-après Pub. 47). Initialement, Pub. 47 était publié deux fois
par an en format papier avec des suppléments énumérant les modifications à apporter aux
versions complètes publiées annuellement. De ~1970 à 1998 Pub. 47 était publié
annuellement, puis est passé à 4 fois par an à partir de 1998. En 1998, des versions
électroniques ont commencé à être publiées par l’OMM. À partir de 2008, la publication
officielle est devenue moins régulière, la dernière version disponible hébergée sur le site web
de l’OMM ayant été publiée en 2013 (en février 2021).

En raison de l’actualité de Pub. 47 mises à jour, les mises à jour trimestrielles étant trop peu
fréquentes pour les utilisateurs opérationnels, une base de données opérationnelle a été
développée par Météo France dans le cadre d’E-SURFMAR. Les mises à jour ont été disponibles
peu de temps après que les données aient été soumises à Météo France. Au départ, seules les
données relatives aux navires recrutés par les pays participant à E-SURFMAR étaient gérées,
mais l’utilité de la base de données a été rapidement reconnue et le Pub E-SURMAR. 47 est
devenue la source de facto des métadonnées du VOS. Compte tenu du succès de la base de
données E-SURFMAR et de la nécessité de disposer de métadonnées provenant d’autres plates-
formes d’observation, il a été proposé de faire migrer la base de données d’E-SURFMAR vers le
JCOMMOPS et d’élargir le champ d’application pour inclure les métadonnées provenant d’autres
plates-formes telles que les bouées et les plates-formes fixes. À la suite de la JCOMM-5 en
2017, le groupe de travail Pub. 47 format a été gelé et la base de données a été migrée.

Depuis leur première publication, les données contenues dans le document WMO-No 47,
Champs et descriptions de métadonnées, formats d’échange et tableaux de codes - Format des
métadonnées Version 04, et le format de ces données, sont régis par l’OMM et les règlements
publiés dans les guides et manuels de l’OMM. Dans le cadre de la JCOMM, SOT proposera des
changements à la Pub. 47 aux sessions de la JCOMM. Une fois approuvés, ils seront
recommandés au CE de l’OMM pour être approuvés dans le cadre du système de l’OMM et pour
que les manuels et guides soient mis à jour. La SOT consultera l’équipe d’experts en
climatologie marine (ETMC) pour s’assurer que les besoins des utilisateurs de données sur le
climat marin sont pris en compte.

Suite au développement continu du WIS et du WIGOS, les exigences en matière de


métadonnées sont actuellement harmonisées entre les systèmes d’observation. Le contenu de
l’information et le format des métadonnées sont maintenant définis respectivement dans la
norme de métadonnées du WIGOS (WMDS; WMO-No. 1192) et dans le volume I.3 du manuel
des codes (WMO-No. 306, Volume I.3). Les métadonnées collectées dans le cadre du WIGOS
sont publiées et mises à disposition par le biais de l’outil OSCAR de l’OMM.

Des travaux sont actuellement en cours au sein de la SOT et de l’OceanOPS pour définir le
format de remplacement pour Pub. 47 et la mise en correspondance du nouveau format avec
la norme de métadonnées du WIGOS (WMDS) pour s’assurer que le nouveau format et la base
de données sous-jacente sont conformes à la WMDS. Il convient de noter qu’il n’y a
actuellement aucune représentation officielle de la communauté océanographique au sein des
équipes de l’OMM qui spécifient les formats de données et les normes relatives aux
métadonnées. Dans le cadre de la définition du format de remplacement de Pub. 47, on s’est
efforcé de prendre en compte les besoins de la communauté opérationnelle et de la
communauté du climat marin et on a élargi le champ d’application pour inclure les exigences
du programme de navires occasionnels (SOOP) et des utilisateurs océanographiques. Les
besoins de la communauté opérationnelle (VOS et SOOP) sont exprimés par le biais de la SOT,
mais depuis la dissolution de la JCOMM, les liens formels avec la communauté du climat marin
ont été perdus. Un sous-ensemble des métadonnées d’OceanOPS est régulièrement
synchronisé et mis à jour avec OSCAR.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 24

Figure 3: Exemples d’indicateurs clés de performance suivis par l’OceanOPS

3.7 Conception de réseaux pour répondre aux exigences des services de l’OMM
et de la COI/GOOS et d’autres domaines d’application.

Comme indiqué précédemment, le GOOS compte de nombreux contributeurs au système


d’observation (réseaux mondiaux, sous l’égide du GCO, OceanOPS qui suit les observations
des réseaux mondiaux par le biais de métadonnées, Alliances régionales du GOOS (GRA),
systèmes nationaux, réseaux BioEco, instituts). Un premier lien est le GOOS-SC - où l’OMM est
déjà représentée en tant que sponsor et fait partie du GOOS convene. La connexion avec le
BCG, le GRA et BioEco pour la communication des exigences est également un canal utile, qui
doit être compris et non ad hoc pour avoir un impact.

Un autre lien clé est le programme de co-conception de l’observation océanique du GOOS,


approuvé par la Décennie de l’océan, que le GOOS développe avec ses partenaires, afin de
mettre en place une sorte de processus RRR évolué pour les observations océaniques. Le
programme de co-conception de l’observation des océans transformera le processus
d’évaluation et de conception des systèmes d’observation des océans, en créant un nouveau
cadre pour la co-conception avec les parties prenantes de l’observation, de la modélisation et
des utilisateurs clés. Le programme travaillera avec les réseaux d’observation des océans
existants et nouveaux, et sera étroitement associé à la communauté de modélisation pour
l’évaluation, l’assimilation et la prédiction. Les "Exemplars", des exemples de domaines de
besoins des utilisateurs finaux, conduiront un processus de synthèse des exigences, d’analyse
de la capacité du système et de rapport. L’utilisation de ces exemples servira de base à
l’analyse des besoins, à l’analyse des lacunes et à l’observation des recommandations de
conception du système. INFCOM a été invité à participer pleinement à ce projet et en est un
partenaire.

Pour démontrer le concept d’un exemplaire potentiel, le vice-président du SC-ON chargé des
océans a présenté la question globale de l’amélioration des prévisions de l’intensité des
cyclones tropicaux en coordonnant les déploiements d’observations océaniques devant la
trajectoire prévue de la tempête afin de mesurer le contenu thermique de la couche supérieure
de l’océan qui alimente leur force. Une chaîne de valeur théorique du Conseil de collaboration
OMM-COI (JCB) pour l’amélioration des prévisions de l’intensité des cyclones tropicaux a
également été présentée. La COI et l’OMM reconnaissent toutes deux que la compétence des
prévisions météorologiques à moyen et long terme et des événements extrêmes tels que les
cyclones tropicaux est améliorée par l’inclusion de données océaniques dans les modèles de
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 25

prévision couplés océan-atmosphère. L’INFCOM de l’OMM est encouragé à y participer


pleinement par le biais du SC-ON, et le SC-ON se réjouit d’améliorer les interactions avec le
Comité directeur du GOOS afin de mieux coordonner l’évolution des observations océaniques.

Les observations océaniques dans le processus de révision continue des besoins

Le RRR [observationnel] de l’OMM est un processus visant à évaluer les besoins des
utilisateurs en matière d’observation et les lacunes dans ce domaine dans le contexte de
l’évolution des besoins des utilisateurs des domaines d’application de l’OMM. L’objectif est de
fournir une orientation de haut niveau aux Membres et aux organisations partenaires pour faire
évoluer leurs systèmes d’observation vers la vision du WIGOS en 2040 (INFCOM-1/INF.
4.2.1(3)). En utilisant le processus RRR défini par le Manuel sur le Système mondial intégré
d’observation de l’OMM (OMM-No. 1160, sous la section 2.2.4), les besoins des utilisateurs en
matière d’observations sont comparés aux capacités des systèmes d’observation actuels et
prévus.

Le SC-ON/Équipe conjointe d’experts sur la conception et l’évolution du système d’observation


de la Terre (JET-EOSDE) est chargé de réviser le processus RRR en termes d’approche du
système de la Terre où il peut y avoir des changements dans les domaines d’application. Le
JET-EOSDE a formé un groupe ad hoc pour examiner et suivre le processus RRR, le WG-RRR.
John Siddorn, ancien membre du SG-OOIS et membre du GOOS-SC, est passé du SG-OOIS à
ce groupe ad hoc pour apporter la perspective océanique/GOOS au processus RRR. John
représentera la communauté océanique au WG-RRR en tant que membre à part entière et
fournira la contribution requise au SG-OOIS selon les besoins. Il devrait y avoir une bonne
articulation sur la façon dont le RRR et les processus de conception du système d’observation
des océans sont liés.

Le processus RRR est agnostique sur le plan technologique, et les exigences décrivent les
caractéristiques des champs / estimations résultants. La COI examine les priorités futures et
les lacunes de l’ensemble de l’infrastructure océanique, y compris les observations, les
données et les systèmes de prévision. Par conséquent, la COI s’intéresse au processus RRR
pour la chaîne de valeur complète (systèmes d’observation, systèmes de données et services).
Il a été proposé d’élargir les domaines d’application au-delà de ceux de l’OMM. Il existe des
domaines d’application très distincts mais complémentaires (par exemple, les observations
biogéochimiques).

Dans le processus RRR, les observations océaniques sont considérées/exigées pour la PNT,
indépendamment de la modélisation couplée ou non couplée. Dans les systèmes couplés, les
exigences proviennent de la PNT globale ou des systèmes de prévision saisonnière. La
prévision océanique est incluse dans les résultats de l’OMM, tels que les services de
météorologie maritime et d’océanographie (MMO) (c’est-à-dire les ondes de tempête, la
sécurité de la vie en mer). Le SERCOM et la communauté des chercheurs (Research Board)
"s’approprient" la formulation des besoins des utilisateurs pour les domaines d’application du
RRR. L’équipe d’experts sur les besoins en matière de météorologie et d’océanographie (ET-
MOR) a été mise en place sous l’égide du Comité permanent des services météorologiques et
océanographiques maritimes (SC-MMO) du SERCOM.

Le RRR fournit les livrables suivants qui, en utilisant le langage du cadre GOOS pour
l’observation des océans qui se concentre sur les exigences et l’espace de conception comme
se concentrant sur un impact élevé et une faisabilité élevée, les livrables ci-dessous ont un
ensemble mixte de "propriété":
● La documentation des besoins des utilisateurs en matière d’observation pour les
domaines d’application de l’OMM, principalement axés sur l’impact, est la "
propriété " du SERCOM et du Conseil de la recherche/de la communauté;
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 26

● Évaluation des capacités des systèmes d’observation (nécessite une contribution du


côté des infrastructures) et de leur adéquation aux besoins des utilisateurs (se
concentre sur l’impact);
● Analyse des lacunes et examen critique des capacités d’observation, qui nécessitent
des informations sur la faisabilité;
● Évolution des règlements techniques selon les besoins;
● Des orientations de haut niveau sont fournies aux membres et aux organisations
partenaires, qui ont besoin d’un équilibre entre les utilisateurs axés sur les
services/la recherche et les informations sur la faisabilité du côté des
infrastructures.
Les panneaux GOOS sont les principaux vecteurs de ces informations, l’OOPC sur le climat et
la physique, ainsi que le BGC pour les variables BGC. Le programme CoastPredict de la
Décennie est un axe majeur pour relier la côte et la haute mer.

La participation du GOOS est nécessaire pour l’analyse des lacunes et l’examen critique des
capacités d’observation. La conception du WIGOS, du WIS et du S-GDPFS est le domaine dans
lequel le GOOS et les autres structures océaniques devraient disposer d’un mécanisme pour
s’engager.

Étant donné que la co-conception peut renforcer et étendre le message en dehors de la


communauté méta, il est recommandé que le JET-EOSDE s’engage avec le GOOS par le biais
de l’OCG sur la conception du réseau en fonction des exigences des réseaux d’observation des
océans du processus RRR. Le GOOS-SC approuve le plan de travail du GCO. La COI a suggéré
qu’il y aurait une valeur ajoutée à étendre le champ d’application des RRR des observations
aux produits de données, et au-delà des utilisateurs de l’OMM aux associations partenaires.

Le RRR ne s’applique actuellement qu’au besoin d’observations à l’appui des domaines


d’application de l’OMM. Toutefois, compte tenu de l’évolution vers des prévisions
météorologiques couplées, l’importance des besoins en matière d’observations océaniques
dans les domaines d’application pourrait augmenter.

L’outil d’analyse et d’examen des capacités des systèmes d’observation (OSCAR) est une
composante du processus d’examen continu des besoins, qui permet d’enregistrer les besoins
en matière d’observation et les capacités d’observation (tant dans l’espace qu’en surface) et
d’effectuer des examens critiques de la façon dont les capacités répondent aux besoins.
Les besoins des utilisateurs sont rassemblés de manière exhaustive, systématique et
quantitative dans la base de données des besoins en matière d’observation de l’OMM, qui tente
de saisir les besoins en matière d’observation pour répondre aux besoins de tous les
programmes de l’OMM. La comparaison des exigences de l’utilisateur avec les capacités du
système d’observation pour un domaine d’application donné est appelée revue critique. Les
résultats sont examinés par des experts de l’application concernée et utilisés pour préparer
une déclaration d’orientation (SOG), dont l’objectif principal est d’attirer l’attention sur les
écarts les plus importants entre les besoins des utilisateurs et les capacités du système
d’observation, dans le contexte de l’application.
L’analyse des lacunes et l’examen critique des capacités d’observation est un domaine
vraiment important pour l’expertise du GOOS(Statements of Guidance (SOG) in:
https://community.wmo.int/rolling-review-requirements-process) Il existe une analyse des
lacunes ("Statement of Guidance") pour les applications océaniques). Elle s’occupe
explicitement des exigences de la sous-application "Prévisions et services météo-océaniques"
afin d’éviter tout chevauchement avec d’autres domaines d’application. Il est nécessaire
d’analyser les différentes sous-applications de la rubrique générale "Applications océaniques"
et, lorsqu’elle fait défaut, de définir les besoins des utilisateurs en matière d’observations dans
ces domaines et d’effectuer des analyses des lacunes. Agnes Lane, Australie (BoM) fait partie
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 27

du groupe de travail RA V sur l’infrastructure et est listée comme point de contact pour le RRR
pour le domaine d’application Applications océaniques RRR.

Le SOG a besoin d’une articulation claire de la capacité du système, et le GOOS a un rôle à


jouer par le biais de l’OceanOPS/OCG, de l’ETOOFS pour les systèmes opérationnels de
prévision océanique, et par d’autres parties du GOOS qui fournissent des informations sur
l’état du BGC et des observations biologiques/écologiques, qui travaillent ensemble pour
rendre compte du SMOC, par exemple.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 28

4. GESTION DES DONNÉES

4.1 Intégrer l’information

L’intégration et la transformation efficaces des données et des informations en connaissances


et, en fin de compte, l’utilisation de ces connaissances pour prendre des décisions ayant une
valeur concrète pour la société, peuvent être une tâche monumentale à une époque où les
organisations/programmes individuels ne gèrent qu’une partie du tableau complet. Que l’on
parle d’opérations en temps réel ou en mode différé, le support fondamental est le même:

(1) Possibilité de découvrir les données et de les consulter en temps utile (DeepL);
(2) Interopérabilité des données avec d’autres sources;
(3) Possibilité de découvrir et d’accéder en temps voulu à des analyses et à des produits
d’information basés sur des sources de données uniques ou intégrées (DeepL);
(4) Interopérabilité des informations avec d’autres sources;
(5) Interprétation et application de l’information à diverses échelles et dimensions pour soutenir
la prise de décision, etc.
Ces activités englobent les efforts d’une collaboration mondiale soutenue par des personnes,
des processus, des outils et des normes.

Avec la restructuration de l’OMM, la création du JCB OMM-COI et les efforts techniques en


cours au sein et en dehors de l’OMM et de la COI, il est essentiel que la coopération
opérationnelle et plus large continue de progresser à de multiples niveaux. Une question clé
qui doit être explorée est de savoir si les collaborations au niveau du travail favorisées par les
équipes d’experts de l’ancienne JCOMM subsistent dans la nouvelle structure. Si ce n’est pas le
cas, comment y remédier ?

Pour commencer à comprendre l’état actuel, il est important de commencer par les principales
structures actives:

(1) Le JCB - En tant qu’organe stratégique composé de représentants de haut niveau


de l’OMM et de la COI, le JCB joue un rôle central dans la supervision stratégique
des activités à grande échelle qui favorisent l’alignement entre l’OMM et la COI.

(2) Initiatives phares telles que le SIO et le Système d’information et de données


océanographiques de la COI - Les initiatives de grande envergure et à forte visibilité
permettent d’établir des liens avec de nombreuses communautés de parties prenantes.

(3) Réseaux, projets et groupes d’experts au niveau opérationnel - Mobilisation


d’experts en première ligne, fourniture et coordination du travail technique qui
soutient l’intégration et l’utilisation des données et des informations à un niveau
supérieur.

En l’absence de la JCOMM, il nous reste des questions clés à explorer:

(1) Le JCB et les initiatives phares sont-ils suffisants pour couvrir à la fois la
supervision stratégique et les collaborations au niveau opérationnel qui émanaient
des anciennes équipes de la JCOMM ?
(2) Comment faire progresser les efforts pour favoriser l’interopérabilité et l’intégration
des données et des informations en l’absence d’un organisme indépendant tel que
la JCOMM ?
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 29

(3) Comment collaborer pour faire progresser les éléments de base nécessaires à un
échange efficace de données et d’informations tout en évitant les accords
d’engagement bilatéraux potentiellement redondants qui peuvent se produire
lorsque les accords sont soit trop spécifiques à une mission (par opposition à une
vue d’ensemble) soit potentiellement redondants/incomplets (tous les acteurs clés
ne sont pas représentés) ?

4.1.1 De quoi avons-nous besoin ?

L’intégration réussie des données et des informations nécessite des investissements à


plusieurs niveaux, allant du stratégique au technique. Il existe une multitude de ressources qui
peuvent être exploitées, mais certains domaines peuvent être améliorés:

(1) Il existe des mécanismes pour communiquer ce qui est fait par qui - le
catalogue des sources de l’ODISCat de la COI, le canal Slack de l’Ocean
InfoHub/Ocean Data and Information System (ODIS) de la COI, Confluence de
l’OMM, divers sites web et d’autres ressources. Comment pouvons-nous les
exploiter afin de favoriser un guichet unique d’information pour soutenir les
collaborations, tant stratégiques que techniques ?

(2) Des processus de partenariat inclusifs - Les principaux acteurs tels que l’OMM
et la COI disposent d’une grande capacité en termes de supervision stratégique, de
coordination et d’expertise technique. Cependant, l’absence d’un guichet unique
(centralisé ou fédéré - qu’il soit organisationnel comme la JCOMM ou technologique
comme une présence bien connue sur le web) permettant de regrouper les
organisations/institutions en thèmes/régions a pour effet secondaire de faciliter la
formation de collaborations bilatérales plutôt que la négociation de partenariats
moins nombreux et plus inclusifs.

(3) Participation accrue aux travaux techniques nécessaires pour soutenir


l’alignement/l’intégration des données et des informations - Les réseaux
thématiques et régionaux individuels coordonnent leurs communautés respectives
et développent des ensembles de données intégrés et des produits de données et
d’informations. Il est nécessaire de tirer parti de ces efforts pour promouvoir les
travaux faisant autorité, en élargissant les communautés contributrices et la portée
thématique/géo-temporelle le cas échéant.

Il existe de nombreuses activités bien gérées qui peuvent être exploitées pour faire progresser
l’intégration des données et des informations au profit d’autres organisations et initiatives.
Bien que des défis techniques puissent exister, le partage et la sensibilisation des informations
et le travail en commun pour des objectifs communs sont des défis essentiels.

4.1.2 Démonstrations d’intégration coordonnée des données

Modèle numérique de terrain (MNT) EMODnet - un exemple de compilation de


données réussie par un réseau bien établi
EMODnet Bathymétrie, https://www.emodnet-bathymetry.eu, a été lancé en 2008 et a établi
un réseau paneuropéen de plus de 50 services hydrographiques nationaux, instituts de
recherche marine et industrie.

Une coopération internationale a été établie avec la GEBCO (Carte générale bathymétrique des
océans), la BSBD (Base de données bathymétriques de la mer Baltique), la NSBD (Base de
données bathymétriques de la mer du Nord) et l’IBCAO (Carte bathymétrique internationale de
l’océan Arctique). La bathymétrie EMODnet est également considérée comme la contribution
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 30

européenne à l’initiative Seabed 2030 de la COI et de l’OHI (Organisation hydrographique


internationale).

Le MNT d’EMODnet fournit le modèle de bathymétrie quadrillé le plus détaillé disponible


publiquement pour toutes les eaux marines européennes. Il est disponible gratuitement pour
être visualisé, téléchargé et partagé par les services web de l’OGC (Open Geospatial
Consortium). Le MNT est basé sur plus de 16 000 jeux de données bathymétriques, MNT
composites et produits de données bathymétriques dérivées par satellite, provenant de 48
fournisseurs de données.

Depuis ses débuts, le consortium EMODnet Bathymétrie a surmonté la diversité inhérente en


termes de pratiques de gestion des données et l’hétérogénéité des données bathymétriques
d’entrée en suivant le cycle de vie de l’information bathymétrique: de l’observation
élémentaire (sondages) à la livraison du produit (MNT). Un système de gestion des données et
un flux de production efficaces ont été conçus et déployés conformément aux normes
internationales et aux pratiques courantes.

L’ International Comprehensive Ocean - Atmosphere Data Set (ICOADS) intègre des


observations de l’océan de surface (température + certains paramètres biogéochimiques) et de
la basse atmosphère / météorologie marine (température et humidité de l’air, vitesse du vent,
pression au niveau de la mer, nuages, temps, etc.) provenant de nombreuses sources,
couvrant la période ~ 1660 à aujourd’hui et avec une couverture quasi globale. Il s’agit
notamment des rapports météorologiques de routine des navires, des mesures
océanographiques de surface des navires et des flotteurs Argo, ainsi que des mesures de
surface des bouées amarrées et dérivantes, qui proviennent toutes du mode différé (par
l’intermédiaire des centres d’assemblage des données (CAD) et des centres d’assemblage des
données mondiales (GDAC)) et des flux de données en temps réel du SIO / SMT de l’OMM. Les
observations d’ICOADS ont été utilisées dans de nombreux produits de données et études,
allant de l’assimilation dans des modèles de réanalyse et de la production d’ensembles de
données climatiques à la compréhension des écosystèmes marins et aux études de population.
Les données sont disponibles dans différents formats, y compris ASCII et CF-NetCDF, à la fois
sous forme d’observations ponctuelles et de produits maillés, et sont accessibles via plusieurs
portails de données.

4.2 Contributions de l’OMM et connexions avec WIS et ODIS

4.2.1 Contexte

L’OMM et la COI lancent actuellement des initiatives mondiales, le SIO 2.0 et l’Ocean InfoHub
(OIH) / ODIS de la COI, destinées à étendre et à moderniser la découverte, l’échange et
l’utilisation des données et des informations tout en réduisant les obstacles à la participation
des États membres et des partenaires aux communautés mondiales. Ces initiatives phares
partagent plusieurs objectifs communs malgré des différences importantes dans leurs mandats
respectifs:

- Le cœur du SIO est la modernisation de l’échange de données opérationnelles (en


temps réel et en différé) au sein de l’OMM, où l’OIH/ODIS cherche à faire tomber
les anciennes barrières à l’échange de données et d’informations et à favoriser les
connexions entre les systèmes existants à l’échelle mondiale.
- Le SIO comprend un important volet infrastructure, tandis que l’OIH/ODIS s’articule
davantage autour d’une architecture légère permettant aux systèmes d’exposer les
ressources par le biais de balises reconnues par les moteurs de recherche et les
moissonneurs commerciaux.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 31

Il existe de nombreux points de contact potentiels entre le WIS et l’OIH/ODIS, allant de


l’engagement et du développement des capacités aux domaines techniques tels que la
découverte, l’échange et l’interopérabilité des données. Une collaboration est nécessaire pour
permettre aux deux initiatives de soutenir leurs communautés tout en travaillant ensemble
(interopérabilité, éviter les doublons/les développements contradictoires).

4.2.2 Participation de l’OMM au WIS et à l’ODIS

La participation de l’OMM au SIO 2.0 se fera au niveau régional par le biais des associations
régionales (AR) et au niveau thématique par le biais des domaines d’activité de l’OMM et par
l’engagement de partenaires externes tels que la COI. L’engagement au sein de l’OMM se fera
sous les deux angles. Afin d’accroître la participation au système d’échange de données de
base du WIS, un des objectifs du projet sera de travailler avec les contributeurs et les
utilisateurs pour co-concevoir/développer (faire évoluer) le WIS aujourd’hui et à l’avenir. Les
domaines d’activité et les AR de l’OMM jouent un rôle crucial dans la coordination interne,
l’identification et la hiérarchisation des parties prenantes, des exigences et des besoins, et
l’intégration de leurs parties prenantes dans le SIO en tant que contributeurs et/ou utilisateurs
de l’écosystème.

L’ODIS de la COI a été adopté comme projet permanent de l’IODE en juin 2021. Comme le
SIO, l’ODIS cherche à faire progresser la découverte, l’accès et l’interopérabilité des données
et des informations, ainsi que d’autres ressources, gérées par les Centres nationaux de
données océanographiques (CNDO) de l’IODE et d’autres partenaires. En outre, l’IODE a
également reconnu la nécessité d’un engagement fort au sein du réseau de l’IODE (CNDO et
programmes de l’IODE) ainsi qu’avec les partenaires externes, pour que le projet réussisse.
L’approche de l’engagement au sein de la COI et de ses partenaires sera très similaire à celle
de la WIS.

Au printemps 2021, une réunion conjointe a été organisée entre la direction du SIO et celle de
l’ODIS afin de discuter des domaines de collaboration potentielle. Il en résulte un dialogue
permanent entre les projets concernant le catalogage et la découverte de ressources à l’aide
de normes et de protocoles légers. Cela est utile mais ne répond pas de manière adéquate à ce
qui est nécessaire. Au fur et à mesure que les projets phares font participer leurs
communautés et entreprennent des travaux techniques, notamment dans les domaines
couverts par les équipes d’experts et les ensembles de travaux dans le cadre des projets WIS
et ODIS, il est nécessaire que l’OMM et la COI s’entendent mieux. Cela devient de plus en plus
important à mesure que d’autres relations similaires se forment entre l’OMM, la COI et d’autres
partenaires importants.

Il est intéressant de noter que, par le passé, la JCOMM aurait constitué un forum logique pour
ce type de collaboration technique nécessaire entre l’OMM et la COI.

4.2.3 Engagement

La collaboration avec les AR et les domaines d’activité de l’OMM, ainsi qu’avec les CNDO et les
programmes de l’IODE, est essentielle pour permettre au WIS et à l’OIH/ODIS de remplir leur
mandat. L’évolution de l’approche de la prestation, qui consiste à attendre des partenaires
qu’ils s’alignent sur la solution de l’OMM ou du CIO, vers des relations fondées sur la co-
conception/le co-développement, accroît l’importance de relations efficaces avec les
communautés de l’OMM et du CIO et leurs partenaires. Il est nécessaire de disposer d’un lieu
permettant un engagement efficace, la collecte et le partage derenseignements, et la co-
conception/développement entre l’OMM et la COI.

Le SIO et l’ODIS disposent tous deux de mécanismes pour entreprendre l’engagement,


l’identification des besoins des partenaires et des obstacles à la participation, la planification et
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 32

la réalisation du travail, et le développement des capacités (formation, etc.). Le Conseil de


collaboration conjointe OMM-COI assure la coordination stratégique mais ne s’occupe pas de la
coordination technique au niveau opérationnel.

L’engagement avec les domaines d’activité de l’OMM, les CNDO et les programmes de l’IODE,
les réseaux externes (EMODNet, etc.) et leurs groupes de coordination internes, permet de
comprendre les besoins et les contraintes des communautés de parties prenantes. Ces
connaissances, associées à la collaboration technique entre le WIS et l’OIH/ODIS dans des
domaines d’intérêt commun, sont essentielles à la réalisation d’initiatives phares qui
soutiennent les communautés auxquelles elles sont destinées tout en restant interopérables.

4.2.4 Activités techniques

Le WIS 2.0 et l’ODIS comprennent tous deux des éléments de mise en œuvre liés à
l’architecture, aux normes et aux meilleures pratiques, à l’interopérabilité des données et des
informations, et à l’accessibilité et/ou à l’échange de données et d’informations. La
collaboration technique dans cet espace doit se faire à plusieurs niveaux:

- À la base, les initiatives phares telles que le WIS et l’OIH/ODIS doivent garantir qu’un
niveau d’interopérabilité, idéalement d’alignement, est atteint pour éviter que les
systèmes ne soient en concurrence aux yeux des partenaires communs. Ceci est
particulièrement important en termes de métadonnées et de normes de données
(structure, sémantique), et de protocoles d’accès.
- Au-delà de la collaboration entre les initiatives phares, les organisations partenaires telles
que les zones d’activité de l’OMM et d’autres réseaux de données régionaux ou
thématiques, auront d’autres normes, exigences et contraintes qui devront être prises en
compte lors du développement conjoint du WIS et de l’OIH/ODIS.

L’accès et l’échange de données et d’informations (y compris les métadonnées) sont


fondamentaux pour atteindre les objectifs des initiatives phares, des réseaux de partenaires et
des institutions individuelles. Toutefois, compte tenu des demandes croissantes de partage de
données et d’informations à de nombreuses fins, il est nécessaire d’examiner les conséquences
de demandes non coordonnées qui peuvent entraîner une duplication des efforts pour les
fournisseurs de données et d’informations. Du point de vue de la WIS et de l’OIH/ODIS, il est
essentiel de travailler par le biais d’initiatives et de groupes de coordination existants pour
élargir la participation tout en évitant un nombre ingérable d’accords bilatéraux individuels.

4.2.5 Contribuer aux initiatives régionales et mondiales

En fin de compte, l’engagement de la communauté, l’élaboration et l’adoption de normes et la


mise en œuvre de données et d’informations solides ne signifient pas grand-chose s’il n’y a pas
de retour sur investissement tangible. Il faut pour cela établir un lien entre le travail
fondamental et la prise de décision et d’autres engagements.
L’OMM, la COI et de nombreuses autres organisations cherchent à démontrer comment elles
contribuent aux objectifs de développement durable des Nations Unies (SDG), aux objectifs de
la Décennie des Nations Unies pour l’océanologie au service du développement durable, à la
promotion des efforts à l’échelle régionale et mondiale tels que CoastPredict et OceanPredict,
ainsi qu’à d’autres initiatives régionales et mondiales allant au-delà de leurs engagements
opérationnels. Dans ce contexte, le WIS et l’OIH/ODIS offriront des possibilités de découverte
et/ou d’accessibilité plus larges des données et des informations aux niveaux régional et
thématique.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 33

4.2.6 Démontrer le succès

Afin d’obtenir la participation à l’échelle mondiale recherchée par le SIO et l’OIH/ODIS, l’OMM
et la COI doivent relever le défi de démontrer la valeur concrète des organisations qui
investissent pour adhérer. Le fait d’exposer davantage les réseaux contributeurs est considéré
comme un avantage fondamental, mais utile, car cela crée des possibilités de participation
accrue dans les réseaux qui contribuent au SIO et à l’OIH/ODIS.
Certaines communautés sont déjà intéressées par l’utilisation du SIO pour soutenir l’échange
de données. Le fait d’avoir des succès démontrés avec de telles communautés en tant que cas
d’utilisation, ainsi que la communication sur les expériences et les avantages favoriseraient un
plus grand intérêt à participer.

Le radar à haute fréquence (HF) a été identifié comme un type de données de grande valeur
qui pourrait être utilisé comme cas d’utilisation pour étendre la coopération entre l’OMM et la
communauté maritime. Commencer par quelque chose de gérable, comme l’intégration des
données radar HF dans le WIS 2.0 (via OpenGTS ou le remplacement du GTS de base), puis
l’utiliser pour étendre la coordination en Europe et les connexions avec la communauté
mondiale, apporterait une valeur ajoutée à l’OMM et aux communautés maritimes. Il existe
déjà une communauté établie liée à l’OceanOPS et il serait bénéfique d’avoir un centre
permettant d’accéder aux données à un endroit commun. En outre, le fait de rendre ces
données accessibles par le biais d’ODIS élargirait considérablement la portée de la
communauté des radars HF.
D’autres types de données matures qui présenteraient des cas d’utilisation pertinents incluent:

- P. Gorringe, K. O’Brien- OceanOPS, Radar HF - se connecter directement via WIS


2.0
- D. Berry, K. O’Brien, éventuellement des réseaux émergents tels que Gliders se
connectent directement via WIS 2.0.
- P. Gorringe, A. Novellino (EMODNet) - autres données

4.3. Maintenir les activités de l’ancienne DMPA de la JCOMM

L’évolution récente de l’OMM et de la COI, en particulier la dissolution de la JCOMM (et de son


domaine de programme de gestion des données, le DMPA), la création du Conseil de
collaboration OMM-COI et le projet de stratégie de collaboration OMM-COI (2022-2025),
incitent à développer les liens entre l’OMM et la COI en matière de gestion des données. En
raison de la dissolution de la JCOMM, ces liens sont essentiels dans la perspective des
développements du SIO 2.0 et de l’ODIS, d’un partage et d’une utilisation plus larges des
meilleures pratiques et des normes, de la politique en matière de données, de la coopération
en matière d’activités de renforcement des capacités et du co-développement des activités
dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour l’océanologie au service du
développement durable (2021-2030). Le défi ambitieux que représente la représentation des
dimensions socio-écologiques de l’océan par des moyens numériques nécessitera un effort
collectif de la part d’une communauté diverse, mais étroitement coordonnée.

4.3.1 Activités liées à la COI

La mission de la COIest de promouvoir la coopération internationale et de coordonner des


programmes de recherche, de services et de renforcement des capacités, afin d’en savoir plus
sur la nature et les ressources de l’océan et des zones côtières et d’appliquer ces
connaissances à l’amélioration de la gestion, au développement durable, à la protection du
milieu marin et aux processus décisionnels de ses États membres. Les objectifs de haut niveau
de la COI sont les suivants:
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 34

• Un océan sain et des services écosystémiques océaniques durables


• Systèmes d’alerte efficaces et préparation aux tsunamis et autres risques liés aux
océans
• Résilience au changement climatique et contribution à son atténuation
• Des services scientifiquement fondés pour l’économie durable des océans
• Prospective sur les questions émergentes en matière d’océanographie

4.3.1.1 IODE

Le programme IODE de la Commission océanographique intergouvernementale a été créé en


1961, un an seulement après la création de la COI elle-même. L’objectif du programme IODE
est d’améliorer la recherche marine, l’exploitation et le développement, en facilitant l’échange
de données et d’informations océanographiques entre les États membres participants, et en
répondant aux besoins des utilisateurs en matière de produits de données et d’informations.
Pour atteindre ces objectifs, les États membres du programme IODE ont créé des CNDO et des
unités de données associées (UDA). L’IODE forme un réseau mondial de 96 centres de
données qui hébergent des millions d’observations océaniques, certaines remontant à deux
siècles. En outre, les réseaux d’information sur les données océanographiques (ODIN) existent
pour faciliter la réalisation des buts et objectifs régionaux. Parmi les nombreux projets
élaborés et mis en œuvre, il existe les projets suivants liés aux données: la base de données
sur les océans du monde (WOD), le système d’information sur la biodiversité des océans
(OBIS), le portail de données sur les océans (ODP), OceanDocs (dépôt de publications sur les
océans), Ocean Expert (base de données des professionnels de l’océan), OceanBestPractices
(dépôt numérique permanent et en libre accès des meilleures pratiques de la communauté
dans le domaine des sciences océaniques) et ODISCat (catalogue en ligne, consultable et
interrogeable, des sources/systèmes de données et d’informations sur le web liés aux océans,
ainsi que des produits et services).

L’Assemblée de la COI, lors de sa trente-et-unième session, a établi le projet ODIS, qui vise à
"développer un environnement électronique où les utilisateurs peuvent découvrir des données,
des produits de données, des services de données, des informations, des produits
d’information et des services fournis par les États membres, les projets et d’autres partenaires
associés à la COI; travailler avec des partenaires, liés ou non à la COI, pour améliorer
l’accessibilité et l’interopérabilité des données et informations existantes".

4.3.2 Activités liées à l’OMM

La mission de l’OMMest de faciliter la coopération mondiale en matière de surveillance et de


prévision des changements du temps, du climat, de l’eau et d’autres conditions
environnementales par l’échange de données, d’informations et de services, la normalisation,
l’application, la recherche et la formation. L’OMM fait autorité en ce qui concerne l’état et le
comportement de l’atmosphère terrestre, son interaction avec les terres et les océans, le
temps et le climat qu’elle produit et la répartition des ressources en eau qui en résulte. Les
buts à long terme et les objectifs stratégiques de l’OMM adoptent une approche globale du
système terrestre, en mettant l’accent sur les ressources en eau et l’océan. Les objectifs à long
terme de l’OMM sont notamment les suivants:

• Mieux répondre aux besoins de la société


• Améliorer les observations et les prévisions du système terrestre
• Faire progresser la recherche ciblée
• Combler le déficit de capacité en matière de services météorologiques, climatiques,
hydrologiques et environnementaux connexes.
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 35

• Réalignement stratégique de la structure et des programmes de l’OMM en vue


d’une politique, d’une prise de décision et d’une mise en œuvre efficaces

4.3.3 Développement des capacités

Le développement des capacités de la COI appelle les États membres à "accroître les
connaissances scientifiques, développer les capacités de recherche et le transfert des
techniques marines en tenant compte des critères et des directives de la COI sur le transfert
des techniques marines [...]", et du rôle de gardien de la COI pour l’ODD 14, notamment dans
le cadre des cibles 14.3 et 14.a.

La mission du CD de l’OMM est de favoriser le renforcement de la SMHN afin de répondre aux


besoins de la société en matière d’informations sur le temps, le climat et l’eau pour la sécurité
et le bien-être des populations du monde entier. La CD devrait être réalisée en particulier pour
les pays en développement, les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en
développement (PEID), par le biais de la sensibilisation, de l’éducation et de la formation, de la
vulgarisation, des partenariats et de la mobilisation des ressources, des projets de
démonstration et des projets pilotes, de la prestation de services et de la recherche.

Les stratégies de la COI et de l’OMM en matière de CD comportent six résultats et/ou objectifs
qui présentent plusieurs similitudes et peu de différences. Les similitudes entre les deux
stratégies sont l’augmentation de l’éducation, de la recherche, des ressources humaines, de la
visibilité, de la sensibilisation, le renforcement des mécanismes mondiaux, régionaux et sous-
régionaux et la mobilisation soutenue des ressources pour la CD. Les différences apparentes
résident dans le fait que la stratégie de la COI en matière de CD comprend un accès accru aux
infrastructures océanographiques physiques, tandis que la stratégie de l’OMM en matière de
CD commence par définir explicitement les capacités et les déficiences requises, met l’accent
sur la propriété, ainsi que sur l’optimisation de la gestion des connaissances. ["De
lasurveillance maritime aux services d’information: Expérience et perspectives de la
JCOMM en matière de livraison de bout en bout"(Nadia Pinardi at al)]

4.3.4 Activités liées aux données dans le cadre de la Décennie des Nations unies
pour l’océanographie au service du développement durable (2021-2030)

Sous les auspices de la Décennie des Nations unies, la COI et l’OMM devraient élaborer
collectivement un cadre de gestion des données, des informations et des connaissances
numériques. Le groupe de travail intersessions de l’IODE est l’occasion de proposer une
stratégie sur la gestion des données et de l’information océanographiques pour la Décennie
des Nations Unies pour l’océan (IWG-SODIS). Les données et l’information seront des
catalyseurs essentiels des résultats de la Décennie des Nations unies. La numérisation, la
préservation, la gestion, l’échange et, surtout, l’utilisation d’un volume et d’une gamme
considérablement accrus de données, d’informations et de connaissances relatives aux océans
seront les pierres angulaires du succès de la Décennie. L’ambition de la Décennie en ce qui
concerne la gestion des données, des informations et des connaissances comprend une
amélioration significative de l’infrastructure, des approches communes qui permettent le
partage et la gestion interopérables des données, et une collaboration renforcée entre les
fournisseurs et les utilisateurs de données. La mise en œuvre d’un "écosystème océanique
numérique" à l’appui de la Décennie sera un processus dynamique et continu, qui intégrera des
approches et des technologies établies ainsi que d’autres qui ne font qu’émerger.

Le défi ambitieux que représente la représentation des dimensions socio-écologiques de


l’océan par des moyens numériques nécessitera un effort collectif de la part d’une
communauté diverse, mais étroitement coordonnée. Une grande partie des capacités
nécessaires à la création d’un écosystème numérique coordonné pour l’océan est déjà
disponible. Les principaux défis consistent à renforcer les capacités nécessaires là où elles font
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 36

encore défaut et à assurer la coordination entre les parties prenantes, notamment les secteurs
universitaire, philanthropique, industriel et gouvernemental.

L’écosystème océanique numérique permettra de comprendre l’océan d’un point de vue social
et écologique en utilisant des données historiques, contemporaines (y compris en temps réel)
et modélisées pour décrire les conditions océaniques passées et actuelles, tout en soutenant
les prévisions et la prédiction de leurs états futurs. Elle contribuera également à l’identification
des lacunes en matière de connaissances, en aidant à établir des priorités dans l’utilisation des
données existantes ou la production de nouvelles données, informations et connaissances.

5. ASPECTS RÉGIONAUX

5.1 Alliances régionales du GOOS

Treize GRA sont formés par une coalition de nations et d’institutions représentant les régions
du globe, mettant l’accent sur les priorités régionales, qui diffèrent selon les besoins, les
ressources et la culture. Les GRA intègrent les besoins nationaux dans des systèmes régionaux
qui contribuent ensuite à la mise en œuvre de la stratégie du GOOS au niveau mondial. Le
forum biennal des GRA facilite l’engagement des GRA avec d’autres parties du GOOS (Panel
physique et climatique, Panel de biogéochimie, Panel de biologie), les partenaires du système
d’observation (c’est-à-dire Glider, Radar HF, Global Earth Observations-GEO, Global Ocean
Acidification Observing Network-GOA-ON) et également avec ETOOFS. Les GRA sont actifs
dans de nombreux domaines, à des degrés divers, qu’il s’agisse d’observations, de gestion des
données, de normes et de bonnes pratiques, de prestation de services, de développement des
capacités, de connaissance des océans, etc. Comme beaucoup d’autres groupes, les GRA sont
également confrontés à des problèmes d’insuffisance d’équipement, de ressources financières
et de financement durable dans toute la chaîne de valeur. Un certain nombre de GRA, à savoir
EuroGOOS, IOOS, IOGOOS, IOCARIBE, Black Sea GOOS, SEAGOOS, NEAR-GOOS, OCEATLAN,
South African Environmental Observation (SAEON) sont liés aux activités du niveau mondial à
partir du niveau national et régional. Les 13 GRA et les 4 GRA émergents (SOOS, SAON,
CIOOS et SAEON) travaillent en collaboration avec d’autres agences, organismes et
programmes internationaux.

5.2 Associations régionales de l’OMM

Les AR sont établies par le Congrès de l’OMM (Cg) sur la base de limites géographiques. Les
AR décident de leur programme de travail et de leurs activités. Les principales fonctions des AR
comprennent la promotion et l’exécution des résolutions du Cg et de la CE, la coordination des
activités météorologiques et connexes dans la région et la formulation de recommandations
sur les questions relatives aux organisations auprès du Cg et de la CE. Il y a six AR. Un
engagement accru des AR dans les activités liées à l’océan, des comités sur les ouragans, le
cas échéant, et une chaîne de valeur "science pour le service" sont les changements prévus
dans la nouvelle structure. Les AR rendent compte au Cg et à la CE pour la prise de décision,
tout en travaillant avec les commissions techniques (INFCOM, SERCOM) et le conseil de
recherche sur les questions techniques et la coordination des activités. Le JCB peut fournir une
assistance pour renforcer les activités régionales de coordination des océans. En plus des
connexions ci-dessus, les centres climatiques régionaux (CCR), les CIR, les centres
météorologiques régionaux spécialisés (CMRS) et les centres de formation régionaux
travaillent avec les AR en tant que partenaires de mise en œuvre.

5.3 Possibilités de collaboration

Les RCC sont des utilisateurs fréquents de données océaniques et peuvent constituer un bon
point de départ pour établir une coopération et des collaborations avec les GRA. Des forums
INFCOM-2/INF. 6.5, p. 37

régionaux sur les perspectives climatiques sont mis en place sur la base d’une orientation
géographique et thématique, qui présentent également un bon potentiel de coopération avec
les GRA. Le Western Coast of South America Climate Outlook Forum (WCSACOF) et l’Alliance
régionale du GOOS pour la région du Pacifique Sud-Est (GRASP) en sont de bons exemples. Le
système d’information sur les services climatiques (CSIS) relie le niveau mondial au niveau
régional, puis au niveau national. Lier la chaîne de valeur de la connaissance du climat à
l’action des utilisateurs au niveau communautaire est un concept clé à promouvoir dans les
régions. Par exemple, l’AR IV et l’IOCARIBE pourraient développer leurs priorités régionales
pour améliorer la capacité d’observation et de prévision des ouragans, pour continuer à
travailler à l’avancement des pilotes du projet de démonstration de prévision des inondations
côtières (CIFDP-C) et pour développer la surveillance et la prévision des sargasses. En outre,
les collaborations entre les AR et les ARG pourraient mettre en œuvre ou améliorer les services
côtiers, renforcer les capacités régionales pour améliorer les prévisions des phénomènes
météorologiques violents et le développement des capacités dans les régions.

Des liens solides avec les systèmes mondiaux sont également nécessaires. Par exemple, il y a
longtemps, El Niño était un phénomène côtier dans le sud-ouest de l’Amérique. Alors que la
prévision d’El Niño nécessite une connaissance du Pacifique équatorial et de bien d’autres
régions plus à l’ouest, les GRA semblent présenter une lacune dans le Pacifique oriental (nord
et sud). La région plus large qui n’est actuellement couverte par aucune GRA est couverte par
des observations par satellite, et le projet GOOS, Tropical Pacific Observing System 2020
(TPOS 2020) est axé sur la prévision d’El Niño Southern Oscillation (ENSO) et couvre les
observations dans le Pacifique équatorial.

Le Bureau régional IV de l’OMM a proposé les recommandations pratiques et réalisables


suivantes pour accroître l’interaction entre les AR et les GRA:

• Les synergies devraient être incluses dans les TdR des structures de travail
régionales émergentes sur la météorologie marine et l’océanographie dans le cadre
de la mise en œuvre régionale du JCB. (par exemple, l’AR IV);
• Les points de convergence entre les AR et les ARG devraient être fondés sur un
objectif commun: combler les lacunes de la chaîne de valeur entre les observations
et les services et leur impact ultérieur sur la société;
• Les CCR de l’OMM pourraient être une structure appropriée pour interagir avec les
GRA;
• Une interaction plus régulière entre les GRA et les groupes de travail des AR avec
l’aide des bureaux régionaux de l’OMM.

Les forums des GRA sont de bonnes occasions d’accroître l’interaction entre les RA et les GRA.
Les CCR et les CMRS de l’OMM sont également des lieux où les GRA et les RA peuvent
facilement établir des liens. En plus des liens RA-GRA, il sera également utile de commencer à
établir des liens plus étroits entre les Membres et les États membres 1) les services
météorologiques nationaux et 2) les instituts océanographiques nationaux afin de faire
progresser le rôle de l’océan dans la météo.

________________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.8(1)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président de la Commission
D’INFORMATION
4.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

GENEVE, DU 13 AU 15 JUIN 2022

1. Contexte

La croissance accélérée des populations urbaines est devenue un moteur du développement


humain, en particulier dans les pays en développement. Les villes surpeuplées sont des
centres de créativité et de progrès économique; cependant, les conditions météorologiques
extrêmes, les inondations, la qualité de l’eau, la pollution atmosphérique et d’autres risques
créent une vulnérabilité et des défis importants dans l’environnement urbain.

La troisième conférence des Nations unies sur le logement et le développement urbain durable
(HABITAT III), qui s’est tenue en octobre 2016, a adopté le nouvel agenda urbain (Nations
unies, 2017), qui met l’accent sur la résilience urbaine, la durabilité du climat et de
l’environnement, et la gestion des risques de catastrophe. À la suite de l’événement qui s’est
déroulé au Conseil économique et social des Nations unies(Revitaliser le nouvel agenda urbain
pour lutter contre la montée des inégalités - #NUA2030 | Conseil économique et social), des
efforts sont nécessaires de la part de l’OMM pour consolider sa contribution à la révision du
nouvel agenda urbain et soutenir les activités liées à l’urbanisme de manière globale. Le
développement urbain est désormais une pierre angulaire des objectifs de développement
durable 2030 des Nations unies. Elle a son propre objectif de développement durable (SDG
11): Rendre les villes inclusives, sûres, résilientes et durables.

Afin de soutenir la mise en œuvre des activités urbaines, l’équipe d’experts urbains
interprogrammes de l’OMM, sous l’égide de la Commission des sciences de l’atmosphère et de
la Commission des systèmes de base (2018), soutenue par une équipe dédiée de points focaux
urbains au sein du Secrétariat, a élaboré le Guide des services hydrométéorologiques,
climatiques et environnementaux urbains intégrés (IUS) (Volume 1: Concept et méthodologie,
2019 et Volume 2: Villes de démonstration, 2020). Suite à la réforme des organes constitutifs
de l’OMM, la nouvelle Commission de l’OMM pour le temps, le climat, l’eau et les services et
applications environnementaux connexes (SERCOM) a formé un Groupe d’étude sur les
services urbains intégrés (SG-URB). SG-URB a été chargé par SERCOM d’étudier comment les
services hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains pourraient être
fournis de manière plus intégrée. D’autres organismes de l’OMM ont élaboré et fourni des
documents d’orientation sur les différents aspects de l’environnement urbain (îlots de chaleur
urbains, inondations urbaines, etc.). Un résumé de ces activités est présenté en annexe.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 2

2. Défis

Les activités urbaines au sein de l’OMM sont réparties entre différents organes et ne sont
souvent pas mises en œuvre de manière optimale. L’échange d’informations sur de nombreux
éléments mis en œuvre dans les domaines de la recherche et de l’exploitation bénéficierait
grandement de l’interface coordonnée et de l’OMM "agissant comme un seul homme" lorsqu’il
s’agit de l’interaction sur les questions urbaines. La prochaine évaluation du Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat concernant les villes serait l’occasion pour l’OMM
de fournir des connaissances consolidées et de promouvoir les activités connexes de ses
Membres. Pour établir un premier échange d’informations, une

L’atelier1 a été organisé au siège de l’OMM à Genève du 13 au 15 juin 2022. Le nombre total
de participants inscrits a dépassé les 100, bien qu’il ait été difficile d’établir le nombre réel de
personnes participantes, car la réunion était une aide sous forme hybride et le nombre de
participants en ligne était très variable pendant l’atelier (le nombre maximum était
probablement d’environ 50 participants).

L’atelier a fait le point sur les activités urbaines en cours dans les commissions techniques et
au sein du conseil de recherche, a indiqué les interactions en cours entre les groupes et les
besoins en matière d’échange d’informations, tels que résumés dans l’annexe.

Les activités de l’OMM qui soutiennent le développement et la fourniture de services à l’échelle


urbaine ainsi que la recherche urbaine doivent être souples et tenir compte en permanence de
l’évolution rapide du paysage des utilisateurs et des progrès technologiques, ainsi que des
défis posés par le changement climatique, la pollution atmosphérique, l’augmentation des
niveaux de gaz à effet de serre (GES) et d’autres forçats du climat et la nécessité de réduire
les émissions pour assurer le développement durable de zones urbaines résilientes.

3. Évaluation de l’état de l’art et des lacunes dans différents domaines

Pour évaluer la connexion entre les différents éléments de la chaîne de valeur, les schémas de
l’ouvrage "Guide des services hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains
intégrés (Vol. 1)" peuvent être considérés comme une référence (Figure 1).

1L’enregistrement de la réunion est disponible ici.


Les présentations de la réunion sont disponibles ici
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 3

Figure 1: Schéma des composantes d’un système de services urbains intégrés (OMM,
2019).

Les éléments spécifiques et leurs liens sont examinés ci-dessous, des besoins des utilisateurs
aux services, en passant par les capacités de modélisation et d’observation et le soutien à la
recherche.

Les sections suivantes sont organisées de manière à exposer l’état de l’art et les lacunes
critiques qui devraient être comblées dans les différentes composantes de la chaîne de valeur
des services urbains afin de permettre aux Membres de l’OMM d’en tirer des avantages rapides
et tangibles. L’accent est mis en particulier sur les actions susceptibles de combler les lacunes
critiques identifiées en améliorant la collaboration et l’échange d’informations entre les
différents groupes de l’OMM.

3.1 Besoins des utilisateurs

Les besoins en matière de services urbains intégrés (IUS) comprennent des informations pour
la préparation à court terme (par exemple, la réponse aux dangers et les systèmes d’alerte
précoce), la planification à plus long terme (par exemple, l’adaptation et l’atténuation du
changement climatique) et le soutien aux opérations quotidiennes (par exemple, les
ressources en eau). De nombreux membres de l’OMM fournissent déjà des services urbains 2
dans les domaines de la gestion des risques de catastrophes, de la qualité de l’air et de la
santé, des prévisions météorologiques à fort impact, de la production et de la demande
d’énergie, des émissions de GES, des inondations et de la planification urbaine (OMM; 2021).
Ces informations sont présentées sous forme d’alertes et de conseils personnalisés pour les
différents utilisateurs. Pour comprendre les besoins spécifiques des acteurs urbains, l’OMM a
mené sa propre enquête auprès des responsables des villes et a utilisé les résultats d’une
enquête CDP-ICLEI (ICLEI - Local Governments for Sustainability) menée auprès de plus de
750 villes. Aucune de ces enquêtes n’est exhaustive dans son identification des partenaires
pertinents et de leurs besoins, mais elles sont révélatrices des problèmes auxquels sont
confrontés les gestionnaires des villes.

2
https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=10547
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 4

Pour évaluer les résultats, il faut garder à l’esprit plusieurs points. Tout d’abord, les
interventions d’urgence en cas d’événements dangereux sont souvent coordonnées à l’échelon
national/régional, où se trouvent les villes, et peuvent ne pas relever de la responsabilité des
municipalités. Deuxièmement, un grand nombre de villes ont des objectifs en matière de
changement climatique, d’atténuation et d’adaptation, qui font partie des plans de
développement urbain; l’enquête CDP-ICLEI se concentre explicitement sur cette question et
place les risques dans ce contexte. Troisièmement, d’autres parties prenantes (par exemple,
les communautés urbaines et les sociétés de services publics) doivent être consultées sur leurs
besoins. Enfin, la plupart des informations disponibles proviennent de pays à revenu moyen ou
élevé disposant de services existants.

Malgré ces réserves, les enquêtes révèlent un large consensus entre les membres de l’OMM et
les gestionnaires de villes sur les risques auxquels les villes sont actuellement confrontées et
sur la nécessité de l’IUS. Sur la base des informations acquises:

(1) La priorité accordée aux risques associés aux dangers diffère entre les fournisseurs de
services météorologiques et hydrologiques nationaux (NMHS) et les parties prenantes
des villes: les problèmes d’inondation et de précipitations extrêmes sont primordiaux
pour les gestionnaires des villes;
(2) Les réponses de la ville identifient les pénuries d’eau et la sécheresse comme des
problèmes clés;
(3) Tous conviennent que les services commerciaux et d’urgence sont des acteurs clés;
(4) Tous s’accordent à dire qu’il faut mettre beaucoup plus l’accent sur la communication des
informations.

L’un des principaux résultats de ces enquêtes est l’importance de l’arrière-pays urbain pour la
gestion des risques urbains. Cette zone fournit des ressources essentielles, comme l’eau, mais
peut également être à l’origine de dangers (comme les feux de forêt) qui peuvent avoir un
impact sur la qualité de l’air urbain. Pour évaluer ces besoins, il est utile de faire la distinction
entre les services de réduction des risques (par exemple, les prévisions et les alertes) et les
services de gestion des risques (c’est-à-dire l’atténuation et l’adaptation).

En termes de réduction des risques, la variation de l’exposition et de la vulnérabilité aux types


de dangers dans le paysage urbain est nécessaire pour développer des IUS qui répondent aux
besoins des communautés. La vulnérabilité peut être mesurée à l’aide de données socio-
économiques, mais ces données ne sont généralement pas disponibles en dehors des pays à
revenu élevé; cette lacune est particulièrement marquée pour les établissements informels, qui
sont souvent les plus exposés. Un SRI capable d’identifier facilement les endroits les plus
exposés aux risques et de soutenir les réponses communautaires est un objectif qui nécessite
l’ intégration des détails des caractéristiques socio-économiques des villes dans le
processus de développement.

En ce qui concerne la gestion des risques dans le contexte du changement climatique mondial,
les enquêtes menées auprès des villes ont révélé un besoin de soutien en matière de
stratégies d’adaptation et d’atténuation. Pour de nombreuses villes, ces besoins sont satisfaits
par des organisations non gouvernementales qui ont créé des réseaux de partage des
connaissances. Cependant, il existe un besoin mondial pour des approches plus
harmonisées et standardisées pour créer des inventaires d’émissions urbaines qui
peuvent être mis en correspondance avec la science du climat mondial. Compte tenu du rôle
des villes en tant que principaux moteurs du changement climatique, ce travail peut répondre
aux besoins locaux et mondiaux en matière de climat.

Enfin, le développement, la maintenance et l’amélioration de l’IUS dépendent de la capacité


de l’infrastructure de soutien, c’est-à-dire du membre de l’OMM en collaboration avec les
acteurs urbains. Il est essentiel d’investir dans du personnel qualifié, des équipements et des
technologies si l’on veut que l’IUS fonctionne efficacement. C’est dans les villes les plus
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 5

pauvres que les capacités sont les plus faibles. Pour y remédier, il faudra transférer des
connaissances, renforcer les capacités et apporter un soutien financier.

3.2 IUS

L’état de l’art

La fourniture de services à l’échelle urbaine implique un large éventail d’agences différentes et


ne se limite pas aux services météorologiques. Plusieurs agences fournissent des services
distincts qui ne sont pas bien coordonnés et il est urgent de créer une "coalition de volonté"
pour améliorer la collaboration entre les agences. Sans l’implication des autorités municipales,
cette collaboration serait difficile et la gouvernance doit donc être considérée comme un
élément clé de l’IUS. En général, cependant, les NMHS ne collaborent pas directement avec les
gouvernements municipaux et fournissent un service à une échelle plus nationale. Plusieurs
pays ont réalisé avec succès l’IUS, par exemple le Canada (Toronto), la Chine (Shanghai, Hong
Kong), la France (Paris), le Mexique (Mexico), la Suède (Stockholm), etc. (OMM, 2021). L’un
des défis consiste à déterminer comment l’OMM peut favoriser l’essor de l’ESI en s’engageant
auprès des acteurs à tous les niveaux. Par exemple, le SERCOM SG-URB élabore un résumé
des bonnes pratiques et des services disponibles, en collaboration avec les autorités de Milan.
La question se pose de savoir si l’OMM serait en mesure de servir de point focal pour plusieurs
pays mettant en place l’IUS ?

Lacunes

La communauté reconnaît qu’il est impossible de développer une structure de services


différente pour chaque ville du monde. Il convient de convenir d’un ensemble de principes de
base soutenus par des normes et des méthodes essentielles, afin d’aider les différents pays à
fournir des services urbains intégrés de manière cohérente. La normalisation de la
méthodologie et son amélioration continue permettront de comparer les différentes villes du
monde.

L’avenir

La haute résolution spatiale est l’exigence de base des produits des services urbains. Ils
peuvent être générés de différentes manières. Dans les pays à revenu élevé, il existe des
prototypes de systèmes opérationnels. Dans les pays à revenu intermédiaire, la mise en
place de systèmes opérationnels peut être réalisée à l’aide de modèles mondiaux. Des
approches plus axées sur la télédétection peuvent être utiles pour les pays à faible
revenu, tandis que d’autres approches complémentaires sont en cours de
développement. L’OMM a un rôle important à jouer à cet égard en fournissant des
orientations et des conseils sur l’élaboration et la mise en œuvre de produits à l’échelle urbaine
dans les systèmes opérationnels, ce qui peut aider les pays en développement à améliorer
leurs capacités, par exemple dans le domaine de la réduction des risques de catastrophe
(RRC). Par exemple, les protocoles d’alerte communs de l’OMM peuvent être remaniés et
adaptés à l’échelle urbaine, et les centres mondiaux de traitement des données et de
prévision(GDPFS) peuvent être invités à fournir des produits de prévision numérique
du temps (NWP) à 1 km pour l’IUS.

3.3 Prévision des impacts et des risques

L’état de l’art

La réponse aux informations météorologiques est largement basée sur le risque - en d’autres
termes, elle dépend d’une combinaison de probabilité et d’impact sur la vie/les
biens/l’entreprise de l’utilisateur. Le concept d’alerte basée sur l’impact est bien ancré dans les
services et la formation de l’OMM. La relation entre la météo et l’impact est également une
composante standard de certains services sectoriels tels que l’aviation, la navigation, la
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 6

marine, l’agriculture et l’hydrologie. Dans la plupart des pays, l’impact est incorporé dans les
services par l’accumulation de l’expérience des météorologues des services météorologiques
nationaux et de l’industrie privée, soutenue par des études de cas spécifiques menées dans ces
organisations et dans les milieux universitaires. Cependant, dans la majorité des pays en
développement, les services météorologiques se limitent aux prévisions météorologiques.

Lacunes

(1) La dépendance à l’égard de l’expérience des prévisionnistes est susceptible d’entraîner


une incohérence et un manque de continuité entre les météorologues. Elle doit être
soutenue par des outils quantitatifs. Bien que de nombreuses recherches aient été
menées, peu de ces outils sont utilisés de manière opérationnelle et la plupart sont
considérés comme expérimentaux;

(2) La capacité de développer de tels outils dépend de l’analyse conjointe des données
historiques sur les conditions météorologiques, les risques et les impacts, comme les
données sur l’économie, la santé et les performances des infrastructures. Ces données
ne sont disponibles que pour certains pays et sont souvent d’un accès
restreint, sauf sous une forme très agrégée;

(3) Souvent, il n’est pas évident de savoir quels impacts doivent être pris en compte, car
les impacts pertinents diffèrent selon les utilisateurs. Il est essentiel de s’attacher à
mieux comprendre les besoins en information des utilisateurs de
prévisions/alertes;

(4) Des modèles à haute résolution, mis à l’échelle des zones à risque, devraient être
développés pour améliorer les alertes précoces et soutenir les actions liées à la gestion
des risques de catastrophes;

(5) Les impacts à réponse lente sont particulièrement difficiles à étudier et nécessitent une
plus grande attention. Cela est particulièrement vrai pour les effets sur la santé,
notamment la santé mentale.

L’avenir

(1) Les échelles d’impact dominantes dans les zones urbaines sont déterminées par les
variations de la vulnérabilité plutôt que par les variations du danger. Ces variations de
la vulnérabilité peuvent évoluer rapidement dans le temps. Les méthodes actuelles
de cartographie de la vulnérabilité ne permettent pas d’y remédier de manière
rentable. Il convient donc de développer et de mettre à disposition de nouvelles
méthodes peu coûteuses permettant d’extraire des informations suffisantes à partir
d’enquêtes à grande échelle, par exemple par satellite;

(2) Les services météorologiques doivent identifier les impacts clés importants pour
les communautés et les entreprises qu’ils servent et se concentrer sur les outils et les
informations nécessaires pour prévoir ces impacts;

(3) Il est nécessaire de faciliter les partenariats entre les spécialistes des sciences
physiques, sociales, économiques et comportementales, ainsi qu’entre les
services météorologiques et les propriétaires de données d’impact, pour permettre le
développement efficace d’outils d’aide à la prévision d’impact. Il faut veiller tout
particulièrement à ce que les variables utilisées dans l’analyse aient la même
signification dans les espaces de danger et d’impact.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 7

3.4 Modélisation dans la prévision urbaine et la prévision des risques

État de l’art

Les activités de recherche sur les modèles de PNT sub-kilométriques pour la prévision urbaine
ont progressé de manière continue en ce qui concerne la compréhension et la représentation
des processus physiques dans ces modèles à haute résolution. La modélisation à haute
résolution est cependant le seul moyen d’avoir une représentation adéquate des phénomènes
urbains. Les modèles à haute résolution sont considérés comme exigeants pour les applications
en temps réel et ne sont accessibles qu’à certains pays. D’un point de vue opérationnel, la
GDPFS fournit un cadre pour la modélisation et la prévision du système terrestre à tous les
délais d’exécution dans le monde entier, des informations plus détaillées devenant disponibles
auprès des centres régionaux pour des délais d’exécution plus courts (et prévoyant à l’avenir
de couvrir d’autres domaines que la seule météorologie). L’accès aux flux de données
mondiaux et régionaux, couplé à tout modèle local, fournit des informations au prévisionniste
local. Les normes et la formation des prévisionnistes visent à permettre un haut niveau de
prévision aux échelles et dans les conditions définies par le réseau d’observation standard. Les
principes de la modification urbaine des conditions météorologiques et des risques connexes
sont inclus dans la formation.

Lacunes

(1) La surveillance des conditions météorologiques et des risques urbains ainsi que la
prévision à très court terme dépendent d’observations à haute densité dans des sites
exposés de manière non conventionnelle qui ne sont généralement pas bien
représentés par le réseau d’observation standard clairsemé;

(2) Les modèles de prévision numérique du temps à haute résolution ne garantissent pas la
précision, tandis que des questions subsistent sur la représentativité des phénomènes
localisés et les effets réalistes des infrastructures urbaines par rapport au bruit des
processus du modèle, ainsi que sur la prévisibilité;

(3) Les prévisions à plus longue portée ne permettent pas la précision spatiale requise pour
les prévisions urbaines. En général, il n’existe pas de méthodes permettant de relier les
prévisions à moyen terme à plus grande échelle aux probabilités de conditions
météorologiques urbaines spécifiques;

(4) L’un des problèmes fondamentaux non résolus pour la prévision de la météorologie
urbaine et d’autres risques est l’assimilation des données et la fusion des observations
urbaines dans des modèles à l’échelle urbaine;

(5) Du point de vue de la prédiction et de la prévision de la qualité de l’air dans les villes,
des données météorologiques de haute qualité sont essentielles, notamment pour saisir
la variabilité d’heure en heure des concentrations de polluants atmosphériques et
l’exposition de la population qui en résulte à l’échelle de la rue. Un certain nombre de
fournisseurs existent déjà mais, là encore, avec moins de coordination et la capacité de
développer des produits à haute résolution pour les besoins urbains fait généralement
défaut dans les régions moins développées du monde.

L’avenir

(1) La mise en œuvre de modèles de prévision numérique du temps à moyenne portée à


l’échelle du kilomètre et de modèles régionaux à l’échelle inférieure au kilomètre devrait
conduire à une plus grande précision et à une précision intra-urbaine, mais ne peut pas
surmonter les limites fondamentales de la prévisibilité des systèmes météorologiques
en ce qui concerne les modèles météorologiques à l’échelle urbaine. Des
méthodologies doivent être développées pour relier les prédictions à grande
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 8

échelle aux dangers spécifiques auxquels une zone urbaine pourrait être confrontée,
en utilisant une gamme d’outils probabilistes, dont les ensembles ne sont qu’un
exemple;

(2) Les principales caractéristiques du paysage urbain doivent être représentées dans les
modèles de PNT/climat si l’on veut qu’ils reflètent les impacts locaux. Cela exige que les
modèles soient régulièrement mis à jour pour inclure des informations sur le
développement des structures urbaines. Cette exigence reflète le besoin
d’enquêtes rapides et peu coûteuses sur l’environnement bâti urbain;

(3) La prévision de la qualité de l’air bénéficie de données météorologiques modélisées


fiables à haute résolution, mais il existe de graves lacunes dans les données
d’observation pour l’évaluation des modèles, en particulier à l’échelle locale, qui sont
essentielles pour fournir des réponses efficaces et rapides aux risques urbains tels que
les épisodes de pollution atmosphérique. La gamme d’observations peut également
varier en fonction du type d’événement de pollution atmosphérique, ce qui peut être
exacerbé dans les périodes de risques multiples, comme en témoignent les récents
épisodes de vagues de chaleur, d’incendies de forêt et de pollution atmosphérique
élevée. De même, les capacités de modélisation doivent être adéquates pour fournir
des informations solides en vue de réponses intégrées pour relever ces défis urbains
dans un scénario de changement climatique. Les inventaires d’émissions sous-jacents
nécessaires à la prévision de la qualité de l’air ne sont pas non plus facilement
disponibles et nécessitent un meilleur échange d’informations avec la communauté
chargée de l’élaboration des inventaires d’émissions.

3.5 Observations et échange de données

Les données d’observation pour la description des phénomènes/processus urbains,


l’assimilation dans les modèles, l’évaluation des performances et de l’impact sont importantes.
Ces données sont diverses (voir section suivante). Les données météorologiques, climatiques,
hydrologiques et environnementales sont collectées au moyen de différents types
d’observations et il est difficile de les rassembler de manière à ce qu’elles soient utiles et
informatives pour l’objectif visé.

Il est essentiel que les observations urbaines reflètent les mêmes échelles spatiales et
temporelles que celles que l’on souhaite prévoir. Par exemple, si les observations doivent être
utilisées dans des modèles, elles doivent correspondre aux échelles représentées par le
modèle. Il s’agit d’une exigence beaucoup plus exigeante, car il est peu probable que les
modèles reflètent les détails d’un seul bâtiment, alors que la prévision peut être ajustée pour
tenir compte de ces détails et ensuite être comparée à l’observation.

Les données d’observation urbaine peuvent être des données structurées ou non
structurées (et parfois les deux). Il existe un moyen de rendre les données structurées
opérationnelles. Ces données ne sont actuellement pas utilisées dans la prévision elle-même,
mais plutôt pour les vérifications de la prévision.

La disponibilité des données non structurées a augmenté, et celles-ci peuvent encore être
utiles. Par exemple, les images et les vidéos d’événements météorologiques à fort impact
peuvent être utiles mais ne peuvent être utilisées de manière numérique. Ces données
peuvent constituer une source d’information extrêmement riche, mais on ignore parfois
comment en tirer des déductions opérationnelles. Toutefois, il faudrait fixer des normes pour
les données et leur qualité afin de les intégrer dans des systèmes pleinement opérationnels.

Les données provenant de la foule représentent également une riche source de données, qui
sont souvent de nature quasi-structurée. Le crowd-sourcing d’observations provenant de
stations météorologiques citoyennes, c’est-à-dire de stations météorologiques privées dont les
propriétaires partagent leurs données publiquement via l’internet (par exemple Netatmo), est
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 9

devenu de plus en plus populaire. Il existe un certain nombre de logiciels libres de contrôle de
la qualité, mais ils ne s’appliquent généralement qu’à des technologies spécifiques ou à des
plateformes propriétaires. Il convient d’utiliser ces données avec prudence, et uniquement en
complément d’autres sources de meilleure qualité3. Par exemple, l’utilisation de téléphones
mobiles pour évaluer la pression atmosphérique peut être convaincante, tandis que la
température est plus difficile en raison des méthodes des utilisateurs (comme le fait de garder
les téléphones dans des poches plus chaudes).

Les capteurs à faible coût (LCS) constituent une source croissante de données provenant de la
foule pour l’évaluation de la qualité de l’air, bien qu’il soit reconnu que les LCS et les réseaux
LCS présentent de multiples limitations. La plupart des capteurs ne sont actuellement pas
suffisamment robustes pour être utilisés de manière autonome. Ils nécessitent un étalonnage
de routine, mais de nombreux pays qui utilisent le LCS ne disposent pas d’installations
d’étalonnage. Ils peuvent compléter les réseaux existants, mais le moniteur de référence
primaire doit déjà exister.

Les LCS sont attrayants pour les utilisateurs car ils peuvent être achetés pour un coût
d’acquisition relativement faible, par rapport à un moniteur de référence équivalent.
Cependant, les coûts totaux d’exploitation, qui comprennent l’entretien de routine,
l’infrastructure du site de surveillance, la gestion des données et l’application des protocoles
d’assurance et de contrôle de la qualité, sont rarement pris en compte par les utilisateurs. Par
conséquent, les LCS fonctionnant dans des conditions opérationnelles optimales ne sont pas
peu coûteux à entretenir et à exploiter.

Ce type d’instrumentation pour les mesures météorologiques et environnementales doit être


utilisé avec prudence et toujours suivre les meilleures pratiques et protocoles d’utilisation des
LCS, car la tentation est grande, au sein des autorités nationales, de réduire les
investissements dans des capteurs de meilleure qualité en se reportant sur les LCS pour
communiquer les données dans le cadre de leurs obligations nationales (par exemple, dans le
Global Basic Observing Network, réseau mondial d’observation de base (GBON)). Cela pourrait
conduire à une dégradation du GBON, qui est au cœur du système NWP, et des services en
cascade qui en dépendent.

Malgré ces difficultés opérationnelles, la communauté au sens large, y compris les opérateurs
du grand public, continue de choisir ces dispositifs plus fréquemment, avec peut-être des
centaines de milliers de LCS en service par des individus ou des groupes non étatiques. Par
conséquent, ces communautés d’utilisateurs ont probablement besoin d’être guidées
dans l’utilisation de ces appareils et d’être aidées dans l’interprétation des données
qu’ils produisent.

Les mesures radar constituent une autre source importante de données urbaines. Plusieurs
équipes spéciales travaillent à la normalisation des mesures radar sous l’égide de l’INFCOM,
mais ces observations sont largement utilisées à l’échelle nationale. Il est possible d’étendre
l’utilisation des données radar pour les prévisions urbaines. La maintenance des radars et des
systèmes de traitement associés est un défi pour les pays en développement, ce qui entraîne
la défaillance de nombreuses installations.

Les satellites ont la capacité d’observer la chaleur et les précipitations de surface à des
échelles fines. Fortuitement, la qualité des données satellitaires peut être meilleure sous les
tropiques où les données conventionnelles in situ sont moins disponibles. Le développement de
méthodes rapides de prévision immédiate pour les risques urbains associés à ces variables
devrait être une priorité.

3 Voir les conseils sur les îlots de chaleur urbains


INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 10

La mise en place des réseaux urbains doit tenir compte du fait que les villes sont souvent
affectées par des événements qui se produisent en dehors de la ville.

Dans les cas où les données sont disponibles, l’échange de données représente un problème.
La nouvelle politique de l’OMM en matière de données unifiées a suscité une demande des
membres pour accélérer l’accessibilité et la disponibilité des données. Certaines données
urbaines (par exemple, la météorologie, le climat, la composition de l’atmosphère,
l’hydrologie) sont incluses dans les données de base mais ne sont souvent pas détenues par
les SMHN. Le partenariat entre les principaux fournisseurs de données pour soutenir
les observations, la modélisation et les services urbains est essentiel. Nous espérons
que d’ici un an environ, de nombreux pays verront leur situation changer de manière tangible.

3.6 Soutenir les données urbaines

Les données à l’appui de l’IUS doivent fournir des informations permettant d’exécuter des
modèles (prévisions et projections) et d’interpréter les résultats en termes de réponse et de
gestion des risques.

Le développement de modèles, de prévisions et de services urbains nécessite une quantité


importante de données spatiales sur l’occupation des sols urbains. Les informations de base
dont les modèles ont besoin comprennent des données sur le bâti, le pavé, la végétation et
d’autres formes de couverture terrestre à des échelles urbaines utiles (≤1 km2); idéalement, ces
données comprennent des détails sur la hauteur des bâtiments, la largeur des rues et les
matériaux de construction. Ces données sont nécessaires pour "urbaniser" les modèles
atmosphériques afin de tenir compte de l’effet des villes sur les bilans énergétiques et
hydriques de surface. En outre, les détails sur la topographie, les bassins versants, les côtes et
les marées, etc. peuvent être précieux pour prévoir les flux d’eau de surface, le stockage de
l’eau, les inondations, etc. Les informations sur les infrastructures physiques (au-dessus et au-
dessous du sol) telles que les routes, les lignes électriques et les collecteurs d’eaux pluviales
sont importantes pour évaluer l’exposition aux dangers et les impacts potentiels de divers
dangers sur la base de valeurs seuils.

Ces données doivent être complétées par des données spatiales équivalentes sur l’occupation
du paysage, c’est-à-dire des informations sur l’utilisation des sols urbains, le trafic, la demande
énergétique des bâtiments et sur les données socio-économiques et démographiques. Ces
informations peuvent être utilisées pour estimer les schémas spatio-temporels des émissions
(pour les estimations de la qualité de l’air et des GES) et pour générer des profils de la
population afin d’évaluer l’exposition et la vulnérabilité aux risques (tels que les vagues de
chaleur ou les inondations).

Un ensemble complet de données urbaines permettrait:

(1) Un IUS plus ciblé dans le temps et dans l’espace pour faire face aux risques à court
terme par le biais d’une intervention d’urgence;

(2) Soutenir la planification urbaine en évaluant dans quelle mesure le caractère de la ville
(couverture et utilisation des sols) contribue à l’ampleur et à la fréquence des risques;

(3) Contribuer à la création d’IUS par une compréhension partagée du paysage urbain et de
la manière dont les impacts peuvent être transmis à travers le système urbain.

L’acquisition de données urbaines utiles peut constituer un défi majeur. Dans l’idéal, les
informations urbaines seraient rassemblées à l’aide de protocoles communs et stockées dans
des formats accessibles. Dans de nombreuses villes, il existe des sources administratives pour
certains types de données (routes, bâtiments, etc.). Celles-ci peuvent être complétées par des
informations géographiques volontaires (VGI) et même des données de télédétection. La
cartographie participative des communautés peut faire partie d’un IUS, surtout si elles sont
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 11

identifiées comme des communautés à risque. Pour les endroits qui disposent de peu de
données locales, les informations satellitaires sont de plus en plus une source de données
urbaines et ont l’avantage de fournir une couverture mondiale. Par exemple, le générateur de
zones climatiques locales peut fournir un point de départ pour la modélisation urbaine en
classant le paysage urbain en types avec des valeurs numériques associées qui peuvent être
incorporées dans les modèles.

Il sera très utile pour les différents groupes de l’OMM d’échanger les données urbaines
disponibles qui peuvent être recueillies à des fins différentes.

3.7 Recherche urbaine

L’état de l’art

La recherche urbaine concernant l’atmosphère, le temps ou le climat, porte principalement sur


l’évaluation des différences et des changements dans les émissions de pollution
atmosphérique, les processus de surface et de la couche limite entre les zones urbanisées et
les zones éloignées, car la connaissance de ces éléments est une question clé pour la
paramétrisation des processus qui se produisent dans l’environnement urbain. Il existe
différentes sources de données, comme décrit dans les sections précédentes, qui nécessitent
un examen minutieux ainsi qu’un contrôle et une assurance de la qualité pour être utilisées de
manière appropriée pour l’assimilation de données pour les modèles numériques. Une grande
partie des données d’observation, comme celles des réseaux urbains, sont utilisées pour la
validation des sorties de modèles et les données de recherche soutiennent la formulation de la
paramétrisation des processus nécessaires. L’importance des données de flux, c’est-à-dire des
données fournissant des informations sur les différents niveaux au-dessus de la surface dans
toute la couche de canopée urbaine, est évidente, du moins pour certaines villes pilotes. En
général, les données d’observation pertinentes pour la modélisation de la qualité de l’air font
défaut pour les villes des régions moins développées du monde. Cela pose le problème de
l’adaptation des modèles pour les applications locales dans ces régions où les observations de
base et les données de répartition des sources ne sont pas facilement disponibles.

Lacunes

La modélisation de l’atmosphère urbaine à l’aide de ces paramétrisations est essentielle à


partir d’échelles d’environ 10 km et moins, où les effets de l’environnement urbain peuvent
être clairement observés même pour les villes de taille moyenne (environ 1 M+ de population).
L’implication ici est qu’il y a un besoin urgent de données sur la structure urbaine, soit
directement à partir des bases de données des villes dans des prévisions ou des expériences
spécifiques, soit sur la base d’une classification urbaine telle que les zones climatiques
urbaines pour fournir des informations pour les prévisions régionales. À l’échelle de la ville, il
est difficile de valider les résultats en raison de l’incertitude et de la prévisibilité des systèmes
météorologiques, comme indiqué ci-dessus. Dans le cas d’une résolution spatiale plus élevée,
allant jusqu’à l’échelle d’un canyon de rue ou moins (jusqu’au mètre), les expériences étudiant
la distribution concrète, par exemple, de la température ou de la qualité de l’air, dans des
conditions extérieures spécifiques ou la disposition des rues (par exemple, les arbres dans la
rue) sont plus pertinentes. Même à une échelle d’environ 1 km, ces études de modélisation
utilisant des modèles climatiques régionaux et des modèles couplés de transport de la chimie
peuvent fournir les outils et les données nécessaires à la gestion des villes pour formuler des
mesures d’adaptation adéquates.

L’avenir

Du point de vue de la recherche sur la météorologie et la qualité de l’air, il existe plusieurs


questions scientifiques ouvertes concernant le développement de l’IUS.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 12

L’évaluation des modèles repose essentiellement sur l’utilisation d’observations dans les zones
urbaines. Avec l’utilisation croissante de capteurs à faible coût, des ensembles de données
d’observation apparaissent en plus des données traditionnelles du réseau provenant des
instruments de référence et des ensembles de données de télédétection (radar et satellite).
L’OMM joue un rôle central dans l’orientation des cadres dans lesquels différents ensembles de
données d’observation doivent être combinés et intégrés, en fournissant des conseils sur les
meilleures pratiques.

La modélisation à haute résolution pour les domaines urbains, comme indiqué précédemment,
nécessite des ensembles de données de qualité appropriée. L’OMM peut renforcer son rôle en
mobilisant et en coordonnant la création d’ensembles de données représentatifs sur les
caractéristiques urbaines, la géomorphologie et les processus physiques dans les modèles, en
particulier pour les régions sous-développées où les données font généralement défaut.

Les risques multiples qui affectent les zones urbaines, tels que la pollution atmosphérique
élevée, les vagues de chaleur, les incendies de forêt et les inondations soudaines pendant les
saisons de fortes précipitations, nécessitent des approches et des outils pour développer des
modèles couplés, par exemple avec des modèles hydrologiques. Il convient également de
prendre en considération les risques géophysiques majeurs, tels que les tempêtes de
poussière/les tremblements de terre/les éruptions volcaniques/la météo spatiale, qui affectent
les populations et les infrastructures urbaines.

Les effets du changement climatique étant déjà visibles et devant être probablement plus
extrêmes qu’on ne le pensait jusqu’à présent, les programmes de l’OMM tels que le
Programme de veille de l’atmosphère globale (VAG), le Programme mondial de recherche sur
la météorologie (PMRM) et le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) peuvent
jouer un rôle important pour encourager la mise au point d’approches prévisionnelles
concernant les risques atmosphériques, hydrologiques et liés au changement climatique qui
touchent les villes et les agglomérations.

Ces évolutions ouvriront la voie à des stratégies d’adaptation et d’atténuation plus solides et
plus pertinentes au niveau local, qui pourront être mises en œuvre sous forme de services
urbains. Il est entendu que le développement de systèmes intégrés d’aide à la décision
nécessite une coproduction avec les utilisateurs et les parties prenantes, afin de fournir des
produits sur mesure, y compris ceux destinés à l’évaluation des systèmes intégrés. La
condition préalable est une stratégie de communication et de gestion efficace qui tient compte
du risque dans un cadre multidisciplinaire.

Les dangers qui touchent les zones urbaines peuvent avoir un impact social, économique et
comportemental profond. Afin d’évaluer et de quantifier ces impacts, des méthodes sont
nécessaires pour produire des cartes actualisées des bâtiments et de leur vulnérabilité aux
risques. Celles-ci doivent inclure l’évaluation de la distribution de la population à un moment
donné et la sensibilité des impacts aux cascades déclenchées par les risques naturels et
d’origine humaine. Dans le contexte social, les effets sur la santé mentale sont souvent
négligés et, avec le risque croissant d’événements extrêmes par exemple, cela pourrait devenir
un problème de société.

Parallèlement à l’amélioration de la capacité de prédiction des modèles, d’autres facteurs


doivent être pris en compte, notamment la fourniture d’informations en temps réel sur les
incidences urbaines et les systèmes d’alerte rapide, la compréhension de la relation entre les
incidences intérieures et extérieures de la pollution atmosphérique et des températures
élevées sur la santé humaine.

4. Recommandations générales de l’atelier

Les actions recommandées qui peuvent conduire à la fourniture d’avantages pour les membres
peuvent être combinées en plusieurs groupes:
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 13

(1) Amélioration des échanges d’informations entre les groupes de l’OMM;

(2) Stratégie commune d’engagement des utilisateurs, y compris la promotion des produits
déjà disponibles au sein de la communauté des utilisateurs;

(3) Amélioration des processus de travail;

(4) Une participation plus stratégique à des projets pilotes ciblés;

(5) Efforts conjoints entre différents groupes sur le développement de matériel normatif.

4.1 Échange d’informations.

(a) Il est nécessaire que les différents groupes travaillant sur l’environnement urbain
disposent d’une base de données commune où les informations d’entrée pour la
modélisation urbaine, les prévisions et l’évaluation des risques peuvent être
consolidées. Les éléments initiaux peuvent utiliser les bases de données de
recherche créées par la communauté des gaz à effet de serre, WUDAPT, l’inventaire
de la pollution et autres. Un tel catalogue (où et quels ensembles de données sont
disponibles) serait utile pour une cartographie socio-économique et de vulnérabilité
complète;

(b) Il serait bénéfique que les centres opérationnels de PNT (GDPFS) puissent fournir
des produits PNT à haute résolution (1 km) à utiliser pour les prévisions basées sur
l’impact par les groupes RRC;

(c) Les ateliers urbains de l’OMM constitueraient un mécanisme utile d’échange


d’informations et peuvent être organisés une fois tous les deux ans. Elle se
concentrera sur les dernières avancées en matière d’observations urbaines, de
services de modélisation et de recherche.

4.2 Engagement des utilisateurs

(a) Les utilisateurs et les actionnaires doivent être informés des travaux et des produits
de données de l’OMM dans le domaine urbain et s’engager davantage dans les
travaux des groupes de l’OMM. Leurs besoins et leurs réactions doivent être évalués
de manière proactive;

(b) Une cartographie complète est nécessaire pour identifier les exigences en matière
de services urbains qui peuvent être satisfaites par les capacités existantes (par
exemple, celles fournies par le GDPFS) pour une variété de zones urbaines qui ne
disposent pas actuellement de tels services. L’amélioration de ces capacités peut se
faire en étroite consultation avec l’utilisateur et en tenant compte de ses
commentaires;

(c) Il a été recommandé de prendre en compte l’évaluation de la valeur socio-


économique lorsque cela est possible et de l’utiliser comme moteur du
développement des systèmes. SG-URB travaille au développement de la
méthodologie qui peut potentiellement être utilisée;

(d) Des formations régulières pour les utilisateurs et les parties prenantes sur les
capacités disponibles permettraient d’améliorer l’utilisation des produits de l’OMM et
de s’assurer que les développements se font en fonction des besoins exprimés.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 14

4.3 Processus de travail

(a) La création d’un groupe de points focaux au sein du Secrétariat et d’un groupe
correspondant parmi les groupes de l’OMM liés à l’urbanisme pourrait s’avérer utile;

(b) Les groupes orientés services sont encouragés à convertir les besoins des
utilisateurs en exigences techniques pour le système. Ces exigences doivent être
définies par rapport à des services spécifiques avec une description claire de ce que
le service veut atteindre, avec un public cible, un objectif et un niveau de service
clairement définis. Les groupes de services devraient travailler en étroite
collaboration pour généraliser ces exigences avant de les transmettre à
l’infrastructure;

(c) Il est recommandé de faire évoluer le processus d’examen continu des besoins afin
de pouvoir fournir à l’avenir des orientations pour des systèmes d’observation
urbains optimisés et intégrés;

(d) Il serait bénéfique que les groupes de recherche travaillent beaucoup plus
étroitement ensemble pour traiter les aspects les plus critiques de la recherche
urbaine qui conduisent à des avantages opérationnels rapides. Il serait également
utile que la communauté des chercheurs mette en place un processus d’évaluation
régulière de l’état de préparation opérationnelle des capacités de modélisation de la
recherche et qu’elle conseille le GDPFS à ce sujet.

4.4 Projets pilotes

(a) Il est nécessaire de disposer d’un catalogue commun de projets pilotes et de


démonstration entre les différents groupes et de promouvoir l’engagement croisé;

(b) L’OMM devrait étudier les projets pilotes en cours qui sont soutenus par d’autres
organisations (par exemple, le Bureau des Nations Unies pour la réduction des
risques de catastrophe (UNDRR), la Banque mondiale, le PNUE, l’ICLEI) et envisager
de s’engager de manière proactive;

(c) Les CT et le conseil de recherche doivent travailler avec les associations régionales
(AR) pour sélectionner des villes appropriées afin de mettre en œuvre des projets
pilotes conjoints pour tester de nouvelles technologies (instruments, méthodes,
modèles de PNT sub-kilométriques, produits, en particulier à l’appui de la
prévision/alerte d’aléas multiples en milieu urbain).

4.5 Matériaux normatifs

(a) Élaborer des normes, des protocoles et des recommandations de mesure communs
pour les instruments d’observation nouveaux/non conventionnels en s’appuyant sur
les travaux déjà entrepris (y compris le LCS et la science citoyenne) et en
impliquant tous les groupes urbains. Cela devrait inclure une méthodologie pour
obtenir, analyser et partager des types de données tant structurées que non
structurées;

(b) Développer/établir des bancs d’essai et une évaluation comparative pour les
modèles à haute résolution (par exemple, par le biais d’un consortium de jumeaux
numériques);

(c) Évaluer les documents d’orientation élaborés par différents groupes afin d’établir
leur cohérence interne, établir un catalogue de ces documents d’orientation et
mettre en place une formation des utilisateurs à partir de ceux-ci.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 15

5. Références

OMM, 2019: Guide des services hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux


urbains intégrés - Volume I: Concept et méthodologie

OMM, 2021: Guide des services intégrés d’hydrométéorologie, de climatologie et


d’environnement urbains - Volume II: Villes de démonstration

_________________
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 16

Annexe

Résumé des activités liées à l’urbanisme menées par les différents organes
de l’OMM

(La liste des abréviations est disponible à la fin du document).

L’OMM a activement contribué à l’élaboration et à la réalisation du nouvel agenda urbain des


Nations unies et de l’objectif 11 du développement durable.

Le Groupe consultatif scientifique sur la recherche urbaine, la météorologie et l’environnement


de la VAG de l’OMM (GURME SAG), l’un des premiers projets de l’OMM axés sur la recherche
urbaine, créé en 1999, a organisé, lors de la seizième session du Congrès météorologique
mondial (OMM, 2011), un événement parallèle en collaboration avec le projet européen
MEGAPOLI: Mégapoles: Un nouveau centre d’intérêt pour les services météorologiques et
climatiques", a été lancé pour développer le nouveau concept transversal de systèmes et
services urbains intégrés.

L’équipe de l’OMM a coorganisé huit événements liés à l’urbanisme lors de la conférence


HABITAT III à Quito, en Équateur, ainsi qu’une session spéciale sur l’IUS dans le cadre de la
conférence Cities-Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) à Edmonton, au Canada,
en 2018. Consciente de la nécessité croissante pour les zones urbaines de mieux résister aux
risques liés à l’environnement, au temps, au climat et à l’eau, et de la vulnérabilité croissante
des zones urbaines des Membres face à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes
extrêmes liés au temps, à l’eau et au climat, ainsi qu’aux effets de la variabilité et du
changement climatiques, l’OMM a adopté un certain nombre de décisions:

(1) Résolution 68 (Cg-17) (OMM, 2015a): "Établir un centre d’intérêt urbain transversal de
l’OMM";

(2) Décision 15 (EC-68) (OMM, 2016): " Mise en œuvre de l’axe urbain transversal de l’OMM
" et son annexe (" axe urbain transversal de l’OMM: schéma du cadre de mise en œuvre
2016-2019 ");

(3) Décision 41 (EC-69) lors de la soixante-neuvième session du Conseil exécutif (OMM,


2017a): "Lignes directrices pour le développement d’une plateforme opérationnelle
intégrée pour répondre aux besoins de prestation de services urbains";

(4) Décision 7 (EC-70) (OMM, 2018): "Services urbains intégrés";

(5) Résolution 32 (Cg-18) (OMM, 2019): "Faire progresser les services urbains intégrés" et la
décision 2 (EC-71 ) lors de la soixante et onzième session du Conseil exécutif (OMM,
2019): "Bonnes pratiques pour la mise en œuvre de services urbains intégrés".

Dans le cadre du suivi de l’équipe de points focaux du Secrétariat de l’OMM sur les " Priorités
urbaines transversales de l’OMM " (2015-2018) et de l’équipe d’experts urbains
interprogrammes de l’OMM sous l’égide de la Commission des sciences atmosphériques et de
la Commission des systèmes de base (2018), leur élaboration du Guide des services
hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains intégrés (IUS) (Volume 1:
Concept et méthodologie, 2019 et Volume 2: Demonstration Cities, 2020), le nouveau
SERCOM de l’OMM (2019) a créé un groupe d’étude sur les services urbains intégrés (SG-
URB). SG-URB a été chargé par SERCOM d’étudier comment les services
hydrométéorologiques, climatiques et environnementaux urbains pourraient être fournis de
manière plus intégrée.
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 17

1. Activités liées à l’urbanisme dans le cadre d’INFCOM

Il y a plusieurs groupes sous INFCOM qui ont des activités liées à l’urbain.

(1) SC-ON: Le JET-ESODE et l’ET WT fournissent des orientations de haut niveau sur le
Système mondial intégré d’observation de l’OMM (WIGOS); ils facilitent la coopération
sur le processus d’examen continu des besoins (RRR) à l’avenir. Cela peut
potentiellement contribuer à améliorer la planification et la conception des réseaux et à
intégrer les observations urbaines dans RBON.

(2) SC-MINT: ET-SSM, les activités liées à l’urbanisme en sont à leurs débuts, le groupe
travaillera sur la mise à jour du numéro 8 de l’OMM, la qualité des mesures et la
classification des sites. Les orientations aideront les développeurs et les exploitants de
réseaux urbains.

(3) Le Système mondial d’observation du climat (SMOC): développe des


méthodologies pour des observations urbaines intégrées, des indicateurs climatiques,
des observations et des données pour la recherche et l’exploitation du climat urbain,
interaction avec la communauté des utilisateurs.

Les groupes mentionnés ci-dessus collaborent avec le SERCOM SG-URB en ce qui


concerne l’orientation sur la conception du réseau pour le soutien des services urbains
intégrés et le Research Board ET-ACND sur les exigences urbaines liées à la composition
chimique de l’atmosphère comme contribution au processus de révision continue des
exigences. SC-MINT travaille avec le programme GAW sur les questions urbaines. Le
SMOC fournit des observations urbaines pour le rapport du GIEC et des données pour
le SERCOM sur les services climatiques de l’OMM.

Informations manquantes ou incertitudes concernant les données:

(1) SC-ON: n’a pas de connexion établie avec SERCOM ou le Research Board (RB) en ce qui
concerne les exigences liées aux activités urbaines;

(2) SC-MINT: manque d’informations de la part des utilisateurs de données (c’est-à-dire les
exigences des utilisateurs);

(3) SC-ESMP: Informations sur les exigences et les capacités actuelles en matière de
modélisation urbaine; état de préparation pour la mise en œuvre opérationnelle;

(4) GCOS: Mauvaise continuité à long terme de certaines données satellitaires, lacunes dans
la couverture géographique.

2. Activités liées à l’urbanisme dans le cadre de SERCOM

Plusieurs groupes sous SERCOM s’occupent de l’échelle urbaine:

(1) SC-MMO: travaille sur la prestation de services sur le littoral, y compris les zones côtières
urbaines;

(2) SC-CLI: travaille sur les services climatiques en fournissant des guides, des plateformes,
la surveillance du climat et des prévisions;

(3) SC-DRR: développe une perspective opérationnelle pour la prestation de services


urbains, en fournissant un soutien aux activités humanitaires, IBF, GMAS, WCM, soutient
la stratégie pour la prestation de services;
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 18

(4) SG-URB: développe des méthodologies pour l’IUS, fournit des conseils pour la fourniture
de services, se connecte à la communauté des utilisateurs et aide à établir les exigences
des utilisateurs pour l’IUS;

(5) SG-HEA: soutenir le développement de la climatologie et des services pour la santé (sur
la base du plan directeur de l’OMS-OMM), y compris des services adaptés au contexte
urbain en tenant compte des groupes de population très vulnérables;

(6) SG-ENE: Développer des services météorologiques, hydrologiques et climatiques intégrés


sur mesure pour le secteur de l’énergie et renforcer la capacité des membres à soutenir
les stratégies nationales de sécurité énergétique et de décarbonisation du secteur de
l’énergie.

Il existe plusieurs collaborations établies entre différents groupes, notamment des activités
transversales sur la réduction des risques de catastrophe, la contribution au groupe de
coordination sur le climat et au GFCS. SC-CLI bénéficie de GDPFS, SC-DRR travaille avec SC-
MMO et SC-HYD pour développer des approches pour les besoins nationaux et les capacités
des systèmes d’alerte précoce (EWS). Le SG-URB fournit des contributions concernant les
observations à la vision 2040 du WIGOS en ce qui concerne la conception du réseau urbain et
le soutien au groupe de coordination climatique.

Informations manquantes ou incertitudes

(1) SC-MMO: impact socio-économique sur les centres urbains côtiers;

(2) SC-CLI: accès limité aux données sectorielles; données éparses dans le monde entier;

(3) SC-DRR: données sur la vulnérabilité et l’exposition;

(4) SC-URB: faible contribution des parties prenantes.

3. Activités liées à l’urbanisme sous l’égide du Conseil de la recherche

Les activités liées à l’urbanisme menées par le conseil de la recherche portent sur différents
éléments de la recherche urbaine. Ils comprennent des activités de coordination à long terme
et des projets pilotes, de démonstration et de recherche collaborative à court terme.

(1) GURME se concentre sur l’exploitation des nouvelles avancées scientifiques dans le
domaine de la météorologie et de la composition de l’atmosphère à l’échelle urbaine. Il
fournit une orientation stratégique de la recherche et identifie les futurs défis
scientifiques liés à la qualité de l’air, à la météorologie et au climat en milieu urbain et
renforce la collaboration avec l’OMS sur les aspects sanitaires. GURME coopère avec
SG-URB. GURME est l’un des premiers projets de l’OMM axés sur la recherche urbaine,
créé en 1999;

(2) Le SPF URB-RCC vise à améliorer la compréhension et l’évaluation des impacts du


changement climatique urbain en se concentrant sur les interactions entre
l’environnement urbain et le climat local/régional pour les (méga)villes, sur la base d’un
ensemble coordonné utilisant des modèles climatiques régionaux (MCR) urbanisés dans
les expériences CORDEX. Il évalue également les options pour les schémas de
paramétrage urbain (UP) dans les simulations RCM à haute résolution pour une
utilisation ultérieure dans CORDEX. Le groupe travaille avec SC-CL sur les services
climatiques;

(3) L’équipe d’experts sur l’évolution et la conception du réseau de composition


atmosphérique travaille sur le processus RRR pour trois domaines d’application liés à la
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 19

composition atmosphérique, notamment à l’échelle urbaine. L’entrée est fournie à


INFCOM SC-ON;

(4) L’actuel plan de mise en œuvre du WWRP (2016-2023) comprend le thème du travail
urbain. Dans le nouveau plan de mise en œuvre, actuellement en cours d’élaboration,
pour la période 2024-2027, la recherche se concentrera sur la prévision à l’échelle
urbaine des risques liés aux conditions météorologiques afin de servir les secteurs des
transports, de l’énergie et autres secteurs connexes pour créer des villes durables. La
prévision à l’échelle urbaine doit tenir compte des observations existantes et nouvelles,
en particulier dans la couche limite atmosphérique, et du développement, de
l’application et de l’évaluation ultérieurs de techniques de modélisation sub-
kilométriques pour prévoir les schémas spatiaux et temporels d’exposition à des
menaces telles que les orages violents, les inondations et les crues soudaines, les
vagues de chaleur et la mauvaise qualité de l’air. Il serait important de comprendre les
vulnérabilités inhérentes aux sous-ensembles de la population qui se distinguent par
leurs revenus, leur mobilité, leur âge et leur appartenance à une minorité. Ce projet
ferait progresser le concept de villes numériques en complément d’initiatives telles que
Digital Earth et Digital Twins (en collaboration avec le PMRC);

(5) Le projet central du WWRP, HIWeather, vise à améliorer les alertes en cas de
phénomènes météorologiques dangereux. Bien qu’il ne soit pas spécifiquement orienté
vers les questions urbaines, il se concentre sur les impacts des inondations urbaines, de
la chaleur et de la pollution atmosphérique. HIWeather met particulièrement l’accent
sur le rôle de la vulnérabilité dans la prévision des impacts et sur les variations
temporelles et spatiales de la vulnérabilité qui caractérisent les zones urbaines.
HIWeather a également un projet phare sur la science citoyenne qui s’est engagé dans
plusieurs projets urbains de science citoyenne. HIWeather a également un petit projet
phare qui vise à développer une composante de sciences sociales pour le PDR de Paris
2024;

(6) IG3IS se concentre sur la quantification des émissions de gaz à effet de serre et la
surveillance de l’atmosphère. Le pilier urbain se concentre plus spécifiquement sur ces
sujets dans les villes mondiales et a récemment publié un guide de bonnes pratiques
sur les émissions urbaines. L’initiative comprend un certain nombre de projets de
démonstration où de telles pratiques sont mises en œuvre.

Parmi les projets pilotes et de démonstration Projet de recherche et de démonstration Paris


2024 et les facteurs autres que le CO2 et leurs effets sur le climat, la météo, la qualité de l’air
et la santé

(FOCI) - Le projet EC Horizon peut être mentionné. Le projet de démonstration de recherche


WWRP/GURME Paris Olympics 2024 travaille sur les avancées de la modélisation à haute
résolution (100 m), l’utilisation des big data et la diffusion d’informations sur mesure. Le
travail de la FOCI sur les prévisions à plusieurs échelles pour le climat, la météo, la qualité de
l’air et les impacts sur la santé. Il se concentre sur la recherche et le test d’une mise en œuvre
efficace des processus de forçage radiatif dans les modèles globaux des systèmes terrestres et
dans les MCR jusqu’aux échelles urbaines.

La collaboration entre les différents groupes liés à l’urbanisme au sein du conseil de la


recherche n’est pas efficace à ce stade et peut bénéficier d’une meilleure coordination interne.

Liste des abréviations

- CDP, Carbon Disclosure Project

- CORDEX, Coordinated Regional Downscaling Experiment (Expérience régionale


coordonnée de réduction d’échelle)
INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 20

- EWS, Systèmes d’alerte précoce

- FOCI, les forçages non CO2 et leurs impacts sur le climat, la météo, la qualité de
l’air et la santé

- VAG, Programme de veille de l’atmosphère globale

- GBON, Réseau mondial d’observation de base

- GDPFS, Centres mondiaux de traitement des données et de prévision.

- CGSC, Cadre mondial pour les services climatologiques

- GES, gaz à effet de serre

- GMAS, Système mondial d’alerte multirisque (Global Multi-hazard Alert System)

- GURME, OMM GAW Recherche urbaine, météorologie et environnement

- IBF, Prévision basée sur l’impact

- ICLEI, Conseil international pour les initiatives locales en matière d’environnement

- INFCOM ou Commission Infrastructure, la Commission pour l’Observation,


l’Infrastructure et les Systèmes d’Information

- IUS, services urbains intégrés

- JSG-GCOS, Groupe d’étude sur le système mondial d’observation du climat

- LCS, capteurs à faible coût

- MEGAPOLI, Mégapoles: Émissions, POLlution atmosphérique urbaine, régionale et


mondiale et effets sur le climat, et outils intégrés d’évaluation et d’atténuation.

- NMHSs, Services météorologiques et hydrologiques nationaux

- Groupe de travail sur la prévision immédiate et la recherche à méso-échelle (NMR


WG)

- NWP, prévision météorologique numérique

- SC-CLI, Comité permanent des services climatiques

- SC-DRR, Comité permanent de la réduction des risques de catastrophes et des


services publics

- SC-ESMP, Comité permanent sur le traitement des données pour la modélisation et


la prévision appliquées du système terrestre.

- SC-HYD, Comité permanent sur les services hydrologiques

- SC-IG3IS, Comité permanent du système d’information mondial intégré sur les gaz
à effet de serre

- SC-MINT, Comité permanent des mesures, de l’instrumentation et de la traçabilité


INFCOM-2/INF. 6.8(1), p. 21

- SC-MMO, Comité permanent des services météorologiques et océanographiques


maritimes

- SC-ON, Comité permanent sur les systèmes d’observation de la Terre et les


réseaux de surveillance

- SDG, Objectifs de développement durable

- SERCOM ou Commission des services, la Commission pour la météo, le climat, l’eau


et les services et applications environnementaux connexes

- SG-ENE, groupe d’étude sur les services énergétiques intégrés

- SG-HEA, Groupe d’étude sur les services de santé intégrés

- SG-URB, Groupe d’étude sur les services urbains intégrés

- UNDRR, Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes.

- PNUE, Programme des Nations unies pour l’environnement

- UN-Habitat, le programme des Nations unies pour les établissements humains.

- UP, Paramétrage urbain

- URB-RCC, environnements urbains et changement climatique régional

- WCM, Mécanisme de coordination de l’OMM

- PMRC, Programme mondial de recherche sur le climat

- WWRP, Programme mondial de recherche sur le climat

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 6.8(4)
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
29.IX.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document.]

ÉTAT DE LA COLLECTE DE NORMALES CLIMATOLOGIQUES STANDARD


(CLINO) POUR LA PÉRIODE 1991-2020

Définition et importance des normales climatologiques

Les normales climatologiques sont des moyennes de données climatologiques calculées pour
des périodes consécutives de 30 ans, à l’image des périodes suivantes: 1er janvier 1981-31
décembre 2010, 1er janvier 1991-31 décembre 2020, et ainsi de suite (Règlement technique
de l’OMM, Volume 1: Pratiques météorologiques générales normalisées et recommandées
(OMM-N° 49)).

On utilise les normales climatologiques à deux fins principales. Elles sont largement utilisées,
de manière implicite ou explicite, pour caractériser les conditions moyennes les plus
susceptibles d’être rencontrées dans un endroit donné, fournissant ainsi des données faisant
autorité pour de nombreuses normes et règles nationales et internationales. Ils sont également
utilisés comme point de référence auquel on peut comparer les conditions météorologiques ou
climatiques récentes ou actuelles.

La publication d’un ensemble de données CLINO consolidées à l’échelle mondiale, rassemblées


à partir des données communiquées par les Membres, représente un produit phare
fondamental de l’OMM et de son prédécesseur, l’Organisation maritime internationale (OMI),
depuis près de 100 ans. Classé comme publication obligatoire de l’OMM, les normales CLINO
sont à la base de nombreuses applications climatologiques et météorologiques nationales,
régionales et mondiales, ainsi que de normes et de statistiques nationales et internationales.

Activités de l’OMM visant à faciliter la collecte de données CLINO pour la période


1991-2020

L’OMM a lancé, en août 2021, un appel à communication des données CLINO pour la période
1991-2020, précisant le format dans lequel les normales ont été communiquées et la méthode
suivie pour la collecte. La date limite pour le dépôt des candidatures était le 31 mars 2022. Un
deuxième appel à soumission a été lancé en mai 2022, repoussant ainsi la date limite au 31
décembre 2022.
INFCOM-2/INF. 6.8(4), p. 2

Le Secrétariat a organisé une série de consultations en ligne à l’intention des conseils


régionaux en juin 2021 et juin 2022 afin de promouvoir le calcul des normales CLINO pour la
période 1991-2020 et faciliter l’échange d’informations entre les SMHN afin d’étayer le calcul
des normales et les processus de collecte par l’OMM. Plus de 700 experts nommés par plus de
100 Membres ont participé à ces consultations.

Consciente de la lenteur des réponses des Membres (45 des 193 Membres ont soumis leur
recueil de données CLINO pour la période 1991-2020 au 4 avril 2022), le Conseil exécutif a
décidé, lors de sa soixante-quinzième session, d’accélérer la collecte par l’OMM des données
CLINO pour la période 1991-2020. Le document EC-75/Doc 3.2(2) énumère plusieurs mesures
visant à promouvoir davantage parmi les Membres le calcul en temps voulu et la collecte par
l’OMM des données CLINO pour 1991-2020, ce qui inclut la participation des conseils régionaux
et des commissions techniques de l’OMM.

Date limite et date de publication

Le 31 décembre 2022 est la date limite définitive pour les soumissions des recueils CLINO des
Membres. La publication des données CLINO pour la période 1991-2020 en tant que
publication obligatoire de l’OMM est prévue pour le second semestre de 2023, après le contrôle
final de la qualité globale et la consolidation des ensembles de données entre janvier et juin
2023. Un rapport final d’évaluation du recueil des normales CLINO sera remis au Congrès
météorologique mondial lors de sa dix-neuvième session (Cg-19).

État des soumissions des Membres au 26 septembre 2022

74 des 193 Membres ont soumis leur données CLINO pour 1991-2020 avant le 26 septembre
2022 (tableau de suivi).

Cela soulève la question du respect de l’échéance de l’achèvement du recueil des normales


CLINO en 2022. Une action collective urgente impliquant les Membres, le Secrétariat de l’OMM,
les Commissions techniques et les conseils régionaux est nécessaire pour accélérer la
soumission et la collecte des données des Membres.

Conséquences de la non-livraison

L’absence de données CLINO pour la période 1991-2020 nuira gravement à la qualité des
produits et services des Membres et de l’OMM. Les produits opérationnels de surveillance et de
prévision, tels que la surveillance de l’oscillation australe El Niño (ENSO), les messages
CLIMAT, les rapports sur l’état du climat, les prévisions saisonnières, etc. souffriront de
l’absence de données CLINO à jour. Ces produits perdront leur pertinence moderne pour divers
secteurs d’application en raison de l’évolution du climat.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 7.3
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président de l’INFCOM
D’INFORMATION
16.IX.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document].

APPROBATION DES PUBLICATIONS NON RÉGLEMENTAIRES

Suite aux discussions entre les présidents de la Commission des observations, des
infrastructures et des systèmes d’information (INFCOM), de la Commission des services et
applications se rapportant au temps, au climat, à l’eau et à l’environnement (SERCOM) et la
présidente du Conseil de la recherche, et aux discussions ultérieures avec le Comité de
coordination technique (CCT), ce dernier a recommandé une note de synthèse sur la
désignation de commissions techniques pour l’approbation de publications non réglementaires.
La note de synthèse a été soumise à la soixante-quinzième session du Conseil exécutif, à la
suite de quoi ce dernier a mis à jour et approuvé la note de synthèse par la décision 5.3(2)/1
(EC-75), et a demandé au Secrétaire général d’élaborer et de soumettre au Conseil, lors de sa
soixante-seizième session, les amendements requis au Règlement général et au Règlement
technique, pour examen par le Conseil exécutif et recommandation au Congrès météorologique
mondial.

Les détails peuvent être trouvés dans la note de synthèse mentionnée ci-dessus, mais en
résumé, il est proposé d’introduire quatre niveaux de publications, à approuver par les
organismes constitutifs identifiés, comme indiqué dans le tableau suivant:

Organe chargé de
Nature des l’adoption/approbation
Niveau Type Contenu
dispositions Situation
Proposition
actuelle

Règlement Pratiques Fondamentales, Congrès ou Congrès ou


technique normalisées et classiques, axées sur Conseil Conseil exécutif
recommandées – les besoins exécutif (par (par délégation
dispositions délégation de de pouvoir)
réglementaires qui pouvoir)
ont le caractère
1 d’une obligation
(emploi de
l’auxiliaire modal
«shall» en anglais)
ou d’une
recommandation
(emploi de
INFCOM-2/INF. 7.3, p. 2

Organe chargé de
Nature des l’adoption/approbation
Niveau Type Contenu
dispositions Situation
Proposition
actuelle
l’auxiliaire modal
«should» en
anglais) qu’il est
nécessaire que les
Membres suivent ou
appliquent.

Manuels Pratiques Détaillées, Congrès ou Congrès ou


(dimension normalisées et dynamiques, axées Conseil Conseil
mondiale) recommandées – sur la technologie exécutif (par exécutif (par
dispositions délégation de délégation de
réglementaires qui pouvoir) pouvoir)
ont le caractère
d’une obligation
(emploi de
l’auxiliaire modal
2 «shall» en anglais)
ou d’une
recommandation
(emploi de
l’auxiliaire modal
«should» en
anglais) qu’il est
nécessaire que les
Membres suivent ou
appliquent.

Guides Pratiques, Conseils de mise en Conseil de Commissions


procédures et œuvre, explications, l’ordre techniques ou
spécifications (de exemples de bonnes Conseil
nature non pratiques exécutif (si
3
réglementaire) que nécessaire)
les Membres sont
invités à suivre ou à
mettre en œuvre

Autres Pratiques, Fournir des Non spécifié, Commissions


documents procédures et connaissances et un mais techniques ou
d’orientation spécifications (de savoir-faire dans généralement leur groupe de
nature non différents domaines, les gestion (par
4
réglementaire) sous développement des commissions délégation de
diverses appellations capacités techniques pouvoir)
(directives, recueil,
nomenclature, etc.)

Les modifications proposées supposent des amendements au Règlement général et au


Règlement technique qui devront être approuvés par le Congrès. Les modifications proposées
dans la présente note de synthèse, les amendements correspondants au Recueil des
documents fondamentaux N° 1 (OMM-N° 15), au Règlement technique (OMM-N° 49), Volume
I, au Règlement intérieur des commissions techniques (OMM-N° 1240) et aux Guidelines on
the Preparation and Promulgation of the WMO Technical Regulations (WMO-No. 1127), seront
soumis pour adoption soit au Congrès, soit au Conseil exécutif. Il serait également nécessaire
de revoir la «Liste des publications obligatoires de l’OMM pour la prochaine période financière»
qui doit être adoptée par le Congrès météorologique mondial à sa dix-neuvième session.

______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 7.7
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES Présenté par:


INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Secrétaire général
D’INFORMATION
13.X.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique sans
post-édition. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée quant à son exactitude, sa
fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu résulter de la traduction vers
le français du contenu du document original ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet
juridique en termes de conformité, d’exécution ou à toute autre fin. Il se peut que certains
contenus (tels que les images) n’aient pu être traduits en raison des limites techniques du
système. En cas de doute sur l’exactitude des informations contenues dans la traduction,
veuillez vous reporter à l’original anglais qui constitue la version officielle du document.]

ÉTAT D’AVANCEMENT DES RÉSOLUTIONS, DÉCISIONS ET


RECOMMANDATIONS DE LA COMMISSION DES INFRASTRUCTURES

Introduction

Conformément à la règle 6.10.1 h) du Règlement intérieur des commissions techniques (OMM-


N° 1240), l’examen des résolutions et des recommandations antérieures de la commission et
l’évaluation de la mise en œuvre des mesures pertinentes sont normalement inclus dans
l’ordre du jour d’une session ordinaire d’une commission. Pour être complet, l’examen présenté
dans le présent document est étendu aux décisions de la Commission.

Cet examen est entrepris conformément aux indications données par les règles 11.2 et 11.3 du
Règlement intérieur du Conseil exécutif (OMM-N° 1256) et les orientations ultérieures données
par le Conseil via la résolution 8 (EC-75) (adoptée en tant que projet de résolution 8/1 (EC-
75)).

Les résolutions, décisions et recommandations en vigueur adoptées par le Congrès, le Conseil


exécutif, les conseils régionaux et les commissions techniques sont disponibles pour
consultation dans une base de données consultable en ligne: https://tools.wmo.int/wmo-
resolutions/index.php.

Mise en œuvre des mesures pertinentes relatives aux résolutions, décisions et


recommandations antérieures de la Commission des infrastructures

1. Résolutions de la Commission des infrastructures

De De ne pas
maintenir maintenir Observations sur la mise en
Résolution
en en œuvre
vigueur vigueur
La résolution 1 (INFCOM-1) – Création de
comités permanents et de groupes
d’étude de la Commission des Remplacée par le projet de
X
observations, des infrastructures et des résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
systèmes d’information (Commission des
infrastructures)
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 2

De De ne pas
maintenir maintenir Observations sur la mise en
Résolution
en en œuvre
vigueur vigueur
La résolution 2 (INFCOM-1) – Membres,
présidents et vice-présidents des comités
permanents, des groupes d’étude et du
Remplacée par le projet de
Groupe de gestion de la Commission des X
résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
observations, des infrastructures et des
systèmes d’information (Commission des
infrastructures)
La résolution 3 (INFCOM-1) – Programme
de travail des comités permanents et
Remplacée par la résolution 6
groupes d’étude de la Commission des
X (INFCOM-1) – Ca n’est plus en
observations, des infrastructures et des
vigueur
systèmes d’information (Commission des
infrastructures)
Éléments inclus dans le
La résolution 4 (INFCOM-1) – Évolution
programme de travail. Maintenir
future du Réseau d’observation de base X
en vigueur jusqu’à la troisième
mondial
conférence de l’INFCOM
La résolution 5 (INFCOM-1) – Mise en
œuvre des activités hydrologiques dans le X Implémenté
cadre de la nouvelle structure de l’OMM
La résolution 6 (INFCOM-1) – Examen du Remplacée par le projet de
X
programme de travail de la Commission résolution 5.1/1 (INFCOM-2)
La résolution 7 (INFCOM-1) – Groupe
Remplacée par le projet de
consultatif pour la Veille mondiale de la X
résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
cryosphère
La résolution 8 (INFCOM-1) – Attributions
des coordonnateurs de la Commission des Remplacée par le projet de
X
observations, des infrastructures et des résolution 5.2/1 (INFCOM-2)
systèmes d’information
La résolution 9 (INFCOM-1) – Présidents
et vice-présidents des comités
permanents et coordonnateurs de la Remplacée par le projet de
X
Commission des observations, des résolution 5.2/2 (INFCOM-2)
infrastructures et des systèmes
d’information
La résolution 10 (INFCOM-1) – Mandat
X
des centres principaux de mesure
La résolution 11 (INFCOM-1) – Processus
de désignation et de suivi des
X
performances des centres principaux de
mesure
La résolution 12 (INFCOM-1) – Concept de Éléments inclus dans le projet de
centres du Système mondial de traitement résolution 6.4(2)/2 (INFCOM-2),
X
des données et de prévision pour les mais maintenus en vigueur pour
services hydrologiques les éléments restants
La résolution 13 (INFCOM-1) – Processus
de transfert des décisions pertinentes des Remplacée par le projet de
X
commissions techniques précédentes vers résolution 7.6/1 (INFCOM-2)
la nouvelle structure de l’OMM
Total: 13 4(31%) 9(69%)
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 3

2. Décisions de la Commission des infrastructures

De
De ne pas
maintenir
Décision maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
La décision 1 (INFCOM-1) – Méthodes
Appliqué à la première session de
de travail relatives au déroulement en X
l’INFCOM (partie II)
ligne de la session
Appliqué à la première session de
l’INFCOM (partie II)
La décision 2 (INFCOM-1) – Examen
X P/INFCOM présentera son rapport
du rapport
conformément au projet de
décision 2/1 (INFCOM-2)
Décision 3 (INFCOM-1) – Adoption Appliqué à la première session de
des projets de décision et de l’INFCOM (partie II)
recommandation recommandés par le X
président de la Commission des L’INFCOM-2 adoptera le projet de
infrastructures décision 3/1 (INFCOM-2)

La décision 4 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Programme de travail de la X
résolution 5.1/1 (INFCOM-2)
Commission
La décision 5 (INFCOM-1) –
Éléments inclus dans le projet de
Élaboration d’un projet de plan de
résolution 6.1(6)/1 (INFCOM-2),
mise en œuvre du Réseau de X
mais maintenus en vigueur pour
référence du Système mondial
les éléments restants
d’observation du climat en surface
La décision 6 (INFCOM-1) – Inclusion
de la classification de la qualité des
mesures pour les stations terrestres À publier dans l’édition 2020 de la
X
d’observation en surface dans le Guide publication OMM-N° 8
des instruments et des méthodes
d’observation (OMM-N° 8)
La décision 7 (INFCOM-1) – Passage
Période migratoire terminée déc.
des observations en altitude aux X
2021
codes déterminés par des tables
La décision 8 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Protection du spectre radioélectrique
X recommandation 6.1(8)/1
pour les activités météorologiques et
(INFCOM-2)
environnementales connexes
La décision 9 (INFCOM-1) –
Observations satellitaires et examen
X Suite à la décision 17 (INFCOM-1)
des politiques et pratiques de l’OMM
en matière de données
La décision 10 (INFCOM-1) –
Suite à la recommandation 22
Règlement intérieur des commissions X
(INFCOM-1)
techniques
La décision 11 (INFCOM-1) – Uniquement le document INF. 7.8
Coordination de la Commission des X soumis à la deuxième session de
infrastructures avec d’autres organes l’INFCOM
La décision 12 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Collaboration avec les conseils X
décision 7.9/1 (INFCOM-2)
régionaux
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 4

De
De ne pas
maintenir
Décision maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
La décision 13 (INFCOM-1) –
Appliqué à la première session de
Méthodes de travail relatives au X
l’INFCOM (partie III)
déroulement en ligne de la session
Appliqué à la première session de
La décision 14 (INFCOM-1) – Examen l’INFCOM (partie III)
du rapport du président de la X P/INFCOM présentera son rapport
Commission des infrastructures conformément au projet de
décision 2/1 (INFCOM-2)
Appliqué à la première session de
Décision 15 (INFCOM-1) – Adoption l’INFCOM (partie III)
de décisions par consensus et sans X
débat L’INFCOM-2 adoptera le projet de
décision 3/1 (INFCOM-2)
La décision 16 (INFCOM-1) – Examen
des résolutions et décisions de la
Remplacée par le projet de
soixante-douzième session du Conseil X
résolution 4.1/1 (INFCOM-2)
exécutif concernant la Commission
des infrastructures
La décision 17 (INFCOM-1) –
Besoins en matière de données
satellitaires pour la prévision X Continue
numérique du temps à l’échelle
mondiale
La décision 18 (INFCOM-1) – Plan
relatif à un projet de démonstration
mondial sur l’utilisation des systèmes X
d’aéronefs sans équipage pour la
météorologie opérationnelle
La décision 19 (INFCOM-1) –
Désignation d’un centre
d’expérimentation de l’OMM pour les X
observations météorologiques
intégrées au sol à Changsha (Chine)
La décision 20 (INFCOM-1) –
Désignation à Bohe (Chine) de la
base d’expériences scientifiques X
relatives à la météorologie maritime
en tant que centre directeur de l’OMM
La décision 21 (INFCOM-1) – Profils
expérimentaux NetCDF-CF pour les
X Mesures prises
données des radars maritimes et
météorologiques
La décision 22 (INFCOM-1) – Mise à
jour des procédures de contrôle du
Système d’information de l’OMM et X Mesures prises
des indicateurs de qualité des
métadonnées
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 5

De
De ne pas
maintenir
Décision maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
La décision 23 (INFCOM-1) –
Remplacée par le projet de
Relations fonctionnelles optimales
décision 6.5/1 (INFCOM-2) et le
pour les observations de X
projet de décision 5.2/1 (INFCOM-
météorologie maritime et la gestion
2)
des données
La décision 24 (INFCOM-1) –
Recommandations du Groupe de X Mesures prises
coordination hydrologique
La décision 25 (INFCOM-1) – Égalité
entre les femmes et les hommes et
Remplacée par le projet de
autonomisation des femmes dans les X
décision 9/1 (INFCOM-2)
travaux de la Commission des
infrastructures
7 18
Total: 25
(28 %) (72 %)

3. Recommandations de la Commission des infrastructures

De
De ne pas
maintenir
Recommandation maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
Recommandation 1 (INFCOM-1) –
Plan relatif au début de la phase
Adopté en tant que résolution 9
opérationnelle du Système mondial X
(EC-73) (en vigueur)
intégré des systèmes d’observation
de l’OMM (2020-2023)
Adopté en tant que résolution 2
Recommandation 2 (INFCOM-1) –
(Cg-Ext(2021); à clôturer par le
Mise à jour des textes réglementaires
X Dix-neuvième Congrès, avec la
relatifs à la création du Réseau
publication de la publication OMM-
d’observation de base mondial
N° 1160
Recommandation 3 (INFCOM-1) – Adopté en tant que résolution 11
Manuel du Système mondial intégré (EC-73) (pas encore en vigueur),
X
des systèmes d’observation de l’OMM publié sous la forme de la
(OMM-N° 1160), section 2.4.1 publication OMM-N° 1160
Recommandation 4 (INFCOM-1) –
Amendements au Manuel du Système Adopté en tant que résolution 11
mondial intégré des systèmes (EC-73) (pas encore en vigueur),
X
d’observation de l’OMM (OMM-N° publié sous la forme de la
1160), supplément 5.1 concernant les publication OMM-N° 1160
variables climatologiques essentielles
Recommandation 5 (INFCOM-1) –
Collaboration avec l’Association du
transport aérien international à Adopté en tant que résolution 14
X
l’élaboration du programme de (EC-73) (en vigueur)
retransmission des données
météorologiques d’aéronefs
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 6

De
De ne pas
maintenir
Recommandation maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
Recommandation 6 (INFCOM-1) – Adopté en tant que résolution 15
Publication de l’édition 2020 du Guide (EC-73) (en vigueur) et publié en
X
des instruments et des méthodes 2020 dans l’édition 2020 de la
d’observation (OMM-N° 8) publication OMM-N° 8
Recommandation 7 (INFCOM-1) –
Plan de mise en œuvre de la version
Adopté en tant que résolution 22
2.0 du Système d’information de X
(EC-73) (en vigueur)
l’OMM, architecture fonctionnelle et
projets de démonstration
Recommandation 8 (INFCOM-1) –
Création d’un centre d’acquisition de Adopté en tant que décision 8 (EC-
X
données dans le système de données 73) (en vigueur)
de climatologie maritime
Recommandation 9 (INFCOM-1) –
Amendements au Manuel du Système
mondial de traitement des données et Adopté en tant que résolution 23
de prévision (OMM-N° 485) et X (EC-73) (en vigueur); publié sous
désignation de nouveaux centres du la forme OMM-N° 485
Système mondial de traitement des
données et de prévision
Recommandation 10 (INFCOM-1) –
Adopté en tant que résolution 13
Guide du Système mondial intégré
X (EC-73) (en vigueur); publié sous
des systèmes d’observation de l’OMM
la forme OMM-N° 1165
(OMM-N-° 1165)
Recommandation 11 (INFCOM-1) –
Amendements au Règlement
technique, Volume I – Pratiques
météorologiques générales
Adopté en tant que résolution 10
normalisées et recommandées (OMM-
(EC-73) (en vigueur), publié sous
N° 49), Partie I – Système mondial X
la forme OMM-N° 49 et OMM-N°
intégré des systèmes d’observation
1160
de l’OMM et au Manuel du Système
mondial intégré des systèmes
d’observation de l’OMM (OMM-N°
1160)
Recommandation 12 (INFCOM-1) –
Indicateurs du Système mondial Adopté en tant que décision 7 (EC-
X
intégré des systèmes d’observation 73) (en vigueur)
de l’OMM
Recommandation 13 (INFCOM-1) –
Processus d’audit des centres Adopté en tant que résolution 12
régionaux du Système mondial X (EC-73) (plus en vigueur) et
intégré des systèmes d’observation publié sous la forme omM-N° 49
de l’OMM
Recommandation 14 (INFCOM-1) –
Mise à jour de la partie du Adopté en tant que résolution 16
Règlement technique relative à X (EC-73) (en vigueur) et publié
l’infrastructure, Volume III: sous la forme omM-N° 49
Hydrologie (OMM-N° 49)
Recommandation 15 (INFCOM-1) – Adopté en tant que résolution 17
Renforcement des centres régionaux X (EC-73) (en vigueur); consolidé
d’instruments (EC-76)
INFCOM-2/INF. 7.7, p. 7

De
De ne pas
maintenir
Recommandation maintenir en Commentaires
en
vigueur
vigueur
Recommandation 16 (INFCOM-1) –
Modernisation des données
Adopté en tant que résolution 21
climatologiques – Projet de système X
(EC-73) (en vigueur)
de gestion des données
climatologiques en accès libre
Recommandation 17 (INFCOM-1) –
Amendement au Manuel du Système
Adopté en tant que résolution 24
mondial de traitement des données et
X (EC-73) (plus en vigueur); publié
de prévision (OMM-N° 485) reflétant
sous la forme OMM-N° 485
la nouvelle structure de gouvernance
de l’OMM
Recommandation 18 (INFCOM-1) –
Politique unifiée de l’OMM pour Adopté en tant que résolution 1
X
l’échange international de données (Cg-Ext.( 2021)) (en vigueur)
sur le système Terre
Recommandation 19 (INFCOM-1) –
Adopté en tant que résolution 18
Transition et plan préopérationnelle X
(EC-73) (en vigueur)
de la Veille mondiale de la cryosphère
Recommandation 20 (INFCOM-1) –
Adopté en tant que résolution 19
Rassemblement des normales X
(EC-73) (en vigueur)
climatologiques standard
Recommandation 21 (INFCOM-1) –
Mise à jour du Manuel sur le Cadre Adopté en tant que résolution 20
mondial pour la gestion de données X (EC-73) (en vigueur), à publier en
climatologiques de qualité (OMM-N° tant que publication OMM-N° 1238
1238)
Adopté en tant que résolution 25
Recommandation 22 (INFCOM-1) –
(EC-73) (en vigueur), publié sous
Règlement intérieur des commissions X
la forme omM-N° 1240 et mis à
techniques
jour par la résolution 5 (EC-75)
0 22
Total: 22
(0 %) (100 %)

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 7.8
TEMPS CLIMAT EAU

COMMISSION DES OBSERVATIONS, Présenté par:


DES INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président de l’INFCOM
D’INFORMATION
20.IX.2022
Deuxième session
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document a été traduit à titre indicatif à l’aide d’un système de traduction automatique
associé à des mémoires de traduction. Si des efforts raisonnables ont été déployés par l’OMM
pour améliorer la qualité de la traduction ainsi produite, aucune garantie, expresse ou implicite,
n’est toutefois donnée quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou
différences ayant pu résulter de la traduction vers le français du contenu du document original
ne créent aucune obligation et n’ont aucun effet juridique en termes de conformité, d’exécution
ou à toute autre fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n’aient pu être
traduits en raison des limites techniques du système. En cas de doute sur l’exactitude des
informations contenues dans la traduction, veuillez vous reporter à l’original anglais qui
constitue la version officielle du document.]

COORDINATION AVEC D’AUTRES ORGANES

1. Le Conseil exécutif a souligné, via sa résolution 35 adoptée lors de sa soixante-


dizième session – Structures du Conseil exécutif de l’OMM, les différents rôles des organes de
l’OMM, qu’ils soient intergouvernementaux ou non, et combien il était important qu’ils se
coordonnent en partageant des informations et en collaborant, afin de l’aider davantage à
prendre des décisions sur des questions stratégiques. Ce rôle de coordination revient au
Comité de coordination technique, au sein duquel tous les organes techniques de l’OMM et les
conseils régionaux sont représentés.

2. La Commission collabore non seulement avec l’INFCOM, mais aussi avec d’autres
organes de l’OMM, notamment les conseils régionaux, le Conseil de la recherche, le Groupe de
coordination sur le climat, le Groupe de coordination hydrologique, le Groupe d’experts pour le
développement des capacités et le Conseil collaboratif mixte OMM-COI, et que les activités
correspondantes nécessitent une coordination accrue. Outre le Comité de coordination
technique, l’INFCOM est représenté dans ces organes par son président, ses co-vice-présidents
ou les présidents des comités permanents. L’INFCOM collabore également avec de nombreuses
organisations partenaires (par exemple, l’Association des fabricants d’équipements
hydrométéorologiques (HMEI), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI),
l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et sa
Commission océanographique intergouvernementale (COI), etc.).

3. Des informations supplémentaires sur les résultats de ces réunions de coordination,


y compris la liste des manifestations auxquelles le président de l’INFCOM a participé, sont
fournies dans le rapport du président de l’INFCOM (INFCOM-2 /INF. 2(1)). Ces réunions ont
joué un rôle essentiel dans l’obtention d’un consensus sur une variété de sujets transversaux,
dont la réglementation technique et les textes d’orientation complémentaires, la politique
unifiée de l’OMM en matière de données, le passage du Système mondial de traitement des
données et de prévision (SMTDP) au SMTDP sans discontinuité, la poursuite des opérations et
des plans d’urgence, les partenariats public-privé, ou encore les problématiques d’égalité
hommes-femmes et d’écarts entre les régions.
INFCOM-2/INF. 7.8, p. 2

4. La décision 11 a été adoptée lors de la première session de l’INFCOM, à propos de


la coordination de la Commission des infrastructures avec d’autres organes, et demandait au
président de l’INFCOM, en consultation avec le président de la Commission des services, de
fournir au Comité de coordination technique une évaluation conjointe de l’efficacité des
méthodes de coordination existantes et des mécanismes de mise en œuvre du programme de
travail adopté, avec les changements recommandés, pour examen.

5. En conséquence, le président de l’INFCOM a pris des mesures et fait rapport au


Comité de coordination technique. Les détails se trouvent dans le rapport du président du
Comité de coordination technique à la soixante-quinzième session du Conseil exécutif
(EC-75/INF. 2.5(2)).

6. Le président de l’INFCOM et le Groupe de gestion ont également pris note des


préoccupations soulevées par les conseils régionaux lors des sessions du Comité de
coordination technique en 2022, telles que présentées dans le document EC-75/INF. 2.5(2), et
ont convenu de prendre des mesures adéquates pour dissiper ces inquiétudes.

_______________
Organisation météorologique mondiale INFCOM-2/INF. 8
COMMISSION DES OBSERVATIONS, DES
TEMPS CLIMAT EAU

Présenté par:
INFRASTRUCTURES ET DES SYSTÈMES Président de la
D’INFORMATION Commission
Deuxième session 5.X.2022
24-28 octobre 2022, Genève

[Ce document, produit à titre indicatif, est le résultat d’une traduction automatique suivie
d’une intervention humaine limitée. Aucune garantie, expresse ou implicite, n’est donnée
quant à son exactitude, sa fiabilité ou sa précision. Les divergences ou différences ayant pu
résulter de la traduction vers le français du contenu du document original ne créent aucune
obligation et n'ont aucun effet juridique en termes de conformité, d'exécution ou à toute autre
fin. Il se peut que certains contenus (tels que les images) n'aient pu être traduits en raison des
limites techniques du système. En cas de doute sur l'exactitude des informations contenues
dans la traduction, veuillez vous reporter à l'original anglais qui constitue la version officielle
du document.]

DÉVELOPPEMENT DES CAPACITÉS

Ce document résume le plan et l’état d’avancement des activités de développement des


capacités de la Commission à des fins d’information, y compris la réponse aux points identifiés
par le Conseil exécutif comme devant être traités par le Groupe de développement des capacités
impliquant la Commission, tels que l’examen et la mise à jour des cadres de compétences et le
soutien à l’examen des Programmes d'enseignement de base (voir INFCOM-2/Doc. 6.8(6) pour
l’examen des PEB).

A. Statut des cadres de compétences liés à l’INFCOM

Le tableau ci-dessous résume l’état d’avancement des cadres de compétences liés à l’INFCOM,
tirés de l’édition 2019 du Compendium of WMO Competency Frameworks (WMO-No. 1209)
(Répertoire des cadres de compétences de l’OMM):

Chapitre Titre État d’avancement

1.1 Compétences et Mise à jour en juillet 2018.


connaissances en
Le Programme spatial de l’OMM est soutenu par l’Équipe
matière de
d’experts pour les systèmes spatiaux et l’utilisation de
satellites pour les
l’espace (ET-SSU) et coordonne les activités de formation
météorologues des
avec l’OMM – Laboratoire virtuel pour l'enseignement et la
services
formation dans le domaine de la météorologie satellitale
d’exploitation
(VLab) du Groupe de coordination pour les satellites
météorologiques (CGMS). Cela permettra de soutenir
l’évolution des cadres de compétences de l’OMM liés à
l’utilisation des données et des produits satellitaires par les
météorologues des services d’exploitation.
Le VLab est en train de réviser les compétences en matière
de satellites afin d’y inclure les observations de la foudre
et d’ajouter des compétences supplémentaires en matière
d’application des enregistrements de données
climatologiques par satellite pour les services
météorologiques ainsi que des produits par satellite pour la
surveillance de l’agriculture. Il est également envisagé
INFCOM-2/INF. 8, p. 2

Chapitre Titre État d’avancement


d’ajouter des compétences satellitaires pour les
applications aux incendies.

1.2 Compétences et À revoir


connaissances en
matière de radars
pour la
météorologie
opérationnelle

2.2.2 Articles liés à À revoir


l’observateur en
météorologie
aéronautique

2.4 Exigences relatives Des mises à jour sont soumises dans le cadre de la
au fonctionnement recommandation 6.3(1)/4 (deuxième session de l’INFCOM)
et à l’exploitation afin de refléter les exigences du SIO 2.0.
des systèmes
d’information de
l’OMM

2.7 Instrumentation, Approuvé par l’ancienne Commission des instruments et


étalonnage, méthodes d’observation (CIMO) et par le Conseil exécutif
observations lors de sa soixante-dixième session en 2018.
météorologiques, et
À jour.
gestion des
programmes et
réseaux
d’observation

Le développement de cadres de compétences pour d’autres domaines doit être envisagé.

B. Plan des activités de formation de l’INFCOM pour la prochaine intersession

Le tableau ci-dessous résume les activités de formation prévues pour la période 2022-2024:

Année Titre – Sujet Groupes pilotes


prévue

2022 Atelier régional sur le Système mondial Secrétariat


intégré des systèmes d'observation
(WIGOS)/Système d’information de l’OMM
(SIO)/Système mondial de traitement des
données et de prévision (SMTDP) dans les CR
III et CR V

2023 Atelier sur le couplage de la cryosphère avec Comité permanent du


le système Terre traitement des données pour
la modélisation et la prévision
appliquées au système Terre
(SC-ESMP)
INFCOM-2/INF. 8, p. 3

Année Titre – Sujet Groupes pilotes


prévue

2023 Ateliers régionaux sur le Programme de Comité permanent des


collaboration AMDAR de l’OMM et l’IATA systèmes d’observation et des
(WICAP) réseaux de surveillance de la
Terre (SC-ON)

2023 Ateliers et formations sur OpenCDMS Comité permanent des


technologies et de la gestion
Atelier et formation sur le SIO 2.0
de l’information (SC-IMT)

2023 Atelier de formation sur la qualité, la Comité permanent des


traçabilité et la conformité – métrologie mesures, des instruments et
générale et paramètres météorologiques de la traçabilité (SC-MINT)
fondamentaux
Atelier sur la transition vers des mesures
automatisées au sol (CR II et CR III)
Conférence internationale de l’OMM sur
stations météorologiques automatiques
(ICAWS)
Atelier conjoint des groupes d’experts du
BIPM et de l’OMM sur la terminologie relative
aux incertitudes
Atelier sur le calcul de l’incertitude
Atelier sur l’étalonnage des instruments pour
les CR I et CR II
Formation en ligne sur les processus
d’étalonnage
Programme d’enseignement et formation sur
les radars

2023 Formation pour les centres régionaux du SC-ON


WIGOS
Formation sur OSCAR, le Système de contrôle
de la qualité des données du WIGOS
(WDQMS) et le système de gestion des
incidents (IMS) pour le centre régional du
WIGOS
Deux ateliers régionaux sur le WICAP
Tutoriels et documents dans le portail
d’apprentissage du WIGOS

2023 Colloque international de l’OMM sur la Groupe d'étude mixte de


surveillance des gaz à effet de serre l'OMM sur la surveillance des
gaz à effet de serre (SG-GHG)

2023 Développement des capacités des SMHN en Programme d’éducation et de


matière d’applications de données formation et Programme
satellitaires pour la prévision immédiate en spatial de l’OMM
Afrique
(quatrième trimestre 2022-2023)
INFCOM-2/INF. 8, p. 4

Année Titre – Sujet Groupes pilotes


prévue

2023 Un séminaire en ligne pour les représentants Programme spatial de l’OMM


des SMHN afin de présenter la position en collaboration avec l’Équipe
préliminaire de l’OMM sur l’ordre du jour de la d’experts pour la coordination
Conférence mondiale des des radiofréquences (ET-RFC)
radiocommunications 2023 afin de faciliter
leurs préparations nationales pour la CMR-23

2024 Formation régionale sur l’échange et l’accès SC-IMT


aux données hydrologiques interexploitables
Ateliers et formations sur l’OpenCDMS
Atelier et formation sur le SIO 2.0
Ateliers régionaux sur le Système
d’observation hydrologique de l’OMM (SOHO)

2024 Conférence technique sur les instruments et SC-MINT


les méthodes d'observation météorologique
et environnementale (TECO-2024)
Ateliers sur l’innovation
Formation en ligne sur la transition vers les
stations météorologiques automatiques
Cadre de compétences pour les mesures
hydrométriques

2024 Deux ateliers régionaux sur le WICAP SC-ON

2024 Formation sur la mise en œuvre et le SC-IMT


fonctionnement du SOHO

2024 Formation sur l’incertitude pour la mesure du SC-MINT


débit hydrologique

2024 Autres formations selon le plan d’action pour Équipe conjointe d’experts sur
l’hydrologie la surveillance hydrologique
(JET-HYDMON)

2024 Conférence de l’OMM sur les données Coordinateur de la mise en


œuvre de la politique unifiée
des données (C-DATA)

Perspectives Atelier sur la prévision opérationnelle du SC-ESMP


2025 climat
-
2026 Formation régionale sur l’échange de données SC-IMT
hydrologiques interexploitables
Ateliers et formations sur l’OpenCDMS
Ateliers régionaux sur le SOHO

Atelier pour la transition vers les stations SC-MINT


météorologiques automatiques (par région)
INFCOM-2/INF. 8, p. 5

Année Titre – Sujet Groupes pilotes


prévue

Support normatif de formation pour la SC-ON


surveillance de la qualité de l’eau
Deux ateliers régionaux sur le WICAP

Formation sur la surveillance de la qualité de SC-ON


l’eau

C. Planifier l’élaboration de documents d’orientation au cours de la prochaine


intersession

Le tableau ci-dessous résume le plan d’élaboration des documents d’orientation en 2022-2024


(sous réserve de modifications):

Année Titre – Sujet Groupes pilotes


prévue

2022 Exemples de mise en œuvre de la politique unifiée C-Data


de l'OMM en matière de données

Guide du SMTDP; Directives sur la PNT à haute


2023 SC-ESMP
résolution

2023 Réglementation et orientation techniques du SIO: SC-IMT


Harmonisation de la Manuel sur le cadre mondial
pour la gestion de données climatologiques de
qualité (OMM-N° 1238) et de la norme Climate Data
Management System Specifications (WMO-
No. 1131)
Orientations sur la gestion de l’information dans le
Guide pour le SIO

2023 Mise à jour des normes de métadonnées de l’OMM SC-MINT


pour les mesures
Publication de la IPC-XIII et de l’IPgC-III –
Traçabilité des mesures du rayonnement solaire et
terrestre
Orientations sur les technologies de mesure
nouvelles/émergentes; Orientations sur les stations
météorologiques automatiques peu coûteuses
Nouveau chapitre du Volume II de la publication
N° 8 de l’OMM sur les calottes glaciaires

2023 Lignes directrices sur la conception de réseaux pour SC-ON


la prévision et la gestion des crues
Mise à jour des règlements techniques – Politique
unifiée en matière de données
Règlement technique – WIGOS
Amendements au Manuel du WIGOS (OMM-
N° 1160)
INFCOM-2/INF. 8, p. 6

Année Titre – Sujet Groupes pilotes


prévue
Guide du WIGOS (OMM-N° 1165)
Guide de mise en œuvre – Transition vers les
réseaux d’observation de base régionaux pour les
Membres
Réglementation et orientation – Guide des
instruments et des méthodes d’observation (OMM-N°
8, Volume III); Guide to Aircraft-based Observations
(WMO-No. 1200) (Guide des observations d’aéronefs)
Deux bulletins sur les observations d’aéronefs,
Domaine d’application sur la plate-forme
communautaire de l’OMM
Documents des compagnies aériennes –
Observations d’aéronefs
Documentation réglementaire sur les radiosondes
Directives sur les radars profileurs de vent
Directives sur le plan de continuité des opérations
Lignes directrices sur les compétences et les
connaissances en matière de satellite pour les
météorologues opérationnels (SP-12)
Mise à jour des orientations de deux domaines
d’application – Étude continue des besoins pour
l’analyse, la prévision et la projection du système
Terre
Orientations de haut niveau sur les Perspectives
pour le WIGOS à l’horizon 2040
Orientations sur les ensembles de stations
Meilleures pratiques sur la transition vers le RBOR
pour les observations de l’Antarctique

2023 Directives sur les bonnes pratiques pour préparer Programme spatial SC-
les utilisateurs aux nouveaux satellites ON/OMM et CGMS
météorologiques

2023 Directives sur les aptitudes et connaissances des WMO-CGMS VLab


météorologues des services d’exploitation en
matière de satellites (SP-12)

2024 Directives visant l’évaluation des ressources en eau SC-ESMP


– SMTDP (site Web)
Lignes directrices sur les métadonnées des produits
du SMTDP
Guide du SMTDP
Mise à jour des données de base du Manuel du
SMTDP

2024 Conseils techniques pour la mise à jour de la SC-IMT


version 2.0 du SIO
INFCOM-2/INF. 8, p. 7

Année Titre – Sujet Groupes pilotes


prévue
Guide pour la transition vers le SIO
Harmonisation du Manuel sur le Cadre mondial pour
la gestion de données climatologiques de qualité
(OMM-N° 1238) et les Climate Data Management
System Specifications (WMO-No. 1131) à inclure
dans la règlementation technique du SIO.

2024 Guide pour les mesures répondant aux systèmes de SC-MINT


classification – Terminologie de l’OMM
OMM-N° 8 (Guide de la CIMO, mis à jour)
Observations du système Terre
Mise à jour de la documentation réglementaire pour
les Centres régionaux d'instruments, Centres
régionaux OMM/COI d'instruments maritimes et
Centres radiométriques régionaux
Documents d’orientation sur l’assurance de la
traçabilité
Orientations relatives à la sensibilisation sur
l’entretien des instruments
Normes relatives aux métadonnées du WIGOS dans
le cadre des meilleures pratiques
Nouveaux volumes du Guide des bonnes pratiques
en matière de radars météorologiques opérationnels

2024 Manuel du WIGOS (WMO-N° 1160), améliorer les SC-ON


orientations (voir 2023) Réglementation et
orientation – OMM-N° 8, Volume III; WMO-No.
1200 – Guide to Aircraft-based Observations. Deux
bulletins d’information sur les observations
d’aéronefs, domaine d’application sur la plate-forme
communautaire de l’OMM
Mise à jour du Manuel et du Guide du WIGOS pour
la rationalisation et les stations de référence
Stratégie et orientation en matière d’observations
en milieu urbain
INFCOM-2/INF. 8, p. 8

D. Projet de tableau de bord de la documentation pour le développement des capacités

L’accès aux ressources en ligne pour le développement des capacités peut être amélioré afin de tirer parti de la documentation existante. Le
tableau ci-dessous donne une idée d’un tableau de bord pour présenter les documents existants et disponibles sur le site Web de l’OMM:

Domaine Bulletin d’information Manuel et guides Autres publications Documents de sensibilisation et


de formation

Technologie et gestion Bulletin d’information du SIO Manuel du SIO


de l’information Bulletin d’exploitation Guide du SIO

Systèmes Bulletins d’information du Manuel du WIGOS Rapports techniques du WIGOS OSCAR/Surface


d’observation et des WIGOS Guide du WIGOS Portail d’apprentissage du WIGOS
réseaux de Bulletins d’information sur les Norme de métadonnées
surveillance de la observations d’aéronefs et du WIGOS
Terre AMDAR
Applications de Bulletins d’information du Directives sur les bonnes OSCAR/Space
données satellitaires conseil régional II sur le pratiques pour préparer les WMO-CGMS VLab
WIGOS utilisateurs aux nouveaux
Groupe de coordination sur les
Bulletins d’information sur la satellites météorologiques
exigences en matière de données
surveillance des phénomènes (OMM-N° 1187)
satellitaires pour les CR III et CR IV
météorologiques et Directives sur les aptitudes et (Groupe de coordination des besoins
climatiques extrêmes depuis connaissances des météorologues en données satellitaires du CR III-IV)
l’espace (SWCEM) des services d’exploitation en
Projet WIGOS du CR II
matière de satellites (SP-12)
SWCEM
Navigateur de préparation des
utilisateurs de satellites
Mesures, instruments WMO-No. 8 (Guide de la Série de rapports consacrés aux Portail de partage des connaissances
et traçabilité CIMO), édition 2018 instruments et aux méthodes
WMO-No. 8, édition d'observation
provisoire 2020 Atlas international des nuages
Generic Automatic Weather
Station (AWS) Tender
Specifications
Traitement des Manuel du SMTDP
données pour la
modélisation et la
INFCOM-2/INF. 8, p. 9

Domaine Bulletin d’information Manuel et guides Autres publications Documents de sensibilisation et


de formation
prévision appliquées
au système Terre
Politique unifiée de Portail Web
l’OMM en matière de
données

_______________

Vous aimerez peut-être aussi