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Fiombonan’ny Fiangonana Protestanta eto Madagasikara

Institut Supérieur Protestant Paul Minault


Spécialisations : AGROALIMENTAIRE et ELEVAGE

LES DIFFERENTS TECHNIQUES


D’ELEVAGE DES ABEILLES DANS LE
MONDE

Présenté par :

 RAMANAMPAMONJY Silo Manda Rakotonirina


 SOLOFONIRINA Hery Vonjisoa
 RAZAFINDRAKOTO Fiononana Elodia

Enseignant : RANDRIANABO RAOBELINA AINA MANOHISOA

Niveau : L2

Année : 2024-2025
SOMMAIRE
Remercîments

Introduction

Développement

I. Les abeilles

II. Les techniques Apicoles

III. Les différences et points communs entre ces types d’apicultures

Conclusion
REMERCIMENTS

Avant toutes choses, nous tenons à remercier Dieu. Nous Lui remercions

de nous avoir donné santé et énergie afin qu’on puisse accomplir ce présent

ouvrage. Par la suite, nous adressons nos sincères remercîments à :

 Docteur ANDRIAMANANA JOSOA Iarintsambatra Rijasoa de nous

avoir permis de poursuivre nos études dans l’institut.

 Notre enseignant en Apiculture appliqué : Madame RANDRIANABO

RAOBELINA AINA MANOHISOA

Nous adressons nos vifs remercîments, par la même occasion, à nos

collègues de travails mais aussi aux personnes qui ont contribués de près ou de

loin dans l’accomplissement de cet ouvrage.


Introduction
Les abeilles sont des insectes vivants en colonie, produisant de la cire et du miel. Elles
appartiennent à la famille des « APIDAE ». Il en existe plusieurs espèces selon les régions du
monde, des domestiqués aux sauvages. Justement, le sujet de nos recherches concerne les
techniques d’élevages des abeilles dans le monde. Pour ce faire, nous allons d’abord voir ce
qu’est une abeille. Puis, les différentes techniques utilisées pour les élevées. Et enfin, les
différences et points commun de ces types d’élevages.
I. Les abeilles

Les abeilles sont des insectes Eusociaux, c’est-à-dire que les individus stériles ou non-
reproducteurs travaillent pour les ou l’individu reproducteurs. A cet effet, Pour les abeilles,
les ouvrières d’une colonie travaillent pour leur reine exclusivement. L’abeille présente et
endémique à Madagascar est l’Apis Mellifera, de variété unicolore. Elle appartient à ordre
des HYMENOPTERES, à la famille des APIDAE, du sous-famille APINAE, du genre Apis, et de
l’espèce : Apis Mellifera var Unicolor.
Une colonie d’abeille est composée de plusieurs caste : les deux castes femelles et
une caste mâle.
 Les deux castes femelles sont composées de la reine et les ouvrières. La reine est
la seule la seule individu reproductrice d’une colonie, elle est plus grande et vit
plus longtemps que les autres castes. Elle se nourrit de gelé royale depuis son
éclosion et ne sort de sa ruche qu’au moment de sa vole nuptiale, qui n’arrive
qu’une seule fois dans sa vie. A propos des ouvrières, elles sont stériles, plus
nombreuses, vit moins longtemps et ne se nourrit de la gelé royale qu’à leur
stade larvaire.
 La caste mâle, celui des faux boudons. Ils sont généralement plus grand que les
ouvrières, travaillent moins mais vit un peu plus longtemps que ces dernières.
Toutefois, leur seul rôle est de féconder une reine d’une autre colonie. Après la
reproduction avec une reine, les faux bourdons finissent par mourir en dehors de
la ruche. Aussi, en hiver, ils se font tués ou se font expulser de la ruche car jugés
inutile.

Les abeilles ont un rôle crucial dans le maintien de l’écosystème d’une région, et à
plus large échelle, sont parmi les insectes les plus importantes du monde. Leur rôle majeur
est de faire la pollinisation, ce qui permet aux plantes de se reproduire. Cependant, elles
restent une espèce lourdement menacée par divers facteurs. Comme : le frelon Asiatique, le
parasite Varroa, les pesticides et insecticides, le réchauffement climatique, …
 Le frelon Asiatique et le parasite Varroa :
D’abord, le frelon Asiatique. Pouvant mesurer entre 2 à 3 cm, c’est la plus grande
menace d’origine animale pour les abeilles. Puisqu’un seul individu peut tuer jusqu’à 100
abeilles en une heure. Puis, le Varroa destructor est un parasite qui touche les abeilles en
leur provoquant des maladies.
 Les pesticides/insecticides et le réchauffement climatique :

Les insecticides/pesticides sont des menaces cette fois-ci liées à l’homme, qui décime
des ruches et colonies entières d’abeilles chaque année dans le monde. Ce qui a pour
conséquence, de réduire la production en miel et en cire mais aussi de la pollinisation.
Ajouter à cela, le réchauffement climatique. Car comme grand nombre de pollinisateurs, les
abeilles se repèrent par le biais de signaux visuels et olfactifs. Mais le dérèglement
climatique, sur certaines plantes, change le changement d’odeurs florales. Entrainant une
perte de repère chez les abeilles.
II. Les techniques Apicoles
Concernant les techniques employées pour élever les abeilles, il y en a qui sont les
plus fréquemment utilisées : celle moderne et celle simpliste et/ou traditionnelle.

1. La technique Apicole Moderne.


Dans les méthodes apicoles modernes, les abeilles sont gardées dans des ruches
faites artificiellement et facilement déplaçable. Ce sont des outils mis en place par l’homme
pour faciliter les interactions avec les abeilles, leur travail et la récolte du miel. En plus, les
ruches modernes ont l’avantages d’avoir un rendement élevé, une bonne qualité de produit,
une certaine facilité d’inspection, un coût assez faible et un nombre réduit de maladie.
D’ailleurs, Il existe plusieurs types de ruches standard ou plus ou moins moderne, comme :

 La ruche Dadant : très rependu en France notamment, elle sert à loger la colonie
d’abeille. En hiver, il est préférable de réduire l’espace de la ruche au stricte
minimum. Tandis qu’en été, il est plus judicieux d’apporter plus d’espace grâce de
Hausses.

 La ruche Langstroth : très utilisé aux USA et au Canada, elle a comme particularité
d’être divisible. On ne distingue pas de corps et de hausse dans ce système. Le corps
de la ruche Langstroth se compose de deux piles de hausses.
 La ruche Alsacienne : elle est pratique pour les éleveurs transhumants, constituée de
deux parties mobile : le corps de la ruche et la hausse. Elle possède une isolation à
double paroi variable : grâce à cela, elle est adaptée aux forte chaleurs et aux grands
froid.

Elles sont destinées à simplifier le travail de l’apiculteur, la ruche permet de visiter la


colonie sans avoir à détruire les constructions de cire et de récolter le miel plus aisément.

Après avoir choisi la ruche et placé la colonie dans cette dernière, vient ensuite
l’inspection des ruches. Car il est essentiel, en apiculture moderne de vérifier régulièrement
les ruches et plus particulièrement le couvain afin de surveiller la santé des abeilles. Lorsque
l’on débute, il est conseillé d’inspecter les ruches tous les dix à quinze jours au printemps et
en été. Toutefois, ouvrir la ruche plus d’une fois par semaine est trop d’intrusif car chaque
inspection perturbe l’organisation et l’activité des abeilles. Avant de partir sur le rucher, il
faut vérifier que les conditions sont propices à la visite des ruches. Une fois ces conditions
réunis, enfiler des vêtements de protection afin d’éviter les piqures et la perte d’abeilles.
Aussi s’équiper avec les outils d’intervention, comme le lève cadre, la brosse à abeille, la
pince, le nourrisseur et enfin de l’enfumoir.
Après un certain temps, quand vient le mois d’août généralement, il faudra enlever le
surplus de miel que les abeilles ont accumuler dans leur ruche en prévision de l’hiver. Les
provisions sont disposées dans les cadres de la ruche, fermées dans les alvéoles par des
opercules de cires. Par contre, il est primordial d’en laisser pour les abeilles afin qu’il y
subsiste assez de vivre pour la colonie. Selon l’apiculteur, deux cas peuvent se présenter :
soit, l’apiculteur procède tôt à la première récolte et remet les hausses pour pouvoir récolter
une autrefois à la fin de l’été, soit il ne procède qu’à une récolte. Dans le premier cas de
figure, le miel de début de saison est clair et le second miel est plus coloré ou malté. Le miel
peut avoir diverses propriétés selon sa couleur et les fleurs sur butiner par l’abeille, par
exemple :
Un miel plus clair, comme le miel d’acacia, de fleur d’oranger ou de fleur, rapportera
de l’énergie. A cet effet, sa consommation est particulièrement recommandée avant ou
après une activité physique. Il possède de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé :
 Il fournit de l’énergie
 Améliore la vue
 Facilite la croissance osseuse et etc.
Et un miel plus foncé, issus du miellat, sont encore plus riches en sels minéraux. Il apportera
d’autres propriétés toutes aussi bénéfique à l’Homme :
 Antibactérienne
 Source de minéraux : phosphore, …
 Source de vitamines C
Une fois récupérés, les cadres remplis seront ensuite amenés à la miellerie afin
d’extraire le miel. Pour ce faire, les cadres seront mises dans un extracteur, qui par la force
centrifuge expulsera le miel vers les parois de l’extracteur. Apres filtrage, le miel sera ensuite
filtré et stocké dans un maturateur. Le miel restera dans ce maturateur pendant 2 à 3 jours,
le temps que les impuretés remontent à la surface. Après ces différentes étapes, le sera apte
à sa mise en pot.
2. La technique Apicole Simpliste/traditionnelle

Pour la technique apicole simpliste. Il consiste à agrandir la ruche par le bas,


favorisant ainsi le respect de la biologie des abeilles. Malheureusement, cette méthode
apicole peut entraîner des évènements qui sont hors du contrôle de l’apiculteur. Cela
pourrait entrainer : une consanguinité ou des maladies non détectées, car il n’y a pas de
sélection ou de suivi de la santé des abeilles par l’apiculteur.
Concernant la technique apicole traditionnelle. Il peut se diviser en deux parties :
celle où la personne n’utilise pas une ruche mais trouve les nids d’abeilles dans la nature ; et
où la personne utilise des ruches traditionnelles.

a) Absence de ruche Traditionnelle :

Dans le premier cas, la personne ne sera pas forcement apiculteur mais peut-être
juste une personne souhaitant avoir du miel d’abeille, ou souhaitant vendre un essaim. Dans
la nature, les abeilles construisent leur propre nid. Il est composé de plusieurs cellules de
cire de forme géométrique appelées rayons structurés. Ils sont souvent localisés dans les
creux ou sommet des arbres, et peuvent même parfois être dans les murs d’une maison ou
dans la cheminée.

Pour les nids suspendus au sommet des arbres ou sur des falaises, la récolte sera un
peu plus difficile. Généralement, le procédé se fait : en enfumant la ruche à l’aide de bouse
de vache ou autre combustible non nocifs pour les abeilles. Cela a pour effet de calmer les
abeilles qui se sentent menacé et d’éviter les piqures. Puis de couper les rayons avec un
couteau. Après la récolte vient ensuite l’extraction. Pour les personnes ne disposant pas
d’extracteur moderne, le plus simple consiste à égoutter le miel dans un bol placé sous une
passoire avec un morceau de tissu filtrant placé à l’intérieur.
b) Présence des ruches traditionnelles :
Dans la pratique traditionnelle, il est question d’élever les abeilles afin de récolter les
produits de la ruche. Elle se distingue par l’utilisation de méthode et de matériaux
ancestraux plus artisanales, comme les ruches en pailles ou en bois et souvent par une
approche moins intrusive que l’apiculture moderne. Voici quelques exemples de ruche en
paille et en bois.

Ruche en bois.

Ruche en paille.

Ruche tronc.
La récolte du miel, dans l’apiculture traditionnelle est un processus qui respecte le
rythme naturel des abeilles et utilise des méthodes artisanales. Comme pour quasi toutes les
récolte, elle se fait généralement à la fin de l’été : en août ou en septembre. 24 heures avant
la récolte, il faut installer le chasse-abeilles. C’est-à-dire, de poser une nasse intercalée qui
permet aux abeilles de descendre mais pas de remonter, cela a pour but de faciliter le travail
de l’apiculteur et de séparer les abeilles des cadres de miel sans les blesser. Après la récolte,
la filtration, vient la mise en pot ou autre contenant afin de conserver le miel. Le processus
traditionnel permet d’obtenir un miel pur et naturel possédant des saveurs et arômes
distincts qui reflètent la flore locale.

III. Les différences et points communs entre les techniques apicoles :


D’abord, l’apiculture moderne et traditionnelle partagent le même objectif
fondamental. C’est-à-dire, la production de miel et d’autre produits de la ruche. Cependant,
elle diffère par leur méthode et leur approche.

1) Les différences :
 Technologie : Au niveau de la technologie employé, l’apiculture moderne utilise des plus
avancées, des équipements spécialisés comme les extracteurs de miel centrifuges, et des
ruches à cadres qui facilitent l’inspection et la récolte. Tandis que, l’apiculture
traditionnelle repose sur des méthodes plus simples et des ruches qui peuvent être faites
de matériaux naturels comme la paille et le bois.
 La gestion des colonies : Les apiculteurs modernes pratiquent souvent l’élevage des
reines et la sélection des souches, alors que l’apiculteur traditionnelle se concentre sur
l’utilisation des essaims naturels et la conservation des reines locales.
 La productivité : Celui moderne vise une production élevée et peut impliquer la
transhumance des ruches pour suivre les floraisons, de son coté, celui traditionnelle peut
avoir une approche plus stationnaire et écologique.

2) Les points communs :


 Le bien être des abeilles : Les deux formes d’apicultures cherchent à maintenir la santé et
le bien être des abeilles, bien que les méthodes puissent varier.
 Les produits de la ruche : Miel, cire, propolis et gelée royale sont récoltés dans les deux
types d’apiculteurs.
Conclusion
En somme, nous avons pu constater ce qu’est une abeille et ses spécificités. Puis,
individuellement les types d’apicultures les plus couramment utilisés : L’apiculture moderne
et l’apiculture traditionnelle. Ces deux types de pratiques impliquent une bonne gestion des
colonies d’abeilles pour leur bien-être et pour la pollinisation des cultures. Mais impliquent
aussi la valorisation de l’écologie et du maintien de l’équilibre dans la nature. Enfin,
l’apiculture moderne peut être interpréter comme étant une évolution de l’apiculture
traditionnelle, avec des innovations qui augmentent juste la production tout en cherchant à
préserver l’environnement et la santé des abeilles.

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