MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU BACHELOR EN GESTION DES

INFRASTRUCTURES ET SERVICES

Rédigé par

KONAN Franck Armel

ENCADREUR :
M’BRA Valery
Ingénieur Routier
ANNEE ACADEMIQUE :

2018 - 2019
 Vérification de l’étude hydraulique et structurale d’un ouvrage de drainage réalisé au PK 0+500 de la piste BACON - PISTE DE
PLANTATIONS

DEDICACE
Je dédie ce travail :

A mon père et ma mère qui m’ont soutenu moralement et qu’ils aient longue vie

A mes frères qui me sont chers

A mes cousins et cousins qui m’ont soutenu de près ou de loin

A mon Patron et mes collègues de services

A mes amis que je connais et j’aime bien

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 Vérification de l’étude hydraulique et structurale d’un ouvrage de drainage réalisé au PK 0+500 de la piste BACON - PISTE DE
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REMERCIEMENTS
Pour aboutir à l’élaboration de ce travail, il a fallu la présence de certaines personnes. Ces
personnes m’ont aidé dans le fond comme dans la forme et aussi à travers les différents
conseils lors de mon stage pratique. Les noms ci-dessous sont ceux à qui j’éprouve un sincère
remerciement.

 Le Directeur Général de HYDRO-CO d’avoir accepté de m’accueillir au sein de sa

structure,

 L’ensemble du corps professoral de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et

de l’Environnement (2iE) pour tous les enseignements reçus ;

 Monsieur M’bra Valery, pour m’avoir proposé le thème,

 Mes collègues KONAN Kouamé Gervais, KOUADIO Aboh Albert, AMANI

Fulgence ; pour les conseils, soutiens et leurs disponibilités ;

 L’ensemble du personnel de la Direction des Etudes et Contrôle ;

 Mes promotionnaires ; HASSANE Djingarey, KRA Moayé et bien d’autres ;

 L’ensemble des étudiants en Bachelor des Infrastructues et Services ;

 Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à rendre possible et agréable cette
formation.

Par ailleurs, à tous ceux et toutes celles dont les noms n’ont pas pu être cité, qu’ils
trouvent en ces mots, l’expression de notre profonde gratitude.

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RESUME
Le présent rapport porte sur l’étude hydraulique et structurale d’un ouvrage réalisé au
PK0+500 sur l’itinéraire Bacon – Piste de plantations en Côte d’Ivoire dans la région de la
Mé. La section qui a été choisie pour ce point est une batterie de buse Ø1000 (2x7ml). Tout
d’abord il est question de recueillir les données du site afin de faire ressortir le débit décennal
et vicennal par l’étude hydrologique. A travers ce débit, on déduira s’il s’agit d’une buse ou
d’un dalot. Ensuite, le dimensionnement hydraulique a permis de déterminer la section de
l’ouvrage en sortie libre et les conditions critiques de vitesse et de pente. Ensuite par itération,
la section de batterie de buses Ø1000 s’est révélée suffisante à travers la vitesse admissible et
la hauteur d’eau en amont. Enfin, le dimensionnement structural sera fait sur un élément de
buse Ø1000 d’un mètre linéaire (1ml) de long emboîtable. Ce dimensionnement a permis de
déterminer les différentes sollicitations sous l’effet des charges. Cette étude structurale a
conduit à la détermination des sections minimales pour faire ressortir le ferraillage ainsi que le
plan de coffrage de l’ouvrage. Suite à ces études, l’on procédera à l’exécution du projet. La
méthode d’exécution a été élaborée pour faire ressortir les différentes étapes de la mise en
œuvre de cet ouvrage dont le coût total des travaux est estimé à 214 223 750 fcfa TTC.

Mots clés :

Hydrologie – Hydraulique – Buse - Structural – Exécution

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ABSTRACT
ABSTRACT

This report concerns the hydraulic and structural study of a work carried out at PK0 + 500 on
the Bacon - Piste de plantations in Côte d'Ivoire in the Mé region. The section that has been
chosen for this point is a Ø1000 nozzle battery (2x7ml). First of all it is a question of
collecting the data of the site in order to bring out the decennial and vicennial flow by the
hydrological study. Through this flow, we will deduce whether it is a nozzle or a scupper.
Then, the hydraulic dimensioning made it possible to determine the section of the structure at
free exit and the critical conditions of speed and slope. Then by iteration, the Ø1000 nozzle
battery section was found to be sufficient through the admissible speed and the head of water
upstream. Finally, the structural dimensioning will be done on a Ø1000 nozzle element of a
linear meter (1ml) long push-fit. This design made it possible to determine the different
stresses under the effect of the loads. This structural study led to the determination of the
minimum sections to bring out the reinforcement as well as the formwork plan of the
structure. Following these studies, the project will proceed. The execution method was
developed to highlight the different stages of the implementation of this work, the total cost of
works is estimated at 214,223,750 FCFA including tax.

Keywords:

Hydrology - Hydraulics - Nozzle - Structural - Execution

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

BAEL : Béton à l’Etat Limite

BV : Bassin Versant

CI-PAST : Programme d’Ajustement du Secteur des Transports

cm² : centimètre carré

DQE : Devis Quantitatif et Estimatif

ELS : Etat Limite de Service

ELU : Etat Limite Ultime

FER : Fonds d’Entretien Routier

HA : Haute Adhérence

HYDRO-CO : Hydrology Consulting

m : mètre

ml : mètre linéaire

m³/s : mètre cube par seconde

PACOM : Projet d’Appui à la Conduite d’Opérations Municipales

PER : Programme d’Entretien Routier

PME : Petites et Moyennes Entreprises

RDM : Résistance des Matériaux

SARL : Société à Responsabilité Limité

SODEXAM : Société d’Exploitation et de Développement des Aéroportuaires, Aéronautiques

et Météorologiques

t.m : tonne mètre

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LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1: PARAMETRES DE MONTANA POUR UNE DUREE D’AVERSE 15 A 120 MINUTES

(SODEXAM, 2018)........................................................................................................... 12
TABLEAU 2: COEFFICIENTS DES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR ......................................... 13
TABLEAU 3: DEBITS A L'EXUTOIRE AUX DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR ............................ 14
TABLEAU 4: RESULTAT DU CHOIX DE BATTERIE DE DEUX BUSES Ø1000 ................................... 19
TABLEAU 5: RESULTAT DU CHOIX DE BUSE Ø1000 ................................................................... 20
TABLEAU 6: RESULTAT DU CHOIX DE BUSE Ø800 ..................................................................... 21
TABLEAU 7: RECAPITULATIF DES RESULTATS A L’ELS ET ELU ................................................... 31

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LISTE DES FIGURES

FIGURE 1: SECTION DE CARTE MONTRANT LA LOCALISATION DE LA VILLE DE AKOUPE .............. 6

FIGURE 2: REPRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET PAR GOOGLE EARTH .................................. 6
FIGURE 3: DELIMITATION DU BASSIN VERSANT A TRAVERS GLOBAL MAPPER ET MENSURA ....... 13
FIGURE 4: SORTIE DENOYEE, ECOULEMENT A SURFACE LIBRE ................................................... 15
FIGURE 5: ABAQUE DES BUSES CIRCULAIRES EN SORTIE LIBRE .................................................. 15
FIGURE 6: ABAQUE DE VARIATIONS DE LA PENTE CRITIQUE EN FONCTION DU DEBIT ................. 16
FIGURE 7: ABAQUE DE CALCUL DE LA VITESSE POUR LES BUSES CIRCULAIRES ET LES BUSES
ARCHES .............................................................................................................................. 17

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SOMMAIRE

DEDICACE......................................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS .......................................................................................................................................ii
RESUME........................................................................................................................................................iii
ABSTRACT...................................................................................................................................................iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................................... v
LISTE DES TABLEAUX..............................................................................................................................vi
LISTE DES FIGURES..................................................................................................................................vii
INTRODUCTION........................................................................................................................................... 1
Contexte .................................................................................................................................................. 1
Objectif général ....................................................................................................................................... 1
Objectif spécifique .................................................................................................................................. 1
Méthodologie .......................................................................................................................................... 2
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU PROJET .............. 3
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE HYDROLOGY CONSULTING (HYDRO-CO) ....... 4
I. HISTORIQUE.......................................................................................................................................... 4
II. ORGANISATION .................................................................................................................................. 5
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET ........................................................................................... 6
I.CARACTERISTIQUES DE LA ZONE DE PROJET.............................................................................. 6
1-Localisation du projet........................................................................................................................... 6
2-Végétation ............................................................................................................................................ 7
3-Relief.................................................................................................................................................... 7
4-Géologie............................................................................................................................................... 7
5-Hydrographie ....................................................................................................................................... 7
6-Caractéristiques climatiques ................................................................................................................ 7
DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DE LA VOIRIE ................................ 8
CHAPITRE III: ETUDE HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE............................................................. 9
I.ETUDE HYDROLOGIQUE..................................................................................................................... 9
1-Définition technique............................................................................................................................. 9
2-Les différentes methodes de determination de débits des crues........................................................... 9
2-Période de retour ................................................................................................................................ 12
3-Intensité de pluie ................................................................................................................................ 12
4-Choix de la méthode de calcul de debit ............................................................................................. 13
5-Cacul des debits à l’exutoire .............................................................................................................. 13

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II.ETUDE HYDRAULIQUE .................................................................................................................... 14

1-Dimensionnement hydraulique d’une buse........................................................................................ 14
2-Principe de dimensionnement ............................................................................................................ 14
III.ETUDE STRUCTURALE ................................................................................................................... 22
1-Hypothèses de calcul.......................................................................................................................... 22
2-Caractéristiques des matériaux........................................................................................................... 22
3-Les différentes actions considérées :.................................................................................................. 23
4-Les sollicitations ................................................................................................................................ 25
5-Récapitulatif des moments et efforts normaux de calcul à l’ELS ...................................................... 26
6-Récapitulatif des moments et efforts normaux de calcul à l’ELU...................................................... 29
7- Choix des diamètres commerciaux d’armatures ............................................................................... 31
TROISIEME PARTIE : ................................................................................................................................ 32
DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF (DQE) ET PROCESSUS DE L’OUVRAGE ............................ 32
CHAPITRE I : ESTIMATION DU COUT DU PROJET ............................................................................. 33
CHAPITRE II : MISE EN ŒUVRE DES BUSES ....................................................................................... 34
I-DEGAGEMENT DES EMPRISES .................................................................................................... 34
II-IMPLANTATION............................................................................................................................. 34
III-FOUILLE ......................................................................................................................................... 34
IV-POSE DES BUSES.......................................................................................................................... 34
V-CONSTRUCTION DES MURS DE TETES ET MURS EN AILES ............................................... 34
VI-REMBLAI CONTIGU SUR L’OUVRAGE.................................................................................... 34
VII-PROTECTION DES TALUS DE REMBLAI................................................................................ 35
1-L’engazonnement............................................................................................................................... 35
2-Le perré maçonné............................................................................................................................... 35
VIII-REGENERESCENCE DES SITES D’EMPRUNT ...................................................................... 35
CONCLUSION ............................................................................................................................................. 36
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................................ 37
WEBOGRAPHIE.......................................................................................................................................... 37
ANNEXES .................................................................................................................................................... 38

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INTRODUCTION
La route est un élément primordial dans le développement de toute nation comme dans le cas
de la Côte d’Ivoire. De ce fait dans la réalisation des routes, l’assainissement et le drainage
sont des tâches très importantes qui contribuent au bon fonctionnement et à la durabilité de
celles-ci. Cependant force est de constater plusieurs routes en terre et bitumées ont connu de
véritables dégradations ; ce qui rend difficile les accès des villes et villages puis les échanges
des produits agricoles, etc.

C’est dans cette perspective que l’Etat ivoirien et Le Fonds d’Entretien Routier ont lancé un
programme en vue palier à toutes ces difficultés. Plusieurs régions de la Côte d’Ivoire sont
concernées par les travaux de réhabilitation des routes en terres, en occurrence la région de la
Mé qui comprend des itinéraires tels que :

Bacon – Piste de plantations ;

Agbaou – Scaf ;

Assangbadji – Aheoua ;

Cardona – Yaffo ;

Bonahouin – Ambeukoi ;

Etc.

Contexte
Le gouvernement ivoirien a lancé un programme d’entretien routier 2018 (PER 2018) financé
par le Fonds d’Entretien Routier (FER) en vue de faciliter l’accès entre villes et villages et les
échanges entre les populations.

Dans ce projet il s’agira de faire le reprofilage, le traitement des points critiques par les
emplois partiels (pose des ouvrages, remblai, rechargement, etc.) et construction d’ouvrages.

Pour cela, il faut savoir que pour le choix des ouvrages, plusieurs études sont menées. Ce
rapport aura pour but une vérification de l’étude hydraulique et structurale des ouvrages
d’assainissement et donner le processus de réalisation de ces ouvrages.

Objectif général
C’est la conception et la réalisation des ouvrages de drainage de la piste BACON-PISTE DE
PLANTATIONS

Objectif spécifique
 Etudier le débit hydraulique, afin de dimensionner la section du passage nécessaire
 Etudier la théorie classique (RDM), afin que la structure soit capable de supporter les
pressions dues au poids des terres et aux surcharges des véhicules.
 Réalisation de l’ouvrage

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Méthodologie
 Visite du site
 Collecte des données et levées topographiques
 Études hydrologique et hydraulique
 Établissement des plans et du devis estimatif
 Réalisation des ouvrages de drainage et de la voirie
 Élaboration du mémoire d´étude

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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU
PROJET

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE HYDROLOGY CONSULTING

(HYDRO-CO)

I. HISTORIQUE
Le cabinet HYDRO-CO a été créé en début d’année 1996 à Abidjan. Enregistré sous le statut
d’entreprise individuelle, il a véritablement démarré ses activités à partir de décembre de la
même année, sous la responsabilité d’un ingénieur génie civil et rural diplômé de
l’Université BODENKULTUR de Vienne (Autriche). Il en est le gérant et le principal
fondateur. Très tôt, HYDRO-CO va adhérer à la Chambre Nationale des Ingénieurs Conseils
de Côte d’Ivoire.
Les activités qui étaient axées sur les études dans le domaine de l’HYDRAULIQUE et
l’HYDROLOGIE vont être diversifiées quelques années plus tard. Ainsi, les études réalisées
vont s’étendre à plusieurs domaines notamment, le génie civil, l’énergie et l’environnement.
Spécialisé pour les études de projets divers, HYDRO-CO entame une expérience dans la
maîtrise d’œuvre des travaux (suivi, contrôle de qualité et gestion). Cette expérience va
s’avérer concluante dans la mesure où avec l’avènement du projet PACOM (Projet d’Appui
à la Conduite d’Opérations Municipales - Financement Banque Mondiale), dont l’objectif
principal était de promouvoir les PME (Petites et Moyennes Entreprises) locales, HYDRO-
CO s’est vu confiées plusieurs missions qu’il mènera à terme avec efficacité conformément
aux termes de références élaborés. Cet élan sera encouragé et renforcé par le projet CI-PAST
(Programme d’Ajustement du Secteur des Transports), financé par le même bailleur, pour le
compte du Ministère des Infrastructures Economiques de Côte d’Ivoire. Au titre de ces
différents projets, diverses études techniques dans les domaines cités plus haut ont été
menées pendant que HYDRO-CO assurait conjointement des missions de maîtrise d’œuvre
des travaux en cours de réalisation.
On notera entre autre que HYDRO-CO a réalisé diverses autres prestations pour le compte
de plusieurs structures privées et organismes internationaux.
Fort des énormes progrès réalisés et des nombreuses expériences acquises, il était
indispensable que le cabinet HYDRO-CO exporte son expertise dans la sous région et dans
le reste du monde. Pour y parvenir, plusieurs dispositions ont été mises en place, entre
autres :
 Le changement de statut de la société aux fins d’une gestion plus rigoureuse ; de
l’entreprise individuelle, HYDRO-CO est passée au statut d’une SARL depuis juin
2004, d’où la dénomination « HYDRO-CO SARL » ;
 Le renforcement des compétences et moyens (humains et matériels) ;
 La mise en place d’une stratégie d’approche à la concurrence et de recherche de
marchés extérieurs à travers l’organisation de missions internationales d’affaires et
de prospection.

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II. ORGANISATION

L’objectif du bureau d’études et de contrôle HYDRO-CO est de veiller à ce que l’exécution de

ses missions s’effectue sans difficultés afin d’obtenir un bon rapport ‘‘investissement /
bénéfice’’.

Dans cette optique, une organisation qualitative s’impose ; c’est pour cela que le Cabinet a été
subdivisé en secteurs et en départements. Chaque secteur et département étant dirigé par un
ingénieur spécialisé.

Ci-après, l’organigramme décrivant cette organisation.

DIRECTION GENERALE

Ingénieur en génie civil et rural

CELLULE DE CONSEILLERS
CONSEILLERS
TECHNIQUES
ADMINISTRATIFS ET
JURIDIQUES DIRECTION TECHNIQUE
Ingénieurs et docteurs en génie

Ingénieur Génie civil

SERVICE COMPTABLE,
CELLULE DE
INFORMATIQUE ET DE
CONSULTANTS
RECOUVREMENT

DIRECTION DIRECTION

ETUDES ET EXPRTISE MAITRISE D’OEUVRE

DEPARTEMENT PONTS DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT

ET CHAUSSEES BATIMENT ET HYDRAULIQUE ET ASSAINISSEMENT ET
URBANISME GENIE RURAL ENVIRONNEMENT

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CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET

Le site de notre projet est situé dans le département d’Akoupé précisément dans la chef-lieu
de commune Bacon.

FIGURE 1: SECTION DE CARTE MONTRANT LA LOCALISATION DE LA VILLE DE AKOUPE

I.CARACTERISTIQUES DE LA ZONE DE PROJET

1-Localisation du projet

FIGURE 2: REPRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET PAR GOOGLE EARTH

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2-Végétation
La vegetation est composée de forets primaires (classées), de fôrets secondaires et de jachères,
est dans l’ensemble abondante. On compte dans le département trois forets classées dont: la
foret classée de la Besso (22,100 ha), la foret classée d’Agbo 1 (15,583 ha) et la foret classée
d’Agbo 2 (4,000 ha). Cette vegetation est fortement dégradée par la pratique l’agriculture
itinérante et l’exploitation abusive de bois.

3-Relief
Le relief est caractérisé par une succession de plateaux de moyennes hauteurs (100m) séparés
par des vallées maracageuses parfois propices aux cultures de riz et cultures maraîchères.

4-Géologie
Dans la zone d’étude, nous rencontrons des sols ferralitiques plus ou moins argileux et des
sols hydromorphes. Le sous-sol de la zone du projet est riche en minerais, or.

5-Hydrographie
Avec un réseau hydrographique dense, l’axe du projet est traversé par de nombreux cours
d’eau dont le plus important est le fleuve Comoé à l’entrée de la ville de Bettié.

6-Caractéristiques climatiques
Le climat de la zone du projet est du type tropical humide ou climat Attiéen qui se caractérise
par quatre (04) saisons :
- une grande saison de pluies du mois d’avril au mois de juillet ;
- une petite saison de pluies d’octobre à décembre ;
- une grande saison sèche du mois de décembre au mois de mars ;
- une petite saison sèche du mois d’août à septembre.

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DEUXIEME PARTIE :
CONCEPTION ET
DIMENSIONNEMENT DE LA
VOIRIE

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CHAPITRE III: ETUDE HYDROLOGIQUE ET HYDRAULIQUE

I.ETUDE HYDROLOGIQUE
1-Définition technique
L'étude hydrologique consiste à définir les caractéristiques des crues de différentes périodes
de retour (débits, durées, fréquences). Elle est basée sur la connaissance des chroniques de
débit sur la rivière, relevées aux stations hydrométriques et enrichies des informations sur les
crues historiques. Des changements significatifs dans l'occupation de l'espace sur le bassin
versant (forte urbanisation, reboisement important, etc.) ou des aménagements lourds en
amont (barrages écrêteurs de crues) sont susceptibles de modifier le régime des crues (en
particulier les crues moyennes) et peuvent nécessiter une actualisation d'études hydrologiques
antérieures.

2-Les différentes methodes de determination de débits des crues

a-La méthode rationnelle

Elle est applicable à des petits bassins dont la superficie ne dépasse pas 4 Km².

Q= 0.278 CiA

. C = coefficient de ruissellement

. I = Intensité de l'averse étant exprimée en mm/h. elle est fonction du temps de

concentration en heures
. A = surface du bassin versant en km²

Pour calculer le temps de concentration Tc, nous proposons ici plusieurs formules souvent
usitées en Afrique

 La formule empirique de KIRPICH

,
1
= ,
52
Tc : temps de concentration en minutes

L : distance entre mètre entre l’exutoire et le point le plus éloigné du bassin

H : dénivelée entre mètre l’exutoire et le point le plus éloigné du bassin

 La formule de RICHARDS

= 9,8
+1

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Tc : temps de concentration en heures

K : coefficient fonction du produit CR

L : longueur du chemin hydraulique en km

= + (H : hauteur d’eau tombée en mm pendant la durée Tc en heure)

C : coefficient de ruissellement du bassin versant

p : la pente du bassin versant

 VENTURA (Ray) :

. Tc = temps de concentration en heures

. S = surface du bassin versant en km²
. p = Pente en m/m

Domaine de validité compris entre 1 et 20 km² ou supérieur à 10 km² selon les ouvrages.

 TURRAZA :

. Tc = temps de concentration en minutes

. S = surface du bassin versant en hectares (870 hectares)
. L = cheminement hydraulique le plus long en mètres (6 700 m)
. p = pente en m/m (0,007 m/m)

 Ven Te CHOW :

. Tc = temps de concentration en minutes

. L = cheminement hydraulique le plus long en mètres (6 700 m)
. p = pente en m/m (0,007 m/m)

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Domaine de validité pour les bassins versants agricoles de 1 à 2 hectares.

b-La méthode ORSTOM ou la méthode RODIER AUVRAY

Cette méthode permet d’estimer pour les debits de crues décennales pour les basin de
superficie inférieur à 200 km² en Afrique Occidentale.

∗ ∗ ∗ ∗
=

: coefficient de d’abattement function de la surface et la pluie annuelle

: hauteur de l’averse décennale ponctuelle en mm convertir en m

A: surface du bassin versant en m²

: le coefficient de ruissellement function de la perméabilité du basin versant, la superficie et

le relief

K: le coefficient de forme fonction de la superficie

: le temps de base fonction de la superficie et le relief en seconde

Les éléments , , K et sont déterminés graphiquement

Obtient Q en m³/s

c-La méthode superficielle de CAQUOT

Cette méthode peut être considérée comme une évolution de la méthode rationnelle. Elle
intègre deux autres phénomènes qui interviennent dans le ruissellement urbain :

- Un stockage temporaire de l’eau dans le réseau ;

- Le fait que le temps de concentration du bassin versant dépende du débit (donc de la période
de retour choisie).

Le débit à l’exutoire du bassin est donné par la relation :

= ∗ ∗ ∗ Pour le Débit brut

= ∗ ∗ ∗ ∗ Pour le Débit corrigé

Avec

= 1 ÷ (1 + 0.287 ∗ )

= (−0.41 ∗ ) ÷ (1 + 0.287 ∗ )

= (0.507 ∗ + 0.95) ÷ (1 + 0.287 ∗ )

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= (( ÷ 6.6) ∗ 0.5 )

=( ÷ 2)[( . ∗ )÷( . ∗ )]

= ÷√

Et

 Q: debit de pointe brut (m³/s)

 Qp: Débit de point corrigé (m³/s)
 C: Coefficient de ruissellement (C˃0,2)
 I: Pente moyenne du BV (0.002< I <0.05
 A: Surface du BV en ha (A< 200 ha)
 m: Coefficient de correction de debit
 M: Coefficient de l’allongement
 L: Longueur hydraulique du bassin (hm)
 K, µ, α, β: sont des coefficients qui dependent des coefficient de Montana a et b.

2-Période de retour
Une averse d’intensité moyenne maximale i sur une durée t survenant en moyenne toutes les
T années sera dite de période de retour T. Elle apparaît comme une durée moyenne au sens
statistique. La période de retour à retenir est fonction des dommages dont on veut se
prémunir. Dans le cadre de notre projet, une période de retour vicennale (T=20 ans) est
adoptée pour le dimensionnement des ouvrages de traversée

3-Intensité de pluie
L’intensité de pluie I est déterminée à partir de la formule de Montana, soit
( )
( , )= ( )∗

Où a(T) et b(T) sont les paramètres d’ajustement de Montana et i(t,T) l’intensité moyenne de
la pluie pendant la durée tc pour une période de retour T.

Les paramètres actualisés de Montana pour la station de AKOUPE, pour une durée d’averse
inférieure à 2 heures et pour des périodes de retour décennale et vicennale sont consignés dans
le tableau ci-dessous:

TABLEAU 1: PARAMETRES DE MONTANA POUR UNE DUREE D’AVERSE 15 A 120 MINUTES (SODEXAM,
2018)

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Pour plus de detail voir annexe 1.

4-Choix de la méthode de calcul de debit

Caractéristiques du Bassin versant

 Surface: 6,337 ha
 Pente moyenne: 0,5%
 Allongement: 1,563
 Chemin hydraulique: 5,6 hm

FIGURE 3: DELIMITATION DU BASSIN VERSANT A TRAVERS GLOBAL MAPPER ET MENSURA

Au vu de la surface du bassin qui est de 6.337 ha equivaut à 0.06337 km², on utilisera la

méthode rationnelle plus précisement la méthode superficielle de CAQUOT qui est la version
améliorée de celle-ci.

5-Cacul des debits à l’exutoire

Période a b µ α β K
de
retour
10 14.9693 -0.6242 1,218242549 0,31177507 0,771793933 4,593973698

20 16.4677 -0.6159 1,214717468 0,310872924 0,774672339 5,103286215

TABLEAU 2: COEFFICIENTS DES DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR

13
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Période A(ha) I C M m (m³/s)

de a b
retour
(an)
10 14.9693 -0.6242 1,615342396 1.563 1,170556934 1,890850241
10.337 0,5 0.40
20 16.4677 -0.6159 1,849842657 1,167583253 2,159845307

TABLEAU 3: DEBITS A L'EXUTOIRE AUX DIFFERENTES PERIODES DE RETOUR

Selon notre projet le debit de crues vicennal est de 2,16 m³/s.

Nous allons opter pour une buse vu que 2,16 < 10 m³/s

II.ETUDE HYDRAULIQUE
En construction routière, le franchissement des obstacles naturels ou artificiels peut se faire à
l’aide de différents types d’ouvrages d’art (pont, dalot, buses, etc.). Le choix du type
d’ouvrage à réaliser tient compte de plusieurs facteurs tels que la topographie du terrain ; le
débit à évacuer pour ce qui est des cours d’eau ; l’aspect sécurité ; les contraintes techniques,
économiques et esthétiques.

Les buses étant conçues pour évacuer des débits inférieurs à 10 m³/s. L’étude hydrologique a
donné un débit égal à 2,16 m3/s < 10 m3/s ce qui a permis d’opter pour les buses.

1-Dimensionnement hydraulique d’une buse

Les buses sont des ouvrages en béton, en acier galvanisé de forme cylindrique ou ovale. Elles
sont constituées d’éléments préfabriqués de diamètre variable. La quantité des buses est
exprimé mètre linéaire (ml). Les buses sont poses avec des ouvrages de tête appelés murs de
tête de buse.Ces ouvrages de tête sont exprimés en unite ou sous la forme décomposéé en
ouvrage élémentaire

2-Principe de dimensionnement
Pour le dimensionnement hydraulique des dalots, l’on considère le plus généralement une
sortie dénoyée (écoulement à surface libre).

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FIGURE 4: SORTIE DENOYEE, ECOULEMENT A SURFACE LIBRE

La méthodologie est la suivante :

• En premier lieu, on vérifie que la hauteur d’eau H1 en amont de l’ouvrage est

inférieure ou égale à 1,25 fois la hauteur intérieure D de l’ouvrage. Pour ce faire, on
détermine la variable adimensionnelle :

∗
= /
(2 . )
Dans cette formule, Q représente le débit de crue et D le diamètre intérieure de l’ouvrage. La
courbe expérimentale 1∗= ( ∗) permet de déterminer la variable adimensionnelle 1∗. On
détermine ensuite H1 par la formule suivante :

∗
=

FIGURE 5: ABAQUE DES BUSES CIRCULAIRES EN SORTIE LIBRE

On s’assure donc que la condition suivante est vérifiée:

≤ 1.25 ∗
15
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 En second lieu, on détermine la pente critique de l’ouvrage. Cette pente intervient

dans le calcul de la vitesse d’eau dans l’ouvrage. Pour ce faire, on détermine d’emblée
la variable adimensionnelle :

∗
= /
( . )

La variable adimensionnelle ∗ est ensuite déterminée à l’aide de la courbe expérimentale

∗= ( ∗). On calcule alors par la formule suivante:

∗
=
/( . )

FIGURE 6: ABAQUE DE VARIATIONS DE LA PENTE CRITIQUE EN FONCTION DU DEBIT

16
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 On détermine la vitesse V de l’eau dans l’ouvrage. Pour ce faire, on calcul la variable

adimensionnelle :

∗
= /
. . /

On détermine alors la variable adimensionnelle ∗ par la courbe expérimentale :

∗= ( ∗)

FIGURE 7: ABAQUE DE CALCUL DE LA VITESSE POUR LES BUSES CIRCULAIRES ET LES BUSES ARCHES

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 Enfin, la vitesse V de l’eau dans le dalot se calcule par la formule suivante

∗
= /
. . /

Dans cette formule K désigne le coefficient de rugosité. La vitesse V doit être

inférieure ou égale à 3 m/s. Il faut noter que dans le cadre de cette approche, le diamètre D est
choisi au départ par le concepteur. Il suit la démarche que nous venons de décrire jusqu’au
calcul de la vitesse V. Ensuite, il s’assure que cette vitesse V est inférieure ou égale à 3 m/s.
Si cette condition n’est pas vérifiée, il fixe judicieusement la nouvelle valeur de D reprend la
même démarche. Il procède ainsi par itération jusqu’à obtenir une vitesse finale inférieure ou
égale à 3 m/s. En somme, la valeur de D qui permet d’obtenir une vitesse V inferieur ou égale
à 3 m/s constitue la section d’ouverture recherchée.

NB : Dans le « guide technique d’assainissement routier du SETRA d’octobre 2006 », la

vitesse dans les ouvrages hydrauliques en béton peut être limitée à 4 m/s. Dans le cadre de
notre étude, nous adopterons cette dernière vitesse comme vitesse limite.

DEMARCHE PAR ITERATION:

18
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2Ø1000

PROFONDEUR D’EAU EN AMONT

∗
q D(m) ( . ) / ∗ Plan d’eau en Ecart Observations
amont

1.08 1.00 4.427 0.244 0.92 0.92 -0.08 Vitesse est acceptable
et l’ouvrage ne
fonctionne pas en
PENTE CRITIQUE charge

q R(m) ( . ) / ∗ ∗
/( . )

1.08 0.5 0.553 1.953 2.20 0.00275 0.00605

VITESSE DE SORTIE

/ / ∗ ∗ / /
q R(m) . . . .

1.08 0.5 0.821 1.315 0.682 3.283 2.24

TABLEAU 4: RESULTAT DU CHOIX DE BATTERIE DE DEUX BUSES Ø1000

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Ø1000

PROFONDEUR D’EAU EN AMONT

∗
q D(m) ( . ) / ∗ Plan d’eau en Ecart Observations
amont

2.16 1.00 4.427 0.488 1.55 1.55 +0.55 Vitesse n’est pas
acceptable et
l’ouvrage fonctionne
PENTE CRITIQUE en charge

q R(m) ( . ) / ∗ ∗
/( . )

2.16 0.50 0.553 3.906 3.65 0.00275 0.01

VITESSE DE SORTIE

/ / ∗ ∗ / /
q R(m) . . . .

2.16 0.50 3.337 0.647 0.568 13.347 7.58

TABLEAU 5: RESULTAT DU CHOIX DE BUSE Ø1000

20
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Ø800

PROFONDEUR D’EAU EN AMONT

∗
q D(m) ( . ) / ∗ Plan d’eau en Ecart Observations
amont

2.16 0.80 2.534 0.852 2.95 2.36 +1.56 L’ouvrage sera

complètement
submerge
PENTE CRITIQUE

q R(m) ( . ) / ∗ ∗
/( . )

2.16 0.40 0.317 6.814 indeterminable

VITESSE DE SORTIE

/ / ∗ ∗ / /
q R(m) . . . .

2.16 0.40

TABLEAU 6: RESULTAT DU CHOIX DE BUSE Ø800

21
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Après iteration et analyse des résultats, notre choix s’est porté sur la battérie de 2 buses de
diamètre 1000 mm parceque dans ce cas la vitesse de l’eau est inférieur à 4m/s et le niveau de
l’eau en amont est inférieur au bord supérieur de l’ouvrage.

III.ETUDE STRUCTURALE
Cette étude permet de faire ressortir le ferraillage de l’ouvrage de franchissement à travers les
différentes charges ou forces qui s’appliquent.

1-Hypothèses de calcul

Description de l’ouvrage

Diamètre intérieur de la buse Di= 1,00 m

Epaisseur de la buse E= 0,10 m
Longueur de la buse L= 1,00 m
Diamètre extérieur De= 1,20
Buse de type rigide E/Di= 0,10 m avec E/Di≥ 1/10

2-Caractéristiques des matériaux

Béton

Dosage:350 kg

Résistance à la compression: 27 Mpa

Résistance en traction: = 0,6 + 0,06 = 2,22

Densité du béton: 2,5 t/m³

Contrainte admissible du béton en compression:

0,85 0,85 × 27
= = = 15,30
1,5

Contrainte admissible du béton:

= 0,6 × = 0,6 × 27 → = 16,20

Acier

Nuance : Acier à Haute Adhérence (HA) FeE400

Limite d’élasticité fe = 400 Mpa

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Calcul de la contrainte de l’acier : = = ,

= 347,83 = 1,15

A l’ELU : = = 347,83

A l’ELS :

Fissuration préjudiciable : = ; max(0,5 ; 110 )

2
= × 400; max(0,5 ∗ 400; 110 )
3

= {266,67; max(200; 207,31}

= 207,31

Enrobage 4 cm

Sol

Hauteur du remblai sur la buse : 50 cm

Poids volumique du sol = 2,00 /

Buse-fondation

La buse est entièrement enrobée dans du béton donc elle est considérée encastrée.

La buse repose sur tout le long de sa génératrice inférieure donc en appui continu.

3-Les différentes actions considérées :

Le remblai au-dessus de la buse

Les surcharges routières Br à considérer statique

Le poids propre de la buse

Le poids propre de l’eau à l’intérieur de la buse

a-Etude du remblai sur la buse

Charge totale par m² due au remblai, appliquée à la génératrice supérieure de la buse est :

= ∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗

coefficient du type de remblai : remblai indéfini 1,50

coefficient de damage du remblai 1,3

coefficient de flexibilité de la buse 0,9

23
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coefficient de l’inclinaison de la paroi de fouille 1

poids volumique du sol 2,45 t/m³

= 1,50 ∗ 1,3 ∗ 0,9 ∗ 1 ∗ 2,00 ∗ 0,50

= 2,11 /

b-Etude des surcharges routières

Une bonne approximation consiste à considérer la surcharge routière statique ; l’effet
dynamique étant compensé par l’amortissement dû au remblai.

La surcharge routière défavorable pour le tronçon étudié est la roue Br de 10t.

Surface d’application de la roue : 30 x 60 cm

1 /
= ∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗ (1 − )
1+

effet de concentration des contraintes 1,65

effet de soulagement dû au tronçon voisin libre 0,91

coefficient du type de remblai : remblai indéfini 1,50

coefficient de flexibilité 0,9

coefficient d’anisotropie du sol : coefficient de Frohlick 1,3

10 1 /
= 1,3 ∗ 1,65 ∗ 0,91 ∗ 0,9 ∗ 1,5 ∗ 1 ∗ ∗ (1 − )
1,20 1,20
1+
0,50

= 17,35 /

c-Etude du poids de la buse propre

= ∗ ∗

= (2,50 ∗ 0.10 ∗ 1,20) ∗ 22/7

= 0,943 /

24
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d-Etude du poids propre de l’eau à l’intérieur de la buse

22
=1∗ ∗( )
7 2
22 1,20
=1∗ ∗( )
7 2

= 1,131 /

4-Les sollicitations
L’effort normal

Les efforts tranchant

Les moments d’ovalisation de la buse

a-Les moments d’ovalisation de la buse :

Moments dus au remblai :

A l’encastrement :

= 0,0535 ∗ ∗ /2

= 0,0535 ∗ 2,11 ∗ 1,20/2

= 0,068 . /

A la clé :

= 0,0235 ∗ ∗ /2

= 0,0235 ∗ 2,11 ∗ 1,20/2

= 0,030 . /

Moments dus aux surcharges statiques :

A l’encastrement :

= 0,0535 ∗ ∗ /2

= 0,0535 ∗ 17,35 ∗ 1,20/2

= 0,557 . /

A la clé :

= 0,0235 ∗ ∗ /2

= 0,0535 ∗ 17,35 ∗ 1,20/2

25
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= 0,245 . /

Moments dus au poids propre de la buse

A l’encastrement :

= 0,11 ∗ ∗( /2)

= 0,11 ∗ 0,943 ∗ (1,20/2)

= 0,0373 . /

A la Clé :

= 0,11 ∗ ∗( /2)

= 0,041 ∗ 0,943 ∗ (1,20/2)

= 0,0139 . /

Moments dus au poids propre de l’eau supposée (la buse est supposée pleine) :

A l’encastrement :

= 0,055 ∗ ( )
2
1,20
= 0,055 ∗ ( )
2

= 0,0119 . /

A la clé :

= 0,02 ∗ ( )
2
1,20
= 0,02 ∗ ( )
2

= 0,0043 . /

5-Récapitulatif des moments et efforts normaux de calcul à l’ELS

A l’encastrement :

= + + +

26
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= 0,068 + 0,0373 + 0,0119 + 0,557

= 0.674 .

= + +

= 0,068 + 0,0373 + 0,557

= 0,662 .

A la clé :

= + + +

= 0,036 + 0,0139 + 0,0043 + 0,245

= 0,293 .

= + +

= 0,036 + 0,0139 + 0,245

= 0,288 .

Le moment maximum à l’encastrement est 0,674 t.m

Le moment maximum à la clé est 0,293 t.m

Calcul de ferraillage à l’ELS

 Les éléments de calcul à l’ELS sont :

= 0.674 .

 Moment résistant du béton seul:

= 15 ∗ /(15 ∗ + )

= 15 ∗ 16,20/(15 ∗ 16,20 + 207,31)

27
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= 0,54

= ( − )² ∗ ∗ ∗ 1− ∗ 100
2 3
0,54 0,54
= (0,10 − 0,04)² ∗ 2,2 ∗ ∗ 1− ∗ 100
2 3

= 1.291 . /

Aciers comprimés A = 0 cm² donc pas d’aciers comprimés.

= 1− ∗( − )
3
0,54
= 1− ∗ (0,10 − 0,04)
3

= 0,049

Calcul de la section d’acier

= /( ∗ )

= 0,674/(0,049 ∗ 207,31)

= 6,61 /

Acier minimal

= 0,23 ∗ 100 ∗ ∗( ∗ 100/ )

= 0,23 ∗ 100 ∗ 0.10 ∗ (2,2 ∗ 100/400)

= 1,28 /

Conclusion

= max( ; )

= max(6,61; 1,28)

= 6,61 cm /ml

Donc nous avons 6,61 cm²/ml de buses en cerces et pour les buses en filant 6,61/3 = 2,20
cm²/ml.

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6-Récapitulatif des moments et efforts normaux de calcul à l’ELU

A l’encastrement :

= 1.35 ∗ ( + ) + 1.50 ∗ ( + )

= 1.35 ∗ (0,068 + 0,0373) + 1.50 ∗ (0,0119 + 0,557)

= 0.261 .

= 1.35 ∗ + + 1.50 ∗

= 1.35 ∗ (0,083 + 0,0373) + 1.50 ∗ 0,557

= 0,243 .

A la clé :

= 1.35 ∗ ( + ) + 1.50 ∗ ( + )

= 1.35 ∗ (0,030 + 0,0139) + 1.50 ∗ (0,0043 + 0,245)

= 0,432 .

= 1.35 ∗ + + 1.50 ∗

= 1.35 ∗ (0,030 + 0,0139) + 150 ∗ 0,245

= 0,426 .

Le moment maximum à l’encastrement est 0,261 t.m

Le moment maximum à la clé est 0,432 t.m

Calcul de ferraillage à l’ELU

 Les éléments de calcul à l’ELU sont :

Mu = 0.432 t.m

 Moment résistant du béton seul :

= 0,392

29
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= /(( − ) ∗ )

= 0,432/((0,10 − 0,04) ∗ 16,20)

= 0,074

= 1,25 ∗ (1 − 1 − 2 ∗ )

= 1,25 ∗ ( 1 − 2 ∗ 0,107)

= 0,10

Aciers comprimés A = 0 cm² donc pas d’aciers comprimés.

= ( − ) ∗ (1 − 0,4 ∗ )

= (0,10 − 0,04) ∗ (1 − 0,4 ∗ 0,14)

= 0,096

Calcul de la section d’acier

= /( ∗ )

= 0,432/(0,096 ∗ 347,83)

= 1,29 /

Acier minimal

= 0,23 ∗ ∗( ∗ 100/ )

= 0,23 ∗ 10 ∗ (2,2 ∗ 100/400)

= 1,28 /

Conclusion

= max( ; )

= max(1,29; 1,27)

= 1,32 cm /ml

Donc nous avons 1,27 cm²/ml de buses en cerces et pour les buses en filant 1,27/3 = 0,42
cm²/ml.

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7- Choix des diamètres commerciaux d’armatures

Choix des aciers

Désignation ELS ELU

Moment maximal 0,674 t.m 0,432 t.m
Section d’aciers 6,61 cm² 1,29 cm²
Section d’acier minimal 1,28 cm²
Choix des aciers 11 HA 10 esp 10 cm en 7 HA 10 esp 20 cm en
cerces cerces
26 HA 8 esp 14 cm en filant 26 HA 8 esp 14 cm en filant
TABLEAU 7: RECAPITULATIF DES RESULTATS A L’ELS ET ELU

Vu que le moment maximal est celui de l’ELS, nous tenons compte de son ferraillage.

Pour les plans de ferraillage voir annexe 2, 3 et 4

31
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TROISIEME PARTIE :
DEVIS ESTIMATIF ET
QUANTITATIF (DQE) ET
PROCESSUS DE L’OUVRAGE

32
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CHAPITRE I : ESTIMATION DU COUT DU PROJET

Le cout de la réalisation du projet est récapitulé dans le tableau ci-dessous
PROJET D'ENTRETIEN ROUTIER 2018
TRAVAUX DE REPROFILAGE AVEC EMPLOI PARTIEL SUR LES ROUTES EN TERRE EN CÖTE D'IVOIRE

LOT 53: DEVIS QUANTITATIF ESTIMATIF ACTUALISE

N° DES COUT QUANTITE MONTANT Plus-ou-moins

DESIGNATION UNITE
PRIX UNITAIRE Marché Actualisée Marché Actualisé values
SECTION 000INSTALLATION DE CHANTIER
Installation générale de chantier et des services
001 généraux de l'entreprise, y compris amenée et repli du F 25 000 000 1,00 1,00 25 000 000 25 000 000 -
matériel
SOUS-TOTAL DE LA SECTION 000 25 000 000 25 000 000 -
SECTION 100DEGAGEMENT DES EMPRISES - - -
Débroussaillage en savane ou en forêt ou en zone
101 km 850 000 125,30 127,60 106 505 000 108 460 000 1 955 000
marecageuse y compris décapage et reprofilage léger
103 Abattage et dessouchage d'arbres - - -
Abattage et dessouchage d'arbres de circonférence
103a u 50 000 37,00 0,00 1 850 000 - - 1 850 000
comprise entre 1 et 3 m
SOUS-TOTAL DE LA SECTION 100 108 355 000 108 460 000 105 000
SECTION 200TERRASSEMENTS GENERAUX - - -
Purge de terre de mauvaise tenue et apport de 3
204 m 3 000 6 578,25 0,00 19 734 750 - - 19 734 750
matériaux de substiitution
Emploi partiel y compris decaissement eventuel et apport
3
205 de matériaux de substitution sur une épaisseur maximale m 3 000 6 578,25 2 728,74 19 734 750 8 186 220 - 11 548 530
de 50 cm
SOUS-TOTAL DE LA SECTION 200 39 469 500 8 186 220 - 31 283 280
SECTION 400ASSAINISSEMENT - DRAINAGE - - -
401 Enlèvement d'ouvrages existants
401a Enlevement des buses metalliques u 5,00
Construction d'ouvrages de tête pour buse et
402
dalots existants
402d Construction d'ouvrage de tête buse 1000 u 3,00
402f Construction d'ouvrage de tête buse 2x1000 u 0,00
Fourniture, transport et pose de buses en béton
409 armé de la série 90A y compris la construction de - - -
tête et remblais d'accès
409b - Ø 1000 mm U 3 215 000 12,00 22,00 38 580 000 70 730 000 32 150 000
425 curage d'ouvrages existants U 150 000 - - -
SOUS-TOTAL DE LA SECTION 400 38 580 000 70 730 000 32 150 000
500 Ouvrages d'Art
503 Construction de dalots
503a 2.00x2.00 U
503b 3.00x2.00 U
503c 3.00x3.00 U
503d 2x3.00x2.00 U
503e 2x3.00x3.00 U
503f 3x3.00x2.00 U
503g 2x4.00x3.00 U
503h 3x4.00x3.00 U
503i 4.00x3.00 U
503j 2x2.00x1.50 U
503k 2x2.00x2,00 U
503l 1,50x1.50 U
504 Fourniture et pose de garde-corps de type S 7 U
SOUS-TOTAL DE LA SECTION 500

SECTION 700PRESTATIONS ENVIRONNEMENTALES - - -

701 Regenerescence des zones d'emprunts m² 90 31 325,00 1 364,37 2 819 250 122 793 - 2 696 457
SOUS - TOTAL DE LA SECTION 700 2 819 250 122 793 - 2 696 457

RECAPITULATIF

SECTION 000INSTALLATION DE CHANTIER 25 000 000 25 000 000 0

SECTION 100DEGAGEMENT DES EMPRISES 108 355 000 108 460 000 105 000
SECTION 200TERRASSEMENTS GENERAUX 39 469 500 8 186 220 -31 283 280
SECTION 400ASSAINISSEMENT - DRAINAGE 38 580 000 70 730 000 32 150 000
SECTION 700PRESTATIONS ENVIRONNEMENTALES 2 819 250 122 793 -2 696 457
TOTAL HTVA 214 223 750 212 499 013 -1 724 737

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CHAPITRE II : MISE EN ŒUVRE DES BUSES

I-DEGAGEMENT DES EMPRISES

Les travaux de dégagement des emprises ont consisté à réaliser le débroussaillage,
déboisement sur l’ensemble de l’emprise du projet. (Voir annexe 5)

II-IMPLANTATION
L'implantation des ouvrages consiste à matérialiser les plans sur le terrain ; cette opération
doit être effectuée avec un maximum de précision, afin de déterminer le plus justement
possible la position et le niveau des ouvrages et éléments d’ouvrages. Les observations
doivent à ce sujet être surabondante afin de pouvoir être recoupées et de pouvoir ainsi se
vérifier et éviter de grossières erreurs. (Voir annexe 5)

Pour la réalisation des travaux d’implantation il faut comme matériels une station totale, un
trépied, un réflecteur et ensuite un niveau, une mire pour la détermination de la côte fil d’eau.

III-FOUILLE
La fouille est un terrassement c’est-à-dire un mouvement de terre qui consiste à enlever la
terre. Le fond de fouille est retrouvé en compte la côte fil d’eau plus l’épaisseur du lit de sable
pour la pose. (Voir annexe 5)

Matériels pour l’atelier de fouille : Une tractopelle ou une pelle hydraulique, un niveau, une
règle et un décamètre.

IV-POSE DES BUSES

Une fois la fouille terminée, le lit de sable est dressé sur une épaisseur de 20 cm tout en
procédant à un piquetage en amont et en aval pour le bon calage de la côte fil d’eau. Ensuite
la pose se fait par élément de buses de 1ml de long par emboitement sur une largeur de 7 à 9
ml. Cela se termine par l’application des joints en mortier dosé à 250 kg/m³ aux
emboîtements. (Voir annexe 5)

Il faut préciser que les buses sont préfabriquées sur 1ml de long.

Matériels pour l’atelier de pose : un camion grue ou une tractopelle, un niveau, une truelle,
une pelle, une brouette, etc.

V-CONSTRUCTION DES MURS DE TETES ET MURS EN AILES

Les murs de têtes et les murs en ailes sont construits pour soutenir le remblai qui se fera sur
l’ouvrage puis faciliter l’écoulement de l’eau à l’entrée et à la sortie de l’ouvrage. La
réalisation de ces murs se fait sur le chantier tout d’abord par un ferraillage suivi d’un
coffrage, puis terminer par le coulage d’un béton dosé à 350 kg/m³. (Voir annexe 5)

VI-REMBLAI CONTIGU SUR L’OUVRAGE

Le remblai contigu à l’ouvrage (figure 1) assure la transition entre le point dur représenté par
l'ouvrage et le remblai courant (profil en long). Il supporte la dalle de transition.

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Il fait l'objet de prescriptions plus restrictives que le remblai courant en matière de choix de
matériau car il participe au bon fonctionnement mécanique de l'ouvrage.

Les remblais sont montés par couches successives de 0,25 mètre maximum après
compactage ; les matériaux utilisés pour monter les remblais doivent être conforme aux
spécifications de la clause 7 sur 0,25 mètre. (Voir annexe 5)

Matériels pour l’atelier de remblai : chargeuse, camions bennes, une niveleuse, un

compacteur.

VII-PROTECTION DES TALUS DE REMBLAI

Elle consiste à utiliser des techniques pour éviter la dégradation du remblai par l’action de
l’eau de ruissellement telles que :

1-L’engazonnement
Il consiste à mettre de la terre végétale sur le talus et y planter des gazons.

2-Le perré maçonné

Il consiste à utiliser des moellons (blocs de granite) que l’on met sur le talus et est stabilisé en
coulant du béton pour combler les vides entre les blocs.

VIII-REGENERESCENCE DES SITES D’EMPRUNT

Cette tâche consiste à reconstituer les sites où les matériaux ont été utilisés pour les remblais
d’accès des ouvrages. Cette reconstitution se fait par apport de terres végétales pour permettre
une végétalisation de la zone.

Matériels pour l’atelier de remblai : chargeuse, camions bennes.

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CONCLUSION
Au terme de notre stage nous pouvons affirmer que nous avions nos connaissances théoriques
en exergue et aussi de s'approprier des connaissances pratiques dans la réalisation d'un
ouvrage.

La connaissance théorique concernait dans un premier temps de procéder étude hydrologique

qui a permis de connaître le débit, puis passer à la détermination de la section de l'ouvrage par
une étude hydraulique. Enfin le ferraillage de cet ouvrage a été déterminé suite à une étude
structurale afin de pouvoir résister aux différentes charges qui s'appliquent lors de son
exploitation.

Ces études ci-dessus s'acheminent d'une étude de prix qui a permis d'avoir un devis quantitatif
et estimatif (DQE) qui s’élève à 214 223 750 fcfa TTC puis passer à l’exécution.

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BIBLIOGRAPHIE

 Nguyen VAN TUU 19781Hydraulique routière [Livre], BCEOM (Bureau Central

d’Etudes, pour l’Equipement d’Outre-Mer, pour le compte du Ministère français de la
coopération, 1972)

 Rapport hydrologique réalisé par le SODEXAM (Société d’Exploitation et de

Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique) en 2018

 SETRA (Service d’Etude Techniques des Routes et Autoroutes) décembre 1992,

Guide conception Ponts – cadres et portiques

 Cous de béton armé suivant les règles BAEL 91 Et modification 99, PASCAL
LEGRAND 1995

 Fascicule N°61 titre II de la norme française.

WEBOGRAPHIE

 www.4géniecivil.com
 www.wikipedia.com
 www.google.com

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ANNEXES

ANNEXE 1 : LES PARAMETRES DE MONTANA DEFINIS ¨PAR LA SODEXAM

ANNEXE 2 : PLAN DE FERRAILLAGE DE LA BUSE Ø1000 SUR 1 ML

ANNEXE 3 : PLAN DE FERRAILLAGE DES MURS DE TÊTE ET DES MURS EN AILES

ANNEXE 4 : TABLEAU DE SECTION DES BARRES SUR 1 ML

ANNEXE 5 : PLANCHES PHOTOS INDIQUANT LES ETAPES DE REALISATION DE

LA BATTERIE DE BUSE Ø1000

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ANNEXE 1 : LES PARAMETRES DE MONTANA DEFINIS ¨PAR LA SODEXAM

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ANNEXE 2 : PLAN DE FERRAILLAGE DE LA BUSE Ø1000 SUR 1 ML

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ANNEXE 3 : PLAN DE FERRAILLAGE ET NOMENCLATURE DES MURS DE TÊTE

ET DES MURS EN AILES

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ANNEXE 4 : TABLEAU DE SECTION DES BARRES SUR 1 ML

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ANNEXE 5 : PLANCHES PHOTOS INDIQUANT LES ETAPES DE REALISATION DE

LA BATTERIE DE BUSE Ø1000

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