Memoire - Konan Franck Armel Corrigé

REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi

----------------------------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE ET DE

L’INNOVATION
---------------------------
ECOLE SUPERIEURE D’ELECTRICITE,

DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
PROJET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÖME
D’INGENIEUR DE CONCEPTION GENIE CIVIL
THEME :
CONCEPTION ET LE DIMENSIONNEMENT D’UN PONT A POUTRES EN BETON

PRECONTRAINT SUR LE FLEUVE COMOE
AUTEUR : KONAN FRANCK ARMEL

DIRECTEUR INTERNE : JOHNNY APANDA MBONGOTE
DIRECTEUR EXTERNE :
ANNEE ACCADEMIQUE : 2021-2022
Version corrigée
Conception et le dimensionnement d’un pont à poutres en béton précontraint sur le 2022
fleuve Comoé
DEDICACE
Je dédie ce travail :
A mon père et ma mère qui m’ont soutenu moralement et qu’ils aient longue vie
A mes frères qui me sont chers
A mes cousins et cousins qui m’ont soutenu de près ou de loin
A mon Patron et mes collègues de services
A mes amis que je connais et j’aime bien
i Konan Franck Armel

fleuve Comoé
REMERCIEMENTS
Pour aboutir à l’élaboration de ce travail, il a fallu la présence de certaines personnes. Ces

personnes m’ont aidé dans le fond comme dans la forme et aussi à travers les différents
conseils lors de mon stage pratique. Les noms ci-dessous sont ceux à qui j’éprouve un sincère
remerciement.
• Le Directeur Général de HYDRO-CO d’avoir accepté de m’accueillir au sein de sa

structure,
• L’ensemble du corps professoral de l’Ecole Spéciale du Bâtiment, des Travaux

Publics et de l’Electricité (ESEBAT) pour tous les enseignements reçus ;
• Monsieur M’bra Valery, pour m’avoir proposé le thème,
• Mes collègues KONAN Kouamé Gervais, KOUADIO Aboh Albert, AMANI

Fulgence ; pour les conseils, soutiens et leurs disponibilités ;
• L’ensemble du personnel de la Direction des Etudes et Contrôle ;
• Mes promotionnaires ; HASSANE Djingarey, KOUAKOU Yao Amos et bien

d’autres ;
• L’ensemble des étudiants en Master 2 Génié Civil ;
• Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à rendre possible et agréable cette
formation.
Par ailleurs, à tous ceux et toutes celles dont les noms n’ont pas pu être cité, qu’ils
trouvent en ces mots, l’expression de notre profonde gratitude.
ii Konan Franck Armel

fleuve Comoé
RESUME
Le présent mémoire porte sur l’étude d’un pont à poutres en béton précontraint qui sera réalisé
sur le fleuve Comoé entre Bassawa et Sérébou en Côte d’Ivoire dans la région du Hambol. Cet
ouvrage est long de 151,90 m. Ce pont est constitué de quatre (04) travées de 37 ml de portée
chacune avec un profil en travers fonction des voies d’accès à l’ouvrages. Tout d’abord, il est
question de recueillir les données hydrologiques, hydrauliques, géotechniques et
topographiques qui ont permis de définir les caractéristiques de l’ouvrage. A travers ces
caractéristiques, on dimensionnera ce pont tout en procédant à un prédimensionnement des
différentes parties de l’ouvrage (hourdis, poutre, prédalle, etc.). Ensuite, l’étude de la
précontrainte dans la poutre se fera après une étude structurale de la superstructure ajoutée aux
surcharges à travers différentes combinaisons. Enfin, l’étude structurale des éléments de
l’infrastructure portera sur les piles à l’exception des culées, des semelles et des pieux. A cela,
il faut mentionner que le coût global prévu pour la réalisation de cet ouvrage est de 5 800 000
en milliers FCFA.
Mots clés :
Hydrologie – Géotechnique – Topographique – Pont – Précontrainte - Structural
iii Konan Franck Armel

fleuve Comoé
ABSTRACT
This thesis concerns the study of a prestressed concrete beam bridge that will be built on the
Comoé River between Bassawa and Sérébou in Côte d'Ivoire in the region of Hambol. This
structure is 151.90 m long. This bridge consists of four (04) spans of 37 ml span each with a
cross section depending on the access roads to the works. First of all, it is a question of
collecting the hydrological, hydraulic, geotechnical and topographical data which made it
possible to define the characteristics of the work. Through these characteristics, we will size
this bridge while proceeding to a pre-dimensioning of the different parts of the structure
(slabs, beam, pre-slab, etc.). Then, the study of the prestressing in the beam will be done after
a structural study of the superstructure added to the overloads through different combinations.
Finally, the structural study of the infrastructure elements will focus on the piers with the
exception of the abutments, footings and piles. To this, it should be mentioned that the overall
cost planned for the realization of this work is 5,800,000 in thousands FCFA.
Key words :
Hydrology – Geotechnics – Topography – Bridge – Prestressing - Structural
iv Konan Franck Armel

fleuve Comoé
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
BAEL : béton armé aux états limites

BPEL : béton précontraint aux états limites
VIPP : Viaduc à travées Indépendantes à Poutres Préfabriquées précontraintes par post
tension
PSI-OM : passage supérieure ou inférieure en ossature métallique
PICF : passage inférieure cadre fermé
PIPO : passage inférieure en portique Ouvert
PI-POD : passage inférieure en portique double
PSI-DA : passage supérieure / inférieure en dalle armée
PSI-DP : passage supérieure / inférieure en dalle précontrainte
PHE : plus hautes eaux
PBE : plus basses eaux
SETRA : Service d’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
WSM: Weight Sum Method
HA: haute adherence
ELS : états limites de services
ELU : états limites ultimes
Lr : largeur roulable
Lc : largeur chargeable
Nv : Nombre de voies
Bc : système de convoi à Camion
Br : système de convoi à Roue
Bt : système de convoi à Tandem
Fcj : résistance caractéristique du béton à j jours d’âge.
E : module de Young
𝐄𝐕𝐣: Module d’élasticité longitudinal différé
𝐄𝐢𝐣: Module d’élasticité longitudinal instantané
v Konan Franck Armel

fleuve Comoé
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Caractéristiques des précipitations en mm ............................................................ 10
Tableau 2 : Maximum, minimum et moyennes aux stations de Bondoukou et Sandégué ...... 10
Tableau 3 : Paramètres d’estimation des températures 1953 – 2007 à Bondoukou ................ 10
Tableau 4 : Paramètres d’estimation d’insolation (1995 – 2007) ............................................ 11
Tableau 5 : Evaporation moyenne à la station de Bondoukou-aéroport en mm (2000-2008) . 11
Tableau 6 : Valeurs caractéristiques de l’humidité relative mensuelle à Bondoukou (1968-
2007) ........................................................................................................................................ 11
Tableau 7 : Illustration du type de pont en fonction des contraintes ....................................... 19
Tableau 8 : Calcul du tirant d’air. ............................................................................................ 21
Tableau 9 : Caractéristiques géométriques .............................................................................. 22
Tableau 10 : Valeurs de a1 en fonction de Nv et de la classe de pont ..................................... 27
Tableau 11 : Valeurs de bc en fonction de Nf et de la classe du pont ..................................... 28
Tableau 12 :.............................................................................................................................. 29
Tableau 13 : Tableau 1 de CALGARO.................................................................................... 31
Tableau 14 : Valeur finale des charges permanentes ............................................................... 36
Tableau 15 : Moment et effort tranchant maximal de la charge permente .............................. 37
Tableau 16 : Moment et effort tranchant maximal de la charge A(L) ..................................... 37
Tableau 17 : Moment et effort tranchant maximal de la charge 𝒒𝒕𝒓 ....................................... 37
Tableau 18 : Valeurs de K0 et K1 pour θ=0,60 ....................................................................... 47
Tableau 19 : Valeurs de K0 et K1 pour θ=0,65 ....................................................................... 48
Tableau 20 ................................................................................................................................ 49
Tableau 21 ................................................................................................................................ 49
Tableau 22 ................................................................................................................................ 49
Tableau 23 :.............................................................................................................................. 50
Tableau 24 : Valeurs des CRT ................................................................................................. 51
Tableau 25 : Valeurs des moments fléchissants après calcul des CRT ................................... 51
Tableau 26 : Tableau des combinaison à l’ELS....................................................................... 52
Tableau 27 : Tableau des combinaisons à l’ELU .................................................................... 52
Tableau 28 : Valeurs des efforts tranchants après calcul des CRT .......................................... 53
Tableau 29 : Tableau des combinaisons à l’ELS .................................................................... 53
Tableau 30 : Tableau des combinaisons à l’ELU .................................................................... 53
Tableau 31 : Paramètres de calcul des câbles .......................................................................... 67
Tableau 32 : Récapitulatif des longueurs des câbles ............................................................... 67
Tableau 33 : Les valeurs des pertes par frottement................................................................. 69
Tableau 34 : Les valeurs des pertes par recul d’ancrage ........................................................ 69
Tableau 35 : Les valeurs des pertes par recul d’ancrage ......................................................... 70
Tableau 36 : Valeurs des pertes par raccourcissement instantané pour les câbles d’about ..... 71
Tableau 37 : Valeurs des pertes par raccourcissement instantané pour les câbles d’extrados 71
Tableau 38 : Pertes instantanées totales des câbles de l’about ................................................ 71
Tableau 39 : Pertes instantanées totales des câbles de l’extrados ............................................ 72
vi Konan Franck Armel

fleuve Comoé
Tableau 40 : Pertes dues au retrait du béton ............................................................................ 72

Tableau 41 : Pertes dues au fluage du béton pour les câbles de l’about .................................. 73
Tableau 42 : Pertes dues au fluage du béton pour les câbles de l’extrados ............................. 73
Tableau 43 : Pertes dues à la relaxation des câbles de l’about ................................................ 74
Tableau 44 : Tableau 45 : Pertes dues à la relaxation des câbles de l’extrados ....................... 74
Tableau 46 : Pertes de tensions différées des câbles de l’about .............................................. 74
Tableau 47 : Pertes de tensions différées des câbles de l’extrados .......................................... 74
Tableau 48 : Pourcentage réel des pertes ................................................................................. 75
Tableau 49 : Les différentes phases de construction .............................................................. 76
Tableau 50 : Justification des contraintes à l’ELS ................................................................... 76
Tableau 51 : Les valeurs des contraintes supérieures et inferieures dans différentes sections
pour les câbles à 7 jours ........................................................................................................... 76
pour les câbles à 42 jours ......................................................................................................... 77
en service à vide ....................................................................................................................... 78
en service en charge ................................................................................................................. 79
Tableau 57 : Vérifications des contraintes tangentielles à l’ELS ............................................ 80
Tableau 58 : Récapitulatif des différentes sollicitations agissant sur ma dalle........................ 94
Tableau 59 : Résultats des moments fléchissant agissant sur la dalle continue....................... 96
Tableau 60 : Résultats des efforts tranchant agissant sur la dalle continue ............................. 96
Tableau 61 : Coefficients de majoration dynamique pour le calcul du hourdis ...................... 97
Tableau 62 : µ1=f(e) après interpolation sur a, puis sur θ. ...................................................... 97
Tableau 63 : Tableau : µ3=f(e) après interpolation sur a, puis sur θ ....................................... 97
Tableau 64 : µ_1=f(e) et µ_3=f(e) pour le traçage des courbes ........................................... 98
Tableau 65 : recapitulatif des moments globaux sans majoration. ........................................ 104
Tableau 66 : Résultats des moments fléchissant totaux bruts ................................................ 105
Tableau 67 : Résultats des moments fléchissant pondérés (flexion totale) ........................... 105
Tableau 68 : Résultats des efforts tranchant pondérés (flexion totale) .................................. 105
Tableau 69 : Ferraillage du hourdis à l’ELS dans le sens transversal ................................... 106
Tableau 70 : Ferraillage du hourdis à l’ELS dans le sens longitidunal ................................. 106
Tableau 71 : Particularités de ferraillage pour le system B ................................................... 107
Tableau 72 : Vérification de la condition de non fragilité .................................................... 107
Tableau 73 : Ferraillage de la prédalle à l’ELS ..................................................................... 108
Tableau 74 : Ferraillage longitudinal des entretoises ............................................................ 111
Tableau 75 : Ferraillage transversal des entretoises .............................................................. 112
vii Konan Franck Armel

fleuve Comoé
Tableau 76 : Résultat du denouncement. ............................................................................... 121

Tableau 77 : Récapitulatif des sollicitations sur chevêtre ...................................................... 127
Tableau 78 : Ferraillage longitudinal du chevêtre ................................................................. 127
Tableau 79 : Ferraillage transversal du chevêtre ................................................................... 127
Tableau 80 : Calcul des sollicitations de la pile ..................................................................... 129
Tableau 81 : force horizontale due au choc de bateau sur les piles. ...................................... 130
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Emplacement de l’ouvrage de franchissement .......................................................... 8
Figure 2 : vue des axes routiers principaux desservant la zone d’influence du projet............... 9
Figure 3 : Réseau hydrographique de la zone du projet........................................................... 12
Figure 4 : Réseau hydrologique de la Comoé à Sérébou ......................................................... 13
Figure 5 : Les différentes parties d’un pont ............................................................................. 16
Figure 6 : Les éléments constitutifs d’un pont ......................................................................... 16
Figure 7 : illustration d’un pont à poutres ................................................................................ 17
Figure 8 : Illustration d’un pont en arc .................................................................................... 17
Figure 9 : Illustration d’un pont suspensdu.............................................................................. 18
Figure 10 : Illustration d’un pont à haubans ............................................................................ 18
Figure 11 : Illustration du type de pont selon la portée ........................................................... 19
Figure 12 : Pour chaussée non revêtue .................................................................................... 23
Figure 13 : Pour chaussée revêtue ........................................................................................... 23
Figure 14 : Largeur roulable Lr, largeur chargeable Lch ......................................................... 25
Figure 15 : Système Bc ............................................................................................................ 28
Figure 16 : Système Bt ............................................................................................................. 29
Figure 17 : Système Br ............................................................................................................ 29
Figure 18 : Système Mc 120 .................................................................................................... 30
Figure 19 : Illustration de la moitié de la poutre en vue de face ............................................. 34
Figure 20 :Position de la charge critique ................................................................................. 37
Figure 21 : Ligne d’influence du moment fléchissant ............................................................. 39
Figure 22 : Ligne d’influence du moment fléchissant ............................................................. 42
Figure 23 : Ligne d’influence de l’effort tranchant ................................................................. 43
Figure 24 : Illustration d’une poutre et des entretoises ............................................................ 44
Figure 25 : Décomposition de la section en travée (L/2) ......................................................... 45
Figure 26 : Illustration de la section critique ........................................................................... 56
Figure 27 : Excentrement des câbles d’about .......................................................................... 62
Figure 28 : Disposition des câbles d’about .............................................................................. 63
Figure 29 : Disposition des câbles en travée ............................................................................ 63
Figure 30 : Paramètre du tracé des câbles ................................................................................ 66
Figure 31 : Notation de calcul du hourdis ................................................................................ 86
Figure 32 : Phénomène de diffusion ........................................................................................ 87
Figure 33 : Etude du hourdis, disposition défavorable Br ....................................................... 88
Figure 34 : Étude du hourdis, moment fléchissant, disposition défavorable Bt ...................... 89
viii Konan Franck Armel

fleuve Comoé
Figure 35 : Étude du hourdis, effort tranchant, disposition défavorable Bt ............................. 90

Figure 36 : Étude du hourdis, effort tranchant, système équivalent Bt.................................... 91
Figure 37 : Étude du hourdis, moment fléchissant, disposition défavorable Bc...................... 92
Figure 38 : Étude du hourdis, effort tranchant, disposition défavorable Bc ............................ 93
Figure 39 : Étude du hourdis, effort tranchant, système équivalent Bc ................................... 93
Figure 40 : répartition des moments sur la dalle continue ....................................................... 95
Figure 41 : courbe de µ_1 et µ_3 en fonction de e. ................................................................. 98
Figure 42 : Chargement de Gper dans le sens longitudinal ..................................................... 99
Figure 43 : disposition longitudinale du convoi Bc sur le hourdis pour le calcul du moment
maximal.................................................................................................................................. 100
Figure 44 : disposition longitudinale des tandems Bt sur le hourdis pour le calcul du moment
maximal.................................................................................................................................. 102
Figure 45 : disposition de la charge Mc120 sur le hourdis pour le calcul du moment maximal.
................................................................................................................................................ 103
Figure 46 : diagramme du moment fléchissant à l’ELS ........................................................ 110
Figure 47 : diagramme de l’effort tranchant à l’ELS ............................................................. 111
Figure 48 : les différents types d'appareils d'appui en élastomère fretté selon la norme NF EN
1337-3 .................................................................................................................................... 114
Figure 49 : distorsion de l'appareil d'appui sous un effort horizontal .................................... 118
Figure 50 : répartition des contraintes de cisaillement sous l’effet de la distorsion .............. 118
Figure 51 : : effet de la déformation 𝐔1. ................................................................................ 119
Figure 52 : effet de l’effort de freinage. ................................................................................. 119
Figure 53 : effet d’une déformation totale conventionnelle u................................................ 120
Figure 54 : distorsion de l'appareil d'appui sous un moment d'axe horizontal ...................... 120
Figure 55 : Vue en plan de l’appareil d’appui ...................................................................... 123
Figure 56 : diagramme du moment fléchissant du chevêtre à l’ELS ..................................... 125
Figure 57 : diagramme d’effort tranchant du chevêtre à l’ELS. ............................................ 126
Figure 58 : diagramme du moment fléchissant du chevêtre ELU. ........................................ 126
Figure 59 : diagramme d’effort tranchant du chevêtre à l’ELU. ........................................... 126
Figure 60 : vue en plan de la semelle de liaison .................................................................... 132
ix Konan Franck Armel

fleuve Comoé
SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................ii
RESUME .................................................................................................................................. iii
ABSTRACT................................................................................................................................ iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................. v
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES............................................................................................................. viii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
Contexte ............................................................................................................................ 1
Objectif général ................................................................................................................ 1
Objectif spécifique ............................................................................................................ 1
Méthodologie .................................................................................................................... 2
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE HYDROLOGY CONSULTING
(HYDRO-CO) ....................................................................................................................... 4
I. HISTORIQUE.................................................................................................................... 5
II. ORGANISATION ............................................................................................................ 5
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET ................................................................. 7
Introduction ........................................................................................................................... 8
I. LOCALISATION DU PROJET .................................................................................. 8
II. CARCTERISTIQUES DE LA ZONE DE PROJET ................................................... 9
1. Caractéristiques du climat ....................................................................................... 9
1.1. Pluviométrie ................................................................................................... 10
1.2. Température ................................................................................................... 10
1.3. Insolation ........................................................................................................ 11
1.4. Evaporation .................................................................................................... 11
1.5. Taux d’humidité ............................................................................................. 11
2. Réseau hydrographique et régime hydrologique ................................................... 12
3. Pédologie ............................................................................................................... 13
Conclusion........................................................................................................................... 13
Ce chapitre a permit de maîtriser l’environnement dans lequel nous allons travailler ....... 13
CHAPITRE I : CONCEPTION D’UN PONT .................................................................... 15
Introdcution ......................................................................................................................... 16
x Konan Franck Armel

fleuve Comoé
I. GENERALITE SUR LES PONTS ............................................................................ 16

1. Les différentes parties d’un pont ........................................................................... 16
2. Eléments constitutifs d’un pont ............................................................................. 16
4.1. Ponts à poutres .................................................................................................... 17
4.2. Ponts en arc ......................................................................................................... 17
4.3. Ponts suspendus .................................................................................................. 17
4.4. Ponts à haubans ................................................................................................... 18
5. Choix d’un type de pont ............................................................................................ 19
5.1. Type de pont selon la portée .............................................................................. 19
5.2. Type de pont en fonction des contraintes ........................................................... 19
6. Catégories de pont ...................................................................................................... 20
II. ETUDES TECHNIQUES DE BASE OU DE REFERENCE CAS DE NOTRE
PROJET............................................................................................................................... 20
1. Etudes topographiques et bathymétriques ............................................................. 20
1.1. Etudes topographiques ................................................................................... 20
1.2. Etudes bathymétriques ................................................................................... 20
2. Etudes géotechniques ............................................................................................ 21
3. Etudes hydrologiques et hydrauliques .................................................................. 21
4. Etudes Géométriques des voies d’accès ................................................................ 21
4.1. Caractéristiques géométriques........................................................................ 22
4.2. Le tracé en plan .............................................................................................. 22
4.3. Le profil en long ............................................................................................. 22
4.4. Le profil en travers type ................................................................................. 22
CHAPITRE II : DIMENSIONNEMENT STRUCTUREL DU PONT .............................. 24
Introduction.............................................................................................................................. 25
I. ETUDE PRELIMINAIRES SUR LES PONTS .............................................................. 25
1. Définition de certaines notions utiles pour notre étude .............................................. 25
1.1. Largeur roulable .................................................................................................. 25
1.2. Largeur chargeable.............................................................................................. 25
1.3. Nombre de voies ................................................................................................. 26
1.4. Largeur d’une voie .............................................................................................. 26
2. Inventaire des charges ................................................................................................ 26
2.1. Les charges permanentes ................................................................................ 26
xi Konan Franck Armel

fleuve Comoé
2.2. Charges routières ............................................................................................ 26

2.2.1. Charges routières normales ..................................................................... 26
a. Système de charge A ...................................................................................... 26
b. Système charge B ........................................................................................... 27
2.2.2. Charges routières à caractère particulier ................................................. 29
2.3. Coefficient de majoration dynamique ............................................................ 30
2.4. Charges sur les trottoirs .................................................................................. 30
II. PREDIMENSIONNEMENT GEOMETRIQUE DU PONT .......................................... 31
1. Prédimensionnement géométrique du tablier ............................................................. 31
1.1. Poutre .................................................................................................................. 31
2. Prédimensionnement géométrique des appuis ....................................................... 33
2.1. Prédimensionnement de la culée .................................................................... 33
2.2. Prédimensionnement des piles ....................................................................... 33
2.3. Prédimensionnement des fondations .............................................................. 34
III. CALCUL DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT
MAXIMAL ......................................................................................................................... 34
1. Calcul des sollicitations .............................................................................................. 34
1.1. Calcul des charges permanentes ......................................................................... 34
1.2. Calcul de la charge du système A ....................................................................... 36
2. Calcul des moments fléchissant et des efforts tranchants des charges ....................... 37
2.1. Cas de la charge permanente............................................................................... 37
2.2. Cas de charge A(L) ............................................................................................. 37
2.3. Cas de la charge trottoir 𝐪𝐭𝐫 ............................................................................... 37
2.4. Cas de la charge Bc ............................................................................................. 37
2.5. Cas de la charge Bt ............................................................................................. 41
2.7. Cas de la charge MC 120 .................................................................................... 42
IV. EVALUATION DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT
TRANSVERSAL AGISSANTS SUR LES POUTRES. .................................................... 44
1. Calcul des paramètres fondamentaux ......................................................................... 45
1.1. Calculons des rigidités de torsion ρP et de flexion γP ................................... 45
1.2. Calcul des rigidités de flexion 𝛒𝐄 et la rigidité de torsion 𝛄𝐄 ....................... 46
1.3. Calcul des paramètre fondamentaux 𝛂 𝐞𝐭 𝛉 ................................................... 46
2. Calcul des CRT ...................................................................................................... 46
2.1. Calcul du CRT pour la poutre de rive ............................................................ 46
xii Konan Franck Armel

fleuve Comoé
2.2. Calcul du CRT de la poutre intermédiaire ..................................................... 49

2.3. Calcul du CRT pour chaque type de charge ................................................... 50
CHAPITRE III : ETUDE DE LA PRECONTRAINTE...................................................... 54
Introduction ......................................................................................................................... 55
I. EVALUATION DE LA PRECONTRAINTE ............................................................ 55
1. Détermination de la précontrainte minimale.......................................................... 55
1.1. Données relatives à la section a mi travée...................................................... 55
1.2. Moment de référence à l’état limite de service .............................................. 55
1.3. Contraintes admissibles du béton ................................................................... 55
1.4. Contraintes de traction du béton..................................................................... 55
1.5. Acier de la précontrainte ................................................................................ 55
1.6. Notion de la section critique........................................................................... 56
1.7. Détermination du nombre de câble de la première famille ............................ 57
1.8. Vérification à l’ELS pour les différentes périodes ......................................... 59
a - Vérification à 7 jours ........................................................................................ 59
b - Vérification à 28 jours ...................................................................................... 59
c - Vérification à 35 jours ...................................................................................... 60
I. DISPOSITION CONSTRUCTIVE DES CÂBLES ........................................................ 61
1. Disposition des câbles à l’about ................................................................................. 61
2. Dispositions des câbles à mi travée ............................................................................ 63
II- ANGLE DE RELEVAGE DES CABLES ..................................................................... 64
1. Angle de relevage de la première famille.............................................................. 64
2. Angle de relevage de la deuxième famille ............................................................ 66
III- TRACE DES CABLES ................................................................................................ 66
1. Longueur totale du câble ....................................................................................... 67
2. Câble moyen fictif ................................................................................................. 67
2.1. Section d’appui ............................................................................................... 68
2.2. Section à 0,5 m .................................................................................................... 68
2.3. Section médiane .................................................................................................. 68
IV- EVALUATION DES PERTES DE TENSION ............................................................ 68
1. Pertes de tension instantanées ............................................................................... 68
1.1. Pertes de tension par frottement ..................................................................... 68
1.2. Pertes de tension par recul d’ancrage ............................................................. 69
xiii Konan Franck Armel

fleuve Comoé
1.3. Pertes de tension dues à la déformation instantanée du béton ....................... 70

2. Pertes de tension instantanées ............................................................................... 72
2.1. Pertes de tension dues au retrait de béton ...................................................... 72
2.2. Pertes de tension dues au fluage de béton ...................................................... 72
2.3. Pertes de tension dues à la relaxation des câbles ........................................... 73
2.4. Calcul du pourcentage des pertes de tension .................................................. 75
V- VERIFICATION DES CONTRAINTES ...................................................................... 75
1. Vérification des contraintes normales à l’ELS ...................................................... 75
2. Vérification des contraintes tangentielles ............................................................. 79
3. Vérification à la rupture ........................................................................................ 80
3.1 Sécurité à la rupture en flexion ...................................................................... 80
2.2. Sécurité à la rupture par effort tranchant ........................................................ 81
VI- FERRAILLAGE PASSIF ............................................................................................. 81
1- Ferraillage longitidunal ......................................................................................... 81
Conclusion........................................................................................................................... 83
CHAPITRE IV : ETUDE DU HOURDIS .......................................................................... 85
Introduction ......................................................................................................................... 86
I- CALCUL DES EFFORTS DUS A LA FLEXION LOCALE .............................. 86
1. Sous charges permanentes ................................................................................. 87
2- Sous surcharge Br .................................................................................................. 87
2.1- Phénomène de diffusion................................................................................. 87
2.2- Roue Br .......................................................................................................... 88
3- Sous surcharge Bt .................................................................................................. 89
4- Sous surcharge Bc ................................................................................................. 92
5- Sous surcharge MC120 .......................................................................................... 93
6- Sous surcharge A(L) .............................................................................................. 94
7- Sollicitations résultantes dans la dalle continue .................................................... 95
7.1- Moment fléchissant dans la dalle continue .................................................... 95
7.2- Effort tranchant dans la dalle continue .......................................................... 96
8- Coefficients de majoration dynamique .................................................................. 96
9- Moment de flexion transversale ............................................................................ 97
9.1- Ligne d’influence de 𝜇𝑎𝑚 et coefficients ...................................................... 97
9.2- Calcul des moments globaux 𝜇𝑛 .................................................................... 98
xiv Konan Franck Armel

fleuve Comoé
8.3 -Etude de la flexion totale du hourdis ........................................................... 104

8.3.1- Moment fléchissant ................................................................................... 104
8.3.2- Effort tranchant ......................................................................................... 105
9 -Calcul du ferraillage du hourdis .......................................................................... 106
8.3 -Détermination des armatures ....................................................................... 106
10 -Vérifications ...................................................................................................... 106
9.1 -Vérifications au cisaillement........................................................................ 106
9.2 -Vérifications au poinçonnement .................................................................. 107
9.3 -Condition de non fragilité du béton ............................................................. 107
11 -Etude de la prédalle ........................................................................................... 108
Conclusion......................................................................................................................... 108
CHAPITRE V : ETUDE DE L’ENTRETOISE D’ABOUT ............................................. 109
Introduction ....................................................................................................................... 110
I- CALCUL DES SOLLICITATIONS DE L’ENTRETOISE................................ 110
II- FERRAILLAGE DES ENTRETOISES.............................................................. 111
1- Armatures longitudinales ................................................................................. 111
2- Armatures d’âme (ELU) .................................................................................. 111
Conclusion......................................................................................................................... 112
CHAPITRE VI : ETUDE DE L’APPAREIL D’APPUI ................................................... 113
Introduction ....................................................................................................................... 114
I- DIMENSIONNEMENT DE L’APPAREIL D’APPUI EN ELASTOMERE
FRETTE........................................................................................................................ 115
1- Détermination des charges ............................................................................... 115
Conclusion......................................................................................................................... 121
CHAPITRE VII : ETUDE DU BOSSAGE D’APPUI ...................................................... 122
Introduction ....................................................................................................................... 123
Calcul du ferraillage ............................................................................................ 123
Conclusion......................................................................................................................... 123
CHAPITRE VIII : ETUDE DES APPUIS DU PONT ...................................................... 124
Introduction .............................................................................................................. 125
I- DIMENSIONNEMENT DU CHEVÊTRE ................................................................... 125
II- DIMENSIONNEMENT DES APPUIS ....................................................................... 127
Conclusion......................................................................................................................... 133
CONCLUSION GENERALE ........................................................................................... 134
xv Konan Franck Armel

fleuve Comoé
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 135

ANNEXES ........................................................................................................................ 136
xvi Konan Franck Armel

fleuve Comoé
INTRODUCTION
Le développement des pays en Afrique repose sur trois domaines essentiels qui sont le génie
civil, l’eau et l’énergie. Cela se montre à travers la construction des infrastructures de
production d’électricité (barrages, centrale thermique, etc.), d’adduction en eau potable
(châteaux d’eau, les réservoirs, etc.) et routières (routes bitumées, routes en terre, ponts, etc.).
Ces infrastructures permettent de répondre aux besoins des populations tels que la facilité de
déplacement, les échanges de produits agricoles dans le pays voire même les échanges
internationaux.
En effet, ce qui va engendrer l’avènement des investisseurs dans le but d’améliorer le

développement social et économique du pays tel est le cas de la Côte d’Ivoire.
C’est dans cette perspective que l’Etat ivoirien avec la cellule de coordination du PRICI
(Projet de Renaissance des Infrastructures en Côte d’Ivoire) affecte des études pour la
faisabilité technico-économique puis la réalisation. Pour le développement de la Côte
d’Ivoire, plusieurs études ont été menées pour la réalisation des infrastructures telles que les
ouvrages d’art, en occurrence le pont de Bassawa-Sérébou sur le fleuve Comoé.
Contexte
Le gouvernement ivoirien par la cellule de coordination du PRICI a lancé l’étude de la
construction du pont de Bassawa-Sérébou en vue de faciliter l’accès entre villes et villages,
les échanges entre les populations. Cela permettra le désenclavement des villes
correspondantes et contribuera à la réduction de la pauvreté.
Dans ce projet il s’agira de faire l’étude pour la construction d’un pont et de ses voies d’accès.
Pour cela, il faut savoir que pour le choix des ouvrages d’art tels que les ponts, plusieurs
études sont menées. Ce rapport aura pour but l’étude structurale des ponts.
Objectif général
C’est la conception et le dimensionnement des pont à poutre en béton précontraint sur le
fleuve Comoé à Sérébou.
Objectif spécifique
• Etudier le choix du type d’ouvrage d’art
• Etudier la théorie classique (RDM), afin que la structure soit capable de supporter les
charges routières ainsi que les charges qui lui sont propres
• Etudier la précontrainte de l’ouvrage
• Faire le ferraillage des différentes parties de l’ouvrage
1 Konan Franck Armel

fleuve Comoé
Méthodologie
• Visite du site
• Collecte des données et levées topographiques
• Collecte des données géotechniques
• Collecte des données hydrologique et hydraulique
• Collecte des données de la géométrie routière
• Réalisation d’un pont en béton précontraint
• Élaboration du mémoire d´étude

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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA STRUCTURE DU D’ACCUEIL ET DU PROJET

fleuve Comoé
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE HYDROLOGY CONSULTING

(HYDRO-CO)

fleuve Comoé
I. HISTORIQUE
Le cabinet HYDRO-CO a été créé en début d’année 1996 à Abidjan. Enregistré sous le statut
d’entreprise individuelle, il a véritablement démarré ses activités à partir de décembre de la
même année, sous la responsabilité d’un ingénieur génie civil et rural diplômé de
l’Université BODENKULTUR de Vienne (Autriche). Il en est le gérant et le principal
fondateur. Très tôt, HYDRO-CO va adhérer à la Chambre Nationale des Ingénieurs Conseils
de Côte d’Ivoire.
Les activités qui étaient axées sur les études dans le domaine de l’HYDRAULIQUE et
l’HYDROLOGIE vont être diversifiées quelques années plus tard. Ainsi, les études réalisées
vont s’étendre à plusieurs domaines notamment, le génie civil, l’énergie et l’environnement.
Spécialisé pour les études de projets divers, HYDRO-CO entame une expérience dans la
maîtrise d’œuvre des travaux (suivi, contrôle de qualité et gestion). Cette expérience va
s’avérer concluante dans la mesure où avec l’avènement du projet PACOM (Projet d’Appui
à la Conduite d’Opérations Municipales - Financement Banque Mondiale), dont l’objectif
principal était de promouvoir les PME (Petites et Moyennes Entreprises) locales, HYDRO-
CO s’est vu confiées plusieurs missions qu’il mènera à terme avec efficacité conformément
aux termes de références élaborés. Cet élan sera encouragé et renforcé par le projet CI-PAST
(Programme d’Ajustement du Secteur des Transports), financé par le même bailleur, pour le
compte du Ministère des Infrastructures Economiques de Côte d’Ivoire. Au titre de ces
différents projets, diverses études techniques dans les domaines cités plus haut ont été
menées pendant que HYDRO-CO assurait conjointement des missions de maîtrise d’œuvre
des travaux en cours de réalisation.
On notera entre autre que HYDRO-CO a réalisé diverses autres prestations pour le compte
de plusieurs structures privées et organismes internationaux.
Fort des énormes progrès réalisés et des nombreuses expériences acquises, il était
indispensable que le cabinet HYDRO-CO exporte son expertise dans la sous région et dans
le reste du monde. Pour y parvenir, plusieurs dispositions ont été mises en place, entre
autres :
▪ Le changement de statut de la société aux fins d’une gestion plus rigoureuse ; de
l’entreprise individuelle, HYDRO-CO est passée au statut d’une SARL depuis juin
2004, d’où la dénomination « HYDRO-CO SARL » ;
▪ Le renforcement des compétences et moyens (humains et matériels) ;
▪ La mise en place d’une stratégie d’approche à la concurrence et de recherche de
marchés extérieurs à travers l’organisation de missions internationales d’affaires et
de prospection.
II. ORGANISATION

fleuve Comoé
L’objectif du bureau d’études et de contrôle HYDRO-CO est de veiller à ce que l’exécution de

ses missions s’effectue sans difficultés afin d’obtenir un bon rapport ‘‘investissement /
bénéfice’’.
Dans cette optique, une organisation qualitative s’impose ; c’est pour cela que le Cabinet a été
subdivisé en secteurs et en départements. Chaque secteur et département étant dirigé par un
ingénieur spécialisé.
Ci-après, l’organigramme décrivant cette organisation.
DIRECTION GENERALE
Ingénieur en génie civil et rural

CELLULE DE CONSEILLERS
CONSEILLERS TECHNIQUES
ADMINISTRATIFS ET
JURIDIQUES DIRECTION TECHNIQUE
Ingénieurs et docteurs en génie
civil
Ingénieur Génie civil
SERVICE COMPTABLE,
CELLULE DE
INFORMATIQUE ET DE
CONSULTANTS
RECOUVREMENT
DIRECTION DIRECTION
ETUDES ET EXPRTISE MAITRISE D’OEUVRE
DEPARTEMENT PONTS DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT

ET CHAUSSEES BATIMENT ET HYDRAULIQUE ET ASSAINISSEMENT ET
URBANISME GENIE RURAL ENVIRONNEMENT

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CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET

fleuve Comoé
Introduction
La présentation d’un projet est un phénomène très important dans le processus
réalisation d’un projet. Cela permet d’avoir plusieurs références qui nous
permettrons de bien élaborer notre étude.
I. LOCALISATION DU PROJET
Le site de l’ouvrage est situé sur le fleuve Comoé, entre le village de Sérébou et celui de
Diézoué dans les départements respectifs de Bassawa et de Sandégué en Republique de Côte
d’Ivoire. Cet ouvrage facilitera la liaison entre la région du Gbèkè dont le chef-lieu est la ville
de Bouaké, dans le centre du pays et la région du Gontugo situé au nord-est avec pour chef-
lieu la ville Bondoukou.
La localisation du site du projet est indiquée sur la carte ci-après :
Figure 1 : Emplacement de l’ouvrage de franchissement
L’ouvrage réalisera la jonction de la route nationale A10 reliant Bouaké à Bondoukou. Par le
passé, cette jonction était entretenue par un BAC qui a été détruit au cours des évènements
militaires qu’a connu le pays. Le site prévu pour l’ouvrage de Bassawa est situé sur la route
A10 (au niveau de la Comoé) en passant par Bassawa (département de Dabakala) et Sandégué
(département de Bondoukou). La zone d’influence élargie (ZIE) est la zone où l’impact du

fleuve Comoé
projet est indirect. Elle est composée pour cet ouvrage par les Régions du Gbèkê, du Boukani
et N’zi Comoé et du Gontogo. La zone d’influence stricte (ZIS) du projet est la zone qui est
directement affectée par la réalisation du franchissement. Elle est constituée par les
départements longés par le tronçon de l’A10 reliant les deux chefs-lieux des régions Bouaké
et Bondoukou. La zone d’influence stricte est donc composée :
- au niveau de la Région de la Gbêkê du :
le département de Bouaké ;
le département de Dabakala ;
une partie du département de Katiola.
- au niveau de la Région du Gotougo :
le département de Bondoukou ;
le département de Tanda.
- au niveau de la Région de N’zi-Comoé :
le département de M’Bahiakro
Figure 2 : vue des axes routiers principaux desservant la zone d’influence du projet
II. CARCTERISTIQUES DE LA ZONE DE PROJET
1. Caractéristiques du climat
La région du projet baigne dans un climat dit équatorial de transition atténué. Il faut
considérer quatre (04) saisons :
Grande saison sèche : de début novembre à mi-février

Grande saison des pluies : de mi-mars à mi-juillet
Intersaison humide de mi-juillet à mi-août

fleuve Comoé
Petite saison des pluies de mi-août à fin octobre
1.1. Pluviométrie
Tableau 1 : Caractéristiques des précipitations en mm
Tableau 2 : Maximum, minimum et moyennes aux stations de Bondoukou et Sandégué
1.2. Température
Tableau 3 : Paramètres d’estimation des températures 1953 – 2007 à Bondoukou

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1.3. Insolation
Tableau 4 : Paramètres d’estimation d’insolation (1995 – 2007)

1.4. Evaporation
Tableau 5 : Evaporation moyenne à la station de Bondoukou-aéroport en mm (2000-2008)
1.5. Taux d’humidité
Tableau 6 : Valeurs caractéristiques de l’humidité relative mensuelle à Bondoukou (1968-

2007)

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2. Réseau hydrographique et régime hydrologique

La figure 1 présente le réseau hydrographique de la zone du projet. Dans cette zone, le fleuve
Comoé se rattache au régime tropical de transition. Ce régime comporte généralement une
crue unique pouvant apparaître durant la saison des pluies d’août à octobre, suivie d’un
tarissement rapide en novembre et décembre, puis d’une longue période de basses eaux de
janvier à mai, au cours de laquelle le débit tombe à une très faible valeur (Figure 2).
Les premières pluies de l’année donnent lieu, si elles sont abondantes, à une remontée
irrégulière du débit qui, peu notable en mai, devient très nette en juillet. La crue annuelle
résulte toujours soit d’une succession de pluies de valeurs normales, soit d’une chute d’eau
exceptionnelle en 2 ou 3 jours consécutifs ; elle atteint une certaine ampleur et inonde souvent
de grandes étendues. Les étiages sont très marqués et sont alimentés essentiellement par les
nappes des plaines alluviales (Girald et al, 1996).
Figure 3 : Réseau hydrographique de la zone du projet

fleuve Comoé
Figure 4 : Réseau hydrologique de la Comoé à Sérébou
3. Pédologie
La zone du projet, sur le plan pétrographique, appartient à la partie Nord du pays qui s’est
développée sur des terrains granitoïdes, les roches phylliteuses étant rejetées sur ses marges.
Au niveau même de la zone du projet, on rencontre principalement deux grands ensembles de
formations géologiques : les granites, formation la plus répandue avec différents faciès (un
granite leucocrate à biotite, microline à grain fin ; un granite subalcalin et parfois alcalin à
deux micas ; un granite monzonique ou akeritique) et les granitoïdes aux tendances
granodioritiques avec des teintes généralement plus foncées.
Conclusion
Ce chapitre a permit de maîtriser l’environnement dans lequel nous allons travailler

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DEUXIEME PARTIE :
CONCEPTION ET DIMENSIONNEM NT DU PONT

fleuve Comoé
CHAPITRE I : CONCEPTION D’UN PONT

fleuve Comoé
Introdcution
Un pont est un ouvrage en élévation construit in situ, permettant à une voie de circulation
(dite voie portée) de franchir un obstacle naturel ou artificiel : rivière, vallée, route, voie
ferrée, canal, etc. La voie portée peut être une voie routière (pont-route), piétonne (passerelle),
ferroviaire (pont-rail) ou, plus rarement, une voie d’eau (pont-canal).
I. GENERALITE SUR LES PONTS
1. Les différentes parties d’un pont
Figure 5 : Les différentes parties d’un pont
2. Eléments constitutifs d’un pont
Figure 6 : Les éléments constitutifs d’un pont

fleuve Comoé
4. Classification des ponts
4.1. Ponts à poutres

Un pont à poutres est un pont dont l’organe porteur est une ou plusieurs poutres droites. Les
ponts à poutres n’exercent qu’une réaction verticale sur leurs appuis intermédiaires ou
d’extrémités et les efforts engendrés dans la structure sont principalement des efforts de
flexion.
Deux critères permettent de différencier les poutres : la forme ou le matériau, le croisement

des deux permettant de déterminer un grand nombre de poutres. Il existe quatre formes de
poutres : les poutres à âmes pleines, les poutres caissons, les poutres treillis et les poutres
bow-strings. Le matériau de constitution de la ou des poutres peut être le métal, le béton armé,
le béton précontraint, le bois ou, plus récemment, des matériaux composites.
Figure 7 : illustration d’un pont à poutres
4.2. Ponts en arc

Un pont en arc est un pont, à savoir une construction qui permet de franchir une dépression ou
un obstacle (cours d'eau, voie de communication, vallée, ravin, canyon), dont la ligne de la
partie inférieure (intrados), est en forme d'arc. Dans ces ponts, l'ensemble des charges
permanentes ou temporaires appliquées au pont est repris dans l'arc en compression pour être
transféré sur les appuis en rives, les culées.
Figure 8 : Illustration d’un pont en arc

4.3. Ponts suspendus
Un pont suspendu à câbles porteurs est un ouvrage métallique dont le tablier est attaché par
l'intermédiaire de tiges de suspension verticales à un certain nombre de câbles flexibles ou de
chaînes dont les extrémités sont reliées aux culées sur les berges. Contrairement à tous les
autres ponts, les ponts suspendus exercent une traction horizontale sur leur point d'appui.

fleuve Comoé
Figure 9 : Illustration d’un pont suspensdu

4.4. Ponts à haubans
Les ponts à haubans sont une variété de ponts où le tablier est suspendu par des câbles, eux-
mêmes étant soutenus par des pylônes.
Figure 10 : Illustration d’un pont à haubans

NB : pour les avantages et inconvénients de ces classes de ponts voir annexe……

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5. Choix d’un type de pont

5.1. Type de pont selon la portée
Figure 11 : Illustration du type de pont selon la portée

5.2. Type de pont en fonction des contraintes
Tableau 7 : Illustration du type de pont en fonction des contraintes

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6. Catégories de pont
Il existe trois (03) catégories de pont qui sont :
✓ 1ère classe : tous les ponts supportant une largeur roulable supérieure ou égale à 7 m
c.à.d. Lr ≥ 7 m et ceux portant des bretelles d'accès à de telles chaussées, ainsi que les
autres ponts éventuellement désignés par le Cahier des Prescriptions Spéciales
(C.P.S.), tels que ponts urbains ou en zone industrielle avec risque d'accumulation de
poids lourds quel que soit leur largeur.
✓ 2ème classe : tous les ponts autres que ceux de la 1ère classe supportant des chaussées
de largeur roulable comprise strictement entre 5,50 m et 7 m, c.à.d. 5,5 m < Lr < 7 m.
✓ 3ème classe : les ponts autres que ci-dessus portant des chaussées de 1 ou 2 voies de
largeur roulable inférieure ou égale à 5,5 m. c.à.d. Lr ≤ 5,5 m.
II. ETUDES TECHNIQUES DE BASE OU DE REFERENCE CAS DE NOTRE

PROJET
1. Etudes topographiques et bathymétriques
1.1. Etudes topographiques

Les études topographiques ont permis de faire des Levé topographique au 1/2000 des
raccordements de l’ouvrage de 1500m de longueur chacun (rive droite et rive gauche) sur une
bande de 80m de largeur. Au niveau de l’axe de la bande, les points levés sont espacés tous
les 20m.
Vu la densité de la forêt et de la savane arbustive, des layons centraux des variantes ainsi que
ceux des profils ont été ouverts tous les 40 mètres.
Ensuite le TN a été relevé par profil, partant des piquets bois alignés entre les sommets
cimentés.
1.2. Etudes bathymétriques

Elles ont été réalisées à l’aide d’une équipe topographique. Il a été établi pour chaque variante
sur les deux berges, deux bases parallèles sur lesquelles s’appuie une corde tendue et graduée
tous les 20 mètres. Une pirogue se déplace le long de la corde et au droit de chaque graduation
de la corde, il est pris une mesure en plongeant la mire dans l’eau. Nous avons obtenu ainsi un
semis de points qui ont fourni une topographie correcte et précise du lit du fleuve. La largeur
minimale du levé a été de 80 m.
La profondeur maximale de l’eau était de 3,5m, sur les trois tracés, le porte mire se déplace
avec la pirogue que deux piroguiers immobilisent au lieu indiqué de mesure. Cette méthode,
dite traditionnelle, a remplacé celle par ultrasons et a été jugée fiable, pour cette phase, pour
fournir des résultats acceptables.
NB : il faut noter que les données de ces levés ont été fournies sous un format numérique afin
de les exploiter pour la suite de notre conception.

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2. Etudes géotechniques
Elles ont été effectuées par le laboratoire LBTP de Côte d’Ivoire. Dans un premier temps les
études géotechniques ont servi à déterminer :
- la nature des différents terrains rencontrés ;

- leurs caractéristiques mécaniques et géométriques ;
- le niveau d’eau relevé dans les sondages.
Pour la suite, le laboratoire a procédé à :
- la nature des différents terrains rencontrés ;

- leurs caractéristiques mécaniques et géométriques ;
- le niveau d’eau relevé dans les sondages.
Pour les résultats de ces essais géotechniques voir l’annexe 1.
3. Etudes hydrologiques et hydrauliques

Les études hydrologiques et hydrauliques effectuées par un hydraulicien, nous ont permis
d’avoir les données suivantes nécessaires à la conception de l’ouvrage :
➢ Débit centennal Q100= 2364 m3/s

➢ La largeur au miroir de la COMOE à ce niveau est d’environ 100m (lit mineur)
➢ La cote PHE estimée au niveau du site de BASSAWA est 164,56 m
➢ L’ouverture hydraulique nécessaire du pont est de 140m
➢ Le fond du fleuve étant rocheux, l’affouillement est négligeable
➢ Le tirant d’air est de 1,96m comme le montre le tableau suivant :
Tableau 8 : Calcul du tirant d’air.

4. Etudes Géométriques des voies d’accès

fleuve Comoé
4.1. Caractéristiques géométriques

La vitesse de référence adoptée pour l'aménagement des raccordements est de 100 km/h. Dans
les traversées des villages, la vitesse de référence est limitée à 60 km/h. Les paramètres
géométriques associés à ces vitesses sont reportés dans le tableau ci-après, conformément aux
instructions du guide technique du SETRA « Aménagement des Routes Principales » :
Tableau 9 : Caractéristiques géométriques
4.2. Le tracé en plan

Les raccordements de la voie d’accès à l’ouvrage ont une longueur d’environ 1500m en rives
gauche
et droite. Le rayon minimal adopté est 425m. L’alignement droit le plus long mesure 350m.
4.3. Le profil en long

Au droit de l’ouvrage principal, la ligne rouge décrit un alignement droit de pente égale à
0,5%. Au niveau des raccordements la pente maximale des alignements rectiligne adoptée est
de 3,6%. Les courbes ont un rayon minimal de 2500m.
4.4. Le profil en travers type

Le profil en travers type proposé pour les voies d’accès comprend une chaussée non revêtue
de 7,0 mètres et deux accotements de 2 mètres chacun. Les pentes transversales sont de 3 %
en section courante, et de 5 % sur les accotements. Ainsi, la largeur totale de la plate-forme
est de 11 mètres.
Pour les talus de remblai, nous proposons une pente de 3 pour 2.

fleuve Comoé
Le corps de chaussée est composé d’une couche en graveleux latéritique d’épaisseur 20 cm et

une couche de forme d’épaisseur 30 cm. Les caniveaux de drainage sont du type triangulaire
en zone de déblai.
Figure 12 : Pour chaussée non revêtue

#
La coupe transversale au niveau de la traversée du village Sérébou et au niveau des rampes de

l’ouvrage est constituée par :
➢ 30 cm couche de forme ;
➢ 18 cm couche de fondation stabilisée à 3% de ciment ;
➢ 12cm couche de base en grave concassée ;
➢ 5cm béton bitumineux sur chaussée et 3 cm sur accotement et trottoir.
Figure 13 : Pour chaussée revêtue
Conclusion
La conception a conduit à déterminer les caractéristiques du pont ( dimensions,

matériaux, matériels, etc).

fleuve Comoé
CHAPITRE II : DIMENSIONNEMENT STRUCTUREL DU PONT

fleuve Comoé
Introduction
L'ingénierie des structures[1] est un domaine de l'ingénierie et plus particulièrement du génie
civil, traitant de la stabilité des constructions (conception et de l'analyse des structures).
Une structure est soumise à différentes actions, permanentes ou variables dans le temps,
statiques ou dynamiques, de nature mécanique ou thermique, et sa conception vise à satisfaire
certains critères vis-à-vis de ces actions :
• Sécurité : sa résistance, son équilibre et sa stabilité doivent être assurés

avec une probabilité choisie ;
• Performance : son fonctionnement et le confort associés doivent être
garantis pour une durée suffisante ;
• Durabilité : la dégradation de la structure dans le temps doit être limitée et
maîtrisée pour satisfaire les deux premiers critères.
I. ETUDE PRELIMINAIRES SUR LES PONTS

1. Définition de certaines notions utiles pour notre étude
1.1. Largeur roulable
C'est la largeur de tablier comprise entre dispositifs de retenue, s'il y en a, ou bordures. Elle
comprend donc la chaussée proprement dite et les sur largeurs éventuelles telles que les
bandes d'arrêt d'urgence (BAU), bandes dérasées (BDG), etc.
Pour notre projet la largeur roulable :
Lr= largeur du tablier – 2*largeur du trottoir+bordure
Lr = 10-2*1,25
Lr= 7,50m
Lr≥ 7m, ce qui signifie que notre pont est de 1ère classe.
1.2. Largeur chargeable
Elle est déterminée par la formule suivante :

Lch= Lr-n*0,5
Lch= 7,50-2*0,5
Lch= 6,50 m
Figure 14 : Largeur roulable Lr, largeur chargeable Lch

fleuve Comoé
Pour la largeur chargeable de notre projet nous avons pris 7 m.
1.3. Nombre de voies

Par convention le nombre de voies est tel que :
Lch
NV = E( )
3
7
NV = E( )
3
NV = 2 voies
1.4. Largeur d’une voie
Elle est déterminée par la formule suivante :

LCh
V=
NV
7
V = = 3,50 m
2
2. Inventaire des charges
2.1. Les charges permanentes

Comme charges permanentes, nous avons des éléments porteurs et non porteurs.
Les éléments porteurs :
❖ Les poutres
❖ L’hourdis
❖ L’entretoise
Les éléments non porteurs :
❖ L’étanchéité
❖ Le revêtement
❖ Corniche
❖ Garde-corps
❖ Bordure
❖ Trottoir
2.2. Charges routières
2.2.1. Charges routières normales

a. Système de charge A
La portée de la chaussée de notre pont étant inférieur à 200 m, on aura :

fleuve Comoé
𝟑𝟔𝟎
𝐀 𝐋 = 𝟐, 𝟑 +
𝐋 + 𝟏𝟐
Cette valeur AL est à multiplier par des coefficients de corrections a1 et a2. Les valeurs du
coefficient a1 sont données dans le tableau ci-dessous :
Tableau 10 : Valeurs de a1 en fonction de Nv et de la classe de pont
On aura :
360
A1 = Sup((a1 ∗ (2,3 + L+12) , (4 − 0,002L))
Ensuite, la charge A1 est multiplié par le coefficient a2 donné par :

V0
a2 = avec
V
Vo ayant pour valeur :
• 3,50 m pour les ponts de 1ère classe

• 3,00 m pour les ponts de 2ème classe
• 2,75 pour les ponts de 3ème classe
Donc ce qui nous donnera :
A2 = a1 ∗ a2 ∗ AL
b. Système charge B
❖ Convoi Bc
Les caractéristiques du système Bc sont représentées ci-dessous.

fleuve Comoé
Figure 15 : Système Bc
En fonction de la classe du pont, les valeurs des charges du système Bc prises en compte, sont
multipliées par les coefficients bc du tableau suivant
Tableau 11 : Valeurs de bc en fonction de Nf et de la classe du pont
❖ Système Bt
Les caractéristiques du système Bt sont représentées ci-dessous.

fleuve Comoé
Figure 16 : Système Bt
En fonction de la classe du pont et du nombre de files considérés, les valeurs des charges du
système Bc prises en compte, sont multipliées par les coefficients bt du tableau suivant
Tableau 12 :
❖ Système Br
Les caractéristiques du système Br sont représentées ci-dessous.
Figure 17 : Système Br
2.2.2. Charges routières à caractère particulier
❖ Charges militaires cas du Mc 120

fleuve Comoé
Les caractéristiques de la charge militaire Mc120 sont représentées ci-dessous.
Figure 18 : Système Mc 120
2.3. Coefficient de majoration dynamique

Charges du système B et les charges du système MC 120 sont des charges roulantes et par
conséquent doivent être multipliées par un coefficient de majoration dynamique δ. Ce
coefficient est déterminé à partir de la formule :
0,4 0,6
δ= 1+ +
1 + 0.2L 1 + 4G/S
Où
L : Longueur de l’élément considéré
G : Poids propre de l’élément considéré
S : représente soit la charge B maximale ou soit la charge militaire maximale
2.4. Charges sur les trottoirs

Il existe deux systèmes de charges :
• Un système de charge locale destiné à la justification des éléments de couverture du

tablier (hourdis, entretoise) : q tr = 0,45 t/m² = 4,5 kN/m²
• Un système de charge générale destiné au calcul des poutres principales : q tr = 0,15
t/m² = 1,5 kN/m²

fleuve Comoé
II. PREDIMENSIONNEMENT GEOMETRIQUE DU PONT

1. Prédimensionnement géométrique du tablier
Le prédimensionnement des différents éléments du tablier sera fait selon la méthodologie de :
• CALGARO dans son ouvrage intitulé Conception des ponts, Techniques de

l’ingénieur
• SETRA dans son ouvrage intitulé Guide de conception de VIPP
1.1. Poutre
❖ Elancement des poutre hp
Pour les VIPP, on a : Lp/22 ≤ hp ≥ Lp/16
Lp est la portée de la poutre qui est de 37m
On aura : 37/22 ≤ hp ≥ 37/16
1,68 ≤ hp ≥ 2,31
On prend Hp = 2,02 m
❖ Entraxe des poutres d

Pour les VIPP, on a : 2 ≤ d ≥ 3,5
On prend d = 2,79 m
❖ Nombre de poutre
Tableau 13 : Tableau 1 de CALGARO

La largeur de notre tablier étant 10,01m, on adopte N = 4
❖ Epaisseur d’âme en travée et d’about

En cas de coffrage métallique, l’épaisseur de l’âme varie entre 20 cm et 22 cm à mi- travée et
30 cm sur appuis et sur une longueur pouvant atteindre le quart de la portée pour qu’elle
résiste à l’effort tranchant.
D’où on adopte comme épaisseur d’âme en travée 22 cm et celui d’about 40 cm
❖ Largeur de la table de compression

On doit avoir : 0,6hp ≤ Ltc
D’où 0,6 ∗ 2,02 ≤ Ltc

fleuve Comoé
1,21 ≤ Ltc
On adopte 1,70 m comme largeur de table de compression.
❖ Epaisseur de la table de compression

Il faut avoir une épaisseur minimum de 10 cm.
On adopte 13 cm comme épaisseur.
❖ Epaisseur du hourdis
En fonction de l'écartement e des poutres :
0,18m pour 2,75m < e < 3,50 m. Prenons 0,2 m d’épaisseur
❖ Largeur du talon bt
Pour un béton de 35 MPa de résistance, on pourra déterminer la largeur totale des talons par la
formule empirique suivante :
l ∗ L2
bt = avec 1100 ≤ K ≤ 1300
ht ² ∗ K
l : largeur du tablier,
L : portée de la travée,
ht : hauteur totale du tablier.
2,79 ∗ 372
bt =
2,22² ∗ 1200
bt = 0,64 m
On prendra bt = 0,70 m
❖ Epaisseur du talon 𝐞𝐭
La partie verticale du talon ou pied de talon est généralement comprise entre 0,10 m et 0,20 m
pour des largeurs de talons variant de 0,60 m à 0,90 m.
On adopte et = 0,20 m.
❖ Gousset
Pour le talon, la tangente de l'angle a est normalement comprise entre 1 et 1,5, et il est
préférable de se rapprocher de la valeur supérieure.
Pour la table de compression, la face inférieure de la membrure présente une légère pente
variant de 1/10 à 1/15, de sorte que l'épaisseur de la table à la jonction avec le gousset d'âme
est majorée d'environ 5 cm par rapport à l'épaisseur d'extrémité. Dans la pratique, ses
dimensions sont voisines de 0,15 m x 0,15 m avec une inclinaison sensiblement égale à 45°.
❖ Entretoise
L’épaisseur des entretoises en pratique est voisine de 25 à 30 cm. Pour faciliter l’accès aux
appareils d’appui, il convient mieux de laisser une distance entre chevêtre d’appui et
entretoise d’au moins 50 cm.

fleuve Comoé
❖ Coffrage perdu : prédalle en béton armé

En pratique, ce type de coffrage est utilisé à partir de 0,80 m de portée libre. L'épaisseur
strictement minimale à lui donner est de l'ordre de 6 cm.
2. Prédimensionnement géométrique des appuis

2.1. Prédimensionnement de la culée
Selon le SETRA (1974), Piles et Palées (PP 73) : Appuis des tabliers, Dossier pilote. On a les
caractéristiques suivantes :
❖ Mur de front
• Epaisseur : 0,80 < E < 1,20. E=0,80m ;
• Hauteur : Elle est conditionnée à la fois par la cote minimale de l’intrados résultant des
études hydrologiques et hydrauliques et la cote du bon sol. En tenant compte de ses
considérations, il en résulte une hauteur sous intrados h= 7m.
❖ Mur de garde-grève
• Hauteur : sa hauteur correspond à la hauteur du tablier et des dispositifs d’appui, donc
hgg = 2,36m.
• Epaisseur : egg=30cm (PP.113/ p44)
❖ Mur de retour
Epaisseur e = 0,64m
❖ Corbeau
• emax= 45cm ; voir schéma de la culée ;
• Bossage : hauteur h=10cm avec des débords de 5cm par rapport à l’appareil d’appui,
❖ Dalle de transition
• Longueur : 3≤ L ≤6, nous retenons L=5m
• Largeur l = 9m
• e=30cm
2.2. Prédimensionnement des piles

Pour notre projet nous avons opté de réaliser les piles en voile.
❖ Pile
• Les fûts des piles sont des voiles en béton armé de largeur variable (6m à 8,8m) et
d’épaisseur constante de 1,2m.
❖ Chevêtre
• Longueur : 10m
• Largeur lc ≥ ∅ + 10cm, ∅ est le diamètre ; lc ≥1,30m ; nous opterons pour lc = 2,10m
• Hauteur hc > 0,80 ; nous opterons pour hc = 1,50m
fleuve Comoé
2.3. Prédimensionnement des fondations
❖ Semelle pour culée

• Largeur = 5Ø= 5x1,20 = 6 m
• Epaisseur : 1,4Ø= 1,4x1,20 = 1,12 mais nous retenons Ep=1,40m
• Longueur = 7,40m
❖ Semelle pour voile

• Largeur = 5Ø= 5x1,20 = 6 m
• Epaisseur : 1,4Ø= 1,4x1,20 = 1,12 mais nous retenons Ep=1,50m
• Longueur = 13,20m
III. CALCUL DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT

MAXIMAL
1. Calcul des sollicitations
1.1. Calcul des charges permanentes
• Poids propre de la poutre
Figure 19 : Illustration de la moitié de la poutre en vue de face

Partie 1
1- P1= 1,70*0,13*9,25*2,5 = 5,11 t
2- P2= (0,52+1,70) *0,07*9,25*2,5/2 = 1,80 t
3- P3= (0,52+0,22) *0,15*9,25*2,5/2 = 1,28 t
4- P4= 0,22*1,205*9,25*2,5 = 6,13 t
5- P5= (0,22+0,70) *0,40*9,25*2,5/2 = 4,26 t
6- P6= 0,2*0,7*9,25*2,5 = 3,24 t
PP1= ΣPi = 21,82 t
Partie 2

fleuve Comoé
1- P1= 5,11 t
2- P2= 1,80 t
3- P3= ((0,52+0,22) *0,15/2+(0,52+0,4) *0,06/2) *9,25*2,5/2 = 0,96 t
4- P4= (1,205*0,22) +(1,315*0,4) *9,25*2,5/2 = 6,08 t
5- P5= ((0,22+0,70) *0,4/2+(0,4+0,70) *0,25/2) *9,25*2,5 = 7,44 t
6- P6= 3,24 t
PP2= ΣPi = 24,63 t
Partie 3
1- P1= 1,7*0,13*0,5*2,5 = 0,28 t
2- P2= (0,52+1,7) *0,07*0,5*2,5/2 = 0,097 t
3- P3= (0,52+0,4) *0,06*0,5*2,5/2 = 0,035 t
4- P4 = (0,4*1,315) *0,5*2,5 = 0,66 t
5- P5= (0,40+0,70) *0,25*0,5*2,5 = 0,17 t
6- P6= (0,20*0,70) *0.5*2,5 = 0,18 t
PP3 = ΣPi = 1,142 t
Le poids propre de la poutre par mètre linéaire est :
g poutre = 2 ∗ (PP1 + PP2 + PP3)/38
g poutre = 2 ∗ (21,82 + 24,63 + 1,142)/38
g poutre = 2,505 t/ml
• Calcul du poids du hourdis + équipements

Poids propre de l’hourdis : g h = 0,2 ∗ 10 ∗ 2,5 = 5 t/ml
Etanchéité : g et = 0,03 ∗ 2,4 ∗ 7,50 = 0,54 t/ml
Corniche : g corn = 2 ∗ 0,1971 ∗ 2,5 = 0,99 t/ml
Revêtement : g rev = 0,05 ∗ 2,4 ∗ 7,5 + 0,2 ∗ 2,2 ∗ 0,72 = 0,93 t/ml
Garde-corps : g g−c = 2 ∗ 0,05 = 0,1 t/ml
Bordure : g bor = 2 ∗ 0,0332 ∗ 2,5 = 0,166 t/ml

fleuve Comoé
(0,28+0,32)
Trottoir : g tr = 2 ∗ ( ∗ 0,72 − 3 ∗ 0,162 ∗ π) ∗ 2,5 = 0,38 t/ml
2
Le poids propre du tablier + équipements est alors :
g hourdis+équipements = g h + g et + g corn + g rev + g g−c + g bor + g tr
g hourdis+équipements = 5 + 0,54 + 0,99 + 0,93 + 1 + 0,166 + 0,38 = 9,01 t/ml
• Poids propre de l’entretoise

1,28 + 1,43
g entr = (3 ∗ 1,44 ∗ 1,09) + (2 ∗ 1,45 ∗ ) + (1,47 ∗ 1,70 ∗ 2)
2
0.29 + 0.12
+ (8 ∗ 0,15 ∗ )) ∗ 0,40 ∗ 2,5 ∗ 2/38
2
g entr = 0,73 t/ml
On peut déduire de tout ce qui précède que le poids propre du tablier est :
g tablier = 4 ∗ g poutre + g hourdis+équipements + g entr
g tablier = 4 ∗ 2,505 + 9,01 + 0,73 = 19,756 t/ml
Charge sans Coefficient de

Charges majorées
Nature majoration majoration
(t/ml)
(t/ml) (t/ml)
Poutre 10,02 1,03 10,3206
Hourdis 5 1,03 5,15
Étanchéïté 0,54 1,2 0,648
Corniche 0,99 1,05 1,0395
Revetement 0,93 1,4 1,302
garde-corps 1 1,05 1,05
Bordure 0,166 1,05 0,1743
Trottoir 0,38 1,05 0,399
Entretoise 0,73 1,03 0,7519
Total 19,76 20,84
Tableau 14 : Valeur finale des charges permanentes
1.2. Calcul de la charge du système A
Calcul de A(l)
A(L) = 0,23 + 36/(L+12) exprimé en t/m²
AN : A(L) = 0,23 + 36/(37+12) = 0,965 t/m²
Détermination des coefficients a1 et a2
Selon le tableau 1 de la page 21 le coefficient a1= 1 et a2= 3,5/3,5 = 1

fleuve Comoé
Calcul de la charge A1
36
A1 = Sup((1 ∗ (0,23 + 37+12) , (0,4 − 0,0002 ∗ 37))
A1 = 0,965 t/m²
Calcul de la charge A2
A2 = 1 ∗ 1 ∗ 0,965 = 0,965 t/m²
On en déduit que la charge A est :
A = 0,965 ∗ 7 = 6,755 t/ml
2. Calcul des moments fléchissant et des efforts tranchants des charges

2.1. Cas de la charge permanente
Moment fléchisssant (t,m) Effort tranchant (t)
3565,44 385,45
Tableau 15 : Moment et effort tranchant maximal de la charge permente
2.2. Cas de charge A(L)
1155,95 124,97
Tableau 16 : Moment et effort tranchant maximal de la charge A(L)
2.3. Cas de la charge trottoir 𝐪𝐭𝐫

64,17 6,94
Tableau 17 : Moment et effort tranchant maximal de la charge 𝒒𝒕𝒓
2.4. Cas de la charge Bc
Figure 20 :Position de la charge critique

❖ Moment fléchissant

fleuve Comoé
La méthode utilisée est celle des lignes d'influences.

Le moment produit au milieu d'une poutre isostatique (simplement appuyée) par une charge
unitaire
P se déplaçant sur cette poutre est donné par :
• X < L/2 M(x)=p* X I/2
• X= L/2 M(L /12)=P*L/4
• X > L/2 M(x)=P*(L - X)/2
D'où l'équation de la ligne d'influence devient en faisant P=1 :
• X < L/2 M(x)=X /2
• X=L/2 M(L 12) = L/ 4
• X > L/2 M(x)= (L - X)/2
Dans le cas général le moment en une section quelconque G d'abscisse "a" est donné pour une
force P d'abscisse X.
• Pour X ≤ a M(x) = P ∗ X ∗ (L − a)/L
• Pour X > a M(x) = P ∗ a ∗ (L − X)/L
Or d'après le formulaire du béton armé de LEBELLE - CHAMBAUD au chapitre des ponts-
routes à travées indépendantes, le moment fléchissant maximal absolu est obtenu pour un
convoi type de 2 camions de 30T à une distance "e" du milieu de la travée qui vaut :
• L < 2,566 e= 0
• 2,566 < L < 9,195 e= 0,375
• 9,195 < L < Il,751 e= 0,15
• 11,751 < L < 17,444 e= 0,375
• 17,444 < L < 18,382 e= 0,84375
• L > 18, 382 e= 1,725
« L et e » étant exprimées en mètre.
Pour notre projet, L = 37 m > 18,382 m, le moment fléchissant absolu est obtenu à l'abscisse
"a" valant :
a= (L/2) + e
a= (37/2)+1,725 = 20,225
• Pour X ≤ 20,225 M(x) = P ∗ X ∗ (37 − 20,225)/37

• Pour X > 20,225 M(x) = P ∗ 20,225 ∗ (37 − X)/37

fleuve Comoé
Figure 21 : Ligne d’influence du moment fléchissant
S1, S2, S3, S4, S5 et 86, dénominations arbitraires des essieux,

Avec X allant de 0 à (Lt - Lconv) et Lt désignant la longueur totale de la travée, Lconv la
longueur totale du convoi. On a :
Lt - Lconv = 37 - (1,5+ 4,5+ 4,5+ 1,5+ 4,5)
Lt - Lconv = 20, 225
Afin de déterminer le moment maximal avec plus de précision nous allons faire varier X avec
un pas de 2, Le moment est donné par : M'Bc= ΣMj(x,a)*Pi avec Pi la charge appliquée à
l'abscisse X par rapport à l'appui de gauche.
X A Mi(X,α) P1 M'iBC
0 20,225 12 0
1,5 20,225 12 8,16081081
6 20,225 6 16,3216216
X≤a
10,5 20,225 12 57,1256757
12 20,225 12 65,2864865
16,5 20,225 6 44,8844595
M'Bc = 191,78 t.m
De manière analogue on a le tableau récapitulatif suivant :
2 4 6 8 10 12
235,3 277,18 308,7 340,23 347,15 330,675
14 16 18 20 20,5
314,2 287,07 258,6 214,82 201,7
Les résultats montrent que le moment est maximal pour une valeur de x comprise entre 8 et
12.
8,2 8,4 8,6 8,8 9 9,2 9,4 9,6 9,8 10

343,68 344,43 345,19 345,94 346,69 347,44 348,20 348,95 348,8 347,15
10,2 10,4 10,6 10,8 11 11,2 11,4 11,6 11,8 12

345,5 343,86 342,21 340,56 338,91 337,27 335,62 333,97 332,32 330,68
Les résultats montrent que le moment est maximal pour une valeur de x comprise entre 9,4 et
9,8.
9,45 9,5 9,55 9,6 9,65 9,7 9,75 9,8

348,38 348,57 348,76 348,95 349,13 349,32 349,21 348,8
fleuve Comoé
Donc M'Bc= 349,32 t.m obtenue pour X = 9,7,
Avec X = 9,7m, nous avons l 'essieu de 6T de la 2e file de camions (S6) du convoi qui est
situé à 0,02 m de la section optimale a= 20,225 m.
En plaçant cet essieu sur la sect ion optimale, a = 20,225 donc X = 9,72 nous avons un
moment
M'BC qui vaut :
M'Bc = 349,45 t.m
D'où le moment est maximum lorsqu'un essieu est placé à la section indiquée.
MBC = M′BC ∗ δbc ∗ bc
0,4 0,6
δBC = 1 + +
1 + 0,2L 1 + 4G
S
G=37*20,84 = 771,08 t
0,4 0,6
δB = 1 + +
1 + 0,2 ∗ 37 1 + 4∗771,08
132
δBC = 1,072
MBC = 349,45 ∗ 1,072 ∗ 1,1
𝐌𝐁𝐂 = 𝟒𝟏𝟐, 𝟎𝟕 𝐭. 𝐦
❖ Effort tranchant
A partir de la ligne d'influence des efforts tranchants d'une charge unitaire P se déplaçant sur
une poutre simplement appuyée, nous pouvons avoir l'effort tranchant maximal pour notre
cas.
V(x)= P*(L-x)/ L
L'effort tranchant étant maximal aux appuis, nous plaçons notre convoi sur toute la travée à
partir de l'appui de gauche.
Il vient :
X L Vi(X,α) P1 V'iBC
0 37 12 12
1,5 37 12 11,5135135
6 37 6 5,02702703
10,5 37 12 8,59459459
12 37 12 8,10810811
16,5 37 6 3,32432432
V′BC = ΣVi′BC = 48,57 t

fleuve Comoé
D’où
VBC = V′BC ∗ δbc ∗ bc
VBC = 48,57 ∗ 1,072 ∗ 1,1
𝐕𝐁𝐂 = 𝟓𝟕, 𝟐𝟕 𝐭
2.5. Cas de la charge Bt

M′Bt = P ∗ a avec a = (l − 1,35)/2
M′Bt = 16 ∗ (37 − 1,35)/2
M′Bt = 285,2 t. m
D’où MBt = M′Bt ∗ δbt ∗ bt
MBt = 285,2 ∗ 1,072 ∗ 1
𝐌𝐁𝐭 = 𝟑𝟎𝟓, 𝟕𝟑𝟒 𝐭. 𝐦
V′Bt = P = 32 t
Donc VBt = 32 ∗ 1,072 ∗ 1
𝐕𝐁𝐭 = 𝟑𝟒, 𝟑𝟎𝟒 𝐭
2.6. Cas de la charge Br
M′Br = P ∗ L/4 avec
M′Br = 10 ∗ 37/4
M′Br = 92,5 t. m
MBr = 92,5 ∗ 1,072
𝐌𝐁𝐫 = 𝟗𝟗, 𝟏𝟔 𝐭. 𝐦

fleuve Comoé
V′Br = P/2
V′Br = 10/2
V′Br = 5 t. m
VBr = V′Br ∗ δbr
𝐕𝐁𝐫 = 𝟓 ∗ 𝟏, 𝟎𝟕𝟐 = 𝟓, 𝟑𝟔 𝐭
2.7. Cas de la charge MC 120

Lorsque la longueur de la poutre ne permet de disposer qu’un seul char sur la poutre, le
moment fléchissant maximal est obtenu en plaçant la charge à une distance t de l’appui
gauche.
Lc=37m
Figure 22 : Ligne d’influence du moment fléchissant
X
t= (Lc − 6,1)
Lc
M = q ∗ ω avec ω : l’aire maximal correspondant à la charge (voir la figure ci-dessus)
1
Pour X = L/2 ⟹ t = 2 ∗ (37 − 6,1) = 15,45
X 1 37
y= (Lc − X) = ∗ (37 − ) = 9,25
Lc 2 2
y1 = 7,725

fleuve Comoé
y2 = 7,725
y1 + y2
ω=2∗( ∗ 3,05) = (y1 + y2 ) ∗ 3,05 = 47,12 m²
2
M = q ∗ ω = 18 ∗ 47,12 = 848,16 t. m
0,4 0,6
δMC120 = 1 + + = 1,068
1 + 0,2 ∗ 37 1 + 4∗771,08
110
MMC120 = 848,18 ∗ 1,068
𝐌𝐌𝐂𝟏𝟐𝟎 = 𝟗𝟎𝟓, 𝟖𝟔 𝐭. 𝐦
Figure 23 : Ligne d’influence de l’effort tranchant
T = q ∗ ω = q(ω1 + ω2 )
1 + 0,84
ω1 = ∗ 6,1 = 5,61 m²
2
ω2 est négligeable donc ω2 = 0
ω = ω1 = 5,61 m²
T = 18 ∗ 5,61 = 100,98 t

fleuve Comoé
TMC120 = 100,98 ∗ 1,068
𝐓𝐌𝐂𝟏𝟐𝟎 = 𝟏𝟎𝟕, 𝟖𝟓 𝐭. 𝐦
IV. EVALUATION DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT

TRANSVERSAL AGISSANTS SUR LES POUTRES.
La répartition transversale des charges sur les poutres principales d’un pont à poutres sans
entretoises intermédiaires se fait par la méthode de Guyon-Massonnet.
Méthode de Guyon-Massonnet :
Cette méthode consiste à la détermination d’un coefficient appelé coefficient de répartition
transversale « CRT ». Ce coefficient permet de répartir proportionnellement les charges
placées sur le hourdis aux poutres en fonction de leur position par rapport à la charge.
Figure 24 : Illustration d’une poutre et des entretoises

Où :
b : demi largeur du tablier
L : portée de la travée indépendante
L1 : entraxe des entretoises
b1 : entraxe des poutres principales
Pour utiliser la méthode de Guyon-Massonnet, certains paramètres du tablier doivent être
déterminés : ce sont les paramètres fondamentaux.

fleuve Comoé
1. Calcul des paramètres fondamentaux
1.1. Calculons des rigidités de torsion ρP et de flexion γP

n = 4; b0 = 2,79; b = 5,035
Ip = 0,827 m4
Donc ρP = 0,827 ∗ E/2.79
ρP = 0,293E
Pour la rigidité de torsion, on décompose la section en rectangles élémentaires :
Figure 25 : Décomposition de la section en travée (L/2)
CP = G/3 ∗ Σhi bi ³
1
CP = G/3 ∗ (2,79 ∗ 0,203 + 1,70 ∗ 0,2353 + ∗ 1,455 ∗ 0,223 + 0.82 ∗ 0.333 )
2
fleuve Comoé
CP = 0,0272G
0,0272E
γP =
2,79 ∗ 2
γP = 0,00487E
1.2. Calcul des rigidités de flexion 𝛒𝐄 et la rigidité de torsion 𝛄𝐄

h3d
ρE = γE = ∗E
12
0,20³
ρE = γE = ∗E
12
ρE = γE = 6,67.10-4E
1.3. Calcul des paramètre fondamentaux 𝛂 𝐞𝐭 𝛉

Le comportement du pont est complètement défini par 2 paramètres principaux :
Paramètre de torsion : α = (γE + γP )/(2√ρE ∗ ρP )

b 4 ρ
Paramètre de d'entretoisement : θ = L ∗ √ρP
E
On déduit ainsi, les valeurs de α et θ :

α = 0,14
θ = 0,62
2. Calcul des CRT

2.1. Calcul du CRT pour la poutre de rive
Le coefficient CRT s’écrit sous la forme de : ղ = 𝐊⁄𝐧
Tel que :
• n est le nombre de poutre

• K dépend :
- La valeur du paramètre de torsion α
- La valeur du paramètre d’entretoisement θ
- De l’excentricité de la charge e
- L’ordonnée de la poutre considérée y
Détermination de la fonction K
Pour α quelconque, K est donnée par Sattler :

fleuve Comoé
Avec : K0 est la valeur de K pour α= 0

K1 est la valeur de K pour α = 1
Remarque : K0 et K1 sont données par les tables de Guyon-Massonnet

Comme θ = 0,69 on utilisera la deuxième formule. On déduit par la suite l’expression de K :
0,065−0,62
K(α) = K0 + (K1 – K0) α (1-e^θ) avec θ0 = 0.663 = −0,84
Donc :
K = K0 + (K1-K0) *0,14(1-e^-0.84)
K = 0,67 K0 + 0,33 K1 (équations 1)
Interpolation sur θ (linéaire)
On a θ= 0,62, donc l’interpolation se fera en se basant sur les deux tales de Guyon
Massonnet représentant les valeurs de K 0 (α = 0) et K1 = (α = 1) pour θ = 0,60 et θ = 0,65
Tableau 18 : Valeurs de K0 et K1 pour θ=0,60

fleuve Comoé
Tableau 19 : Valeurs de K0 et K1 pour θ=0,65
D’où :
K θ=0,62 = 0,60K 0.60 + 0,40K 0,65
Interpolation sur y
2,79
y = 2,79 + = 4,185 et b = 5,035
2
4,185
⟹y= b = 0,83b
5,035
Dans les tableaux de Guyon-Massonnet nous avons les valeurs suivantes :

K 0,75b = K y=3b/4 et K b = K y=b
Par interpolation linéaire entre les deux valeurs de k nous avons :
0,83 − 0,75
K 0,83b = K 0,75b + (K b − K 0,75b )
1 − 0,75
K 0,83b = 0,68K 0,75b + 0,32K b
Pour θ = 0,62

fleuve Comoé
θ=0,62
e 0-b 0-3b/4 0-b/2 0-b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K0 K(0) 0,2719 0,6670 1,0478 1,3638 1,5057 1,3638 1,0478 0,6670 0,2719
K(b/4) -0,2177 0,1942 0,6077 1,0125 1,3638 1,5599 1,4984 1,2932 1,0501
K(b/2) -0,5227 -0,1645 0,2060 0,6077 1,0478 1,4984 1,8723 2,0733 2,2034
K(3b/4) -0,7361 -0,4605 -0,1645 0,1942 0,6670 1,2932 2,0733 2,9331 3,7556
K(b) -0,9220 -0,7361 -0,5227 -0,2177 0,2719 1,0501 2,2034 3,7556 5,6023
K1 K(0) 0,7721 0,8739 0,9984 1,1316 1,2051 1,1316 0,9984 0,8739 0,7721
K(b/4) 0,5591 0,6589 0,7876 0,9524 1,1316 1,2544 1,2331 1,1530 1,0734
K(b/2) 0,4139 0,5039 0,6232 0,7876 0,9984 1,2331 1,4220 1,4778 1,4814
K(3b/4) 0,3161 0,3962 0,5039 0,6589 0,8739 1,1530 1,4778 1,7878 2,0028
Kb 0,2445 0,3161 0,4139 0,5591 0,7721 1,0734 1,4814 2,0028 2,6124
Tableau 20
e 0-b 0-3b/4 0-b/2 0-b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b

K0 0,83b -0,7956 -0,5487 -0,2791 0,0624 0,5406 1,2154 2,1149 3,1963 4,3466
0,27b -0,2543 0,1512 0,5595 0,9639 1,3259 1,5526 1,5433 1,3868 1,1885
K1 0,83b 0,2932 0,3706 0,4751 0,6269 0,8413 1,1276 1,4790 1,8566 2,1979
0,27b 0,5417 0,6403 0,7679 0,9326 1,1156 1,2518 1,2557 1,1920 1,1224
Tableau 21
Après interpolation sur 𝜃 nous obtenons les valeurs de k=k(e) suivantes :
e -5,035 -3,776 -2,518 -1,259 0,000 1,259 2,518 3,776 5,035

K -0,44 -0,25 -0,03 0,25 0,64 1,19 1,91 2,75 3,64
Tableau 22
2.2. Calcul du CRT de la poutre intermédiaire

Les paramètres 𝛼 𝑒𝑡 𝜃 de la poutre de rive restent les mêmes que pour la poutre intermédiaire.
Seule la valeur de l’ordonnée y de la poutre change, par conséquent l’interpolation aussi
change.
2,79
y= = 1,395 et b = 5,035
2
1,395
⟹y= b = 0,28b
5,035
Les tableaux de Massonnet donnent les valeurs de k pour :
K 0,25b = K y=b/4 et K 0.5b = K y=b/2
Par interpolation linéaire entre les deux valeurs de k nous avons :
0,28 − 0,5
K 0,27b = K 0,5b + (K 0,25b − K 0,5b )
0,25 − 0,5

fleuve Comoé
K 0,27b = 0,12K 0,5b + 0,88K 0,25b
Après interpolation sur 𝜃 nous obtenons les valeurs de k=k(e) suivantes :

e -5,035 -3,776 -2,518 -1,259 0,000 1,259 2,518 3,776 5,035
K 0,00 0,32 0,64 0,97 1,28 1,48 1,48 1,35 1,19
Tableau 23 :
2.3. Calcul du CRT pour chaque type de charge

• Cas des surcharges localisées : on calcul les ordonnées yi de la ligne d’influence de
Kα sous chaque surcharge et le coefficient Kα sera obtenu par :
ΣPi yi
Kα =
ΣPi
Dans le sens transversal, les Pi ont même valeur et on a :

n
1
K α = ∑ yi
n
i=1
• Cas des surcharges et charges uniformément réparties dans le sens transversal :

Ω Ω ∶ aire d′influence
Kα = avec
l l ∶ largeur chargée
L’aire Ω sera déterminée graphiquement sur le logiciel Excel.
Pour les deux types de charges, toutes les dispositions transversales des charges sont
envisagées pour obtenir le Kα maximal.
Les graphes suivants illustrent uniquement la disposition défavorable (qui donne Kαmax)
pour chaque charge et surcharge en considérant les deux voies chargées.
CHARGES ET MODE DE POUTRE POUTRE

SURCHARGES CHARGEMENT DE RIVE INTERMEDIAIRE
G Toute la largeur 0,25 0,25
A(l) 1 voie chargée 0,40 0,36
2 voies chargées 0,23 0,28
Bc 1 convoi, 2 files de 0,35
roue 0,53
2 convois, 4 files de 0,34
roue 0,4
Bt 1 convoi, 2 files de 0,36
roue 0,53

fleuve Comoé
2 convois, 4 files de 0,32

roue 0,34
MC 120 0,38 0,34
Br roue isolée 0,4 0,33
Charge trottoir 1 trottoir chargé 0,8 0,29
2 trottoirs chargés 0,44 0,17
Tableau 24 : Valeurs des CRT
❖ Sollicitation pour le calcul des moments fléchissants
REPARTITION DES
MOMENTS
CHARGES
ET MODE DE POUT POUTRE POUTR POUTRE
SURCHARG CHARGEM Moment RE DE INTERMEDIAI E DE INTERMEDIAI
ES ENT fléchissant RIVE RE RIVE RE
Toute la
G largeur 3565,44 0,25 0,25 891,36 891,36
1 voie
chargée 1155,95 0,40 0,36 462,38 416,14
A(l)
2 voies
chargées 1155,95 0,23 0,28 265,87 323,67
1 convoi,
2 files de
roue 412,07 0,53 0,35 218,40 144,22
Bc
2 convois,
4 files de
roue 824,14 0,4 0,34 329,66 280,21
1 convoi,
2 files de
roue 305,734 0,53 0,36 162,04 110,06
Bt
2 convois,
4 files de
roue 611,468 0,34 0,32 207,90 195,67
MC 120 905,56 0,38 0,34 344,11 307,89
Br roue isolée 99,16 0,4 0,33 39,66 32,72
1 trottoir
Charge chargé 32,09 0,8 0,29 25,67 9,31
trottoir 2 trottoirs
chargés 64,17 0,44 0,17 28,23 10,91
Tableau 25 : Valeurs des moments fléchissants après calcul des CRT
Combinaison à l’ELS (t.m)

fleuve Comoé
POUTRE POUTRE
DE RIVE INTERMEDIAIRE
1 G+1,2tr+1,2A 1244,28 1292,85
2 G+1,2tr+1,2Bc 1320,83 1240,70
3 G+1,2tr+1,2Bt 1174,72 1139,25
4 G+1,2tr+1,2Br 972,84 943,72
5 G+1,2tr+MC120 1269,35 1212,34
6 G 891,36 891,36
Tableau 26 : Tableau des combinaison à l’ELS
Combinaison à l’ELU (t.m)
POUTRE POUTRE
1 1,35G+1,6tr+1,6A 1673,90 1738,66
2 1,35G+1,6tr+1,6Bc 1775,96 1669,12
3 1,35G+1,6tr+1,6Bt 1581,15 1533,86
4 1,35G+1,6tr+1,6Br 1311,97 1273,15
5 1,35G+1,6tr+1,35MC120 1713,06 1636,44
6 1,35G 1203,34 1203,34
Tableau 27 : Tableau des combinaisons à l’ELU
❖ Sollicitation pour le calcul des efforts tranchants
REPARTITION DES
EFFORTS
TRANCHANTS
CHARGES POUT POUT
ET MODE DE Effort RE POUTRE RE POUTRE
SURCHAR CHARGE tranch DE INTERMEDI DE INTERMEDI
GES MENT ant RIVE AIRE RIVE AIRE
Toute la
G largeur 385,45 0,25 0,25 96,36 96,36
1 voie
chargée 124,97 0,40 0,36 49,99 44,99
A(l)
2 voies
chargées 124,97 0,23 0,28 28,74 34,99
1 convoi, 2
files de roue 57,27 0,53 0,35 30,35 20,04
Bc
2 convois, 4
files de roue 114,54 0,4 0,34 45,82 38,94
1 convoi, 2
Bt
files de roue 34,304 0,53 0,36 18,18 12,35

fleuve Comoé
2 convois, 4
files de roue 68,608 0,34 0,32 23,33 21,95
MC 120 107,85 0,38 0,34 40,98 36,67
Br roue isolée 5,36 0,4 0,33 2,14 1,77
1 trottoir
Charge chargé 3,485 0,8 0,29 2,79 1,01
trottoir 2 trottoirs
chargés 6,97 0,44 0,17 3,07 1,18
Tableau 28 : Valeurs des efforts tranchants après calcul des CRT
Combinaison à l’ELS (t.m)
POUTRE POUTRE
1 G+1,2tr+1,2A 134,53 139,77
2 G+1,2tr+1,2Bc 155,02 144,52
3 G+1,2tr+1,2Bt 128,03 124,13
4 G+1,2tr+1,2Br 102,62 99,91
5 G+1,2tr+MC120 141,03 134,45
6 G 96,36 96,36
Tableau 29 : Tableau des combinaisons à l’ELS
Combinaison à l’ELU (t.m)
POUTRE POUTRE
1 1,35G+1,6tr+1,6A 180,99 187,97
2 1,35G+1,6tr+1,6Bc 208,30 194,29
3 1,35G+1,6tr+1,6Bt 172,32 167,11
4 1,35G+1,6tr+1,6Br 138,43 134,82
5 1,35G+1,6tr+1,35MC120 190,32 181,49
6 1,35G 130,09 130,09
Tableau 30 : Tableau des combinaisons à l’ELU
Conclusion
Cette étude nous a permit de connaître les moments fléchissant et efforts

tranchants maximaux qui nous seront utiles dans les autres chapitres.

fleuve Comoé
CHAPITRE III : ETUDE DE LA PRECONTRAINTE

fleuve Comoé
Introduction
La précontrainte a pour objectif, en imposant aux éléments un effort de compression
axiale judicieusement appliqué, de supprimer (ou fortement limiter) les sollicitations
de traction dans le béton.
I. EVALUATION DE LA PRECONTRAINTE
1. Détermination de la précontrainte minimale
1.1. Données relatives à la section a mi travée
On considère la section nette approximative (poutre + hourdis)
B S H Vs Vi IG ƿ d’
1,426235 2,076461 2,22 1,4559 0,764096 0,827258 0,52 0,2
1.2. Moment de référence à l’état limite de service

Mmax = 13,21 MN. m
Mmin = 8,91 MN. m
On en déduit que ∆M = 4,29 MN. m
1.3. Contraintes admissibles du béton

fc28 = 35 MPa
• Combinaison quasi permanente : σq = 0,5 ∗ 35 = 17,5 MPa

• Combinaison fréquente : σf = 0,6 ∗ 35 = 21 MPa
• Combinaison rare : σr = 0,6 ∗ 35 = 21 MPa
1.4. Contraintes de traction du béton

• En section d’enrobage fti = 0,06 ∗ fc28 + 0,6 = −2,7 MPa
• Hors section d’enrobage fts = −1,5 ∗ fc28 = −4,05 MPa
1.5. Acier de la précontrainte
• Câble de type FREYSSINET 12T13s

• Modèle d’ancrage : A nC15 – toron clair – Gaine

fleuve Comoé
• Section nominale de l’acier : Ap =1200 mm2

• Diamètre de la gaine Dext = 70 mm
• Contrainte limite élastique garantie f peg =1580 MPA
• Contrainte de rupture garantie f prg =1860 MPA
• Coefficient de frottement angulaire f=0,18 rad-1
• Coefficient de frottement linéaire φ= 0.002/m
• Recul d’ancrage g = 7 mm
• Relaxation à 1000 heures r = 2,5% TBR (très basse relaxation)
• Module d’élasticité de l’acier : EP= 190000 MPA
1.6. Notion de la section critique

- la section est dite sous critique si le fuseau de passage est à l’intérieure de la zone qui
permet un enrobage suffisant,
- la section est dite critique si le fuseau de passage est réduit en un point,
- la section est dite sur critique si le segment de passage, à une de ses frontières,
découpe la zone d’enrobage (segment ouvert).
Figure 26 : Illustration de la section critique
On déduit le type de section en comparant les valeurs de P1 (précontrainte en cas de section

critique et sous critique) et P2 (précontrainte en cas de section sur critique).
P1 et P2 sont calculées par les deux formules suivantes :

I I
∆M + V σti + V σts
i s
P1 =
ρh
0,827258 0,827258
4,29 + 0,764096 ∗ (−2,7) + ∗ (−4,05)
1,4559
P1 = = −0,60 MN
0,52 ∗ 2,22
I
Mmax + V σti
i
P2 =
Vi + ρVs − d′
0,827258
13,21 + 0,764096 ∗ (−2,7)
P2 = = 6,82 MN
0,764096 + 0,52 ∗ 1,4559 − 0,2
fleuve Comoé
Comme P1 < P2 donc la section est sur critique, par conséquent :
- L’effet minimal de la précontrainte vaut P = P2 = 6,82 MN

- L’excentricité e0 = −(Vs − d′ ) = −1,26 m
- Détermination de la valeur P0 ; la force de la précontrainte mesurée au vérin lors de la
mise en tension : pour une estimation de perte à 25%, la valeur de P0 est donnée
comme suit :
P0 = P/(0,98 − 1,2 ∗ 0,25) = 10,03 MN
- Détermination du nombre de câble de la précontrainte :
La tension à l’origine est calculée par :
σP0 = Min(0,8fprg ; 0,9fpeg ) = Min(1488; 1422) = 1422 MPa
On en déduit ainsi la force de précontrainte pour chaque câble :
Pu = Ap ∗ σP0 = 1200 ∗ 1422 = 1,706
- Le nombre de câble est alors
P0 10,03
N= = = 5,88 on adopte 6 câbles
Pu 1,706
- Calcul de la nouvelle valeur de P0 :
P0 = 6 ∗ 1,706 = 10,236 MN
On en déduit les deux valeurs caractéristiques P1 et P2 encadrant la valeur probable Pm par :
- P1 = 1,02 ∗ P0 − 0,8 ∗ 0,25 ∗ P0 = 8,22 MN

- P2 = 0,98 ∗ P0 − 1,2 ∗ 0,25 ∗ P0 = 6,82 MN
Remarque : dans les calculs qui vont suivre, nous prendrons la valeur Pm (Précontrainte
moyenne) :
Pm = (P1 + P2)/2 = 7,52 MN
1.7. Détermination du nombre de câble de la première famille

- La tension des câbles de précontraintes se fait par famille ; la première famille est mise
en tension après coulage de la poutre, tandis que la deuxième est élaborée après que
l’hourdis acquiert une résistance jugée suffisante.
- le nombre de câble à l’about est équivalent au nombre de la première famille. Afin de
le déterminer, on calcule les contraintes appliquées au béton après coulage de la
poutre, tout en considérant que la charge permanente, relative au poids propre de cette
dernière.
La section à prendre en compte est de la poutre seul.
Hypothèses :
La détermination se fera à 21j et on considère que les câbles sont tendus à 100% avec des
pertes de 10%.
Moment de la poutre : On a d’après le chapitre II, le poids propre de 4 poutres égale à 9.945
t/m. Donc pour une seule poutre on a : F = 2,505 t/m.
La valeur du moment est ainsi : Mp = (2,505 x 37 x 37 /8) = 429 t.m = 4,29 MN.m
On prendra la section de la poutre seule vu que le coulage de l’hourdis se fait à 28j.

fleuve Comoé
Données de la section poutre :
B S H Vs Vi I ƿ
0,896135 0,98813804 2,02 1,10266649 0,91733351 0,46697726 0,52
- L’excentricité ep = −(Vs − d′ ) = −0,90 m
Contrainte du béton :
- fc21 = 21 ∗ 35/(4,76 + 0,83 ∗ 21) = 33,12 MPa

- fti21 = 0,06fc21 + 0,6 = −2,59 MPa
- fts21 = 1,5 ∗ fti21 = −3,89 MPa
- σbc = 0,6 ∗ fc21 = 19,87 MPa
Valeur de Pm à prendre en compte :
P1 + P2
Pm = = (1,02 ∗ P0 − 0,8 ∗ 0,1 ∗ P0 + 0,98 ∗ P0 − 1,2 ∗ 0,1 ∗ P0)/2 = 0,9P0
2
Pm = 0,9 ∗ N ∗ Pu
Remarque : la perspective de la vérification consiste à trouver la valeur de N qui vérifie les

deux contraintes admissibles du béton.
Pour la fibre supérieure :
- Pm(1/Bp − ep . Vi /I) + Mp . Vi /I ≥ −3,89

Pm(1,12 − 1,77) + 8,43 ≥ −3,59
0,9 ∗ N ∗ Pu(−0,52) ≥ −12,32
0,9 ∗ N ∗ 1,706 ≤ 18,95
N ≤ 12,34
Pour la fibre inférieure :
- Pm(1/Bp + ep . Vs /I) − Mp . Vs /I ≤ 19,87

Pm(1,12 + 2,13) − 10,13 ≤ 19,87
0,9 ∗ N ∗ Pu(3,25) ≤ 29,96
0,9 ∗ N ∗ 1,706 ≤ 9,22
N≤6
Conclusion :
Pour la fibre supérieure : N ≤ 12,34
Pour la fibre inférieure : N ≤ 6
Donc le nombre de câbles à l’about sera de : N = 4

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Disposition à retenir :
- Les câbles de première famille (about) sont au nombre de 4

- Les câbles de deuxième famille (extrados) sont au nombre de 2
1.8. Vérification à l’ELS pour les différentes périodes
a - Vérification à 7 jours
Hypothèse :
- Câbles tirés à 50 %
- Pertes instantanée estimées à 10%
- Pm = P0 x 0.9 x 0.5 = 4 x Pu x 0.9 x 0.5 = 3,07 MN
- Mp = 429 t.m = 4,29 MN.m
B S h Vs Vi I ƿ
0,896135 0,98813804 2,02 1,10266649 0,91733351 0,46697726 0,52
- fc7 = 7 ∗ 35/(4,76 + 0,83 ∗ 21) = 23,18 MPa

- fti7 = 0,06fc7 + 0,6 = −1,99 MPa
- fts7 = 1,5 ∗ fti7 = −2,99 MPa
- σpc = 0,6 ∗ fc7 = 13,91 MPa (contrainte à la phase d’exécution)
Vérification :
- Pm(1/Bp − ep . Vi /I) + Mp . Vi /I > −2,99

Pm(1,12 − 1,77) + 8,43 > −2,99
6,43 MPa > −2,99 MPa (vérifié)
- Pm(1/Bp + ep . Vs /I) − Mp . Vs /I < 13,91

Pm(1,12 + 2,13) − 10,13 < 13,91
−0,15 MPa < 13,91 MPa (vérifié)
b - Vérification à 28 jours
Hypothèse :


fleuve Comoé
- Pm = P0 x 0.75 = 4 x Pu x 0.75 = 5,12 MN

- Moment de poutre + hourdis
Fp = 2,505 t/m
Fh = 5/4 = 1,25 t/m
37
Donc : Mp+h = (2,505 + 1,25) ∗ 37 ∗ = 6,43 MN. m
8
- On prendra en compte que la section de la poutre seule (hourdis non résistant)
B S h Vs Vi I ƿ
0,896135 0,98813804 2,02 1,10266649 0,91733351 0,46697726 0,52
- fc28 = 35 MPa
- fti28 = 0,06fc28 + 0,6 = −2,7 MPa
- fts28 = 1,5 ∗ fti28 = −4,05 MPa
- σpc = 0,6 ∗ fc28 = 21 MPa
Vérification :
- Pm(1/Bp − ep . Vi /I) + Mp+h . Vi /I > −4,05

Pm(1,12 − 1,77) + 12,63 > −4,05
9,30 MPa > −4,05 MPa (vérifié)
- Pm(1/Bp + ep . Vs /I) − Mp+h . Vs /I < 21

Pm(1,12 + 2,13) − 15,18 < 21
1,48 MPa < 21 MPa (vérifié)
c - Vérification à 35 jours
Hypothèse :

- Pm = P0 x 0.75 = 6 x Pu x 0.75 = 7,68 MN
- Moment de poutre + hourdis
Fp = 2,505 t/m
Fh = 5/4 = 1,25 t/m
37
Donc : Mp+h = (2,505 + 1,25) ∗ 37 ∗ = 6,43 MN. m
8

fleuve Comoé
- On prendra en compte que la section de la poutre seule (hourdis non résistant)

Données de la section poutre + hourdis :
B S H Vs Vi I ƿ d’
1,426235 2,07646123 2,22 1,455903997 0,764096003 0,791990617 0,50 0,2
- fc28 = 35 MPa
- fti28 = 0,06fc28 + 0,6 = −2,7 MPa
- fts28 = 1,5 ∗ fti28 = −4,05 MPa
- σpc = 0,6 ∗ fc28 = 21 MPa
Vérification :
- Pm(1/Bp − ep . Vi /I) + Mp+h . Vi /I > −4,05

Pm(0,88 − 1,22) + 6,20 > −4,05
3,59MPa > −4,05 MPa (vérifié)
- Pm(1/Bp + ep . Vs /I) − Mp+h . Vs /I < 21

Pm(0,88 + 2,32) − 11,82 < 21
12,76 MPa < 21 MPa (vérifié)
Conclusion :
Ces vérifications ont été faites pour donner une vision globale sur le respect des contraintes
admissibles du béton. Pour l’instant, On va s’abstenir de la vérification à long terme (mise en
service), vu que tout le processus de vérification sera renouvelé après calcul des pertes réelles
et retranchement de la section réelle des gaines.
I. DISPOSITION CONSTRUCTIVE DES CÂBLES

1. Disposition des câbles à l’about
Les câbles seront disposés de façon à coïncider le point d’application des forces avec le centre
de gravité de la section d’about (poutre + hourdis).
- Equilibre des moments :

fleuve Comoé
Figure 27 : Excentrement des câbles d’about
𝐌/∆= 𝐏𝟏. 𝐝 + 𝐏𝟐. (𝐝 + 𝐱) + 𝐏𝟑. (𝐝 + 𝟐𝐱) + 𝐏𝟒. (𝐝 + 𝟑𝐱)

⟹ d = (4Vs − 6x)/4 = Vs − 1,5x
Tel que :
∆ est l’axe qui passe par la fibre inférieure de la poutre à l’about

Vs =1,405 (section about poutre + hourdis)
d : l’espacement entre P1 et l’axe delta voir (disposition câble)
x : entraxe des câbles (ou des ancrages)
Le nombre x doit vérifier : x > A + 30 mm et x > 0,85 ∗ a avec
A = 220 mm (dimension de la tromplaque)

a = 370 mm (côté du spécimen d’essai)
Donc x > 25 cm et x > 31,45 cm
On adoptera une valeur de x = 47 cm
Selon le fascicule 62 titre I, on a :
d et d′ > max(80 mm; er ) avec er l′ enrobage minimum (5 cm)
Et le document Freyssinet exige que :

fleuve Comoé
On en déduit d et d’
• d = 20 cm
• d′ = 202 − 20 − 47 ∗ 3 = 41 cm > 18,5 cm
Disposition de câbles retenues :
Figure 28 : Disposition des câbles d’about
2. Dispositions des câbles à mi travée
Figure 29 : Disposition des câbles en travée

fleuve Comoé
II- ANGLE DE RELEVAGE DES CABLES

1. Angle de relevage de la première famille
Les câbles seront relevés de telle sorte que les contraintes de cisaillement à l’appui soient
minimisées au maximum.
Effort tranchant supporté par la section d’appui (poutre + hourdis)
Remarque préliminaire : Afin de faciliter les calculs et pour plus de sécurité, on considère que
les contraintes appliquées à la section d’appui sont les mêmes que ceux appliquées au bout de
la poutre.
Sous l’effet des charges minimales :
Vr1 = Vm − P sin α
Sous l’effet des charges minimales :
Vr2 = VM − P sin α
Pour les calculs, on va admettre que :
−V ≤ Vm − P sin α et V ≥ VM − P sin α
⟺ −V − Vm ≤ −P sin α ≤ V − VM
⟺ (VM − V)/P ≤ sin α ≤ (Vm + V)/P
VM − V Vm + V
⟺ Arcsin( ) ≤ α ≤ arcsin ( )
P P
Tel que :
• P sin α : la composition verticale de la contrainte

• Vm : effort tranchant minimal à l’ELS Vm = 0,96 MN
• VM : effort tranchant maximal à l’ELS VM = 1,55 MN
• Vr : effort tranchant réduit de la section d’appui
• V : effort tranchant limite de la section d’appui.
Calcul des bornes de 𝛂 :
Calcul de la valeur de l’effort tranchant limite V :
On a 𝐕 = 𝛕 ∗ 𝐛𝐧 ∗ 𝐡 ∗ 𝟎, 𝟖
• Détermination 𝛕 le cisaillement limite

𝟎,𝟓
𝟐
𝛕 = [𝟎, 𝟒𝐟𝐭𝐣 ∗ (𝐟𝐭𝐣 + ∗ 𝛔𝐩 )]
𝟑
fleuve Comoé
𝛔𝐩 est la contrainte normale de la précontrainte
𝛔𝐩 = 𝐏/(𝐁𝐛𝐫𝐮𝐭𝐞 − 𝐁𝐠𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬) = (𝟎, 𝟕𝟓 ∗ 𝟒 ∗ 𝟏, 𝟕𝟏)/(𝟏, 𝟔𝟗 − 𝟒𝛑 ∗ 𝟎, 𝟎𝟕𝟒 /𝟒)
𝛔𝐩 = 𝟑, 𝟎𝟒 𝐌𝐍
𝟐 𝟎,𝟓
D’où 𝛕 = [𝟎, 𝟒 ∗ 𝟐, 𝟕 ∗ (𝟐, 𝟕 + 𝟑 ∗ 𝟑, 𝟎𝟒)] = 𝟐, 𝟑𝟓 𝐌𝐏𝐚
• Détermination de la largeur d’âme réduite 𝐛𝐧

𝐛𝐧 = 𝐛𝟎 − 𝐊 ∗ 𝐧 ∗ 𝛗𝐠𝐚𝐢𝐧𝐞
Avec :
• 𝐛𝟎 : largeur de l’âme de la section d’appui (0,4)

• 𝐊 : facteur qui prend la valeur de 0,5 pour la gaine injectée au ciment
• 𝐧 : nombre de gaines horizontales
D’où 𝐛𝐧 = 𝟎, 𝟒 − 𝟎, 𝟓 ∗ 𝟏 ∗ 𝟎, 𝟎𝟕 = 𝟎, 𝟑𝟔𝟓 𝐦
Donc 𝐕 = 𝟐, 𝟑𝟓 ∗ 𝟎, 𝟑𝟔𝟓 ∗ 𝟐, 𝟐𝟐 ∗ 𝟎, 𝟖 = 𝟏, 𝟓𝟐 𝐌𝐍
On en déduit les bornes de α par :
1,55 − 1,52 0,96 + 1,52

Arcsin( ) ≤ α ≤ arcsin ( )
0,75 ∗ 1,71 ∗ 4 0,75 ∗ 1,71 ∗ 4
Arcsin(0,01) ≤ α ≤ arcsin (0,48)
𝟎, 𝟓𝟕° ≤ 𝛂 ≤ 𝟐𝟖, 𝟕𝟎°
Remarque : Cependant, afin de mieux préciser 𝛂 on choisit une valeur optimum. Cet angle
doit appartenir au domaine [0,58° ; 28,70°].
Calculons la valeur optimum de 𝛂

Vm + V VM − V
αopt = arcsin [0,5(( )+( ))]
P P
Vm + VM
αopt = arcsin ( )
2P
1,55 + 0,96
αopt = arcsin ( )
2 ∗ 0,75 ∗ 1,71 ∗ 4
αopt = 14,3°
On prendra comme angle de relevage :
α1 = 1,23°

fleuve Comoé
α2 = 7,29°
α3 = 13,19°
α3 = 18,81°
2. Angle de relevage de la deuxième famille

Les câbles de deuxième famille sont généralement tous relevés en travée. Pour faciliter
l'exécution, on cherchera à adopter un espacement constant entre points de sortie et à
conserver un même angle de sortie pour tous les câbles. L'angle de sortie des câbles relevés
est voisin de 20 degrés (tg (20°) = 0,4), ce qui permet d'une part de limiter la longueur des
encoches et d'autre part d'apporter une bonne réduction d'effort tranchant.
On prendra comme angle de relevage 𝛂 = 𝟐𝟓, 𝟐° (tgα = 0,47).
III- TRACE DES CABLES
Figure 30 : Paramètre du tracé des câbles
E : point du début de relevage.

t : Hauteur du point C par rapport à la fibre inférieure.
EG : tronçon parabolique d’équation : y = a.x²
GC : tronçon rectiligne pour permettre une transmission convenable d’effort entre l’appareil
d’ancrage et le câble.
La pente du tronçon rectiligne GC doit être égale à la dérivée de y = a. X² pour x = dc
tgα
f ′ (dc) = 2. a. dc = tgα → α =
2dc
GF = a. dc 2 = t − d′ − GC. sinα
A
A = GC. cosα → GC = → GC. sinα = A. tgα
cosα
tgα
→ a. dc 2 = t − d′ − A. tgα ↔ . dc 2 = t − d′ − A. tgα
2dc
2
→ dc = (t − d′ − A. tgα)
tgα
A: est choisi de manière à limiter la courbure de la gaine, soit = 1m
2
→ dc = (t − d′ − tgα)
tgα
Pour le premier câble α1 = 1,23°

fleuve Comoé
2
dc = (0,20 − 0,105 − tg1,23) = 6,849
tg1,23
tgα tg1,23
D’où α = 2dc = 2∗6,849 = 0,001567
De façon analogue on a :
N° de cable α(°) Tgα t(m) d'(m) dc(m) a

1 1,23 0,02147 0,2 0,105 6,84956 0,001567
2 7,29 0,1279 0,67 0,105 6,83503 0,009356
3 13,19 0,23436 1,14 0,105 6,83257 0,017150
4 18,81 0,3406 1,61 0,105 6,83735 0,024907
5 25,2 0,47056 2,056 0,105 6,29225 0,037392
6 25,2 0,47056 2,056 0,175 5,99473 0,039248
Tableau 31 : Paramètres de calcul des câbles
1. Longueur totale du câble

Lt = Lr + Lc + Ld
Avec
Lr : Longueur du tronçon rectiligne

Lc : Longueur du tronçon parabolique
Ld : Longueur du tronçon droit
1
Lc = [ln (2 ∗ a ∗ dc + √1 + (2 ∗ a ∗ dc)2 ) + 2 ∗ a ∗ dc√1 + (2 ∗ a ∗ dc)2 ]
4a
0,5
Lr =
cosα
Ld = l/2 − (dc + 0,5)
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :
N° de √(1+(2*a*dc)^2
câble cosα 2a.dc ) Lc(m) Lr(m) Ld(m) Lt(m) Lt*2(m)
1 0,99977 0,02147 1,00023 6,8501 0,5001 11,7503 19,101 38,201
2 0,99192 0,1279 1,00815 6,8536 0,5041 11,7609 19,119 38,237
3 0,97362 0,23436 1,02710 6,8946 0,5135 11,7539 19,162 38,324
4 0,94659 0,3406 1,05641 6,9673 0,5282 11,7344 19,230 38,460
5 0,90483 0,47056 1,10518 6,5173 0,5526 7,3052 14,375 28,750
6 0,90483 0,47056 1,10518 6,2091 0,5526 2,7527 9,514 19,029
Tableau 32 : Récapitulatif des longueurs des câbles
2. Câble moyen fictif

Dans tout élément en béton précontraint, traversé par plusieurs câbles et dans toute section de
ce dernier, l’on peut remplacer, d’une manière fictive, l’ensemble des câbles traversant ses

fleuve Comoé
sections par un seul, passant par le point d’application de la résultante des forces de
précontraintes. Les points de passage du câble équivalant sont déterminés, dans chaque
section, par le calcul de la distance du centre de gravité des câbles à la fibre inférieure. La
position du câble moyen sera déterminée dans les différentes sections par les formules :
2.1. Section d’appui

câble 1: t1 = 0,20
câble 2: t 2 = 0,67 Σti 0,20+0,67+1,17+1,61
}t = n = = 0,9125m
câble 3: t 3 = 1,14 moy 4
câble 4: t 4 = 1,61
2.2. Section à 0,5 m
câble 1: t1 = d′ + a1 x12 = 0,1157

câble 2: t 2 = d′ + a2 x22 = 0,1690 Σti 0,1157+0,1690+0,2222+0,2753
′ 2 t moy = n = = 0,1956m
câble 3: t 3 = d + a3 x3 = 0,2222 4
câble 4: t 4 = d′ + a4 x42 = 0,2753}
2.3. Section médiane
câble 1: t1 = 0,105
câble 2: t 2 = 0,105
câble 3: t 3 = 0,105 Σti 0,105+0,105+0,105+0,105+0,105+0:175
t moy = n = = 0,1167m
câble 4: t 4 = 0,105 6
câble 5: t 5 = 0,105
câble 5: t 6 = 0,175}
IV- EVALUATION DES PERTES DE TENSION

1. Pertes de tension instantanées
1.1. Pertes de tension par frottement
Ce type de perte se produit par fortement des câbles sur la gaine lors de la mise en tension. La
tension appliquée σpo à l’origine diminue entre le point d’application et un point donné
d’abscisse «x », sa nouvelle valeur est donnée par la relation :
σp (x) = σpo ∗ e−(fα+φx)
σpo : la tension à l’origine
f : coefficient de frottement angulaire
α : Somme des angles du point étudié d’abscisse (x)à l’ancrage.
φ : Coefficient de frottement linéaire.
Donc, la perte par frottement est :

∆σp (x) = σpo − σpo ∗ e−(fα+φx)
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :

fleuve Comoé
α X=0,00L X=4,95 X=9,80 X=0,50L

Section ∆σpo
Deg Rad X ∆σp(x) X ∆σp(x) X ∆σp(x) X ∆σp(x)
Câble 1 1,23 0,021 1422 0 0 4,95 19,439 9,800 5,484 19 58,302
Câble 2 7,29 0,127 1422 0 0 4,95 45,888 9,800 32,197 19 84,019
Câble 3 13,2 0,230 1422 0 0 4,95 71,160 9,800 57,720 19 108,590
Câble 4 18,8 0,328 1422 0 0 4,95 94,801 9,800 81,596 19 131,576
Moyene
des 4
câbles de / / / / 0 / 57,822 44,249 / 95,622
première
famille
Câble 5 25,2 0,440 1422 0 0 4,95 121,178 9,800 108,236 19 157,223
Câble 6 25,2 0,440 1422 0 0 0 0,000 9,800 108,236 19 157,223
Moyene
des 2
câbles de / / / / 0 / 121,178 108,236 / 157,223
deuxième
famille
Tableau 33 : Les valeurs des pertes par frottement
1.2. Pertes de tension par recul d’ancrage

Cette perte de tension résulte du glissement de l'armature par rapport à son ancrage, du
tassement ou de la déformation de l'ancrage. Son influence diminue à partir de l’ancrage
jusqu’à s’annuler à une distance « d » à partir de laquelle la tension demeure inchangée.
On a :
Si d ≤ L/2, il faut tirer le câble des deux extrémités
Si ≥ L/2, il faut tirer le câble par un seul extrémité
Ju
gEp
d=√ α î
σP0 (f L + φ)
g : intensité du recul d’ancrage 7 mm

Ep : module d’élasticité de l’acier de la précontrainte : 190000 MPa
Câble α(rad) L(m) (f*α/L+ϕ) d
1 0,021 38,201 0,0021 21,1094
2 0,127 38,237 0,0026 18,9745
3 0,230 38,324 0,0031 17,4254
4 0,328 38,460 0,0035 16,2658
5 0,440 28,750 0,0048 14,0253
6 0,440 19,029 0,0062 12,3200
Tableau 34 : Les valeurs des pertes par recul d’ancrage
On a d ≤ L/2 donc il faut tirer le câble des deux extrémités

Les pertes par recul d’ancrage sont données par la formule suivante :

fleuve Comoé
𝛼
∆σrec = 2𝜎𝑃0 (𝑓 + 𝜑) ∗ 𝑑
𝐿
Pour le calcul des pertes aux différentes sections nous utilisons le théorème de Thalès
appliquées au diagramme des tensions.
∆𝜎𝑟𝑒𝑐 (0,25𝐿) = ∆𝜎𝑟𝑒𝑐 (0,00𝐿) ∗ (1 − 0,25𝐿/𝑑)
∆𝜎𝑟𝑒𝑐 (0,5𝐿) = ∆𝜎𝑟𝑒𝑐 (0,00𝐿) ∗ (1 − 0,5𝐿/𝑑)
Câble d(m) ∆σrec(0,00L) ∆σrec(x=4,95) ∆σrec(x=9,80) ∆σrec(0,50L)

1 21,1094 126,0105 96,4619 67,5102 11,9947
2 18,9745 140,1885 103,6165 67,7834 -0,9276
3 17,4254 152,6509 109,2876 66,8003 -14,6701
4 16,2658 163,5335 113,7670 65,0059 -28,4947
1er famille 18,4437 145,5958 105,7833 66,7750 -8,0244
5 14,0253 0 122,7210 57,1365 -68,6235
6 12,3200 0 0 44,1634 -118,8194
2ème
famille 13,1726 0 122,7210 50,6500 -93,7214
Tableau 35 : Les valeurs des pertes par recul d’ancrage
1.3. Pertes de tension dues à la déformation instantanée du béton

La perte de tension qui résulte des déformations instantanées du béton dues à l'action des
armatures de précontrainte et aux autres actions permanentes peut être assimilée à une perte
moyenne affectant chacune des armatures et égale dans une section donnée :
n − 1 EP
σracc (x) = ∗ ∗ σb (x)
2n Eij
Avec :
n : nombre de gaines
EP : module d’élasticité des armatures ;
Eij : module instantané du béton au jour « j » ;
σb (x) : contrainte normale du béton :
P Pe2 (x) M(x)e(x)

σb (x) = + +
Bn In In
P = (σP0 − ∆σfrot − ∆σrec )Ap
e(x) : excentricité du câble de précontrainte.
• Pertes par raccourcissement instantané du béton pour les câbles d’about
Désignation 0,00L 4,95 9,8 0,5L

Bp 1,11440621 0,92790621 0,92790621 0,92020931
fc7 23,18 23,18 23,18 23,18
Ei7 31363,9314 31363,9314 31363,9314 31363,9314
e 0,2183 0,84 1,05 1,06
fleuve Comoé
Ap 0,0001 0,0001 0,0001 0,0001

IG 0,51668498 0,49561047 0,49268159 0,48181821
Ep 190000 190000 190000 190000
Mg 0 2,04905869 3,461409 4,521525
P 0,51056167 0,50335795 0,52439024 0,5337611
σb 0,50523695 4,72499662 9,10811478 11,7639158
∆σracc à 7j 1,14775575 10,7338587 20,6910661 26,7242965
Tableau 36 : Valeurs des pertes par raccourcissement instantané pour les câbles d’about
• Pertes par raccourcissement instantané du béton pour les câbles d’extrados
Désignation 0,00L 4,95 9,8 0,5L

Bp / 0,92790621 0,92790621 0,92020931
Bp+h 1,48205776 1,47820931 1,47820931
fc28 / 35 35 35
Ei28 / 35981,7294 35981,7294 35981,7294
e1 / -0,54 0,30 1,38
e2 / 1,20 1,42 1,42
Ap / 0,0001 0,0001 0,0001
Ig 0,49561047 0,49268159 0,48181821
Ig+h / 0,8224093 0,80302287 0,80197054
Ep / 190000 190000 190000
Mg / 2,04905869 3,461409 4,521525
Mh 1,05520388 1,782522 2,32845
P1 / 0,62919744 0,78658536 0,80064164
P2 / 0,58905028 0,7578682 0,8150992
σb / 1,78193636 8,69907771 23,7745546
∆σracc à 56j / 3,52853984 17,2256669 47,0776986
Tableau 37 : Valeurs des pertes par raccourcissement instantané pour les câbles d’extrados
❖ Pertes totales instantanés
∆𝜎𝑖 = ∆𝜎𝑓𝑟𝑜𝑡 + ∆𝜎𝑟𝑒𝑐 + ∆𝜎𝑟𝑎𝑐
• Câbles d’about
X(m) X=00l X=4,95 X=9,8 X=0,5L

∆σfrot 0 57,82186774 44,24943152 95,62169841
∆σrec 145,595837 105,783253 66,77496368 -8,024436476
∆σracc 1,147755748 10,73385872 20,69106608 26,72429646
∆σi 146,7435927 174,3389795 131,7154613 114,3215584
Tableau 38 : Pertes instantanées totales des câbles de l’about
• Câbles d’extrados
X(m) X=00l X=4,95 X=9,8 X=0,5L

∆σfrot 0 121,1784695 108,2363787 157,2227605
∆σrec 0 122,7209685 50,64995143 -93,72143039

fleuve Comoé
∆σracc 0 3,528539845 17,22566694 47,07769859

∆σi 0 247,4279779 176,1119971 110,5790287
Tableau 39 : Pertes instantanées totales des câbles de l’extrados
2. Pertes de tension instantanées

Dans le cas de la post-tension, les armatures de précontrainte subissent des pertes
de tension différées qui sont :
- Perte de tension due au retrait du béton
- Perte de tension due au fluage du béton
- Perte de tension due à la relaxation de l'acier
La valeur totale de ces pertes de tension différées, dans une section d'abscisse « x » de
l'armature, est notée ∆σpd (x) .
La tension au point d'abscisse x, après pertes de tension instantanées, appelée tension finale,
est notée : ∆σpf (x) = σPo − ∆σpi (x) − ∆σpd (x)
2.1. Pertes de tension dues au retrait de béton

La perte finale de tension due au retrait du béton est égale à :
∆σr = Ep . εr [r(t) − r(t1 )]
εr : retrait total du béton
t1 : l'âge du béton au moment de sa mise en précontrainte
r(t) : une fonction traduisant l'évolution du retrait en fonction du temps
Très souvent, on peut négliger r(t) devant 1, ce qui conduit à la formule simplifiée suivante :
∆σr ≈ Ep . εr
Avec :
𝜀𝑟 = 2 ∗ 10−4 selon le BPEL
∆σr = 190000 ∗ 2 ∗ 10−4
∆σr = 38 𝑀𝑃𝑎
D’où, pour les câbles d’about et d’extrados, on aura :
X(m) X=00l X=4,95 X=9,8 X=0,5L

∆σr 38 38 38 38
Tableau 40 : Pertes dues au retrait du béton
2.2. Pertes de tension dues au fluage de béton
Lorsqu'une pièce est soumise, à partir de sa mise en précontrainte, à des actions permanentes
subissant des variations dans le temps, la perte finale de tension due au fluage du béton est
prise égale à :
∆𝜎𝑓𝑙 = (𝜎𝑏𝑀 + 𝜎𝑏𝐹 )𝐸𝑝 /𝐸𝑖𝑗

fleuve Comoé
𝜎𝑏𝑀 : contrainte maximale dans le béton ;après les pertes instantanées
𝑀𝑔𝑝 1 𝑒²
𝜎𝑚 = . 𝑒 + 𝑛 × 𝐴𝑝 (𝜎𝑝0 − ∆𝜎𝑖𝑛𝑠𝑡 ) [ + ]
𝐼𝑛 𝐵𝑛 𝐼𝑛
𝜎𝑏𝐹 : contrainte finale dans le béton ;après les pertes différées
𝑀𝑔𝑡 1 𝑒²
𝜎𝑏 = . 𝑒 + 𝑛 × 𝐴𝑝 (𝜎𝑝0 − ∆𝜎𝑇 ) [ + ]
𝐼𝑛 𝐵𝑛 𝐼𝑛
➢ A l’about
Section X=00L X=4,95 X=9,8 X=0,5L

MgP 0 2,04905869 3,461409 4,521525
ep 0,2183 0,84 1,05 1,06
∆σi 146,743593 174,338979 131,715461 114,321558
σbM 0,47891434 4,03849824 7,95498525 10,5311749
Mgt 0 3,10426256 5,243931 6,849975
ep 0,05509 1,2008 1,4194 1,4198
∆σt 146,743593 174,338979 131,715461 114,321558
σbF 0,30675475 5,30715729 9,86278422 12,4539466
∆σfl 4,75951584 56,6151777 107,938515 139,24189
Tableau 41 : Pertes dues au fluage du béton pour les câbles de l’about
➢ A l’extrados
Section X=00L X=4,95 X=9,8 X=0,5L

MgP / 2,04905869 3,461409 4,521525
ep / -0,54 0,30 1,38
∆σi / 247,427978 176,111997 110,579029
σbM / -2,62306558 4,74899157 13,6013347
Mgt / 3,10426256 5,243931 6,849975
ep / 1,20 1,42 1,42
∆σt / 247,427978 176,111997 110,579029
σbF / 5,98333848 11,6526611 14,6372546
∆σfl 0 17,7437789 86,6082333 149,112676
Tableau 42 : Pertes dues au fluage du béton pour les câbles de l’extrados
2.3. Pertes de tension dues à la relaxation des câbles

La relaxation de l'acier est un relâchement de tension à longueur constante. L’évaluation de la
relaxation finale d’une armature tendue à sa tension initiale est donnée par la relation suivante
:
6𝜌1000 𝜎𝑃𝑖 (𝑥)
∆𝜎𝑟𝑒𝑙 (𝑥) = [ − 𝜇0 ] 𝜎𝑃𝑖 (𝑥)
100 𝑓𝑝𝑟𝑔

fleuve Comoé
σPi (x) : contrainte dans les armatures de précontrainte ; après les pertes instantanées.
ρ1000 : coefficient de relaxation à 1000 h
fprg : contrainte limite garantie à la rupture
μ0 : étant un coefficient pris égal à : 0,43 pour les armatures à très basse relaxation (TBR).
➢ Câbles à l’about
X(m) X=00L X=4,95 X=9,8 X=0,5L

∆σpo 1422 1422 1422 1422
∆σi 146,7435927 174,3389795 131,7154613 114,3215584
∆σpi 1275,256407 1247,661021 1290,284539 1307,678442
∆σpi/fprg 0,685621724 0,670785495 0,693701365 0,703052926
∆σrel 48,89748627 45,06280145 51,0374691 53,55981363
Tableau 43 : Pertes dues à la relaxation des câbles de l’about
➢ Câbles à l’extrados
X(m) X=00L X=4,95 X=9,8 X=0,5L

∆σpo 0 1422 1422 1422
∆σi 0 247,4279779 176,1119971 110,5790287
∆σpi 0 1174,572022 1245,888003 1311,420971
∆σpi/fprg 0 0,631490334 0,66983226 0,705065038
∆σrel 0 35,49973644 44,82062024 54,10890896
Tableau 44 : Tableau 45 : Pertes dues à la relaxation des câbles de l’extrados
• Pertes de tensions différées totales
La perte de tension différée totale est prise égale à :

5
∆𝜎𝑑 = ∆𝜎𝑟 + ∆𝜎𝑓𝑙 + ∆𝜎𝑟𝑒𝑙
6
➢ Câbles à l’about
X(m) X=00L X=4,95 X=9,8 0,5L

∆σr 38 38 38 38
∆σfl 4,75951584 56,6151777 107,938515 139,24189
∆σrel 48,8974863 45,0628014 51,0374691 53,5598136
∆σd 83,5074211 132,167512 188,46974 221,875068
Tableau 46 : Pertes de tensions différées des câbles de l’about
➢ Câbles à l’extrados
X(m) X=00L X=4,95 X=9,8 0,5L

∆σr 38 38 38 38
∆σfl 0 17,7437789 86,6082333 149,112676
∆σrel 0 35,4997364 44,8206202 54,108909
∆σd 38 85,3268926 161,95875 232,203434
Tableau 47 : Pertes de tensions différées des câbles de l’extrados

fleuve Comoé
2.4. Calcul du pourcentage des pertes de tension

∆𝜎𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 2 ∗ [∆𝜎𝑖 (𝑎𝑏𝑜𝑢𝑡) + ∆𝜎𝑑 (𝑎𝑏𝑜𝑢𝑡)] + 1 ∗ [∆𝜎𝑖 (𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑑𝑜𝑠) + ∆𝜎𝑑 (𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑑𝑜𝑠)]
∆𝜎𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 =
3 ∗ 𝜎𝑃0
X(m) X=00L X=4,95 X=9,8 0,5L

∆σtotal 460,502028 945,767854 978,441149 1015,17571
Pertes en % 10,7947029 22,1698981 22,9357982 23,7968991
Tableau 48 : Pourcentage réel des pertes
L’estimation des pertes à 25% est vérifié après le calcul, donc le nombre de câbles est bel et
bien vérifié et égale à 6 câbles de 12T13S chacun.
V- VERIFICATION DES CONTRAINTES

1. Vérification des contraintes normales à l’ELS
Dans la réalisation de l’ouvrage, certaines phases provoquent des contraintes beaucoup plus
importantes donc on doit vérifier les contraintes en phases de construction.
Phase Opération Caractéristiques
𝟏é𝒓𝒆 Mise en tension des 4 La poutre est toujours sur le banc de préfabrication.
câbles
- Les 4 câbles sont tirés à 50% de𝑃0 , et ils
consomment 100% des pertes instantanées au
7ème jour
𝟐é𝒎𝒆 Bétonnage du l’hourdis La poutre est posée sur les appuis et la dalle est coulée.
𝟑é𝒎𝒆 Mise en tension des 2 La poutre est toujours sur le banc de préfabrication.
câbles
• Les 2 câbles sont tirés à 100% de𝑃0 , et ils
consomment 100% des pertes instantanées au
56ème jour Section résistante section nette de la
poutre + dalle.
𝟒é𝒎𝒆 Pose de la superstructure Mise en place des éléments de tabliers.
Les câbles consomment des pertes différées.

fleuve Comoé
• Section résistante poutre + dalle

(caractéristiques nettes)
𝟓é𝒎𝒆 Mise en service Mise en service de l’ouvrage, les câbles consomment la
totalité des pertes
• Section résistante poutre + dalle

• Moment dû au G + 1,2(Bc+Tr)
Tableau 49 : Les différentes phases de construction
• Justification des contraintes à l’ELS
Désignation Construction Exploitation

Σbc 0,6tc7 13,908 0,6tc28 21
Σbt -1,5tc7 -2,9862 -1,5tc28 -3,42
Tableau 50 : Justification des contraintes à l’ELS
Vérification des contraintes :
- En fibre supérieur :
𝑃 𝑉
𝜎𝑠𝑢𝑝 = − (𝑃𝑒 − 𝑀).
𝐵𝑛 𝐼𝑛
- En fibre inférieure :
𝑃 𝑉′
𝜎𝑖𝑛𝑓 = + (𝑃𝑒 − 𝑀).
𝐵𝑛 𝐼𝑛
La précontrainte se calculée en BPEL à l’état limite de service

P = n 𝐴𝑝 (1,02𝑃0 − 0,8∆𝜎𝑝𝑖 )
- 1ère phase (7ème jour)
𝑃1 = 0,5 × 4𝐴𝑝 (1,02𝑃0 – 0,8∆𝜎𝑃𝑖 )

Désignation 00L X=4,95 X=9,8 X=0,5L
Bn (m²) 1,114406209 0,927906209 0,927906209 0,920209314
V 0,896660958 0,867685723 0,865820314 0,8557317
V' 1,123339042 1,152314277 1,154179686 1,1642683
In (m4) 0,516684979 0,495610468 0,492681588 0,481818214
ep 0,2183 0,7121 0,67751302 1,047601634
Mg (MN.m) 0 2,049058688 3,461409 4,521525
∆σi 146,7435927 174,3389795 131,7154613 114,3215584
P1 4,701280806 4,623423779 4,74368085 4,792755631
σsup(x) (Mpa) 2,437607389 2,80597719 5,547195124 4,32142108
σinf(x) (Mpa) 6,449926453 7,873320517 4,532428172 6,415021324
Tableau 51 : Les valeurs des contraintes supérieures et inferieures dans différentes sections pour les câbles à 7 jours

fleuve Comoé
𝜎𝑠𝑢𝑝 (X) > 𝜎𝑏𝑡 = -2,99 MPa, l’inégalité est vérifiée.

𝜎𝑖𝑛𝑓 (X) < 𝜎𝑏𝑐 = 13,91 MPa, l’inégalité est vérifiée.
- 2ème Phase (42ème jour)
𝑃1 = 4𝐴𝑝 (1,02𝜎𝑃0 – 0,8∆𝜎𝑃𝑖 )

Bn (m²) 1,114406209 0,927906209 0,927906209 0,920209314
V 0,896660958 0,867685723 0,865820314 0,8557317
V' 1,123339042 1,152314277 1,154179686 1,1642683
In (m4) 0,516684979 0,495610468 0,492681588 0,481818214
ep 0,2183 0,7121 0,67751302 1,047601634
Mg+h
(MN.m) 0 3,104262563 6,170037693 10,52814489
∆σi 0 247,4279779 176,1119971 110,5790287
P1 10,2306 8,834424125 9,236842852 9,606629447
σsup(x) (Mpa) 5,304551502 3,941674461 9,799775982 11,26409724
σinf(x) (Mpa) 14,03588092 16,93009327 10,16075572 9,317859378

𝜎𝑖𝑛𝑓 (X) < 𝜎𝑏𝑐 = 21 MPa, l’inégalité est vérifiée.
𝑃1 = 6𝐴𝑝 (1,02𝜎𝑃0 – 0,8∆𝜎𝑃𝑖 )

Bn (m²) 1,672406209 1,482057761 1,478209314 1,478209314
V 0,764124035 0,70569251 0,695555857 0,695231735
V' 1,455875965 1,51430749 1,524444143 1,524768265
In (m4) 0,887888805 0,822409298 0,803022873 0,801970543
ep 0,5509 1,1031 1,047777477 1,408101599
Mg+h (MN.m) 0 3,104262563 6,170037693 10,52814489
∆σi 460,5020276 945,7678539 978,4411493 1015,175715
P1 7,632099108 4,893862124 4,709494668 4,502210453
σsup(x) (Mpa) 0,94509822 1,333503727 4,256131673 6,676813099
σinf(x) (Mpa) 11,45772311 7,526317925 0,840427895 -4,917923026
𝑃1 = 6𝐴𝑝 (1,02𝜎𝑃0 – 0,8∆𝜎𝑃𝑖 )

Bn (m²) 1,672406209 1,482057761 1,478209314 1,478209314
V 0,764124035 0,70569251 0,695555857 0,695231735

fleuve Comoé
V' 1,455875965 1,51430749 1,524444143 1,524768265

In (m4) 0,887888805 0,822409298 0,803022873 0,801970543
ep 0,5509 1,1031 1,047777477 1,408101599
Mg+h+ss
(MN.m) 0 5,072200063 8,137975193 12,49608239
∆σi 460,5020276 945,7678539 978,4411493 1015,175715
P1 7,632099108 4,893862124 4,709494668 4,502210453
σsup(x) (Mpa) 0,94509822 3,022150436 5,960703857 8,382826634
σinf(x) (Mpa) 11,45772311 3,902742045 -2,89546917 -8,659517618

𝜎𝑖𝑛𝑓 (X) < 𝜎𝑏𝑐 = 21 MPa, l’inégalité est vérifiée
𝑃1 = 6𝐴𝑝 (0,98𝜎𝑃0 – 1,02∆𝜎𝑃𝑖 )
A vide :

Bn (m²) 1,672406209 1,482057761 1,478209314 1,478209314
V 0,764124035 0,70569251 0,695555857 0,695231735
V' 1,455875965 1,51430749 1,524444143 1,524768265
In (m4) 0,887888805 0,822409298 0,803022873 0,801970543
ep 0,5509 1,1031 1,047777477 1,408101599
Mg+h+ss (MN.m) 0 5,072200063 8,137975193 12,49608239
∆σi 460,5020276 945,7678539 978,4411493 1015,175715
P2 6,516311362 3,025059208 2,789990702 2,525703328
σsup(x) (Mpa) 0,806927974 3,530109562 6,404226818 9,4584323
- - -
σinf(x) (Mpa) 9,782641737 1,154019259 8,012052972 15,28810104
Tableau 55 : Les valeurs des contraintes supérieures et inferieures dans différentes sections en service à vide
En charge

Bn (m²) 1,672406209 1,482057761 1,478209314 1,478209314
V 0,764124035 0,70569251 0,695555857 0,695231735
V' 1,455875965 1,51430749 1,524444143 1,524768265
In (m4) 0,887888805 0,822409298 0,803022873 0,801970543
ep 0,5509 1,1031 1,047777477 1,408101599
Mg+h+ss
(MN.m) 0 5,072200063 8,137975193 12,49608239
MQ 4,29463 4,29463 4,29463 4,29463
∆σi 460,5020276 945,7678539 978,4411493 1015,175715
P2 6,516311362 3,025059208 2,789990702 2,525703328

fleuve Comoé
σsup(x) (Mpa) 5,24211849 7,95227001 10,86809226 13,9260723

σinf(x) (Mpa) 1,33232873 -10,64329482 -17,79547076 -25,08643928
Tableau 56 : Les valeurs des contraintes supérieures et inferieures dans différentes sections en service en charge

𝜎𝑖𝑛𝑓 (X) < 𝜎𝑏𝑐 = 21 MPa, l’inégalité est vérifiée
Les contraintes normales sont toutes vérifiées en construction et en service.
2. Vérification des contraintes tangentielles

La vérification des contraintes tangentielles s’effectue phase par phase (les phases sont les
mêmes que celles considérées pour la vérification des contraintes normales). La contrainte
tangente au niveau d’une section est donnée par la formule suivante :
𝑉𝑟𝑒𝑑 × 𝑆
Ԏ𝑟𝑒𝑑 = 𝑏𝑛 × 𝐼𝑛
Avec :
Ԏ𝑟𝑒𝑑 : La contrainte de cisaillement due à l’effort tranchant réduit.
S (y) : Moment statique par rapport au centre de gravité de la poutre.
𝑉𝑟𝑒𝑑 : Effort tranchant réduit
𝑉𝑟𝑒𝑑 = 𝑉𝑠𝑒𝑟 − ∑ 𝑃 𝑠𝑖𝑛 𝛼𝑖
𝑉𝑠𝑒𝑟 : Effort tranchant aux surcharges.
𝑏𝑛 : Epaisseur nette de l’âme
ɸ
𝑏𝑛 = b - 2
𝐼𝑛 : Moment d’inertie de la section considérée

𝜎
Ԏ2𝑙𝑖𝑚 = 0,4𝑓𝑡𝑗 (𝑓𝑡𝑗 + 2 𝑥 )
3
Ԏ𝑙𝑖𝑚 : Contrainte limite de cisaillement.

𝑓𝑡𝑗 : La résistance de la traction du béton à l’âge j.
𝜎𝑥 : La contrainte normale longitudinale au centre de gravité
𝑃
𝜎𝑥 = 𝐵 avec : P = ∑ 𝑃𝑖 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑖
𝑛
Dans la même manière, on fait le calcul pour chaque phase.

Phase P1 Bn In S (m³) bn2 Vser Psinαi Vred τ σx τlim²
1 4,701 1,114 0,517 0,194 0,365 0,490 1,228 -0,738 0,574 4,219 3,825
2 10,231 1,114 0,517 0,194 0,365 0,735 2,673 -1,938 3,958 8,861 9,296
3 7,632 1,672 0,888 0,521 0,365 0,735 1,994 -1,259 4,097 4,405 6,088
4 7,632 1,672 0,888 0,521 0,365 0,735 1,994 -1,259 4,097 4,405 6,088
5 6,516 1,672 0,888 0,521 0,365 0,839 1,702 -0,864 1,928 3,761 5,624
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Tableau 57 : Vérifications des contraintes tangentielles à l’ELS
Ԏ2 < Ԏ2𝑙𝑖𝑚 ⇒ , l’inégalité est vérifiée.

Les contraintes tangentielles sont toutes vérifiées en construction et en service.
3. Vérification à la rupture
3.1 Sécurité à la rupture en flexion
1,35𝑀𝐺 + 1,35𝑀𝑄 ≤ 𝑀𝑅𝐴
Sécurité à la rupture en flexion : {
1,35𝑀𝐺 + 1,35𝑀𝑄 ≤ 𝑀𝑅𝐵
𝑀𝑅𝐴 , 𝑀𝑅𝐵 sont les moments résistants à la rupture des armatures de précontrainte et du béton.
a. Calcul de 𝑀𝑅𝐴 :
𝑀𝑅𝐴 = 0,9h × P
h = 2,22 – (5 × 2) = 212 cm
P = ⍵× fprg = 2 × 0,001800× 186000 = 669,6t
𝑀𝑅𝐴 = 669,6 × 0,9 × 2,12 = 1277,60 t.m
b. Calcul de 𝑀𝑅𝐵 :
- Pour l’âme
𝑏0 : L’épaisseur de l’âme = 22 cm
h : la hauteur utile = 212 cm
𝑓𝑐28 = 35 MPa
𝑀𝑅𝐵 = 0,35 × 0,22 × 2,12² × 3500 = 1211,24 t.m
- Pour l’hourdis
On ajoutera au moment de rupture de l’âme, le moment de l’hourdis de largeur totale h et
d’épaisseur ℎ0 (ℎ0 = 13 + 20 = 33cm) constituent la table de compression. Le moment de rupture
de l’hourdis sera évalué en adoptant la valeur minimale des deux résultats suivants :
ℎ−ℎ
0,8(𝑏 − 𝑏0 )( 2 0 )ℎ0 𝑓𝑐28
𝑀𝑅𝐵 ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 = min {
0,35(𝑏 − 𝑏0 )ℎ2 𝑓𝑐28
2,12−0,33
0,8(1,7 − 0,22) ( ) ∗ 0,33 ∗ 3500
𝑀𝑅𝐵 ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 = min { 2
0,35(1,7 − 0,22) ∗ 2,122 ∗ 3500
1223,93
𝑀𝑅𝐵 ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 = min {
8148,35
𝑀𝑅𝐵 ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 = 1223,93 t.m
𝑀𝑅𝐵 = 𝑀𝑅𝐵 𝑎𝑚𝑒 + 𝑀𝑅𝐵 ℎ𝑜𝑢𝑟𝑑𝑖𝑠 = 1211,24 + 1223,93 = 2435,17 t.m

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Sécurité par rapport au béton :

1,35𝑀𝐺 + 1,35𝑀𝑄 ≤ 𝑀𝑅𝐵
1,35𝑀𝐺 + 1,35𝑀𝑀𝑐120 ≤ 𝑀𝑅𝐵
1,35(891,36) + 1,35(344,11) = 1667,88 t.m < 2435,17 t.m vérifiée
2.2.Sécurité à la rupture par effort tranchant

3. 1,35𝑉𝐺 + 1,35𝑉𝑄 = 1,35 (0,9636) + 1,35 (1,5033) = 3,33 MN
4. 𝑉𝑟𝑢 = 1,35𝑉𝐺 + 1,35𝑉𝑄 – 0,75∑ 𝑃𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 3,33 – 0,75 × 1,7029 = 2,05 MN
5. D’où le cisaillement ultime :
𝑉𝑟𝑢 ×𝑆 2,05 ×0,527
6. Ԏ𝑢 = = 0,366 ×0,888 = 3,32MPa
𝑏𝑛 ×𝐼
7. L’inclinaison des billes est :

Ԏ
8. tg2ßu = 2 𝜎 𝑢
𝑥𝑢
9. Avec :
𝑃 10,223
10. 𝜎𝑥𝑢 = 𝐵 = = 6,122 MPa
1,672
2 ×3,32
11. tg2ßu = = 1,0846 D’où, ßu = 23,66° inférieur à la limite de l’inclinaison des
6,122
bielles 30°.
VI- FERRAILLAGE PASSIF

1- Ferraillage longitidunal
Deux sortes d’armatures passives sont prévoir dans les ouvrages précontraints, les armatures
de peau et les armatures dans les zones tendues.
• Armatures longitudinales de peau :
Selon le BPEL91
3cm²/m , de la largeur mesurée sur la section droite de l′ ouvrage. .
Amin ≥ Max{
0,1% de la section de la poutre.
0,1% de la section de la poutre = 0,001 × 11298 = 11,30 cm²
Soit 12HA12 ⇒ As (cm²) = 13,57 cm²
On choisit des armatures HA12 tous les 20cm.
• Armatures longitudinales dans la zone tendue :

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Leur but est d’équilibrer les sollicitations de traction qui peuvent apparaitre dans certaines
sections.
B Nbt × f
t tj
As = 1000 + fe × σbt
Avec :
𝐵𝑡 : Surface du béton tendu (cm²).
𝑁𝑏𝑡 : Effort normal dans la partie du béton tendu (surface de la partie du diagramme des
contraintes dans la zone du béton tendu.
𝑓𝑡𝑗 : Contraintes de traction du béton calculée à partir de𝑓𝑐𝑗 .
𝜎𝑏𝑡 : Contrainte de traction réelle dans le béton.
𝜎𝑖 = 1,82 MPa
𝜎𝑠 = 10,14 MPa
1,82(2,02 – Y) = 10,14Y ⇒ Y = 0,307m
𝐵𝑡 = 1,82 × 0,307 × 0,5 = 0,279
σbt × Bt 1,82 ×0,279
Nbt = = = 0,254 MN
2 2
0,279 0.254 ×2,7
AS = + = 0,001221m² ≃ 12,21 cm²
1000 400 ×1,82
On choisit 6HA20 de section 𝐴𝑠 = 18,85 𝑐𝑚2 .

• Minimum d’armatures transversal :
At × fe 3,32−2,7
≥(Ԏu − ftj /3)tgßu = ( ) × 0,542 = 0,19 MPa
St × bn ×1,15 3
: 𝐴𝑡 = 1,57cm² on prend un cadre de HA10

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Conclusion
La force précontrainte obtenue a bien vérifiée les conditions à l’ELS et à l’ELU. Cependant
quelques remarques doivent être mentionnées :
-Les pertes de tensions frôlent 25%, il est préférable d’opter pour une estimation de pertes de
30% pour plus de sécurité.
-Normalement, pour les contraintes de béton développées par les charges d’exploitation, il
faut prendre en considération la section homogène. Cependant, on s’est contenté de la section
nette vu que la différence n’est pas aussi significative.
- les vérifications à l’ELS ont été établies avec la valeur moyenne de précontrainte Pm au lieu
de P1 et P2. Il est recommandé dans ce cas de réduire les bornes de vérification par 10%.
(Cependant même en cas de réduction l’ELS reste vérifié).

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CHAPITRE IV : ETUDE DU HOURDIS

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Introduction
La dalle qui constitue le platelage de ce pont est en béton armé coulé sur place. Elle sera
ferraillée pour pouvoir reprendre les efforts provenant de la flexion locale calculés pour un
panneau selon la méthode de Pigeaud auxquels s’ajoutent les moments de flexion transversale
(flexion généralisée du grillage de poutres engendrée par l’entretoisement) calculés par la
méthode de Guyon-Massonnet au Chapitre 6.
I- CALCUL DES EFFORTS DUS A LA FLEXION LOCALE

La dalle est assimilée à un assemblage de panneaux rectangulaires de dimension lx×ly (lx<ly).
Les panneaux sont portés suivant la direction lx par les entretoises d’about et suivant ly par les
poutres principales. La dalle est continue dans les deux sens mais on suppose que les
panneaux sont partiellement encastrés entre eux dans le sens de ly. Dimensions d’un panneau :
Figure 31 : Notation de calcul du hourdis
b0 : distance entraxe des poutres principales ;

a : distance entraxe des entretoises ;
ly : distance entre nu des entretoises ;
lx : distance entre nu des poutres principales ;
bp : épaisseur de l’âme des poutres principale
bE : épaisseur de l’âme des entretoises.
Dans ce cas présent, nous avons :

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𝑙𝑥 = 𝑏0 − 𝑏𝑝 = 2,79 − 0,22 = 2,57 𝑚

𝑙𝑦 = 𝑎 − 𝑏𝐸 = 37 − 0,40 = 36,60 𝑚
𝑙𝑥 2,57
𝜌= = = 0,0702 < 0,4
𝑙𝑦 36,60
Donc le panneau ne travaille suivant qu’un seul sens (lx)
1. Sous charges permanentes
On considère au milieu d’une bande de 1 m de large suivant 𝑙𝑦. Le calcul se fait alors comme
une poutre de 1 m de large, de hauteur ℎ0 = 20 𝑐𝑚 et de portée 𝑙𝑥 = 2,57 𝑚
Poids propre de la dalle : 2,5 × 0,20 × 1 = 0,500 t/ml
Couche de roulement : 2,4 × 0,05 × 1 = 0,12 t/ml
Etanchéité : 2,4 × 0,03 × 1 = 0,072 t/ml
g = 0,500 + 0,12 + 0,072 = 0,692 t/ml
• Moment fléchissant :
𝑔𝑙𝑥 2
Suivant 𝑙𝑥 : 𝑀0𝑥 = = 0,571 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
8
• Effort tranchant :
𝑔𝑙𝑥
𝑉𝑥 = = 0,889 𝑡
2
2- Sous surcharge Br
2.1- Phénomène de diffusion
Les contraintes dues à une surcharge localisée agissant sur la dalle se diffusent dans le plan
moyen (π) situé à mi-hauteur de la dalle.
Figure 32 : Phénomène de diffusion
er : épaisseur du revêtement (er = 8 cm)

h0 : épaisseur de la dalle (h0 = 20 cm)
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u : largeur d’impact
u’ : largeur d’impact après diffusion
ar : angle de diffusion du revêtement
a0 : angle de diffusion du revêtement
Pour une dalle en béton armé 𝛼0 = 45°
Dans le cas d’un revêtement peu rigide (asphalte comme notre cas) 𝑡𝑎𝑛𝛼𝑟 = 0,75.
Les dimensions d’impact après diffusion :
- 𝑢′ = 𝑢 + 1,5𝑒𝑟 + ℎ0
- 𝑉 ′ = 𝑉 + 1,5𝑒𝑟 + ℎ0
Avec 𝑢, 𝑢′ ∕∕ 𝑙𝑥 et V, 𝑉′ ∕∕ 𝑙𝑦
2.2- Roue Br
Figure 33 : Etude du hourdis, disposition défavorable Br
u = 0,3 m et v = 0,6 m, donc u’ = 0,92 m et v’ = 0,62 m.

On détermine les valeurs de M1 et M2 à l’aide des abaques de Pigeaud (Annexe D) avec :
𝑢′ 𝑉′
𝜌 = 0,0702 ≈ 0 ; = 0,358 ; = 0,017
𝑙𝑥 𝑙𝑦
Après interpolations et on trouve : 𝑀1 = 0,18 𝑒𝑡 𝑀2 = 0,179
• Moment fléchissant :
𝑀𝑥 = (𝑀1 + 𝑣𝑀2 )𝑃
{ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑣 = { 0 à 𝑙′𝐸𝐿𝑆 𝑒𝑡 𝑃 = 10 𝑡
(𝑀
𝑀𝑦 = 2 + 𝑣𝑀1 )𝑃 0 à 𝑙′𝐸𝐿𝑈
𝑀𝑥 = 1,80 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙 ; 𝑀𝑦 = 1,79 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
• Effort tranchant : 𝑢′ > 𝑉′

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Au milieu de 𝑙𝑦 :
𝑃
𝑉𝑥 = 2𝑢′+𝑉′ = 4,065 𝑡
Au milieu de 𝑙𝑥 :
𝑃
𝑉𝑦 = 3𝑢′ = 3,623 𝑡
3- Sous surcharge Bt
• Moment fléchissant
2577
Figure 34 : Étude du hourdis, moment fléchissant, disposition défavorable Bt
Le moment occasionné par Bt est maximum pour la disposition ci-dessus et le calcul des
efforts est effectué selon l’artifice de Resal :
u’ = 0,92 m ; v’ = 0,57 m ˂ 1,35 m → il n’y a pas d’interférence suivant ly.
- La pression de répartition sur le plan moyen (π) de la dalle est :
𝑃 8
𝜎= = = 15,26 𝑡/𝑚2
𝑢′ . 𝑉′ 0,92 ∗ 0,57
- Surface ABCD :
𝑢′ = 0,965 𝑚 ; 𝑉 ′ = 1,965 𝑚 ; 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑓𝑖𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑃1 = 𝑢′ . 𝑉 ′ . 𝜎 = 28,936 𝑡
𝑢′ 𝑉′
𝜌 = 0 ; = 0,375 ; = 0,016 ; 𝑀1 = 0,177 ; 𝑀2 = 0,172
𝑙𝑥 𝑙𝑦
𝑀𝑥 = 5,122 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙 ; 𝑀𝑦 = 4,977 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
- Surface A’B’C’D’ :

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𝑢′ 𝑉′
𝜌 = 0 ; = 0,375 ; = 0,0078 ; 𝑀1 = 0,176 ; 𝑀2 = 0,148
𝑙𝑥 𝑙𝑦
𝑀𝑥 = 2,138 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙 ; 𝑀𝑦 = 1,798 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
- Les moments fléchissant dus à la surcharge Bt sont alors :
𝑀𝑥 = 𝑀𝑥1 − 𝑀𝑥2 𝑒𝑡 𝑀𝑦 = 𝑀𝑦1 − 𝑀𝑦2

𝑚
𝑀𝑥 = 2,984 𝑡. 𝑚𝑙 ; 𝑀𝑦 = 3,179 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
• Effort tranchant
Figure 35 : Étude du hourdis, effort tranchant, disposition défavorable Bt
Ce système est équivalent à :

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Figure 36 : Étude du hourdis, effort tranchant, système équivalent Bt
L’effort tranchant pour le système I se calcul de la même manière que Br :

𝑉𝑢′1 = 3,252 𝑡 ; 𝑉𝑉′1 = 2,899 𝑡
Pour le système II, le calcul est effectué selon l’artifice de Resal :
- Surface AA’BB’
∗ 𝑃 ∗ 𝑃
𝑢′ < 𝑉 ′ , 𝑉𝑢′2 2
= 2𝑉′+𝑢′ = 6,427 𝑡 ; 𝑉𝑉′2 2
= 3𝑉′ = 4,91 𝑡
- Surface DD’C’C :
∗ 𝑃 ∗ 𝑃
𝑢′ < 𝑉 ′ , 𝑉𝑢′3 3
= 2𝑉′+𝑢′ = 5,979 𝑡 ; 𝑉𝑉′2 3
= 3𝑉′ = 4,91 𝑡
- Pour le système II :
1 1
𝑉𝑢′2 = 2 (𝑉𝑢∗′ 2 − 𝑉𝑢∗′ 3 ) = 0,224 𝑡 ; 𝑉𝑉′2 = 2 (𝑉𝑉∗′ 2 − 𝑉𝑉∗′ 3 ) = 0
- Pour la surcharge Bt (système I + II) :

𝑉𝑢′ = 𝑉𝑢′1 + 𝑉𝑢′2 = 3,476 𝑡 ; 𝑉𝑉′ = 𝑉𝑉′1 + 𝑉𝑉′2 = 2,899 𝑡

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4- Sous surcharge Bc
Figure 37 : Étude du hourdis, moment fléchissant, disposition défavorable Bc
𝑢′
𝑢′ = 0,57 𝑚 ; = 28,5 𝑐𝑚 > 25 𝑐𝑚 → il y a interférence suivant lx
2
𝑉′
𝑉 ′ = 0,57 𝑚 ; = 28,5 𝑐𝑚 < 75 𝑐𝑚 → pas d’interférence suivant ly
2
La largeur d’interférence suivant lx est ∆= 11,5 𝑐𝑚

Le calcul des efforts se fait selon l’artifice de Resal, soient :
𝑀1𝑥 ; 𝑀1𝑦 : les moments fléchissants correspondant à l’aire 𝐴1 𝐴𝐷𝐷1
𝑀2𝑥 ; 𝑀2𝑦 : les moments fléchissants correspondant à l’aire 𝐵𝐵1 𝐶1 𝐶
𝑀3𝑥 ; 𝑀3𝑦 : les moments fléchissants correspondant à l’aire 𝐸𝐸1 𝐻1 𝐻
𝑀4𝑥 ; 𝑀4𝑦 : les moments fléchissants correspondant à l’aire 𝐹𝐹1 𝐺1 𝐺
Les moments dans le panneau dus à Bc sont :

𝑀𝑥 = 𝑀1𝑥 − 𝑀2𝑥 + 𝑀3𝑥 − 𝑀4𝑥
𝑀𝑦 = 𝑀1𝑦 − 𝑀2𝑦 + 𝑀3𝑦 − 𝑀4𝑦
𝑚
𝑀𝑥 = 4,229 𝑡. 𝑚𝑙 ; 𝑀𝑦 = 3,363 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙

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Figure 38 : Étude du hourdis, effort tranchant, disposition défavorable Bc
Figure 39 : Étude du hourdis, effort tranchant, système équivalent Bc
L’effet des autres roues est négligeable.

Le calcul se fait de la même manière que pour Bt, mais il faut juste tenir compte de
l’interférence.
𝑉𝑢′ = 2,045 𝑡 ; 𝑉𝑉′ = 2,109 𝑡
5- Sous surcharge MC120
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La charge militaire MC120 est une charge localisée considérée comme centrée sur le panneau
de dalle. Les dimensions du rectangle d’impact sont 𝑢 = 1 𝑚 et 𝑉 = 6,1 𝑚
⟹ 𝑢′ = 1,32 𝑚 𝑒𝑡 𝑉 ′ = 6,42 𝑚
- La pression de répartition sur le plan moyen (π) de la dalle est :
𝑃 55
𝜎= = = 6,593 𝑡/𝑚2
𝑢′ . 𝑉′ 1,32 ∗ 6,42
La charge fictive est 𝑃𝑓 = 6,593 ∗ 1,32 ∗ 6,42 = 55,87 𝑡
𝑢′ 𝑉′
𝜌 = 0; = 0,514 ; = 0,175 ; 𝑀1 = 0,147 ; 𝑀2 = 0,114
𝑙𝑥 𝑙𝑦
𝑀𝑥 = 8,213 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙 ; 𝑀𝑦 = 6,369 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
55,87 55,87
𝑉𝑢′ = = 3,946 𝑡 ; 𝑉𝑉′ = = 2,901 𝑡
2 ∗ 6,42 + 1.32 3 ∗ 6,42
6- Sous surcharge A(L)

Il s’agit d’une surcharge uniformément répartie. Le procédé de calcul est identique à celui de
la charge permanente. On considère les 2 voies chargées : 𝐴(𝑙) = 0,965 𝑡/𝑚2
➢ Moment fléchissant
𝑔𝑙𝑥 2
Suivant 𝑙𝑥 : 𝑀0𝑥 = = 0,798 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
8
• Effort tranchant :
𝑔𝑙𝑥
𝑉𝑥 = = 1,24 𝑡
2
Le tableau suivant résume les différentes sollicitations dans les deux sens pour la dalle
supposée articulé.
G A(l) Br Bt Bc MC120
Mx
0,571 0,798 1,800 2,984 4,229 8,213
(tm/ml)
My
0,000 0,000 1,790 3,179 3,363 6,369
(tm/ml)
Tx (t/ml) 0,889 1,240 4,065 3,476 2,045 3,946
Ty (t/ml) 0,000 0,000 3,623 2,899 2,109 2,901
Tableau 58 : Récapitulatif des différentes sollicitations agissant sur ma dalle

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7- Sollicitations résultantes dans la dalle continue

Les moments dans le hourdis se calculent forfaitairement à partir des moments Mox et Moy
obtenus pour une dalle articulée
La distribution des moments est comme suit :
Figure 40 : répartition des moments sur la dalle continue
7.1- Moment fléchissant dans la dalle continue
Dans les travées :

Dans la direction 𝑙𝑥 :
• Travée de rive : 𝑀𝑥𝑡𝑟 = 0,8 ∗ 𝑀𝑜𝑥
• Travée intermédiaire : 𝑀𝑥𝑡𝑟 = 0,75 ∗ 𝑀𝑜𝑥
Dans la direction 𝑙𝑦 :
• Travée de rive : 𝑀𝑦𝑡𝑟 = 0,8 ∗ 𝑀𝑜𝑥
Sur les appuis :
Dans la direction 𝑙𝑥 :
• Appui intermédiaire : 𝑀𝑥𝑎𝑝 = −0,5 ∗ 𝑀𝑜𝑥
• Appui de rive : 𝑀𝑥𝑎𝑝 = −𝑆𝑢𝑝(0,5 ∗ 𝑀𝑜𝑥 ; |𝑀𝑒 |
𝑀𝑒 = −𝑌𝐺 ∗ 𝐺𝑝𝑒𝑟 ∗ 𝐿𝐶𝑆 /2 − 𝑌𝑄𝑡𝑟 ∗ 𝑆𝑢𝑝(𝑞𝑡𝑟 ∗ 𝐿𝑡𝑟 ∗ (𝐿𝐶𝑆 − 𝐿𝑡𝑟 /2); 𝑃𝑡𝑟 /𝐿𝑐 ∗ 𝐿𝐶𝑆 )
Tel que : - 𝐿𝐶𝑆 : longueur de console
- 𝐿𝑡𝑟 : longueur du trottoir
Dans la direction 𝑙𝑦 :
• Appui de rive : 𝑀𝑦𝑎𝑝 = 𝑀𝑥𝑎𝑝
Sens XX (t.m/ml) Sens YY (t.m/ml)

système de
En travée Sur appui
charge En travée Sur appui
De rive Intermédiaire De rive Intermédiaire
Gper 0,4568 0,42825 -0,2855 -0,286 0,000 -0,286
Al 0,6384 0,5985 -0,399 -0,399 0,000 -0,399
Br 1,44 1,35 -0,9 -0,900 1,432 -0,900

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Bt 2,3872 2,238 -1,492 -1,492 2,543 -1,492

Bc 3,3832 3,17175 -2,1145 -2,115 2,690 -2,115
MC120 6,5704 6,15975 -4,1065 -4,107 5,095 -4,107
Tableau 59 : Résultats des moments fléchissant agissant sur la dalle continue
7.2- Effort tranchant dans la dalle continue

Les efforts tranchants dans la dalle continue sont les mêmes que dans la dalle articulée :
système de
Tx (t/ml) Ty (t/ml)
charge
Gper 0,889 0
Al 1,240 0
Br 4,065 3,623
Bt 3,476 2,899
Bc 2,045 2,109
MC120 3,946 2,901
Tableau 60 : Résultats des efforts tranchant agissant sur la dalle continue
8- Coefficients de majoration dynamique

Les efforts dus aux surcharges B seront majorés par le coefficient de majoration dynamique δ défini
par :
0,4 0,6
δ= 1+ +
1 + 0.2L 1 + 4G/S
𝐿 = min (𝑙1 , 𝑙)
𝑙 ∶ portée des poutres principales (𝑙 = 37 𝑚)
𝑙1 = max (𝑙𝑟 , 𝑙𝑃 ) 𝑙𝑟 = 7,5 𝑚
𝑙𝑃 = 8,37 𝑚
• G ∶ poids total du tablier, à l’exception des poutres principales et entretoise, compris
dans la surface de longueur L et comme largeur celle du pont tout entier.
Hourdis : 42,14 t ; Prédalle : 3,74 t ; Revêtement : 16,18 t ; Trottoir : 17,641 t
G = 79,701 t
• S : surcharge totale que l’on peut disposer sur la distance L
Cas de Bc : on peut disposer 2 convois de 1 camion (bc = 1,1), S = 1,1 × 2 × 30 = 66 t
Cas de Bt : on peut disposer 2 tandems (bt = 1), S = 1 × 2 × 32 = 64 t

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- D’où les valeurs de δ

Surcharges Br Bt Bc MC120
S(t) 10 64 132 110
δ 1,1678 1,2499 1,4578 1,4339
Tableau 61 : Coefficients de majoration dynamique pour le calcul du hourdis
9- Moment de flexion transversale

Le moment de flexion transversale se détermine selon la méthode de Guyon-Massonnet à
l’aide des coefficients µa. Chaque charge réelle est remplacée par sa développée en série de
Fourier. Pour avoir une bonne précision sur la valeur du moment, Massonnet exige de prendre
en compte les 3 premiers termes de la série trigonométrique (n = 1, 3).
9.1- Ligne d’influence de 𝜇𝑎𝑚 et coefficients

La détermination des coefficients µa se fait de la même manière que Ka. Des tables
numériques donnant les valeurs de µ0 et µ1 en fonction de θ et y sont proposées par
Massonnet (Annexe C).
Par ailleurs, il a aussi établi que pour le n-ième terme, le paramètre d’entretoisement est de
mθ. D’après la formule d’interpolation de Sattler :
𝜃
𝜇0 + (𝜇1 − 𝜇0 )𝛼 (1−𝑒 0 ) = 0,189𝜇0 + 0,811𝜇1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃1 = 0,13 ⟹ 𝜃0 = −0,113
𝜇𝛼 = { 𝜃
𝜇0 + (𝜇1 − 𝜇0 )𝛼 (1−𝑒 0 ) = 0,541𝜇0 + 0,459𝜇1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃3 = 0,40 ⟹ 𝜃0 = −0,520
Les valeurs des fonctions µam sont regroupées dans le tableau suivant :
e 0-b 0-3b/4 0-b/2 0-b/4 0,00 b/4 b/2 3b/4 b

μ(α=0)*10^4 -2498,97 -1249,55 -0,02 1249,57 2499,46 1249,57 -0,02 -1249,55 -2498,97
θ=0,10 μ(α=1)*10^4 -2362,43 -1171,09 -19,13 1161,26 2384,75 1161,26 -19,13 -1171,09 -2362,43
μ1*10^4 -2388,24 -1185,92 -15,52 1177,95 2406,43 1177,95 -15,52 -1185,92 -2388,24
μ(α=0)*10^4 -2486,06 -1244,01 -1,36 1243,36 2491,39 1243,36 -1,36 -1244,01 -2486,06
θ=0,20 μ(α=1)*10^4 -1868,48 -987,31 -61,13 956,23 2116,23 956,23 -61,13 -987,31 -1868,48
μ1*10^4 -1985,20 -1035,83 -49,83 1010,50 2187,14 1010,50 -49,83 -1035,83 -1985,20
θ=0,13 μ*10^4 -1915,17 -1006,72 -56,61 977,94 2144,59 977,94 -56,61 -1006,72 -1915,17
Tableau 62 : µ1=f(e) après interpolation sur a, puis sur θ.
e 0-b 0-3b/4 0-b/2 0-b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b

μ(α=0)*10^4 -2291,58 -1160,92 -19,98 1150,91 2371,62 1150,91 -19,98 -1160,92 -2291,58
θ=0,40 μ(α=1)*10^4 -1016,48 -616,52 -131,42 546,21 1563,32 546,21 -131,42 -616,52 -1016,48
μ3*10^4 -1716,51 -915,40 -70,24 878,19 2007,08 878,19 -70,24 -915,40 -1716,51
μ(α=0)*10^4 -2040,37 -1053,37 -43,93 1031,30 2216,49 1031,30 -43,93 -1053,37 -2040,37
θ=0,50 μ(α=1)*10^4 -730,46 -482,42 -147,00 400,82 1355,96 400,82 -147,00 -482,42 -730,46
μ3*10^4 -1449,60 -795,87 -90,41 746,95 1828,39 746,95 -90,41 -795,87 -1449,60
θ=0,41 μ3*10^4 -1689,82 -903,44 -72,26 865,07 1989,21 865,07 -72,26 -903,44 -1689,82
Tableau 63 : Tableau : µ3=f(e) après interpolation sur a, puis sur θ

fleuve Comoé
La courbe 𝝁𝟏 et 𝝁𝟐 en fonction de 𝒆 :
Nous représentons la variation de 𝜇1 et 𝜇3 en fonction de e dans le tableau suivant :
e -5,00 -3,75 -2,50 -1,25 0,00 1,25 2,50 3,75 5,00

μ1 -1915,17 -1006,72 -56,61 977,94 2144,59 977,94 -56,61 -1006,72 -1915,17
μ3 -1689,82 -903,44 -72,26 865,07 1989,21 865,07 -72,26 -903,44 -1689,82
Tableau 64 : µ_1=f(e) et µ_3=f(e) pour le traçage des courbes
Ainsi, nous traçons les courbes 𝜇1 = 𝑓(𝑒) et 𝜇3 = 𝑓(𝑒) sur la même figure avec la même
échelle :
Figure 41 : courbe de µ_1 et µ_3 en fonction de e.
9.2- Calcul des moments globaux 𝜇𝑛
Charge permanente :
➢ Transversalement
Nous chargeons toute la largeur transversale puisque cette charge existe toujours, Vu que
cette charge est uniformément répartie, nous déterminons les coefficients µ1 et µ3 en prenant
les différentes surfaces positives et négatives, Nous prenons l’avantage de la symétrie en
traitant deux fois la moitié.
1 1 1
𝜇1 = 2 ∗ ⌈ ∗ (−1915,17) − 1006,72 − ∗ 56,61 + 977,94 + ∗ 2144,59⌉ ∗ 1,25 ∗ 10−4
2 2 2
𝜇1 = 0,0144 𝑚

fleuve Comoé
1 1 1
𝜇3 = 2 ∗ ⌈ ∗ (−1689,82) − 903,44 − ∗ 72,26 + 865,07 + ∗ 1989,21⌉ ∗ 1,25 ∗ 10−4
2 2 2
𝜇3 = 0 ,015 𝑚
➢ Longitudinalement
Figure 42 : Chargement de Gper dans le sens longitudinal
Enfin, on obtient le moment de la flexion globale sous l’effet de la charge permanente :

4𝑞
𝑞1 = = 0,881 𝑡/𝑚2
𝜋
4𝑞
𝑞3 = = 0,294 𝑡/𝑚2
3𝜋
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,0144 ∗ 0,881 − 0,0159 ∗ 0,294) = 0,005 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Charge 𝑩𝒄
La charge Bc est placée sur les courbes µ1 et µ3 de la manière la plus défavorable.
- 1er cas : 1 file de Bc
Position 1 : 1 convoi non symétrique par apport à l’axe de la chaussée.

1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (2144,57 + 350) ∗ 10−4 = 0,125𝑚
2 2
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 (1989,21 + 300) ∗ 10−4 = 0,114𝑚
Position 2 :1 convoi symétrique par rapport à l’axe de la chaussée.
1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (2 ∗ 1240) ∗ 10−4 = 0,124𝑚
2 2
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 (2 ∗ 1100) ∗ 10−4 = 0,110𝑚
- 2ème cas : 1 file de Bc

1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (−56,61 + 1840 + 2144,57 + 350) ∗ 10−4 = 0,214𝑚
2 2
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 (−72,26 + 1700 + 1989,21 + 300) ∗ 10−4 = 0,196𝑚
1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = ∗ 2 ∗ (2050 + 150) ∗ 10−4 = 0,220𝑚
2 2
fleuve Comoé
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 ∗ 2 ∗ (1920 + 100) ∗ 10−4 = 0,202𝑚
Equivalence des charges:
2𝑃 𝜋𝑑1 𝜋𝑑2 𝜋𝑑3 𝜋𝑑4 𝜋𝑑5 𝜋𝑑6
𝑞1 = (𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 )
𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐
2𝑃 3𝜋𝑑1 3𝜋𝑑2 3𝜋𝑑3 3𝜋𝑑4 3𝜋𝑑5 3𝜋𝑑6
𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐 𝑙𝑐
Avec 𝑑𝑖 : la position de l’essieu sur la poutre par rapport à l’appui gauche.

Pour ce projet, lc = 36,60 m > 18,38 𝑚 donc 𝛿 = 1,725 m.
Figure 43 : disposition longitudinale du convoi Bc sur le hourdis pour le calcul du moment maximal.
𝑙𝑐 36,60
𝑑3 = −𝛿 = − 1,725 = 16,575 𝑚
2 2
𝑑2 = 𝑑3 − 1,5 = 16,575 − 1,5 = 15,075 𝑚
𝑑1 = 𝑑2 − 4,5 = 15,075 − 4,5 = 10,575 𝑚
𝑑4 = 𝑑3 + 4,5 = 15,075 + 4,5 = 19,575 𝑚
𝑑5 = 𝑑4 + 4,5 = 19,575 + 4,5 = 24,075 𝑚
𝑑6 = 𝑑5 + 1,5 = 24,075 + 1,5 = 25,575 𝑚
2∗6 𝜋 ∗ 10,575 𝜋 ∗ 15,075 𝜋 ∗ 16,575 𝜋 ∗ 19,575 𝜋 ∗ 24,075 𝜋 ∗ 25,575

36,60 36,60 36,60 36,60 36,60 36,60 36,60
𝑞1 = 1,78 𝑡/𝑚
2∗6 3𝜋 ∗ 10,575 3𝜋 ∗ 15,075 3𝜋 ∗ 16,575 3𝜋 ∗ 19,575 3𝜋 ∗ 24,075

𝑞3 = (𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛
36,60 36,60 36,60 36,60 36,60 36,60
3𝜋 ∗ 25,575
+ 𝑠𝑖𝑛 )
36,60
𝑞3 = −0,62 𝑡. 𝑚
Pour une file de camions Bc non symétrique par rapport à l’axe de la chaussée :
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,125 ∗ 1,78 − 0,14 ∗ (−0,62)) = 0,19 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Pour une file de camions Bc symétrique par rapport à l’axe de la chaussée :
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )

fleuve Comoé
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,124 ∗ 1,78 − 0,110 ∗ (−0,62)) = 0,18 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙

Pour deux files de camions Bc symétrique par rapport à l’axe de la chaussée :
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,214 ∗ 1,78 − 0,196 ∗ (−0,62)) = 0,31 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Pour deux files de camions Bc non symétrique par rapport à l’axe de la chaussée :
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,220 ∗ 1,78 − 0,202 ∗ (−0,62)) = 0,32 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Conclusion : Pour le convoi Bc, dans notre cas, l’effet défavorable est obtenu pour deux files
de camions symétriques par rapport à l’axe de la chaussée : 𝑴𝒚 = 𝟎, 𝟑𝟐 𝒕. 𝒎/𝒎𝒍
Charge Bt
➢ Tranversalement
- 1er cas : 1 tandem de Bt

1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (2144,57 + 350) ∗ 10−4 = 0,125𝑚
2 2
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 (1989,21 + 300) ∗ 10−4 = 0,114𝑚
1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (2 ∗ 1240) ∗ 10−4 = 0,124𝑚
2 2
1 1
𝜇3 = 2 𝜇3,𝑖 = 2 ∗ 1100) ∗ 10−4 = 0,110𝑚
∑ (2
- 2ème cas : 1 file de Bt

1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = (−450 + 1240 + 2144,57 + 350) ∗ 10−4 = 0,164 𝑚
2 2
1 1
∑
𝜇3 = 2 𝜇3,𝑖 = 2 (−420 + 1100 + 1989,21 + 300) ∗ 10−4 = 0,148 𝑚
1 1
𝜇1 = ∑ 𝜇1,𝑖 = ∗ 2 ∗ (1820 − 56,61) ∗ 10−4 = 0,176 𝑚
2 2
1 1
𝜇3 = 2 ∑ 𝜇3,𝑖 = 2 ∗ 2 ∗ (1700 − 72,26) ∗ 10−4 = 0,163𝑚

fleuve Comoé
Figure 44 : disposition longitudinale des tandems Bt sur le hourdis pour le calcul du moment maximal.
𝑙𝑐 36,60
𝑑1 = −𝛿 = − 0,675 = 17,625 𝑚
2 2
𝑑2 = 𝑑1 + 1,35 = 16,575 + 1,5 = 19,125 𝑚
2∗8 𝜋 ∗ 17,625 𝜋 ∗ 19,125

𝑞1 = (𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 ) = 0,87 𝑡/𝑚
36,60 36,60 36,60
𝑞1 = 1,78 𝑡/𝑚
2∗8 3𝜋 ∗ 17,625 3𝜋 ∗ 19,125

𝑞3 = (𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 ) = −0,86 𝑡/𝑚
36,60 36,60 36,60
Pour un seul tandem dont une file des roues est placée sur l’axe de la chaussée :
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,125 ∗ 0,87 − 0,114 ∗ (−0,86)) = 0,13 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Pour un seul tandem dont les roues sont symétriques par rapport à l’axe de chaussée :
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,124 ∗ 0,87 − 0,110 ∗ (−0,86)) = 0,13 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Pour deux tandems dont une file des roues est placée sur l’axe de la chaussée :
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,164 ∗ 0,87 − 0,148 ∗ (−0,86)) = 0,17 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Pour deux tandems symétriques par rapport à l’axe de la chaussée :

𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,176 ∗ 0,87 − 0,163 ∗ (−0,86)) = 0,18 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
de camions symétriques par rapport à l’axe de la chaussée : 𝑴𝒚 = 𝟎, 𝟏𝟖 𝒕. 𝒎/𝒎𝒍
Charge Br
Pour la charge du système Br, le cas le plus défavorable est obtenu lorsque la roue est placée
sur l’axe de la chaussée.
𝜇1 = 2144,59 ∗ 10−4 𝑒𝑡 𝜇3 = 1989,21 ∗ 10−4
𝑃 = 10 𝑡
Equivalence de charge :
2 ∗ 10 𝜋 ∗ 18,30
𝑞1 = (𝑠𝑖𝑛 ) = 0,55 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
36,60 36,60
2 ∗ 10 3 ∗ 𝜋 ∗ 18,30
𝑞3 = (𝑠𝑖𝑛 ) = −0,55 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
36,60 36,60
𝑀𝑦 = 𝑏/8 ∗ (𝜇1 ∗ 𝑞1 − 𝜇3 ∗ 𝑞3 )
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,214459 ∗ 0,55 − 0,198921 ∗ (−0,55)) = 𝟎, 𝟏𝟒𝟐 𝒕. 𝒎/𝒎𝒍
fleuve Comoé
Charge MC120
Les chenilles du convoi sont disposées sur la chaussée suivant plusieurs positions pour
produire l’effet défavorable.
Position 1 : une chenille dont l’extrémité est placée sur l’axe de la chaussée et l’autre à 2,3 m.
1
μ𝑛 = ∑ 𝜇𝑛,𝑖
4
1
𝜇1 = (1230 + 2144,57 + 50 − 610) ∗ 10−4 = 0,07 𝑚
4
1
𝜇3 = 4 (1989,21 + 1068 + 100 − 588) ∗ 10−4 = 0,064 𝑚
Position 2 : les deux chenilles symétriques par rapport à l’axe de la chaussée.

1
𝜇1 = (2 ∗ (1060 + 350)) ∗ 10−4 = 0,071 𝑚
4
1
𝜇3 = 4 (2 ∗ (1000 + 180) ∗ 10−4 = 0,059 𝑚
Figure 45 : disposition de la charge Mc120 sur le hourdis pour le calcul du moment maximal.
𝑙𝑐 36,60
𝑑1 = = = 18,30 𝑚
2 2
Equivalence de charge :
4𝑞 𝜋. 𝐶 𝜋. 𝑑
𝑞1 = 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
𝜋 𝑙𝑐 𝑙𝑐
𝑞𝑀𝐶120
𝑞=
𝑆𝐶
𝑙 6,10
Avec 𝐶 = 𝑐ℎ𝑒𝑛𝑖𝑙𝑙𝑒 = 2 = 3,05 𝑚
2
110
𝑞= = 18,03 𝑡/𝑚2
6,1 ∗ 1
4 ∗ 18,03 𝜋 ∗ 3,05 𝜋 ∗ 18,30
𝑞1 = 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 = 5,94 𝑡/𝑚2
𝜋 36,60 36,60

fleuve Comoé
4 ∗ 18,03 3𝜋 ∗ 3,05 3𝜋 ∗ 18,30

𝑞3 = 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 = −5,41 𝑡/𝑚2
3𝜋 36,60 36,60
Pour la position 1:
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,07 ∗ 5,94 + 0,064 ∗ 5,41) = 0,76 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
Pour la position 2 :
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (0,071 ∗ 5,94 + 0,059 ∗ 5,41) = 0,74 𝑡. 𝑚/𝑚𝑙
de camions symétriques par rapport à l’axe de la chaussée : 𝑴𝒚 = 𝟎, 𝟕𝟔 𝒕. 𝒎/𝒎𝒍
Charge 𝒒𝒕𝒓
1
𝜇1 = 1,25 ∗ 2 ∗ [ (−1915,17 − 1006,72)] = −0,365 𝑚
2
1
𝜇3 = 1,25 ∗ 2 ∗ [ (−1689,82 − 903,44)] = −0,324 𝑚
2
4 ∗ 4,5
𝑞1 = = 5,73 𝐾𝑁/𝑚2
𝜋
4 ∗ 4,5
𝑞3 = = 1,91 𝐾𝑁/𝑚2
3𝜋
𝑀𝑦 = 0,625 ∗ (−0,365 ∗ 5,73 + 1,91 ∗ (−0,324)) = −2,48 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
Charge 𝑔𝑝𝑒𝑟 Bc Bt Br MC120 𝑞𝑡𝑟

𝑀𝑦 (𝑡. 𝑚/𝑚𝑙) 0,005 0,32 0,18 0,142 0,76 -0,248
Tableau 65 : recapitulatif des moments globaux sans majoration.
8.3 -Etude de la flexion totale du hourdis

8.3.1- Moment fléchissant
Moment fléchissant total
Pour chaque charge, la flexion totale est obtenue de la manière suivante :
Dans le sens des XX :

En travée : 𝑀𝑥𝑡𝑜𝑡 = 𝑀𝑥𝑙𝑜𝑐 + 𝑀𝑦𝑔𝑙𝑜𝑏
Sur appui : 𝑀𝑥𝑡𝑜𝑡 = 𝑀𝑥𝑙𝑜𝑐
Dans le sens des YY :

En travée : : 𝑀𝑦𝑡𝑜𝑡 = 𝑀𝑦𝑙𝑜𝑐
Sur appui : 𝑀𝑦𝑡𝑜𝑡 = 𝑀𝑦𝑙𝑜𝑐

fleuve Comoé

système de
En travée Sur appui
charge En travée Sur appui
De rive Intermédiaire De rive Intermédiaire
Gper 0,462 0,433 -0,286 -0,286 0,000 -0,286
Al 0,638 0,599 -0,399 -0,399 0,000 -0,399
Br 1,582 1,492 -0,900 -0,900 1,432 -0,900
Bt 2,567 2,418 -1,492 -1,492 2,543 -1,492
Bc 4,074 3,841 -2,326 -2,326 2,959 -2,326
MC120 7,330 6,920 -4,107 -4,107 5,095 -4,107
Tableau 66 : Résultats des moments fléchissant totaux bruts
Pour la dalle articulée, il faut pondérer les moments et les efforts tranchants ainsi trouvés par
des coefficients de pondération des charges 𝛾𝑄 et par des coefficients de majoration
dynamique.
L’expression du moment résultant de la combinaison de la flexion locale et de la flexion
globale est :

Sens
En travée Sur appui En travée Sur appui
ELS 10,97 -4,35 7,31 -4,35
ELU 14,81 -5,81 9,86 -5,81
Tableau 67 : Résultats des moments fléchissant pondérés (flexion totale)
8.3.2- Effort tranchant

Etant donné que l’étude globale pour les efforts tranchants, on a comme combinaison :
Au milieu du grand côté (dans le sens de 𝒍𝒙) :
Au milieu du petit côté (dans le sens de 𝒍𝒚) :
L’effort tranchant résultant est :
système de
Tx (t/ml) Ty (t/ml)
charge
ELS 8,00 6,34

ELU 10,68 8,45
Tableau 68 : Résultats des efforts tranchant pondérés (flexion totale)

fleuve Comoé
9 -Calcul du ferraillage du hourdis
Il est à noter que le calcul des armatures du hourdis sera conduit à l’ELS, Les données de
calculs sont :
• Hauteur du hourdis hd=0,24 m
• b= 1m
• Enrobage inférieur (d1) égal à l’enrobage supérieur d2) égal à 3cm (FP),
• Entraxe des poutres = 3,30 m
• Caractère d’adhérence des aciers :
• Coefficient de fissuration = 1,6 pour barres HA
• État limite d’ouvertures des fissures
• Fissuration préjudiciable :
8.3 -Détermination des armatures
Dans le sens transversal (XX) :
ELS Mser (MN.m) φ (mm) d (m) α Mrb μs Zb Aser (cm²)

En travée 0,1097 20 0,18 0,58 0,159 1,48 0,15 33,04
Appui 0,0435 14 0,18 0,58 0,159 0,01 0,15 13,11
Tableau 69 : Ferraillage du hourdis à l’ELS dans le sens transversal
On prend alors : 11 HA20 esp 9 cm en travée et 10 HA14 esp 10cm
Dans le sens longitidunal (YY) :
ELS Mser (MN.m) φ (mm) d (m) α Mrb μs Zb Aser (cm²)

En travée 0,0731 20 0,18 0,58 0,159 0,010 0,145 22,00
Appui 0,0435 14 0,18 0,58 0,159 0,006 0,145 13,11
Tableau 70 : Ferraillage du hourdis à l’ELS dans le sens longitidunal
On prend alors : 8 HA20 esp 12,5 cm en travée et 10 HA14 esp 10cm
10 -Vérifications
9.1 -Vérifications au cisaillement

Les armatures d’âme ne sont pas nécessaires si :

fleuve Comoé
Avec T la valeur de l’effort tranchant à l’ELU : 𝑇 = 10,68 𝑡/𝑚𝑙
0,1068 35
𝜏𝑢 = ≤ 0,07 ∗
1 ∗ 0,18 1,5
⟺ 𝜏𝑢 = 0,593 ≤ 1,63 𝑀𝑃𝑎 (𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é)
9.2 -Vérifications au poinçonnement

Pour les charges localisées, une vérification au poinçonnement est nécessaire. Les armatures
transversales de poinçonnement ne sont pas nécessaires si :
Avec 𝑄𝑢 = 𝛾𝑄1 ∗ 𝛿 ∗ 𝑃 (𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 à 𝑙 ′ 𝐸𝐿𝑈)
= 6 𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐵𝑐
𝑃: 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑟𝑜𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝐵 { = 8 𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐵𝑡
= 10 𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐵𝑟
𝑢𝑐 = 2 ∗ (𝑢′ + 𝑣 ′ )
Charge hd Qu (t) u' v' uc h'd Vérification

Bc 0,140 0,57 0,57 2,28 0,058
< 0,20
Bt 0,2 0,187 0,92 0,57 2,98 0,060
vérifié
Br 0,233 0,92 0,62 3,08 0,072
Tableau 71 : Particularités de ferraillage pour le system B
9.3 -Condition de non fragilité du béton

On doit vérifier que :
𝐴𝑠 𝑓𝑡𝑗
𝜌= ≥ 0,23 = 15,525 ∗ 10−4
𝑏0 𝑑 𝑓𝑒
As
b0 (m) d (m) ῤ Vérification
(cm²)
En
33,04 1 0,18 0,01836
travée
XX
Sur
13,11 1 0,18 0,00729 >
appui
0,0015525
En
22,00 1 0,18 0,01222 vérifié
travée
YY
Sur
13,11 1 0,18 0,00729
appui
Tableau 72 : Vérification de la condition de non fragilité

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11 -Etude de la prédalle
• Charges permanentes
Poids propre de la dalle : 2,5 × 0,20 × 1 = 0,500 t/ml

Couche de roulement : 2,4 × 0,05 × 1 = 0,12 t/ml
Etanchéité : 2,4 × 0,03 × 1 = 0,072 t/ml
Prédalle : 2,5 × 0,05 = 0,125 t/ml
G = 0,500 + 0,12 + 0,072 + 0,125 = 0,817 t/ml
• Surcharges des ouvriers
Q = 0,150 t/m²
On a alors : G + 1,2Q =0,997 t/ml
La prédalle travaille dans un seul sens (suivant sa largeur l = 1,19 m). Elle se calcul comme
une poutre simplement appuyée à ses deux extrémités, de portée l = 1,19 m et soumise à une
charge uniforme q = 0,997 t/ml.
𝑞𝑙 2 0,997 ∗ 1,102
𝑀𝑠𝑒𝑟 = = = 0,151 𝑡. 𝑚𝑙/𝑚𝑙
8 8
Ferraillage (la fissuration est préjudiciable donc les sections d’armatures seront
prépondérantes à l’ELS) :
ℎ 50
Acier : 𝜑 ≤ 10 = 10 = 5 𝑚𝑚 𝐻𝐴
Mser (MN.m) φ (mm) d (m) α Mrb μs Zb Aser (cm²)

0,0015 20 0,05 0,58 0,010 0,003 0,036 1,82
Tableau 73 : Ferraillage de la prédalle à l’ELS
D’où on choisit 6HA10 esp de 20 cm dans le sens longitudinal et 5HA6 esp de 20 cm dans le
sens transversal.
Conclusion
Malgré que Les abaques de Pigeaud ont un rôle important en dimensionnement de la dalle
mais leur utilisation est limité juste au calcul des moments fléchissant au centre d’une dalle
appuyée sur ses quatre cotés et soumise à une charge uniformément repartie sur un rectangle,
lorsque les conditions de bord sont différentes on recourt plus fréquemment aux abaques de
Pucher.

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CHAPITRE V : ETUDE DE L’ENTRETOISE D’ABOUT

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Introduction
L'entretoise est une pièce essentielle qui en relie deux autres pour maintenir un
écartement déterminé. Cet emboitement donne la forme, la consistance ou la
stabilité d'un ensemble. L'écartement constant qu'on obtient en utilisant une
entretoise permet d'accroître la résistance des éléments qu'on relie avec elle.
I- CALCUL DES SOLLICITATIONS DE L’ENTRETOISE

Nous allons utiliser le logiciel RDM6 afin de déterminer les sollicitations engendrées (effort
tranchant et moment fléchissant) par les charges appliquées sur les entretoises.
Les figures ci-dessous présentent les diagrammes des sollicitations obtenus :
Figure 46 : diagramme du moment fléchissant à l’ELS

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Figure 47 : diagramme de l’effort tranchant à l’ELS
II- FERRAILLAGE DES ENTRETOISES
1- Armatures longitudinales
fe = 400 MPa ; fc28 = 35 MPa
Mser Aser
ELS (MN.m) φ (mm) d (m) α Mrb μs Zb (cm²)
Supérieure 1,2970 32 1,4200 0,5794 3,9594 0,0070 1,1457 49,5133
Inférieure 0,1620 12 1,3900 0,5794 3,7939 0,0009 1,1215 6,3179
Tableau 74 : Ferraillage longitudinal des entretoises
On a calculé directement à l’ELS car la fissuration étant préjudiciable, la section d’armature

obtenue à l’ELS est plus prépondérante que celle obtenue à l’ELU. Le calcul à l’ELU exige
une vérification des contraintes à l’ELS et finalement, on aurait eu le même résultat.
Le ferraillage longitudinal sera donc constitué de :
- 8 HA 32 (64,34 cm²) pour les armatures supérieures,
- 6 HA 12 (6,78 cm²) pour les armatures inférieures.
2- Armatures d’âme (ELU)
𝑉𝑢
Contrainte de cisaillement : 𝜏𝑢 = 𝑏
0 ∗𝑑
Contrainte de cisaillement ultime (FP) : ̅̅̅

𝜏𝑢 = 𝑀𝑖𝑛(0,5𝑓𝑐𝑗 /𝛾𝑏 ; 4𝑀𝑃𝑎)
Pourcentage d’armature nécessaire

𝐴 𝑏 𝛾
(armature d’âme droite) : ( 𝑆𝑡)𝑛 ≥ 0,90 ∗ 𝑓𝑠 ∗ (𝜏𝑢 − 0.3 ∗ 𝑓𝑒)
𝑡 𝑒
𝐴 𝑏
Pourcentage d’armature minimale d’âme : ( 𝑆𝑡)𝑚𝑖𝑛 ≥ 0,4 𝑓0
𝑡 𝑒
Espacement minimal : : 𝑆̅𝑡 = 𝑀𝑖𝑛(0,9𝑑; 40; 15∅𝑙 )
𝑓𝑡28 = 2,7 𝑀𝑃𝑎 ; 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 ; ∅𝑙 = 32 𝑚𝑚
𝐴𝑡 = 9,05 𝑐𝑚2 (8𝐻𝐴12: 2 𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒𝑠); 𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 = 48 𝑐𝑚

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Vu (MN) d (m) τu (MPa) τu (MPa)2 (At/St)n (At/St)min St (cm) St retenu (cm)

1,3338 1,305 2,55517241 3,5 22,299425 4 41 41
0,07715 1,305 0,14779693 3,5 -8,461484 4 226,25 48
Tableau 75 : Ferraillage transversal des entretoises
Les armatures transversales seront espacées de 41 cm à partir des appuis extrêmes (A et C) et

de 48 cm à partir de l’appui central (B).
Conclusion
L’utilisation du logiciel RDM6 a permit de faire ressortir le moment fléchissant et l’effort
tranchant maximum, ce qui a conduit à faire ressortir le ferraillage de l’entretoise.

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CHAPITRE VI : ETUDE DE L’APPAREIL D’APPUI

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Introduction
Les appareils d’appuis sont des éléments de ponts qui assurent la liaison entre la
superstructure et l’infrastructure. Par cette liaison ils assurent plusieurs fonctions notamment :
• La transmission des charges du tablier sur les appuis ;
• Ils permettent les déplacements par translation, les rotations ;
Les appareils d’appui sont de plusieurs sortes et se classent en fonction :

• Du mode de travail : appareil d’appui fixe, appareil d’appui mobile…
• Des matériaux qui les composent : les appareils d’appui en béton, en acier, en
élastomère fretté, etc.
Le choix du type d'appareil d'appui dépend de nombreux facteurs : descente de charge,

rotation maximale, déplacements horizontaux, durabilité, coût, le type d'ouvrage, son
environnement et ses dispositions constructives. Notre choix est porté sur l’appareil d’appui
en élastomère fretté à cause de la nature de notre tablier (poutre préfabriquée VIPP) et de
nombreux avantages qu’il offre :
• Simplicité de sa mise en place et du remplacement ;
• Très économique : moindre coût d’achat ;
• Une bonne durabilité ;
Les appareils d’appui en élastomère fretté sont à leur tour de plusieurs types dont entre
autres :
Figure 48 : les différents types d'appareils d'appui en élastomère fretté selon la norme NF EN 1337-3

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I- DIMENSIONNEMENT DE L’APPAREIL D’APPUI EN ELASTOMERE

FRETTE
Le dimensionnement de l’appareil d’appui en élastomère fretté consiste à la vérification de sa
résistance au cisaillement résultant des efforts qui lui sont appliqués. Ce cisaillement se
produit au niveau du plan de frettage.
1- Détermination des charges

Les charges appliquées aux appareils d’appui proviennent souvent :
• D’un effort normal de compression dû aux charges et surcharges des poutres ;
• Des efforts horizontaux dus aux freinages ;
• Des variations linéaires du tablier : fluage, retrait, température ;
➢ Effort normal de compression
Poutre principale :
𝑀𝑚𝑎𝑥 (𝐸𝐿𝑈) = 1775,96 𝑡. 𝑚
𝑞𝑙2 8∗𝑀𝑚𝑎𝑥
Nous avons 𝑀𝑚𝑎𝑥 = ⇒𝑞=
8 𝑙2
𝑞𝑙 2𝑁
Or 𝑁 = ⇒𝑞=
2 𝑙
2𝑁 8∗𝑀𝑚𝑎𝑥 4∗𝑀𝑚𝑎𝑥 4∗1775,96

D’où = ⇒𝑁= = = 186,94 𝑡
𝑙 𝑙2 𝑙 38
1 1
Entretoise : 𝑁 = 4 (𝑏 ∗ ℎ ∗ 𝐿 ∗ 2,5) = 4 (0,40 ∗ 1,5 ∗ 6,77 ∗ 2,5) = 2,54 t
L’effort normal maximal est : 𝑁𝑚𝑎𝑥 = 186,94 + 2,54 = 189,48 𝑡
L’effort normal minimal est : 𝑁𝑚𝑖𝑛 = 129,21 𝑡
➢ Efforts horizontaux
• Force de freinage
Pour la charge uniformément repartie 𝐴𝑙 :
𝐴𝑙 ∗ 𝐿𝑐ℎ ∗ 𝑙𝑐
𝐹𝐴𝑙 =
20 + 0,0035(𝐿𝑐ℎ ∗ 𝑙𝑐 )
0,965 ∗ 6,50 ∗ 38
𝐹𝐴𝑙 =
20 + 0,0035(38 ∗ 6,50)
𝐹𝐴𝑙 = 11,42 𝑡

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Pour les convois Bc : 𝐹𝐵𝐶 = 30 𝑡
• Dilatation linéaire thermique
𝑈𝑡 = 𝜀𝑡 ∗ 𝑙𝑐
Action à courte durée : 𝜀𝑡 = 4. 10−4
𝑈𝑡 = 4. 10−4 ∗ 38 = 1,52. 10−2
Action à longue durée : 𝜀𝑡 = 3. 10−4
𝑈𝑡 = 3. 10−4 ∗ 38 = 1,14. 10−2
• Retrait et fluage
𝑈𝑟 = 𝜀𝑟 ∗ 𝑙𝑐
Pour les ponts en béton précontraint : 𝜀𝑟 = 7. 10−4
𝑈𝑟 = 7. 10−4 ∗ 38 = 2,66. 10−2
• Rotation
Cas de charge repartie q sur la poutre
𝑞 ∗ 𝑙3
𝜃=
24𝐸𝐼
Avec l, la longueur de l’élément ;
E : module de l’élasticité est :

3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠, 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑎𝑛é 𝐸𝑖 = 11000 √𝑓𝑐28 = 35981,73 𝑀𝑃𝑎
{ 3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡𝑠, 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟é 𝐸𝑣 = 3700 √𝑓𝑐28 = 12102,95 𝑀𝑃𝑎
Pour la charge permanente 𝐺 = 5,21 𝑡/𝑚𝑙
52,1 ∗ 383
𝜃= = 11,06°
24 ∗ 12102,5 ∗ 0,89
Pour les surcharges Bc + trottoir :

Cherchons la charge uniformément repartie équivalente des forces concentrées du système
Bc.
Le moment maximal développé par Bc sur la poutre est : 𝑀𝐵𝑐 = 527,46 𝑡. 𝑚
𝑞 ∗ 𝑙2 8 ∗ 𝑀𝐵𝑐 8 ∗ 527,46
𝑀𝐵𝑐 = ⟹ 𝑞𝐵𝑐 = = = 2,92 𝑡
8 𝑙2 382
Pour la charge de trottoir q = 0,16 t/m
Donc 𝑞𝑠𝑢𝑟𝑐ℎ = 2,92 + 0,16 = 3,08 𝑡/𝑚
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30,8 ∗ 383
⇒𝜃= = 2,2°
24 ∗ 35981,73 ∗ 0,89
Calcul de la surface de l’appareil d’appui :

Soit a et b, les dimensions en plan de l’appareil d’appui en élastomère fretté.
La contrainte moyenne de l’appareil d’appui EF est limitée à :
𝑁𝑚𝑎𝑥 𝑁𝑚𝑎𝑥 189,48 ∗ 10−2
𝜎𝑚 = < 15 𝑀𝑃𝑎 ⟹ 𝑎 ∗ 𝑏 > = = 0,126 𝑚2 = 1260 𝑐𝑚2
𝑎∗𝑏 15 15
Hauteur nette de l’élastomère (T) :

𝑇 ≥ 2𝑈1
Avec 𝑈1 = 𝑈𝑟 + 𝑈𝑡 = 2,66. 10−2 + 1,14. 10−2 = 3,8. 10−2 𝑚 = 3,80 𝑐𝑚
𝑇 ≥ 2 ∗ 3,80 = 7,60 𝑐𝑚, prenons 𝑇 = 8,4 𝑐𝑚 = 84 𝑚𝑚
Pour n feuillet d’épaisseur t, nous avons : 𝑇 = 𝑛 ∗ 𝑡
𝑇 84
Fixons l’épaisseur des feuillets à t =12 mm : 𝑛 = = 12 = 7 𝑓𝑒𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒𝑡𝑠
𝑡
Dimension en plan :
𝑎 𝑎
Condition de non fragilité : 10 < 𝑇 < 5 𝑒𝑡 𝑎 ≤ 𝑏
5𝑇 < 𝑎 < 10𝑇 ⟹ 420 𝑚𝑚 < 𝑎 < 840 𝑚𝑚 ⇒ 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑜𝑛𝑠 𝑎 = 450 𝑚𝑚 𝑒𝑡 𝑏 = 500 𝑚𝑚
Epaisseurs des frettes :

𝑎 𝜎𝑚
𝑡𝑠 ≥ { 𝛽 𝜎𝑒
2 𝑚𝑚
𝑁𝑚𝑎𝑥 189,48 ∗ 104
𝜎𝑚 = = ≅ 8,42 𝑀𝑃𝑎
𝑎∗𝑏 450 ∗ 500
𝜎𝑒 = 215 𝑀𝑃𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝐸24 𝑠𝑖 𝑡𝑠 < 3 𝑚𝑚
𝑎∗𝑏 450 ∗ 500
𝛽= = = 9,87 ∶ 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒.
2𝑡(𝑎 + 𝑏) 2 ∗ 12(450 + 500)
𝑎 𝜎𝑚 450∗8,42
= 9,87∗215 = 1,79 𝑚𝑚
𝑡𝑠 ≥ {𝛽 𝜎𝑒 Prenons 𝑡𝑠 = 2,5 𝑚𝑚
2 𝑚𝑚
Calcul des contraintes :
• Compression : 𝝉𝑵

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Figure 49 : distorsion de l'appareil d'appui sous un effort horizontal
1,5 ∗ 𝜎𝑚 1,5 ∗ 8,42

𝜏𝑁 = = = 1,28 𝑀𝑃𝑎
𝛽 9,87
• Distorsion
Figure 50 : répartition des contraintes de cisaillement sous l’effet de la distorsion
Sous l’effet des déformations lentes de l’appareil (dilatation thermique de longue durée, retrait
et fluage).
𝑈
L’angle de distorsion est : 𝑡𝑔𝛾1 = 𝑇1
3,80
𝑡𝑔𝛾1 = ≅ 0,45 ⇒ 𝛾1 ≅ 24,23°
8,4
Contrainte de cisaillement :

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Figure 51 : : effet de la déformation 𝐔1.
𝜏𝐻1 = 𝐺𝑡𝑔𝛾1
Avec 𝐺 = 0,9 𝑀𝑃𝑎 : module d’élasticité transversal pour les changements statiques.
𝜏𝐻1 = 0,9 ∗ 𝑡𝑔24,23 ≅ 0,41 𝑀𝑃𝑎
L’effet horizontal correspondant à la distorsion :
𝐻1 = 𝑎 ∗ 𝑏 ∗ 𝜏𝐻1 = 450 ∗ 500 ∗ 0,41 = 92250 𝑁 = 9,225 𝑡
• Déformation due à effort dynamique (freinage) : 𝑯𝟐
Figure 52 : effet de l’effort de freinage.
Contrainte de cisaillement due à l’effort 𝐻2 :

𝐻2
𝜏𝐻2 =
𝑎∗𝑏
𝐹
Avec 𝐻2 = 8𝐵𝑐 = 3,75 𝑡
3,75 ∗ 104
𝜏𝐻2 = = 0,17 𝑀𝑃𝑎
450 ∗ 500
Angle de distorsion 𝛾2
𝜏𝐻2
𝑡𝑔𝛾2 =
2𝐺
𝐺 = 1,8 sous les actions dynamiques.
0,17
𝑡𝑔𝛾2 = = 0,047 ⟹ 𝛾2 = 2,69°
2 ∗ 1,8
Pour les vérifications de la résistance au cisaillement, on introduit une contrainte de

cisaillement conventionnelle de calcul, qui sous effort statique seul, nous donne la même
déformation totale que celle du retrait-fluage et freinage combinés.
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Figure 53 : effet d’une déformation totale conventionnelle u
Cette contrainte conventionnelle est :

𝑈 = 𝑈1 + 𝑈2
1 1
𝜏𝐻 = 𝐺 ∗ 𝑡𝑔𝛾 = 𝜏𝐻1 + 𝜏𝐻2 = 0,41 + ∗ 0,17 ≅ 0,495 𝑀𝑃𝑎
2 2
• Rotation :
Figure 54 : distorsion de l'appareil d'appui sous un moment d'axe horizontal
La contrainte maximale apparait généralement sur les bords parallèles à l’axe de rotation et a
pour valeur :
𝐺 𝑎
𝜏𝛼 = ( )2 ∗ 𝛼𝑡
2 𝑡
On tient compte des défauts de pose en ajoutant à la rotation due aux charges une rotation 𝛼0 ,
telle que :
𝛼0 = 10. 10−3 𝑟𝑎𝑑 = 0,57° pour les tabliers en béton préfabriqué.
𝛼𝑇 + 𝛼0
𝛼𝑡 =
𝑛

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𝑁 ∗ 𝑛 ∗ 𝑡 3 189,48. 104 ∗ 7 ∗ 123

𝛼𝑇 = = = 2,76. 10−6 𝑟𝑎𝑑
𝐺 ∗ 𝑎5 ∗ 𝑏 0,9 ∗ 4505 ∗ 500
2,76. 10−6 + 10. 10−3
⟹ 𝛼𝑡 = = 0,00170 𝑟𝑎𝑑
7
0,9 450 2
𝜏𝛼 = ∗( ) ∗ 0,00170 = 1,08 𝑀𝑃𝑎
2 12
• Vérification des contraintes :
Limitation des contraintes de cisaillement :

𝜏 = 𝜏𝑁+ 𝜏𝐻 + 𝜏𝛼 ≤ 5𝐺
𝜏 = 1,28 + 0,495 + 1,08 = 2,855 𝑀𝑃𝑎 < 5𝐺 = 4,5 𝑀𝑃𝑎 Condition vérifiée
𝜏𝐻1 ≤ 0,5𝐺
𝜏𝐻1 = 0,41 𝑀𝑃𝑎 < 0,5𝐺 = 0,45 𝑀𝑝𝑎 Condition vérifiée
𝜏𝐻 ≤ 0,7𝐺
𝜏𝐻 = 0,495 𝑀𝑃𝑎 < 0,7𝐺 = 0,63 𝑀𝑃𝑎 Condition vérifiée
Condition de non-cheminement et de non-glissement :
𝑁𝑚𝑖𝑛
𝜎𝑚,𝑚𝑖𝑛 = ≥ 2 𝑀𝑃𝑎
𝑎∗𝑏
𝑁𝑚𝑖𝑛 129,21.104
𝜎𝑚,𝑚𝑖𝑛 = = = 4,70 > 2 𝑀𝑃𝑎 Condition vérifiée
𝑎∗𝑏 500∗550
3 𝑡 2 𝜎𝑚
𝛼𝑡 ≤ ( ) ∗
𝛽 𝑎 𝐺
3 12 2 8,42
𝛼𝑡 = 0,00170 𝑟𝑎𝑑 ≤ 9,87 ∗ (450) ∗ = 0,00202 𝑟𝑎𝑑 Condition vérifiée
0,9
a(mm) b(mm) t(mm) ts(mm) T n

450 500 12 2,5 84 7
Tableau 76 : Résultat du denouncement.
Conclusion
L’étude de l’appareil d’appui a permis de déterminer les dimensions de l’appareil pouvant
récupérer les sollicitations provenant des poutres sans qu’il ait une ruine.

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CHAPITRE VII : ETUDE DU BOSSAGE D’APPUI

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Introduction
Un bossage d'appui, usuellement appelé bossage, est une partie saillante d'une pile ou
d'un tablier de pont sur laquelle vient s'appuyer l'appareil d'appui. Sa fonction est d'offrir une
surface parfaitement horizontale et la bonne altimétrie à l'appareil pour qu'il puisse
fonctionner normalement.
Longueur : 𝐿 ≥ 𝑎𝑎𝑝𝑝 + 10 𝑐𝑚
Largeur : 𝑙 ≥ 𝑏𝑎𝑝𝑝 + 10 𝑐𝑚
Hauteur : ℎ ≥ 5 𝑐𝑚
Figure 55 : Vue en plan de l’appareil d’appui
Les bossages d’appui sont soumis à la compression simple sous la charge verticale du tablier.
Calcul du ferraillage
Contrainte de compression du bossage :
𝑁 = 189,48 𝑡
𝑆 = 550 ∗ 600 𝑚𝑚2
𝑁 189,48∗104
𝜎= = = 5,74 < 35 𝑀𝑃𝑎 , le bossage sera ferraillé avec les armatures minimales.
𝑆 550∗600
0,2𝐵
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 [ ; 4% 𝑑𝑢 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒] = 𝑚𝑎𝑥[6,6 ; 9,2]
100
𝐴𝑠 = 9,2 𝑐𝑚2 Soit 6HA14.
Conclusion
Le ferraillage du bossage été déterminé grâce à la charge concentrée connue d’un appareil
d’appui.

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CHAPITRE VIII : ETUDE DES APPUIS DU PONT

fleuve Comoé
Introduction
Les appuis sont les éléments de la structure permettant de transmettre les charges de la
structure au sol. Dans le cas des ponts à poutres à multiples travées, les appuis sont répartis en
deux catégories : les appuis intermédiaires et les appuis de rive.
Appuis intermédiaires :
Les appuis intermédiaires ou encore piles de pont, sont des éléments verticaux du pont
disposés en travée permettant de transmettre le poids du tablier au sol.
Les piles sont constituées d’une superstructure qui est la partie visible et d’une fondation
enterrée dans le sol. Les éléments le constituant sont :
• Le chevêtre
• Le fût : colonne ou voile
• La semelle
I- DIMENSIONNEMENT DU CHEVÊTRE
Le chevêtre est soumis sous l’action de son poids propre et des charges du tablier. Il sera
dimensionnement comme une poutre dont les appuis sont les colonnes d’appui.
Poids propre :
𝑔𝑐ℎ = 1,5 ∗ 2,10 ∗ 2,5 ∗ 1,03 = 8,11 𝑡/𝑚
La charge ponctuelle provenant d’appareil d’appui est :
𝑅 = 139,034 𝑡 à 𝑙′𝐸𝐿𝑆
𝑅 = 189,48 𝑡 à 𝑙′𝐸𝐿𝑈
Les réactions horizontales ne sont considérées que pour le calcul des résistances des appareils
d’appuis et la stabilité des appuis.
Figure 56 : diagramme du moment fléchissant du chevêtre à l’ELS

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Figure 57 : diagramme d’effort tranchant du chevêtre à l’ELS.
Figure 58 : diagramme du moment fléchissant du chevêtre ELU.
Figure 59 : diagramme d’effort tranchant du chevêtre à l’ELU.
Les sollicitations maximales dans le chevêtre sont résumées dans le tableau suivant :

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ELS ELU
Mtravée (t.m) Mappui (t.m) Tmax (t) Mtravée (t.m) Mappui (t.m) Tmax (t)
0 878,6 318,6 0 1196 433,7
Tableau 77 : Récapitulatif des sollicitations sur chevêtre
• Armatures longitudinales
𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 ; 𝑓𝑐28 = 35 𝑀𝑃𝑎 ; 𝑏0 = 2,10 𝑚 ; ℎ = 1,5 𝑚
ELS Mser (MN.m) d (m) α Mrb μs Zb Aser (cm²)

Travé 0,2660 1,3500 0,5794 18,7879 0,0016 1,0893 9,7682
Appui 8,7860 1,3500 0,5794 18,7879 0,0527 1,0893 352,8006
Tableau 78 : Ferraillage longitudinal du chevêtre
Soit 45 HA32 sur appui et 10 HA 25 en travée.
• Armatures d’âme
𝑓𝑡28 = 2,7 𝑀𝑃𝑎 ; 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 ; ∅𝑙 = 32 𝑚𝑚
𝐴𝑡 = 9,05 𝑐𝑚2 (8𝐻𝐴12: 2 𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒𝑠); 𝑆𝑡 𝑚𝑎𝑥 = 20 𝑐𝑚

Vu τu τu St St retenu
(MN) d (m) (MPa) (MPa)2 (At/St)n (At/St)min (cm) (cm)
4,337 1,35 1,5298 3,5 48,2870 21 19 19
0,08978 1,35 0,0317 3,5 -52,2131 21 -17 17
Tableau 79 : Ferraillage transversal du chevêtre
Les armatures d’âme seront espacées de 19 cm au voisinage des appuis et de 17 cm en travée.
II- DIMENSIONNEMENT DES APPUIS

➢ Calcul des charges te surcharges :
• Poids propre de la pile :
10+6
Pour le chevêtre : 𝑔𝑐ℎ = 1,5 ∗ 2,10 ∗ 2,5 ∗ 1,03 ∗ = 64,89 𝑡
2
7,3+4,8
Pour la pile : : 𝑔𝑝𝑖𝑙𝑒 = (𝜋 ∗ 0,62 + ∗ 1,2) ∗ 12,5 ∗ 2,5 ∗ 1,03 = 231,14 𝑡
2
• Les charges horizontales :

Force de freinage : 𝐹𝐵𝐶 = 30 𝑡
• Variation linéaire du tablier
L’effort horizontal correspondant à la variation linéaire du tablier sur les appuis est
donné par la relation suivante :
𝑛 ∗ 𝐺 ∗ 𝐴𝑒𝑙𝑎𝑠𝑡 ∗ ∆𝐿
𝐻=
𝑇
Avec n : nombre d’appareil d’appui sur une ligne d’appui ;

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𝐺 = 0,9
𝐴𝑒𝑙𝑎𝑠𝑡 : Surface de l’élastomère ;
∆𝐿 : Variations linéaires du tablier (retrait, fluage, température) ;
𝑇 : épaisseur de l’appareil d’appui
• Pour le retrait + fluage :
4 ∗ 0,9 ∗ 450 ∗ 500 ∗ 26,6
𝐻= = 2,07. 105 𝑁 = 207 𝑘𝑁
104
• Pour la température :
4∗0,9∗450∗500∗15,2
𝐻= = 1,18. 105 𝑁 = 118 𝑘𝑁 : Courte durée ;
104
4∗0,9∗450∗500∗11,4
𝐻= = 0,89. 105 𝑁 = 89 𝑘𝑁 : Longue durée
104
Combinaison de calcul des piles :

ELS :
𝐶1 = 𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝑅𝑒𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡
𝐶2 = 𝐶1 + 1,2(𝐴𝐿 + 𝐹𝐴𝐿 ) + 0,6𝑇𝐿𝐷
𝐶3 = 𝐶1 + 1,2(𝐵𝑐 + 𝐹𝐵𝑐 ) + 0,6𝑇𝐿𝐷
𝐶4 = 𝐶1 + 𝑀𝐶120 + 0,6𝑇𝐿𝐷
𝐶5 = 𝐺𝑚𝑖𝑛 + 𝑅𝑒𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 + 𝑇𝐶𝐷

ELU :
𝐶6 = 1,35𝐶1 + 1,6(𝐴𝐿 + 𝐹𝐴𝐿 ) + 0,78𝑇𝐿𝐷
𝐶7 = 1,35𝐶1 + 1,6(𝐵𝑐 + 𝐹𝐵𝑐 ) + 0,78𝑇𝐿𝐷
𝐶8 = 𝐶1 + 1,35𝑀𝐶120 + 0,78𝑇𝐿𝐷
𝐶9 = 𝐺𝑚𝑖𝑛 + 𝑅𝑒𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 + 1,35𝑇𝐶𝐷

fleuve Comoé
ELS (kN) ELU (kN)

CHARGE
VALEURS C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9
Gt
(réaction 19209,76 19209,76 19209,76 19209,76 19209,76 19209,76 25933,176 25933,176 19209,76 19209,76
du tablier)
Gp (poids
propre de 2960,27 2960,27 2960,27 2960,27 2960,27 2960,27 3996,3645 3996,3645 2960,27 2960,27
la pile)
Bc 660 792 1056
FBc 150 180 240
AL 1283,45 1540,14 2053,52
FAL 57,1 68,52 91,36
MC120 1100 1100 1485
TLD 44,5 26,7 26,7 26,7 34,71 34,71 34,71
TCD 59 59 79,65
Retrait 103,5 103,5 103,5 103,5 103,5 103,5 139,725 139,725 139,725 139,725
Somme des efforts verticaux

22170,03 23710,17 22962,03 23270,03 22170,03 31983,0605 30985,5405 23655,03 22170,03
(V)
Somme des efforts

103,5 198,72 310,2 130,2 162,5 265,795 414,435 174,435 219,375
horizontaux (H)
Tableau 80 : Calcul des sollicitations de la pile

fleuve Comoé
Les combinaisons C2 (ELS) et C6 (ELU) sont les plus défavorables. Donc la vérification de la
stabilité de l’appui se fera suivant ces deux combinaisons.
Vérification au flambement :
𝑙𝑓
𝜆=
𝑖
𝑙𝑓 : longueur de flambement ;
𝑖 : rayon de giration ;
Pour les piles de pont : 𝑙𝑓 = 𝑙0 = 12,5 𝑚

1,2 1,2√3 12,5
𝑖= + = 0,65 𝑚 → 𝜆 = 0,65 = 19,23 < 50 Pas de risque de flambement.
4 6
Calcul du ferraillage de la colonne :

𝑉𝑠 = 𝐶6 = 31983,0605 kN
Charge horizontale :
Les charges horizontales déterminées dans le tableau ci-dessus sont prises en compte pour la
vérification de la stabilité de l’appui.
Choc des bateaux sur les piles :
Le choc éventuel d’un bateau sur un appui en rivière est assimilé à l’action d’une force
horizontale appliquée au niveau des plus hautes eaux navigables.
On admet que cette force est parallèle au sens du courant « choc frontal » ou bien
perpendiculaire au sens du courant « choc latéral » [10].
Tableau 81 : force horizontale due au choc de bateau sur les piles.
Nous avons la voie navigable de classe IV, donc nous penons : H=1000 kN appliquée à la
hauteur de 4,8m (PHE) de l’appui.
Le moment provoqué par le choc des bateaux est :

fleuve Comoé
𝑀𝑏 = 1000 ∗ 4,8 = 4800 𝑁. = 4,8 𝑘𝑁. 𝑚 à l’ELS.
𝑀𝑏 = 1,2 ∗ 4,8 = 5,76 𝑘𝑁. 𝑚 à l’ELU.

Calcul de l’excentricité de charge :
𝑀 5,76. 10−3
𝑒= = = 1,8. 10−4
𝑁 31,98
Calcul de l’effort de compression centré maximal supportable par le béton :
𝐿+𝑙
𝑁𝑏𝑚𝑎𝑥 = (𝜋 ∗ 𝑟 2 + ∗ ℎ) ∗ 𝑓𝑏𝑢 = (𝜋 ∗ 0,62 + 6,05 ∗ 1,2) ∗ 19,83
2
𝑁𝑏𝑚𝑎𝑥 = 166,39 𝑀𝑁
Calcul du coefficient de remplissage du diagramme de contrainte 𝜓1 :

𝑁𝑢 31,98
𝜓1 = = = 0,19 < 0,81
𝑁𝑏𝑚𝑎𝑥 166,39
2 1 + √9 − 12𝜓1
𝜓1 = 0,19 < = 0,66 → 𝜉 =
3 4(3 + √9 − 12𝜓1 )
1 + √9 − 12 ∗ 0,19
𝜉= = 0,16
4(3 + √9 − 12 ∗ 0,19
𝑒𝑁𝐶 = 𝜉 ∗ 𝜙 = 0,16 ∗ 1,2 = 0,192 > 𝑒 la section est entièrement comprimée et l’état limite
n’est pas atteint. La section sera ferraillée avec la section d’armatures minimales :
0,2
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 [ 𝐵; 4 𝑐𝑚2 /𝑚𝑙 𝑑𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒] = 𝑚𝑎𝑥[167,82 𝑐𝑚2 ; 73,08 𝑐𝑚2 ]
100
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 167,82 𝑐𝑚2 soit 40 HA 25
Semelle de liaison :
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour le dimensionnement des semelles de liaison
des pieux parmi lesquelles nous avons : la méthode de bielle, la méthode de calcul de la
semelle sous forme de poutre renversé, etc. dans ce cas présent, nous allons utiliser la
première méthode pour déterminer les armatures de la semelle.

fleuve Comoé
Figure 60 : vue en plan de la semelle de liaison
Charge de la semelle :
Poids propre de la semelle : 𝑔𝑠 = 0,80 ∗ 25 ∗ 1,03 = 20,6 𝐾𝑁/𝑚2

La charge verticale transmise par chaque colonne à la semelle :
𝑉 = 31983,0605 KN (ELU)
𝑉 = 23710,17 KN (ELS)
Poids de l’eau sur la semelle :
𝑃𝑒𝑎𝑢 = 𝜌 ∗ ℎ ∗ 𝑆𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = 10 ∗ 4,8 ∗ (10,50 ∗ 4 − (0,62 ∗ 𝜋 + 6,05 ∗ 1,2))
𝑃𝑒𝑎𝑢 = 1613,23 𝐾𝑁
1613,23
𝑃𝑒𝑎𝑢 = = 38,41 𝐾𝑁/𝑚2
10,5 ∗ 4
Avec h : hauteur d’eau (PHE)
𝜌: Masse volumique de l’eau;

La charge permanente totale sur la semelle est :
𝑔𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = 20,6 + 38,41 = 59,01 𝐾𝑁/𝑚2
• Armatures transversales
𝑁𝑠𝑒𝑟 (𝐴 − 𝑎)
𝐴𝑠𝑥 =
8𝑑𝑥 𝜎𝑠𝑡
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 59,01 ∗ 4 ∗ 10,50 + 23710,17 = 26188,59 KN

fleuve Comoé
𝐴 − 𝑎 4 − 1,40
𝑑𝑥 = = = 0,65
4 4
26,19 ∗ 2,6 ∗ 104

𝐴𝑠𝑥 = = 572,75 𝑐𝑚2
8 ∗ 0,65 ∗ 228,63
𝐴𝑠𝑥
𝐴𝑠𝑦 = = 143,19 𝑐𝑚2
4
Conclusion
Le ferraillage des appuis, du chevêtre et de la semelle a été déterminés par le logiciel RDM6
et la méthode des bielles.

fleuve Comoé
CONCLUSION GENERALE
La construction du pont de Bassawa est une étape très importante pour le désenclavement des
villes correspondantes et contribuera à la réduction de la pauvreté.
Ce travail nous a permis de comprendre les différentes étapes de calcul d’un pont à poutres
multiples sous chaussée à travées indépendantes, et ainsi de nous familiariser avec le béton
précontraint.
Par ailleurs, nous avons pu nous initier aux méthodes de calcul des principaux éléments
d’infrastructure des ouvrages d’art, en particulier celles des fondations superficielles.
Cette étude fut pour nous une occasion de percevoir les difficultés dans les différentes étapes de la
conception et du calcul d’un pont et cette première expérience servira de point de départ pour notre
métier futur.

fleuve Comoé
BIBLIOGRAPHIE
• (SETRA), S. E. (2007). Cours d'eau et ponts. France.
• Aménagement des routes principales. (Août 1994). SETRA.
• CALGARO, A. B.-G.-A. Conception des ponts. Technique de l'ingénieur.
• Freyssinet, S. (2014). Précontrainte Freyssinet. France : Soletanche Freyssinet.
• GUIDE DE CONCEPTION VIPP. SETRA.
• L'EMPLOI, A. (. (2009). RAPPORT D'AVANT PROJET DETAILLE. ABIDJAN.
• SETRA. (Juillet 2007). Appareils d'appui en élastomère fretté. France : SETRA.
• SETRA. (1975). Choc de bateau sur une pile de pont. Paris : SETRA.
• SETRA RST. (2013). Joints de chaussée de pont route. France : SETRA.
• Technologie des ouvrages d'art. (s.d.). Cours M. BOUSSO : ESEBAT DAKAR.
• THONIER, H. (1985). LE BETON PRECONTRAINT AUX ETATS-LIMITES. Paris.
• M. Ch. MASSONNET, COMPLÉMENTS À LA MÉTHODE DE CALCUL DES

PONTS À POUTRES MULTIPLES, ANNALES DE L’I.T.B.T.P, Janvier 1962,
Quinzième Année, N° 169.

fleuve Comoé
ANNEXES

fleuve Comoé
ANNEXE 1 : Résultats des sondages géotechniques

fleuve Comoé

fleuve Comoé
ANNEXE 2 : Paramètres géométriques approbatives des sections

Section d’about
Centre
moment Moment
Elément section gravité des Igi
statique d'inertie
section
1 0,221 1,955 0,432055 0,00031124 0,84497877
2 0,0777 1,8612012 0,14461533 1,7358E-05 0,26918697
3 0,0276 1,79130435 0,04944 4,1635E-06 0,08857575
4 0,526 1,1075 0,582545 0,07323333 0,72096628
5 0,1375 0,31363636 0,043125 0,00036695 0,01422396
6 0,14 0,1 0,014 0,00046667 0,00186667
Total 1,1298 1,26578033 1,93979839
Section d’about + hourdis

fleuve Comoé
Centre
moment Moment
statique d'inertie
section
1 0,221 1,955 0,432055 0,00031124 0,84497877
2 0,0777 1,8612012 0,14461533 1,7358E-05 0,26918697
3 0,0276 1,79130435 0,04944 4,1635E-06 0,08857575
4 0,526 1,1075 0,582545 0,07323333 0,72096628
5 0,1375 0,31363636 0,043125 0,00036695 0,01422396
6 0,14 0,1 0,014 0,00046667 0,00186667
7 0,558 2,12 1,18296 0,00186 2,5097352
Total 1,6878 2,44874033 4,44953359
Section médiane

fleuve Comoé
Centre
moment Moment
statique d'inertie
section
1 0,221 1,955 0,432055 0,000311242 0,84497877
2 0,0777 1,8612012 0,14461533 1,73577E-05 0,26918697
3 0,0555 1,75513514 0,09741 4,16348E-06 0,17108021
4 0,2651 1,2025 0,31878275 0,073233333 0,41541391
5 0,184 0,36521739 0,0672 0,000366951 0,02698899
6 0,14 0,1 0,014 0,000466667 0,00186667
Total 0,9433 1,07406308 1,72951551
Section médiane + hourdis
Centre
moment Moment
statique d'inertie
section
1 0,221 1,955 0,432055 0,000311242 0,84497877
2 0,0777 1,8612012 0,14461533 1,73577E-05 0,26918697
3 0,0555 1,75513514 0,09741 4,16348E-06 0,17106608
4 0,2651 1,2025 0,31878275 0,032077652 0,41541391
5 0,184 0,36521739 0,0672 0,000366951 0,02677333
6 0,14 0,1 0,014 0,000466667 0,00186667
7 0,558 2,12 1,18296 0,00186 2,5097352
Total 1,5013 2,25702308 4,23902092

fleuve Comoé
B- Paramètres géométriques corrigés des sections
Section 00L
Σ moment Σ moment
Σ Section
statique des quadratique
des câbles
câbles des câbles
153,93791 13924,33 1685469
38,465
poutre
Poutre+hourdis
seule
Bnette Bbrute - Bcâble 1,114406 Bnette Bbrute - Bcâble 1,672406

S/∆net Sbrute - Scâbles 1,251856 S/∆net Sbrute - Scâbles 2,434816
I/∆brut - I/∆brut -
I/∆net 1,922944 I/∆net 4,432679
I/∆câbles I/∆câbles
V' Snet/Inet 1,123339 V' Snet/Inet 1,455876
V h-V' 0,896661 V h-V' 0,764124
IG I/∆net - V'*Snet 0,516685 IG I/∆net - V'*Snet 0,887889
IG/(Bnet*V*V' IG/(Bnet*V*V'
ῤ 0,460302 ῤ 0,477231
) )
Section à X=4,95
Poutre +
Poutre seule
hourdis
Σ moment Σ moment Σ moment Σ moment

Σ Section des Σ Section des
statique des quadratique statique des quadratique
câbles câbles
câbles des câbles câbles des câbles
192,4223875 12731,915 1806469,88 153,93791 4823,511 180502,013
38,465
poutre seule Poutre+hourdis

I/∆net 1,727710 I/∆net 4,220956
V h-V' 0,867686 V h-V' 0,705693
ῤ IG/(Bnet*V*V') 0,534199 ῤ IG/(Bnet*V*V') 0,519270

fleuve Comoé
Section à X=9,8
Poutre +
Poutre seule
hourdis

Σ Section des Σ Section des
câbles câbles
230,906865 3575,55254 74315,80844 153,93791 3092,586 74153,212
38,465

I/∆net 1,728774 I/∆net 4,238278
V h-V' 0,865820 V h-V' 0,695556
Section à L/2
Poutre +
Poutre seule
hourdis

Σ Section des Σ Section
câbles des câbles
230,906865 3096,4325 33454,9338 230,90687 2692,55 33454,934
38,465

I/∆net 1,729181 I/∆net 4,238686
V h-V' 0,855732 V h-V' 0,695232
fleuve Comoé
ANNEXE 3 : Tracé de courbe pour la détermination des coefficients de Guyon

Massonet
Poutre de rive
4,00
y = -0,0005x4 + 0,001x3 + 0,0498x2 + 0,3793x + 0,64
3,50
3,00
2,50
2,00
Titre de l'axe
1,50 K
Poly. (K)
1,00
0,50
0,00
-6,000 -4,000 -2,000 0,000 2,000 4,000 6,000
-0,50
-1,00
Titre de l'axe
Poutre intermédiaire
1,60
1,40
1,20
1,00
Titre de l'axe
0,80
K
0,60 Poly. (K)
y= -3E-06x6 + 0,0001x5 + 0,0005x4 - 0,007x3 - 0,0389x2 + 0,2084x + 1,2863
0,40
0,20
0,00
-6,000 -4,000 -2,000 0,000 2,000 4,000 6,000
Titre de l'axe

fleuve Comoé
ANNEXE 4 : Note d’hypothèses générales
BAEL : Section d’armatures – Flexion simple

fleuve Comoé

fleuve Comoé
ANNEXE 4 : Plans de ferraillage des éléments du ponts
Ferraillage du Chevêtre
Ferraillage de la prédalle
Ferraillage de l’entretoise

fleuve Comoé
Ferraillage du bossage d’appui
Ferraillage du hourdis

fleuve Comoé
Ferraillage de la pile
Ferraillage de la semelle

fleuve Comoé
Coupe longitudinale
Coupe tranversale

fleuve Comoé
ANNEXE 5 : Estimation du cout global des travaux

fleuve Comoé

Memoire - Konan Franck Armel Corrigé

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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE ET DE

ECOLE SUPERIEURE D’ELECTRICITE,

PROJET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

CONCEPTION ET LE DIMENSIONNEMENT D’UN PONT A POUTRES EN BETON

AUTEUR : KONAN FRANCK ARMEL

ANNEE ACCADEMIQUE : 2021-2022

A mes frères qui me sont chers

A mes cousins et cousins qui m’ont soutenu de près ou de loin

A mon Patron et mes collègues de services

A mes amis que je connais et j’aime bien

i Konan Franck Armel

Pour aboutir à l’élaboration de ce travail, il a fallu la présence de certaines personnes. Ces

• Le Directeur Général de HYDRO-CO d’avoir accepté de m’accueillir au sein de sa

• L’ensemble du corps professoral de l’Ecole Spéciale du Bâtiment, des Travaux

• Monsieur M’bra Valery, pour m’avoir proposé le thème,

• Mes collègues KONAN Kouamé Gervais, KOUADIO Aboh Albert, AMANI

• L’ensemble du personnel de la Direction des Etudes et Contrôle ;

• Mes promotionnaires ; HASSANE Djingarey, KOUAKOU Yao Amos et bien

• L’ensemble des étudiants en Master 2 Génié Civil ;

ii Konan Franck Armel

Hydrologie – Géotechnique – Topographique – Pont – Précontrainte - Structural

iii Konan Franck Armel

iv Konan Franck Armel

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

BAEL : béton armé aux états limites

v Konan Franck Armel

LISTE DES TABLEAUX

vi Konan Franck Armel

Tableau 40 : Pertes dues au retrait du béton ............................................................................ 72

vii Konan Franck Armel

Tableau 76 : Résultat du denouncement. ............................................................................... 121

LISTE DES FIGURES

viii Konan Franck Armel

Figure 35 : Étude du hourdis, effort tranchant, disposition défavorable Bt ............................. 90

ix Konan Franck Armel

x Konan Franck Armel

I. GENERALITE SUR LES PONTS ............................................................................ 16

xi Konan Franck Armel

2.2. Charges routières ............................................................................................ 26

xii Konan Franck Armel

2.2. Calcul du CRT de la poutre intermédiaire ..................................................... 49

xiii Konan Franck Armel

1.3. Pertes de tension dues à la déformation instantanée du béton ....................... 70

xiv Konan Franck Armel

8.3 -Etude de la flexion totale du hourdis ........................................................... 104

xv Konan Franck Armel

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 135

xvi Konan Franck Armel

En effet, ce qui va engendrer l’avènement des investisseurs dans le but d’améliorer le

1 Konan Franck Armel

2 Konan Franck Armel

3 Konan Franck Armel

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE HYDROLOGY CONSULTING

4 Konan Franck Armel

5 Konan Franck Armel

L’objectif du bureau d’études et de contrôle HYDRO-CO est de veiller à ce que l’exécution de

Ci-après, l’organigramme décrivant cette organisation.

Ingénieur en génie civil et rural

ETUDES ET EXPRTISE MAITRISE D’OEUVRE

DEPARTEMENT PONTS DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT

6 Konan Franck Armel