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Chap 1
Chap 1
Contexte
Cette étude s’inscrit dans une vision plus large, visant à optimiser les performances
des moteurs Diesel, grâce à des solutions innovantes liées à la technologie qui vise à offrir une
approche fiable et durable des moteurs Diesel.
Alors une maintenance préventive s’inscrit dans un contexte global de la gestion des
équipements et la recherche de l’optimisation des performances de ce dernier, contrairement à
la maintenance corrective qui consiste à intervenir uniquement après qu’une panne est
survenue.
Problématique : Comment prévenir les pannes et défaillances avant que ce dernier ne tombe
complément en panne.
Hypothèse :
Objectifs
Diminuer le coup pour mieux maximiser le profit, la maintenance préventive a pour objectif
principal de :
Prérequis
Moteur
Technique de maintenance
Mathématique
Logiciel de simulation
Méthodologie :
La recherche scientifique
L’interview
Le cas pratique
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE MOTEUR DIESEL ET LA
MAINTENANCE INDUSTRIELLE
1.1. Introduction
Nous avons commencé ce chapitre par un aperçu historique sur l’invention du moteur
Diesel, ainsi que la définition du moteur thermique dans lequel nous avons détaillé les différents
organes fixe et mobile. Nous avons expliqué le principe de fonctionnement aux différentes
étapes du cycle théorique, le type de moteur, cycle réel ainsi que l’épure circulaire
Le moteur Diesel doit son nom à son inventeur, l’ingénieur allemand RODULF
DIESEL né le 18 mars 1958 à Paris, qui en 1973 publia après de longues études un ouvrage
intitulé « théories et construction thermique rationnel ».
1.1 Définition
C’est une machine qui transforme l’énergie chimique ou calorifique due à la combustion du
combustible en mouvement de rotation pour effectuer un travail mécanique.
Ces moteurs ont pour caractéristique principale que le combustible est injecté directement
dans l’espace du cylindre situé au-dessus du piston formant une chambre de combustion
comme illustrer par la figure 1-1. [6]
Dans ces moteurs, une compression très élevée est indispensable pour le fonctionnement du
moteur, ce qui nécessite un volume très réduit de la chambre de combustion. Pour diminuer
les pertes des chaleurs, on réduit la surface autant que possible (forme semi sphère) et pour
éviter le contact du combustible avec la paroi froide du cylindre, on aménage cette chambre
dans le fond du piston dont la partie latérale est approchée au maximum du fond du cylindre.
1.3.1.1. Avantages
La perte de chaleur étant faible, le démarrage à froid peut se faire sans l’aide
d’un dispositif de secours.
1.3.1.2. Inconvénients
L’injecteur a plusieurs orifices très étroits et s’encrasse plus facilement, c’est pourquoi
l’injection directe ne trouve qu’une application restreinte en automobile et surtout
réservée aux moteurs de grande puissance ;
Dans ce type de moteur, le combustible à la sortie de l’injecteur ne pénètre pas directement dans
le cylindre (figure 1-2). [5], mais dans une chambre séparée appelé chambre de précombustion,
communiquant avec le cylindre par une ou plusieurs ouvertures de petit diamètre ou par un
canal de longueur variable.
La chambre dont le volume est toujours petit est aménagée soit au centre, soit latéralement au
fond du cylindre. L’injection s’effectue toujours dans cette chambre du côté opposé à la
communication avec le cylindre, en réduisant le refroidissement de la culasse dans le
voisinage de la chambre. On maintient cette dernière à une température relativement élevée.
1.3.2.1. Avantages
Pression d’injection plus faible, d’où moins d’exigence aux pompes et injecteur
au point de vue effort ;
Comme la pulvérisation parfaite et la dispersion ne doivent plus être assurées
par l’injecteur on utilise des injecteurs à un seul orifice relativement grand ;
Pression maximale plus faible qu’en injection directe, il y a moins d’usure au palier ;
1.3.2.2. Inconvénients
1. Capteur de pression ;
2. Rampe ;
3. Régulateur de pression ;
4. Injecteur ;
Le système d'injection haute pression à rampe commune consiste à alimenter, à l'aide d’une
pompe haute pression pilotée électroniquement, une rampe commune qui assure la fonction
d'accumulateur du carburant. Cette rampe est connectée à des injecteurs qui assurent une
pulvérisation très fine directement dans la chambre de combustion grâce à une pression
comprise entre 1350 et 1400 bars (contre 900 bars pour une pompe d'injection normale). Cette
pulvérisation très fine permet d'améliorer la combustion.
1.3.3.1. Avantages
1.3.3.2. Inconvénient
En se basant sur la figure 1-4 nous avons les organes tels que :
Les pistons : plus longs que ceux du moteur à explosion, ils portent plus des segments
Le vilebrequin et bielle ;
Le carter : demi carter supérieure généralement d’une pièce avec le bloc mais pouvant
être une pièce avec le bloc ;
Le volant moteur ;
Le filtre à air ;
La Pompe à huile ;
Le Filtre à huile ;
Les tubulures ;
1.5. Principe de fonctionnement du moteur Diesel et différents cycles de fonctionnement
Les moteurs Diesel fonctionnent selon un principe unique : l'air aspiré dans la chambre de
combustion est fortement comprimé, ce qui le chauffe à une température élevée. À ce
moment précis, du carburant Diesel est injecté, s'enflammant spontanément dans l'air chaud
et produisant une combustion explosive qui propulse le piston vers le bas, générant ainsi de
la puissance. Ce cycle se répète à chaque tour du moteur. (Figure 1-5). [4]
Figure 1-5 : Principe de fonctionnement d’un moteur Diesel. [4]
On appelle cycle, l’ensemble des phases qui se succèdent dans le moteur, dans notre cas le cycle
comprend quatre phases ou temps. Le cycle de fonctionnement d’un moteur Diesel est un cycle
à quatre temps ce qui signifie qu’il nécessite quatre mouvements du piston pour compléter un
cycle, pour deux tours du vilebrequin.
1.5.2.1. Cycle théorique
Cette théorie est inspirée du cycle de Carnot, basé sur l’hypothèse de deux transformations
adiabatiques réversibles (isentropique), une transformation isobare (combustion) et une
évolution isochore (volume constant) comme montre la figure 1-6. [5]
Le piston créant un vide relatif dans le cylindre et la pression atmosphérique pousse l’air
extérieur dans le cylindre. Il y a admission de l’air dans le cylindre.
Le piston se déplaçant du PMB vers le PMH en comprimant l’air frais qui se trouve emprisonné
dans le cylindre à une pression de l’ordre de 350 à 500Pa ce qui le porte à une température
voisine de 500 à 600°C. Dans cette phase, la pression augmente suite à une diminution de
volume et une augmentation de la température.
Troisième temps : Combustion et détente (figure 1-9) [8]
Le piston est au PMH, l’air comprimé est porté à haute température, on injecte de gasoil
finement pulvérisé dans la chambre de combustion. La pression d’injection doit être supérieure
à la pression régnant dans le cylindre pour permettre l’introduction du combustible.
Pendant ce temps le piston subit une poussée vers le bas, ce qui va créer la diminution de la
pression par l’augmentation du volume offert comme résultat la pression est presque constante
pendant toute la durée de la combustion ensuite il se produit une détente adiabatique. Cette
phase est appelle temps moteurs.
La soupape d’échappement s’ouvre, il s’ensuit une retombée instantanée de pression ensuite les
gaz brûlés sont chassés par le piston qui remonte vers le PMH. La température tombe à 500°C
environ, la soupape d’admission s’ouvre et le cycle recommence.
En pratique, le cycle réel présente les quatre distinctions de retards et d’avancement suivantes
par rapport au cycle idéal représenté (figure1-11). [1]
Il y a une certaine inertie de l’air dans le cylindre donc la pression dans le cylindre est inferieure
a la pression atmosphérique.
L’air lancé vers le fond du cylindre continuera à se tasser alors que le piston commence monter
vers le PMH en deuxième temps, on a un retard à la fermeture d’admission (RFA) pour
obtenir un meilleur remplissage de cylindre en air frais. [1]
Il faut un temps pour que la combustion se poursuive et qu’on atteigne la pression maximale.
La détente est polytropique, en fin de détente il y a encore une pression élevée ne produisant
plus que peu d’effet moteur mais pouvant faciliter la sortie du gaz bruler à l’avance à
l’ouverture de l’échappement (AOE).
Epure circulaire
Les cylindres sont placés les uns à côté des autres, dans l'industrie automobile, les moteurs de
petite cylindrée sont souvent des moteurs avec cylindres en ligne, depuis plus de 30 ans, les
moteurs à quatre cylindres en lignes sont devenus la norme dans l'industrie automobile
Ces moteurs sont réputés pour leur douceur de fonctionnement. Les moteurs en ligne peuvent
être montés dans le sens de la longueur ou de la largeur.
1.6.2 Moteur en V :
Les cylindres sont alignés en deux rangs décalés d'un certain angle (de 15° à 135°), ce type de
moteur est plus compact qu'un moteur en ligne, ce moteur est aussi robuste, il est aussi plus
large, mais plus petit en hauteur et longueur.
Les moteurs en V peuvent également être montés dans le sens de la longueur ou de la largeur,
le nom de moteur en V est dû au fait que les rangées de cylindres peuvent être agencées en
forme de V.
Figure 1-15 Moteur V [10]
Les cylindres sont opposés et à l'horizontale (Les cylindres sont face à face), appelés « Boxer
», ces moteurs permettent d'abaisser le centre de gravité des voitures. Les pistons se déplaçant
dans un même plan horizontal mais dans des directions opposées, les forces d'inertie du premier
et du second ordre sont équilibrées. Par contre dans un bicylindre, les couples d'inertie du
premier et du second ordre ne sont pas équilibrés en raison du fait que les cylindres opposés ne
sont pas dans le même plan transversal.
Dans le cas d'un moteur à 4-cylindres, tant les forces que les couples d'inertie du premier ordre
sont équilibrés.
1.6.4 Moteur en W :
À trois cylindres : chaque cylindre est décalé par rapport à l'autre d'un certain angle,
par exemple : angle du premier par rapport au deuxième : 15°, angle du troisième par
rapport au premier : 30°. Appelé aussi moteur « en éventail ».
En V: les cylindres des deux lignes sont eux-mêmes disposés en quinconce,
permettant de diminuer un peu la longueur du bloc.
Aujourd'hui, ce type de moteur est surtout utilisé dans les avions à hélices, sur les avions, il
est très important que le moteur puisse être refroidi directement. Ce moteur fournit une très
grande puissance, ce que nécessite justement un avion.
1.6.5 Moteur en U :
Appart le combustible utilisé, les moteurs a essences et les moteurs diesels possèdent une
principale différence qui réside dans le mode d'inflammation du carburant.
L'essence a besoin d'une étincelle pour s'enflammer (étincelle produite par la bougie) tandis que
le diesel fonctionne par auto-inflammation (le fluide s'enflamme spontanément lorsqu'il atteint
environ 250°C).
1 Conclusion partielle
2. MAINTENANACE INDUSTRIELLE
2.1 Introduction :
L’accroissement de la disponibilité des équipements peut être obtenu par l’amélioration de
la fiabilité des unités fonctionnelles mais aussi par la mise en œuvre d’une stratégie de
maintenance adaptée à l’installation étudiée.
Avec l’automatisation à grande échelle qui arrive juste à temps, la prise en charge des
équipements est assurée par un suivit a juste prêt via la maintenance qui fait partie intégrante
des stratégies d’entreprise, au même titre que la qualité et l’innovation.
2.2 Définition de la maintenance
C’est l’ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management
durant le cycle de vie d’un bien, destinées à les maintenir en bon état.
2.2.1 Les objectifs de la maintenance
Selon la politique de maintenance de l’entreprise, les objectifs de la maintenance seront :
La disponibilité et la durée de vie du bien ;
La s sécurité des hommes et des biens ;
La qualité des produits ;
La protection de l’environnement ;
L’optimisation des couts de maintenance etc.
La maintenance préventive :
Systématique ; et
Conditionnelle
La maintenance corrective :
Dépannage ; et
Réparation
La stratégie de maintenance est une méthode de management utilisée en vue d'atteindre les
objectifs de maintenance.
.
2.3.1 Maintenance préventive
C’est la maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et
destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d’un bien.
C’est une maintenance préventive basé sur une surveillance du fonctionnement du bien ou des
paramètres significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découle.
En général, l'inspection peut être réalisée avant, pendant ou après d'autres activités de
maintenance.
La réparation : Ce sont les actions physiques exécutées pour rétablir la fonction requise
d'un bien en panne.
Le TTR est le temps durant lequel on intervient physiquement sur le système défaillant. Il
débute lors de la prise en charge de ce système jusqu'après les contrôles et essais avant la remise
en service.
La MTTA : La MTTA est une moyenne des temps techniques d'arrêt (TTA).
Les temps techniques d'arrêt sont une partie des temps d'arrêt que peut connaître un système de
production en exploitation. Ils ont pour cause une raison technique et, ce faisant, sont à
distinguer des arrêts inhérents à la production (attente de pièce, de matière, d'énergie,
changement de production, etc.)
La maintenance sur cite : l’intervention est directement réalisée sur le matériel en place
La maintenance en atelier : le matériel à réparer est transporté dans un endroit, sur le
site approprié à l’intervention.
La maintenance chez le constructeur ou une société spécialisée : le matériel est alors
transporté pour que soient effectuées les opérations nécessitant des moyens spécifiques.
Il s’agit d’une représentation arborescente des liaisons significatives entre un résultat, l’effet,
et les causes susceptibles d’en être à l’ origine.
Figure 2-3 Représente le diagramme cause-effet
Il s’agit d’une méthode de choix qui permet de déceler entre plusieurs problèmes, ceux qui
doivent être abordés en priorité. La courbe ABC permet donc de distinguer de façon claire les
éléments important de ceux qui le sont moins et ceci sous la forme d’une représentation
graphique. Cette règle de répartition a été définie par Wilfredo PARETO (socio-économiste
Italien en 1848-1923) on l’appelle aussi la règle de 80-
C’est l’ensemble des propriétés qui décrivent la disponibilité et les facteurs qui la
conditionnent entre autres :
La fiabilité
La maintenabilité
La logistique de la maintenance
2.9.2 La disponibilité
C’est l’aptitude d’un bien à être en état d’accomplir une fonction requise dans des conditions
données, à un instant donné ou durant un intervalle de temps donné, en supposant que la
fourniture des moyens extérieurs nécessaires est assurée.
2.9.3 La fiabilité
C’est l’aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise, dans des conditions données,
durant un intervalle de temps donné.
1.9.4 La maintenabilité
Dans des conditions données d'utilisation, aptitude d’un bien à être maintenu ou rétabli dans
un état où il peut accomplir une fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans
des conditions données, en utilisant des procédures et des moyens prescrits
Le taux de défaillance
2.1 Définition
soit la fonction λ(t) qui représente la probabilité d'apparition d'une défaillance d'un
équipement à l'instant t : c'est le taux de défaillance instantané. Par conséquent, l'appareil
considéré est encore en fonctionnement à l'instant t.Le taux de défaillance s'exprime le
plus souvent en pannes / heure
Elle représente des variations de la fonction λ(t) d’un équipement au long de sa durée de
vie une courbe en forme de baignoire. Cette évolution est fréquemment vérifiée sur les
systèmes industriels.
La fiabilité R(t) représente la probabilité pour qu´une entité accomplisse une fonction
requise, dans des conditions données, pendant un intervalle de temps donné.
Remarque : On peut être amené à utiliser aussi la fonction de répartition F(t) qui est la
fonction complémentaire de R(t) :
Le modèle exponentiel
Le modèle de Weibull
2.5 Le modèle exponentiel
Il s’applique lorsque le taux de défaillance λ est considéré constant. C’est le cas de la période
de maturité. Les pannes sont peu nombreuses et imprévisibles (aléatoires).
MTBF :
La loi de Weibull est un modèle couramment employé pour modéliser la durée vie d'un
matériel.
Cela permet de déterminer par exemple les périodicités dans le cas d'une maintenance
préventive systématique.
La loi de Weibull est très souple d'utilisation, ce qui lui permet de s'ajuster à un grand
nombre d'échantillons prélevés au long de la vie d'un équipement. Elle couvre les cas de
taux de défaillance variables, décroissants (périodes de jeunesse), ou croissant (période
de vieillesse). Elle permet d'ailleurs, à partir des résultats obtenus de déterminer dans
quelle période de sa vie se trouve le système étudié.