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Les Équipements
Les Moteurs Thermiques
Exemples :
Les moteurs à combustion externe sont des moteurs où le système (air) est recyclé, sans
renouvellement, ce qui nécessite alors 2 sources de chaleur :
Machine à vapeur
Moteur Stirling
Le moteur Stirling, appelé parfois moteur à combustion externe ou moteur à air chaud est
inventé en 1816 dont on reparle de plus en plus aujourd’hui.
La chaleur est produite par une combustion dans une chambre à volume variable et elle
est utilisée pour augmenter la pression au sein d’un qui remplit cette chambre. Cette
augmentation de pression se traduit par une force exercée sur un piston force qui
transforme le mouvement de translation du piston en mouvement de rotation du
vilebrequin.
Un moteur Diesel est un moteur à explosion dont l'allumage n'est pas commandé, mais
spontané, par phénomène d'autoallumage et n'a donc pas besoin de bougies d'allumage.
Cela est possible grâce à l'utilisation d'un très fort rapport volumétrique de compression
d'environ 16 à 18, permettant d'obtenir une température de 800 ˚C. Des bougies de
préchauffage sont souvent utilisées pour augmenter la température de la chambre de
combustion, mais leur présence n'est pas
systématique.
La machine à vapeur
Les applications des machines à vapeur ont été reconnues dans le secteur
ferroviaire ou dans quelques industrie il y plusieurs années .Celles-ci permettaient
la mise en œuvre de machine outils par l’intermédiaire de courroies. On utilise
aujourd’hui le principe de la machine à vapeur pour la production d’électricité
dans les centrales thermiques.
Les turbines sont utilisées sur les sites pétroliers soit offshore, soit onshore.
Le moteur Stirling
D’autres applications sont utilisées dans le domaine spatial pour certains satellites
car les différences de températures sont importantes.
On utilise le moteur Diesel lorsque l'on a un besoin d'un couple important ou d'un
bon rendement. En revanche, il est rarement utilisé sur les motos et les avions,
notamment pour une question de poids embarqué. Il est très souvent utilisé dans
le secteur pétrolier pour entraîner des alternateurs ou des pompes incendie
notamment.
4. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Nous aborderons dans ce cours uniquement les principes de fonctionnement des
moteurs à combustion interne.
4.1.1. Terminologie
Points Morts : Position extrême du piston en haut ou en bas, pour un moteur vertical
Volume mort : C’est le volume de la chambre de combustion quand le piston est au PMH
4.1.2. Formules
La puissance maximale (en watt) : couple (N.m) x((2x pie x régime moteur (tour minute))
/ 60)
4.1.3. Définitions
Puissance
C’est le travail fourni par une machine divisé par le temps mis pour le réaliser :
P= W / T
1 ch = 736 watts
Couple
Par définition
le couple est un ensemble de deux forces nommé F elles peuvent être parallélle ou
opposées de même intensité. Le couple d’un moteur est le travail fourni par la
combustion qui applique une pression P sur la surface du piston S
La source d'énergie est identique, mais le fonctionnement diffère, le moteur 2 temps n'a
pas de soupapes, il n'a pas non plus de carter d'huile, le graissage se fait par adjonction
d'huile spéciale moteur 2T à l'essence. Exemple les moteur 2 temps des deux roues
La grande majorité des moteurs actuels fonctionnent sur une base de 3% voir
moins, certains moteurs anciens sont réglés pour du 4 à 5%.
Nous avons toujours un temps compression explosion, mais les gaz sont éjectés à la
descente du piston par la lumière d'échappement et le mélange air, essence, huile, est
poussé vers le haut du piston par la lumière de transfert.
Le piston en remontant crée une dépression dans le carter, qui permet d'aspirer le
mélange, air, essence, huile, et ainsi de lubrifier les pièces du moteur, le cycle,
compression, explosion, recommence. On constate que à chaque position haute du piston
correspond une explosion, source d'énergie.
Les moteurs "deux temps" utilisent les deux côtés du piston : la partie supérieure pour les
phases de compression et de combustion et la partie inférieure pour assurer le transfert
des gaz d'admission (et par voie de conséquence, d'échappement). Ils épargnent ainsi les
mouvements (donc latences, frottements, etc.) de deux cycles non producteurs d'énergie
et produisent davantage de couple et de puissance.
Il existe quelques exceptions sur des moteurs dits « cathédrales » munis de soupapes et
de lumière
Essence avec ou sans plomb: actuellement ces moteurs tournent au sans plomb, pour
les modèles anciens, mais cela ne pose pas de problème si vous faites un mélange
correct.
Un mélange trop riche pourcentage d'huile supérieur aux indications) aura pour effet
d'entraîner l'encrassement du moteur et de la bougie, mais aussi de diminuer le
rendement du moteur, qui ne pourra alors donner toute sa puissance.
Un mélange trop pauvre (pourcentage d'huile inférieure aux indications) aura pour
effet un mauvais graissage des pièces en mouvement et pourra entraîner le blocage du
moteur.
ADMISSION : comme sur le moteur diesel, la phase d'admission permet à l'air d'entrer,
toutefois, l'essence est injectée en même temps. Le cylindre se remplit du mélange.
COMPRESSION : le piston remonte et comprime l'air car les deux soupapes sont
fermées. La compression n'est pas trop forte car sinon le mélange pourrait exploser avant,
ce qui pourrait abîmer le moteur. En fait, l'essence contient un produit retardant le point
d'ignition.
COMBUSTION DETENTE : les soupapes sont fermées. Une étincelle est alors produite,
le mélange brule créant une surpression qui pousse le piston vers le bas (et fait tourner le
vilebrequin). La température instantanée des gaz peut atteindre 2000 à 3000°C.
Le diesel (ou gasoil) est un carburant particulier : il ne s'enflamme pas à l'aide d'une
étincelle mais mélangé à l'air, sous haute pression (et une température minimum). Ici
dessous exemple d’un moteur 4 temps.
Il faut donc 4 ensembles (piston cylindre) pour permettre au moteur de tourner rond. Ces
ensembles sont décalés de 180° (2x360° divisé par 4). Ci-dessous, les 4 étapes
effectuées par un seul ensemble. Grâce au décalage, chaque piston fournit un effort lors
de la combustion d'un demi-tour, ce qui entraîne le vilebrequin.
(Ce moteur est un ancien type à carburation, plus utilisé de nos jours)
Figure 15: Coupe transversale d'un moteur diesel avec injection directe
Caches culbuteurs
C’est un simple capot recouvrant les culbuteurs permettent d’une part d’évité au graissage
de se vaporiser sur le moteurs et risquer un incendie et d’autres part de protéger les
culbuteurs.
Culasse
Le joint de culasse
Le bloc moteur
Le carter d’huile
Il reçoit la quantité
d’huile nécessaire à la
lubrification,la pompe à
huile aspire dans le
carter et mes sous
pression le circuit
d’huile ,pour entre
autres lubrifier les
partie mécaniques
(voir chapitre
lubrification)
Bougie
Arbre a came
Monté sur un arbre, cette pièce non circulaire sert à transformer un mouvement rotatif en
mouvement de poussée. C’est elle qui permet l’ouverture des soupapes d’admission et
d’échappement. L’arbre à came tourne à ½ fois la vitesse du vilbrequin
Soupape
Piston
Bielle
Vilebrequin
Il tourne dans le bloc moteur par les tourillons et reçoit les têtes de bielles fixées sur les
manetons
Distribution
Mécanisme de régulation
d’entrer et de sortie des gaz
à travers la chambre de
combustion. Créant une
parfaite coordination entre
les arbres à came et le
vilebrequin.
En ligne
En V
A plat ou Boxer