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Département de Pétrochimie
Chapitre I
Machines Thermiques
1. Généralités sur les machines thermiques
1.1.1 Les machines alternatives à combustion externe
1.1.2 Les machines alternatives à combustion interne
1.1.3 Développement chronologique:
1.1.4 Propriétés du moteur à combustion interne
1.1.5 Turbines à combustion externe
1.1.6 Turbine à gaz : Turbines à combustion interne
1.2 Cycle de CARNOT
1.21. Description du cycle
1.2 2. Machine de Carnot où le système est un gaz parfait
1.2.. Performance d'une machine de Carnot
1.2 4. Rendement d'un moteur de Carnot
1.2.5 Coefficient de performance frigorifique d'une machine de Carnot
1.2.6 Coefficient de performance thermique d'une machine de Carnot
1.2 7. Théorème de Carnot
1.3 Turbines à vapeur
1.3.1 Cycle de RANKINE
1.3.2 Hypothèses de travail
1.3.3 Cycle de HIRN
1.3.4 Cycle de Hirn avec resurchauffe
1.3.5 Cycle avec soutirage
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Dans les machines alternatives la variation du volume est obtenue par un mouvement
alternatif du piston qui est transformé en mouvement rotatif du vilebrequin
par l'intermédiaire du système bielle-manivelle. Les premières machines à vapeur
furent réalisées successivement par Papin, Newcomen et Mauroy au début du 18e
siècle. Dans ces machines, la vapeur provenant de la chaudière pénètre directement
dans le cylindre. Les communications entre la chaudière et le cylindre sont régulées
par des robinets manouvres par des hommes. Malgré l'automatisation de l'admission et
de l'échappement de la vapeur proposée par Watt, en équipant les machines d'un «
tiroir de distribution », le rendement reste très faible. De plus ces machines
présentaient deux autres inconvénients principaux :
2. un encombrement important
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1860 : Cycle de Lenoir moteur a deux temps avec piston a doublé et, la pression
agissant à chaque demi-tour sur l'une des faces du piston. 1862 : Cycle de Beau de
Rochas. Beau de Rochas propose un moteur _a quatre temps. La même année Otto
(Allemagne) réalise le moteur à quatre temps.
1892 : Cycle Diesel. Diesel dépose un brevet sur un moteur à allumage par
compression à l'origine il souhaitait bruler de la poussière de charbon dans de l'air
surchauffé et comprimé. Son moteur commencera à fonctionner avec une injection
d'huile lourde.
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_ Un taux de compression faible pour les moteurs à essence (8 à 10), plus élevé (pour
le moteur diésel).
Principe :
Un fluide préalablement chaud ou surchauffé par une source extérieure (Gaz, fuel, ...)
met en mouvement rotatif un arbre sur lequel sont fixées des aubes. Contrairement aux
machines alternatives elles transforment de façon continue l'énergie thermique
en énergie mécanique. Il en résulte une amélioration du rendement par rapport aux
machines alternatives ainsi que la possibilité de travailler sur des machines de grosses
puissances.
Une turbine est constituée d'un rotor comprenant un arbre sur lequel sont fixées les
aubes et, d'un stator constitué d'un carter portant des détecteurs.
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Applications :
Les turbines à vapeur sont très employées dans les centrales thermiques de forte
et moyenne puissance pour la production d'électricité. Elles sont également employées
dans le domaine de la propulsion navale. Pour les petites puissances la fonction
d'entrainement est en voie de disparition au profit des moteurs électriques.
Une turbine à gaz est un moteur thermique produisant de l'énergie mécanique à partir
de l'énergie contenue dans un hydrocarbure.
Principe :
Applications :
Les turbines à gaz sont employées dans la propulsion de navires, d'avions. Comme la
turbine à vapeur la turbine à gaz est également employée dans la production
d'électricité et d'une façon générale pour toutes les applications dont le régime et la
charge sont constantes.
- taux de compression,
- température de combustion
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Quand il est moteur, il s'agit du cycle le plus efficace pour obtenir du travail à partir de
deux sources de chaleur de températures constantes, considérées comme
des thermostats. Il est alors décrit dans le sens anti-trigonométrique (sens des aiguilles
d'une montre) dans un diagramme de Clapeyron. Le cycle inverse (parcouru dans le
sens trigonométrique, sens inverse des aiguilles d'une montre) est le moyen le plus
efficace de transférer de la chaleur d'une source froide à une source chaude à
partir d'une source de travail.
L'efficacité des autres cycles et des machines réelles est comparée à celle du cycle de
Carnot par le biais du rendement, un nombre sans dimension compris entre 0
(efficacité nulle) et 1 (efficacité parfaite).
Il fut publié par Sadi Carnot en 1824 dans son unique ouvrage Réflexions sur la
puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance 2 et
permit d'ouvrir la voie à la formulation du second principe de la thermodynamique.
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- AB : détente isotherme ;
- BC : détente adiabatique ;
- CD : compression isotherme ;
- DA : compression adiabatique
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avec :
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Les quatre étapes du moteur de Carnot, réalisées avec une quantité de masse fixe en les
séparant dans le temps. Le cycle est tel que lorsque les étapes sont effectuées dans
l’ordre inverse (1 4 3 2 1), les transferts sont exactement
opposés.
Raisonnons par unité de masse et calculons les chaleurs échangées avec l'extérieur
donne
ce qui, avec les deux premiers, conduit à : (< 0) d'où (si < ).
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Le travail reçu est donné par le premier principe qui nous dit qu'au bout d'un cycle
la variation d'énergie interne est nulle, et il vient :
d'où pour un moteur : < 0 et < 0 et > 0
et pour une machine frigorifique : > 0 et > 0 et < 0.
Pour un moteur, le rendement défini précédemment est le rapport entre travail fourni
par le système et la chaleur consommée (ici ) et il vient :
On remarquera qu'un rendement égal à un exige soit une source froide à = 0 K, soit
une source chaude à (ou les deux à la fois).
Pour une machine frigorifique, la quantité importante est le rapport entre la chaleur
prélevée à la source froide (ici ) et le travail nécessaire à cette opération. On définit
alors le coefficient de performance frigorifique :
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Pour une pompe à chaleur, on s'intéresse au rapport entre la chaleur fournie à la source
chaude (ici et le travail nécessaire à cette opération. On définit alors le coefficient
de performance thermique :
Aucune machine ditherme ne peut être plus efficace qu'une machine de CARNOT
fonctionnant entre les deux mêmes sources.
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Il est conseillé d’avoir travaillé sur le cycle de Rankine puisque le cycle de HIRN est
un cycle de Rankine avec une surchauffe de la vapeur saturante produite au GV ;
En effet, dans ce cycle, l’énergie thermique reçue par une masse de 1 kg d’eau au GV
sert à :
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De plus, le titre x en vapeur de l’unité de masse d’eau en fin de détente est supérieur
avec surchauffe que sans surchauffe ce qui est un avantage en ce qui concerne l’usure
des aubages de la turbine.
Puisque l’entropie est une grandeur extensive, on peut écrire la relation suivante au point D :
Donc :
donne :
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Soit
La valeur de hC’ peut se lire sur le diagramme de Mollier : le point C’ se trouve à l’intersection
de l’isobare p1 et de l’isotherme T’1 ; On peut aussi calculer hC’ grâce au premier principe de la
thermodynamique.
Soit :
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Afin de conserver une détente en vapeur sèche, la détente est fractionnée, Permettant
de resurchauffer la vapeur après une détente partielle :
(1liq ; 2 ; 2liq)
Cette quantité de chaleur peut être récupérée en faisant subir _a une partie de la vapeur
issue de la chaudière, une transformation (2vap ! 4), dont le tracé est parallèle au trajet
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