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S3 Fiche 3
S3 Fiche 3
Répartition territoriale :
- les recours (96 614 en 2016) se concentrent dans 18 départements : 60 % des recours déposés en
2016 concernent la région Île-de-France. Puis viennent les Bouches-du-Rhône. Les départements les
plus concernés sont les Alpes-Maritimes, le Var, la Gironde, la Haute-Garonne, l’Hérault, la Loire-
Atlantique, le Nord, le Rhône et la Haute-Savoie.
« A Paris, les missions du SIAO sont séparées entre la gestion de l’hébergement d’urgence (SIAO
Urgence confié au Samusocial de Paris) et la gestion de l’insertion dans le logement ordinaire ou
accompagné (SIAO Insertion). Le SIAO UP a également un rôle d’observation sociale des publics et
du dispositif, qu’il remplit en lien avec l’Observatoire du Samusocial de Paris.
Quotidiennement, les gestionnaires (associations, caisse d’action sociale de la ville de Paris…)
envoient un état des lieux des places d’hébergement d’urgence occupées, avec la liste des
occupants, et des disponibilités. Le SIAO peut ainsi exercer un suivi des places vacantes.
Parallèlement, le SIAO enregistre les demandes émises par les divers organismes sociaux ayant
effectué une première évaluation sociale du demandeur. Cette centralisation des offres et des
demandes permet au SIAO d’orienter les personnes dans des structures adaptées à leurs besoins. »
Source : https://www.samusocial.paris/action/coordonner-et-reguler
sociale et professionnelle des personnes et familles en difficulté ou en situation de détresse, ainsi que
des différentes composantes du dispositif de veille sociale (…).
Le plan est établi pour une période maximale de cinq ans. Six missions lui sont assignées :
« 1° Apprécier la nature, le niveau et l'évolution des besoins de la population sans domicile ou en
situation de grande précarité ;
« 2° Dresser le bilan qualitatif et quantitatif de l'offre existante ;
« 3° Déterminer les besoins en logement social ou adapté des personnes prises en charge dans
l'ensemble du dispositif d'accueil, d'hébergement et d'insertion ;
« 4° Déterminer les perspectives et les objectifs de développement ou de transformation de l'offre ;
« 5° Préciser le cadre de la coopération et de la coordination entre les établissements et services qu'il
couvre et avec ceux mentionnés à l'article L. 312-1 (du code de l’Action sociale et des familles) ;
« 6° Définir les critères d'évaluation des actions mises en œuvre dans son cadre.
La capacité à atteindre est au minimum d'une place d'hébergement par tranche de 2 000 habitants
pour les communes membres d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité
propre dont la population est supérieure à 50 000 habitants ainsi que pour les communes dont la
population est au moins égale à 3 500 habitants et qui sont comprises, au sens du recensement
général de la population, dans une agglomération de plus de 50 000 habitants comprenant au moins
une commune de plus de 15 000 habitants. Cette capacité est portée à une place par tranche de 1
000 habitants dans les communes visées à la phrase précédente et comprises, au sens du
recensement général de la population, dans une agglomération de plus de 100 000 habitants.
Ces plans sont pilotés par l’Etat via les nouvelles Directions départementales de la cohésion sociale
en concertation avec les acteurs locaux
Les Plans départementaux d’action pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD)
ont été créés par la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement.
« Le plan départemental d'action pour le logement et l'hébergement des personnes défavorisées
comprend les mesures destinées à permettre aux personnes et aux familles éprouvant des difficultés
particulières, en raison notamment de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions
d'existence, a droit à une aide de la collectivité pour accéder à un logement décent et indépendant ou
s'y maintenir d'accéder à un logement décent et indépendant ou de s'y maintenir et d'y disposer de la
fourniture d'eau, d'énergie et de services téléphoniques, ainsi que de pouvoir bénéficier, le temps
nécessaire, si elles le souhaitent, d'un accompagnement correspondant à leurs besoins. » Il est
élaboré et mis en œuvre par l'Etat et le département, ou, en Corse, par l'Etat et la collectivité de
Corse.
L’article 65 de la loi du 13 août 2004 prévoit qu’il est créé dans chaque département « un fonds de
solidarité pour le logement », la structure étant antérieurement cogérée avec l’État.
Le FSL est financé aujourd’hui à 85 % par le Conseil départemental. Les partenaires co-financeurs
volontaires du FSL aux côtés du département sont à ce jour les communes, les bailleurs sociaux, la
Caisse d'allocations familiales (CAF), France Telecom, EDF et Gaz de France.
Historiquement, le FSL s’est mis en place au début des années 90 dans le cadre de fonds locaux
gérés par les communes. En 2003, il a été décidé la mise en place d’un fonds unique.
L’examen des demandes d’aides est organisé à travers des commissions locales dont la préparation
et l’animation sont assurées soit par les communes qui ont passé convention avec le département,
soit par les services du département. Ces commissions réunissent des élus ou des techniciens
délégués par les élus, des représentants d’associations dans certains cas, la CAF, ainsi que des
représentants de bailleurs.
Les décisions prises et notifiées par le président du Département sont transmises à la Caisse
d’allocations familiales, gestionnaire du FSL par convention, chargée de verser la plupart des aides
aux ménages ou aux prestataires concernés (bailleurs, distributeurs d'eau, d'énergie, etc). Les
demandes doivent être traitées dans les 2 mois maximum.
(…)
L’attribution d’une aide du FSL est réservée aux ménages en difficulté visés par l’article 1 de la loi du
31 mai 1990. Elle est ainsi soumise à des conditions de ressources évaluées dans le cadre d’un
budget dans les conditions fixées par le règlement intérieur du FSL, et tient compte de l’importance et
de la nature des difficultés rencontrées, en particulier celles identifiées par la loi du 31 mai 1990 :
ménages menacés d’expulsion sans relogement ; hébergés ou logés temporairement ; logés dans des
taudis, des habitations précaires ou de fortune.