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Cher(e) ami(e),

Tu trouveras dans cette newsletter un panorama de l’actualité du logement pour les mois d’octobre et novembre ;
les réactions et prises de positions de la CGL, au travers de ses derniers Communiqués de Presse, et diverses infos
internes à la CGL.

La newsletter de la CGL, la lecture qu’il te faut pour tes longues soirées d’hiver !!! :-)

Les derniers
communiqués de presse

Baisse des dotations


aux associations
de consommateurs :
Le pouvoir retrouvé des lobbys et des financiers
par le président des riches
Par Michel Fréchet, Président de la CGL

Le gouvernement prépare des coupes budgétaires


sur le financement des associations de défense des consommateurs :
“ Les associations de consommateurs sont un contrepoids nécessaire face aux sociétés financières. Elles œuvrent pour la
défense de l’intérêt général, dans le but d’empêcher les dérives et de défendre les citoyens face aux lobbys et aux grands
groupes financiers. Il est, dès lors, nécessaire que celles-ci soient aussi financées par l’Etat afin de garantir leur neutralité. En
décidant de couper les crédits de ces associations, l’Etat renforce le pouvoir des grands groupes financiers et va à l’encontre de
l’intérêt des concitoyens. Une fois de plus, le président choisi sa place : du côté des lobbys et des riches.
Ces baisses représentent, à elles seules, à peine 6 millions d’euros, une goutte d’eau, si l’on compare cela à ce que coûtera
la suppression de l’ISF. Bien que celle-ci soit apparemment difficilement chiffrable, les pertes nettes pour l’Etat se calculent
tout de même en milliards d’euros. Les coupes se font insidieusement, petit à petit – baisse des APL, diminution drastique
des contrats aidés, etc. – et mettent à mal les classes moyennes, les classes populaires et les plus démunis. Le gouvernement
poursuit sa politique de sape du mouvement associatif : après la fin des contrats aidés, voilà les associations de défense du
consommateur attaqués au porte-monnaie. Qui sera le prochain ? ”
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Les derniers
communiqués de presse

La CGL
et neuf autres associations
saisissent le Conseil d’Etat
La CGL, ainsi que neuf autres associations* et une vingtaine de requérants individuels, ont déposé une
requête en annulation devant le Conseil d’Etat contre le décret et l’arrêté datés du 28 septembre 2017,
relatifs aux aides personnelles au logement.
La baisse des APL devant le Conseil d’Etat
Ce recours vise à faire reconnaître que le pouvoir réglementaire, en prenant une mesure d’une telle portée sans
que celle-ci ne soit débattue devant le Parlement a empiété sur une compétence qui appartient au seul
législateur. Par ailleurs, cette mesure porte atteinte aux principes constitutionnels de dignité de la personne
humaine et d’égalité devant la loi. En effet, la baisse des APL réduit la possibilité d’accès à un logement pour les
personnes en situation de précarité et réduit leur chance de s’y maintenir pour celles disposant d’un logement. De
plus, la réduction du montant des aides concerne l’ensemble des allocataires sans distinction et impacte de manière
plus importante les personnes les plus vulnérables.

Le décret et l’arrêté contestés remettent en cause le principe selon lequel, la réduction ou la suppression des
prestations ne saurait être effectuées sans préserver l’équilibre entre les exigences de l’intérêt général et la
sauvegarde du droit au respect du versement d’une prestation.
Enfin, ces textes remettent en cause la sécurité juridique des baux en cours, bailleurs et locataires ayant choisi
de conclure le contrat en considération du niveau des prestations existant au moment de la signature du bail.

“ Nous espérons faire entendre la voix des milliers de bénéficiaires qui sont aujourd’hui lésés par cette mesure
d’autorité. Plus de 6.5 millions de nos concitoyens touchent les APL, dont 3 millions sont locataires dans le parc
social. Parmi les allocataires, 60% vivent sous le seuil de pauvreté et 80% touchent moins que le SMIC ”, déclare
Michel Fréchet, Président de la CGL.
Samedi 14 octobre : “APL : Pas d’économies sur le dos des APL ”
Par ailleurs, la CGL, au sein du collectif Vive l’APL, sera présente aux manifestations organisées samedi 14 octobre
pour dénoncer la politique du gouvernement en matière de logement.
Le collectif “ Vive l’APL ” demande au gouvernement de revenir sur la baisse des APL, d’appliquer l’encadre-
ment des loyers sur l’ensemble des 1287 villes concernés par le décret, et de préserver la politique de loge-
ment social et les moyens des bailleurs sociaux.
*
La CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), la Confédération nationale du logement (CNL), l’association Droit au logement (DAL),
la Fédération des acteurs de la solidarité, la Fondation Abbé Pierre, SNUP Habitat (FSU), le collectif Pas Sans Nous, l’Union nationale des
étudiants de France (UNEF) et l’Union sociale pour l’habitat (USH).milliards d’euros (voir article Face aux restrictions budgétaires, la survie du
parc de logement social est engagée).

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Les derniers
communiqués de presse
/ Verbatim AFP

Michel Fréchet,
Président de la CGL, confédération générale du logement

“ (...) il ne faudrait pas oublier que si dérive des APL il y a, c’est avant tout à cause de la dérive des loyers, et que rien
n’a été fait au cours des 15 dernières années pour l’enrayer.

L’encadrement des loyers, mis en place à l’heure actuelle, dans trop peu de villes, n’est pas à la hauteur des en-
jeux. Il limite la hausse, mais il ne fait pas baisser les loyers, qui ont explosé aux cours de 15 dernières années.

Le montant des loyers est un des éléments qui permet de déterminer le niveau des APL et des aides au logement
en général. Or, agir sur le niveau des APL pour faire baisser les loyers, revient à prendre le problème à l’envers.

“C’est en agissant sur les loyers que l’on pourra faire baisser les APL.” Le Ministre en décrivant sa stratégie est à côté
de la plaque. ”

Communiqué de presse des associations


de consommateurs agréées

Loi de Finances 2018


Sauvons l’indépendance des associations
de consommateurs agréées !
Les associations de consommateurs agrées se félicitent du discours tenu par le Premier Ministre, Edouard Philippe, le
9 novembre 2017 à l’occasion du lancement du plan de développement pour la vie associative lequel annonce une
hausse de 10% des crédits d’intervention à destination des associations qui “jouent un rôle clé dans notre société, que le
Gouvernement reconnaît, soutient et souhaite renforcer.”

Les associations de consommateurs agréées, implantées sur l’ensemble du territoire national, occupent une place
centrale dans notre société : d’une part, elles informent, conseillent les consommateurs et les représentent dans les
instances de régulation économique. Ensuite, elles les accompagnent dans le règlement amiable ou judiciaire des
litiges auxquels ils sont confrontés, évitant ainsi d’encombrer plus qu’ils ne le sont déjà les tribunaux notamment
depuis la disparition des juridictions de proximité. Enfin, elles portent à bout de bras leurs intérêts dans toutes les
strates de la société notamment auprès des élus, des secteurs professionnels et au sein des instances paritaires consu-
méristes locales ou nationales.

Les consommateurs ont besoin qu’on les informe et les défende

Les associations de consommateurs agréées, implantées sur l’ensemble du territoire national, occupent une place cen-
trale dans notre société : d’une part, elles informent, conseillent les consommateurs et les représentent dans les instances
de régulation économique. Ensuite, elles les accompagnent dans le règlement amiable ou judiciaire des litiges auxquels
ils sont confrontés, évitant ainsi d’encombrer plus qu’ils ne le sont déjà les tribunaux notamment depuis la disparition
des juridictions de proximité. Enfin, elles portent à bout de bras leurs intérêts dans toutes les strates de la société notam-
ment auprès des élus, des secteurs professionnels et au sein des instances paritaires consuméristes locales ou nationales.

P. 3
Notre rôle est indispensable pour l’intérêt général

La France entre dans une période de transitions (économique, numérique, énergétique, environnementale, sociale) qui
bouleversent les modes de consommation et génèrent de nouvelles relations contractuelles. Plus que jamais, le consom-
mateur a besoin d’être accompagné, informé, protégé dans ses droits pour faire face à ces mutations. Les associations de
consommateurs sont les acteurs naturels pour remplir ces missions, missions qui les mobilisent de manière croissante
chaque année et dont elles s’acquittent avec des moyens financiers en diminution récurrente.

Paris, le 12 novembre 2017

Actus du logement

Des copropriétés gérées


comme des entreprises ;
les consommateurs et les syndics dénoncent
le projet de réforme par ordonnance de la loi de 1965
Le gouvernement a presque réussi à réconcilier associations de consommateurs et syndics professionnels contre
le projet de réforme de la loi du 10 juillet 1965 sur la copropriété.

L’Elysée et son conseiller technique au logement, Tristan Barres, sont à la manoeuvre dans le pilotage de ce dossier
qui concerne 616 564 000 immeubles et 6,2 millions de ménages soumis à ce régime de propriété partagée. L’exé-
cutif, sans concertation ni consultation parlementaires préalables, a, par le biais d’une ordonnance prochaine, mis
en oeuvre cette réforme de la copropriété.

Quinze juristes, réunis au sein du Groupe de RECherche en COpropriété [Grecco], ont travaillé, sans consulter
personne : pas même le Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières,
une instance de concertation compétente créée pour cela. Ils ont été sommé de rendre au plus vite un texte
que l’on peut, au dire de certains de ses experts, qualifier d’inachevé.

Son contenu inquiète les usagers et les professionnels. Une des mesures prévoit pour les immeubles au delà d’une
certaine taille - de 50 à 100 lots - l’élection d’un conseil d’administration qui se substituerait au conseil syndical,
qui pourrait prendre toutes les décisions, sans vote en assemblée générale.

Le gouvernement compte, par cette mesure, contourner les blocages et discussions qui peuvent survenir en as-
semblée de copropriété, quitte à déléguer la prise de décisions, qui peut engager de gros travaux et des sommes
conséquentes. Une manière pour l’exécutif de libérer la copropriété de ces “lourdeurs”. Un moyen de plus pour
contraindre les petites copropriétés pour mettre en oeuvre la rénovation énergétique, qui jusqu’à présent est gé-
néralement rejetée en assemblée de copropriété, faute de majorité.

On assiste donc à un changement des modes de gouvernance des copropriétés qui va les transformer en sociétés
anonymes, où celui qui doit s’acquitter des frais d’intendance et d’entretien ne peut s’exprimer ni participer à la
gestion de son habitat. Cette mesure implique en outre l’obligation pour les grandes copropriétés de mandater un
expert comptable pour valider les comptes.

Une association, propose, elle, dans une étude publiée en octobre, la modification de trente points du projet
de réforme. Elle propose, par exemple, que seuls les propriétaires présents aux assemblées soient
d é c i s i o n n a i r e s e t q u e l ’e n s e m b l e d e s o c c u p a n t s d ’ u n i m m e u b l e , c o m m e l e s l o c a t a i r e s , s o i e n t
associés aux décisions dans un conseil de résidents.

C’est un peu ce que l’on déplore dans les recommandations du Grecco. Les préoccupations des propriétaires n’y
sont généralement pas abordées ; la gestion des petites copropriétés de moins de 10 lots notamment, qui repré-
sentent pourtant 69 % des immeubles de copropriétés. P. 4
L’encadrement des loyers
remis en question à Lille
Le tribunal administratif de Lille a annulé ce mardi 17 octobre
le décret d’encadrement des loyers.
Lille était après Paris la deuxième ville de France à avoir adopté ce dispositif de régulation du prix des loyers,
contenu dans la loi Alur (loi tendant à améliorer les rapports locatifs). Il prévoyait que la hausse des loyers
appliquée à l’occasion d’un renouvellement ou de la signature d’un bail ne soit pas supérieure de 20% au loyer
de référence fixé par arrêté préfectoral. Le tribunal, saisi par l’Union Nationale de la Propriété Immobilière (Unpi),
qui regroupe des propriétaires et des bailleurs, a estimé que le dispositif de plafonnement des loyers ne pouvait
être mis en oeuvre dans la seule commune de Lille, mais devait concerner l’ensemble de l’agglomération lilloise :
soit 59 communes environnantes qui devaient de plus être répondre du caractère de “zone tendue”. On doit donc
démontrer qu’il existe sur l’ensemble du secteur un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements,
entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel.

Jean-Pierre Berlinet, président de l’Union Nationale de la Propriété Immobilière Nord-de-France, n’a pas attendu
pour exprimer sa satisfaction de voir ainsi libérer les prix des appartements à la location.

En revanche, surprise et incompréhension du coté des militants associatifs de la ville, qui est reconnue comme
la 3e ville la plus chère de France, avec 70 % de hausse des loyers privés entre 2000 et 2012 (hausse motivée en
grande partie par la spéculation sur le logement étudiant). Sentiments partagés du côté de la mairie de Lille, où
on s’était battu pour faire appliquer la loi.

Qu’en est-il de Paris, où l’encadrement des loyers a permis de stabiliser le marché, après dix ans de hausse ininter-
rompue? La situation est un peu différente de celle de Lille, où c’est la métropole qui a la compétence du logement.

Dans tous les cas, en mettant un terme à cette tentative de régulation des loyers, le tribunal administratif a, malgré
tout, ouvert une porte. En effet, en jugeant que la loi devait être appliquée pour l’ensemble des communes, et pas
seulement pour celles qui se portent volontaires, on peut dès lors considérer que le combat juridique pour obtenir
des loyers décents pour le plus grand nombre sera dans l’avenir amené à se généraliser.

Le Haut Comité pour le logement


des personnes défavorisées demande
au gouvernement d’appliquer
l’encadrement des loyers

Lancer une campagne de communication et de formation à l’attention des propriétaires, agents immobiliers
et locataires sur le dispositif d’encadrement des loyers.
Assurer la création et l’agrément des observatoires des loyers dans les 28 agglomérations couvertes par
le dispositif et la transmission des données des agents immobiliers pour établissement des loyers de référence.
Mettre en place l’encadrement des loyers dans les 26 agglomérations concernées par la loi qui ne l’appliquent
pas encore ainsi que dans l’ensemble de l’agglomération de Lille.
Assurer la transparence sur la méthodologie d’établissement du loyer de référence.
Rendre accessibles en Open data les données collectées par les Observatoires des loyers.
Supprimer le complément de loyer.
Remplacer le plafond de loyer de la taxe Apparu par le loyer de référence majoré
Informer les locataires faisant l’objet d’un refus d’aide au logement du fait d’un montant de loyer excessifs
de la possibilité qu’ils ont de saisir la Commission de conciliation (CDC) pour faire baisser leur loyer.
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Roubaix,
des maisons à un euro
À condition d’investir dans la rénovation et d’y habiter au moins six ans,
des roubaisiens vont pouvoir devenir propriétaires pour 1 euro
contre obligation de travaux et contrôle de qualité de la rénovation .
La mairie a sélectionné des habitations abandonnées, réparties dans divers quartiers de la ville, pas trop abîmées pour
pouvoir être rénovées. Pour chacune de ces 18 maisons mises en vente en janvier, l’addition se montera tout de même à
70 000 euros.

La ville s’est rapidement développée à la fin du XIXe siècle, avec l’essor des grandes filatures lors de la révolution indus-
trielle. On y a vu fleurir les maisonnettes en briques rouges, d’un à deux étages, pour accueillir les ouvriers et leurs familles.
Plus d’un siècle a passé. Roubaix, aujourd’hui ville “la plus pauvre de France“, avec ses 31 % de chômeurs, témoigne du
fléau de la désindustrialisation. Dans le sillon des crises successives du textile, elle a vu sa population réduite de 30%.

Malgré l’action des pouvoirs publics qui s’attache à rénover peu à peu certaines barres d’immeubles, la conversion des
friches industrielle en lofts ou pépinières d’entreprises, le parc immobilier est vieillissant. On a, dans les années 70, détruit
pas mal des ces maisonnettes, afin de transformer le paysage urbain. On a depuis mis un terme à ces pratiques par convic-
tion politique ou attachement à ces vestiges de l’histoire ouvrière. On s’accomode tant bien que mal de ces habitations au
bâti de qualité inégale et au confort parfois sommaire.

Depuis le vote du conseil municipal en faveur de ce maisons à 1 euro, le standard croule sous les appels. Les conditions
de candidature sont strictes : être primo-accédant, avec une priorité aux Roubaisiens, ou à ceux qui travaillent à Roubaix,
avoir signé la charte d’engagement sur les travaux, et vivre six ans dans les maisons réhabilitées. Ici, on craint avant tout
l’effet d’aubaine. Que des marchands de sommeil ne sautent sur l’occasion pour mettre la main sur des biens qu’ils retape-
ront à la va-vite et qu’ils abandonneront à nouveau au bout de 2 ans. On ne veut pas non plus de familles qui n’arriveront
pas à faire face au coût des travaux et qui, coincés, continueront de vivre dans des conditions d’insalubrité qui mettront
leur santé en jeu.

C’est bien le montant de ces travaux qui est à financer par les acquéreurs. C’est sur ces nouveaux profils de
familles, souvent jeunes et actives, que compte la mairie pour dynamiser ces quartiers, et voir aussi disparaître ces bi-
coques insalubres. Si au bout du délai prévu par la convention, les propriétaires veulent vendre, la plus-value sera partagée
entre ceux-ci et l’administration.

“ Les gens pourront candidater sur Internet à partir de janvier 2018. Il y aura 18 maisons, toutes type 1930, entre 60 et 110 m² ”
nous précise t-on. La vente sera conditionnée à l’attestation d’un architecte, qui confirmera le respect du cahier des charges :
l’assurance d’une rénovation de qualité. Une maison à 1 euro, mais dans un cadre très strict.

La démarche, qui vient d’Angleterre, bien que marginale, ne prétend pas régler à elle seule les difficultés auxquelles beau-
coup de villes sont confrontées, - quartiers laissés à l’abandon, difficulté de devenir propriétaire, manque de mixité so-
ciale - mais elle amène une pensée alternative, qui, à terme, permettra d’initier un nouveau modèle comme celui, par
exemple, d’accessions sociales à la propriété. Un moyen, peut être à terme, de mettre aussi un frein à la désertification
en zones rurales.

Baromètre Qualitel-Ipsos
Quelle note pour son logement ?
6,7 sur 10, c’est la note moyenne que les Français donnent à leur logement (baromètre Qualitel-Ipsos sur la qualité de vie
à la maison).

Calculée sur la base de 15 critères, cette note, ne rend pas compte des disparités importantes selon les profils socio-
démographiques et le type de logement occupé. L’ancienneté, la surface et la situation du logement sont les critères
majoritairement pris en compte. Les Parisiens sont parmi les plus mécontents de leur logement.

À noter par ailleurs que le baromètre de Qualitel fait apparaître des carences persistantes dans les logements proposés
aux Français. La performance énergétique demeure ainsi le premier motif d’insatisfaction.
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Horaires de chauffage
Comment faire modifier le règlement
de copropriété?
Vous travaillez en horaires décalés et vous voulez faire modifier les heure de fonctionnement du chauffage collectif afin
qu’il corresponde plus à vos heure de présence à votre domicile.

Si votre immeuble est postérieur au 1er juin 2001, la loi stipule que les équipements de chauffage doivent permettre
de maintenir à 18°C la température au centre des pièces. Si le logement est plus ancien, la loi ne prévoit rien. Mais on
considère qu’il y a un trouble de jouissance si la température y est inférieure à 18°C. Il est donc nécessaire, en première
instance, de mesurer celle-ci.

Pour les deux cas de figures, la procédure reste la même. Il faut pour faire modifier l’horaire de chauffage prévu par le
règlemeent de copropriété, porter la question à l’orde du jour de la prochaine assemblée par lettre recommandée (LR/
AR) adressée au syndic. La demande de modification devra recueillir une double majorité de suffrages le jour dit.

Si un horaire n’est pas spécifié dans le règlement, il n’est pas nécessaire de faire modifier ce dernier. Il peut être changé
par l’adhésion de la majorité des voix des copropriétaires présents ou représentés. Pour le reste, la marche à suivre est
la même que dans le premier cas de figure. La question doit être mise à l’ordre du jour par voie de lettre recommandée
(LR/AR) adressée au syndic.

Si vous n’obtenez pas satisfaction, la voie de recours sera alors judiciaire avec l’engagement de la la responsabilité du
syndicat de copropriété.

Loi SRU
233 communes
en retard dans la mise en œuvre
de logements sociaux
La commission nationale dite “de l’article 55 de la loi SRU” (pour solidarité et renouvellement urbains), a pour la première
fois remis un avis sur la situation des communes qui ne sont pas en situation de combler leur retard en termes de construction
de logements sociaux d’ici 2025. Le quota est fixé à 25% pour les communes d’au moins 1 500 habitants en Ile-de-France,
et 3 500 habitants dans les autres régions, situées dans les agglomérations de plus de 50 000 habitants , comprenant au
moins une commune de plus de 15 000 habitants.

Ce cinquième bilan triennal depuis la première application de la loi, en 2002, est plutôt bon. 188 587 logements sociaux
ont été construits, soit une augmentation de 34 % depuis le dernier recensement. Le nombre de communes qui n’ont pas
répondu à leur obligation, est lui aussi en hausse, avec un record de 233 communes hors-la-loi. En cause, l’intercommunalité
qui à fait basculer certaines villes dans le périmètre de la loi SRU . .

Les préfets ont à leur disposition les arrêtés de carence pour les sanctionner. Il s’agit de faire payer une pénalité d’au
moins 152 euros par an, et par logement manquant.

Dans le classement des mauvais élèves, on retrouve, en tête de tableau, l’Ile-de-France, avec 68 % de communes en infraction.
D’autres régions ont fait de nets progrès : comme l’Occitanie, qui passe de 66 % à 22 % communes déficitaires en logements
sociaux, la Provence-Alpes-Côte d’Azur qui passe de 81 % à 44 %, ou le Grand-Est qui, lui, passe de 85 % à 31 %.

La commission veille aussi à l’harmonisation des sanctions, qui varient d’un préfet à l’autre. Elle observe que les préfets n’ont
pas été sévères, ni utilisé suffisamment la possibilité de multiplier par cinq le montant des amendes en cas d’infractions
multiples aux dispositions prévues par la loi.
P. 7
Les infos internes de la CGL
N’hesitez pas à consulter le site de la CGL : www.lacgl.fr
Vous y retrouverez tout les grands rendez-vous, les actus, les revues de presse et les prises de positions...

Les réunions 2018


Le Conseil confédéral a voté les prochaines dates de réunion :

Rencontres annuelles des Administrateurs


les 10 et 11 Février 2018

Réunions du Conseil confédéral


les 14 et 15 Avril 2018
les 15 et 16 Septembre 2018

Les sub de la DGCCRF


Trop d’UD n’ont pas encore envoyé leurs documents.
Date limite d’envoi : 30 Novembre 2017
(passé cette date, la répartition sera faite ; les retardataires n’auront aucune dotation.)

Les élections HLM


Une feuille de route vous sera envoyée prochainement. Commencez à réfléchir à la constitution de vos listes
et à la communication à développer localement.

La campagne contre la baisse des APL continue


Une manif nationale est prévue en Décembre à Paris.
Nous vous communiquerons la date dès qu’elle aura définitivement été retenue.
Organisez-vous pour monter nombreux et collectivement à Paris ce jour là !!

Confédération Générale du Logement


29, rue des Cascades
75020 PARIS
Tél. : 01 40 54 60 80 - E-mail : info@lacgl.fr P. 8

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