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juillet-août 2022

Chers(es) amis(es),

Prenez quelques minutes de votre temps pour vous informer des dernières news concernant le logement. Et ces news, vous
allez les trouver dans cette newsletter “de vacances“. Vous y trouverez des éléments concernant les élections HLM à lire at-
tentivement. Vous allez aussi y trouver des articles qui recouvrent bien les questions qui émergent dans notre société d’au-
jourd’hui (l’artificialisation des sols, la “souffrance thermique“, les litiges sur le montant des loyers, l’interdiction de location
pour les “passoires thermiques“ etc…). Et puis vous trouverez comme d’habitude deux focus sur l’activité de nos associations
locales ou départementales.

Mais, permettez moi aussi d’attirer votre attention sur la dernière page qui traite de notre nouveau questionnaire. A notre
grande surprise, il remporte un grand succès. Nous l’avons expérimenté dans le sud-ouest où la CGL est peu implantée. A
ce jour nous totalisons 110 réponses pour 5000 tracts distribués, dont la moitié proviennent du QR code. Ce résultat m’in-
cite à vous conseiller de vous emparer de cet outils, surtout au tout début du processus électoral, c’est-à-dire dans les tout
premiers jours de septembre. Ensuite, au moment ou les locataires commenceront à recevoir le matériel de vote, nous vous
conseillons de distribuer le 4 pages très rapidement.

J’ai conscience de vous demander beaucoup d’efforts. Mais j’ose vous prédire un bon résultat électoral.

En attendant je vous souhaite de bien profiter de ces mois d’été, même s’il fait très chaud.

Michel Fréchet
Président de la CGL

Sommaire
Edito P1
Succès de l’UD 54 P2
Zéro artificialisation nette P3
Des Français en souffrance thermique P4
Litige sur le montant des loyers P5
Les passoires thermiques interdites de location P6
Se chauffer au fioul P8
Une journée à la mer P9
Élections HLM P 10
Notre nouveau questionnaire P 11

P. 1
Une présidente ravie
devant le succès remporté
par l’UD 54
Extrait d’un mail de la présidente de l’UD54
à Michel Fréchet, président de la CGL

(...} il y a quelques semaines que MEURTHE et MOSELLE HABITAT à NANCY (54) avait l’intention d’installer des urnes
dans chacune de leurs agences quelques jours avant les élections afin que les locataires puissent déposer leurs
bulletins, et ce, sans aucune surveillance, ni liste d’émargement et j’avais émis des réserves auprès de la direction
de cet organisme que ce n’était pas légal et que nous nous réserverions, une fois les élections passées de saisir les
autorités compétentes afin de faire annuler ces élections pour non conformité et que nous ne signerions pas ce
protocole en l’état.

Le protocole électoral a été soumis à leur Conseil d’Administration avec nos observations et hier la Direction de MMH
m’a fait savoir que leur C.A. avait bien pris en compte nos doléances et qu’aucune urne ne sera installée dans leurs lo-
caux. Je viens de recevoir le nouveau protocole que je viens de signer électroniquement.

Tout est rentré dans l’ordre auprès de cet organisme et c’est tant mieux, nos efforts ont abouti, nous avons
obtenu satisfaction. (...}

Rappel
Décision du dernier Conseil Confédéral portant
sur la présentation des listes de la CGL
aux élections HLM DE 2022

Le Conseil Confédéral, réuni en Assemblée Général les 16 et 17 avril 2022 a pris la décision suivante concernant la pré-
sentation des listes CGL aux élections des représentants des locataires aux CA des différents organismes HLM, qui se
dérouleront au cours du 3e trimestre 2022 :

Chaque liste accréditée par la Confédération sera présentée par une Union Régionale ou une Union Départementale.

En dehors de ces deux instances, aucune instance de la CGL ne sera habilitée à présenter une liste.

P. 2
“Zéro artificialisation
nette“
L’Association des maires de France s’attaque à deux textes de loi qui imposent aux communes de juguler l’urbanisation pour
atteindre le “ZAN“. Un objectif louable dans une perspective de sauvegarde de l’environnement mais qui peut contribuer à la
crise du logement si elle freine la construction.

Cete volonté de vertu en termes d’urbanisme est l’une des principales avancées de la Loi Climat et Résilience adoptée en août
2021. Dans l’un des volets de la loi, intitulé “Se loger“, plusieurs dispositions visent à adapter les règles d’urbanisme pour lutter
contre l’étalement urbain et protéger les écosystèmes. L’article 191 demande de diviser par deux le rythme d’artificialisation des
sols et ce, tous les dix ans, pour atteindre un objectif national de “zéro artificialisation nette“ en 2050. Cet objectif sera inscrit
dans le code de l’urbanisme et s’imposera aux communes et intercommunalités.

En France, on relève l’artificialisation de 20 000 à 30 000 hectares chaque année. “Ce phénomène consiste à transformer un sol
naturel, agricole ou forestier, par des opérations d’aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale, afin
de les affecter notamment à des fonctions urbaines ou de transport (habitat, activités, commerces, infrastructures, équipements pu-
blics…)“, nous apprend le Ministère de la Transition écologique. Pour respecter le ZAN, les communes devront construire dans
le périmètre de zones déjà urbanisées, notamment en recyclant des friches. Dans le cas contraire, elles pourront “compenser“
en “renaturant“ des surfaces déjà construites afin de s’inscrire dans le cadre de la loi qui définit l’artificialisation nette des sols
comme “le solde de l’artificialisation et de la renaturation des sols constatées sur un périmètre et sur une période donnés.“

Les décrets d’application ont été publiés le 29 avril, et l’Association des maires de France a annoncé qu’elle déposerait un
recours contre le texte qu’elle juge “publiés dans la précipitation, sans étude d’impact“, malgré “deux avis défavorables du Conseil
national d’évaluation des normes, dans une approche de recentralisation rigide“. Depuis 1982, l’urbanisme relève de la compé-
tence des maires, qui délivrent les permis de construire et inscrivent les règles de construction dans le PLU. “Le texte a été
conçu de façon technocratique et risque de s’appliquer au détriment de la ruralité. Nous demandons au gouvernement de revenir
en profondeur sur ces dispositifs“, avance le maire de Cannes, président de l’AMF.

Dans le fond, c’est le principe même du ZAN qui est remis en question par les édiles. En effet, ils redoutent qu’il “accentue les
fractures territoriales en opposant les projets entre eux“ ; l’élaboration du Schéma de cohérence territoriale (Scot) à l’échelle inter-
communale va donner lieu à des négociations entre les communes qui devront pour certaines renoncer à des projets à d’autres
qui ont plus de latitude. Les plus artificialisées seront avantagées puisque leur référence de départ est plus élevée. De plus, “leur
application arithmétique et indifférenciée va à rebours (…) des aménagements indispensables à l’ambition de réindustrialisation du
pays, qui ne peuvent être réalisés en zone dense“. D’un autre côté, certains estiment que “l’objectif ZAN s’attaque principalement à
l’étalement résidentiel et ne semble pas constituer le principal frein à la réindustrialisation sur le plan foncier“. L’industrie ne repré-
sente que 4 % des 5 millions d’hectares artificialisés, soit 10 % de la surface de l’Hexagone. L’habitat en représente lui
42 % et les infrastructures de transport 28 %.

Les critiques qu’a pu formuler l’AMF font écho chez d’autres qui considèrent que des “efforts très importants“ ont été réalisés
depuis une vingtaine d’années. L’objectif de sobriété foncière a plus de vingt ans, il est d’ailleurs inscrit dans la loi SRU. Pour
preuve, les espaces agricoles représentent 50% de la surface de la France et les espaces naturels, 40%. Il était d’usage de dire
qu’en termes d’urbanisation, un département disparait tous les sept ans alors que les statistiques et les observations aériennes
montrent que c’est plutôt un département tous les trente ans. La France reste, dans l’ensemble, un pays peu dense, “avec une
densité moyenne de 104 habitants au km², elle est beaucoup moins dense que nos principaux voisins : Allemagne (227 hab. /km²),
Angleterre (266 hab. /km²), Belgique (370 hab. /km²) ou Pays-Bas (500 hab. /km²)“.

Concernant le logement, “nous devons créer 12 à 15 millions de logements dans les trente ans qui viennent, jusqu’à la fin de la
croissance démographique française, estimée à 2050, pour atteindre 75 millions d’habitants, en plus des décohabitations“. Si on ap-
plique le ZAN, on ne pourrait pas répondre à la demande pour préserver à peine 1 % du territoire national…
À l’étalement urbain on oppose la notion de “forme urbaine“ optimale. Si l’émiettement est néfaste, “il faut parfois consommer un
peu d’espace pour créer de la continuité urbaine“. Interroger le concept d’artificialisation, un “concept faussement simple“. Peut-t’on
dire qu’“un golfe est artificialisé ? Et une terre cultivée ? Quid de l’imperméabilisation, de la biodiversité ? Les vignes du Médoc sont bien
moins poreuses qu’un lotissement bien conçu ! Et si les routes sont mauvaises pour la biodiversité, les forêts en monoculture aussi“.

En définitive, qu’est-ce que l’artificiel, qu’est-ce que le naturel ? C’es la question que convoque le ZAN. En France, “on compte 13
millions de jardins potagers de particuliers qui produisent entre 15 % et 25 % des fruits et légumes que nous consommons. La ville n’est
donc pas stérile“.
P. 3
Près de 70% des français
en “souffrance thermique“
face à la canicule
Une étude de l’Ifop montre que 69% des Français souffrent de températures trop élevées dans leur logement en
période de canicule. Il est urgent de trouver des solutions pour réduire la température car ce problème va s’accentuer
devant des épisodes caniculaires qui vont se multiplier. Pour 88% des Français, il est important de trouver une solution
pour réduire la température dans les logements.

Les “problématiques de chaleur ne sont pas l’apanage des passoires thermiques, qui totalisent déjà 5 millions de logements.
Même les logements très performants sur la thermique d’hiver peuvent être très inconfortables lors de période de fortes cha-
leurs. Il est temps que les pouvoirs publics prennent à bras le corps ce sujet pour les logements existants, comme ils l’ont fait
dans le neuf avec la RE 2020“ avance un professionnel du bâtiment.

Les premiers gestes à réaliser lors des vagues de chaleur sont bien connus : 82% ferment les stores ou volets, 77% aèrent
la nuit, 62% ferment les fenêtres en période d’ensoleillement, 41% utilisent un ventilateur et 21% un climatiseur. 19% des
Français supplémentaires se disent prêts à en installer un chez eux, alors que selon un rapport de l’Agence de la transition
écologique, la climatisation est responsable de près de 5% des émissions d’équivalent CO2 du secteur du bâtiment.

“Il est urgent de rénover les logements pour limiter le recours à la climatisation, trop énergivore. Il faut penser impact environ-
nemental et sobriété énergétique. C’est devenu une nécessité dans le contexte géopolitique actuel, mais aussi et surtout, pour
faire face à l’aggravation du réchauffement climatique“.

En l’état, “les stores et volets sont en effet très efficaces pour réduire la température intérieure. Pour les maisons individuelles,
l’indicateur d’inconfort (DH) peut être réduit de 40% en installant des volets et des stores manuels. Quand ils sont automatisés,
cet indicateur peut baisser de 20% supplémentaires“.

P. 4
Le DH (degrés heure) représente le niveau d’inconfort perçu par les occupants d’un logement, - il est mesuré en °C.h -.
On définit qu’un logement est inconfortable lorsque sa température intérieure dépasse 26°C à 28°C durant la journée
et 26°C durant la nuit. Les heures de dépassement de température sont quantifiées selon ces seuils et cumulées pour
définir le niveau d’inconfort du logement.

Le gouvernement devrait donc encourager par une aide dédiée les propriétaires prêts à équiper ou rénover leur loge-
ment au moyen d’une installation ou par l’automatisation de stores et volets.
“Aujourd’hui les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique n’intègrent pas la problématique du confort d’été, note-t-il. Les
stores et volets sont totalement exclus. Sur ce sujet, la France est à la traîne comparée à nos voisins allemands ou italiens qui
ont sauté le pas. C’est un non-sens social et écologique, incompatible avec les objectifs environnementaux fixés par l’État“.

Litiges sur le montant


des loyers
En cas de litiges sur le montant du loyer, les locataires peuvent saisir la Commission départementale de conciliation
(CDC), ou les tribunaux quand la conciliation n’aboutit pas.

Un bailleur qui ne respecte pas les dispositions de l’encadrement des loyers s’expose à une amende admi-
nistrative de 5 000 € et de 15 000 € s’il s’agit d’une personne morale.

Le montant du loyer de référence et celui du loyer de référence majoré doivent être mentionnés dans le contrat
de location. Si ces informations sont absentes, le locataire dispose d’un mois à partir de la date de prise d’effet du
bail pour adresser au propriétaire une mise en demeure. Le bailleur a à son tour un mois pour répondre à date de
réception du courrier. En cas de non réponse du propriétaire dans le délai imparti, le locataire a deux mois pour
saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement pour obtenir une diminution
du loyer le cas échéant.

S’il s’avère que le loyer est supérieur au loyer de référence majoré, le locataire peut demander une régula-
tion du loyer auprès de la Commission Départementale de Conciliation ou auprès d’un juge. Il dispose de 3 ans
à compter de la signature du bail pour le faire. La décision de ce dernier est bien sûr rétroactive, à compter de la
prise d’effet du contrat de location ; en cas de trop trop-perçu, les sommes seront remboursées au locataire et le
montant du dépôt de garantie sera, le cas échéant, lui aussi régulé.

Quand le bail prévoit un complément de loyer qui autorise un bailleur dans le cas où un logement présente
des caractéristiques particulières de localisation ou de confort, de dépasser le maximum autorisé, le locataire
peut contester ce montant dans les trois mois qui suivent la signature du bail. La saisine préalable de la Commis-
sion départementale de conciliation avant toute action devant le juge, est nécessaire. Le bailleur devra justifier
du bien-fondé du complément de loyer et des caractéristiques avancées qui doivent être documentées dans le
contrat de location. Si la conciliation échoue, le locataire dispose de trois mois à compter de l’avis de la commis-
sion pour saisir le juge s’il conteste le complément de loyer. Les décisions de la CDC et du juge seront rétroactives
à compter de la prise d’effet du bail.

Pour un bail qui arrive à échéance, le locataire peut faire une proposition de diminution de loyer à son bailleur
si le loyer défini par le bail est supérieur au loyer de référence majoré en vigueur à la date de la proposition de
loyer. Le locataire doit faire une proposition cinq mois avant le terme du contrat par lettre recommandée avec
avis de réception. Si le bailleur refuse ou ne répond pas quatre mois au moins avant le terme du bail, le locataire
pourra saisir la Commission départementale de conciliation. S’ils ne peuvent s’accorder, le locataire pourra saisir
le juge avant le terme du contrat.

P. 5
140 000 passoires thermiques
interdites de location
dès 2023? -

Le ministère de la Transition écologique publie un rapport sur la performance du parc de logements.


La France compte 7,2 millions de passoires thermiques dont 1,6 million dans le parc locatif privé.
L’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), vient de publier un rapport qui documente la perfor-
mance énergétique du parc de logements en France. Ces relevés se basent sur l’étude de 330 000 diagnostics de
performance énergétique (DPE) opérés entre décembre 2021 et mars 2022. Ils ne répondent pas aux nouvelles dis-
positions du calcul des DPE dont l’établissement a été revu l’année dernière.

Ces chiffres permettront de dresser un portrait de la composition du parc de logement dont une partie qui ne répond
pas aux exigences minimales de performance énergétique, les plus énergivores, seront progressivement interdits à la
location, conformément au calendrier établi par la loi climat et résilience de 2021, à partir du 1er janvier 2023.

Pour les 30 millions de résidences principales que compte la France, on estime à 5,2 millions de logements, soit
17% du parc, le nombre de passoires énergétiques (étiquettes F et G du DPE). Un chiffre supérieur aux 4,8 mil-
lions initialement projetés par le gouvernement où l’étiquette D reste la plus présente, soit 32% du parc, quand les
étiquettes C et E représentent 24% et 22% du parc.

Pour les résidences secondaires, soit 1,2 million de biens, on estime le pourcentage des passoires énergétiques à 32%.
En ce qui concerne les logements vacants, ils concentrent 27% de logements non conformes aux exigences pour
800 000 logements. L’e total des passoires énergétiques serait donc de 7,2 millions de logements sur l’ensemble du
parc national, soit 19,5%.
P. 6
Pour définir cette classification de passoire, on prend en compte la date de construction du logement, sa taille, sa
localisation, le caractère individuel ou collectif de l’habitat et le statut d’occupation d’un logement. On retrouve ha-
bituellement plus de passoires énergétiques parmi les maisons individuelles que dans les logements collectifs
- 19,6% contre 14,5% -. “La compacité, c’est-à-dire le rapport de la surface déperditive par rapport à la surface habitable,
des maisons individuelles est plus élevée que dans le collectif”, avance le rapport. En deuxième lieu, on prend en compte
le chauffage au fioul, une énergie particulièrement polluante, que l’on favorise dans les maisons par rapport aux
appartements.

Les logements les plus petits qui sont généralement les plus énergivores - ce sont 34% des habitations de moins
de 30 mètres carrés qui ont une étiquette F ou G, contre seulement 13% de celles de plus de 100 mètres carrés -, en
effet, ils sont en général plus peuplés, la consommation d’eau chaude y est donc supérieure si on compare la densité
d’occupation. Ils “disposent très souvent de surfaces de parois déperditives importantes par rapport à leur surface habi-
table”. La déperdition de chaleur et la consommations de chauffage seront plus élevées, rapportées à leur surface.

Le principal enseignement de l’étude réside dans la répartition des étiquettes de DPE selon le statut d’occupation
des logements. Comme attendu, c’est dans le parc locatif privé qu’on compte le plus de logements très éner-
givores - 1 579 000 passoires thermiques - soit 19,8% de l’ensemble du parc. C’e sont ces logements que ciblent les
prochaines dispositions de loi. Dès le 25 août 2022, les loyers seront gelés pour les biens F et G. Le 1er janvier 2023,
les logements qui consomment plus de 450 kWh par mètre carré et par an seront considérés comme indécents et
interdits de location.

L’ONRE indique que140 000 logements dont les bailleurs sont des particuliers, sont au-delà de ce seuil et pour-
raient être exclus du parc locatif s’ils ne sont pas remis aux normes.

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Se chauffer au fioul
Depuis le 1er juillet, il est interdit d’installer dans les logements des chaudières qui fonctionnent au fioul,
une énergie polluante qui a vu son prix exploser ces derniers mois.
Après quelques atermoiements, l’interdiction d’installer des chaudières au fioul ou au charbon est entrée en vigueur au
1er juillet. 3,5 millions de ces équipements qui sont en service pourront être utilisés et entretenus mais il est désormais
interdit d’en installer un neuf. Le fioul est l’un des combustibles les plus polluants, pour un kWh de chaleur produite, une
chaudière à fioul rejette 1,5 fois plus de CO2 qu’une installation au gaz et 6 fois plus qu’une pompe à chaleur ! Le principal
avantage du fioul était son faible coût mais son tarif a explosé depuis quelques années.

En effet, en un an le fioul est même l’une des sources d’énergie qui a subi la plus forte augmentation. Les données du
ministère de la Transition écologique indique que son prix a augmenté de 84% entre mai 2021 et mai 2022. Pourtant,
selon une étude menée par des spécialistes des économies d’énergie, pour les ménages, la dépense annuelle moyenne
de fioul est passée de 1 632 euros en 2021 à 1 710 euros en 2022 ; une hausse de seulement 5%.

Cette différence s’explique : “D’une part, certaines personnes se sont restreintes sur leur chauffage, en remplissant leur
cuve au minimum à chaque fois. D’autre part, selon la date de leur dernier approvisionnement, ils ont pu répartir un peu
le surcoût.” Certains ménages ont donc pleinement subi la hausse, d’autres ont pris garde à diminuer leur consom-
mation, tandis que d’autres encore ont fait le plein de fioul avant que les prix n’augmentent, ce qui tire la dépense
moyenne à la baisse.

“Cela dit, il est fort probable que la hausse des coûts se fasse davantage ressentir l’année prochaine, si les prix ne baissent pas
d’ici là”, prévient une experte. Si les prix se maintenaient entre 1,5 et 1,7 euro le litre, comme actuellement, la facture
pourrait bondir de 30 à 40% en 2022. Il est donc recommandé d’anticiper la prochaine période de chauffe.

Il est peut être temps de changer de mode de chauffage si vous en avez la possibilité, d’autant qu’il n’a jamais été aussi
intéressant de le faire ; la principale aide publique aux travaux d’économies d’énergie a été augmentée jusqu’à la fin de
l’année pour l’installation d’équipements de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables. Les équipements éli-
gibles sont : les chaudières à alimentation automatique ou manuelles fonctionnant au bois ou autres biomasse - granulés
de bois, sciures, résidus organiques, … -, les équipements de production de chauffage qui fonctionnent à l’énergie solaire
thermique, les pompes à chaleur géothermiques et les pompes à chaleur air/eau.

Le montant de l’aide peut s’élèver à 5 000 euros, 9 000 euros, ou 11 000 euros pour de tels équipements. Si on y addi-
tionne les primes du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE), ces aides peuvent s’élever à 50% du coût de
remplacement de votre chaudière.

Pour les plus modestes,“le niveau d’aide pour les ménages très modestes et modestes est respectivement de 85% et 75% pour
l’installation d’une chaudière à granulés, de 65% et 60% pour l’installation d’une pompe à chaleur, et de 60% et 50% pour l’ins-
tallation d’une chaudière à condensation au gaz”, indiquait une étude gouvernementale de 2020.
Le reste à charge sera par ailleurs compensé par les économies d’énergie réalisées : “En remplaçant par exemple sa chau-
dière fioul par une pompe à chaleur, il est possible de réaliser jusqu’à 60% d’économies d’énergie. Soit entre 1 000 et 1 500 euros
par an, selon la facture de départ.”

Pour autant, ce type d’installation n’est pas adapté à tous les logements. “Dans les régions où les températures chutent
particulièrement en hiver, il peut être intéressant de se tourner vers une pompe à chaleur hybride, qui utilise un complément de
fioul pour éviter de surconsommer”, indique la spécialiste.

P. 8
Une journée
à la mer
Le samedi 9 juillet 2022, l’association CGL Du Clos Des Terres Rouges (groupe SEQENS ) à Rueil Malmaison Fouilleuse,
organisait sa journée à la mer annuelle toujours en direction de TROUVILLE. Près de 53 personnes (généralement des
familles) ont répondu favorablement à cette convivialité pour venir passé une journée sur les côtes normandes.

Cette journée a commencé par un départ à 7 h30 de notre site avec une petite pose de 15 minutes et à 10h45 le car
nous déposait à TROUVILLE. Les participants qui étaient aux anges et nous avons fait quelques photos.

Nous avons pu profité des plages et de la mer, accompagnés d’un très beau temps tout au long de la journée et d’une
ponctualité du car parfaitement respectée.

La seule demande des participants, qu’une nouvelle journée à la mer soit organisée l’année prochaine, quel
succès !

P. 9
Élections HLM
Le moment est venu
de s’y préparer sérieusement.
(Plusieurs d’entre vous s’y attèlent déjà depuis plusieurs mois et leurs listes sont déjà prêtes)

Déclaration de candidature, déclaration de non condamnation, attestation d’affiliation, listes des candidats etc… : vous
pouvez les demander dès maintenant au siège national.

Concernant le matériel de propagande (relisez les précédentes newsletters) vous avez 3 supports possibles à distribuer :
Notre tract vert
Le questionnaire (un recto-verso)
Le 4 pages à distribuer en début de campagne (regardez dans le protocole électoral les dates de début de campagne)

Et un dernier support : notre affiche habituelle qui existe en 3 dimensions : A4, A3, A2, vous pouvez aussi les com-
mander à la CGL.

Pour les professions de foi


Tous les bailleurs acceptent désormais un recto-verso en couleurs.
Comme d’habitude le recto est rédigé par le siège national pour que toutes les professions de foi de la CGL aient une
identité commune.

Le verso est réservé aux militants locaux qui y développent les thèmes qui leurs semblent correspondre aux problèmes du
patrimoine de leur bailleur.

Rappel : le siège national peut vous confectionner votre profession de foi, comme lors
des dernières élections. Pour cela, contactez le secrétaire général, Ahmed Mamache.
Précision : comme vous le constaterez en regardant les photos, le matériel de propagande est arrivé au siège. Cer-
tains d’entre vous ont été livrés directement par l’imprimeur. Il n’est pas trop tard pour faire des commandes
complémentaires.

P. 10
Notre nouveau questionnaire
rencontre un franc succès !
Les réponses notamment, par QR code,
sont très nombreuses.

Utilisez-le !
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CGL - Confédération Générale du Logement

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