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D'un point de vue sociale, la société de consommation permet aux individus d'interagir par
l'échange économique. Un affaiblissement des ressources financières peut se traduire par la
capacité d'un individu d’accéder à un niveau de consommation compatible avec le mode de vie
habituel de la société. Selon le sociologue Robert Castel, un manque de ressources financières
peut entraîner à une désaffiliation sociale chez les individus. La désaffiliation sociale se désigne
comme l'aboutissement d'un processus conjuguant une absence d'emploi et d’un isolement
relationnel. Lorsque les liens sociaux sont fragilisés (pauvreté, précarité, désinsertion), les
individus risquent de s'isoler et de se sentir exclus socialement. L’exclusion sociale désigne un
processus de mise à l’écart subi ou volontaire d’un individu dans la société suite à une perte
d'emploi, au surendettement, à la perte d'un logement, etc.
Afin de venir en aide aux personnes en difficultés financières ou en fragilité sociale, des
établissements tels que les CDAS, interviennent en vue d’améliorer leurs conditions de vie. En
effet, les centres départementaux d’action sociale sont des structures qui interviennent dans les
domaines de l’enfance, du logement, de l’insertion, de la famille, du handicap et de la perte
d’autonomie liée à l’âge afin de venir en aide aux individus rencontrant des difficultés familiales,
économique et sociale.
J'ai choisi de réaliser mon stage de deuxième année de BTS Économie Sociale et Familiale
au sein d’un centre départemental d’action sociale auprès d’une conseillère en économie sociale
et familiale afin de découvrir davantage ce métier et les différentes catégories de publics qu’elle
reçoit. Au-delà des accompagnements individuels, j’ai pu m’initier à la méthodologie de projet en
mettant en place une action collective relative aux arnaques numériques et téléphoniques. De nos
jours, les arnaques numériques et téléphoniques sont des sujets d’actualité qui concernent
beaucoup de ménages et qui peuvent entraîner des conséquences importantes sur la vie
quotidienne de la personne. Le but est d’éviter que des individus soient victimes d’une arnaque
entraînant d’autres difficultés financières.
I- Le contexte du projet
Créée en 1790, le Conseil Départemental du Finistère est une collectivité territoriale à qui
l’Etat a délégué plusieurs compétences telles que le tourisme, le sport, la culture, l’action sociale,
les langues régionales, les entretiens des routes dans le but de simplifier et d’unifier
l’administration française.
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processus d’aménagement de l’organisation de l’Etat qui constitue à transférer des pouvoirs
décisionnaires et des compétences administratives de l’État vers des collectivités locales
distinctes de lui.
Depuis fin 2016, le Conseil Départemental n’est plus subdivisé en sept Directions
Territoriales d’Action Sociale (DTAS) mais en trois DTAS : la DTAS du pays de Cornouailles, la
DTAS du Pays de Brest et la DTAS de Morlaix (Annexe 1). Au sein de chaque DTAS, les Centres
Départementaux d’Actions Sociales sont répartis sur plusieurs sites du territoire afin d’assurer
l’accueil et la proximité du service public.
Les objectifs des CDAS sont multiples et se rejoignent surtout autour des aides sociales,
économiques et familiales.
Ces missions se font auprès des habitants de la CCPA et CCPI rencontrant diverses
difficultés dans la vie quotidienne :
1.4 Partenariats
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Plusieurs associations sont aussi mobilisées avec le CDAS comme l’association les autos
du cœur et la Croix-Rouge. Cette dernière vient en aide aux personnes en difficulté, elle permet
de faire bénéficier aux usagers des bons alimentaires et des bons carburants d’un montant de
40€ selon la demande et les ressources financières de l’individu. L’association les Autos du Cœurii
remet en état des véhicules pour les vendre à moindres frais à des professionnels ou à des
particuliers afin de rendre accessible ce besoin à tout individu rencontrant des difficultés
financières.
1.5 La communication
Comme nous le verrons à nouveau par la suite, le public auquel s’adresse la structure est
très étendu, ce qui permet de toucher, d’aider et parfois d’accompagner un grand nombre de
personnes, ce que j’ai trouvé très intéressant.
La structure propose un accueil personnalisé pour toute personne se présentant par télé-
phone ou physiquement à l’accueil. Les personnes peuvent exprimer leurs situations person-
nelles, professionnelles et familiales auprès d’un assistant administratif. Par la suite, après avoir
défini la problématique que rencontre l’individu, il va le rediriger vers les différents professionnels
de la structure.
Les usagers peuvent accéder à un accompagnement sur l’accès aux droits afin d’informer,
de conseiller et d’orienter l’individu sur des questions juridiques et sociales liées aux prestations
RSA, APA, dans le domaine de la famille, du logement, etc.
Lorsque les besoins vont au-delà de l’aide à l’accès aux droits, une intervention sociale et
médico-sociale peut être proposée. Cette intervention apporte un soutien aux personnes par une
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aide à la résolution de difficultés ciblées notamment par des accompagnements éducatifs budgé-
taires, sociaux ou médico-sociaux. La conseillère en économie sociale et familiale accompagne
30 usagers vivant dans la CCPI et dans la CCPA lors des entretiens à domicile ou dans la struc-
ture. Elle accompagne des personnes qui ont des revenus modestes n’arrivant plus à manier et/ou
à équilibrer leurs budgets et des personnes qui éprouvent des difficultés à accéder et/ou à re-
nouveler des aides financières telles les prestations délivrées par la CAF.
De plus, des interventions sociales d'urgence peuvent être mises en place lorsque les
droits des individus ne sont plus respectés, notamment ceux liés au logement et à l'accès aux
besoins primaires. Cette intervention permet également une aide vers une protection juridique
lorsque l'individu est dans une situation de vulnérabilité suite à une maladie, un handicap ou un
accident qui peut altérer ses capacités en le rendant incapable de défendre ses intérêts.
2.1 Le constat
Dès ma première semaine de stage au centre départemental d’action sociale, j’ai participé
aux accompagnements éducatifs budgétaires menés par la conseillère en économie sociale et
familiale.
Lors des douze entretiens auxquels j’ai pu assister, j’ai pris connaissance de leurs
difficultés financières suite à des discussions ou par des procédures déjà mises en place pour
stabiliser leurs situations. J’ai pu constater que sur les douze usagers rencontrés, six d’entre eux
ont déjà été victimes d’une arnaque suite à des démarches téléphoniques, des mails et des sites
Internet frauduleux.
Les arnaques numériquesv sont comprises dans le droit français comme une escroquerie
commise par l’intermédiaire d’Internet. Elles sont donc reconnues et punies pénalement comme
une escroquerie, puisqu’elles visent à obtenir des informations confidentielles ou des fonds de
manière frauduleuse : par le biais d’une usurpation d’identité, d’une fraude documentaire ou
encore sous les menaces.
Depuis 2016, le numérique occupe une place prépondérante dans les foyers français,
puisque de nombreuses démarches administratives s’effectuent désormais en ligne. Le 29 juin
2016, la plateforme France Connect a été déployée dans toute la Francevi. Cet outil permet
d'utiliser un compte, un identifiant et un mot de passe unique pour tous les services publics en
ligne (impôts, caisses d'allocations familiales, mairie...). Depuis le 1er novembre 2017, le plan
préfecture nouvelle génération est mis en place, il n'est donc plus possible de se rendre en
préfecture pour certaines démarches depuis cette date. En effet, les procédures de délivrance
des titres comme les demandes de permis de conduire ou de carte grise, pré-demande de
passeport ou de carte d'identité ont totalement été dématérialisésvii.
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La pandémie du Covid-19 et les mesures prises par les pouvoirs publics ont renforcé la
place du numérique dans la vie sociale, économique, culturelle, intellectuelle et politique du pays.
De ce fait, le nombre d’internautes a fortement augmenté, c’est-à-dire que 85 % des foyers sont
désormais équipés d’Internet dans leur domicileviii. Cette augmentation s’explique notamment par
l’arrivée du télétravail dans les différents milieux professionnels et par une augmentation des
achats en ligne. En effet, le chiffre d’affaires des ventes sur Internet en 2021 atteint 112,2 milliards
d’euros, affichant une progression de 8,5 % par rapport à 2019ix.
Les usagers victimes d’arnaques ont une situation financière qui s’aggrave puisque
certains n’ont pas ou très peu de ressources financières. Ces arnaques peuvent s’expliquer par
une situation de vulnérabilité auprès de ces derniers causant une grosse perte d’argent. En effet,
cela peut entraîner des factures téléphoniques ou des prélèvements bancaires allant jusqu’à 150
euros.
Cela m’a permis de me rendre compte que les personnes auxquelles je fais face, sont
elles-mêmes confrontées à des difficultés multiples. De plus, les travailleurs sociaux, ne cessent
de trouver des solutions pour stabiliser la situation financière des usagers.
2.5 Les solutions mises en place pour lutter contre les arnaques
Le gouvernement français a mis en place depuis des années des programmes contre les
escroqueries téléphoniques et numériques. Sur le site du service public, les utilisateurs d’Internet
peuvent signaler les pratiques frauduleuses qu’ils rencontrent et depuis le 1er juin 2016, une liste
appelée Bloctelxi permet de bloquer les commerçants malveillants sur les téléphones mobiles.
Depuis 2009, la plateforme « Pharos »xii permet également de signaler les contenus et
comportements illicites en ligne. Enfin, depuis le 15 mars 2022, la plateforme THESEE xiii permet
le dépôt en ligne de plaintes lors d'escroqueries. Mais ces cadres ne suffisent toujours pas, car
les consommateurs ne sont pas bien informés sur les arnaques, la reconnaissance de ces
derniers et les moyens pour les dénoncer.
Afin de vérifier mon observation, il est primordial d’évaluer les attentes, les connaissances
et les difficultés du public concernant les arnaques numériques et téléphoniques. J’ai choisi le
questionnaire car il me permet de collecter des données auprès d’un grand nombre d’individus.
C’est un outil d’investigation rapide qui me semble adapté pour les usagers du CDAS. En effet,
les questions étaient majoritairement fermées, pour restreindre le choix de réponse et limiter le
temps du remplissage du questionnaire (Annexe 3). Enfin, ce questionnaire m’a permis de
déterminer l’intérêt que portent les usagers à la proposition d’un jeu pour les sensibiliser aux
arnaques. J’ai pu recenser 29 réponses durant une période de deux semaines.
J’ai présenté mon questionnaire lors d’une réunion d’équipe. Une fiche projet
l’accompagnait afin d’expliquer aux professionnels du CDAS les enjeux de cet outil et de la mise
en place de mon projet (Annexe 4). J’ai distribué le questionnaire par la suite aux professionnelles
du CDAS afin de le proposer aux usagers lors des accompagnements. J’ai également mis à
disposition ce questionnaire en salle d’attente pour qu’il soit accessible à tous au CDAS de Saint-
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Renan et de son antenne Ploudalmézeau. Je n’ai pas pu mettre à disposition le questionnaire à
l’antenne de Lannilis, cette dernière est fermée pendant cet hiver à la suite des restrictions
budgétaires liées à l’énergie. Les usagers de l’antenne de Lannilis pourront prendre connaissance
du questionnaire par l’intermédiaire des professionnelles lors des visites à domicile ou lors de
permanence dans les mairies.
Tout d’abord, pour mieux comprendre le besoin des usagers, j’ai présenté les résultats de
mon questionnaire sous forme de diagrammes rendant ainsi plus lisibles les statistiques (Annexe
5, 6 et 7).
Dans un premier temps, j’ai analysé les différentes caractéristiques du public ayant ré-
pondu à l’outil d’investigation liées à leurs situations professionnelles, géographiques et leurs
âges. Il en ressort que 76 % des personnes ayant répondu au questionnaire sont des femmes
contre 24 % d’hommes. 40 % d’entre eux sont employés, 21 % sont en situation de handicap ou
en invalidité professionnelle suite à une maladie professionnelle, 14 % sont retraités ou sans-
emploi et 10 % sont au Revenus Solidarité Active (RSA). Pour finir, 62 % des usagers vivent dans
la CCPI et 38 % dans la CCPA.
Dans un second temps, j’ai analysé les connaissances des usagers autour des différentes
arnaques que l’on retrouve dans la vie quotidienne. Il en ressort que 97 % des usagers ont con-
naissance des arnaques téléphoniques et par mail contre 3 % des usagers. 93 % ont connais-
sance des arnaques par sms contre 7 %, et 72 % ont connaissance des arnaques sur les sites
Internet frauduleux contre 28 %. Malgré leurs connaissances des différentes arnaques, 24 % des
usagers expriment ne pas savoir les reconnaître.
Parmi les 29 réponses recueillies, nous constatons également que n’importe quelles gé-
nérations d’individus peut être victime d’une arnaque. En effet, les personnes âgées entre 20 ans
et 60 ans sont plus susceptibles d’être victimes d’une arnaque suite à un accès direct à Internet
ou aux lignes téléphoniques (Annexe 7). Pour terminer cette analyse, 12 usagers sur 29 confes-
sent avoir déjà été victimes d’une arnaque. Ainsi 42 % d’entre eux ont été victime d’une arnaque
par démarchage téléphonique, 17 % d’une arnaque par sms, 8 % d’une arnaque par mail et 33 %
suite à un achat sur un site frauduleux.
Selon une étude de Moneyfox, 4 Français sur 10 ont été victimes d’un débit frauduleux
sur leur compte bancaire et 87 % des Français ont déjà été exposés à des mails ou à des sms
frauduleux. Ces résultats s’expliquent par les nouvelles habitudes de consommation des Français
depuis la crise du COVID-19 puisque depuis cette période, 85 % des ménages sont désormais
équipés d’Internet et de ligne téléphonique. Par conséquent, avec ces nouvelles habitudes de
consommation et la dématérialisation de certaines démarches administratives, les arnaques se
cessent de se multiplier.
Cette étude et mon outil d’investigation montrent donc que cette situation est très préoc-
cupante sur le long terme pour l’ensemble de la population française.
Mon questionnaire m’a permis de confirmer mon constat ; les personnes ont certes con-
naissance des arnaques numériques et téléphoniques, mais ne savent pas toutes les reconnaître.
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Mon projet aura pour but de prévenir des risques du numérique et de la téléphonie auprès des
usagers.
3.2 Objectifs
Objectif général : Prévenir des risques du numérique et de la téléphonie auprès des usagers du
CDAS.
Objectifs spécifiques :
• Présenter les différents types d’escroqueries téléphoniques et numériques
• Identifier les dispositifs mis en place par l’Etat pour lutter contre les arnaques
• Repérer les gestes à adopter contre les arnaques
Objectifs opérationnels :
• Mettre en place un jeu de l’oie
• Créer un dépliant informant les usagers des arnaques numériques et téléphoniques.
Mon animation formation se déroulera en une séance (Annexe 8). Elle se déroulera au
sein des locaux du CDAS de Saint-Renan puisqu’elle est équipée d’une grande salle de réunion.
Les victimes d'arnaques numériques et/ou téléphoniques sont parfois confrontées à des
problématiques liées à une méconnaissance de démarches nécessaires pour obtenir un
remboursement de la fraude. De plus, il ne faut pas oublier que certains usagers
du CDAS éprouvent des difficultés financières et ne savent pas comment agir face à des arnaques
qui pourraient aggraver ces problèmes.
Réaliser une séance d'animation formation sous forme de jeux est une bonne façon de
transmettre diverses informations à des individus. En effet, recevoir plusieurs d'informations en
même temps sur une courte période peut conduire à un sentiment d'ennui d’autant plus lorsqu’il
n’y a pas d’interaction directe avec le public. Il ne faut également pas oublier que certains usagers
souffrent de difficultés sociales pouvant conduire à une exclusion sociale. C'est pourquoi la mise
en œuvre d’un jeu de l’oie va accroître la capacité des usagers à développer des compétences
numériques et téléphoniques tout en créant un lien social.
Mon jeu de l’oie sera animé, premièrement, par un temps d’échange afin de faire une
présentation à tour de rôle des participants et des professionnels puis par une présentation des
règles du jeu qui sont revisitées. Lorsqu’un usager atterrira sur une case, il devra répondre
correctement aux questions pour progresser dans le jeu et remporter la partie.
Le jeu se décomposera en plusieurs catégories, une sur les arnaques par mail, sur les
SMS, sur les démarchages téléphoniques, sur les sites Internet frauduleux, sur les dispositifs mis
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en place par l’Etat et les gestes à adopter (Annexe 9). Les usagers devront deviner s’il s’agit d’une
tentative d’arnaque lors des mises en situation et de réfléchir à l’utilité des plateformes mises en
place par l’Etat.
Mon rôle sera de faciliter la cohésion et la dynamique du groupe en stimulant les échanges
afin que chaque personne puisse transmettre ses connaissances. Par ailleurs, j’apporterai mes
propres connaissances pour répondre à mon objectif principal : prévenir des risques du
numérique et de la téléphonie auprès des usagers.
Pour finir, je vais offrir un temps de convivialité autour d’une collation. Il me permettra
d’avoir un premier retour sur leurs ressentis. De plus, je partagerai mon dépliant (Annexe 10), afin
d’initier les usagers à changer leurs pratiques numériques et téléphoniques.
Moyens humains :
Un travailleur social pour amener les usagers n’ayant pas de moyen de transport à se rendre au
CDAS de Saint-Renan et pour assurer un climat de confiance et d’échange.
Moyens matériels : une salle de réunion, une imprimante pour imprimer mon jeu de l’oie, mes
questions, mon dépliant et mon invitation au jeu, des dès et des jetons.
Moyens financiers : pour une impression de 27 feuilles pour le jeu, de 12 dépliants et 12 invitations
par voie postale, l’estimation du projet est de 8,42 euros.
3.6 Communication
J’informerai également les usagers du CDAS par une affiche permettant grâce à son
aspect visuel de susciter l’envie et la curiosité auprès des usagers. Ce support comporte peu de
texte, les informations sont claires et précises. Je trouve cela important pour faciliter la
compréhension pour les personnes et aller droit au but.
3.7 Partenariat
Je ne ferai pas appel à des partenaires internes pour mon animation formation puisque
ceux du CDAS ne sont pas axés autour des arnaques numériques et téléphoniques. Lorsque
j’aurai besoin d’obtenir plus d’information sur les arnaques et ce qu’ils représentent pour les
individus, je ferai appel à l’association UFC-QUE-CHOISIR. Cette association de consommateurs
permet d’obtenir un large champ d’information me permettant d’améliorer mon animation
formation.
3.8 Échéancier
Ainsi, je déterminerai les dates de début et de fin de mon activité. L’intérêt est de
formaliser, de façon concrète, le déroulement du projet, étape par étape, définir les moyens
nécessaires pour les réaliser puis contrôler la bonne réalisation de ces étapes.
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IV- Évaluation
Pour rappel, mon jeu de l’oie a pour objectif de prévenir des risques du numériques et
de téléphonique auprès des usagers.
Dans un dernier temps, j’ai défini un outil d’évaluation adapté aux usagers et me
permettant de mesurer si mon objectif général et les objectifs spécifiques ont été atteints,
partiellement atteints ou non atteints.
En tant que technicienne en économie sociale et familiale, il est important de se poser les
bonnes questions sur la manière d’évaluer un projet et de constater l’atteinte des objectifs. Qu’est-
ce que je veux évaluer ? À partir de quels indicateurs ? Avec quels outils ? À quel moment
? (Annexe 13)
Pour évaluer mes objectifs, je réaliserai comme outil d’évaluation un questionnaire qui sera
transmis 14 jours après l’animation formation par mail (Annexe 14). Le fait d’attendre 14 jours
pour envoyer mon outil d’évaluation sera efficace pour savoir si les usagers ont adopté de
nouveaux comportements face aux numériques, s’ils ont toujours connaissance des dispositifs
mis en place par l’Etat pour lutter contre les arnaques et s’ils savent reconnaître plus facilement
les tentatives d’arnaques. De plus, grâce à ce questionnaire, je pourrai avoir un retour des
usagers sur ce qu’ils ont apprécié ou non afin d’améliorer mon projet et de le réitérer.
V- Conclusion
Pour rappel, mon projet porte sur la prévention des risques du numérique et de la
téléphonie auprès des usagers.
Depuis 2016, le numérique occupe une place prépondérante dans le quotidien des
Français. Depuis le lancement de la plateforme France Connect, les Français ont un accès
direct à tous les services publics en ligne tels que les impôts, les Caisses d’Allocations
Familiales, la sécurité sociale entraînant à une dématérialisation progressive des démarches
administratives. De plus, depuis l'arrivée de la pandémie, les Français ont adopté d'autres
habitudes de consommation par l’utilisation du numérique.
Par ailleurs, nous pouvons constater que ces arnaques touchent toutes les catégories de
la population française ; les jeunes comme les retraités, les inactifs comme les cadres qui ont un
accès direct à Internet ou aux lignes téléphoniques. Cela peut s’expliquer par un manque de
connaissances de la part des Français et notamment par une absence de campagne de
sensibilisation du gouvernement à travers des publicités télévisées, sur Internet ou par affichages
publicitaires dans les rues.
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Cependant, le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs pour faciliter
l'identification des arnaques, les signaler et porter plainte à travers des plateformes dédiées à
chaque domaine d’arnaque. Néanmoins les Français n’en ont pas forcément connaissance
entraînant donc à une vulnérabilité à travers l’usage du numérique et de la téléphonie. De plus,
ces nombreuses arnaques peuvent avoir un impact important sur la vie quotidienne des
individus, notamment sur le plan financier. Par conséquent, les escroqueries peuvent entraîner
à des difficultés financières d’autant plus importantes pour les usagers d’un CDAS qui
éprouvent certaines difficultés liées à une perte d’emploi, à des revenus modestes, à une
absence de lien social, etc.
Durant ce stage, j’ai pu mobiliser les compétences de technicien en ESF notamment l’ana-
lyse des besoins d’un public, d’établir le budget d’un ménage et de concevoir une animation
formation dans le domaine de la vie quotidienne.
Ce stage m’a permis de prendre de l’autonomie, de me rendre compte de l’importance du
travail en équipe afin de partager des avis différents et de prendre de meilleures décisions. Ce
stage a été très enrichissant d’un point de vue humain et professionnel et m’a permis confirmer
mon choix professionnel : devenir Conseillère en Économie Sociale et Familiale.
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Source : site Internet de l’IPSOS
ii
Source : site Internet des autos du cœur
iii
Source : site Internet du service-public
iv
Source : Insee
v
Source : Site Internet du service-public
vi
Source : CIO
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Source : site Internet du service de l’Etat
viii
Source : vie publique
ix
Source : BDM
x
Source : Ouest-France : Escroqueries, arnaques… De quoi faut-il le plus se méfier ? (11/06/2022)
xi
Source : CNIL
xii
Source : service-public
xiii
Source : service-public
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