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1.

4 Spécifiez les caractéristiques de la population cible (bénéficiaires, usagers,


participants) et les moyens ou stratégies mises en place pour l’organisme
pour les rejoindre. (2 p.)

Parole d’excluEs vise différentes catégories d’individus vivant toutes sortes de


problématiques : des familles monoparentales, des personnes vivant sous le seuil de faible
revenu, des personnes immigrantes, des personnes appartenant à une minorité visible, ainsi
que des personnes sur le chômage (Parole d'excluEs, 2021). La pauvreté et les inégalités
sociales sont leurs principales cibles, l’organisme cherche à inclure tous ceux et celles qui
sont exclus et isolés de la société, afin qu'ils puissent se sentir bienvenus et qu’ils retrouvent
leurs dignités. Pour rejoindre toutes ces personnes qui deviendront les bénéficiaires de leurs
services, Parole d’excluEs utilisent principalement trois types d’approches de
communications pour se mieux se faire connaître et rester présent de façon humaine dans le
quotidien de leurs citoyens de leurs quartiers.

Premièrement, le bouche-à-oreille ; étant impliquées et présentes depuis plusieurs années


dans les quartiers, ses réalisations ont impacté la vie de plusieurs citoyens, et ce à travers
plusieurs différents champs d’activités (santé, éducation, environnement, etc.). Il est donc
facile de recommander à un proche, l’organisme aimé par les communautés dans lesquelles
elles s’impliquent.
Deuxièmement, leurs partenaires ; étant un organisme qui génère beaucoup de projets
collectifs aux orientations divergentes, Parole d’excluEs collabore avec différentes
institutions (des commissions scolaires, des universités, des centres de santé et des résidences
subventionnées), entreprises et d’autres organismes (des associations locales, des fondations
familiales et des regroupements communautaires) du quartier. Le maintien de ces relations
permet de rejoindre de nouveaux membres sous forme de références.
Troisièmement, les diverses formes de média ; l’organisme utilise des médias autonomes
(leur site internet et leur bulletin d’information), les médias communautaires et de masse
(avec des communiqués de presse, déclarations, etc.) et finalement par leurs médias sociaux
(page Facebook et compte Tweeter). Toutes ces formes de médias lui permettent de maintenir
les liens créés avec les citoyens avec qui elle a travaillé au bout d’un seul clic. C’est d’ailleurs
à travers leurs pages Facebook que l’on peut remarquer le plus d’interaction provenant de
l’organisme avec les citoyens.
C’est donc grâce aux médias de communication, leurs forts réseaux de partenaires et leurs
bonnes réputations auprès des citoyens acquises à travers les années et les projets réussis,
qu’ils rejoignent et informent leurs populations cibles des activités de l’organisme.

1. 1.5. Référez-vous aux ressources humaines engagées dans l’organisme, sont-elles


salariées ou non-salariées : gestionnaires, professionnels, organisateurs,
communautaires, bénévoles ou autres. (2 p.)

L’équipe de Parole d’exclue est composée d’un coordonnateur aux opérations et au


développement organisationnel, des chargés de mobilisation, une chargée de la recherche et
développement et une chargée des communications. Tous ensemble, ils composent l’équipe
de travail de salariés de l’organisme. Bien qu’il y ait des employés et des bénévoles, Parole
d’excluEs prend en considération le point de vue de tout le monde. Les bénévoles qui sont
nommés par les citoyens sont au cœur de l’organisme. À travers la gestion participative, les
citoyens identifient un enjeu et trouvent un moyen d’agir, ce qui est souvent à travers un
projet collectif. Les citoyens qui s’impliquent volontairement et les bénévoles ne reçoivent
pas de salaire pour leurs temps et effort investi. Cependant, d’après la responsable de
l’organisme, il arrive que certains projets génère assez de fond pour rémunérer certaines
personnes généralement non salariées, mais c’est loin d’être une certitude s’appliquant à tous
les projets. L’équipe de travail est donc responsable de s’assurer d’offrir l’écoute,
l’encadrement et le support à la réalisation des actions collectives ou projets entrepris par les
bénévoles et citoyens avant de laisser ceux-ci battre de leurs propres ailes.

2. Nommez et spécifiez que les sources de financement de l’organisme (bailleurs de


fonds) soient-elles d’origine gouvernementale ou non gouvernementale, ou bien
de l’autofinancement. Complétez votre information avec un graphique. (5 p.)

Le financement de Parole d’exclu vient principalement de plusieurs fondations, en particulier


celle de Lucie et André Chagnon et de Centraide. De plus, dépendamment si le projet répond
aux critères, l’organisme reçoit des fonds de la ville de Montréal et l’arrondissement de
Montréal-Nord. Il est possible de faire des dons privés directement par leur site internet. Il est
donc très difficile de savoir avec exactitude les chiffres précis sur les proportions des
différents bailleurs de fonds, étant donné les différences marquées d’entrées monétaires d’une
année à l’autre dépendant des projets associés à l’organisme.
Il est important de mentionner que selon la responsable, Parole d’excluEs ne reçoit aucun
financement du gouvernement, c’est pour cela qu’il est autonome dans ses mouvements et
agit selon les valeurs exclusives de l’organisme, l’État n’a pas à interférer dans leurs projets,
missions et autres.

Ventes

fondations
fonds de la ville de Montréal et l'arrondissement de Montréal Nord
Don

http://www.parole-dexclues.ca/wp-content/uploads/2021/01/RapportPAEX2020-Final.pdf

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