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• Mise en place d’un plan national d’action et de prévention de la perte d’autonomie reposant sur 2
principes :développer une logique de prévention globale et confier à des acteurs de terrain déconcentrés (pour les ARS)
et décentralisés (pour les conseils départementaux) la promotion de cette approche préventive.
• L’ambition de cette loi a toutefois accusé un recul faute de moyens financiers suffisants.
La création d’une 5ème branche de la sécurité
sociale
• La création d'une cinquième branche de la Sécurité sociale pour l'autonomie et le grand âge a été actée dans le projet
de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021.
• La branche Autonomie gère les dépenses liées à l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées,
qu’il s’agisse du financement des établissements et des services qui les accompagnent ou des aides individuelles
qui leur sont versées.
• Elle mène également des actions de prévention de la perte d’autonomie et de lutte contre l’isolement et informe les
personnes âgées, les personnes handicapées et leurs proches sur les droits et les aides existants pour répondre à
leurs besoins d’autonomie.
• La gestion du risque est aussi au cœur de la mission de la branche Autonomie. Elle consiste dans la maîtrise de
l’évolution des dépenses tout en contribuant à l’accompagnement des personnes.
• Enfin, la branche Autonomie joue un rôle en matière de prospective et de recherche sur le vieillissement et le
handicap, afin d’apporter un éclairage aux pouvoirs publics.
• La branche Autonomie est gérée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) en lien avec ses
réseaux : les conseils départementaux, les maisons départementales des personnes handicapées et les agences
régionales de santé.
Les acteurs
Au niveau national
• Etat avec le ministère des solidarités et de la santé chargé des grandes
orientations de la politique en faveur des personnes âgées, il met en œuvre les
dispositifs et les mesures grâce à ses services déconcentrés sur le territoire.
• CNSA :créé par la loi du 30 juin 2004,établissement public chargé de contribuer
au financement d’actions favorisant notamment l’autonomie des personnes âgées
dépendantes et des personnes handicapées gérées par les départements. Elle
joue un rôle d’expertise et d’appui technique. Dans ce cadre, elle suit notamment
les plans nationaux dédiés aux personnes âgées et aux personnes handicapées :
Plan Alzheimer, Plan Bien Vieillir, Plan de Solidarité grand âge, …
• CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse)gère l’épargne retraite des affiliés
et verse leur pension de base une fois qu’ils décident de liquider leurs droits. Elle
est administrée par l’Assurance retraite et son réseau.
Au niveau régional
• Les ARS ont pour missions de décliner la politique nationale de santé,
de piloter la santé publique et de réguler l’offre de santé, dans les
secteurs ambulatoire, hospitalier et médico-social. Leurs objectifs
sont de contribuer à réduire les inégalités territoriales en santé,
assurer un meilleur accès aux soins, organiser les parcours de soins
autour des patients et assurer une meilleure efficacité des dépenses
de santé.
• La région n’a pas de compétence obligatoire
Au niveau départemental
• Le CD est le noyau central de la politique gérontologique :Il décide de l’attribution de
l’APA, allocation financée par la CNSA. Il établit les tarifs d’hébergement dans les
établissements et services sociaux et médico-sociaux et les tarifs des structures
intervenant à domicile dans un rôle de prestataire de services. il met en place les
schémas départementaux en gérontologie mise en place par la loi de 2002.
• Le CDCA (conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie) créé par la loi ASV=
instance consultative qui participe à l'élaboration et la mise en œuvre des politiques liées
à l'autonomie et la citoyenneté des PA et des PH
• Les associations qui interviennent en faveur des PA
• Les caisses de sécurité sociale : CAF, MSA, CPAM CARSAT: prestations légales et action
sociale
• Les CLIC (Centre local d’information et de coordination): guichet unique de proximité
dont le rôle est de conseiller, informer et orienter les aînés et leur famille, ainsi que
l’ensemble des professionnels intervenant auprès des personnes âgées.
Au niveau communal
• Les communes mènent une politique d’action sociale en faveur des
personnes âgées : aide à domicile, portage de repas, distribution de
colis, club du 3ème âge…
• CCAS et CIAS : ils sont dotés de compétences en matière de
constitution de dossiers de demande d’aides pour les personnes
âgées, certaines étant obligatoires (aide sociale à domicile et en
établissement), d’autres facultatives (ex : prise en charge des frais
d’hébergement et de repas dans un établissement ou en foyers
spécialisés,). Ils assurent en outre une mission d’accueil et
d’information auprès de la population.
La prise en charge de la dépendance
• Définition de la dépendance : Est considérée comme dépendance au sens du
présent livre, l’état d’une personne qui par suite d’une maladie physique, mentale
ou psychique ou d’une déficience de même nature a un besoin important et
régulier d’assistance d’une tierce personne pour les actes essentiels de la vie.
• Evaluation de la dépendance par la grille AGGIR qui va permettre de mesurer et
d’évaluer le degré de dépendance physique et/ou psychique d’une PA dans
l’accomplissement de ses actes essentiels et quotidien, en appliquant une
méthode de calcul qui correspond aux capacités de la PA. L’évaluation est
conduite par une équipe médico-sociale du conseil départemental.
• L’évaluation de la dépendance a lieu lorsque la personne demande à bénéficier de
différentes aides légales comme l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou
facultatives comme les plans d’actions personnalisées (PAP) financés par la caisse
nationale d’assurance vieillesse. Elle sert à déterminer si le demandeur a le droit à
ses aides et, dans le cas où il y a effectivement droit, le niveau d'aides dont il a
besoin.
Le maintien à domicile
• le maintien à domicile est aujourd’hui prioritaire pour des raisons humaines et
économiques. Cela a été renforcé notamment avec la loi ASV de 2015 qui a
revalorisé l’APA à domicile. Il existe de nombreux services de soins à domiciles
ainsi que des services destinés à faciliter la vie quotidienne des personnes âgées.
• Ces services relèvent généralement du CCAS ou d’une association :
• Les services à la personne
• Les SAAD (service d’aide et d’accompagnement à domicile)
• Les SSIAD (service de soin infirmiers à domicile)
• Les SPASAD (service polyvalent d’aide et de soins à domicile)= accompagnement
dans les actes de la vie quotidienne et soins des personnes prises en charge.
• + les aidants familiaux (reconnus par la loi ASV)
L’accueil familial
• Le placement familial est une solution pour pallier au manque de places en
hébergement collectif.
• solution appréciée pour la qualité de l’accueil.
• L’accueil familial est un dispositif permettant à une personne âgée, moyennant une
rémunération, d'être accueillie au domicile d'un accueillant familial.
• La personne accueillie signe avec l'accueillant familial un contrat d'accueil fixant les
conditions matérielles, humaines et financières de son accueil.
• La personne accueillie doit avoir un niveau d’autonomie compatible avec cette solution
d’hébergement et ne doit pas avoir de lien de parenté avec l’accueillant familial.
• L’accueillant familial doit avoir un agrément délivré par les services du département.
Ces services organisent le contrôle de l'accueillant et le suivi de la personne accueillie.
Les institutions
• Les EHPAD (établissements d’hébergement pour personne âgée
dépendante)
• Les USLD(unité de soin longue durée) : adossées à un établissement
hospitalier, moyens médicaux + importants qu’en EHPAD
• Les résidences autonomie= logements adaptés au vieillissement
+services collectifs /Les résidences services= idem que résidences
autonomie mais pas établissements médico-sociaux
• L’accueil de jour
Les aides financières
• L’APA ( allocation personnalisée à l’autonomie) aide financière attribuée aux personnes
d’au moins 60 ans sans condition de ressources mais avec un niveau de perte
d’autonomie minimum constaté. Le montant perçu dépend des revenus et du degré
d’autonomie évalué selon la grille AGGIR (autonomie, gérontologie, groupes iso-
ressources). APA domicile et établissement. versée par le département financée par la
CNSA
• L’ASH (aide sociale à l’hébergement) versée par le département
• L’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) prestation mensuelle de solidarité
destinée à assurer un minimum de revenus aux personnes âgées. Elle permet de prendre
en charge le risque pauvreté-exclusion associé à des pensions de retraite trop faibles.
Versée par la caisse de retraite (CARSAT MSA)
• Aide pour financer le portage de repas, aide pour rémunérer une aide à domicile:
versées par le département
Des dispositifs
La maison départementale de l’autonomie
• La maison départementale de l’autonomie est une organisation réunissant les moyens de la
MDPH et du département en matière d’accueil, d’information, de conseil, d’orientation et le cas
échéant d’instruction des demandes, d’évaluation des besoins et d’élaboration des plans d’aide au
profit des personnes âgées et des personnes handicapées.
• L’objectif des départements qui ont mis en place une maison de l’autonomie est de proposer aux
habitants un lieu unique où les personnes âgées et les personnes handicapées peuvent :
• Cette méthode associe tous les acteurs engagés dans l’accompagnement des personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie et de
leurs aidants grâce à une démarche novatrice : l’intégration des services d’aide et de soins.
-la continuité des parcours des personnes âgées – autrement dit, éviter les ruptures de prise en charge – dans un environnement complexe qui
mobilise de nombreux professionnels de disciplines différentes (secteur social, médico-social et sanitaire) ;
-la prise en charge des situations complexes par un professionnel formé et dédié, le gestionnaire de cas ;
-le soutien à domicile des publics concernés, aussi longtemps que possible et dans les meilleures conditions.
• Cette approche permet d’apporter une réponse décloisonnée, harmonisée, complète et adaptée aux besoins de la personne âgée (accueil,
information, orientation et mise en place de soins, d’aides ou de prestations), quelle que soit la structure à laquelle elle s’adresse.
-le guichet intégré : il coordonne et intègre les différentes structures d’accueil et d’orientation du territoire (hôpitaux, EHPAD, Clic, services
d’aide à domicile…). Dans ce cadre, le processus de prise en charge de la personne âgée comprend quatre étape accueil de la demande/
analyse de la situation/ repérage multidimensionnel des besoins /orientation vers la solution adaptée
-et la gestion de cas : à l’aide des outils de la MAIA, un gestionnaire de cas aide les personnes se trouvant dans des situations complexes
(pour des raisons médicales, sociales, financières…) et assure leur suivi sur le long terme.
La protection sociale des PA
• Protection du risque santé comme pour tous les assurés par la
CNAM et CPAM
Ceux qui n’ont pas cotisés peuvent recevoir des prestations non
contributives qui permettent d’avoir un minimum de ressources (ex :
ASPA)
La protection juridique des PA
• Les mesures de protection juridique : sauvegarde de justice,
curatelle et tutelle, MASP et MAJ
• Loi du 02 janvier 2002 protège les personnes âgées dépendantes en
énonçant les 7 droits fondamentaux des usagers (ex respect de la
dignité…) et en mettant en place des outils pour l’exercice de ces
droits (livret d’accueil, contrat de séjour…)+ libre choix de
prestations, libre choix du lieu de vie