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01/02/2022 – PSP 103 – M.

SIBE

Les étapes de développement de l’action sociale

Action sociale :

Charité
Assistance
Aide sociale
Décentralisation → collectivité territoriale, conseil départementaux, qui se voient intégrer au
processus de solidarité
Solidarité → principe inscrit dans la constition
Citoyenneté → s’adresse à tous les citoyens de la société

Loi du 26 Juillet 1998


Loi 2janvier 2002 → rénovation de l’action médico-sociale, rénovation de la loi du 30 Juin 1975
Loi du 11 Février 2005 →
Loi HPST 2009 → patient santé territoire, met en tant que pilote principal les ARS
Loi Santé 2016 →

Politique de l’action sociale sont :


• Sectorielles : leurs actions sont orientées vers un secteur particulier (logement, emploi)
• Catégorielles : Leurs actions sont orientées vers un public ciblé (enfance, famille, personnes
âgées, personnes handicapées)
• Transversales : Elles visent à décloisonner les formes d’intervention catégorielles et
sectorielles

L’enjeu est de trouver de la transversalité à l’ensemble de la politique sociale, de sorte qu’elles


soient moins catégorielles et moins sectorielles.

Saut de diapos

1) L’accompagnement des personnes âgées

a) Situation démographique du vieillissement

Augmentation de l’âge, avec une pyramide des âges cylindrique d’ici 2060, de l’espérance de vie à
la naissance.

Quand commence le vieillissement ?


Un état : âge chronique a une utilité statistique, financière, juridique (exemple : âge de départ à la
retraite et de fin de vie professionnelle, moment où on ne tire plus ses revenus de son activité
directement)

Un processus biologique continu et progressif d’altération naturelle : commence tôt dans l’âge
adulte
→ fonctions corporelles déclinent progressivement, les différences les plus remarquables en âge
apparent parmi les personnes d’âge chronologique semblable, sont provoquées par le mode de vie,
les habitudes et des effets subtils des maladies plutôt que par des différences de vieillissement réel.

L’âge psychologique :
basé sur les réactions et les sensations des personnes. Par exemple, des personnes de 80 ans qui
travaillent, font des projets, anticipent des évènements futurs, et participent à de nombreuses
activités sont considérées comme psychologiquement jeunes.

Même si l’espérance de vie à 60ans augmente, les affections associées augmentent également.

b) La dépendance : quelle réponse publique

La dépendance : « un état durable de la personne entraînant des incapacités et requérant des aides
pour réaliser des actes de la vie quotidienne »
→ Le degré de dépendance d’une personne âgée dépend du niveau des limitations fonctionnelles et
des restrictions d’activité qu’elle subit, et non son état de santé mais frontière dépendance / santé
poreuse.

Où doit être classé la vieillissement ? Est ce un nouveau risque ? Doit elle être considérée comme
une 5ème branche de la sécu ?
Implicitement, la création du CNSA considérait le vieillissement comme un nouveau risque

La réponse publique aux besoins liées à la perte d’autonomie : l’APA/ (remplace la prestation
spécifique dépendance)
Allocation Personnalisée d’Autonomie
1,4millions de bénéficiaires
Fihce Drees 2020

APA Domicile :
a partir de 60 ans → dérogation possible si plus jeune
GIR (Groupe Iso-Ressource) = grille permettant d’évaluer le degré d’autonomie de la personne
concernée

c) Les EHPAD

EHPAD : kesako
triple tarification :
- hébergement (environ 60€/jour), aidé par l’ASH (aide sociale à l’hébergement)
- tarif dépendance, fournit les prestation selon le degré d’autonomie (4 à 22€/jour)
- tarif des soins : attribué par l’ARS (pharmacie, médecin coordonnateur…)

Mission :
→ accompagner les personnes fragiles et vulnérables et de préserver leur autonomie par une prise
en charge globale comprenant l’hébergement, la restauration, l’animation et le soin.

Personnes accueillies : Personnes âgées de plus de 60ans partiellement ou totalement dépendantes


de l’aide de quelqu’un dans les actes de la vie quotidienne pour des raisons physiques ou mentales
(cf GIR)

Cadre réglementaire : convention tripartite (arrêté d’avril 1999) → fixe le label d’établissement
Signature d’une convention avec le conseil départemental et l’ARS qui leur apportent des
financements en contrepartie d’objectifs de qualité de prise en charge.

Capacité d’acceuil : en général entre 50 et 120 résidents, à l’exception des petites unités de vie
(moins de 25 résidents)
Modalité d’accompagnement global :
• Hébergement = prestations hôtelières (administration, ménage, blanchisserie/lingerie,
restauration, animation, vie sociale, etc.)
• Dépendance = aide aux actes de la vie quotidienne (lever, toilette, déplacement…) pour le
maintien de l’autonomie (AMP, Ergothérapeute, psychomot, atelier mémoire…)
• Soins = prise en charge médicale et soignante (distribution médicament, pansement…) sous
le contrôle d’un médecin coordonnateur garant du projet médico-soignant et d’une équipe
(AS, IDE, MED)

Principe de l’hébergement
• Substitut au domicile
• Liberté de choix du médecin traitant

Facture mensuelle du résident se décompose en :


- Prix hébergement = prix journalier
➢ Si places habilitées à l’aide sociale : prix fixé par le conseil départemental
➢ Si places non habilitées à l’aide sociale : prix fixé librement

- Tarif journalier dépendance (prix administré fixé par convention tripartite)


• Varie selon le GIR et montant APA (uniquement montant du tarif dépendance pour le GIR 5-
6, soit la somme minimale à payer → APA prend en charge la différence entre le tarif
dépendance correspondant à leur GIR et le tarif dépendant GIR 5-6).
• Versé par le département

Hors facture mensuelle


Tarif journalier des soins / matériel médical n’est pas facturé aux résident car directement pris en
charge par l’AM
Soit selon le principe du tarif de soin global (l’établissement reçoit de l’AM une enveloppe globale
pour assurer la médicalisation de l’établissement et couvrir les frais médicaux des résidents)
Outil d’Évaluation médical du résident selon sa pathologie (PATHOS)

) Le domicile

La réforme de tarification des EHPAD

Mise en œuvre de la conférence des financeurs → assurer au niveau local une meilleure
coordination des acteurs finançant des actions de prévention,
→ introduction de l’état prévisionnel des recettes et des dépenses (EPRD) + CPOM

Passage à un financement forfaitaire des soins et de la dépendance basé sur les besoins des
résidents :
- budget soins : intégralement à la charge de l’assurance maladie, sert à financer le personnel
soignant et les équipements médicaux
- Budget dépendance, financé majoritairement par les départements et en partie par les résidents,
sert aux prestations d’aide et de surveillance des personnes âgées en perte d’autonomie (aide-
soignant, psychologues…)
- Budget d’hébergement (hôtellerie, restauration, animation…) est à la charge du résident qui en
fonction de as situation financière peut percevoir des aides publiques.

Liste de prestation minimales obligatoire liées à l’hébergement (administration générale, hotellerie,


restauration et animation de la vie sociale)
Transmission des prix pratiqués à la CNSA par l’intermédiaire d’une plateforme numérique
accessible. (comparateur de prix pour-les-personnes-agees.gouv.fr)
Tarif médian régie par les personnes âgées pour un mois en EHPAD constaté en 2017 est de 1953€.

CPOM (contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens) obligatoire depuis 2017 pour les EHPAD.
Durée : 5ans
Conclu entre l’organisme gestionnaire autorités de tarification et de contrôle (ARS et CD)
Permet de rendre plus de souplesse à la gestion des établissements sur 5 ans.
L’ARS dispense le budget soins (infirmiers, soins...) le CD dispense la partie dépendance (salle
snozelen, ergo…)
Plan d’action avec des objectifs stratégiques, des acteurs…
Possibilité de couvrir différentes catégories d’établissements et services sociaux et médico-sociaux
relevant du même gestionnaire (décloisonnement de l’offre) au sein d’une même région après
entente des différents CD.

Fixe les obligations respectives des signataires modalités de suivi :


- Objectif en matière d’activité, de qualité de prise en charge, d’accompagnement des personnes.
- Autorisations dont dispose l’établissement et financements octroyés pendant les 5ans, modulables
selon réalisation annuelle des engagements.

EPRD = État Prévisionnel des Recettes et Dépenses


- Pilotage par les ressources (et non plus par les dépenses) en prévoyant le passage à un financement
forfaitaire sous réserve de signature du CPOM → Prévision des produits détermine dorénavant celle
des charges
- Lien plus étroit entre l’exploitation (fonctionnement) et le cycle de l’investissement pluriannuel

cf site ministériel

CAF = Capacité d’Autofinancement


Le taux de CAF = CAF / Produits → calcul de la capacité d’autonomie financière

Système d’information métier EHPAD – CNSA


Faciliter le pilotage national et régional par les ARS de la répartition de l’objectif global de
dépenses (OGD) médico-sociales
Suivre la programmation de l’évolution de l’offre des places (SEPPIA)
Suivre les plans d’aide à l’investissement – PAI (GALIS)
Allouer les ressources aux établissement et connaître les coûts (HAPI et ImportCA)
Déterminer le niveau de perte d’autonomie des personnes et besoins de soins de base et de soins
médicaux techniques (GALAAD)
Transmission dématérialisées des documents comptables et budgétaires (ImportCA, Import)

LES AUTRES STRUCTURES D’ACCUEIL DES PERSONNES ÂGÉES

Champ de l’enquête EHPAS – DREES 2019


Basée sur le FINESS (Fichier National des Etablissements)
4 catégories ouvertes / 11 000 établissements environ

EHPAD sous CPOM

EHPA non CPOM mais percevant des crédits de l’assurance maladie (structures médicalisées qui
accueillent des personnes âgées dépendantes dans des proportions inférieures ou égales à 15 % de
GIR 1 à 3 et 10 % de GIR 1 à 2).
• EHPA ne percevant pas de crédits d’assurance maladie (structures non médicalisées
spécialisées dans l’accueil en chambre)
• Résidence autonomie (dénommées Logement-Foyers jusqu’en 2015)
• proposant un accueil en logement regroupé (logement de type F1/F2)
• Centre d’accueil de jour pour personnes âgées + établissement expérimentaux poru
personnes âgées (48 en 2019)
• USLD

L’ACCOMPAGNEMENT A DOMICILE DES PERSONNES ÂGÉES

Les SAAD (Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile) = Service prestataire


• Autorisation du CD qui donne une habilitation et encadre les tarifs
• Statut de service médico-social (obligation loi 2002-2)
• Aides à domicile sont salariées par le service d’aide à domicile prestataire

Les SAP (Service à la Personne) = Service mandataire


• Le bénéficiaire (PA/PSH) est l’employeur direct de l’aide à domicile et règle le coût du
service mandataire
• Le service mandataire intervient pour la mise en relation avec l’intervenant, l’aide à la
rédaction de document (contrat de travail, fiche de demande de congés, feuilles de salaire,
déclaration à l’URSSAF…)

AMP = ajd Accompagnant Éducatif et Social (AES)

SPASAD = aide à domicile + professionnels de santé

Le HANDICAP

Les personnes en situation de handicap


Le hadicap est « une caractéristique de la personne, conséquence directe de la maladie, d’un
traumatisme, d’un problème de santé

Les personnes en situation de handicap


Entre notion médicale et sociale du handicap : un dénombrement difficile selon 3 critères :
1 déclarer une limitation dans une fonction physique, sensorielle ou intellectuelle.
2 avoir une reconnaissance officielle d’un handicap, d’une invalidité ou d’une perte d’autonomie

Les différentes formes de handicap

SERAFIN PH +++

Rapport de denis piveteau « zéro sans solution »

Loi du 2 janvier 2002

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