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de la planification urbaine *
sociologie
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414
Vers une théorie sociologique de la planification urbaine
ville à l'industrie et créé une forte disparité entre le pouvoir d'achat indi¬
viduel et l'organisation sociale de la consommation collective (logement,
équipements socio-culturels, parcs, écoles, etc.) 9. Mais le même problème
s'est posé partout, et les mêmes réactions dangereuses pour l'ordre éta¬
bli se sont produites, en particulier dans les périodes de crise : plans d'urba¬
nisme de l'administration Roosevelt aux États-Unis 10, villes nouvelles
construites par le gouvernement social-démocrate en Suède u, expé¬
riences tentées au moment de la reconstruction de l'Europe dans l'après-
guerre 12.
Dans les dernières années, la rénovation urbaine, qui occupe les devants
de la scène en Europe et surtout aux États-Unis, reprend cet effort pour
gérer techniquement au niveau du cadre urbain la disparité des groupes
sociaux à l'égard de la consommation.
D'autre part, au fur et à mesure que la complexité du réseau d'interdé¬
pendances à la base des grandes agglomérations augmentait, il fallait
mettre en place des mécanismes de gestion capables d'assurer le fonc¬
tionnement sans à-coups pour l'ensemble. Des plans d'urbanisme proposant
la cité idéale, on est passé à des schémas qui appliquent au niveau dè la
cohérence d'une unité spatiale les « ordres » émis par l'extrapolation des
tendances « spontanées » du système. Là où des goulots d'étranglement
se produisent ou des incompatibilités se révèlent, les planificateurs devront
intervenir, plutôt en médiateurs qu'en dirigeants. La création de bureaux
d'urbanisme dans toutes les villes importantes, les plans d'aménagement
et les modèles d'urbanisation expriment cette deuxième réalité de la pla¬
nification urbaine étroitement liée à la première 18. Dans les pays comme
les États-Unis, où la planification économique gouvernementale n'a pas
d'expression institutionnelle, les plans d'urbanisme jouent très souvent
ce rôle de régulateurs de la croissance par l'introduction, au niveau de
Manuel Castells
idéologiques.
Si notre objet d'étude est l'ensemble des processus sociaux ainsi dési¬
gnés, cela implique que l'on rompe avec la vision naïve de l'urbanisme
comme réponse publique aux « besoins » individuels et collectifs. Non pas
que ces problèmes soient inexistants ; mais les « besoins » ne sont pas un
fait naturel et ils ne sont traités socialement que dans la mesure où ils
sont exprimés socialement à travers un jeu politique 15. Ce passage de
« l'évidence des besoins » à une sociologie du processus politique inscrit
dans la gestion de la consommation collective est le point de départ de
toute recherche sur la planification urbaine.
Ce passage a été accompli par le nouveau courant libéral de la science
politique américaine qui, à partir des travaux de Dahl 16 et de Banfield 17
s'est consacrée à l'étude du « pouvoir local », ou, plus précisément, des
processus dans les collectivités urbaines. Réagissant contre la réduction
du processus politique à une application mécanique du système de stra¬
tification 18, ils ont montré comment il n'y avait pas d'unité dans le sys¬
tème
et surtout
de décision
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que tout un concrète
jeu était entre
possible
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différents
les acteurs
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en
Une pratique théorique n'existe comme telle que dans la mesure où elle
produit des connaissances sur le concret-vécu, tout en comprenant dans le
long terme une possibilité d'application à des réalités particulières 33. Puisque
nous refusons de partir de l'analyse des acteurs en tant que sujets autonomes,
il faut établir les éléments et combinaisons définissant la structure sociale,
la spécifier par rapport à notre problématique concrète, en déduire les
acteurs qui se constituent autour d'elle et montrer les rapports nécessaires
entretenus à l'occasion de l'action, objet de notre étude.
l'ensemble
l'École
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général,
Nous
de
Une distinction clef sépare structure et pratiques. Les pratiques sont les
rapports entre les différents éléments et les différentes structures 86. Les
agents, dont l'expression la plus distincte sont les classes sociales, ne sont
que le support de ces rapports structurels. Les rapports entre les classes
sociales d'une société concrète sont l'effet sur les rapports sociaux, de
421
Manuel Castells
prendre
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422
Vers une théorie sociologique de la planification urbaine
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424
Vers une théorie sociologique de la planification urbaine
ment de quel effet il s'agit, au-delà des intentions des acteurs et des formes
spatiales.
Cet effet exprime un état donné de la structure sociale, c'est-à-dire
une conjoncture. Une telle détermination n'est pas abstraite mais spéci¬
fique à un moment donné d'une formation sociale. Donc, il est impossible
d'établir systématiquement tout un ensemble de lois générales. On peut,
en
duction.
revanche, déterminer des lois limites à l'intérieur d'un mode de pro¬
pement
collective
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s'il est vrai qu'en parlant de capitalisme on n'a pas tout dit, il est impor¬
tant de souligner les limites structurelles que cela impose. En utilisant
le capitalisme en tant que concept scientifique (forme spécifique d'arti-
428
Vers une théorie sociologique de la planification urbaine
crombie
A la base
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urbanistique
de 1946, deux
qui déboucha
« problèmes
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essentiels
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Ce qui veut dire que le plus grand profit obtenu par chaque entreprise
du fait de son implantation dans le milieu industriel londonien, sur un
marché considérable et avec d'abondantes possibilités de force et moyens
de travail, aboutit à : 1) un engorgement des activités sur un même espace,
au détriment de tout ce qui n'était pas relié au processus productif et avec
d'autant plus de difficultés de fonctionnement que l'industrie s'était
greffée sur une forme spatiale (la ville) appartenant à un mode de produc¬
tion antérieur 45 ; 2) l'attraction vers Londres de la force de travail sans
emploi des régions non industrialisées, entraînant une crise du logement.
Des nouveaux profits sont effectués au niveau de la reproduction de la
force de travail, et le système politique doit intervenir pour parer à la
trop grande insuffisance du secteur privé en ce qui concerne la construc¬
tion de logements à des prix accessibles à la classe ouvrière.
Ce processus classique avait suscité très tôt dans le xixe siècle des
réactions sociales exprimées dans l'utopie campagnarde, reflet de l'idéolo¬
gie dominante, aristocratique et passéiste. De là, l'ambiguïté du mouve¬
mentd'une
sion des garden
revendication
cities («
a essentielle
peaceful path
et sublimation
to real reform
individualiste
») 46, à la foisde
expres¬
celle-
L'on sait que cette tentative d'isolement s'est vite soldée par un échec,
car rien ne la justifiait. A peu près 20 % de la population active travaille
en dehors de la ville et, surtout, les week-ends voient l'afïluence sur Lon¬
dres de ces « campagnards » devenus consommateurs furieux du centre-
ville, le « vrai », le a Soho ».
431
Manuel Castells
432
Vers une théorie sociologique de la planification urbaine
privée.
L' Urban Renewal Agency a dépensé plus de 3 milliards de dollars dans
ce programme. Son rôle est sans cesse mis en valeur dans les discours
électoraux, et c'est en partie sur ce thème que Johnson avait construit sa
fameuse
contours mystification
? de la « Great Society ». Quels en sont les véritables
433
Manuel Castells
Si en 12 ans, entre 1949 et 1961, deux milliards et demi de dollars ont été
dépensés, pendant la même période, les investissements du secteur privé
dans la construction ont été de 10 milliards par année , la proportion étant
donc de 120 contre 1 en faveur du marché privé. Mais cette intervention
a été extrêmement concentrée sur un objectif particulier : la dissolution
des « ghettos noirs » dans les grandes villes. En effet, bien que les noirs
rH occupent que 25 % des logements détériorés dans les villes américaines,
70 % des logements à rénover étaient occupés par des noirs. Les logements
publics sont presque entièrement « non-white ». La proportion de non-
blancs parmi les familles relogées oscille de 62 % à New York jusqu'à
presque 100 % à Baltimore, Washington et Chicago. Dans l'ensemble
80 % des familles relogées étaient des « non-blancs ».
Par conséquent, dans la mesure où ces déplacements ne modifient pas
les mécanismes à la base de la ségrégation et n'aboutissent qu'à la recons¬
titution des slums, nous pouvons conclure que la rénovation urbaine aux
États-Unis n'est pas, pour V essentiel, une intervention du politique sur
V économique, mais du politique sur le politique, visant au maintien de V ordre
et à V intégration des minorités ségrégées. Si l'intégration est tentée par l'amé¬
lioration du cadre de vie, dans la mesure où le logement public est rejeté
par la plupart, elle est bien moins importante que le maintien de l'ordre
c'est-à-dire
nauté noire.la tentative de dissolution de la base écologique de la commu¬
programme
La planification
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la région
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Dans la bataille ainsi engagée, l'intérêt des acteurs dont les éléments
étaient contraires aux intérêts du Schéma, était non pas de l'éliminer,
mais de le récupérer par morceaux en annulant ce qui en faisait la spéci¬
ficité, l'articulation d'une puissante région parisienne définie en tant que
telle. En effet, les différences entre le District et les autres organismes ne
tenaient pas aux éléments du système urbain sur lesquels l'intervention
portait, mais sur la définition concrète du système urbain lui-même , pour
l'un la région parisienne, pour les autres l'ensemble de la France. Ainsi,
le réseau de transports était utile dans n'importe quelle perspective à
condition d'être intégré dans un plan du Bassin parisien. Les réalisations
ponctuelles, telle que l'équipement en loisirs, n'étaient pas importantes
vu la faiblesse des moyens financiers mis en œuvre. Les villes nouvelles,
surtout si elles prenaient les dimensions annoncées, risquaient fort de
changer effectivement la physionomie urbaine française dans le sens
prôné concentré.
s'est par le Schéma. C'est sur elles que le feu des éléments contraires
Département de Sociologie
Université de Montréal
BIBLIOGRAPHIE
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1968,Planning
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p.
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Process,
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(ed.), Urban Life and Form, Holt, Rinehart and Winston, New York, 1963, p. 217-
6. tive.
On peut
Plusdire
concrètement,
que l'ensemble
les textes
de la littérature
réunis dansspécialisée
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s'inscrit
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perspec¬
Caplow (ed.) City Planning, Minneapolis, Burgess Publishing Co, 1950 ; Cole¬
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93, 1966.
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Sociologie
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au Laboratoire
en cours, à de
notre
Sociologie
connaissance,
Indus¬
7. Harvey S. Perloff, « Common goals and the linking of physical and social plan¬
ning », Planning 1965, p. 170-84.
8. and
9. Cf. Herbert
William
Kegan
Ashworth,
Paul,
J. London,
Gans,The
op.1954.
Genesis
cit., chap.
of Modern
5. British Town Planning, Routledge
10. Cf.
N. Y.,
Henry
1945.S. Churchill, The City is the People, Harcourt, Brace and World,
11. Cf. Cahiers de l'IAURP, vol. 7, 1967.
12. 1963-
Cf. Les Grebler, Urban Renewal in European Countries, University of California,
13. Cf. Edwards C. Banfield and James Q. Wilson, City Politics, Harvard Uni¬
versity Press, Cambridge, Massachusetts, 1963, chap. 14.
14. Raymond Ledrut, Sociologie Urbaine, Paris, P.U.F., 1968, p. 43.
15. son
Voirarticle
l'excellente
« The argumentation
Contribution ofdéveloppée
Political Science
en ce sens
to Urban
par Robert
Form C.
», in
Wood
Werner
dans
Z.
129.
Hirsch, Urban Life and Form, Holt, Rinehart and Winston, N. Y., 1963, p. 99-
16. Robert A. Dahl, Who Governs ? New Haven, Yale Univ. Press, 1961 ; la meil¬
leure synthèse de cette perspective est le brillant petit livre de Nelson W. Polsby,
Community Power and Political Theory, New Haven, Yale Univ. Press, 1963.
17. New
E. Banfield
York, Free
and Press
J. Wilson,
of Glencoe,
op. cit.1961.
; Edward C. Banfield, Political Influencet
18. C'est surtout C. W. Mills et Floyd Hunter qui sont visés. En effet, la tentative
19. Glencoe,
d'identifier
rique
Cf. M.est
Meyerson
III.
vouée
l'ensemble
Free
à and
l'échec.
Press,
du
E.pouvoir
1955.
Banfikld,
social
Politics
à certains
, Planning
groupesand
définis
the Public
de façon
Interest
empi¬,
20. Cf. Robert C. Wood, article cité, et aussi, Robert R. Alford, « The Compara¬
tive Study of Urban Politics » in Les F. Schnore (ed.) Social Science and the City,
Frederick Praeger, New York, 1968, p. 263-302.
21. 1965.
Cf. Charles Abrams, The City is the Frontier, Harper and Row, K, New York,
22. Par exemple, Robert T. Daland and John A. Parker, « Roles of the Planner
in Urban Development », in F. Stuart Chapin and Sh. F. Weiss, Urban Growth
Dynamics, John Wiley, New York, 1962, p. 188-223 ; pour une théorisation de
cette perspective, cf. Paul Davidoff and Thomas A. Reiner, « A choice theory
of planning », Journal of the American Institute of Planners, May 1962, p. 103-
115.
25. La
26. de Michel
Michel
critique
Crozier,
Crozier
essentielle
art.
», Sociologie
cité,
à faire
p. 150.
au
dufonctionnalisme
Travail, 2, 1964.
ne porte pas sur sa démarche,
mais sur son contenu théorique. Il ne s'agit pas de critiquer l'approche systéma¬
tique au nom de l'irréductibilité de l'homme, mais de refuser comme seule perspec¬
tive l'analyse d'un système social dont les normes sont établies par des valeurs
culturellement
tème. définies, suivant un processus inexplicable dans le cadre du sys¬
27. Cf. Robert C. Wood, 1400 Governments : the Political Economy of the New York
Metropolitan Region, New York, Anchor Books, Doubleday, 1964.
28. C'est un thème constant dans les travaux recueillis par Banfield dans Urban Govern¬
ment, the Free Press of Glencoe, 1961, 593 p.
29. Cf. les travaux classiques de Duncan et Duncan.
30. Norton E. Long, « Political Science and the City », in Leo F. Schnore (éd.), op.
31. cit.,
Une dep. mes
243-262.
étudiantes à l'Université de Montréal, MUe La Roche, a fait une étude
retraçant la formation du gouvernement métropolitain de Toronto (l'un des deux
Manuel Castells
efforts en, ce sens à Montréal. Les rapports avec les gouvernements des provinces
32. respectives
Michel Crozier,
semblent
Le yPhénomène
avoir été déterminants.
bureaucratique, Seuil, Paris, 1963.
33. p.
Cf. 263-304
« Appendice
de l'édition
» de la Costes,
Contribution
Paris,à la
1954.
critique de l'économie politique de Marx,
34. Cf. Louis Althusser, Pour Marx, Maspéro, Paris, 1965 ; Louis Althusser et
Etienne Balibar, Lire le Capital, 2 volumes, nouvelle édition, Maspéro, Paris,
Maspéro,
1968 ; Nicos
Paris,
Poulantzas,
1968 ; AlainPouvoir
Badiou,politique
« Le (Re)
et classes
commencement
sociales de du
l'état
matérialisme
capitaliste,
dialectique », in Critique, mai 1967, p. 438-467.
35. Il faudrait supposer connues des analyses aussi fondamentales pour toute pratique
sociologique,
clairs mais trop
quelle
abstraits
que soit
pourlalaperspective
moyenne des adoptée.
sociologues
La difficulté
et surtoutde leur
ces textes,
double
étiquette de « philosophiques » et « marxistes » me font penser à la nécessité de
les rappeler, car sans certaines conventions de langage les passages suivants de
notre article deviendraient incompréhensibles. En essayant de résumer nous fai¬
sons des simplifications peut-être excessives. Notamment nous changeons quelques
termes ( instance par système, par exemple). Disons que cet exposé succinct est
purement instrumental pour les fins de notre article et que nous n'avons pas pris
le soin de reproduire fidèlement l'ensemble de la perspective. En effet, dans l'état
actuel
en soi dépassant
des choses,ceune
cadre.
« vulgarisation » cohérente et systématique serait une fin
36. Nous suivons ici, plus particulièrement, la perspective de Poulantzas.
37. La notion de système urbain a été formulée, provisoirement, dans un rapport
introductif d'enquête,
Melendres, La création
non
despublié,
villes nouvelles,
par AlainLaboratoire
Touraine, de
Jean
Sociologie
LojkineIndustrielle,
et Marina
avril 1968, ronéo. Cependant, si nous nous accordons à propos de la perspective
(définir les actions urbanistiques à partir d'un système de rapports entre des élé¬
ments), la formulation présentée dans notre article diffère considérablement dans
son contenu théorique, c'est-à-dire dans la définition de ses éléments et de leurs
rapports.
38. Aucun élément du système urbain, construction théorique, ne peut coïncider
pleinement avec des éléments concrets. Cependant, pour mieux nous faire com¬
prendre, nous désignons les domaines du réel où il y a le plus de chances de trouver
une forte charge de chaque élément.
39. Il ne s'agit ici que des illustrations. La détermination concrète de l'acteur corres¬
pondant à chaque combinaison dépend de la situation historique.
40. L'emploi du concept de capitalisme n'est pas idéologique, mais dérivé de l'ana¬
lyse scientifique faite par Marx dans Le Capital. Il ne faut surtout pas l'opposer
idéologiquement au concept de socialisme. Car, à mon avis, le concept de socia¬
lisme est, pour le moment, une notion idéologique. L'efficacité théorique du concept
de capitalisme ne doit pas être jugée en le faisant contraster avec des réalités
historiques, mais en considérant son apport dans un processus de démonstration.
Rappelons qu'il désigne une articulation théorique particulière du politique, de
41. Cf.
l'idéologique
N. Poulantzas,
et de l'économique.
op. cit., p. 36-56, 201-203, 322-334.
42. Le
danssymbole
l'élément
(—>)C signifie
à partirintervention,
d'une modification
c'est-à-dire
adéquate
production
de l'élément
d'effets G.spécifiques
43. En fait toute recherche explicative suppose une connaissance concrète de l'ensem¬
ble de la situation historique étudiée. Non pas pour « situer dans le contexte »,
mais pour être capable de définir les variables théoriquement pertinentes au pro¬
nomies
cessus qu'il
universelles.
s'agit d'analyser.
Un champIl théorique
faut en cela
ne s'opposer
peut être au
qu'indication
formalisme structurée
des taxo¬
44. d'une
Pour les
problématique
données de dont
base, lenous
contenu
renvoyons
concret
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principaux
dans chaque
ouvrages
conjoncture.
consultés :
William Ashworth, The Genesis of Modern British Town Planning, Routledge
and Kegan of
University Paul,
California
London,Press,
1954 ; 1963
Donald
; LIoyd
L. Foley,
Rodwin,
Controlling
The British
London's
NewGrowth,
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logical; Frederic
Abercrombie,
1959 Study of Town
a J.New
Osborn
and
Town,
Country
and
London,
Arnold
Planning,
Routledge
Whittick,
London,
andThe
Kegan
Oxford
New Paul,
Towns
University
1952
: The
; Patrick
Answer
Press ,
442
Vers une théorie sociologique de la planification urbaine
45.
46.
47.
48.
49.
51.
52.
50. rapports
53.
54.
55.
56. to
et
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1949-1962,
American
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cité
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l'IAURP,
Urbanisme
consommation
Megalopolis,
surtout,
193-208.
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consultés
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;106,
l'IAURP,
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1959,
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British
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région
1962
Socio¬
trans¬
villes
1968.
(ed.),
»etc.
cit.,
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«des
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A;:
57. Peter H. Rossi and Robert A. Dentler, The Politics of Urban Renewal. The
Chicago Findings, The Free Press of Glencoe, 1961.
58. Martin Meyerson and Edward C. Banfield, Politics, Planning and the Public
Interest. The Case of Public Housing in Chicago, The Free Press of Glencoe, 1955.
59. Pour les informations de base, cf. : Premier ministre, Délégation générale au
District de la Région de Paris, Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme
de la Région de Paris (avec les avis et rapports du C.A.R.P., du C. C.E.S. et du
Conseil d'Administration du District), La Documentation française, Paris, 1966,
4 volumes ; District
Jacqueline Beaujeu-Garnier
de la RégionetdeJean
Paris,Bastié,
Paris enAtlas
question,
de Paris
P.U.F.,
et de
Paris,
la Région
1965 ;
Parisienne, Berger-Levrault, Paris, 1967 ; Jean Bastié, Paris en l'an 2000,
SEDIMO, Paris, 1964 ; C. Delprat, « L'occupation du sol dans l'agglomération
parisienne », Cahiers de l'IAURP, vol. 3, décembre 1965 ; Premier Ministre, Délé¬
gation
duodécennal
sien », générale
Urbanisme,
pour au
la Région
District
n° 96-97,
dedeParis,
1966
la Région
; Hôtel
Bernard
de
de Ville,
Paris,
Hirsch,
Paris,
Avant-Projet
«1963
Pontoise-Cergy,
; « Le
de Bassin
Programme
Ville
pari¬
nouvelle
la collection
», Urbanisme,
du Monde.n° 105, 1968 ; divers rapports internes de l'IAURP ; et...
60. Plan d'aménagement et d'organisation générale de la région parisienne, approuvé
61. teur
par
Cf. Avis
1966.
décret
en juin
dedu1965.
la6 Société
août 1960,
française
plan intérimaire
des Urbanistes,
qui futpublié
remplacé
danspar
Urbanisme,
le schéma n°
direc¬
93,
443