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Définition ST2S 

Le bien- être sociale est un état dans lequel un individu estime que ses besoins fondamentaux sont
satisfaits.

Un besoin est un manque qui nait de la nature ou la vie en société. Il existe deux catégories de
besoins :

- Les besoins fondamentaux qui sont divisé en deux catégories, les besoins physiologique
(dormir, manger, boire) et les besoins de sécurité (logement, assurances)
- Les besoins sociaux/secondaire qui sont divisé en trois catégories : les besoins d’apparence/
d’amour, le besoin d’estime de soi, le besoin de réalisation.

Tous ces besoins sont présentés dans la pyramide Maslow.

La cohésion sociale est la capacité des membres d’une société à vivre ensemble.

Un problème social est une situation ou le vivre ensemble est remis en question par ou pour certains
citoyens.

Une politique sociale est une réponse des pouvoirs publics aux problèmes sociaux autrement dits
une politique sociale est un ensemble de dispositifs, d’acteurs, d’actions, d’outils mis en place par les
pouvoirs publics et qui a pour objectif d’améliorer le bien-être social, d’assurer les droits sociaux des
citoyens afin de restaurer ou préserver la cohésion sociale par la réduction des inégalités sociales et
des inégalités de revenus

L’aide sociale regroupe des prestations en nature et en espèces au titre de la solidarité nationale
accordé en fonction des besoins des situations personnelles des demandeurs. On l’appelle aussi aide
social légale et on l’oppose à l’aide sociale extra-légale. Cette dernière est aussi nommée l’action
sociale.

Action sociale il s’agit de prestations en nature et/ou en espèces non obligatoire qui sont accordé en
fonction des besoins et de la situation personnelle des demandeurs.

La charité chrétienne est un principe selon lequel tout croyant doit apporter assistance aux plus
démunis autrement dits c’est un devoir religieux.

La solidarité, il en existe deux types :

- la solidarité nationale est un principe selon lequel tous membres d’une même nation se
doivent l’entraide.
- La solidarité professionnelle est un principe selon lequel tous les membres d’une même
profession se doivent l’entraide.

Autorité publique : a pour obligation, au nom de la solidarité nationale, de porter secours à toute
personne dans le besoin. Il peut s’agir de l’Etat des départements voire/comme la commune à
travers les CCAS

Un diagnostic partagé est le résultat d’un travail collaboratif entre différents acteurs
(associations, collectivités locales, les services de l’Etat) qui interviennent sur un territoire
donné (ex : commune, une ville) et une problématique sociale.

La prévention de la pauvreté est une démarche et un principe qui permet aux pouvoirs publics de
rechercher de dispositifs pour éviter la survenu de la reproduction de la pauvreté. La prévention
permet aux pouvoirs publics d’agir avant (en amont) que la pauvreté s’installe au nom de l’égalité
des chances)

La personnalité juridique est la capacité d’une personne physique ou morale d’être titulaire
des droits et des obligations.
Un dispositif est un ensemble d’outil, d’acteurs, de mesure, de prestations, qui permet aux pouvoirs
publics de mettre en œuvre/réaliser une politiques sociales (ex : la politique de lutte contre la
pauvreté mobilise le dispositif du RSA afin d’assurer à chacun un revenu minimum).

Droits fondamentaux est ensemble des droits inhérents à la personne humaine comme les droits
civils, politiques et les droits sociaux (ex : le droit de vote)

Droit sociaux ensemble des droits dont bénéficient un citoyen dans une société donnée et pour
lesquels les pouvoirs publics fournissent des prestations permettant de les garantir (cf. préambule
1946).

Précarité est une situation sociale dans laquelle l’individu est fragile et freiné dans a capacité à faire
valoir ses droits. La personne éprouve des difficultés à faire appel à des travailleurs sociaux ou à des
instances administratives

Exclusion sociale est l’écart d’une personne ou d’un groupe en raison d’un trop grand éloignement
avec le mode de vie dominant de la société. On parle aussi de la :

 Désaffiliation sociale : action de se désaffilier, cesser d’être affilié ; un processus qui


correspond à la dissociation du lien social en raison de l’absence de travail et de l’isolement
social.
 Disqualification sociale : une forme de mise à l’écart d’un individu qui se retrouve éloigné de
la vie sociale ou économique. Elle se met en place progressivement par une certaine fragilité
du sujet (précarité), ensuite une dépendance par rapport aux services sociaux et enfin par
une certaine marginalisation

Accès aux droits est le fait que toute personne, quel que soit son âge, sa nationalité, son niveau de
vie ou lieu où elle habit, doit pouvoir connaitre ses droits et obligations et être informée sur les
moyens de faire valoir ses droits ou d’exécuter ses obligations.

Accès aux soins est un des droits de l’usager qui se définit comme la faculté offerte à chacun de
recevoir des soins préventifs ou curatifs sans référence à une situation sociale ou à un état de santé
(droit à la santé-un principe constitutionnel).

Non recours aux droits est selon Odéoner (observatoire de non-recours aux droits services) s’est le
fait qu’un personne ne fasse pas valoir ses droits et ne bénéficie pas de prestations et services
auxquels elle serait éligible.

Etre pauvre : Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage
dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus
souvent fixé à 60% du niveau de vie médian.

Pauvreté : empêche l’individu qui ne dispose pas de ressources matérielles et financières suffisantes
de subvenir à ses besoins et donc d’accéder à ses droits. Attention ! Plusieurs définitions de notion de
pauvreté (monétaire, selon les conditions de vie, ressentie, selon les minima sociaux).

Identité sociale : ensemble des caractéristiques qui permettent à un individu d’acquérir un statut
social
Chapitre 1 :
Activité 1 : approche historique et évolution des politiques sociales  :
Avant 1789 : la solidarité s’exerce principalement au sein de la famille (solidarité familiale),
entre les habitants d’un même territoire (solidarité locale) entre les membres d’une
corporation (=groupe de professionnel) (solidarité professionnel). L’église et l’Etat organisent
des œuvres de charités dont la mise en place est facultative et dépend du bon vouloir des
personnes à l’initiative. Il ne s’agit pas d’un droit à l’aide sociale.
Après 1789 : la révolution marque la volonté de l’état d’assister les plus pauvres. Ainsi en
1790 le droit de l’assistance est proclamé comme un devoir national. L’individu.
Progressivement cette interdépendance sera formalisée par le mécanisme de redistribution
(cf. schéma) utilisé dans le cadre de la protection sociale du 21 ème siècle.
A la fin du 19ème siècle, la situation de la France est dégradée et la montée de la pauvreté
exige une réponse rapide. Progressivement l’Etat providence (ou l’Etat social) va s’imposer
au nom du principe de la solidarité nationale. L’assistance apportée au plu démunis devient
une obligation légale pour les pouvoirs publics et elle est alors gérée par les communes et
s’inscrivant ainsi dans la logique
En 19, le terme d’aide sociale va remplacer celui de l’assistance et les bureaux de
bienfaisance (1796) deviennent en 1954 les bureaux d’aides sociales. On vise la promotion
de la personne et l’exercice de la citoyenneté par l’accès de tous les droits sociaux.
En 1975 on introduit la notion d’usager et dans les années 1980 les bureaux d’aides sociale
deviennent centres communaux d’action sociale (CCAS)
Activité 2 : le processus d’élaboration d’une politique sociale
L’élaboration des politiques sociales est un processus qui est marqué par plusieurs étapes.
Cette élaboration commence par l’évaluation des besoins qui permet de fixer/déterminer un
diagnostic sociale partagé. Ensuite à partir de ce diagnostic social partagé les pouvoirs
publics vont définir des objectifs et des axes. Ces derniers vont les conduire à
concevoir/planifier les différentes mesures et les différents dispositifs. Les mesures et les
dispositifs ainsi planifié seront mis en œuvre/réalisé par les acteurs de terrain
(professionnels du travail social ; le conseil départemental ; le CCAS…). Au bout d’un certain
temps la mise en place sera évaluée par les différents participants et on élaborera un bilan
final sur les différentes mesures et dispositifs. Le bilan sera utilisé au moment d’évaluation
des besoins et de la fixation d’un nouveau diagnostic. Voir l’exercice 2

Mise en place des mesures et des


Fixation d'un diagnostic dispositifs
1 4

Détermination des Évaluation des mesures et des


2 objectifs/axes 5 dispositifs

Conception des mesures et des Bilan/rapport et réajustement


3 dispositifs 6
Le gouvernement élabore une feuille de route qui permet de définir les priorités sur
lesquelles il souhaite travailler pour les 5 ans à venir. Autrement dit l’Etat définis sa stratégie
d’intervention sur plusieurs années (5 ans habituellement). L’Etat utilise des plans pour
détailler ses priorités et les mesures rattachées à ses priorités. Ces plans sont évalués tous
les ans (évaluation intermédiaire). A la fin des 5 ans une évaluation finale sera également
réalisée.

Chapitre 2 :

Activité 1 : l’accès aux droits sociaux et la situation des publics fragilisés : (Comment les
publics fragilisés peuvent-ils accéder a leurs droits sociaux  ?)

Pauvreté : empêche l’individu qui ne dispose pas de ressources matérielles et financières


suffisantes de subvenir à ses besoins et donc d’accéder à ses droits. Attention ! Plusieurs
définitions de notion de pauvreté (monétaire, selon les conditions de vie, ressentie, selon les
minima sociaux)
ZOOM SUR LA DEFINITION DE LA PAUVRETE
Le terme de pauvreté est employé quotidiennement sans que sa définition ne fasse pour
autant consensus. La difficulté à trouver une définition satisfaisante réside dans le fait que le
concept de pauvreté est spécifique à une époque et à une société donnée.
PAUVRETE MONETAIRE
Être pauvre : Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un
ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le
seuil est le plus souvent fixé à 60% du niveau de vie médian.
L’Insee, comme Eurostat et les autres pays européen, mesure en effet la pauvreté monétaire
de manière relative alors que d’autres pays (comme les Etats-Unis ou le Canada) ont une
approche absolue.
Dans l’approche en termes relatifs, le seuil de pauvreté est déterminé par rapport à la
distribution des niveaux de vie de l’ensemble de la population. Eurostat et les pays
européens utilisent en général un seuil à 60% de la médiane des niveaux de vie. La France
privilégie également ce seuil, mais publie des taux de pauvreté selon d’autre seuils 540%,
50% ou 70%), conformément aux recommandations du rapport du Cnis sur la mesure des
inégalités.
L’approche monétaire présente DES LIMITES puisqu’elle ne peut pas rendre compte de la
pauvreté au moment donné, si le revenu médian augmente plus vite que le revenu des
pauvres, alors la pauvreté augmente. De plus, elle ne peut pas rendre compte de la situation
des plus pauvres et parmi les pauvres ; elle reste donc très limitée. On peut donc se
demander si l’approche monétaire est pertinente pour calculer la pauvreté. La tendance
générale est de dire qu’elle est insuffisante et qu’il faut prendre en compte d’autres
indicateurs comme les conditions de vie l’accès aux droits, a la santé, au logement ou à la
culture.
Selon le conseil européen de décembre 1984, sont considérées comme pauvres « les
personnes dont les ressources (matérielles, culturelles et sociales) sont si faibles qu’elles
sont exclues des modes de vie minimaux acceptables dans la société ».
En 1987 le conseil économique et social estime que la grande pauvreté est la situation qui
affecte plusieurs domaines de l’existence, qui tend à se prolonger dans le temps et devient
persistante, qui compromet gravement les chances de reconquérir ses droits et de
réassumer ses responsabilités par soi-même dans un avenir prévisible.
En conclusion la pauvreté est :
 Conventionnelle puisqu’elle repose sur la définition de seuils et d’échelles
d’équivalences décidés au niveau national international ;
 Un phénomène relatif puisqu’elle est définie par rapport à des « modes de vie
acceptables », eux-mêmes variables dans l’espace et dans le temps ;
 C’est un phénomène multidimensionnel qui ne saurait se réduire à l’absence ou à la
privation de ressources monétaires.
Précarité est une situation sociale dans laquelle l’individu est fragile et freiné dans a capacité
à faire valoir ses droits. La personne éprouve des difficultés à faire appel à des travailleurs
sociaux ou à des instances administratives
Exclusion sociale est l’écart d’une personne ou d’un groupe en raison d’un trop grand
éloignement avec le mode de vie dominant de la société. On parle aussi de la :
 Désaffiliation sociale : action de se désaffilier, cesser d’être affilié ; un processus qui
correspond à la dissociation du lien social en raison de l’absence de travail et de
l’isolement social.
 Disqualification sociale : une forme de mise à l’écart d’un individu qui se retrouve
éloigné de la vie sociale ou économique. Elle se met en place progressivement par
une certaine fragilité du sujet (précarité), ensuite une dépendance par rapport aux
services sociaux et enfin par une certaine marginalisation
Accès aux droits est le fait que toute personne, quel que soit son âge, sa nationalité, son
niveau de vie ou lieu où elle habit, doit pouvoir connaitre ses droits et obligations et être
informée sur les moyens de faire valoir ses droits ou d’exécuter ses obligations.
Accès aux soins est un des droits de l’usager qui se définit comme la faculté offerte à chacun
de recevoir des soins préventifs ou curatifs sans référence à une situation sociale ou à un
état de santé (droit à la santé-un principe constitutionnel).
Non recours au droits est selon Odenore (observatoire de non-recours aux droits services)
s’est le fait qu’un personne ne fasse pas valoir ses droits et ne bénéficie pas de prestations et
services auxquels elle serait éligible.
Les déterminants du non-recours aux droits :
 Les modalités d’attribution de prestations parfois difficiles à comprendre
 Les dossiers difficiles à remplir et à déposer a des guichets différents
 La longueur des délais de traitement des demandes
 L’éloignement des points d’accueil
 La méconnaissance des droits
 La stigmatisation dont peuvent souffrir les bénéficiaires
Activité 2 : modalités d’intervention auprès et avec des publics  : (Comment intervient-on
auprès et avec des publics ?)
Veille sociale : est un dispositif d’urgence chargé d’identifier, d’informer, d’orienter les
personnes en difficulté sociale et de leur proposer des solutions.
SIAO: service intégré d’accueil et d’orientation est un service public de l’hébergement et de
l’accès au logement. Il s’agit de l’instrument légal de la politique de prise en charge des
personnes sans abri ou risquant l’être, ou mal logées.
Insertion sociale : ensemble d’actions ayant pour objectif d’introduire une personne dans un
environnement social par l’appropriation des valeurs, des normes de la société dans laquelle
elle vit.
Inclusion sociales : ensemble d’actions et de mesures dont l’objectif est d’offrir les moyens a
une personne et/ou une groupe d’individus en tant que membres d’une société de participer
et contribuer au fonctionnement de la communauté.
Chapitre 3 :

La mortalité prématuré est un outil statistique/ un indicateur qui mesure le


nombre de personne qui décèdent avant 65 ans.
Inégalités de santé sont des disparités/ des différences en matière de l’Etat de
santé en fonction d’un certain nombre de déterminants de santé, sociale,
économique, biologique, environnemental… (cf. programme de première sur
les déterminants). Quand le déterminant est positive on appel ca un
facteur/déterminants protecteur et un déterminants négatif est déterminants
de risque.
La santé publique a pour but la protection et l’amélioration de la santé et du bien-être des
Individus. Elle est influencée par les contextes historiques, politiques, démographiques,
scientifiques et culturels de la société. De l’Antiquité au Moyen Âge, la principale préoccupa-
tion de santé publique est de limiter la propagation des maladies. Les universités de méde-
cine permettent peu à peu à la connaissance sur l’anatomie humaine de progresser. Si on ne
guérit pas encore les maladies, l’hygiène et la prévention deviennent une préoccupation de
santé publique.
L’hygiénisme apparaît au milieu du 19ième siècle, impulsé par les travaux de Louis Pasteur. Les
théories hygiénistes postulent qu’une amélioration du milieu de vie des hommes entraîne
une amélioration de leur santé, toutes catégories sociales confondues. Médecins et
Responsables de l’autorité publique font un lien entre maladies et conditions sociales. La loi
de 1902 instaure la charte de l’hygiène publique, imposant une organisation sanitaire au ni-
veau communal (vaccination, déclaration des maladies infectieuses, surveillance des sources
d’eau potable). Un ministère de la Santé est créé en 1920.

Les progrès techniques et médicaux, l’amélioration des conditions de vie et de travail, le dé-
veloppement de la protection sociale ont permis de faire progresser l’espérance de vie en
France. Mais le progrès profite inégalement aux différentes catégories sociales. Pour lutter
contre ces inégalités, l’Etat se fixe régulièrement de nouveaux objectifs :
 Réduire la mortalité évitable, la morbidité évitable et les inégalités de santé (loi du 09
août 2004)
 Renforcer la prévention, réorganiser les soins de proximité et développer les droits
des patients (loi de 2016 relative à la modernisation du système de santé)
 Préparer les futurs soignants aux besoins du système de santé de demain, créer un
collectif de soins au service des patients et faire du numérique un atout pour le par-
tage de l’information en santé et l’évolution des pratiques (plan « Ma santé 2022 »).

Des priorités sont définies par le gouvernement dans la Stratégie nationale de santé (SNS)
qui
repose sur quatre axes : la prévention et la promotion de la santé ; la lutte contre les inégali-
tés
sociales et territoriales d’accès à la santé ; la pertinence et la qualité des soins ; l’innovation.

La gravité d’un problème de santé publique est mesurable à travers des indicateurs (mortali-
té,
morbidité, fréquence, étendue,…) permettant d’apprécier son évolution, sa durabilité ou ses
conséquences pour la collectivité (coût de la prise en charge par exemple). Ces critères de
priorité sont repérés par un diagnostic épidémiologique qui consiste en une analyse fine des
problèmes et/ou besoins de santé ainsi que des principaux déterminants de santé des indivi-
dus
et populations.

La démarche de planification en santé publique consiste à prévoir les moyens et les actions à
mettre en œuvre pour atteindre des objectifs de santé selon un ordre de priorité établi. Elle
est
Mise en œuvre par des plans nationaux de santé publique.
Un plan de santé publique est un ensemble coordonné de programme et d’actions permet-
tant d’atteindre des objectifs de santé publique en ciblant ceux qui sont prioritaires pendant
une durée déterminée (en général cinq ans). L’atteinte des objectifs est vérifiée grâce à des
indicateurs.

Décliner les plans nationaux au niveau des régions permet ensuite de répondre localement
aux
besoins. Chaque Agence régionale de santé (ARS) définit son projet régional de santé (PRS)
selon une logique de planification (objectifs pluriannuels) et de programmation des moyens
dans ses domaines de compétences. Au niveau local, l’ARS peut conclure avec les
collectivités des contrats locaux de santé visant la réduction des inégalités pour les terri-
toires
les plus touchés.

Modes d’interventions :
1. Mode est l’accompagnement social est une méthode de travail dans les politiques sociales ou
les professionnels du travail agissent en faveur d’autonomie de la personne accompagné. Ils
ont pour missions de le rendre acteur de son inclusion sociale (intégration, insertion). Pour se
faire le travailleur social va l’orienter vers les dispositifs susceptible (qui pourraient) répondre
à ses besoins. Il s’agit d’une relation contre actualisée (le travailleur social et la personne
accompagné signe un contrat ou on définira les objectifs et les actions permettant de les
atteindre). Le travailleur social ne doit jamais faire à la place de l’usager.
2. Mode est l’assistance est une méthode de travail qui permet à un travailleur social de
répondre, dans l’urgence, aux besoins fondamentaux d’une personne. Il s’agit de dispositifs
dits d’urgences ou on va proposer à la personne un lieu pour dormir (CHRS), ou lui proposer
un repas (les restos du cœur…). Dans ce mode d’intervention on fait à la place de la
personne. L’objectif sera de l’insister à s’inscrire dans un processus d’inclusions sociales, c’est
le mode le plus anciens des modes d’intervention dans les politiques sociales. C’est le mode
d’intervention qui était privilégié dès le début de la protection sociale et jusqu’au années 70.
A partir de là on favorisera l’accompagnement sociale.
3. Le développement social local (DLS) est une approche collective des problèmes sociaux, il
s’agit d’une démarche collective qui permet à tous les acteurs d’un territoire (la commune,
conseil départementale, la région, les services déconcentré de l’état, les représentant des
usagers…) vont poser un diagnostic social à partir duquel ils vont élaborer une stratégie et
des politique sociales répondant aux besoins du territoire.

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