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Séance 1

L’administration publique = Organisation administrative.


Certains types d’organisation que des auteurs ont appelé la bureaucratie. (Max Weber)
Gestion, pilotage, opérationnalisation, mise en œuvre => l’ensembles des instruments des
méthodes qui permet de piloter les administrations publiques.

La manière dont est organisée l’état (territoire délimité par des frontières dans lequel il y a des
personnes qui se sont organisés grâce à plusieurs pactes.
Belgique : démocratie représentative (on choisit des parlementaires).

L’administration publique est à la fois une institution qui compose l’état et l’administration
traduit aussi une certaine manière d’organiser les services publics.
Les pouvoirs définissent ce qui entre dans le champ de l’administration et ce qui n’y entre pas.
Stabilité : le concept d’état vient du latin stare qui veut dire rester debout ou être debout,
immobile. Avec l’idée d’une certaine forme de permanence, de stabilité de lenteur nécessaire
pour qu’un état puisse exister.

3 grands enjeux pour un état :

1) Survie ou Sécurité au sens large, pouvoir survivre dans un monde instable et complexe
et dans lequel il n’y a pas que des gentils et doit donc pouvoir assurer sa stabilité, sa
survie.
La menace peut venir de l’extérieur mais aussi de l’intérieur (renversement des régimes,
printemps arabe).

Sécurité dépend de :
- Armes : Au plus, vous avez des armes puissantes, au plus on va vous respecter.
- Forces de police
- Santé et épidémie (tout ce qui menace l’état physique de la population)
- Économie, finances (lorsqu’un état est en faillite virtuelle et n’est plus en mesure de
rembourser ses dettes, elle ne peut donc pas emprunter, elle doit donc battre monnaie
et les gens ne peuvent plus rien acheter)
- Sécurité digitale
- Terrorisme

2) L’utilité au sens économique du terme : la capacité de l’état à pouvoir créer de la


richesse, à pouvoir maximiser le niveau global de bien-être et de satisfaction de la
population.

Comment se mesure l’utilité d’un pays ?


- PIB (produit intérieur brut) : la totalité des richesses, la valeur ajoutée totale générée
par un état en une année ;
- Le revenu moyen ;
- L’indice de développement humain (bien-être, santé, emploi, revenu).

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3) La légitimité : un état a besoin d’être légitime aux yeux de la population interne et des
interlocuteurs externes. (Communauté internationale)
La légitimité : la Capacité de l’état à pouvoir convaincre qu’il prend des décisions,
qu’il agit dans le respect de normes considérées comme essentielles par une majorité
de la population ou par une majorité d’interlocuteur externe. Ces normes peuvent être
relative à la justice, justice sociale à partir du moment où vous vivez dans un pays ou
la norme de la justice sociale et de la redistribution des richesses est correct, vous êtes
légitime.
Il faut répondre à des normes que la majorité de la population trouvent normales.

Pour être légitime, il doit respecter certaines normes :


Plusieurs normes :

1) Efficacité : Un état non efficace, qui prend des décisions inefficaces et qui jette
l’argent par la fenêtre, il n’est pas légitime
2) Démocratie

Pour pouvoir assurer la sécurité de l’état, il vaut mieux être légitime. Sauf si on compense par
des forces armées. ( dictature) une dictature, les gens ne trouvent pas ça normal, l’état
renforce par les armes donc devient compliqué de s’y opposer. Toutefois, Ce n’est pas parce
qu’une dictature survie qu’elle est considérée comme légitime.

Plus vous êtes utiles, plus vous pouvez disposer d’une partie de vos moyens pour financer des
moyens pour garantir votre sécurité. (Armes, santé, etc.).

De plus, Plus vous avez de l’argent, plus il est facile de le redistribuer.

3) La légalité : la légitimité de l’administration est fondée sur la légitimité de


l’administration en elle-même mais aussi les décisions et actions de
l’administration. L’administration fonde sa légitimité en respectant des procédures
etc....

Tutelle : Renvoie à différents niveaux de pouvoir, tutelle administrative entre différents


niveaux de pouvoirs. (Institutions et sous institutions constitutives de l’état. Tutelle peut être
politique (ex : organismes d’intérêts publiques).

Le service au citoyen : l’administration publique fourni un certain type de bien et de service à


la population.

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Qu’est-ce que l’administration publique

A partir du moment qu’on prend une décision qu’on fait une action qui correspond aux enjeux
ci-dessus alors on peut dire que c’est public. ( sécurité, utilité, légitimité).

Ce qui est public c’est ce qui ne relève pas de la propriété privée.

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Une chose a un caractère
public à partir du moment
A partir du moment où on en parle, ça devient
qu’on prend une un objet de débat public.
décision qu’on fait une
action qui correspond Ce qui est public c’est ce qui
aux enjeux ci-dessus ne relève pas de la propriété
alors on peut dire que privée.
c’est public.

Qu’est-ce qu’on entend par administration ?

1er sens : Ministère => une institution qui prend en charge la mise en œuvre des actions
nécessaires à l’état, pour permettre à l’état de répondre aux différents enjeux.

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2ème sens. : Subordination. : hiérarchie, subordinations entre l’autorité administrative et le
citoyen administré. Le ministère prend une décision qui doit être appliqué à travers la
hiérarchie.

3ème sens : Service délivrable : aide, pouvoir apporter une aide, un soutien. (Malade, le
médecin administre un remède => idée d’administrer quelques choses.)

4ème sens : gestion, direction, conduite

Plusieurs sphères :

Tant qu’on est dans une boule, on peut considérer qu’on est face à une certaine forme
d’administration publique.

1) Fonction publique : au sens strict, renvoie à l’ensemble des agents qui ont été nommés
par l’autorité de tutelle, tutelle administrative qui ont été nommés et qui bénéfice du
statut (fonctionnaires). En dehors de la boule rouge on a tout le reste, les intérimaires,
les contractuelles, privés également.

2) Le secteur public : est composé de toutes les organisations qui subissent ou qui
bénéficient du contrôle et de l’influence, de l’autorité politique dont ils dépendent.

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Cette influence peut se concrétiser de trois manières :
1. le financement ; organisation financée exclusivement, en grande partie ou
minoritaire par le public.
2. organisation gérée par des organes d’administration, de gestion, de direction
dans lesquelles la majorité des membres sont désignées par les autorités
politiques ou qui la représente. ( ex/ observatoire wallon des logements).
3. L‘activité de l’organisation est étroitement encadrée par des normes
législatives règlementaires.

3) Service public : l’administration peut soit fournir soit un bien tangible (qu’on peut
toucher : ex : autoroute), soit un service public (immatériel : bus qui transporte) auquel
on a accès librement ou sous certaines conditions mais qui sont appliqués de la même
manière à chaque citoyen.

Deuxième élément fondamental qui distingue le service ou le bien public c’est le fait qu’il
contribue à l’intérêt général, au bien commun. Ça permet de vivre dans une société plus juste
plus prospère, contribue au développement, à la survie de l’état.
Ex : Un bien privé (Danone vendu chez carrefour) sa première procuration n’est pas de faire
tourner l’économie belge mais d’assurer sa propre survie en tant qu’entreprise et de pouvoir
renforcer leurs moyens et de pouvoir éventuellement écraser les autres.

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l’administration publique a pour objet ces trois choses

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Un ensemble de discipline qui étudient des organisations publiques parapubliques, péri
publiques, tente d’en comprendre les fonctionnements, tente de dégager des principes
d’actions en utilisant les travaux de diverses disciplines ( droit, économie publique « prévoir
les budgets », elle mobilise les sciences politiques, sociologie (mieux comprendre les rapports
qui se tissent entre individus dans une organisation, philosophie.

Tout ça pour comprendre les administrations, pour expliquer certaines phénomènes liés aux
administrations et de prédire également.

Publique : administration et institution qu’elle incarne ne font qu’un ( ex : SPW ne fait qu’un
avec région wallonne.
Parapubliques : administration a une personnalité juridique propre mais qu’on la considère
comme faisant partie du secteur public.
Péripubliqes : organisation qui ne relèvent pas du secteur public mais qui occasionnellement
contribue aux missions du secteur public soit parce qu’on a mis en place un système de
financement ( ex/ ASBL culturelle qui ne relève pas du secteur publique qui sera payée à un
moment donné par une commune ou une région pour organiser une chose qui sera accessible à

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tous. ) Lorsqu’on comprend, qu’on anticipe, on contribue à améliorer les performances.

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INFOS EXAMENS

Contenu de cours : DIAPORAMA


Un DIAPO par chapitre + deux lectures complémentaires par séance.
Ces lectures abordent soit des éléments vus ou non vus en cours
Examen écrit : deux heures => 4 question dont deux de théories dans lesquelles
il faut restituer certaines choses vues aux cours
plus une question de confrontation d’un élément par rapport à un autre ;
exemple : quels sont les trois éléments qui composent en tzant qu’objet l’adm
publ et expliciter ses éléments
dans l’actu, nous avons pu voir que légo land allait bien ouvrir à charleroi
grâce à des fonds SOGEPAS , pourriez-vous nous indiquer où se trouverait la
SOGEPA dans le schéma des trois sphères et justofer votre réponse ( cours
fermé questions théoriques )

à court ouvert, repartir d’un petit texte qui souvent présente un cas d’étude ( ex/
plan stratégique de la poste du grand-duché du lux) => Questions en lien avec
la théorie + mobiliser la lectur

LES APPROCHES ADMINISTRATIVES

Administration composante de l’état.


Vision que l’on a de ce que doit être ou faire un état a évolué avec le temps.

4 grandes conceptions de l’administration :

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La vision de l’état va évoluer durant deux siècles.
Le slide reprend les 6 grandes visions ou paradigmes de l’état tels qu’ils ont dominés les
esprits chez les élus, dans les universités depuis deux siècles et demi.

À la fin du 18ème siècle, on sort de ce qu’on appelle l’ancien empire. L’Europe était
essentiellement dirigé par des rois qui tirent leur légitimé de la bible ou de la filiation.

Ensuite, l’État tire sa légitimé de la nation au travers du suffrage universel.=> séparations des
pouvoirs, juridictions indépendantes, monnaie, fiscalité.

À L’état régalien ( état gendarme) va se coupler l’état libéral (état minimal) => le libre
marché qui permet la rencontre de l’offre et de la demande et fait en sorte que les choses
s’équilibrent.

Dans la vision de l’état libéral, on considère que l’état doit intervenir au minimum.
L’état régalien peut être libéral s’il se contient.
Mais pour faire en sorte que le marché libre fonctionne, l’état doit veiller à ce qu’on
garantisse à chaque individu sa liberté. L’état doit aussi adopter et faire appliquer des règles
nécessaire pour que ces échanges marchants fonctionnement . ex : en protégeant les propriétés
privées, en instaurant une monnaie difficilement falsifiables, en assurant la paix.

Inversement, l’état libéral va être utile à l’état régalien ( en faisant tourner le commerce, on
augmente la richesse et grâce à ça on va davantage financer les différents missions
régaliennes et bénéficier des avancées technologiques qui peuvent être utiles à l’état régalien.

Ensuite, première guerre mondiale puis droit de vote progressivement jusqu’au suffrage
universel.
Qui va permettre aux plus pauvres de voter, il va y avoir un rééquilibrage parlementaire.

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La guerre va créer un sentiment de solidarité et une envie d’égalité puis crise économique qui
va remettre en question l’état libéral en tant qu’état non interventionniste. On va remarquer
que le marché libre ne fonctionne pas correctement.

À partir des années 20, volonté partagées par une majorité d’état pour faire évoluer le
paradigme de l’état => ETAT providence

ETAT PROVIDENCE ( 30 glorieuses) :

Apparition des congés payés


Essor des syndicats
Missions ;

- Réduire les inégalités entre chaque citoyen, l’état providence c’est d’apporter une
sécurité au citoyen (SECU SOCIALE).
- Intervenir sur le marché économique en se fondant sur les théories de John Keynes.
- Redistribution de la richesse et réduction des inégalités par l’impôt progressif.

Théorie de KEYNS

Si l’état capte plus d’impôts en période de croissance (augmente les impôts) ça permet de
pouvoir intervenir lorsque la conjoncture n’est pas bonne mais surtout permet de pouvoir
intervenir plus fortement pour pouvoir renouer avec une croissance positive.

Dans l’état providence, on considère que le marché ne répond pas à l’ensemble des besoins de
la population parce que les entreprises sont d’abord guidées par le profit et lorsque ce n’est
pas profitable pour l’entreprise il n’investit pas.

Le privé risque donc de s’intéresser qu’à une seule zone géographique car plus dense et
rapporte plus.
Exemple : Si on laisse le privé gérer, on aura plus de trains dans les grandes gares que dans
les petites gares en milieu rural.

L’état providence a énormément aidé les plus démunis ( chômage, gratuité de certaines
services) mais cela coûte beaucoup. Puis crash énergique qui va fortement chalenger l’état P.
Ensuite,
Arguments du néolibéralisme :
- Pas juste : ne respecte pas ceux qui ont des mérites => L’état providence a tellement aidé les
plus démunis qu’il est plus intéressant de ne pas avoir d’emploi ( néolibéralisme). L’état P a
également approfondi les marchés libres européen.
- On doit faire attention aux bénéfices, aux coûts, etc...

- néo LIB Économiste Milton Friedman. Pour info

Dans les années 90 va se développer un concept intermédiaire => l’état social actif (Giddles
anthony)
L’enjeux ne doit pas être l’égalité et la générosité aveugle mais l’égalité des chances.
Faire en sorte que demain on récompense le mérite et on pousse ceux qui n’ont pas de mérite
à pouvoir réintégrer le marché du travail mais on donne la chance à tout le monde.

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 On doit être social à condition que le citoyen soit actif.

2000, état stratège et partenaire, un état dont les institutions doivent s’ouvrir vers l’extérieur.
Sa mission consiste à mener l’action publique de façon concertée avec toutes les parties
prenantes ( partenaires sociaux, fédérations professionnelles, ONG, comités de riverains,
citoyens, experts). Louer des partenariats, mettre en place des projets collaboratifs.

L’enjeu est d’attirer des partenaires de natures différentes afin de mener des projets en
commun ( forum social mondial). L’état doit faire attention à son économie.

Étant donné que l’état ne peut plus assurer ses missions seuls, on va mettre en place des
collaborations avec des partenaires extérieurs.

Ses six grandes visions de l’état se mélangent en général et certaines prennent le dessus
en fonction des situations ou des niveaux de pouvoir ou de la coloration politique.

4 grandes visions :

1. Command & control : s’inscrit dans une vision régalienne et libérale.

2. Services publics : Mettre le focus sur le service fourni au citoyen mais plus largement
que le service, c’est sur la valeur apportée au citoyen. ( la satisfaction des droits
économiques et sociaux des citoyens).

Ces deux premières approches appartiennent dans la théorie à la pensée de MAX WEBER ( la
bureaucratie WEBERIENNE comprend deux formes différentes le commande et control et
services publics mais qui peuvent coexister et cette coexistence montre laquelle des deux
domine.)
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=> Chaque citoyen est égale, le même traitement, le même contrôle.

3. NPM : New public management, vision va pousser les autorités politiques. À


réformer le secteur public, à moderniser les administrations pour qu’elles puissent
ressembler le plus possible à des entreprises privées.
Qu’on puisse répondre aux nombreux besoins et qu’on puisse satisfaire chaque citoyen quel
que soit leurs caractéristiques.
 Comme pour une entreprise privée, il faut prioriser => donc le service dans une ville
et différent que dans un village.

4. Administration ouverte : Open administration/ gouvernement.


L’administration doit évoluer dans sa manière d’interagir avec le citoyen en l’intégrant dans
son travail en créant des comités d’usagers en organisant des partenariats avec d’autres
administrations

La bureaucratie WEBERIENNE ( modèle idéalisé, type qui n’existe pas)

 S’est inspiré du secteur privé.

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Weber Va repartir des travaux menés par TAYLOR qui travaillait sur l’amélioration de la
productivité des industries.

L’OST : Plutôt que d’avoir des polyvalents, on va spécialiser des gens dans une tâche.
On restreint les missions d’une personne, cela lui permet d’améliorer sa performance car elle
va développer des compétences.
Chaque individu spécialisé dans sa mission doit être coordonné avec les autres, nous allons
donc organiser les différentes étapes de production ( étape 1, 2.3).

Dans l’administration => on doit la fonder sur une hiérarchie établie qui permet de bien
organiser les choses de manière verticale et qui permet une coordination ( tout le monde est
coordonnés par tout le monde).

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Organisation doit être aussi horizontale => Procédures ( étape 1, étape 2, étape ).

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Il va aussi ajouter que la notion d’autorité et de légitimité qui considère qu’une organisation
super organisée est efficace dans le secteur privé ça suffit mais dans le public, l’administration
doit bénéficier d’une autorité légitime.

Cette autorité doit être charismatique / traditionnelle/ rationnelle et légale ( règles , lois,
critères objectifs) . Son existence doit être fondée par une loi. L’action et les décisions
doivent également avoir une base légale. ( ajd : une administration qui tente de vous
convaincre de réduire la vitesse sur l’autoroute en démontrant que par A+B, le fait de réduire
sa vitesse, ça va vous permettre de réduire les accidents, votre consommation de carburant et
que finalement plusieurs raison vont vous amener à considérer que ce qu’on vous demande à
son sens)

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Cette légalité fonde la légitimité ex : si on refuse une chose sur base de la loi. La régularité
fonde également la légitimité.
Par effet domino, la loi et toute sa légitimité émane de la volonté du peuple. C’est ce que nous
avons bien voulu comme manière de cadrer telle ou telle activité.
On élit des représentants à la chambre qui apportent leur confiance à un gouvernement sur
base d’une majorité qu’on a choisi et ce gouvernement exécute les lois.

Cette autorité doit être rationnelle, doit avoir une analyse objective et doit se fonder sur une
décision justifiable par des arguments à portée générale. ( acte administratif sert l’intérêt
général)

La rationalité va être garantie par exemple au niveau du parlement en avançant des arguments
à portée générale ( qui concerne tout le monde).

Cette rationalité va être trouvée à travers différentes injonctions et dans la forme de type
service public, la notion de motivation formelle des actes administratifs. Tout acte de
l’administration doit pouvoir être fondé par des arguments objectifs ( constatations, étude
scientifique, évaluation, étude, faits, lois).

Principes à suivre: hiérarchie clairement définie, emploi avec sphère de compétences


formellement définie, recrutement sur base des qualifications techniques, rémunération fixe,
promotion sur base de l’ancienneté́ et du jugement du supérieur, contrôle strict et
systématique du travail .

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doivent être impartiaux intégres

mêmes barêmes, mêmes droits

un agent qui a beaucoup évter de politiser l’administration, le fait de le


d’année a bien intégré les nomer et le protéger de perdre son emoloi et
valeurs de l’administration ce qu’on lui impose des obligations .
qui foit lui permettre fonctionnaires séparés de la politiques et ce qui
d’évoluer dans la société garant que les décision sont objectives

Séance 2 :

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État régalien ( ancien empire , roi, louis 14, 15 , état tel qu’il a évolué avec la chute de
l’empire et les fonctions de l’état n’ont pas changés) => La bureaucratie de type command
and contrôle

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Etat régalien ne fait pas qu’investir dans les forces armées mais investit également dans la
diplomatie pour assurer la sécurité d’un ensemble de pays qui appartient à la même ....
géopolitique.
Propriété privée ( je paie, je te transfère la propriété)
Le droit civil permet également de sécuriser les droits du commerce.

Command and control : part tout d’abord d’une métaphore, d’une figure du citoyen, celle de
l’assujetti, soumis, subordonné.
Le citoyen est quelqu'un qui doit obéir, qui doit se soumettre dans son rapport avec
l’administration et avec l’autorité politique.
Ce citoyen a donc avant tout des obligations ex : faire le service militaire, devoir se présenter
s’il y a un appel à des reservistes de l’armée.

De l’autre côté, l’enjeu premier de l’administration et de ses agents c’est d’être loyal et
pleinement intégre vis-à-vis de l’état et de ses institutions comme le gouvernement ( l’agent
doit être un homme d’état, prêt à faire des sacrifices, primauté au service de l’état.

Enjeu 2 : Affirmer et affermir son autorité et son pouvoir vis-à-vis de la population.


Cfr : lecture séance 1 weber

L’autorité => on va suivre une demande ou une attente de la part d’un tiers car ça nous
semble, nature, justifié, ou pcq c’est comme ça.
Charisme => on parle plutôt de leadership de nos jours
Traditionelle => Coutumes, habitudes,

Pouvoir : dans le pouvoir, on rentre dans un rapport de force, rapport d’influence.

Les sources de pouvoir :

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Dans l’administration, un acteur de pouvoir tente de modifier le comportement d’un autre
acteur en mobilisant les ressources de pouvoir qu’il possède
( force : sanctionner quelqu'un physiquement si il fait pas qlq chose c’est déjà une source de
pouvoir)
Autre source de pouvoir, l’accès à l’information ( limiter les infos ou montrer ce qu’on veut,
désinformer)
Autre source de pouvoir => Les compétences ( chef très compétent qui nous permet d’évoluer
mais également employés compétences qui permettent au chef d’évoluer).

On a besoin de ressources pour influencer le pouvoir mais également de la gestion des zones
d’incertitudes.
Capacité de l’un à réussir à faire croire à l’autre que vous avez des ressources et que vous êtes
prêts à les mettre en œuvre s’il n’obéit pas (ex : Poutine)

Le rôle de l’administration dans ce contexte se sera de faire part de toutes une série de
demandes, d’injonctions ou alors d’exprimer des attentes ( attentes envers le citoyen).
L’administration tente dans ce rapport d’obtenir la conformation ( relation de pouvoir, + à
perdre en désobéissant) de l’assujetti ou le consentement.

L’importance que chaque partenaire de la relation accorde aux conséquences de la


conformation ou de la non conformation, en d’autres termes, ce sont les enjeux pour chaque
partenaire ( enjeux importants ou faibles).

On peut dire que le secteur public et plus largement le système politico-administratif peut être
représenté par l’image de la puissance publique.
La population dans son ensemble, elle pourrait être assimilé à la patrie qui a comme devoir la
loyauté.

Command and control


Principes

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Servir l’intérêt général, c’est les intérêts de l’état ( le bien commun), c’est qui appartient à
tous et ce qui conditionne le bien commun. ( si l’état va mal, tout le monde va mal)
Cette approche est définie par le haut, on assume la supériorité intellectuelle et morale de
l’autorité politique et administrative.
Toutes les décisions qui doivent servir l’intérêt général doivent être déterminées par le haut ,
par le pouvoir politique et par une certaine élite intellectuelle. ( ex : droit de vote pas à tout le
monde, il fallait avoir du capital ou un diplôme car on considérait qu’ils étaient les seuls à
pouvoir donner leur voix. ) .

Deuxième principe : créer de la distance, instaurer une distance physique ou psychologique


avec la sphère privée. Comment ? en recrutant, en sensibilisant, en formant les agents pour
qu’ils puissent développer des valeurs comme l’intégrité, la loyauté, l’impartialité. Ex : le
devoir de réserve.

Séparation entre l’état et l’église ( la laïcité) : pas de signes convictionnels apparent à


l’intérieur de l’administration, on ne prête pas serment devant la bible si on devient ministre
ou chef d’état.

Différenciation physique : la prise de distance physique ( j’ai un costume particulier, je suis à


part de la population)

Le fait de bénéficier d’un statut nourrit cette séparation et ça vous protège des pressions
politiques etc...

Inaccessibilité : la transparence de la décision, voir sa justification ne doit pas toujours être


requise.
Inaccessibilité : ne pas voir les gens qui gère ton dossier.

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Agir dans la légalité : omniprésence de la loi qui risque de faire tomber l’administration dans
des travers comme la super juridisation. On se réfère aux normes, au droit , aux arrêtés et on
en oublie le bon sens.

La proportionnalité : pouvoir mobiliser des moyens proportionnels à la situations et aux


objectifs poursuivis. Ex : s’interroger si à un moment donné dans une intervention policière
doit-on mobiliser la force, à quelle ampleur ? doit être proportionnelle l’attaque.

Principe d’unité : dans ce modèle, créer des organismes d’intérêt public n’est pas la vision.
Il y a plutôt une relation direct entre l’autorité politique et l’administration ( la commune
regroupe à la fois le collège, l’administration communale, etc...).

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On ne crée par une organisation avec une personnalité juridique propre, c’est la même
personnalité.

Le principe d’homogénéité :

Tout le monde appartient au même corps administratif ( même statut même si pas le même
boulot ou niveau de pouvoir).

Mise en place d’une hiérarchie avec organigramme avec les infos et ordres qui viennent d’en
haut et très peu d’infos du bas.
Peu de possibilité de contester les injonctions qui viennent d’en haut, pas de procédure de
recours.

Faiblesses du modèle :

Essor de l’état providence : état généreux, qui intervient dans tout , qui combat les inégalités
qui s’accompagne d’une explosion de nombre de domaines dans lequel l’état public intervient
mais souvent dans les secteurs dans lesquels la vision du command and control sont

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complètement inapproprié ( bus tec). Beaucoup d’intervention de l’état où le command and
control n’est pas adapté.
2. la société évolue et est en mutation alors que l’approche du command and control vise la
stabilité, donc continuer avec cette approche sans l’adoucir c’est se condamner à être en
décalage avec la société.
3. l’arbitraire : prise de distance physique symbolique de la part des agents
4. émancipation : Solidarité, remise en question des égalités entre les classes sociales,
émancipation culturelle ( remise en question de l’autorité), reconnaissance des syndicats, etc...
On va donc davantage s’opposer à entre dans une relation de subordination et contester les
décisions arbitraires et revendiquer ses droits.
Les syndicats vont prendre de l’importance, le patronat sera réorganise avec émergence des
corps intermédiaires qui vont prendre de plus en plus de pouvoir dans la société.

Les agents vont également s’inscrire dans cette dynamique de revendications des droits.

Tout ceci va nous amener vers une autre approche.

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Considère que le progrès social c’est de permette à chacun d’accéder à des biens et services
qu’ils considèrent comme essentiel.
Tout d’abord, la figure du citoyen est une figure d’usager car c’est un citoyen qui fait usage
de ses droits. Par exemple : le droit de pouvoir se déplacer là où on veut qui développe un
droit d’accès au transport public, droit de pouvoir mettre ses enfants à proximité de chez soi,
droit de pouvoir vivre dans un environnement de qualité, non pollué ce qui va mettre en place
des politiques environnementales.

Du côté des administrations et de ses agents, l’enjeu c’est de démontrer et de développer


l’expertise technique car seule l’administration fournit certain type de biens et services
essentiels et on doit s’assurer qu’elle le fait bien.

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Mais l’enjeu c’est également de pouvoir mettre en place ses biens et services de manière
régulière et légale.
3. Mise à disposition de moyens et essentiellement de moyens budgétaires : il faut s’assurer
que l’administration dispose de suffisamment de moyens pour pouvoir répondre à des droits
toujours plus nombreux conférés aux citoyens.
4 : être socialement juste, justifier qu’elle répond à des normes d’équité, servir la justice
sociale. ( ex : un chauffeur de bus ce qui donne sens à son travail dans cette vision c’est
d’assurer son service car des gens comptent sur lui et grâce à lui des citoyens peuvent faire
usage de leurs droits)

5. L’accessibilité : s’assurer que les services soient accessibles financièrement, dans le


temps, physiquement
6. Redistribuer et distribuer : dans la littérature distribuer c’est fournir des biens et des
services publics ( assurer des lignes pour les bus, développer dans chaque commune ds
logements sociaux) . Redistribuer c’est réduire les inégalités socioéconomiques ( ex :
impôt plus on gagne plus on paye d’impôt). Consentement à l’impôt
7. La relation entre l’administration et l’usager est juridique ( lorsqu’on utilise un bus, on
doit respecter des règles, ONEM , cpas => PIIS ).

Principes approche service public

On sert toujours l’intérêt général mais il est défini différemment.


Il est défini pas une pluralité d’acteurs reconnus par l’état ( le pluralisme), il n’est plus défini
par le haut ( une élite politique et intellectuelle) mais par une pluralité d’acteurs reconnus par

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l’état ( le groupe des 10, les partenaires sociaux, les principaux syndicats, les fédérations
professionnelles).
Il est donc défini par la concertation et le consensus. Par la concertation et le consensus, on
définit l’intérêt général.
Le but est de répondre à ces questions : quels sont les biens qu’on peut conférer à tous ? et
que quel ampleur ? comment on redistribue les fruits de la croissance ( la nouvelle richesse
qu’on a généré) ?
L’intérêt général va être de trouver le juste équilibre entre les intérêts des acteurs
économiques et les intérêts des acteurs sociaux.

4. L’administration doit fonctionner comme une machine qui donne le même résultat sans
variation. L’enjeu est donc de faire en sorte que les prestations publiques soient exactement
les mêmes pour tout le monde et toute l’année. Pour pouvoir faire en sorte de ça , on va
essayer de réduire au maximum l’incertitude et la marge de manœuvre, d’où l’explosion
procédures administratives, des circulaires, du nombre des normes administratives.
Par ailleurs, lorsque les normes administratives n’existent pas, on met en place des codes de
déontologie, des chartes, tout un ensemble d’élément qui guide l’agent lorsqu’il ne peut pas se
référer aux normes administratives.

5. L'administration s’engage à s’adapter à l’évolution de la société, une loi doit être une loi du
progrès , elle doit nécessairement répondre à une évolution, une attente, un problème que les
citoyens ont rencontré.
Principe de bonne administration : principe de droit dans lequel chaque citoyen a droit
d’accéder à une bonne administration, une administration de qualité sauf que ses normes de
qualité dans le public ne sont pas gérées comme dans le privé, elles sont autodéfinies par
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l’administration elle-même et contrôlé par l'administration elle-même ( ex : inspection des
écoles).

7 . La gratuité ou un prix très bas afin de ne pas discriminer certaines personnes.


Mais certaines choses ont évolués avec une augmentation de certaines tarifs dans une optique
de discrimination positive ( minerval, Statut BIM, Tarif social.)

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8 . On confère un monopole à des organismes publics pour assurer un certain nombre de
services qu’on ne peut pas conférer au secteur privé car il ne fera pas ou le fera mal, on ne
garantit plus un service standard pour tout le monde ( égalité dans les services) . ( ex : bus
train secteur privé, il n’ y aura plus que des trains durant les heures de pointes car rapporte
plus).

9 . Justifier d’une décision ou acte administratif en se fondant sur des lois ou des faits
administratifs.

35
10 . Données nominatives => restrictions RGPD => Intérêt personnel ( ex : projet à proximité
de votre résidence) si l’administration refuse de vous donner des données auxquelles vous
avez droit, vous avez un droit de recours auprès de la CADA.

11. Si contentieux administratif car l’usager estime qu’on bafoue ses droits, il peut introduire
un recours.

12 . Reconnaitre des droits sociaux aux travailleurs de l’administration.


La doctrine a évolué même s’il existe encore toute une série de restriction dans certains
secteurs.

36
13. l’idée de pouvoir responsabiliser les agents d’administration. Responsabilité par effet
domino ( agent de première ligne engage sa responsabilité par rapport à son supérieur etc... =>
principe d’imputabilité)

Le contrôle de cette responsabilité s’opère sur le respect des lois et de l’intérêt général
( impartialité, pas de conflit d’intérêt, détournement de pouvoir, non-respect de la loi) .
Ce respect de la loi et de l’intérêt général est de plus en plus associé à une évaluation sur
l’opportunité de la décision ( est-ce que l'administration a pris une bonne décision par rapport
à la situation).

14. la neutralité : est à distinguer de la laïcité ( sort la religion du secteur public), la neutralité
est plus en lien avec la vision du service public, on traite tous les courants philosophique et
religieux de la même manière, de façon égale ( le pacte scolaire).

37
 Coûte beaucoup au contribuable, beaucoup d’impôt pour peu de résultats, le fait que
l’état s’endette pour faire tourner l’état providence fait augmenter l’inflation , les taxes
qui augmentent poussent les entreprises à se délocaliser.

 Maintien d’inégalités , l’hyper juridicisation crée d’autres types de fractures sociales.


À vouloir multiplier les règles et les actes administratifs fait que une partie de la
population plus diplômée plus informée va pleinement exploiter leurs droits et les
autres passeront à côté de leurs droits.

 Modèle générateur d’injustices : à vouloir trop aider les plus vulnérables, à accumuler
les aides fait que quelqu'un qui a un travail mais qui a un revenu bas ne gagnera pas
plus qu’un allocataire social ce qui va créer des pièges à l’emploi ( + d’intérêt à pas
travailler qu’à travailler)

 Politisation de l’administration : fait qu’un des principes fondateur de la bureaucratie


wébérienne et de l’approche service publique fait que l’expertise et la compétence est
bafoué. On se base pas sur ses deux critères pour évaluer et promouvoir , on se base
pas sur les principes des services publics qui sont des principes .....

 Dépendance des usagers, on crée des monopoles, avec un seul opérateur on est sur que
tous les usagers ont le même service mais du coup si vous n’êtes content du service, à
part ne plus utiliser vos droits, vous n’avez pas d’autres alternatives.
Le monopole crée une dépendance. Croire que l’approche du type service public a
remplacé l’assujetti par l’usager est une foutaise.

38
 Domination par le savoir : Croire que le fonctionnaire est plus compétent que le
bénéficiaire, que le citoyen. On remet en question ce rapport inégal entre l’usager et
l'administration.

 L’usager a droit une administration de qualité, qualité définie et contrôlée par


l'administration elle-même mais dans ce contrôle, on définit la qualité du service
uniquement du point de vue du fonctionnaire et non du point de vu de l’usager ( SPP
IS) . Tant que le service est régulier et légal c’est ok même si au niveau de l’usager ça
ne va pas.

 Le citoyen estime que les démarches administratives ne doivent plus être


inconfortables ou une corvée.

Toutes ces critiques vont nourrir les tenants de l’approche de type new public management
qui s’inscrit dans l’approche néolibérale et dans l’approche de l’état social actif.

Pas d’administration ouverte à l’examen


Et pareil processus administratif

39
La socialisation c’est l’habituation d’une personne à un contexte.
La Socialisation est un terme extrêmement général.

40
Il s’agit donc d’un Processus d’habituation, d’appropriation entre un individu et un groupe au
sens le plus général du terme car peut être utilisé dans plusieurs contexte. ( élève peut se
socialiser à sa nouvelle équipe etc... cf. tableau ci-dessus)

Définition qu’on doit citer lorsqu’on travaille sur cette question. C’est LA définition de base.
On ne peut pas ne pas la citer.

Mais cette définition a certaines limites :

- Cette définition est centrée sur l’organisation/ l’administration alors qu’aujourd’hui on


souhaite aussi que l’organisation s’adapte également aux individus qui la rejoignent.
- Caractère conservateur car elle est totalement focalisée sur l’apprentissage de ce qu’on
a toujours fait dans l’organisation et non aux innovations que ces nouvelles recrues
peuvent apporter à cette organisation afin de la faire évoluer.

41
- Fonctionnelle : peu concernée par d’autres caractéristiques des nouveaux membres
comme le bien être, la dynamique d’équipe, la motivation. Définition centrée sur
l’exécution des tâches.

La socialisation organisationnelle est un enjeu essentiel car elle a de nombreux effets


individuels et organisationnels.

Effets individuels :
Exemple : clarifier les attentes que l’on a vis-à vis de la nouvelle recrue mais également
clarifier les attentes de la nouvelles recrue.
Efficacité : Nouvelles recrues plus efficaces lorsqu’on leur explique clairement ce qu’on
attend d’eux.
Bien-être : Si plus efficace, plus au claire sur ce qu’on attend d’eux, leur bien-être s’améliore
et donc ils peuvent faire preuve de plus d’efficacité.

Effets organisationnels :
- Si individus plus efficaces, l’organisation devient plus performance.
- Si individus plus créatifs, elle peut être plus innovante.
- Si innovante, on peut s’adapter aux transformations sociétales.

42
pas un meilleur que l'autre 1

les 2 extrêmes sont perdants 1

Si la socialisation organisationnelle est importante, comment peut-on la faciliter.


On peut catégoriser les facilitateurs en deux grandes catégories :

1. Ce que peut faire l’organisation


2. Ce que peut faire l’individu.

En ce qui concerne ce que l’organisation peut faire, il y a deux grandes familles/techniques


L’une n’est pas meilleure que l’autre et les deux extrêmes ne sont pas forcément bons.

 Du côté individualisé, ( on retrouve cette technique dans les organisation privées en


général) :

- L’Administration mise sur l’individu pour s’organiser de manière informelles ( aller


voir les autres pour s’informer, etc...), elle ne les accompagne pas dans ce processus de
socialisation.
- Dans la socialisation, il y a des étapes ( passer par des formations., remettre des
rapports..), dans certaines organisations on fait les choses comme on veut, pas d’étapes
à suivre.
- Processus aléatoire car pas de dates fixées pour faire certaines étapes ( suivre
formation a avant de faire b).

43
- Organisation où on apprend que très peu d’être en contact avec les personnes qui
exercent la même fonction( on organise pas l’interaction entre les séniors et les
juniors).
- Les seniors n’ont que peu de rôle dans l’intégration.

 Socialisation institutionnalisée ( on la retrouve plutôt dans les administrations publics)

- Les personnes arrivent en groupes ( recrutement groupé) et vont suivre avec des
règles bien déterminées et dans un ordre bien déterminées des étapes... ( formations,
etc...)
- Organisation où il y a des programmes de mentorat.
- Les seniors ont un rôle assez important dans l’intégration des juniors.
- + de règles ( on organise pas son arrivée et sa journée comme on veut) ...

 Il faut un équilibre entre les deux familles...

 Les comportements individuels, sont plus déterminants dans la socialisation individualisée


( cf. la so en tant qu’organisation ci-dessus).
Il faut avoir :

 Comportements pro-actifs : consulter un site internet, voir une page web, s’informer
sur l’institution et son fonctionnement.
 Comportements individuels sociaux : consulter ses collègues, son manager.
 Identifier des modèles : identifier un collègue qui fait bien les choses et faire comme
lui.
 Etc...

44
Ce que la littérature dit sur la socialisation organisationnelle dans les administrations
publiques.

Tracas de la socialisation organisationnelle que depuis les années 2000. Peu d’intérêt pour
cette thématique avant cela.

45
UE

La façon dont les nouvelles recrues sont intégrées dans un pays ou un continent n’est pas la
même partout.

On retrouve des études de l’impact de la socialisation organisationnelle sur les aspects cités
ci-dessus.

46
Dans le secteur public, on retrouve quelques obstacles à la socialisation organisationnelle.

- Multiplicité des objectifs organisationnels  ex : Bien appliquer la politique publique


et à moindre coût.
- Les valeurs sont parfois conflictuelles : ex : nouvel recrue en Cpas ( servir et
contrôler) ;
- Mesurer : comment mesurer si le client est satisfait dans le privé le client revient.
Alors que dans une organisation publique, comment on le sait ? il est difficile de
mesurer sa propre performance de nouvelle recrue.

47
Deuxième champs de cette littérature :

Contexte : dans ces organisations, il y’ a beaucoup de collaborateurs mais les agents


nationaux ont attiré l’attention des chercheurs .

Notes à compléter...

La socialisation de ce point de vue-là fonctionne et suscite une vision supranationale.

Dépendamment de la tactique de socialisation organisationnelle; il va y avoir des agents qui


vont plus défendre les intérêts de l’Europe que de leur pays.

48
Comment est calculé la motivation ? On pose la question aux gens ( êtes-vous motivé ?)

Les raisons à cette régression :

Le principe de choc de réalité qui dit que quand on va candidaté à une organisation, il y a une
volonté de la rejoindre. Lorsqu’on arrive dans une institution, la réalité nous rattrape et on
découvre les aspects moins top de l’institution.  Écart entre la vocation et la réalité.

- Cette décroissance du niveau de motivation telle que répercutée par les enquêtes est
aussi un effet de l’âge car on ne répond pas de la même manière en fonction de
l’époque et de l’âge.
- Le choc de la réalité est moins important dans le secteur public que le secteur privé.
- Les études prouvent que dépendamment de la façon dont les collègues et les
superviseurs accueillent les nouvelles recrues , la motivation sera impactée.
- Pareil pour les pratiques des RH.

49
La socialisation organisationnelle : phase où on est une nouvelle personne dans
l’organisation.

La réponse est non ; on arrive pas à démontrer si il y’a une différence.


Hypothèse nulle ( pas démontré)/ Hypothèse alternative ( ceux qui ont essayé de démontrer)

L’effet modeste : la fonction va prendre le pas sur l’individu. ( ex : police et ethnie).

Notes à demander pour cette partie ....

50
Les effets de la socialisation organisationnelle sont assez modestes. Ce qui signifie qu’il y a
du travail pour les managers publics d’aujourd’hui.

On ne peut pas voir la motivation des gens, c’est une attitude.

51
La motivation est organisée de façon pyramidale avec les besoins physiologiques qui sont
situés tout en bas et d’autres besoins qu’on peut assouvir seulement si les autres ont été
rencontrés. L’activité professionnelle doit permettre de répondre à certains de nos besoins afin
qu’on puisse maintenir cette motivation.

Est-ce que certains personnes ont des besoins qui ne prennent pas la forme d’une pyramide?
La pyramide n’est pas la même chez tout le monde, certains auront besoin de s’intégrer plus
socialement et d’autres moins. Les besoins varient d’une personne à une autre.

Mc gregor et herzberg disent que la tendance est peu d’insister sur les besoins supérieurs mais
plus sur les besoins inférieurs.

Adams dit que la motivation d’un collaborateur dans une organisation va sans doute dépendre
de ce phénomène de comparaison entre lui et son collègue.
Et la motivation va augmenter lorsqu’il y aura un équilibre entre les avantages et les
contributions ( ceux qui contribuent plus reçoivent plus de rémunération et d’avantages) 
Théorie d’équité. L’influence de cette théorie est persistante car on voit que cette théorie ne
fonctionne pas scientifiquement mais continue d’exister.

52
Y’a-t-il une forme d’éthique du service public ? vouloir le bien commun et servir le public.

Notes à compléter....

Dans les services publics, les personnes peuvent être motivées pour plusieurs raisons ( 4
dimensions) :

L’attraction pour le service public  c’est la dimension instrumentale. Cette dimension


motivent les personnes à rendre un service de qualité.

Adhésion aux valeurs publiques  c’est la dimension normative => l’idée est que peu
importe la manière de faire, l’important c’est que certaines valeurs du service public soient
respectées ( ex : l’équité, une attention particulière pour les personnes en situation de
pauvreté).

Compassion et sens du sacrifice  dimension affective.


La compassion c’est l’idée que je vais travailler dans un secteur public pour pouvoir se dire
que ce qu’on va faire ça va être bien pour les autres, ça va servir à quelqu'un.

Sens du sacrifice : ex : accepter de gagner moins dans ma vie en travaillant dans un service
public pour le service de l’autre.

Les dimensions peuvent se compléter mais ne sont pas contradictoires, certaines sont plus
importantes que d’autres en fonction de la personne.

53
Dans le secteur publics, il y a une série d’obstacles particuliers à la motivation.

On sait que les services publics et la politique en général sont désavoués dans les enquêtes.
Les gens ont un mauvais avis sur les administrations publiques sauf pour quelques-unes =>
secteur de la santé, etc...

On sait qu’il existe un besoin dans la pyramide de Maslow qui est important, c’est
l’autonomie mais les administrations publiques limitent cette autonomie et donc risque pour la
motivation.

Instabilité politico-administrative => s’investir dans un projet et puis plus de gouvernement


ou législation qui change et donc il faut tout recommencer.

54
La littérature suggère que cette motivation a des effets positifs dans le secteur public.

La bureaucratisation affecte la motivation pour les services publics.


Toutes ses pratiques cités ci-dessus peuvent influencer positivement cette motivation.

55
Il ne faut pas essayer d’user les gens pour les conduire à la motivation ( trop de motivation,
tue la motivation).

On peut distinguer

56
Séance 4 :

Il ne s’inscrit plus dans un état providence.


Certains ont critiqué la bureaucratie de type service public et l’état providence et ont proposé
un remplacement => L’état néolibéral et le new public management.

L’état libéral mettait en avant plusieurs éléments importants :

1. l’économie s’est globalisée, on a intégré l’économie au niveau planétaire. Les états sont en
concurrence les uns envers les autres. Le pays doit être géré comme une entreprise pour être
compétitif en proposant des services de meilleures qualités comme des routes plus qualitatives

57
, réduire les délais pour la délivrance des permis d’urbanismes ou d’autorisation commerciale,
et faciliter les démarches administratives, etc...
Il faut améliorer le prix de vente d’un état => c’est réduire les impôts et les taxes qui pèsent
sur une entreprise .
L’enjeu est donc d’être géré comme une entreprise et les états doivent désormais faire
attention à leur niveau d’endettement et le niveau de déficit de leur budget.
Au moins, vous avez d’endettement au plus vous avez de marge de pouvoir baisser les impôts,
vous pouvez également réduire les coûts fiscaux des entreprises implantées en Belgique en
concurrence avec l’international et éviter les délocalisations.
En maitrisant le déficit et l’endettement, on peut également négocier les taux d’intérêts et
donc réduire les charges de la dette publique et accélérer le remboursement de la dette.
Réduire le déficit et l’endettement vise également un objectif éthique, justice sociale => étant
donné que la fiscalité est trop lourde pour pouvoir payer la dette et le train de vie de l’état crée
par l’état provident, on ponctionne l’argent là où il se trouve auprès des ouvriers, employeurs,
des entreprises, des capitaux se trouvant en Belgique, et donc le fait de pouvoir réduire les
impôts sur le travail et l’entreprise permet de réinstaurer la justice sociale notamment vis- à-
vis de ceux qui ne contribuent pas à la richesse de l’état.

Selon le néolibéralisme, contrairement à ce que pense les défenseurs de l’état providence,


non le monopole n’est pas une fatalité, il existe toute une série de services et de biens
publiques qui pourraient être produit à moindre coût et de meilleure qualité en le léguant au
entreprises privées. On doit pas forcément passer par un monopole public, laissons pour toute
une série de services au privé de le faire, laissons place à une concurrence car lorsqu’on
instaure une concurrence plutôt qu’un monopole, les entreprises naturellement font attention à
la qualité, au coût.

L’état social actif avec cette responsabilisation des citoyens. ????


On conserve l’ADN en laissant un filet de sécurité, on doit pas laisser quelqu’un sur le bord
du chemin et ne pas encourager la pauvreté mais on doit pousser chacun à s’activer pour
pouvoir contribuer à l’économie et à la richesse de l’état. Plus il y a de gens qui contribuent
plus on pourra répartir l’impôt et baisser les impôts pour chacun.

Il y a des raison légitimes pour ne pas activer les personnes comme les maladies, la pension...

58
Le citoyen avec l’essor du NPM prend la place du client donc quelqu’un qui obtient un bien
ou service dans le cadre d’un échange marchant ( en échange de qlq chose, paiement,
prestation) . Il paie soit directement un prix de vente demandé par l’administration ou par une
entreprise chargée d’affaires publiques, mais le paiement peut aussi se faire sous forme
d’abonnement, l’abonnement, il s’agit des impôts ( ex : en BE en payant des impôts, vous
payez un abonnement, ça donne le pouvoir de bénéficier de plusieurs commodités , de
prestations, de biens) Le client n’est plus un assujetti qui a des devoirs ou un usager qui a des
droits.

Il s’agit de quelqu'un qui doit choisir entre plusieurs prestataires. Pour le choix, dans le NPM,
on va insérer de la concurrence pour que le client puisse choisir son prestataire, il faut de la
concurrence entre les offreurs.

Comment cette concurrence va s’instaurer ?

1. on va libéraliser : exemple : la fourniture d’électricité et de gaz / téléphonie =>


auparavant quasi pas de choix de fournisseur et on passe à un système dans lequel on
retrouve des 10aine de fournisseurs et on peut choisir. ( mise en concurrence du
transport ferroviaire, privé qui vont acheter par ex tel créneau horaire mais pas tel
autre car moins avantageux)
2. On peut avoir le maintien d’un monopole mais celui-ci est conditionné par le fait que
l’organisation concernée, soit une entreprise publique ou une administration, ou une
entreprise privée qui obtient un contrat est le seule qui peut fournir ce type de service ,
le bénéficiaire du monopole soit performant. ( ex : société privée en France qui gère
les routes, l’état leur confie cette mission, il y a une mise en concurrence avant*)
59
*On fait un marché public et on donne à la meilleure société le monopole. L’état confie à
une entreprise privée qui a une expertise et la capacité pour le faire. Ce qui pousse ces
entreprises à être en concurrence et fournir leur meilleur prix. Le but de l’état est que ça
coûte moins cher à l’état.

Dans ce deuxième point, le client fait un choix indirecte notamment par l’intermédiaire qui
lui attribue un marché.
Le choix peut également être postposé dans le temps. ( si tu vis dans une commune mais tu
n’es pas satisfait par les services de la commune alors tu peux déménager si tu ne peux pas à
cause de plusieurs contraintes alors un mauvais bouche à oreille se fera et il pourra peser sur
la décision de localisation d’autre citoyens et les empêcher de déménager dans cette
commune).

Le client actionnaire :

Le citoyen a également la figure de l’actionnaire, toute actionnaire investit dans une entreprise
et devient copropriétaire d’une entreprise, il prend des risques et immobilise une partie de son
capital dans un investissement et espère ne rien perdre.
Dans la logique du NPM , le citoyen actionnaire c’est le même => en tant que résidant en Be
nous investissons nous -même d’une certaine manière dans la qualité de de l’environnement
dans lequel on évolue. ( refaire sa façade, avoir un beau jardin, investir dans la scolarité des
enfants) Ce sont tous pleins d’investissement qu’ont fait donc si l’état est mal géré tous ces
investissements vont peut être cessés.

L’état peut lui-même comme une entreprise le fait émettre des actions, des bons d’état et en
tant que particulier on peut les acheter et doivent nous donner un rendement.
Pour que l’argent s’assure que ce sera rentable, elle doit veiller que pour elle l’opération est
positive ( lorsqu’elle nous rembourse, elle doit ne pas être en perte) et pout faire en sorte
qu’elle ne soit pas en perte à travers la mise en place d’une opération de bons, elle doit
maitriser ses coûts et son budget. ?????

De l’autre côté, l'administration publique va se préoccuper de deux enjeux particuliers :


Ses états financiers et le rapport productivité qualité.

Une entreprise publique qui est directement mise en concurrence car on a libéralisé les
marchés ou pcq elle est mise en monopole mais ça ne marche plus trop bien et donc on peut
choisir mieux ben ça force l’administration fournir des biens et services de bonne qualité avec
un contrôle des coûts.

L’UE depuis le traité de Maastricht a instauré des critères et des règles pour obliger les
états.. ???? ;
1. le rapport d’aide public sur PIB ( 60%)
2. L’inflation à maximum 3%
3. Le déficit public à 3% max
4. Maitrise du Taux d’intérêt et du taux de change
Critères pour pouvoir entrer dans l’UE.
Ces critères ont forcé les états à devoir faire davantage attention à la structure de leurs
dépenses, à leurs recettes. Et les organisations ont été invitées à devoir contribuer et respecter
pour pouvoir réduire les dépenses et augmenter les recettes.

60
Après 2007, l’union a adopté des nouvelles règles pour pouvoir faire attention aux
dépenses. ????

Tout ça doit aboutir à un échange marchant, ces administrations proposent des biens et
services, en échange d’un paiement direct ou indirect ( impôt) . dans cet échange l’objectif et
de pouvoir satisfaire et fidéliser.

Les principes du NPM :

1. Être orienté objectif résultat : l’objectif peut porter sur les réalisations ( le travail
accompli).
Mais il peut aussi porter sur des effets et des impacts ( ex : nombre de nouvelles
constructions dans la commune, nombre de formation qui ont été organisées ( Forem))
Dans le cadre du NPM, on va demander à toutes les administrations à progressivement
s’orienter vers des résultats et améliorer la manière de travailler à l’aide d’indicateur clés
pour l’administration qui peut aller jusqu’aux agents de terrain.
Cela permet à l'administration d’évaluer où est ce qu’elle est en est, évolution ? peut aussi
servir d’outil de management pour les différents services qui la compose. ( ex : enquête
de satisfaction pour la commune mais également pour les services qui la compose).

En général, par rapport aux indicateurs de performance, il y en a 3 principaux :

61
1. Indicateur d’efficacité => permet de dire nous avons atteint un résultat, un objectif,
nous avons répondu à une attente. Cette efficacité peut se décliner dans tout une série
d’instrument managériaux.
2. Indicateur d’économie => La réduction des dépenses => pour réduire les dépenses on
peut utiliser des instrument comme la comptabilité analytique, la simplification
administrative, le Lean management ( la recherche de gaspillage, réfléchir à toutes une
série de choses inutiles pour fournir le service ex 1 : on va essayer identifier dans un
service se dont on pourrait se passer sans que ça impacte la qualité ou la quantité du
service ex : imprimante : est-ce nécessaire d’imprimer en couleur si non permets
d’économiser les coûts de l’encre couleur ex 2 : centraliser les infrastructures)

3. Indicateur d’efficience => le lien entre l’efficacité et l’économie c’est pouvoir faire
mieux avec les même moyens, pouvoir faire autant avec moins de moyens et
idéalement pouvoir faire plus avec moins de moyens. C’est le ration entre les résultats
et les coûts ( ex : dans certaines administrations, on ne remplace plus toutes les
personnes qui partent à la pension)

En lien avec l’orientation résultat et performance on a une mise en place d’une culture de
l’évaluation. On doit insuffler auprès de tous les agents de première ligne que mon travail
est utile et qu’il apporte un truc à l’administration et comment insuffler cela ? à travers
l’évaluation.

Mettre en place des marchés et quasi marchés ( mise en place de concurrence)

- Interne : développer des outils pour mettre en concurrence les agents entre eux à
travers notamment des évaluations.
Le fait qu’on va mettre en place des indicateurs financier ou de productivité ( nombre
de courrier traité, taux d’absentéisme) de manière à pouvoir mettre en concurrence les
services ( calcul du taux d’absentéisme dans un service et un autre) de manière à
responsabiliser les chefs de service si trop d’arrêt maladie constaté et identification des
causes et éventuellement remise en question de leadership

- Concurrence direct : le fait que des communes sont en concurrences les unes envers
les autres pour attirer des habitants et des entreprises avec des ressources, cela va
booster chaque organisation à donner le meilleur d’elle-même à moindre coût. Ex :
fonds européen met en concurrence les communes car doivent développer des projets
et démontrer qu’elles sont compétitives afin de bénéficier d’un fonds.

- Concurrence externe : passer par des marchés publics, l'administration va passer par
l’intermédiaire d’un marché public pour mettre en concurrence des entreprises et
retenir celle qui propose une offre qualité prix plus attractif.

4. On va considérer qu’un niveau de pouvoir ne doit forcément avoir un monopole de


telle ou telle activité. Mais plutôt en fonction de la performance.
En mien avec ça, il y a également le concept de masse critique, maintenir des petites
infrastructures sur le territoire qui doivent du coup chacune bénéficier de pleins de

62
services et qui n’ont pas forcément toutes les ressources pour développer des projets
de grande envergure ou on doit fusionner ces petites structures. ( ex : ORES avec
GRD autonomes qui géraient et qui ont fusionné et qui fonctionne par des secteurs
mtn qui gère les GRD anciennes mais ça reste une seule et même entreprise => ORES,
grâce à ça, elle développe de plus de ressources pour les projets).

5. Dans l’approche de Weber, il y avait ce principe d’unité, entre l’autorité politique et


l'administration qui ne faisait qu’un. Ici on veut assumer pleinement qu’il ya deux
rôles sépares, et on veut créer deux structures bien distingues.
Le niveau stratégique => L’endroit où on prend les grandes décisions ex : le conseil
d’administration
Le niveau opérationnel => là où on exécute/ mets en œuvre les décisions politiques ou un
contrat de prestation, d’objectif qui est passé avec le gouvernement ( administration
publique).
Entre, les deux on invente, un nouveau rôle inspiré du prive CEO càd le PDG du niveau
opérationnel qui devient un peu le maillon qui fait le lien entre les deux, il siège dans les
organes stratégique pour faire état des activités auprès de l’organe stratégique mais aussi en
charge de la gestion quotidienne de l'administration qu’il dirige, il doit être garant de la bonne
mise en œuvre du contrat passé avec le gouvernement . Ce top manager ne sera pas désigné à
vie, il va être évals é et reconduit si ça ne va pas. En BE, on a les mandataires, pendant 5 ans
pour diriger.

Comme dans le privé, les organi publics vont être réorganisées,, de manière à ce qu’il y ‘ai
d’une part
Plutôt que d’avoir des petites unités où on a tous les services, on va fusionner ou développer
un seul service pour l’ensemble des antennes locales, un seul secrétariat, un seul service RH.
On va aussi développer un service de pilotage de direction, service qui est là pour assurer un
suivi de la stratégie mise en œuvre par l’organ.
Mais par ailleurs, on aura toujours des services métiers( logement, etc..).

Dans les grandes administration, on aura toujours des antennes locales mais toujours en lien
En lien avec un service direction de pilotage
Cette séparation des fonctions peuvent être articulés dans ce qu’on appelle des .....

Le fait de pouvoir à un moment donné d’arriver à une taille critique, de pouvoir séparer les
fonctions et de les organiser de manière cohérente,

63
Séance 3

La proximité avec le client : Toute l’activité d’une organisation publique doit être tournée
vers le client, ses attentes ses besoins, ses contraintes même dans les fonctions de support
transversaux ( informatique, RH). Pour pouvoir améliorer la qualité des services on peut
mettre en place des outils comme ( des enquêtes de satis) pour voir si la popu est sensible à la
création d’un certain type de service.

L’amélioration de la qualité des biens et services fournis au client entre en contradiction avec
un autre principe du NPM. => Les coûts. Dans la mise en œuvre du principe de NPM, on a
multiplié les astuces comme les projets de dématérialisation, utiliser l’informatique pour
réduire le besoin de personnel.

Autre astuce : Les points postes, on a confié une mission qui auparavant était un monopole de
la poste à des libraires => Permet de pouvoir réduire le coût en maintenant un minimum de
qualité de service ( la proximité dans ce cas).

64
Un autre élément qui qualifie le principe de NPM :

Client interne : Les fonctions de supports ont des clients qui sont les fonctions de métiers.
Les clients internes doivent être traités de la même manière que dans les entreprises privées.
( RH : manager qui souhaite embaucher, alors le manager doit être client donc offre qui
convient à sa demande). En tant que service interne, traiter les autres services comme des
clients.

9. Gestion de la qualité est en lien avec l’orientation client.

Dans l’approche NPM, la qualité va être définie avec le client et évaluée par le client grâce à
des enquêtes de satisfaction, qui va évaluer le niveau de satisfaction du client mais aussi
l’importance que le client accorde à chaque service.

Dans une démarche qualité, on peut aussi distinguer différents niveaux de services, ex :
proposer un service + ( un service renforcé ou supplément de service) pour certains types de
clients qui sont prêt à payer plus pour l’obtenir ( ex demande de visa si on paie plus cher délai
plus court).
Pour pouvoir définir ce qu’est un service de qualité, les entreprises comme les organisations
publics vont utiliser un référentiel qualité, un document qui énumère les engagements pris par
l’orga vis à vis du client sur le plan de la qualité. ( ex : une charte qualité). Un référentiel peut
également reprendre des critères d’évaluation en lien avec la qualité du service.

10. on va faire évoluer ce qu’on appelait dans le cadre de l’état providence le service public et
l’appeler le service universel.

65
Il s’agit du SP min, c’est s’interroger sur quels sont les prestations de bases ? auxquelles on va
ajouter des prestations complémentaire qui vont répondre à des logiques de marché.

11. Pousser les organisations à fixer un prix qui reflètent mieux les dépenses qui ont été
nécessaires pour les fournir.
Le prix vérité ou pollueur payeur : ex : gestion des déchets, une intercommunale évalue
combien coûte globalement le traitement des déchets du terr à sa charge et sur cette base elle
peut estimer combien les déchets coûtent par ménage ou kilos et au fil des années , on va
ajuster la redevance à payer ou même aller plus loin en utilisant les poubelles à puces.

Dernier exemple juste prix : Le prix régulé : c’est simplement imposer à un opérateur à qui on
confie une mission du Service public qu’il ne puisse pas profiter de son monopole pour
exagérer dans les tarifs qu’il applique auprès de ses clients.

12. Dans une logique de NPM, on va favoriser les orga qui ont leur personnalité jurifique
propre, on va favoriser la création d’orga qui ont leur propre perso juridique, finit ce principe
d’unité. POURQUOI ? on veut bien séparer le niveau stratégique du niveau opérationnel et
distinguer les respon de chacun. 2 dans cette philo, on organise que séparer l’orga du poltique,
grâce à l’autonomie, elle bénéficie d’une plus forte liberté, plus facile de pouvoir organiser en
interne des changement, et par ailleurs, ça responsabilise l’orga car budget et compta propre.
Et comme elle a sa propre perso juridique, on transfère toute la respo sur l’orga. On la
résponsabilise.

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Ces orga publiques autonomes vont coclure un contrat avec l’autorité polique qui peut prendre
la forme d’un contrat de gestion, un contrat d’entreprise dans lequel l’orga et le pouvoir
polique négocie ce qui va être mis en œuvre.

13. en lien avec le point 12.


Cette autonomie permet plus de flexibilité et plus de prise d’initiative.
Elle peut réagir plus vite en situation de crise.
Le fait d’autonomiser permet à l’orga de mettre le point sur sa performance.

14. dans la bureaucratie de Weber et même dans le service public ce qui primait c’était le
statutaire, on avait complétement confiance en lui car on avait mis en place une technique
d’embauche.
Ici on critique la nature statutaire du fonctionnaire, il faut restaurer la concurrence, on doit
gérer les RH comme dans le privé, en privilégiant , le contractuel, qui permet de licencier si
plus de moyens économiques, si faute grave, si le métier évolue et que la personne ne répond
plus à l’évolution des fonctions.
On doit gérer le personnel comme une ressources, une matière première.
On doit évaluer le personnel sur base de sa performance. Lorsqu’on met en place des
mécanismes d’évaluations certaines tension apparaissent car on commence à objectiver le
travail de chacun et donc mettre en difficulté certains agents.

On doit essayer de faire évaluer la logique de recrutement pour sortir de l’idée de l’examen
pour créer une réserve de recrutement. Et sortir de l’ancien modèle où tout le monde est payé
pareil.
Et entrer dans une logique de marché, et permettre à l’organisation de payer la personne en
fonction de l’emploi et des tâches.

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