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Institution administratif – CM

Intro :

Les institutions administratifs sont des organes qui incarne le pouvoir exécutif.
Le pouvoir exécutif est le pouvoir d’exécuter, mettre en œuvre. Pour réaliser les
lois il nous faut des institutions.

2 grands principes :

Soumission = les institutions administratifs sont soumises au pouvoir politique.


Le pouvoir politique = diriger une société vers des objectifs et des grandes
directions, il trace le chemin.
Le pouvoir administratif = bras armé du droit politique, il accompagne les
administrations. Ex : fac d’Évry. Les institutions administratifs sont soumises au
pouvoir politique.

Art 20 de la constitution du 4 octobre 1958 affirme que le gouvernement


dispose de l’administration.

Il existe une différence entre la légitimité du pouvoir administratif et le pouvoir


politique. Les responsables politiques sont habilités par le peuple à agir, ils ont
donc une légitimité  légitimité populaire.

La légitimité suprême dans une démocratique est la légitimité démocratique


personne au-dessus du peuple, le pouvoir politique est choisi par le peuple.

2 légitimités directs  bureaucratique / méritocratique. C’est deux légitimé


dont considéré comme moins forte que la légitimité démocratique.

Les personnes qui incarnent les administrations ont pour l’essentielle des
fonctions administratifs. Néanmoins dans un certains nombres de cas, certaines
institutions exercent aussi des fonctions politiques. C’est une dualité
fonctionnelle. Ex le président de la République.

Les décisions que prend une institution administratif dans l’exercice de ses
fonctions administratifs sont toujours susceptibles d’être contesté devant le
juge  droit au recours = droit de contester, le droit le plus important
auxquelles nous avons accès.
Il ne s’applique pas lorsqu’une institutions administratifs exerce une fonction
politique bénéficie d’une immunité juridictionnelle. Dans ce cas l’acte se
nomme = acte de gouvernent.

Il y a deux grandes catégories d’acte de gouvernement :

Actes relatifs aux rapports entre les pouvoirs publiques constitutionnelles.


L’acte par lequel le président de la République décide de dissoudre l’Assemblée
nationale. La dernière 1997 Chirac.

Actes relatifs à la conduite des relations internationales de la France. Ex : guerre


en Irak déclencher 2003 = acte du gouvernement.

Ce n’est pas parce que ces actes bénéficie d’une immunité juridictionnelle qu’ils
ne peuvent pas être contesté (manifestations, pétitions…).

I/ Institutions administratif nationales.

A. Le président de la République

Désigné au suffrage universelle direct depuis 1962. L’article 1 de la constitution


nous dit que le président assure le fonctionnent réguliers des pouvoirs
publiques ainsi que la continuité de l’état. Il exerce des fonctions administratifs
et politiques.

C’est une institution administratif très importantes qui détiens deux


attributions :

Le pouvoir réglementaire qui consiste à poser des règlements, cela consiste à


édicter des règles qui ont une portée générale, qui revient un caractère
impersonnel et qui sont édicter par des institutions administratifs.
Ex : règlement de l’université.

Le pouvoir de nomination, désigner des personnes en vue de fonctions de


pouvoir déterminé. Il désigne d’abord les ministres= membre du
gouvernement, ils sont tous nommé par le président de la République.
Art 8 de la constitution : le président de la République nomme le 1er ministre et
les autres membres du gouvernement.
Il existe des contraintes politiques, le parlement peut renverser le
gouvernement. Il dispose aussi du pouvoir de nommé sur les postes les plus
important de la nation.
Art 13 de la constitution : poste particulièrement importants car il participe à la
garanti des libertés et l’animation éco et social du pays (conseillé d’état,
professeurs d’université…)
Ces postes sont stratégiques, certains prévoit un contrôle parlementaire, depuis
2008 les parlementaire disposent d’un droit de veto.

Pour exercer ses attributions le président dispose d’aide de services = services


de l’Élysée. Un peu plus de 500 personnes, civil, conseillé, collaborateurs… mais
aussi des militaires.

B. Le premier ministre.

Institution nommé par le président, il siège à Matignon. Il détient également 2


attributions administratifs :

Le pouvoir réglementaire, Art 21 de la constitution « sous réserve des


dispositions de l’article 13 il exerce le pouvoir réglementaire ». Le pouvoir
réglementaire ce droit communs, c’est le 1er ministre.
Ex : Mars 2020 confinement, violation de la constitution le président n’avais pas
compétence (juridiquement il n’a pas le pouvoir), c’était le rôle du 1 er ministre.

Le pouvoir de nomination, Art 21 de la constitution « sous réserve des


dispositions de l’article 13 le premier ministre nomme aux emplois civiles et
militaires ». Pour pouvoir exercer ses fonctions il est accompagné de services =
services de Matignon. Il est responsable de la défense nationale.

Plusieurs secrétariats le plus importants = le SGG (le secrétariat général du


gouvernement) crée dans les années 30, c’est l’organe qui prépare le travail du
premier ministre. Mais également le secrétaire général des affaires
européennes.

C. Les ministres.

Les ministres renvoient aux membres du gouvernement, tout membre du


gouvernement est ministres alors même qu’il ne porterait pas le nom de
ministres.
Réalité pluriel tous les membres du gouvernement n’ont pas la même place ni
le même statut, il existe plusieurs sorte de ministres. Ces diff membres du
gouvernement sont régi par un principe hiérarchique.

Premier ministre

- Les ministres de pleine exercice (normal, de droits communs). Au


moment de sa nomination il se voit confier l’ensemble d’un portefeuille
ministériel, différentes matière attribuées au ministre. Ex : ministre de la
Justice (garde des sceaux), ministre des Armées, ministre de l’Intérieur…
Parfois sous la 5e république certains ministre peuvent se voir reconnaitre
par le président le titre de ministre d’état, soit pour signifier son affection
ou montrer qu’il est très important.

- Les ministres délégués, ils se voient attribués une matière du portefeuille


ministériel, quand les ministres de pleine exercice ont trop de matière à
gérer. Ex : ministre délégué au budget.

- Les secrétaires d’état, c’est un type de ministre. Ils se voient confié une
mission bien délimité. Ex : secrétaire d’état en charge de la citoyenneté.
Ce voit charger de mission (c‘est un poste temporaire.

Le nombres de ministres dépend du président, il peut en rendre autant qu’il


veut. Quel que soit la place au gouvernement, il y a un principe qui vise à
assurer la cohésion = le principe de la solidarité gouvernementale. En vertu
duquel on est tenu de soutenir les décisions prisent par ce gouvernement
même si on y adhérent pas.

Les ministres constituent une administrations, ils ont deux pouvoirs :

- Pouvoir de nomination : nommé tous les emploi de l’administration qui


n’ont pas déjà était nommé
- Pouvoir réglementaire : il est très limité puisqu’il ne peut être exercé que
dans 3 hypothèses = lorsque la loi l’y autorise, lorsque le premier ministre
délègue sont pouvoir réglementaire à un ministre et les ministres ont la
qualité de chef de service (responsable de leur administration) ils
peuvent donc prendre des règlement pour assurer la bonne organisation
de leur service.

D. Les établissement publiques.


Il est le fruit d’une opération de décentralisation, c’est un processus important
d’organisation de l’administration qui renvoi à deux réalité différentes =

territorial (processus qui consiste pour un état à transférer certaines de ses


compétences à des structures distinctes de l’état = collectivité territoriales).

technique et fonctionnelle (pour état ou collectivité territoriale à transférer


certaines compétences vers une structure qui dépend de lui pour elle et que
l’on appelle établissement public). Les établissements publics se voient confier
des mission aux services publics.

Les services publics = école, hôpitaux… C’est une activité, une prestation on
crée des services publics ça il y a une demande, elles répondent à un besoin
collectifs. Il existe en France eux types de services publics = administratif, SPA
(interviennent dans un secteur non marchand) et industriel et commerciaux,
EPIC (intervient sur marché des biens et services).

Aujourd’hui les EPIC sont rares. Pourquoi ?


Les établissement publics en générales sont soumis à 2 grands principes
institutionnel :
- Principe de la tutelle : établissement publics placé sous la tutelle de leur
créateur, soumis au contrôle étroit de l’état.
- Principe de spécialité : établissements publics sont tenues de ne faire que
ce pourquoi ils ont été institués. Il peut être un problème pour les EPIC
car il faut pouvoir se diversifier et se réinventer.

Donc l’une des manières de leur permettre de se diversifier… il faut leur faire
changer de statut. Abandonnons structure de droit public pour une structure de
droit privé = privatisation juridique.

E. Les institutions d’inspection et de contrôle.

De longue date en France certaines institutions administratifs sont dédié à


l’inspectons et au contrôle.
Inspection = contrôle interne, lorsque des institutions administratifs contrôle
des d’autre institution administratif, contrôle sois même endo contrôle.
Contrôle = contrôle externe, institutions administratif contrôle des opérations
extérieurs exo contrôle.
Les inspecteurs sont des fonctionnaires qui vont contrôler d’autres
fonctionnaires = endo contrôle.

La cour des comptes, institutions constitutionnelle son but est de contrôler le


bon usage des données publics. C’est une institutions nationales qui a des relais
locales à travers les chambres régionales des comptes.

Le Conseil d’état est l’institution administratifs la plus importante elle siège à


Paris au Palais royal. 300 personnes lié au conseil d’état mais siège pas
nécessairement au Palais royal. Le conseil d’état se divise en 7 sections/

- Section du contentieux : en tant que juge, c’est une instituions juridictionnel.


- Section de l’intérieur : sécurité intérieur, liberté publique.
- Section de finances : finances publiques.
- Section social : lien avec le droit social (droit du travail) ou en lien avec la
protection social.
- Section des travaux publics : transports.
- Section de l’administration : ressources humaines de l’état.
- Section du rapport et des études : rendre des rapports et études.

Le conseil d’état sert à conseiller l’état, comment ? Il rend des avis au


gouvernement. A travers ces avis il va pouvoir exercer un contrôle car il va
indiquer au gouvernement comment agir en respectant l’égalité. Un vis est
obligatoire lorsqu’une administration avant de décider doit obligatoirement
consulter. Si elle décide sans consulter elle commet un vice de procédure. ?
Ex : constitution avant de déposer un projet de loi le gouvernement doit
consulter me conseil d’état et s’il ne le fait pas la loi risque
l’inconstitutionnalité.

Au Conseil d’état ont retrouvé les meilleur de l’ENA, le président peut nommer
qui il veut au conseil d’état.

Les autorités administratif ou publiques indépendantes (AAI / API) ce sont des


autorités indépendantes ? Elles sont nées en France au début des années 60, la
toute première est « le médiateur de la république », on prend conscience que
si un confit cette médiation à un service déjà existant il y aura un problème
d’impartialité. C’est un service de l’état que l’on cherche à protéger du pouvoir
politique. On y retrouve des magistrats, des parlementaires, …
L’AAI font partie de l’état alors que les API non puisqu’elles ont une personnalité
juridique.
Il existe 2 catégories dans lesquelles les AAI et API interviennent :
- le domaine de la protection des droits et libertés
- le domaine économique

II/ Les institutions administratifs locales.

Vise toutes les institutions qui incarnent le pouvoir exécutif, ces institutions ont
un lien avec les administrés. Elles ne peuvent intervenir qu’à l’intérieur d’un
périmètre géographique donné, qu’à l’intérieur d’une localité = la
circonscription administrative

Les institutions administratives locales sont le fruits de deux processus :

- processus de décentralisation (consiste à opérer un transfert de compétences


de l’état vers des structures distinctes de l’état différentes de l’état qui sont les
collectivités territoriales) les collectivités territoriale sont une institution
administrative locale.

- processus de la déconcentration (transférer des compétences du


gouvernement centrale de l’état vers des représentants locaux de l’état)
un état ne peut pas bien administrer depuis un seul endroit surtout si son
territoire est grand institutions déconcentrées, services extérieurs ce sont des
institutions qui vont représenter l’état dans les territoires plus ou moins loin de
Paris pour être au plus proche des citoyens, des administrés

exemples :
- recteur d’académie → représente l’état en particulier le ministre de
l’Éducation nationale

-le préfet → représentant de l’état dans le département ou dans la région


[napoléon a créé les préfets en 1799] nommé par le président, le préfet
s’occupe de la police des étrangers, au niveau locale le préfet est une autorité
de police, en matière environnementale le préfet est responsable de la police
environnementale

-les ARS agence régionale de santé → l’état présent dans les régions concernant
le domaine sanitaire.

-les DRFP directeurs régionaux des finances publiques


Quand on évoque les institutions déconcentrées on évoque des institutions de
l’état, ce sont des services de l’état, des services déconcentrés, les services
extérieurs sont extérieurs à Paris pas extérieurs à l’état.

A. Typologie des institutions décentralisées

Les institutions décentralisé́ sont anciennes. Si on peut trouver des traces sous
l’Ancien Régime c’est la République française qui à enclenché la
décentralisation en France : elle est source de liberté́. Elle permet le
développement d’une vie locale, d’une démocratie locale. Elle a réellement
commencé quand on a cherché à développer la démocratie en France (1789).

Pour autant, en droit institutionnel les réformes les plus importantes en


matière de décentralisation ont commencé très tardivement. Selon certains, la
décentralisation est née au tout début des années 80 en France. Gauche
politique s’empare du pouvoir début année 80. Gauche prône décentralisation
(ou déconcentration).

François Mitterrand nomme comme ministre de l’intérieur Gaston Deferre, qui


est un défenseur de la décentralisation.

Acte 1 : Loi Deferre 1982, entre 1982-86 de nombreuses lois vont mettre en
place pour la décentralisation.

Après 86, pause législative car assimilations des nouvelle normes. Pause qui
dure une quinzaine d’années. Fin des années 90, besoin d’approfondissement
de la décentralisation.

Début année 2000 : nouvelle vague de réforme décentralisatrice : Acte 2

Commence en 2003, par la réforme du 28 mars 2003, qui est une réforme
constitutionnel et pas législative. Modification de la norme suprême dans un
État pour approfondir la décentralisation.

C’est notamment en 2003 que l’on va inscrire dans la constitution une


modification de l’Acte 1 : La république française est indivisible (aussi sociale,
démocratique, laïque etc.) mais surtout indivisible : c’est à dire que le territoire
de la France, ce qui constitue le peuple de la France forme un ensemble
cohérent et inséparable. Indivisible.

Cette indivisibilité́ favorise surtout la concentration.


Révolutionnaires en 1989 avait besoin de rappeler cette indivisibilité́. C’est plus
facile de le faire autoritairement depuis le même endroit.

A la fin de cette art premier on rajoute que « l’organisation de la République


française est décentralisée. »

Deux conséquences :
- symbolique par rapport aux valeurs à laquelle on croit

- ce qui est dans la Constitution s’impose à tous les acteurs juridiques. Tous les
textes se trouvant au-dessous doivent respecter la Constitution. C’est donc
promouvoir la décentralisation et la protégée

Après 2003, législateur propose tout un tas de textes de loi pour approfondir la
décentralisation -> objectif : donner de plus en plus d’importances aux acteurs
de la décentralisation.

Début 2010 : législateur modifie carte des régions, créer les métropoles (au
sens juridique): une institution recevant de plus en plus de compétences.

Certains vont jusqu’à parler d’acte 3 de la décentralisation. (Ou suite tardive de


l’acte 2).

Donc au moins deux actes : 1982 et 2003

De ses actes législatifs sont nés les collectivités territoriales.

B. Les collectivités territoriales de droit commun.

Collectivités territoriale générale de principes, qui sont les plus nombreuses.

3 types de collectivités territoriales : - Les communes - les départements - les


régions.
- Les communes représente l’échelle de base des institutions décentralisé́.
(35000 environ)

- Au-dessus d’elle on y trouve les collectivités départementales (un peu moins


de 100)

- Enfin on y trouve les régions (13 en métropole, 18 toutes régions


confondues.)
Diminution des communes : fusion de communes après Révolution française :
45000 communes. Aujourd’hui : 35000

Pourquoi a-t-on beaucoup de communes ? Esprit de territorialité́ : on est


attaché à sa collectivité́ municipale, elle est la signification de plus de proximité́.
On est proche des élus, des instances de gouvernances, la distribution d’eau
potable, ramassage des déchets etc.

Les inconvénient : coute chère, il faut des locaux (hôtel de ville), des effectifs
humains etc. Lourdeur administratifs.

C’est quoi une commune moyenne en France ?

Rurale à la campagne, petite : environ 1000 habitants, assez peu de moyen car
peu d’habitants, plupart des membres d’une commune sont âgés. Il peut être
difficile aujourd’hui pour les communes d’assurer les services publiques à la
population.

Que faire quand on ne peut avoir les moyens : on augmente les impôts,
demander de l’aide à l’État, collectivités de communes : le processus de l’inter
communalisation qui consiste à créer des intercommunalitéś.

-> Processus qui consiste pour les communes à transférer les compétences aux
profits de structures : les intercommunalités chargés à leur place des
compétences.

Juridiquement, le nom donné à ces intercommunalités se nomment EPCI :


Établissement Public de Coopération Intercommunale.

Plusieurs types d’EPCI en fonction de leur taille :

- Communauté de métropole
- Communauté de communes (petit)
- Communauté d’agglomération (moyenne)
- Communauté urbaine (grande)

Plus il y aura de communes, plus l’EPCI sera grand. L’EPCI à vocation à effectuer
des services publics : ramassage des ordures ménagées, l’exploitation de l’eau
potable, le développement des réseaux numériques donnent très souvent lieu
à de l’inter communalisation.
C. Les collectivités spécifiques / spéciale.

Si nous vivons dans une république indivisible, nous vivons aussi dans une
république à l’histoire et la culture diverse en sorte qu’il existe dans notre
République des collectivités avec des particularismes locaux, particularisme
géographique, météorologique, culturel, historique, linguistique, socio,
économique etc.

Vivre à Évry n’est pas la même chose qu’en Polynésie française : cout de la vie
par ex.

Collectivités territoriales de droit commun à reconnu l’existence de collectivités


de droit spécifique.

Art 72 de la constitution :

Les collectivités à statut particulier : concept créer depuis 2003 depuis l’acte 2.
Ce sont des collectivités très propre des collectivités de droit commun mais
soumises à des règles dérogatoires ex : Paris : collectivité́ statut particulière car
Paris c’est la capitale. Quand il y a une petite révolution à Paris le risque c’est la
révolution nationale.

- Il y a à Paris depuis Napoléon qu’un préfet de police qui exerce la plupart des
attributions de la police normalement attribué aux communes.

- Il y a à Paris un conseil : le conseil de Paris qui est à vocation à gérer les


affaires de la ville de Paris et les départements de Paris.

Lyon est aujourd’hui une collectivité spéciale : 1990 loi qui créer la métropole
de Lyon, une collectivité́ territoriale mais pas un EPCI (normalement une
métropole est un EPCI) Lyon ce n’est pas le cas : collectivités territoriales qui a
vocation à exercer la compétence de la commune et le département de Lyon.

Marseille : collectivité́ à statut particulier, particularité́ assez limité c’est une


commune divisé en arrondissement avec des Conseils pour chaque
arrondissement  Conseil d’arrondissement.

Corse : collectivité́ à statut particulier : l’exemple le plus significatif notamment


pour son caractère insulaire (même si elle ne fait pas parti d’outre-mer)
La Corse s’est tôt vu reconnaitre un statut particulier : l’Assemblée + pvr
exécutif = une autonomie institutionnelle est reconnue à la Corse depuis une
dizaine d’années.

Aujourd’hui Corse demande de pouvoir légiférer pour plus d’autonomie.

En 1991, le Parlement français à proposer une loi sur le statut de la Corse : la


gauche reconnait qu’il existe un peuple Corse

Conseil constitutionnel : décision historique = décision constitutionnelle de


février 1991, il existe sur le territoire français qu’un seul peuple le peuple
français.

Conseil constitutionnel censure donc les autres communautéś spécifiques : les


COM : les collectivités d’outre-mer.

Très proche de collectivités de droit commun mais le législateur reconnait un


certain nombre de spécifié́ à ses COM en raison de leur éloignement
géographique.

Au sens de la constitution : les collectivités ultramarine ne sont pas des


collectivités d’outre-mer. Ex : la Martinique, la Guadeloupe, Guyane, la
Réunion, Mayotte. Ces 5 collectivités sont des départements ultramarin
rattachés au collectivités de droit commun.

Wallis et Futuna, Saint Barthelemy, Saint Martin : outremer, régime fiscale


différent.

Dernier type de collectivité́ spécifiques :

La Nouvelle-Calédonie : collectivité́ qui dispose de la plus grande autonomie.

Nouvelle-Calédonie s’est vu reconnaitre le droit de légiférer grâce aux accords


de Nouméa. Nommé loi du pays voté par les assemblées de Nouvelle-Calédonie
: pouvoir normatif local.

La Nouvelle-Calédonie est appelé́ à prendre son indépendance. La loi doit être


la même pour tous. Ce n’est plus vrai.

II/ Le principe de libre administration des collectivités territoriales (LACT).

Le principe de LACT est un principe fondamentale. En vertu de ce principe, les


collectivités territoriales se voient reconnaitre le droit de s’administrer
librement. Elles ont le pouvoir de reconnaitre, de gérer leurs affaires sans être
tenu d’obéir à l’État.

Ce principe de LACT est si important qu’on le trouve dans la constitution à l’art


72 : les communautés territoriales s’administrent librement. C’est donc un
principe constitutionnel que l’on ne peut remettre en cause. Il s’impose
notamment au législateur.

La LACT implique deux choses :

 - sont administrés par des conseils élus ou organe délibérant dont le rôle
est de décidé pour les collectivité territoriales.

Ex : conseil municipal, conseil départemental, conseil régional. (Dans


chaque conseil, institution élus, qui ont vocation à assurer la démocratie
locale). Ces conseils élus sont une garantie de la LACT car élus par
habitants et non par l’État.

 - collectivité territoriales se voient reconnaitre des compétences par


l’État. Il y a à cet égard un grand principe à retenir : le principe de
subsidiarité́. En vertu du principe de subsidiarité́ doivent être transféré́
aux collectivités territoriales les compétences qui peuvent au mieux être
mise en œuvre à leur échelon. Donc l’État devra transférer au CT les
compétences qu’il n’arriverait pas à assurer de façon aussi efficace que
les CT.

Ex : En matière scolaire : si l’État devait gérer tous les établissements


scolaires, ce serait ingérable. Les communes gèrent les écoles primaires.
Les dpt gèrent les collèges. Les régions gèrent les lycées.

III/ Les ressources des collectivités territoriales.

La liberté́ exige des ressources, des moyens. Les collectivités territoriales


doivent disposer de ressources. Les ressources des CT sont de nature
différentes :

- les ressources patrimoniales : vise l’Ensemble des biens dont les collectivités
disposent. On sait désormais que les CT sont propriétaires de leur bien.

Dans le patrimoniale comme dans le patrimoine de toutes les personnes


publiques, on trouve deux ensembles patrimoniaux regroupant deux types de
bien :
Le domaine privé : qui appartiennent à la collectivité territoriales mais qui ne
sont pas affecté́ au domaine public.

Le domaine public : vocation à regrouper les biens des collectivité territoriales


qui servent directement l’utilité́ publique.

A côté du domaine patrimoniale, on retrouve les ressources humaines. (RH)

Les CT doivent disposer d’agents afin d’exécuter les services publics assurer par
les collectivités territoriales. Il y a deux types d’agents :

 - les fonctionnaires territoriaux.


 - Les agents contractuels

Il existe une différence de taille : fonctionnaire nommé à contrat durée


indéterminée. Agents contractuel : CDD : contrat à duré indéterminée.

Les agents forment la FPT : fonction public territoriale, créer assez récemment
par la loi du 26 janvier 1984. La FPT c’est plus de 2 millions d’agents.

Les collectivités territoriales disposent de ressources financières :


Les CT pour pouvoir agir librement doivent avoir les pouvoir financier.
L’autonomie financière est si importante qu’elle se trouve dans la constitution.

Art 72-2 : le principe de l’autonomie financière. « Les collectivités territoriales


bénéficient de ressourcent dont elles peuvent disposer librement. » Disposer :
avoir la chose et pouvoir faire ce que l’on veut de la chose.

Les CT disposent de 3 sortes de ressources financières :

- Les ressources fiscales : ressources issues des impôts. (Impôts locaux) Il existe
4 impôts locaux traditionnel.

4 vielles : première vise les taxes foncières sur les propriétés bâties. La
deuxième taxe foncières sur propriétés non bâtie. Troisième taxe d’habitation
sur les résidence principale + taxe d’habitation sur la résidence secondaire.
Quatrième contribution économique territoriale, prélèvement sur les activités
économiques de l’entreprise.

Impôt sur les ordures ménagères, droit d’urbanisme, prélèvement numérique,


en matière culturel etc. Les impôts locaux sont très nombreux et l’ensemble de
ses impôts forment les ressources fiscales de l’état :
 - Les concours financiers de l’État : ensemble des sommes d’argents
versé chaque année à l’ensemble des collectivités territoriale par l’État.
 - Les autres recettes : qui visent toutes les autres ressources qui sont
minoritaire dans le budget des collectivités :

Ex : les fonds structurels européen, les redevances (= somme d’argent qu’un


usager doit payer en contrepartie d’un bien ou un service), les donations : les
dons ou les lègues = représente pour certaines communes une ressource non
négligeable.

Dans l’ensemble, les collectivités territoriales ont pas mal de ressource


financière, mais une question centrale se pose, celle de l’autonomie financière.

Pour être autonome, les collectivités devraient avoir leur ressources propres
qu’elles pourraient avoir elles-mêmes sans l’aide des autres « Les ressources
propres des collectivités territoriales doivent représenter une part
déterminante de l’ensemble de leurs ressources »

Ressource propre : ressource fiscale : prélever l’impôt des particuliers, des


entreprises. Ressource non propre : concours financier de l’État.

Taxe d’habitation supprimé par l’État donc perte en autonomie des collectivités
(même si l’État compense, on perd en autonomie).

IV/ Le contrôle des collectivités territoriales.

Les collectivités territoriales s’administrent librement mais toujours sous le


contrôle de l’État car ses administrations restent intégrées à l’État. Cette
République française est indivisible et unitaire. C’est un État unitaire.

Il existe différentes formes d’État : état fédéral avec exemple américain,


l’Allemagne, la Suisse... Il y a un ensemble d’entitéś : l’État fédéral, et les États
fédérés ont une part de la souveraineté́.

État unitaire : ex = la France est l’un des premiers État unitaire dans le monde.
Les collectivités territoriales qui la composent ne sont pas souveraine et
doivent agir dans un cadre imposé et contrôlé par l’État. Seul l’État est
souverain.

Qu’en est-il du contrôle exercé par l’État ?


Ce contrôle est si important qu’il apparait dans la Constitution = art 72-6 de la
Constitution :
Dans les collectivités territoriales de la république, le représentant de l’État,
représente chacun des membres du gouvernement, à la charge des intérêts
nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois. (= représentant au
nouveau local de l’État : le préfet).

Institution déconcentrée : le préfet a notamment pour rôle de surveiller les


collectivités territoriales.

Le contrôle sur les collectivités territoriales par le préfet peut prendre deux
formes :

- Le contrôle budgétaire est notamment chargé de s’assurer que les CT dans sa


circonscription respectent les règles budgétaire qui s’impose à elle. Si une CT
ne respecte pas le budget, le préfet va mettre en œuvre un contrôle budgétaire
(CRDC= chambre régionale des comptes).

Le préfet a un pouvoir de substitution à la CT en matière budgétaire.

- Le contrôle de légalité́ : à pour objet de s’assurer que les CT prennent des


actes en conformité́ à la loi. Le préfet agit comme un procureur parce qu’il est
là pour que les collectivités ne voilent pas la loi lorsqu’elle délibère,
s’administre.

Il y a eu un profond changement dans le contrôle de la légalité́ après 1982.

Avant 82, le système était celui de la tutelle. Lorsqu’une CT édictée un acte


local, elle devait aussitôt le transmettre au préfet. Le préfet devait l’approuver
pour que l’acte puisse produire des effets de droit. Le préfet pouvait supprimer,
modifier, jeter l’acte. = contraire à la libre administration des CT.

Après 82, on a mis fin au système de la tutelle. Maintenant, c’est le système du


déféré́ préfectoral. Lorsqu’une collectivité́ à délibéré́ d’un acte, cet acte doit
être transmis au préfet.

Une fois que cet acte est transmis, l’acte entre en vigueur.

Le contrôle demeure : le préfet recevant l’acte, va le vérifier et voir s’il est


conforme à la loi. Mais si le préfet relève une illégalité́ dans l’acte, le préfet ne
peut plus jeter l’acte, il doit alors saisir le juge. Il va déféré́ (= soumettre au
juge) l’acte local au juge administratif. Litige entre deux personnes publiques.
Ce n’est plus le préfet qui bloque l’acte local mais le juge.

Chaque année : des millions d’actes locaux qui sont adoptées.

En face, une centaine de préfet avec des effectifs décroissants. Contrôle


relativement inefficace faute de moyen. Sur 0.2% des actes locaux sont déférés
au juge administratifs.

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