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Politique sociale
Usage du pouvoir politique dans le but de supplanter, compléter ou modifier les opérations
du système économique afin d’optenir des résultats que le système économique
n’atteingrait pas tout seul.
« Les interventions des pouvoirs publics [...] élaborées au cours du temps pour répondre
à ce que l’on a appelé d’abord la ‘question sociale’, au XIXe siècle, puis plus tard les
‘problèmes sociaux’. «« [...] ensemble d’actions mises en oeuvre progressivement par les
pouvoirs publics pour parvenir à transformer les conditions de vie d’abord des ouvriers
puis des salariés et éviter les explosions sociales, la désagrégation des liens sociaux. »
Un terme dénérique désignant tout les actes politique et administratif qui prétendent
influencer les structures sociales ainsi que les situation de vie et les manières de vivre des
individus ou groupes sociaux.
Les politiques : C’est un ensemble d’activités exercées par différents acteurs, qui visent à
résoudre un ou des problèmes définis comme collectifs : une ou des politiques publiques. On
parle, en anglais, de « policy ou policies ». Il s’agit donc d’un terme qui renvoie à l'action
publique, à ce qui est produit par le système, le pouvoir politique dans le but de résoudre des
problèmes collectifs. Exemples : Politique de l’éducation, politique du logement, politique
d’immigration, politique de la défense, etc.
La politique : C’est un ensemble d’activités exercées par des acteurs sociaux qui visent à
participer à l’exercice du pouvoir politique : la politique. Les hommes et femmes politiques
font de la politique, les syndicats, les groupes d’intérêts, etc. également. Le terme regroupe
tout ce qui gravite autour du pouvoir politique et a trait à la conquête de ce pouvoir : partis
politiques, débats politiques, élections, etc. On parle, en anglais de « politics ». Ce terme
renvoie donc à la vie politique, aux activités et luttes des acteurs politiques traditionnels
(partis politiques, mouvements sociaux, etc.) visant soit la conquête du pouvoir législatif ou
gouvernemental soit à influencer directement ceux‐ci (débats politiques).
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elles ont un caractère public. : Cela veut dire que c’est l’Etat qui estresponsable de leur
élaboration, de leur mise en œuvre. Attention, cela ne veut pas dire que l’Etat fait tout ! Cela
veut juste dire qu’il porte la responsabilité juridique des politiques publiques. En revanche,
l’Etat n’est pasresponsable des politiques privées, c’est‐à‐dire des politiques que des privés
(entreprises, associations, fondations, etc.) mettent en œuvre. Dans ce cas, l’Etat doit
uniquement s’assurer que les politiques privées respectent le droit constitutionnel et les traités
internationaux.
elles visent le bien commun. :Cela va au‐delà de viser uniquement le bien d’une partie de la
population, même si la politique publique en question s’adresse plutôt à une catégorie de la
population. Prenons l’exemple de la politique familiale dans le domaine des impôts. Les
familles bénéficient de possibilités de réduire leursimpôts parce qu’ellessont desfamilles.On
pourrait croire que les seuls bénéficiaires de cette politique familiale sont les familles, qui sont
des bénéficiaires directs. Mais les personnes sans enfants bénéficient aussi de cette politique
familiale, elles sont des bénéficiaires indirects. Encourager la famille, c’est en effet
encourager les naissances et la perpétuation de la société. Or, tous ces enfants seront un jour
des travailleurs, qui paieront des cotisations AVS, cotisations AVS qui permettront de
financer aussi les retraites de ceux qui n’auront pas eu d’enfants. C’est ce qui fait dire que
l’ensemble de la population bénéficie de la politique familiale au niveau des impôts, et que
cette politique familiale vise le bien commun.
elles sont orientées vers la résolution de problèmes. :Cela peut paraître évident /sembler aller
de soi, mais les politiques sociales sont mises en place pourrésoudre des problèmes par
rapport au bien commun. Le bien commun correspond au fonctionnement jugé acceptable par
les acteurssociaux (dans un temps et lieu donnés) des rapports sociaux, de l’organisation de la
société, de l’économie. Par exemple, un taux de chômage élevé pourrait est souvent considéré
comme un problème, car il risquerait de déséquilibrer l’ordre social, il pourrait représenter un
danger pour les rapports sociaux, la cohésion sociale. Le fait que de nombreuses personnes se
retrouvent sans emploi constituent un risque de tensions au sein de la société, car une
importante partie de la population est mise de côté. Les politiques sociales sont conçues
comme des instruments de régulation des relations sociales. Dans les sociétés occidentales,
elles visent surtout à résoudre les problèmes/limites que pose le modèle capitaliste du marché,
soit en prévenant ces problèmes (interdiction de payer les travailleurs moins qu’un certain
prix, ou salaire minimum), soit en compensant les conséquences de ces problèmes pour les
individus ou 5 groupes touchés. Les politiques publiques peuvent également être conçues pour
résoudre des conflits effectifs ou éventuels entre différents groupes de la population.
Elles sont fondées normativement. Ci‐dessus, on a vu que les politiques sociales visent à
réguler les rapports sociaux, à prévenir les conflits, à favoriser un ordre social conforme à un
idéal, où l’idée que le bien commun est un but. Mais qu’est‐ce qui définit cet idéal ? Qui
décide de ce qu’est une société idéale et/ou de ce qu’est une société non‐idéale ? Il n’y a pas
de définition « naturelle » ou universelle de ce qu’est une société idéale (cf. approche
constructiviste). L’ordre social idéal est une norme, un construit social, c’est‐à‐dire quelque
chose d’arbitraire, que les membres d’une société définissent en commun (grâce à la
démocratie, notamment), du moins en théorie. En Suisse, la définition de la société “idéale”
comprend par exemple tant les normes du « partenariat social » (les organisations
syndicales/ouvrières et patronales régulent ensemble le marché du travail) que celles de la «
paix sociale » (pas de grèves). C’est probablement une des raisons pour lesquelles la politique
de régulation du marché par l’Etat ne se fait pas, en Suisse, par la mise en place d’un salaire
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minimal défini par la loi sur le travail, mais plutôt sous la forme de conventions collectives de
travail négociées entre partenaires sociaux.
Existe parce que :
1. Une politique publique vise à solutionner un problème public. C’est ce que nous avons déjà
vu précédemment : desréponses socio‐politiques sont apportées à des questions sociales.
2. Une politique publique touche un groupe cible (bénéficiaires directs), mais vise en même
temps le bien commun (bénéficiaires indirects). En résolvant un problème au niveau d’un
groupe particulier, c’est l’ordre social en entier que la politique publique cherche à préserver
ou réguler.
3. En principe, une politique publique est cohérente. Les activités de résolution des problèmes
et les outils utilisés sont censés être en cohérence avec les caractéristiques des problèmes. On
ne tire pas au bazooka pour tuer une mouche … Mais il arrive parfois que les activités ou les
outils d’une politique publique ne soient plus en phase avec le problème qu’elle vise à
résoudre. C’est alors l’occasion de la modifier et cela arrive très souvent.
4. Une politique publique repose sur une multiplicité de décisions et d’activités. Au niveau
politique (on le verra dans une autre partie), la Confédération, les cantons et les communes
peuvent être amenés à prendre des décisions dansle cadre d’unemême politique publique. Et
souvent, une politique publique ne se fait pas au‐travers que d’une seule activité, mais grâce à
un réseau coordonné d’activités.
6. Une politique publique implique une multiplicité d’acteurs, dont certains sont des acteurs
publics (= étatiques) et d’autres des acteurs privés. Un simple exemple : l’assurance‐maladie,
en Suisse, est sous la responsabilité de la Confédération ; mais acteurs qui la mettent en œuvre
sont les caisses maladie, qui sont toutes des acteurs privés.
7. Une politique publique repose sur des actes formalisés. En d’autres termes, les politiques
publiques sont mises en œuvre sur la base de lois, de règlements, de directivesformelles.
8. Enfin, ce qui est écrit dans ces lois, règlements et autres textes doit être mis en œuvre. Par
exemple, lorsqu’une initiative populaire est acceptée (il y aura quelque chose d’écrit dans la
Constitution fédérale), elle doit être appliquée, même si cela prend plusieurs dizaines
d’années (comme pour l’assurance‐maternité, par exemple).
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Politique social
Leur but est particulier (cf. réponse à un problème et composante normative, détaillés
ci‐ dessus) : elles veulent spécialement le bien‐être social actuel et futur des individus et de
leurs proches. Leur composante normative retient l’idée que notre société est une société de
marché, dans laquelle la plupart des personnes vendent leur force de travail (intégration
sociale par l’économique), et que cette organisation sociale a parfois des conséquences
négatives, qu’il faut prévenir et compenser. Par exemple, une des conséquences négatives
d’une société où on gagne sa vie en travaillant, c’est que si on ne peut pas travailler, on ne
peut pas gagner sa vie. Or, qui ne peut pas travailler ? Les enfants en bas âge, les personnes
gravement malades, les personnes ayant eu un accident qui a fortement diminué leurs
capacités physiques, par exemple. C’est ce genre de conséquences négatives que les politiques
sociales visent à résoudre.
Comment le font‐elles ? Spécifiquement en protégeant les individus contre les risques qui
menacent leur bien‐être social et en luttant contre les conséquences de ces risques. Plus
précisément, les politiques sociales ont divers moyens pour protéger les personnes :
En attribuant des droits. Par exemple, le droit à un congé de maternité, car travailler
peu après l’accouchement comporte des risques pour les mères.
En distribuant des ressources. Les personnes sans aucune ressource sont aidées
financièrement.
En rendant accessibles des services ou des opportunités. Par exemple, grâce à
l’assurance‐ maladie, toute la population a accès à des services de santé qui seraient
inaccessibles pour la majorité des personnes, vu leur prix.
En développant des compétences. L’assurance‐chômage, notamment, propose à ses
bénéficiaires des cours et formations leur permettant d’acquérir de nouvelles
compétences.
En régulant des comportements. Les politiques sociales prévoient que les
employeurs paient la moitié des cotisations d’assurances sociales (AVS, AI, etc.) de
leurs employés, ce qui constitue une obligation.
Cela ne signifie pas que l’Etat s’occupe de tout dans les politiques sociales. Il est responsable
des politiques, il décide, mais il peut confier à des organismes publics ou privés la réalisation,
la mise en œuvre effective de la politique. Exemple : les institutions pour personnes en
situation de handicap. Au cours du temps, les politiques sociales se sont souvent développés
en systèmes qui font intervenir plusieurs types de dispositifs pour assurer la protection sociale
: des dispositifs d’assurances sociales, des dispositifs d’aide sociale, des dispositifs
d’assurance privée, etc.
Sécurité social
Dans la vie, tous les êtres humains sont menacés par des risques qui, s’ils se réalisent, peuvent
les priver de la possibilité d’avoir de quoi vivre. N’importe qui peut tomber malade un jour, se
casser une jambe, devenir vieux, avoir des enfants, etc. On parle en la matière de risques
sociaux (certains sont heureux, d’autres moins…). Ces risques sociaux constituent une double
menace :
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d’une part, ils menacent la santé des personnes, leur intégrité physique et mentale, voire leur
vie : une maladie, un accident provoquent des dommages aux personnes qui lessubissent et
ces personnes ont besoin de soins, de médicaments, et d’autres choses pour recouvrer la santé
(si possible) ou pour atténuer les conséquences du risque réalisé.
d’autre part, pour les personnes qui travaillent, et donc pour les proches dont elles ont la
charge, les risques menacent le revenu: le décès du soutien de famille, la perte d’un emploi,
un accouchement, un âge avancé, tous ces événements et d’autres encore font diminuer le
revenu, voire font disparaître le revenu qui permettait aux personnes concernées de vivre; les
personnes concernées ont, de ce fait, besoin d’un revenu de remplacement.
La sécurité sociale est un système de dispositifs qui nous offrent une sécurité contre ces
risques. Les risques dits sociaux auxquels nous sommes exposés sont au nombre de neuf,
selon la définition de l’OIT (Organisation internationale du travail):
Le risque d’être atteint dans ma santé et de ne pas pouvoir se soigner : cas de besoin
de soins médicaux
Le risque d’être malade et de ne pas pouvoir gagner sa vie : cas de maladie
Le risque d’être invalide et de ne pas pouvoir gagner sa vie : cas d’invalidité
Le risque d’avoir un accident ou une maladie professionnelle et de ne pas pouvoir
gagner sa vie : cas d’accident ou de maladie professionnelle
Le risque d’être trop vieux et de ne pas pouvoir gagner sa vie : cas de vieillesse
Le risque d’être au chômage et de ne pas pouvoir gagner sa vie : cas de chômage
Le risque que la personne dont je dépends (père, mère, conjoint) décède et ne puisse
plus m’assurer de ressources : cas de survivance
Le risque que le fait d’avoir des enfants m’empêche de gagner correctement ma vie :
cas de maternité et de charges familiales.
Protection sociale
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État social
L’expression « Etat social » désigne l’Etat dans son rôle d’organisateur et de responsable de la
protection sociale. Il faut savoir que l’Etat n’a pas toujours eu ce rôle. Ce n’est qu’avec la
mise en place des premiers dispositifs de protection sociale placés sous la responsabilité de
l’Etat, notamment les assurances sociales en Allemagne à la fin du XIXème siècle, que s’est
développée l’idée que l’Etat doit avoir la responsabilité du « social » et doit s’en occuper.
Auparavant, très schématiquement, le « social » était l’affaire des familles, de l’Eglise, des
corporations, etc. et l’Etat ne s’en mêlait pas ou peu.
L’Etat social n’a pas la même ampleur partout. Selon les pays, l’Etat assume une
responsabilité assez restreinte en matière de protection sociale, comme par exemple aux Etats‐
Unis. Dans d’autres pays, l’Etat assume une responsabilité plus importante. Dans tous les
pays d’Europe, notamment, l’Etat légifère beaucoup en matière de protection sociale. En
France, l’Etat est non seulement responsable de la sécurité sociale, mais il gère directement
les organes de protection sociale. Dans d’autres pays, comme la Suisse, l’Etat assure la
responsabilité de la protection sociale, mais confie/ délégue souvent sa gestion à des
organismes privés ou semi‐privés.
L’idée que l’Etat doit jouer un rôle important dans la protection des personnes contre les
risques et/ou besoins sociaux s’est développée et a pris de l’ampleur tout au long des 150
dernières années. Le principe de ces développements a toujours été d’ordre normatif : chaque
nouveau développement a été motivé par l’idée que la famille, puis d’autres proto ‐dispositifs
(parfois uniquement cantonaux), présentaient des limites et ne pouvaient pas garantir une
sécurité idéale, une protection suffisante face à un certain nombre de risques et/ou besoins
sociaux. A la fin du XIXème siècle, l’industrialisation rapide des sociétés européennes a
bouleversé l’organisation sociale, et les familles n’arrivaient plus à assumer la solidarité
envers leurs membres qui ne pouvaient pas travailler. C’est sur ce constat‐là qu’il a été décidé
que l’Etat devait intervenir et d’organiser uu type de solidarité complémentaire aux solidarités
familiales. Après la 1ère guerre mondiale, une importante crise économique a bouleversé
lessolidarités familiales et les premières solidarités mises en œuvre par le biais des assurances
sociales. Parce que ces bouleversements ont été jugés problématiques, il a été décidé que
l’Etat allait organiser encore d’autres solidarités complémentaires aux solidarités familiales et
aux solidarités assurancielles. Et c’est ainsi, de manière progressive, que s’est ancrée l’idée,
dans nos sociétés, que l’Etat doit s’occuper de protection sociale.
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Au fil du temps, l’Etat social a pu prendre diverses formes, comme par exemple :
L’Etat providence : cette expression s’applique plutôt au modèle français, où l’Etat assure
lui‐même la mise en œuvre des prestations de sécurité sociale, sans passer par des
intermédiaires(par exemple, les caisses maladie privées, comme en Suisse). L’expression peut
avoir une connotation négative. On fait parfois le reproche à l’Etat providence d’encourager la
paresse des citoyens, qui attendent que l’argent leur tombe dessus.
Le Welfare State : expression qui signifie « Etat pour le bien‐être ». Cela s’applique à une
forme de développement de l’Etat social caractéristique du Royaume‐Uni, apparu dès 1940 14
environ, et qui visait une protection universelleminimale de tous les citoyens. La notion sera
développée au chapitre 2.
Le Wohlfahrtsstaat : expression relative aux premiers développements du principe d’Etat
social, en Allemagne. Le rôle de l’Etat social, dans ce type de développements, est de régler
les conflits potentiels entre patronat et monde ouvrier, de manière assez paternaliste.
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Histoire de la sécurité sociale en Europe et en suisse
Exemple : avant AVS : certains cantons ont fait des choses locales -> assurance (protection
pour certain canton) canton -> mis en place certaines choses.
Impression dans l’état social -> état social pas unifier et pas cohérent.
Avant le tournant
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-
Contexte historique
Acteur
- Prise de conscience de l’insuffisance des formes traditionnelles de protection de
protection et des solidarités primaire
- Doctrine sociale de l’église catholique
o Valeurs de justice et solidarité
o Syndicalisme chrétien
- De nouvelles élites politique et intellectuelles réformatrices
o Intervention de l’état pour réguler le domaine sociale
o Dans une situation de concurrence entre état et autres instance (église)
- Naissance et developpement des mouvement ouvrier (syndicalisme) et socialiste
o Tendance réformistes/révolutionnaires
- Protection ciblée sur les ouvriers puis dans un second temps étendu aux employés
- Obligatoire
- Financer par des cotisation, assise sur les salaires, payés par les employé et
employeur
- Gérer de manière autonome par les partenaires sociaux
- Un ensemble de protection spécifiques qui renvoie chacune à un risque lui aussi
spécifique
Nouvelle représentation
Logique d’assurance
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- On s’assure contre un certain risque défini, de dorte à bénécier de prestation lors de
la survenue du risque
- Les prestation dépendent des contributions (cotisations, prives) versée par assuré
(logique contributive)
- Calcule du risque
Modèle originel
- Protection exclusivement liée au travail et attachées aux travailleurs salariés ou à
leurs proches qui sépendent de ces derniers
- Les contributions (cotisations,prime) sont indexés sur la rémunération du travail
(salaire)
- Elles sont payés par l’employeurs et employés
- Gestions par des partenaires sociaux
Cotisations ex ante
Au préalable -> selon prévision et estimations du ou des risques
Ex post
Après les faits -> prestation versée apres la vérification du fait que le risque c’est bien
réaliser
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William henri beveridge
Économiste, haut fonctionnaire et homme politique britannique
Directeur de la london school of économics
Prévient les gens de certains risque sociaux
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• Doctrine sociale de l’Eglise catholique
• valeurs de justice & solidarité • syndicalisme chrétien
• De nouvelles élites politiques et intellectuelles réformatrices
• intervention de l'État pour réguler le domaine social
• dans une situation de concurrence entre Etat et autres instances (Eglise)
• Naissance et développement des mouvements ouvrier (syndicalisme) et socialiste
• tendances réformistes / révolutionnaires
Assurance social
• Une figure : Bismark, chancelier du Reich allemand
• Met en place 3 assurances obligatoires pour les ouvriers
• 1883 : Assurance-maladie
• 1884 : assurance accidents de travail
• 1889 : assurance invalidité et vieillesse •
Compléments par la suite
• 1902 : assurance vieillesse survivants (veuvage)
• 1913 : assurances sociales pour les employés
Nouvelle représtation
• Un renversement des priorités • Une nouvelle lecture de la société • Une nouvelle
conception du risque • Une nouvelle vision de l’Etat, qui acquiert une légitimité pour
intervenir dans la vie sociale • Une nouvelle logique de l’ordre social
« Toute notre législation d’assurance sociale, ce socialisme d’État déjà réalisé, s’inspire du
principe suivant : le travailleur a donné sa vie et son labeur à la collectivité d’une part, à ses
patrons d’autre part, et, s’il doit collaborer à l’œuvre d’assurance, ceux qui ont bénéficié de
ses services ne sont pas quittes envers lui avec le paiement du salaire, et l’État lui-même,
représentant la communauté, lui doit, avec ses patrons et son concours à lui, une certaine
sécurité dans la vie, contre le chômage, contre la maladie, contre la vieillesse, la mort »
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Logique d’assurance :
• on s’assure contre un certain risque défini, de sorte à bénéficier de prestations lors de la
survenue du risque • les prestations dépendent des contributions (cotisations, primes) versées
par l’assuré (logique contributive)
L’assurance sociale - 2
Tout en s’en écartant aussi (assurance sociale)
• Le risque n’est pas individuel mais mutualisé
• La contribution (cotisations, primes) n’est, en principe, pas fonction du risque individuel
(élément de solidarité)
• Définition légale unique des devoirs (niveau et durée des contributions) et des droits qui y
sont attachés (ayants-droits, prestations).
L’assurance sociale - 3
Le modèle originel
• Protection exclusivement liée au travail et attachées aux travailleurs salariés ou à leurs
proches qui dépendent de ces derniers
• Les contributions (cotisations, primes) sont indexées sur la rémunération du travail (salaire)
• Elles sont payées par employeurs et employés •
Gestions par les partenaires sociaux
L’assurance sociale - 4
Sur lequel sont venues se greffer quelques adaptations plus récentes
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• D’autres voies d’accès à la protection que le travail
• Elargissement aux travailleurs indépendants
• Certaines caractéristiques individuelles peuvent être prises en compte (ex. accident
professionnel)
• Les cotisations ne sont pas nécessairement financées par les employeurs et par les employés
• La gestion est parfois assurée par des caisses publiques
• Des financements complémentaires peuvent s’ajouter
PRESTATIONS EX POST Locution latine signifiant « après les faits » Prestations versées
après vérification du fait que le risque s’est bien réalisé
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Une nouvelle représentation
• Extension de la citoyenneté -> inclusion d’une dimension sociale
• Droit de tout un chacun à une sécurité de base (besoins de base)
• Garantie d’un revenu minimum
• Accès aux soins
• Responsabilité de l’Etat via la redistribution de satisfaire ces droits (solidarité nationale) •
Sur ce socle, liberté aux individus d’épargner davantage, d’opter pour des formes de
protection privée 20
Et en suisse
• pas d’influence importante sur l’architecture du système de protection sociale : l’assurance
sociale reste la manière de faire privilégiée
• mais influence sur les représentations de la protection sociale : les valeurs et normes
proposées par Beveridge sont reprises :
• allocations familiales
• service de santé
• sécurité sociale face à des risques encourus par tous et pas seulement par les
travailleurs
• maintien du plein emploi …
Bilan
• Mise en place d’une sécurité sociale généralisée couvrant l’ensemble des risques définis par
la convention 102 de l’OIT
• Sauf couverture salaire en cas de maladie
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• Ce développement n’annule pas les autres formes de protection (par ex. dispositifs d’aide
sociale) •
Depuis les années 70 et surtout 90, contrainte de « l’austérité permanente » (Paul Pierson)
• extension // réduction // redéploiement
Un nouveau tournant
• Des réalités inédites
• par exemple, transformation de la structure démographique, nouvelles formes de liens
familiaux
• Des transformations dans les manières de faire
• Activation
• Individualisation
• Territorialisation
• Des représentations plurielles
• Par exemple, autour de la responsabilité (répondre de ses actions passées ou présentes
versus capacité à se projeter dans le futur et à entreprendre quelque chose)
Déclaration de philadelphie
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négociation collective et la coopération des employeurs et de la main ‐d’œuvre pour
l’amélioration continue de l’organisation de la production, ainsi que la collaboration des
travailleurs et des employeurs à l’élaboration et à l’application de la politique sociale et
économique ; • f. l’extension des mesures de sécurité sociale en vue d’assurer un revenu de
base à tous ceux qui ont besoin d’une telle protection ainsi que des soins médicaux complets
(...). • g. une protection adéquate de la vie et de la santé des travailleurs dans toutes les
occupations ; • h. la protection de l'enfance et de la maternité ; • i. un niveau adéquat
d'alimentation, de logement et de moyens de récréation et de culture ; • j. la garantie de
chances égales dans le domaine éducatif et professionnel. IV. Convaincue qu'une utilisation
plus complète et plus large des ressources productives du monde, nécessaire à
l'accomplissement des objectifs énumérés dans la présente Déclaration, peut être assurée par
une action efficace sur le plan international et national, et notamment par des mesures tendant
à promouvoir l'expansion de la production et de la consommation, à éviter des fluctuations
économiques graves, à réaliser l'avancement économique et social des régions dont la mise en
valeur est peu avancée, à assurer une plus grande stabilité des prix mondiaux des matières
premières et denrées, et à promouvoir un commerce international de volume élevé et constant,
la Conférence promet l'entière collaboration de l' Organisation Internationale du Travail
(OIT) avec tous les organismes internationaux auxquels pourra être confiée une part de
responsabilité dans cette grande tâche, ainsi que dans l'amélioration de la santé, de l'éducation
et du bien‐être de tous les peuples. V. La Conférence affirme que les principes énoncés dans
la présente Déclaration sont pleinement applicables à tous les peuples du monde, et que, si,
dans les modalités de leur application, il doit être dûment tenu compte du degré de
développement social et économique de chaque peuple, leur application progressive aux
peuples qui sont encore dépendants, aussi bien qu'à ceux qui ont atteint le stade où ils se
gouvernent eux‐mêmes, intéresse l'ensemble du monde civilisé.
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Structure du pouvoir
Conseil fédéral
• gouvernement collégial
• gouvernement de coalition étendue (trop?)
• « formule magique »
• chaque membre du collège est élu individuellement par le Parlement
• il ne peut pas être renversé par le Parlement → pas de motion de censure
• il ne peut pas dissoudre le Parlement
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• relativement peu de contrôle sur le Parlement
Parlement-2
• Conseil national (CN): 200 membres, chaque canton (= circonscription électorale) ayant un
nombre de députés proportionnel à sa population.
• Conseil des États (CdE): 46 membres, soit 2 par cantons et 1 par demi-canton.
• Symétrie entre les 2 chambres (bicaméralisme parfait) → tous les objets doivent être adoptés
dans les mêmes termes par les deux chambres pour être considérés comme acceptés (navette).
Parlement -3
• Modes d’élection différents
- CN : depuis 1921, élection au système proportionnel.
- CdE : élection au scrutin majoritaire (sauf Jura).
Composition différente
- CN : un éventail de partis plus large ; les coalitions majoritaires peuvent fluctuer. o
- CdE : hors quelques exceptions, seuls les grands partis nationaux sont représentés ;
clivages droite/gauche plus marqués.
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Renouvellement intégral tout les 4 ans
Parlement 4
• Fonctions : législative, élective, de recrutement, de contrôle :
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élire les membres du Conseil fédéral et des tribunaux fédéraux ainsi que le chancelier de la
Confédération;
exercer une surveillance sur le Conseil fédéral, l’administration fédérale et les tribunaux
fédéraux ;
libérer des ressources financières (budget) et approuver le compte d’État de la Confédération
;
approuver les traités internationaux dont la conclusion ne relève pas de la compétence du
Conseil fédéral ;entretenir des relations suivies avec les parlements étrangers.
Parlement 5
Les instruments parlementaires
Propositions d’amendement : Grâce aux propositions d’amendement, les membres d’un
conseil peuvent demander la modification d’un objet en cours de traitement, tant au niveau de
son fond que de sa forme.
Parlement 6
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Parlement 8
Parlement 9
Parlement 10
Parlement 11
Les objets parlementaires o Curia Vista : base de données des objets parlementaires. Elle
recense tous les objets parlementaires en suspens au Parlement depuis la session d'hiver de
1995 (messages du Conseil fédéral, interventions, élections, pétitions, etc.)
o Archives fédérales : base de données de publications officielles numérisées qui recense les
objets parlementaires, etc. plus anciens.
Parlement 12
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Parlement 13
Parlement 14
Parlement 15
Commissions fédérales extraparlementaires :
• font partie de l’administration fédérale décentralisée
• ses membres sont nommés par le Conseil fédéral pour 4 ans
• composées d’expert-e-s externes qui exécutent leurs tâches sans aucune instruction
• ne doivent pas compter plus de quinze membres (en principe)
Commission extraparlementaire
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Parlement 17
Certaines Commissions fédérales extraparlementaires concernent les politiques sociales :
• Commission fédérale de l’AVS-AI
• Commission fédérale de la prévoyance professionnelle
• Commission fédérale des principes de l’assurance maladie
• Commission fédérale pour les questions familiales - COFF
• Commission fédérale pour les questions féminines - CFQF
• Commission fédérale contre le racisme – CFR
Parlement 18
Commission fédérale pour l'enfance et la jeunesse – CFEJ
• Commission fédérale pour les questions liées à l’addiction – CFLA
• Commission fédérale du logement – CFL
• Commission tripartite pour les affaires de l’OIT
• Commission fédérale pour la santé sexuelle (CFSS)
• Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ)
• Commission fédérale des migrations (CFM)
• Commission fédérale de la loi sur la durée du travail
• La Confédération (Etat fédéral) ne peut légiférer que dans les domaines où la Constitution
lui attribue ce pouvoir
• 1848 : pas de compétence constitutionnelle dévolue à la Confédération en matière de
politique sociale
• 1874 : La Confédération reçoit une première compétence constitutionnelle en matière
sociale
> 1877 : Loi sur les fabriques
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Dans le chapitre 3, art. 41 sont définis les « buts sociaux » de la Confédération
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constitution fédérale de 1999 6
La 9e section « Séjour et établissement des étrangers » contient les dispositions en matière
d’asile et les mesures sociales dont bénéficient les requérants (art.121)
L’aide aux victimes d’infraction est mentionnée dans la 10e section « Droit civil, droit pénal,
métrologie » (art. 124)
Démocratie semi-directe
Initiative
Terme générique qui désigne différentes procédures par lesquelles un nombre déterminé de citoyens et
citoyennes suisses ayant le droit de vote demandent, sous forme rédigée ou concu̧ e en termes
généraux, une modification de la Constitution, ou par lesquelles un canton, un membre de l’Assemblée
fédérale, un groupe ou une commission parlementaire peuvent déposer un projet d’acte législatif auprès
de l’instance compétente ou les grandes lignes d’un tel projet.
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Initiative populaire
- Contre-projet direct
Projet de modification de la Constitution que l’Assemblée fédérale peut opposer à une initiative
populaire, à la condition qu’il porte sur la même matière que l’initiative et réponde à la même question,
le peuple et les cantons pouvant, lors de la votation populaire, accepter les deux projets et, grâce
àlaquestion subsidiaire, donner la préférence à l’un des deux projets au cas où les deux projets
seraient acceptés.
- Contre-projet indirect
Projet ou acte législatif qui est opposé à une initiative populaire ou qui a un rapport étroit avec celle-ci.
Référendum obligatoire
Votation populaire qui doit impérativement avoir lieu lorsque l’Assemblée fédérale propose la révision
totale ou partielle de la Constitution, l’adhésion à des organisations de sécurité collective ou à des
communautés supranationales, ou encore lorsqu’elle a adopté une loi fédérale déclarée urgente et
dépourvue de base constitutionnelle.
Référendum facultatif
Votation populaire qui est organisée si la demande en est faite par 50 000 citoyens suisses disposant
du droit de vote ou par huit cantons afin de statuer sur une loi fédérale, nouvelle ou modifiée, un arrêté
fédéral ou certains traités internationaux.
La proposition de l’Assemblée fédérale est acceptée si la majorité des votants a donné son accord.
29
Exemple : référendum facultatif : loi AVS femme
Le processus législatif - 7
Acteurs
Acteur 2
1. Les acteurs étatiques
- les gouvernants
- l’appareil administratif
→ Offices fédéraux (OFAS, OFSP,…), hauts fonctionnaires
→ « staff » des Conseillers fédéraux (secrétariat, conseillers, porte-parole
- les élus
acteur 3
2. Les partis politiques
- structure du système de partis : le poids de l’histoire, tant sur le plan national que
cantonal
- anciens et nouveaux clivages
→ transformation des partis: le cas de l’UDC
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- « nationalisation » des partis
Les acteurs 4
3. Les associations d’intérêts
- non étatiques et extérieure à la compétition électorale
- dotées d’une organisation et de porte-paroles légitimes
- s’inscrivant dans la durée
- interagissant de manière relativement stable et répétée avec le système étatique et ses
acteurs
acteurs 5
4. Les mouvements sociaux
- mobilisation collective qui, de l’extérieur du système politique, vise à exercer une
pression sur ce dernier, en protestant contre un état de chose, en contestant une
politique et/ou en revendiquant la réalisation d’un programme d’action
acteurs 6
5. Les acteurs intermédiaires
- souvent des individus
- situés entre le public et le privé, constituant une sorte d’interface entre les deux
→ cas typique : les « experts »
Processus
Processus législatif
Un processus complexe qui peut être synthétisé en 5 phases principales :
1. phase d’impulsion
• initiative populaire
• impulsion parlementaire: motion, postulat, initiative parlementaire (d’un ou plusieurs
élu-e-s)
• impulsion par les cantons: initiative cantonale
• impulsion par le Conseil fédéral : projet de loi
2. phase pré-parlementaire
avant-projet (généralement par l’administration)
• commission d’experts étudient l’avant-projet
• procédure de consultation (des acteurs intéressés)
• mise au point du projet (CF élabore un projet définitif et prépare un message destiné
à l’Assemblée fédérale incluant une proposition de vote)
3. phase parlementaire
Conseil prioritaire (traite l’objet en premier)
• examen du projet par la commission compétente
• délibération et vote du plénum
• la procédure est répétée dans l’autre Conseil
4. phase référendaire
délai de 100 jours après le vote de la loi, 50’000 signatures valides)
• référendum facultatif ou obligatoire
• dans le premier cas, récolte de signatures
• choix d’une date
• votation populaire
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5. entrée en vigueur
Implique généralement l’établissement de règles pour la mise en œuvre des mesures
législatives
• ces règles sont contenues dans des ordonnances, qui sont de la compétence du
Conseil fédéral
• avant d’être promulguées, les ordonnances font l’objet d’une procédure de
consultation
Processus législatif 7
Les institutions et le processus législatif (au niveau fédéral)
• offrent de multiples opportunités pour s’opposer à un changement de politique et être un
mesure d’imposer un veto (« veto points »).
• proposent de larges et multiples consultations en vue de réduire l’incertitude liée aux
nombreux lieux de veto possibles
• contribuent à rendre difficile les projets de réforme
→ processus décisionnel favorisant le statu quo?
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mise au clair
Savoir qui sait le ministre de tutelle tout en haut -> rattacher à quel département
Compétence : qui est organiser à faire quoi -> celui qui décide, applique
Cantons qui ont les compétences en suisse-> cantons qui sont compétent -> quand ils sont
délégué -> quel niveau a le droit d’agir.
Démocratie semi-direct
Institution et fédéralisme
Entité politique qui concerne une certaine autorité, ensemble plus grand -> fédération->
confédération. Etat unitaire désentralisé -> pratique du pouvoir désorganisme
Apercu historique :
Confédération
Très succinctement, dès 1500, la Diète est l'assemblée des députés des cantons suisses.
La Diète
• est une sorte d’Assemblée commune qui décide à l’unanimité, sur des matières limitées
énumérées par le traité créant la Confédération.
• une simple alliance confédérale de cantons indépendants, dont les liens étaient plus ou
moins étroits au gré des époques.
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1848 naissance de la suisse moderne
Confédération hélvetique = CH
Pour des raisons historiques, la Suisse porte, d'aujourd'hui encore, le nom officiel de «
Confédération helvétique », d'où l'abréviation internationale CH. Il s'agit pourtant d'un abus
de langage puisque, dans les faits, depuis 1848, le pays n'est plus une Confédération mais une
Fédération!
Système fédéralisme
Répartitionn des compétences
A diff niveau, qui fait quoi
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3 niveaux
Niveau fédérale 1 : être conforme à la constitution, droit international,
Niveau cantonal (des état fédérés)
Niveau communal
Cela implique une division des tâches entre les différents niveaux de l’aministration
=répartition des compétences
3 principe :
- Superposition : couronne, petite et grande -> doivent être respecter
- Autonomie : participe a l’expression du pouvoir, dans plusieurs processus de
décision, ils sont autonome, souveraineté limiter
- Participation : entité fédérer sont partie prenante avec le conseils des état ->
délégation
Subsidiarité :
Attribution et accomplissement des tâches étatiques se fondent sur le principe de subsidiarité
-> niveau le plus bas, qui va faire la tâches
En ultime recourt
Principe de subsidiarité
selon lequel une autorité centrale ne peut effectuer que les tâches qui ne peuvent pas être
réalisées à l'échelon inférieur.
Selon ce principe, la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être
allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même. Si un canton n’est
pas en mesure de s’acquitter de la tâche qui lui a été confiée, l’entité supérieure, c’est-àdire la
Confédération, devrait l’aider.
35
Tâches des cantons
Confédération assume que les tâches qui excèdent les possibilités des cantons ou qui
nécessitent une réglementation uniforme par la confédération
précise que la Confédération n’assume que les tâches qui excèdent les possibilités des cantons
ou qui nécessitent une réglementation uniforme par la Confédération.
Fédéralisme d’excution
Art. 46 Cst. : Mise en œuvre du droit fédéral 1 Les cantons mettent en œuvre le droit fédéral
conformément à la Constitution et à la loi. 2 La Confédération et les cantons peuvent convenir
d'objectifs que les cantons réalisent lors de la mise en œuvre du droit fédéral; à cette fin, ils
mettent en place des programmes soutenus financièrement par la Confédération. 3 La
Confédération laisse aux cantons une marge de manœuvre aussi large que possible en tenant
compte de leurs particularités.
Art. 47 Cst : Autonomie des cantons 1 La Confédération respecte l'autonomie des cantons. 2
Elle laisse aux cantons suffisamment de tâches propres et respecte leur autonomie
d'organisation. Elle leur laisse des sources de financement suffisantes et contribue à ce qu'ils
disposent des moyens financiers nécessaires pour accomplir leurs tâches
Fédéralisme d’exécution
État centrale ne dispose pas d’un appareil administratif suffisamment large et il s’appuie sur
les administration cantonal
Les cantons jouent un rôle important dans la mise en œuvre des lois fédérales
En matière de politique sociale, poids important des cantons dans la mise en œuvre
Répartition des compétences, qui décident et qui agis, marge de manœuvre pour
faire plus
Les cantons
26 sous-systèmes politiques
- Leur existence est garantie
- Ils s’organisent de façon autonome
- Ils choisissent librement leurs autorités
- Ils ne sont pas soumis à un contrôle politique
- Ils ont des compétences (législatives) importantes
→ ils exercent tous les droits qui ne sont pas explicitement délégués au pouvoir fédéral
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Cantons 2
Ils sont chargés de mettre en œuvre la législation fédérale (cf. fédéralisme d’exécution)
Ils disposent de leurs propres ressources financières
Ils participent à égalité de droits à la « formation et à l’expression de la volonté » au niveau
fédéral
Cantons 3
Les cantons participent avec des droits égaux à la « formation et l’expression de la volonté »
nationale
Conseil des États: chaque canton délègue 2 députés
Référendums constitutionnels: leurs voix sont comptées
Droit d’initiative cantonale
Participation aux procédures de consultation
Canton 4
Grande hétérogénéité
- Socio politique
- Cultuzrelle et linguistique
- Religieuse
- Configuration politique
Politique sociale dans les cantons sont très contrasté avec de grandes différences dans
l’organisation, les prestations, …
Canton 5
Souveraineté limitée
• Aujourd’hui, les cantons ne sont plus des Etats souverains mais plutôt des Etats membres
avec le droit d’autogestion.
• Ils gardent leur souveraineté seulement là ou la Constitution n’intervient pas.
• Le droit fédéral est plus puissant que le droit cantonal (hiérarchie des normes juridiques).
Synthèse
Fédéralisme
Frein : Architecture constitutionnelle: difficulté de changer la Constitution • Héritage des
premières formes de protection sociale existant au niveau des cantons → limitation du choix
au moment de mettre en place des structures nationales • Transfert des institutions cantonales
de protection sociale à la Confédération n’a pas été suivi d’une allocation plus grande de
capacités fiscales à celle-ci du fait de la résistance des cantons
ou
moteur : Un moteur? • Les cantons → lieux d’innovations, « laboratoires » • Les cantons sont
plus proches du « terrain » → capacité de réaction est plus grande → action plus adaptée car
en phase avec chaque contexte • La concertation s’est développée entre cantons ; rôle
croissant des coordinations inter-cantonales
Villes et agglomérations
Elles concentrent les problèmes sociaux mais leur position institutionnelle est (très) faible sur
le plan fédéral
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→ vers une nouvelle architecture institutionnelle sur le plan fédéral renforçant le poids des
villes et agglomérations dans le domaine des politiques sociales?
Analyse institutionnelle
Comprendre système protection social, aide social en regardant règle de fonctionnement
Différent type de règle, grâce aux quel analyse de système social
Règle ?
1. critères attribution
Qui est suceptible de bénéficier, qui est assurer qui est protéger -> cotisation sociale
-> rente
Situtation particulière -> allocation familliale
Citoyen -> prestation d’aide
2. formule de prestations
Nature de la prestation-> espèce en nature (moyen auxiliaire, fauteuil, chaise
roulante) /service (conseil)
Niveau ou ampleur de la prestation -> faible/élevée (certain niveau de vie :retraite au
moin 60% d’avant)-> pourvoir un minimum-> garantir un certain standard de vie
3. formule de financement
Impôts (fiscalité) -> impot directs, taxe affectée ou non, sur personnes
physique/morale
Cotisation : en prticulier cotisation sur le revenu du travail payées par les salariés et
ou employeur
Primes individuelles
Contribution directe des bénéficiaires
Lutter contre pauvreté, contre la misère, but : soin médicaux malade : AI, chômage,
vieillesse, accident, famille, maternité, survivance -> protection poussé sur ces risque
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Élément principaux
Assurance sociale : rente, AI, PP : 2ème pilier, amal : maladie, AA : assurance accident, AC :
assurance chômage, AMil, AMAT : maternité, perte de gain : service militaire AF : allocation
familiale -> A DES ASSURES, rentes, indéminitées, nature
Prestation sociales publique sous condition de ressources : aide sociale…. -> en quatre
groupe : préstation à des subside de base (AMAL)
Tout épuisé : AC
Insuffisant : assurance dentaire suffis plus
À louer, financière
Pas pour tous -> à condition d’un certain nombre de revenu
Définition
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Un système global de protection sociale ou un dispositif particulier peuvent être vus comme
un ensemble de règles formelles COMMENT CA MARCHE?
• L’analyse institutionnelle porte sur l’étude de ces règles
• Elle consiste à les décrire et à en comprendre le fonctionnement et implications
4 critères
1. Les critères d’attribution (éligibilité)
• Le versement de cotisations sociales ou de primes
• Le contrat de travail et les protections spécifiques qui lui sont associées (statut
d’emploi)
• La situation particulière d’un individu ou d’une famille
• Le besoin ou le manque de ressources
• La citoyenneté ou la résidence
Analyser un dispositif
L’aménagement particulier des quatre types de règles que constitue un dispositif
• Les changements de règles
• l’application de la règle
• la règle elle-même
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• Mais formant une configuration institutionnelle particulière
• Forme dominante d’agencement des 4 types de règles
• Un certain ordonnancement ou hiérarchisation des différents types de dispositifs
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• Développement tardif de l’Etat social
• «Famille» centre-européenne (assurances sociales)
• Avec de fort traits libéraux
• Rôle important joué par les organisations privées (subsidiarité)
• Une assurance-maladie comparativement peu sociale
• Contrôle administratif limité
• Aide sociale à forte coloration libérale
• Politique familiale de faible ampleur
• Composante universaliste (AVS)
2. Etat des lieux de la protection sociale suisse: le système suisse de protection sociale
sous l’angle de ses prestations et de leurs financements
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• Avances sur pensions alimentaires (tous, BE & TI: non lié au besoin)
• Allocations individuelles de logement (GE, BS)
+ Aide sociale
Trente glorieuse
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Avenir sera mieux qu’aujourd’hui-> consommation de masse, de la femme dans la vie.
Croissance patine -> tout devient diffivile
2ème guerres mondiale : caractérisation de l’équation keynésienne, rendre compatible
l’efficacité économique et le progrès sociale
Cicle économique
Redistribution :
Impôt, crêche, protection sociale (prestation, AI…)
Contexte de réforme
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Réaction : délocaliséer la productioo, importer moins chère
Forte augmentation du chômage
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46
47
Evolutions, mutations multidimensionnelles
• perspectives démographiques et conséquences
• adaptations aux diverses évolutions des modes de vie
• émergence de valeurs nouvelles / individualisme
• évolution des structures familiales
• réponses des problèmes plus complexes
• influences des crises et choix politiques (idéologiques) sur les dispositifs de
protection sociale
• pressions politiques et budgétaires sur la maîtrise des coûts (frein à l’endettement)
• mutations des modes de production et du travail
• coordination entre régimes sociaux
48
• difficultés d'harmonisation des régimes sociaux
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Lacunes actuelles du système suisse de protection sociale
1. Indemnités journalières perte de gain en cas de maladie
2. Simplification du système de protection sociale
3. Cohérence du système de santé
4. Cohérence de la politique familiale
5. Cohérence de l’insertion professionnelle
6. Inégalités en matière de protection sociale
7. Qualité des prestations
8. Pauvreté
9. Financement: la nécessité des ressources suffisantes
10. Monitoring et évaluation: comprendre pour agir
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