Vous êtes sur la page 1sur 9

Introduction

Aujourd’hui, la mondialisation a gagné tous nos États ce qui emmène


les gouvernements à prendre en compte les exigences de celle-ci.
Cette prise en compte des exigences de la mondialisation se
matérialise dans l’élaboration dès textes législatifs et réglementaires,
et surtout dans la construction des politiques publiques.

Selon le Sociologue Jean-Claude Thoenis,, une politique publique est


« un programme d’action propre à une ou plusieurs autorités
publiques ou gouvernements. » Les politiques publiques sont donc
les moyens mis en œuvre par les pouvoirs publics pour atteindre un
objectif dans un domaine.

Une politique publique peut être dictée par toutes sortes de raisons
économiques et sociales, par exemple, pour amorcer un changement
social, pour introduire une réforme ou pour fournir des services de
meilleur qualité. Cependant, dans notre pays, on a le regret de
constater que certaines décisions politiques favorisent la
marginalisation de certains citoyens. C’est ainsi que certains
étudiants en 2014 avaient dormir à la belle étoile suite à la décision
du gouvernement qui était celle de détruire les logements des
étudiants sans donner des bonnes raisons.

Face à ce fait, on se pose la question de savoir, quel est le processus


qui conduit à la construction de bonnes politiques publiques?

L’élaboration d’une politique publique doit s’appuyer sur des études,


des analyses, des consultations, une évaluation des synthèses des
informations disponibles. Plus le processus d’élaboration des
politiques publiques est solide, plus le potentiel de bonne prise de
décision et, au final, de bon gouvernement, est fort.

Dans le développement de notre sujet, il sera question de présenter


dans un premier temps les parties prenantes à l’élaboration d’une
politique (I) et en suite présenter le triangle stratégique comme
l’outil idéal pour la construction des politiques publiques efficaces
(II).

I. Les différentes parties prenantes à l’élaboration des politiques


publiques

L’initiative de la construction d’une politique publique émane


du décideur politique et de son équipe. Ce sont les
fonctionnaires A). D’autres parties ayant un intérêt dans
l’élaboration de la politique interviennent à différents niveaux
du processus (B).

A. L’initiateur de la politique publique et son équipe : les


fonctionnaires

Les principaux parties prenantes à la construction d’une


politique publique sont essentiellement les autorités
politiques et administratives. Dès les années 70, les
travaux des sociologues Michel Crozier et Erhard
Friedberg sur le système politico-administratif français
(L'Acteur et le système, Seuil, 1977) soulignent
l'interpénétration de la sphère politique et de la sphère
administrative et montrent comment la règle centrale est
en fait négociée entre les acteurs administratifs et
politiques. C’est l’acteur politique qui est à l’initiative du
processus constructeur de la décision mais le poids des
élites administratives dans ce processus est à relever. Ce
sont les les administrateurs qui sont à la base de la
préparation des décisions, ils produisent en amont le
savoir et l’expertise nécessaire au choix.
Il faut tout de même souligner qu’il est essentiel qu’une
autorité politique haut niveau ratifie le processus de
construction et s’engage à mettre en œuvre la politique
publique dès le début. Dès le démarrage du processus,
l’autorité et le soutien des plus hauts niveaux du
gouvernement sont essentiels pour souligner son
importance et les résultats escomptés. Cet engagement
indique aussi aux parties prenantes la nécessité de leur
participation, et évite le risque qu’ils l’interprètent comme
un simple exercice symbolique ou administratif, en
particulier, si le ministre chargé des forêts dirige le
processus et promet d’utiliser les résultats pour guider les
décisions futures.

B. L’intervention d’autres acteurs dans le processus


décisionnel

L'élaboration d'une politique publique n'est pas le fait des


seuls fonctionnaires et autres représentants de l'Etat
(ministres, préfets) mais implique une diversité d'acteurs
ou représentants de la société civile : groupes d'intérêts,
citoyens, mouvements sociaux, etc. C'est ce que soulignent
les approches récentes (néo-institutionnaliste,
néocorporatiste, etc.) de l'action et des politiques
publiques.
Le succès de l’élaboration participative dépend aussi du
bon choix des parties prenantes et du niveau de leur
adhésion.
Les parties prenantes sont des individus, des
communautés, des groupes, des organismes
gouvernementaux, des ONG et d’autres entités, qui sont
touchés par la politique élaborée ou qui influencent
(facilitent ou entravent) sa conception et sa mise en œuvre.
Leur sélection et la définition du rôle qu’elles devraient
jouer dans l’élaboration de la politique revêtent une
importance cruciale aux fins de la qualité, de l’acceptation
et de l’utilité de la politique, et exigent une attention
spéciale.

 A propos des groupes d’intérêts et leur rôle dans le


processus de décision

« Les groupes d’intérêts sont des organismes qui ont une certaine
autonomie vis-à-vis du gouvernement et des partis politiques et qui
cherchent à influencer les politiques publiques ». Dans le processus de
décision des démocraties contemporaines, les groupes d’intérêts
qu’on appelle également le lobbying, font partie intégrante du
processus de fabrication des politiques politiques. Leur influence
varie fortement en fonction des contextes politiques, des acteurs de
politiques publiques ou des traditions nationales.

 Les relations entre groupes d’intérêts et acteurs


gouvernementaux

Les groupes d’intérêts et les acteurs gouvernementaux entretiennent


des relations d’échanges.
Du côté des autorités, accorder un statut d’interlocuteur à des groupes
d’intérêts organisés s’inscrit dans une recherche de légitimation de
leurs décisions : ils sont d’en relation avec des organisations dotées
d’une certaine représentativité, porteuse de demandes de la société.
En outre, dans les sociétés complexes où les sources de savoir sont
dispersées, entretenir des rapports réguliers avec ces groupes leur
permet d’obtenir de l’expertise (économique, juridique, etc.). Ces
groupes sont en effet porteurs de connaissances, que les
administrations sont susceptible d’exploiter. Du côté des groupes, la
participation à la préparation des décisions leur permet de faire
avancer leurs priorités , en gagnant la possibilité de se faire écouter
par les décideurs.
La construction d’une politique publique efficace nécessite la
participation de plusieurs parties directement concernés par la
politique. Mais il ne suffit pas qu’il ait des parties prenantes à cette
construction, faudrait-il encore qu’une stratégique solide soit mise
en place pour obtenir une politique publique efficace.

II. Le triangle stratégique, outil de construction de politiques


publiques efficaces

Le triangle stratégique est outil indispensable dans la construction


des politiques publiques. Il nécessaire d’examiner ce concept (A)
avant de comprendre sa mise en œuvre(B)

A. Le concept et l’objectif du triangle stratégique

Le triangle stratégique met en œuvre de façon coordonnée la


stratégie de l’institution, sa structure et les technologies de
l’information. Les 3 éléments du triangle stratégique doivent être
managés de façon coordonnée. Ces éléments sont également mis en
œuvre par 3 entités qui sont :
- Les responsables de haut niveau qui défissent la stratégie ( les
autorités politiques) ;
- Les responsables fonctionnels (les autorités administratives) ;
- Les directeurs en charges des technologies de l’information qui
ont besoin de développer des connaissances et un langage
commun.

Le triangle stratégique a principalement pour objet de nourrir le


processus de décisions stratégiques et de politique générale de
l'entreprise.

Le triangle stratégique est une stratégie pour l’aide à la décision qui


ramène à la logique de la démocratie la plus possible. Dans ses 3
pôles il y a organisation de l’intelligence et, même les machines
participent à l’idée du démocratique.
Avec cette stratégie de communication les idées sont émises et
partagées à tous de façon instantanée, les travaux deviennent
harmonieux et, au final, elle aide à adopter une décision acceptable.

B. La mise en œuvre du Triangle stratégique

Comment se matérialise le triangle stratégique ? C’est à cette que


nous tenterons de répondre dans les lignes qui suivent tout en
fournissant des explications.

Le triangle stratégique est animé par des instances de rencontre qui


sont représentées dans 3 pôles dans lesquels on retrouve le
décideur c’est-à-dire les chefs de l’’administration, la structure mise
en place par le décideur et le multimédia.

Cette stratégie de communication coordonnée va aider le décideur à


obtenir une décision acceptable ou encore démocratique.
 Le rôle joué par des différents éléments du triangle
stratégique

 Le décideur

A ce niveau, se sont les responsables de haut niveau de


l’administration qui y figurent. Ils définissent la méthode stratégie
permettant d’obtenir une décision acceptable. La mise en place
d’une méthode stratégique par les hauts responsables de
l’administration c’est-à-dire les autorités politiques montre leur
volonté à s’engager et travailler mais aussi de prendre conscience de
la réalité des problèmes (leur impact dans la vie quotidienne de leur
concitoyen) et de rechercher une logique qui permette d’élaborer
des solutions. Ils s’engagent donc à soumettre la pensée et l’action
politique à l’exercice salutaire de « l’analyse stratégique ». Cette
analyse stratégique est confiée à une structure mise en place par
l’autorité politique.

 La structure de l’analyse stratégique

Cette structure est un organe qui a pour mission de préparer les


éléments de décision à proposer à la tutelle. Ainsi, ce sont des élites
qui sont envoyés dans cet organe pour mener à bien la tâche.Les
meilleurs administrateurs sont choisis pour former une commission
ad-hoc. La médiation est le moyen de communication le plus fiable
pour proposer et discuter dans cet organe. Des études se mènent,
des consultations et des évaluations des synthèses des informations
sont faites. Dans l’accomplissement de leur travail, des institutions
vont influencer considérablement dans la médiation. Ce sont les
groupes d’intérêts. Comme nous l’avons vu plus haut, leur
importance est capitale à ce niveau.
 Les Nouvelles Technologies de l’information et de la
communication

Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication


sont des machines dans lesquelles l’être humain a mis de
l’intelligence. Grâce à elles l’intranet aide à accélérer le travail.

Les NTIC permettent également de suivre à l’instant les travaux


fournis par chacun des membres du triangle stratégique. C’est le trait
d’union entre la commission générale et la commission ad-hoc.

Conclusion

Les politiques publiques permettent inéluctablement le


développement d’un pays. Le processus de leurs constructions doit
être bien choisi et bien appliqué. Les initiateurs des politiques
publiques doivent mettre en place une méthode stratégie qui va
favoriser le processus de construction des politiques et en remettre
l’analyse de la stratégie de construction à une commission ad-hoc
qu’ils vont structurer. Les élites choisies vont procéder à des études,
des analyses, des consultations et des évaluations dans le cadre de la
médiation et tout ceci avec l’aide des nouvelles technologies de
l’information et de la communication. Cette démarche qui conduit
forcément à obtenir une décision acceptable n’est que le résultat de
l’application du triangle stratégique.
Pour répondre à notre question, le processus ou l’outil favorable à la
construction d’une politique publique efficace n’est que le triangle
stratégique. Ce système d’information stratégique est tte important
en matière de communication institutionnelle. Il faut que les
autorités politiques et administratives de notre pays l’intègrent. Ça
doit devenir la nouvelle façon de travailler pour obtenir de bonnes
décisions. Cela est possible avec l’arrivée, il y a plusieurs années, des
nouvelles technologies de l’information et de communication dans
notre pays. Le gouvernement a dépensé des milliards pour
l’implantation de la fibre optique dans le pays. Si cela n’est pas
utilisée pour la mise en œuvre des systèmes d’information
stratégique dans nos institutions, à quoi aurait servi de dépenser
tous ces milliards ?

Vous aimerez peut-être aussi