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La Communication

TITRE Politique

Noms des exposants :


Papa Amadou WADE
Seydina Boubacar Diagne MANDIANG
Fatimatou FALL
Adama LO
Pape Lo GUOUDIABY
Ndeye Awa SECK

Khadidiatou SAKHO
Tiecoura SERME
El Hadj Idy WATT
Saad Mahamad IDJEMI
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP

ECOLE SUPERIEUR D’ECONOMIE APPLIQUEE (ESEA EX ENEA)

Département du Tronc Commun (TC)

Exposé sur la communication politique

Définitions :
 La communication politique recouvre l’ensemble des stratégies de communication du
gouvernement, d’un responsable politique ou d’un parti pour s’imposer dans le débat
public et convaincre les citoyens d’adhérer à ses idées. Le terme désigne à la fois les
discours tenus par les responsables politiques entre eux, dans les différentes
institutions, lors des réunions publiques ou privées de leurs partis, auprès des médias,
mais également les discours tenus directement en direction du public, notamment avec
les moyens de communication au service des responsables politique (sites Web de
soutien, édités soit par le candidat, soit par des sympathisants, soit par des plaquettes
ou encore publicité politique.
 La communication politique est une forme de communication spécifique aux affaires
politiques. Dans les démocraties pluralistes, elle a généralement pour vocation d’aider
à l’élection de la personne qu’elle sert avant ou pendant une campagne et à favoriser
l’opinion publique lors de l’exercice d’un mandat.

Le principal objectif poursuivi :

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La communication politique désigne l’ensemble des techniques permettant de favoriser le
soutien de l’opinion publique lors de l’exercice d’un mandat ou de la conquête du pouvoir. De
nos jours, elle est devenue omniprésente, certains auteurs tels que Philippe Breton et Serge
Proulx n’hésitant pas à intituler leur livre introduisant à cette discipline : L’explosion de la
communication (1989). Liée au développement des nouveaux médias et à l’importance de
l’opinion publique en démocratie, la communication politique trouve sa justification sous-
jacente au fait que les raisons objectives qu’ont les citoyens d’être satisfaits ou non de leurs
gouvernants sont moins importantes que les perceptions qu’ils ont de leur vécu. Ainsi on peut
noter avec Jacques Gerstlé dans La communication politique (2004), Jacques Gerstlé souligne
que la communication politique est un objet flou qui peut donner lieu à quatre conceptions
différentes qui donnent des objectifs précis que sont : 

 Une conception instrumentale : la communication politique renvoie à l’ensemble des


techniques auxquelles recourent les responsables politiques pour séduire et gérer
l’opinion publique (Cayrol, Ramonet, Riutort). Pour Gerstlé, cette conception réduit la
politique à une technique et la communication à la manipulation ; Une conception
œcuménique : l’enjeu est alors la transmission de l’information entre les acteurs
politiques, les médias d’information et le public (Wolton). Cette conception tend à
éluder le rapport de domination entre gouvernant et gouverné, et sous-estime
l’échange d’autres biens que l’information, notamment les biens symboliques tels que
les images, les représentations ou les préférences ; 
 Une conception compétitive : il s’agit d’influencer et de contrôler, au moyen des
médias, les perceptions publiques des évènements politiques majeurs et des enjeux
(Blumler). Cette définition met en lumière la dimension de lutte et de concurrence, et
souligne également le rôle central du symbolique dans les processus politiques ; 
 Une conception délibérative : la communication politique est consubstantielle à la
démocratie. Une démocratie est possible grâce à la discussion et au débat collectif.
Tous les citoyens sont appelés à formuler des raisonnements et à participer à la
formation des choix politiques (Habermas, Barber, Cohen).

Les types d’organisations porteurs :

La Communication politique, Élément indissociable de la démocratie

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Pour certains, La communication est souvent accusée de pervertir le jeu démocratique. Elle
tend à désinformer et manipuler les citoyens, à substituer la séduction à l’information ou à
transformer l’espace public. Ce qui n’est pas totalement vérité et qu’on essayera d’analyser
dans les lignes qui suivent.
On distingue 3 types d’organisations porteurs de la communication politique.

 Le Marketing Politique
Douter de l’existence du marketing politique, c’est s’assurer d’être pris pour un idiot ou, au
mieux, pour un naïf. Le recours aux outils du marketing par le monde politique au cours du
XXe siècle paraît évident. D’ailleurs quel candidat oserait encore se présenter à une élection
nationale sans agence spécialisée ou conseillers?
La presse, bon nombre de politologues et de citoyens pointent du doigt une dérive de l’action
politique en dénonçant la présence croissante du marketing. Cette critique doit être appréciée
avec beaucoup d’attention car c’est la qualité du débat démocratique qui est en jeu.
L’existence de techniques communes (publicité, sondages, études d’opinion, phoning,
relations publiques, marketing viral, etc.) et d’un champ lexical commun (campagne, sondage,
slogan, promesse, image, etc.) indiquent a minima que les méthodes et langages du marché et
de la politique sont très proches. D’ailleurs, si le citoyen peut être considéré comme électeur-
consommateur, une tendance inverse (ex : commerce équitable, boycott*) peut aussi être
observée.
Pourtant l’expression même de marketing politique apparaît contre-intuitive, voire comme un
oxymore*. Le marketing renvoie explicitement au marché (marquet), à l’échange marchand
(son objet) et à la pratique des entreprises – bien que ses domaines d’applications se soient
élargis. C’est « un moyen d’action qu’utilisent les organisations pour influencer en leur faveur
le comportement des publics dont elles dépendent » .Le marketing a pour but le pilotage, le
management de l’échange marchand en situation concurrentielle .Il ne s’agit donc pas d’être
au service du peuple, de l’action publique ou de la démocratie, mais bien « d’influencer dans
le sens de ses objectifs les conditions de l’échange » .
Les liens entre marketing et politique semblent moins évidents qu’il n’y paraît ; ils méritent
un examen rigoureux. Cet ouvrage analyse la proximité et les transferts entre ces deux
univers, en particulier au niveau des outils et des logiques d’action, mais aussi leurs
incompatibilités et oppositions fortes. Il interroge de façon critique le marketing politique à
l’épreuve des faits et montre que l’expression se heurte à une réalité complexe. La relation
avec la communication politique est étudiée en détails puisque toute prise de parole est
désormais suspectée d’être « du comm’ » ou pire encore « du marketing », dégradant le débat
démocratique au sein de l’espace public*. Il faut pourtant bien distinguer ces deux concepts.
 La Communication Organisationnelle
Selon certains, La communication organisationnelle englobe toutes les formes de
communication utilisées par l’organisation afin de se mettre en rapport et d’interagir avec ses
publics. Pour D’autres, la communication organisationnelle comprend les relations publiques,
les stratégies organisationnelles (public affaires), le marketing corporatif, la publicité
corporative, la communication interne et externe, en d’autres termes, un groupe hétérogène
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d’activités de communication tournées fondamentalement vers les publics ou segments auprès
desquels l’organisation se met en relation et dont elle dépend.
La communication organisationnelle est perçue comme un processus à travers lequel les
membres de l’organisation obtiennent les informations pertinentes et les changements la
concernant. Dans la perspective de cet auteur, la communication organisationnelle accomplit
une fonction de source d’information pour les membres de l’organisation. L’information se
constitue dans la variable intermédiaire unissant la communication à l’organisation.
 La Communication Institutionnelle
La communication institutionnelle regroupe un ensemble d’actions orientées uniquement vers
la promotion de l’image et des valeurs d’une entreprise ou d’une organisation auprès de ses
différents publics, en interne comme à l’externe.
Contrairement à la communication basée sur la marque, la communication institutionnelle,
encore appelée communication corporate, ne s’intéresse pas à la promotion des produits et des
services, c’est plutôt l’organisation en elle-même qui est promue. L’objectif est avant tout de
toucher le grand public, mais pas seulement. Elle peut aussi s’adresser aux pouvoirs publics,
par exemple par le biais du lobbying.
La communication institutionnelle est généralement placée sous la responsabilité d’un
responsable ou d’un directeur de communication, et il existe un lien étroit avec les autres
formes de communication en entreprise. Elle est l’alliée naturelle de la communication
marketing, car si l’image du candidat est ensablée, il serait difficile de convaincre la masse.
De ce fait, une cohérence parfaite entre toutes les opérations de communication reste cruciale
pour éviter de brouiller le message.

Les types de publiques destinataires :

Les trois acteurs de la communication politique :

 les hommes politiques : qui sont détenteurs du pouvoir l’expriment de leur point de
vue c’est à dire leurs opinions variés. Ils représentent une large minorité,
 les journalistes : représente la voix de la nation ils ont ce privilèges de parler hauts et
forts de la part des citoyens.
 l'opinion publique : la communication est une valeur essentielle, nécessaire autant
pour son « existence » que pour son exposition. C'est en cela que la communication
politique assure la cohabitation entre ces trois logiques dont chacune constitue une
partie de la légitimité démocratique. Les intellectuels peuvent faire partie de la
communication politique car ils ont autorité à s'exprimer publiquement sur la
politique à partir d'une logique de la connaissance

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Les principaux thèmes abordés dans la communication politique :

Dans la communication politique, les principaux thèmes abordés sont :

 paix et sécurité : La paix désigne les rapports entre personnes ou Etats qui ne sont pas
en conflit et la sécurité une situation résultant de l’absence d’un quelconque danger.
C’est pourquoi en milieu politique, la paix et la sécurité sont d’une grande importance
d’où une communication orientée dans ce sens. Ainsi, la prévention des conflits, la
consolidation et le maintien de la paix demeurent des défis que tout Etat aimerait et
devrait relever. Par ailleurs, la paix et la sécurité constituent pour la plupart du temps
une stratégie des acteurs politiques pour s’imposer dans le débat public déclinant ainsi
leurs objectifs. Ce sont des sujets très sensibles qui reviennent tout le temps sur la toile
et qui constituent un moyen pour les politiciens de favoriser l’opinion publique.
Toutefois, elles peuvent aussi être source de manipulation par les acteurs politiques
pour arriver à leurs fins.
 droits humains : Les droits humains sont les droits inaliénables que possède chaque
individu. Leur but est de protéger la dignité humaine contre l'arbitraire des Etats. Les
droits humains sont indivisibles, inviolables et applicables à tous, indépendamment de
toute appartenance étatique. Les droits humains incluent aux droits de l’Homme le
droit à la vie et à la liberté. C’est dans ce contexte qu’ils représentent un lourd poids
dans la communication politique du fait que ces droits ne sont généralement pas
respectés par ceux qui le devraient. La corruption et d’autres facteurs pourraient être
les causes majeures de ce fléau. De ce fait, ce non-respect des droits humains est un
arme, un thème de communication pour les acteurs politiques qui les défendent ou
cherchent ultérieurement à atteindre d’autres objectifs. Raison pour laquelle c’est un
thème très abordé. Donc en fin de compte le droit humain est transformé et utilisé
comme une pratique politique malgré lui. Il reste un rêve et une vague utopie pour
cette population dont se servent certains politiciens.
 Vers une société mondiale et solidaire : La mondialisation est un phénomène
d’ouverture des nations qui favorise en même temps une interdépendance croissante
des pays. Celle-ci ne peut se faire que s’il existe une solidarité entre Etats et nations.
Cette mondialisation touche plusieurs domaines à savoir la migration, l’économie
internationale, les matières premières, la sécurité alimentaire, aide internationale,
énergie, environnement… Ces phénomènes occasionnent d’importantes mutations
aussi bien au niveau national qu’international. Toutefois, ils font l’objet de plusieurs
débats politiques. En effet, plus on avance plus on se rend compte que cet effet de
mondialisation est en partie politique et n’est qu’une stratégie de plus pour les
politiciens de faire valoir leurs idées. C’est pourquoi on en parle autant dans les
techniques d’information et de communication. En résumé, la mondialisation a permis
une forte accélération des échanges économiques raison pour laquelle elle reste un
thème très prisé dans l’arène politique.

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