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Introduction
Généralités
Définitions
11 – Les fondements
Approche historique
Bases juridiques
Solidarité,
Assistance/assurance…
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sommaire
2 – Les institutions
211 – décentralisation
212 - déconcentration
22 – Les acteurs
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sommaire
23 – Le fonctionnement du système
232 – Le financement
3 – Le contentieux
Conclusion :
L’AME
bibliographie 3
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Introduction
Généralités :
L’aide et l’action sociale sont en mouvement quasi-constants…
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Introduction
Généralités :
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Introduction
Généralités :
Regard sociétal :
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Introduction
Généralités :
* Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 2
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Introduction
Généralités :
Ceci aura un impact important pour l’aide et l’action sociales selon l’approche
(« publiciste » ou « privatiste »)
* Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 3
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Introduction
Définitions :
Aide sociale :
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Introduction
Définitions :
Action sociale :
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Introduction
Définitions :
« Logique qui a en l’occurrence pour objet et pour résultat d’unir non pas
seulement les membres d’un groupe professionnel, mais tous les
membres du corps social »*.
* Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 4
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Approche historique
Et « les romains fournissaient du pain aux dockers du port d’Ostie pendant l’hiver
quand ils ne pouvaient pas exercer leur métier du fait des conditions climatiques ;
cela afin d’éviter une insurrection possible et sauvegarder la paix sociale »*.
11 – Les fondements
Approche historique
Place dans la société ; vers une laïcisation… :
d’une taxe communale (le « droit des pauvres ») en 1551** (pour financer les dépenses
hospitalières, l’aide à domicile et le travail des pauvres)
*« Sa charge consiste à secourir les personnes âgées et les enfants de toutes les paroisses de Paris et de ses
faubourgs, qui ne sont pas en mesure de gagner leur vie. Pour cela, il dispose de divers moyens. Il assiste par le
travail les personnes valides ; il distribue des secours en argent et en nature aux nécessiteux ; il organise un
service médical a domicile ; il hospitalise les malades et les infirmes dans les deux maisons hospitalières qu'il gère :
la Trinité pour les enfants, l'hospice des Petites Maisons pour les malades aliénés, vénériens ou teigneux ».
(http://www.aphp.fr)
* *Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 13
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Approche historique
*Bachelet Nicolas, L'hôpital général de Nantes : le Sanitat - Le traitement de la pauvreté à l'épreuve des nécessités économiques,
mémoire de DEA d’Histoire du droit, Université Rennes 1, 2000 :
« Dès lors, le texte qui marque l’entrée de la France dans ce que l’histoire appelle le " grand renfermement ", est l’Édit portant
établissement de l’hôpital général pour le renfermement des pauvres mendians de la ville et fauxbourgs de Paris d’avril 1656 ».
* *Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 14
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Approche historique
Place dans la société ; vers une laïcisation… :
et influence des philosophes du siècle des Lumières : la pauvreté n’est plus un vice
*« Cadre juridique de l'aide et de l'action sociales décentralisées » - Marie-Odile Grilhot, éditeur Vuibert (2007), page 13
**Montesquieu – l’esprit des lois V, 14 : « Quelques aumônes que l'on fait à un homme nu dans les rues ne remplissent point
les obligations de l'État, qui doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable,
et un genre de vie qui ne soit point contraire à la santé [...] ».(http://www.litterature-pour-tous.com)
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Approche historique
Place dans la société ; vers une laïcisation… :
puis viendront :
la Révolution
11 – Les fondements
Approche historique
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Approche historique
Place dans la société ; vers une laïcisation… :
La 2e république
(28/02/1948 – 02/12/1851 (coup d’Etat Louis Napoléon Bonaparte)) :
11 – Les fondements
Approche historique
Puis il faudra attendre la 3e république pour voir la reconnaissance durable du principe d’assistance
et la France va prendre, en matière sociale, un retard certain sur ses voisins européens, malgré des
besoins importants à satisfaire (effets de l’industrialisation…)
la 3e république (1870 -1940)
Grande influence de la doctrine solidariste
*http://fr.wikipedia.org/wiki/Solidarisme
(1) Léon Bourgeois : du solidarisme à la Société des Nations par Alexandre Niess, Maurice Vaïsse (dir.), Editions Guéniot, 2006
(2) Léon Bourgeois : fonder la solidarité de Serge Audier. Ed. Michalon, 2007 19
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Approche historique
la 3e république (1870 -1940)
Votes de nombreux textes qui vont réformer en profondeur le système d’assistance
Avec obligation aux collectivités concernées de faire fonctionner les services publics
correspondants (sinon inscription d’office au budget local) :
Quelques mesures :
11 – Les fondements
Approche historique
la 3e république (1870 -1940)
Obligation pour les communes devaient disposer de 2 bureaux (présidés par le maire) :
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Approche historique
la 3e république (1870 -1940)
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
À partir de 1945
Approche historique
Réaménagement de l’aide sociale
avec la création de la Sécurité sociale (inspirée par le programme
du Conseil National de la Résistance et la déclaration de Philadelphie)
11 – Les fondements
Approche historique
En 1944, la Conférence internationale du travail, réunie à Philadelphie,
aux Etats-Unis, a adopté une déclaration qui redéfinit les buts et objectifs
de l'Organisation internationale du travail (OIT)*
Quelques principes énoncés :
« une protection adéquate de la vie et de la santé des travailleurs dans toutes les occupations ;
11 – Les fondements
Approche historique
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la
protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain
qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation
économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la
collectivité des moyens convenables d'existence.
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
* Voir Robert Castel : L’insécurité sociale, qu’est-ce qu’être protégé ? - éditeur : le Seuil (septembre 2003) – 96 pages
et La montée des incertitudes : Travail, protections, statut de l'individu - éditeur : le Seuil (5 mars 2009) – 457 pages 28
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
Buts :
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements Ce droit s’appuie sur des sources surtout internes mais une
Bases juridiques influence malgré tout des documents communautaires et plus
généralement internationaux (la principale difficulté étant
l’assistance aux non nationaux).
11 – Les fondements
Bases juridiques
Ex. : « inégalité de traitement entre nationaux et étrangers sur la base de la clause de non-discrimination des
conventions n°97 et 118 de l’OIT ou une mesure restreignant de manière excessive l’accès des mineurs aux
soins… sur la base des stipulations de la convention relative aux droits de l’enfant du 26/01/1990 »**
* « Les échanges internationaux constituent une activité croissante du Conseil d’État qui contribue au rayonnement international
du droit continental » (http://www.conseil-etat.fr/cde/fr/)
* *Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 36
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Le Conseil d’État est aussi le juge administratif suprême : il est le juge ultime des
activités du pouvoir exécutif, des collectivités territoriales, des autorités indépendantes
et des établissements publics administratifs ou organismes disposant de prérogatives
de puissance publique.
*http://www.conseil-etat.fr 32
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Des textes et politiques européennes
Limites : contrôle de l’application non pas par la justice mais par l’envoi
de rapports périodiques…néanmoins les évolutions successives
jusqu’au nouveau texte entré en vigueur en 1999 ont amélioré les contrôles
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Des textes et politiques européennes
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
C'est avec l’arrêt Gaygusuz (1996) que la Cour de Strasbourg s'est engagée dans
cette voie. Ressortissant turc demeurant en Autriche, M. Gaygusuz perd son emploi
et devient chômeur. Pendant la première partie de cette période de chômage, il
bénéficie d’un régime d’assurance chômage équivalent au régime Assedic, puis,
parvenu en fin de droits, il sollicite l'attribution d’une prestation non contributive prévue
par la législation autrichienne, qui vient se substituer aux droits contributifs lorsque
ceux-ci sont épuisés (équivalent de l’allocation solidarité spécifique du régime de
solidarité français). M. Gaygusuz remplit toutes les conditions sauf une: la loi
autrichienne réserve le bénéfice de cette prestation non contributive aux seuls
ressortissants autrichiens. M. Gaygusuz s’engage dans la voie contentieuse et
parvient ainsi devant la Cour de Strasbourg qui lui donne satisfaction.
*Source : cours de Claude Bigot – directeur de l’EN3S – en master2 GOPAS (gestion des organismes de protection et
d’assurances sociales – université de Nantes 35
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Le droit communautaire (sera aussi vu dans la partie droit international)
-Les Traités : « protocole social annexé au traité de Maastricht » (traité signé le 07/02/1992) :
« l’intégration des personnes exclues du marché du travail »
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
*concerne l’UE mais aussi l’EEE ( + Islande, Norvège, Liechtenstein), et l’AELE (+Suisse)
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
La charte des droits fondamentaux de l’UE
(adoptée en marge du traité de Nice le 07/12/2000)
Elle prévoit notamment le droit des individus à la Sécurité sociale
mais aussi à l’aide et l’action sociales :
11 – Les fondements
Bases juridiques
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
*Le juge l’a étendu aux ressortissants d’Etats ayant passé des accords de coopération
avec l’UE (Algérie, Tunisie, Maroc, Turquie).
De même les retraités, étudiants, inactifs peuvent bénéficier de certaines prestations
sociales dès lors qu’ils justifient de ressource suffisantes et d’une assurance maladie .
Mais un inactif qui qui cesse ultérieurement de remplir ces conditions peut prétendre
aux prestations sociales minimales du pays.
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Le droit interne : la constitutionnalisation
Importance de l’alinéa 11 :
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
- Constitution de 1958
- Déclaration de 1789…
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Ex. : non suppression d’un service public prévu par les textes
constitutionnels (cas de l’aide sociale) sans révision de ces derniers
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Des limites :
Le juge ne peut pas sanctionner l’inertie du législateur…
*Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 57
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Le droit interne : droit sociaux des étrangers
4. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République.
5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail
ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la
santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son
état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit
d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
11 – Les fondements
Bases juridiques
Situation actuelle – principes généraux :
11 – Les fondements
Bases juridiques
Situation actuelle – principes généraux :
RSA : l’étranger (sauf UE, EEE, Suisse : 3 mois) doit avoir un titre de séjour
autorisant à travailler d’au moins 5 ans
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale 12 – Le positionnement dans la protection sociale et les grands principes
Régime Général
Régime Agricole
- exercent leurs missions sociales et médico-sociales dans un cadre non lucratif et dont la gestion est désintéressée ou exercent leurs missions dans un cadre
lucratif mais en ayant conclu une convention d'aide sociale prévue au présent code ;
- inscrivent leur action dans le cadre d'un projet institutionnel validé par l'organe délibérant de la personne morale de droit privé gestionnaire, qui décrit les
modalités selon lesquelles les établissements et services qu'elle administre organisent leur action en vue de répondre aux besoins sociaux et médico-sociaux
émergents ou non satisfaits, d'une part, et de limiter le reste à charge des personnes accueillies ou accompagnées, dès lors qu'une participation financière est
prévue par les textes en vigueur, d'autre part ;
- établissent, le cas échéant, des coopérations avec d'autres établissements et services sociaux et médico-sociaux pour organiser une réponse coordonnée et
de proximité aux besoins de la population dans les différents territoires, dans un objectif de continuité et de décloisonnement des interventions sociales et
médico-sociales réalisées au bénéfice des personnes accueillies ou accompagnées.
Les personnes morales de droit privé gestionnaires d'établissements et services sociaux et médico-sociaux privés adoptent le statut d'intérêt collectif par une
délibération de leur organe délibérant transmise à l'autorité ayant compétence pour délivrer l'autorisation. La qualité d'établissement et service social et médico-
social privé d'intérêt collectif se perd soit par une nouvelle délibération de l'organe délibérant de la personne morale de droit privé gestionnaire, transmise à
l'autorité ayant enregistré l'engagement initial dans l'intérêt collectif social et médico-social, soit du fait d'une appréciation de l'autorité ayant délivré l'autorisation,
dans des conditions de procédure définies par décret.
Les modalités d'application du présent article sont déterminées, en tant que de besoin, par décret en Conseil d'Etat. 53
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
Assurance/assistance
À partir de 1945, déclin relatif de l’assistance avec la mise en place de la sécu
Puis par ex. ; loi n°2003-710 du 1er août 2003 d'orientation et de programmation
pour la ville et la rénovation urbaine sans compter les plans banlieues…
* Géographe, homme politique et professeur émérite de l’université de Haute Bretagne 54
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
Assurance/assistance
Logique d’assurance/solidarité
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
Assurance/assistance
Logique d’assurance et de solidarité
Risques : « …segmentation dans les populations visées… » * , dualisation et
contestation possible des actifs payant l’impôt
« ciblage » des prestations et limite de la notion d’« équité »**
Contraire à l’approche solidariste**, cette dernière vision étant d’ailleurs contestées
par les principales organisations internationales
Selon Bruno Palier : une nouvelle architecture, promue par la Banque mondiale, se dessine pour
les retraites au niveau mondial.
Ce modèle repose « sur une conception néolibérale et favorise la capitalisation sur la répartition »
…« cette nouvelle architecture repose sur trois piliers… »***
*Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 85
** p. 86
***La réformes des retraites – Bruno Palier - Que sais-je ? – puf – 2010 p. 58
(Bruno Palier est chercheur du CNRS au Centre de recherches politiques de sciences po (Cevipof)) 56
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1 - Le cadre de l’aide (et de l’action) sociale
Assurance/assistance
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2 – Les institutions
Mesure principale - loi du 2 mars 1982* (complétée par les lois de 1983)
- Accroissement des libertés des collectivités locales
Tutelle financière assouplie ; contrôle effectué par chambres régionales des comptes
*Loi n°82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions (Loi DEFFERRE)
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2 – Les institutions
211 - décentralisation
- depuis les élections de 1986, le président du conseil régional est l’exécutif de la région
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2 – Les institutions
211 - décentralisation
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2 – Les institutions
212 - déconcentration
L’Etat reste le responsable du pouvoir et le fait exercer localement par ses représentants
(il n’y a pas de transfert de compétence)
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2 – Les institutions
212 - déconcentration
Hébergement et logement :
212 - déconcentration
Une réforme qui s’accélère depuis 2007 ( RGPP (révision générale des politiques publiques),
réduction des fonctionnaires…)
212 - déconcentration
Depuis 01/01/2010 ;
Pour les départements :
212 - déconcentration
Pour les régions :
- direction régionale des finances publiques (DRFIP) (lien fonctionnel avec préfet
de région)
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2 – Les institutions
212 - déconcentration
Pour les régions :
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2 – Les institutions
212 - déconcentration
Pour les régions :
La mise en place des agences régionales de la santé (ARS)
(loi HPST du 21 juillet 2009 – art. 118) mise en place effective : 01/04/2010 ; 26 agences
Rôles :
212 - déconcentration
Pour les régions : ARS
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2 – Les institutions
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2 – Les institutions
Personnel :
Il valide le objectifs des ARS en veillant à la cohérence de leurs politiques de mise en œuvre,
en termes de santé publique, d’organisation de l’offre de soins, de prise en charge médico-
sociale, de gestion du risque :
•mise en cohérence des politiques nationales déployées par les ARS et validation des
objectifs des ARS ;
•pilotage et animation du réseau des ARS ;
•évaluation et suivi des résultats des ARS et de leurs directeurs généraux ;
•répartition des financements entre ARS dans le but de réduire les inégalités de santé.
Le conseil comprend 14 membres, auxquels s'ajoutent d'une part les ministres chargés du
budget et de la sécurité sociale, et d'autre part les ministres en charge de la santé, de
l'assurance maladie, des personnes âgées, des personnes handicapées, qui le président.
L'ARS absorbe :
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
221 – les organes
Organisation complexe de par sa diversité :
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
221 – les organes
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
221 – les organes
*La nouvelle direction résulte de la fusion entre la Direction générale de l’action sociale (DGAS) et le Service des droits des
femmes et de l’égalité (SDFE), la Délégation interministérielle à la famille (DIF), la Délégation interministérielle à l’innovation,
à l’expérimentation sociale et à l’économie sociale (DIIESES). Les personnels mis à disposition de l’ancien délégué
interministériel aux personnes handicapées (DIPH) rejoignent également la DGCS.
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
221 – les organes
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
221 – les organes Les administrations d’Etat
Mise en place en mai 2005, la CNSA est, depuis le 1er janvier 2006, chargée de :
- Financer les aides en faveur des personnes âgées dépendantes et des personnes
handicapées
- Garantir l’égalité de traitement sur tout le territoire et pour l’ensemble des handicaps
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Les administrations d’Etat
221 – les organes
Budget 2010* :
22 – Les acteurs
Les administrations d’Etat
221 – les organes
Les ressources propres de la CNSA (CSA, CSG et contributions des caisses d’assurance
vieillesse), quant à elles, contribuent au financement :
des aides individuelles à la personne : allocation personnalisée d’autonomie pour les personnes
âgées (APA), prestation de compensation pour les personnes handicapées (PCH) ;
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Les administrations d’Etat
221 – les organes
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2 – Les institutions
Les dépenses obligatoires financées par les départements au titre de l’APA se sont élevées à 4,99 M€ en 2010*
Au 30 juin 2009**, 1 117 000 personnes bénéficient de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). L’augmentation
annuelle, de 2,1 %, est moins marquée que celle observée au cours des années précédentes (+4,4 % de juin 2007 à juin
2008). Le taux d’acceptation des premières demandes d’APA reste stable : trois premières demandes sur quatre d’APA à
domicile sont acceptées et neuf sur dix pour l’APA en établissement. 5 % des bénéficiaires vivant à domicile et 6 % des
personnes vivant dans un établissement ont cessé de percevoir l’APA ou ont changé de dispositif au cours du 2e trimestre.
Au 30 juin 2009, 61 % des bénéficiaires de l’APA vivent à domicile et 39 % en établissements d’hébergement pour
personnes âgées (EHPA). En un an, la part des bénéficiaires vivant en établissement a ainsi légèrement augmenté (38 %
en juin 2008). La part des personnes modérément dépendantes, relevant du GIR 4, est stable par rapport à décembre 2008
(45 %). Leur proportion est toujours nettement plus élevée à domicile (57 %) qu’en établissement (24 %). À domicile, le
montant moyen du plan d’aide attribué est de 494 euros par mois (dont 406 euros à la charge des conseils généraux).
Le montant moyen du tarif dépendance facturé dans les établissements qui ne sont pas sous dotation globale est de 461
euros par mois (dont 307 euros à la charge des conseils généraux).
Fin juin 2009, 71 700 personnes ont été payées au titre de la prestation de compensation du handicap (PCH), contre 43
000 à la fin juin 2008 (soit une augmentation de 67 % en un an). La dépense mensuelle moyenne par personne s’est
élevée à 980 euros en juin 2009
22 – Les acteurs
221 – les organes Les administrations d’Etat
garantit que les aides en faveur des personnes âgées dépendantes et des personnes
handicapées leur soient réservées même si elles n’ont pas été consommées dans l’année de
leur inscription au budget. La CNSA permet, en effet, d’assurer la traçabilité et le suivi de ces
crédits ;
Le financement des aides individuelles fait l’objet d’un versement par la CNSA de
dotations mensuelles aux conseils généraux en fonction de critères définis par
décret.
Les concours en faveur des personnes handicapées sont gérés par les maisons
départementales des personnes handicapées (MDPH) ; ceux pour les personnes
âgées par les services sociaux des conseils généraux.
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antoninperrocheau@voila.fr *Programme interdépartemental d’accompagnement des handicaps et de la perte d’autonomie
2 – Les institutions
22 – Les acteurs
221 – les organes Les administrations d’Etat
gère aussi :
22 – Les acteurs
221 – les organes
Les services déconcentrés de l’Etat
1 - direction départementale de la
cohésion sociale (DDCS)
regroupe notamment depuis le 01/01/2010 :
90
*source : http://www.drdjs-pays-de-la-loire.jeunesse-sports.gouv.fr/
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2 – Les institutions
car notamment les moyens ont été transférés aux ARS et à la marge aux DRJSCS et
autorisation et tarification sont de la compétence du président du conseil général et
du directeur de l’ARS…
*source : L’Aide sociale aujourd'hui - Jean-Pierre HARDY, Jean-Marc LHUILLIER, Amédée THÉVENET - ESF -
01/07/2010, p.123 91
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
92
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Les collectivités territoriales
221 – les organes
La région
Rôle limité
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Les collectivités territoriales
221 – les organes
Le département
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2 – Les institutions
- l’aide sociale à l’enfance (ex : gestion des dossiers d’adoption, soutien aux familles en difficultés
financières)
- l’aide aux personnes âgées, par exemple la création et la gestion de maisons de retraite, l’allocation
personnalisée d’autonomie. Depuis la loi du 13 août 2004, il " définit et met en œuvre l’action sociale " en leur
faveur
- l’aide au logement : avec la création dans chaque département, depuis la loi du 13 août 2004, d’un
fonds de solidarité pour le logement, uniquement financé par les départements et non plus cofinancé avec l’État
- la protection judiciaire de la jeunesse : pour partie et à titre expérimental pour cinq ans dans
certains départements depuis la loi du 13 août 2004. Par ailleurs, le département n’est plus responsable de l’aide
médicale depuis la loi du 27 juillet 1999 créant la couverture maladie universelle (CMU) 95
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Les collectivités territoriales
221 – les organes
Domaines d’intervention Le département
Précisions RMI, RSA
depuis la loi du 18 décembre 2003 décentralisant le revenu minimum d’insertion (RMI), le
département pilotait intégralement ce dispositif (ouverture des droits, conditions de
versements des allocations, radiations, insertion).
Depuis le 1er juin 2009, le RMI a été remplacé par le revenu de solidarité active (RSA). Sous
la responsabilité de l’État et des départements, il est attribué par le président du conseil
général,
mais ses compétences concernant les décisions individuelles relatives à l’allocation, ou une
partie d’entre elles, peuvent être déléguées aux organismes chargés du service du RSA
(caisses d’allocations familiales et caisses de mutualité sociale agricole).
22 – Les acteurs
Les collectivités territoriales
221 – les organes
Domaines d’intervention Le département
Précisions fonds d’aide aux jeunes
la loi du 13 août 2004 a créé dans chaque département un fonds d’aide aux
jeunes (FAJ) placé sous l’autorité du président du conseil général (qui s’est substitué
aux précédents FAJ, institués par la loi du 29 juillet 1992, qui étaient cogérés avec l’État)
Son financement est assuré par le département, mais les autres collectivités, leurs
groupements ou les organismes de protection sociale peuvent y participer. Enfin, le président
du conseil général peut par convention confier tout ou partie de la gestion du FAJ à une/un
ou plusieurs communes ou EPCI (établissement public inter communal)
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Les collectivités territoriales
221 – les organes
Domaines d’intervention Le département
Précisions
La réforme territoriale prévue pour 2014 risque de bouleverser cette organisation
22 – Les acteurs
Les collectivités territoriales
221 – les organes
La commune
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2 – Les institutions
2 - les personnalités désignées par le maire parmi des personnes participant à des
actions de prévention, d'animation ou de développement social menées dans la
Commune
- instruction des demandes d'aide sociale y compris pour les personnes ne résidant pas de
manière stable dans la Commune. Il transmet ces demandes sans filtrage aux autorités compétentes dans
le mois du dépôt, avec son avis. Il instruit les demandes de R.S.A.
- animation d’une action sociale facultative selon les orientations et les moyens de la
commune. Il peut par exemple :
attribuer des secours financiers ou en nature
créer des structures pour personnes âgées, enfants, des dispensaires, aide par le travail, mettre en place
des services de repas à domicile, d'auxiliaires de vie sociale (anciennes aides ménagères), etc.
- peut exercer certaines missions du Conseil Général par délégation (ex. : P.M.I.,
A.S.E., Secteur de service social dans le cadre de la loi de décentralisation, etc.)
- doit procéder (depuis 1995) annuellement à une analyse des besoins sociaux qui
relèvent de son territoire, sur l'ensemble de la population. Ce rapport présenté au Conseil d'Administration,
devient la base de l'action sociale générale de la commune l'année suivante. 101
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2 – Les institutions
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Les collectivités territoriales
221 – les organes
La commune CCAS
budget
- dons et legs
- d'autres produits divers tels que la participation des usagers aux services
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2 – Les institutions
dont 87,8% de subventions (Ville 90,5 %, Etat 4,1 %, Autres organismes 2,1 %, Conseil général 3,3 %)
L’Etat, les départements, les communes peuvent créés, dans le respect des textes, des :
ou
des groupements d’intérêt public (GIP)( structure qui permet par ex une coopération « public/privé » :
recherche, enseignement…)
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2 – Les institutions
- assurance maladie
- famille
- retraites
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2 – Les institutions
*source : commission des comptes de la sécurité sociale – septembre 2001 – tome 1, p. 102 107
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2 – Les institutions
*source : commission des comptes de la sécurité sociale – septembre 2001 – tome 1, p. 102 108
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2 – Les institutions
- fondations
- comités d’entreprises
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
de plus salariés+bénévoles
Découpage possible :
110
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
puis service social dans l’entreprise (les « surintendantes » d’usine en charge des
questions d’hygiène puis des pb logement…)*
* Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 158
111
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
22 – Les acteurs
22 – Les acteurs
222 – les personnels sociaux
Possible de distinguer 4 grandes catégories :
- éducation spécialisée
(avec formation spécifique des éducateurs spécialisés et des moniteurs éducateurs, éducateurs de la
protection judiciaire de la jeunesse, éducateurs jeunes enfants…)
- animation sociale (centres sociaux, centres culturels, de loisirs, socio-éducatifs, jeunes travailleurs…)
pour ces 3 catégories : 2% dans les ministères et organismes de protection sociale, 7% dans les
conseils généraux, 6% dans les communs, 15% dans les établissements et services sociaux et
-
médicaux sociaux, 23% dans les services d’aides à domicile*
* Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 163114
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Statuts :
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2 – Les institutions
22 – Les acteurs
Quelques diplômes :
CAFDES : certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale
pour la direction du secteur privé
DEIS : diplôme d'Etat d'ingénierie sociale pour fonctions d’expertise, de conseil, d’évaluation…
CAFERUIS : certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement de responsable d'unité d'intervention sociale
pour cadres intermédiaires
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
* Droit de l'aide et de l'action sociales - Michel Borgetto, Robert Lafore – Editeur : Montchrestien, 7e édition (2009), p. 184117
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
Constitution de 1958
231 – les domaines de compétence
Art. 34. - La loi fixe les règles concernant :
les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques; la liberté, le pluralisme et l'indépendance
des médias; les sujétions imposées par la Défense Nationale aux citoyens en leur personne et en leurs biens ;
la nationalité, l'état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les successions et libéralités ;
la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables ; la procédure pénale ; l'amnistie ; la création de nouveaux ordres de
juridiction et le statut des magistrats ;
l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d'émission de la monnaie.
La loi fixe également les règles concernant :
le régime électoral des assemblées parlementaires, des assemblées locales et des instances représentatives des Français établis hors de France ainsi que
les conditions d'exercice des mandats électoraux et des fonctions électives des membres des assemblées délibérantes des collectivités territoriales ;
la création de catégories d'établissements publics ;
les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l'Etat ;
les nationalisations d'entreprises et les transferts de propriété d'entreprises du secteur public au secteur privé.
La loi détermine les principes fondamentaux :
de l'organisation générale de la Défense Nationale ;
de la libre administration des collectivités territoriales, de leurs compétences et de leurs ressources ;
de l'enseignement ;
de la préservation de l'environnement ;
du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales ;
du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale.
Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.
Les lois de financement de la sécurité sociale déterminent les conditions générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de
recettes, fixent ses objectifs de dépenses, dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.
Des lois de programmation déterminent les objectifs de l'action de l'État.
Les orientations pluriannuelles des finances publiques sont définies par des lois de programmation. Elles s'inscrivent dans l'objectif d'équilibre des comptes
des administrations publiques.
Les dispositions du présent article pourront être précisées et complétées par une loi organique.
Art. 34-1. - Les assemblées peuvent voter des résolutions dans les conditions fixées par la loi organique.
Sont irrecevables et ne peuvent être inscrites à l'ordre du jour les propositions de résolution dont le Gouvernement estime que leur adoption ou leur rejet
serait de nature à mettre en cause sa responsabilité ou qu'elles contiennent des injonctions à son égard. 118
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
Constitution de 1958
231 – les domaines de compétence
Art. 72. - Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les
régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74.
Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant en lieu et place d'une ou de
plusieurs collectivités mentionnées au présent alinéa.
Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l'ensemble des compétences
qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon.
Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s'administrent librement par des conseils élus
et disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences.
Dans les conditions prévues par la loi organique, et sauf lorsque sont en cause les conditions
essentielles d'exercice d'une liberté publique ou d'un droit constitutionnellement garanti, les
collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement
l'a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux dispositions
législatives ou réglementaires qui régissent l'exercice de leurs compétences.
Aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre. Cependant, lorsque
l'exercice d'une compétence nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales, la loi peut
autoriser l'une d'entre elles ou un de leurs groupements à organiser les modalités de leur action
commune.
Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l'État, représentant de chacun
des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du
respect des lois.
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2 – Les institutions
120
La loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l'égalité entre les collectivités territoriales.
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2 – Les institutions
La loi détermine le régime législatif et l'organisation particulière des Terres australes et antarctiques
françaises et de Clipperton.
Art. 72-4. - Aucun changement, pour tout ou partie de l'une des collectivités mentionnées au deuxième
alinéa de l'article 72-3, de l'un vers l'autre des régimes prévus par les articles 73 et 74, ne peut intervenir
sans que le consentement des électeurs de la collectivité ou de la partie de collectivité intéressée ait été
préalablement recueilli dans les conditions prévues à l'alinéa suivant. Ce changement de régime est décidé
par une loi organique.
Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur
proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut décider de consulter les
électeurs d'une collectivité territoriale située outre-mer sur une question relative à son organisation, à ses
compétences ou à son régime législatif. Lorsque la consultation porte sur un changement prévu à l'alinéa
précédent et est organisée sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une
déclaration qui est suivie d'un débat. 121
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
Pouvoir normatif de l’Etat
231 – les domaines de compétence
Opposabilité des enveloppes financières pour
les établissements sociaux et médico-sociaux depuis l’ordonnance du 24/04/1996
(LFSS – ONDAM*)
*LFSS : Loi de Financement de la Sécurité Sociale, ONDAM : Objectif National des Dépenses de l'Assurance Maladie123
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
Pouvoir normatif de l’Etat
231 – les domaines de compétence
APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) : CNSA répartit les enveloppes aux départements
Impôts :
depuis la loi de 2003 sur la décentralisation : plus grande autonomie financière
des collectivités territoriales
En cas de transferts d’activités vers collectivités, l’Etat attribue aussi les ressources
équivalentes…
Mais forte augmentation des besoins sociaux et les finances locales se dégradent*
*« La situation financière des départements est grave, elle l’est plus encore dans les départements d’Outre ‐mer où
l’accroissement de la population s’accompagne d’une demande sociale forte et où les bases fiscales sont plus faibles qu’en
métropole. C’est cette question du financement des trois allocations** qui est déterminante. Les départements ne peuvent
accepter de diminuer l’investissement public local pour assurer la solidarité nationale. » - 80ème Congrès de l’Assemblée des
départements de France - Vaucluse, 20 & 21 octobre 2010 - Résolution des Présidentes et Présidents de Conseils généraux
23 – le fonctionnement du système
Pouvoir normatif de l’Etat
231 – les domaines de compétence
*Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l'État, représentant de chacun des membres
du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois.
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
5 objectifs :
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
23 – le fonctionnement du système
128
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
à l’enfance,
aux familles,
aux personnes âgées (aide ménagère, aide financière aux repas, placement…)
aux personnes handicapées
APA
RSA…
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
1 – la situation du demandeur :
est regardé ;
- « l’état de besoin » du demandeur et la prestation est toujours subsidiaire,
- ses ressources,
- l’obligation alimentaire (avec des exceptions : APA…)…
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
2 – l’admission normale :
à l’enfance
aux handicapés
en matière de logement
aux familles
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
3 – l’admission d’urgence :
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
232 – le financement
3 aspects :
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2 – Les institutions
23 – le fonctionnement du système
Ils leur faut une autorisation qui a une durée (en général 15 ans)
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3 – le contentieux
organisation :
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3 – le contentieux
commission départementale :
composition :
3 conseillers généraux
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3 – le contentieux
commission centrale
composition :
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conclusion
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conclusion
pendant un an (faire le renouvellement chaque année), prise en charge à 100 % des soins
médicaux et hospitaliers, dans la limite des tarifs de la Sécurité sociale, avec
dispense d’avance de frais
carte d'admission à l'aide médicale de l'État (AME) sur laquelle figure la photo
Toute absence de réponse de l'Assurance Maladie dans un délai de deux mois suivant l'envoi du dossier
(même incomplet) signifie que la demande d'aide médicale de l'État a été refusée.
En cas de refus, deux mois pour demander un recours gracieux auprès du directeur de la caisse d'Assurance
Maladie et/ou faire un recours contentieux devant la commission départementale d'aide sociale
demande exceptionnelle à titre humanitaire auprès du ministre, la contestation n'est pas possible.
l'admission à l'AME ne permet pas d'obtenir une carte Vitale ou une carte européenne d'assurance maladie
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conclusion
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conclusion
les soins dont l'absence mettrait en jeu le pronostic vital ou pourrait conduire à l'altération grave et
durable de votre état de santé ou de celui d'un enfant à naître ;
les soins destinés à éviter la propagation d'une maladie à l'entourage ou à la collectivité (exemple : la
tuberculose) ;
tous les soins d'une femme enceinte et d'un nouveau-né : les examens de prévention réalisés pendant et
après la grossesse, l'accouchement ;
les interruptions de grossesse (volontaires ou pour motif médical) ;
les soins dispensés à des mineurs.
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bibliographie