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REPUBLIQUE DU BENIN

**********
MINISTERE DU CADRE DE VIE ET DU TRANSPORT CHARGE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
DEVELLOPEMENT DURABLE
(MCVTCDD)
**********
AGENCE NATIONALE D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
(ANAT)
**********
UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI
**********

RAPPORT DE STAGE
Pour l’obtention du diplôme de
LICENCE

OPTION : Administration Générale FILIERE : Administration Générale et territoriale


Présenté par :
YESSOUFOU Koussaϊ Awolowo

Sous la supervision de :
Tuteur : AMOUSSOU Antoine, Directeur de la promotion et de la planification spatial
Année académique : 2022-2023
REMERCIEMENT
Mes remerciements vont à l’endroit des différents acteurs qui ont su me suivre et me
soutenir tout au long de ce stage. Ainsi, je tenais à remercier :
- Monsieur Edmond C. ODIDI, Directeur Général de L’agence nationale d’Aménagement
du territoire (ANAT), qui a accepté de superviser ce travail.
- Monsieur AMOUSSOU Antoine, Directeur chargé de la promotion et de la
planification spatiale, tuteur de stage pour son entière disponibilité à diriger ce travail
et pour ses conseils ;
- Monsieur KOUKPONOU Bonheur, Directeur du développement territorial qui, à
travers son encadrement, a su nous donner des conseils nécessaires et un soutien
indéfectible pour tirer le bon parti de notre stage académique ;
- Madame GNAMBODE Quenum Rockya A., Assistante du DG, qui nous a éclairci sur
l’organisation de l’administration en général et particulièrement de L’ANAT et ensuite
nous a prodigué des conseils pendant notre stage ;
- Tous les chefs Départements et tout le personnel de l’Agence Nationale
d’Aménagement du Territoire (ANAT)
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
TDR : terme de référence
ANAT : Agence Nationale d’Aménagement du Territoire
SDAC : schéma directeur d’aménagement des communes
DEPONAT : Déclaration de la politique nationale de l’aménagement du territoire
SDAU

SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE

I-LE STAGE ET LE PROBLÈME À RÉSOUDRE

A- Le déroulement du stage
1-La structure d'accueil

2-Les tâches exécutées et l'expérience acquise

B- Le(s) problème ou la pratique á améliorer ou á généraliser

1-Démarche de détermination du problème ou de détection de la pratique

2-La confirmation de la réalité du problème

II-RÉSOLUTION DU PROBLÈME OU LA CONTRIBUTION À L'AMÉLIORATION DE LA PRATIQUE

A-Approche théorique de résolution du (des) problèmes

1-La revue de la théorie

2-La confirmation de la théorie générale au cas spécifique : La solution classique

B- L’hypothèse de la mise en œuvre de la solution théorique

1-Les différentes étapes de la mise œuvre

2- Les résultats attendus ou possibles

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXE

TABLE DES MATIERES


INTRODUCTION GENERALE

Au cours de notre formation académique axée sur l'administration générale à l’Ecole


Nationale d’Administration, nous avons eu l'opportunité enrichissante d'explorer la
convergence dynamique entre les concepts théoriques et la réalité pratique au sein du
domaine de l'aménagement du territoire. Dans le cadre de notre stage académique, nous
avons intégré une structure de référence dans ce domaine, l’Agence Nationale
d’Aménagement du Territoire, où nous avons pu appliquer nos connaissances en
administration à des situations concrètes liées à la planification et à la gestion du territoire.
Ce rapport de stage vise à présenter en détail cette expérience captivante, mettant en
lumière la synergie entre notre apprentissage théorique et les défis opérationnels
rencontrés dans le domaine de l'aménagement du territoire. En examinant de près les
tâches, les apprentissages et les contributions apportées au sein de cette institution, ce
rapport illustre comment l'administration générale peut jouer un rôle essentiel dans la
réalisation d'un aménagement du territoire équilibré, durable et répondant aux besoins de la
collectivité.
I-LE STAGE ET LE PROBLÈME À RÉSOUDRE

A- Le déroulement du stage

1-La structure d'accueil

L’agence nationale d’Aménagement du Territoire est dotée de la personnalité morale


et de l’autonomie financière. Elle est régie par les dispositions des présents statuts, de la loi
n°2016-016 du 26 mai 2016 portant loi-cadre sur l’aménagement du territoire en République
du Bénin rendue exécutoire par la Cour constitutionnelle par la décision DCC n° 17-021 du 31
janvier 2017, de la loi n° 94-009 portant création, organisation et fonctionnement des offices
à caractères social, culturel et scientifique et de l’acte uniforme de l’OHADA relatif au droit
des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Son siège est situé à
Cotonou.
Genèse
Différentes structures se sont succédées dans l’animation du concept d’aménagement du
territoire au Bénin depuis les années 70 jusqu’à nos jours. Ainsi, on est passé d’un Service de
l’Aménagement du Territoire et des Infrastructures Economiques en 1971 à un Service de
l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement en 1989. C’est ce service qui sera érigé en
Direction de l’Aménagement du Territoire en 1990 et délogé du ministère chargé de la
Planification vers le Ministère de l’Environnement. Cette dernière donnera naissance à la
Délégation à l’Aménagement du Territoire (DAT) en 2004.
A sa création, la DAT a été placée sous la tutelle de l’ex-Ministère de l’Environnement, de
l’Habitat et de l’Urbanisme (MEHU). Le Président de la République, le Docteur Boni YAYI, avec
sa noble ambition de faire du Bénin un pays émergent, a perçu la nécessité de faire de
l’aménagement du territoire un véritable instrument de développement national. C’est fort de
cela qu’il a positionné la DAT au sein de l’administration présidentielle en rattachant
l’institution à son Cabinet Civil par le décret n°2006-269 du 14 juin 2006 portant attributions,
organisation et fonctionnement du Cabinet Civil du Président de la République.
La Délégation à l’Aménagement du Territoire (DAT) est un office à caractère social, scientifique
et culturel, créé en 2003 par décret n°2003-374 et opérationnel depuis 2004. Elle est l’organe
exécutif de l’aménagement du territoire au Bénin jusqu’en 2018 ou elle change de
dénomination et passe de DAT à l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (ANAT) sous
décret n°2018-490 du 17 octobre 2018 portant approbation des statuts de l’Agence Nationale
d’Aménagement du Territoire

I.2- Missions
Conformément au décret n°2018-490 du 17 octobre 2018 portant approbation des statuts de
l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (ANAT), les missions qui lui ont été assignées
sont d’élaborer et de coordonner la mise en œuvre de la politique nationale et des stratégies
nationales en matière d’aménagement du territoire.
A ce titre, elle est chargée de :
Au plan stratégique :
- Élaborer et coordonner la mise en œuvre de la politique nationale en matière
d’aménagement du territoire ;
- Assurer l’articulation de la politique nationale d’aménagement du territoire aux
politiques communautaires, régionales et internationales en matière d’aménagement du
territoire ;
- Veiller à l’interprétation de la politique nationale d’aménagement du territoire dans les
politiques et stratégies sectorielles ;
- Élaborer les instruments de mise en œuvre et de suivi-évaluation de l’aménagement du
territoire ;
- Impulser les diverses échelles responsables de l’aménagement du territoire : au niveau
national (les secteurs) et au niveau des territoires (les départements et les communes) ;
- Assurer l’articulation et la cohérence entre les instruments d’aménagement du territoire
aux échelles nationales et infranationales, et la prise en compte de la dimension spatiale
dans l’action publique.
Au plan opérationnel :
- Assurer la réalisation des études de cohérence spatiale et la délivrance des Certificats de
Cohérence Spatiale (CCS) préalablement à l’implantation de tout projet d’envergure ;
- Assurer l’observation des territoires aux fins d’analyses des dynamiques et disparités
spatiales et contribuer à la définition, à la mise en œuvre et au suivi des politiques
contractuelles de l’Etat, notamment, les Contrats Etat-Territoires ;
- Fournir des prestations techniques aux collectivités territoriales pour la déclinaison au
niveau locale des instruments d’aménagement du territoire et pour l’élaboration et la
mise en œuvre des instruments locaux de planification spatiale ;
- Contribuer à l’incitation de toutes opérations d’aménagement, à la cohérence
fonctionnelle entre les projets d’aménagement, et à l’identification des promoteurs et
des partenaires stratégiques qui seront parties aux projets d’aménagement ;
- Impulser l’identification et la mise en œuvre de projets locaux ou régionaux contribuant
à la construction des pôles régionaux de développement prévus par l’Agenda Spatial ;
- Renforcer l’ingénierie territoriale des acteurs d’aménagement du territoire à différents
niveaux et à différentes échelles pour les rendre capables d’accompagner les mutations
territoriales apportées par la mise en œuvre des opérations d’aménagement du
territoire.

En définitive, l’ANAT assure les fonctions d’information, d’impulsion et de concertation entre


les différents acteurs à divers niveaux. Elle s’attèle à promouvoir un développement intégré et
harmonieux de l’ensemble du territoire national en pilotant l’aménagement du territoire.

I.3- Activités
L’ANAT a mené d’importantes actions depuis sa création pour promouvoir effectivement
l’aménagement de l’espace national. Les plus importantes sont :
- L’élaboration du Document de Stratégie Opérationnelle (DSO) adopté en Conseil des
Ministres en 2010. Ce document est conçu pour rendre opérationnelle la DEPONAT
adoptée par le Gouvernement en 2002 ;
- L’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire encore appelé Agenda
Spatial adopté par le Gouvernement en février 2016 ;
- L’implémentation et le suivi du Système d’Information Territoire (SIT) dans les
communes des départements du Borgou, Collines, Couffo et Plateau. Le SIT permet aux
élus locaux de disposer d’outils nécessaires à la promotion de l’équité territoriale à
l’échelle locale ;
- L’élaboration de la loi-cadre sur l’aménagement du territoire adoptée le 26 mai 2017 ;
- La visibilité des actions d’aménagement du territoire de l’ANAT dans les médias ;
- Les actions de coopérations ;
- Les marchés des territoires ;
- L’ingénierie territoire ;
- etc.

Structure organisationnelle
L’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (ANAT) est orientée par le Conseil Supérieur
d’Aménagement du Territoire (CSAT) qui est composé d’un représentant de la Présidence de la
République et des Ministres. Le CSAT est l’organe d’orientation de l’aménagement du territoire
en République du Bénin. Sous le CSAT, nous avons le Conseil National d’Aménagement du
Territoire (CNAT) qui tient lieu du Conseil d’Administration. Le CNAT est composé des
représentants des ministres, des préfets, des communes et des institutions de la République,
d’où sa vocation interministérielle. Le CNAT est présidé par le Ministre chargé de cadre de vie
et développement durable.
L’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (ANAT) est dirigée par un Directeur Général
(Direction Générale). Elle est structurée en cinq (05) directions à savoir :

 La Direction de l’Unité de Stratégie et développement :


Cette direction est chargée de développer des mécanismes institutionnels,
réglementaires et financiers innovant pour impulser l’aménagement du territoire, à
travers :
 Le développement de la coopération nationale et internationale pour des
programmes innovants ;
 L’animation des plates-formes intersectorielles d’aménagement (CSAT et CNAT)
 Le suivi-évaluation des actions de l’ANAT.

 Direction de l’Administration et des finances :


Cette direction est chargée d’asseoir l’action de l’ANAT sur une gouvernance saine et
durable, à travers :
 La gestion financière et comptable de l’agence ;
 La gestion des ressources humaines de l’Agence ;
 La gestion administrative de l’agence.

 Direction de la promotion et de Planification Spatiale :


Cette direction est chargée de relancer la planification spatiale pour rendre les
territoires plus cohérents et plus attractifs, à travers :
 L’élaboration et l’évaluation (ACS) des instruments de planification spatiales
au niveau des territoires (Plan Directeur d’Aménagement au niveau des pôles
ou zones, Schéma Directeur d’Aménagement, etc.) ;
 La stratégie et l’animation des politiques sectorielles ;
 La promotion de l’ingénierie territoriale pour rendre les acteurs des
territoires capables de faire face aux mutations spatiales.

 Direction de l’Observatoire des Territoires :


Cette direction est chargée de soutenir la planification et l’économie des territoires, à
travers :
 La veille et la prospective territoriale ;
 Le développement des outils d’aide à la décision à divers niveaux et échelles
(travaux cartographiques) ;
 La réalisation des études / analyses des dynamiques et disparités spatiales.

 Direction du Développement Territorial :


Cette direction est chargée de promouvoir la valorisation des potentialités régionales
et locales pour rendre les territoires plus compétitifs, à travers :
 L’impulsion du Marché des Territoires pour l’émergence des projets locaux et
régionaux ;
 La contractualisation Etats-Territoires et Secteurs Privé pour la réalisation des
projets locaux et régionaux ;
 L’impulsion des projets d’aménagement d’espaces de croissance (zones
industrielles, zones d’aménagement concerté, etc…) nécessaires à la
construction des pôles régionaux de développement prévus par l’agenda
spatial.

Elle dispose également d’une Cellule de marketing territorial pour assurer la visibilité de ses
actions et d’une Cellule de Passation des Marchés Publics. Ces cellules sont rattachées à la
Direction Générale.
L’effectif de l’ANAT est de seize (16) personnes dont quatre (04) femmes pendant la période de
notre stage.

2-Les tâches exécutées et l'expérience acquise

Notre stage pratique à l’ANAT durant toute la période prévue pour les stages
Académiques. Nous présenterons brièvement notre environnement de stage ainsi que les
services concernés et les tâches exécutées.

Les tâches exécutées

Au cours de notre stage, plusieurs tâches nous ont été soumises.

Nous avions passé les trois mois de notre stage sous la supervision de la direction de
la promotion et la planification spéciale au niveau duquel diverses taches nous ont été
confiés. Il s’agit :

Etude de divers documents : L’ANAT étant chargée de l’élaboration de divers documents


portant sur l’aménagement du territoire, elle a donc rédigé les divers documents portant
sur l’agenda spatial, la déponât ainsi que le SDAC. Notre étude a donc porté sur ces
divers documents. L’agenda spatial est un document d’aménagement qui prend en compte
les besoins d’intégrer la dimension territoriale dans les politiques et les actions d’aménagement
et de développement. C’est pourquoi il se positionne en tant que document cadre au niveau
national et propose un cadre de cohérence pour les politiques sectorielles et locales. Cet
instrument de planification spatiale traduit la vision que l’Etat a du territoire national sur une
période de quinze ans. L’Agenda Spatial exprime les grandes orientations nationales en matière
d’aménagement et de développement équilibré et durable. La déponât quant à elle . En ce qui
concerne le SDAC, nous avions pris contact avec la méthodologie d’élaboration d’un
SDAC ce qui nous a permit de comprendre comment se met en place un SDAC au niveau
de chaque commune. Cela se fait à travers différentes étapes et fait appel à de
nombreux acteurs. Aussi, nous avions eu à prendre connaissance de la méthodologie
d’approbation du SDAC par la préfecture
Réalisation d’un terme de référence (TDR) : le TDR est un document dont le but est la
préparation d’une activité. Notre TDR portait donc sur l’aménagement d’une zone
résidentielle dans la commune d’Abomey-Calavi. Dans son élaboration, divers éléments sont
pris en considération. Il s’agit du contexte de justification, des objectifs de la mission, des
résultats attendus, de l’approche méthodologique, la durée de l’activité de la date et du lieu
et les participants intervenants dans la réalisation de l’activité. Notre TDR a pris en
considération tous ces éléments.

Diverses taches nous ont été confié au niveau de la direction du développement


territorial. Il s’agit entre autres :

La réalisation de fiche de projet : Nous avions été soumis à la réalisation de fiche de projet
en suivant le canevas du PLAN indicatif de fiche de projet de la CDC du Benin. Ce plan se
résume en différents étapes qui sont le titre du projet, le résumé exécutif, contexte, objectif
projet, description du projet, plan de mise en œuvre, budget de financement, risque et
mesure d’atténuation, suivi et évaluation, impact et durabilité, partenariat et partie
prenante et la conclusion. C’est à travers ce plan que l’élaboration des fiches de projet
portant sur Sèmè-Podji et Djougou a pu être réaliser. Le projet de SEME-PODJI avait pour but
de renforcer l’attractivité et la compétitivité de cette commune en s’appuyant sur le
développement d’espace de croissance autour des différentes potentialités dont regorgent
le territoire. Le projet de Djougou quant à lui, se basait sur la construction d’une gare du
Nord afin de mettre en place des équipements socio-économiques susceptible de contribuer
à la valorisation des potentialités territoriales.

La réalisation d’une esquisse d’un schéma de secteur : le schéma de secteur est un


document d’urbanisme qui définit les grandes orientations de développement d’un secteur
donné d’une agglomération. Notre intérêt s’est porté sur l’espace du grand Nokoué qui est
une conurbation composée de 5 villes du Bénin à savoir Cotonou comme capitale
économique, Porto-Novo comme capitale administrative, Sèmè-Podji, Abomey-Calavi et
Ouidah. Le schéma de secteur de ladite zone a consisté essentiellement à prendre en
considération les grandes mutations urbaines sur un plan de la mobilité, des infrastructures,
de l’habitat et de l’éducation et fixer les grandes destinations du sol dans cet espace. Notre
thème s’est focalisé sur la polarité et l’attractivité de la capitale Cotonou en tenant compte
de son influence sur le reste des communes de la conurbation du grand Nokoué c’est-à-dire
réaliser un schéma de secteur autour du grand Nokoué comme pôle secondaire structurant
de la ville de Cotonou.
 L'expérience acquise

Le stage pratique nous a été très utile en ce sens qu’il nous a permis de comprendre
qu’une bonne maîtrise des connaissances théoriques est un atout pour la réussite de la
pratique. Nous avions établi que l’expérience accumulée pendant ce stage résulte, à la fois,
des connaissances pratiques acquises.

Le stage pratique, en nous permettant de confronter nos connaissances théoriques


acquises à l’ENA avec la réalité du terrain, nous a permis d’une façon générale, de renforcer
nos connaissances en matière de déontologie administrative. En effet, étant soumis aux
respects de certaines règles administratives nous avions acquis un certain sens de la
responsabilité vis-à-vis de l’administration. Il s’agit des aptitudes et de la ponctualité
attendues d’un agent de l’État ainsi que la conscience professionnelle dans
l’accomplissement des tâches qui lui sont assignées. Ce stage nous a permis de développer
nos compétences administratives dans le domaine de l’aménagement du territoire, à travers
la distinction, la compréhension mais aussi l’élaboration des outils nécessaires à
l’aménagement du territoire

La prise de contact avec les différents outils de planification nous ont permis de
comprendre qu’il existe des outils sur le plan communal tel que le SDAC ou le SDAU,
régionale, les schémas de secteurs, mais également sur le plan national : l’Agenda Spatial.
L’agenda spatial est le document d’orientation qui prône sur tous les autres documents car
c’est de lui que découle les orientations nationales d’aménagement du territoire.

Dans le cadre de l’élaboration de l’esquisse du schéma de secteur du Grand Nokoué,


nous avions eu à élaborer une grille de collecte. Afin de réaliser la grille de collecte, nous
avions eu à mener des enquêtes, des recherches documentaires mais aussi des sondages.
Cela nous a permis de prendre contact avec une population cible et de pouvoir collecter des
informations nécessaires à notre travail.

La réalisation de fiche de projet ainsi que de TDR nous a permis de d’acquérir une
certaine compétence en ce qui concerne l’organisation de projet ou
d’activité…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………..

B- Le(s) problème ou la pratique á améliorer ou á généraliser

Dans cette section il s'agira d'exposer d'une part la démarche de détermination du


problème ou de détection de problème et la confirmation de la réalité du problème d'autre
part.

1-Démarche de détermination du problème ou de détection de la pratique

La détermination des problèmes est le résultat de notre intégration de tous les jours
ainsi que des questions posées aux différentes directions qui nous ont poussés à prendre au
sérieux les problèmes rencontrés. Aussi nous avions fait l’objet l’expérience personnelle de
ces problèmes, c'est-à-dire que nous avions rencontrés des difficultés dans l’exercice des
taches qui nous ont été confiées. Nous avions rencontré plusieurs problèmes durant notre
séjour et nous avions retenues les problèmes qui empêchent l’évolution effective du travail,
nous pouvions énumérer :
Un manque de personnel

Le problème majeur que nous avions pu rencontrer durant tout la durée de notre stage
est le manque de travail collaboratif entre les différentes directions

2-La confirmation de la réalité du problème

À ce niveau nous exposerons la réalité des problèmes cités ci-dessus grâce à


l'approbation de nos supérieurs et notre tutrice de stage.

Les problèmes rencontrés ne sont pas directement liés a nottr

La gestion des dossiers n'est pas une tâche facile surtout pour les inspecteurs qui
peuvent avoir besoin des bilans qui ont été déposé depuis 2019 pour pouvoir mettre à jour une
entreprise. Et dans le même temps chaque entreprise doit en déposer, ce qui fait qu'il n'y a
vraiment pas de place dans les bureaux car ils ont rempli des dossiers des contribuables.
Aussi, lorsque les inspecteurs veulent utiliser un dossier ils doivent fouiller tous les dossiers
qui y sont déposés car ils ne savent pas où se trouvent le dossier qu’ils veulent avec précision.

Le matériel informatique n'est pas du tout en état car notre chef s'en plaint tous

Les jours que ça s'éteigne en plein milieu du travail et donc doit reprendre à chaque fois que
ça se redémarre.

La méconnaissance des textes fiscaux par les contribuables qui fait l'objet de notre rapport est
un problème majeur rencontré durant tout notre séjour. En terme clair c'est que les
contribuables ne savent pas quels sont les impôts qu'ils doivent acquitter et ne cherchent pas
vraiment à le savoir. Dans la pratique, les contribuables s'approchent des inspecteurs pour la
liquidation de leurs impôts mais au même moment, on rencontre notre problème. Car ce
dernier ne s'est pas ce qu'il doit acquitter et quand les inspecteurs leurs disent qu'ils doivent
une telle somme ils croient que les inspecteurs les ont taxés or c'est la loi qui en dispose. Dans
ce cas, les contribuables cherchent par tous les moyens pour comprendre pourquoi ils doivent
payer cette somme, et l'explication prend vraiment du temps et de l'énergie des inspecteurs ce
qui freine l'évolution de leurs travaux. Pour ce qui concerne la confirmation de ce problème,
nous avions fait part de nos constats aux inspecteurs qui ont approuvé que vraiment ça les
empêche d'évoluer dans leurs travaux. Bien évidemment que ce problème pénalise
grandement les contribuables car n'ayant aucune idée de l'impôt à payer ni le délai
d'exigibilité alors ces derniers viennent après que les délais soient passés et se voient presque
forcé de payer les majorations ainsi que des pénalités ou doivent prendre des engagements car
l'impôt qu'ils doivent est vraiment élevé.

II-RÉSOLUTION DU PROBLÈME OU LA CONTRIBUTION À L'AMÉLIORATION DE


LA PRATIQUE

Dans cette section il s'agira d'exposé d'une part des approches théoriques de résolution
du (des) problème et d'autres part la confrontation de la théorie générale au cas spécifique

A-Approche théorique de résolution du (des) problèmes


Dans cette partie, il sera question de la revue de la théorie et la confrontation de la
théorie générale au cas spécifique

1-La revue de la théorie

Ici, nous allons nous axés sur l'exploitation de notre thème.

Manque de travail collaboratif entre les différentes directions veut tout simplement dire qu’il
existe une certaine difficulté de collaboration entre les différentes directions

Collaboration

Direction

Administration

2-La confrontation de la théorie générale au cas spécifique : La solution classique

Dans cette partie nous allons exposer quelques faits de méconnaissance des textes
fiscaux dans d'autres pays et le confirmer avec notre cas spécifique

Confrontation entre celui de l’anat et dautre structure administrative prive ou public

Bien qu’elle soit reconnue comme un aspect clé de la conformité fiscale, la


connaissance des contribuables est un sujet très peu exploré. S’appuyant sur des preuves du
Rwanda et d’Eswatini, Giulia Mascagni explore l’importance de l’éducation des
contribuables, son efficacité et la manière dont la recherche peut éclairer les programmes
nationaux d’éducation des contribuables.

Dans toute l’Afrique, de nombreux contribuables ont une compréhension étonnamment


mauvaise du système fiscal.

Nous avons récemment mené une enquête auprès des nouveaux contribuables rwandais
avec des questions élémentaires sur le système fiscal, et les répondants ont en moyenne
obtenu moins d’un tiers de réponses correctes. D’autres enquêtes menées au Rwanda et des
preuves récentes d’Eswatini révèlent des résultats similaires. Ces chiffres confirment les
résultats de récentes enquêtes menées dans différents pays et qui révèlent que la majorité des
citoyens africains ignorent à quoi servent les taxes dues aux gouvernements.
La connaissance fiscale comprend toute une série d’aspects, allant des aspects pratiques
de la production d’une déclaration de revenus à la compréhension des liens entre l’impôt et les
dépenses publiques. Elle comprend également des connaissances sur les différents types
d’impôts, leur perception, les droits des contribuables et la manière de naviguer dans tout
système de recours.

Pourquoi la faible connaissance des contribuables importe-t-elle ?

Le manque de connaissance des contribuables constitue un problème aux


gouvernements pour deux raisons principales :

 La conformité fiscale

Il est désormais prouvé que le manque de connaissance des contribuables entraîne un


faible niveau de conformité fiscale. En effet, lorsque les contribuables ne comprennent pas le
système fiscal, ils risquent de s’embrouiller, de passer plus de temps à déterminer leurs
obligations et de commettre des erreurs qui pourraient entraîner des sanctions fiscales. Les
coûts de mise en conformité (coûts cognitifs, temporels et financiers du contribuable qui
s’efforce de comprendre le système et de s’y conformer) se révèlent ainsi élevés et très
régressifs. La charge la plus lourde pèse alors sur les petits contribuables. Les coûts de mise
en conformité impliquent parfois que les contribuables finissent par payer plus de taxes qu’ils
ne le devraient. Cela crée de la frustration et des perceptions d’injustice, qui à leur tour
affectent négativement la conformité.

 La confiance et la responsabilité

Une faible connaissance pourrait de plus empêcher les contribuables de s’engager dans
des débats sur la fiscalité. Ceci affaiblit le rôle crucial que peut jouer la fiscalité dans le
renforcement de la responsabilité et de la gouvernance. Des éléments de preuves à venir du
Ghana et de la Sierra Leone indiquent que les contribuables se sentiraient moins vulnérables à
la corruption et aux comportements inappropriés des agents fiscaux s’ils en savaient plus sur
leurs obligations fiscales. Ainsi, aborder même les aspects les plus pratiques de la
connaissance des contribuables pourrait réduire la corruption, renforcer la confiance et
améliorer la responsabilité. Cet extrait est tiré des recherches menées par ICAT (Centre
International pour la Fiscalité et le Développement). Nous retrouvons les mêmes réalités dans
plusieurs pays d'après plusieurs enquêtes, ce qui nous pousse à proposer de plus en plus de
solutions pratiques approprié à la réalité de chaque pays.

B-L’hypothèse de la mise en œuvre de la solution théorique

Dans cette partie, il sera question de la mise en œuvre des solutions théoriques ainsi que
les résultats possibles attendus

1-Les différentes étapes de la mise en œuvrent

Pour remédier à la méconnaissance des textes fiscaux par les contribuables ces
différentes étapes seront nécessaires :

1. Organiser des sessions de sensibilisation à travers la télévision, la radio

2. Organiser des formations sur comment effectuer ses déclarations fiscales

3. Concevoir un CGI citoyen sans les mots techniques à publier et à mettre à


disposition des citoyens

4. Favoriser la création des cabinets de conseil fiscal

Nous allons ensuite proposer des résultats possibles après la mise en œuvre de ces étapes.

2- Les résultats attendus ou possibles

Comme résultat attendus, on peut s'attendre à une prise de conscience des


contribuables envers leurs obligations fiscales, un allègement du travail des inspecteurs qui
passent normalement leurs temps à expliquer aux contribuables ensuite il y aura beaucoup
plus d'entrées dans la caisse national car beaucoup de contribuables savent quoi payer et dans
les délais et donc ces derniers viendront déclarer l'existence de leurs entreprises ce qui
augmentera la participation des contribuables et donc la recette de l'état augmentera et enfin
beaucoup de fiscaliste n'auront pas à attendre les concours d'entrée à l'administration car ils
peuvent travailler dans les cabinets de conseil fiscal.

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