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Réalisé par :

Melle Boukssessa Hanen Yousra


Melle Boudia Aicha
 La notion d’éléments-traces métalliques,
ou ETM tend à remplacer celle de métaux
lourds qui a été et qui reste un concept mal
défini car associant des métaux toxiques
réellement lourds à d'autres l'étant moins.

 Une partie des ETM est toxique, ou toxique


au delà d'un certain seuil ou radioactive
(radionucléides).
 Selon les éléments et le contexte (acidité du milieu, synergies
entre ETM ou entre ETM et d'autres polluants, etc), ils sont
plus ou moins bioassimilables et pouvant être bioconcentrés
par la chaine alimentaire. C'est pourquoi certains font l'objet
d'un suivi (réglementaire ou volontaire) dans l'eau, l'air, les
sols, l'alimentation, les boues d'épuration, etc.

 Quoi qu’il en soit, le développement de nos sociétés


industrielles est très lié à la découverte et à l’utilisation de
métaux. Ainsi, la consommation de métaux a augmenté de
300 % dans les cinquante dernières années.
1. Généralités.
2. Les principaux métaux lourds.
3. Les sources d’émission.
4. Distribution et impact sur l’environnement .
5. Impact sur l’homme.
6. Donnés complémentaires sur le mercure.
• Caractéristique de mercure .
• Les formes de mercure .
• La toxicité du mercure .
• Le mercure dans l’industrie de chlore .

7. Normes et réglementation.
8. Méthodes d’analyse.
9. Conclusion .
 dans l’industrie en général, les métaux lourds peuvent être définis
comme :
 tout métal ayant une densité supérieure à 5,
 tout métal ayant un numéro atomique élevé, en général supérieur à celui du
Sodium (Z=11),
 tout métal pouvant être toxique pour les systèmes biologiques.

 Dans les sciences environnementales, les métaux lourds associés aux


notions de pollution et de toxicité sont généralement : l’arsenic (As),
le cadmium (Cd), le chrome(Cr), le cuivre (Cu), le mercure (Hg), le
manganèse (Mn), le nickel (Ni), le plomb (Pb),l’étain (Sn), le zinc
(Zn).
L’arsenic (As):
 L’arsenic et ses dérivés sont employés dans nombreuses
applications : traitement du bois sous pression, durcissement des
alliages de cuivre et de plomb en métallurgie, batteries électriques
semi-conducteurs; divers équipements électriques et
électroniques ; agent décolorant dans l’industrie du verre;
pigments de peinture; ….ect.
 Les composés minéraux de l’arsenic les plus couramment utilisés
dans l’industrie sont le pentoxyde de diarsenic, l’arséniate de
calcium, l’arsénite de cuivre, l’arsénite de sodium, le
trichlorure d’arsenic…
 En raison de la grande toxicité de l’arsenic et de ses composés
minéraux, des mesures sévères de prévention et de protection
s’imposent lors du stockage et de la manipulation de ces
substances ou des préparations les contenant.
Le cadmium (Cd):

 il est utilisée ainsi pour la commande des réacteurs


nucléaires et le blindage d’appareils de mesure.
 Les sels de cadmium sont employé dans la photographie, la
fabrication des feux d’artifice, les caoutchoucs, la
porcelaine, etc
 L’usage du cadmium est en décroissance continue. Il a été
interdit ou son emploi a été restreint par la réglementation
européenne dans plusieurs applications importantes
(équipements électriques et électroniques, coloration et
stabilisation de certains produits, traitement de surface de
produits métalliques).
Le chrome(Cr):
 Le chrome, est utilisé sous forme de chromite (FeOCrO2)
dans l’industrie métallurgique et dans l’industrie chimique.
On le trouve également sous la forme de ferrochrome, utilisé
pour la production d’aciers inoxydables et d’alliages divers.
 Le chrome est également employé comme pigment pour la
peinture, le caoutchouc, le papier, l’encre d’imprimerie, ou
encore pour le tannage des peaux. Réalisé industriellement
depuis 1920, le chromage est utilisé pour donner un aspect
décoratif et assurer une bonne résistance à la corrosion
atmosphérique.
Le plomb(Pb):
 Les plaques de plomb sont utilisées dans la lutte contre la
corrosion (industrie chimique) et dans la protection contre les
rayonnements (installations utilisant les rayons X ou , énergie
nucléaire). Le plomb entre dans la composition de nombreux
alliages à bas point de fusion (avec de l’étain ou du cuivre) et
aussi dans . les composés chimiques du plomb sont importants
pour leurs applications industrielles: matière active des
accumulateurs, cristallerie.

 la diversité des sources d’émission et la non substituabilité du


plomb pour une de ses principales applications (batteries
automobiles au plomb) rendent très difficile la suppression totale
des rejets à court terme.
 Les émissions de plomb ont été très significativement
réduites pendant les dernières années, suite à la
suppression du plomb dans les carburants automobiles.
 Des mesures existent notamment en ce qui concerne
l’efficacité du recyclage de divers produits (amélioration
de la sélectivité des processus de recyclage du verre,
augmentation du taux de recyclage des batteries au
plomb) et la captation et le traitement des rejets de
certains secteurs industriels (industrie des métaux).
L’aluminium (Al):
L’usage de l’aluminium est largement répandu dans notre quotidien. On
le trouve dans nos cuisines sous forme de papier aluminium, dans les
ustensiles, dans les canettes de boisson. On le trouve aussi dans des
produits où sa présence peut surprendre, comme par exemple :
 dans les vaccins : utilisé en adjuvant, pour renforcer leur action
immunitaire,
 dans le lait : la plupart des laits sont contaminés à l’aluminium (bidons
et cuves),
L’aluminium peut causé a l’homme:
 maladies sur les muscles ,
 troubles de la mémoire,
 fatigue chronique etc..
1.Les sources naturelles:
Les gisements des métaux lourds:
Les métaux lourds, comme tout minerai, sont présents dans les roches, et
sont diffusés avec l’érosion. Les métaux lourds en surface ne viennent
cependant pas tous de la roche, puisqu’il peut y avoir cumul entre ce qui
vient du sous-sol et ce qui est apporté par l’air, qui peut provenir de très
loin (plomb dans les glaces des pôles).
Les métaux sont fixés dans les roches sous deux formes.
les oxydes et silicates:
peu altérables en climat tempéré. Les oxydes sont libérés de la roche par
érosion et transportés tels quels dans les sols et sédiments.
les sulfures et carbonates:
très altérables, qui seront attaqués chimiquement. Les métaux changeront
de support. Une partie soluble sera évacuée avec l’eau, vers les sols, les
sédiments ou la nappe phréatique. Une partie sera piégée dans les argiles
et sédiments de ruisseau.
2. Les sources anthropiques:
a. Emission et utilisation:
Il faut distinguer entre les utilisations des métaux lourds
et leurs émissions. Dans certains cas, l’utilisation et
l’émission sont égales et concomitantes (le plomb dans
l’essence, utilisé comme antidétonant et rejeté dans les
gaz d’échappement). Dans d’autres cas, l’émission est
inférieure à l’utilisation (le mercure est utilisé dans le
processes industriel pour fabriquer du chlore, mais la
plus grande partie est recyclée en interne). Enfin, dans
d’autres cas, l’émission est retardée par rapport à
l’utilisation. C’est le cas du plomb et du cadmium utilisés
dans les piles, batteries et accumulateurs. Il n’y a aucun
dégagement de métal pendant l’utilisation.
b. Les rejets physiques:
 concernent essentiellement le plomb, et dans une
moindre mesure, le cadmium. Ils sont dus à deux phénomènes
: d’une part, l’activité métallurgique et minière. D’autre part,
les rejets sont liés au sort des produits en fin de vie, chargés en plomb.
C’est le cas des batteries d’automobiles.
 Les rejets de mercure liquide sont beaucoup moins importants. Le
mercure se retrouve toutefois dans les canalisations en sortie de sites
d’utilisation (hôpitaux, cabinets dentaires, ...).
c. Les rejets atmosphériques:
concernent tous les métaux et représentent des masses
importantes qui se chiffrent par dizaines (mercure, arsenic,
cadmium), par centaines (chrome) ou par milliers de tonnes
(plomb). Les émissions atmosphériques de métaux lourds ont
diminué de 50 % entre 1990 et 1998 passant de 7.356 tonnes
à 3.336 tonnes en 1998, dont près de la moitié pour le zinc, et
un peu plus du tiers pour les trois métaux considérés.
a) Alimentaire:
a.1) Les viandes:
 Bœuf, veau, mouton, porc : assez chargés en cadmium, 32
microgrammes de mercure/kg en moyenne
 Rognons : peuvent contenir jusqu'à 500 microgrammes de plomb/kg
a.2)Les poissons, crustacés et coquillages:
L'activité bactérienne en milieu aquatique convertit une partie du
mercure dissous, essentiellement en monométhylmercure
HgCH3, La consommation de certaines espèces de poissons
prédateurs (thon, marlin, espadon, requin..) représente une source
importante d'exposition et de risque pour l'homme, en particulier
pour les enfants et les femmes enceintes.
a.3) Les fruits et légumes:
 La peau des oranges est traitée au mercure (attention aux jus d'orange industriels et à
tous les produits à base d'écorce d'orange)
 Les légumes de 6 à 400 microgrammes/kg de mercure, et sont souvent très chargés
en plomb.
b)MEDICAMENTS, VACCINS ET PRODUITS COSMETIQUES:
b.1) AMALGAMES METALLIQUES DENTAIRES:
Les amalgames métalliques dentaires, appelés couramment "plombages" contiennent
du mercure.
b.2) Médicaments:
 Les produits d'entretien des lentilles de contact (collyres
ophtalmiques)
 Les médicaments anti-acides pour l'estomac contiennent de
l'aluminium,
 Les bains de bouche ou gel pour émail sensible contiennent du
fluorure d'étain.
Contamination des sols:
Les métaux peuvent être soit fixés dans les roches et les
sédiments, soit mobiles. Dans le premier cas, les quantités
disponibles sont infimes et il n’ont aucune signification sur
l’environnement. Mais lorsque les conditions changent de
telle manière que les métaux redeviennent solubles,
l’augmentation de la concentration devient alors une menace
directe pour l’environnement du fait de l’augmentation de
leur disponibilité pour les plantes. En outre, depuis quelques
années, les pluies acides augmentent la mobilité des métaux
dans le sol et causent donc une augmentation de leur
concentration dans les produits agricoles.
Contamination de l'air:
Les principales sources de métaux dans l’air sont des sources
fixes. De nombreux éléments se trouvent à l’état de traces
dans des particules atmosphériques provenant de combustions
à haute température, de fusions métallurgiques, des
incinérateurs municipaux, des véhicules, etc. Les effets
biologiques, physiques et chimiques de ces particules sont
fonction de la taille des particules, de leur concentration et de
leur composition, le paramètre le plus effectif sur
l’environnement étant la taille de ces particules. Dans l’air
ambiant, on trouve de nombreux éléments, comme le plomb,
le cadmium, le zinc, le cuivre, etc., dont la concentration est
d’autant plus élevée que les particules sont fines.
Contamination de l'eau:
La migration des métaux lourds vers la nappe phréatique est fonction de
nombreux paramètres:
- la forme chimique initiale du métal,
- la perméabilité du sol et du sous-sol,
- la porosité du sol,
- le pH: dans un milieu acide, les métaux risquent de se solubiliser, alors que
dans un milieu alcalin, ils peuvent former des hydroxydes métalliques,
- l’activité biologique: certains micro-organismes ont la capacité d’ingérer des
métaux, alors que d’autres les solubilisent par acidogènes,
- le potentiel redox du sol,
-la composition minéralogique du sol: il peut y avoir formation de composés,
- la teneur en matières organiques du sol:(complexation des métaux par les
substances humiques).
 Les principales sources de contamination de l'eau sont les suivantes: les
eaux usées domestiques et industrielles, la production agricole, les
polluants atmosphériques, les anciennes décharges, l'utilisation de
substances dangereuses pour l'eau, la navigation, etc.
Pour l'homme, la problématique des métaux lourds est majeure car elle
affecte toute ses caractéristiques de la vie.
 Les êtres humains sont organisés. En effet, la cellule est l'unité
biologique fondamentale la plus petite or les métaux lourds peuvent
entraîner sa dégénérescence. Certains d'entre eux sont cancérigènes, il
peut donc y avoir atteinte de l'entité élémentaire de la vie.
 Les être humains réagissent. Les métaux lourds peuvent entraîner chez
l'homme des pathologies touchant à son intégrité physique et mentale. Il
n'est alors plus capable de réagir et de s'adapter aux diverses situations.
 les métaux lourds peuvent s'accumuler au sein de l'organisme et donc
perturber son organisation interne.
 Certains métaux ont des effets tératogènes et d'autres peuvent entraîner
des troubles de la fécondité.
1. Généralité :
Les caractéristiques du mercure peuvent être résumées comme suit :
• c’est le seul métal liquide à la température ambiante. Il se divise par
l’agitation en fines gouttelettes. C’est aussi le seul métal dont la
température d’ébullition soit inférieure à 650° (357°) .
• c’est un métal qui se caractérise par une extrême volatilité ;

• c’est un métal qui se combine très facilement avec d’autres molécules,


que ce soient des métaux (amalgames), des molécules inorganiques
(sels) ou organiques (carbone) ;
• c’est un métal toxique. Une toxicité du mercure qui vient de son extrême
volatilité (puisqu’il peut être facilement respiré), de sa relative solubilité
dans l’eau et les graisses (il peut être facilement transporté dans le
corps), et de sa capacité à se lier avec d’autres molécules qu’il va
modifier ou dont il va transformer les fonctions.
2. La toxicité du mercure :
Cette toxicité est cependant variable selon les formes chimiques du
mercure:
• le mercure sous forme liquide (Hg°):
Cette forme est peu toxique car très peu absorbé par voie orale. L’ingestion
de mercure quitte le corps en quasi-totalité (plus de 99 %) par les
voies naturelles ,Il est ingéré (dans l’estomac).
• le mercure métallique sous forme de vapeur (Hg°):
Le mercure, en chauffant, se transforme en vapeur. Il n’est plus ingéré
(dans l’estomac) mais inhalé, et va, par conséquent, dans les poumons
et dans le sang. Le mercure est alors transporté dans les différentes
parties du corps, notamment dans le cerveau, organe cible des
intoxications par vapeurs mercurielles. Lorsque les vapeurs ont pour
origine l’amalgame, une partie est avalée et solubilisée dans la salive,
et absorbée par l’estomac.
• le mercure sous forme ionisé :
• peut pénétrer dans le corps par voie orale (inhalation) ou cutanée.
Ce qui explique que les racines des dents peuvent être chargées en
mercure, après la pose d’un amalgame. Ces voies se concentrent
notamment dans le foie et les reins.
• Le mercure organique:
• a déjà été absorbé et assimilé par un organisme vivant et se retrouve
dans les tissus carbonés de celui-ci. Il peut être à nouveau ingéré par
un autre (exemple : mercure absorbé par les poissons et crustacés,
concentré dans les parties digestives, elles-mêmes consommées par
les humains). Cette forme est très toxique. Le drame de Minamata
vient du fait que le mercure assimilé par la population autochtone
était du méthylmercure, issu des poissons et coquillages.
1).LE MERCURE DANS L'AMALGAME DENTAIRE:
 L’amalgame dentaire est un mélange de métaux en poudre et de mercure
liquide utilisé dans le traitement des lésions carieuses. Un amalgame
dentaire contient environ 50 % de mercure métallique. La poudre
d’alliage est constituée dans des proportions variables, d’argent (environ
40 %), de sélénium, de cuivre et, dans des proportions plus faibles,
d’autres métaux (zinc...).
 L’amalgame dentaire est le seul alliage métallique à base de mercure
utilisé dans le corps humain.
 Pourquoi utiliser le mercure ?
 Le mercure possède deux caractéristiques qui en font un
matériau de base en odontologie. D’une part, le mercure est le
seul métal liquide à la température ordinaire, ce qui permet de
le travailler avec une très grande facilité. D’autre part,
l’association de mercure et d’autres matériaux entraîne des
réactions d’amalgamation conduisant à un matériau final très
performant.
 L’électrolyse repose sur un courant électrique généré par un couple
métallique -une électrode positive (l’anode) et une électrode négative (le
cathode), qui traverse une solution saline. La réaction est un
dégagement de chlore au niveau de l’anode, et un dégagement de
sodium au niveau de la cathode. Jusqu’à ces dernières années, le
mercure était utilisé comme électrode négative. La réaction entraînant la
formation d’un amalgame mercure sodium séparés par la suite dans un
réacteur par apport d’eau. L’amalgame réagit au contact de l’eau, du
mercure produit de l’hydrogène, de la soude, et régénère du mercure. La
quasi totalité du mercure repart vers l’électrolyte, et le système
fonctionne « en boucle ». Mais une partie est dégagée dans l’air (90 %
des émissions)
• Vers le « zéro mercure » ?
La tendance à la diminution des rejets mercuriels
devrait se poursuivre, et doit, naturellement, être
encouragée. Doit-elle cependant être accélérée ? En
prônant par exemple le « zéro mercure » dans les
procédés de fabrication, voire en imposant la fermeture
des usines utilisant encore le procédé mercure ?
 Une telle proposition, qui a ses partisans dans une
logique purement environnementale, présente
cependant quelques inconvénients.
• La première critique -rebattue mais non infondée- est de créer une
charge et un handicap supplémentaire aux fabricants européens
sur un marché solide et en croissance (la consommation de
chlore augmente régulièrement, notamment pour tous les
produits plastifiés utilisés dans le Bâtiment et les Travaux
Publics).
• La seconde critique porte sur la démarche elle-même. Un
durcissement des règles risque de pénaliser une profession qui
s’est volontairement engagée dans la voie de l’amélioration.
Certes, les évolutions ont été impulsées au niveau international,
mais elles ont été décidées par les professionnels.
 L’arrêté du premier mars 1993, relatif aux prélèvements et à la
consommation d’eau ainsi qu’aux rejets de toute nature des
installations classées pour la protection de l’environnement
soumises à autorisation, fixe un certain nombre de seuils à ne pas
dépasser quant à l’émission de métaux lourds dans l’environnement.
Cet arrêté s’applique à toutes les installations classées pour la
protection de l’environnement, dont font partie la plupart des
activités très polluantes (usines de traitement de surface,
incinérateurs...). Notons que cet arrêté a récemment été cassé par
une décision de justice, notamment en raison de ses normes trop
restrictives en matière de métaux lourds. Ceci nous conforte dans
l’idée que la problématique des métaux lourds n’est pas
suffisamment prise en compte.
Pollution de l’air :
L’article 27 fixe les valeurs des émission atmosphériques à ne pas dépasser
:
Pollution des eaux superficielles : les valeurs limites sont
fixées pour :
- un débit relatif au cours d’eau concerné,
- une température qui doit être inférieure à 30°C,
- un pH qui doit être compris entre 5,5 et 8,5 ou 9,5 s’il y a neutralisation
chimique.
L’article 32 fixe les valeurs limites :
 Comme nous venons de le voir, les
réglementations française et européenne
imposent le respect d’un certain nombre de
normes en matière de rejets de métaux
lourds. Pour vérifier que ces normes sont
appliquées, on dispose d’un certain nombre
de moyens de détection et d’analyse des
métaux lourds dans un gaz, dans un liquide
ou dans un solide.
 Le tableau recense quelques méthodes en fonction du métal
considéré.
1)Colorimétrie:
On utilise des bandelettes dont le principe est proche de celui du papier pH.
Différentes substances sont placées sur le bout de la bandelette que l'on
trempe dans l'échantillon (nécessairement liquide) que l'on souhaite étudier.
On compare ensuite la couleur de la partie trempée dans le liquide avec une
référence donnée par le fabriquant de la bandelette, et on en déduit une
concentration indicative en Cu2+, par exemple.
2)ICP (InductivelyCoupled Plasma): spectrométrie
par torche à plasma
 La méthode consiste à ioniser l'échantillon en l'injectant dans un plasma d‘argon,
ou parfois d‘hélium, c'est-à-dire que les atomes de la matière à analyser sont
transformés en ions par une sorte de flamme extrêmement chaude :
jusqu'à 8 000K.
 L'échantillon pénètre généralement dans le plasma sous une forme condensée
(liquide ou solide). et doit donc subir les changements d’états , L'introduction a
lieu au centre du plasma, parallèlement au flux de gaz plasmagéne.
 La connaissance des éléments traces métalliques se heurte à de
nombreuses difficultés : des données existent sur les sources d’ETM mais
elles sont le plus souvent éparses, de fiabilité variable et d’exhaustivité
non garantie.
 Il convient donc d’adopter une démarche de vérification et
d’agrégation des données disponibles. De plus, une fois les sources
d’ETM connues et afin d’envisager la diminution des rejets dans
toutes ses dimensions, il est également nécessaire de compiler des
informations à partir de sources variées (données techniques,
économiques, procédés industriels…). procédés industriels…). Par
ailleurs, dans une optique de gestion de l’environnement (impact de
nouvelles réglementations par exemple…) et afin de prendre en compte
de façon efficace la problématique des rejets d’ETM dans
l’environnement il convient d’accroître la précision des inventaires
d’émission. Pour ce faire, une hybridation des sources de données
(listing des rejets directs industriels, mesures des rejets urbains,
estimation des rejets naturels et des retombées atmosphériques…) et des
méthodes (établissement de listes, outils d’aide à la décision,
modélisation…) semble à encourager.
http://www.bioelec.ch/met-vac/sources_metaux_lourds.html 12/01/12 a 14H26

http://fr.wikipedia.org/wiki/Spectrom%C3%A9trie_par_torche_%C3%A0_plasma 16/01/12 a 20H02

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