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Contrôle du béton

Réalisés par:
QAZDAR Karim
Encadrés par:
BOUDERKA Hamid
Mr. ERROUITI
CHERIFI Fatima-zahra
HAMMOU MESSOUD Outhmane
ABBAR Ismail
Plan :

1 Essais initiaux

2 Contrôle de fabrication

3 Contrôle de la mise en oeuvre

4 Contrôle du béton durci

5 Pathologie du béton
Essais initiaux

Contrôle du matériel de
fabrication

Pour le matériel la vérification doit porter sur:

L ’état des équipements (trémies ,malaxeurs , silos etc…)


Les niveaux d’incertitude à prévoir pendant les dosages et
les conditions de malaxage.
Essais initiaux

Contrôle des matériaux

Le taux d’absorption des granulats.


La teneur en eau des granulats et les additions humides.
La densité des adjuvants.
Les matières en suspension des eaux de recyclage
Essais initiaux

Contrôle des matériaux

Cependant, il y a des vérifications à réaliser périodiquement


pendant la durée du chantier, par exemple:

Les calcul réalisé par l’automate et l’étalonnage de l’humidimètre pour tenir


en compte la teneur en eau des sables et la réguler constamment.
Produire la charge type de béton en moins de 15 min pour optimiser le
volume des gâchées.
Bâchage des gravillons.
Essais initiaux

Conditions d’essais

Ces essais ont pour but de mettre en avant le rôle des gravillons et
les capacités réelles du malaxeur:
Dans le cas ou une ségrégation ou un ressuage apparaissent, on ajuste
le rapport gravillon-mortier
Lorsque seuls les phénomènes de ressuage apparaissent, on peut
baisser la teneur en eau.
Lorsque seuls les phénomènes de ségrégation se manifestent, une
baisse d’adjuvant est envisageable.
Après avoir obtenu des caractéristiques rhéologiques du béton
convenables, on confectionne une série d’éprouvettes pour évaluer le
rendement volumique du béton.
Essais initiaux

Conditions d’essais

L’ajustement du rendement volumique du béton se fait comme suit:


Modification du dosage de gravillons
Si le dosage du ciment est supérieur à la valeur minimale, la
correction peut atteindre tous les autres constituants.
Deux types de correction sont possible:
-Dans le cas ou on a des densités de gravillons différentes, on maintient le
rapport E/L constant en prenant en compte les absorptions capillaires
=>Pondérale
-Dans le cas ou les granulats ont relativement les mêmes densités, on peut
négliger une légère modification de la quantité d’eau liée aux granulats, si
l’absorption capillaire est négligé =>Pondérale simplifiée
Essais initiaux

Conditions d’adoption
des essais initiaux

D’après la norme :
 Les essais sont réalisés sur 3 gâchées.
Le temps de transport doit être pris en compte avec
la charge type de béton prévues pour le chantier.
Essais initiaux

Conditions de validité
des essais

Caractéristiques rhéologiques: Consistance du béton

Dans le cas ou une classe est spécifiée:

X mini –e≤X ≤ X m maxi +e


Xmini : valeur basse de la classe de consistance,
Xmaxi : valeur haute de la classe de consistance,
e : incertitude propre à l’essai

Dans le cas d’une valeur cible


X visée – tx – e ≤ X m ≤ X visée + tx + e
Xvisée : valeur cible
tx : tolérance associée ,
e incertitude propre à l’essai
 
Essais initiaux

Conditions de validité
des essais

Caractéristiques mécaniques: résistance à la


compression simple:

f ≥ f + 5 (MPa)
cm ck si fck <= 25 MPa
f ≥ f + 6 (MPa)
cm ck sinon

f cm moyenne des résultats obtenus,


f ck résistance caractéristique minimale spécifiée.
Contrôle à la fabrication

Les opérations relèvent du contrôle interne du producteur de


béton et les contrôles effectués portent essentiellement sur :
les matériaux constituants
le matériel de fabrication
les procédures de production
les propriétés du béton.
Contrôle à la fabrication

Vérification des
constituants

La norme NF EN 206-1 précise les opérations qui relèvent


du contrôle interne obligatoire du producteur de béton. Elle
fixe la liste des constituants à examiner, les types d’essais
à réaliser et leur fréquence.
Contrôle à la fabrication

granulats

il faut avant tout veiller :


à limiter au maximum les variations de granularité des différentes
coupures.
à proscrire tout mélange de matériaux au stockage .
à atténuer les grandes variations de température des stocks.
Contrôle à la fabrication

sable

Une attention toute particulière sera apportée pour :


 éviter la ségrégation sur stock.
garantir l’homogénéité de la teneur en éléments fins,
surtout dans le cas des matériaux concassés.
utiliser des sables toujours humides et veiller à maintenir
leur teneur en eau dans une gamme de valeur définie à
partir de leur taux d’absorption d’eau (Abs) : Abs ± 1 %.
Contrôle à la fabrication

gravillons

les précautions viseront à :


 assurer la constance du calibre maximal du gros gravillon.
maintenir la propreté des différentes coupures de gravillons.
utiliser des gravillons humides, avec une teneur en eau W g
contenue dans la gamme.
A bg+2%≥ Wg› A bg
Avec
A bg taux d’absorption d’eau des gravillons,
Wg teneur en eau totale des gravillons.
Contrôle à la fabrication

Ciment

Au niveau des ciments, et notamment dès qu’un béton est


moyennement à fortement adjuvanté, il convient de proscrire tout
changement de ciment d’origine et tout mélange de ciments de
natures différentes.
Contrôle à la fabrication

Eaux d’ajout

Les précautions varient suivant l’eau ajoutée


 dans le cas d’emploi du réseau d’eau potable, il convient de veiller à la
régularité du dosage en chlore.
dans le cas d’emploi d’eau pompée sur site, s’assurer de la composition par
des analyses fréquentes.
 enfin, dans le cas d’ajouts d’eaux de lavage récupérées de la production, il
est clair que leur teneur en matière en suspension doit être
scrupuleusement mesurée, introduite lors de la programmation du béton et
prise en compte par l’outil de fabrication.
Contrôle à la fabrication

Contrôle du
transport

La norme NF EN 206-1 fixe la liste des essais et opérations à effectuer et


leur fréquence :
 contrôle du matériel de fabrication.
contrôle des procédures de production.
essais préalables sur constituants avec saisie des données nécessaires au
fonctionnement de l’automate.
 essais sur béton frais pendant le malaxage et à la sortie du malaxeur.
 essais sur béton durci.
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier 

Contrôle des matériels de mise en œuvre:


Les étaiements Les coffrages

Les conditions de Les armatures pour béton


sécurisation et d’accès armé
au chantier de
bétonnage

Les matériels de coulage Les matériels de vibration


Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier 

 Les essais de contrôle des caractéristiques du béton effectués au point


de livraison doivent avoir lieu juste avant son coulage ;

But : vérifier la conformité du béton aux propriétés spécifiées et à la


performance prévue.

Le béton nécessaire est prélevé au moment du déchargement de la


gâchée sur le chantier (au milieu du déchargement)

Soit V le volume de béton nécessaire pour réaliser les essais : la norme


demande de prélever un volume de 1,5V .
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Données à
enregistrer :
Essai sur béton frais

Date et lieu d’échantillonnage  Teneur en air lorsque


Destination dans l’ouvrage, spécifiée
si connue. Volume de béton de la gâchée
Consistance ou de la charge testée
(méthode utilisée et résultats) Nombre et codes des
Masse volumique, lorsque éprouvettes pour essai
spécifiée Rapport eau/ciment, lorsque
Température du béton, spécifié
lorsque spécifiée
.
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Essais de
consistance

 Mesure de l’ouvrabilité  Méthodes de


- Aptitude à être mis en détermination de la
œuvre. Consistance:
-Slump Test.
-Essai Vébé.
-Essai d’étalement sur
table.
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Slump Test

 Principe de l’essai:
- Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous
l’effet de son propre poids ; Plus Cet affaissement sera grand
et plus le béton sera réputé fluide.
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Slump test

Equipement nécessaire :

-Un moule tronconique;


-Une plaque d’appui ;
-Une tige de piquage ;
-Un portique de mesure.
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Slump Test

 Conduite de l’essai:

L=hcône- hmax
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Slump Test

 Classes d’affaissement:
affaissement A en cm classe de consistance utilisation

0à4 ferme béton de propreté, fondation non armées, voiries

semelle coffrée, mur de soutennement, plancher,


5à9 plastique dallage, poteau, poutre, voile

fondation coulée en fouille, voile de faible


10 à 15 très plastique épaisseur,pieu, paroie moulée

> 15 fluide pieu, paroi moulée


Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Essai d’étalement
sur table.

 Principe de l’essai:
- La consistance est appréciée dans cet essai par l’étalement
que connait un cône de béton soumis à son propre poids et à
une série de secousses..
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Essai d’étalement
sur table.

Equipement nécessaire :
-Un plateau carré de permettant
d’imprimer des secousses au
béton qui sera moulé en son
centre ;
-Un moule tronconique  ;
-Un pilon en bois de section
carrée.
Contrôle à la mise en œuvre du béton
Contrôle sur site avant mise en Contrôle de réception du béton
œuvre du béton frais sur chantier

Essai d’étalement
sur table.

 Conduite de l’essai:
Contrôle du béton durci

Résistance à la
compression

N N ( KN )
f c ( MPa)  
S 20
Contrôle du béton durci

Résistance à la
compression

Effets de la forme et des


dimensions de l’éprouvette

D = 16  100% a = 15  100%
D = 11  110% a = 10  110%
D = 25  95% a = 20  95%
fc cube 15 = 1,17 à 1,23 fc cylindre 16
Contrôle du béton durci
Résistance à la
compression

Classes de résistance à la
compression
Classe de résistance Résistance caractéristique Résistance caractéristique
à la compression minimale sur cylindres minimale sur cubes
f ck-cyl en N/mm2 (MPA) f ck-cube en N/mm2 (MPA)
C8/10 8 10
C12/15 12 15
C16/20 16 20
C20/25 20 25
C25/30 25 30
C30/37 30 37
C35/45 35 45
…… …… ……
C100/115 100 115
Contrôle du béton durci

Résistance à la
compression

Définition de
la résistance
caractéristique
f ck  m  k1  s

m
 m i

s
 (m i  m) 2
(n  1)
Contrôle du béton durci

Résistance à la
compression

Définition de
la résistance
nominale

La norme marocaine pour les bétons usuels se fixe une variance V = 17,5%
(voir tableau suivant),

et définit la résistance nominale du béton correspondant à l'ordre du risque de 20% par :

s'n = 0,86 m

Avec  mi , mi > 0,8 s'n et mi > (s'n - 5 Mpa)


Contrôle du béton durci

Résistance à la
compression

On considère que les résultats sont :

Valeurs de V=100*(s/m)
Béton
fabriqué au Excellentes Bonnes Mauvaises

laboratoire  8%  12% > 15%

centrale  10%  15% > 20%

chantier  15%  20% > 25%


Contrôle du béton durci

Résistance à la
traction

Par fendage
Directe (Brésilien) Par flexion

Fendage : 2P
ft  D et L étant le diamètre et la longueur du cylindre
DL
1,8P
Flexion : ft  2
a
formule empirique proposée par le BAEL et BPEL: f tj  0,6  0,06(en
f cj MPa)
Contrôle du béton durci
Diagramme
contrainte-
déformation

scu

béton

10 2 0, E0
1 0, 2 3, e(‰)
6 5
acier

fy
Pathologie du béton

démarche

Observation générale

Détection des structures


pathologique

Diagnostic

« Réparation »
Pathologie du béton
Essais non
destructifs

Mesure de la vitesse du son dans le béton

Appareil de
mesure

éprouvette

émetteur récepteur
Pathologie du béton
Essais non
destructifs

Mesure de la vitesse du son dans le béton


VITESSE(m/s) QUALITE
> 4500 Excellent
3500 à 4500 Bon
3000 à 3500 Assez bon
2000 à 3000 Médiocre
< 2000 Très mauvais
Pathologie du béton

Essais non
destructifs

Mesure de la vitesse du son dans le béton

fc= k*V4
Avec:
 V la vitesse du son en Km/s.
 K=f(masse volumique, coefficient de
poisson, module dynamique..)
Pathologie du béton
Essais non
destructifs

Mesure de la dureté aux chocs (scléromètre)

La détermination de la dureté est


basée sur la mesure du recul que
subit un dispositif mobile
(commandé par un ressort) à la
suite d'une collision entre le
dispositif et la surface du béton.
Pathologie du béton
Essais non
destructifs

Mesure de la dureté aux chocs (scléromètre)

fc= Is2/32
Is: indice scléromètrique lu sur le dispositif en
utilisant l abaque.
Pathologie du béton
Retrait thermique :
Origines des
Ce problème concerne surtout
les ouvrages massifs : désordres

15 °C
60 °C

 Choix d'un ciment à faible exothermie,


 Optimiser le dosage en ciment,
 Refroidir les constituants,
 Évacuer la chaleur dissipée (serpentins, coffrages métalliques)
 Réduire les levées de bétonnage.
Pathologie du béton
Gradient thermique
Origines des
désordres

 fissures !!
a l2

 prise en compte dans les calculs


 dispositions constructives
particulières (joints de dilatation,...)

• 6. 10-6 °C-1 calcaires


• 13. 10-6 °C-1 siliceux
Pathologie du béton
Origines des
fluage désordres
P = Cte

etotale

Fluage : ef ≈ 2 ee

Déformation instantanée: ee
temps
Pathologie du béton
FATIGUE DU BETON
Origines des
smax / fc désordres P = a sin wt

+
++ +
+ + +
++ + +
0.5 +
+

Nbre de cycles
107
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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