Delphine pour memoire

Didier Daenninckx
Compte rendu critique
Ce texte d’ histoire, intitule « Delphine pour memoire »,
extrait de l’reuvre « Actualite de l’emigration », paru en
1987 a Paris. L’auteur, Didier Daeninckx, y evoque des
evenements en rapport avec la guerre I’Algerie et qui se
sont deroules a Paris entre 1961 et 1962. Le scripteur
temoigne d’ une realite vecue et exprime ce qu’il a
ressenti au moment des faits.
Il commence d’abord par evoquer des souvenirs .Il se
jette dans son enfance et projette successivement des
scenes inoubliables : I’humiliation d’un Algerien inconnu
par deux policiers franpais ; I’abat de deux jeunes Italiens
dans un barrage ; assassinat de Delphine Renard ainsi
que la perte de Suzanne Martorelle a Charonne. Ensuite
dans la deuxieme partie du texte, l’auteur manifeste son
grand etonnement devant l’ampleur d’un drame qu’il lui a
fallu encore vingt annees pour le decouvrir. En effet, «
Delphine, personnage principal aux yeux de l’enfant de 12
ans, se retrouve instinctivement au meme titre
d’importance que des centaines d’autres victimes animant
des evenements comme le massacre du 17 octobre 1961
et la repression de la manifestation anti-OAS du 08 fevrier
1962 menes par la police de Maurice PAPON.
Pour conclure, l’auteur enumere quelques noms de
victimes qu’il tient a defendre contre l’oubli dans des
chapitres portant leurs identites pour memoire.
Le sujet aborde par l’ auteur est important et les faits
relates sont inoubliables. Je trouve que son style est
simple, les idees sont bien enchainees quant au
vocabulaire je pense qu’il est accessible a tous excepte
quelques mots comme Amnesie .
Dans son ecrit, le scripteur a dit la verite sur le vecu des
immigres en France. Un ecrit qui est d’une grande
importance et son sujet est toujours d’actualite car
personne n’a oublie et n’oublira un jour ce qui s’est passe
durant les annees de feu, ce que notre peuple a subi pour
obtenir sa liberte .Le prix paye pour que nous vivions
libres et independants.
Personnellement je trouve que l’auteur a bien traduit les
sentiments de peur, de douleur et de colere des emotions
qui font preuve de ce devoir de memoire qui montre que
l’auteur se sent oblige moralement de se souvenir de ces
crimes et de denoncer cet oubli volontaire de ces victimes