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EXPÉ RIMENTATION ET ANALYSE

DES DONNÉ ES

Dr. MOUFFOK Ch.


QUESTION DE RECHERCHE
Toute recherche a pour objectif de répondre à au moins une question dont l’intérêt
conditionne celui de l’ensemble de l’étude. Cette question doit donc être :

Pertinente par rapport au problème é tudié


 ;

Explicite pour vérifier la pertinence du protocole par rapport à


 la question ;

Réaliste pour assurer la faisabilité


 de l’étude ;

Concise pour être aisément communiquer,



HYPOTHÈ SE SCIENTIFIQUE DE TRAVAIL
Une hypothèse de travail est une proposition :

Etroitement liée à
 la question d’intérê t ou au problème étudié ;

Pouvant être confortée ou invalidée par expérimentation ou observation


Pour
 laquelle tous les efforts de recherche convergent pour faire la preuve

de validité ou son invalidité


HYPOTHÈ SE SCIENTIFIQUE DE TRAVAIL
Cette proposition peut être :

La forme affirmative de la question faisant l’objet de l’étude ;


Une réponse anticipée de cette question ;


Une solution possible du problème posé


 ;

Un mécanisme d’action présumé;


Une relation de cause à


 effet plausible
HYPOTHÈ SES STATISTIQUES
Les hypothèses statistiques sont un couple de propositions incompatibles, soumise à une
épreuve de vérité par un test statistique pour tenter de discerner la vraie de la fausse.

L’hypothèse principale ou nulle (H0) et l’hypothèse alternative ou contre hypothèse (H1)


Si H1 est acceptée, on peut raisonnablement conclure avec estimation de l’erreur;


Si H0 est acceptée, on ne peut pas conclure car :


Soit cette hypothèse est vraie ;

Soit l’information est insuffisante pour montrer qu’elle est fausse


HYPOTHÈ SES STATISTIQUES
L’hypothèse nulle correspond habituellement à une
absence de différence, de corrélation, de tendance,
etc, ou une différence, corrélation ou tendance
observée, explicable par le seul jeu du hasard,
NOTION DE REPRODUCTIBILITE ET VALIDITE
Toute étude scientifique doit présenter trois propriétés
essentielles :

 La reproductibilité des résultats

La validité interne de l’étude

Et la validité externe


NOTION DE REPRODUCTIBILITE ET VALIDITE
Reproductibilité :

La reproductibilité des résultats se rapporte à la possibilité d’obtenir


des ré sultats similaires de tirer des conclusions identiques si l’on
ré pè te l’étude dans des conditions semblables,

Des ré sultats non reproductible sont de toute évidence fragiles.

La reproductibilité est estimé e par la part de la variance expliqué e par


les facteurs inclus dans le modèle statistique
NOTION DE REPRODUCTIBILITE ET VALIDITE
Validité interne :

La validité interne se rapporte à la capacité intrinsèque d’un protocole de prévenir


l’émergence d’hypothèse rivales.

Les résultats répondent alors sans ambiguïté à la question posé, et aucune autre
réponse, hypothèse ou biais de construction ne peuvent expliquer les résultats
observés.

Si les résultats peuvent être interprétés de multiples façons, l’étude manque de


validité interne.
NOTION DE REPRODUCTIBILITE ET VALIDITE
Validité externe :

La validité externe se rapporte à la capacité intrinsèque d’un protocole


de pouvoir généraliser les résultats.

Plus les résultats s’appliquent à des conditions particulières, plus la


validité externe est faible.

Pour que l’étude soit fiable, aussi bien la validité interne et externe
soient meilleures souvent difficiles.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE
Les é tudes peuvent être classé es en nombreuses catégories selon les critè res de
classification utilisé s. Souvent le choix du type d’étude dé pend des objectifs et de la
faisabilité .

Les critères de choix du type d’é tude sont les suivants :

 La finalité de l’é tude ;

 L’approche mise en œuvre ;

 L’intervention ou non sur le système en fonction ;

Et la fenê tre du temps.


CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix de la finalité
É TUDE DESCRIPTIVE É TUDE EXPLICATIVE
Elle dresse un bilan ou décrit le profil ou les
Elle cherche à déterminer le rô le de certains
caractéristique d’une situation.
facteurs dans l’explication des sources ou
Elle est utilisée dans les études des inventaires
les conséquences d’un problème.
fauniques et floristiques, le suivi des
La recherche d’un mécanisme d’action ou
populations animales, le bilan et description
d’une filière agricole etc. des relations de cause à effet, la vérification

On
d’une hypothèse de travail ou d’un principe
cherche à travers des études une image
fidèle et précise d’une situation. sont des exemples d’étude explicatives.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix de l’approche

É TUDE CONFIRMATIVE
É TUDE EXPLORATOIRE
A
A pour finalité de confirmer ou invalider une
pour finalité d’explorer plusieurs pistes de
recherche afin de dé terminer les plus prometteuses. hypothèse de travail.
Elle permet donc de géné rer des hypothèses de Elle cherche donc à apporter les preuves de la
travail que les vérifier.
véracité de l’hypothèse.

É TUDE DE VALIDITE DE CONCEPT METHODOLOGUIQUE


Elle mis en œuvre pour vé rifier si un nouveau concept ou une nouvelle straté gie sont confortés par quelques
élé ments de preuves ou pour préparer un protocole d’étude confirmative.

Elle cherche : des indices de plausibilité d’un concept (Validité de concept), à mettre au point ou valider un outil
(Méthodologie), ou encore à obtenir des informations (variance, corrélation, distribution) (Etude préliminaire)
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix d’intervention
É TUDE EXPERIMENTALE
Elle repose sur l’expérimentation, c-à -d sur l’intervention É TUDE QUASI-EXPERIMENTALE
volontaire sur un système en fonction pour en observer les Elle repose sur l’intervention sur un système en fonction.

effets. Mais elle ne remplisse pas toutes les exigences de


L’expérimentateur modifie par intervention les niveaux ou l’approche expérimentale.
modalités des facteurs étudiés
L’intervention n’est pas souvent contrô lé par le chercheur
L’approche expérimentale s’avère la plus appropriée pour
mettre en évidence les relations de cause à effet.

É TUDE OBSERVATIONNELLE
Elle repose sur la description d’un système en fonction.

La réalité est observée et mesurée telle qu’elle se pré sente à l’observateur sans aucune intervention.

Le chercheur recueille le phénomène d’inté rêt ainsi que les facteurs décrivant la situation pour obtenir une image fidèle et précise de la population
ou phénomène étudié.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix de la période de temps
É TUDE TRANSVERSALE
É TUDE LONGITUDINALE
Consiste à photographier à un moment donné
Elle est conduite dans une plage de temps où la
une ou plusieurs situations.
situation étudiée évolue tant sur le plan du
La période du temps nécessaire à la collecte
phénomène à expliquer que sur celui des
d’information est trop courte.
facteurs pouvant l’expliquer.
L’étude ne dépend que des ressources Les observations peuvent être effectuées en
disponible. continue ou à différentes occasions.
Aucun suivi temporel n’est assuré
Sur la plage du temps : L’étude longitudinale est
L’avantage est sa courte durée mais c’est soit prospective, rétrospective ou ambispective
difficile de vérifier les hypothèses évoquées.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix de la période de temps
É TUDE LONGITUDINALE PROSPECTIVE É TUDE LONGITUDINALE RÉ TROSPECTIVE
Se situe avant toute intervention sur le système pour en
Elle se situe après la survenue du phénomène étudié et
étudier les effets ou avant la survenue de phénomènes sur
après l’action des facteurs explicatifs.
lesquels porteront les observations.
Elle peut couvrir une période très longue
Les informations recueilles permettront de tracer l’évolution
des évènements dans le futur Le contrô le des facteurs de confusion n’est alors que
Elle permet d’estimer des délais, des durées d’actions ou statistique
d’autres paramètres liés au temps.

É TUDE LONGITUDINALE AMBISPECTIVE


Elle est à la fois rétrospective et prospective

Elle débute à moment ou a déjà commencé l’action des facteurs


EXPÉ RIMENTATION
Définition :
 L’expérimentation est l’emplois systémique de l’expérience scientifique.
 Provoquer un phénomène en vue d’en étudier les conséquences
 En expérimentation, on cherche à comparer les effets des différents traitements sur une
population expérimentale.

Caractéristiques et Conditions

 La caractéristique essentielle de l’expérimentation est de créer des conditions contrô lées


 Maîtrise du contexte
 Organisation de l’expérience

Approche :
 É laboration d’un protocole expérimental
 La démarche de l’expérimentation est donc rigoureusement analytique
PRINCIPE D’EXPÉ RIMENTATION
Pour assurer la validité de l’analyse statistique des données d’expérimentation, trois principes
doivent impérativement être appliqués :

 LA RANDOMISATION : l’allocation des traitements aux unités expérimentales doit être faite par
un tirage aléatoire.
 LA RÉ PÉ TITION : chaque traitement doit être affecté à plusieurs unités , afin de pouvoir estimer
l’erreur expérimentale.
 LE CONTRÔ LE DE L’ERREUR : il faut réduire la part non contrô lée de l’expérience, donc
diminuer l’erreur expérimentale. On appelle erreur expérimentale ou erreur résiduelle la
somme des erreurs unitaires (erreurs due à l’hétérogénéité des unités expérimentales) et de
l’erreur technique.
PRINCIPE D’EXPÉ RIMENTATION
Pourquoi la randomisation

 Elle permet d'obtenir des estimations non biaisées de la variabilité résiduelle et de l'influence
des traitements (Validity of estimate) c-à d d’éviter tous biais plus ou moins conscient.
 En terme mathématique, elle permet d’assurer que l’erreur unitaire est d’espérance nulle.
 La randomisation n’annule pas l’erreur, elle permet d’éviter qu’elle soit systématique.

 La randomisation doit être faite indépendamment pour chaque essai.


 À chaque plan d’expérience correspond une procédure de randomisation spécifique
PRINCIPE D’EXPÉ RIMENTATION

Le contrô le de l’erreur

 Le contrô le local (Local control, aussi qualifié ailleurs de blocking) a pour but, comme la
répétition, d'augmenter la précision de l'expérience.

 Ce « contrô le local » peut être réalisé par l'utilisation de divers dispositifs expérimentaux tels
que des blocs, c'est-à -dire des ensembles d'unités expérimentales voisines ou aussi
semblables que possible, etc.
PRINCIPE D’EXPÉ RIMENTATION
Pourquoi les répétitions

 Leur rô le est de permettre d’évaluer la part de l’erreur expérimentale dans la construction de

l’observation. Elle a aussi pour objectif d’estimer de la variabilité résiduelle (Estimate of error),

c'est-à -dire de la variabilité qui n'est pas liée aux traitements eux-mêmes, et simultanément,

d'augmenter la précision de l'expérience (Diminution of error).

 Sans répétitions, on peut pas distinguer l’effet dû au traitement de l’erreur expérimentale

 Il est nécessaire d’avoir une erreur expérimentale aussi petite que possible
PROTOCOLE EXPÉ RIMENTAL

Recette de cuisine
 Thème, objectifs de l’essai
 Facteurs et traitements retenus
 Dispositif expérimental (plan d’expérience)
 Conduite de l’essai
 Observations à réaliser
 Budget
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
 Facteurs (étudiés, aléatoires, contrô lé s)
 Facteurs étudiés (qualitatifs, quantitatifs)
 Facteurs aléatoires
 Variante ou niveau d’un facteur
 Traitement et ré pétition
 Réponse
 Hétérogé né ité et variance expérimentale
 Unité expé rimentale
 Dispositif expérimental
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
 Facteurs (étudiés, aléatoires, contrôlés)
 Toute série d’éléments de même nature qui peuvent être comparés au cours d’une
expérimentation.
 Un facteur est un paramètre, ou un état, qui agit sur une mesure étudiée.
 Exemples : En zootechnie : un type d’alimentation agit sur la teneur en matière grasse du lait
produit par des vaches.
 En agronomie : une dose d’engrais agit sur le rendement d’une culture.
 Les facteurs d’une étude sont les paramètres susceptibles d'influencer sur une réponse étudiée
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Facteurs (étudiés, aléatoires, contrôlés)

 Facteurs étudiés : facteurs introduits volontairement, dont on fait varier les modalités pour étudier leurs
effets.
 Facteurs aléatoires :
 Contrô lable : facteurs liés au milieu et à la manière d’opérer, dont on peut maîtriser les variations à l’aide
d’un dispositif expérimental particulier qui pourraient être source d’une variance résiduelle plus
importante (Saison, Race, Age, pente, gradient de fertilité,….) .
 Non contrô lable : (non maîtrisés) mais souvent identifiables (conditions météorologiques, variations
d’humidité et de température dans un local d’élevage, …), Ces paramètres, inhérents au milieu, au
matériel expérimental et à la manière d’opérer sont responsables de fluctuations aléatoires de la mesure
étudiée.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION

Les facteurs étudiés


 Facteur étudié qualitatif
 Ne peut être classé à priori
 Le nombre de modalité est limité
 ex : les races animales, les saisons, type d’aliment et variétés dans un essai.
 Facteur étudié quantitatif
 Peut être classé à priori (numérique)
 Nombre de modalité important (quantitatif)
 ex : doses d’un nutriment, quantité de fertilisant, etc.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION

VARIANTE OU NIVEAU D'UN FACTEUR

 Un niveau de facteur ou variante représente la valeur (quantitative ou qualitative) de la modalité que prend
ce facteur au cours d’une expérimentation.

 Exemple : si on étudie l’influence de l’apport azoté sur un rendement, et que l’on propose de tester 3
quantités d’apport, on dira que le facteur « apport azoté » est à 3 niveaux.

 Le terme de variante s’applique de préférence à un facteur qualitatif (différents Aliments) alors que le terme
de niveau convient mieux aux facteurs quantitatifs (Doses d’un nutriment).
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Traitement et répétition
 Le traitement correspond à toute combinaison de différentes modalités, niveaux ou variantes de facteurs
étudiés.
 Ex : essai comparatif de 3 Aliments avicoles
 1 facteur étudié = Aliments avicoles = 3 variantes du facteur étudié
= 3 traitements
 Dans le cas le plus simple, à 1 facteur étudié, le traitement correspond à la modalité du facteur appliquée à
l’unité expérimentale.
 Dans le cas de plusieurs facteurs, le traitement correspond à la combinaison des modalités des facteurs
étudiés.
 Un facteur à 3 variantes donne 3 traitements à appliquer. Deux facteurs F1 et F2, respectivement à 3 et 2
modalités, donnent 6 (= 3x2) traitements à appliquer
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Traitement et répétition

 Il est impossible d’interpréter un résultat si l’expérience ne comporte qu’une seule unité expérimentale par

traitement. Au moins deux observations par traitement

 On pourrait conclure à une différence entre 2 traitements à ce qui correspond en réalité à une hétérogénéité

entre 2 unités expérimentales.

 Dans les essais simples (à un facteur) les répétitions sont apparentes : on prévoit des répétitions pour

chaque modalité du facteur

 Par contre si on étudie 3 facteurs à plusieurs niveaux, toutes les combinaisons étant présentes, même si on

dispose que d’un seul résultat par traitement. l’effet de chaque facteur sera estimé plusieurs fois.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Réponse ou observation

 Une réponse, variable mesurée, notée Y est le résultat de l'expérience.

 Selon les types d’expérimentation étudiés, la réponse est souvent quantitative (rendement laitier, coû t de

production, nombre de parasites, quantité de matière sèche, poids….) mais peut être aussi qualitative

(Fertilité, prévalence…..)

 Pour les essais au champ, lorsque la mesure ne concerne pas l’ensemble de la parcelle, elle doit porter sur

un échantillon dont la taille et le mode d’échantillonnage sont fixés préalablement.


TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Réponse

 L’hétérogénéité est une source de variation de la réponse, elle peut être liée au milieu, au matériel
expérimental ou aux interventions (pratiques culturales…).

 Le sol, par exemple, présente une hétérogénéité sur des caractéristiques pédologiques, topographiques et
culturales parfois très importantes entre des endroits très proches (erreurs dues à la différence de
profondeur de sol, à la pente…).

 Le matériel végétal ou animal présente aussi une variabilité génétique (impuretés dans le génotype se
traduisant par des irrégularités dans la productivité) ou physiologique (variation de poids au cours d’une
journée...).
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Réponse
 Si ces sources d’hétérogénéité ne peuvent pas être mises sous contrô le, elles constitueront l’erreur
expérimentale représentée par la variance expérimentale, appelée aussi variance résiduelle ou variance
aléatoire, souvent notée CMr
 Remarque : On peut évaluer la variabilité de l’échantillon en réalisant un essai à blanc sur des unité
expérimentales, par exemple :
 On peut mesurer le rendement d’une culture sur plusieurs parcelles,
 On détermine le coefficient de variation (CV = 100 * x/ m),
 Si CV < 10% (on tolère une plus grande valeur dans certains domaines) on admettra l’homogénéité des
parcelles
 Sinon on peut éliminer les parcelles responsables de l’hétérogénéité et redéfinir un échantillon plus
homogène.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
L’unité expérimentale
 L’unité expérimentale est l’élément de base de l’expérimentation.
 On applique à chaque unité un traitement (modalité d’un facteur ou combinaison de modalités de plusieurs
facteurs).
 On mesure sur chaque unité expérimentale une ou plusieurs réponses.
 En agronomie : l’unité de base peut être une parcelle, une plante, un groupe de plantes ou une partie de
plante.
 En grandes cultures la dimension de l’unité expérimentale est de l’ordre de l’are à une dizaine d’ares.
 En zootechnie : l’unité de base peut être un animal, un groupe d’animaux ou une partie d’un animal par
exemple.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION

L’unité expérimentale : Caractéristiques

 Elle est traitée individuellement

 Elle fait l’objet d’au moins une observation

 Elle est considéré e individuellement lors de l’examen des résultat


TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION

Dispositif expérimental
 Est la manière par laquelle les traitements sont affectés aux unités expérimentales
 Caractéristiques
 Répartition particulière et caractéristique
 Permet d’étudier un ou plusieurs facteurs
 Permet de contrô ler de 0 à plusieurs facteurs aléatoires en fonction de ses
caractéristiques
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION

Dispositif expérimental
Dans un dispositif expérimental on définit :
 L’unité expérimentale,
 Le nombre de facteurs,
 Le nombre de variantes par facteur,
 Le nombre de traitements,
 Le nombre de sources d’hétérogénéité,
 La nécessité des répétitions
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION

Choix du dispositif expérimental


Il est fonction :
 Du nombre de facteurs étudiés
 Du nombre de gradients d’hétérogénéité
 Des contraintes liées à l’expérimentation (mise en place, conduite, observations…
Les dispositifs expérimentaux classiques

 1 facteur étudié + aucun gradient d’hétérogénéité = dispositif en randomisation totale

 2 facteurs étudiés + aucun gradient d’hétérogénéité = dispositif factoriel

 1 facteur étudié + 1 gradient d’hétérogénéité = dispositif en bloc (Fisher)

 1 facteur étudié + 2 gradients d’hétérogénéités ⊥ = dispositif en carré latin

 2 facteurs étudiés + 1 gradient d’hétérogénéité = dispositif factoriel en bloc

 2 facteurs étudiés + 1 gradient d’hétérogénéité + 1 contrainte expérimentale = dispositif

en split-plot
Dispositif à randomisation totale (CRD)

 1 facteur étudié + aucun gradient d’hétérogénéité

 La forme du dispositif et la disposition des traitements est entièrement aléatoire.

 Ce dispositif est peu utilisé en expérimentation agronomique.

 Son avantage est la faisabilité (facile à réaliser)

 Son inconvénient est le faible contrô le de l’erreur.

 Il est utilisé souvent si l’erreur est totalement maitrisé (Expériences en laboratoire, sous serres en

verre et en batterie d’élevage avicole.


Dispositif à randomisation totale (CRD) : Principe

Principe

 On considère un champs expérimental de N unités (individus) et un facteur de t modalités (traitements).


 On fixe n1, n2, …nt les nombres d’unités expérimentales auxquelles seront affectés les traitements 1, 2, ..t
où N = n1 + n2 + …nt).
 Le dispositif est dit e randomisation totale si l’affectation des traitements se fait par un tirage aléatoire.
 Le tirage est réalisé par :
 La méthodes des papiers numérotés des traitements et unités expérimentales
 Un générateurs des nombres aléatoires par un ordinateurs
 Utilisation des tables de nombres aléatoires
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Mise en œuvre
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle mathé matique

 où εij est l'erreur résiduelle faite sur la je répétition du traitement i. On suppose que Ε (εij) = 0, var (εij) = σ 2
et les εij sont indépendantes entre elles.
 Ces erreurs, elles dues à l'hétérogénéité des unités expérimentales et à la mesure.
 Pour décider de l'hypothèse à retenir (H0 : les αi sont tous nuls ou H1 : les αi ne sont pas tous nuls), on fait ce
que l'on appelle de l'analyse de variance :
 On estime la dispersion des effets des traitements, elle sera d'autant plus grande que les αi seront
différents ;
 On estime la dispersion due aux fluctuations aléatoires, qui sert de base de référence ; elle sera d'autant
plus grande que les résidus seront grands ; - et on compare ces deux dispersions.
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique

 Le modèle statistique s’écrit comme suite :


 Variation totale est expliquée par la variation du au traitement appliqué et la variation dû au
hasard
 +

 = = =-
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique

 Les moyennes des carrés sont calculés par division des SCE sur les ddl

 +

=
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique

Calcul des moyennes des carrés


Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique

 Calcul du test statistique : Le test appliquée est celui de Fisher


Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique

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