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DES DONNÉ ES
Etroitement liée à
la question d’intérê t ou au problème étudié ;
Pour
laquelle tous les efforts de recherche convergent pour faire la preuve
Les résultats répondent alors sans ambiguïté à la question posé, et aucune autre
réponse, hypothèse ou biais de construction ne peuvent expliquer les résultats
observés.
Pour que l’étude soit fiable, aussi bien la validité interne et externe
soient meilleures souvent difficiles.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE
Les é tudes peuvent être classé es en nombreuses catégories selon les critè res de
classification utilisé s. Souvent le choix du type d’étude dé pend des objectifs et de la
faisabilité .
On
d’une hypothèse de travail ou d’un principe
cherche à travers des études une image
fidèle et précise d’une situation. sont des exemples d’étude explicatives.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix de l’approche
É TUDE CONFIRMATIVE
É TUDE EXPLORATOIRE
A
A pour finalité de confirmer ou invalider une
pour finalité d’explorer plusieurs pistes de
recherche afin de dé terminer les plus prometteuses. hypothèse de travail.
Elle permet donc de géné rer des hypothèses de Elle cherche donc à apporter les preuves de la
travail que les vérifier.
véracité de l’hypothèse.
Elle cherche : des indices de plausibilité d’un concept (Validité de concept), à mettre au point ou valider un outil
(Méthodologie), ou encore à obtenir des informations (variance, corrélation, distribution) (Etude préliminaire)
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix d’intervention
É TUDE EXPERIMENTALE
Elle repose sur l’expérimentation, c-à -d sur l’intervention É TUDE QUASI-EXPERIMENTALE
volontaire sur un système en fonction pour en observer les Elle repose sur l’intervention sur un système en fonction.
É TUDE OBSERVATIONNELLE
Elle repose sur la description d’un système en fonction.
La réalité est observée et mesurée telle qu’elle se pré sente à l’observateur sans aucune intervention.
Le chercheur recueille le phénomène d’inté rêt ainsi que les facteurs décrivant la situation pour obtenir une image fidèle et précise de la population
ou phénomène étudié.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix de la période de temps
É TUDE TRANSVERSALE
É TUDE LONGITUDINALE
Consiste à photographier à un moment donné
Elle est conduite dans une plage de temps où la
une ou plusieurs situations.
situation étudiée évolue tant sur le plan du
La période du temps nécessaire à la collecte
phénomène à expliquer que sur celui des
d’information est trop courte.
facteurs pouvant l’expliquer.
L’étude ne dépend que des ressources Les observations peuvent être effectuées en
disponible. continue ou à différentes occasions.
Aucun suivi temporel n’est assuré
Sur la plage du temps : L’étude longitudinale est
L’avantage est sa courte durée mais c’est soit prospective, rétrospective ou ambispective
difficile de vérifier les hypothèses évoquées.
CHOIX DU TYPE D’ETUDE : Choix de la période de temps
É TUDE LONGITUDINALE PROSPECTIVE É TUDE LONGITUDINALE RÉ TROSPECTIVE
Se situe avant toute intervention sur le système pour en
Elle se situe après la survenue du phénomène étudié et
étudier les effets ou avant la survenue de phénomènes sur
après l’action des facteurs explicatifs.
lesquels porteront les observations.
Elle peut couvrir une période très longue
Les informations recueilles permettront de tracer l’évolution
des évènements dans le futur Le contrô le des facteurs de confusion n’est alors que
Elle permet d’estimer des délais, des durées d’actions ou statistique
d’autres paramètres liés au temps.
Caractéristiques et Conditions
Approche :
É laboration d’un protocole expérimental
La démarche de l’expérimentation est donc rigoureusement analytique
PRINCIPE D’EXPÉ RIMENTATION
Pour assurer la validité de l’analyse statistique des données d’expérimentation, trois principes
doivent impérativement être appliqués :
LA RANDOMISATION : l’allocation des traitements aux unités expérimentales doit être faite par
un tirage aléatoire.
LA RÉ PÉ TITION : chaque traitement doit être affecté à plusieurs unités , afin de pouvoir estimer
l’erreur expérimentale.
LE CONTRÔ LE DE L’ERREUR : il faut réduire la part non contrô lée de l’expérience, donc
diminuer l’erreur expérimentale. On appelle erreur expérimentale ou erreur résiduelle la
somme des erreurs unitaires (erreurs due à l’hétérogénéité des unités expérimentales) et de
l’erreur technique.
PRINCIPE D’EXPÉ RIMENTATION
Pourquoi la randomisation
Elle permet d'obtenir des estimations non biaisées de la variabilité résiduelle et de l'influence
des traitements (Validity of estimate) c-à d d’éviter tous biais plus ou moins conscient.
En terme mathématique, elle permet d’assurer que l’erreur unitaire est d’espérance nulle.
La randomisation n’annule pas l’erreur, elle permet d’éviter qu’elle soit systématique.
Le contrô le de l’erreur
Le contrô le local (Local control, aussi qualifié ailleurs de blocking) a pour but, comme la
répétition, d'augmenter la précision de l'expérience.
Ce « contrô le local » peut être réalisé par l'utilisation de divers dispositifs expérimentaux tels
que des blocs, c'est-à -dire des ensembles d'unités expérimentales voisines ou aussi
semblables que possible, etc.
PRINCIPE D’EXPÉ RIMENTATION
Pourquoi les répétitions
l’observation. Elle a aussi pour objectif d’estimer de la variabilité résiduelle (Estimate of error),
c'est-à -dire de la variabilité qui n'est pas liée aux traitements eux-mêmes, et simultanément,
Il est nécessaire d’avoir une erreur expérimentale aussi petite que possible
PROTOCOLE EXPÉ RIMENTAL
Recette de cuisine
Thème, objectifs de l’essai
Facteurs et traitements retenus
Dispositif expérimental (plan d’expérience)
Conduite de l’essai
Observations à réaliser
Budget
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Facteurs (étudiés, aléatoires, contrô lé s)
Facteurs étudiés (qualitatifs, quantitatifs)
Facteurs aléatoires
Variante ou niveau d’un facteur
Traitement et ré pétition
Réponse
Hétérogé né ité et variance expérimentale
Unité expé rimentale
Dispositif expérimental
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Facteurs (étudiés, aléatoires, contrôlés)
Toute série d’éléments de même nature qui peuvent être comparés au cours d’une
expérimentation.
Un facteur est un paramètre, ou un état, qui agit sur une mesure étudiée.
Exemples : En zootechnie : un type d’alimentation agit sur la teneur en matière grasse du lait
produit par des vaches.
En agronomie : une dose d’engrais agit sur le rendement d’une culture.
Les facteurs d’une étude sont les paramètres susceptibles d'influencer sur une réponse étudiée
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Facteurs (étudiés, aléatoires, contrôlés)
Facteurs étudiés : facteurs introduits volontairement, dont on fait varier les modalités pour étudier leurs
effets.
Facteurs aléatoires :
Contrô lable : facteurs liés au milieu et à la manière d’opérer, dont on peut maîtriser les variations à l’aide
d’un dispositif expérimental particulier qui pourraient être source d’une variance résiduelle plus
importante (Saison, Race, Age, pente, gradient de fertilité,….) .
Non contrô lable : (non maîtrisés) mais souvent identifiables (conditions météorologiques, variations
d’humidité et de température dans un local d’élevage, …), Ces paramètres, inhérents au milieu, au
matériel expérimental et à la manière d’opérer sont responsables de fluctuations aléatoires de la mesure
étudiée.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Un niveau de facteur ou variante représente la valeur (quantitative ou qualitative) de la modalité que prend
ce facteur au cours d’une expérimentation.
Exemple : si on étudie l’influence de l’apport azoté sur un rendement, et que l’on propose de tester 3
quantités d’apport, on dira que le facteur « apport azoté » est à 3 niveaux.
Le terme de variante s’applique de préférence à un facteur qualitatif (différents Aliments) alors que le terme
de niveau convient mieux aux facteurs quantitatifs (Doses d’un nutriment).
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Traitement et répétition
Le traitement correspond à toute combinaison de différentes modalités, niveaux ou variantes de facteurs
étudiés.
Ex : essai comparatif de 3 Aliments avicoles
1 facteur étudié = Aliments avicoles = 3 variantes du facteur étudié
= 3 traitements
Dans le cas le plus simple, à 1 facteur étudié, le traitement correspond à la modalité du facteur appliquée à
l’unité expérimentale.
Dans le cas de plusieurs facteurs, le traitement correspond à la combinaison des modalités des facteurs
étudiés.
Un facteur à 3 variantes donne 3 traitements à appliquer. Deux facteurs F1 et F2, respectivement à 3 et 2
modalités, donnent 6 (= 3x2) traitements à appliquer
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Traitement et répétition
Il est impossible d’interpréter un résultat si l’expérience ne comporte qu’une seule unité expérimentale par
On pourrait conclure à une différence entre 2 traitements à ce qui correspond en réalité à une hétérogénéité
Dans les essais simples (à un facteur) les répétitions sont apparentes : on prévoit des répétitions pour
Par contre si on étudie 3 facteurs à plusieurs niveaux, toutes les combinaisons étant présentes, même si on
dispose que d’un seul résultat par traitement. l’effet de chaque facteur sera estimé plusieurs fois.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Réponse ou observation
Selon les types d’expérimentation étudiés, la réponse est souvent quantitative (rendement laitier, coû t de
production, nombre de parasites, quantité de matière sèche, poids….) mais peut être aussi qualitative
(Fertilité, prévalence…..)
Pour les essais au champ, lorsque la mesure ne concerne pas l’ensemble de la parcelle, elle doit porter sur
L’hétérogénéité est une source de variation de la réponse, elle peut être liée au milieu, au matériel
expérimental ou aux interventions (pratiques culturales…).
Le sol, par exemple, présente une hétérogénéité sur des caractéristiques pédologiques, topographiques et
culturales parfois très importantes entre des endroits très proches (erreurs dues à la différence de
profondeur de sol, à la pente…).
Le matériel végétal ou animal présente aussi une variabilité génétique (impuretés dans le génotype se
traduisant par des irrégularités dans la productivité) ou physiologique (variation de poids au cours d’une
journée...).
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Réponse
Si ces sources d’hétérogénéité ne peuvent pas être mises sous contrô le, elles constitueront l’erreur
expérimentale représentée par la variance expérimentale, appelée aussi variance résiduelle ou variance
aléatoire, souvent notée CMr
Remarque : On peut évaluer la variabilité de l’échantillon en réalisant un essai à blanc sur des unité
expérimentales, par exemple :
On peut mesurer le rendement d’une culture sur plusieurs parcelles,
On détermine le coefficient de variation (CV = 100 * x/ m),
Si CV < 10% (on tolère une plus grande valeur dans certains domaines) on admettra l’homogénéité des
parcelles
Sinon on peut éliminer les parcelles responsables de l’hétérogénéité et redéfinir un échantillon plus
homogène.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
L’unité expérimentale
L’unité expérimentale est l’élément de base de l’expérimentation.
On applique à chaque unité un traitement (modalité d’un facteur ou combinaison de modalités de plusieurs
facteurs).
On mesure sur chaque unité expérimentale une ou plusieurs réponses.
En agronomie : l’unité de base peut être une parcelle, une plante, un groupe de plantes ou une partie de
plante.
En grandes cultures la dimension de l’unité expérimentale est de l’ordre de l’are à une dizaine d’ares.
En zootechnie : l’unité de base peut être un animal, un groupe d’animaux ou une partie d’un animal par
exemple.
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Dispositif expérimental
Est la manière par laquelle les traitements sont affectés aux unités expérimentales
Caractéristiques
Répartition particulière et caractéristique
Permet d’étudier un ou plusieurs facteurs
Permet de contrô ler de 0 à plusieurs facteurs aléatoires en fonction de ses
caractéristiques
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
Dispositif expérimental
Dans un dispositif expérimental on définit :
L’unité expérimentale,
Le nombre de facteurs,
Le nombre de variantes par facteur,
Le nombre de traitements,
Le nombre de sources d’hétérogénéité,
La nécessité des répétitions
TERMINOLOGIES D’EXPÉ RIMENTATION
en split-plot
Dispositif à randomisation totale (CRD)
Il est utilisé souvent si l’erreur est totalement maitrisé (Expériences en laboratoire, sous serres en
Principe
où εij est l'erreur résiduelle faite sur la je répétition du traitement i. On suppose que Ε (εij) = 0, var (εij) = σ 2
et les εij sont indépendantes entre elles.
Ces erreurs, elles dues à l'hétérogénéité des unités expérimentales et à la mesure.
Pour décider de l'hypothèse à retenir (H0 : les αi sont tous nuls ou H1 : les αi ne sont pas tous nuls), on fait ce
que l'on appelle de l'analyse de variance :
On estime la dispersion des effets des traitements, elle sera d'autant plus grande que les αi seront
différents ;
On estime la dispersion due aux fluctuations aléatoires, qui sert de base de référence ; elle sera d'autant
plus grande que les résidus seront grands ; - et on compare ces deux dispersions.
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique
= = =-
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique
Les moyennes des carrés sont calculés par division des SCE sur les ddl
+
=
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique
Dispositif à randomisation totale (CRD) : Modèle statistique