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L’ESPACE – TEMPS
CHEZ EINSTEIN
Albert EINSTEIN
Né à ULM en 1879
Mort à PRINCETON
en 1955.
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I. LA CONCEPTION DE L’ESPACE
AVANT EINSTEIN (1687 1887).
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I. LA CONCEPTION DE L’ESPACE
AVANT EINSTEIN.
- A) La mécanique et la thermodynamique.
- B) L’électromagnétisme et l’optique.
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Isaac Newton (1642 – 1727)
Johannes Kepler
(1571 – 1630) Galileo Galilei
(1564 – 1642)
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I.1.A La mécanique et la thermodynamique
𝑑 ⃗𝑣 ⃗
La théorie de NEWTON : 𝑚 =𝐹
𝑑𝑡
Δ ( 𝜙 )=− 4 𝜋 G 𝜌
ìï x ' = x - vt
ïï
• Un temps absolu ïï y ' = y
• Principe d’invariance galiléenne í
• Transformation de Galilée ïï z ' = z
ïï
ïî t ' = t
ds 2 = dx 2 + dy 2 + dz 2
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James Clerck Maxwell
Augustin (1831 - 1879 )
Fresnel
(1788 - 1827 )
Thomas
Young
(1773 - 1829 )
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I.1.B L’électromagnétisme et l’optique.
La théorie de MAXWELL :
Lumière = OEM
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I. LA CONCEPTION DE L’ESPACE
AVANT EINSTEIN.
○ B : le problème de l’observateur en
électromagnétisme.
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I.2.A L’hypothèse de l’éther.
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I.2.B Le problème de la covariance :
changement de référentiel en EM.
· Les lois de la mécanique sont invariantes par la
transformation de Galilée.
Or …. ⃗
𝐹𝐸 ⃗
𝐹𝐸
q + q + ⃗
𝑣
⃗
𝐹𝐵
⃗𝐹𝐵
q + q + ⃗
𝑣
⃗
𝐹𝐸 ⃗𝐹𝐸
(a) (b)
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I.2.B Le problème de la covariance :
changement de référentiel en EM.
· L’équation des ondes n’est pas invariante par la
transformation de Galilée.
De :
On obtient : !!!
11
I.2.B Le problème de la covariance :
changement de référentiel en EM.
• L’expérience de Michelson et Morley
12
• L’expérience de Michelson et Morley
2 1
⇓
Déplacement des
Sp
L0 franges dans la lunette
15
I.3.A. L’interprétation de l’expérience
de Michelson et Morley.
√
2
𝑣
𝐿 0 ⇢ 𝐿0 1− 2
𝑐
Ainsi
16
I.3.B. La transformation de Lorentz.
{
y y' ′
𝑥 =𝛾 ( 𝑥 − 𝑣𝑡 )
⃗𝑣 𝑦′= 𝑦
événement 𝑧 ′= 𝑧
x'
′
𝑡 =𝛾 𝑡 −
(𝑣𝑥
𝑐
2 )
x
avec
x'
x
18
II. EINSTEIN ET LA RELATIVITÉ
RESTREINTE (1905).
19
B. Le principe de la constance de la
vitesse de la lumière.
20
II. EINSTEIN ET LA RELATIVITÉ
RESTREINTE (1905).
A. Le problème de la simultanéité.
B. La dilatation du temps.
C. La contraction des longueurs.
21
A : Le problème de la simultanéité
22
23
B : Une horloge à lumière élémentaire.
2L 0 2L 0
Dt ' = T0 = Dt = T =
c 2
c 1- v
T = gT 0 c2
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C : La contraction des longueurs.
Dans le référentiel S’
L = D x ' = vD t '
Dans le référentiel S
L0 = D x = vD t L = L0 / g
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Résumé.
T mesuré dans R où l’horloge
T0 a une vitesse v
T = > T0
v 2 T0 mesuré au même point par
1-
c2 une horloge (fixe dans R0)
Dilatation du temps
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Apparence des objets du
fait de la contraction des
longueurs
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II. EINSTEIN ET LA RELATIVITÉ
RESTREINTE (1905).
3. L’équivalence masse - énergie
2
Énergie totale E = gmc
r r
Quantité de mouvement p = gmv
2 2 2 2 2
Triangle des énergies E = (mc ) + p c
Énergie au repos E 0 = mc 2
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L’essai Trinity le 16
juillet 1945, quelque
part au Nouveau
Mexique….
…en attendant un
certain 06 aout
1945…
…Hiroshima…
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30
II. LA RELATIVITÉ RESTREINTE
: CONCLUSION PROVISOIRE.
Le modèle d’espace – temps de la
relativité restreinte.
MINKOWSKI (1864 – 1909)
æ1 0 0 0 ö
çç ÷
÷
çç 0 - 1 0 0 ÷ ÷
÷
gmn = çç ÷
çç 0 0 - 1 0 ÷ ÷
÷
çç ÷
çè 0 0 0 - 1 ø÷
÷
2 2 2 2 2
ds = (cdt ) - dx - dy - dz
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Les limitations et les insuffisances du
modèle.
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III. EINSTEIN ET LA RELATIVITÉ GÉNÉRALE (1911 –
1916).
1. Le principe d’équivalence.
33
III. 1. Le principe d’équivalence
• Leprincipe d’équivalence « faible » ; l’expérience
d’Eötvös
m inerte = m pesante
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III. 2. Courbure de l’espace.
• Les caractéristiques d’un espace « plat »
(Euclidien)
S µ R2 a
R b
p
L = 2p R a + b =
2
2
S = pR
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Autres exemples d’espaces « plats »
36
Un exemple de surface à courbure positive
S croît
moins
vite
que R²
37
Un exemple de surface à courbure négative
S croît
plus
vite
que R²
38
Chaque espace a
sa courbure
39
III. 3. Quelles équations pour quel champ ?
Quand la géométrie dépend des conditions physiques
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Les observations de A : Les observations de B :
• Les règles sur la circonférence • Les règles sur la circonférence
sont contractées. sont contractées.
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• Le principe d’équivalence « fort » entre
forces d’inertie et forces de gravitation.
r r
g = -a
• Les rayons lumineux sont courbés
par la gravité
f
L
gL
f » 2
2c
• Ralentissement du temps dans un champ
de gravitation
43
…Quand les mathématiques s’en mêlent…
44
Les équations d’Einstein pour le champ
de gravitation (1915)
• Ladistribution de matière, donnée a priori impose la
structure de l’espace – temps, c’est-à-dire sa courbure.
45
Les succès théoriques de la relativité
générale
Novembre - décembre 1915 :
46
Un test attendu
par tous
L’éclipse de soleil
du 29 mai 1919 à
Sobral (Brésil)
47
Modulation gravitationnelle des
fréquences des sources lumineuses
Expérience réalisée en
1960 par Pound et Rebka
n0
n =
GM
1+
R c2
n Z si R ]
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III. 4. D’Einstein aux trous noirs
2GM
RC =
c2
50
L’illusion newtonienne
des forces de gravitation
Pour Newton :
déviations de la ligne droite par les
forces de gravitation
Pour Einstein :
Particules suivant librement les
géodésiques d’une géométrie
courbe
51
Les trous noirs : un lien entre deux
univers…
52
…ou deux régions différentes du
même univers ?...
53
EN GUISE DE
CONCLUSION.
La relativité générale à l’épreuve des faits :
des succès inégalés.
• L’histoire de l’univers.
Dossier Hors Série Pour la Science, oct, déc 2004.