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Chap.

II :
DUALITE ONDE-CORPUSCULE: LIMITES DE
LA PHYSIQUE CLASSIQUE
I) Cadre de la théorie classique :

Introduction
La physique élaboré jusqu’au dix-neuvième siècle est nommée physique classique. Elle se
basait sur deux disciplines fondamentales :

• la mécanique newtonienne débutée par Galilée et mise au point par Newton.


• la théorie électromagnétique mise au point par Maxwell.

A la fin du dix-neuvième siècle certains scientifiques avaient l’impression que la physique


constituait un édifice achevée et inébranlable.

On savait aussi qu’il reste quelques points obscurs

Parmi ces problèmes, on note l’émission du corps noir, l’instabilité de l’atome, l’émission
atomique, ...
II) Structure Corpusculaire de la Lumière:
1) Corps Noir:
Définition:
Toute enceinte isotherme, imperméable au rayonnement et parcourue par une onde
électromagnétique isotrope et homogène est appelée corps noir.

Historiquement, le corps noir est l'une des premières expériences qui a permis de
dégager le concept de quanta, et par conséquent la naissance de la mécanique
quantique.
L'expérience relative au corps noir consiste à porter à une température T une enceinte
vide isolée thermiquement. On constate alors les faits suivants:

► à l'intérieur de l'enceinte règne un rayonnement électromagnétique à spectre


continu dépendant seulement de T;

► La densité d'énergie mesurée : fonction de la fréquence  et de T


Allure expérimentale de u(T, λ) en fonction de :

La densité d’énergie u est nulle aussi bien pour les faibles longueurs d’onde que
pour les grandes longueurs d’onde. Elle présente un maximum pour une longueur
d’onde max dépendant simplement de la température .
La loi Rayleigh-Jeans

La loi Wien
Rayleigh & Jeans : (postulat)
la radiation électromagnétique émis par le corps noir est équivalent à la valeurs moyenne de l’énergie
𝐸 d’un oscillateur multiplie par le nombre d'oscillateurs 𝑁 𝜈 dont la fréquence est comprise entre 
et + d.
8𝜋𝜈 2
𝑢 𝜈, 𝑇 = 𝑁 𝜈 𝐸 = 3 𝐸
𝑐
la valeur moyenne de l’énergie mécanique d’un oscillateur harmonique est :
1
𝐸 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸𝑐 = 𝐸𝑝 = 𝑘𝑇
2
2
8𝜋𝜈
𝑢 𝜈, 𝑇 = 𝑁 𝜈 𝐸 = 3 𝑘𝑇
𝑐
c=2,9979246 108 m/s : est la célérité de la lumière dans le vide :
Contradiction avec les mesures expérimentales !!
la forme parabolique de la densité d’énergie ne reproduit pas l’allure expérimentale de 𝑢 𝜈, 𝑇 .
L'énergie totale contenue dans l'enceinte est infinie pour les faibleslongueurs d’onde :
Catastrophe de l’UV.

Max Planck (1900)


Postulat : Chaque oscillateur harmonique de fréquence  ne peut recevoir ou donner qu’un paquet
énergie 𝐸 = 𝑛ℎ𝜈; (h : constante de Planck et n un entier).
L’expression de Planck :
σ+∞ 𝑛ℎ𝜈 Τ𝑘𝑇
𝑛=0 𝑛ℎ𝜈𝑒 ℎ𝜈
𝐸 = =
σ+∞
𝑛=0 𝑒
𝑛ℎ𝜈 Τ𝑘𝑇 𝑒 ℎ𝜈 Τ𝑘𝑇 − 1
8𝜋𝜈 2 ℎ𝜈
𝑢 𝜈, 𝑇 = 𝑁 𝜈 𝐸 = 3 ℎ𝜈 Τ𝑘𝑇
𝑐 𝑒 −1
• Description parfaite des résultats expérimentaux.
• En plus, la densité d’énergie totale 𝑢 𝜈, 𝑇 est finie.

Etude asymptotique de 𝑢 𝜈, 𝑇 :
ℎ𝜈 ℎ𝜈
➢ Basses fréquences :ℎ𝜈 ≪ 𝑘𝑇  𝑒 ℎ𝜈Τ𝑘𝑇 = 1 +
𝑘𝑇
𝑒𝑡 𝑒 ℎ𝜈Τ𝑘𝑇 − 1 =
𝑘𝑇
3 2
8𝜋ℎ𝜈 1 8𝜋𝜈
𝑢 𝜈, 𝑇 = ≃ 𝑘𝑇
𝑐 3 𝑒 ℎ𝜈Τ𝑘𝑇 − 1 𝑐3
C’est l’expression de 𝑢 𝜈, 𝑇 formulée par Rayleigh et Jeans.
➢ Grandes fréquences : ℎ𝜈 ≫ 𝑘𝑇 𝑒 ℎ𝜈 Τ𝑘𝑇 − 1 ≃ 𝑒 ℎ𝜈 Τ𝑘𝑇
8𝜋ℎ𝜈 3 1 8𝜋𝜈 3 −ℎ𝜈Τ𝑘𝑇
𝑢 𝜈, 𝑇 = ≃ 3 𝑒
𝑐 3 𝑒 ℎ𝜈Τ𝑘𝑇 − 1 𝑐
Loi de déplacement de Wien en annulant la dérivée de 𝑢 𝜆, 𝑇 par rapport à  :
𝑑𝑢 𝜆, 𝑇
=0 ⟹ 𝑇𝜆𝑚𝑎𝑥 = 0
𝑑𝜆
L’énergie totale U du rayonnement à l’intérieur de la cavité est obtenue en sommant la densité
d’énergie u sur toutes les fréquences . U(T) = T 4 (loi de Stefan).
2) Effet Photoélectrique:
L’effet photoélectrique : émission d’électrons lorsqu’on irradie sous vide un métal alcalin avec un
rayonnement lumineux (fréquence  dans l’UV).
Son étude montre que l’énergie lumineuse absorbée est un quanta h qui provoquant
l’arrachement des électrons depuis l’intérieur du métal.
Montage expérimentale:

I
A

anode U
A
V
cathode
Lorsque la lumière frappe la cathode, elle fournit de l’énergie aux électrons qui
quittent la cathode et se dirigent vers l’anode. Ceci crée une intensité mesurée
par un galvanomètre - ampèremètre sensible aux très faibles intensités. Les
premières cellules fournissaient une intensité de quelques dizaines de pA.

Considérons un électron quittant la cathode.


• Si la tension est positive, il est attiré donc accéléré vers l’anode et il forme
dans le circuit un courant électrique.
• Si la tension est négative, l’électron est freiné. Deux cas se présentent :
1. Il atteint l’anode et il y a courant électrique dans le circuit ;
2. Ou bien sa vitesse s’annule avant d’atteindre l’anode et il repart vers la
cathode
I3
Allure de i :
I2
I1
V
-V0
Observation Expérimentale
Les caractéristiques dessinées sur la figure correspondent aux intensités lumineuses
I1, I2 et I3 d’une même source de lumière (même fréquence). On constate que :

1. Les valeurs de saturation du courant correspondent aux cas où tous les électrons
arrachés à la cathode sont collectes sur l’anode.

2. On observe un courant à des différences de potentiels même négatifs V < 0. Ceci


correspond au fait que certains électrons émis ont assez d’énergie cinétique pour
“remonter” le champ électrique qui leur est opposé et pour arriver à l’anode.

3. Toutefois, si une différence de potentiel trop négative est appliquée, au-delà de


-V0, plus aucun courant n’est recueilli. V0 est appelé “potentiel d’arrêt”. Il ne
dépend pas de l’intensité de la lumière incidente sur la cathode.

Si nous multiplions la valeur du potentiel d’arrêt par la charge de l’électron, nous


obtenons l’énergie cinétique maximale de l’électron arraché à la photocathode : en
effet, éjecté de la cathode avec l’énergie cinétique 𝐸𝑐,𝑚𝑎𝑥 = 𝑒𝑉𝑜 , l’électron aura juste
l’énergie cinétique nécessaire pour remonter le champ électrique jusqu’à l’anode.
L’expérience montre deux faits importants sur V0 :
Le maximum d’énergie cinétique des électrons émis, c.à.d. eV0 est indépendant de
l’intensité de la lumière monochromatique utilisée.
1 2
𝑚𝑣𝑚𝑎𝑥
2
Ou Energie cinétique

eV0 maximum

Pente = h


0

➢ Ce maximum n’est fonction que de la fréquence .


➢ La courbe expérimentale de eV0 en fonction de la fréquence est une droite dont
la pente est égal à h (constante de Planck h = 6.62410-34 Js)
1 2
➢ 𝑚𝑣𝑚𝑎𝑥 = 𝑒𝑉0 = ℎ 𝜈 − 𝜈0
2
Remarque
• Si 𝜈 < 𝜈0 pas d’effet photoélectrique alors 𝑣𝑚𝑎𝑥 = 0 et i = 0A
• Si 𝜈 > 𝜈0 l’effet photoélectrique est instantané
Ce phénomène est inexplicable en physique classique
𝐸𝑐 = ℎ𝜈 − ℎ𝜈0
Ou autrement
ℎ𝜈 = 𝐸𝑐 + ℎ𝜈0 = 𝐸𝑐 + 𝑊𝑠
𝑊𝑠 est le travail d’extraction du métal : C’est le travail nécessaire pour arracher
l’électron au métal.
Si 𝜈 < 𝜈0 l’énergie ℎ𝜈 < 𝑊𝑠 L’électron n’a pas assez d’énergie pour sortir du
métal. C’est la partie entre 0 et 𝜈0 de la courbe.
Si 𝜈 > 𝜈0 On voit apparaitre l’effet photoélectrique. 𝜈0 est la fréquence seuil de
l’effet photoélectrique.
Millikan utilise différent métaux pour vérifier la relation d’Einstein.

Il mesure la pente de la courbe V0 en fonction de 𝜈 soit 𝑒 . Il trouve la valeur de
h avec une erreur expérimental de l’ordre de 0.5%
3) Effet Compton (1923)
Phénomène de diffusion d’un photon par un électron (au repos) dans un cristal.

𝐸0 = ℎ𝜈0 , 𝑃0


Observation expérimentale:
Outils : Détecteur ( I ) & Spectromètre ( )
Rayons X incidents sont monochromatiques → 0 (0.712 Å)
Rayonnement diffusé composé de deux raies :
➢ La première avec la fréquence incidente 0,
➢ La deuxième avec la fréquence  < 0 (fonction de )!!!
➢ La différence varie comme sin2 𝜃 Τ2

Résultat Nouveau
Optique et Électromagnétisme classique : Incapable d’expliquer ce phénomène!!
(Lumière diffusée a la même fréquence que la lumière incidente)
Explication de Compton :
Le rayonnement incident n’a pas un comportement ONDULATOIRE! Mais :PAQUET DE
PHOTONS qui entre en collision avec les électrons libre du diffuseur.
Problème de choc Photon – Electron
Expression de  ?
Avant le choc :
L’électron au repos : 𝐸𝑒0 = 𝑚𝑒 𝑐 2 , 𝑣 = 0
ℎ𝜈
Le photon incident 𝐸0 = ℎ𝜈0 , 𝑃0 = 𝑐 0

Après le choc

L’électron en mouvement : 𝐸𝑒 = 𝑃𝑒2 𝑐 2 + 𝑚𝑒2 𝑐 4


ℎ𝜈′
Le photon : 𝐸 ′ = ℎ𝜈′, 𝑃′ = 𝑐

Equation de conservation de l’impulsion P.


𝑃0 = 𝑃𝑒 + 𝑃′
2 ℎ2 2
𝑃𝑒 = 𝑃0 − 𝑃′ = 2 𝜈0 + 𝜈′2 − 2𝜈0 𝜈′ cos 𝜃
2
𝑐

Equation de conservation de E
𝐸0 + 𝐸0𝑒 = 𝐸 ′ + 𝐸𝑒

ℎ𝜈0 + 𝑚𝑒 𝑐 2 = ℎ𝜈 ′ + 𝑃𝑒2 𝑐 2 + 𝑚𝑒2 𝑐 4


2 4
𝑚 𝑒 𝑐
2
ℎ𝜈0 + 𝑚𝑒 𝑐 = ℎ𝜈 + ℎ′
𝜈02 + 𝜈′2 − 2𝜈0 𝜈′ cos 𝜃 + 2

2 2 4
𝑚 𝑒 𝑐 𝑚 𝑒 𝑐
𝜈0 − 𝜈 ′ + = 𝜈02 + 𝜈′2 − 2𝜈0 𝜈′ cos 𝜃 + 2
ℎ ℎ


𝑚𝑒 𝑐 2 ′
𝜈0 𝜈 1 − cos 𝜃 = 𝜈0 − 𝜈

1 1 ℎ 2ℎ
− = 2 1 − cos 𝜃 = 2 sin2 𝜃 Τ2
𝜈′ 𝜈0 𝑚𝑒 𝑐 𝑚𝑒 𝑐

2ℎ
Δ𝜆 = 𝜆′ − 𝜆0 = sin2 𝜃 Τ2 = 2𝜆𝑐 sin2 𝜃 Τ2
𝑚𝑒 𝑐


𝜆𝑐 = = 3,86 10−13 𝑚
𝑚𝑒 𝑐
c est la longueur d’onde de Compton de l’électron.
Où λc = h =0,0242Å longueur d’onde de Compton de l’électron .
Mc
Remarques:

 10 − 2

➢ Les mesures sur le graphite : =0,02424 Å,
➢ La théorie donne 0,02426 Å. -----------------------------ACCORD.
➢  est indépendant du diffuseur et de la lumière incidente.
- Effet Photoélectrique-----------→ : Photon absorbé
- Effet Compton ----------------→ Photon à l’état final.
- La constante h : les effet quantiques sont proportionnelles à h,
On retrouve les résultats classiques si h→ 0
Conclusion
➢ Les théories classiques des ondes électromagnétiques excluent toute notion corpusculaire de
la lumière. Mais, ces théories expliquent convenablement les phénomènes ondulatoires tels
que la diffraction ou les interférences.

➢ Des expériences telles que celles que nous venons de présenter ne s’expliquent pas par
l’aspect ondulatoire de la lumière. On est amené à inventer un corpuscule lumineux :

le photon = Particule sans masse, d’énergie E=h et d’impulsion P=h/c.


III ) La structure ondulatoire des particules
matérielles
Dualité Onde – Corpuscule : (Louis de Broglie, 1924)
➢La lumière possède un double caractère : Ondulatoire et Corpusculaire.
➢Ces deux aspects sont : COMPLEMENTAIRE.
Dualité  vrai pour les Particules (électron, proton,…..)
Vérification expérimentale : Davisson & Germer (1927); Thomson (1927)
(Figures de diffraction par des électrons diffusés sur des cristaux)

Ecran

Source

D’électron

Echantillon
Ni monocristallin
Rayons incidents
incidents A

d
B1 B2

2
k=

h 12,3 1,23
λ=  = nm
2meV V V
Expérience de Thomson (1924)
La diffraction d’électron à travers un film mince polycristallin donnera une
figure de diffraction analogue à celle que l’on observe avec les rayons X.

Faisceau incident

D’électron
Cercle de
Film mince
diffraction
Polycristallin
L’hypothèse ondulatoire de la matière a été confirmée par d'autres
expériences utilisant des particules matérielles:

Rupp ------------------------ Diffraction des protons.


Olson ----------------------- Diffraction des atomes.
Stern ----------------------- diffraction des molécules.

On retient :
La matière possède le double aspect
corpusculaire & ondulatoire
(aspect corpusculaire) (aspect ondulatoire)
(E, p) (, ) ou (, k)
Ondes de matière
Hypothèse de Louis de Broglie (1923) :
La dualité onde-corpuscule est vraie aussi pour la
matière

A toute particule matérielle de quantité de mouvement


p=mv est associée une onde de longueur d'onde  telle
ℎ ℎ
que: 𝜆= =
𝑝 𝑚𝑣
appelée longueur d’onde de L. De Broglie
• L’aspect ondulatoire des particules matérielles ne se
manifeste que lorsque la longueur d'onde de L. de
Broglie est du même ordre de grandeur que la
longueur caractéristique de la matière c.à.d. à
l’échelle atomique

• Pour des objets macroscopiques la longueur d'onde


associée est toujours infime. l'aspect ondulatoire de
son mouvement est indécelable
Modèle de Bohr de l'atome d'hydrogène
Lois classiques : difficulté à interpréter le spectre de rayonnement émis par des atomes.
Cas de l’hydrogène :
L’atome de l’hydrogène → spectre DISCONTINU

Séries de raies
Balmer (visible); Lyman (UV); Paschen (IR), Brackett (IR)

La position de la raie obéit à la loi empirique de Ritz-Rydberg (1887):


1  1 1 
= RH  − 
 np  2
p2 
n 

n et p sont deux entiers naturels avec ; et RH =1.0967758 10-3 Å-1 : la constante de Rydberg.
Interprétation : (modèle de Bohr, 1913)
Niels Bohr : l'atome d'hydrogène est formé d'un électron en rotation autour du noyau fixe.
-e

1 𝑒2
L'électron soumis à la force électrique: 𝑓Ԧ = − 2 𝑒𝑟
4𝜋𝜀0 𝑟
Hypothèses de Bohr
➢ 1ère Hypothèse :
Seules les orbites dont le moment cinétique  est un multiple de ћ sont permises
𝜎 = 𝑚𝑒 𝑣𝑟 = 𝑛ℏ
Avec 𝑛 𝜖 𝑁
𝑚𝑒 𝑒 2
𝜎2 = 𝑚𝑒 𝑚 𝑒 𝑣 2𝑟2 = 𝑟 = 𝑛2 ℏ2
4𝜋𝜀0
ℎ2 𝜀0 2 ℎ2 𝜀0
𝑟𝑛 = 2
𝑛 = 𝑎0 𝑛 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎0 = = 0.53Å (𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐵𝑜ℎ𝑟)
𝜋𝑚𝑒 𝑒 𝜋𝑚𝑒 𝑒 2
1 𝑒2 𝑚𝑒 𝑒 4 1 𝐸𝐼 𝑚𝑒 𝑒 4
𝐸𝑛 = − =− 2 2 2=− 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸𝐼 = 2 2 = 13.58 𝑒𝑉
8𝜋𝜀0 𝑟𝑛 8ℎ 𝜀0 𝑛 𝑛 8ℎ 𝜀0
EI est l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène
➢ 2ème Hypothèse :
Si l’électron passe d’un niveau supérieurs En verts un niveau inférieur Ep (n > p) on
aura l’émission d’un photon de fréquence  ; telle que :
𝐸𝐼 𝐸𝐼 1 1
ℎ𝜈 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑝 = − + = 𝐸𝐼 −
𝑛2 𝑝2 𝑝2 𝑛2
𝑐
Sachant que 𝜈 = 𝜆

1 1 1 𝐸𝐼
= 𝑅𝐻 2 − 2 𝑎𝑣𝑒 𝑐 𝑅𝐻 = = 109737 𝑐𝑚−1
𝜆 𝑝 𝑛 ℎ𝑐
RH est la constante de Rydberg pour Hydrogène
1 E  1 1 
 = 1 − où R H = E1 = 1,09737 10-3 Å-1 est la Constante de Rydberg.
np hc  n 2 p 2  hc

0 
-0,38
-0,85 n=4
Série de Brackett(1922)
(Infrarouge lointain) n=3
-1,51
Série de Paschen(1908)
(infrarouge)

-3,4 n=2
Série de Balmer(1885)
(visible)

-13,58 n=1
Série de Lyman (1906)
(ultraviolet)

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