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Exemples:
Cubique simple Cubique faces centrées Cubique centré (Fe, Li, Na…)
(Ag, Al, Au, Cu…)
Maille élémentaire
Maille élémentaire:
• 4 atomes A aux sommets
→ 1 atome A par maille
• 1 atome B à l’intérieur
→ 1 atome B par maille
𝑎2 ×𝑎3
𝐾 = 𝑛1 𝑎1∗ + 𝑛2 𝑎2∗ + 𝑛3 𝑎3∗ 𝑛1 , 𝑛2 , 𝑛3 ∈ ℤ Avec: 𝑎1∗ = 2𝜋 , 𝑎2∗ =…
𝑎1 . 𝑎2 ×𝑎3
Propriétés
importantes: 𝑎𝑖 . 𝑎𝑗∗ = 2𝜋𝛿𝑖𝑗
Cellule de Wigner-Seitz: c’
maille élémentaire regroupant
tous les points les plus proches
d’un noeud du réseau
Cellule de Wigner-Seitz (zone Cellule de Wigner-Seitz (zone
grisée) d’un réseau carré grisée) d’un réseau triangulaire
Exemple:
RB: réseau cubique à faces centrées
RR: réseau cubique centré
𝑒 𝑖𝑘𝑅𝐷 −𝑖𝑞.𝑟Ԧ
Onde plane incidente: = 𝑒
𝑅𝐷
vecteur d’onde 𝑘
𝑁 2 𝑁𝑁
𝑃𝑖 𝑒2𝑍 1 𝑒2
𝐻= − +
2𝑚 2 4𝜋𝜀0 𝑟𝑖 − 𝑟𝑗
𝑖=1 𝐼=1 4𝜋𝜀0 𝑟𝑖 − 𝑅𝐼 𝑖≠𝑗
𝑁 2
𝑃𝑖
𝐻= + 𝑈 𝑟𝑖 avec 𝑈 𝑟𝑖 + 𝑅 = 𝑈 𝑟𝑖 pour tout 𝑅 ∈ 𝑅𝐵
2𝑚
𝑖=1
Théorème de Bloch
Ԧ
Opérateur de translation 𝑅: 𝑇 𝑅 = 𝑒 𝑖 𝑝.𝑅/ℏ
3
𝑑 𝑝Ԧ
Action sur une fonction d’onde 𝜓 𝑟Ԧ : 𝑇 𝑅 𝜓 𝑟Ԧ = 3 𝑒 𝑖 𝑝.𝑅/ℏ
Ԧ
𝑒 𝑖 𝑝.Ԧ 𝑟/ℏ
Ԧ
𝜓෨ 𝑝Ԧ =𝜓 𝑟Ԧ + 𝑅
ℎ
𝑟):
Action sur un opérateur 𝑉( Ԧ 𝑇 𝑅 𝑉 𝑟Ԧ 𝑇𝑅+ = 𝑉 𝑟Ԧ + 𝑅
𝑟Ԧ 𝑇 𝑅 𝜓 = 𝜓(𝑟Ԧ + 𝑅) Ԧ 𝑇 𝑅 = ർ𝑟Ԧ + 𝑅|
Valable pour tout |𝜓ۧ ⟶ |𝑟ۦ
Ԧ 𝑇𝑅+ 𝜓 = 𝑟Ԧ + 𝑅 𝑉(𝑟)
𝑟Ԧ 𝑇 𝑅 𝑉(𝑟) Ԧ 𝑇𝑅+ 𝜓 = 𝑉(𝑟Ԧ + 𝑅) 𝑟Ԧ + 𝑅 𝑇𝑅+ 𝜓 = 𝑉(𝑟Ԧ + 𝑅)𝜓(𝑟)
Ԧ
𝑇 𝑅 𝑉 𝑟Ԧ 𝑇𝑅+ = 𝑉 𝑟Ԧ + 𝑅 = 𝑉(𝑟)
Ԧ si 𝑉(𝑟)
Ԧ est périodique
𝑟Ԧ 𝑇 𝑅 𝜓𝑛,𝑘 = 𝑒 𝑖𝑘.(𝑟+𝑅)
Ԧ
𝑢𝑛,𝑘 𝑟Ԧ + 𝑅 = 𝑒 𝑖𝑘.𝑅 𝜓𝑛,𝑘 𝑟Ԧ
Exemple: les électrons libres : 𝑈 𝑟Ԧ = 0
Energies propres: 𝜀𝑛,𝑘 , bandes d’énergies repérées par l’indice 𝑛 fonction de 𝑘
restreint à la première zone de Brillouin.
ℏ𝑘 est appelé quasi-impulsion, elle est différente de l’impulsion 𝑝,
Ԧ valeur propre de
Ԧ
l’opérateur 𝑝.
Lien entre les deux types d’états propres: un état propre de l’impulsion 𝑝Ԧ (valeur propre 𝑝)
Ԧ
𝑝Ԧ
est aussi état propre de 𝑇𝑅 (valeur propre 𝑘 ∈ 𝑃𝑍𝐵) avec = 𝑘 + 𝐾, où 𝐾 ∈ RR.
ℏ
En revanche, un état propre de 𝑇 n’est pas nécessairement un état propre de 𝑝Ԧ
𝑅
𝑁 2
𝑃𝑖
Exemple, électrons libres dans un solide 1D: 𝐻= + 𝑈 𝑟𝑖 avec 𝑈 𝑟Ԧ𝑖 = 0
2𝑚
𝑖=1
ℏ2 2 ℏ2 2𝜋 2
𝜋
première zone de Brillouin − ≤ 𝑘 <
𝜋 𝜖𝑛,𝑘 = 𝑝 = (𝑘 + 𝑛 )
𝑎 𝑎 2𝑚 2𝑚 𝑎
Electrons presque libres, bandes d’énergie
2
𝑃𝑖
On considère maintenant 𝐻 = σ𝑁
𝑖=1 + 𝑈 𝑟𝑖 avec 𝑈 𝑟Ԧ𝑖 ≠ 0 mais faible
2𝑚
On peut traiter de manière perturbative l’effet du potentiel 𝑈 𝑟Ԧ𝑖 en partant des électrons libres
𝜋
Levée de dégénérescence des états dégénérés: 𝜀𝑛,𝑘 = 𝜀𝑛+1,𝑘 𝑘 = 0, ±
𝑎
𝑈 𝑟Ԧ𝑖 = 0 𝑈 𝑟Ԧ𝑖 ≠ 0
Les électrons des couches atomiques profondes (électrons de cœur) ne donnent pas
naissance à des bandes d’énergie (largeur de bande très faible).
On ne considère que les électrons de valence pour le remplissage des bandes
d’énergie
𝑁𝑣 : nombre d’électrons de valence par atome × nombre d’atomes par maille
Nombre d’états pour une bande:
conditions aux limites périodiques
Cristal de taille finie:
𝑁1 sites suivant 𝑎1 , 𝑁2 sites suivant 𝑎2 , 𝑁3 sites suivant 𝑎3 (𝑁𝑇 = 𝑁1 𝑁2 𝑁3 sites au total)
𝜓𝑛,𝑘 𝑟Ԧ + 𝑎1 = 𝑒 𝑖𝑘.𝑎1 𝜓𝑛,𝑘 𝑟Ԧ car état de Bloch
𝑙1 ∗ 𝑙2 ∗ 𝑙3 ∗ 𝑁𝑖 𝑁𝑖
Valeurs de 𝑘 quantifiées: 𝑘𝑙1 ,𝑙2,𝑙3 = 𝑎Ԧ + 𝑎Ԧ + 𝑎Ԧ avec − ≤ 𝑙𝑖 <
𝑁1 1 𝑁2 2 𝑁3 3 2 2
Métal Isolant/Semi-conducteur
Alcalins:
𝐿𝑖: 1𝑠 2 2𝑠1
𝑁𝑎: 𝑁𝑒 3𝑠1
K: 𝐴𝑟 3𝑠 1
𝑁𝑣 = 1
Bande demi-remplie:
métal
Tableau de Mendeleiev
Métaux nobles:
𝐶𝑢: 𝐴𝑟 3𝑑10 4𝑠 1
𝐴𝑔: 𝐾𝑟 3𝑑10 4𝑠 1
𝐴𝑢: 𝑋𝑒 3𝑑10 4𝑠 1
Semi-conducteurs IV:
𝐶: 1𝑠 2 2𝑠 2 2𝑝2
𝑆𝑖: 𝑁𝑒 3𝑠 2 3𝑝2
𝐺𝑒: 𝐴𝑟 3𝑑10 4𝑠 2 4𝑝2
Maille cubique faces
centrées
2 atomes par maille (2cfc
décalés)
𝑁𝑣 = 8
Semi-conducteurs III-V:
𝐺𝑎𝐴𝑠, InAs
Semi-conducteurs II-VI:
𝐶𝑑𝑇𝑒, 𝑍𝑛𝑇𝑒, 𝐻𝑔𝑇𝑒
𝑁𝑣 = 3 + 5 = 8
Gwendal Fève
Absence de magnétisme classique
2
Particule i de charge −e dans un champ magnétique 𝐵, 𝑝Ԧ𝑖 + 𝑒𝐴Ԧ 𝑟Ԧ𝑖
𝐴Ԧ 𝑟Ԧ potentiel vecteur 𝐻𝑖 =
2𝑚
2 2
𝛽 𝑝𝑖 +𝑒𝐴 𝑟𝑖 𝛽𝑝𝑖
𝑑 3 𝑝Ԧ 𝑖 𝑑3 𝑟 𝑖 − 𝑑 3 𝑝Ԧ 𝑖 𝑑3𝑟 𝑖 − 2𝑚
Fonction de partition: Z 𝐵 = ς𝑖 𝑒 2𝑚 = ς𝑖 𝑒 =Z 𝐵=0
ℎ3 ℎ3
𝜕𝑓 𝐹
Aimantation: 𝑀𝑖 = − =0,𝑓 = densité d’énergie libre ⟶ susceptibilité, 𝜒 = 0
𝜕𝐵𝑖 𝑉
𝐵
Electron de charge −e dans un champ magnétique 𝐵 = 𝐵𝑒Ԧ𝑧 , 𝐴Ԧ 𝑟Ԧ = −𝑦𝑒Ԧ𝑥 + 𝑥 𝑒Ԧ𝑦
2
(On ne prend pas en compte le spin pour l’instant).
2
𝑝Ԧ + 𝑒𝐴Ԧ 𝑟Ԧ 𝑝Ԧ2 𝑒 𝐵2 𝑒 2 2
𝐻= = Ԧ 𝑝Ԧ +
+ 𝐴. (𝑥 + 𝑦 2 )
2𝑚 2𝑚 𝑚 8𝑚
𝑝Ԧ2 𝑒 𝐵2 𝑒 2 2 𝑝Ԧ 2 𝑒ℏ 𝐵 2𝑒2
𝐻= + 𝑟Ԧ × 𝑝Ԧ . 𝐵 + 𝑥 + 𝑦2 = + 𝐿. 𝐵 + 𝑥2 + 𝑦2
2𝑚 2𝑚 8𝑚 2𝑚 2𝑚 8𝑚
paramagnétisme diamagnétisme
𝜇𝐵 = 9,27 × 10−24 𝐴. 𝑚2
Note théorème de Wigner Eckart (cf Cohen par exemple):
Ԧ moment cinétique total
base des états atomiques| 𝐽, 𝐿, 𝑆, 𝑚𝐽 ൿ avec 𝐽Ԧ = 𝐿 + 𝑆,
3 𝑆 𝑆+1 −𝐿(𝐿+1)
dans le sous-espace de 𝐽, 𝐿, 𝑆 fixés, on a 𝐿 + 2𝑆Ԧ = 𝑔𝐽 𝐽Ԧ avec 𝑔𝐽 = +
2 2𝐽(𝐽+1)
où 𝑔𝐽 est le facteur de Landé
Démonstration (on admet le théorème de Wigner Eckart), dans le sous espace de 𝐽, 𝐿, 𝑆 fixés:
H = −𝜇.
Ԧ 𝐵 = 𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽𝑧 𝐵 2𝐽 + 1 valeurs de 𝑚𝐽 , valeur propre de 𝐽𝑧
𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽𝐵
Pour J quelconque, 𝑀𝐽 = 𝑛𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽 𝐵𝐽
𝑘𝐵 𝑇
2𝐽+1 2𝐽+1 1 𝑥
avec 𝐵𝐽 𝑥 = 𝑐𝑜𝑡ℎ 𝑥 − 𝑐𝑜𝑡ℎ
2𝐽 2𝐽 2𝐽 2𝐽 (cf Alloul)
Fonction de Brillouin (≠ calcul classique Langevin)
𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽𝐵 2 𝐽(𝐽 + 1) 𝐵
≪ 1 → 𝑀𝐽 = 𝑛 𝑔𝐽 𝜇𝐵
𝑘𝐵 𝑇 3 𝑘𝐵 𝑇
𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽𝐵
≫ 1 → 𝑀𝐽 = 𝑛𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽 = 𝑛𝜇
𝑘𝐵 𝑇
𝑁
Exemple, 𝐽 = 𝑆 = ⟶ 𝑔𝐽 = 2, 𝜇 = 𝑁𝜇𝐵
2
𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽𝐵
Pour J quelconque, 𝑀𝐽 = 𝑛𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽 𝐵𝐽
𝑘𝐵 𝑇
2𝐽+1 2𝐽+1 1 𝑥
avec 𝐵𝐽 𝑥 = 𝑐𝑜𝑡ℎ 𝑥 − 𝑐𝑜𝑡ℎ
2𝐽 2𝐽 2𝐽 2𝐽 (cf Alloul)
Fonction de Brillouin (≠ calcul classique Langevin)
𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽𝐵 2 𝐽(𝐽 + 1) 𝐵
≪ 1 → 𝑀𝐽 = 𝑛 𝑔𝐽 𝜇𝐵
𝑘𝐵 𝑇 3 𝑘𝐵 𝑇
𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽𝐵
≫ 1 → 𝑀𝐽 = 𝑛𝑔𝐽 𝜇𝐵 𝐽 = 𝑛𝜇
𝑘𝐵 𝑇
𝑁
Exemple, 𝐽 = 𝑆 = ⟶ 𝑔𝐽 = 2, 𝜇 = 𝑁𝜇𝐵
2
Alcalins: très proches des électrons libres Métaux nobles: proches des
électrons libres sauf au
RR: réseau cubique faces centrées voisinage des plans de Bragg
(𝑘. 𝐾𝐾 = 𝐾2)
Métaux ne peuvent pas être considérés comme atomes isolés, les électrons sont délocalisés
dans la bande de conduction
ℏ2 𝑘 2
Approx électrons libres: 𝜀 = Densité d’états: 𝜌 𝜀 = 𝐴 𝜀
2𝑚∗
2
ℏ2 𝑘𝐹
Energie de Fermi, énergie du dernier état occupé: 𝜀𝐹 =
2𝑚∗
Température de Fermi 𝜀𝐹 = 𝑘𝐵 𝑇𝐹
𝑇𝐹 ≈ 104 𝐾 ≫ 300𝐾
électrons
gelés Gaz d’électrons dégénéré: les
propriétés d’un métal sont reliées aux
électrons au voisinage de la surface
de Fermi.
Paramagnétisme de Pauli (métaux)
𝐴 𝜀𝐹 +𝜇𝐵 𝐵
𝑛↓ 𝜀 = න 𝜀𝑑𝜀
2 0
𝑀 = −𝜇𝐵 𝑛↑ − 𝑛↓ ≈ 𝜇𝐵 𝜇𝐵 𝐵𝐴 𝜀𝐹 = 𝜇𝐵2 𝜌 𝜀𝐹 𝐵
2
3 𝑛𝜇0 𝜇𝐵
𝜒= 𝜇0 𝜇𝐵2 𝜌 𝜀𝐹 ⟶ dans l’approximation des électrons libres
2 𝑘𝐵 𝑇𝐹
𝑇
Susceptibilité magnétique des métaux est indépendante de T: 𝜒𝑚 ∝ 𝜒𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠 × 𝑇
𝐹
Dépend de 𝜌 𝜀𝐹 , valeur plus élevée pour les métaux de transition (contribution de la couche d)
Diamagnétisme/Paramagnétisme
Kittel
Ferromagnétisme
𝐻 = −𝑔𝜇𝐵 𝐵. σ𝑁
𝑖=1 𝑆𝑖 − 𝐽 σ 𝑖,𝑗 𝑣 𝑆𝑖 . 𝑆𝑗 (𝐽 > 0: ferro, 𝐽 < 0: antiferro)
Echelle d’énergie beaucoup trop faible, 𝑇𝐶 = 𝐸𝑚𝑎𝑔 /𝑘𝐵 < 1𝐾, n’explique pas les
températures critiques observées, 𝑇𝐶 = 1000K pour le Fer par exemple.
Modèle simple, 2 électrons occupants deux états distincts décrits par les
fonctions d’onde 𝜑1 et 𝜑2 .
On considère les 4 état de spin: l’état singulet de spin 𝑆 = 0 et les trois états
triplet de spin 𝑆 = 1
|↑↓ۧ−|↓↑ۧ
|𝑆ۧ = antisymétrique dans l’échange des particules
2
|↑↓ۧ+|↓↑ۧ
|𝑇ۧ: , |↑↑ۧ, |↓↓ۧ, symétrique dans l’échange des particules
2
Les électrons sont des fermions, la fonction d’onde totale (orbitale et spin) doit
être antisymétrique. Il y a donc 4 états dégénérés:
|𝜑1 𝜑2 ۧ+|𝜑2 𝜑1 ۧ
|𝑆ۧ partie orbitale symétrique, spin antisymétrique, 1 état
2
|𝜑1 𝜑2 ۧ−|𝜑2 𝜑1 ۧ
|𝑇ۧ partie orbitale antisymétrique, spin symétrique, 3 états
2
Approche perturbative de l’interaction: les niveaux d’énergie d’un état |𝜓ۧ sont déplacés
par ۧ𝜓| 𝑡𝑛𝑖𝐻|𝜓ۦ. On peut ignorer la partie de spin car 𝐻𝑖𝑛𝑡 n’agit pas sur le spin
Singulet
Différence d’énergie 𝐸𝑆 − 𝐸𝑇 = 𝐽
Interaction d’échange: interaction effective spin-spin
𝐸𝑇 −𝐸𝑆
On peut réécrire 𝐻𝑖𝑛𝑡 comme 𝐻𝑖𝑛𝑡 = 𝐸𝑆 𝕀 + 𝑆Ԧ2
Différence d’énergie 𝐸𝑆 − 𝐸𝑇 = 𝐽 ⟶ 2
car 𝑆Ԧ2 = 0 pour 𝑆 = 0 et 𝑆Ԧ2 = 2 pour S = 1
2 2 2 3 3
avec 𝑆Ԧ2 = 𝑆Ԧ1 + 𝑆Ԧ2 = 𝑆Ԧ1 + 𝑆Ԧ2 + 2 𝑆Ԧ1 . 𝑆Ԧ2 = + + 2 𝑆Ԧ1 . 𝑆Ԧ2
4 4
1 3
𝐻𝑖𝑛𝑡 = 𝐸 + 𝐸 1 + 𝐸𝑇 − 𝐸𝑆 𝑆Ԧ1 . 𝑆Ԧ2 𝐻𝑖𝑛𝑡 = −𝐽 𝑆Ԧ1 . 𝑆Ԧ2
4 𝑆 4 𝑇
𝐻 = 𝐻𝑖 𝐻𝑖 = −𝑆𝑖 . 𝑔𝜇𝐵 𝐵 + 𝐽 𝑆𝑗
Champ moléculaire
𝑖=1 𝑗∈𝑣𝑜𝑖𝑠𝑖𝑛𝑠
𝐽
On voit apparaitre l’interaction d’un spin avec un champ effectif 𝐵𝑒𝑓𝑓,𝑖 = 𝐵 + σ 𝑆
𝑔𝜇𝐵 𝑗∈𝑣 𝑗
𝑝𝐽
𝐵𝑒𝑓𝑓 = 𝐵 + 𝑀 = 𝐵 + 𝜆𝑀z
𝑛 𝑔𝜇𝐵 2
𝑛𝑔𝜇𝐵 𝑝𝐽 𝑀 𝑀 𝑇 𝑔𝜇𝐵
On pose: 𝑀∞ = , 𝑇𝑐 = = 𝑡𝑎𝑛ℎ 𝑥 et = 𝑥 − 𝐵
2 4𝑘𝐵 𝑀∞ 𝑀∞ 𝑇𝑐 2𝑘𝐵 𝑇𝑐
Approximation de champ moyen, 𝑇 > 𝑇𝐶
𝑛𝑔𝜇𝐵 𝑝𝐽 𝑀 𝑀 𝑇 𝑔𝜇𝐵
On pose: 𝑀∞ = , 𝑇𝑐 = = 𝑡𝑎𝑛ℎ 𝑥 et = 𝑥 − 𝐵
2 4𝑘𝐵 𝑀∞ 𝑀∞ 𝑇𝑐 2𝑘𝐵 𝑇𝑐
𝑀 𝑀 𝑇 𝑀 𝑔𝜇𝐵
Pour 𝐵 → 0, 𝑀 → 0, = 𝑡𝑎𝑛ℎ 𝑥 ≈ 𝑥 ⟶ = − 𝐵
𝑀∞ 𝑀∞ 𝑇𝑐 𝑀∞ 2𝑘𝐵 𝑇𝑐
𝑀 𝑔𝜇𝐵 𝐵 𝐶
= ⟶𝜒= loi de Curie-Weiss
𝑀∞ 2𝑘𝐵 𝑇−𝑇𝑐 𝑇−𝑇𝑐
Approximation de champ moyen, 𝑇 < 𝑇𝐶
𝑛𝑔𝜇𝐵 𝑝𝐽 𝑀 𝑀 𝑇 𝑔𝜇𝐵
On pose: 𝑀∞ = , 𝑇𝑐 = = 𝑡𝑎𝑛ℎ 𝑥 et = 𝑥 − 𝐵
2 4𝑘𝐵 𝑀∞ 𝑀∞ 𝑇𝑐 2𝑘𝐵 𝑇𝑐
Diu
𝑀 𝑇
−2 𝑇𝑐 𝑀 𝑇
𝑇 ≪ 𝑇𝑐 , = 1 − 2𝑒 𝑇≈ 𝑇𝑐− , = 3 1−
𝑀∞ 𝑀∞ 𝑇𝑐
Approximation de champ moyen, énergie libre
𝑁
𝑝𝐽
𝐻𝑐𝑚 = −𝑔𝜇𝐵 𝐵𝑒𝑓𝑓 . 𝑆Ԧ𝑖 + 𝐾 = −𝑉𝐵. 𝑀 − 𝑉 2 𝑀 2
+𝐾
𝑛 𝑔𝜇𝐵
𝑖=1
𝑁
en cohérence avec le champ moyen, on néglige les
𝐻 = −𝑔𝜇𝐵 𝐵. 𝑆Ԧ𝑖 − 𝐽 𝑆Ԧ𝑖 . 𝑆Ԧ𝑗
corrélations entre spins: 𝑆Ԧ𝑖 . 𝑆Ԧ𝑗 = 𝑆Ԧ𝑖 . 𝑆Ԧ𝑗
𝑖=1 𝑖,𝑗 ∈ 𝑣
1 𝑝𝐽 2
2 𝑁𝑝 𝑉𝑀
𝐻 = −𝑉𝐵. 𝑀 − 𝑉 2𝑀 𝐾=J
2 𝑛 𝑔𝜇𝐵 2 𝑁𝑔𝜇𝐵
−𝐻𝑐𝑚,𝑆𝑖 −𝐾
𝑁
𝑔𝜇𝐵
𝑍𝑐𝑚 = 𝑧𝑐𝑚 𝑧𝑐𝑚 = 𝑒 𝑘𝐵 𝑇 =2 𝑒 𝑘𝐵 𝑇 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝐵 + 𝜆𝑀
2𝑘𝐵 𝑇
𝑆𝑖 =±1/2
2
𝑁𝐽𝑝 𝑉𝑀 𝑔𝜇𝐵
𝐹𝑐𝑚 = − 𝑁𝑘𝐵 𝑇 𝑙𝑛 2𝑐𝑜𝑠ℎ 𝐵 + 𝜆𝑀
2 𝑁𝑔𝜇𝐵 2𝑘𝐵 𝑇
𝑛𝑔𝜇𝐵 𝑝𝐽
On pose: 𝑀∞ = , 𝑇𝑐 =
2 4𝑘𝐵
2
𝑇𝑐 𝑀 𝑇𝑐 𝑀 𝑔𝜇𝐵
𝐹𝑐𝑚 = 𝑁𝑘𝐵 − 𝑇 𝑙𝑛 2𝑐𝑜𝑠ℎ + 𝐵
2 𝑀∞ 𝑇 𝑀∞ 2𝑘𝐵 𝑇
Energie libre en approximation de champ moyen,
champ extérieur nul
2
𝐹𝑐𝑚 1 𝑀 𝑇 𝑇𝑐 𝑀
𝐵=0 = − 𝑙𝑛 2𝑐𝑜𝑠ℎ
𝑁𝑘𝐵 𝑇𝑐 2 𝑀∞ 𝑇𝑐 𝑇 𝑀∞
𝐹
𝑁𝑘𝐵 𝑇𝐶
𝑀
𝑀∞
Energie libre en approximation de champ moyen,
champ extérieur nul
2
𝐹𝑐𝑚 1 𝑀 𝑇 𝑇𝑐 𝑀 𝑇𝑐 𝜇𝐵 𝐵
𝐵≠0 = − 𝑙𝑛 2𝑐𝑜𝑠ℎ +
𝑁𝑘𝐵 𝑇𝑐 2 𝑀∞ 𝑇𝑐 𝑇 𝑀∞ 𝑇 𝑘𝐵 𝑇𝑐
𝐹
𝑁𝑘𝐵 𝑇𝐶 𝑘𝐵 𝑇𝑐
𝐵 = 0.4
𝜇𝐵
𝑀
𝑀∞
Elements de Physique des solides:
Cours 3: capacité thermique des
solides, phonons
Gwendal Fève
Gaz parfait classique
Physique statistique dans l’ensemble canonique: on repère les états par l’indice 𝑙,
leur énergie est 𝜀𝑙 .
La fonction de partition s’écrit: 𝑍 = 𝑒 −𝛽𝜀𝑙
𝑙
σ𝑙 𝜀𝑙 𝑒 −𝛽𝜀𝑙 𝜕ln(𝑍) 𝜕𝐸
L’énergie moyenne: 𝐸 = =− La capacité thermique: 𝐶𝑣 = )𝑁,𝑉
𝑍 𝜕𝛽 𝜕𝑇
Physique statistique classique pour 1 particule. Les états sont repérés par la position et
l’impulsion: 𝑙 = (𝑟,
Ԧ 𝑝)
Ԧ
𝑑 3 𝑟𝑑
Ԧ 3 𝑝Ԧ −𝛽𝐻(𝑟,Ԧ 𝑝)
𝑍1 = න 3
𝑒 Ԧ Sans interactions, 𝑍 = (𝑍1 )𝑁
ℎ
𝑝Ԧ2 𝑉 3 3 3
Particule libre: 𝐻 = 𝑍1 = 3 2𝜋𝑚/𝛽 𝐸 = 𝑁𝑘𝐵 𝑇 𝐶𝑣 = 𝑁𝑘𝐵
2𝑚 ℎ 2 2
2
1 𝑝 1
Oscillateur harmonique 1D: 𝐻 = 𝑚𝜔2 𝑥 2 + 𝑍1 = 3 2𝜋/(𝛽𝑚𝜔 2 ) 2𝜋𝑚/𝛽
2 2𝑚 ℎ
𝐸 = 𝑁𝑘𝐵 𝑇 𝐶𝑣 = 𝑁𝑘𝐵
Capacité thermique des gaz diatomiques
ℏ2 𝐶𝑝 5
2 ddl de rotation, 𝑇𝑟 ≈ 2𝐼
≈ 80𝐾 𝐻2 , 2𝐾 𝑂2 ↘ quand 𝑚 ↗∶ = + 1 pour 𝑇 ≫ 𝑇𝑅
𝑅 2
𝐶𝑝 7
1 ddl de vibration, 𝑇𝑣 ≈ 𝑞𝑞 1000𝐾 ↘ quand 𝑚 ↗∶ = + 1 pour 𝑇 ≫ 𝑇𝑉
𝑅 2
𝐶𝑝 7 8
2 ddl de rotation, pour molécule linéaire (CO2) 3 sinon (NH3) = ou pour 𝑇 ≫ 𝑇𝑅
𝑅 2 2
𝑛𝑅𝑇 𝑛
𝑝= 1 + 𝐵2 𝑇 + ⋯
𝑉 𝑉
𝜕𝐶𝑣 𝑛𝑅 𝑛 𝑑 𝑑𝐵2
)𝑇 ≈ 𝑇2
𝜕𝑉 𝑉 𝑉 𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝑛 𝑑 2
𝑑𝐵2
𝐶𝑣 𝑉 ≈ 𝐶𝑣 𝑉 → ∞ − 𝑛𝑅 𝑇
𝑉 𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝑛𝑃
<0
𝑇 Bruhat, Thermodynamique
Surface de Fermi des métaux
Alcalins: très proches des électrons libres Métaux nobles: proches des
électrons libres sauf au
RR: réseau cubique faces centrées voisinage des plans de Bragg
(𝑘. 𝐾𝐾 = 𝐾2)
ℏ2 𝑘 2
Approx électrons libres: 𝜀 = Densité d’états: 𝜌 𝜀 = 𝐴 𝜀
2𝑚∗
2
ℏ2 𝑘𝐹
Energie de Fermi: 𝜀𝐹 = 𝜀𝐹 = 𝑘𝐵 𝑇𝐹
2𝑚∗
2 4
5𝜋 2 𝑇 𝑇 𝜋2 𝑇
𝑈 = 𝑈0 1 + +𝑂 𝐶𝑉 = 𝑁𝑘𝐵
12 𝑇𝐹 𝑇𝐹 2 𝑇𝐹
Gaz parfait de fermions dégénérés: seule une fraction 𝑇/𝑇𝐹 des électrons ne sont pas gelés:
𝐶 = 𝛾𝑇 + 𝐴𝑇 3
3𝑁
𝑒 −𝛽ℏ𝜔0 /2
• Fonction de partition N atomes: 𝑍=
1 − 𝑒 −𝛽ℏ𝜔0
Distribution de Bose-Einstein
−𝜕ln(𝑍) ℏ𝜔0 3𝑁ℏ𝜔0
• Energie: 𝑈= = 3𝑁 + 𝛽ℏ𝜔 = 𝑛 + 1/2 ℏ𝜔0 3𝑁
𝜕𝛽 2 𝑒 0 −1
𝐶 𝑐𝑎𝑙. 𝑚𝑜𝑙 −1 . 𝐾 −1
𝑇/𝑇Ω
A.Einstein, Annalen der Physik, 22 180 (1906)
Points expérimentaux=capacité thermique du diamant
Problème à basse temperature, on n’observe pas de décroissance exponentielle de la
capacité thermique
Capacité thermique des solides: modèle de Debye
1 1
On passe en espace de Fourier: 𝑢𝑛 = 𝑢 𝑞 𝑒 𝑖𝑞𝑛𝑎 𝑝𝑛 = 𝑝𝑞 𝑒 𝑖𝑞𝑛𝑎
𝑁 𝑁 𝑞
𝑞
1
𝑝𝑛2 = 𝑝𝑞 𝑝𝑞′ 𝑒 𝑖𝑞𝑛𝑎 𝑒 𝑖𝑞′𝑛𝑎 = 𝑝𝑞 𝑝𝑞′ 𝛿𝑞,−𝑞′ = |𝑝𝑞 |2
𝑁
𝑛 𝑛,𝑞,𝑞′ 𝑞,𝑞′ 𝑞
2
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = |𝑢 𝑞 |2 |𝑒 𝑖𝑞𝑎 − 1|2 = 4 |𝑢 𝑞 |2 𝑠𝑖𝑛 𝑞𝑎/2 2
𝑛 𝑞 𝑞
|𝑝𝑞 |2
𝐻= + 2𝑚𝜔02 |𝑢 𝑞 |2 𝑠𝑖𝑛 𝑞𝑎/2 2
2𝑚
𝑞 𝑞
Capacité thermique des solides: modèle de Debye
𝜋 𝜋 2𝜋
𝑞 est limité à la première zone de Brillouin, 𝑞 ∈ − , en effet, soit 𝑞 ′ = 𝑞 + :
𝑎 𝑎 𝑎
1 1
𝑢 𝑞′ = 𝑢𝑛 𝑒 −𝑖𝑞′𝑛𝑎 = 𝑢𝑛 𝑒 −𝑖𝑞𝑛𝑎 𝑒 −𝑖2𝜋𝑛 = 𝑢 𝑞
𝑁 𝑛
𝑁 𝑛
1 2𝜋 𝑚
Conditions aux limites périodiques: 𝑢𝑛+𝑁 = 𝑢 𝑞 𝑒 𝑖𝑞(𝑛+𝑁)𝑎 = 𝑢𝑛 → 𝑒 𝑖𝑞𝑁𝑎 = 1 → 𝑞 =
𝑁 𝑎 𝑁
𝑞
𝑁 𝑁
𝑚∈ − , (PZB), N modes normaux indicés par q
2 2
1
𝜀𝑞,𝑛 = (𝑛 + )ℏ𝜔𝑞 𝜔𝑞 = 2𝜔0 |𝑠𝑖𝑛 𝑞𝑎/2 |
2
2 2
𝛽ℏ𝜔𝑞 𝛽ℏ𝜔
𝐶 = 𝑘𝐵 = 𝑘𝐵 න 𝑑𝜔𝑔 𝜔
𝛽ℏ𝜔𝑞 𝛽ℏ𝜔
𝑞 2𝑠𝑖𝑛ℎ 2𝑠𝑖𝑛ℎ
2 2
𝑑𝑁
𝑔 𝜔 = : dos
𝑑𝜔
Modes de phonons: densité d’états
Basse énergie: seuls les modes de basse énergie sont peuplés 𝜔 ≈ 𝑣𝑠 |𝑞|
Ԧ
4 3 4
On revient au cas 3D: 𝜋𝑞0 𝜋𝜔03 3 𝑉𝜔 2
𝑁𝑚 = 3 ∗ 3 3 = 3 ∗ 3 3 →𝑔 𝜔 =2 3 2
nombre d’états dans une 2𝜋 2𝜋 𝑣𝑠 𝜋
sphère de rayon 𝑞0 𝑣𝑠
𝐿 𝐿
Directions de
polarisation
On sait que le nombre total de modes est de 3𝑁, cela impose une fréquence maximum
pour les modes de phonons 𝜔𝐷 appelée la fréquence de Debye:
3 1/3
𝜔𝐷 3 𝑉𝜔2 1 𝑉𝜔𝐷 6𝑁𝜋2
3𝑁 = 0 𝑑𝜔 2 𝑣 3 𝜋2 = → 𝜔𝐷 = 𝑣𝑆
𝑠 2 𝑣𝑠3 𝜋2 𝑉
ℏ𝜔
qui fixe une échelle de température: 𝜃𝐷 = 𝐷
𝑘𝐵
𝑇 ≫ 𝜃𝐷 , régime classique, tous les modes sont peuplés par des phonons
𝑇 ≪ 𝜃𝐷 , régime quantique, beaucoup de modes sont gelés, seuls les modes de
très basse température sont peuplés
Capacité thermique dans le modèle de Debye
𝜔𝐷 2
3 𝑉𝜔2 𝛽ℏ𝜔
𝐶=න 𝑑𝜔
0 2 𝑣𝑠3 𝜋 2 𝛽ℏ𝜔
2𝑠𝑖𝑛ℎ
2
𝜔𝐷 3 𝑉𝜔2
𝑇 ≫ 𝜃𝐷 : 𝛽ℏ𝜔 ≪ 1 𝐶≈ 0 𝑑𝜔 2 𝑣 3 𝜋2 = 3𝑁𝑘𝐵 on retrouve Dulong et Petit
𝑠
𝜔𝐷
3 𝑉𝛽 2 ℏ2 𝜔4 𝑒 𝛽ℏ𝜔
𝑇 ≪ 𝜃𝐷 : 𝛽ℏ𝜔 ≫ 1 𝐶=න 𝑑𝜔
0 2 𝑣𝑠3 𝜋 2 𝑒𝛽ℏ𝜔 − 1
2
3 𝜃𝐷 3 +∞
𝑇 𝑇 𝑒𝑥 𝑇 𝑒𝑥
𝑥 = 𝛽ℏ𝜔 𝐶 ≈ 9𝑁𝑘𝐵 න 𝑑𝑥 𝑥 4 ≈ 9𝑁𝑘𝐵 න 𝑑𝑥 𝑥 4
𝜃𝐷 0 𝑒𝑥 − 1 2 𝜃𝐷 0 𝑒𝑥 − 1 2
4𝜋 4
=
12𝜋 4 𝑇
3 15
𝐶≈ 𝑁𝑘𝐵
5 𝜃𝐷
Comparaison modèle de Debye et modèle d’Einstein
Modèle de Debye
𝜃𝐷 = 645 𝐾 (𝑆𝑖)
𝜃𝐷 = 374 𝐾 (𝐺𝑒)
Kittel
Mesure capacité thermique Argon solide à basse
température
1 𝑘𝐵 𝑇
𝑛𝐵 𝜔 = ℏ𝜔
≈
ℏ𝜔
𝑒 𝑘𝐵 𝑇 −1
𝜔1 𝜔2
2 atomes par maille (on suppose les … …
atomes identiques), modèle 1D pour 𝑢2,𝑛 𝑢1,𝑛+1 𝑢2,𝑛+1
simplifier 𝑎
2 2
𝑝Ԧ1,𝑛 𝑝Ԧ2,𝑛 1 2 1 2
𝐻= + + 𝑚𝜔12 𝑢1,𝑛+1 − 𝑢2,𝑛 + 𝑚𝜔22 𝑢2,𝑛+1 − 𝑢1,𝑛+1
2𝑚 2𝑚 2 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 2
𝑝Ԧ1,𝑛 2
𝑝Ԧ2,𝑛 1
𝑢 𝑞,𝑖 = 𝑢𝑛,𝑖 𝑒 −𝑖𝑞𝑛𝑎 𝐻= + + 𝑚 𝑢 𝑞∗ 𝑀𝑢 𝑞
𝑁 𝑛 2𝑚 2𝑚 2
𝑛 𝑛 𝑛
Modes propres: 2
𝜔 = 𝜔 2
+ 𝜔 2
± 𝜔 4
+ 𝜔 4
+ 2𝜔 2 2
𝜔2 𝑐𝑜𝑠 𝑞𝑎 𝜔− Branche acoustique
deux branches +/− 1 2 1 2 1
Ashcroft et Mermin
Diffusion inélastique X Graphite
Gwendal Fève
Approximation semi-classique pour les électrons de
Bloch
Description semi-classique du transport des électrons d’une bande d’énergie 𝜀𝑛,𝑘
𝑑 𝑟Ԧ 1
Vitesse d’un électron de Bloch: = 𝑣Ԧ𝑛,𝑘 = 𝛻𝑘 𝜀𝑛,𝑘
𝑑𝑡 ℏ
𝐸(𝑟)
Ԧ varie lentement à l’échelle de la maille du
réseau, on reste dans une bande donnée:
𝑑𝑘 𝑒𝐸
ℏ =-𝑒𝐸 ⟶ 𝑘 𝑡 = 𝑘0 − 𝑡
𝑑𝑡 ℏ
Pour une bande non-pleine, à priori oscillations (de Bloch) avec une
ℎ
période 𝑇 = ~𝑝𝑠 mais le temps de collision est plus court
𝑒𝐸𝑎
Densité de courant totale portée par une bande (approximation des électrons libres):
vitesse
3
3
𝑒 𝑑 𝑘 ℏ𝑘 𝑓 𝑘 : probabilité d’occupation
𝑗Ԧ𝑒,𝑛 = න 𝑑 𝑘𝜌(𝑘)(−𝑒𝑣Ԧ𝑛,𝑘 )𝑓 𝑘 = −2 න 3 𝑚 𝑓 𝑘
𝑉 2𝜋 d’un état de quasi-impulsion ℏ𝑘
densité d’états spin 𝐿
par unité de volume densité de charge d’un e-
Bande partiellement remplie (métal), collisions avec un temps moyen 𝜏 entre deux collisions
𝑑𝑡
𝑑𝑃 = , probabilité de subir une collision pendant 𝑑𝑡
𝜏
𝑑𝑡 𝑒𝐸 𝑑 𝑘 𝑘𝑒𝐸
𝑘(𝑡 + 𝑑𝑡) = (1 − ) 𝑘(𝑡) − 𝑑𝑡
𝜏 ℏ =− −
𝑑𝑡 𝜏 ℏ
Régime permanent:
𝑒𝜏
𝑘 =− 𝐸 → décalage de la sphère de Fermi
ℏ
𝑑 3 𝑘 𝑘 𝑓(𝑘)
Avec par définition: 𝑘 =
𝑑 3 𝑘 𝑓(𝑘)
𝑒𝜏 𝑒𝜏
𝑓 𝑘 = 𝑓0 𝑘 + 𝐸 ≈ 𝑓0 + 𝐸. 𝛻𝑘 𝑓0
ℏ ℏ
𝜕𝑓0
𝑓 𝑘 ≈ 𝑓0 + 𝑒𝜏𝐸. 𝑣Ԧ𝑘
𝜕𝜀
Exemple: 𝐸~1𝑉. 𝑚−1 , 𝜏~10−14 𝑠
𝑓1 ≪ 𝑓0
→ 𝑘 ~10𝑚−1 ≪ 𝑘𝐹
Effet des collisions: loi d’Ohm
𝑣 2 𝜕𝑓0 2𝑒 2 𝜕𝑓0
2 3 𝑥
𝐸 = 𝐸 𝑒Ԧ𝑥 𝑗𝑥 = 𝑒 න 𝑑 𝑘𝜌(𝑘) 𝜏 − E 𝜎= න 𝑑𝜀𝜌 𝜀 𝜀 𝜏(𝜀) −
3 𝜕𝜀 3𝑚 𝜕𝜀
2𝑒 2 𝜕𝑓0
On pose: 𝜎(𝜀) = 𝜌 𝜀 𝜀 𝜏(𝜀) 𝜎 = න 𝑑𝜀𝜎 𝜀 −
3𝑚 𝜕𝜀
𝜀 2
On définit: 𝑁 𝜀 = 0 𝑑𝜀𝜌 𝜀 = 3 𝜌 𝜀 𝜀
+∞ +∞ 𝜕𝑓0
La densité n peut alors s’exprimer comme n = 0 𝑑𝜀𝜌 𝜀 𝑓 𝜀 = 0 𝑑𝜀𝑁 𝜀 −
𝜕𝜀
𝜕𝑓0
𝜀 𝜏 𝜀 𝑁𝜀𝑑 −
𝜕𝜀
𝑛𝑒 2
Et 𝜎 = 𝜏 avec 𝜏 =
𝑚 𝜕𝑓
𝜀 𝑁𝜀𝑑 − 0
𝜕𝜀
Cas du métal
𝑛𝑒 2 𝜏(𝜀𝐹 )
𝜏 ≈ 𝜏(𝜀𝐹 ) 𝜎=
𝑚
1 1 1
= + ⟶ 𝜌𝑡𝑜𝑡 = 𝜌𝑖𝑚𝑝 + 𝜌𝑝ℎ = 𝜌𝑖𝑚𝑝 + A ∗ T
𝜏𝑡𝑜𝑡 𝜏𝑖𝑚𝑝 𝜏𝑝ℎ
Pour un métal pur, le rapport de résistivité 𝜌𝑡𝑜𝑡 (𝑇 = 0)/𝜌𝑡𝑜𝑡 (𝑇) peut atteindre 10−6
correspondant à un libre parcours moyen de l’ordre du mm/cm à très basse température
Résistivité de différents métaux
Cas du semiconducteur
𝜕𝑓0
𝜀 𝜏 𝜀 𝑁𝜀𝑑 −
𝜕𝜀
𝑛𝑒 2
𝜎= 𝜏 avec 𝜏 =
𝑚 𝜕𝑓
𝜀 𝑁𝜀𝑑 − 0
𝜕𝜀
𝜕𝑓0
𝜀 𝑁 𝛼 𝜀 𝜀𝑑 −
𝜕𝜀
En règle générale, 𝜏 𝜀 = 𝐴𝜀 𝛼 𝜏 =A = 𝐶 𝑘𝐵 𝑇 𝛼
𝜕𝑓0
𝜀 𝑁𝜀𝑑 −
𝜕𝜀
𝑞𝜏
On introduit la mobilité 𝜇 définie par 𝑣Ԧ = 𝜇𝐸 On a alors 𝜎 = 𝑞𝑛𝜇 et 𝜇 =
𝑚
𝑞 est la charge des porteurs, q=-e pour les électrons et q=+e pour les trous
−𝑒𝜙(𝑥)
𝜇 = 103 𝑚2 . 𝑉 −1 . 𝑠 −1
Dopage n Dopage p 𝑚∗ = 0.067 𝑚0
𝜏 ≈ 10−10
𝑙𝑒 ≈ 10 − 100 μ𝑚
z
Semiconducteur intrinsèque: densité de porteurs
(cf TD J.N. Aqua)
3/2 Δ
1 2𝑘𝐵 𝑇 ∗ ∗ 3/4 −2𝑘𝐵 𝑇
𝑛𝑒 = 𝑛ℎ = 𝑛𝑖 (𝑇) = 𝑚𝑒 𝑚𝑣 𝑒
4 𝜋ℏ2
Bande de conduction:
≈vide
ℏ2 𝑘 2
𝜀 ≈ 𝜀𝑐 +
2𝑚𝑐
𝑛𝑒 électrons thermiques
ℏ2 𝑘 2
𝜀 ≈ 𝜀𝑣 −
2𝑚𝑐
Bande de valence:≈ remplie
Bande de valence:
≈ remplie
Conductivité d'un semiconducteur
Equation de Boltzmann
𝑑𝑓 𝑓1 𝑑 𝑟Ԧ 𝑑𝑘 𝜕𝑓 𝑓1
L’équation de Boltzmann s’écrit: =− .𝛻 𝑓 + .𝛻 𝑓 + =−
𝑑𝑡 𝜏 𝑑𝑡 𝑟Ԧ 𝑑𝑡 𝑘 𝜕𝑡 𝜏
𝑞 𝑓1
Au premier ordre en 𝑓1 et en régime stationnaire, on a: 𝑣.
Ԧ 𝛻𝑟Ԧ 𝑓0 + 𝐸. 𝛻𝑘 𝑓0 = −
ℏ 𝜏
𝜕𝑓0 2𝑒 2
On pose: Λ(𝑛) = න 𝑑𝜀 𝜀 − 𝜇 𝑛 𝜎(𝜀) − et 𝜎(𝜀) = 𝜌 𝜀 𝜀 𝜏(𝜀)
𝜕𝜀 3𝑚
𝜕𝑓0
Cas du métal: 𝐿11 = Λ(0)
= න 𝑑𝜀 𝜎(𝜀) − ≈ 𝜎(𝜀𝐹 )
𝜕𝜀
2
𝜕𝑓 0 𝜋
Λ(1) = න 𝑑𝜀 𝜀 − 𝜇 𝜎(𝜀) − ≈ 𝜎 ′ (𝜀𝐹 ) 𝑘 𝑇 2
𝜕𝜀 3 𝐵
2
𝜕𝑓0 𝜋
Λ(2) = න 𝑑𝜀 𝜀 − 𝜇 2 𝜎(𝜀) − ≈ 𝜎 (𝜀𝐹 ) 𝑘𝐵 𝑇 2
𝜕𝜀 3
Conductivité thermique des métaux
𝐿12
Σ = 11 𝛻𝑇 = 𝑄𝛻𝑇
𝐿
𝜋 2 𝑘𝐵 𝜎′
On en déduit que pour un métal: 𝑄=− 𝑘𝐵 𝑇
3 𝑒 𝜎
En utilisant: 𝜏 𝜀𝐹 = 𝐴𝜀𝐹𝛼 𝜎′ 1 𝑘𝐵 𝑇
≈ 𝑄≈ ≈ 10−6 𝑉. 𝐾 −1
𝜎 𝜀𝐹 𝑒 𝑇𝐹