Vous êtes sur la page 1sur 9

QUELLE COORDINATION DES

ACTIONS POUR DES RESULTATS


PORTEURS ?

Par Aimé ADJI, Directeur de Programme au


BNCE RD Congo
1. Définition
La coordination c’est la collaboration qui doit exister
entre les différents acteurs du système de justice pour
enfants.
Schématiquement :
2. Objectifs de la coordination
Rapprocher les acteurs
Optimiser les efforts
Favoriser la complémentarité
 Renforcer l’efficacité
Cartographier les interventions
3. Membres de la coordination
Les services étatiques
Les organisations internationales (Unicef, War Child
=== rôle d’appui technique et financier)
La société civile
Les professionnels du droit (BCG)
4. Missions de la coordination
Constituer un cadre de concertation, d’échanges
d’informations, d’expériences et d’expertise ;
Etre un cadre de coordination des appuis aux
organisations impliquées dans la protection judiciaire
des enfants ;
Contribuer au renforcement des capacités des
intervenants dans le domaine de la justice pour
enfant ;
Assurer le suivi des interventions de différents
partenaires en faveur des ECL et des EV ;
Missions (suite)
Identifier et promouvoir des stratégies communes et
efficaces d’accompagnement judiciaire et psychosocial
des enfants confrontés à la justice ;
Faire le plaidoyer et s’assurer de la prise en compte des
questions de protection de l’ enfant par les autorités
politico-administratives ;
Travailler en synergie avec les coordinations
provinciales ;
Harmoniser et valider les données statistiques
5. Activités de la coordination
Monitoring des cahots de police, des structures
d’hébergement des enfants 
Réunions de coordination 
Formation des membres 
Visites de terrain 
Plaidoyer 
Suivi des dossiers des enfants 
6. Impact/Résultats de la
coordination
Une meilleure visibilité des actions en faveur de la
justice pour enfants ;
mise en œuvre des projets communs entre les ONG et les
services de l’Etat ;
connaissance de la situation globale des enfants
(partage d’informations des cibles) ;
une régularisation des dossiers des enfants en conflit
avec la loi privés de liberté à la Prison Centrale de Makala ;
un développement des alternatives à la privation de
liberté (incitation des centres d’hébergement d’accueillir
des enfants en conflit avec la loi)
Résultats (suite)
une mise en place de la cartographie d’acteurs de
protection de l’enfant
une constitution de banque des données sur les
enfants en conflit avec la loi (enfants auteurs, enfants
victimes, enfants témoins …)
une amélioration des capacités de dialogue entre
différents acteurs de protection de l’enfant (instance
d’échanges et de discussion : les acteurs ont la liberté
d’exprimer leurs points de vue, même quand ils sont
critiques);

Vous aimerez peut-être aussi