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CHAPITRE I
PRESENTATION DE LA
MAINTENANCE
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I. Définition
C’est quoi Maintenance?
Dans une entreprise, La Maintenance, c’est la
réalisation des opérations ( dépannage, réparation,
graissage, contrôle, etc. ) qui permettent de conserver
le potentiel du parc machine pour assurer la
production avec efficacité et qualité.
La maintenance se donne comme objectif prioritaire
de réduire les temps d’arrêt ( qui sont produits par
les pannes ou par les actions de maintenance
inefficaces) et d’augmenter le temps de disponibilité
et de bon fonctionnement du matériels.
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I.1 La différence entre Entretien et Maintenance?
Le terme « Maintenance » a remplacer celui « Entretien » qui
signifie aujourd’hui « maintenance corrective »
Entretenir, c’est dépanner et réparer pour assurer le
fonctionnement de la machine: entretenir, c’est subir le
matériel.
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II. Différents Niveaux de la Maintenance
On peut parler de 5 niveaux de maintenance :
II.1. 1er niveau: Ce niveau représente toutes les actions simple
nécessaires à l’exploitation et réalisées sur des éléments
facilement accessibles en toute sécurité. Ce type d’intervention
peut être effectué par le conducteur de la machine, sur place,
sans outillage parfois et à l’aide des instructions d’utilisation.
Exemples d’interventions de 1er niveau : niveau d’huile dans le
centrale hydraulique, indicateur de colmatage, régime
moteur, test des voyants et indicateurs, purge d’eau dans le
réseau pneumatique, contrôle d’encrassement des filtres,
contrôle visuel de l’état des organes mécaniques tels que les
courroies, les accouplements…, contrôle auditif des bruits
de marche
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II.2. 2ème Niveau
Les actions d’interventions de ce niveau peut être effectué par
un technicien de qualification moyenne (qui a reçu une
formation), sur place, avec l’outillage portable défini par les
instructions de maintenance et à l’aide de ces mêmes
instructions.
Les pièces de rechange sont essentiellement de type
consommable, filtres, joints, huile, graisse, liquide de
refroidissement, fusibles…
Exemples d’interventions de 2ème Niveau : réglages simple
(alignement de poulies, alignement pompe moteur, etc.), contrôle
des organes de coupure (capteur, disjoncteurs, fusibles), graissage
à faible périodicité (hebdomadaire, mensuelle), remplacement des
filtres à accès difficiles, remplacement par échange standard des
pièces (fusibles, courroies, filtres à air), remplacement des
composants individuels d’usure (rail, glissière, galet, rouleaux,
chaine, fusible, courroies…) 7
II.3. 3ème Niveau
Les opérations de ce niveau seront réalisées par un technicien
spécialisé. Toute ses opérations se font avec l’aide d’instructions
de maintenance et d’outils spécifiques tels que les appareils de
mesure ou de calibrage.
Exemples d’interventions de 3ème Niveau : visite de maintenance
préventive sur les équipements complexes, contrôle et réglages des
protections électriques, diagnostic, contrôle des paramètres d’un
compresseur, remplacement des sondes et capteurs,
remplacement d’organes et de composants par échange standard
(carte automate, vérin, pompe, engrenage, roulement, etc.)…
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II.4. 4ème Niveau
Il s’agit d’opérations importantes ou complexes à l’exception de
la reconstruction de l’équipement:
Les opérations de ce niveau sont réalisées par des techniciens
bénéficiant d’un encadrement technique, d’un outillage
spécifique. Elle font aussi appel à des ateliers spécialisés
(rectification, réusinage).
Exemples d’interventions de 4ème Niveau : Analyse vibratoire,
thermographie infrarouge, analyse des lubrifiants, remplacement
des clapet d’un compresseur, réparation d’une pompe,
changement des pôles d’un disjoncteur HT,…
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III.5. 5ème Niveau
Il s’agit d’opérations lourdes de rénovations ou de
reconstruction d’un équipement. Ces opérations entrainent le
démontage de l’équipement et son transport à un atelier
spécialisé.
Le 5ème niveau de maintenance est réservé au constructeur ou
sous traitant. Il nécessite des moyens similaires à ceux utilisés
en fabrication.
Exemples d’interventions de 5ème Niveau : Révision d’un bloc vis
d’un compresseur à vis…
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III. Les Méthodes de la Maintenance
On peut présenter les méthode de maintenance par le
chronogramme suivant:
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III.1 La Maintenance Corrective
Maintenance exécutée après détection d'une panne et destinée à
remettre la machine dans un état dans laquelle peut accomplir
sa fonction de production requise.
On la nomme aussi « maintenance de catastrophe » ou
« maintenance pompier ». Elle est caractéristique de
l’entretien traditionnel, complété dans ce cas par les rondes :
« ne rien faire tant qu’il n’y a pas de fumée ».
Les rondes sont généralement des opérations de lubrification et
de graissage ou des surveillances de l’état des biens.
Cette méthode de maintenance corrective devrait devenir de
plus en plus rare car peu d’entreprises industrielles sont
encore dans cette dynamique. L’inévitable désorganisation qui
fait suite à une panne est en effet incompatible avec les
contraintes actuelles pesant sur la production en flux tendu.
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III.1.1 Types d’Interventions de la Maintenance Corrective
La maintenance corrective nécessite 2 types d’interventions :.
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III.1.1 Types d’Interventions de la Maintenance Corrective
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IV.1.1 Types d’Interventions de la Maintenance Corrective
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III.1.2 Evolution de la Maintenance Corrective
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III.1.3 Organisation d’un Dépannage
Avant la panne :
o Rassembler tous les moyens nécessaires à une
intervention rapide.
Au déclenchement de la panne :
o 1ère phase : enregistrement de l’appel
o 2ème phase : analyse du travail
o 3ème phase : discussion au niveau de l’analyse
Après la panne :
o Faire le compte rendu de l’intervention ;
o Déclencher éventuellement une procédure de remise en
service pour le personnel utilisateur ;
o Mettre à jour le stock de pièces détachées ;
o Exploiter les résultats de dépannage.
Cette démarche doit caractériser « l’état d’esprit
maintenance » des intervenants. 17
III.1.4 Les 4 Phases de la Maintenance Corrective
Main d’oeuvre
Frais généraux
du service
Frais de
stockage et de
magasinage
Sous-
traitance
Pièces détachées
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IV.1.6 Les Coûts de la Maintenance Corrective
LES COÛTS INDIRECTS CONSEQUENCES DE LA DEFAILLANCE
Main d’œuvre de
production inoccupée
Amortissement
non réalisé
Accidents
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IV.2 La Maintenance Préventive
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IV.2 La Maintenance Préventive
Définition: Maintenance exécutée à des intervalles
prédétermines ( nombre d’heure de travaille…) ou selon des
critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de
défaillance ou la dégradation du fonctionnement de la machine.
Buts de la maintenance préventive :
Augmenter la durée de vie des matériels
Diminuer la probabilité des défaillances en service
Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne
Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de
maintenance corrective
Eviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant,
etc.
Améliorer les conditions de travail du personnel de
production
Diminuer le budget de maintenance 23
III.2.1 Les Opérations de la Maintenance Préventive
Elles peuvent être regroupées en 3 familles : les inspections, les contrôles,
les visites. Elles permettent de maîtriser l’évolution de l’état réel du matériel.
L’inspection : activité de surveillance s’exerçant dans le cadre d’une mission définie.
Pour la maintenance, cette activité s’exerce notamment au moyen des rondes. Ex :
inspection des extincteurs, écoute de bruits dans un compresseur. Les activités
d’inspection sont en général exécutées sans outillage spécifique et ne nécessitent pas
d’arrêt de l’outil de production ou des équipements.
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a. Maintenance Préventive Systématique
C’est une maintenance préventive effectuée selon un planning établi suivant
le temps ou le nombre d’unités d’usage (la quantité de produits fabriqués, la
distance parcourue, le nombre de cycles effectués, etc.).
On peut citer quelques opérations lors des interventions dans une visite
systématique:
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a. Maintenance Préventive Systématique
La périodicité d’intervention systématique est déterminée à partir:
Des préconisations du constructeur dans un premier temps,
De l’expérience acquise lors d’un fonctionnement correctif,
De l’exploitation fiabiliste réalisée à partir d’essais, d’historiques ou de
résultats fournis par des visites préventives initiales,
Remarque : de plus en plus, les interventions de la maintenance systématique
se font par échanges standards.
Cas d’application :
Equipements soumis à une législation en vigueur (sécurité
réglementée) : appareils de levage, extincteurs, réservoirs sous pression,
convoyeurs, ascenseurs, monte-charge, etc.
Equipements dont la panne risque de provoquer des accidents graves :
tous les matériels assurant le transport en commun des personnes,
avions, trains, etc.
Equipement ayant un coût de défaillance élevé : éléments d’une chaîne
de production automatisée, processus fonctionnant en continu
(industries chimiques ou métallurgiques).
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a. Maintenance Préventive Systématique
L’avantage des opérations précédentes effectuées pendant le
fonctionnement permet d’optimiser l’arrêt de la machine.
Donc pour ce type de maintenance, on suit l’effet de la
dégradation ou de l’usure pour éviter le démontage indésirable.
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b. Maintenance Préventive Conditionnelle
C’est une maintenance qui est basée sur une surveillance du
fonctionnement de la machine et/ou des paramètres significatifs
de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découlent. La
surveillance du fonctionnement et des paramètres peut être
exécutée selon un calendrier, ou à la demande, ou de façon
continue
Remarque : la maintenance conditionnelle est donc une
maintenance dépendante de l’expérience et faisant intervenir
des informations recueillies en temps réel.
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b. Maintenance Préventive Conditionnelle
La maintenance préventive conditionnelle se caractérise par la mise en
évidence des points faibles. Suivant le cas, il est souhaitable de les mettre sous
surveillance ou sous contrôle et, à partir de là, de décider d’une intervention
lorsqu’un certain seuil est atteint.
Cette maintenance préventive conditionnelle se fait par des mesures
pertinentes sur le matériel en fonctionnement tels que:
Le niveau et la qualité de l’huile
Les températures et les pressions
La tension et l’intensité des matériels électriques
Les vibrations et les jeux mécaniques
Etc…
De tous les paramètres énumérés, l’analyse vibratoire est de loin la plus
riche quant aux informations recueillies. Sa compréhension autorise la prise de
décisions qui sont à la base d’une maintenance préventive conditionnelle.
Le matériel nécessaire pour assurer la maintenance préventive conditionnelle
devra être fiable pour ne pas perdre sa raison d’être. Il est souvent coûteux, mais
pour des cas bien choisis il est rentabilisé rapidement.
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c. Maintenance Préventive Prévisionnelle
La maintenance prévisionnelle ou prédictive est une méthode
permettant d’anticiper les pannes de machines et de prévoir
quand une défaillance de l’équipement peut survenir: ni trop
tôt (pour réduire les coûts), ni trop tard (pour éviter les
pannes).
Pour ce faire, il faut bien surveiller et analyser l’évolution des
paramètres de dégradation d’une machine ou d’un composant.
La surveillance des défaillances permet de planifier la
maintenance avant que la défaillance ne se produise.
Il a été démontré que les programmes de maintenance
prévisionnelle entraînaient une augmentation de 10% du retour
sur investissement, une baisse de 25 à 30% des coûts de
maintenance, une baisse de 70 à 75% des pannes et une baisse
de 35 à 45% des temps d’arrêt.
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c. Maintenance Préventive Prévisionnelle
Exemples de maintenance prévisionnelle:
Pour surveiller les
échauffements d’une armoire électrique, il
est possible d’utiliser une caméra infrarouge afin
de détecter les zones éventuelles
d’échauffements. Et ainsi, le service
maintenance peut intervenir avant même la
panne ou le dysfonctionnement.
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IV. Conclusion
En résumé nous pouvons présenter les opérations de
maintenance suivant le tableau synoptique ci-dessous
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CHAPITRE II
LES OUTILS NECESSAIRES
POUR UNE APPLICATION
FIABLE DE LA
MAINTENANCE
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I. Les Contrôles Non Destructif
Qu’est ce qu’un Contrôle non destructif (CND) ?
Le Contrôle Non Destructif (C.N.D.) est une méthode de
diagnostic et d'inspection qui permet de détecter, localiser,
dimensionner et interpréter d’éventuels défauts (anomalies)
présents dans les machines ou pièces, sans les dégrader ou les
détruire et parfois sans arrêt de production.
Les techniques utilisés par le CND au cours de la maintenance
préventive des équipements sont:
Analyse vibratoire
Analyse d’huile
La thermographie
L’inspection visuelle
Emission acoustique
Contrôle des rendements et des performances
Les examens structurels
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I.1 L’Analyse Vibratoire
Toutes les machines vibrent et le spectre des fréquences de leurs
vibrations a un profil particulier lorsqu'elles sont en état de "bon
fonctionnement". Mais dés que les phénomènes d'usure, de
fatigue, de vieillissement apparaissent, le profil de ce spectre se
modifie..
L'analyse des vibrations ouvre de réelles perspectives de
diagnostic et devient par là un élément important de la
maintenance préventive conditionnelle.
Une machine idéale ne vibrerait pas car toute l'énergie serait
employée pour effectuer le travail.
Les vibrations apparaissent, donc une partie de l'énergie est
dissipée dans la structure sous forme de vibrations. La machine
vieillissant, les pièces se déforment et de légers changements
dans leurs propriétés dynamiques apparaissent.
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I.1.1 Chaine de mesure de vibration
L’ensemble complet de mesure et d’analyse vibratoire comporte:
Un accéléromètre: c’est un capteur de vibration qui transforme
l’accélération de la machine en un signal électrique proportionnel.
Un collecteur de données portable: Il traite le signal en présentant
l’ensemble de mesure (déplacement, vitesse et accélération).
Logiciel d’exploitation avec ordinateur: leur rôle est la gestion
des données et leurs stockage, l’élaboration des rapports, la gestion
des alarmes et l’aide aux diagnostics.
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I.1.2 Tableau de sévérité vibratoire
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I.1.3 Les Causes de la vibration
L’apparition d’une vibration anormale dans un système
mécanique est causée par les trois facteurs suivants:
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a. L’alignement des arbres
Les défauts d’alignement d’arbres représentent jusqu’à
50% des coûts liés à aux pannes dans les machines
tournantes.
Un alignement précis des arbres peut permettre non
seulement de réduire le nombre d’arrêts –machine non
planifiés mais aussi des gains considérables de
production.
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a. L’alignement des arbres
Qu’est-ce qu’un défaut d’alignement d’arbre?
Les machines doivent être alignées aussi bien horizontalement
que verticalement. Le défaut d’alignement peut être parallèle ou
angulaire, voire même combinaison des deux à la fois.
Un défaut d’alignement peut avoir les conséquences graves
suivantes:
La consommation d’énergie
La défaillances prématurée des roulements et paliers
La défaillances prématurée de l’arbre et accouplement
Des fuites excessives de lubrifiant au niveau des joints
La défaillance des accouplements et des boulons de
fixation
L’augmentation de vibration et de niveau
sonore.
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i. Type de défauts d’alignement
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ii. Les méthodes utilisées pour aligner deux arbres?
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iii. Alignement par comparateur:
Le SKF TKSA11 est un outil d’alignement d’arbre facile à utiliser, qui à l’aide
d’un Smartphone ou d’une tablette, guide le technicien de maintenance de
manière intuitive à travers le processus d’alignement.
Le SKF TKSA11 utilise les capteurs de proximité inductifs, ce qui permet
d’obtenir un alignement précis et fiable des arbres. 47
iii. Outils SKF pour alignement des arbres:
SKF TKSA31
Le SKF TKSA31 est la solution d’alignement d’arbres laser la plus économique. L’écran
tactile permet d’utiliser l’instrument très facilement.
Les détecteurs laser de grande taille des inclinomètres réduisent la nécessité de pré-
alignement et l’outil de pied mou incorporé assure pleine réussite de l’alignement.
Vous pouvez réaliser des mesures faciles en utilisant la mesure à trois positions bien
connue(9-12-3 heures) avec une flexibilité supplémentaire de 40° autour de chaque
position. 48
iii. Outils SKF pour alignement des arbres:
SKF TKSA41
Le SKF TKSA41 permet des mesures précises, même dans les conditions les
plus difficiles, grâce à deux unités de mesure sans fil avec de détecteurs de
grande taille équipés de puissants lasers.
L’affichage sur l’écran tactile vous permettent de réaliser rapidement et
facilement vos opérations d’alignement en pratiquant la mesure libre.
La mesure libre permet de démarrer les mesures d’alignement dans
n’importe quel angle tout en finalisant avec balayage angulaire de seulement
90°.
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iii. Outils SKF pour alignement des arbres:
SKF TKSA51
51
iv. Correction d’un problème d’alignement des arbres
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iv. Correction d’un problème d’alignement des arbres
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iv. Correction d’un problème d’alignement des arbres
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a. L’alignement des arbres
Critères de sélection des machines pour contrôle
d’alignement.
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b. L’alignement des courroies
L’une des causes les plus fréquentes de l’arrêt imprévu des machines
entrainées par courroie est un défaut d’alignement de la poulie.
Ce défaut peut, en effet, augmenter l’usure des poulies et des courroies ainsi
que le niveau sonore et vibratoire.
L’augmentation des vibrations peut aussi entraîner une défaillance
prématurée des roulements.
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b. L’alignement des courroies
i. Défauts d’alignement des courroies.
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ii. Les Méthodes de correction d’alignement des courroies
La méthode traditionnelle:
Cette méthode repose
généralement sur une observation,
associée à l’emploi d’une règle et
ou d’une corde. Bien que rapides,
mais elles sont la plus part de
temps inexactes.
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ii. Les Méthodes de correction d’alignement des courroies
La méthode laser:
Cette méthode est plus rapide mais surtout plus précis que la méthode
traditionnelle.
Les outils d’alignement laser de courroies peuvent permettre d’aligner les
poulies ou leurs gorges.
Cette précision d’alignement nous garantie:
Une augmentation de la durée de vie des roulements et courroies
Réduction du niveau sonore et vibrations
Réduction des cout de remplacement des composants
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ii. Les Méthodes de correction d’alignement des courroies
Les outils laser SKF d’alignement des courroies
TKBA 10 et TKBA 20:
Les outils SKF TKBA 10 et TKBA 20 sont positionnés sur les faces latérales
des poulies et pignons permettant ainsi un alignement idéal.
Chaque unité aimantée se fixe sans guide au niveau de la face interne ou
externe quels que soient les poulies/courroies ou pignons/chaînes.
Un faisceau laser est projeté de l’émetteur vers le récepteur monté sur la
poulie opposée. Une zone cible avec ligne de référence sur le récepteur
indique immédiatement le décalage et le défaut d’alignement.
La distance maximale de fonctionnement est de six mètres. 61
ii. Les Méthodes de correction d’alignement des courroies
Les outils laser SKF d’alignement des courroies
TKBA 40 :
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I.2.1 Les Lubrifiants
Présentation:
La fonction d'un lubrifiant est de favoriser le
mouvement ou le glissement entre deux surfaces
frottantes.
D'une manière générale, les lubrifiants réduisent les
frottements et l'usure, évitent le grippage, participent
au refroidissement, évacuent les impuretés
(poussières, débris d'usure...), protègent contre la
corrosion, peuvent avoir une fonction nettoyante
(détergente) et parfois participer à l'étanchéité.
De tous les lubrifiants, enrichis ou non, les huiles et
les graisses minérales à base de pétrole sont les plus
utilisées.
Les produits de synthèse (fabriqués chimiquement)
occupent une place de plus en plus importante.
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I.2.1 Les Lubrifiants
Principaux Lubrifiants:
À elles seules, les huiles représentent plus de 95 % du total des lubrifiants
employés.
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a. Les Huiles
On peut distinguer:
Les huiles minérales: Elles sont issues du raffinage du pétrole
brut. Elles sont les plus utilisées car elles ont l’avantage d’être
peu coûteuses. On peut ainsi modifier leurs caractéristiques en
ajoutant des additifs (anti-usure, extrême pression, extrême
pression, anticorrosion...) pour améliorer les caractéristiques ou
adapter l'huile à l'application choisie.
Les huiles synthétiques: Elles sont obtenues par synthèse
chimique. Leur utilisation nécessite parfois des précautions
( tenues des joints, filtration efficace, miscibilité).
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a. Les Huiles
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a. Les Huiles
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ii. Principales classifications
Classification ISO:
Elle classe les huiles à partir de leur viscosité.
Exemple : une huile classée ISO-VG 15 a pour limites de viscosité
13,5 et 16,5 cSt à 40°. 15 représentant la viscosité moyenne la
plus probable.
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ii. Principales classifications
Classification SAE:
Elle classe aussi les huiles selon leur viscosité, mais définit des tranches ou
des intervalles continus de viscosité avec minimum et maximum. Ces huiles
sont utilisées pour l'automobile et les véhicules industriels (moteurs et
transmissions).
La classification SAE 20, SAE 30... utilise la viscosité des huiles à 100 °C (huiles
dites pour « hautes » températures).
La classification SAE 0W, SAE 5W... (avec W = winter) utilise la viscosité des
huiles à -18 °C (huiles dites pour « basses » températures ou « hiver »).
Les huiles multigrades présentent deux viscosités caractéristiques. L'huile
SAE 10W-40 a même viscosité qu'une huile SAE 40 à 100°C, même viscosité
qu'une huile SAE 10W à -18 °C et couvre trois classes de viscosités.
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ii. Principales classifications
Autres Classifications:
Elles sont nombreuses et utilisent des désignations et des
symboles.
Exemples : huiles pour systèmes hydrauliques (famille H) ;
huiles pour engrenages industriels, (classe L -Famille C : CKB,
CKC, CKD, CKE, CKS et CKT).
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iii. Equivalence des grades:
Ces différents grades sont parfois difficiles à comparer, car
leur valeur n’est pas toujours significative de la viscosité du
fluide. Le tableau ci-après permet cette comparaison
(indépendamment du service du fluide).
72
iv. Les additifs des huiles
Les additifs sont présents à hauteur de 15% à 25 % dans les
huiles finies, et on distingue:
Les améliorants de viscosité (ils permettent à l'huile
d'être suffisamment fluide à froid et visqueuse à chaud)
Les additifs anti-usure (ils renforcent l'action anti-
usure qu'exerce un lubrifiant vis-à-vis des organes qu'il
lubrifie)
Les additifs anti-oxydants (ils ralentissent les
phénomènes d'oxydation du lubrifiant)
Les additifs anti-corrosion (ils empêchent l'attaque
des métaux ferreux)
Les additifs anti-mousse (Ces additifs ont pour but
de limiter la dispersion d'un grand volume d'air dans l'huile)
73
v. Viscosité et température
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iv. Dispositifs de lubrification à l’huile
Lubrification par barbotage ou par bain d'huile:
C'est la plus simple et la plus usuelle. Une partie du mécanisme
en mouvement (roue dentée...) trempe dans le bain et emporte
par adhérence de l'huile vers les points à lubrifier.
La quantité d'huile du bain doit être suffisante et tenir compte
des conditions de service : éviter les vidanges trop rapprochées.
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iv. Dispositifs de lubrification à l’huile
Lubrification par barbotage et projection:
Le mouvement des composants (engrenages...) doit être assez
rapide (effet centrifuge) pour, qu'après trempage, le débit des
projections soit suffisant. L'huile projetée sur les parois se coule
et peut être recueillie (cuvettes, goulottes...) puis dirigée
(canaux) vers les parties à lubrifier (dentures, roulements…).
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iv. Dispositifs de lubrification à l’huile
Lubrification par circulation d’huile:
ce mode est le plus élaboré et le plus coûteux. Une même pompe lubrifie en
même temps plusieurs zones ou points.
Le débit d'huile, constant, arrivant en chaque point à lubrifier, peut être
réglé pour assurer lubrification et refroidissement.
Des échangeurs de chaleur (réfrigérants), des systèmes de filtration peuvent
être ajoutés à l'installation.
77
v. Périodicité de lubrification
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v. Périodicité de lubrification
Remarque
Le vidange d’un carter doit se faire si possible, dès l’arrét de la
machine. L’huile est encore chaude et s’écoule complètement.
Les impuretés solides n’ont pas le temps de se déposer.
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vi. Analyse de l’huile en service
Pourquoi analyser l’huile?
L’huile est comparable au sang de la machine. En effet il reflète
le comportement de l’état du système dans lequel il circule.
Donc l’analyse et le suivi des caractéristiques de l’huile permet
d’apprécier son état de dégradation et de connaitre son aptitude
à remplir totalement ses fonctions initiales de lubrification.
En effet le suivi de cette dégradation nous permet:
De situer l’organe défectueux, d’apprécier l’évolution et
le type d’usure dans le cas d’une pollution par des
particules internes;
D’apprécier la nature et l’origine des agents extérieurs;
D’optimiser les fréquences de vidange surtout dans le cas
des quantités importantes.
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vi. Analyse de l’huile en service
Les facteurs influents la durée de vie d'une huile ?
Les principaux facteurs qui influent sur la durée de vie d’huile
sont:
La stabilité thermique : C’et la capacité d’huile de
résister aux changements chimiques, notamment en
raison d'une hausse de température en l'absence
d'oxygène.
La stabilité à l'oxydation : C’est la capacité d’huile de
résister aux changements chimiques, en raison d'une
hausse de température et en présence d'oxygène.
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vi. Analyse de l’huile en service
Les méthodes d’analyse des huiles?
Les méthodes d’analyse des huiles sont:
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Les vérifications quotidiennes:
Examen de l’aspect
Un simple examen visuel de l’aspect du lubrifiant permet quelque fois de
détecter une pollution:
o Pollution par un liquide : aspect trouble dans le cas de pollution par
l’eau, ou changement de couleur en cas de pollution par un liquide
soluble dans l’huile.
o Pollution par des solides : présence de poussières, de particules
métalliques, de rouilles, d’écailles de peinture, de débris de joints…
Observation de la couleur
Si la couleur de l’huile est très voisine de celle de l’huile neuve(sa teinte reste
claire et brunit légèrement), en principe elle est en bonne état.
Quand la couleur de l’huile est nettement foncée, elle est très oxydée et il
faut effectuer une vidange.
Une huile d’un circuit hydraulique se noircit à cause de l’explosion des
bulles d’air qui sont brutalement comprimées à cause de la haute pression.
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Les vérifications quotidiennes:
Sensation de l’odeur
Une huile en service ayant l’odeur d’un produit pétrolier est en bon état.
Une odeur très mauvaise indique une oxydation:
o Une huile est encore bonne si l’odeur est légère et si la couleur est
claire.
o Si l’odeur est forte et la couleur est foncée, une vidange sera
nécessaire.
Une odeur de brulé signifie que l’huile est soumise à des températures
élévées.
o Si la couleur est légère, l’huile est encore bonne.
o Si la couleur est foncée et on trouve des particules de charbon, une
vidange, nettoyage et vérification de l’installation seront en urgence.
Une odeur chimique indique que l’huile a été pollué par certains produits, un
solvant ou une huile synthétique. Une analyse par appareil sera utile.
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L’analyse par Appareils :
Analyse par appareil portatif
Le contrôleur d’huile portatif permet de détecter
les changements de l’état d’huile rapidement.
Le degré de changement d e l’état d’huile est
établi en comparant les mesures obtenues à partir
de la même huile usée et fraîche.
Le contrôleur d’huile portatif permet de faire le
suivi d’usure mécanique et toute perte de
propriétés lubrifiantes de l’huile.
Il permet aussi de désigner les changements de
l’état de l’huile affectée par:
o Teneur en eau,
o Teneur en métaux,
o Oxydation.
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L’analyse par Appareils :
Analyse par comptage des particules
Les particules solides peuvent provenir d’un défaut d’une filtration inefficace
de l’huile neuve lors de remplissage, de l’usure des pièces en frottement, de
la pollution externe.
Le comptage automatique se fait par un compteur à capteur qui détecte le
nombre et les dimensions des particules. Ensuite ces informations sont
transmis à un compteur qui classe les particules suivant leurs tailles.
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L’analyse par Appareils :
Analyse par comptage des particules
Exemple:
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b. Les Graisses
i. Composantes des graisses:
Les graisses sont composées de :
70 à 95 % d'huile de base (minérales, synthétiques ) qui sert d'agent
lubrifiant.
0 à 10 % d'additifs d’épaississants.
3 à 20 % d'un agent épaississant ou gélifiant qui a pour rôle de donner la
consistance au lubrifiant (semi fluide, fluide, mou ou dur) et
d'emprisonner l'huile de base et les additifs pour qu'ils ne s'écoulent
pas.
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i. Composantes des graisses
Additifs Épaississants:
Les additifs épaississantes sont à base des savon métalliques qui constitue la
phase solide de la graisse et lui donne sa consistance.
Plus la concentration en savons est élevée plus la graisse est dure.
On distingue comme savons métalliques:
Savon de calcium: les graisses à base de calcium à des températures
inférieurs à 50°C et pendant de très courte durée jusqu’à 75°C. Elles sont
très résistance à l’eau, leur stabilité mécanique est assez bonne et leur
caractéristiques antirouille sont médiocre.
Savon de sodium: Leurs caractéristiques antirouilles sont bonnes, mais
leur résistance à l’eau est médiocre. Elles ne peuvent pas être utilisées
dans les paliers en contact avec l’eau ou insuffisamment étanches.
Savon de lithium: Les graisses à base lithium sont admises comme
graisses multifonctions en raison de leur excellente stabilité mécanique
et de leur bonne résistance à l’eau. Leur application s’étend dans une
large gamme de température.
89
ii. Caractéristiques des graisses
Consistance: c'est la propriété principale. Elle exprime la
résistance à la déformation de la graisse, elle diminue lorsque la
température augmente (« comportement du beurre »).
Point de goutte : il caractérise la tenue de la graisse à la
chaleur en précisant la température de début de liquéfaction.
Point de solidification : il indique la température de début de
solidification de la graisse.
90
iii. Comparaison des graisses
91
iv. Classification des graisses
Le grade NLGI est la classification la plus usuelle. Il est lié
à la valeur d'enfoncement d'un cône pesant posé
(pendant 5 secondes) sur la surface aplanie de la graisse à
tester, préalablement malaxée à 25 °C.
92
iv. Classification des graisses
93
v. Dispositifs de graissage
Graissage par garnissage au
montage: C’est la solution la plus
simple et usuelle, le graissage peut être
à vie ou périodique, avec regarnissage
après démontage et nettoyage lors des
opérations de maintenance. La
quantité de graisse prévue doit être
suffisante, compte tenu de la durée de
vie attendue et des conditions de
fonctionnement (température...).
94
v. Dispositifs de graissage
Utilisation des graisseurs: les
graisseurs permettent le regraissage
périodique sans démontage du
dispositif. Pour éviter les excès de
graisse, il y a lieu de prévoir des
systèmes d'évacuation, en particulier
pour la graisse usagée. L'emploi des
graisseurs automatiques diminue le
nombre des interventions et garantit
un graissage régulier
95
v. Dispositifs de graissage
Graissage centralisé: Complètement automatisé, il est intéressant lorsque
les points à lubrifier sont nombreux, jusqu'à plusieurs milliers, ou lorsque
l'accès est difficile ou impossible. Il diminue les risques d'accident, les oublis,
et évite l'arrêt des installations.
Le lubrifiant est envoyé sous pression, par intermittence, vers des
distributeurs doseurs ou nourrices par une pompe avec réseau de
canalisations. Les distributeurs doseurs, installés près des points à graisser,
fournissent ensuite la dose prévue en chaque point.
97
vi. Les règles de graissage
Lubrification à la graisse
La graisse est choisie comme lubrifiant pour les roulements qui
fonctionne dans les conditions normales de vitesse et de
température. La lubrification à la graisse présente les avantages
sur l’huile:
Elle permet une installation plus simple, donc moins
coûteuse;
Elle offre une meilleure adhérence et assure une
protection contre l’humidité et les impuretés.
La durée de vie d’une graisse est fonction de type de la graisse,
de la température de fonctionnement (schématiquement au-
delà de 70°, et pour tout accroissement de 15°, multiplier par
deux le nombre des regraissages ), des vitesses, des charges, de
l’environnement(degrè de pollution), du dispositifs
d’étanchéité.
98
vi. Les règles de graissage
Recommandations
S’il y a risque de pollution accentué, un accroissement ou un
humidité élevée, augmenter les regraissages. Même remarque
s’il ya ruissellement d’eau près des points sensibles (par
exemple, une lubrification par semaine pour les paliers d’une
machine à papier).
En remplacement d’une graisse usée, utiliser le même type de
graisse que celle adoptée au garnissage initial ( attention aux
mélanges non compatibles)
99
vi. Les règles de graissage
Qualité du lubrifiant
Le principale problème du graissage se situe dans le choix du
lubrifiant qui convient le mieux. Cette détermination se fait en
analysant en détail de nombreux points:
Les conditions de fonctionnement: température très
élevée ou très basse, présence de poussière ou
d’humidité, de vibrations ou de choc.
Les conditions mécanique du matériel: matériel neuf
ou sous garantie, matériel rodé et en bon état, matériel
vieilli.
Les systèmes de graissage: manuelle, semi
automatique, automatique .
100
vi. Les règles de graissage
Recommandations
La propriété prépondérante dans le choix d’un lubrifiant est la
viscosité:
Vitesse importante: viscosité faible;
Charge importante: viscosité importante;
Température importante: viscosité importante;
Jeu important: viscosité importante.
101
vi. Les règles de graissage
Qualité du lubrifiant
Un graissage excessif est souvent plus fatal qu’un graissage
insuffisant:
Dans les compresseurs à vis: risque d’explosion;
Dans les roulements: échauffement, destruction;
Dans les engrenages: perte de puissance,
échauffement.
102
I.3 La Thermographie
Pourquoi la thermographie ?
La majorité des composantes d’une machine possèdent trois
caractéristiques communes: leur durée de vie qui est influencée
par la température, leur échauffement qui est généralement un
signe d’une future défaillance et, surtout, leur
dysfonctionnement qui aura un effet destructeur sur les
performances des machines.
Donc l’analyse thermique nous aide beaucoup à localiser avec
précision et rapidité le composant faible avant qu’il ne tombe en
panne, ce qui renforce la fiabilité de notre machine et réduit les
coûts de maintenance non planifié et ainsi amélioré la
productivité.
103
I.3.1 Méthode de mesure de température
On distique deux méthode de mesure de température des
composants:
Mesure avec contact: La mesure par contact nécessite comme
l’indique le nom, un contact entre la composante dont on veut
mesurer la température et l’appareil de mesure. Ce type de
mesure se fait au moyen de thermomètres à contact.
Mesure sans contact: Ce type de mesure ne nécessite aucun
contact entre la composante et l’appareil de mesure et il se
réalise à l’aide d’un thermomètre à rayonnement qu’on appelle
aussi caméra infrarouge.
104
I.3.3 Outils SKF de mesure de température
105
I.3.3 Outils SKF de mesure de température
Le SKFTKTL40 est un thermomètre infrarouge à SKF TKTL40
contact avec fonction photos, vidéo et
enregistrement des données.
Lorsqu’il est utilisé en mode sans-contact, le
thermomètre détecte l'énergie thermique
rayonné par l’objet grâce au détecteur infrarouge.
Tant que la gâchette est enfoncée, la température
de l’objet est mesurée en continu par le détecteur
infrarouge. Ceci permet d’obtenir des valeurs
affichées en temps réel rapides et précises.
106
I.3.4 Les Inspections
Surveillance des installations électriques sous tension
Les défauts des installations ou matériels électriques sous
tension se traduisent souvent par des échauffements anormaux.
Ces défauts sont:
Un mauvais serrage de fixation;
Une cosse mal sertie;
Une connexion mal réalisée;
Un contact défectueux;
Un appareillage défectueux.
Donc l’application de la thermographie nous aide à détecter les
échauffements et les écarts des températures et par la suite
localiser le défaut.
En terme de maintenance préventive, l’inspection annuelle est
utile pour des matériels électriques de criticité importante, des
armoires électriques et des cellules d’arrivée et de distribution
électrique. 107
I.3.4 Les Inspections
Inspection des briques réfractaires d’un four
Les défauts des installations ou matériels électriques sous
tension se traduisent souvent par des échauffements anormaux.
On utilise la thermographie infrarouge pour déterminer:
Le défaut d’isolement;
L’usure des briques de revêtement;
Le pont thermique;
La fuite de chaleur.
108
I.4 L’inspection visuelle
Pourquoi l’inspection visuelle?
L’inspection visuelle : une opération importante au sein d’une
usine.
Les inspections visuelles consistent à examiner les équipements,
les machines, les produits et l’atelier afin de repérer tout ce qui
pourrait handicaper le bon déroulement des activités de
production et de maintenance.
Les inspections visuelles visent également à identifier des failles
qui menacent la sécurité des employés.
Cela permet par la suite d’avoir une vision globale des risques.
Les résultats donnent les moyens de prendre les mesures
nécessaires pour prévenir d’éventuelles défaillances.
Finalement Cette action préventive est essentielle pour
améliorer les performances de chaque unité de travail.
109
I.4.1 Les outils de l’inspection visuelle
110
Le Stroboscope
Le stroboscope convient bien pour les taches d’inspection visuelle de
l’intérieur d’une machine en fonctionnement, notamment l’inspection des
accouplements, pales de ventilateur, engrenages, courroies, chaînes, etc..
Toutefois, les stroboscopes peuvent également servir pour un contrôle
qualité avancé de la production et une analyse visuelle des vibrations.
Donc le stroboscope portatif permet une détection des anomalies qui facilite
la planification des opérations de maintenance. De plus il réduit les charge
sur les équipements tournants.
111
L’endoscope
L’endoscope industriel est un outil d'inspection particulièrement précieux
pour inspecter l'intérieur d'un machine lors d'opération de maintenance
préventive ou pour rechercher une panne. Il permet en effet d'éviter de
démonter une machine pour réaliser une inspection, ce qui économise du
temps et de l'argent.
112
I.5 L’Emission acoustique
Pourquoi l’émission acoustique?
L’émission acoustique fait partie des méthodes de contrôle non destructif.
Elle a un grand intérêt pour la maintenance conditionnelle car elle permet de
planifier des phases de contrôle et de définir les interventions à l’aide de
seuils, d’alarmes.
l’émission acoustique résulte d’un phénomène de libération d’énergie au sein
d’un matériau (exp. Roulements ) sous forme des signaux à hautes
fréquences (ultrasons).
Il est donc crucial d’utiliser des appareils spécifiques tels que:
Le stéthoscope
Le sonomètre
Le détecteur de fuites à ultrasons
113
Le Stéthoscope
Le stéthoscope SKF TMST3 est un
instrument de grande qualité extrêmement
sensible permettant de détecter des
composants défectueux par l’écoute des bruits
ou des vibrations de la machine.
Le SKF TMST3 se compose d’un casque, de
deux sondes de longueur différente (70 et
300mm) et d’un CD audio de démonstration
sur lequel ont été enregistré les bruits les plus
courants des différents défaillances des
machines.
114
Le Sonomètre
Le sonomètre SKF TMSP1 est un instrument
transportable de haute qualité qui permet
de mesurer le niveau sonore en décibels
d’un bruit environnant en usine, sur poste
de travail, sur pièce etc..
Le bruit est capté par le microphone puis
traité par l’appareil.
Le sonomètre SKF TMSP1 est livré dans une
valise de transport incluant une bonnette de
protection, un tournevis de calibrage et une
batterie alcaline.
115
Le détecteur de fuites à ultrason
Le détecteur de fuites à ultrasons SKF TKSU10
permet aux utilisateurs de localiser
rapidement les fuites dans les systèmes à air
comprimé.
Grâce à son capteur à ultrasons, le SKF
TKSU10 nous permet de détecter les fuites à
distance même dans les environnements
industriels bruyants.
116
I.6 Contrôle des rendements et des performances
On parle içi de la :
Température
Vitesse
Courant de décharge
117
I.6 Contrôle des rendements et des performances
b. La vitesse: Les machines sont généralement
conçues pour fonctionner à une vitesse donnée.
Si cette vitesse est trop basse ou trop élevée,
donc il existe un problème. L’utilisation d’un
tachymètre portatif permet de réaliser une
évaluation rapide et facile de la vitesse de
fonctionnement de la machine.
118
I.6 Contrôle des rendements et des performances
c. Le courant de décharge: Les décharges électriques sont le
résultat des tensions provenant de l’arbre du moteur qui
s’évacuent vers la terre à travers le roulement, provequant de
l’érosion électrique, la dégradation du lubrifiant, puis la
défaillance du roulement.
Un détecteur de passage de courant peut aider les techniciens
maintenance à détecter la présence d’arcs électriques et de
planifier les actions correctives.
Dégradation de la graisse de
roulement dues au courant de
décharge 119
CHAPITRE III
120
I. Les Roulements
1. Introduction: Le roulement est un organe mécanique destiné à
permettre la transmission des efforts entre deux pièces en rotation l’une
par à l’autre avec un frottement minimal.
2. Composition: Un roulement est
normalement constitué de quatre
éléments différents :
Une bague extérieure : elle sera montée
dans un logement ménagé dans un bâti
fixe ou un moyeu tournant ;
122
3. Répartition des charges sur un Roulement
3.2 Charges Axiales: l’effort d’une charge axiale agit parallèlement à
l’arbre.
3.3 Charges Combinés: il s’agit ici d’une charge radiale et une charge axiale
agissant simultanément.
123
Note
124
4. Types des Roulements
125
4. Types des Roulements
126
4. Types des Roulements
4.1 Roulements à une rangée de billes à contact radiale: Ce type de
roulement possède un excellent rapport performance/prix et sont largement
utilisés.
Ils peuvent supporter des charges radiales importants et aussi des charges
axiales dans les deux sens.
Ils sont appelés aussi roulements «à gorges profondes», car leurs deux
chemins de section circulaire enveloppent des billes donnant donc plus de
rigidité et permettant ainsi des charges axiales.
Avantages: Ils admettent des vitesses de rotation élevées, ils supportent les
défauts d’alignement, une grande facilité de montage…
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
127
4.2 Roulements à deux rangées de billes à contact radiale
Ils peuvent supporter des charges axiales de deux sens.
En revanche, du fait de leur rigidité, ils ne supportent que de très faibles
défauts d’alignement.
Les cages pour de tels roulements, sont généralement en matière synthétique
moulée, et ils sont livrés graissés.
Domaine d’utilisation : Nous utilisions ces types des roulements dans les
paliers de transmission.
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
128
4.3 Roulements à une rangée de billes à contact oblique
Dans le roulement à une rangée de billes à contact oblique , l’angle de
contact des billes sur les pistes donne une capacité de charge axiale
importante.
Ce type de roulement peut supporter des charges axiales pures ou des
charges combinées à condition que charge axiale est plus importante que la
charge radiale.
Domaine d’utilisation : Nous utilisons principalement ce type des
roulements dans les moteurs électriques verticaux avec charge axiale, paliers
de butée de pompes, machines outils, roues avant d’automobiles, etc.
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
129
4.4 Roulements à rotule sur deux rangées de billes
Ce roulement comporte deux rangées de billes roulant sur deux pistes de la
bague intérieure et dans la même piste sphérique de la bague extérieure.
Domaine d’utilisation : Nous utilisions ces types des roulements dans les
paliers de transmission et les ventilateurs centrifuges,
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
130
4.5 Roulements à une rangée de rouleaux cylindriques
Ce roulement peut supporter des charges radiales assez élevées mais pas de
charges axiales, sauf dans le cas des roulements NJ ou NUP. Il convient aux
grandes vitesses.
Domaine d’utilisation : L’utilisation principale de ce type des roulements :
moteurs électriques, turbocompresseurs, ventilateurs, boîtes de vitesses, etc
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
131
4.6 Roulements à deux rangées de rouleaux cylindriques
Ce type de roulement offre à la fois une grande capacité de charge radiale et
une faible déformation élastique.
Les broches de machines-outils, dans lesquelles les charges radiales sont
supportées par des roulements à rouleaux cylindriques, sont généralement
munies de butées à billes à contact oblique pour supporter les charges
axiales.
Domaine d’utilisation : Guidage arbre hélice bateau
132
4.7 Roulements à aiguilles
Les roulements à aiguilles comportent des éléments roulants cylindriques
d’un diamètre relativement petit par rapport à leur longueur. Ayant une
faible hauteur de section, ils conviennent bien dans les applications où
l’espace radial disponible est limité. Leur capacité de charge est relativement
élevée.
Domaine d’utilisation : croisillons d'un joint de cardan , les axes de pistons
des moteurs à deux temps,
133
4.8 Roulements à rouleaux coniques
Les rouleaux de ce roulement sont rigoureusement coniques. Leur grande
base rectifiée, sphérique, s’appuie contre un épaulement de la bague
intérieure.
Ses propriétés sont les mêmes que celles du roulement à une rangée de billes
à contact oblique. Il peut supporter des charges plus élevées (contact
linéaire), mais sa limite de vitesse est plus basse.
Ces roulements sont en général montés par paires en opposition.
Domaine d’utilisation : L’utilisation de ce type dans les machines-outils,
réducteurs, roues et ponts d’automobiles, roues folles de wagonnets, etc.
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
134
4.9 Roulements à rouleaux sphériques
La bague extérieure de ce roulement comporte un chemin de roulement
sphérique (d’où la forme «en tonneau» des rouleaux) – ce qui autorise un
débattement angulaire de la bague intérieur.
Ces roulements peuvent supporter des défauts d’alignement important.
Sa conception interne – le contact est linéaire – l’autorise à supporter des
charges radiales très élevées. Même ils peuvent accepter des charges axiales.
Domaine d’utilisation : Laminoirs, machines de papiers, concasseurs,
tamis vibrants, manutention lourde, etc.
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
135
4.10 Butées à billes à contact oblique
Cette butée autorise une augmentation de la vitesse de rotation et assure
une plus grande rigidité axiale du montage sous la charge.
La butée à billes à simple effet n’admet les charges axiales que dans un seul
sens. De plus n’acceptent aucun désalignement.
La butée à billes à double effet permet de supporter une charge axiale quel
qu’en soit le sens.
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
136
4.11 Butées à rouleaux cylindriques
Les butées à rouleaux cylindriques et les butées à aiguilles sont conçues pour
des montages rigides susceptibles de supporter de fortes charges
Elles sont peu sensibles aux chocs et d’un encombrement axiale réduit.
137
4.12 Butées à rouleaux sphériques
La rondelle logement comporte un chemin de roulement sphérique, ce qui
autorise un léger déversement de la rondelle logement par rapport à l’axe de
rotation. Dans des conditions de fonctionnement normales, les valeurs
admissibles de l’angle de déversement sont d’environ deux degrés.
La charge de base est très élevée et des charges radiales importantes peuvent
être aussi envisagées. Ce type de butées supporte des vitesses assez élevées à
condition que la lubrification soit parfaite..
Domaine d’utilisation : L’utilisations principales de ce types: pivots de
turbines, ponts tournants, réducteurs à vis sans fin, etc....
Présentation
complète
Présentation
simplifiée
138
4.13 Le palier
Un palier est composé d’un roulement
à billes inséré dans différents types de
logement. Le palier peut être fixé sur
une machine, et la bague intérieur
peut être montée facilement sur un
arbre avec un vis de blocage.
Le diamètre extérieur du roulement
est sphérique, tout comme le diamètre
intérieur du palier. Il permet ainsi un
auto alignement entre les deux paliers
supportant l’arbre.
Pour la lubrification, le roulement est
pré graissé en usine, et une double
étanchéité empêche l’entrée de
particules ou de l’eau.
139
5. Comparaison des aptitudes entre roulements
140
141
6. Durée de vie d’un roulement
La durée de vie est le nombre de tours
que le roulement peut effectuer à
vitesse constante avant l’apparition des
premier signes de fatigue sur une
bague ou sur un élément roulant.
Cette durée de vie peut s’exprimer
aussi en nombre d’heure de
fonctionnement.
Avant de sélectionner le roulement
approprié, il faut fixer la durée de vie
exigée en tenant compte des conditions
de fonctionnement.
La durée de vie exigée dépend de
méthode de montage, la lubrification ,
l’alignement, et des intervalles de
contrôle.
142
6. Durée de vie d’un roulement
6.1 Montage: Le montage fait partie des étapes importantes du
cycle de vie d’un roulement.
Si le roulement n’est pas correctement monté, selon la méthode
et à l’aide de outils appropriés, il pourrait être endommagé et ainsi
ne pas atteindre sa durée de service optimale.
6.2 Lubrification : Une lubrification appropriée des roulements
est une étape essentielle pour optimiser leur durée de service. C’est
pourquoi, il est très important de sélectionner la graisse la plus
adaptée à votre application et d’appliquer la quantité adéquate
avant que le roulement ne soit mis en service.
Pendant son fonctionnement, le roulement nécessitera un
relubrification périodique.
L’application de la bonne graisse en bonne quantité et aux bons
intervalles est décisive pour obtenir une durée de vie maximale.
143
6. Durée de vie d’un roulement
6.3 Alignement : Dans les applications où un moteur est
raccordé à une pompe ou à un ventilateur, par exemple, une fois le
roulement est installé, il convient de procédé à l’alignement de
l’application.
En cas de défaut d’alignement, le roulement risque en effet
d’être soumis à une charge, un frottement et des vibrations
supplémentaires.
Ces conditions entraînent une fatigue précoce et réduise la
durée de vie de roulement.
6.4 Contrôle : Il est important d’inspecter régulièrement l’état
de roulement pendant son fonctionnement en appliquant les
mesures de la maintenance conditionnelle.
Les inspections régulières permettront de détecter les problèmes
potentiels et de contribuer à éviter les arrêts machines imprévus.
144
6.5 Application et durée de vie exigée
145
7. Causes de défaillance d’un roulement
On peut présenter les causes de défaillances d’un roulement à partir des
figures suivantes:
146
7.1 Mauvais montage
Environ 16% des défaillances de roulement sont à l’origine d’un mauvais
montage ou à l’utilisation d’outils inadaptés.
147
7.2 Mauvaise lubrification
148
7.3 Pollution
Un roulement est un composant mécanique de précision. Son
bon fonctionnement risque d’être gravement compromis par la
contamination des pistes de roulement et/ou du lubrifiant par
des corps étrangers.
On estime que 14% des défaillances de roulement sont dues
au phénomène de pollution.
Lors du montage d’un roulement, l’aire de travail doit être
propre et sèche. Avant le montage, pollution, bavures, copeaux,
etc. doivent être complètement ôtés des surfaces d’arbre et de
logement. Les roulements miniatures doivent être montés en
salle blanche si possible.
149
7.4 Fatigue
150
8. Surveillance quotidienne de roulement
151
8.2 Echauffement
Les causes d’une élévation anormale de température peuvent être:
Une lubrification insuffisante ou excessive;
Des impuretés dans le lubrifiant;
Une surcharge;
Un jeu insuffisant;
Ecaillage et détérioration du roulement;
Frottement élevé des joints d’étanchéité.
Un roulement ne doit pas fonctionner avec une température de plus de
125°C.
La température du roulement peut être contrôlée de façon précise à l’aide
d’un thermomètre.
Les roulements montés à des emplacements critiques, sur des équipements
vitaux, devraient être équipés de sondes thermiques.
152
8.3 Vérification de l’absence de fuites
Des fuites de lubrifiant à l’emplacement des joints doivent faire l’objet d’un
vérification immédiate afin de savoir les causes.
Les fuites peuvent résulter:
Des joints défectueux;
Contact au niveau du plan joint du palier;
Résistance mécanique de la graisse qui, du fait du malaxage, libère
l’huile avec comme conséquence une surlubrification.
153
9. Lubrification des roulements
9.1 Objectifs de la lubrification: Les roulements doivent être lubrifiés afin
d’éviter tout contact métal contre métal entre les éléments roulants et pistes. La
lubrification doit assurer la présence d’un film d’huile entre tous ces éléments.
Le lubrifiant permet donc:
la réduction des frottements et de l’usure
l’évacuation des calories
l’augmentation de la durée de vie
la protection contre la corrosion
la protection contre l’entrée d’impuretés
Il est donc primordial de choisir un lubrifiant de haute qualité, en quantité adaptée, de
prévoir une étanchéité parfaite pour éviter les fuites ou les entrées de pollution, et
d’adopter une méthode de lubrification qui convient aux conditions de fonctionnement.
154
9.2 Méthodes de lubrification et caractéristiques
Pour la lubrification des roulements, on utilise principalement des graisses et
des huiles. Chacune de ces méthodes de lubrification a des caractéristiques
propres, il faut donc choisir celle qui convient le mieux.
Le tableau suivant donne ces caractéristiques.
155
9.3 Lubrification par graisse
La lubrification à la graisse est la méthode la plus facile. Elle ne demande que
des systèmes d’étanchéités simples, et c’est pour cette raison qu’elle
constitue la méthode de lubrification la plus utilisée.
Il existe des roulements pré-graissés (avec étanchéités ou protections). Si l’on
utilise un roulement sans étanchéités, il faut remplir le roulement et le
logement d’une quantité de graisse suffisante, et effectuer un remplissage ou
un renouvellement de graisse régulier.
156
9.3.1 Méthodes de graissage
les méthodes de graissage varie selon la conception du roulement.
157
9.3.2 Quantité d’appoint de graisse
La quantité de graisse nécessaire lors du premier graissage dépend de
l’application ainsi que de nombreux critères tels que forme et volume interne
du logement, vitesse de rotation et type de graisse.
La quantité de remplissage représente en général 30 à 50% du volume libre
du roulement et 30 à 60% de celui du logement.
Lorsque l’application est soumisse à des vitesses de rotation élevées ainsi que
des températures de fonctionnement basses, il faut réduire la quantité de
graisse.
158
9.3.2 Quantité d’appoint de graisse
159
9.3.3 Diagramme d’intervalle de relubrification
160
Note
Influence de la température sur les intervalles de relubrification:
Si la température du roulement dépasse 70°C ; l’intervalle de
relubrification doit être divisé par deux pour chaque
augmentation de 15°C. Si la température du roulement est
inférieure à 70°C , l’intervalle peut être allongé.
Il est nécessaire de lubrifier plus fréquemment dans les
applications où il existe un risque de forte pollution. Il est de
même pour les roulements en environnement humide.
161
9.3.4 Types de graisse et caractéristiques
162
9.4 Lubrification par l’huile
La lubrification à l’huile est mieux adaptée que la lubrification à la graisse
pour des vitesses de rotation et des températures de fonctionnement élevées
car elle assure une meilleure évacuation des calories que la graisse. Le
tableau ci-dessous donne les principales méthodes de lubrification à
l’huile.
163
9.4 Lubrification par l’huile
164
9.4.1 Choix des huiles pour roulement
La Pour la lubrification à l’huile des roulements dans des conditions de
fonctionnement normales, on utilise en général de l’huile d’origine minérale
telles que huile à broches, huile pour machines, huile pour turbines,
etc.
Pour des températures inférieures à –30°C et supérieures à 150°C, les
huiles d’origine synthétique sont mieux adaptées.
La viscosité est la première caractéristique à considérer pour le choix d’une
huile.
Lorsque la viscosité est trop faible, l’huile ne peut pas garantir la continuité
du film lubrifiant, provoquant ainsi un contact métal contre métal entre
pistes et éléments roulants, conduisant à la dégradation des surfaces de
roulement.
Lorsque la viscosité est trop grande, les frottements sont importants et la
température interne du roulement s’élève.
En général, on utilise une huile de viscosité élevée pour une faible vitesse et
de fortes charges. Une viscosité plus faible est préférable pour les vitesses
élevées.
165
9.4.1 Choix des huiles pour roulement
166
9.4.1 Choix des huiles pour roulement
167
9.4.2 Renouvellement des huiles
La durée d’utilisation ou l’intervalle de vidange des huiles est difficile à
déterminer car elle dépend surtout des conditions de fonctionnement, de la
nature et de la quantité de l’huile.
Pour une température de fonctionnement inférieure à 50°C, une vidange
annuelle est suffisante.
Pour des températures de fonctionnement comprises entre 80 et 100°C,
l’huile doit être remplacée environ tous les trois mois.
Une surveillance à intervalle régulier de l’huile est conseillée.
168
10. Montage des roulements
Environ 16% des défaillances prématurées de roulements sont dues a un
mauvais montage ou a des techniques de montage inappropriées.
Utiliser la technique de montage adaptée a votre application vous permettra
d’allonger la durée de service de votre machine tournante et de minimiser les
coûts induits par un endommagement prématurée du roulement.
On peut citer comme méthodes de montage de roulement:
Montage des roulements à froid
Montage des roulements après chauffage
Montage des roulements à l’aide de techniques hydrauliques
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10.1 Méthodes de montage des roulements
10.1.1 Montage à froid: Les roulements de petites et moyennes dimensions
se montent généralement a froid.
La méthode courante consiste a utiliser un marteau et un tube usagé. Les
pistes internes du roulement sont alors endommagées définitivement.
Les outils de montage SKF par exemple contribuent a éviter ce type de
détérioration en transmettant les forces à la bague de roulement qui présente
l’ajustement serre.
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10.1 Méthodes de montage des roulements
10.1.3 Montage à l’aide de techniques hydrauliques: SKF a été le premier
a utiliser des techniques hydrauliques, comme la méthode a pression d’huile
SKF et la méthode SKF de réglage par enfoncement axial (simple et très fiable),
pour le montage des roulements.
Ces techniques permettent de simplifier l’agencement des roulements et
d’obtenir plus facilement des montages corrects.
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11.2 Principes de montage
① Vérifier l'identification et les dimensions du roulement en fonction des
plans, spécifications, procédures
② Préparer tout le matériel, les pièces, les outillages nécessaires avant de
commencer la mise en place. S'assurer de leur propreté
③ Nettoyer soigneusement et vérifier toutes les pièces et organes dans
l'environnement du roulement
④ Sortir le roulement de son emballage au dernier moment, dans une zone de
travail parfaitement propre
⑤ Ne jamais le laver sauf cas exceptionnel spécifié. Le roulement est en effet
protégé de l'oxydation par un léger film d'huile compatible avec tous les
lubrifiants
⑥ Réaliser le montage du roulement suivant la méthode choisie
⑦ Lubrifier avec une graisse spéciale pour roulements suivant les instructions
données
⑧ Après montage et avant mise en route définitive, faire une vérification en
fonctionnement, de manière à détecter les anomalies éventuelles (bruit,
vibrations, température, jeu anormal…)
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10.3 Outils utilisés pour montage des roulements
173
10.3 Outils utilisés pour montage des roulements
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11.3.1 Montage par outils mécaniques
Les presses
Les roulements avec un diamètre d’alésage inférieur à 80 mm peuvent être
emmanchés à froid sur l’arbre. Il convient d’utiliser, à cet effet, une presse
hydraulique électrique ou manuelle.
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11.3.1 Montage par outils mécaniques
Kit de bague et douille de frappe combinées
Ce type de kit facilite le montage d'une large gamme de roulements aux
diamètres d'alésage de 10 à 55 mm
Permet une installation correcte des roulements sur les arbres, dans les
paliers et dans les montages en aveugle.
Le diamètre de la bague de frappe s'adapte parfaitement aux diamètres
intérieur et extérieur du roulement.
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11.3.1 Montage par outils mécaniques
La Clé à ergot
Elle est utilisée pour serrer et desserrer de nombreux types et tailles d’écrous
de serrage pour roulements montés directement sur un arbre ou sur des
manchons.
En fonction de l'application et de la taille du roulement, la clé à ergot peut
être utilisée pour monter un roulement sur une portée conique.
Elle réduit le risque de détérioration de l’arbre ou de l’écrou.
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11.3.1 Montage par outils mécaniques
Les Clés à douilles pour écrou de serrage
Elles requièrent moins d’espace autour du montage de roulement que les
clés à ergot.
Elles peuvent être utilisées pour monter un roulement sur une portée
conique.
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11.3.1 Montage par outils mécaniques
Les Clés de frappe
Conçu pour serrer et desserrer en toute sécurité un grand choix de vis de
blocage de grandes tailles.
Elles développent des forces d’impact élevées sans détérioration de l’écrou.
Non destiné à être utilisé pour enfoncer les roulements sur la portée
conique.
Impact efficace sur l’écrou.
A utiliser avec un marteau
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11.3.2 Montage à chaud
Le montage à chaud permet de dilater le roulement et de le monter sur son
arbre sans effort.
La température ne doit pas être trop élevée, de façon à ne pas modifier les
caractéristiques de l'acier (maximum 130°C) ou des composants internes du
roulement.
D'autre part, elle doit être suffisante pour provoquer une dilatation
convenable permettant une mise en place facile du roulement par annulation
temporaire du serrage.
La température de chauffage est fonction d'une part de la dimension et
d'autre part de l'ajustement et du matériau de la portée.
181
11.3.2 Montage à chaud
Modes de chauffage utilisés pour monter un roulement
Plaque chauffante électrique
La plaque chauffante électrique est spécialement conçu pour préchauffer des
lots de roulements de petites dimensions avant le montage.
La surface chauffante plate garantit un chauffage uniforme des roulements et
le couvercle sert à retenir la chaleur et empêcher la pénétration de
contaminants.
182
11.3.2 Montage à chaud
Appareil de chauffage par induction portable
L’appareil de chauffage par induction portable, fonctionnant à l’électricité,
est conçu pour chauffer les roulements montés avec un ajustement serré sur
un arbre.
La chaleur dilate le roulement, ce qui élimine la nécessité d'utiliser la force
pendant l'installation.
L’utilisation de cette appareil peut générer une différence de température de
90 °C entre l'arbre et le roulement qui est généralement suffisante pour
permettre l'installation.
183
11.3.2 Montage à chaud
Appareil de chauffage par induction avec bras coulissant
Seule la pièce à chauffer subit une élévation de température, ce qui facilite la
manipulation et réduit le risque de brûlure.
La température est contrôlée par une sonde intégrée . Donc les qualités
initiales du roulement sont ainsi totalement sauvegardées.
En fin de cycle, une démagnétisation automatique est pilotée par
l'électronique de l'appareil pour réduire le risque de contamination par
débris ferreux après le chauffage.
Un bras coulissant ou pivotant
permet de déplacer le roulement
facilement et rapidement et donc
de réduire la fatigue de
l’opérateur
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11.3.3 Montage à pression d’huile
Aujourd’hui, les techniques hydrauliques constituent souvent la méthode
privilégiée pour le montage et le démontage des roulements de grandes
dimensions ainsi que d'autres composants mécaniques.
L’utilisation des techniques hydrauliques pour le démontage de roulements
ou de composants réduit le risque de détérioration de l’élément ou de sa
portée.
Lorsque la méthode à pression d’huile est utilisée, les surfaces de contact
sont séparées sous l’action d’un mince film d’huile injecté sous haute
pression. Ce film élimine pratiquement tout frottement entre les surfaces en
contact.
185
11.3.3 Montage à pression d’huile
La méthode par enfoncement axial
Cette méthode est utilisée pour l’ajustement précis des roulements à rotule
sur rouleaux.
La méthode comprend l’utilisation d’un écrou hydraulique équipé d’un
comparateur à cadran et d’une pompe hydraulique à laquelle on associe un
manomètre spécialement calibré.
L’ajustement précis est obtenu en contrôlant l’enfoncement axial du
roulement à partir d’une position prédéterminée, définie par la pression dans
l’écrou hydraulique.
On contrôle la seconde étape en enfonçant le roulement selon une distance
calculée sur la portée conique.
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12. Démontage des roulements
Au cours de démontage d’un roulement il faut appliquer l’outil d’extraction
sur la bague à arracher afin d’éviter que les éléments roulants laissent des
empreintes dans les chemins de roulement.
Le démontage de la bague montée avec serrage nécessite le plus souvent des
efforts plus élevés que lors du montage en raison de l’adhérence qui croît
avec le temps.
Le démontage de bagues montées libres peut aussi s’avérer difficile si au bout
de longues périodes de fonctionnement, la formation de rouille de contact
est apparue.
On peut citer comme méthodes de démontage de roulement:
Montage des roulements à froid
Montage des roulements après chauffage
Montage des roulements à l’aide de techniques hydrauliques
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12.1 Démontage par outils mécaniques
Les presses
Les roulements avec un diamètre d’alésage
inférieur à 80 mm peuvent être démonter à
froid de l’arbre. Il convient d’utiliser, à cet
effet, une presse hydraulique électrique ou
manuelle.
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12.1 Démontage par outils mécaniques
Extracteurs mécaniques à prise externe
C’est le type d’extracteur le plus couramment
utilisé pour retirer les roulements des arbres.
Les bras d’extraction atteignent l’arrière de la
bague extérieure du roulement et la rotation
de la broche permet de retirer le roulement.
En fonction du type, les extracteurs externes
sont généralement fournis avec deux ou trois
bras.
189
12.1 Démontage par outils mécaniques
Extracteurs pour roulements logés dans des paliers
borgnes
Ce type de kit d’extracteurs permet le
démontage rapide et facile des roulements
rigides à billes avec un ajustement serré au
niveau des deux bagues.
Les rallonges permettent de bénéficier d'une
portée pouvant atteindre 583 mm.
Système de blocage de la clé sur la broche pour
une manipulation simple et en toute sécurité.
190
12.1 Démontage par outils mécaniques
Décolleur des roulements
Si le roulement bute contre un épaulement
plus haut que l'épaisseur de la bague, on peut
le décoller grâce à l'appareil de la figure ci-
contre. Ce décolleur peut ensuite servir
d'appui à l'extracteur.
191
12.2 Démontage à chaud
Bagues de chauffage en aluminium
Les bagues de chauffage en aluminium sont conçues pour le démontage des
bagues intérieures des roulements à rouleaux cylindriques.
Une fois préchauffée, la bague de chauffage est fixée sur la bague intérieure
du roulement pour transférer rapidement la chaleur sur la bague de
roulement et la dilater pour le démontage.
Evitent toute dégradation de l’arbre ou de la bague intérieure.
192
11.3.3 Montage à pression d’huile
Ecrou de démontage
La méthode comprend l’utilisation d’un écrou hydraulique équipé d’un
comparateur à cadran et d’une pompe hydraulique à laquelle on associe un
manomètre spécialement calibré.
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12.3 Démontage par pression d’huile
Kit d’extracteurs hydrauliques
Vérin hydraulique, pompe et extracteur intégrés
dans un outil immédiatement utilisable, pour un
démontage rapide et sans effort.
La pointe de centrage sur ressort de la broche
hydraulique permet de centrer facilement
l’extracteur sur l’arbre sans endommager celui-ci.
Il fournit une force d’extraction maximale de 100
kN et offre une portée de 80 mm pour effectuer la
plupart des tâches d’extraction en une seule
opération.
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13. Exemples de procédures de montage des
roulements
Ajustements serrés sur arbres cylindriques
Appliquer l'effort sur la bague à
monter. En aucun cas, cet
effort ne doit être transmis par
les corps roulants, ce qui aurait
pour effet de faire des
empreintes sur les chemins de
roulement.
Utiliser un tube ou une douille
prenant appui sur la bague qui
doit être emmanchée avec un
ajustement serré.
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13. Exemples de procédures de montage des
roulements
Ajustements serrés sur arbres cylindriques
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13. Exemples de procédures de montage des
roulements
Ajustements serrés sur arbres cylindriques
Si l'ajustement est serré sur l'arbre et dans le logement, on emploie une
douille agissant à la fois sur les deux bagues.
Les deux surfaces d'appui sont dans un même plan pour donner une mise
en place correcte du roulement.
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13. Exemples de procédures de montage des
roulements
Montage de roulements à alésage conique
Les roulements à alésage conique de
faibles et moyen dimensions sont
montés soit sur des portées coniques,
soit sur des manchons de serrage ou
de démontage.
L’écrou est serré à l’aide d’une clé à
ergot.
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13. Exemples de procédures de montage des
roulements
Montage de roulements à alésage conique
L’ajustement serré des roulements montés sur des portées coniques ou des
manchons de serrage ou de démontage est obtenu par enfoncement sur la
portée conique ou enfoncement du manchon.
Veiller à ne pas trop enfoncer le roulement ou le manchon car le jeu
interne risquerait d’être supprimé, ce qui pourrait endommager le
roulement.
Le mesure du jeu radial doit être avant et après le montage au moyen de
cales d’épaisseur calibrées.
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13. Exemples de procédures de montage des roulements
Montage de roulements à alésage conique
Principe: L’injection d’huile entre deux surfaces coniques
entraine la formation d’une fine pellicule d’huile qui a
pour effet de limiter le frottement entre ces deux surfaces
et, par conséquent, de réduire considérablement l’effort
requis pour le montage.
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13. Exemples de procédures de montage des roulements
Montage de roulements en utilisant l’écrou hydraulique
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13. Exemples de procédures de montage des roulements
Montage de roulements en utilisant l’écrou hydraulique
202
13. Exemples de procédures de montage des roulements
Montages des roulements à contacts obliques et à
rouleaux coniques
Du fait de leur structure particulière, ces roulements doivent être montés
par paire et en opposition .
Parmi le montages possibles on distingue le montage en X ou en O.
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14. Exemples de procédures de démontage des roulements
Démontage des roulements à l’aide d’un manchon de démontage ou
de serrage
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15. Maintenance des roulements
L'expertise d'un roulement détérioré est une source précieuse
d'informations sur ses conditions de montage et de fonctionnement :
Avant le démontage
noter les bruits
vibrations
élévation de la température
perte de lubrifiant
encrassement
Pendant le démontage
retirer les chapeaux des paliers, joints (sans les laver) et
graisse, les déposer dans un emplacement propre pour examen
ultérieur
noter le couple de serrage aux faces de l’écrou
noter les positions axiale et radiale du roulement (repères sur
les bagues par rapport à l'arbre et au logement) et le sens de
montage
contrôler les ajustements (arbre et logement)
noter l'état des portées et des pièces environnantes
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15. Maintenance des roulements
Après le démontage
examen visuel
démontage du roulement
examen des composants
analyse de la graisse, recherche des particules étrangères par
lavage et filtrage
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15. Maintenance des roulements
15.1 Aspect de détériorations
Ecaillage de fatigue
Fissuration et enlèvement de fragments
de matière.
Ecaillage superficiel
Taches en surface provenant
d’arrachements superficiels
de métal.
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15.1 Aspect de détériorations
Ecaillage de fatigue
Fissuration et enlèvement de fragments
de matière.
Ecaillage superficiel
Taches en surface provenant
d’arrachements superficiels
de métal.
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15. Maintenance des roulements
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II. Les Accouplements
1. Introduction: Le.
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