M108 Systemes Electrique Automobile - TS S - 230525 - 220527

Office de la formation professionnelle
et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Secteur : Métiers de l’Automobile
Manuel de cours
M108: Maitriser les systèmes électriques

automobile (Electricité de base, Le schéma
de câblage électrique,Les alternateurs,
Le démarreur, Le circuit d’éclairage,
Le magnétisme)
1ère Année
Filière :
Diagnostic et
éléctronique
embarquée
automobile
Technicien spécialisé
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Métiers De L’Automobile I DEEA
Version : 07/03/2022
Systèmes électriques automobile
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Remerciements
La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent document :
Équipe de conception :
Mustapha BAIJI, Directeur Centre de Développement des Compétences REM
ZIRARI TAOUFIK, Formateur Animateur
Toufik EL HASSOUNI , Formateur Animateur
Nour Eddin EL AOUCHATI, Formateur Animateur
BEN–ICHOU MIMOUN, Formateur
OUIDIR NABIL,Formateur
Équipe de Lecture et Validation:

SAAD BENAYADE ,Formateur
GHALMI FOUAD,Formateur
FAIZ HAMZA , Formateur
ALLIOUI YASSINE,Formateur
OUIDIR NABIL,Formateur
RAHMI MOHAMED SALIM,Formateur
EL BOUCHTI OUSSAMA,Formateur
BENTAHER HAKIM,Formateur
AYOUB MOUNIR,Formateur
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF et au CDC Métiers De L’Automobile
toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration de
ce module.

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Présentation
L’électricité est l’énergie nécessaire à faire fonctionner les principaux systèmes automobile tels
que le démarrage et à l’allumage de la voiture. Elle est générée par la batterie. Elle alimente tous
les éléments et accessoires du véhicule. Cette énergie assure en gros le bon fonctionnement
et le confort fourni par l’automobile en question.
Ce module a pour objectif de faire le point sur les principes généraux de l’électricité et leurs
applications dans le domaine de l’automobile ainsi que les éventuelles pannes et leurs méthodes
de diagnostic et de résolution.

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FICHE PRESCRITE
COMPETENCE 08 : MAITRISER LES SYSTEMES ELECTRIQUES AUTOMOBILE
MODULE M108 : LES SYSTEMES ELECTRIQUES AUTOMOBILE
Code de la compétence : 08 Durée : 110 H
Contexte de réalisation Critères généraux de performance
§ Respect des règles de santé et de sécurité.

§ Application correcte des procédures et méthodes de travail
Ø Individuellement § Utilisation appropriée des instruments de contrôle, de mesure et de
calibrage.
§ Installation conforme au plan, au devis, au schéma fonctionnel et
À partir :
d’instrumentation ainsi qu’aux instructions du fabricant.
- De consignes, directives et instruction. § Respect de la séquence des étapes de la technique d'exécution
- De supports de cours. § Respect des délais d’exécution, du temps alloué
- De la documentation technique.
- De situations simulées
- D’instruction, d’ordre ou de bon de travail pour l’entretien et la
remise en état des composantes mécaniques
- De la méthode de travail ou consigne du constructeur.
§ A l’aide :
- De composants électriques.
- D’appareil de mesure.
- D’une méthode de travail
- De matériel de contrôle, des instruments de mesure et d’outillage
standard ou spécifique.
- D’équipement de protection individuelle.
Éléments de la compétence Critères particuliers de performance
A. Décrire les différentes lois en électricité. § Définir correctement le courant électrique.

§ Définir et appliquer correctement la loi d’Homs.
§ Calculer correctement la résistance équivalente pour des montages
série et parallèle.
§ Déterminer avec précision la section d’un conducteur.
B. Choix et utilisation des instruments de mesure électrique. § Mise en œuvre correcte des appareils de mesure et de contrôle.
§ Choix adéquat de l’appareil de mesure.
§ Branchement correct d’un appareil de mesure.
§ Lecture exacte des valeurs affichées sur le multimètre
§ Réalisation correcte de montage de résistances en série et en parallèle.
§ Interprétation exacte des valeurs relevées.
§ Respect des règles de sécurité
C. Réaliser des circuits électriques. § Lecture exacte d’un schéma électrique.

§ Montage correct des conducteurs et des composants.
§ Réalisation correcte des soudures à l’étain.
§ Enumération exacte des bornes et contrôle d’un relais.
§ Montage d’un relais dans un circuit électrique.
§ Essai du circuit électrique.
D. Effectuer la description fonctionnelle des systèmes électriques § Description fonctionnelle détaillée des systèmes électriques automobile
automobile
E. Décrire le fonctionnement d’un démarreur § Description détaillée du fonctionnement d’un démarreur
F. Décrire le fonctionnement d’un alternateur § Description détaillée du fonctionnement d’un alternateur

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G. Décrire le fonctionnement de circuit d’éclairage § Description détaillée du fonctionnement de circuit d’éclairage
H. Planifier l’intervention. § Interprétation juste de l’ordre de réparation.

§ Interprétation juste des consignes techniques du constructeur.
§ Choix approprié de l’outillage et de l’instrumentation électronique.
§ Choix approprié des appareils de contrôle et de calibrage.
§ Mesures de sécurité appropriées.
§
I. Remettre en état les systèmes électriques de charges et de § Vérification minutieuse de la conformité de l’installation.
démarrage § Identification correcte de l’état de fonctionnement du système
§ Contrôle minutieux des composantes
§ Identification correcte de la composante défectueuse
§ Identification correcte des exigences et des paramètres de
fonctionnement du fabricant.
§ Prise en considération de la disponibilité des composantes ou des
pièces de rechanges nécessaires
§ Exécution correcte de la réparation
§
J. Remettre en état les systèmes d’éclairage et de signalisation § Vérification minutieuse de l’anomalie.
§ Détermination correcte des problèmes de fonctionnement et de leurs
causes.
§ Identification correcte des composantes défectueuses.
§ Pertinence des corrections apportées et des pièces remplacées.
§ Application correcte des règles de santé et de sécurité.

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NOTIONS D’ÉLECTRICITE
1. Origine du courant électrique :
Structure de la matière :
La matière est constituée d’atomes.
L’atome est constitué d’électrons qui tournent autour du noyau et d’électrons libres
Lorsque l’on applique un courant à un conducteur électrique, les électrons libres se
mettent en mouvement de façon ordonnée.
Ce courant ordonné d’électrons est appelé :

courant électrique.
2. Source d’énergie électrique :

Pour produire un courant électrique, une autre
source d’énergie est nécessaire,
par exemple :
- la batterie transforme l’énergie chimique en
énergie électrique.
- l’alternateur transforme l’énergie mécanique en

énergie électrique.
3. Consommation d’énergie électrique :

L’électricité produite peut être transformée en une
autre forme d’énergie,
par exemple :
- une ampoule transforme l’énergie électrique
en énergie lumineuse.
- un moteur électrique transforme l’énergie

électrique en énergie mécanique.
BASES DE L’ÉLECTRICITÉ AUTOMOBILE

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NOTIONS D’ÉLECTRICITE
3. Quels sont les effets du courant électrique ?

Ø Calorifique : Lunette chauffante…
Ø Magnétique : Moteurs: essuie vitre, démarreur…
Ø Chimique : Batterie, piles, sonde O2….
Ø Photoélectrique : Sonde d’ensoleillement…
Ø Physiologique : Electrocution.
4. Sens du courant électrique
Ø Le sens conventionnel :
Par convention, on dit que le courant se déplace

de la borne positive vers la borne
négative.
(sens donné arbitrairement)
Ø Le sens électronique :
Le déplacement des électrons s'effectue du
pôle négatif vers le pôle positif.
5. Deux types de courant électrique

Le courant alternatif :
Un courant électrique alternatif est un type de
courant qui change son sens deux fois par
période et transporte des quantités d'électricité
alternativement égales dans les deux sens
positives et négatives
Il est caractérisé par son amplitude en Ampère,
sa fréquence en hertz (hz) et sa période en
seconde (s)
Le courant continu :
Le courant continu est un courant électrique

dont l'intensité est indépendante du temps
(constante). C'est, par exemple, le type de
courant délivré par les piles ou les batteries
(accumulateurs).
Il est caractérisé par son amplitude.

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CIRCUITS ELECTRIQUE
1. Qu’est-ce qu'un circuit électrique ?
Un circuit électrique est composé au minimum d’:
(1) -un générateur ou un réservoir de courant:
ex: batterie, alternateur
(2 )-un consommateur:
ex: lampe, moteur
(3) -un conducteur:
ex: fil électrique
Un circuit électrique peut être complété par :
(4) -une commande:
ex: un interrupteur
(5) -une protection:
ex: un fusible
2. Les générateurs:
La batterie :
Réservoir d’énergie électrique assurant
l’alimentation de récepteurs..
L’alternateur :
Transformer l’énergie mécanique en énergie
électrique afin de recharger la batterie et
d’alimenter les récepteurs.
3. Les consommateurs
Ils transforment l’énergie électrique en :
Ø énergie lumineuse pour les systèmes
d’éclairage
Ø énergie mécanique pour les moteurs
Ø énergie thermique pour les résistances
chauffantes.

8
CIRCUIT ELECTRIQUE
4. Les conducteurs (câbles et connecteurs) :

Les conducteurs acheminent l’énergie électrique du ou des générateur(s) vers les
récepteurs en limitant les pertes (chute de tension, par effet joule).
Les câbles
Les câbles électriques employés en automobile
sont constitués de brins de cuivre torsadés et
d'un isolant en thermoplastique.
Ces câbles électriques sont placés l'un à côté de
l'autre dans une gaine ou par un enrubannage pour
former le faisceau électrique du véhicule.
Les connecteurs
Un connecteur fournit un point dans un système
électrique où l'on peut:
ü Connecter un câble à un composant

ü Connecter un câble à un autre câble
ü Débrancher le composant à déposer.
Masse carrosserie:
Dans un véhicule, on utilise couramment la carrosserie et le groupe moto propulseur
pour le retour du courant.
Ils permettent de relier la masse à la borne négative de la batterie
C’est ce que l’on appelle la masse carrosserie.
BASES DE L’ÉLECTRICITÉ
AUTOMOBILE

9
CIRCUIT ELECTRIQUE
4. Les commandes:
Se sont des interrupteurs des commutateurs ou
des contacteurs.
Ils servent à ouvrir et à fermer un circuit
électrique pour commander le passage de
l'électricité dans celui-ci.
Dans une voiture, les commutateurs manuels
sont généralement commandés par le
conducteur et sont de différents types:
ü Les commutateurs basculants

ü Les commutateurs rotatifs
ü Les commutateurs à tirette
ü Les commutateurs à curseur
5. La protection des circuits électriques :

Court-circuit
Lorsque le câble est accidentellement réuni
avec la masse il y a court-circuit.
Le courant passe directement du positif au
négatifde la source de courant, sans passer
par un consommateur.
Le câble s’échauffe et il y a risque d’incendie.
Fusible
Il coupe la circulation du courant en fondant
si l’intensité est supérieure à sa valeur.
(cas d’anomalie, court-circuit). maxi
mini fusible fusible
Lorsqu’un fusible fond, il est indispensable fusible
d’identifier la cause de la surintensité et d’y
remédier.
Le calibre du fusible de remplacement doit être
similaire à celui d’origine.
méga fusible
AUTOMOBILE
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GRANDEURS ELECTRIQUES
1.Les grandeurs électriques:

Trois grandeurs définissent les caractéristiques des différents éléments d’un circuit
électrique :
1-la tension 2 - la résistance 3-l’intensité
2. La tension
La tension se définit comme une différence
de potentiel entre deux points d’un circuit.
La tension est une grandeur électrique
symbolisée par la lettre U.
L’unité de mesure de la tension est le volt
symbolisé par la lettre V.
La tension se mesure avec un voltmètre en le

branchant en parallèle avec le composant.
3. L’intensité
L’intensité est la quantité de courant qui
traverse à un moment donné un point du
circuit.
L’intensité est une grandeur électrique
symbolisée par la lettre I.
L’unité de mesure de l’intensité est
l’ampère symbolisé par la lettre A.
L’intensité se mesure avec un ampèremètre
en le branchant série avec le composant.
4. La résistance
On appelle résistance l’opposition à la
circulation du courant dans un circuit
électrique.
La résistance est une grandeur électrique
symbolisée par la lettre R.
L’unité de mesure de la résistance est
l’ohm symbolisé par la lettre grecque
Ω(oméga). La résistance se mesure avec un ohmmètre
en le branchant en parallèle après avoir isoler
le composant du circuit.
AUTOMOBILE

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5. La loi d'ohm:
Ø Une ampoule 24 V est parcourue par un courant de 6 A.
U = R. I Calculer sa résistance.
Volt Ohm Ampere
U = R.I donc R = U/I = 24 / 6 = 4�
Ø Un consommateur de 9 V a une résistance de 10 Ohms.
U Quelle intensité le parcoure-t-il ?
R x I U = R.I donc I = U/R = 9/10 = 0,9 A
6. La puissance électrique:
Ø Une résistance de 1000 W est parcourue par 2 A.
P = U. I Calculer sa tension d'alimentation.
Watt Volt Ampere
P = U.I donc U = P/I = 1000/2 = 500 V
Ø Un radiateur électrique de 220 V a une puissance de
2000 W. Quel courant consomme-t-il ?
P
P = U.I donc I = P/U = 2000/220 = 9,09 A
U x I
7. Synthèse
Grandeurs Symbole de la Unité de Symbole de
physiques grandeur physique mesure l’unité de mesure
LA TENSION U LE VOLT V
L’INTENSITE I L’AMPERE A
LA RESISTANCE R L’OHM Ω
LA PUISSANCE P LE WATT W
Plus le récepteur est puissant, plus il consomme de courant (intensité élevée).

P=UÍ
Plus il consomme de courant, plus le conducteur est sollicité.
C’est pour cela que les sections des câbles sont adaptées à la puissance du récepteur,
De plus, une résistance sur un câble provoquera une chute de tension proportionnelle à
l’intensité.
U=RÍ
En courant continu, la tension est dangereuse à partir de50 V

AUTOMOBILE

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8. Section d’un câble:

Plus la section de passage est faible (fil de petite section), plus les chocs électroniques
deviennent nombreux…
…et plus il est difficile de faire passer une quantité importante de courant.
Plus un conducteur est de petite section, plus sa résistance est importante.
Plus un conducteur est long, plus sa résistance est importante
Le courant choisit toujours le chemin le plus résistant.
la section d'un câble sera au minimum égale à la valeur la plus élevée des trois critères
suivants :
Ø L'échauffement du conducteur (densité de courant),
Ø la chute de tension dans la ligne,
Ø courant de court-circuit.
Résistance d’un conducteur: Section d’un conducteur:
La résistance d’un conducteur est fonction R : Résistance de la ligne en ohm

de sa matière.
ρ rho: résistivité en ohm mm²/m
Cuivre ρ = 0,0172 Ω.mm2/m
L : longueur de la ligne en m
Argent ρ = 0,0164 Ω.mm2/m
S : Section du câble mm²
Aluminium ρ = 0,0269 Ω.mm2/m
9. Chute de tension :
Un contrôle de chute de tension consiste à vérifier que l’alimentation d’un récepteur est
sensiblement égale à la tension fournie par le générateur.
Si U mesurée < U batterie, alors il y a une chute de tension.
La chute de tension dépend de la résistance du fil (donc de sa section et de sa longueur) et de
l'intensité qui circule : U=R.I
AUTOMOBILE

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10. Exercices:
1-Calculer la résistance d’un fil de cuivre de 5 m de longueur et de 1.2 mm de diamètre.
Données : L = 5m, D =1.2 mm, ρ = 0.0172 Ω.mm2/m, R = ?
On sait que :
L 0,0172 x 5
R=ρ x S= π. r² R= = 0.076 Ω
S
S= π d²/ 4 π x0.602
2. Calculer la section d’un câble de circuit de démarrage de 1,5 m de longueur et de
résistance 0,001Ω
Données : L = 1.5m, ρ = 0.0172 Ω.mm2/m, R =0.001Ω, S = ?
On sait que :
L L 0.0172 x 1.5
R=ρ x d’où
S = ρx S= = 25.8 mm2
S R 0.001
3. Calculer la longueur d’un fil de cuivre de 1.2 mm de diamètre et de résistance 0,05Ω.

Données : D =1.2 mm, ρ = 0.0172 Ω.mm2/m, R = 0.05Ω, L = ?
On sait que :
R=ρ x
L d’où S xR 0.05 x π x 0.602 = 3.28 m
L= L=
S ρ 0.0172
4.On monte des phares antibrouillards sur une installation de 12 V. Chaque lampe a une
puissance de 60 W. La longueur totale du câble est de 3 m, la résistivité du cuivre est de 0,0178
Ω.mm2/m. La chute de tension maximum dans le câble peut être de 2,5 %.
Calculer la section du câble
Données : U=12 V,P= 60 W, L = 3 m, ρ=0,0178, chute de tension maximum 2,5 %.
L’intensité consommée est : I= P 2 x 60

I= = 10 A
U 12
La chute de tension U U= 2.5 x 12= 0.3 V

admissible est de : 100
La résistance du câble est: R= U 0.3
R= = 0.03Ω
I 10
L 0.0178 x 3
La section du câble S = ρx S= = 1,78 mm2
R 0.03
La section commerciale est 2 mm2

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CIRCUITS SERIE
ET PARALLELE
1. Circuit série
I Totale = I1 = I2 = I3 U Totale = U1 + U2 + U3
Dans un circuit série, l’intensité totale IT du La tension totale UT aux bornes de
circuit est égale à celle qui traverse chaque l’ensemble des récepteurs est égale à la
récepteur. somme des tensions aux bornes de chaque
récepteur.
2. Circuit parallèle :
I Totale = I1 + I2 + I3 U Totale = U1 = U2 = U3
Dans un circuit parallèle, l’intensité totale IT La tension totale UT aux bornes de
du circuit est égale à la somme des l’ensemble des récepteurs est la même aux
intensités qui traverse chaque récepteur. bornes de chaque récepteur.
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MONTAGE DES
RESISTANCES
1. Circuit série :
Le courant emprunte un seul trajet et traverse les
composants l’un après l’autre.
La résistance totale équivalente est égale à la

somme des résistances individuelles.
Req = R1 + R2 + R3
2. Circuit parallèle :
Le courant se divise pour traverser les composants
situés dans des branches
différentes.
La résistance totale équivalente est inférieure à la
plus petite des résistances individuelles.
1 = 1 + 1 + 1
Req R1 R2 R3
3. Circuit mixte :
Un montage est dit mixte s’il comporte un
ensemble de résistances montées en série et en
parallèle.
Req= R1 + (Req de R2 et R3)
4. Exercice: Solutions:
A.En utilisant le schéma du circuit ci-dessous et
sachant que : 1.Req= R1+ R2+ R3
R1= 60Ω ; R2=20 Ω ; R3 = 30 Ω ; ⟾Re= (60 +20 + 30) Ω= 110 Ω

Ubat = 12 volts Req= 110 Ω
1. Calculer la résistance équivalente Req .
2. Calculer le Courant I.
2. I=U/R
⟾ I=12/110 = 0,10 A

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MONTAGE DE RESISTANCES
B.En utilisant le schéma du circuit parallèle Solutions:

et sachant que : 1 1 1 1
R1=5Ω ; R2= 15 Ω ; R3= 30 Ω Re = + +
R1 R2 R3
Calculer la résistance équivalente Req . q
⟾ 1 R1+ R2+ R3
=
Re R1.R2.R3
⟾
6+2+1 9
1 = =
Req 30 30
Req =3.33 Ω
C.On considère le circuit suivant : Solutions:

R1=5Ω ; R2= 10 Ω ; R3=5 Ω Soit R la résistance équivalente à (R2et R3).
Déterminons la résistance équivalente Req à
Calculer la résistance équivalente Req.
l’ensemble de ces trois résistances.
1 1 1
Re = +
R2 R3
q
R2.R3
R =
R2+R3
10.5 = 50 =3,33Ω
R =
10+5 15
Req= R+ R1=3,33+5=8,33Ω
D. On considère le circuit suivant : Solutions:

R2 et R3 sont en série ; R4 est en dérivation avec
R2 et R3 ; R est la résistance équivalente à
l’association R2 et R3 et R4. Calculons R.
1 1 1 R4 + (R2+R3)
=
R = R2+R3 + R4 (R2+R3).R4
R1=2Ω ; R2=R3=4 Ω ; R4=16 Ω (R2+R3).R4 (4+4).16

R = = = 128
Calculer la résistance équivalente à ces R4+R2+R3 4+4+16 24
quatre résistances associées.
R= 5,33 Ω
Réq=R1+ R Soit : Réq=2+5,33=7,33Ω
Réq=7,33Ω
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SCHEMA ÉLECTRIQUE
1. Définition:
Un schéma électrique est la représentation graphique d'un circuit électrique, basée sur
des conventions. Il montre les composants du circuit sous forme de symboles
normalisés, ainsi que l'alimentation et les signaux reliant ces composants.
2. Classification des schémas:

La plupart des constructeurs ou des éditeurs de revues techniques utilisent trois
types de schéma pour faciliter la maintenance et le diagnostic des systèmes électriques:
2.1 Le schéma de principe aide à la 2.2 Le schéma ou plan de câblages détaille le

compréhension et le diagnostic du cheminement des câbles.
système étudié.
2.3Le schéma d’implantation localise les différents composants des circuits.

Points de masse

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SCHEMA ÉLECTRIQUE
3. Symboles :
Afin d’interpréter un schéma électrique automobile, il est nécessaire de connaitre les
principaux symboles.
Courant continu Résistance
Courant alternatif Resistance variable
Batterie d’accumulateur Diode
Lampe LED
Lampe de signalisation Thermistance
Fusible Condensateur
Interrupteur Relais
Commutateur Electrovanne
Masse M Moteur
Croisement de fil sans D

Démarreur
connexion
Croisement de fil avec G Générateur
connexion
1 Batterie d’accumulateur 3 Commutateurd’éclairage

2 et 4 Fusibles 5 Ampoules ou lampes
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SCHEMA ÉLECTRIQUE
4. Schémas aux normes DIN:
DIN : Deutch Industri Normen
La norme DIN est une normalisation aux
origines allemandes. Elle est utilisée par
de nombreux constructeurs : BMW ;
MERCEDES ; VAG ; FIAT ; FORD ;Etc …
Le principe de cette norme est de
représenter le schéma électrique au travers
du cheminement du courant. Les
alimentations sont en haut du schéma et la
masse en bas.
Le courant circule du haut vers le bas, et
chaque circuit est classé par colonne.
15 :+ Apres contact
30 :+Batterie
31 :- Masse
5. Schémas PSA
Sur les schémas PSA des codes permettent
d’identifier les alimentations, les fils et les
éléments électriques.
Exemples :
Numérotation des cas particuliers
BB00 : Batterie
BF00 : Boîte fusibles habitacle
CA00: Contacteur antivol
Numérotation des appareils
6015 : Contacteur de lève-vitre D, porte G
6020 : Relais lève-vitres AV + TO
Fonctions des câbles
608 : Commande Lève vitre avant droit
Identification des connecteurs
BE : Bleu NR : Noir
JN : Jaune MR : Marron

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SCHEMA
ÉLECTRIQUE
6. Schémas Renault:
A : Critère de sélection du schéma :(schéma pour type mine B56 avec direction
à droite)
B : Titre de la fonction électrique représentée :(ici, un schéma de l'éclairage
du coffre)
C : Couleur du raccordement :(couleur cristal)
D : N° du raccordement:(R5)
E : Numéro de voie du module raccordement:(voie A3 sur couleur cristal)
F : Représentation d'un raccordement:(raccord. à plusieurs modules, dont un
cristal et un noir)
G : N° d'organe:(165 : voir répertoire des organes pour connaître le nom de
l'organe)
H : Couleur du connecteur branché sur l'organe:(noir)
I : Repère de la masse:(MG : voir plan des masses pour emplacement dans
le véhicule)
J : N° d'épissure:(E1 : une épissure est une liaison de plusieurs fils par soudure
par exemple)
K : N° de planche schéma: (planche n° 21 dans le chapitre 3)
L : N° et couleur du fil: (fil n° 27 de couleur rouge)

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ELECTRO-MAGNETISME
1. Magnétisme:
Un aimant est un corps doté de propriétés

magnétiques, c’est-à-dire qu’il a la capacité
d’attirer les métaux ferreux.
A ses extrémités, il y a deux pôles : un pôle
nord et un pôle sud. Autour de ces pôles, il
existe un espace où s’exerce une force
d’attraction appelée “champ magnétique”.
Si on rapproche les pôles identiques (S/S ou N/N) de deux aimants, ils se repoussent.
A l’inverse, si on rapproche les pôles opposés (N/S), ils s’attirent.
2. Electromagnétisme:
L’électricité et le magnétisme sont deux
phénomènes liés.
En effet, faire circuler un courant électrique
dans un fil conducteur enroulé autour d’un
noyau en fer doux, permet d’obtenir un
aimant. Lorsque l’on coupe le courant, le
champ magnétique disparaît. Un tel aimant se
nomme “électroaimant”.
3. Induction électromagnétique:
Quand on déplace l’aimant à proximité de la
bobine, une tension apparaît aux bornes de
cette bobine : c’est une force électromotrice
(fém) induite.
Ce phénomène se nomme “induction
électromagnétique”.

22
4.UTILISATION D’UN MULTIMÈTRE :
Objectif :
Effectuer des mesures électriques au multimètre sans faire d’erreur.

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES : Un multimètre.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Préparer
Ø Lire attentivement la notice du multimètre utilisé. Les multimètres modernes sont conçus pour
permettre l’accomplir des mesures fiables en toute sécurité.
Ø Critères de choix d’un multimètre :
• Précision de la mesure.
• Étendue des mesures nécessaires.
• Protection contre les erreurs de branchement et erreurs de calibrage.
• Protection contre les hautes tensions.
• Protection contre les chocs (housse caoutchouc).
4.1/-Mesure d’une tension :
La tension représente la différence de potentiel existant entre deux points d’un circuit. Cette grandeur notée
(U) s’exprime en volts (V).
1. Sélectionner le multimètre en position voltmètre (V continu).
2. Sélectionner le calibre approprié (par exemple 0 – 20 V).
3. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer en respectant la polarité : touche rouge de
l’appareil sur l’alimentation du circuit (+) et touche noire sur la masse (-).
4. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.
Attention : Le voltmètre se branche toujours en parallèle.

23
4.2/-Mesure d’une résistance :
La résistance : C’est l’opposition du circuit au passage du courant. Cette grandeur notée (R) s’exprime en
ohms.
1. Sélectionner le multimètre en position ohmmètre.
2. Sélectionner le calibre approprié (par exemple 0 –10 ohms).
3. Mettre le circuit hors tension.
4. Déconnecter du circuit l’élément à mesurer.
5. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer.
Attention : La mesure d’une résistance s’effectue circuit hors tension et le composant isolé du circuit.
L’ohmmètre se branche toujours en parallèle.
4.3/-Mesure d’une intensité :
L’intensité est la quantité d’électricité circulant dans un circuit chaque seconde. Cette grandeur notée (I)
s’exprime en ampères (A).
1. Sélectionner le multimètre en position ampèremètre.
2. Sélectionner le calibre approprié (jusqu’à 10 ampères).
3. Mettre le fil rouge de l’appareil sur la prise (10 ampères).
4. Mettre le circuit hors tension.
5. Déconnecter le circuit à l’entrée de l’élément à mesurer.
6. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer : touche rouge de l’appareil sur l’alimentation du
circuit (+) et touche noire sur l’entrée du consommateur.
7. Mettre le circuit sur tension.
Attention : L’ampèremètre se branche toujours en série.

24
LE RELAIS
1. Raison d’être du relais :

L’alimentation des récepteurs ne passe pas par les organes de commande ce qui permet de :
Ø Réduire les chutes de tension dans les fils électriques souvent très longs (cas des
circuits avec la commande passant par le tableau de bord).
Ø Réduire le coût des fils de gros diamètre
Ø Automatiser le fonctionnement de certains circuits (projecteurs de complément,
ventilateurs de circuit de refroidissement, etc...)
Puissance de la lampe 100W Resistance de la bobine du relais = 40Ω

P=UxI I= P/U = 100/12 = 8,33 A U= RxI I = U/R= 12/40=0,3 A
Ce courant peut endommager le commutateur
code / route
2. Modélisation :
Système de BATTERIE Système de

commande protection
Circuit de Champs Circuit de

commande électromagnétique puissance
CONSOMMATEURS

25
LE RELAIS
3. Description
1 Ressort de rappel
2 Bobine
3 Noyau
4 Armature
5 Contacts
6 Fiches de raccordement
4. Fonctionnement d'un relais simple:

4.1- Circuit de commande (86 / 85) est inactif:
Le ressort antagoniste maintient l'armature ouverte.
Les contacts de travail sont ouverts et le circuit de
puissance (30 / 87) est interrompu.
4.2- Circuit de commande (86 / 85) est actif :

La bobine de cuivre induit un champ magnétique qui
tire l'armature vers le bas, sur le noyau magnétique.
Le contact de travail est ferme et en conséquence, le
circuit de puissance (30 / 87) se trouve également
commute.
5. Schéma électrique :
85 30
86 87

26
LE RELAIS
6. Brochage des relais :
Brochage ISO Brochage DIN Brochage Français
7. Types de relais :
2 Relais ouverture et Relais et

Relais inverseur fermeture jumelé porte-fusible intégré.
Relais avec diodede roue libre

Relais avec resistance de Relais avec diode
et diode de protection contre
coupure de roue libre
l’inversion
-Protection de la commande de puissance d’un relais

Ø Pour éviter des pics de tension provoqués par un effet de self lors de la mise hors tension de
la bobine du relais, ce dernier est équipé de résistances ou de diodes en parallèle à la bobine,
qui permettent d'absorber ou bloquer les courants résiduels.
Ø La diode de protection contre l’inversion a pour rôle de protéger la diode de self induction
contre l’inversion. En cas de mauvais branchement borne 85 (–) et 86(+) , la diode de Self
induction va absorber la totalité du courant et va ainsi être détruite par un court-circuit.
27
LE RELAIS
8. Schéma de montage d’un relais :
Exercice1 :
Sur le schéma ci-contre, compléter le
branchement relatif à un motoventilateur.
ü Circuit de commande en vert

ü Ciruit de puissance en rouge
Exercice2 :
Surlignerr en rouge le circuit de puissance et en vert le circuit de commande, lorsque les deux
motoventilateurs fonctionnent à la vitesse réduite.

28
LA BATTERIE
1.Rôle:
Le rôle de la batterie est de stocker l’énergie sous forme chimique et de la restituer
sous forme électrique afin d’assurer l’alimentation du réseau électrique automobile.
2. Constitution :
N°
Désignation
1 Borne négative
2 Bouchon
3 Borne positive
4 Séparateur
5 Plaque positive
6 Boitier
La batterie se présente sous la forme d’un boîtier doté de deux bornes : l’une positive, l’autre
négative. Le bac en polypropylène est divisé en six compartiments.
Chaque compartiment de la batterie contient un élément constitué d’un empilement de
plaques positives reliées à la borne positive et de plaques négatives reliées à la borne
négative. L’ensemble de ces plaques est plongé dans un liquide conducteur appelé
électrolyte qui est un mélange d’eau et d’acide sulfirique.
La production d’énergie électrique est le résultat de réactions chimiques entre les
différents éléments de la batterie.
2.1-les types des batteries :

29
3. Caractéristiques :
12 V 40 AH 200 A
Tension nominale Capacité nominale C’est l’intensité maximale
en volts en Ampères/heures que la batterie peut fournir,
Tension ou différence de C’est celle qui correspond par une température de
potentiel. à une décharge pendant -18°C.
20 heures par une température de Après 30 s on doit avoir au
25 °C. moins 1,4 V par élément ;
Par exemple, une batterie qui a une
capacité nominale de 40 Ah peut
fournir une intensité de 2 A pendant
20 heures.
CIRCUIT DE CHARGE ET DE DEMARRAGE

30
LA BATTERIE
6. Le montage des batteries:

24V 55Ah
- +
- 3 + - 4 +
12V 55 Ah 12V 55 Ah
12V110Ah
Montage en série Montage en parallèle
7. Causes de dégradation :
Les principales causes de dégradation des batteries sont :
Ø la sulfatation ;
Ø la décharge complète ;
Ø le cyclage ;
Ø l'oxydation des électrodes ;
Ø l'oxydation des bornes.
La sulfatation : La sulfatation représente l'accumulation de sulfate de plomb sur les électrodes.

La décharge complète : Pour un véhicule automobile, la décharge complète de la batterie
intervient généralement par une faible consommation pendant une durée prolongée (exemple :
plafonniers) ou par une consommation importante (ex feux de croisement, ventilation), moteur à
l'arrêt.
Cyclage : Les constructeurs de batteries indiquent leur durée de vie sous la forme d'un nombre de
cycles normalisés de décharge/recharge.
Oxydation des électrodes : L’oxydation est une cause de dysfonctionnement des batteries.
Lorsque le niveau d'électrolyte est trop bas, les plaques entrent au contact de l'air et s'oxydent.
Oxydation des bornes :Il arrive qu'une batterie dont les cosses ne sont pas assez serrées, ou qui
ne sert que très peu, voie ses bornes s'oxyder, ce qui empêchera le courant de passer et donc, à
terme, une décharge complète.
31
CIRCUIT DE CHARGE
1. Fonctiondu Circuit de charge:

Produire une énergie électrique à partir d’une
énergie mécanique.
Ø Les alternateurs alimentent les

récepteurs électriques (gestion moteur,
éclairage…) quand le moteur thermique
fonctionne.
Ø Ils rechargent également la batterie.
2. Constitution d’un alternateur:
1 Poulie 4 Rotor 7 Palier arrière
2 Ventilateur 5 Stator 8 Régulateur
3 Palier avant 6 Pont redresseur
2.1. Rotor
Il comporte un noyau sur lequel est
enroulé un bobinage. Ce bobinage est
relié à deux bagues collectrices sur
lequel portent les balais. Le champ
magnétique provoqué par le passage du
courant dans la bobine est canalisé par
deux pièces polaires. Ces pièces
polaires déterminent un ensemble de
plusieurs aimants.

32
CIRCUIT DE CHARGE
2.2. Le stator ou l’induit :

C’est l’élément qui produit le courant induit. Il est constitué par un ensemble
de bobines formant les phases. Les bobines sont logées dans les encoches d’un
noyau. Les phases sont décalées les unes par rapport aux autres.
Les alternateurs actuels comportent trois phases.
Ce sont des alternateurs triphasés.
2.2.1. Montage triphasé triangle : 2.2.2. Montage triphasé étoile :

Ce montage permet de débiter une Ce montage débite une intensité
forte intensité, il est donc employé moyenne, il est utilisé sur des véhicules
sur les véhicules lourds. légers.
Au démontage on peut le reconnaître Au démontage on le reconnaît par les fils
car les fils sont raccordés à des diodes deux qui sont soudés d’un côté par une diode et
par deux. de l’autre ils sont soudés ensemble et isolés
sur le coté du stator.
3. Fonctionnement:
3.1. Principe
Un électroaimant (rotor) tourne devant des bobines (stator) les soumettant à un
champ magnétique variable.
Le défilement des griffes nord / sud devant le stator engendre dans celui-ci une
force électromotrice induite « E ».

33
CIRCUIT CHARGE
3.2. Réalisation du stator et du rotor

Les bobines sont en 3 groupes de 12 bobines en
série. Chaque bobinage est enroulé en sens
inverse de ses voisins afin que leurs courants
s’ajoutent puisque si l’un est sous l’influence d’un
pôle nord, l’autre est sous celle d’un pôle sud.
Avec le nombre de paires de pôle du rotor, on
obtient 36 alternances par tour. Il en résulte
un courant très peu ondulé.
3.3. Redressement:
Pour recharger la batterie et pour
alimenter les récepteurs électriques, il est
nécessaire de redresser le courant
alternatif produit par le stator en un
courant continu. Ce redressement est
assuré par des diodes.
Le pont de diode utilise les caractéristiques de la diode redresseuse pour empêcher le passage de
l’alternance négative (la diode autorise le passage du courant de sens positif et non de sens
négatif)

34
Dans le sens positif, le courant sort par la diode 1, alimente la batterie et revient au
bobinage par la diode 5. Dans le sens négatif, le courant sort par la diode 2 et
revient par la masse et la diode 4. Le courant n’a pas changé de sens dans la
batterie.
CIRCUIT DE CHARGE
bobinage par la diode 6. Dans le sens négatif, le courant sort par la diode 3 et revient par la
masse et la diode 5. Le courant n’a pas changé de sens dans la batterie.
bobinage par la diode 6. Dans le sens négatif, le courant sort par la diode 3 et revient par la
masse et la diode 4. Le courant n’a pas changé de sens dans la batterie.

35
Le résultat obtenu n’est pas un courant parfaitement ‘’plat’’ mais légèrement ondulé.
La batterie absorbe ces ondulations et le courant devient parfaitement exploitable.
CIRCUIT CHARGE
3.4.La régulation :
Cette fonction est assurée par le régulateur de

tension. Il règle l’intensité du courant
d’excitation dans l’inducteur, pour maintenir la
tension dans une plage comprise entre 13,5 et
15 volts quelque soit la fréquence de rotation de
l’alternateur.
La Pièce maîtresse de régulateur est la diode
ZENER.
3.4.1. Tension batterie inférieure à 14V :
Ø La tension de fonctionnement de la diode

ZENER n’est pas atteinte (14V), celle-ci ne
laisse pas circuler le courant
Ø Le transistor T2 est bloqué par la diode Z.
Ø La base B de T1 reçoit du positif depuis le D+
au travers de la résistance R3,
Ø Le transistor T1 conduit.
Ø Le courant d'excitation passe depuis
l'enroulement d'excitation vers le collecteur C
puis l'émetteur de T1.
Ø Il y a excitation, l’alternateur charge.

36
3.4.2. Tension batterie supérieure à 14V :
Ø La tension est supérieure à 14V, la diode

Zenner devient passante.
Ø La base B du transistor T2 reçoit une tension
positive.
Ø T2 commute.
Ø La base B de T1 devient négative,
Ø T1 n'est plus conducteur et bloque le courant
d'excitation.
Ø L’alternateur ne charge plus.
CIRCUIT CHARGE
3.5. Régulateur multifonctions (MFR)
Caractéristiques:
Ø toutes les fonctions sont intégrées dans une
puce (régulateur monolithique);
Ø le courant d'excitation provient directement de
la connexion B+ (pas de diodes d'excitation);
Ø le paramètre de température est pris en
compte pour déterminer la tension de charge;
Ø protection contre les surcharges et les court-
circuit;
Ø contrôle permanent du bilan de charge;
Ø diagnostic d'erreurs;
Ø commande de la pré-excitation;
Ø contrôle de la batterie ;
Ø aide à la gestion du moteur.

37
3. 6. Ventilation
L’objectif de la ventilation interne est d’accélérer le

refroidissement du pont de diodes, du stator, des
bobinages et du régulateur très sollicités par le débit
important : jusqu'à 180 ampères.
4.Branchement électrique interne:

38
CIRCUIT CHARGE
1 Lampe témoin
2 Diodes d’excitations
3 Diodes positives
4 Diodes négatives
5 Enroulement statorique (Phase)
6 Régulateur de tension
7 Enroulement d’excitation
Dans un alternateur triphasé, on distingue trois circuits.

Ø Circuit de pré-excitation
Ø Circuit déxcitation
Ø Circuit de charge
Circuit de pré-excitation Circuit déxcitation Circuit de charge

Batterie de démarrage +30 à Enroulement statoriqueà diodes Enroulement statoriqueà
contacteur dállumage +15 à déxcitationà borne D+ de diodes positives à la borne B+
lampe de contrôle D+ à lálternateur àrégulateur D+ à de lálternateurà batterie
régulateur DF à enroulement régulateur DF àrotoràdiodes /consommateurs àBornes
du rotor à masse B- à batterie négatives àretour aux négatives àretour aux
de démarrage -31 Enroulements statorique Enroulements statorique

39
CIRCUIT DE
DEMARRAGE
1. Description du démarreur à commande positive :
1 Couronne volant moteur

2 Pignon
3 Roue libre
4 Fourchette déngrainement
5 Enroulement dáttraction
6 Enroulement de maintien
7 Contact de démarrage
8 Pont de contact
9 Enroulement déxcitation
10 Masse polaire
11 Entraineur
2. Fonctions à assurer par le démarreur :

Fonctions du démarreur Constituant qui assure la fonction
Réaliser l’accouplement mécanique de l’arbre

du démarreur avec l’arbre du moteur et fermer Relais électromagnétique et fourchette
le circuit de puissance électrique.
Transformer l’énergie électrique en énergie

Moteur électrique
mécanique.
Transmettre et adapter le couple au volant

moteur et protéger le démarreur après le Lanceur et couronne moteur
démarrage du moteur.
3. Le solénoïde (relais électromagnétique) :

il remplit une double fonction :
Ø Fermeture du pont de contact pour
l’enclenchement du courant principal de
démarreur,
Ø Avance du pignon pour l’engrènement
dans la couronne du moteur
Il possède deux enroulements :
Ø l’enroulement d’appel.
Ø l’enroulement de maintien.

40
CIRCUIT DE
DEMARRAGE
-Le rotor ou induit :
- C’est un noyau magnétique en tôle d’acier dont les enroulements sont de grosse section et de faible
résistance interne.
- Il existe trois types d’induits :
- La technologie de l’induit à collecteur plat permet de réaliser des démarreurs plus courts et plus légers,
avec des performances égales.
4. Les phases de fonctionnement du démarreur:

4.1. Phase N°1:Position repos.
Le démarreur est hors circuit.

Les enroulements d’attraction et de maintien
ne reçoivent pas de courant.
Le pignon n’est pas engrené.
4.2. Phase N°2 :Fermeture du contact d’allumage démarrage.
Les enroulements sont alimentés :

Ø L’enroulement d’attraction prend sa
masse à travers les inducteurs
Ø L’enroulement de maintien prend sa
masse directement à la carcasse.
Il y a création des champs magnétiques.

Le lanceur se déplace et engraine, le pignon
avec la couronne
L’inducteur et l’induit ne sont pas alimentés.

41
4.3. Phase N°3 : Fermeture du contacteur de puissance.
L’enroulement de maintien est alimenté.

Le pont de contact se ferme (circuit de
puissance).
L’inducteur et l’induit sont alimentés.
L’enroulement d’attraction est relié à deux
potentiels positifs, il n’y a plus de
différence de potentiel donc plus de
circulation de courant. Seul l’enroulement de
maintien reste actif.
Le moteur électrique tourne, entraînant le
lanceur et donc le moteur thermique.

42
CIRCUIT DEDEMARRAGE
4.4. Phase N°4:Mise hors service.
Le contacteur de démarrage s’ouvre, le courant passe depuis le contacteur de puissance et
alimente les bobinages de maintien et d’appel. Les deux champs magnétiques sont en
opposition et s’annulent.
Le noyau revient à sa position initiale sous l’action du ressort coupant le contacteur de
puissance.
Le système est au repos.
5. Le lanceur.
Il est principalement constitué:

du pignon pour transmettre la force et le
couple à la couronne du volant moteur;
de la roue libre pour éviter que le moteur
entraîne l'induit après le démarrage;
de la fourchette d'engrènement (commande
positive);
du ressort d'engrènement qui se comprime
lorsque la dent du pignon bute contre une
dent de la couronne.
Lorsque le rotor tourne, le lanceur permet de

lancer le moteur à une vitesse de rotation de
l’ordre de 300 tr/min.
6. La roue libre :
L'arbre d'induit étant en rotation, les rouleaux
sont bloqués dans l'espace à rétrécissement
progressif et réalisent ainsi une liaison
énergétique.
En cas d'inversion du sens des forces sous l'influence de l'accélération du moteur, les rouleaux se
décollent et sont poussés contre l'action du ressort dans l'espace à élargissement progressif. Il y a
alors désolidarisation de l'induit et du pignon de démarreur.

43
CIRCUIT DE DEMARRAGE
7. Le démarreur à réducteur (train épicycloïdal) :
- Son fonctionnement ne diffère pas du démarreur classique, seule la liaison entre le moteur
électrique (induit) et le lanceur est modifiée.
- En effet, le mouvement est transmis par un train épicycloïdal qui permet d’augmenter le couple
du démarreur et donc de mettre un mouvement des moteurs de forte cylindrée avec de petit
démarreur.
A. Mise en situation :

44
- Le mouvement de l’induit est transmis au lanceur par un train d’engrenage (train épicycloïdal).
- De ce fait, le couple et la vitesse du moteur électrique se trouvent modifiés. Tout d’abord, le
mouvement passe par le planétaire (P), puis par les satellites (S) qui tournent dans la couronne
(C).
- Pour qu’il y ait une démultiplication, il faut un élément moteur (le planétaire), un élément fixe (la
couronne) et un élément récepteur (les satellites). Le pignon est relié au porte satellite qui reçoit le
mouvement de rotation des satellites.
+ Avantages :
- Multiplication du couple moteur électrique permettant la mise en action de moteur de forte

cylindrée par de petit démarreur.
- Consommation de courant réduite
+ Inconvénient :
- La vitesse de rotation du moteur électrique doit être élevée afin d’obtenir une vitesse de rotation
du pignon suffisante pour la mise en marche du moteur thermique.
8. Schéma électrique:
Démarreur avec excitation par aimant

Démarreur à commande positive
permanant.

45
G1 Alternateur
G2 Batterie
M1 Démarreur
S2 Contact d’allumage démarrage

46
CIRCUIT D’ECLAIRAGE ET DE SIGNALISATION
1) Description du système d’éclairage et de signalisation :
2) Fonctions à assurer par le système d’éclairage et de signalisation :
Fonctions d’éclairage et de signalisation Co
Permet d’améliorer la vision du conducteur la nuit, les feux de route

par temps défavorables (pluie, brouillard, …). les feux de croisement
Permet d’être vu par les autres usagers de la route
les feux de position,
la vision la nuit, par temps défavorables (pluie,
les feux antibrouillard
brouillard, …). les feux de détresse
Permet d’avertir les usagers de la route des les clignotants

changements de directions, d’allure du véhicule. les feux de recul
les feux stop
système d’éclairage et de signalisation

47
3) l’éclairage et la signalisation à l’avant d’un véhicule
a) Les différents types d’éclairage et de signalisation
Feux de position.
Indicateur de changement de
directions.
Feux de croisement.
Feux de route.
Feux antibrouillard ou longues

portées.
b) Les différents types d’ampoules utilisées :
D1S H1 H3 H4 H7 RZ LED R5W W5W P21W
Chaque ampoule a une fonction selon l’utilisation

c ) Lampes utilisée pour éclairage avant
Lampe halogène
Lampe code européen Lampe halogène H1 et H7
(route - croisement) H2 et H3 Lampe halogène H4 (Une seule fonction:
Puissance : 40/45 W (Une seule fonction) (Route - croisement) route ou croisement)
Puissance : 55W Puissance : 55/60 W Puissance : 55W
H7
Lampe feu de position Lampe de direction ou

(Veilleuse) de feux clignotant
Puissance : 4 ou 5 W Puissance : 21 W
Blanche, visible à 150 mètres Lumière orange et clignotante
grâce à une centrale clignotante.

48
c) Lampes utilisée pour éclairage arrière
Lampe navette
Lampes témoin
Lampes à culot
Lampes àculot
double filament
d) Les dispositifs rétro réfléchissants ou catadioptres
Des catadioptres rouges sont placés à l’arrière du véhicule pour le rendre visible la nuit à
100 m lorsqu’ils sont éclairés par les phares d’un autre usager.
Catadioptres de bouclier Catadioptres de feux

49
4) Les composants des circuits d’éclairage et de signalisation

a) Circuits d’éclairage courant (Ampoule halogène)

50
Les faisceaux lumineux d’un véhicule chargé la nuit vont éblouir les autres usagers de la
route. Pour vaincre ce danger, il faut corriger l’éclairage par :
Ø Le correcteur de phare : Il permet d'orienter le faisceau

lumineux en fonction de l'assiette du véhicule.
Ø Capteur de hauteur : Ces capteurs sont placés sur l'essieu

avant et sur l'essieu arrière. Ils mesurent les variations
d'assiette du véhicule et corrigent les projecteurs.
b) Les sources de lumière
Les différentes ampoules qui peuvent être utilisées dans les projecteurs et les feux des
véhicules automobiles sont :
les lampes à incandescence à filament métallique (ampoule) ;
les lampes halogènes ;
les lampes à décharge ;
les diodes lumineuses.

51
b) 1. Constitution de sources lumineuse
Lampe à incandescence Lampe halogène
Lampe à décharge Diode lumineuse.

52
c) 2. Technologie des sources lumineuse

Lampe à incandescence
L’ampoule a été la première source lumineuse électrique. Elle était auparavant utilisée pour tous les feux, mais
actuellement elle ne lèst uniquement que pour les feux arriéré et les feux de signalisation.
Le filament de tungstène de la lampe brille lorsqu'il est traversé par un courant. Les premières ampoules au
tungstène contenaient de l’ide. Ces types d'ampoules au tungstène maintenant contiennent du gaz inerte comme de
l'argon. Il ne doit pas y avoir d'oxygène dans la lampe, sinon le filament de tungstène brûlerait en quelques secondes.
Le filament de tungstène s'évapore lentement et se dépose contre la paroi de verre lorsque la lampe est allumée.
Un des avantages de l'ampoule est d'être peu onéreux.
Ses désavantages sont sa courte durée de vie et ses faibles performances. Seulement 5 'Ja de l'énergie est converti
en lumière visible.
L'énergie autre est convertie en chaleur.
Lampe halogène
La lampe à halogène est une ampoule à incandescence, mais de forme différente et remplie de gaz halogène.
Le filament de tungstène commence à baller, et de ce fait le tungstène s'évapore du filament.
Le gaz halogène remplissant la lampe
augmente la température du filament de tungstène jusqu'à quasi son point de fusion. (3 400 'C)
Le tungstène évaporé réagit avec le gaz halogène. Lorsqu'il touche à nouveau le filament de tungstène, qui se dépose
sur le filament, permettant l'halogène à répéter le processus. Le verre doit entourer étroitement le filament pour ce
processus.
Les avantages comparés à une ampoule standard sont :
v des performances supérieures
v une lumière plus importante
v un plus petit espace de logement
v une durée de vie plus longue.
Vous devez veiller à ne pas toucher le verre de lampe avec les doigts et vous ne devez pas le tenir avec un chiffon
gras lors de la pose d'une lampe à halogène.
La graisse et la sueur s'évaporent sur la lentille chaude et se condensent sur le matériau du réflecteur de la lampe.
La durée de vie de la lampe se raccourcit et le rendement lumineux diminue.
Lampe à décharge
La lampe à décharge ne comporte pas de filament. mais deu× électrodes séparées par un espace. Une tension saute
cet espace et forme un arc. Vous pouvez le comparer à un arc de soudage. Lârc vaporíse des sels métalliques pour
créer une lumière blanche bleutée en la présence du gaz xénon à l'intérieur dela chambre à arc électrique. Une tension
élevée est nécessaire à l'a|Iumage de l'arc.
Cette tension est fournie par le dispositif d'aIlumage.
Lorsque l'arc est amorcé avec 30 kV, il peut être contrôlé par une tension et une puissance inférieures : 85 V et 35 W.
Cette tension est un courant alternatif converti par lûnité de ballast.
Les avantages par rapport a une lampe à halogène sont des performances et une puissance lumineuse supérieures.
lampe LED (D.E.L)
Quand un courant traverse une LED du positif (anode) au négatif (cathode), il y a production de lumiere.
Les avantages dela LED par rapport à l'ampoule sont les suivants:
v Performances supérieures
v Espace d'installation réduit
v Longévité plus importante
v Résistance aux vibrations
Les désavantages sont:

v Plusieurs LED sont nécessaires pour obtenir la même puissance lumineuse.
v Les LED sont plus onéreuses.

53
d) 3 .précautions à prendre lors du remplacement d’un optique, d’une
ampoule halogène ou xénon
Un projecteur au xénon comporte une zone qui génère une haute tension. Il faut donc
procéder avec la plus grande prudence à la dépose et à la pose des projecteurs :
1. Débrancher seulement la batterie avant toute

intervention sur les projecteurs en xénon.
2. Ne pas toucher l’ampoule à mains nues lorsque le

projecteur est allumé (Brûlures, électrisation).
3. Ne jamais intervenir sur un projecteur au xénon

allumé (haute tension) et avec les mains mouillées
(électrocution).
4. Ne pas effectuer de contrôle de tension sur le faisceau de câblage d'un projecteur au

xénon avec un multimètre.
5. Lorsque le projecteur est allumé, les ampoules doivent être dans le cuvelage du projecteur
(applicable dans toutes les types d’ampoules et lampes).
6. Ne jamais allumer le projecteur si l'ampoule est en dehors du cuvelage.
7. Ne pas toucher le verre de l'ampoule avec les mains lors de son remplacement.
Reconnaitre un fusible défaillant

Les fusibles peuvent être défectueux suite à un court-circuit créer en contact
entre le pôle négatif (-) et le pôle positif (+) provoquant une surintensité.
Rôle du fusible : Il permet de couper le circuit en cas de surintensité
pour
éviter toute détérioration des composants électrique et minimiser ainsi le risque
de brûlures ou d’incendie.
Partie
sectionnée
Calibrage d’origine

54
Réglage des optiques
Le contrôle et le réglage doivent se faire :
ü Avec des pneumatiques à la bonne pression,
ü Sur une aire plane et horizontale,
ü Avec le correcteur d’assiette à la position 0̎ ,̎
ü Pour les véhicules à hauteur de caisse variable (Citroën C5) le moteur du véhicule
doit être en marche.
C
cm
2
±
30 à 50 cm
L'appareil doit être sur l'axe longitudinal du véhicule (prendre deux points de référence
symétriques. Par exemple, les deux angles du capot avant).
Angles du capot
Correct Incorrect

55
La cote de réglage pour les projecteurs est la valeur d'inclinaison en centimètres que la ligne
de coupure doit avoir à une distance de 10 m.
L’exemple représente ici un véhicule avec une cote de réglage de 1 % ce qui signifie, à une
distance de 10 m, un abaissement du faisceau de 10 cm.
Position des feux de croisement dans le réglo scope
Exercice : Les circuits d’éclairage et de signalisation

Mise en situation :
Vous venez de finir de remonter tous les éléments de carrosserie peints, le feu clignotant et
l’optique avant droit .
Véhicule abîmé Véhicule remonté

Vous effectuez un contrôle de fonctionnement de l’éclairage et de la signalisation du véhicule.
Vous vous apercevez que seul le feu de croisement et de route ne fonctionnent pas à l’avant
droit. Vous procéder à la dépose de l’ampoule.
1ère question : Quelles sont les précautions à prendre pour une dépose d’une ampoule ?
1. Eteindre complètement les projecteurs.
2. Ne pas toucher l’ampoule à mains nues lorsque le projecteur est allumé (Brûlures,
électrisation).
3. Ne pas toucher le verre de l'ampoule avec les mains lors de sa dépose.

56
2ème question : L’optique AVD contient une ampoule Halogène ou Xénon ? Justifier votre
réponse.
L’optique AVD contient une ampoule halogène H4 suite aux informations fournies par le
document ressources.
3ème question : L’ampoule ci-dessous est-elle défectueuse ? Justifier votre

réponse.
Non l’ampoule halogène H4 n’est pas défectueuse puisque les deux filaments
ne sont pas coupés
Ampoule H4
4ème question : A votre avis, quelle est l’élément ci-dessous qui serai la cause du non
fonctionnement de l’ampoule H4 du phare AVD ? Justifier votre réponse.
Batterie Fusible Commutateur d’éclairage

(Ampoule H4 AVD)
C’est le fusible qui est la cause du non fonctionnement de l’ampoule H4 du phare AVD
puisque sa partie « fusible » est fondue. De plus, l’ampoule AVD est la seule de tout
l’éclairage du véhicule qui ne fonctionne pas.
5ème question : Laquelle de ses ampoules est utilisée pour le feu clignotant ?
(Cocher la bonne réponse)
6ème question : Quels sont les deux points de contrôles préliminaires à réaliser sur le véhicule
avant de régler l’optique droit ?
Ø La bonne pression des pneumatiques (celle préconisée par le constructeur),

Ø Le correcteur d’assiette à la position « 0 ».

57
7ème question : Dessiner le bon réglage du phare dans le réglo scope :

58
59
60

M108 Systemes Electrique Automobile - TS S - 230525 - 220527

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Office de la formation professionnelle

Secteur : Métiers de l’Automobile

M108: Maitriser les systèmes électriques

Équipe de Lecture et Validation:

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

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MODULE M108 : LES SYSTEMES ELECTRIQUES AUTOMOBILE

Code de la compétence : 08 Durée : 110 H

Contexte de réalisation Critères généraux de performance

§ Respect des règles de santé et de sécurité.

Éléments de la compétence Critères particuliers de performance

A. Décrire les différentes lois en électricité. § Définir correctement le courant électrique.

C. Réaliser des circuits électriques. § Lecture exacte d’un schéma électrique.

E. Décrire le fonctionnement d’un démarreur § Description détaillée du fonctionnement d’un démarreur

F. Décrire le fonctionnement d’un alternateur § Description détaillée du fonctionnement d’un alternateur

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

H. Planifier l’intervention. § Interprétation juste de l’ordre de réparation.

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Ce courant ordonné d’électrons est appelé :

2. Source d’énergie électrique :

- l’alternateur transforme l’énergie mécanique en

3. Consommation d’énergie électrique :

- un moteur électrique transforme l’énergie

BASES DE L’ÉLECTRICITÉ AUTOMOBILE

3. Quels sont les effets du courant électrique ?

Par convention, on dit que le courant se déplace

5. Deux types de courant électrique

Le courant continu est un courant électrique

BASES DE L’ÉLECTRICITÉ AUTOMOBILE

BASES DE L’ÉLECTRICITÉ AUTOMOBILE

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

4. Les conducteurs (câbles et connecteurs) :

ü Connecter un câble à un composant

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

ü Les commutateurs basculants

5. La protection des circuits électriques :

1.Les grandeurs électriques:

La tension se mesure avec un voltmètre en le

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

R x I U = R.I donc I = U/R = 9/10 = 0,9 A

Plus le récepteur est puissant, plus il consomme de courant (intensité élevée).

En courant continu, la tension est dangereuse à partir de50 V

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8. Section d’un câble:

Résistance d’un conducteur: Section d’un conducteur:

La résistance d’un conducteur est fonction R : Résistance de la ligne en ohm

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3. Calculer la longueur d’un fil de cuivre de 1.2 mm de diamètre et de résistance 0,05Ω.

L’intensité consommée est : I= P 2 x 60

La chute de tension U U= 2.5 x 12= 0.3 V

La section commerciale est 2 mm2

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La résistance totale équivalente est égale à la

Req= R1 + (Req de R2 et R3)

R1= 60Ω ; R2=20 Ω ; R3 = 30 Ω ; ⟾Re= (60 +20 + 30) Ω= 110 Ω

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B.En utilisant le schéma du circuit parallèle Solutions:

C.On considère le circuit suivant : Solutions:

D. On considère le circuit suivant : Solutions:

R1=2Ω ; R2=R3=4 Ω ; R4=16 Ω (R2+R3).R4 (4+4).16

2. Classification des schémas:

2.1 Le schéma de principe aide à la 2.2 Le schéma ou plan de câblages détaille le